naturalfeature:l'oural

  • Chine, sur les nouvelles routes de la soie | ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=FuhUo7Tt7Hc

    Comment la nouvelle route de la soie (encore en chantier) risque de bouleverser les relations entre la Chine, l’Asie centrale, la Russie et l’Europe. Un road movie géopolitique captivant.

    Relier l’ouest de la Chine à l’Europe grâce à un axe routier et ferroviaire long de 10 000 kilomètres, telle est l’ambition du projet de développement économique et social lancé par le président chinois Xi Jinping en 2013. À l’heure où les tensions militaires s’accumulent en mer de Chine, où les menaces nord-coréennes entraînent l’envoi d’une armada américaine en mer du Japon, il devient urgent pour Pékin d’ouvrir des voies alternatives. L’Empire du Milieu regarde donc avec insistance vers l’Asie centrale et ses abondantes ressources pétrolières mais aussi vers l’Europe, son principal partenaire économique. Des villes comme Chongquing ou Lanzhou, jusqu’alors oubliées des réformes, profitent des nouvelles infrastructures pour se développer, tout comme certaines localités du Kazakhstan. Mais cette volonté de déploiement jusqu’au bord de l’Oural, aux portes de la Russie, pourrait perturber l’alliance stratégique entre Xi Jinping et Poutine. Face à cette influence grandissante, rien ne garantit que le grand frère d’hier témoigne d’une éternelle bienveillance…

    Nouvel élan
    Étayé d’analyses de politologues, ce documentaire éclairant nous emmène le long de la nouvelle route de la soie encore en chantier. Si le film relaie le discours plein d’espérance des Chinois, enthousiasmés par la perspective d’explorer ce vaste territoire en TGV, il montre également les réactions négatives de certains habitants des steppes du Kazakhstan qui redoutent cet expansionnisme sur leurs terres.

    Documentaire de Laurent Bouit (France, 2016, 54mn)

  • Des zones désaffectées de l’Oural vues par de futurs architectes étrangers - Russia Beyond FR
    https://fr.rbth.com/lifestyle/82825-zones-exclusion-oural

    Les étudiants internationaux qui ont visité certaines des friches industrielles les plus lugubres de Russie expliquent pourquoi ils souhaitent revenir plus souvent.

    De jeunes architectes de 15 pays ont exploré diverses zones industrielles de la région de Tcheliabinsk, notamment l’usine de magnésite de Satka, des carrières surréalistes à Karabach et une serre géante à Tchourilovo. Après leur voyage, ils ont filmé une série de documentaires et ont confié à Russia Beyond ce qui les avait le plus impressionnés dans l’Oural.

    #rusie #oural #soviétisme #friches_industrielles

  • 1969, de Gaulle
    http://www.dedefensa.org/article/1969-de-gaulle

    1969, de Gaulle

    Ce commentaire marquant l’anniversaire d’un demi-siècle du départ de la vie politique du général de Gaulle, un an avant sa mort, vaut aussi bien sinon bien plus par son sens profond que par la description qu’il nous donne. Neil Clark est un journaliste britannique indépendant qui a collaboré à nombre de journaux prestigieux britanniques et US (Guardian, Daily Express, Daily Telegraph, New Statesman, The Spectator, The American Conservative), tout en marquant nettement des positions très critiques de l’establishment, antiguerre, etc. Clark est aussi un collaborateur de RT.com, d’où est extrait ce texte.

    L’appréciation de fond que l’on peut faire du commentaire de Clark est qu’il exprime les regrets de l’absence de cet homme politique que fut de Gaulle, jusqu’à en faire le grand homme (...)

    • 50 ans plus tard, de Gaulle nous manque

      Le président français Charles de Gaulle a démissionné il y a 50 ans cette semaine, après que ses propositions de réforme constitutionnelle aient été rejetées lors d’un référendum national. Dieu sait ce que nous pourrions faire avec un leader comme “le Général” aujourd’hui !

      « Je cesse d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi. » Ainsi se terminait, le 28 avril 1969, la décennie la plus réussie de l’histoire moderne de la France.

      Charles de Gaulle était sorti de sa retraite en 1958 pour tenter de sauver son pays pour la troisième fois. Il avait combattu dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale. Il avait dirigé les Français libres anti-Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Puis, à 67 ans, il revenait au pouvoir pour résoudre la grave crise de confiance qui marquait le fin de la IVe République.

