naturalfeature:go

  • Golfe du Mexique : 17 000 litres de pétrole s’échappent chaque jour d’une plate-forme depuis quinze ans (Le Monde)
    https://www.crashdebug.fr/international/16190-golfe-du-mexique-17-000-litres-de-petrole-s-echappent-chaque-jour-d

    Une nouvelle estimation de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique contredit celle de la compagnie de forage, multipliant par mille le pétrole répandu quotidiennement.

    Un navire ravitailleur traverse une nappe de pétrole, près du lieu de l’accident de Taylor Energy, dans le golfe du

    Mexique. Gerald Herbert / AP

    C’est une catastrophe environnementale qui dure depuis bientôt quinze ans. En septembre 2004, l’ouragan Ivan dévaste le golfe du Mexique. Sous le niveau de la mer, d’immenses glissements de terrain se produisent. La plate-forme pétrolière 23051, installée à vingt kilomètres des côtes de Louisiane, est détruite. Son propriétaire, Taylor Energy, tente de colmater les fuites. Sur vingt-huit têtes de forage, d’où s’échappe le pétrole, six sont bouchées en un an. Mais les ouragans (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Les gros yeux de l’été
    https://www.dedefensa.org/article/les-gros-yeux-de-lete

    Les gros yeux de l’été

    Il n’y a pas grand-chose à signaler que je n’ai pas déjà signalé. Ce qui se passe est plus ou moins une redite, mais les attitudes semblent avoir changé. Il y a un nouveau développement qu’on désignera “faire les Vrais Gros Yeux” et, à ce rythme, cela pourrait bientôt devenir un sport olympique.

    Les États-Unis sont en pilote automatique, en mode de croisière vers l’effondrement, submergés par la dette et politiquement dysfonctionnels, mais toujours en train d’essayer d’intimider le monde. En réponse, le monde s’est mis à faire les gros yeux de manière coordonnée à l’échelle mondiale : les Américains (et/ou leurs mandataires) endommagent certains pétroliers dans le golfe Persique et accusent l’Iran d’avoir fait le coup. Comme cela n’a pas eu l’effet escompté, les Américains (et/ou leurs (...)

  • L’Isle de Jean-Charles vouée à disparaître en Louisiane Caroline Montpetit en Louisiane - 22 juin 2019 - Le devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/environnement/557293/l-ile-de-jean-charles-vouee-a-disparaitre-en-louisiane

    Les habitants de l’Isle de Jean-Charles, en Louisiane, sont les premiers réfugiés liés à la montée des eaux en Amérique. Visite d’une communauté en sursis et d’un pays à la merci de la mer.

    Lorsque le prêtre catholique Roch Naquin était enfant, les étendues de terre s’étendaient à des kilomètres derrière sa maison. Il allait y couper du bois avec ses frères pour faire du feu, et les aînés y cueillaient les plantes utilisées pour soigner les maladies. Autour de sa maison, des troupeaux de bétail paissaient en liberté. Le jardin et la mer fournissaient amplement de quoi manger.

    Son île, c’est l’Isle de Jean-Charles, dans la paroisse de Terrebonne, à 127 kilomètres au sud-ouest de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Une étendue de 300 mètres sur 3 kilomètres de long, reliée au continent par une route, souvent rendue impraticable par les ouragans, les inondations et les marées. L’île, telle que les habitants l’ont connue dans leur jeunesse, a disparu sous les vagues d’eau salée que le golfe du Mexique fait entrer chaque année, de plus en plus loin à l’intérieur des terres. On dit que 98 % de la surface de l’île a ainsi disparu sous les eaux du golfe depuis 60 ans. En fait, l’ensemble de la côte louisianaise cède au golfe l’équivalent d’un terrain de football chaque heure.

    Derrière la maison du père Naquin, c’est désormais de l’eau que l’on voit à perte de vue, avec, au loin, un puits de pétrole qui surgit de la ligne d’horizon.

    Son voisin, Chris Brunet, a lui aussi vu le paysage se transformer depuis son enfance. « Ma soeur, qui a 16 ans de plus que moi, allait à la pêche à pied, avec pépère pis mémère. Moi, 16 ans plus tard, j’allais au même endroit avec mon père en pirogue », raconte-t-il.

    Des causes complexes
    Les causes de cette disparition graduelle de l’île sont complexes et multiples. Mais au premier rang des accusés, on trouve l’industrie du pétrole, qui a creusé des dizaines de milliers de kilomètres de canaux pour prospecter et extraire du pétrole et du gaz naturel du golfe. Ces canaux ont peu à peu grugé la terre. On montre aussi du doigt des digues qui ont été construites au nord-est, le long du Mississippi, après les inondations dévastatrices de 1927.

    « Ça a empêché l’eau douce de circuler jusqu’à nous, raconte Chris Brunet, l’un des habitants de l’île. Autrefois, on pouvait se rendre en pirogue jusqu’à La Nouvelle-Orléans. » Les digues empêchent aussi le fleuve Mississippi de distribuer chaque année le limon et les sédiments qui régénéraient la terre de toute la région. Et puis, il y a aussi la montée des océans, annoncée par les experts en changements climatiques, qui n’annonce rien qui vaille pour les prochaines décennies. « Les scientifiques parlent des changements climatiques, des gaz à effet de serre. J’imagine que ça doit jouer », dit-il.
    L’Isle de Jean-Charles en images : https://www.ledevoir.com/societe/environnement/557312/l-isle-de-jean-charles-en-images

    Autrefois si fertile, la terre de l’île, qui permettait aux habitants d’être autosuffisants, est désormais impropre à la culture, parce que trop salée. « Je m’ennuie de jardiner », soupire Denecia Billiot, 94 ans. Installée sur la galerie de sa maison, avec sa fille Theresa qui tricote à ses côtés, Mme Billiot se souvient de l’époque où elle cultivait un grand jardin derrière sa maison, où ses sept enfants ont grandi. Dans la maison voisine, sa petite-fille, Erica, vit avec son fils de six ans, Tristan. Malgré son grand âge et les difficultés d’accès à l’île par mauvais temps, quand la marée envahit la route, Mme Billiot a choisi de rester sur l’île. Sa petite-fille Erica aussi.

    « Si l’île coule, je vais la regarder couler », lance-t-elle.

    Quatre générations habitent ainsi dans ce petit coin de pays qui les a vues naître, et qu’elles vont peut-être voir disparaître. Quatre générations d’autochtones francophones, car la majorité des habitants de l’île appartiennent à la bande biloxi-chitimacha-choctaw, qui réunit des Autochtones de différentes ethnies. « Nous nous sommes unis pour être plus forts », raconte le chef Albert Naquin.

    Partir ou rester ?
    Mais tout cela ne sera plus qu’histoire ancienne d’ici quelques décennies. À cause du golfe qui mange de plus en plus la côte, la vie des habitants de l’Isle de Jean-Charles est tellement précaire que le gouvernement de la Louisiane a proposé un plan de relocalisation de sa population. Les habitants de l’île deviennent ainsi les premiers réfugiés liés à la montée des eaux d’Amérique. En janvier dernier, l’État a acheté pour 48 millions des terres situées à l’intérieur des côtes, quelques dizaines de milles au nord de Houma, à Shriever. Des terres, longées par la route 24, près d’une usine de Chevron, et qui n’ont aucun accès à l’eau. L’État de la Louisiane a promis d’y creuser un étang où on pourrait pêcher et d’y construire des maisons modernes.

    Déjà, de nombreux habitants ont quitté l’île, épuisés de faire face, année après année, aux inondations provoquées par les ouragans. Rita Falgout, effrayée par la montée des eaux qui envahit régulièrement la route d’accès à l’île, a décidé de partir lorsque son mari est devenu malade.

    « J’avais peur de l’eau, dit-elle, et peur de ne pas pouvoir sortir de l’île en cas de besoin. »

    Il y a à peine un an, elle a accepté la proposition du gouvernement lui offrant de déménager dans un appartement de la ville de Houma. Depuis, son mari est mort dans une maison de retraite, et Rita Falgout est revenue vivre auprès des siens à Pointe-aux-Chênes, près de l’Isle de Jean-Charles. « Mon frère ne voulait pas que je reste seule », dit-elle. Maintenant, elle a l’intention de profiter de la maison que lui propose de construire l’État à Shriever.

    Un plan contesté
    Mais le plan de relocalisation proposé ne fait pas l’affaire du chef de la bande biloxi-chitimacha-choctaw, Albert Naquin, qui conseille à ses membres de ne pas accepter le « forfait ». D’abord, il souhaiterait que le plan soit un projet de réunification de la bande. Cette communauté a déjà été lourdement touchée par les politiques américaines à l’égard des Autochtones.

