Sylvain Boulouque : « Les “gilets jaunes” oscillent entre révolution nationale et révolution sociale »,propos recueillis par Marc-Olivier Bherer
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/10/sylvain-boulouque-les-gilets-jaunes-oscillent-entre-revolution-nationale-et-
Pour l’historien Sylvain Boulouque, le mouvement des « gilets jaunes » est partagé entre des revendications sociales et #nationalistes. Cette équivoque crée un terrain d’opportunité pour les extrêmes qui cherchent à prendre le contrôle des événements.
Lendemain de manifestation des "gilets jaunes" autour de la Place de l Etoile. Dans l’avenue des Ternes, un graffiti sur un mur "Libre social national". Julien Muguet pour « Le Monde »
Sylvain Boulouque est historien, enseignant dans le secondaire et chargé de cours à l’université de Cergy-Pontoise. Il est spécialiste du communisme, de l’anarchisme, du syndicalisme et de l’extrême gauche. Il est l’auteur d’une note publiée par la Fondapol, La Gauche radicale : liens, lieux et luttes (2012-2017), de l’affaire de l’Humanité (Larousse, 2011).Quel regard portez-vous sur ce nouvel « acte » de mobilisation des « gilets jaunes » ?
Je remarque tout d’abord le nombre important d’arrestations préventives. D’après les premières informations, il s’agit pour beaucoup de « gilets jaunes » radicalisés qui s’étaient rassemblés porte Maillot afin de remonter vers les Champs Elysées. Cet objectif correspond à ce que l’on pouvait lire sur les réseaux sociaux. Qu’est-ce que ces militants envisageaient de faire ? Je ne peux pas l’affirmer. Mais au vu de l’équipement saisi, des boules de pétanque, des billes, des objets contondants en tout genre, des choses que l’on peut voir sur les photos publiées par la police, on peut croire qu’ils voulaient en découdre.
Le mouvement des « #gilets_jaunes » offre ainsi sans le vouloir un signe de son autonomisation. Des militants mieux formés à la confrontation avec la police n’auraient pas fait ce type d’erreur. A l’extrême gauche, comme à l’extrême droite, tout militant sait qu’il ne faut pas se présenter le jour de la manifestation avec ce genre de matériel sur soi, au risque de se faire arrêter. On prend le soin de se préparer, par exemple en cachant à l’avance le matériel qui servira à affronter la police.
Le premier tag fait sur l’Arc de triomphe le 1er décembre, « Les gilets jaunes triompheront » était un indicateur de cette autonomisation. Ce graffiti ne faisait référence à aucune idéologie. Le rassemblement nourrit à lui seul la mobilisation.
Vous expliquez que le mouvement se suffit pour le moment à lui-même, mais ses revendications nous permettent-elles de l’identifier à un courant politique ?
Le manque de préparation confirme que nous sommes en présence d’un mouvement qui rassemble des gens qui sont généralement des #primo_militants. Ils vivent leur première expérience sociale et politique. C’est aussi pour cette raison qu’il est difficile d’identifier clairement les objectifs poursuivis. Deux courants parviennent toujours à coexister, l’un porte des revendications de classe, l’autre des revendications nationalistes, et souvent les choses s’entremêlent. C’est vrai parmi les personnes appréhendées le 8 décembre, mais aussi sur les ronds-points. Certains demandent que l’on rétablisse l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), ou une augmentation générale des salaires, d’autres vont s’insurger contre l’aide médicale aux étrangers ou le « pacte de Marrakech ». L’orientation que prendra le mouvement reste donc indéterminée et les extrêmes se mobilisent pour prendre le contrôle des événements.
Nous sommes face à un gigantesque laboratoire et les « gilets jaunes » oscillent entre #révolution_nationale et #révolution_sociale, et pour le moment la première option l’emporte d’après les enquêtes d’opinion.
Que font les extrêmes pour tenter d’influer sur le sens pris par la mobilisation ?
L’extrême droite souhaite clairement être à l’initiative. Quand on regarde au niveau local, on s’aperçoit que des militants du RN sont à la manœuvre dans différents points de blocage. L’ultra droite fait de l’agit-prop en différents endroits et cette mobilisation se déroule aussi en ligne.
