• Activision Blizzard illegally withheld raises from unionizing workers, labor board finds | TechCrunch
    https://techcrunch.com/2022/10/03/activision-blizzard-illegally-withheld-raises-from-unionizing-workers-la

    Gaming giant Activision Blizzard unlawfully retaliated against workers at Raven Software who formed a union, the National Labor Relations Board found.

    The quality assurance (QA) department at subsidiary Raven Software, who mostly work on “Call of Duty,” announced that they would form a union in January. Activision Blizzard sought to block the union, reasoning that the union only comprises the 28-employee QA department, while as a whole, Raven Software has around 230 employees. Regardless, the Raven Software QA testers, who operate under the name Game Workers Alliance (GWA), made history in May when their union vote passed 19-3. Now, the GWA is the first officially recognized union at a major U.S. gaming company.

    While the GWA was in the process of unionizing, Activision Blizzard converted about 1,100 QA contractors to full-time staffers and increased the minimum wage to $20 per hour. But workers at Raven Software, who are among the lowest paid in the studio, were denied these wage increases. Activision Blizzard claimed that, due to laws under the National Labor Relations Act (NLRA), the company wasn’t allowed to change the pay rate of its employees in the midst of a union effort. The Communication Workers of America, which represents the union, said that this was a disingenuous attempt at union busting.

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  • Blizzard Albany, formerly Vicarious Visions, gets union vote greenlight - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/video-games/2022/10/18/blizzard-albany-nlrb-union-vote

    In a Tuesday decision, the National Labor Relations Board (NLRB) ruled that a group of 21 quality assurance testers at Blizzard Albany, formerly Vicarious Visions, could vote in a union election.

    Testers at Blizzard Albany argued in front of the board in August that they should be allowed to form a union on their own. Parent company Activision Blizzard countered that a broader number of workers — 88 employees at the Blizzard Albany studio working on Diablo games — should get to vote in the union.

    Labor experts have told The Washington Post that companies often seek to increase the size of the bargaining unit so that chances of a union vote succeeding are lower.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #blizzard #activision_blizzard #ressources_humaines #syndicalisme #blizzard_albany #vicarious_visions #national_labor_relations_board #nlrb #assurance_qualité #amanda_laven #jeu_vidéo_diablo_iv #jeu_vidéo_diablo_ii #linda_leslie #rich_george #lulu_cheng_meservey #microsoft #jeu_vidéo_guitar_hero #jeu_vidéo_crash_bandicoot #raven_software #game_workers_alliance #gwa

  • François Ruffin, ennemi n°1 de la Gauche historique
    https://agauche.org/2022/10/22/francois-ruffin-ennemi-n1-de-la-gauche-historique

    Il est indéniablement une tête de pont du fascisme.

    La Gauche historique fait face à deux tendances qui la rongent depuis une dizaine d’années : d’un côté le post-modernisme, de l’autre le national-populisme.

    Il apparait de plus en plus que le post-modernisme et son idéologie « décontructiviste » a toujours moins d’emprise sur la classe ouvrière. Son côté libéral-libertaire ne faisant plus illusions quant à ses buts : l’accompagnement du turbocapitalisme. L’alliance de la NUPES avec ses figures médiatiques telles que Sandrine Rousseau ou Danièle Obono, les récentes affaires « Adrien Quatennens », « Julien Bayou » finissent de faire craqueler l’influence du postmodernisme, qui n’est évidemment pas compris comme tel par les sympathisants populaire de la Gauche.

    Mais forcément, cela laisse apparaître l’autre grande force qui a toujours saboté la Gauche de l’intérieur : le national-populisme. La figure montante de ce courant est François Ruffin. Et cela ne manque d’interpeller les éléments qui sont le plus intéressés par cette dynamique : les fascistes !

    Dans le dernier numéro de la revue « Éléments pour la civilisation européenne« , revue fondée en 1973 autour de l’idée de mener une bataille culturelle axée sur la défense identitaire de type civilisationnel, on retrouve une interview de Marine Le Pen par le directeur de rédaction Pascal Eysseric mais aussi son reportage sur François Ruffin lors d’un débat à la fête de l’Humanité.

    Dans une interview sur le dernier numéro de la revue par la chaine YouTube d’extrême-droite TV Libertés, on apprend de la bouche même de François Bousquet, alors rédacteur en chef, que Pascal Eysseric entretien une relation ancienne avec François Ruffin. Avant de se féliciter du fait que « la revue Éléments a accompagné beaucoup de gens qui sont passés de la gauche vers la droite, si tant est que le clivage soit encore opérant ».

    Et les gens de cette revue sont d’une habileté redoutable dans leur capacité à pilonner la Gauche dans le pur style fasciste. Ainsi à la question de savoir si le « programme social du RN peut se faire l’économie de la lutte des classes », Marine Le Pen répond :

    Le problème en France n’est pas qu’il y ait des riches, mais plutôt qu’il y ait des pauvres, de plus en plus de pauvres. Il ne faut pas lutter contre la richesse légitimement acquise, mais contre la pauvreté qui est incompatible avec la vision d’une société harmonieuse que, comme nationaux, nous défendons […] Nous pensons que le marxisme haineux comme le capitalisme prédateur réduisent toute la vie nationale à confrontation fratricide sur le champ de bataille économique. C’est un projet incompatible avec la conception fraternelle que nous défendons de la communauté nationale.

    On comprend alors que le reportage dans ce même numéro sur François Ruffin ne relève en rien du hasard mais bien du fait qu’il est vu comme une tête de pont dans le cadre d’une offensive « métapolitique » visant à récupérer le reste des classes populaires qui n’ont pas encore été emportées par la démagogie national-sociale du RN. Derrière, il y a une opération de sabotage de la lutte des classes visant à barrer la route à toute reconstruction de la Gauche sur ses bases historiques.

    Dans son reportage sur François Ruffin, Pascal Eysseric se félicite que « la grande nouveauté de la fête de l’huma […] c’est que la rédaction d’Éléments ait reçu une invitation du département de la Seine-Saint-Denis ». Puis il lance son opération idéologique par ces lignes habiles :

    A Gauche, ce sont les deux seuls députés de la NUPES [Roussel/Ruffin] à parler ouvertement d’ « assistanat », de « système de revenu de substitution à vie pour certaines familles », de « cas soc’ », à parler de frontières et de protectionnisme […]

    Pour l’heure, Ruffin ne veut pas aller plus avant. Il s’accroche à des hochets indignes de lui sur « l’économie de guerre climatique », mais un mot, timidement , a fait son apparition « faire Nation ». Il est répété deux fois, curieuse coquille […]

    Comme tous les assiégés, il se pose des questions : « sera-t-on abandonnés par les états-majors ? » Croit-il seulement à la dédicace qu’il nous a écrite en page de garde de son livre : « Pour Pascal, et pour qu’à la fin, c’est les gentils qui vont gagner »

    Pour cause, François Ruffin a été réélu député aux élections législatives 2022 dans une circonscription où Marine Le Pen a atteint des sommets vertigineux lors du premier tour des présidentielles. Cette réélection est alors présentée comme une victoire de Gauche face à l’extrême droite, avec en apparence une bataille antifasciste contre la démagogie.

    #national_populisme

  • Activision Blizzard accused of employee surveillance in new complaint
    https://www.gamedeveloper.com/business/activision-blizzard-accused-of-illegal-surveillance-in-new-nlrb-compl

    A new worker complaint to the National Labor Relations Board (NLRB) alleges that Activision Blizzard has been illegally surveilling its employees. […]

    In response to accusations of illegal surveillance, an Activision Blizzard spokesperson said that “Recent employee walkouts have frequently been attended by reporters seeking comment from not only the participants but the company itself. We routinely have PR staff on-site, at a respectful distance from employees on strike, to assist media.”

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #ressources_humaines #plainte #national_labor_relations_board #nlrb #surveillance #orange_county_labor_federation #game_workers_of_southern_california #communication_workers_of_america #cwa #syndicalisme #nintendo_of_america #jeu_vidéo_call_of_duty #jeu_vidéo_fortnite #epic_games #apple #cher_scarlett #jeu_vidéo_diablo_iv

  • Nintendo hit with National Labor Relations Board complaint
    https://www.axios.com/2022/04/19/nintendo-nlrb-complaint

    An unnamed worker is alleging that Nintendo, and a firm it uses for hiring contractors, violated their legally protected right to unionize, according to a new filing with the National Labor Relations Board.

    Nintendo Of America Workers Speak Up After Years Of Silence
    https://kotaku.com/nintendo-america-switch-employee-treatment-unionize-nlr-1848828975

    A union-busting complaint recently filed with the National Labor Relations Board accused Nintendo of America and contract worker agency Aston Carter of surveillance, retaliation, and other unfair labor practices. According to four sources familiar with the incident, that complaint, first reported by Axios, comes after a part-time employee spoke about unions in a business meeting and was later fired mid-contract. In an unprecedented move, others are now speaking up about feeling disrespected and exploited at the notoriously secretive Mario maker.

    Nintendo contractors say company unfairly exploits temporary workers
    https://www.axios.com/2022/05/12/nintendo-contractors-investigation

    Driving the news: Current and former Nintendo contractors have been speaking up over the past three weeks, since Axios first reported a complaint filed with the National Labor Relations Board against Nintendo and a contracting firm.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #nintendo #nintendo_of_america #noa #business #ressources_humaines #syndicalisme #aston_carter #national_labor_relations_board #activision_blizzard #raven_software #licenciement #confidentialité #secret_des_affaires #jeu_vidéo_mario #jeu_vidéo_zelda #travail_temporaire #précarité #jeu_vidéo_call_of_duty_warzone #amazon #starbucks #jelena_džamonja #parker_staffing #assurance_qualité #console_nes #nintendo_seal_of_quality #jeu_vidéo_super_mario #shigeru_miyamoto #reggie_fils-aimé #travail_précaire #assurance_santé #heures_supplémentaires #mario_time #don_james #jeu_vidéo_the_legend_of_zelda #console_wii_u #micromanagement #elisabeth_pring #microsoft_teams #aston_carter #console_switch #console_nintendo_switch

  • Une nouvelle extrême droite ?
    https://laviedesidees.fr/Une-nouvelle-extreme-droite.html

    Un demi-siècle après la création du Front national, quelle place son héritier le Rassemblement national tient-il au sein des droites radicales ? René Monzat, qui les cartographie et les étudie depuis plus de trente ans, retrace continuités et évolutions.

    #Politique #Entretiens_écrits #extrême_droite
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220418_monzat.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220418_monzat.pdf

    • On ne peut pas comprendre « l’extrême droite », les droites radicales, sans voir qu’elles s’inscrivent dans une structuration politique non pas à deux pôles mais à trois pôles : libéraux, partisans des communs (gauches radicales) et identitaires (droites radicales). Entre ces courants qui se substituent à la bipolarisation droite/gauche, il n’y a pas solution de continuité, mais lutte d’influence. Les conservateurs sont ainsi écartelés entre libéraux et identitaires, les sociaux-démocrates entre libéraux et partisans des communs. Et les couches populaires sont l’enjeu d’une bataille entre partisans des communs se référant à un peuple classe, et les identitaires se référant à un peuple ethnique. Une position intermédiaire s’avère intenable.
      Ainsi en France les deux piliers de l’ancienne bipolarisation sont-ils en passe de disparaître simultanément, à l’occasion des Présidentielles de 2022.
      S’il fallait utiliser une figure pour représenter les places respectives des différents courants politiques, ça serait un anneau (ou le fer à cheval dessiné par Jean- Pierre Faye en 1972 dans Les Langages totalitaires pour résumer le champ politique de l’Allemagne des années 1920 et 1930) plutôt qu’une droite.
      Dans la période de réagencement du champ politique, il est plus efficace de définir les partis à l’aide de trois critères :
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      – par leurs programmes : soit laisser le capitalisme assurer la prospérité, soit débarrasser le pays des problèmes que crée l’immigration, ou bien élargir le champ des « communs » et définir démocratiquement les orientations de leur gestion
      – par la base sociale recherchée : les libéraux en symbiose avec le patronat, ou bien les identitaires visant les couches populaires et les couches moyennes du privé, ou encore les partisans des communs pour les couches populaires et les couches moyennes du public
      – enfin par l’acteur qui définit les choix économiques et sociétaux essentiels : pour les libéraux, c’est le libre jeu du marché, il n’existe pas d’acteur ayant une volonté ; pour les identitaires, c’est le/la chef/fe au nom du peuple ethnique ; chez les partisans des communs, il existe une volonté politique démocratique qui s’exprime par des mécanismes collectifs et politiques.

    • Très intéressant et complet entretien.

      Dans la période de réagencement du champ politique, il est plus efficace de définir les partis à l’aide de trois critères :

      – par leurs programmes : soit laisser le capitalisme assurer la prospérité, soit débarrasser le pays des problèmes que crée l’immigration, ou bien élargir le champ des « communs » et définir démocratiquement les orientations de leur gestion

      – par la base sociale recherchée : les libéraux en symbiose avec le patronat, ou bien les identitaires visant les couches populaires et les couches moyennes du privé, ou encore les partisans des communs pour les couches populaires et les couches moyennes du public

      – enfin par l’acteur qui définit les choix économiques et sociétaux essentiels : pour les libéraux, c’est le libre jeu du marché, il n’existe pas d’acteur ayant une volonté ; pour les identitaires, c’est le/la chef/fe au nom du peuple ethnique ; chez les partisans des communs, il existe une volonté politique démocratique qui s’exprime par des mécanismes collectifs et politiques.

      […]

      Car les droites radicales forgent soigneusement les idées et leur langue pour en faire des outils. Elles multiplient par exemple les dictionnaires et abécédaires, pour définir exactement leur acception des mots ; ainsi le mot « identité » fait d’abord référence pour elles à l’identité ethnique, qui constitue le fondement des autres aspects de l’identité. Ce mot peut être utilisé dans les débats publics sans susciter la stigmatisation des locuteurs issus des droites radicales ; mais pour ceux qui se reconnaissent dans leurs idées, il fonctionne comme un clin d’œil, un mot de passe politiquement chargé.

