naturalfeature:arkansas

  • Les États-Unis séparent désormais les parents migrants de leurs enfants | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/162252/etats-unis-separent-parents-migrants-enfants

    Avant l’élection de Donald Trump, les familles de migrants et demandeurs d’asiles qui étaient interpellées à la frontière mexicaine étaient détenus ensemble dans des centres de rétention, en attente de jugement. Mais les directives du gouvernement ont changé : maintenant, les parents et enfants sont détenus séparément, parfois dans des villes différentes, et même dans le cas d’enfants très jeunes.

    Depuis plusieurs mois, des centaines de cas de séparations ont été rencensés par les associations de défense des droits civiques.

    « Ce qui se passe ici est sans précédent. Ici en Arizona, nous avons vu plus de 200 cas de parents séparés de leurs enfants. Certains de ces enfants sont très jeunes, nous voyons régulièrement des enfants de deux ans, et la semaine dernière, il y avait un enfant de 53 semaines sans ses parents », expliquait Laura St. John de l’organisation The Florence Project, sur MSNBC.

    L’association de défense des droits civiques ACLU a engagé une procédure légale contre cette pratique du gouvernement, qu’ils considèrent comme une violation de la Constitution des États-Unis.

    Sur Twitter, le journaliste Chris Hayes a partagé des extraits de la plainte dans lesquels sont décrits plusieurs cas de séparation, comme celui de Miriam, venue du Honduras, qui dit avoir été séparée de son bébé de dix-huit mois et ne pas l’avoir vu pendant plus d’un mois. En mars, un procès de l’ACLU avait permis de réunifier une mère congolaise demandeuse d’asile avec sa fille de sept ans. Elles avaient été séparées pendant quatre mois.

    La nouvelle approche, introduite par le ministère de la Justice, consiste à condamner les personnes qui ont traversé la frontière illégalement à des crimes, et non plus à des infractions civiles, comme c’était le cas auparavant. Les adultes sont donc placés en prison, et non en centre de rétention, alors que les enfants sont gérés par une autre entité administrative, qui détient habituellement les mineurs qui traversent seuls la frontière.

    Interviewé par MSNBC, un avocat de l’ACLU a dit que c’était « la pire chose » qu’il avait vue en 25 ans de travail sur les droits des immigrés.

    « Je parle à ces mères et elles décrivent leurs enfants qui hurlent "maman, maman, ne les laisse pas m’emmener". »

    Il y a quelques jours, le chef de cabinet de la Maison Blanche John Kelly a défendu la pratique en disant qu’il s’agissait d’une dissuasion efficace et que les enfants seraient « placés dans des foyers ou autres ».

    • New York (États-Unis), de notre correspondant.- « Les fédéraux ont perdu, oui, perdu, 1 475 enfants migrants. » L’éditorial de The Arizona Republic a révolté les réseaux sociaux. Des Américains se sont pris en photo avec cette question : « Où sont les enfants ? » (#wherearethechildren), devenue en quelques jours un mot-clé populaire. « L’inhumanité doit cesser », explique Joaquín Castro, représentant démocrate du Texas, qui appelle à une manifestation cette semaine à San Antonio.

      À l’origine de cette indignation, l’information rapportée par The Arizona Republic est, de fait, assez spectaculaire. Le 26 avril, Steven Wagner, un responsable du Département de la santé américain chargé de la gestion des réfugiés, a annoncé au cours d’une audition au Sénat que ses services, alors qu’ils tentaient de prendre contact avec 7 635 mineurs placés chez des proches ou dans des familles d’accueil, se sont révélés « incapables de localiser 1 475 » d’entre eux, soit 19 % de l’échantillon contacté.

      9 mai 2018. Cette famille vient de franchir la frontière entre le Mexique et les États-Unis près de McAllen, Texas. © Reuters 9 mai 2018. Cette famille vient de franchir la frontière entre le Mexique et les États-Unis près de McAllen, Texas. © Reuters

      Il s’agit de mineurs non accompagnés, la plupart originaires du Honduras, du Guatemala et du Salvador, des pays d’Amérique centrale ravagés par les violences. Placés quelques semaines en foyer après avoir tenté de traverser la frontière avec les États-Unis via le Mexique, ils sont ensuite confiés par les autorités à des proches, des parents ou des familles d’accueil en attendant l’examen de leur dossier par les services de l’immigration.