L’ambition est la même pour l’extrême gauche. Elle cherche à politiser le mouvement en lui soufflant des revendications sociales, telle l’augmentation du smic, et en l’incitant à abandonner les postures antifiscales.
Remarquons enfin, que de part et d’autre, les franges les plus dures participent bien entendu aux affrontements avec la police. Si à Paris, on les a moins vues le 8 décembre, car ces deux courants étaient en grande partie séparés (l’un à Saint-Lazare et l’autre aux Champs Elysées), comparativement au 1er, leur présence s’est fait sentir à Bordeaux et à Toulouse, elle explique en partie l’intensité des troubles.
Est-il fréquent de voir les extrêmes gauche et droite engagées dans les mêmes manifestations ?
Le mouvement des « gilets jaunes » constitue une rupture en la matière. Pour la première fois, l’ultra droite et l’ultra gauche sont côte à côte, sans être ensemble de façon concertée. Notons toutefois que certains groupes d’extrême gauche ont refusé de prendre part au mouvement, notamment pour éviter ce rapprochement. Mais l’ajout de différents courants fait que le grabuge est plus grand. Et cette alchimie dépend bien entendu de la présence de « gilets jaunes » radicalisés. Toujours le même scénario se met en place : en début de journée l’extrême droite commence les provocations, allume des feux, puis dans l’après-midi arrive la gauche radicale, qui affronte la police. Enfin débarquent les casseurs. Au milieu de tout cela se trouvent les « gilets jaunes » qui participent activement aux troubles.
C’est à mes yeux la première fois de l’histoire de l’ultra gauche qu’elle s’affiche comme cela aux côtés de l’extrême droite, car auparavant l’antifascisme faisait barrière. Force est de constater que cette digue a sauté et cela crée des polémiques assez intenses.
Auparavant, l’extrême gauche était structurée par son antifascisme. Maintenant c’est moins le cas. Les nouvelles générations de l’ultra gauche estiment déjà vivre sous un Etat proto fasciste. L’objectif est donc avant tout de renverser le régime. Cet élément était perceptible lors du second tour de la présidentielle lorsqu’une partie d’entre elle manifestait sous la banderole « ni patrie, ni patron, ni Le Pen, ni Macron ».
Marc-Olivier Bherer
]]>Pétition pour l’instauration en France du #référendum_d_initiative_citoyenne (#RIC) - Article 3 — Association pour le référendum d’initiative citoyenne
▻http://www.article3.fr/actions/petition-pour-l-instauration-du-referendum-d-initiative-citoyenne-en-france
Une situation excellente ? Plate forme d’enquêtes militantes
▻http://www.platenqmil.com/blog/2018/12/06/une-situation-excellente
Vu les événements des derniers jours et ceux qui s’annoncent dans les jours à venir, il est possible que la situation soit excellente (1). Le pouvoir exprimé par les #Gilets_Jaunes a en effet provoqué une crise profonde au sein du gouvernement. Beaucoup de choses restent incertaines, le mouvement est trop récent, trop mouvant et contient trop d’éléments nouveaux pour tirer des conclusions, mais les gilets jaunes sont en train de produire un bouleversement d’ampleur, dans lequel toutes nos forces ont leur mot à dire.
Le samedi 1er décembre a marqué une nouvelle étape de la mobilisation. Alors que l’exécutif faisait le pari d’un affaiblissement, les gilets jaunes ont remonté d’un cran le niveau de la confrontation, déjà bien élevé les semaines précédentes. La manifestation parisienne s’est transformée en une offensive telle qu’on n’en a pas connu depuis bien longtemps. Non seulement les gilets-jaunes étaient plus nombreux, mais ils et elles ont déployé une inventivité particulièrement efficace face à l’encadrement policier. La #révolte débordait de toute part et les techniques répressives habituelles – lacrymogènes, grenades, nasses, matraques ou canons à eaux – ne pouvaient pas y faire grand-chose. Des comités d’action s’improvisaient entre deux boutiques de luxe, on traversait des avenues bordées de sapins de Noël enflammés et des tags recouvraient la Place Vendôme. L’attention a tendance à se focaliser sur Paris, mais les récits qui émergent dans d’autres villes, voire des villages, montrent que le phénomène est bien plus large. Si on peut y voir une continuité avec les formes de réappropriations de la violence dans les cortèges, notamment depuis 2016, il faut reconnaitre qu’un cap a été franchi.