      Dernièrement, les équipes intellectuelles des droites radicales ont travaillé d’une part sur les rapports de genre, les droits des femmes (métiers, accès aux responsabilités, avortement), la contraception et la liberté sexuelle, l’écologie, le localisme, la croissance/décroissance, la laïcité, comme l’a expliqué Magali Della Sudda dans une enquête récente, Les Nouvelles Femmes de droite (Paris, Hors d’Atteinte, 2022).

      Cela a créé des contradictions nouvelles au sein des droites radicales, mais a « payé », car à partir des matériaux disponibles, ces dernières proposent désormais différents discours mobilisables selon les circonstances.

      […]

      Le discours identitaire est né entre 1995 et 2000. C’était une version grand public des conceptions ethno-nationalistes. Il a des racines allemandes et sud-africaines, il a été préparé par le travail de la Nouvelle droite du milieu des années 1970 au milieu des années 1990, il a été mis en forme par des cadres du GRECE (Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne) à la fin du millénaire et a été adopté expressément par un petit courant suite à la dissolution, en 2002, du groupe Unité radicale dont un militant avait tiré sur le Président de la République Jacques Chirac lors du défilé du 14 Juillet.

      Cette rhétorique a été reprise par le FN devenu RN, peut-être parce que des cadres identitaires sont partis militer au FN sans pour autant rompre avec leur courant, mais surtout parce que ce discours a immédiatement acquis une force d’évidence dans de nombreux milieux des droites radicales.

    • Si Marine Le Pen est élue au second tour, L’Humanité dresse le portrait de ses potentiels ministres issue de sa garde rapprochée. Le grand remplacement par le RN à l’Elysée.
      https://www.humanite.fr/politique/presidentielle-2022/qui-sont-les-potentiels-ministres-de-marine-le-pen-tour-d-horizon-de-son-in

      Certains sont célèbres à l’extrême droite, d’autres sont les chevilles ouvrières de l’ombre. Tous témoignent à leur façon de ce qu’est le clan Le Pen, et augurent ce que serait le Rassemblement national au pouvoir.

    • Dossier [En accès libre] Si Marine Le Pen accède au pouvoir
      https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/en-acces-libre-si-marine-le-pen-accede-au-pouvoir

      Candidate pour la troisième fois à l’élection présidentielle, Marine Le Pen n’a sans doute jamais été aussi proche d’accéder à l’Élysée. #Mediapart a donc décidé, exceptionnellement, de permettre la lecture à tous et toutes de certains de nos articles qui racontent ce péril.

  • Activision Blizzard is making over a thousand QA contractors full-time employees
    https://www.gamedeveloper.com/culture/activision-blizzard-is-making-over-a-thousand-qa-contractors-full-tim

    Activision Blizzard has announced that approximately 1,100 QA contractors are being converted to full-time roles, following a turbulent year that both saw contractors speaking out about poor working conditions at the company and a unionization push by QA workers at subsidiary studio Raven Software.

    According to an Activision Blizzard spokesperson, both Activision Publishing and Blizzard Entertainment are at the heart of this push. All QA contractors in the United States will be converted to full-time status, and the minimum hourly rate for these roles will be increased to $20/hour.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ressources_humaines #qa #assurance_qualité #emploi #syndicalisme #activisionn_blizzard #activision_publishing #blizard_entertainment #contractuels #salariat #salaire #raven_software #josh_taub #mike_ybarra #microsoft #rachat #california_department_of_fair_employment_and_housing #national_labor_relations_board

  • Microsoft says it will respect outcome of Activision Blizzard union drive - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/video-games/2022/03/24/microsoft-activision-union-statement

    Microsoft “will not stand in the way” if Activision Blizzard recognizes a union, said the company’s corporate vice president and general counsel, Lisa Tanzi, in a statement to The Washington Post on Thursday.

    “Microsoft respects Activision Blizzard employees’ right to choose whether to be represented by a labor organization and we will honor those decisions,” Tanzi said.

    In January, Microsoft announced plans to acquire Activision Blizzard, the embattled video game publisher and developer, for nearly $69 billion in an all-cash deal. Fifteen workers at Raven Software, a studio owned by Activision Blizzard, signed a letter Wednesday calling for Microsoft CEO Satya Nadella to encourage Activision Blizzard to voluntarily recognize their union, the Game Workers Alliance. Microsoft vice chair and president Brad Smith was copied on the letter.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #microsoft #rachat #ressources_humaines #business #syndicalisme #raven_software #satya_nadella #brad_smith #game_workers_alliance #reed_smith #communications_workers_of_america #national_labor_relations_board #scandale #culture_toxique #procès #justice #frat_boy_culture #bro_culture #bobby_kotick #lisa_bloom #lisa_tanzi

  • Il n’y aurait pas quatre, mais bien cinq océans sur Terre | Radio-Canada.ca
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1803962/cartographie-ocean-austral-ajout-national-geographic

    L’océan Austral est reconnu depuis longtemps par les scientifiques, mais puisqu’aucun accord international n’a jamais été trouvé, nous ne l’avions jamais reconnu officiellement, explique Alex Tait, géographe pour la société dans un communiqué.


    #science #océanographie #géographie #politique_internationale #politique #océan_austral #sud #national_geographic #carte

  • Le port de symboles militants est désormais assimilé au port ostentatoire de signes religieux. Ite, missa laica est ...

    Chronique d’une #fascisation ordinaire : l’enseignante a failli jouer sa carrière pour un symbole militant de couleur arc-en-ciel

    Dans le Rhône, une enseignante interdite de cours en raison d’un masque arc-en-ciel – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/dans-le-rhone-une-enseignante-interdite-de-cours-en-raison-dun-masque-arc

    Il était bien homologué mais ce sont ses couleurs qui n’ont pas plu à la proviseure du lycée Germaine-Tillion, à Sain-Bel (Rhône). Le 3 mai, cette cheffe d’établissement a interdit à l’une de ses enseignantes, professeure de lettres classiques, de porter un masque en tissu figurant un arc-en-ciel. Six bandes horizontales, symboles de la lutte contre les discriminations subies par les personnes #LGBTQI. Dans un courrier consulté par Libération, la proviseure, jugeant le port de ce masque « non réglementaire », s’est justifiée auprès de l’enseignante : « Je vous ai rappelé que vous deviez respecter, en tant que fonctionnaire, le principe de neutralité dans l’exercice de vos fonctions et que si vous n’ôtiez pas votre masque, je vous demandais effectivement de ne pas prendre vos classes. »

    L’hypocrisie en mode #pas_de_vague a encore de beaux jours devant elle à l’#éducation_nationale

    #petit·es_chef·fes #discriminations #neutralité (mon cul) #national_républicanisme

  • États-Unis : #Kamala_Harris, une ascension californienne

    Avec la victoire de Joe Biden, Kamala Harris est la première femme et la première noire à devenir vice-présidente des États-Unis. À 56 ans, la sénatrice de Californie est un pur produit de la diversité américaine. Elle est jeune, télégénique, pugnace et a passé sa vie à repousser les barrières sociales.

    Kamala Harris est la première femme et la première noire à accéder à la vice-présidence des États-Unis. Et certains la voient même devenir la première présidente des Etats-Unis en 2024, car Joe Biden a annoncé ne vouloir briguer qu’un seul mandat en raison de son âge, 77 ans.

    Comment Kamala Harris est-elle allée si loin, si vite ? Qu’est-ce que son ascension raconte du système politique américain ? Du racisme aujourd’hui aux États-Unis ? Du pouvoir de l’argent ? Des bastions du mouvement pour les droits civiques de Berkeley et Oakland, aux grandes fortunes de San Francisco jusqu’aux nouveaux moguls de la Silicon Valley, ce reportage de Marjolaine Grappe et Gary Grabli raconte l’ascension californienne de Kamala Harris.

    https://www.arte.tv/fr/videos/099969-000-A/etats-unis-kamala-harris-une-ascension-californienne
    #Etats-Unis #USA #National_Association_for_the_Advancement_of_Colored_People (#NAACP) #religion #Rainbow_Sign #Oakland #Terry_Wiley #procureur #Willie_Brown #Herb_Caen

  • https://lespetitssoirs.fr/2020/11/16/lecole-les-profs-et-la-contre-insurrection-reflexions-sur-un-parcours

    On peut dire que ces derniers temps, ça a débattu sec dans mon lycée de banlieue. D’abord, de l’assassinat de Samuel Paty, qui a servi de boulevard aux réactionnaires de tout poil et dont mes collègues se sont emparé·e·s, afin d’engager un débat sur la liberté d’expression avec nos élèves de confession musulmane. Tout était joué d’avance dans cette pièce au scénario écrit par l’État, où les profs tiennent le beau rôle (et iels adorent ça) de celleux qui vont définir la position acceptable, en apparence raisonnable : toute personne a le droit de critiquer la religion, de s’en moquer sans pour autant être inquiétée. Simple, basique, dirait Orelsan. Et pourtant, on s’interroge. Sur ces caricatures, que l’on a sacralisées, transformées en idoles républicaines, alors qu’elles sont notoirement racistes et visent à humilier la communauté musulmane. Sur l’art de la caricature lui-même, qui exagère toujours les traits des minorités, les lèvres des noir·e·s, les barbes des arabes, le nez des juifs. Aussi sur cette volonté féroce que les élèves prouvent leur foi en la République alors que cette même République a accepté de les reléguer économiquement dans des quartiers périphériques, bien à l’écart des centres-villes prospères. Une ségrégation qui ne dit pas son nom.

    #établissements_disciplinaires #enseignant·es #national_républicanisme #discriminations
    #surveiller_et_punir

  • Le «#navi_bianche», quando i profughi dall’Africa erano italiani

    «Donne smunte, lacerate accaldate, affrante dalle fatiche, scosse dalle emozioni… Bimbi sparuti che le lunghe privazioni e l’ardore del clima hanno immiserito e stremato fino al limite». Si presentavano così i coloni dell’ormai “ex Impero” agli occhi di #Zeno_Garroni, regio commissario della missione speciale che avrebbe rimpatriato 28mila tra donne, anziani, bambini e ragazzi sotto 15 anni dall’Etiopia, dall’Eritrea e dalla Somalia, paesi di quell’Africa orientale italiana facilmente conquistata all’inizio del 1941 dalle truppe britanniche. Un’ondata di profughi “bianchi” che ricevette un’accoglienza diversa da quella destinata oggi ai naufraghi ma che, come loro, si lasciavano alle spalle la esperienza drammatica della prigionia nei campi alleati.

    Alla missione umanitaria si arrivò dopo una lunga trattativa tra il governo britannico e quello italiano. Furono allestite quattro navi (“Saturnia”, “Vulcania”, “Caio Duilio” e “Giulio Cesare”), dipinte di bianco con grandi croci rosse, alle quali fu imposto il periplo dell’Africa, dal momento che non fu permesso loro di passare attraverso il canale di Suez. Il viaggio, così, diventava molto lungo: circa cinquanta giorni. E pericoloso: la prima spedizione salpò nell’aprile del 1942 da Genova e Trieste, la terza e ultima attraccò a Taranto nell’agosto del 1943. Tutto in piena guerra, quella che si combatteva anche lungo le rotte e i porti del Mediterraneo.

    «Costretti ad abbandonare case e averi, concentrati dai britannici in campi provvisori e da lì inviati a Berbera direttamente per l’imbarco - scrive lo storico Emanuele Ertola che alla vicenda delle “navi bianche” ha dedicato un saggio - affaticati e storditi dopo un lungo viaggio attraverso l’Etiopia in treno e camionetta, i rimpatrianti dovevano quindi sopportare la lunga attesa per salire a bordo». Qui venivano subito assistiti dal personale sanitario (c’erano medici e infermieri) ma affrontavano da subito il problema del sovraffollamento. Durante l’imbarco e il viaggio - soprattutto della prima spedizione - molti bambini, già provati e sofferenti per vita nei campi di concentramento britannici e sfiancati dalle condizioni climatiche, morirono. «Ricordo benissimo, giorno per giorno, la vita a bordo, che è durata circa un mese e mezzo - racconta una testimone, Maria Gabriella Ripa di Meana, citata nel libro di Massimo Zamorani Dalle navi bianche alla linea gotica (Mursia), inviato del Giornale di Indro Montanelli che era uno dei tanti bambini italiani d’Africa -. Ricordo i bambini più piccoli che morivano per infezione diarroica; ricordo l’epidemia di tosse convulsa che imperversava tra i bambini più grandi. Ricordo la madre disperata che aveva assistito alla fine del suo piccolo; ricordo che le donne in stato di gravidanza erano terrorizzate e ricordo che non c’erano più letti disponibili nell’infermeria strapiena».

    Ma oltre che umanitaria, nelle intenzioni del governo fascista, quella delle “navi bianche” doveva essere anche una missione politica. Aveva lo scopo di preparare i profughi che avevano vissuto nelle colonie al reinserimento nella vita della madrepatria e a “rieducarli” ai principi «della gerarchia e dei valori sociali » soprattutto dopo il periodo di prigionia nei campi britannici. Tra i “ragazzi d’Africa” c’era anche il futuro fumettista Hugo Pratt, all’epoca del rientro appena quindicenne. Come altri suoi coetanei si arruolò volontario appena compiuti diciotto anni, convinto che quella della fedeltà al regime fosse l’unica scelta possibile. Tra i bambini sopravvissuti c’era anche Luciano Violante (è nato a Dire Daua nel 1941) che, magistrato e politico ex comunista, molti anni dopo nel suo discorso di insediamento da presidente della Camera invitò a riflettere sui «vinti di ieri» per capire «senza revisionismi falsificanti» anche chi si schierò «dalla parte di Salò».

    https://www.ilsole24ore.com/art/le-navi-bianche-quando-profughi-dall-africa-erano-italiani-AE3GxU5E
    #réfugiés #réfugiés_italiens #décolonisation #Afrique #Corne_d'Afrique #Ethiopie #Erythrée #Somalie #navires #Saturnia #Vulcania #Caio_Duilio #Giulio_Cesare #Berbera #colonialisme #camps_de_concentration #réinsertion #rééducation #Hugo_Pratt

    • The World Refugees Made. Decolonization and the Foundation of Postwar Italy

      In The World Refugees Made, #Pamela_Ballinger explores Italy’s remaking in light of the loss of a wide range of territorial possessions—colonies, protectorates, and provinces—in Africa and the Balkans, the repatriation of Italian nationals from those territories, and the integration of these “national refugees” into a country devastated by war and overwhelmed by foreign displaced persons from Eastern Europe. Post-World War II Italy served as an important laboratory, in which categories differentiating foreign refugees (who had crossed national boundaries) from national refugees (those who presumably did not) were debated, refined, and consolidated. Such distinctions resonated far beyond that particular historical moment, informing legal frameworks that remain in place today. Offering an alternative genealogy of the postwar international refugee regime, Ballinger focuses on the consequences of one of its key omissions: the ineligibility from international refugee status of those migrants who became classified as national refugees.