      Les 1 500 enfants manquant à l’appel ne sont pas forcément aux mains de trafiquants, exploités à vil prix ou livrés à eux-mêmes. « On ne sait pas combien d’entre eux n’ont pas été localisés parce que eux ou leurs proches, qui peuvent très bien être leurs parents, sont partis sans laisser d’adresse pour réduire les risques d’être renvoyés dans leur pays », explique la journaliste Dara Lind, spécialiste des questions migratoires sur Vox.com.

      Mais l’incertitude qui pèse sur leur sort a de quoi inquiéter : plusieurs médias, comme Associated Press et la chaîne PBS, ont révélé des cas de violences sexuelles, de travail forcé ou de mauvais traitement.

      « Vous êtes la plus mauvaise famille d’accueil du monde. Vous ne savez même pas où ils sont », a lancé à Steven Wagner la sénatrice Heidi Heitkamp. L’accusation de l’élue démocrate tape juste, sauf que sous l’administration Obama, qui avait dû faire face à une explosion du nombre de mineurs non accompagnés, le suivi était tout aussi défaillant.

      En 2014, les procédures de vérification des familles d’accueil avaient même été allégées pour faciliter les placements, livrant les enfants à des dangers accrus. En 2016, le Sénat avait préconisé des mesures de suivi renforcées, qui n’ont jamais été mises en place, faute de ressources et de volonté politique : le département de la santé considère en effet qu’une fois placés, les mineurs ne sont plus de sa responsabilité…

      Il y a un mois, l’« aveu » de Steven Wagner devant le Sénat n’aurait ainsi pas fait beaucoup de bruit. Mais tout a changé depuis que le président Trump, frustré de ne pas voir avancer son projet de mur avec le Mexique, en colère contre sa propre directrice du Département de la sécurité intérieure (DHS), a autorisé des mesures d’une extrême sévérité contre l’immigration irrégulière.

      Au nom de la « tolérance zéro », Jeff Sessions, “attorney general” (l’équivalent du ministre de la justice), un dur de dur connu pour sa hargne contre les clandestins, a annoncé le 7 mai la poursuite systématique des étrangers qui « traversent la frontière de façon illégale », une façon de décourager les candidats à l’immigration – au rythme de 40 000 personnes « appréhendées » chaque mois, on voit mal comment les procureurs vont suivre. Il a surtout déclaré que les enfants « clandestins » seront désormais « séparés » de leurs parents. De quoi susciter l’indignation générale. Au vu de la façon dont les mineurs non accompagnés sont traités dans les familles d’accueil, cette annonce sonne comme une provocation.

      « Cette horreur est insupportable, a twitté Walter Schaub, ancien directeur sous Obama et Trump du Bureau pour l’éthique gouvernementale, une agence fédérale anticorruption. Décider d’arrêter encore plus d’enfants alors même qu’on sait déjà que ce qui leur arrive est une violation immorale des droits humains. »

      « C’est de la torture », commente l’ACLU, une grande organisation de défense des libertés publiques, qui a engagé une action en justice collective contre le gouvernement. « La pire chose que j’ai vue en vingt-cinq ans, dit Lee Gelernt, l’avocat de l’ACLU, interrogé sur la chaîne MSNBC. Ces mères vous racontent leurs enfants qui crient “maman ! maman !”, “ne les laisse pas m’emmener !”, des enfants de cinq ans, de six ans. On va traumatiser ces enfants pour toujours. »

      « Cette pratique viole les droits des demandeurs d’asile inscrits dans la Constitution », ajoute Eunice Lee, codirectrice du centre de recherche sur le genre et les réfugiés Hastings College of the Law à San Francisco (Californie).

      Reuters Reuters

      Fin avril, le New York Times, citant des données officielles, a révélé que cette pratique est en réalité d’ores et déjà en place. Entre octobre et avril, écrit le quotidien, 700 enfants, dont 100 tout-petits de moins de quatre ans, ont été privés de leurs parents. Le département de la santé refuse de dire combien de ces familles restent aujourd’hui éclatées.

      Au vu des positions de l’administration Trump, qui cherche à lutter contre l’immigration mais aussi à décourager par tous les moyens l’exercice du droit d’asile, cette politique n’est guère surprenante. Elle avait été évoquée quelques semaines après l’investiture de Donald Trump par John Kelly, alors directeur de la sécurité nationale. Aujourd’hui chef de cabinet de Donald Trump, Kelly a affirmé à la radio publique NPR que non seulement la séparation des familles n’est « pas cruelle », mais qu’elle est aussi un « puissant moyen de dissuasion » contre l’immigration.