Plus surprenant encore, le début de semaine qui a suivi donne l’impression que le ton est donné et qu’il peut porter plus loin encore. La réaction immédiate et puissante des lycéen.es est de ce point de vue exemplaire. Ils et elles ont repris leur lutte contre la réforme du bac et la sélection en donnant aux blocages l’intensité de l’époque gilet-jauné. Dans les facs, les AG font le plein contre l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant·es étrangers. Et on peut espérer que les #occupations qui se mettent en place s’inspirent elles aussi du climat pour prendre une forme moins autocentrée que ce qu’on a pu connaitre dans la première moitié de l’année. Les ambulancier·es ont carrément envahi la place de la Concorde alors que celle-ci se remettait à peine des émeutes du week-end. Dans le #syndicalisme de combat, des appels à prendre part à la manifestation commencent à voir le jour. En Ile de France, les cheminot·es et les postier·es ont déjà donné le ton, suivis par des secteurs moins attendus comme les cimentiers du Groupe Lafarge, ou par les camarades de Geodis Gennevilliers. Les fédérations trainent un peu, comme à leur habitude, mais certaines appellent à la grève, voire au blocage pour la CGT transport, à partir de lundi.
Au-delà des #luttes les plus visibles, tout un ensemble de micro-évènements échangés de bouche à oreille laissent à penser qu’un parfum de révolution traine dans l’air. Selon les écoles – et sans que ce soit contradictoire – on peut y voir le résultat d’un processus de subjectivisation en pleine émergence ou bien l’ouverture d’une forme de légitimité à passer à l’acte. Dans les deux cas, l’effet produit peut être considérable au-delà d’une temporalité courte. Si le mouvement continue de se renforcer, on voit mal comment des réformes comme celle des #retraites ou de l’#assurance_chômage pourraient être mises sur la table, comme c’était prévu, au début de l’année prochaine. Pour le moment, Macron et son gouvernement continuent dans le cynisme absolu au service des plus riches. Ils se sont contentés de lâcher une ridicule suspension des taxes carburant pour l’année 2019, chiffrée à 4 milliards, ce qui représente une offrande de 6 centimes pour le diesel et de 3 centimes pour l’essence. Super ! Comment peuvent-ils croire qu’un truc aussi insignifiant pourrait faire taire des gilets-jaunes qui depuis vingt jours passent leur semaine sur des ronds-points et leur samedi face aux flics ? Sans compter que la veille, mardi 05 décembre, l’assemblée venait de valider un cadeau dix fois plus gros pour les patrons : une transformation du CICE en baisse des cotisations sociales pour un coût de 40 milliards sur l’année 2018. Un énorme foutage de gueule.
On entend souvent que les gilets-jaunes ont bougé, mais on peut aussi penser que c’est nous-mêmes qui avons fait bouger nos #cadres_d’analyse de la situation, après reconnaissance des effets engendrés. Aux premiers jours, on était un peu étonnés que les gilets-jaunes carburent au prix de l’essence. Et pourtant, la taxe carbone, au même titre que la TVA, sont bien des #impôts_non_redistributifs, dont les riches s’acquittent aisément alors que d’autres galèrent. La thématique demeure trop restreinte mais elle a vite été débordée, sur la question des #services_publics ou du retour de l’#ISF (3) par exemple. Et elle peut encore déborder au-delà, jusqu’à rejoindre des enjeux qui nous sont plus familiers. Sur la question des #salaires tout d’abord, qui semble difficilement évitable quand on parle de difficulté à finir le mois. Sur la misère du #travail aussi, qui occupe une place de choix dans le pourrissement de nos quotidiens. Sur les violences policières bien sûr, qui ont viré au défoulement généralisé ces derniers jours. Finalement, depuis le début du mouvement, les #revendications portées partent principalement des #conditions_matérielles_d’existence et c’est leur force. Difficiles à synthétiser, mais englobant tous les aspects, elles pourraient être réunies sous une formule qu’on a beaucoup entendue et qui à le mérite de percuter : « On n’en veut plus de cette vie de merde ».