      Généralement considéré comme une figure conservatrice, économiquement de Gaulle était un homme de gauche. Il croyait en une économie dirigiste avec un haut niveau de propriété publique. Il ne s’était pas incliné devant les banquiers et le capital financier international. « C’était un homme qui ne se souciait pas de ceux qui possédaient de la richesse ; il méprisait la bourgeoisie et détestait le capitalisme », observa son biographe français Jean Lacouture.

      Les années de la présidence de Gaulle (1959-1969) sont aujourd’hui commémorées avec beaucoup d’affection en France et ce n’est guère surprenant. C’était une période d’optimisme considérable. Les projets d’ingénierie et d’infrastructure étaient ambitieux. De nouvelles autoroutes furent construites. Un programme spatial fut élaboré. En mars 1969, un mois avant le départ de De Gaulle, le Concorde, premier avion de ligne supersonique au monde, projet commun de la France et de la Grande-Bretagne, effectuait son premier vol d’essai.

      En 1962, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) avait salué "l’extraordinaire vitalité" de l’économie française. En 1964, la croissance du PIB français était de 6,4 %. Au troisième trimestre de 1968, il atteignit un sommet historique de huit pour cent. Comparez ce chiffre à celui de 0,3 pour cent de croissance au quatrième trimestre de 2018. De Gaulle a combiné des politiques économiques de gauche avec un conservatisme social modéré, un mélange de gauche et de droite gagnant avec les électeurs parce que c’est là que se trouve le véritable centre de l’opinion publique.

      Tout cela est aujourd’hui oublié par les politiciens de droite qui embrassent le néolibéralisme financier favorable au capital, même s’il corrode la société et crée d’énormes inégalités, et par ceux de gauche qui croient que la politique communautaire, le libéralisme social et un “politiquement-correct” excessif l’emportent sur toutes les autres préoccupations. C’est l’absence de “gaullisme” dans les options disponibles qui explique la montée de l’extrême droite. Quand de Gaulle était là, ces groupes étaient marginalisés. Jean-Louis Tixier-Vignancour, par exemple, précurseur de Jean-Marie Le Pen (qui était en fait l’un de ses directeurs de campagne), n’avait obtenu que 5,2 % au premier tour des élections présidentielles de 1965, contre 44,65 % pour de Gaulle.

      Le général était un patriote, mais il était aussi un anti-impérialiste. Il avait mis fin à la guerre d’Algérie et décolonisé. Il avait retiré son pays du commandement militaire de l’OTAN. Il avait vivement critiqué l’implication des États-Unis dans la guerre du Vietnam, dénonçant « le bombardement d’un petit peuple par un très grand pays ». Il a été l’un des premiers, sinon le premier dirigeant occidental à critiquer le traitement réservé par Israël aux Palestiniens. Il soutenait la détente avec l’Union soviétique, parlant en 1966 d’une « nouvelle alliance de la France et de la Russie », et croyait en une Europe des États-nations qui s’étendait jusqu’à l’Oural. Il bloqua à deux reprises l’entrée de la Grande-Bretagne dans la CEE, non pas parce qu’il était anti-britannique, mais parce qu’il craignait que le fait d’autoriser l’entrée du Royaume-Uni reviendrait à y inviter les États-Unis. « Il a refusé la division du monde en deux blocs, il a dit que le monde était trop riche pour cela, et que Paris jouerait pleinement son rôle dans le développement de nouvelles relations », écrit le biographe Jonathan Fenby.

      Une fois de plus, comparez le soutien de Gaulle à la multipolarité et à la souveraineté nationale avec celui du mondialisme-atlantiste favorisé par la plupart des dirigeants européens depuis lors.

      Peut-on sérieusement imaginer de Gaulle accepter des instructions des faucons de Washington, qui sont si clairement préjudiciables aux intérêts économiques de son pays ? Si les Américains avaient menacé d’imposer des sanctions secondaires aux entreprises françaises pour avoir fait des affaires avec l’Iran au temps du général, il aurait pris le prochain vol pour Téhéran avec des chefs d’entreprise français pour conclure de nouveaux accords. Il aurait fait la même chose pour les sanctions contre la Russie. C’est ainsi qu’il répondait à ceux qui tentaient de le faire agir contre les intérêts nationaux de la France.