    De leur côté, les fonctionnaires du gouvernement de la Louisiane souhaitent que le nouveau projet soit offert à tous, quelles que soient leur appartenance ethnique ou leur origine ethnique, sans projet précis de réunification d’une bande en particulier. Selon eux, certains habitants de l’Isle de Jean-Charles ne sont pas des Biloxi-Chitamacha-Choctaw, mais plutôt des membres de la nation houma, ou encore des non-Autochtones. Or, pour le chef Naquin, « le but, c’est de réunifier la bande ». Il dit d’ailleurs travailler « sur un autre plan », qui se réaliserait sans l’intervention de l’État.

    Le chef Naquin lui-même ne vit pourtant plus sur l’île depuis longtemps, mais bien dans la communauté voisine de Pointe-aux-Chênes, protégée par une toute nouvelle digue de 12 pieds. La maison familiale, où il est né, a été rasée par l’ouragan Betsy en 1965 et le chef a décidé de déménager à Pointe-aux-Chênes après l’ouragan Carmen, en 1973. « Si j’étais resté sur l’île, je serais probablement pauvre, parce qu’il faut tout refaire tous les trois ou quatre ans », raconte-t-il, devant sa maison de briques.

    À son avis, les membres de la bande biloxi-chitimacha-choctaw, qui ont hérité de maisons de l’Isle de Jean-Charles au fil des générations, n’ont pas les moyens de payer les frais inhérents à un déménagement dans une maison du gouvernement, en plus d’entretenir leur maison sur l’île.

    Nichées à 15 pieds de hauteur
    Autrefois, la maison du père Roch Naquin était construite sur des blocs de deux pieds, parce que le lieu n’était pas sujet aux inondations. « Puis, il y a eu l’ouragan Hilda qui nous a inondés, puis l’ouragan Carmen, et quelques autres. Mais il y a eu l’ouragan One, en 1985, on a reçu beaucoup d’eau. On a monté la maison sur huit pieds. On a été saufs pour quelques ouragans. Quand l’ouragan Lily s’est abattu au début des années 1990, nous inondant de nouveau, on l’a montée à 11 pieds. L’ouragan Crystal a quand même fait quelques dégâts. Le toit a été arraché », raconte-t-il.

    Même chose pour Bertha Naquin, qui nous reçoit dans sa maison perchée sur des piliers de 15 pieds. Après avoir vécu plusieurs années à Houma, elle a décidé de se réinstaller dans son coin de pays. « Ici, je suis chez moi », dit-elle.

    Si sa maison perchée est plus protégée des inondations, cela la rend toutefois plus vulnérable aux ouragans. « C’est sûr que, s’il y a un ouragan, je ne reste pas ici », dit-elle.

    Pour s’assurer de pouvoir partir avant que la route soit inondée, il faut constamment guetter les signes avant-coureurs des désastres. « Il faut regarder les marées et, si le vent vient du sud-est, il faut s’en aller », dit-elle.

    Le père Roch Naquin estime, de son côté, que les habitants de l’île devraient accepter l’offre du gouvernement de la Louisiane et saisir l’occasion de s’en aller. « Si tu ne pars pas, que quelque chose de terrible arrive, que ta maison est détruite, il sera trop tard. Moi, je suis prêt à partir, quand les nouvelles maisons seront construites », dit-il.

    #climat #réfugiés_climatiques #environnement #changement_climatique #usa

    • Les traces d’Iberville
      L’Isle de Jean-Charles doit son nom à Jean-Charles Naquin, colon français originaire de Saint-Malo, en France. Son fils, Jean-Marie Naquin, a épousé une Autochtone choctaw, Pauline Verdin, en 1824. Renié par sa famille en raison de ce mariage interracial, Jean-Marie trouve refuge sur l’île avec son épouse et lui donne le nom de son père qui y faisait des affaires, dit-on, avec le pirate français Jean Lafitte.

      « Ils faisaient de la contrebande autour du bayou de l’île. C’était un endroit caché, où ils ne pouvaient pas être vus », raconte le chef Albert Naquin, qui est son arrière-arrière-arrière-petit-fils. La légende veut d’ailleurs que Jean Lafitte ait laissé quelques trésors dans les environs.

      Mais c’est bien avant tout cela que les Autochtones choctaw, biloxi et chitimacha de Louisiane ont commencé à adopter le français, qu’ils parlent encore aujourd’hui, comme langue d’usage.

      En 1699, l’explorateur Pierre Lemoyne d’Iberville découvre l’embouchure du Mississippi par la mer et y fait construire trois forts français. Au cours de trois voyages consécutifs, il crée dans la région des liens solides avec les autochtones, renforcés par l’envoi de missionnaires et de coureurs des bois français. Au fil des générations, le français a peu à peu supplanté les langues autochtones comme langue d’usage dans les familles, même si aujourd’hui, la plupart des habitants de l’Isle de Jean-Charles ont appris l’anglais à l’école. Chris Brunet, dont la famille vit sur l’île depuis des générations, raconte que son arrière-grand-mère parlait encore le choctaw.

  • Des ronds carrés dans l’eau du Potomac
    https://www.dedefensa.org/article/des-ronds-carres-dans-leau-du-potomac

    Des ronds carrés dans l’eau du Potomac

    15 juin 2019 – L’idée de l’hypothèse d’un falseflag d’origine américaniste ou associés à propos des attaques dans le Golfe est envisagée avec une certaine générosité d’esprit, presque du libéralisme de cette sorte dont est faite cette vieillerie pré-postmoderne de Premier Amendement de la Constitution des États-Unis ; une hypothèse qui ne choque pas grand’monde finalement, et c’est une belle et franche nouveauté, – comme si la bienpensance égarait de plus en plus souvent, grâce à l’aide de l’administration Trump, ses anathèmes anti-“complotistes”, – croiriez-vous cela, ô bienpensants ?

    L’hypothèse a l’avantage de bien correspondre aux événements et circonstances en cours, aux habitudes désormais bien établies de l’administration Trump reprenant une tradition américaniste (...)

    • En effet, dans ce cas l’explication de l’attaque dans le Golfe serait, à notre sens, moins de provoquer les Iraniens en les chargeant de cette vilenie […] que d’empêcher le vote des résolutions du Sénat contre des vente d’armes aux deux pays du Golfe du Qatar et de Bahrein.
      […]
      • Alors que des résolutions bloquant des ventes d’armes au Qatar et à Oman étaient assurées de passer au Sénat, les attaques de la journée de jeudi ont poussé la direction républicaine, qui est contre, à précipiter le vote ne doutant pas, – ce fut le cas, – que sous l’influence émotionnelle de la nouvelle des attaques, certains sénateurs partisans des résolutions changeraient de campo. Ce fut le cas, et d’ailleurs aussi bien pour des démocrates que pour quelques-uns des républicains favorables à la résolution, et cela malgré l’intervention passionnée de Rand Paul. Les résolutions ont donc été repoussées et l’administration a gagné un répit, mais de justesse, mais seulement pour le Qatar et Bahrein, et l’offensive va se poursuivre au Sénat même, et également et surtout à la Chambre comme l’a annoncé Pelosi... Voici pour jeudi :
      « Lors de deux votes surprenants jeudi, le Sénat a rejeté les projets de loi du sénateur Rand Paul (R-KY) visant à bloquer les ventes d’armes américaines à Bahreïn et au Qatar. Le vote de Bahreïn a été de 43-56 et celui du Qatar de 42-57.
      [...]
       » Les deux votes étaient considérés comme hautement susceptibles de passer lorsque la décision inattendue et précipitée de la direction du Sénat a été prise pour qu’ils aient lieu jeudi. La décision est sans aucun doute liée aux attaques dans le golfe d’Oman, qui a incité un certain nombre de sénateurs à voter en faveur de la poursuite des ventes d’armes.

       » D’autres votes sont attendus la semaine prochaine sur la cessation de ventes d’armes américaines à l’Arabie saoudite. Les votes saoudiens sont considérés comme assurés de passer.... »

  • Attaques de pétroliers en mer d’Oman : une dangereuse escalade
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/06/15/attaques-de-petroliers-en-mer-d-oman-une-dangereuse-escalade_5476709_3232.ht

    Editorial. Le sabotage de tankers, jeudi 13 juin, accroît la tension autour du golfe Persique. La diplomatie doit continuer à œuvrer pour que les Etats-Unis et l’Iran évitent une rupture définitive et dramatique.

