naturalfeature:cap-vert

  • Cap-Vert : les forçats du sable - ARTE Reportage | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/087316-000-A/cap-vert-les-forcats-du-sable

    Isolé, à 700 kilomètres au large des côtes sénégalaises, l’île du Cap-Vert ne dispose d’aucune ressource naturelle. Une personne sur quatre vit avec moins de deux euros par jour.

    Les voleuses de sable sont souvent issues de familles monoparentales. Exploiter le sable reste le seul moyen de nourrir leurs enfants ou de leur permettre d’étudier. Elles vendent leur butin pour un salaire de misère à des constructeurs peu scrupuleux qui s’en servent pour fabriquer des parpaings.

    Aujourd’hui, certaines plages sont complètement détruites. Le sable noir a disparu. Seuls restent les galets. Les conséquences environnementales sont désastreuses : érosion accélérée de la côte, appauvrissement de la ressource halieutique et pollution par le sel des nappes phréatiques et des champs avoisinants.

    Cette exploitation sauvage est officiellement illégale depuis 2010. Mais, malgré la surveillance militaire et policière, les femmes continuent de courber l’échine sur les plages cap verdiennes.

    #femmes #pauvreté #esclavage #sable #Cap_Vert

  • As cidades e as trocas
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/170-a-fabrica-de-nada/pedro-pinho-terratreme/article/as-cidades-e-as-trocas

    Luisa Homem & Pedro Pinho, 2014, PT, DCP, VO ST FR, 138’

    En 2008, l’industrie touristique en pleine croissance est gelée au Cap-Vert. La construction de nombreux hôtels et complexes hôteliers par des sociétés étrangères est interrompue en raison d’une pénurie de sable. L’industrie du sable, principale ressource pour la production de béton, a atteint un niveau dramatique mettant en danger les plages. Du coup, le sable s’importe par cargos et camions de l’étranger. Pedro Pinho et Luísa Homem reconstituent ces voyages quotidiens, afin de mettre en évidence les transformations physiques et sociales dans le paysage que ces échanges produisent. Un chantier naval, une marche dans le désert pour parler d’une route en devenir vers la mer, une carrière de pierres, une fabrique de parpaings, de superbes (...)

  • Jour après jour, voici la liste des agressions racistes en Italie - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090818/jour-apres-jour-voici-la-liste-des-agressions-racistes-en-italie

    Florence, 5 mars 2018, un mort. Le 5 mars, Roberto Pirrone, un homme de 65 ans, sort de son domicile, dans la capitale toscane. Armé d’un pistolet, il tue Idy Diene, un immigré sénégalais, vendeur ambulant, qui résidait légalement en Italie depuis vingt ans. L’homme a par la suite déclaré à la police qu’il souhaitait se suicider, mais n’en ayant pas trouvé le courage, il aurait décidé d’assassiner quelqu’un pour finir en prison. Roberto Pirrone a nié avoir choisi de faire feu sur Idy Diene pour des motivations raciales, mais le fait qu’il ait d’abord « écarté » d’autres victimes potentielles sur son passage, avant d’ouvrir le feu sur Diene, semble contredire sa version.

    Vibo Valentia, 2 juin 2018, un mort et un blessé. C’est le premier incident ayant eu lieu après la formation du gouvernement d’extrême droite emmené par Giuseppe Conte. Dans la nuit du 2 au 3 juin, Sacko Soumayla, un Malien de 29 ans, est abattu par un coup de fusil alors qu’il est en train de dérober avec deux complices du matériel métallique dans une usine abandonnée. Madiheri Drame, lui, est blessé à la jambe. Les trois hommes cherchaient à prélever de vieilles tôles pour pouvoir se fabriquer un abri de fortune.

    Le tireur est Antonio Pontoriero, neveu d’un des associés à qui appartenait l’usine par le passé. Sacko Soumayla était un activiste syndical qui défendait les droits des migrants travaillant dans l’agriculture en Calabre. Il possédait un permis de séjour pour résider régulièrement en Italie.