Tout ça reste largement imprévisible et des zones d’ombres persistent. Des courants #citoyennistes, #légalistes et #nationalistes traversent bien certains esprits embrumés et nécessitent de poser des #clivages nets. (...)
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▻http://www.futurisme.net/mouvement.html
consulté le 05/06/2018
Durant les années 1920 et 1930, le mouvement futuriste #italien s’associe, en partie, au #fascisme. Il en émergera le #parti_politique_futuriste qui avait la capacité d’influencer la direction artistique de certains gros travaux, notamment en architecture.
Plusieurs futuristes italiens ont soutenu le fascisme dans l’espoir de moderniser un pays divisé en temps de guerre. Comme les fascistes, ces futuristes étaient des #nationalistes italiens, des radicaux, des admirateurs de la violence, et étaient opposés à la démocratie parlementaire.
Marinetti fonde en 1918 le #Parti_politique_futuriste (#Partito_politico_futurista) qui fut absorbé en 1919 par Benito Mussolini, faisant de Marinetti l’un des principaux membres du #Parti_national_fasciste. S’il s’oppose aux institutions existantes et quitte le congrès en 1920, il soutient cependant le fascisme jusqu’à sa mort en 1944. Grâce à sa proximité avec le pouvoir de Mussolini, le #futurisme dispose d’une grande liberté d’action et effectue un travail important, notamment en architecture. Marinetti échoua cependant à faire du futurisme l’art officiel de l’État fasciste, en raison du désintérêt de Mussolini pour l’art, ce qui l’amena à donner son patronage à de nombreux style et mouvements dans un but politique : afin de s’assurer de la fidélité des artistes. Accepté dans les premières années du fascisme, le futurisme fut condamné par Mussolini en 1930 par l’Italie de « l’#art_dégénéré ». Il faut cependant reconnaître que le futurisme n’était pas exclusivement lié au fascisme : certains artistes futuristes s’opposaient radicalement à ce régime, mais également à la direction artistique et politique de Marinetti.
Mon commentaire sur cet article :
Ici, c’est le concept d’« art dégénéré » qui nous intéresse. On observe en effet que, si elle censure fortement l’art, la dictature ne le condamne cependant pas : si l’art peut véhiculer des idéaux de liberté et de justice, il peut aussi être utilisé en tant qu’arme politique au service de la propagande. Dans le cas du futurisme, l’art permet en effet la diffusion des idées fascistes, même si les artistes fascistes qui appartenaient à ce mouvement véhiculaient ces idées par conviction et par souci artistique, non en tant que propagande comme c’est le cas de l’art dégénéré.
Macron ne saisit pas le moment #Corse, les #nationalistes ne saisissent pas Macron
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/090218/macron-ne-saisit-pas-le-moment-corse-les-nationalistes-ne-saisissent-pas-m
Le président de la République ne s’est pas hissé à la hauteur du fait politique que représente la victoire des nationalistes. Lesquels n’ont toujours pas soldé la part sombre de leur héritage. Résultat : chacun campe sur ses positions, pour ne pas dire ses postures. Et la Corse attend.
]]>Macron s’attire les foudres des #nationalistes corses
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/080218/macron-s-attire-les-foudres-des-nationalistes-corses
Discours d’Emmanuel Macron au centre culturel Alb’Oru (Bastia), le 7 février. © Reuters La visite du président de la République en #Corse a laissé un goût amer aux dirigeants nationalistes qui ont jugé son discours « très en deçà des attentes et des enjeux ». #Emmanuel_Macron a fermé la porte à la quasi-totalité de leurs revendications. Pendant deux jours et sans nuance, il s’est surtout attelé à montrer qui était le chef.