      Pour les anti-souverainistes, de Gaulle était une péniblke épine dans le pied. Il est révélateur de voir, comme je l’ai noté dans un précédent opus édité ici, combien la CIA était sympathique aux trotskystes et aux ultragauchistes qui ont protesté contre de Gaulle en Mai-1968.

      Depuis l’époque de Gaulle, qui fut aussi l’âge d’or de la musique et des arts, la France a connu de nombreuses régressions. Chaque président semble être pire que celui qu’il remplace. Le fond a été atteint avec la présidence de Macron, un ancien banquier d’affaires néolibéral dont les “réformes” en faveur du capital sont favorables aux capitaux.

      Avec une effronterie incroyable, Macron a dit en octobre dernier au peuple français d’arrêter de se plaindre et d’être plus à l’image de De Gaulle, après une rencontre avec un retraité qui s »était plaint qu’il n’avait qu’une petite pension. C’est le même Emmanuel Macron qui a accusé son propre peuple d’être comme des “Gaulois rétifs au changemen” lors d’une visite au Danemark. La vérité, c’est que les Français d’aujourd’hui ont de quoi se plaindre. La politique de Macron est en fait l’inverse de celle de de Gaulle. Le général « ne se souciait pas de ceux qui possèdent la richesse ». Macron ne semble s’intéresser à personne d’autre.

      Une autre grande différence entre de Gaulle et les politiciens d’aujourd’hui était son attitude envers l’argent. Y a-t-il jamais eu un dirigeant aussi incorruptible ? Comme je l’ai noté en 2008, « Bien qu’il ait occupé le poste le plus élevé du pays pendant une décennie, il est mort dans une pauvreté relative. Au lieu d’accepter la pension à laquelle il avait droit en tant que président et général à la retraite, il a seulement pris la pension d’un colonel. Le contraste entre de Gaulle et les politiciens de carrière obsédés par l’argent d’aujourd’hui ne pourrait être plus grand. » Jonathan Fenby raconte comment, en tant que président, de Gaulle a même insisté pour payer ses appels téléphoniques et la facture d’électricité de son appartement à l’Élysée.

      De Gaulle aurait pu facilement devenir un dictateur vu sa popularité, mais il était trop homme de légitimité pour ça. En tant que démocrate, il comprenait que les politiciens et les partis politiques entravaient la démocratie. Il préférait de loin consulter son peuple directement, par le biais de référendums. L’une de ses citations les plus célèbres, en réponse au mot de Clemenceau selon lequel la guerre était une question trop grave pour être laissée aux militaires, était que “La politique est une question trop grave pour être laissée aux politiciens”.

      Les 50 dernières années ne lui ont-elles pas donné raison sur ce point et sur tout le reste ?
      Neil Clark

  • Nuage radioactif au #ruthénium : enquête internationale attendue en Russie fin janvier
    http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/01/19/01008-20180119ARTFIG00309-nuage-radioactif-au-ruthenium-enquete-internation

    L’« Ebdo » et « Envoyé Spécial » ont rapporté des échantillons de terre, prélevés à côté de l’installation nucléaire #Maïak, au pied de l’Oural. Ils contiennent du ruthénium, le radioélément retrouvé en France début octobre.

    Depuis l’alerte au nuage radioactif au-dessus de l’Europe lancé au début de l’automne 2017 par l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), puis confirmé par d’autres agences européennes de sûreté, le mystère semble s’épaissir sur l’origine et la présence de ce radioélément dans l’environnement. Coup sur coup, le nouvel hebdomadaire baptisé l’« Ebdo » et le magazine « Envoyé spécial », sur France 2, ont diffusé des enquêtes sur ce mystérieux nuage radioactif, dont les retombées ont été détectées jusqu’en France.