      The presence of displaced persons also posed the complex question of who belonged, culturally and legally, in an Italy that was territorially and politically reconfigured by decolonization. The process of demarcating types of refugees thus represented a critical moment for Italy, one that endorsed an ethnic conception of identity that citizenship laws made explicit. Such an understanding of identity remains salient, as Italians still invoke language and race as bases of belonging in the face of mass immigration and ongoing refugee emergencies. Ballinger’s analysis of the postwar international refugee regime and Italian decolonization illuminates the study of human rights history, humanitarianism, postwar reconstruction, fascism and its aftermaths, and modern Italian history.

      https://www.cornellpress.cornell.edu/book/9781501747588/the-world-refugees-made/#bookTabs=1
      #livre #rapatriement #nationalisme #identité #citoyenneté

      –---

      Et un autre mot...

      Post-World War II Italy served as an important laboratory, in which categories differentiating #foreign_refugees (who had crossed national boundaries) from #national_refugees (those who presumably did not) were debated, refined, and consolidated.

      #terminologie #vocabulaire #mots
      –-> ajouté à la métaliste: https://seenthis.net/messages/414225
      ping @sinehebdo

    • Dalle navi bianche alla Linea Gotica

      Tra il 1941 e il 1943 quattro transatlantici della Marina mercantile italiana – Saturnia, Vulcania, Giulio Cesare e Caio Duilio – furono appositamente trasformati nelle cosiddette Navi Bianche per riportare in patria dall’Africa Orientale Italiana 30.000 civili prelevati dalle loro case dopo l’occupazione del 1941 e rinchiusi nei campi di concentramento britannici: donne, anziani, invalidi e tantissimi bambini.

      Tra questi c’era anche #Massimo_Zamorani, che racconta il viaggio epico vissuto in prima persona, a quindici anni, attraverso mari invasi dai sommergibili in guerra. Dopo mesi nei campi di prigionia trascorsi in proibitive condizioni climatiche, igieniche, alimentari e sanitarie, i rimpatriandi si trovarono ad affrontare un percorso lunghissimo e difficile di circumnavigazione dell’Africa, poiché il governo britannico non aveva concesso il passaggio dal Canale di Suez.

      Come altri giovani rimpatriati – fra questi anche l’allora sconosciuto Hugo Pratt, futuro creatore di Corto Maltese – appena compiuti gli anni minimi Zamorani si arruolò volontario nell’esercito della Repubblica Sociale e combatté sulla Linea Gotica dove, dato disperso in combattimento, finì ancora una volta prigioniero in Algeria e poi a Taranto.

      Un episodio poco noto della Seconda guerra mondiale nella straordinaria testimonianza di un piccolo sopravvissuto che tornerà da grande in Africa orientale, come inviato speciale.

      https://www.mursia.com/products/14128?_pos=1&_sid=96d96b040&_ss=r

    • Navi bianche. Missione di pace in tempo di guerra

      Erano le unità ospedaliere della nostra flotta. Navigavano protette dalle convenzioni internazionali, ma alcune ugualmente colarono a picco per siluramento, mine, mitragliatrici. Il racconto di questa grandiosa impresa poco conosciuta nei suoi moventi e nella sua esecuzione ma pervasa da un alto senso di umanità, densa di drammaticità e contessuta di episodi molto interessanti, anche dal punto di vista storico, si presenta molto complesso. Le missioni furono tre: dal marzo al giugno 1942; dal settembre 1942 al gennaio 1943; dal maggio all’agosto del 1943; compiute con 4 grandi piroscafi: Vulcania, Saturnia, Duilio e Giulio Cesare.

      https://www.anobii.com/books/Navi_bianche/01966660c104330368

  • Polish academics protest ‘fundamentalist’ education minister

    Activists dressed as security guards climbed onto a balcony of a Polish Education Ministry building early Wednesday and hung a banner protesting the appointment of a new minister whom they consider to be a religious fundamentalist and a danger to the nation’s youth and universities.

    Many university academics in Poland are protesting the conservative government’s appointment of #Przemyslaw_Czarnek, who has said that LGBT people aren’t equal to “normal people,” women were created to produce children and who has voiced support for corporal punishment.

    The banner that two activists hung said “Boycott #Czarnek. Homophobe. Xenophobe. Fundamentalist.” Security guards removed it quickly, before the minister arrived at work, and a large contingent of police officers showed up to question the two activists.

    Wearing orange security vests and hardhats, they used a long ladder to climb up to a balcony and hang the banner.

    Rafal Suszek, an assistant professor of physics at Warsaw University who was one of the two, told a police officer who questioned him afterwards that he believed a man with Czarnek’s “backward views” shouldn’t be allowed to have such a position of authority.

    Wearing a mask, Suszek added that Czarnek represents a “virus of hate” more dangerous than the coronavirus.

    Suszek later told The Associated Press that he and his fellow activist were charged with the illegal hanging of banners and not adhering to social distancing rules.

    Suszek is one of 2,700 professors and other academics to sign a petition vowing to #boycott Czarnek, a member of the ruling conservative party, Law and Justice, who was sworn in this week by President Andrzej Duda.

    In his role, Czarnek will oversee the nation’s system of schools and universities. He was named in a recent government reshuffle, but was sworn in two weeks after the other ministers as he recovered from COVID-19.

    Duda said that appointing Czarnek would help restore some ideological balance to academia, which he said has been dominated by left-wing views.

    “In recent years, people trying to achieve higher ranks in scientific development ... have been brutally attacked for not having a worldview that is politically correct, that is, liberal-leftist,” Duda said. He said university life would be made richer by having people with opposing views confront each other.

    The protesting academics, however, view Czarnek, who has also taken part in demonstrations organized by a far-right organization, the National Radical Camp, as an extremist and religious fundamentalist who risks damaging Poland’s educational system. They fear his hostility towards gays and lesbians means he won’t act to protect young sexual minorities, who sometimes suffer from depression and bullying, and that he could seek to suppress academic research into areas like gender studies.

    “Before our eyes a symbolic rape of Polish education and science is taking place,” says the petition.

    The academics’ petition calls on members of the academic community to boycott events that Czarnek takes part in and to refuse to participate in the work of any collegial bodies that could subvert humanistic values. However, they say they won’t take any steps that would hurt their institutions, such as not teaching their students.

    During this year’s summer presidential campaign that culminated in Duda’s reelection to a second term, Czarnek, who worked on that campaign, drew controversy for language against LGBT people.

    He said at the time: “Let’s protect ourselves against LGBT ideology and stop listening to idiocy about some human rights or some equality. These people are not equal to normal people.”

    After those words, broadcast on TV, caused a huge uproar, he insisted they were taken out of context and he later clarified his view, saying: “LGBT people are people, and LGBT ideology is ideology.”

    A professor of law at the Catholic University of Lublin, Czarnek had also called LGBT “deviants” and faced disciplinary proceedings at his university for his statements.

    The 43-year-old father of two has argued that parents — under certain conditions — have the constitutional right to inflict corporal punishment on their children.

    He has suggested that women’s key role is to have children and that they should start early.

    In a lecture last year during a scholarly conference, he argued that modern society’s message that women can first pursue a career “and then maybe a child … leads to dire consequences.”

    “The first child is not born at the age of 20-25, but at the age of 30. When the first child is born at the age of 30, how many of these children can be born? These are the consequences of explaining to a woman that she does not have to do what God has called her to do,” said Czarnek, whose own wife has a Ph.D. in biology and also teaches at his university.

    https://apnews.com/article/andrzej-duda-poland-07763f38fc44826de54104eb1b4169c3

    #éducation #ESR #Pologne #anti-LGBT #homophobie #université #xénophobie #liberté_académique #libertés_académiques #résistance #National_Radical_Camp #fondamentalisme_religieux #femmes #maternité #patriarcat #conservatisme

  • Nicht jeder half uneigennützig

    –-> available as Podcast on website

    Wer während der NS-Zeit in den Untergrund ging, um sich vor der Deportation zu retten, war angewiesen auf Helfer, ob in Deutschland oder im besetzten Europa. Die Helfer riskierten viel – und oft verlangten sie eine Gegenleistung: Jüdinnen sollten sexuell gefügig sein. Von einigen sind Erinnerungen überliefert.

    „Die Situation spitzte sich zu. Wenn wir nicht auf die Straße gesetzt werden wollten, so dachte ich, musste ich etwas tun. Das bedeutete: Ich musste dem Ehemann dieser Frau zu Willen sein. Ich war in sexueller Hinsicht schon erfahren und dachte: Was soll’s, bringen wir’s hinter uns. Es passierte auch nur zwei Mal. Herr Waldmann und ich gingen in das einstmals sehr gutbürgerliche jüdische Hotel ‚König von Portugal‘. Und wen traf ich da auf der Treppe? Meine Turnlehrerin! Wir lächelten uns an. Die war also auch mit einem Mann da. Und ich war noch Schülerin.“ (Marie Jalowicz)

    „Es war völlig – in der Retrospektive – für sie selbstverständlich, dass alles im Leben seinen Preis hat und dass sie diesen Preis eben häufig nicht wollte, aber zahlen musste, mit ihrem Körper. Und das hat sie ganz klar gesehen und ausgesprochen.“

    Was der Historiker Hermann Simon über seine Mutter Marie Jalowicz erzählt, wirft ein Licht auf ein Kapitel der Schoah, das lange kaum beachtet wurde: sexuelle Gewalt gegen untergetauchte Jüdinnen und Juden.

    Dass zur Geschichte der Schoah auch sexuelle Gewalt gehört, kann bei näherer Betrachtung kaum überraschen. Denn überall dort, wo es eine Hierarchie der Macht und Gewaltausübung gibt, wo Menschen schutzlos ausgeliefert sind, wo Rechte nichts gelten und die Würde des Anderen nicht zählt, ist jedweder Anwendung von Gewalt – der körperlichen, der seelischen, der sexuellen – Tür und Tor geöffnet. Man weiß von Bordellen in den Lagern, wo jüdische Frauen ihren Peinigern in SS-Uniform sexuell zu Diensten sein mussten, bevor sie ins Gas geschickt wurden.
    Bündnisse auf Zeit

    Und doch ist nur wenig davon überliefert. Zaghafte Zeugnisse aus einem an alltäglicher Demütigung und Erniedrigung reichen Gewaltregime in den Lagern. Das gilt auch für sexuelle Übergriffe auf Jüdinnen und Juden im Versteck. Wer in den Untergrund ging, um sich vor der Deportation zu retten, war angewiesen auf mutige Helfer, ob im Deutschen Reich oder im besetzten Europa. Ein täglicher Kampf ums Überleben, den viele, sehr viele verloren.

    Über die Umstände im Versteck, die Abhängigkeitsverhältnisse, die fragilen Bündnisse auf Zeit, geprägt von Heldenmut und Verrat und vielen Grautönen dazwischen, ist noch immer recht wenig bekannt. Überliefert sind meist nur die Geschichten von Überlebenden und das oft kaum mehr als in Bruchstücken. Und es gibt ein paar verfasste Erinnerungen. So wie die von Marie Jalowicz.

    „Insgesamt ist das Thema der Hilfen für verfolgte Juden in der NS-Zeit in Deutschland ein Thema, das über Jahrzehnte hinweg nicht beachtet wurde. Stattdessen wurden diejenigen, die Juden geholfen hatten, auch nach 1945 noch als Verräter angesehenm“, sagt Johannes Tuchel ist Leiter der Gedenkstätte Deutscher Widerstand in Berlin. Erst seit den 1980er Jahren haben sich Forscher eingehender mit Hilfen für verfolgte und untergetauchte Juden beschäftigt. Und es ging noch einmal ein Vierteljahrhundert ins Land, bis im Jahr 2000 mit der Dauerausstellung und zugleich Forschungsstelle „Stille Helden“ den Helfern, ihren Netzwerken und den Schicksalen der Untergetauchten erstmals Raum gegeben wurde.

    „Viele haben aber auch geschwiegen, weil sie ihre eigene Rettungstat für etwas Selbstverständliches hielten. Erst langsam hat sich dann auch ein Bewusstsein dafür breitgemacht, wie vielfältig die Hilfen für Verfolgte gewesen sind, aber wie vielfältig auch die Motivlage gewesen ist“, sagt Johannes Tuchel.

    Sichtbar wurden auch Schattenseiten des stillen Heldentums. Nicht jeder half uneigennützig. Johannes Tuchel spricht von einem ganzen Motivbündel, das Menschen dazu brachte, verfolgte Juden zu verstecken. Das konnte von einer ganz spontanen, der Situation geschuldeten Hilfe bis hin zu einem organisierten Netzwerk reichen. Auf jeden Untergetauchten kamen Helfer, meist nicht nur ein oder zwei, sondern oft ein ganzes Netz.

    Politische Gegnerschaft zum Nationalsozialismus fand sich dabei ebenso wie schlicht kommerzielle Interessen. Manchmal ging es auch weiter.
    „Kampf uns Überleben in jedem Augenblick“

    „Zu dieser Vielfalt von Motiven gehörte auch, dass Männer Frauen geholfen haben und dann sich in entsprechender Art und Weise von diesen Frauen eine Gegenleistung erhofften“, sagt Johannes Tuchel.