#France #autonomie #Bastia #gilles_simeoni #Jean-Guy_Talamoni #réforme_constitutionelle
]]>En #Corse, #Emmanuel_Macron se heurte frontalement à la question des prisonniers
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/060218/en-corse-emmanuel-macron-se-heurte-frontalement-la-question-des-prisonnier
Emmanuel Macron et Stéphanie Colonna. © Reuters Au premier jour de sa visite dans l’île, Emmanuel Macron a profité de l’hommage rendu au préfet Érignac pour fermer d’emblée la porte à l’une des revendications des dirigeants #nationalistes : l’amnistie des prisonniers. Un peu plus tard, il a été interpellé dans la rue par la femme d’Yvan Colonna, condamné à perpétuité pour l’assassinat du haut fonctionnaire.
#France #Claude_Érignac #gilles_simeoni #Jean-Guy_Talamoni #Yvan_Colonna
]]>L’hommage au préfet Erignac se dresse entre Macron et les #nationalistes corses
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/211217/l-hommage-au-prefet-erignac-se-dresse-entre-macron-et-les-nationalistes-co
Jean-Guy Talamoni et #gilles_simeoni au soir de leur victoire, le 10 décembre. © Twitter/@Gilles_Simeoni #Emmanuel_Macron est annoncé en #Corse, le 6 février, pour assister aux cérémonies marquant le vingtième anniversaire de l’assassinat du préfet Érignac. Un premier voyage officiel sur l’île qui revêt une dimension hautement politique après la victoire des nationalistes aux #territoriales, conduits par Gilles Simeoni, ancien avocat d’Yvan Colonna. #Jean-Guy_Talamoni réclame un processus de « réconciliation symbolique ».
]]>#Corse : ce que signifie la victoire des #nationalistes
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/131217/corse-ce-que-signifie-la-victoire-des-nationalistes
La coalition nationaliste Pè a Corsica a remporté dimanche les élections territoriales en Corse alors que l’île de Beauté va se doter dès l’année prochaine d’une collectivité territoriale unique. Entretien avec son chef de file #Jean-Guy_Talamoni. © Mediapart
]]>En #Corse, le scrutin régional attise la défiance contre Paris
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/011217/en-corse-le-scrutin-regional-attise-la-defiance-contre-paris
Gilles Simeoni et #Jean-Guy_Talamoni. © Facebook/Gilles Simeoni Deux ans après leur victoire aux régionales, les #nationalistes corses sont donnés favoris des #élections_territoriales des 3 et 10 décembre, qui désigneront les conseillers de la toute nouvelle collectivité territoriale unique. Mais pour #gilles_simeoni, président du conseil exécutif de l’île, « le #gouvernement pèse de tout son poids pour que nous perdions ».
]]>En #Corse, l’« identité heureuse » d’Alain Juppé à l’épreuve des tensions identitaires
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/061016/en-corse-l-identite-heureuse-dalain-juppe-lepreuve-des-tensions-identitair
Dans les rues d’Ajaccio, le 5 octobre. © ES En déplacement en Corse pendant deux jours, Alain Juppé pensait avoir trouvé de quoi promouvoir le concept phare de sa campagne. Pour mieux vanter son « identité heureuse », le maire de Bordeaux a choisi de fermer les yeux sur les tensions identitaires qui secouent l’île depuis plusieurs années.
#France #Ajaccio #Alain_Juppé #communautés #droite #identité #Jardins_de_l'Empereur #Les_Républicains #LR #nationalistes #Nicolas_Sarkozy #primaire #racisme #Sisco #UMP
]]>En #Corse, colères et fantasmes rendent la situation explosive
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/230816/en-corse-coleres-et-fantasmes-rendent-la-situation-explosive
La petite crique de #Sisco. © (ES) Au lendemain des affrontements du 13 août à Sisco, dans le Cap Corse, des slogans racistes et xénophobes ont été scandés dans un quartier populaire de #Bastia, comme en décembre à Ajaccio. Après l’attentat de Nice, la situation sur l’île est des plus tendues. Les responsables #nationalistes tentent de calmer les esprits, mais voient la situation leur échapper un peu plus chaque jour.