    Sulmona, 12 juin 2018, un blessé. À la suite d’une dispute avec un migrant, deux Italiens, armés d’un faux pistolet et d’un petit couteau, pénètrent à l’intérieur d’un centre d’accueil à la recherche de l’homme avec qui a eu lieu l’altercation à Sulmona, dans les Abruzzes. Ils ne le trouvent pas, mais menacent les autres migrants. Une rixe éclate et un Gambien âgé de 23 ans est blessé par un coup de couteau.

    Caserte, 11 juin 2018, un blessé. À Caserte, près de Naples, deux migrants maliens, Daby et Sekou, sont approchés par une voiture avec trois jeunes Italiens à l’intérieur. Les trois individus tirent alors sur les migrants avec un pistolet à air comprimé au cri de « Salvini ! Salvini ! », selon le récit des victimes. Un des deux Maliens a été légèrement blessé à l’abdomen. Les auteurs de cette attaque n’ont pas été identifiés.

    Naples, 20 juin 2018, un blessé. Un cas très similaire s’est déroulé dans la capitale de la Campanie quelques jours plus tard. Konate Bouyagui, un Malien de 21 ans vivant en Italie depuis cinq ans et travaillant comme cuisinier, est approché par une voiture à sa sortie du travail en plein centre-ville de Naples. Deux hommes d’une trentaine d’années, armés d’une carabine à plomb, tirent sur Konate et le blessent à l’abdomen. Les agresseurs n’ont pas été identifiés à ce jour.
    Forlì, les 2 et 6 juillet 2018, deux blessés. Deux cas d’agression en moins d’une semaine à Forlì, une ville de 110 000 habitants, située en Émilie-Romagne. Dans la nuit du 5 au 6 juillet, un Ivoirien de 33 ans a été blessé à l’abdomen par un tir de pistolet à air comprimé, effectué depuis une voiture qui s’était approchée alors qu’il roulait en vélo. Dans l’autre cas, qui s’est déroulé à Forlì quelques jours plus tôt, c’est une femme nigériane qui a reçu un tir de pistolet à air comprimé et s’est trouvée blessée au pied.

    Latina, 11 juillet 2018, deux blessés. Encore un cas d’agression par pistolet à air comprimé à Latina, près de Rome. Le 11 juillet, deux demandeurs d’asile originaire du Nigeria sont pris pour cible par les passagers d’une voiture alors qu’ils attendent le bus. Âgés de 26 et 19 ans, les deux hommes ont été légèrement blessés aux jambes.

    Rome, 17 juillet 2018, une blessée grave. Voici l’épisode, très médiatisé en Italie, qui a porté le président de la République à réagir. Une enfant de nationalité roumaine, âgée d’un an, est blessée au dos par une balle tirée d’une carabine à air comprimé, alors qu’elle était dans les bras de sa mère. La mère et l’enfant habitent un camp de Roms de la capitale.

    L’auteur du tir est Marco Arezio, 59 ans, ancien employé du Sénat à la retraite qui a fait feu depuis son balcon. Les forces de l’ordre étudient l’hypothèse selon laquelle l’arme a été modifiée pour la rendre plus puissante. Marco Arezio, sans casier judiciaire jusqu’alors, a affirmé que le coup était « parti par erreur ». La petite fille n’est plus en danger de mort, mais elle risque de rester paralysée.

    Vicenza, 26 juillet 2018, un blessé. Un autre tir de carabine à air comprimé depuis un balcon, un autre étranger blessé. L’épisode a eu lieu à Cassola, près de Vicenza en Vénétie. Lenny Delgado, un ouvrier originaire du Cap-Vert, âgé de 33 ans et résidant depuis dix-sept ans en Italie, a été pris pour cible et blessé au dos alors qu’il travaillait sur un échafaudage à sept mètres de hauteur. L’auteur du tir est un homme âgé de 40 ans, Cristian Damian, qui s’est défendu en affirmant qu’il visait un pigeon.

    San Cipriano d’Aversa, 26 juillet 2018, un blessé. Dans la nuit du 26 au 27 juillet, à San Cipriano d’Aversa, en Campanie, un demandeur d’asile guinéen a été pris pour cible par deux personnes en moto, qui ont tiré sur lui avec un pistolet à air comprimé. Le migrant a été légèrement blessé au visage.