    Editorial du « Monde ». L’attaque de deux pétroliers en mer d’Oman, jeudi 13 juin, un mois après le sabotage de quatre navires dans les mêmes eaux, représente une escalade dangereuse. Elle accroît la tension autour du golfe Persique, par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole. Elle annonce un déploiement militaire accru des Etats-Unis dans la région, sur fond de bras de fer entre l’Iran d’un côté et Washington et ses alliés régionaux, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Israël, de l’autre.

    Ces attaques n’ont pas fait de victimes et n’ont pas bouleversé le marché pétrolier, mais elles rappellent les prémices de la guerre des tankers, qui a fait rage durant le conflit entre l’Iran et l’Irak (1980-1988). Washington s’est empressé d’attribuer l’opération de jeudi à Téhéran, en publiant une vidéo censée montrer l’équipage d’une vedette iranienne en train de retirer une mine ventouse non explosée du flanc de l’un des pétroliers attaqués. L’ONU a prudemment réclamé une enquête indépendante.

    Si la nature et l’origine de ces nouvelles attaques demeurent sujettes à caution, la logique d’escalade à l’œuvre est claire. L’Iran fait face, de fait, à une guerre économique de la part des Etats-Unis, qui soumettent le pays à des sanctions d’une violence inédite, depuis leur retrait de l’accord international sur le nucléaire iranien, en mai 2018. Cette stratégie de « pression maximale » est censée forcer Téhéran à réduire drastiquement ses ambitions nucléaires, son programme balistique et son jeu d’influence régional. En réalité, elle vise à provoquer l’écroulement du régime, qui lutte pour sa survie.

    Pour les dirigeants iraniens, l’urgence consiste à montrer à Washington que cette pression, ainsi qu’une éventuelle intervention militaire, a un coût. C’est pourquoi les points de friction se multiplient dans la région. C’est aussi pour cela que l’Iran a annoncé qu’il commencerait à rompre ses engagements nucléaires le 7 juillet, si les autres signataires de l’accord (Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne) ne trouvaient pas le moyen d’atténuer le poids des sanctions américaines.

    Téhéran sera alors assuré de subir de nouveau des sanctions des Nations unies et de ses partenaires économiques européens. Mais il estime n’avoir pas d’autre choix. En retour, les Etats-Unis paraissent aussi se contraindre à l’escalade. Le Pentagone envisage un déploiement accru de ses forces dans la région. A la suite des précédentes attaques en mer d’Oman, à la mi-mai, Washington avait déjà étudié un tel envoi, selon la presse américaine. Une décision restée en débat, puisqu’elle contredit la volonté exprimée par Donald Trump de se retirer autant que possible du Proche-Orient.

    L’ironie est que cet épisode intervient alors que des efforts diplomatiques multiples sont menés pour prévenir de telles dérives. L’attaque de jeudi a eu lieu durant une visite à Téhéran du premier ministre japonais, Shinzo Abe, intermédiaire désigné par M. Trump. Quelques jours plus tôt, le ministre des affaires étrangères allemand, Heiko Maas, était venu encourager Téhéran à la patience. L’Europe et la France n’ont cessé de porter ce message à l’Iran depuis deux ans. Si un dialogue entre Téhéran et Washington n’est pas à l’ordre du jour, il faut poursuivre ces contacts. C’est la seule voie possible pour préserver ce qui peut l’être de l’accord nucléaire de juillet 2015, gage d’un désarmement durable de la région.

  • La #5G, un danger pour l’évacuation des gens en cas de catastrophe naturelle ?
    https://www.numerama.com/tech/519206-la-5g-un-danger-pour-levacuation-des-gens-en-cas-de-catastrophe-nat

    Ce sont les patrons de l’agence spatiale (NASA) et de l’agence d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) qui ont tiré la sonnette d’alarme, rapporte le Washington Post. Ils craignent que l’exploitation de certaines fréquences pour la 5G ne réduise les capacités de prévision météorologique de l’Amérique. Ce serait même un retour de quarante ans en arrière dans l’anticipation, dit le patron du NOAA.

    Pour un pays comme les #États-Unis, c’est particulièrement grave : le territoire est chaque année exposé aux #cyclones tropicaux qui naissent dans l’océan Atlantique et qui remontent le golfe du Mexique, ravageant au passage les Caraïbes et la côte sud-est des USA. D’une année sur l’autre, on dénombre quelques dizaines à plusieurs milliers de morts, et bien plus de déplacés.

  • Netanyahu shows off Trumps map of Israel with Golan Heights marked nice - anews
    http://www.anews.com.tr/middle-east/2019/05/31/netanyahu-shows-off-trumps-map-of-israel-with-golan-heights-marked-nice

    Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, embroiled in political chaos after failing to assemble a governing coalition, attempted Thursday to divert public attention with his signature strategy: political theater.

    Addressing a nation bewildered by the prospect of an unprecedented second election campaign in the same year, Netanyahu brandished an official State Department map that had been updated to incorporate the long-disputed Golan Heights as part of Israel.

    He said that U.S. President Trump’s son-in-law and senior adviser Jared Kushner gifted him the map during his visit to Israel. Kushner and other architects of the administration’s Mideast peace plan are traveling the region to build momentum for the long-awaited proposal.

    #clichés_arabes #israël

  • Échec et mat pour l’hégémon
    https://www.dedefensa.org/article/echec-et-mat-pour-lhegemon

    Échec et mat pour l’hégémon

    Selon les analyses de beaucoup de commentateurs intelligents et bien informés, une guerre entre les États-Unis et l’Iran pourrait éclater à tout moment. Leur preuve en faveur de ce point de vue consiste en quelques porte-avions américains qui sont censés être en route vers le golfe Persique, que l’Iran a menacé de bloquer en cas d’attaque. Pour ce faire, l’Iran n’aurait pas à faire quoi que ce soit de militaire ; il suffirait que ce pays menace d’attaquer certains pétroliers pour que leur couverture d’assurance soit annulée, les empêchant de charger leur cargaison ou de prendre la mer. Cela bloquerait les livraisons de près des deux tiers de tout le pétrole brut transporté par mer et causerait des dommages économiques vraiment stupéfiants, – si stupéfiants que les économies (...)

  • De la difficulté de cartographier l’espace saharo-sahélien

    Depuis les premières cartes de l’Afrique au XVIe siècle où le Sahara apparaissait comme une longue barrière de dunes et le Sahel comme un lieu hanté par des bêtes sauvages, cartographier l’espace saharo-sahélien pose problème. Encore aujourd’hui, il semble difficile de représenter les mutations qui traversent la zone sans entretenir certains clichés. Nous en voulons pour preuve deux récents phénomènes qui ont fait l’objet d’une importante production cartographique : les migrations transsahariennes et la montée de l’insécurité liée au terrorisme.

    Des espaces migratoires lisses

    Les cartes diffusées dans la presse ou les rapports d’expertise sur la question donnent régulièrement à voir le Sahara et le Sahel depuis l’Europe, en les présentant comme des carrefours migratoires incontrôlables et des espaces de transit généralisé. Les concepteurs de ces documents ont fait des choix qui s’expliquent autant par la volonté d’en faciliter la lecture et de permettre une compréhension immédiate que par la difficulté de représenter certains faits complexes sur la carte. La plupart des représentations cartographiques choisies aboutissent à la vision d’un espace migratoire « lisse », c’est-à-dire où le trait de dessin continu de quelques routes migratoires occulte toutes les « #aspérités » — spatiales et temporelles d’ordre politique, policier, pécuniaire… — qui jalonnent les itinéraires empruntés par les migrants. Les concepteurs de ces cartes opèrent ainsi de nombreux raccourcis qu’ils imposent au lecteur ; ils laissent de côté les questions essentielles mais peu documentées de la hiérarchisation des flux ou de l’importance de telle ou telle agglomération le long de ces routes, ou encore de la variabilité du phénomène, de sa saisonnalité…

    Les longs traits qui figurent la migration africaine vers l’Europe (fig. 1) restituent l’image un peu inquiétante d’une invasion passant par des itinéraires (les villes de Ceuta et de Mellila, la Libye...) qui sont pourtant rarement empruntés simultanément par des milliers de migrants. De telles cartes font oublier que ces flux sont marginaux au regard des migrations africaines et même des migrations transsahariennes. Elles induisent aussi une confusion entre « itinéraires » et « flux ». Les centaines de milliers de Soudanais, Éthiopiens qui se rendent en Égypte n’y sont pas représentés, ni les Tchadiens et les Soudanais en Libye, ni les Nigériens et les Maliens en Algérie... À l’inverse, il n’est jamais fait cas des Sahariens qui « descendent » dans les pays sahéliens ni de ceux du golfe de Guinée, flux pourtant plus anciens.