    L’originalité des enquêtes a été, dans les deux cas, de prélever des échantillons de terre, à proximité du site de Maïak qui est soupçonné d’être à l’origine des fuites. Du ruthénium a bien été retrouvé dans les six prélèvements, mais avec une concentration 100 fois inférieure à celle qui aurait dû être présente si le nuage avait été formé dans l’usine de retraitement de combustible Russe. Telle est la principale conclusion des analyses effectuées, au retour des journalistes, par un physicien de la CRII-RAD, une association créée juste après l’accident nucléaire de Tchernobyl, en 1986, pour délivrer une information indépendante sur la radioactivité dans l’environnement. L’expert évoque d’autres hypothèses : qu’il n’y aurait pas eu de retombées immédiates de ruthénium dans l’environnement ou que ce radioélément aurait été fabriqué dans un autre site de l’Oural.
    […]
    Pour tenter de faire la lumière sur l’origine du nuage de ruthénium, une première commission d’enquête internationale doit se rendre à Moscou (Russie) pour une journée de discussions le 31 janvier, à l’invitation de la Russie. Des scientifiques de Finlande, de Suède, de Norvège et de France ont confirmé leur venue. Les Allemands et le Britanniques, également intéressés par ces discussions, n’ont pas encore annoncé leur visite.
    […]
    A l’issue de la réunion à Moscou, la commission d’enquête pourrait être autorisée à effectuer des prélèvements. Toutefois, il faudra se dépêcher. La période du ruthénium 106 est d’environ un an. Sa radioactivité est donc divisée par 2 en un an et par plus de 1000 en dix ans. Il reste enfin à déplorer le fait que l’AIEA n’ait pas décidé de lancer une enquête rapide. Interrogée sur sa relative inaction dans le dossier, l’Agence de Vienne (Autriche) explique qu’elle « n’a pas le mandat de lancer une enquête quand l’origine d’une hausse de la radioactivité est inconnue » et qu’elle ne « dispose pas de commission d’enquête ».

  • Nuage radioactif au ruthénium : enquête internationale attendue en Russie fin janvier
    http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/01/19/01008-20180119ARTFIG00309-nuage-radioactif-au-ruthenium-enquete-internation

    L’« Ebdo » et « Envoyé Spécial » ont rapporté des échantillons de terre, prélevés à côté de l’installation nucléaire Maïak, au pied de l’Oural. Ils …

    #Écologie

  • Nucléaire : la Russie reconnaît avoir détecté une pollution radioactive sur son territoire
    http://www.francetvinfo.fr/monde/russie/nucleaire-la-russie-reconnait-avoir-detecte-une-pollution-radioactive-s

    Roshydromet, l’agence russe de météorologie, a reconnu lundi 20 novembre qu’une concentration « extrêmement élevée » de ruthénium-106, un produit de fission issu de l’industrie nucléaire, avait été détectée dans plusieurs régions de Russie, à la fin du mois de septembre

    « Le radio-isotope Ru-106 a été détecté par les stations d’observation d’Arguaïach et de Novogorny » entre le 25 septembre et le 1er octobre, a annoncé l’agence de métérologie russe dans un communiqué. A Arguaïach, « une concentration extrêmement élevée » de ruthénium-106, « excédant de 986 fois » les taux enregistrés le mois précédent, a même été détectée.

    Ce village du sud de l’Oural est situé à 30 kilomètres du complexe nucléaire Maïak, touché par l’un des pires accidents nucléaires de l’histoire en 1957. Il sert aujourd’hui de site de retraitement de combustible nucléaire usé.

    Près de mille fois le taux normal, rien que ça...
    #nucléaire

  • Comment la #Chine lance une « nouvelle #route_de_la_soie »

    https://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20161213.OBS2598/comment-la-chine-lance-une-nouvelle-route-de-la-soie.html

    http://beltandroad.hktdc.com/en/belt-and-road-basics

    C’est le grand projet économico-politique de Xi Jinping. Il consiste à tracer d’immenses routes commerciales, les unes traversant l’Asie par voie terrestre, les autres contournant le continent par voie maritime, d’où son nom officiel anglais d’Obor - pour : One Belt (la ceinture océanique), One Road (les infrastructures terrestres).

    #silk_road

    • La légende du Nouvel Obs (qui ne l’a sans doute pas inventée tout seul)
      1271 : Marco Polo, son père et son oncle sur la route de la soie entre Venise et l’Empire mongol, qui deviendra plus tard la Chine impériale.

      Pour ce détail de l’Atlas catalan (ca 1375)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Atlas_catalan

      explorable à la BnF
      http://expositions.bnf.fr/marine/albums/catalan/index.htm

      Techniquement, la caravane (sans doute pas celle de papa Polo…) se situe dans l’Oural… pas vraiment dans le #OBOR moderne :-)

      pour les détails, voir la transcription détaillée de la carte dans un ouvrage (que je trouve fascinant : imagine sa lecture sans l’image…)
      Notice et extraits des manuscrits de la bibliothèque du roi et autres bibliothèques, tome quatorzième, Paris, 1843
      https://books.google.fr/books?id=bJdmAAAAcAAJ&pg=RA1-PA129-IA1&lpg=RA1-PA129-IA1&dq=aquesta+car