    Was Marie Jalowicz Jahrzehnte später ihrem Sohn erzählte, war, so ist anzunehmen, keine Seltenheit.

    „Und da ist dann die Frage, ist das noch ambivalent oder ist das ein Ausnutzen der Situation gewesen? Es gehören aber auch immer zwei dazu. Ist ja nicht nur so gewesen, dass der Helfer einen Entschluss fassen musste. Musste ja auch erst einmal derjenige einen Entschluss fassen, der sagt, ich gehe in den Untergrund. Und da stellte sich die Frage: Was nehme ich alles auf mich?

    Von schätzungsweise 10.000 Jüdinnen und Juden geht die Forschung heute aus, die während des Krieges im gesamten Deutschen Reich im Untergrund lebten. Die größte Zahl in der Reichshauptstadt, auch, weil sich hier die Deportationen über einen längeren Zeitraum zogen und es Möglichkeiten zum Untertauchen gab, die in einer Kleinstadt nicht gegeben waren.

    5.000-7.000 haben in Berlin den Sprung in den Untergrund gewagt, doch viele schützte die Zeit im Versteck nicht. Man schätzt, dass vielleicht 2.000 von ihnen den Krieg überlebten. Und das unter kaum vorstellbaren Zuständen. Marie Jalowicz erinnert sich: „Von Augenblick zu Augenblick habe ich darum gekämpft zu überleben. Alles, was ich erlebt habe, war sehr kompliziert, zum Teil qualvoll, zum Teil zum Verzweifeln.“

    Die Geschichte von Marie Jalowicz ist besonders. Nicht weil das, was sie durchlitten hat, sich grundsätzlich unterscheiden würde von den Erlebnissen anderer. Marie Jalowicz Geschichte ist besonders, weil wir davon in einer unglaublichen Detailfülle wissen.

    Weil ihr Sohn, der Historiker Hermann Simon, langjähriger Chef des Berliner Centrum Judaicum, ein altes Vorhaben der Mutter, kurz vor ihrem Tod umsetzte. „Du wolltest doch immer mal Deine Geschichte erzählen“, sagte er eines Tages zu ihr, als sie schon hochbetagt im Krankenhaus lag und hielt ihr ein kleines Aufnahmegerät hin. Was folgte, waren sich über ein Jahr hinziehende Interviews, in denen sich die Mutter Kapitel für Kapitel ihrer eigenen dramatischen Geschichte bis zu ihrer Befreiung im Frühjahr 1945 näherte. Es war auch ein Stück Selbstverpflichtung.

    Simon: „Ja, das spielte bei ihr eine Rolle, aber das hat sie sich wahrscheinlich erst wieder klar gemacht während der Diktate, denn sonst hätte sie, denke ich mal, nicht so lange gezögert. (…) Ich glaube schon, dass viele dieser Geschichten im täglichen Leben präsent waren, sehr viel präsenter, als wir als Familie das wahrgenommen haben und gewusst haben.Hermann Simon beim Unterschreiben von Büchern bei einer Buchvorstellung. (imago/Gerhard Leber)Hermann Simon beim Unterschreiben von Büchern bei einer Buchvorstellung. (imago/Gerhard Leber)

    Zu dem, was sie in bemerkenswerter Klarheit und präziser Erinnerung ein halbes Jahrhundert später ihrem Sohn ins Mikrofon sprach, gehörten Momente höchster Intimität. Herrman Simon sagt: „Sie hat es gar nicht bewertet. Sie hat es einfach berichtet, unsentimental, so war das eben. Aber es schwang immer so ein bisschen mit, glaube ich sagen zu können, das ging doch allen so. Nur die anderen erzählen es nicht.“

    Etwas später verkündete der Gummidirektor: Ich muss Dir mal was sagen, was mir sehr schwerfällt, ich mach’s auch kurz. Mit gesenktem Kopf und mit Tränen in den Augen erklärte er, er müsse mich enttäuschen. Er sei zu keiner wie immer gearteten sexuellen Beziehung mehr im Stande. Ich versuchte, das neutral und freundlich hinzunehmen, aber mich überwältigte ein solcher Jubel und eine solche Erleichterung, dass ich nicht mehr sitzenbleiben konnte. Ich floh auf die Toilette. Es wurde der erhabenste und erhebenste Klobesuch meines Lebens. Ich stellte mir, natürlich in Kurzfassung, einen Freitagabendgottesdienst vor, wie ich ihn in der alten Synagoge oft erlebt hatte. Ich rufe euch meine lieben Chorknaben singen, dachte ich, und ließ sie in meiner Erinnerung singen. All das das diente dazu, gaumel zu benschen, das heißt, für die Errettung aus Lebensgefahr zu danken. (Marie Jalowicz)

    Marie Jalowicz wurde 1922 in Berlin geboren. Ab Frühjahr 1940 musste sie Zwangsarbeit bei Siemens verrichten. Ihre Mutter starb 1938, ihr Vater, ein Anwalt, 1941. Der Verhaftung durch die Gestapo im Juni 1942 entging sie nur um Haaresbreite. Fortan lebte sie bis zu ihrer Befreiung 1945 im Untergrund. Drei quälend lange Jahre. In welche Gefahren sie dabei geriet, illustriert die Begegnung mit dem sogenannten Gummidirektor. Sie traf den unbekannten Mann an einem bitterkalten Winterabend in einer Kneipe. Sie brauchte dringend ein Versteck für die Nacht und so ging sie, ihre wahre Identität verbergend, mit ihm zu seiner Laube, in der er wohnte.

    Er entpuppte sich als überzeugter Nazi und, davon ging die junge Frau aus, als sie ihn auf wackligen Beinen sah, er litt wohl an Syphilis.

    Ich weiß zwar nicht, worunter Galetzki damals wirklich litt, aber ich hielt ihn für einen Syphilitiker. Wenn ich das Bett mit ihm hätte teilen müssen, wäre ich in Lebensgefahr gewesen. Nachdem ich wusste, dass es dazu nicht kommen würde, war ich zutiefst erleichtert und fühlte mich zutiefst befreit. Ha Shem... Gott ist mit mir. Ich fürchte nichts, rezitierte ich im Stillen, bevor ich zu ihm zurückkehrte. (Marie Jalowicz)

    Die Historikerin Barbara Schieb trägt in der Berliner Gedenkstätte „Stille Helden“ Stück für Stück die Geschichten von Untergetauchten und ihren Helfern zusammen.

    „Wir unterscheiden zwischen Helfern, die wirklich aus uneigennützigen Motiven geholfen haben. Und wir wissen ganz genau, dass es viele Menschen gegeben hat, die geholfen haben, aber dafür auch eine Gegenleistung haben wollten. Und eigentlich ist es auch für die Untergetauchten mit der Gegenleistung gar nicht so unwillkommen gewesen. Wenn man einen Deal hat, ich bekomme eine Leistung, dafür gebe ich auch etwas. Das Beste wäre natürlich gewesen, die Leistung mit Geld zu bezahlen, das Handelsübliche.“
    „Augen zu und durch“

    Doch den meisten Untergetauchten war das nicht möglich. Und so geriet man sehr schnell in eine Abhängigkeit, sagt Barbara Schieb.

    Barbara Schieb: „Man war immer abhängig von dem guten Willen anderer Leute und man wusste, man musste etwas bezahlen. Bei Frauen war das eben öfter mal die sexuelle Gegenleistung und das war den meisten Frauen auch völlig klar, dass das so ist. Sie haben sich über alle gefreut, die diese Gegenleistung nicht gefordert haben. Aber sie hielten es für durchaus auch völlig selbstverständlich, dass es so gefordert wurde. Wie Marie Jalowicz, die ganz genau wusste: so, Augen zu und durch.“

    Eine dieser Untergetauchten war Ilse Stillmann. Sie hat später von ihren Erlebnissen berichtet. Die so zwielichtige wie komplexe Problematik fasste Ilse Stillmann in ein paar dünnen Worten zusammen:

    Ja, ich hatte ja Erfahrungen gemacht. Frauen wollten billige Dienstmädchen und Männer wollten mit einem schlafen und dazu war ich nicht bereit. (Ilse Stillmann)

    Doch ob das so stimmt? Das ist die große Schwierigkeit bei einem Thema, das einem Schatten im Schatten gleicht. Vielleicht war es so, dass Ilse Stillmann tatsächlich nein sagen konnte. Barbara Schieb: „Also sie hat ganz explizit gesagt, nein das wollte ich nicht, dann bin ich auf diese Deals nicht eingegangen, dann hat sie sich einen anderen Schlafplatz gesucht.“

    Als ich mich immer noch nicht rührte und auch nichts zu sagen wagte, begann er, sanft meinen Arm zu streicheln, und sagte leise: ‚Berthy, du bist kein Kind mehr... mein Leben ist so viel lebendiger, so viel schöner, seit du hier bist. Ich möchte...‘ Er stockte erneut. Ich war mir nicht sicher, ob es gut wäre, wenn er jetzt weitersprechen würde. ‚Onkel Wim, bitte lass uns doch einfach so unbeschwert zusammen sein wie bisher‘, flüsterte ich endlich zurück. (Cilly Levitus-Peiser)

    Cilly ist noch jung, gerade 17 Jahre alt. Onkel Wim ist der Vater einer holländischen Bauernfamilie, die Cilly, genannt Berthy, nach ihrer Flucht aus Nazideutschland für einige Zeit verstecken. Auf der Flucht hatte sie sich in einen anderen jüdischen Jungen, Yakov, verliebt, erste Zärtlichkeiten erlebt. Sie mochte Bauer Wim, der sie in seinem Haus versteckte. Aber da waren diese Annäherungsversuche des 40-Jährigen Mannes.

    Wie sollte ich mich nur verhalten? Ich mochte Onkel Wim gern, sicher lieber als seine Frau. Aber wie weit wollte er jetzt gehen? Und was konnte ich tun? Was sollte ich tun? Mein Herz begann zu rasen, weil mir nichts einfiel, wie ich mich aus dieser Situation hätte retten können. ‚Berthy, hab keine Angst...‘, begann Onkel Wim nun wieder und fuhr zum ersten Mal mit der Hand unter meinen Schlafanzug. Dieser Abend blieb nicht der einzige. Er wiederholte sich viele Male. (Cilly Levitus-Peiser)
    Schweigen aus Scham

    Cilly Levitus-Peiser, die als 13-Jährige mit einem Kindertransport im November 1938 ins holländische Exil geschickt wurde, hat Jahrzehnte über diese Erlebnisse bei den Bauern geschwiegen. Aus Scham, wie sie später in ihren Erinnerungen schrieb.

    Vielleicht, weil ich mich geschämt habe zuzugeben, dass ich mich nicht wirklich gewehrt habe. Dass ich es manchmal sogar ein wenig genoss. Diese Aufmerksamkeit, diese Zärtlichkeit. Onkel Wim war kein schlechter Mensch. Er war einer von denen, die damals mein Leben gerettet haben. Aber er hat die Situation eines siebzehnjährigen Mädchens, dessen Leben von ihm abhing, ausgenutzt. (Cilly Levitus-Peiser)

    Die Berliner Kinderärztin und Psychotherapeutin Marguerite Marcus hat sich in ihrer Arbeit mit Überlebenden und deren Nachkommen viel mit fortwirkenden Traumata beschäftigt. Sexuelle Gewalt als Erfahrung von Überlebenden im Versteck sei dabei eigentlich nie zur Sprache gekommen, sagt sie.

    Marguerite Marcus: „Das Thema spielt keine Rolle, das ist so schambesetzt. Keiner redet darüber, dass er auch schwach war. Die Überlebenden reden gerne über die Stellen in ihrem Leben, wo sie stark waren und was ihnen geholfen hat zu überleben und sie waren ja so mutig. Das wichtigste war, überlebt zu haben. Die haben weite Teile auch verdrängt, weil sie auch in so depressiven Phasen waren, oft den Lebensmut verloren haben und alles haben über sich ergehen lassen. Manchmal war eben die sexuelle Gewalt gar nicht das Schlimmste. Manchmal war die mentale Gewalt von einer Frau, die einen als Aschenputtel in seinem Haus schrubben ließ auch nicht besser als der Mann, der dann wenigstens zärtlich war und der einen als Mensch begegnet hat.“
    Der „liebe Onkel von nebenan“

    Es wirkt umso erstaunlicher, mit welcher Offenheit Marie Jalowicz von den Übergriffen erzählt. Ihr Sohn Hermann Simon kannte im Wesentlichen all die Geschichten, bevor er das Interview-Projekt am Lebensabend seiner Mutter startete. Er erinnert sich an einen Fall: Ein „lieber Onkel“ von nebenan, zu dem er als Kind gern ging.