    Naples, 2 août 2018, un blessé grave. Le dernier épisode en date est sans doute un des plus graves, car cette fois, le tir n’a pas été effectué avec une arme à air comprimé, mais bien avec un vrai pistolet. La victime de cet attentat est Cissé Elhadji Diebel, 22 ans, vendeur ambulant. L’homme, d’origine sénégalaise, qui réside légalement en Italie a été pris pour cible par deux personnes en scooter qui ont tiré trois coups de feu, dont un qui a atteint la jambe du migrant. L’épisode ayant eu lieu dans un quartier de Naples où la présence de la criminalité organisée est forte, les forces de l’ordre n’écartent pas, à ce stade, l’hypothèse que ce crime n’ait pas de caractère raciste.

    Outre ces cas d’agression, d’autres épisodes, qui n’impliquent pas l’usage d’armes, sont à signaler. Il s’agit le plus souvent de rixes qui provoquent des blessés et dans lesquelles des insultes racistes sont entendues par des témoins. À Aprilia, près de Rome, le 29 juillet 2018, Hady Zaitouni, un Marocain de 43 ans, a même trouvé la mort.

    Poursuivi par trois Italiens persuadés qu’il avait commis un vol, Hady Zaitouni a perdu le contrôle de son véhicule en tentant de s’échapper. Néanmoins, les causes de la mort du Marocain n’ont à ce jour toujours pas été éclaircies puisqu’on ne sait pas si Hady Zaitouni est décédé des conséquences de son accident ou à cause des coups que ses poursuivants lui auraient infligés.

    Le cas de Daisy Osakue, enfin, a sûrement été le plus médiatisé – même si les séquelles physiques sont moindres. L’athlète italienne d’origine nigériane, spécialiste du lancer du disque, 22 ans, et qui participe ces jours-ci aux championnats d’Europe à Berlin, a été blessée au visage par un œuf lancé depuis une voiture, à Moncalieri, près de Turin, dans la nuit du 29 au 30 juillet. Ses agresseurs sont trois étudiants de 19 ans chacun. D’après l’enquête, ils avaient déjà lancé des œufs contre d’autres personnes – sans conséquence – durant les jours précédents.

    #Italie #racisme #xénophobie #agressions

  • L’immigration au cœur de l’accord #post-Cotonou

    L’accord actuel prévoit que les pays africains réintègrent les immigrants illégaux. Pourtant, un seul accord de retour est opérationnel, celui entre l’UE et le Cap-Vert. Nombre de groupements de la société civile s’inquiètent de l’accent récemment mis par l’UE sur l’immigration.
    « Au départ, le #développement était le pilier principal de l’accord de Cotonou. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un des piliers. Pour l’UE, la priorité est la migration et la sécurité, puis la croissance économique, et après seulement le développement », regrette un représentant de la société civile à Euractiv.

    https://www.euractiv.fr/section/aide-au-developpement/news/migration-control-must-be-at-heart-of-next-eu-africa-pact-says-eu
    #accord_de_Cotonou #réintégration #renvois #expulsions #aide_du_développement #externalisation

    • L’impasse sur la migration assombrit les relations entre l’UE et l’Afrique

      Le contrôle des migrations en provenance d’Afrique obsède les dirigeants européens. Le sujet pourrait aussi faire dérailler le principal accord politique de l’UE avec le continent africain.

      Les dirigeants européens et africains sont très divisés sur la manière d’aborder la politique migratoire au travers des discussions qui démarrent pour renouveler l’accord de Cotonou.

      Malgré les protestations des dirigeants de l’UE, lors d’une réunion avec son homologue de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat en mai, le chef de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a souligné que « la coopération avec l’Afrique va bien au-delà de la migration » . Il a aussi cité l’expression d’« un partenariat entre égaux » – ce à quoi personne ne croit.

      Le mantra de la Commission européenne est que les outils d’investissement récemment mis en place par le bloc – le Fonds européen d’investissement extérieur et le Fonds fiduciaire pour l’Afrique – destinés au marché africain « s’attaqueront aux causes profondes de la migration ».