      Et s’il arrive que pendant la nuit, quelque voyageur chevauchant s’endorme, soit par maladie ou pour autre motif, et qu’ainsi il quitte ses camarades, il advient souvent qu’il entend dans l’air de nombreuses voix de diables, semblables aux voix de ses compagnons ; encore l’appellent-ils par son propre nom ; enfin les diables le conduisent tellement çà et là par le désert, de même que le feraient ses compagnons, qu’il ne peut plus les retrouver. Et de ce désert mille nouvelles en sont connues.

      en v.o. la dernière phrase…

      E daytal desert M novelles ne son sabudes.

  • De Gaulle et Chateaubriand contre l’Empire et la russophobie
    http://www.dedefensa.org/article/de-gaulle-et-chateaubriand-contre-lempire-et-la-russophobie

    De Gaulle et Chateaubriand contre l’Empire et la russophobie

    « J’attends les cosaques et le Saint-Esprit » (Léon Bloy)

    Nous voyons que la République (ce n’est plus vraiment la France) obéit au doigt et à l’oeil à Washington, et qu’elle contribue à la préparation d’une guerre contre la Russie – qui a fait pourtant ce qu’elle a pu pour l’aider sur les champs de bataille syriens, peu après les attentats de l’hiver dernier... On est loin de « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural » dont a rêvé de Gaulle, et l’on ne peut que constater tristement et la trahison de la classe politique nationale (Juppé succédant l’année prochaine au socialiste – le bas landais après le hollandais) et « l’état anesthésié » du peuple français (pour parler comme (...)

  • On sait que Narcisse a péri parce que, impuissant à atteindre sa propre image, il a préféré le suicide. L’article ci-dessous trouvé dans le Figaro renouvelle ce mythe à l’époque du selfie. Un grand moment d’humour noir....


    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/07/08/01016-20150708ARTFIG00272-s-immortaliser-en-photo-peut-s-averer-mortel.php

    C’est une pratique en apparence aussi anodine que répandue : le selfie, qui consiste à se prendre en photo soi-même, ou bien à l’aide d’une perche métallique télescopique, appelée « perche à selfie ». Ce bâton déployable, au bout duquel on fixe son smartphone, est devenu l’accessoire incontournable des touristes en vadrouille.
    Mais attention, le perchaselfisme est un sport dangereux. Ainsi, comme le relate The Telegraph, un quinquagénaire britannique est décédé le week-end dernier, foudroyé après avoir tendu vers le ciel sa perche à selfie alors qu’il se trouvait au sommet d’une montagne. L’homme évacué vers l’hôpital par hélicoptère, a succombé à ses brûlures. Hélas, cet accident mortel n’est pas isolé. Dans des situations périlleuses, le « selfie » peut être une distraction fatale. En voici quelques exemples.
    • Au Mexique, un jeune homme, adepte des selfies en tout genre qu’il postait sur sa page Facebook, est mort alors qu’il tentait de se prendre en photo avec une arme à feu.
    • Au Portugal, un couple de Polonais a perdu la vie en tentant de s’immortaliser au bord d’un précipice. Posant sur la falaise de Cabo di Roca, les deux touristes ont glissé, chutant de plus de 80 mètres dans la mer.
    • Aux États-Unis, l’enquête sur le crash d’un petit avion dans la banlieue de Denver a révélé que l’accident était probablement dû au fait que le pilote ait tenté de se prendre en selfie aux commandes de son avion. Sur les images de la petite caméra située à l’intérieur du cockpit, on voyait le pilote et le passager se prendre en photo avec le flash car il faisait nuit. Le geste narcissique combiné au flash aveuglant ont eu raison de la bonne conduite de l’appareil.
    • En Inde, trois jeunes hommes sont morts après avoir essayé de prendre un autoportrait devant un train passant à vive allure. Occupés à se photographier, ils n’ont pas vu qu’un train arrivait dans l’autre sens, qui les a fauchés.
    • En Espagne, à Séville, une touriste polonaise est décédée après avoir tenté de se prendre en selfie sur le pont du Triana. En équilibre sur la grille du pont, elle est tombée dans le Guadalquivir, heurtant un ponton.
    • En Russie, en mai dernier, une jeune fille s’est tiré dans la tête en posant avec un pistolet pour un selfie. D’après la police de Moscou, la jeune employée de 21 ans s’était emparée de l’arme de service d’un agent de sécurité de la société qui l’employait pour se photographier avec. Tenant le pistolet d’une main, son smartphone dans l’autre, elle a accidentellement appuyé sur la détente, recevant une balle à bout portant dans la tempe.
    • En Russie également, deux jeunes hommes ont péri dans l’Oural lorsque la grenade dégoupillée qu’ils tenaient à la main pour un selfie a explosé.
    Face à la multiplication des accidents mortels dus à la pratique du selfie, la police russe a pris les choses en main, décidant de publier un « guide du selfie sans danger ». Signalés par des pictogrammes explicites, il est ainsi recommandé de ne pas se prendre en selfie devant un train arrivant à toute vitesse, une bête sauvage, en haut d’un pylône électrique ou dans un escalier. Il est aussi fortement déconseillé de s’immortaliser agrippé à une antenne sur un toit ou sur un bateau en pleine mer.