    Er erzählt: „In meinen Augen im besten Sinne des Wortes ein Proletarier, Fabrikarbeiter, mit Herz auf dem rechten Fleck, so habe ich den in meiner Erinnerung aus der Kindheit. Die Frau hat meiner Mutter, war ne ganz anständige Frau, in der unmittelbaren Nachkriegszeit geholfen. Und dieser Mann nähert sich meiner Mutter, ich glaube, sie war da nur eine Nacht und konnte da nicht lange bleiben, das ist eine hellhöriges Haus, ich weiß genau, wo das ist, ist ne feste Größe meiner Kindheit, und der nähert sich meiner Mutter, steht da, zitternd, im Nachthemd, beschreibt sie ja ziemlich genau, vor ihrem Bett, also, ja... muss ja eigentlich für eine junge Frau auch ekelhaft gewesen sein.“

    Barbara Schieb: „Das ist einfach eine absolute Schutzlosigkeit und ein Angewiesensein auf Menschen, die einem weiterhelfen in vielerlei Hinsicht. Man brauchte Lebensmittel, man brauchte einen Schlafplatz, man brauchte falsche Papiere, man brauchte einen Job, man brauchte Geld und man brauchte vielleicht auch emotionale Zuwendung. Man war einfach ein in die Welt geworfenes Wesen, das überhaupt nichts mehr mit dem alten Leben zu tun hatte.“

    Ein Foto zeigt den Umschlag des Buches „Untergetaucht“ (undatiertes Foto). In dem Buch sind die Erinnerungen der damals 20 jährigen Jüdin Marie Jalowicz Simon an die Nazi-Diktatur in Deutschland zusammengefasst. (S. Fischer Verlag/dpa)Buchtitel zu den Erinnerungen von Marie Jalowicz (S. Fischer Verlag/dpa)

    Herrmann Simon: „Die ganze Situation war eine Ausnahmesituation für alle Beteiligten. Keiner wusste, wie lange er noch zu leben hat.“

    Dass das Thema der „stillen Helden“ so wenig Beachtung fand, lag vor allem an der deutschen Nachkriegsgesellschaft, sagt Gedenkstättenleiter Johannes Tuchel:

    „In dem Moment, wo Sie eine Geschichte von Menschen erzählen, die verfolgten Juden geholfen haben, wird deutlich, es gab eine Alternative. Und dieses Aufzeigen von Handlungsalternativen hat man natürlich in der Nachkriegsgesellschaft äußerst ungern gesehen. Denn, um einen verfolgten Juden zu verstecken, mussten Sie kein hoher Offizier sein, nicht in irgendeiner Machtposition sein. Sie konnten Ottonormaldeutscher sein, der half.“

    Rein formal sei das Verstecken eines Juden kein Vergehen gewesen. Aber die Nazis konstruierten genügend andere Delikte, für die man belangt werden konnte: Wer einen Juden mit Lebensmitteln versorgte, verstieß gegen die Kriegswirtschaftsordnung. Wer zu falschen Papieren verhalf, beging Urkundenfälschung. Nicht die direkte Hilfe war strafbar, oft aber die begleitenden Handlungen.
    Helden oder Täter?

    Waren Helfer, die sich die Situation zunutze machten und Sex als Preis verlangten, stille „Helden“ oder Täter?

    Herrmann Simon: „Die Helfer haben geholfen. Die Helfer haben objektiv geholfen. Sie haben meiner Mutter das Leben gerettet und haben ihr Leben riskiert. Dass die nicht so selbstlos waren, wie wir das gerne hätten, steht auf einem anderen Blatt. Wenn wir hier irgendwas lernen können, dann doch das, dass die Geschichte nicht schwarz-weiß ist. Ist grau, bestenfalls.“

    Hermann Simons Mutter Marie Jalowicz hatte einen Grundsatz, sagt ihr Sohn: Nach vorne leben, nicht rückwärtsgewandt und schon gar nicht, dieser dunklen Zeit in ihrem Leben, diesen 12 Jahren, zu großen Raum schenken. Es habe für seine Mutter, die in der Zeit des Untertauchens eine junge Frau von Anfang 20 war, auch noch ein Leben danach gegeben. Kinder und Familie, die wissenschaftliche Karriere als Altphilologin und Philosophiehistorikerin an der Berliner Humboldt-Universität, Erfolge, Misserfolge, alles, was so zum Leben dazugehört.

    Herrmann Simon: „Sie wusste und so hat es sie auch gesagt, dass sie einen Preis dafür zu zahlen hat. Der Preis war hoch, aber das war auch mit ihrer Befreiung vorbei. Da fängt ein komplett neues Leben an. Schreibt sie ja auch, dass sie ausspuckt und sagt, jetzt ist Schluss. Jetzt will ich die sein, zu der ich erzogen worden bin.“

    #sexual_harassment #rape #Shoah #National_Sozialism #power_abuse #helper #return_service #underground

    https://www.deutschlandfunk.de/versteckte-juedinnen-in-der-ns-zeit-nicht-jeder-half.2540.de.html?dr

  • Deportation Union: Rights, accountability and the EU’s push to increase forced removals

    Deportation Union provides a critical examination of recently-introduced and forthcoming EU measures designed to increase the number of deportations carried out by national authorities and the European Border and Coast Guard Agency, Frontex. It focuses on three key areas: attempts to reduce or eliminate rights and protections in the law governing deportations; the expansion and interconnection of EU databases and information systems; and the increased budget, powers and personnel awarded to Frontex.

    There has long-been coordinated policy, legal and operational action on migration at EU level, and efforts to increase deportations have always been a part of this. However, since the ‘migration crisis’ of 2015 there has been a rapid increase in new initiatives, the overall aim of which is to limit legal protections afforded to ‘deportable’ individuals at the same time as expanding the ability of national and EU authorities to track, detain and remove people with increasing efficiency.

    The measures and initiatives being introduced by the EU to scale up deportations will require massive public expenditure on technology, infrastructure and personnel; the strengthening and expansion of state and supranational agencies already-lacking in transparency and democratic accountability; and are likely to further undermine claims that the EU occupies the moral high ground in its treatment of migrants. Anyone wishing to question and challenge these developments will first need to understand them. This report attempts to go some way towards assisting with that task.


    https://www.statewatch.org/deportation-union-rights-accountability-and-the-eu-s-push-to-increase-fo
    #machine_à_expulser #expulsions #asile #migrations #réfugiés #renvois #UE #EU #rapport #union_européenne #renvois_forcés #rapport #Statewatch #Frontex #database #base_de_données #données_biométriques #Directive_Retour #return-opticon #Joint_return_operations (#JROs) #Collecting_return_operations #National_return_operations #Afghanistan #réfugiés_afghans #European_Centre_for_Returns #statistiques #chiffres #droits_fondamentaux #droits_humains #machine_à_expulser #machine_à_expulsion

    ping @isskein @karine4 @rhoumour @_kg_ @etraces

  • #Bayer - #Monsanto Celebrates the Law to Promote Native Seed

    On March 24, in the midst of the crisis by Covid-19, the so-called federal law for the promotion and protection of native corn was approved with the unanimous vote of the Senate. With such a title many will have assumed that it would be a rule to stop the assault of transnational GM companies on seeds, indigenous peoples and peasant communities. Unfortunately, this is not the case. Beyond the intention of its promoters, this provision favors key interests of the companies that have wanted to advance in the country with their GM and other high-tech seeds for two decades.

    For this reason, the #Mexican_Seed_Association_AC (#AMSAC), whose board is made up of #Syngenta, #Bayer (now owner of #Monsanto), #Corteva (merger of #Dow and #DuPont-PHI Mexico) and other major global seed companies issued a bulletin the same day congratulating legislators on the approval of the law. They declare that this law “is an important step, (…) because it will give certainty to corn producers throughout the country”. They emphasize that “they will continue working to promote the object of this law (…) taking advantage of technological developments, such as improved seeds”. (https://tinyurl.com/vo9pawr)

    AMSAC is a board member of the National Agricultural Council (CNA), which in turn is a founding member of the #Business_Coordinating_Council. They represent, for the most part, the business sectors that have devastated peasant life, sustainable production and healthy food. The six global transnational companies that own more than 70 percent of the global seed and agrochemical markets (and 100 percent of the transgenic seeds) have been on the AMSAC board of directors for years. It is the main lobbyist for the seed industry, acting in conjunction with the ANC. They are the ones who fought for and obtained privileges for the transnationals in all the existing laws regarding seeds and patents. (https://tinyurl.com/ruoc3ka ; https://tinyurl.com/t6lxfov)

    Before the final vote in the Senate, from which the initiative came, the law to promote native corn was voted, with changes, in the Chamber of Deputies on March 18, with 270 votes in favor. No one opposed it anymore. Could it be that the PRI, PAN, PRD, Morena and all the parties suddenly realized the importance of protecting the corn peoples, their seeds and cultures against the transgenic invasion? Of course not. Because the law does not provide for such a thing. Nor does it prevent the patenting of peasant seeds. But it does separate corn from its peoples, reducing the complex process of thousands of years of many peoples creating milpas, assemblies, forests, and their own forms of government to the promotion of #community_seed_banks, an expression that the majority of the peoples reject, because it comes from the financial system and is alien to their conception of seeds as an element in the integral politics, economy, and worldview of their peoples. Furthermore, it establishes that only native corn is recognized by #Conabio, not by the peoples and communities themselves. It imposes on them a new #National_Maize_Council, which although merely consultative, has 16 members, of which only six are from indigenous communities or agrarian ejidos.

    But the main reason why the transnationals applaud this law is because it will delimit geographical areas, where the authorities will recognize that there are native maize production systems, which means it opens up the rest of the country to plant any other seed, from hybrids to transgenics or the new biotech seeds that the companies call genetic editing.

    Monsanto, Syngenta, and other companies have insisted on this point for decades: that areas must be defined, that in reality they are not interested in planting where there are farmers, only in the rest of the country. Against this fallacious and extremely risky position, which would eventually cause GM contamination to reach the entire country, we have insisted that all of Mexico – and Mesoamerica – is the center of origin of maize and therefore the planting of any genetically manipulated seed should be prohibited.

    This position of the so-called law of promotion and other serious errors of it – now approved – were clearly expressed by the Network in Defense of Maize since the publication of the commissions’ opinion, in October 2019 (https://tinyurl.com/vjk8qyl).

    Meanwhile, the #Monsanto_Law, as the current biosafety law passed in 2005 is called, remains untouched by all the now-legislators and officials who promised in the campaign that they would repeal it. Furthermore, Semarnat participated in an online forum on biosafety at the Biodiversity Convention in 2020 and its representative joined the seed industry’s position that there is no need to establish new biosafety frameworks, not even for the highly dangerous genetic promoters, transgenic exterminators.

    Why are none of the officials and legislators doing their job to really guarantee biosafety and that what AMLO announced, that no GM maize will be allowed in the country, is a reality?

    https://schoolsforchiapas.org/bayer-monsanto-celebrates-the-law-to-promote-native-seed

    #appropriation_intellectuelle #maïs #graines #semences #Mexiques #loi #peuples_autochtones #Chiapas #OGM #agriculture #multinationales #industrie_agro-alimentaire #loi #brevets #agriculture_paysanne

  • Le site #Internet_Archive mis en danger par des poids lourds de l’édition

    Sous la pression d’une #plainte déposée devant un tribunal new-yorkais par quatre poids lourds de l’édition aux États-Unis, le site Internet Archive a décidé d’avancer de 15 jours la fermeture de sa #bibliothèque_d’urgence, créée en réponse à l’#épidémie de #coronavirus.

    Une infraction « massive et délibérée » au #droit_de_reproduction. C’est ce que quatre éditeurs, dont la filiale américaine du groupe #Hachette, reprochent au site Internet Archive, connu notamment pour son archivage du web mondial, la #Wayback_Machine, dans laquelle on peut retrouver des pages web disparues.

    Mais l’Internet Archive, c’est aussi une immense #médiathèque, riche de millions de #livres, #films, #images, jeux vidéo et documents sonores. Côté bibliothèque, son « but ultime » est de « mettre tous les travaux publiés de l’humanité à la disposition de tous dans le monde ». Chacun·e, à condition d’être inscrit·e, peut emprunter jusqu’à dix livres à la fois, pour une durée de quinze jours. Les livres sont prêtés sous la forme de fichiers pdf. Selon Internet Archive, 17 500 livres sont empruntés chaque jour.

    Comme dans une bibliothèque classique, un livre doit être disponible pour pouvoir être emprunté – une règle que le site a « concoctée de toutes pièces », lui reprochent les plaignants. Ce concept du « #prêt_numérique_contrôlé » autorise un prêt à la fois pour un livre numérisé donné. Soutenu par le Conseil des directeurs des bibliothèques d’État des États-Unis, il n’avait encore jamais été mis en cause devant les tribunaux.

    Ce qui a décidé les #maisons_d’édition à risquer un #procès pas gagné d’avance, c’est la #Bibliothèque_nationale_d’urgence mise en place à la fin du mois de mars par Internet Archive, pour répondre à la fermeture des écoles, bibliothèques et universités en raison du coronavirus, et donc à l’impossibilité d’aller y chercher des livres. Installé aux États-Unis, le site avait simplement décidé de « suspendre les listes d’attente […] pendant toute la durée de l’urgence nationale américaine » : c’est-à-dire qu’il n’y avait plus besoin qu’un livre (numérique) revienne pour être emprunté à nouveau. Plusieurs lecteurs pouvaient ainsi en bénéficier en même temps.

    Mercredi 10 juin, son fondateur, #Brewster_Kahle, a publié sur son blog un billet (https://blog.archive.org/2020/06/10/temporary-national-emergency-library-to-close-2-weeks-early-returning-) pour annoncer la fin prochaine du dispositif, avancée au 16 juin, espérant trouver avec les détenteurs de droits « un système qui marche ».

    Son initiative a été soutenue publiquement par des dizaines de bibliothèques et d’universités, ces institutions se revendiquant du principe du « #fair_use », qui autorise des dérogations aux droits de reproduction, particulièrement quand il s’agit d’enseignement, et selon les circonstances. C’est le cas, estime Brewster Kahle, de l’épidémie due au coronavirus.

    Au contraire, cette ouverture des portes numériques est intervenue, selon les éditeurs, au pire moment, celui-là « même où de nombreux auteurs, éditeurs et librairies indépendantes, sans parler des bibliothèques, luttent pour survivre ». Le risque pour Internet Archive est vital, la loi sur le #droit_d’auteur (#Copyright_Act) autorisant des #dommages_et_intérêts pouvant atteindre 150 000 dollars par œuvre en cas de violation délibérée. Si le site propose au prêt 1,3 million de livres, certains sont toutefois dans le #domaine_public.

    « La #gratuité est un concurrent indépassable », estiment les éditeurs dans leur plainte, rappelant l’argument le plus éculé de l’industrie musicale. Internet Archive « ne fait qu’exploiter les investissements que les éditeurs ont faits dans leurs livres », accusent-ils, et « au moyen d’un modèle économique conçu pour profiter librement du travail des autres ». La plainte s’acharne à démontrer que l’Internet Archive serait une entreprise commerciale vivant de la #numérisation des livres, un travail qu’elle effectue contre rémunération pour les bibliothèques. Urgence ou pas, elle demande la destruction de toutes les copies illégales.