      Finalisé en 2000, quand les migrations n’effrayaient pas les dirigeants européens, le contrôle des de l’immigration ne constitue qu’une partie mineure de l’accord de Cotonou. L’accord comprend des dispositions obligeant les pays africains à reprendre les migrants illégaux, mais elles n’ont jamais été utilisées.

      En pratique, le seul accord de retour des migrants que l’UE a conclu avec un pays africain est avec le Cap-Vert, une île d’un peu plus de 500 000 habitants.

      « La migration joue un rôle relativement mineur dans l’accord de Cotonou actuel », assure Carlos Lopes, Haut Représentant de l’Union africaine pour les négociations post-Cotonou.

      Mais de nombreux pays européens ne veulent plus que l’immigration reste un point marginal du pacte. « Pour l’UE, la priorité est la migration, la sécurité, la croissance économique, puis le développement », a déclaré un dirigeant d’une ONG basée à Bruxelles qui participe aux pourparlers.

      L’UE a déjà fait part de son intention de donner la priorité au contrôle des migrations dans le prochain accord, en conditionnant l’aide et les investissements financiers futurs aux pays africains qui redoublent d’efforts pour contrôler leurs frontières.

      « Le nouveau partenariat de l’UE avec l’Afrique doit davantage se centrer sur la migration [politique] », a déclaré Koen Vervaeke, directeur général pour l’Afrique au Service européen pour l’action extérieure (SEAE), lors d’une réunion au groupe de réflexion de Chatham House en mars.

      La préoccupation des pays de l’UE en matière de contrôle des migrations est telle que le mandat de négociation du bloc sur le nouvel accord de Cotonou n’a été approuvé qu’à la fin juin, après avoir été bloqué pendant plusieurs mois par un petit groupe d’États membres dirigé par la Hongrie et la Pologne.

      Les deux pays de Visegrad, qui bloquent depuis deux ans tout quota européen de réinstallation des migrants d’Afrique du Nord, veulent que le chapitre de Cotonou couvrant la réadmission des migrants potentiels des pays ACP qui ne sont pas autorisés à rester en Europe soit considérablement renforcé.

      En échange d’une meilleure politique de retour des migrants illégaux, les responsables de l’UE font la promesse d’assouplir les mécanismes légaux permettant aux migrants africains de se déplacer légalement en Europe.

      Lors du sommet européen de juin, le communiqué approuvé par les dirigeants soulignait la nécessité d’« explorer le concept de centres régionaux de débarquement ».

      Cependant, l’idée d’accueillir des « plates-formes » de migration a jusqu’à présent été rejetée catégoriquement par les pays africains. À commencer par le Maroc, qui a rejeté le concept lors d’un sommet de l’Union africaine le 2 juillet, quelques jours seulement après que les dirigeants de l’UE se sont mis d’accord pour poursuivre l’idée.

      Les plate-formes, une solution de facilité

      « C’est une solution facile et contre-productive », a déclaré le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Au lieu de cela, les dirigeants africains ont convenu de créer un Observatoire africain des migrations et du développement (OAMD), qui sera basé à Rabat, et se concentrera sur « l’harmonisation des stratégies nationales des États africains et l’amélioration de l’interaction avec les partenaires ».

      Cependant, si les dirigeants africains ont jusqu’à présent refusé d’accueillir les nouveaux centres, Moussa Faki a déclaré que le continent portait sa propre responsabilité dans la crise migratoire, condamnant ce qu’il décrit comme des « actions intolérables » commises contre les migrants africains sur leur propre continent. Ces paroles n’ont pas encore été suivies d’actions concrètes de la part des gouvernements.

      Après plus de trois ans de sommets UE-Afrique sans débouchés concrets sur un accord sur les migrations, il y a peu de signes d’une sortie de l’impasse au cours des 18 prochains mois de négociations. Mais cela ne risque pas de faire dérailler complètement les relations UE-ACP.

      Un « no deal » sur la migration pourrait empêcher la conclusion d’un nouvel accord de Cotonou, mais ce dernier ne serait pas enterré. « Cotonou a le potentiel d’être étendu », a déclaré Carlos Lopes.

      « Je dirais qu’il n’y a aucun risque qu’il n’y ait pas d’accord. Ce n’est pas comme le Brexit. Si nous n’avons pas d’accord d’ici 2020, nous étendrons ce que nous avons déjà. »

      https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/impasse-on-migration-clouds-eu-africa-relations

    • Dossier :
      Accord de Cotonou : nouveau départ ou marche arrière ?