      Pendant sa campagne, et depuis son entrée à la Maison Blanche, Donald Trump a promis de « stopper » l’immigration illégale. Il s’en est pris aux Mexicains « violeurs » et « criminels », aux « pays de merde », a taxé publiquement des immigrés d’« animaux ». Il a annoncé l’envoi de la garde nationale à la frontière et a attisé sa base en s’en prenant à une « caravane » de réfugiés d’Amérique centrale qui cherchaient à obtenir l’asile aux États-Unis.

      Depuis son arrivée à la Maison Blanche, son administration s’est employée à détricoter les dispositifs protégeant les jeunes migrants. Trump lui-même a estimé que les mineurs qui passent la frontière « ne sont pas tous innocents » et nourrissent la violence des gangs.

      « Les enfants seront pris en charge, placés dans des foyers ou autre », a promis John Kelly. En l’occurrence, le « ou autre » pourrait désigner des bases militaires. Selon le Washington Post, des enfants séparés de leurs familles pourraient être bientôt placés dans des centres de l’armée, au Texas ou dans l’Arkansas.

  • Meander Maps (aka jQuery Slider GIS) | meiotic

    http://www.meiotic.co.uk/my/research/meander-maps

    I forget exactly how I first came across this topic, but it’s likely I’d found out there was a town in America called England. When I saw where it was, I panned across the landscape to see a school Geography lesson in action – beautiful meanders in the Arkansas River, oxbow lakes a-plenty, and a patterned landscape showing the history of the river.

    #cartographie #méandres

  • Dans l’Arkansas, les femmes devront demander la permission du géniteur avant d’avorter - ChEEk Magazine
    http://cheekmagazine.fr/societe/ce-qui-se-passe-ailleurs/arkansas-ivg-donald-trump

    Consternation dans l’Arkansas qui vient de faire un pas en arrière en ce qui concerne les droits des femmes aux États-Unis. À la fin du mois, cet État du sud rendra l’avortement plus difficile en donnant la possibilité aux hommes d’empêcher l’IVG de leur partenaire par leur simple refus. La loi signée fin janvier s’inscrit dans un ensemble de loi régissant la fin de vie qui oblige désormais les membres de la famille à s’accorder sur la sépulture du corps du défunt : à l’avenir, cela vaudra aussi pour les fœtus avortés. Chaque femme devra demander au géniteur la permission avant d’avorter, et s’il accepte, les deux personnes devront également être d’accord sur le sort des restes fœtaux. Mais s’il refuse, la femme sera dorénavant dans l’incapacité d’avorter dans son État. En cas de viol, la victime devra entrer en contact avec son agresseur pour avoir son feu vert. Enfin, pour les moins de 18 ans, les jeunes femmes devront avoir l’accord de leurs parents. On croit rêver (ou plutôt cauchemarder).

    #IVG #femmes #discrimination #sexisme

    • Elle m’a quant même dit qu’il me faudrait l’autorisation de mon conjoint alias le véritable propriétaire de mon utérus.

      Tu disais ceci @mad_meg ici : https://seenthis.net/messages/619987
      secrètement, je pensais que tu y allais un peu fort quand même mais ton présent billet enfonce le clou et appui là où sa fait mal. Dans le sens où les femmes devront se battre encore combien de temps pour disposer de leur corps et affirmer que leur ventre leur appartient ?

      la suite de l’article :

      Alors que la loi est sur le point d’entrer en vigueur, des organisations entendent bien s’y opposer. L’Union américaine des libertés civiles (ACLU) a déclaré dans un communiqué que “les femmes d’Arkansas ne peuvent pas se permettre de perdre davantage d’accès à l’avortement. Elles ne peuvent pas se permettre de parcourir des centaines de kilomètres pour se rendre à la clinique la plus proche. Et elles n’ont pas à subir ces atteintes à leur vie privée ni ces violations de leur anatomie ».

      L’Arkansas fait déjà figure de mauvais élève en matière d’IVG : l’État de près de trois millions d’habitants ne bénéficie à ce jour que de quatre infrastructures où sont pratiqués des avortements. Quand elles arrivent à avoir accès à ces endroits, les femmes doivent subir un entretien plutôt dissuasif, et une fois passée cette étape, elles doivent encore attendre 48 heures avant de pouvoir planifier leur avortement.