    La carte établie par l’agence européenne Frontex qui dresse le bilan des flux aux frontières extérieures de l’Europe est tout aussi évocatrice (fig. 2). Voulant mettre en lumière l’efficacité des opérations de contrôle des frontières sur le court terme, elle rend compte de la baisse des flux migratoires entre 2008 et 2009. Mais, en sus de figurer de façon confuse chiffres, nationalités et provenances, la carte de Frontex trace également des routes approximatives : l’improbable passage par le Sud-Est égyptien entre le Soudan et la Libye ou le départ depuis le golfe de Syrte vers l’Italie ou Malte. Cette carte gomme également la dimension conjoncturelle propre à ces flux migratoires, qu’il s’agisse de leur baisse progressive depuis le début des années 2000 ou de leur réactivation, largement évoquée depuis le début des révoltes arabes en 2011.

    Des zones grises incontrôlables ?

    Cette carte du ministère des Affaires étrangères (fig. 3) rappelle le changement géopolitique brutal qu’a connu la zone ces dernières années. Les nomades seraient passés du statut fascinant de Bédouins hospitaliers qui menaient les caravanes et accompagnaient les trekkeurs à celui de dangereux islamistes à la solde d’AQMI (al Qaïda au Maghreb islamique). Les récentes turbulences géopolitiques, généralement mises sur le compte d’al Qaïda, entretiennent l’idée que des régions entières échappent à l’emprise des États. Sur cette carte élaborée par le centre de crise du ministère des Affaires étrangères, la menace prend la forme d’une surface de couleur rouge couvrant une vaste zone qui s’étend de la Mauritanie au Niger. Qualifiée de « Sahel », alors même qu’elle couvre davantage le Sahara, elle est fortement déconseillée aux voyageurs. À l’évidence, représenter en surface une menace ne s’accorde pas avec la réalité d’AQMI, groupe qui opère toujours par des attaques ciblées et ponctuelles et selon une stratégie « fondée sur le mouvement et les réseaux » (Retaillé, Walther, 2011). Une carte réticulaire qui présenterait ses bases terrestres (le terme d’al Qaïda signifie justement base en arabe) et les lieux d’actes terroristes serait bien plus juste. Devant l’impossibilité à réaliser cette carte, c’est toute la zone qui est montrée du doigt pour le « risque terroriste » qu’elle représente et, par conséquent, délaissée par les touristes, les chercheurs, les ONG et les investisseurs. Seules les grandes firmes multinationales continuent à tirer bénéfice des ressources que la zone renferme et sont prêtes à investir beaucoup d’argent pour assurer la sécurité des enclaves extractives.


    https://mappemonde-archive.mgm.fr/num31/intro/intro2.html
    #Sahara #Sahel #cartographie #migrations #itinéraires_migratoires #parcours_migratoires
    ping @reka

    • Sarah Mekdjian cite le texte de Armelle Choplin et Olivier Pliez dans son article : "Figurer les entre-deux migratoires"
      https://journals.openedition.org/cdg/790

      Sur de nombreuses cartes migratoires, qui paraissent notamment dans les médias, les espaces parcourus par les migrants pendant leurs voyages sont souvent « lissés », selon la terminologie utilisée par Armelle Choplin et Olivier Pliez (2011) au sujet des cartes de l’espace migratoire transsaharien : « la plupart des représentations cartographiques choisies aboutissent à la vision d’un espace migratoire « lisse », c’est-à-dire où le trait de dessin continu de quelques routes migratoires occulte toutes les « aspérités » -spatiales et temporelles d’ordre politique, policier, pécuniaire...- qui jalonnent les itinéraires empruntés par les migrants » (Pliez, Chopplin, 2011). En réaction à la figuration d’espaces « lissés », des chercheurs tentent de produire des cartes où apparaissent les expériences vécues pendant les déplacements et les difficultés à franchir des frontières de plus en plus surveillées. L’Atlas des migrants en Europe publié par le collectif Migreurop (2009, 2012), mais aussi des productions de contre-cartographie sur les franchissements frontaliers, entre art, science et activisme, se multiplient7.

  • Deux autres navires de guerre américains se rendent dans le golfe Persique alors que les tensions avec l’Iran s’exacerbent (Zerohedge)
    https://www.crashdebug.fr/international/16035-deux-autres-navires-de-guerre-americains-se-rendent-dans-le-golfe-p

    Lors de la dernière provocation contre Téhéran par les États-Unis, deux destroyers de la Marine sont entrés dans le Golfe Persique alors que l’armée américaine continue d’accroître ses moyens dans la région pour empêcher toute "agression" prévue, rapporte l’USNI.

    L’USS McFaul et l’USS Gonzalez ont traversé le détroit d’Ormuz jeudi après-midi sans être défiés par les forces des IRGC dans la région. Ils rejoignent l’USS Abraham Lincoln, stationné dans le golfe d’Oman, ainsi qu’une force de frappe comprenant plusieurs bombardiers B-52, alors que les États-Unis continuent à renforcer leur présence militaire dans la région. Un autre porte-avions, l’USS Kearsarge, est ancré au large des côtes des EAU.

    Selon l’USNI, si les États-Unis voulaient attaquer (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • New York Times contre neocon-MAX
    http://www.dedefensa.org/article/new-yorktimescontreneocon-max

    New York Times contre neocon-MAX

    Depuis quelques jours, un étrange événement s’est produit à Washington D.C., plus que jamais “D.C.-la-folle” : certains des grands journaux de référence de la presseSystème suivent une ligne très modérée par rapport à la montée de la tension entre les USA et l’Iran. Parmi les effets de l’“étrange événement”, cet article du New York Times (NYT) du 13 mai 2019 donnant quelques indications venues de sources anonymes sur les conditions accompagnant une option de renforcement militaire d’envoyer un énorme contingent de 120 000 hommes dans la région.

    Le NYT dévoile certaines péripéties accompagnant cette étrange option, dont il se demande si le président Trump en est informé. L’option a été demandée à la suite des sabotages contre quatre pétroliers dans le Golfe Persique, attribués (...)

  • Les États-Unis accusent l’Iran d’avoir attaqué des pétroliers saoudiens (Zerohedge)
    https://www.crashdebug.fr/international/16017-les-etats-unis-accusent-l-iran-d-avoir-attaque-des-petroliers-saoud

    Mise à jour : Comme tout le monde s’y attendait, le WSJ a rapporté lundi soir que, selon une première évaluation américaine, "l’Iran était probablement derrière l’attaque" contre les deux pétroliers saoudiens et deux autres navires endommagés ce week-end près du détroit d’Ormuz, a déclaré un responsable américain, une conclusion qui, confirmée ou non, va certainement attiser les tensions militaires du Golfe et entraîner une guerre mondiale par procuration qui se traîne aux Etats-Unis, en Chine et en Russie. Oh, et ce serait le golfe Persique pour ceux qui se posent la question, pas le golfe du Tonkin, qui est l’endroit où s’est produit un autre False Flag naval célèbre.

    De plus, comme nous l’avions prédit dimanche, cette "évaluation officielle" a été la (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • El Ejército desplegará en el Estrecho drones Predator comprados a EEUU para vigilar las pateras

    El Ejército del Aire pondrá a prueba sus nuevos drones ’Predator B’, que recibirá este verano, en el Estrecho de Gibraltar. La misión: vigilar la llegada de pateras y narcolanchas a la provincia de #Cádiz.

    España recibirá este verano los tres primeros drones ‘#Predator-B’ comprados a Estados Unidos. El Ejército del Aire, que se hará cargo de ellos, ya tiene una misión encomendada: la vigilancia de las aguas del Estrecho para suplir la falta de medios en la lucha contra el tráfico de personas y estupefacientes.

    El Ejército del Aire tiene previsto utilizar los drones ‘Predator-B’ que va a recibir en los próximos meses en misiones de vigilancia del Estrecho de Gibraltar. Los aparatos, que tendrán su base estable en Talavera la Real (Badajoz), operarán en el Golfo de Cádiz. Así lo admiten a OKDIARIO fuentes militares próximas a la gestión de estos sistemas.