      Conclu en 2000 au Bénin, l’accord de Cotonou a façonné les relations entre l’UE et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) durant 20 ans. L’accord expire en 2020 et les négociations autour de son successeur débuteront la semaine prochaine.

      Alors que le premier accord de Cotonou était largement perçu comme un instrument commercial et de développement, les priorités de Cotonou 2 pour les deux parties ont évolué. Les pays européens voient de plus en plus leurs relations avec l’Afrique à travers le prisme du contrôle de l’immigration.

      Quant aux pays africains, ils sont en train de mettre en place leur propre zone de libre-échange au niveau du continent et parleront d’une seule et même voix lors de ces négociations. Les pays des Caraïbes et du Pacifique réclament quant à eux plus d’investissement et de commerce avec l’Europe.

      Toutes ces requêtes sont-elles compatibles ?

      https://www.euractiv.fr/section/all/special_report/eu-acp-relations-after-cotonou-agreement-re-set-re-launch-or-retreat

  • Le #PIB, une mesure qui ne dit pas tout, par Olivier Zajec (Atlas Mondes émergents, 2012)
    https://www.monde-diplomatique.fr/publications/l_atlas_mondes_emergents/a54102 #st

    Pendant des décennies, la mesure du produit intérieur brut a « défini » le développement. Pourtant, que vaut cette hiérarchie fondée sur la seule croissance quantitative, ignorant sa dimension qualitative ? Vit-on mieux dans le centre-ville dévasté de Detroit que dans une famille de pêcheurs au Cap-Vert ? Que traduisent réellement les indicateurs de richesse traditionnels ?

    http://zinc.mondediplo.net/messages/66636 via Le Monde diplomatique

    • De 1962, année de son indépendance, et jusqu’en 1974, l’Algérie aide activement les mouvements anticoloniaux et les révolutionnaires du monde entier. Avec son sens de la formule, Amilcar Cabral, le fondateur du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) qualifiera le pays de « Mecque des révolutionnaires ». Dirigée par le tandem Ahmed Ben Bella (à la présidence) et Houari Boumediene (au stratégique ministère de la Défense), l’Algérie jouit alors du prestige d’une indépendance acquise par les armes. Suivant l’inspiration de Fidel Castro et du Che, qui réserveront à Cuba un accueil triomphal à Ahmed Ben Bella, le pays s’impose comme le leader des aspirations des peuples du tiers-monde. Le régime apporte un soutien total aux opposants qui viennent à lui, aussi bien moral que diplomatique et financier.

      Du Che aux Black Panthers

      Grâce à un habile montage d’archives, ce film revisite la décennie prodigieuse, et méconnue, au cours de laquelle la plupart des opposants à la colonisation et au racisme, du Che aux Black Panthers – en passant par les indépendantistes bretons ! –, feront escale dans une capitale algérienne effervescente, rebaptisée « Alger la rouge ». Même après le coup d’État de Boumediene en 1965, le pays poursuivra sur cette lancée. Si cette politique finira par évoluer au mitan des années 1970, elle restera un sujet de fierté pour le peuple algérien. Après sa libération, en 1990, près de trente ans après s’être entraîné avec les fellagas, Nelson Mandela leur rendra un vibrant hommage et déclarera : « L’Algérie est mon pays. »

      http://www.arte.tv/fr/videos/055150-000-A/alger-la-mecque-des-revolutionnaires-1962-1974
      #Algérie #Ernesto_Guevara #décolonisation #OLP #Nelson_Mandela

  • Avec cette prof, la conjugaison devient (enfin) simple !
    http://www.ouest-france.fr/bretagne/avec-cette-prof-la-conjugaison-devient-enfin-simple-4248381

    Professeure de français dans un lycée au Cap-Vert, Caroline Thébault se retrouve face à une trentaine d’élèves qui rencontrent de sérieuses difficultés avec la #conjugaison française. « On passait d’un verbe à un autre et plus j’avançais, plus les premiers verbes étaient oubliés. Car tout est basé sur la #mémorisation. »

