Captain Rugged : #Keziah-Jones sort une #BD avec un #super-héro africain pour son nouvel album.
La semaine dernière, je l’ai vu en concert, et à la fin, en plus de discuter et de signer des notograf, il vendait la BD (vraie grosse BD, 120 pages !) liée à son dernier album. Je n’avais carrément pas assez d’argent, mais ça a l’air pas mal.
Ça parle d’un héro africain, dans les rues de Lagos, dans une partie urbaine de l’Afrique, donc, assez moderne.
Une courte interview :
▻http://www.rfi.fr/culture/20131129-keziah-jones-chante-captain-rugged-super-heros-africaine
Il est né d’une discussion avec un ami. On se disait que Lagos n’avait jamais été au centre d’une BD et qu’il fallait en créer une. C’est après ça que j’ai écrit l’album avec un super-héros africain, alors que les super-héros sont d’habitude associés au monde occidental.
En tant que Keziah Jones, j’ai déjà parlé dans mes précédents albums de tout ce que j’évoque dans celui-ci sur l’identité, la race, le colonialisme, les relations humaines… Mais c’est sympa et utile d’évoquer tout ça à travers le personnage de « Captain Rugged ».
Ce que dit aussi « Captain Rugged », c’est qu’il faudrait regarder tous ces Africains qui quittent leur pays, s’en vont ailleurs pour essayer de survivre, nourrir leur famille, comme des super héros. Parce que c’est héroïque en quelque sorte.
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Ceux que je connais, avec qui je suis allé à l’école en Angleterre, beaucoup d’entre eux sont revenus pour travailler dans le pétrole et la finance et ils ne font qu’appliquer l’économie à l’occidentale. Je pense que ceux qui sont revenus au pays et s’efforcent vraiment de faire bouger les choses sont dans le milieu artistique. Ce sont ceux qui font des ateliers, vont enseigner dans les quartiers. Ça c’est les « repats » qui peuvent créer un changement à mon avis. Les autres contribuent peut-être à la croissance économique, mais c’est toujours le même capitalisme
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