    Una de las primeras tareas para las que se utilizarán estos aviones no tripulados será la lucha contra la inmigración ilegal en aguas del Estrecho. Los medios que tiene a su disposición ahora mismo la Guardia Civil son insuficientes y, a pocos meses de que comience la temporada de pateras, no se han registrado mejoras por parte del Ministerio del Interior. Se espera un verano ‘caliente’, “posiblemente más que el anterior” indican fuentes de la seguridad del Estado.

    El despliegue de estos drones en el Estrecho será la primera misión que se les encomiende a las tripulaciones del Ejército del Aire encargadas de los Predator. Llevan años acudiendo a formarse a bases militares en Estados Unidos.

    La vigilancia del Estrecho, explican fuentes militares a OKDIARIO, servirá “para poner en práctica todo lo aprendido” durante el proceso de formación de los operadores. Los aparatos serán operados desde puestos situados en la base de #Talavera_la_Real. “Además de familiarizarse con su uso, prestarán un servicio muy necesario”, explican. Se calcula que podrían estar operativos en el último tramo de 2019.

    Tecnología punta

    Los nuevos drones del Ejército del Aire, uno de los modelos más avanzados de cuantos hay en servicio en todo el mundo, han costado unos 216 millones de euros. En el paquete va incluido un sistema de cámaras para vigilancia y un potente radar de largo alcance. Tienen capacidad para ir armados con misiles, pero los que ha adquirido España aún no tienen esa capacidad.

    El preso de los ‘Predator B’ supera las dos toneladas –sin carga extra- y tienen una envergadura de punta a punta de 20 metros. Pueden volar a velocidades de alrededor de 400 kilómetros por hora durante unas 14 horas. Eso les permite cubrir distancias de cerca de 2.000 kilómetros. Suficiente para operar con flexibilidad en el Estrecho.

    Los Predator trabajarán en misiones de vigilancia junto con los aviones de patrulla marítima ‘#P.3_Orión’ que las Fuerzas Armadas llevan años utilizando en el Estrecho.

    Los ‘P.3 Orión’ son capaces de volar durante más de doce horas ininterrumpidas y disponen de una red de sensores capaces de localizar a una pequeña embarcación –como una patera- a kilómetros de distancia. Incluso de noche o con condiciones meteorológicas extremas.


    https://okdiario.com/espana/ejercito-desplegara-estrecho-drones-predator-comprados-eeuu-vigilar-patera
    #militarisation_des_frontières #Méditerranée #Espagne #drones #asile #migrations #réfugiés #fermeture_des_frontières #frontières #complexe_militaro-industriel #armée #surveillance #Détroit_de_Gibraltar

    ping @isskein @karine4

  • Une roquette tirée depuis la bande de Gaza fait plusieurs blessés en Israël - moyen orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20190325-israel-roquette-tir-bande-gaza-maison-blesses

    Un tir de roquette en provenance de la bande de Gaza a fait cinq ou six blessés – selon les sources – au nord de Tel-Aviv, en Israël, ce lundi 25 mars. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a annoncé qu’il allait raccourcir sa visite aux Etats-Unis et a promis de riposter « avec force ». L’armée israélienne envoie des renforts autour de Gaza. (...)

    #GAZA

    • Rocket fired from Gaza hits Israeli House; Seven Wounded
      March 25, 2019 9:01 AM
      https://imemc.org/article/rocket-fired-from-gaza-hits-israeli-house-seven-wounded

      (...) The house that was hit by the rocket is located 100 km from the Gaza Strip, and the ‘Iron Dome’ system that the Israeli government has in place to intercept rockets fired from Gaza was not activated.

      No Palestinian armed resistance group claimed credit for the attack.

      When a rocket was fired from Gaza nearly two weeks ago, the Israeli airforce responded by dropping one hundred bombs in different parts of the Gaza Strip.

      Residents of Gaza report that they are fearful of what Israeli forces may be preparing to do, noting that drones and helicopters have been hovering over parts of Gaza all night.

      Israeli Prime Minister Binyamin Netanyahu reportedly cut short his trip visiting Trump in Washington DC to return to Israel to “manage our operations up close”.

    • surtout quand :

      Trump Signs Order Recognizing Golan Heights as Israeli Territory

      With Benjamin Netanyahu at his side, Trump said the U.S. will always stand by Israel’s side
      Noa Landau and Reuters (Washington, D.C. )
      https://www.haaretz.com/us-news/.premium-trump-to-sign-executive-order-recognizing-golan-as-israeli-territo

      President Donald Trump holds up a signed proclamation recognizing Israel’s sovereignty over the Golan Heights, as Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu looks on, Washington, D.C., March 25, 2019.AP/Susan Walsh

      WASHINGTON - U.S. President Donald Trump met Prime Minister Benjamin Netanyahu Monday to sign a presidential proclamation officially recognizing the Golan Heights as Israeli territory on Monday, thus formalizing a move announced with a tweet earlier on Thursday.

      In a joint press conference, Trump said: “We do not want to see another attack like the one suffered this morning north of Tel Aviv,” adding: “Our relationship is powerful.” Trump then said: “We will confront the poison of anti-Semitism.”

    • Israeli Airstrikes Injure 8 Palestinians, Including Two Children In Gaza
      March 26, 2019 12:28 AM
      https://imemc.org/article/israeli-airstrikes-injure-8-palestinians-including-two-children-in-gaza

      The Israeli Air Force carried out, on Monday at night, a series of air strikes targeting several areas, including homes, in many parts of the besieged Gaza Strip, wounding eight Palestinians, including two children.

      Media sources said the army fired two missiles into a commercial building, in the center of Gaza city, wounding two Palestinians, and causing excessive damage to the property and surrounding homes.

      The army also fired a missile at a residential building in the Rimal neighborhood, in Gaza city, wounding two children, and causing excessive damage to the building and some surrounding homes.

      At least one Palestinian was also injured when the army fired missiles into a building, east of the Sheja’eyya neighborhood, east of Gaza city.

      The army also fired two missiles into two sites, west of Gaza city, and in Beit Lahia, in the northern part of the Gaza Strip, causing damage, in addition to several missiles striking Palestinian lands east of Khan Younis and Rafah, in the southern parts of the coastal region.

      Medical sources said four Palestinians were injured by Israeli missiles in Beit Lahia and Jabalia, in northern Gaza, and were rushed to the Indonesian Hospital

      The Maan News Agency has reported that the army fired more than 100 missiles into various areas in the Gaza Strip.

      It added that all schools, universities, banks and various institutions have decided to close their doors, to avoid civilian casualties should the situation witness a further deterioration.

      Among the targeted buildings are offices of Ismael Haniyya, the political leader of Hamas movement.

      Israeli daily Haaretz has reported that the army launched an offensive striking what it called “Hamas targets” in the Gaza Strip after a shell was reportedly fired from Gaza. (...)

    • L’armée israélienne d’occupation bombarde le ghetto de Gaza
      25 mars 2019 - Memo – Al Jazeera
      http://www.chroniquepalestine.com/armee-israelienne-occupation-bombarde-ghetto-gaza

      L’occupant israélien a lancé aujourd’hui des frappes aériennes sur la bande de Gaza, touchant des cibles à travers l’enclave assiégée depuis maintenant 12 années.

      Les frappes ont commencé ce soir vers 18h00 heure locale (16h00 GMT), après qu’Israël ait passé la journée à se préparer à l’assaut. Après avoir affirmé qu’une roquette a été tirée de Gaza sur une ville au nord de Tel-Aviv, l’armée israélienne a envoyé deux brigades de l’armée – totalisant plus de 1 000 soldats – le long de la clôture de Gaza et a appelé des réservistes des unités aériennes en vue des bombardements.

      Israël a également bloqué aujourd’hui toute la bande de Gaza, en fermant les points de passage de Kerem Shalom (Karm Abu Salem) et Erez (Beit Hanoun) qui permettent aux produits et fournitures médicales d’entrer dans l’enclave. Il a également réduit la zone de pêche qu’il impose au large de la côte méditerranéenne de Gaza, bloquant ainsi encore davantage le territoire. (...)