    Avec les livres prêtés par l’Internet Archive, on est pourtant loin du mp3 recopié ou downloadé en clic. Brewster Kahle rappelle dans une lettre adressée le 10 avril à Thom Tillis, un sénateur républicain président de la Commission sur la #propriété_intellectuelle, réservé sur la légalité du procédé, que son organisation, sans but lucratif, est régulièrement reconnue comme bibliothèque par la Californie. Cela fait bientôt dix ans, dit-il, que les livres sont prêtés selon la règle « #un_lecteur_à_la_fois ». De plus, se défend le fondateur de la bibliothèque, « nos livres numériques sont protégés par les mêmes protections techniques que celles utilisées par les éditeurs pour garantir que les lecteurs n’ont accès à un livre que pendant les deux semaines de son prêt, et que des copies supplémentaires ne peuvent être faites ».

    Toujours à destination de l’élu républicain, il explique : « Vos électeurs ont payé pour des millions de livres auxquels ils n’ont pas accès actuellement » – 15 millions de livres bloqués derrière les portes fermées de 323 bibliothèques, rien qu’en Caroline du Nord, l’État du sénateur, a compté Brewster Kahle.

    Aux éditeurs, il fait remarquer que la bibliothèque d’urgence ne comporte aucun livre publié il y a moins de cinq ans ; 90 % des livres empruntés ont plus de dix ans, et deux tiers datent du XXe siècle. Quant aux auteurs qui ne voudraient pas que leurs livres soient ainsi prêtés, il leur suffit de le demander par mail, poursuit Kahle. Certains ont au contraire, affirme-t-il, demandé à figurer dans la bibliothèque numérique.

    Dès le 31 mars, la Guilde des auteurs avait mobilisé ses membres contre la bibliothèque d’urgence, parlant de « piratage pur et simple », et proposé un modèle de réclamation. Ce groupement d’auteurs avait déjà fait connaître son désaccord avec le prêt de livres numérisés selon le principe « un livre papier, une copie numérique » en janvier 2019. Le #Syndicat_national_des_auteurs (#National_Writers_Unions) a de son côté préféré entamer des discussions amiables avec Internet Archive et les défenseurs du prêt numérique contrôlé.

    L’Internet Archive est en effet, aux États-Unis, loin d’être la seule bibliothèque à pratiquer de la sorte. La pratique du prêt numérisé contrôlé est théorisée, défendue et pratiquée par de nombreux juristes et des bibliothèques universitaires ou locales, comme celles des villes de Los Angeles, San Francisco et Boston. Un livre imprimé peut être prêté : c’est le principe des bibliothèques. Il doit en être de même pour sa déclinaison à l’identique au format numérique, un exemplaire numérique prêté à une personne à la fois.

    En attendant la décision du tribunal new-yorkais, des internautes se posent à travers le monde la question d’archiver l’Internet Archive et ses téraoctets de documents.

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/110620/le-site-internet-archive-mis-en-danger-par-des-poids-lourds-de-l-edition
    #open_access #confinement #édition_scientifique #recherche #justice

  • Confederate Monuments Are Now Coming Down All Over the South

    Over the last twelve hours, three statues associated with the Confederacy have been removed as protesters continue to demonstrate against police brutality and racial inequality.

    As residents in more than 40 cities have taken to the streets over the last week to engage in both peaceful and destructive protests over the police killing of George Floyd, some have turned their focus on one particular historical wound: Confederate monuments.

    Monday evening, in three Southern states—Florida, Alabama, and Virginia—protesters toppled graffiti-covered statues celebrating the former Confederate government that fought to uphold the institution of slavery, as crowds cheered.

    “With the recent death of many of those across this nation, we say enough is enough. We are done dying, and we’re done being reminded,” William Barnes, president of the Birmingham Urban League, said in a statement calling for an Alabama monument’s removal. “We’re done being reminded of the atrocities against African Americans.”


    https://twitter.com/DrewWilderTV/status/1267797698222096389?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E12

    On Monday night, a statue of Confederate General Robert E. Lee was toppled from its pedestal in front of his namesake high school in Montgomery, Alabama. As the figure fell, a small crowd cheered and honked before briefly singing: “Hey, he-ey, goodbye.”

    The Montgomery Police Department said multiple people had been arrested in the incident, which occurred on a state holiday commemorating President of the Confederate States Jefferson Davis, but declined to provide any additional details. The Monday holiday is one of three in Alabama that celebrate the Confederacy.

    “The statue was damaged and there are suspects in custody. Charges are pending,” Montgomery Police Captain Saba Coleman said.

    In Birmingham, demonstrators attempted to take down a Confederate Soldiers and Sailors monument on Sunday evening—a 115-year-old statue that has been at the center of a legal fight between the city and the state attorney general’s office.

    “It used to be a sore. It’s cancer. It’s eating away at the community,” Jefferson County Commissioner Sheila Tyson said Monday during a press conference demanding its removal, adding that it represented hundreds of years of torment. “We cannot grow, we cannot expand with this monster wings over us, choking us, and it’s got to leave.”

    While protesters were unsuccessful in toppling the 52-foot-tall statue, some residents tore down the monument of Charles Linn, one of Birmingham’s founders and a former Confederate Navy officer, that was also in the park. Two other statues on either side of the Confederate memorial—the Spirit of the American Doughboy and the memorial to Spanish American War Veterans—were also defaced with graffiti.

    At around 9 p.m. on Monday, Birmingham Mayor Randall Woodfin stepped in to finish the job protesters started, vowing to remove the Confederate Soldiers and Sailors monument that has stood in Linn Park since 1905.

    “In order to prevent more civil unrest, it is very imperative that we remove this statue,” Woodfin told the Birmingham News. As of Monday evening, demolition crews had already started to dismantle the monument.

    In Florida, a bust of Lee that sat on a pedestal in downtown Fort Myers was removed at the request of Sons of Confederate Veterans, according to the Orlando Sentinel. On Monday evening, protesters were seen surrounding the pedestal—that did not include the bust of the Civil War general—during a protest for Floyd.

    The United Daughters of the Confederacy also took preemptive measures in Alexandria, Virginia, on Tuesday morning, removing the Appomattox statue that has stood in the middle of Old Town since 1889. The bronze statue, which commemorated Confederate soldiers from the area, has been relocated to an undisclosed location amid the ongoing protests and the statue’s pillar will also be removed to avoid any damage.

    “Alexandria, like all great cities, is constantly changing and evolving,” Alexandria Mayor Justin Wilson said on Twitter Tuesday.

    Wilson later told Washingtonian magazine the city has been in discussions with the United Daughters of the Confederacy for some time about removing the statue, but decided to accelerate the process on Monday evening to “ensure there was no drama about it. We did not want to see a repeat of Charlottesville or anything else.”

    The United Daughters of the Confederacy did not immediately return The Daily Beast’s request for comment.

    The push toward eradicating old tributes to the Confederacy has sped up over the last week in several other states. In Richmond, a Robert E. Lee memorial was covered in graffiti Saturday night—as was a Stonewall Jackson statue. Several miles away, the headquarters of the United Daughters of the Confederacy was similarly vandalized with the phrases “police are creepy” and fuck racists” before it was set on fire, according to the Richmond Times-Dispatch.

    The Confederate Defenders statue in Charleston, South Carolina, was also spray painted, the Post and Courier reported. And in North Carolina, a crowd set fire to the Market House in Fayetteville. The National Historic Landmark constructed in 1832 was used as a town hall and a slave market.


    https://twitter.com/DavisABC11/status/1266890829060345862?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E12

    The protests raging across the nation all center around George Floyd, who died May 25 after Minneapolis police officer Derek Chauvin pressed his knee to the 46-year-old’s neck for more than eight minutes.

    While the county autopsy reports that Floyd died of cardiac arrest and had underlying health issues, an independent report commissioned by his family states that the 46-year-old was in good health and died of strangulation from pressure to his back and neck.

    After a national outcry, the four officers involved in the incident were fired and Chauvin was charged with third-degree murder and second-degree manslaughter. Protesters are now demanding the other three officers be charged for what some are calling a “legalized lynching.”

    https://www.thedailybeast.com/confederate-monuments-are-coming-down-all-over-the-south-as-george-fl

    #monuments #mémoire #colonialisme #colonisation #USA #Etats-Unis #statue #BlackLivesMatter #black_lives_matter #histoire #confédération #destruction #résistance #George_Floyd #Floride #Alabama #Virginia #Robert_Lee #Jefferson_Davis #Charles_Linn #Birmingham #Montgomery #Spirit_of_the_American_Doughboy #Spanish_American_War_Veterans #Confederate_Soldiers_and_Sailors_monument #Linn_Park #Fort_Myers #Appomattox_statue #Richmond #Stonewall_Jackson #graffiti #Confederate_Defenders_statue #toponymie #toponymie_politique #Charleston #Fayetteville #National_Historic_Landmark

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  • This Veterans Day marks the 100th anniversary of the end of World War I and the birth of mapmaking at National Geographic.
    https://www.nationalgeographic.com/news/2018/11/140716-world-war-maps-history-cartography

    How World War I launched mapmaking at National Geographic
    During World War I, the National Geographic Society began producing original maps that gave readers context for the events around the globe.
    5 Minute Read
    By Becky Little

    PUBLISHED November 9, 2018

    In the summer of 1914, Americans began reading news accounts of a conflict that would soon be called the Great War—and that would draw the United States in three years later. (See also: The United States Enters World War I).
    Today’sPopular Stories
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    But it was National Geographic’s maps that quickly helped Americans grasp the sweep of a conflict so vast that it would later become known as the First World War.

    “People who followed the war at all followed it by reading newspapers...and maps were a very important way to make sense of these faraway places [and] strange names,” says Robert Poole, a former executive editor at #National_Geographic magazine and author of a book on the history of the magazine.

    #dragons #carto_experiment #géographie #cartographie #histoire #pgm

  • When Memory is Confined : Politics of Commemoration on #Avenida_26, Bogotá

    After more than five decades of conflict, the Colombian capital, Bogotá, is undergoing processes not just of regeneration, but also of commemoration. The decision to create spaces of memory along one particular road in the city, Avenida 26, has highlighted the stark differences between neighborhoods on either side of its congested lanes—and runs the risk of reinforcing existing segregation.

    Bogotá, Colombia, is a socially divided city in a post-conflict country marked by clashing spatial and cultural cleavages. Over the last 20 years, institutional investments have concentrated on the renewal of the city center in order to boost Bogotá’s image. At the same time, the end of the Colombian conflict has led to the proliferation of a politics of memory in the city. The politics of memory, driven by the pedagogical imperative of “never again” (Bilbija and Payne 2011), expose the difficult task of imagining spaces as contemplative and as sites of reconciliation through their portrayal of past events in the conflict (Jelin 2002).

    The street known as Avenida 26 (Figure 1)—at the center of my four-months-long fieldwork—is a key space for analysis of the city’s regeneration programs and politics of memory. The case of Avenida 26 demonstrates the tensions between urban development and memory-making. It reveals how institution-led production of “spaces of memory” (Huyssen 2003), as cultural spaces dedicated to commemoration and remembrance, also play a crucial role in the process of gentrification and the exclusionary dynamics in the city. Sites of national memory on Avenida 26 reflect strategic plans to build a protective barrier from urban violence and conflicts for the city’s middle class while at the same time further marginalizing low-income residents. These are the same residents who are often most directly touched by the conflict and for whom the politics of memory are officially dedicated.

    Segregated memory, between two Avenidas

    “That [a museum] is like for kids who are studying […], it’s not for everyone, for example, for me […] why should I go to a museum, what for? All these museums, what for? […] For me, my museums are my flowers,” said Catalina, a flower seller, in a half-sarcastic, half-bitter tone. [1]

    Catalina is referring to the future National Museum of Memory of Colombia, which is slated to open in 2021 as a space for reflection over the Colombian conflict. [2] The museum will be built on Avenida 26, where Catalina’s flower stand is located. As she speaks, her voice almost fades into the roar of traffic. The street is one of Bogotá’s main thoroughfares. It is nearly 14 kilometers (8.7 miles) long and as wide as a highway. It is one of the most congested streets in the city (Figure 2).

    Avenida 26 is central to Bogotá’s politics of memory. In 2012, the Center for Memory, Peace and Reconciliation, or CMPyR (Centro de Memoria, Paz y Reconciliación; Figure 3), opened next to the city’s central cemetery, where florists and candle sellers have their stands. Public art on the street [3] portrays the Colombian conflict. In 2014, the municipality renamed the section of Avenida 26 that hosts these cultural initiatives Eje de la Paz y la Memoria, or “Axis of Peace and Memory.” In 2016, a new park, Parque del Renacimiento (“Park of the Rebirth”), was opened.

    As a highly congested major thoroughfare, Avenida 26 does not correspond to conventional spaces of memory. Many institutional representatives define it as an empty space or a “blank slate.”

    “It’s like a corridor: when you cross it in some way you are inhabiting a place that is not a place where one would stop to contemplate […] that is to say it is a non-place,” a member of IDARTES (a body which promotes public art initiatives on the streets of Bogotá) said.

    The imaginary of Avenida 26 as a non-place among public officials reveals their uncomfortable awareness that Avenida 26 is an extremely segregated—and at times violent—place. The renamed section of the avenue—the “Eje de la Paz y la Memoria”—divides two very distinct neighborhoods: the middle-income neighborhood of Teusaquillo on one side, and the deprived and extremely precarious neighborhood of Santa Fe on the other. It would seem that the urban violence that characterizes the avenue would make it unsuitable for commemorative practices, yet officials have focused significant public resources in creating cultural institutions of public memory along this route.

    “The side that is in Teusaquillo is cool, I have friends working with screen printing, who have a cultural center, there is the graffiti […]. In front of the cemetery [on the Santa Fe side], it’s very ugly, people steal and at night there are many homeless people […], I really prefer not to be there,” said Santiago, a skater and graffiti artist, capturing the geographical imagination of the street as a divided space.