      Depuis que Donald Trump a supprimé les subventions des organisations internationales finançant les IVG aux États-unis, les États américains ne cessent de restreindre ce droit. En juin dernier, le Texas a voté une loi exigeant que les femmes tiennent des “funérailles de fœtus” après les avortements tandis que, depuis décembre dernier dans l’Ohio, une loi interdit désormais l’avortement après six semaines de grossesse.

      ce n’est pas un cauchemar mais l’horrible réalité.

  • #Etats-Unis : une vague sordide d’exécutions relance le débat sur la #peine_de_mort
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220417/etats-unis-une-vague-sordide-dexecutions-relance-le-debat-sur-la-peine-de-

    Manifestation contre la peine de mort devant la Cour suprême, à Washington. © Reuters Ledell Lee a été exécuté jeudi 20 avril. Sept autres mises à mort sont programmées dans les jours à venir dans le petit État de l’Arkansas. La raison ? Les stocks de produits létaux sont menacés de péremption. L’abject de l’affaire fait scandale. Il relance le débat sur la peine de mort, en perte de vitesse aux États-Unis.

    #International #Arkansas #exécution_capitale

  • Dans l’Arkansas, la police veut entendre « Alexa », l’assistant à commande vocale d’Amazon
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/12/30/echo-l-enceinte-connectee-d-amazon-temoin-potentiel-d-un-meurtre-en-arkansas

    Le parquet a obtenu un mandat de perquisition réclamant à Amazon de lui livrer les données pertinentes concernant le meurtre d’un homme en novembre 2015. Les objets connectés attirent désormais l’attention de la police. Dans le sud des Etats-Unis, l’enceinte Echo d’Amazon, qui abrite l’assistant à commande vocale « Alexa », a peut-être été le témoin d’un meurtre. Afin de vérifier cette hypothèse, le parquet a obtenu un mandat de perquisition demandant au groupe de lui livrer toutes les données pertinentes (...)

    #Amazon #Alexa #Echo #domotique #famille #surveillance

  • http://lhistgeobox.blogspot.fr/2015/09/15-bis-bob-dylan-oxford-town.html

    "Or cette ségrégation scolaire s’applique à tous les niveaux, depuis la maternelle jusqu’à l’université.
    – A Little Rock dans l’Arkansas, en 1957, l’intégration de 9 adolescents noirs dans un lycée de la ville nécessite l’intervention - contrainte et forcée - du président Eisenhower et l’envoi d’un détachement de soldats pour assurer la sécurité des élèves et éviter leur lynchage par des foules blanches racistes.
    – Trois ans plus tard, à la Nouvelle Orléans (Louisiane), la scolarisation de la petite Ruby Bridges vire à l’émeute et ce n’est que sous la protection d’officiers fédéraux que la fillette peut intégrer l’école. - Dans le Mississippi, sans doute l’état le plus hostile à toute remise en cause de la ségrégation avec l’Alabama, la loi fédérale n’est pas appliquée et l’université reste réservée aux seuls étudiants blancs. Aussi, pour mettre un terme à ce régime d’apartheid, les militants des droits civiques (1) s’activent.
    Le fonds juridiques de la NAACP dirigé par Thurgood Marshall s’intéresse au cas de James Meredith. Cet étudiant scolarisé à l’université « noire » de Jackson State, cherche à s’inscrire à Oxford, l’université « blanche » du Mississippi. Originaire de l’Etat, Meredith est parfaitement conscient de la difficulté de sa tâche. (2) Vétéran de l’armée de l’air, dans laquelle il sert de 1951 à 1960, il envisage la lutte contre la discrimination raciale comme une nouvelle guerre. « Dieu m’a donné comme mission, telle que je l’ai comprise, d’élever les Noirs du Mississippi à la place adéquate dans la société ». Mais, comme le rappelle Nicole Bacharan [voir source, p223] « (...) l’université du Mississippi, familièrement surnommée Ole Miss (3) - la Vieille Demoiselle -, semblait une forteresse imprenable. Plus célèbre pour son équipe e football et ses concours de beauté que pour ses succès académiques, plus réputées pour la fierté de ses traditions que pour son ouverture au monde moderne, elle représentait le saint des saints de l’élite mississippienne, un bastion à jamais inaccessible aux noirs. »

    En janvier 1961, James Meredith envoie une demande de candidature à Ole Miss. La direction de l’université, consciente qu’il est Noir, lui oppose une fin de non recevoir. Meredith n’abdique pas et, avec l’appui du Fonds juridique de la NAACP, il décide d’attaquer en justice l’État du Mississippi, en mai 1961. Dans son verdict, le juge affirme : « Il est absolument évident que l’admission n’a pas été refusée au plaignant en raison de sa race (...) Je considère avoir la preuve irréfutable que l’Université du Mississippi n’est pas une institution racialement ségréguée. »
    En juin 1962 cependant, le procès en appel donne raison à Meredith, décision confirmée par la Cour suprême des États-Unis, le 10 septembre 1962. James Meredith a donc le droit d’entrer à l’université d’Oxford. Le plus dur reste toutefois à faire : appliquer cette décision sur le terrain."