  • L’Oural en plein cœur, des steppes à la taïga sibérienne - Astrid Wendlandt - Albin Michel
    http://www.albin-michel.fr/L-Oural-en-plein-coeur-EAN=9782226256812

    Dans L’Oural en plein coeur se mêlent deux quêtes, l’une amoureuse, l’autre ethnographique. Passionnée par les peuples en sursis, Astrid Wendlandt se lance sur les traces des derniers autochtones de l’Oural, vaste chaîne de montagnes qui sépare l’Europe de l’Asie. Partie pour retrouver son ancien amour, un rockeur de Tcheliabinsk, elle va s’aventurer dans une recherche qui peu à peu déjoue ses plans, échappe à ses objectifs. À la place d’une civilisation ancienne, elle trouve un monde en devenir. Des mois durant, elle côtoie des familles qui ont fait un bras d’honneur à la société, des communautés vivant en semi-autarcie, des esprits libres et des âmes échouées. L’Oural semble être le conservatoire des folies et des espoirs d’une humanité russe qui se cherche.

    Je viens de lire.
    Recommandé pour @reka (et autres amateurs…)

  • La guerre moderne est un orde social - Bernard Charbonneau, L’Etat (publié en 1949 et extrêmement visionnaire)

    Les guerres du passé étaient limitées : dans le temps, dans l’espace, bornées par des principes religieux. Tandis que la #guerre_moderne est totale. Sur toute l’étendue du monde elle nous atteint tous, mais il n’est pas de lieu sur Terre où elle ne puisse aller saisir chacun. Elle est partout, et tout s’organise en fonction d’elle ; aussi est-il illusoire de la considérer comme un moyen. Totale, la guerre ne cesse de le devenir d’un conflit à l’autre, qu’il s’agisse de la mainmise sur les hommes et sur les choses, ou du mépris du droit des gens. Il suffit par exemple de comparer l’Allemagne de 1914 avec celle de 1917, celle de 1917 avec celle de 1939 et celle de 1939 avec celle de 1943. Ainsi des autres nations.

    La guerre moderne englobe le monde. Sur une planète que les #transports rapides n’ont cessé de rétrécir, il n’y a plus des guerres mais une guerre : l’équilibre ne peut être rompu en un point sans que l’ensemble soit menacé. Cette interdépendance est de plus en plus stricte ; la guerre de #1914 fut une guerre européenne à répercussions mondiales, celle de 1939 une guerre mondiale d’origine européenne. L’invasion de l’URSS, état asiatique autant qu’occidental, entrainait à plus ou moins brève échéance l’explosion du conflit du Pacifique. A la différence du premier conflit mondial, l’Amérique et le Japon furent engagés dans la guerre pour des intérêts vraiment vitaux ; de la Ruhr à l’Oural, de l’Oural au Pacifique et du Pacifique à l’Atlantique la guerre fermait son cercle de fer sur la Terre. Elle n’oppose plus des pays comme en 1914, mais des continents. [...]

    La guerre est de plus en plus présente. Les risques de ruine et de mort qui n’intéressaient qu’un petit nombre d’hommes concernent maintenant toute l’humanité. Aujourd’hui, pour le civil comme pour le militaire, la guerre signifie : beaucoup de chances d’être tué et toutes les chances d’être pris. Elle ne peut plus être l’affaire du Prince ; pénétrant la vie pour la bouleverser jusqu’en ses tréfonds, elle relève du plus secret, et du plus sacré, de notre jugement intérieur.