    In this context, the siting of the CMPyR and the future Museum of Memory, as well as ancillary museum initiatives, on Avenida 26 is not unintentional or strictly about memory. They represent selective investments on one side of the street in the middle-class neighborhood of Teusaquillo, and not on the Santa Fe side. The siting of these projects on Avenida 26 is not due to the relevance of this place for commemorative purposes, but instead acts as a revitalization strategy that encloses the more economically viable neighborhood through cultural projects as a means of shielding this neighborhood from the poverty and urban violence on the other side of Avenida 26. A member of the current CMPyR administration mentioned this selective use of the street when sharing his unease over being located to what he perceives as the “wrong” side of the street: “We work looking at that side [pointing to the Teusaquillo side], or we go to the mayor’s office, but we don’t go over there [the Santa Fe side]. […] One is always between two parallel worlds. Let’s say that, among ourselves, we know that on the other [Santa Fe] side there is the jungle.”

    In this scenario, Avenida 26 acts as a true frontier between two neighborhoods that memory professionals deem to be incompatible. Indeed, cultural actors and memory professionals seem to identify two different Avenidas: one apt to welcome initiatives and spaces of memory; the other inaccessible due to urban violence.
    Enclosed spaces, incompatible languages

    The consequences of this enclosure are detrimental to the low-income communities on the Santa Fe side of the street. Gates and security guards around the CMPyR contribute to a significant securitization of this area. Candle and flower sellers on the Santa Fe side, who work informally, face increased policing, disrupting their business and limiting their ability to develop a regular clientele.

    The marginalization and exclusion of these residents is even more evident symbolically. Interviewees on the Santa Fe side of the street are mostly uninformed of the activities of politics of memory—for example, they often confuse the CMPyR with a monument. They are also limited by a linguistic barrier. For example, memory, a common word in public art projects (Figure 4) and part of the title of the CMPyR—is an unfamiliar concept to many of these residents. The vocabulary employed by memory professionals reinforces a social and symbolic barrier among actors sharing the same space. This, in turn, contributes to the general indifference of many people in Santa Fe toward spaces of memory, and often results in explicit opposition to politics of memory on the street.

    A kiosk owner near the Parque del Renacimiento expressed her rejection of the politics of memory through her concerns about the present and her children’s future, “I’m not interested in who is buried there, why he died, why it’s called memory […] I want my children to be well, [I want to know] what time my daughter gets home, because if she is late then what happened to her? […] How can I be interested in this bullshit?”

    Avenida 26 is not a blank slate. It is a “lived space” made of uses and practices that politics of memory dismiss (Lefebvre 1974; de Certeau 1990). These regeneration plans ignore residents’ use of space and relation to memory by relying on cultural tools and a language that excludes them from participation. Avenida 26 highlights the necessity to think of spaces of memory as urban spaces whose function extends beyond their commemorative role (Till 2012). This case demonstrates how the appropriation or rejection of spaces of memory is dependent on urban dynamics—social inequalities, spatial segregation, and access to resources—influencing both the appropriation of spaces of memory and the possibility that a sense of belonging among local actors may flourish (Palermo and Ponzini 2014).

    Finally, the role played by the imperative of “never again” in gentrification and displacement is far from being an exclusively Colombian phenomenon. Across the globe, cities are increasingly taking a stance over episodes of the past at a national scale and publicly displaying it for collective engagement (as in post-apartheid Johannesburg, or in post-9/11 New York, among others). Academic and policymaking literature needs to deepen our understanding of the intricacy of these dynamics and the problematic cultural undertakings in such processes. If remembering is indeed a right as well as a duty, “walking down memory lane” should represent an exercise of citizenship and not the rationalization of social and spatial segregation.

    https://www.metropolitiques.eu/When-Memory-is-Confined-Politics-of-Commemoration-on-Avenida-26-Bogo

    #mémoire #Bogotá #Colombie #commémoration #mémoriel #divided_city #villes #géographie_urbaine #ségrégation #post-conflict #réconciliation #never_again #plus_jamais_ça #violence_urbaine #National_Museum_of_Memory_of_Colombia (CMPyR) #musée #contested_city #guerre_civile #non-lieu #Teusaquillo #Santa_Fe #violence_urbaine #art #frontières_urbaines #fractures_urbaines #gentrification #citoyenneté

    –---

    Toponymie :

    In 2014, the municipality renamed the section of Avenida 26 that hosts these cultural initiatives #Eje_de_la_Paz_y_la_Memoria, or “Axis of Peace and Memory.” In 2016, a new park, #Parque_del_Renacimiento (“Park of the Rebirth”), was opened.

    #toponymie_politique

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  • L’extrême droite tue encore


    En Allemagne, mais aussi ailleurs en Europe, les crimes racistes font leur retour. Les auteurs de ces actes se sentent encouragés par les nouvelles droites, qui diffusent de façon décomplexée leurs théories sur une « race blanche » prétendument menacée. Enquête sur un phénomène particulièrement inquiétant.

    Le 2 juin dernier, à Kassel, Walter Lübcke a été abattu à bout portant. Ce meurtre d’un membre de la CDU ouvertement pro-migrants, a ébranlé toute la société allemande. Car pour la première fois depuis la chute du régime nazi, un homme politique était assassiné par l’extrême droite. Comme l’a révélé l’enquête, le suspect principal, Stephan E., et son complice présumé, Markus H., appartenaient à la même mouvance. Ce meurtre n’est qu’un exemple parmi d’autres. Dans le collimateur des droites extrêmes, on trouve les migrants, les juifs, les musulmans, les membres de la gauche, les journalistes…

    https://www.youtube.com/watch?v=najaYvIJs5k


    #Walter_Lübcke #Kassel #Allemagne #assassinat #KAGIDA #anti-réfugiés #islamophobie #Lohfelden #valeurs #néo-nazis #extrême_droite #film #documentaire #film_documentaire #haine #cible #Erika_Steinbach #menaces_de_mort #Pegida #criminel_isolé #violence #idéologie #meurtre #NSU #Halit_Yozgat #glorification #anti-sémitisme #antisémitisme #grand_remplacement #Halle #France #Bayonne #Pierre_Serne #Henriette_Reker #Jo_Cox #acte_isolé #loup_solitaire #National_action #AFD #pogrom #incendies #feu #racisme #xénophobie #Combat_18 #terrorisme_de_droite #Blood_and_honor #radicalisation #haine_raciale #Hanau

  • La #Suisse sous couverture - Agents infiltrés (1/5)

    En 1955, les #services_de_renseignement américains et l’entreprise suisse #Crypto_AG concluent un accord confidentiel qui permettra l’#espionnage des communications de 130 pays. Durant des décennies, un pan de l’industrie helvétique sera impliqué dans ces activités, malgré la « #neutralité » du pays et avec la bénédiction du Conseil fédéral.

    https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-agents-infiltres-15?id=10868165

    #histoire #USA #guerre_froide #Crypto #William_Friedman #cryptographie #technologie #espions #renseignements #Boris_Hagelin #neutralité #espionnage #affaire_Buehler #Hans_Buehler #Nora_Makabee #BND #Siemens #Loèches #Valais

    ping @simplicissimus @etraces

    • La Suisse sous couverture - Les grandes oreilles de la Confédération (2/5)

      A #Loèche, #Swisscom, le Département fédéral de la défense et des entreprises privées proches de la #National_Security_Agency (#NSA) gèrent un parc d’antennes pour les communications satellitaires entre la Suisse et l’étranger. En l’an 2000, ce site stratégique devient la porte d’entrée privilégiée de Washington pour espionner les communications dans le monde entier.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-les-grandes-oreilles-de-la-confederation-25-?id=108681
      #neutralité #télécommunication #satellites #ONYX #services_de_renseignement #USA #Etats-Unis #Jean-Paul_Rouiller #signalhorn #Treasure_Map serveurs_clandestins #déni

    • La Suisse sous couverture - #Genève, nid d’espions (3/5)

      Des salons de l’#ONU truffés de micros, des antennes camouflées dans les missions diplomatiques et des agents russes ou américains infiltrés partout... A Genève, où Edward Snowden travaillait pour la #CIA, le petit monde du renseignement grenouille discrètement et les espions chassent en meute.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-geneve-nid-despions-35?id=10868210
      #Snowden #Nations_Unies #Special_collection_service (#SCS) #organisations_internationales #système_d'écoute #site_C #Wiesbaden #Fort_Meade #NSA #Russie

    • La Suisse sous couverture - Le secret bunker suisse (4/5)

      Nos données numériques personnelles sont une mine d’or d’informations qu’il faut protéger des regards indiscrets. En Suisse, une législation déficiente – elle date de 1992 – permet à des puissances étrangères d’accéder à ces données. Dans le dossier du « big data », c’est la souveraineté de la Confédération qui est en jeu.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-le-secret-bunker-suisse-45?id=10868236

      #big_data #données_numériques #coffre-fort_numérique #réduit_national_4.0 #stockage #RGPD #protection_des_données #cloud_act

    • La Suisse sous couverture - Crypto révolution (5/5)

      D’un côté, Google et consorts contrôlent les canaux et le stockage de l’information. De l’autre, une puissante mouvance de hackers tente de rendre cette information publique, en piratant des systèmes informatiques. L’enjeu de cette guerre ? La défense de libertés fondamentales, aussi bien sur internet que dans la société.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-crypto-revolution-55?id=10868255

      #activisme #résistance #hackers #Digital_Gesellschaft #droits_humains #chaos_computer #club #surveillance #économie_de_la_surveillance

    • La CIA s’est servie d’une entreprise suisse pour espionner plus de 100 pays

      Une affaire d’espionnage secoue la Suisse : pendant des décennies, les services de renseignement américains et allemands ont secrètement utilisé une entreprise suisse et sa technologie pour espionner de nombreux États. Que savaient les autorités suisses à ce sujet ?

      Vue de l’extérieur, la firme zougoise Crypto AG était une entreprise suisse sérieuse, spécialisée dans la technologie de pointe. Elle fabriquait un produit peu utilisé par la plupart des gens : des appareils de chiffrement. Ses clients étaient des États ainsi que leurs armées et services secrets voulant rendre leurs communications secrètes illisibles, c’est-à-dire les crypter ou les chiffrer.

      Cependant, Crypto AG n’était une entreprise normale et respectant les valeurs ayant cours en Suisse que côté pile. Côté face, elle possédait une structure cryptique – au sens propre – car ses propriétaires agissant dans l’ombre étaient, à partir de 1970, l’agence centrale de renseignement américaine (CIA) et le service de renseignement allemand (BND). Les deux services secrets firent en sorte que la technologie de cryptage « swiss made », réputée infaillible, soit munie d’une porte dérobée.

      Grâce à ces manipulations ciblées, la CIA et le BND ont pu espionner 148 États – ennemis ou alliés – pendant des dizaines d’années. Tous ces pays avait investi des millions pour obtenir la technologie de ce pays neutre et digne de confiance qu’était la Suisse. Autrement dit, ils ont payé eux-mêmes les appareils qui les ont trahis.

      Les faits ont été dévoilés à la mi-février par la télévision suisse alémanique SRF, la chaîne allemande ZDF et le « Washington Post » à l’issue d’une enquête commune. L’équipe de recherche s’est appuyée sur des dossiers de la CIA qu’on lui a fait passer en douce, et sur des entretiens avec d’anciens employés de Crypto AG et leurs proches.

      L’ampleur du « coup du siècle des services secrets » – ce sont les termes de la CIA – paraît énorme. L’affaire met en lumière les tensions de l’époque de la guerre froide. La complicité de la CIA et du BND éclaire d’un nouveau jour bon nombre d’événements historiques de ces 50 dernières années. Jusqu’où faut-il réécrire l’histoire mondiale récente ? Seule une étude approfondie des CryptoLeaks le déterminera. L’histoire suisse doit-elle, elle aussi, être révisée ? C’est la question qui fait tant de vagues aussi en Suisse. On se demande ce que les autorités suisses savaient, et si l’État suisse était au courant des agissements des services de renseignement étrangers sur son sol et les a couverts.
      « Le programme a dépassé les espérances les plus folles »

      Dans quelle mesure les activités d’espionnage de la CIA et du BND, s’appuyant sur la technologie truquée de l’entreprise Crypto AG, ont-elles abouti ? Le succès des espions est toujours un échec pour ceux qui en sont victimes : la réponse dépend donc du point de vue adopté. Celui de la CIA, d’après les sources publiées, est le suivant : « Cela a été le projet d’espionnage à la fois le plus productif et le plus long depuis la Seconde Guerre mondiale. » Ainsi, entre 80 et 90 % des communications secrètes de l’Iran ont pu être déchiffrées. D’après la source de la CIA, « le programme a dépassé les espérances les plus folles de ses inventeurs. »

      Ces écoutes ont permis aux États-Unis d’influencer l’issue de tous les grands conflits ou presque à leur profit. Un exemple : selon l’état actuel des sources, le coup d’État militaire au Chili (1973) a été soutenu par les États-Unis sur la base des écoutes. En même temps, la CIA et le BND ont épié les conversations du régime militaire alors parvenu au pouvoir et n’ont donc jamais rien ignoré des méthodes de persécution et de torture qui coûtèrent la vie à 30 000 opposants au régime.
      Beaucoup de questions, premières réponses

      Les révélations sur Crypto AG font beaucoup de vagues, mais il n’est pas encore possible d’en tirer des conclusions définitives. Les grandes questions qu’elles posent esquissent cependant la portée de l’affaire pour la Suisse.

      Pourquoi la CIA et le BND ont-ils utilisé la couverture discrète d’une entreprise suisse ?

      Crypto AG a été fondée en 1952 par le cryptologue suédois Boris Hagelin. Il n’a pas implanté son entreprise en Suisse par hasard : « Lorsqu’on travaillait dans un domaine aussi sensible que la cryptographie, il valait mieux rechercher la protection d’un pays neutre mais faisant preuve de peu de scrupules moraux », indique la source de la CIA. Boris Hagelin a vendu son entreprise en 1970 à une société-écran de la CIA et du BND.