    La Dinardaise décide alors de s’attaquer aux règles de notre langue, pour simplifier son #apprentissage. Elle commence par le présent. Les verbes être, avoir, aller et faire restent à part et doivent être appris. >>> lire la suite

    #réflexion #éducation

  • Reçu via la liste migreurop:

    Décision du 9 octobre 2015 fixant la liste des #pays_d'origine_sûrs
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000031327527

    Article 1

    Sont considérés comme des pays d’origine sûrs au sens de l’article 37
    et de l’annexe I de la directive du 26 juin 2013 susvisée :

    1° La République d’Albanie ;
    2° La République d’Arménie ;
    3° La République du Bénin ;
    4° La Bosnie-Herzégovine ;
    5° La République du Cap-Vert ;
    6° La Géorgie ;
    7° La République du Ghana ;
    8° La République de l’Inde ;
    9° L’Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) ;
    10° La République de Maurice ;
    11° La République de Moldavie ;
    12° La République de Mongolie ;
    13° La République du Monténégro ;
    14° La République du Sénégal ;
    15° La République de Serbie ;
    16° La République du Kosovo.

    Article 2

    La décision du 30 juin 2005 modifiée fixant la liste des pays
    d’origine sûrs est abrogée.

    Contrairement aux décisions publiées précédement, ils ont cette fois-ci
    publié une liste complète, alors qu’avant ils ne publiaient que les
    modifications.

    En cherchant un peu dans mes archives (incomplètes) de la newletter de
    Legifrance, il semble qu’au moins le Bengladesh et la Turquie auraient
    été retirées (après avoir été ajoutés au moins une fois). Par contre, je
    ne sais pas ce qui aurait été ajouté cette fois çi.

    Est-ce que quelqu’un ayant une version complete de la liste précédente
    pourrait faire le point et nous dire ce qui a changé ?

    #pays_sûrs #asile #migrations #réfugiés #renvoi #expulsion #France #liste_des_pays_sûrs

  • #Goutte_à_goutte : les paysans du #Cap-Vert apprennent à cultiver sans pluie

    La pénurie d’eau et les sécheresses affectent beaucoup le continent africain – et particulièrement le Cap-Vert, cet archipel de 600 000 habitants au large du Sénégal. Sur l’#île de #Sao-Vicente, l’une des 9 îles habitées du Cap-Vert, cela fait plus d’un an, que les agriculteurs attendent en vains la #pluie : il n’a pas plu pendant toute l’année 2014 !

    http://www.rfi.fr/emission/20150803-goutte-goutte-paysans-cap-vert-apprennent-cultiver-pluie
    #agriculture #eau
    cc @odilon

  • Manifestations contre la hausse des salaires pour les fonctions politiques au #Cap-Vert
    http://grigrinews.com/manifestations-contre-la-hausse-des-salaires-pour-les-fonctions-politiques-au-cap-vert/3060

    Actualités Afrique « 01/04/2015, Cap-Vert : Des milliers de Cap-Verdiens ont manifesté lundi dans les rues des principales villes du Cap-Vert pour dénoncer la hausse prévue des salaires des titulaires de fonctions politiques. »(c) 2015 - Grigrinews.com

  • Non la #Macaronésie n’est pas le pays d’origine des macaronis !

    Elle correspond aux Îles Fortunées de l’Antiquité. C’est ce que signifie en grec son nom, néologisme datant des années 1880, retenu pour désigner cette zone biogéographie. Il s’agit donc des îles au delà des colonnes d’Hercule, soit les Açores, Madère, les Canaries et les Îles du Cap-Vert.

    • Et l’on n’y parle pas le latin macaronique .

      De brancha in brancham degringolat, et faciens pouf : le latin macaronique | La question du latin
      http://enseignement-latin.hypotheses.org/7271

      Si le latin macaronique est né dans le milieu humaniste confronté à l’usage de ce latin de cuisine, il a une toute autre portée : il s’agit pour des humanistes de jouer sur la transgression et l’humour en incorporant à une forme poétique latine régulière tant des expressions issues du langage vulgaire que des situations bouffonnes ou même triviales.

      Le premier ouvrage reconnu de ce style s’appelle précisément Macaronea , (Tifi Odasi, Padoue, 1450-1492)

      Est unus in Padua notus speciale cusinus
      in macaronea princeps bonus atque magister

      Il y a Padoue un épicier cuisinier renommé
      prince excellent et maitre en macaronis (45-46) [3]

      Le macaroni est trivial, c’est la nourriture fruste des paysans : traiter quelqu’un de macarone est l’équivalent en français de le traiter de nouille mais cette Macaronea est en forme d’hexamètre. Le nom est resté pour désigner le genre.

  • U.S. Plans Base for Surveillance Drones in Northwest Africa http://www.nytimes.com/2013/01/29/us/us-plans-base-for-surveillance-drones-in-northwest-africa.html?_r=1&

    L’intervention française au Mali permet à l’AFRICOM de poursuivre (1) son quadrillage du continent africain selon la stratégie du nénuphar [« Lily pads »] (2, 3)

    The immediate impetus for a drone base in the region is to provide surveillance assistance to the French-led operation in Mali. “This is directly related to the Mali mission, but it could also give Africom a more enduring presence for ISR,” one American military official said on Sunday, referring to intelligence, surveillance and reconnaissance.

    (1) http://blog.emceebeulogue.fr/post/2012/08/21/Expansion-militaire-de-l-Empire-Am%C3%A9ricain-en-Afrique

    (2) http://www.csmonitor.com/2004/0810/p06s02-wosc.html

    (3) http://www.elcorreo.eu.org/Le-Pentagone-cree-une-nouvelle-forme-de-guerre-La-strategie-du-nenuphar

    #AFRICOM #Lily_pads #Drones

    • http://www.ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=7412

      Le Pentagone a confirmé mardi qu’il avait conclu un nouvel accord militaire avec le gouvernement du Niger pour mettre en place une base de drones ’Predator’ afin de mener des missions de surveillance sur les vastes zones désertiques de la région.

      Les responsables américains n’ont pas exclu la possibilité que ces drones puissent être finalement déployés pour mener des raids contre des militants présumés d’AQMI, comme ils ont été utilisés contre les homologues idéologiques du groupe au Pakistan, au Yémen et en Somalie.

    • The Lure of Oil and the Drug War: Why Washington Has Joined the Battle For West Africa | Alternet
      http://www.alternet.org/world/lure-oil-and-drug-war-why-washington-has-joined-battle-west-africa

      Avec la réduction progressive des guerres en Irak et en Afghanistan, Washington jette son dévolu ailleurs. Discrètement, l’administration Obama se constitue un vaste éventail de moyens militaires en Afrique de l’Ouest, et plus particulièrement dans les pays lusophones. Selon certaines sources, le Pentagone veut établir une station de surveillance dans les îles du Cap-Vert, tandis que plus au sud, dans le golfe de Guinée, navires et personnel américains patrouillent les eaux locales. Inquiet que cela puisse trop attirer l’attention sur lui, le Pentagone a évité la construction de grandes installations militaires et met plutôt l’accent sur une stratégie de petites bases dites "feuille de nénuphar". A São Tomé et Príncipe, une chaîne d’îles dans le golfe de Guinée et ancienne colonie portugaise, le Pentagone peut installer une telle base « sous le radar », ...

  • Mesurer le bonheur ? | Olivier Zajec (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-04-02-bonheur

    Pendant des décennies, la mesure du produit intérieur brut a « défini » le développement. Pourtant, que vaut cette hiérarchie fondée sur la seule croissance quantitative, ignorant sa dimension qualitative ? Vit-on mieux dans le centre-ville dévasté de Detroit que dans une famille de pêcheurs au Cap-Vert ? Que traduisent réellement les indicateurs de richesse traditionnels ? (...) Source : Le Monde diplomatique

    • Pendant des décennies, la mesure du produit intérieur brut a « défini » le développement. Pourtant, que vaut cette hiérarchie fondée sur la seule croissance quantitative, ignorant sa dimension qualitative ? Vit-on mieux dans le centre-ville dévasté de Detroit que dans une famille de pêcheurs au Cap-Vert ? Que traduisent réellement les indicateurs de richesse traditionnels ?