#France #communautés #extrême_droite #identité #Lupino #racisme
]]>#Corse : les colossaux impayés de #Paul_Giacobbi
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/140316/corse-les-colossaux-impayes-de-paul-giacobbi
Le nouveau patron de l’exécutif corse, #gilles_simeoni, accuse son prédécesseur Paul Giacobbi d’avoir laissé derrière lui 100 millions d’euros d’impayés. Cité dans plusieurs #affaires et mis en examen dans celle des “gîtes ruraux”, le député PRG impute cette nouvelle polémique à « la mauvaise foi » des #nationalistes.
#France #collectivité_territoriale_de_Corse #finances_publiques
]]>La #Corse cherche une réponse aux manifestations racistes d’Ajaccio
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/100116/la-corse-cherche-une-reponse-aux-manifestations-racistes-dajaccio
Les manifestations racistes et « ratonnades » survenues fin décembre à #Ajaccio ont laissé des traces. Dans le quartier des #Jardins_de_l'Empereur, beaucoup songent à quitter l’île après un tel déferlement de haine. A peine élus à la présidence de l’Assemblée territoriale, les #nationalistes doivent donner des gages et se distinguer de groupes ultras. Retour sur trois jours de folie collective et ce qu’il en reste : des peurs et beaucoup de questions.
]]>#Allemagne : que sont devenus les autonomes nationalistes ?
▻http://lahorde.samizdat.net/2015/04/29/allemagne-que-sont-devenus-les-autonomes-nationalistes
Le site antifasciste REFLEXes vient de publier un article très complet sur le phénomène des autonomes nationalistes, ces groupes d’extrême droite allemands qui ont récupéré les codes vestimentaires, logos et modes d’intervention des autonomes antifascistes. En voici un extrait. Il y a quelques années, les autonomes nationalistes étaient en vogue au sein des groupes néonazis [&hellip
]]>La honte d’être suisse...
Soutien financier de #nationalistes suisses aux néonazis grecs
Le parti néonazi grec Aube Dorée aurait reçu en début d’année un soutien financier et matériel des militants d’extrême droite de Suisse centrale, annonce dimanche la SonntagsZeitung.
▻http://www.rts.ch/2014/04/20/14/11/5787129.image?w=534&h=301
▻http://www.rts.ch/info/suisse/5787126-soutien-financier-de-nationalistes-suisses-aux-neonazis-grecs.html
]]>Nancy : procès des #Nationalistes_Autonomes lorrains
▻http://lahorde.samizdat.net/2013/11/17/nancy-proces-des-nationalistes-autonomes-lorrains
Le Bloc AntiFasciste Nancy avait appelé vendredi 15 novembre, 8h30, Cité judiciaire à Nancy pour venir assister au procès des Nationalistes autonomes lorrains (NAL), et apporter un soutien aux camarades victimes des agressions des NAL qui se sont porté/es parties civiles. Les trois militants NAL, qui prétendent aujourd’hui avoir tourné la page, étaient accusés de huit agressions particulièrement violentes, (...)
#Actualités #Agressions_&_violences #Extrême_droite_radicale
]]>#Fafwatch Midi-Pyrénées : Ces lieux qui puent
▻http://lahorde.samizdat.net/2013/11/05/fafwatch-midi-pyrenees-ces-lieux-qui-puent
Petit tour d’horizon par l’équipe de Fafwatch Midi-Pyrénées des lieux tenus par les différentes tendances de l’extrême droite. #Toulouse a toujours été une ville où l’extrême droite rame à s’implanter durablement. On parle bien entendu de local politique, élément majeur pour le militantisme de terrain, pour la promotion, l’implantation locale et durable. Le #Front_National [&hellip
#Extrême_droite_radicale #Identitaires #Nationalistes_Autonomes
]]>#Bulgarie : #manifestation des #nationalistes du #VMRO contre l’afflux de #réfugiés #syriens
Quelque 70 militants du Mouvement national bulgare (VMRO) ont bloqué dimanche 22 septembre la #frontière de Kapitan Andreevo entre la Bulgarie et la Turquie pour protester contre l’augmentation du nombre de réfugiés syriens sur le territoire bulgare.
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