      Ce sont la CIA et le BND qui se sont livrés à ces activités d’espionnage. Pourquoi l’affaire est-elle perçue en Suisse comme un scandale « suisse » ?

      Du point de vue suisse, il est déterminant de savoir si les autorités du pays connaissaient les intentions, le modus operandi et la portée des activités d’espionnage, et si elles les ont tolérées, voire même favorisées.

      Des employés de Crypto AG soupçonnèrent que des puissances étrangères s’étaient immiscées dans les rouages de leur parfaite technique. Ils en ont informé la justice suisse. Que s’est-il passé ensuite ?

      Il est prouvé qu’au milieu des années 1970, un employé a informé des instances officielles que les appareils vendus étaient « dotés de générateurs de clés manipulés permettant aux services d’espionnage allemands et américains de déchiffrer les messages » : c’est ce que dit une fiche des Archives fédérales du 24 juillet 1977. Le problème est que les dossiers relatifs à cette fiche ont en partie disparu…

      La police fédérale suisse a enquêté sur la base de ces accusations, mais sans résultat. Des témoins de l’époque affirment aujourd’hui que les interrogatoires menés par la police ne l’ont été que « pour la forme »...

      Toute l’affaire ne sent-elle pas un peu le réchauffé de l’époque de la guerre froide ?

      Il est vrai que les premières accusations ont été lancées au milieu des années 1970. Et que Hans Bühler, ancien employé de Crypto, a accusé ouvertement son entreprise de collaborer avec des services secrets étrangers (Hans Bühler, soupçonné d’espionnage, a passé neuf mois dans une geôle iranienne, et a publié ses accusations dans un livre paru en 1994). Mais toute la portée de l’affaire n’éclate au grand jour que maintenant, car des preuves ont été fournies par des sources de la CIA. De plus, les activités d’espionnage ont perduré jusqu’en 2018, soit bien après la fin de la guerre froide. Le BND s’en est toutefois retiré en 1993 déjà, à la suite de la réunification de l’Allemagne.

      Dans l’état actuel des connaissances, que savait le Conseil fédéral de ces activités d’espionnage ?

      C’est une question clé. On ne sait pas encore dans quelle mesure des conseillers fédéraux étaient au courant de ces activités. Les documents de la CIA impliquent l’ancien conseiller fédéral Kaspar Villiger (PLR). Aujourd’hui âgé de 79 ans, ce dernier nie vigoureusement avoir été informé des détails.

      Pourquoi est-ce si important de savoir si le Conseil fédéral était au courant des activités d’espionnage ?

      S’il devait s’avérer que le Conseil fédéral, ou certains conseillers fédéraux, connaissaient ces activités d’espionnage, des questions sérieuses se posent : le gouvernement les a-t-il tolérées ? Ou les a-t-il couvertes ? A-t-il accepté que la neutralité suisse serve de leurre ? Et si la Suisse a été complice, a fermé les yeux ou couvert les faits : comment justifier l’espionnage contre des pays belligérants lorsqu’on affiche une politique de neutralité ?

      Comment le Conseil fédéral et le Parlement réagissent-ils à l’affaire ?

      La présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, a dit très tôt que le gouvernement allait réunir tous les faits et était favorable à une enquête. La ministre de la Défense Viola Amherd a confirmé que son département abrite des documents laissant penser que son prédécesseur Kaspar Villiger était au courant. Désormais, l’affaire fait l’objet d’une enquête de la Délégation des Commissions de gestion des chambres fédérales. Cet organe de contrôle entend déterminer ce que la Suisse savait de ces activités d’espionnage, et si les renseignements suisses en ont même éventuellement même.

      L’affaire des CryptoLeaks met-elle en péril le rôle actuel de la Suisse ?

      La Suisse joue un rôle d’intermédiaire dans de nombreux conflits. Elle propose même ses « bons offices » dans les régions du monde sous tension. Ainsi, elle joue actuellement le « rôle du facteur » entre les États-Unis et l’Iran. La Suisse ne peut endosser ce rôle diplomatique que si sa crédibilité d’État neutre est intacte. C’est précisément cette crédibilité qui est en jeu maintenant. Ajoutons que l’Iran a été particulièrement touché par l’espionnage permis par la technologie « swiss made » truquée et vendue par le représentant de Crypto, Hans Bühler.

      Ce sont les États-Unis et l’Allemagne qui ont espionné d’autres pays. Pourquoi la réputation de la Suisse en souffrirait-elle ?

      L’avenir dira si la perception extérieure de la Suisse a subi des dommages. Mais la perception intérieure de la Suisse est de toute façon affectée : l’image de pays neutre à laquelle tiennent tant de Suisses est endommagée. L’affaire des CryptoLeaks pourrait jeter un discrédit total sur la neutralité suisse (voir aussi le commentaire de notre invité, p. 15).

      Crédibilité, confiance, image de soi : ce sont des facteurs subjectifs. L’affaire menace-t-elle aussi des intérêts économiques tangibles ?

      La Suisse possède une branche technologique en plein essor, qui dépend aussi de l’image de marque du pays. De plus, la Suisse souhaite se vendre comme une « place numérique propre », et promeut une initiative internationale dans le domaine de l’éthique. L’affaire des #CryptoLeaks tombe très mal.

      https://www.revue.ch/fr/editions/2020/03/detail/news/detail/News/la-cia-sest-servie-dune-entreprise-suisse-pour-espionner-plus-de-100-pays

  • Silicon Valley : la révolte des tech workers est-elle possible ?
    https://usbeketrica.com/article/silicon-valley-la-revolte-des-tech-workers-est-elle-possible

    Habitués jusqu’alors à faire profil bas, les cadres et les employés de la Silicon Valley prennent désormais la parole pour dénoncer les dérives et le manque d’engagement de leurs entreprises. Mais ces révoltés de la tech sont-ils vraiment en mesure de transformer leurs entreprises de l’intérieur ? 20 000 employés de Google qui quittent leurs postes de travail pour descendre dans la rue manifester contre la politique de leur entreprise : la scène n’est pas banale. C’est pourtant ce qui s’est passé en (...)

    #Google #National_Rifle_Association_(NRA) #algorithme #Dragonfly #militarisation #racisme #sexisme #conditions #discrimination #harcèlement #LGBT #travail #travailleurs #Maven #ICE #Palantir #Amazon #Rekognition #biométrie #facial (...)

    ##National_Rifle_Association__NRA_ ##reconnaissance

  • Les profiteurs de la frontière – Juin 2019 – Corporate Watch

    La maire de Calais essaye de changer l’image de Calais, souhaitant en faire une « ville fleurie ». Mais comme des locaux ont confié à Corporate Watch le mois dernier, « #ville_barbelée » serait un label plus approprié. Du port ferry jusqu’au tunnel à Coquelles, la périphérie de la ville est un paysage cauchemardesque de #clôtures surmontées de #barbelés à lames rasoir, de #caméras et #détecteurs_de_mouvement, de #terrassements, #tranchées et #terrains_inondés, tous destinés à arrêter les « damné·e·s de la terre » entreprenant cette traversée du détroit de la Manche, si évidente et acquise pour un·e citoyen·ne européen·ne.

    Tout cela implique de l’#argent pour financer les compagnies de construction et de sécurité qui fournissent et édifient l’#infrastructure de la frontière. En 2016, Calais Research a commencé à lister et décrire les #entreprises impliquées dans le marché de la frontière. Voici une rapide mise à jour sur quelques points marquants apparus depuis.

    Le #Centre_Conjoint_d’Information_et_de_Coordination_franco-britannique à Coquelles

    Il y a deux points principaux de passage de la frontière à Calais : le #port, près du centre historique de la ville, et le tunnel sous la Manche, à quelques kilomètres de la ville, à #Coquelles. Près de l’entrée du tunnel se trouve un énorme centre commercial, la Cité Europe, fréquentée par des locaux comme par des Britanniques de passage renflouant leur stock d’alcool bon marché.

    Juste à côté se tient un complexe abritant l’infrastructure policière française anti-migrant : la base principale de la #PAF (Police aux Frontières) et des #CRS, un tribunal où sont entendus les migrants, et le #Centre_de_Rétention_Administrative (#CRA).

    En novembre 2018, un nouveau bâtiment est ajouté au complexe déjà existant : le #CCIC – Centre Conjoint d’Information et de Coordination franco-britannique.

    Selon l’Agence France Presse, le centre est financé par le gouvernement de Grande Bretagne, il est « notamment équipé de #drones », et sert de poste de commande pour les forces de police françaises et britanniques. Celles-ci incluent côté français la PAF, les #douanes et les #gendarmes, et pour l’outre-Manche la police aux frontières (UK border force), la #police du #Kent ainsi que le service national de lutte contre la criminalité (#National_Crime_Agency#NCA).

    Le jour où nous sommes passé·e·s jeter un œil, nous n’avons vu aucun drone décollant du toit. Sur le parking se trouvaient plus de voitures banalisées que de véhicules de police officiels, dont plusieurs immatriculées outre-Manche. Il y avait encore un affichage à l’extérieur du centre (cf. photo) nommant les entrepreneurs impliqués dans sa construction et son équipement. Il indique un coût de 1,844 million d’euros pour ces travaux.

    Les compagnies identifiées incluent : #Villesange_Masson (Architectes locaux) ; #Groupe_Qualiconsult (consultant·e·s pour les projets de construction) ; #Verdi ; #Cougnaud_construction (spécialisé en construction modulaire industrialisée) ; #Ramery_Batiment ; #Eiffage_énergie (grosse société d’ingénierie française) ; #Satelec (électricien·ne·s) ; #Resipelec (électricien·ne·s) ; #Pylones_du_Littoral ; #Majencia (mobilier de bureau) ; #Covage_DGL_Networks (installateur de fibre optique) ; #Econocom.

    Extension du centre de Rétention

    Juste en face du CCIS se trouve le CRA de Coquelles. Actuellement, il permet d’enfermer 79 hommes, mais l’État français veut augmenter le nombre de places. Fin mars 2019, il annonçait un projet d’extension de 480 mètres carrés. L’agence d’architectes #COAST supervise les travaux, et travaille avec #BD_engineering.

    Douanes et tranchées

    En dehors de Coquelles, on voit d’importants travaux de chaque côté de la voie rapide menant au tunnel. Ce sont de grands #bunkers, chacun avec plusieurs quais destinés à la fouille des camions. Ce ne sont pas des mesures prioritairement anti-migrants, il s’agit en fait de nouveaux parking poids-lourds et de postes de douane, construits à la hâte par #Eurotunnel, en prévision de nouveaux contrôles sur les marchandises après le Brexit.

    Cependant, ces projets participent à renforcer les mesures de sécurité exceptionnelles auxquelles on doit ce changement d’atmosphère autour de Calais. Les bunkers sont protégés par des #tranchées et de nouvelles clôtures – canaux et lacs artificiels creusés et remplis d’eau comme une autre mesure contre ces humains dont on ne veut pas. Ceci fait suite aux modèles de #déforestation et d’#inondation initiés par Eurotunnel en 2016.

    Contrôles aux frontières privatisés au parking poids-lourd #Polley

    Une petite industrie s’est développée grâce à la « crise migratoire » : le #parking_poids-lourd sécurisé. Le gouvernement britannique inflige une contravention aux entreprises de transport de marchandises si des personnes sont trouvées dans leurs véhicules sans les documents administratifs adéquats. Dans les faits, cela se traduit par l’#externalisation des contrôles frontaliers vers les camionneurs eux-même, soucieux de ne pas être surpris avec des passager·e·s clandestin·e·s. Et l’entreprise de transport va payer des emplacements sécurisés pour marquer un arrêt avant de traverser la Manche.

    À #Dunkerque, #DK_Secure_Truck_Park dispose de 250 emplacements entourés de clôtures et surveillés par « 40 #caméras_de_surveillance haute-définition ». À Calais, la plus grosse société est #Polley_Secured_Lorry_Park, dirigée par un homme d’affaire local, #Francois_Polley. Ce site de 10 hectares se targue d’être protégé par des grilles hautes de 2,40 mètres et d’être surveillé 24h/24 et 7j/7.

    Récemment, nous avons entendu parler d’une nouvelle niche dans ce business. Les cars de transport de passagers opérés par #Flixbus profitent également des services de sécurité de Polley. Les cars en route vers la Grande Bretagne passent par le parking Polley avant de se diriger vers le tunnel. Là, un des agents de sécurité privés du parking va procéder à une première fouille du véhicule, cherchant d’éventuel·le·s clandestin·e·s dans la soute à bagages. Ceci, en plus des deux contrôles qui seront effectués par les autorités françaises et britanniques une fois au tunnel.

    Flixbus et Polley fournissent peu d’information publique sur cette #fouille supplémentaire. Il y n’y en a qu’une vague référence sur le site de Flixbus, où elle est simplement mentionnée comme « un #contrôle_pré-Royaume-Uni ».

    Hôtel de police…

    Notre dernier arrêt sur notre tour des infrastructures de la frontière s’est trouvé en plein cœur de la ville de Calais. On avait entendu dire que l’ancienne pratique de constamment arrêter et harceler les personnes pouvant être des migrant·e·s dans le centre ville est progressivement devenue marginale. On se demandait donc pourquoi on continuait de voir les camionnettes de CRS patrouiller les rues principales entre la mairie et le théâtre.

    Nous avons réalisé que leur activité principale consistait à déposer et passer prendre de costauds hommes blancs en civil à la porte du #Brit_Hotel. Des locaux nous expliquent alors que ce bâtiment hôtelier a été inoccupé pendant des années, avant de rouvrir sous ce nouveau nom en 2016. Sa clientèle semble être composée presque exclusivement de CRS et de gendarmes – mais si vous rêvez de dormir à côté d’un CRS bien bâti, vous pouvez réserver une chambre pour environ 50 euros la nuit.

    Brit Hôtel est une chaîne hôtelière répandue dans tout la France.

    #business #migrations #frontières #Calais #France #profit #complexe_militaro-industriel #militarisation_des_frontières #privatisation #externalisation_des_frontières

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