    Car la guerre moderne n’est pas seulement la guerre, elle est aussi un #ordre_social. La nécessité d’utiliser des masses considérables pour réaliser d’urgence le maximum de puissance crée dans l’armée moderne une société d’un type nouveau, société massive et organisée qui n’obéit qu’à des fins pratiques. Que le système militaire s’étende à la vie civile, et la société totalitaire est née : or, le propre de la guerre moderne est de s’étendre à tout. L’obligation et la volonté d’être efficace y imposent une mobilisation grandissante des hommes et des biens. Cette tâche, chaque jour plus considérable et complexe, absorbe les esprits dans l’immédiat, au moment où la décandence des religions déchaîne une soif d’action pratique que la guerre peut seule apaiser. Ainsi la guerre va jusqu’au bout de l’espace et du temps, jusqu’au bout de la société, jusqu’au bout de la morale. Sous la pression, et dans le culte de la nécessité, elle centralise tous les pouvoirs entre les mains d’une seule direction politique ; afin d’obtenir un rendement maximum elle substitue au libre jeu de la société le plan et l’organisation méthodique de toues les fonctions. Cette orgnisation totale arme une volonté de domination universelle qui ne connait d’autre impératif qu’elle-même. Telle est la définition de la guerre moderne, exactement celle de l’#état_totalitaire : il n’est pas né d’une idée, mais des fatalités de l’action abandonnée à elle-même.

    • CIRPES - Centre Interdisciplinaire de Recherches sur la Paix et d’Etudes Stratégiques - Alain Joxe BARBARISATION DE LA PAIX (2004-2008)
      http://cirpes.net/article386.html

      La destruction du cadre des buts de guerre « nationaux » ou « westphaliens » n’a pas fait disparaître les guerres, elle a pour corollaire la prolifération des guerres policières de répression permanente qui, sans contrôle et sans riposte adaptée des forces populaires, pourraient devenir partout la forme d’une stratégie fasciste acentrée et globalisée, entraînant l’oikoumène vers un état d’exception (Carl Schmittien, mais permanent).

      Une sorte de Barbarie universelle, l’inverse d’une république universelle Kantienne, deviendrait la légitimation de toutes les prédations, pillages et destructions d’environnement, capables d’augmenter la richesse des riches et la pauvreté des pauvres jusqu’à explosion. Une bonne description de ce paradigme contribuera, on l’espère, à restaurer dans les débats un rapport de forces qui l’emportera sur l’héritage stratégique des néo-conservateurs américains, devenue doctrine globale du néolibéralisme.

    • La défaite aide les démocraties à se plonger dans la guerre totale. L’urgence du péril leur impose la dictature, élimine ce qui pouvait subsister en elles de scrupules. Les démocrates se tranquilisent en pensant qu’il s’agit là de mesures provisoires ; à chaque guerre renaît l’illusion de pouvoir revenir en arrière avec la paix. Portée d’ailleurs par sa culture à nier le caractère décisif du fait, l’opinion libérale ne se rend pas compte que l’évolution entraînée par la guerre est pour une large part irréversible ; que l’état de guerre ne cultive pas en vain l’habitude du pouvoir chez les dirigeants, et celle de l’obéissance dans les masses.
      [...] La guerre totale donne au monde actuel l’impulsion énergique qui lui permet de trouver pour la mort les ressources qu’il est incapable de trouver pour la vie.

  • Ekaterinbourg : tempête de neige printanière dans l’Oural
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/04/tempete-neige-oural-ekaterinbourg

    L’hiver a refait surface dans la région de l’Oural, depuis jeudi 24 avril. Il est ainsi tombé en 24 heures l’équivalent d’un mois de neige dans la région de Ekaterinbourg (photo) et Tcheliabinsk.The post Ekaterinbourg : tempête de neige printanière dans l’Oural appeared first on Le Courrier de Russie.