  • RECIT. Le 24 mars 1989, l’"#Exxon_Valdez" noircit le golfe d’Alaska avec 39 000 tonnes de #pétrole
    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/recit-le-24-mars-1989-l-exxon-valdez-noircit-le-golfe-d-alaska-avec-390

    C’était un écosystème extraordinaire, il faut imaginer cette immensité, des millions de poissons, des oiseaux par milliers, des loutres, des otaries, des baleines..." A qui n’a jamais posé un pied en #Alaska, Joe Banta décrit ainsi la baie du #Prince-William où il a grandi. Cette petite mer parsemée d’îles, cerclée de côtes déchiquetées, de montagnes boisées et de glaciers bleus est « différente à présent », regrette l’ancien pêcheur de harengs. « C’est toujours d’une grande beauté, bien sûr, mais l’#écosystème ne s’est jamais remis de la #marée_noire. »

    La baie du Prince-William et ses habitants ont « perdu leur innocence » le 24 mars 1989, résume Rick Steiner, expert en biologie marine. Cette nuit-là, le #supertanker Exxon Valdez déchire sa coque sur un récif. Près de 39 000 tonnes de pétrole brut se déversent alors dans les eaux glacées du Pacifique Nord. En quelques jours, la marée noire souille près de 2 000 km de côtes. Elle tue des centaines de milliers d’animaux et détruit le principal moyen de subsistance de milliers d’humains.

    #histoire #pollution

  • The Golan Heights first

    Trump gave Syria and its allies a renewed pretext for possible military action
    Haaretz Editorial
    Mar 24, 2019

    https://www.haaretz.com/opinion/editorial/the-golan-heights-first-1.7046251

    U.S. President Donald Trump’s statement that “it is time for the United States to fully recognize Israel’s sovereignty over the Golan Heights” received an enthusiastic welcome in Israel. Prime Minister Benjamin Netanyahu, who got a shot in the arm from Trump at a low point in his election campaign, welcomed this “Purim miracle.” His rival Benny Gantz, whose party’s leading lights helped push for American recognition of the Golan’s annexation, said in a statement that Trump was cementing his place in history as a true friend of Israel.

    That Netanyahu and Gantz were both delighted is no surprise; the annexation of the Golan and the settlements established there enjoy widespread support in Israel. Since the Yom Kippur War of 1973, Syria has refrained from any attempt to recover the Golan by force, preferring to maintain the quiet and conduct peace talks that achieved nothing. The Druze residents of the northern Golan have also accepted Israeli rule without rebelling.

    The settlements on the Golan were established by the Labor Party, rather than the messianic Gush Emunim movement that settled the West Bank, and the Israelis who live there are termed “residents” rather than “settlers.” The beautiful vistas, the empty spaces and the snow on Mount Hermon are especially beloved by Israeli tourists.

    >> Read more: Trump’s Golan tweet brings U.S. to Syria through the back door | Analysis ■ Trump’s declaration: What does it mean and what happens now | Explained ■ How Secret Netanyahu-Assad backchannel gave way to Israeli demand for recognition of Golan sovereignty

    Nevertheless, despite the quiet and the internal consensus that sees the Golan as an inseparable part of Israel, this is occupied territory that Israel retains in violation of both international law and the principle at the basis of United Nations Security Council Resolution 242 — that the acquisition of territory by war is unacceptable. Israel accepted this principle, and six prime ministers, including Netanyahu, have held talks with the Syrians on returning the Golan in exchange for peace.

    The most recent talks were cut short by the outbreak of Syria’s civil war eight years ago, and the implosion on the other side of the border spurred appetites here for perpetuating the occupation with U.S. backing. During President Barack Obama’s tenure, that idea seemed hopeless. But Trump, no great fan of international laws and agreements, acceded happily to the Israeli request.

    Trump’s announcement and the applause that greeted it in Jerusalem send the troubling message that Israel is no longer interested in a peace agreement. It’s true that Syria, having fallen apart, is now weak and will settle for diplomatic censure, and in any case the chance of resuming negotiations in the north is near zero. But Trump gave Syria and its allies a renewed pretext for possible military action.
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    In the near term, the U.S. green light to annexing the Golan will deepen the Israeli delusion that U.S. approval is sufficient to revise the world map and contribute to erasing the 1967 lines as the relevant reference points for solving the Israeli-Arab conflict. The U.S. recognition will inevitably increase pressure from the right to annex Area C of the West Bank (which is under full Israeli control), intensifying the occupation and the bloody conflict with the Palestinians.

  • Trump offre le Golan sur un plateau à Nétanyahou
    https://www.crashdebug.fr/international/15815-trump-offre-le-golan-sur-un-plateau-a-netanyahou

    De quoi il se mêle Trump ? Ces territoires appartiennent à la Syrie...

    La ville de Qatzrin, principale colonie du plateau du Golan syrien occupée, en juin 2017. Photo Jalaa Marey. AFP

    Jeudi soir, le président américain a appelé à reconnaître la souveraineté israélienne sur ce territoire capturé par l’Etat hébreu à la Syrie en 1967. Une déclaration rompant à nouveau avec le consensus international et visant à soutenir la campagne du Premier ministre israélien, à trois semaines des législatives.

    « Nous n’avons pas de meilleur ami ! » Jeudi soir, le Premier ministre israélien exultait, postant sur Twitter une photo de lui, combiné téléphonique à l’oreille et sourire jusqu’aux oreilles, une carte du Proche-Orient s’étalant dans son dos. À l’autre bout du fil : Donald Trump. D’un tweet, conclu comme à son (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

    • Trump’s Golan Heights Diplomatic Bombshell Was Bound to Drop. But Why Now?
      Anshel Pfeffer | Mar 21, 2019 9:18 PM
      https://www.haaretz.com/israel-news/elections/.premium-trump-s-golan-heights-diplomatic-bombshell-was-bound-to-drop-but-w?

      Trump couldn’t wait until Netanyahu joined him in Washington on Monday, and his calculated move right before the election could cause Israel damage

      Since no one is any longer even trying to pretend that Donald Trump isn’t intervening in Israel’s elections on Prime Minister Benjamin Netanyahu’s behalf, the only question left to ask following the U.S. president’s announcement on Twitter that “it is time for the United States to fully recognize Israel’s sovereignty over the Golan Heights,” is on the timing.

      Why now? Since Netanyahu is flying to Washington next week anyway, surely it would have made more sense for Trump to make the announcement standing by his side in the White House.

      You don’t need to be a conspiracy theorist to speculate, that given the extremely intimate level of coordination between Trump and Netanyahu’s teams, the timing is no coincidence. For a possible reason why Trump didn’t wait for Netanyahu to arrive in Washington before lobbing his diplomatic bombshell, check out Netanyahu’s pale and worried features at the press conference on Wednesday where he stated that Iran has obtained embarrassing material from Benny Gantz’s phone.

      Netanyahu is petrified that the new revelations on his trading in shares in his cousin’s company, which netted him $4.3 million and may have a connection with the company’s dealings with the German shipyard from which Israel purchases it submarines, could dominate the last stage of the election campaign. That’s why he so blatantly abused his position as the minister in charge of Israel’s intelligence services, to claim he knew what Iran had on Gantz. He desperately needs to grab back the news agenda.

      But the Gantz phone-hacking story, which leaked to the media last Thursday evening, has proven a damp squib. There is no credible evidence, except for the word of a panicking prime minister, that whoever hacked his phone, even assuming it was the Iranians, have anything to blackmail Gantz with. So the next best thing is to get a friend with 59 million followers on Twitter to create a distraction. Conveniently, this happened just before the agenda-setting primetime news shows on Israeli television.

      And how useful that Secretary of State Mike Pompeo is currently in Israel anyway and has just visited the Western Wall, accompanied by Netanyahu – another diplomatic first as previously senior U.S. officials, including Trump during his visit in 2017, refrained from doing so together with Israeli politicians, to avoid the impression that they were prejudging the final status of eastern Jerusalem.

      A recognition of Israeli sovereignty on the Golan is also the perfect political gesture as far as Netanyahu is concerned. The Golan isn’t the West Bank, and certainly not Gaza. There is near-complete consensus among Israelis today that under no circumstances should Israel relinquish its control over the strategic Heights. Certainly not following eight years of war within Syria, during which Iran and Hezbollah have entrenched their presence on Israel’s northern border. Netanyahu’s political rivals have absolutely no choice but to praise Trump for helping the Likud campaign, anything else would be unpatriotic.

      They can’t even point out the basic fact that Trump’s gesture is empty. Just as his recognition of Jerusalem as Israel’s capital was. It won’t change the status of the Golan in international law and with the exception of a few client-states in Latin America, no other country is going to follow suit. It could actually cause Israel diplomatic damage by focusing international attention on the Golan, when there was absolutely no pressure on Israel to end its 51-year presence there anyway. Trump’s tweet does no obligate the next president and a reversal by a future U.S. administration would do more damage to Israel than the good that would come from Trump’s recognition.

      But none of that matters when all Netanyahu is fighting for is his political survival and possibly his very freedom, and he will use every possible advantage he can muster.