  • http://lhistgeobox.blogspot.fr/2015/09/19-bis-charles-mingus-fable-of-faubus.html

    « La plus grave crise liée à la déségrégation scolaire éclate à Little Rock, en 1957. Cette ville est la capitale de l’Arkansas, un des Etats supposé les plus modérés du vieux Sud. A cette date, l’université, les parcs et les autobus de Little Rock ont déjà été déségrégués. La scolarisation à la rentrée 1957 de quelques élèves noirs dans un seul établissement scolaire de la ville (1), Central High, ne devrait donc pas troubler la quiétude de Little Rock. Or, l’intervention d’Orval E. Faubus, gouverneur de l’Etat, change tout. Alors qu’il faisait jusqu’alors figure de modéré, Faubus adopte des positions ultra-ségrégationnistes, synonymes de jackpot électoral dans la perspective d’un troisième mandat en tant que gouverneur. »

  • Etats-Unis : Un vendeur d’armes interdit sa boutique aux musulmans - Slate

    http://www.slate.fr/story/104639/magasin-armes-zone-sans-musulmans

    Le propriétaire d’une boutique d’armes à feu en Floride a mis en ligne une vidéo pour annnoncer que son établissement était interdit aux musulmans, rapporte Newsweek. Dans la vidéo, qui a déjà été vue plus de 100.000 fois, Andy Hallinan explique que sa décision fait suite à la tuerie de Chattanooga, dans le Tennessee, où un Américain musulman, Muhammad Youssef Abdulazeez, a tué cinq militaires.
    « À partir d’aujourd’hui, je déclare Florida Gun Supply comme une zone sans musulmans. Je n’armerai et n’entraînerai pas ceux qui souhaitent faire du mal aux patriotes », explique Hallinan.

    Il annonce aussi que les cours pour obtenir un permis de port d’arme cachée seront gratuits et que le champ de tir sera ouvert gratuitement à tous les « patriotes ». Son petit discours de cinq minutes se fait avec un drapeau confédéré en toile de fond, un symbole raciste qui vient d’être retiré du capitole de Caroline du Sud après la tuerie de Charleston.
    « Nous sommes en guerre, patriotes, mais pas seulement contre l’extrémisme islamiste. Nous sommes aussi en guerre contre le politiquement correct extrême qui menace nos vies. »
    Le Washington Post rappelle que ce n’est pas la première fois qu’un propriétaire de magasin d’armes déclare que son établissement est une « zone sans musulmans » (« Muslim free zone »). La même expression avait été utilisée par Jan Morgan, qui gère une champ de tir dans l’Arkansas. Comme son établissement est un club privé, sa politique n’est apparemment pas en violation de la loi.
    Le Council on American-Islamic relations (CAIR), une association de défense des droits des musulmans, a demandé que le ministère de la Justice enquête sur le magasin de Floride. Pour Ibrahim Hooper, le porte-parole de cette organisation, les déclarations de ce vendeur d’armes rappellent les panneaux « réservé aux blancs » (whites only) du temps de la ségrégation.

  • L’histoire oubliée d’un lynchage de masse dans l’Arkansas | Slate.fr

    http://www.slate.fr/story/98081/237-afro-americains-morts-lynchage-arkansas-1919

    En 1919, lors d’un lynchage de masse, 237 Afro-Américains sont morts dans l’Arkansas, dans le comté de Phillips, rappelle The Daily Beast à la suite d’un rapport de l’Equal Justice Initiative. Jusqu’ici les chiffres estimés par la National Association for the Advancement of Colored People et le Bureau of Investigation donnaient un chiffre trois à près de dix fois moindre : entre 25 et 80 morts.

    The Daily Beast raconte qu’excédés par l’exploitation dont ils étaient victimes, les métayers afro-américains avaient décidé de former un syndicat en Arkansas, le Progressive Farmers and Household Union of America. Une résistance à laquelle s’étaient opposés les propriétaires terriens blancs qui n’entendaient pas renoncer à exploiter les métayers et agriculteurs noirs. « Ils pensaient que leur prospérité en dépendait », raconte The Daily Beast.