  • Des chercheurs percent le secret de la météorite tombée en Russie en février | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2013/11/06/des-chercheurs-percent-le-secret-de-la-meteorite-tomb

    Parution simultanée de 3 études sur la météorite de Tcheliabinsk (signalée ici, à l’époque http://seenthis.net/messages/114757 )

    Voici donc la reconstitution scientifique de ce qui s’est passé ce 15 février 2013. C’est l’aube sur l’Oural mais c’est un astre inattendu, brillant comme 30 soleils, qui illumine soudain le petit matin. L’astéroïde mesure entre un peu moins de 20 mètres de diamètre et pèse entre 12 000 et 13 000 tonnes, soit plus que la tour Eiffel. Il est repéré pour la première fois à 97 km d’altitude et fonce à près de 69 000 km/h. Son entrée dans les couches de plus en plus denses de l’atmosphère l’échauffe rapidement et le porte à des températures infernales qui, tout en le rendant très lumineux, vont avoir raison de lui.
    (…)
    De ce trio d’études on tire plusieurs enseignements. Tout d’abord que l’énergie véhiculée par la météorite, estimée à plus de 500 kilotonnes de TNT, soit environ 35 fois la bombe atomique d’Hiroshima, est plus élevée que ce qui avait été estimé au départ.
    (…)
    Autre enseignement : l’origine de la météorite. Au cours des six semaines précédant son arrivée sur Terre, elle se cachait dans la lumière du Soleil, si bien qu’elle était invisible pour les programmes chargés de détecter les astéroïdes susceptibles d’entrer en collision avec notre planète. Cela n’a pas empêché une des équipes de chercheurs de reconstituer son orbite. L’objet en question provient de la grande ceinture d’astéroïdes, située entre Mars et Jupiter. Surtout, sa trajectoire est presque calquée sur celle d’un corps nettement plus grand, l’astéroïde 86039, qui fait 2,2 km de diamètre. Pour les astronomes, c’est probablement plus qu’une coïncidence : il n’y a qu’une chance sur 10 000 pour que cela soit l’effet du seul hasard. Les chercheurs émettent donc l’hypothèse que l’astéroïde 86039 a été heurté par un de ses collègues et que, sous le choc, un gros rocher s’en est détaché, qui a fini sa course au-dessus de l’Oural.
    (…)
    Enfin, une des deux études publiées dans Nature revient sur les statistiques de ces vingt dernières années concernant l’entrée dans l’atmosphère d’astéroïdes semblables à celui de Tcheliabinsk, c’est-à-dire ceux dont le diamètre est compris entre 10 et 50 mètres. Même si l’analyse, restreinte à un échantillon assez faible, reste limitée, ses résultats sont surprenants puisqu’il en ressort que ce genre d’événement est dix fois plus fréquent que ce que l’on croyait jusqu’à présent ! Or, à la différence des astéroïdes très massifs (et donc très dangereux) qui sont bien suivis, les objets plus modestes sont nettement moins connus, alors qu’ils sont susceptibles de provoquer, localement, d’importants dégâts.

    Remarque, P. Barthélémy ne donne pas les références des 3 études. C’est probablement dû au fait que celles qui sont fournies dans les articles en anglais ne sont pas correctes… Aussi bien au Scientific American http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=chelyabinsk-meteor-eyewitness-trajectory , pourtant du même groupe que Nature , qu’au Guardian http://www.theguardian.com/science/2013/nov/06/chelyabinsk-meteor-russia .

    À tout zazar…
    http://dx.doi.org/10.1038/nature12741
    http://dx.doi.org/10.1038/nature12671
    http://dx.doi.org/10.1126/science.1242642

  • Russie : une « Pussy Riot » entame une grève de la faim dans sa prison de l’Oural
    http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20130522.AFP3567/russie-une-pussy-riot-en-greve-de-la-faim-pour-protester-contre

    Une jeune femme du groupe contestataire russe Pussy Riot a annoncé mercredi entamer une grève de la faim dans sa prison de l’Oural après s’être vu refuser d’être présente à une audience sur sa demande de libération anticipée.

    #Russie #Pussy_riot

  • Extrêmes droites — The Birth of the cool | Mohamed Belhorma (Minorités)
    http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/1194-extremes-droites-the-birth-of-the-cool.html

    De l’Atlantique a l’Oural, l’extrême droite est en pleine croissance. Elle participe de plus en plus à l’exécutif et c’est souvent l’exploitation de leurs idées qui font basculer les élections. Pourtant cette extrême droite, jeune, fraîche, dynamique et conquérante, résiste à la synthèse. Malgré les apparences, le secret de la réussite de cette nouvelle extrême droite est qu’il n’y a eu aucun paradigme au niveau politique — rien n’a changé dans le fond — la seule et vraie mutation qu’a effectué l’extrême droite s’est faite dans le domaine médiatique et culturel. Explications. Source : Minorités