      In 1981, Israel passed the Golan Law, unilaterally extending its sovereignty over the Golan. A furious President Ronald Reagan responded by suspending the strategic alliance memorandum that had just been signed between the U.S. and Israel. The no less furious Prime Minister Menachem Begin hit back, shouting at the U.S. Ambassador Sam Lewis, “are we a vassal state? Are we a banana republic? Are we fourteen-year-old boys that have to have our knuckles slapped if we misbehave?”

      In 2019, the U.S. is treating Israel as a vassal state and a banana republic by flagrantly interfering in its election. This time the Israeli prime minister won’t be complaining.

    • Israël demande la reconnaissance de l’annexion du Golan suite à la découverte de pétrole | Jonathan…
      https://seenthis.net/messages/430645

      Israel steps up oil drilling in Golan | The Electronic Intifada
      https://electronicintifada.net/blogs/charlotte-silver/israel-steps-oil-drilling-golan

      The members of the strategic advisory board of Afek’s parent company include Dick Cheney, the former US vice-president, the media tycoon Rupert Murdoch and Larry Summers, the former secretary of the US treasury.

    • Plateau du Golan-Damas condamne les propos « irresponsables » de Trump
      22 mars 2019 Par Agence Reuters
      https://www.mediapart.fr/journal/international/220319/plateau-du-golan-damas-condamne-les-propos-irresponsables-de-trump
      Le gouvernement syrien a condamné vendredi les propos du président américain Donald Trump, lequel a déclaré que l’heure était venue pour les Etats-Unis de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan.

      BEYROUTH (Reuters) - Le gouvernement syrien a condamné vendredi les propos du président américain Donald Trump, lequel a déclaré que l’heure était venue pour les Etats-Unis de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan.

      Dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle Sana, une source au ministère syrien des Affaires étrangères estime que la déclaration de Trump illustre le « soutien aveugle des Etats-Unis » à Israël et ajoute que Damas est déterminé à récupérer le plateau du Golan par « tous les moyens possibles ».

      Les déclarations de Donald Trump ne changent rien à « la réalité que le Golan est et restera syrien », ajoute cette source, estimant qu’elles reflètent une violation flagrante de résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu.

      A Moscou, également, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, citée par l’agence de presse RIA, a déclaré que tout changement de statut du Golan représenterait une violation flagrante des décisions des Nations unies sur cette question.

    • Point de presse du 22 mars 2019
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr
      1. Golan
      Q - Sur le Golan, le président américain Donald Trump vient d’annoncer que le temps est venu de reconnaître la souveraineté israélienne sur les Hauteurs du Golan, « qui est d’une importance stratégique et sécuritaire décisive pour l’Etat d’Israël et pour la stabilité régionale ». Cette analyse a-t-elle un sens, et une telle reconnaissance, venant après la négation américaine d’une paix négociée concernant le statut de Jérusalem, va-t-elle déclencher une réaction diplomatique française au nom de la seule France, de la France à l’UE, et de la France à l’ONU ?

      R - Le Golan est un territoire occupé par Israël depuis 1967. La France ne reconnaît pas l’annexion israélienne de 1981. Cette situation a été reconnue comme nulle et non avenue par plusieurs résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 497 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

      La reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan, territoire occupé, serait contraire au droit international, en particulier l’obligation pour les Etats de ne pas reconnaître une situation illégale.

  • Washington abandonne les termes d’"occupation israélienne" pour le Golan
    13 mars 2019 Par Agence Reuters
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130319/washington-abandonne-les-termes-doccupation-israelienne-pour-le-golan?ongl

    JERUSALEM (Reuters) - Les termes « d’occupation israélienne », employés jusqu’ici par les Etats-Unis pour le plateau du Golan syrien, ont été remplacés par « sous contrôle israélien », dans le rapport annuel du département d’Etat sur les droits de l’homme dans le monde, publié mercredi.

    Les mots « occupé » ou « sous occupation » ne sont par ailleurs plus utilisés pour la Cisjordanie et la bande de Gaza, dont Israël s’est également emparées lors de la guerre des Six Jours, en 1967.

    L’Etat hébreu a annexé le plateau du Golan en 1981, ce que le Conseil de sécurité de l’Onu a jugé nul et non avenu.

    #IsraelUSA

  • #Ghost_Towns | Buildings | Architectural Review

    https://www.architectural-review.com/today/ghost-towns/8634793.article

    Though criticised by many, China’s unoccupied new settlements could have a viable future

    Earlier this year a historic landmark was reached, but with little fanfare. The fact that the people of China are now predominantly urban, was largely ignored by the Western media. By contrast, considerable attention focused on China’s new ‘ghost towns’ or kong cheng − cities such as Ordos in the Gobi desert and Zhengzhou New District in Henan Province which are still being built but are largely unoccupied.

    By some estimates, the number of vacant homes in Chinese cities is currently around 64 million: space to accommodate, perhaps, two thirds of the current US population. However, unlike the abandoned cities of rust-belt America or the shrinking cities of Europe, China’s ghost cities seem never to have been occupied in the first place. So to what extent are these deserted places symbolic of the problems of rapid Chinese urbanisation? And what is revealed by the Western discourse about them?

    Characterised by its gargantuan central Genghis Khan Plaza and vast boulevards creating open vistas to the hills of Inner Mongolia, Ordos New Town is a modern frontier city. It is located within a mineral rich region that until recently enjoyed an estimated annual economic growth rate of 40 per cent, and boasts the second highest per-capita income in China, behind only the financial capital, Shanghai.

    Having decided that the existing urban centre of 1.5 million people was too crowded, it was anticipated that the planned cultural districts and satellite developments of Ordos New Town would by now accommodate half a million people rather than the 30,000 that reputedly live there.

    Reports suggest that high profile architectural interventions such as the Ai Weiwei masterplan for 100 villas by 100 architects from 27 different countries have been shelved, although a few of the commissions struggle on.

    It seems that expectations of raising both the region’s profile (at least in ways intended) and the aesthetic esteem of its new residents have failed to materialise. Instead, attention is focused on the vacant buildings and empty concrete shells within a cityscape devoid of traffic and largely empty of people.

    Estimates suggest there’s another dozen Chinese cities with similar ghost town annexes. In the southern city of Kunming, for example, the 40-square-mile area of Chenggong is characterised by similar deserted roads, high-rises and government offices. Even in the rapidly growing metropolitan region of Shanghai, themed model towns such as Anting German Town and Thames Town have few inhabitants. In the Pearl River Delta, the New South China Mall is the world’s largest. Twice the size of the Mall of America in Minneapolis, it is another infamous example of a gui gouwu zhongxin or ‘ghost mall’.

    Located within a dynamic populated region (40 million people live within 60 miles of the new Mall), it has been used in the American documentary Utopia, Part 3 to depict a modern wasteland. With only around 10 of the 2,300 retail spaces occupied, there is an unsettling emptiness here. The sense that this is a building detached from economic and social reality is accentuated by broken display dummies, slowly gliding empty escalators, and gondolas navigating sewage-infested canals. The message is that in this ‘empty temple to consumerism’ − as described by some critics − we find an inherent truth about China’s vapid future.

    Anting German Town Shanghai

    The main square of Anting German Town outside Shanghai. One of the nine satellite European cities built around the city, it has failed to establish any sense of community. The Volkswagen factory is down the road

    Pursued through the imagery of the ghost town, the commentary on stalled elements of Chinese modernity recalls the recent fascination with what has been termed ‘ruin porn’ − apocalyptic photographs of decayed industrial structures in cities such as Detroit, as in the collection The Ruins of Detroit by Yves Marchand and Romain Meffe. These too dramatise the urban landscapes but seldom seem interested in enquiring about the origins and processes underlying them.

    In his popular work Collapse, Jared Diamond fantasised that one day in the future, tourists would stare at the ‘rusting hulks of New York’s skyscrapers’ explaining that human arrogance − overreaching ourselves − is at the root of why societies fail. In Requiem for Detroit, filmmaker Julian Temple too argues that to avoid the fate of the lost cities of the Maya, we must recognise the ‘man-made contagion’ in the ‘rusting hulks of abandoned car plants’. (It seems that even using a different metaphor is deemed to be too hubristic.)

    In terms of the discussion about Chinese ghost cities, many impugn these places as a commentary on the folly of China’s development and its speed of modernisation. Take the Guardian’s former Asia correspondent, Jonathan Watts, who has argued that individuals and civilisations bring about their own annihilation by ‘losing touch with their roots or over-consuming’. Initial signs of success often prove to be the origin of later failures, he argues. In his view, strength is nothing more than potential weakness, and the moral of the tale is that by hitting a tipping point, civilisations will fall much more quickly than they rise.