    #racisme #états-unis #lynchage

  • USA : une lycéenne de 15 ans tuée après une blague qui tourne mal - La Libre.be
    http://www.lalibre.be/actu/international/usa-une-lyceenne-de-15-ans-tuee-apres-une-blague-qui-tourne-mal-5303aee73570

    Une blague de lycéens a mal tourné dans l’Arkansas (sud des Etats-Unis), quand un homme a tiré sur la voiture de plusieurs adolescents qui venaient de jouer un tour à son fils, tuant une jeune fille de 15 ans.

    Ce papier en exergue pour souligner le traitement journalistique crétin de cette information.
    À lire le titre, on a l’impression que la lycéenne en question a cherché sa fin abrupte, genre, elle se déguise en cambrioleur et se planque dans l’armoire du tueur... ce genre de blague, qui, effectivement, peut super mal tourner. D’ailleurs le chapo aussi pointe la responsabilité des jeunes : "Quand vous avez cet âge-là vous faites des erreurs, ils ont fait une erreur."
    Donc, les jeunes ont fait une erreur d’appréciation et logiquement, l’une d’entre eux l’a payé de sa vie, mode #darwin_awards.

    Sauf qu’en fait de blague « risquée », il ne s’agissait que d’un jet d’œufs et de farine, très typique des festivités adolescentes, un truc où on conçoit mal que l’on puisse blesser qui que ce soit et donc que l’on puisse se sentir suffisamment menacé pour sortir une arme.

    En fait, les gamins on juste été canardé par le père armé. Il s’agit d’un meurtre puisqu’il ne pouvait s’agir de légitime défense, mais d’un emploi d’arme de manière totalement arbitraire et disproportionnée. La question, ici, est la détention d’armes et leur usage à tort et à travers, mais tout l’article est tourné pour faire peser la responsabilité du décès sur les jeunes.

    #média #information #déformation #décryptage

    • Bien vu...

      En fait aux Etats Unis, la propriété privée est un concept si sacré que la légitime défense ne se limite pas à la sauvegarde de son intégrité physique, elle s’étend à l’intégrité de tes biens matériels...
      En ce sens je comprends mieux les propos de la copine !
      S’approcher de la bagnole d’un autre est une provocation qui peut être perçue comme une menace fatale, c’est une erreur à ne pas commettre..

      D’où l’ahurissante position des défenseurs du port d’arme, ils pensent sincèrement que l’ordre public repose sur la détention généralisée des armes, que c’est ça qui maintient l’édifice social..
      Le far west se porte bien, la jungle aussi dans ce pays, et en France la tentation est grande d’importer tout ça (cf affaire du bijoutier de Nice..)...

  • Big Globalized Saloping :

    Etats-Unis : des fuites de pétrole avivent la controverse sur le projet Keystone XL
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/01/etats-unis-des-fuites-de-petrole-avivent-la-controverse-sur-le-projet-keysto

    Pour les opposants au projet de pipeline géant Keystone XL aux Etats-Unis, l’accident tombe à point nommé. Des milliers de barils de pétrole brut se sont répandus près de la ville de Mayflower, dans l’Arkansas, après la rupture d’un oléoduc, vendredi 29 mars. Cette pollution, qualifiée de « déversement majeur » par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), intervient alors qu’une controverse oppose les partisans et les adversaires de la construction de l’oléoduc Keystone XL pour transporter vers les raffineries du golfe du Mexique le pétrole extrait des sables bitumineux du Canada.

  • Tu fais comme tu veux, mais moi, je commence à stocker des réserves de bouffe à la cave...
    http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/01/03/01008-20110103ARTFIG00423-une-pluie-d-oiseaux-morts-s-abat-sur-l-arkansas.p

    Vendredi, une demi-heure avant minuit, le soir de la Saint-Sylvestre, 5.000 oiseaux morts se sont abattus dans les rues de Beebe, dans l’Arkansas aux Etats-Unis. Sur deux kilomètres de cette localité de 5.000 habitants, les rues étaient jonchées de cadavres ou de volatiles agonisants. Il s’agit de carouges à épaulettes, reconnaissables à leurs taches rouges à la base des ailes, et d’étourneaux.

    A 200 kilomètres de Beebe, 100.000 poissons, en majorité des malachigans, ont été retrouvés flottant à la surface de la rivière Arkansas, sur une étendue de 30 kilomètres.

    #It_has_begun