    In fact, China’s headlong rush to development means that its cities embody many extremes. For example, the city of Changsha in Hunan Province recently announced that in the space of just seven months it would build an 838 metre skyscraper creating the world’s tallest tower. Understandably, doubts exist over whether this can be achieved − the current tallest, the Burj Khalifa in Dubai, took six years to build. Yet such is the outlook of a country with so much dynamic ambition, that even the seemingly impossible is not to be considered off-limits. At the other end of the scale, it was recently revealed that 30 million Chinese continue to live in caves − a reflection of under-development (not an energy efficient lifestyle choice).

    In the West, a risk averse outlook means that caution is the watchword. Not only is the idea of building new cities a distant memory, but data from the US and UK betrays that geographical mobility is reducing as people elect to stay in declining towns rather than seek new opportunities elsewhere. By contrast, China is a country on the move − quite literally. In fact the landmark 50 per cent urbanisation rate was achieved some years ago, driven by a ‘floating population’ of perhaps 200 million people, whose legal status as villagers disguises the fact they have already moved to live and work in cities.

    If cramming five to a room in the existing Anting town means easy access to jobs then why move to Anting German Town, accessible via only a single road, and surrounded by industrial districts and wasteland? But it is also clear that China is building for expansion. The notion of ‘predict and provide’ is so alien to Western planners these days, that they are appalled when particular Chinese authorities announce that they will build a new town with three-lane highways before people move there. How absurd, we say. Look, the roads are empty and unused. But in this debate, it is we who have lost our sense of the audacious.

    When assessing the ghost cities phenomenon, it seems likely that in a country growing at the breakneck speed of China, some mistakes will be made. When bureaucratic targets and technical plans inscribed in protocols and legislation are to the fore, then not all outcomes of investment programmes such as a recent $200 billion infrastructure project will work out. And yes, ghost cities do reflect some worrying economic trends, with rising house prices and the speculative stockpiling of units so that many apartments are owned but not occupied.

    But these problems need to be kept firmly in perspective. The reality is that meaningful development requires risk-taking. The ghost cities today may well prove to be viable in the longer term, as ongoing urbanisation leads to better integration with existing regions, and because by the very virtue of their creation, such areas create new opportunities that alter the existing dynamics.

    #chine #urban_matter #villes_fantômes #architecture

  • Quand le climat fait sa première victime en Bourse - Les Echos
    https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0600601138780-quand-le-climat-fait-sa-premiere-victime-en-bourse-2242470.ph

    Pacific Gas & Electric Company, l’EDF de la Californie, vient de se déclarer en faillite, la plus importante depuis Lehman Brothers. Sa chute en dit long sur la façon dont les changements climatiques peuvent affecter les entreprises. Le monde financier ne peut désormais plus y rester insensible.

    • Les malheurs de PG & E commencent en novembre dernier, lorsque de violents incendies ravagent la Californie . L’incendie Camp Fire dévaste 14.000 maisons et fait 86 morts dans la petite ville de Paradise. L’opérateur basé à San Francisco est rapidement pointé du doigt. Un de ses pylônes à haute tension est situé au beau milieu de la zone du Camp Fire. PG & E a lui-même notifié qu’il avait été victime d’un incident quelques minutes avant le début de l’incendie. Selon une piste explorée par les enquêteurs, une attache défaillante a pu laisser une ligne de 115.000 volts entrer en contact avec le pylône métallique, provoquant des étincelles qui auraient enflammé la végétation voisine, mal entretenue.

      La cause exacte de la plupart des incendies de Californie reste indéterminée. Mais on sait que les conditions climatiques et hydrologiques de l’Etat sont propices à de tels embrasements. Car, à l’ouest des Etats-Unis, le réchauffement global ces dernières années a réduit l’accumulation du manteau neigeux durant les hivers froids et humides, et a avancé le début du printemps. Les étés sont secs et plus longs. Les sols et la végétation sont asséchés, et les bourrasques automnales qui poussent de l’air chaud vers la Californie alimentent amplement les feux de forêt. Selon l’étude « sigma » de Swiss Re, référence sur les catastrophes naturelles, les gros incendies faisaient rage pendant six jours en moyenne entre 1973 et 1982 avant d’être maîtrisés. Depuis, cette durée est passée à plus de 50 jours...

      On savait le réchauffement climatique responsable de la multiplication des ouragans dévastateurs dans le golfe du Mexique. Il est aussi à l’origine de l’augmentation de la fréquence et de la gravité des incendies en Californie - leur coût avait déjà dépassé 14 milliards de dollars en 2017. Et il vient donc de faire sa première victime boursière avec la faillite de PG & E.

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

      On l’ajoute à la troisième compilation :
      https://seenthis.net/messages/680147

  • L’Iran sur la ligne de front
    Abdel Bari Atwan
    http://www.chroniquepalestine.com/iran-sur-ligne-de-front
    24 janvier 2019 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine

    (...) Un examen attentif des attaques de missiles israéliennes dirigées contre le centre de la Syrie ces derniers jours révèle des développements extrêmement significatifs. Ils peuvent être résumés comme suit.

    – Premièrement, l’Iran se transforme rapidement en un État en première ligne de confrontation avec l’occupation israélienne. Pour la première fois depuis le début du conflit israélo-arabe il y a près d’un siècle, l’Iran est devenu une puissance militaire que les dirigeants israéliens, qu’ils soient militaires ou politiques, traitent avec le plus grand sérieux. Cela est dû non seulement à sa formidable capacité militaire, mais également au fait qu’il possède un réseau de relais non officiels pouvant mener une guerre non conventionnelle.

    – Deuxièmement, l’attitude de la Russie en 2019 pourrait différer de celle de 2018, alors qu’elle était critiquée pour son incapacité à réagir aux attaques répétées d’Israël sur le territoire syrien. Le silence de la Russie jette une ombre sur son statut d’allié fiable dans la région, et cela laisse présager un changement imminent et majeur de la position de Moscou.

    – Troisièmement, ce n’est pas un hasard si les dirigeants russes ont divulgué un rapport de leur service de renseignement au quotidien Kommersant ce mardi, confirmant que les forces de défense antiaériennes syriennes seraient prêtes à utiliser les missiles russes avancés S-300 d’ici mars prochain, après avoir achevé la formation nécessaire. Cela devait être une réponse indirecte à toutes les questions concernant la raison pour laquelle ces missiles n’ont pas été utilisés pour faire face aux avions de guerre israéliens qui ont attaqué la Syrie tôt lundi.

    – Quatrièmement, tous les accords russo-israéliens selon lesquels les forces iraniennes resteraient à 80 kilomètres des frontières sud de la Syrie avec la Palestine occupée, en particulier les hauteurs du Golan, ont été vains. Selon des sources citées par la presse, des responsables de l’armée israélienne ont indiqué que les forces iraniennes sont désormais déployées dans des bases situées à quelques kilomètres seulement des frontières.

    – Cinquièmement, les représailles syriennes et iraniennes face aux attaques israéliennes sont désormais très prometteuses. Le missile à moyenne portée avec une charge de 500 kg qui a été tiré sur le plateau du Golan en réponse au dernier assaut israélien confirme que la barrière de l’hésitation à demander réparation est brisée. La force al-Qods, dirigée par le général Qassem Soleimani, n’aurait pas pris la décision de lancer le missile sans consulter les plus hautes autorités iraniennes, en particulier le guide suprême Ali Khamenei. En d’autres termes, cette décision était de nature stratégique et pourrait déterminer le cours de la période à venir. (...)

    #IsraelIran #Syrie #Russie

  • Iran : la France et d’autres pays européens contournent le verrou américain
    https://www.crashdebug.fr/international/15627-iran-la-france-et-d-autres-pays-europeens-contourne-le-verrou-ameri

    Une bonne nouvelle face à la dictature américaine.

    La plateforme pétrolière iranienne de Soroush, dans le golfe Persique. - Crédits photo : Raheb Homavandi/REUTERS

    DÉCRYPTAGE - Berlin, Londres et Paris ont créé un système de paiement pour commercer avec Téhéran.

    Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, la politique étrangère française, comme d’ailleurs celle des autres pays européens, a perdu ses repères. « Il est impossible de mener une diplomatie cohérente avec un tel président à Washington », déclarait récemment un ancien haut responsable français. Avec leur initiative lancée jeudi en direction de l’Iran, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni tentent de limiter les dégâts.

    « Il est impossible de mener une diplomatie cohérente avec un tel président à Washington »

    Un ancien (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales