naturalfeature:la seine

  • Sept auteurs en campagne : parler de ceux qui construisent
    https://www.mediapart.fr/journal/france/121215/sept-auteurs-en-campagne-parler-de-ceux-qui-construisent

    Pour ce sixième volet de notre série sur les élections régionales, l’écrivain #Vincent_Message parle d’un territoire qu’il connaît bien et où il enseigne, la Seine-Saint-Denis. Il raconte ceux qui tentent de reconstruire la #politique, et par là même de redonner envie et fierté aux habitants d’un département stigmatisé.

    #France #7_auteurs_en_campagne #régionales_2015

  • L’histoire de l’immigration, grande oubliée des nouveaux programmes du collège ? (Le Monde, 26/11/2015)
    http://lemonde.fr/education/article/2015/11/26/l-histoire-de-l-immigration-grande-oubliee-des-nouveaux-programmes-du-colleg

    Car pour ces historiens inquiets, la « prudence extrême » qui, disent-ils, a prévalu dans l’élaboration des nouveaux programmes fait courir le risque de passer à côté des attentes et des besoins du terrain. « On est face à des élèves qui assimilent parfois encore, même en fin de collège, immigrés et sans-papiers, témoigne Benjamin Marol, enseignant dans un collège de la Seine-Saint-Denis. Des gamins confrontés, au quotidien, à des images de migrants arrivant à la nage et qui déversent en classe leurs questions, leur indignation… Quand tu finis ton année et que tu entends encore tes élèves parler de “Franco-Français” ou de “Français de souche”, tu vois bien que l’#histoire de l’#immigration, ce n’est pas un danger. C’est plutôt un antidote ! »

    cc @blevaldu @vally @benoitb

    Voir notamment : http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/BREVILLE/52625

  • Mais qui a logé le groupe Abaaoud à Saint-Denis ? - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2015/11/20/mais-qui-a-loge-le-groupe-abaaoud-a-saint-denis_1415098

    Le bâtiment pris d’assaut par les policiers du Raid et de la BRI mercredi, est une copropriété dégradée. Elle est en partie aux mains de #marchands_de_sommeil : quatre appartements dont celui occupé par les terroristes, appartiennent à trois frères à la réputation sulfureuse. « Je ne passerais pas ma soirée avec eux », nous a confié une source administrative.

    Le trio détient d’autres biens de ce type à Saint-Denis et dans d’autres communes du département de la Seine-Saint-Denis, loués au prix fort à des familles en difficulté à la recherche désespérée d’un #logement. Pour « gérer » leurs biens sur le terrain, les trois frères « avaient un #homme_de_main » – dixit notre source administrative — un dénommé Jawad B. C’est lui qui a fourni l’appartement situé au troisième étage à Abdelhamid Abaaoud et son groupe. Son job : chercher des occupants, collecter les #loyers en liquide, menacer si besoin les « locataires » qui ne paient pas, et expulser manu militari les occupants en disgrâce.

    « J’ai rendu service »
    Jawad B., présenté comme « le logeur » par les chaînes de télévision en continu mercredi matin, lors de l’intervention des forces de l’ordre, a été arrêté après avoir donné une interview à BFM. Il affirmait ne pas être « au courant que c’étaient des terroristes. On m’a demandé d’héberger deux personnes pendant trois jours, j’ai rendu service normalement », a-t-il dit devant les caméras, avant qu’un policier ne le prenne par l’épaule et lui demande de le suivre.

    #propriété_privée #précarité #rente_foncière

  • De Saint-Denis à Argenteuil, la « censure à légitimité variable | « Le blog de João
    http://joaogabriell.com/2015/10/25/de-saint-denis-a-argenteuil-la-censure-a-legitimite-variable

    Argentueil et l’exposition sur l’immigration de l’AMTF

    Revenons donc à la récente affaire révélée par Le Parisien. L’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France) s’est vue contrainte de retirer, sur ordre du Maire en place, 4 des 21 panneaux de l’exposition nommée « Ceux qui marchent encore… » qui devait avoir lieu à l’Hôtel de ville d’Argenteuil. Cette exposition qui venait fêter les 30 ans de l’association et entendait raviver un pan des luttes de l’immigration post coloniale ouvrière, avait pourtant été installée sans incident à déplorer dans la médiathèque de la ville une semaine avant.

    Concernant l’installation à la Mairie, plutôt que d’offrir au public une exposition dont le contenu aurait été en partie censuré, Mohamed Nemri, président de l’association, a décidé de tout annuler : « soit on peut tout laisser, soit on enlève tout. Il est hors de question d’amputer l’exposition » a-t-il déclaré selon Le Parisien. Les 4 tableaux mis en cause par le Maire, toujours selon Le Parisien, renvoient à quatre périodes précises :

    « Les ratonnades de bienvenue (1971-1973) » évoque ainsi les violences contre les immigrés, notamment à Marseille en 1973.
    « Les noirs au four, les arabes à la Seine » parle des affrontements à l’usine Talbot de Poissy en 1984
    « Pasqua dégaine, Tonton ramasse la mise » revient sur les lois sur l’immigration de 1986
    « Racket d’un quartier en toute impunité » raconte l’épopée de la copropriété du Petit Bard à Montpellier. » (Anne Collin pour Le Parisien)

    https://www.dailymotion.com/video/xbijsj_marseille-73-la-ratonnade-oubliee_news

    #racisme #censure

  • Leçon inaugurale prononcée le jeudi 28 novembre 2013 Sanjay Subrahmanyam
    Ce que j’ai voulu montrer ici est une partie de la longue et lente évolution de l’histoire globale comme tendance minoritaire, ou Oppositionswissenschaft, voire plus modestement comme une espèce de Bièvre contrastée à la Seine plus visible de l’histoire nationale et impériale.http://books.openedition.org/cdf/3606
    pour en venir à l’histoire en temps réel ; la biblio éparpillée dans Site de Philippe Remacle

  • Paris, gloire & nostalgie
    http://www.dedefensa.org/article/paris-gloire-nostalgie

    Paris, gloire & nostalgie

    12 novembre 2015 – Vu, il y a quelques jours, un documentaire sur la chaîne Histoire, dont le titre est Paris la nuit, cela faisant partie de toute une série sur Paris. Le documentaire embrasse la période 1945-1950 (plutôt 1950) jusqu’à 1965-1970, bref ce petit quart de siècles qui vit le monde nocturne parisien et même international devenir absolument germanopratin, de la période du swing, du Tabou, de Boris Vian et de Claude Luther, à celle surtout des cabarets minuscules et extraordinairement chaleureux, où toute une génération (Brassens, Ferré, Catherine Sauvage, Rochefort, Noiret, Mouloudji, Aznavour, Gainsbourg, Barbara, Lama, Brel, Cora Vaucaire, etc.) trouva son public restreint puis, pour certains, sa gloire au-delà de la Seine (Bobino, l’Olympia, les (...)

  • Numéro 23 : Un plan presque parfait
    http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20151027.OBS8388/numero-23-une-etrange-affaire.html

    Comment ne tomberait-il pas des nues ? Pendant des mois, le CSA s’est comporté, à son égard, en papa gâteau. Et le voilà qui se transforme, sans crier gare, en père Fouettard. Si le procès d’Houzelot a été abondamment instruit, il a épargné tous ceux qui, pendant des lustres, par complaisance, indulgence, voire incompétence, lui ont fait la courte échelle.

    Surtout, Pascal Houzelot a la fibre conviviale : il organise des avant-premières dans une salle de cinéma décorée par Jacques Garcia, reçoit dans son duplex du boulevard Henri IV, avec vue sur la Seine et le Panthéon, une société œcuménique et connivente pour des dîners, en petit comité, c’est le secret.

    Son compas s’est depuis longtemps ouvert vers la gauche, avec laquelle il a plus d’affinités sur les questions sociétales. Se croisent, chez lui, Alexandre Bompard (Fnac), Stéphane Richard (Orange), Xavier Niel (Free), les ministres Fleur Pellerin, Emmanuel Macron, Manuel Valls, et aussi Marc-Olivier Fogiel, Bertrand Meheut, Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et, depuis peu, Alain Weill, entre autres. Sans oublier, mais oui, Michel Boyon, puis Olivier Schrameck, gendarmes de l’audiovisuel le jour et, parfois, hôtes d’Houzelot, le temps d’une soirée.

    • L’article étant bref et édifiant, je me permets de e citer intégralement, en graissant quelques passages :

      « Nous sommes choqués ». Mohamed Nemri, président de l’association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) d’Argenteuil, est en colère. L’exposition « Ceux qui marchent encore… », installée dans l’Agora de l’Hôtel de ville d’Argenteuil depuis lundi, devait être le grand final des 30 ans de l’association.

      Mais ce mardi soir, l’ATMF s’est résolue à la démonter, cinq jours avant la date prévue. En cause : la censure exercée par le maire (LR) Georges Mothron, qui a demandé le matin que 4 des 21 panneaux relatant trente ans de luttes sociales des quartiers et de l’immigration soient retirés. « Soit on peut tout laisser, soit on enlève tout, affirme Mohamed Nemri. Il est hors de question d’amputer l’exposition ». Créée par « Écho des cités » pour les trente ans de la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983 , elle comprend des documents qui évoquent chronologiquement et de façon frontale les luttes des travailleurs immigrés dans les années 1970, les combats contre la double peine ou encore les mobilisations contre les lois Pasqua dans les années 1990. « Cette histoire, l’histoire de la marche, c’est aussi l’histoire de la France, regrette l’association. On n’en occulte pas une partie ». Les quatre panneaux incriminés, aux titres quelque peu provocateurs, correspondent à quatre périodes précises. Celui intitulé « Les ratonnades de bienvenue (1971-1973) » évoque ainsi les violences contre les immigrés, notamment à Marseille en 1973. « Les noirs au four, les Arabes à la Seine » parle des affrontements à l’usine Talbot de Poissy en 1984, « Pasqua dégaine, Tonton ramasse la mise » revient sur les lois sur l’immigration de 1986 et « Racket d’un quartier en toute impunité » raconte l’épopée de la copropriété du Petit Bard à Montpellier. Pour l’ATMF, la décision de la mairie est incompréhensible : « la semaine dernière, l’exposition était à la médiathèque de la ville, ça s’est très bien passé. Nous avons travaillé en amont avec la ville sur le programme, c’est même elle qui a imprimé les livrets de nos 30 ansdans lesquels cet accrochage est annoncé ». Chez les quelques visiteurs croisés mardi entre les panneaux, l’étonnement est également palpable. « Mon père a été témoins de certains de ces événements, se rappelle une quadragénaire. C’est important de faire œuvre de mémoire ». « C’est la diversité de la France qui fait sa richesse aujourd’hui », ajoute une autre. Côté ville, on assume la décision car on assure n’avoir jamais pris connaissance de ces affiches, et donc ne pas les avoir approuvées. « Elles ne nous ont jamais été présentées, explique-t-on au cabinet du maire. Le maire a découvert ces quatre panneaux surprenants en passant voir l’exposition mardi matin. Dans le climat actuel, c’est quelque chose que l’on ne veut pas voir dans un lieu public ». Pour la ville, ces panneaux sont « stigmatisants » et n’ont rien à voir avec les 30 ans de l’ATMF, seul événement dont la commune est partenaire. « Ce sont des causes qui nous tiennent à cœur depuis 30 ans, souligne Mohamed Nemri. Notre association est même citée dans les documents ».

      A comparer avec le foin quasi permanent sur la censure et la liberté d’expression lorsque ce sont des blancs qui s’expriment ou lorsque le point de vue exprimé est celui des blancs ... et par exemple, il y a un an, quand l’antiraciste Brett Bayley déclenchait la colère des afro-descendants en exposant, avec le soutien et la caution du MRAP, de la LDH, de la LICRA, des CRS et de tant d’intellectuels et de militants de gauche et d’extrême gauche,
      des noirs victimisés tout en invisibilisant les esclavagistes blancs comme les luttes de résistance noires...

      Comme l’écrivait #Colette_Guillaumin il y a vingt cinq ans,

      " [les] théories de la société [...] sont la forme intellectuelle de rapports sociaux déterminés. [...] les appréhensions conceptuelles ne sont pas distinguables des relations sociales : elles sont elles-mêmes une relation sociale. [elles sont] la face mentale des rapports concrets. [...] L’entrée des minotiraires dans le domaine théorique conduit [au] bouleversement des perspectives. "

      (#Femmes_et_théories_de_la_société : remarques sur les effets théoriques de la #colère_des_opprimés, 1981)

      #luttes_sociales
      #mémoire
      #racisme
      #censure
      #liberté_d'expression
      #privilège_blanc
      #races
      #marche_pour_l'égalité
      #ATMF

  • « Mein Kampf » : un historien répond à Mélenchon - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2015/10/25/mein-kampf-un-historien-repond-a-melenchon_1408664

    En d’autres termes, il faut s’adresser à des lecteurs comme vous, Monsieur, pour les conduire à cesser de rejeter Hitler et Mein Kampf dans le pathologique et la démonologie, pour les conduire à penser en termes historiens et politiques, simplement. Il faut arrêter de croire que Mein Kampf nazifierait les égarés qui tomberaient dessus par accident. C’est un livre qui ne peut convaincre que des convertis.

  • Banlieue patriote : quand le FN s’aventure au-delà du périph’
    http://paris-luttes.info/banlieue-patriote-quand-le-fn-s-3930

    Après les enseignants (Collectif Racine), les écologistes (Nouvelle Écologie) et les étudiants (collectif Marianne), le Front national continue sont offensive en direction des publics qui lui sont traditionnellement hostiles. Nouvelle cible du moment : les banlieusards. Lu sur le site de La (...) — La Horde, plus la population d’immigrés augmente et plus le vote FN baisse, 1, 2, ses déclarations islamophobes, sa proximité avec l’extrême droite radicale, il lisait déjà les tracts du FN « en cachette », mis en garde contre « les tentations nationalistes », « espion bolchévique », « faire de la Seine-Saint-Denis le laboratoire d’une banlieue patriote », les soirées parisiennes des quartiers (...)

  • Le massacre du 17 octobre 1961 à Paris : « ici on noie les Algériens ! »
    http://rebellyon.info/Le-massacre-du-17-octobre-1961-a-Paris

    Ce jour-là, des dizaines d’Algériens ont été noyés dans la Seine ou massacrés par la police française à Paris. C’est un devoir de justice de ne pas l’oublier. Le 17 octobre 1961 alors que la guerre d’Algérie touche à sa fin, le FLN appelle à une manifestation pacifique dans les rues de Paris pour (...) — Mémoire, Répression - prisons, Discriminations, 1, 17 octobre 1961 contre l’oubli

  • Asphyxier les départements pour dynamiser la #chasse aux pauvres. "RSA : les fraudeurs dans le collimateur" - paris-normandie.fr
    http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/4235274/rsa--les-fraudeurs-dans-le-collimateur

    Le financement du #RSA et l’envol des #dépenses_sociales se trouveront au cœur du congrès des #départements de France, aujourd’hui et demain à Troyes. Environ 80 présidents de conseils départementaux sur 102, dont beaucoup de nouveaux élus lors du scrutin de mars (qui a vu de nombreux départements basculer à droite), sont attendus pour ce grand rassemblement annuel.

    Marylise Lebranchu, la ministre de la Décentralisation, doit présenter aujourd’hui des « mesures d’urgence » proposées par le gouvernement. Un groupe de travail réunissant des représentants du gouvernement et des départements doit par ailleurs être constitué pour réfléchir à des mesures structurelles pour assurer le financement du RSA sur la durée. Selon Matignon, « une quarantaine de départements peuvent être considérés comme fragiles » financièrement. La situation d’un « petit nombre » est jugée « préoccupante ». Ce serait le cas notamment en Seine-Maritime.

    La guerre est déclarée. Les Départements de la Seine-Maritime et de l’Eure sont bien décidés à traquer les #fraudeurs au RSA (Revenu de solidarité active), à l’heure où son versement les pousse au bord de la faillite. Alors que l’État assure toujours l’attribution du RSA « activité » (complément de revenus), les Conseils départementaux restent comptables de la partie « socle » (pour les foyers sans #revenu), une portion qui n’a cessé en effet d’augmenter ces dernières années.

    En Seine-Maritime, l’assemblée présidée par Pascal Martin a présenté la semaine dernière son plan « Pour un juste droit », voué à améliorer la détection des fraudes (lire ci-dessous). Dans l’Eure, là même où fut expérimenté le RSA en 2007, sous la présidence du socialiste Jean Louis Destans, son successeur, Sébastien Lecornu (Les Républicains), s’est montré très critique tout en annonçant lui aussi la création d’un service dédié à la traque des tricheurs.

    « Douze petits contrôles de la CAF [Caisse d’allocations familiales, organisme qui instruit les dossiers et verse les prestations, N.D.L.R.], par an, ce n’est pas lutter contre la fraude. Et jusqu’alors, il n’y a eu aucune politique de #contrôle ! », a même taclé l’élu en séance plénière, la semaine dernière. Or, signale-t-on à la CAF de l’Eure, le RSA fait déjà l’objet de contrôles pointus et permanents, dans le cadre d’une politique globale de #surveillance de l’ensemble des prestations.

    PRÈS DE 35 000 CONTRÔLES

    Chaque bénéficiaire du RSA est tenu, pour commencer, d’effectuer une déclaration de ressources trimestrielle. Ces données sont passées au peigne fin grâce à des outils informatiques et statistiques sans cesse perfectionnés, mais aussi recoupées avec celles transmises par les finances publiques, Pôle emploi, l’Urssaf, etc. « Tout le monde ici est concerné par la question du contrôle », affirme Annick Sourd, directrice de la CAF de l’Eure. Les anomalies détectées font l’objet, selon leur importance, de contrôles sur pièce ou directement sur place, chez l’#allocataire.

    À ce titre, près de 35 000 procédures ont été déclenchées l’année dernière dans l’Eure en lien avec le RSA, révèlent les services de la #CAF : environ 33 600 contrôles sur pièce, un peu plus de 1 500 sur place. Cinq agents sont spécifiquement dédiés à cette mission dans le département. « Des personnes solides sur le plan relationnel », précise Annick Sourd.

    Ces procédures ont donné lieu à plus de 4,5 millions d’euros d’indus (trop-perçus par les allocataires) et 3,6 millions de rappels (sommes dues par la CAF), sur un total de 85 millions d’euros de prestations versées pour le RSA.

    « Tout le monde n’a pas d’intention frauduleuse, note la directrice de la CAF. Le contrôle sur place permet justement de vérifier l’#intentionnalité d’une déclaration erronée. » Les fraudes au RSA les plus fréquentes restent « la non-déclaration de revenus, ou encore la déclaration d’#isolement alors que la personne vit en couple », précise Annick Sourd.

    Justement, « le RSA devrait être systématiquement individualisé, y compris pour les personnes en couple », estime de son côté Roger Smadja, pour l’Association havraise des chômeurs et des précaires. « Le système est pénalisant pour les couples, ce qui incite aux fausses déclarations. » De même, le calcul du RSA reste défavorable aux allocataires qui le perçoivent en plus d’une activité à faibles revenus, déplore Roger Smadja. Ce qui, selon lui, encourage la fraude, voire la non-recherche de travail.

    Sur 96 cas de triches officiellement détectées par la CAF de l’Eure, en 2014 et toutes prestations confondues, près de 80 % concernaient le RSA. Preuve que le renforcement des contrôles n’est pas qu’une préoccupation départementale, les services eurois doivent répondre cette année à l’#objectif de 226 tromperies démasquées. Plus de 190 l’ont d’ores et déjà été.

    Un #plan « Pour un juste droit »
    Vice-présidente de la Seine-Maritime en charge de l’action sociale, Agnès Firmin Le Bodo est chargée de mettre en œuvre un plan baptisé « Pour un juste droit ».❞

    Dans des départements socialistes aussi des objectifs de contrôle et de radiations (cf exemple de l’Ariège)
    http://seenthis.net/messages/88223

  • La Parole errante demain. Rencontre publique le 25 octobre 2015
    http://laparoledemain.jimdo.com/rencontre-publique-le-25-octobre-2015

    Depuis dix ans, en s’ouvrant à une multitude d’initiatives culturelles, sociales, politiques, la Parole errante est devenue pour la ville, pour la métropole, un poumon, une respiration. Elle ne s’est pas limitée à accueillir des spectateurs mais toute la richesse des temps présents.

    C’est cette réalité foisonnante qui se cherche un devenir. Un devenir tendu entre l’histoire qui l’a vu naître et les exigences d’un présent incertain, pour ne pas dire plus de la crise politique, économique et écologique que nous vivons. Que serait un lieu à la hauteur de ces temps ? Que pourrait devenir la Parole errante demain ?

    Le propriétaire, à savoir le Conseil Général de Seine-Saint-Denis, doit encore décider de l’avenir qu’il réservera à ce #lieu. Néanmoins, le risque que celui-ci se referme et que soit fait table rase de son passé est important. Si une époque de la Parole errante se termine, pour autant, l’imagination de son futur devra, à notre sens, repartir de son histoire, et des besoins et potentialités qui s’y sont formulés ces dix dernières années.

    C’est pourquoi nous défendons un lieu fondé sur l’ouverture, l’#accueil, le #partage, la #solidarité, un lieu ancré dans la ville de Montreuil et dans le territoire de la Seine-Saint-Denis, un centre de création culturel et social qui ne se referme pas sur lui-même.

    Mais ce projet ne se réalisera pas sans le soutien et la participation de tous. Pour cela nous vous invitons à en prendre connaissance (laparoledemain.jimdo.com) et à le soutenir en participant aux journées : La parole Errante Demain ! Deux jours de rencontres publiques autour de l’avenir du lieu qui se dérouleront le 24 et 25 octobre à la Parole errante.

    Ce projet écrit et ces rencontres se veulent le point de départ fédérateur depuis lequel nous poursuivrons la construction d’un lieu commun, ouvert, dont les expressions les plus concrètes continueront de s’élaborer ensemble.

  • Madeleine Guilbert - Le travail des femmes -
    http://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2006-2-page-5.htm

    C’est une erreur assez répandue de croire que le travail salarié des femmes date de la naissance de la grande industrie. On pense volontiers qu’avant cette époque, le rôle des femmes se bornait au travail du foyer. En réalité, le travail salarié des femmes apparaît très tôt dans notre économie. Dès le début du xiiie siècle, tous les métiers dont la matière première est la soie et l’or sont réservés aux femmes. Il existe alors cinq corporations de femmes, avec leurs prud’femmes élues. À la même époque, certaines corporations masculines admettent des femmes dans leurs rangs.

    Au xve et au xvie siècle, l’industrie de la soie, prenant en France un grand développement et le caractère d’une industrie mécanique, emploie alors des hommes. Mais certaines branches restent réservées aux femmes, tels le dévidage et le doublage.

    À la fin de l’Ancien Régime, les manufactures et les industries de luxe, nouvellement importées, emploient un certain nombre de femmes. À la même époque, dans certaines régions, un nombre considérable de femmes, sans quitter leur foyer, filent à la quenouille ou au rouet pour le compte des manufactures. En 1790, le nombre de fileuses employées sur le seul territoire de la Seine inférieure est évalué à 190 000. En 1789, une pétition des femmes françaises au Tiers État réclame qu’on leur attribue exclusivement « les métiers qui consistent à coudre, filer, tricoter ».

    #histoire #sociologie #historicisation #femmes #syndicalisme #travail #salaire #féminisme

  • Neuf+Trois - Premier diplôme universitaire sur les violences envers les femmes - Libération.fr
    http://neuftrois.blogs.liberation.fr/2015/10/09/premier-diplome-universitaire-sur-les-violences-envers-le

    Deux jours par mois, Christine Leverrier s’assoit sur les bancs de l’Université Paris VIII. Elle troque sa casquette de Coordinatrice des centres de planification familiale de Saint - Denis contre celle d’étudiante. Aux côtés d’une vingtaine d’autres professionnelles du terrain, cette féministe engagée prépare le premier Diplôme Universitaire (Bac+3) sur les violences faites aux femmes. Objectif de la formation ? Mieux comprendre comment s’installent et se développent les violences, leur impact sur les victimes, l’état du droit. Les préconisations thérapeutiques et éducatives, l’orientation et l’accompagnement des victimes y sont également abordés. « C’est aussi l’occasion d’échanger entre professionnelles, c’est très riche. » Aucun homme dans cette première promotion ? Christine Leverrier se veut rassurante : « Ils viendront, j’en suis persuadée. » Pionnier sur le sujet, le département de la Seine-Saint-Denis, doté de l’Observatoire des violences envers les femmes - organisme de référence - poursuit donc avec pugnacité son rôle de défricheur. Pas question pour autant de stigmatiser le 93 pour Christine Leverrier qui insiste : « Tous les territoires et toutes les classes sociales sont concernés ».

    Université Paris VIII : 0 820 20 51 00 / info-sfp@univ-paris8.fr

    #femmes #violence #couple #féminisme

  • Carré C., Deutsch J.-C., 2015, L’eau dans la ville. Une amie qui nous fait la guerre, Paris, Éditions de l’Aube, Coll. Bibliothèque des territoires, 320 p.

    Malgré son titre un peu trompeur (non, comme on s’en doutait, l’eau n’est pas présentée par les auteurs comme faisant la guerre aux citadins !), cet ouvrage de 300 pages résume bien les paradoxes (pour le coup bien mis en évidence dans le sous-titre) successifs des attentes des urbains à propos de l’eau, qui ont participé à créer un nouvel hydrosystème urbain. La quatrième de couverture interroge elle-aussi : elle est très générale et pas vraiment attractive, d’autant que, par exemple, la question des pays du Sud, pourtant mentionnée ici, est à peine survolée dans le cœur de l’ouvrage. Il est clair que le terrain est la France, voire l’agglomération parisienne, ce qui aurait pu être spécifié dès le départ.

    2Les bémols que l’on peut apporter à cet ouvrage s’arrêtent là. L’introduction est de qualité et devrait sûrement être lue par tout étudiant qui s’engage dans des études sur la géographie de l’eau. Les auteurs expliquent de manière simple mais absolument pas simpliste les difficultés de la gestion des eaux dans les villes françaises, résumées par la phrase suivante : « L’existence même de la ville impose des dispositifs efficaces et opérationnels pour mettre de l’eau potable à disposition de tous, éviter le contact entre les citadins et les eaux souillées, gérer efficacement les eaux de pluie » (p. 14). Trois entrées principales ont été choisies : la question classique des échelles de gestion, notamment avec la mise en place des intercommunalités (i) ; l’aspect technique et parfois déconnecté des sous-hydrosystèmes urbains (ruissellement/gestion des inondations, évacuation des eaux usées, irrigation des arbres….) (ii) ; les changements dans les représentations du rôle de l’être humain, passant d’aménageur à prédateur de son environnement, qui ont modifié les attentes, et notamment suscité le retour de la circulation en surface des eaux (propres) (iii).

    3Même si ce découpage n’apparaît pas dans le sommaire, les auteurs ont construit leur ouvrage en trois parties, justifiées en fin d’introduction : un état des lieux des relations des sociétés urbaines à l’eau, puis deux analyses : celle du « petit cycle de l’eau », soit à l’échelle de la ville via les services urbains, puis celle du « grand cycle de l’eau », soit la ville au cœur de son bassin-versant, notamment à travers la question des inondations.

    4Le chapitre I « Une approche renouvelée des relations villes-eau » (p. 19-36) justifie la bi-disciplinarité de l’approche de l’eau par ces deux auteurs, une géographe et un ingénieur. Mêlant épistémologie de la recherche sur l’eau et réflexions plus personnelles, ce chapitre évoque le passage de l’approche sectorielle à l’approche intégrée (voire systémique) de la gestion de l’eau en ville, de celle de la gestion par les stocks à la gestion par les flux, la relation entre acteurs, la place des échelles temporelles et spatiales, etc. Le lecteur suit bien les auteurs dans l’exposé de leur positionnement de recherche que constitue en réalité ce chapitre, même si le plan choisi implique beaucoup de répétitions. Peut-être difficilement accessible à des non-initiés, ce chapitre cible plutôt les aménageurs.

    5Le chapitre II « Le bilan de soixante ans de gestion publique de l’eau » (p. 37-86) est une excellente synthèse des changements techniques, réglementaires et des acteurs/usages. Excellente par sa simplicité, malgré l’évidente complexité de la réalité, notamment des changements dans la réglementation aux échelles européenne et française. Les auteurs posent un constat relativement neutre, tout en prenant un peu de distance avec cette course à la normalisation ou en démontrant certaines contradictions entre les textes. Peut-être réservée à des initiés, cette synthèse des philosophies et des avancées des modes de gestions, successivement « hygiéniste », « hydraulique » et « environnementale » (p. 38), n’en demeure pas moins utile. À toujours replacer les textes dans leur contexte historique, les auteurs ne se livrent pas à une critique systématique et laissent le lecteur se faire une opinion, ce qui est appréciable. La fin du chapitre s’arrête un temps sur les acteurs et leurs prérogatives. Il ouvre l’appétit du lecteur sur ce que sera la suite de l’ouvrage, centré sur les usagers et leurs paradoxes. Le foisonnement des acronymes n’est pas de la responsabilité des auteurs, mais de la réglementation actuelle ; pour autant, il reste par moment difficile de saisir le rôle de chacun des acteurs, institutions et textes. Une tentative de schématisation aurait été bienvenue.

    6Le chapitre III « Les urbains à la recherche d’une gestion de l’eau partagée » (p. 87-127) est le plus abouti. Tout au long de ce chapitre très géographique dans son approche des acteurs à plusieurs échelons techniques et politiques, les auteurs démêlent l’histoire des relations entre secteurs public et privé, à la fois sur l’eau potable et l’assainissement, et le rôle des citoyens, moins consommateurs mais plus impliqués dans la gestion de leurs services urbains. Le rôle de l’Europe, mais aussi celui moins connu des instituts de recherche ou d’entreprises privées faisant de la R&D dans le domaine des services d’eau et appuyant les politiques ou les syndicats de gestion, sont tout aussi bien présentés. Je recommande notamment la lecture de la fin de chapitre sur les reconfigurations récentes de la gestion de l’eau dans les territoires urbains, qui augure de recherches à venir à la fois utiles et passionnantes.

    7La conclusion des chapitres II et III permet aux auteurs, jusque-là assez neutres dans leur rédaction, de se livrer à une analyse plus personnelle, notamment sur les relatives ignorance des citadins et désintérêt des pouvoirs publics pour les enjeux liés à l’eau urbaine.

    8Le chapitre IV « L’eau potable en ville, un équipement qui ne va plus de soi » (p. 131-165) est le premier des deux chapitres consacrés au ‘petit cycle de l’eau’, à savoir l’adduction en eau potable et l’assainissement des eaux usées. Un chapitre intéressant en soi, puisqu’il synthétise l’histoire et donc les contextes de la mise en place d’une hydraulique urbaine pour alimenter les villes (il est quand même surtout question de Paris) en eau potable ; reste que l’on s’interroge sur la place dans ce chapitre de la digression sur la minéralisation des villes pour éviter les zones un peu boueuses (de la ville humide à la ville sèche). La curiosité du citadin pour le système d’adduction et de tarification sera comblée, notamment grâce à un grand nombre d’informations factuelles, mais on ne peut pas dire que ce chapitre apporte grand-chose sur le plan de la recherche fondamentale.

    9Le chapitre V « L’assainissement soumis à des injonctions contradictoires » (p. 167-204) démontre, comme le précédent, les nombreux paradoxes relatifs à la gestion en réseau. Très intéressant car il démontre bien la complexité de la recherche de techniques optimales, eu égard à la complexité des rejets, des polluants, de la réactivité aux pluies, etc., il va au-delà des questions techniques, notamment par le rôle des acteurs, celui de la fiscalité liée au traitement des eaux usées ou des eaux pluviales, ou encore par le lien avec le secteur énergétique. Peut-être le chapitre le moins neutre, il donne l’occasion aux auteurs de déconstruire le discours sur la soi-disant nécessaire économie de l’eau, qui pose sans aucun doute des problèmes pour l’épuration des eaux usées domestiques et entraîne donc une augmentation des coûts de maintenance, mais aussi parce qu’elle serait excessive dans un pays qui ne manque pas réellement d’eau. Malgré tout, ce chapitre, très technique, n’est peut-être pas à la portée des béotiens de l’assainissement.

    10Le chapitre VI « Citadins et débordements des cours d’eau : quelle compréhension pour quelle prise de risque » (p. 205-241) s’intéresse à une des thématiques les plus prisées des hydro-géographes (et des étudiants) de la dernière décennie : les inondations. Parce que ce sujet est très étudié, ce n’est pas ce chapitre qui apporte le plus de nouveautés. Mais comment reprocher aux auteurs d’avoir abordé la question des inondations, quand on leur aurait reproché de ne pas l’avoir fait ? Prenant des exemples classiques en France (Val de Loire, Nord, Bassin méditerranéen et Paris), les auteurs s’appuient sur la bibliographie française de référence et rappellent les paradoxes entre le retour de l’eau en ville, le rôle de la culture urbaine et la non-mémoire du risque en milieu urbain. Cette synthèse, bien faite, très bien documentée, pourra intéresser le lecteur non-spécialiste ; c’est sans aucun doute le plus abordable.

    11Enfin, le chapitre VII « L’eau dans l’aménagement urbain : une valorisation toujours ambigüe » (p. 243-285) propose une synthèse des paradoxes mis en valeur dans cet ouvrage, dans les relations entre citadins et eau urbaine. Une première partie explique les raisons du retour de l’eau à la surface des villes, notamment par la réhabilitation de la place du fleuve et de ses berges dans les politiques d’urbanisme, depuis les années 1990, et récemment mis en exergue depuis la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE) ou encore l’avènement des trames vertes et bleues depuis le Grenelle de l’environnement. À travers une succession d’exemples pris à l’échelle de la ville ou du quartier, les auteurs nous proposent une analyse de ce renouveau de la ville humide. Une deuxième partie s’intéresse aux conditions de ce renouveau, notamment les contraintes (juridiques, économiques, sanitaires, etc.) freinant cette nouvelle orientation. La toute fin revient sur toute l’ambiguïté des différentes ambitions de valorisation de l’eau en ville, et notamment la pluralité de ces ambitions et le rôle des citadins dans le débat public.

    12La conclusion résume relativement bien les apports de l’ouvrage, et les paradoxes de l’eau en ville sur les plans technique, pratique (usages) et institutionnels, au travers de la dépendance aux réseaux. Elle s’ouvre sur une série de pistes de réflexion prospective, notamment sur le lien fort et évident entre eau domestique, agriculture et énergie. Les pistes de recherches appliquée et fondamentale sont nombreuses et difficiles à résumer, nous laisserons donc à chacun le loisir d’aller lire ces dernières pages.

    13En résumé, il s’agit là d’un essai (comme cela est explicitement écrit sur la couverture) qui remplit bien son rôle : bien documenté, sachant rester neutre lors des passages factuels et n’hésitant pas à s’engager dans une voie lorsque les auteurs le pensent nécessaire. De grande qualité, légèrement hétérogène – des chapitres sont d’une parfaite limpidité tandis que d’autres sont plus ardus – cet ouvrage démontre de manière argumentée un positionnement de recherche sur la ville et sa gestion par l’eau. Parmi les bémols, il y a ceux cités en début de cette recension : le sous-titre a un côté aguicheur et ni le titre général, ni les titres de chapitre, ni la quatrième de couverture ne disent clairement qu’il s’agit d’une étude sur la France. Il y a aussi l’iconographie, qui est peu fournie, pas assez légendée (en particulier les photos) et parfois peu lisible. Mais cela n’enlève rien à son intérêt pour le lecteur s’intéressant aux réseaux urbains, qu’il soit étudiant, chercheur sur les réseaux ou hydrogéographe, voire ingénieur hydraulicien. Vu qu’il s’agit d’un essai, il sera difficile pour le lecteur d’aller « piocher » dans un chapitre en particulier puisque l’ensemble fait un tout assez cohérent. Pour autant, on y trouvera quelques exemples développés et assez appliqués, comme les réglementations liées aux eaux pluviales (p. 62-66) ou les difficultés de simuler la gestion de la crise de la future crue importante de la Seine (p. 236-238).

    http://cybergeo.revues.org/27257

    #livre #recension #eau #ville #urban_matter

  • RSA : l’Etat pourrait reprendre à sa charge une partie du financement
    http://www.leparisien.fr/economie/rsa-l-etat-pourrait-reprendre-a-sa-charge-une-partie-du-financement-27-09

    L’urgence est telle que l’ADF [asso des départements de France] a fixé un ultimatum au gouvernement. « Le congrès des #départements se tient les 15 et 16 octobre. Il faut avoir trouvé une réponse d’ici là, ajoute Dominique Bussereau. Au-delà du #RSA, c’est l’investissement qui commence à être touché. La Seine-Saint-Denis, par exemple, n’est pas en mesure de construire les collèges rendus nécessaires par sa croissance démographique ! »

    Si les départements sont dans l’incapacité de payer, les 2,5 millions d’#allocataires risquent-ils de ne rien percevoir ? « Pas forcément, dans la mesure où (les allocations) sont versées par les Caisses d’allocations familiales, rassure le patron de l’ADF. En revanche, les départements, qui sont censés rembourser la Caisse, ne le feront pas. »

    La solution d’une renationalisation du RSA est donc sérieusement envisagée par le gouvernement. « Cela fait partie des pistes mises sur la table par Manuel Valls lors des universités d’été du PS à la Rochelle », explique André Viola, le président du Conseil départemental de l’Aube dans le JDD.

    Une solution intermédiaire pourrait voir le jour dans un premier temps. « L’’Etat pourrait reprendre le versement du RSA à son compte, explique Dominique Bussereau. Les départements, dans ce cas, ne garderaient que le volet insertion, qui doit continuer d’être géré au plus près du terrain. » Avant cette solution, il est possible que l’Etat gèle le « reste à charge » des départements, estimé à 3,3 milliards d’euros au niveau de 2014, et assume les nouvelles dépenses de 2015, estimées à au moins 700 millions d’euros.

    #CAF #précarité

  • Une très belle série de reportages #audio sur la #Méditerranée, proposée par la RTS : #Eclats_de_Méditerranée

    Plus de 20 pays se partagent ses rives. Mais si la terre peut être une patrie, qu’est-ce que la mer ? En cet été 2015 où la Grande Bleue devient une nouvelle frontière, Sonia Zoran vous invite à découvrir des hommes et des femmes qui racontent cet espace commun. Et leurs destins. Des plages de Beyrouth à celles de Lampedusa, des cités de Toulon ou Marseille aux voyages des poissons ou des poètes : des voix, des histoires, des éclats de Méditerranée.

    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee

    Je mets ici la liste des émissions, pour archivage :
    Au cœur de la Méditerranée, à #Lampedusa
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6858270-eclats-de-mediterranee-du-29-06-2015.html

    Les passants de Lampedusa
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6858346-eclats-de-mediterranee-du-30-06-2015.html
    #mourir_en_mer #asile #réfugiés #migrations

    Quand Padre Mimmo raconte Lampedusa...
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6858601-eclats-de-mediterranee-du-01-07-2015.html

    Aimer et penser notre #mer
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6858657-eclats-de-mediterranee-du-02-07-2015.html
    #Thierry_Fabre

    Traversées avec Thierry Fabre
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6858772-eclats-de-mediterranee-du-03-07-2015.html

    Avec Djaoued à la #Cité_Berthe
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6885253-eclats-de-mediterranee-du-06-07-2015.html
    #banlieue #La_Seyne-sur-Mer

    A la plage des Sablettes avec Djaoued
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6887745-eclats-de-mediterranee-du-07-07-2015.html

    Avec les #femmes de la Cité Berthe en pause-café turquoise
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6891094-eclats-de-mediterranee-du-08-07-2015.html

    Danse, henné et gourmandise avec les femmes de la Cité Berthe
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6894037-eclats-de-mediterranee-du-09-07-2015.html

    #Rudy_Ricciotti, architecte face à la mer
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6896544-eclats-de-mediterranee-du-10-07-2015.html
    #architecture

    A #Cassis, dans les couleurs de #Gwendoline_Pieters
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6902083-eclats-de-mediterranee-du-13-07-2015.html

    #Marcel_Rufo et la mer
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6903527-eclats-de-mediterranee-du-15-07-2015.html
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6903540-eclats-de-mediterranee-du-16-07-2015.html

    A #La_Ciotat avec Moussu T
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6903653-eclats-de-mediterranee-du-17-07-2015.html

    A #Sète se croisent les voix vives des poètes
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6903963-eclats-de-mediterranee-du-20-07-2015.html

    Marc di Rocco, pêcheur de thon marié avec la mer
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6903987-eclats-de-mediterranee-du-21-07-2015.html
    #pêche #thon

    Une sirène et des poissons
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6925212-eclats-de-mediterranee-du-22-07-2015.html

    Voyage dans le monde des #poissons avec Patrice Francour
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6927582-eclats-de-mediterranee-du-23-07-2015.html

    Rêver devant une carte avec du bleu au milieu
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6927831-eclats-de-mediterranee-du-24-07-2015.html

    Se sentir bien d’une rive à l’autre comme sur un divan
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6928078-eclats-de-mediterranee-du-27-07-2015.html
    #Liban

    La mer n’est pas un continent et ça change tout
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6928221-eclats-de-mediterranee-du-28-07-2015.html

    L’odyssée d’un #Kabyle, avec Ameziane Kezzar
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6928370-eclats-de-mediterranee-du-29-07-2015.html

    Dans le bleu et le soleil turcs avec Elif Deniz 1/2
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6928437-eclats-de-mediterranee-du-30-07-2015.html
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6928498-eclats-de-mediterranee-du-31-07-2015.html

    Des vagues de la Seine aux plages de #Beyrouth avec #Darina_Al_Joundi (1/2)
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6928932-eclats-de-mediterranee-du-03-08-2015.html

    Femmes de Méditerranée orientale avec Darina Al Joundi (2/2)
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6929023-eclats-de-mediterranee-du-04-08-2015.html

    #Yvan_Sorel, spartiate des quartiers Nord
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6929220-eclats-de-mediterranee-du-05-08-2015.html

    Le tour de la mer avec #Nicolas_Wadimoff
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6929303-eclats-de-mediterranee-du-06-08-2015.html

    Entre désert et mer, avec #Nora_Aceval (1/2)
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6929458-eclats-de-mediterranee-du-07-08-2015.html

    L’histoire plurielle de Nora Aceval (2/2)
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6929749-eclats-de-mediterranee-du-10-08-2015.html

    #Marseille-#Alger avec #Elisabeth_Leuvrey et sa Traversée
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6929779-eclats-de-mediterranee-du-11-08-2015.html

    A Lampedusa, une île entre rire et larmes, avec Peppe, charpentier de marine
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6929959-eclats-de-mediterranee-du-12-08-2015.html

    Couscous au poisson et chansons chez #Antoine_Michel à Lampedusa
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6930028-eclats-de-mediterranee-du-13-08-2015.html

    Face à la mer avec les jeunes de Lampedusa. Passionnés et engagés
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6930049-eclats-de-mediterranee-du-14-08-2015.html

    #Giacomo_Sferlazzo raconte Lampedusa et son énergie particulière
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6930428-eclats-de-mediterranee-du-17-08-2015.html
    #musique

    Au dispensaire des #tortues, à Lampedusa, avec Daniela Freggi
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6930485-eclats-de-mediterranee-du-18-08-2015.html

    Histoires croisées à Lampedusa
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6930812-eclats-de-mediterranee-du-19-08-2015.html

    Le Mur grec avec #Nicolas_Verdan
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6930914-eclats-de-mediterranee-du-20-08-2015.html

    La mer qui ressemble à la vie avec #Vassilis_Alexakis
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/eclats-de-mediterranee/6930980-eclats-de-mediterranee-du-21-08-2015.html
    cc @daphne

  • Paris - Sturm an der Seine - Politik - Süddeutsche.de
    http://www.sueddeutsche.de/politik/paris-sturm-an-der-seine-1.2606121?reduced=true
    12. August 2015, 18:59 Uhr - Paris

    Der Donnerstag ist am Pariser Stadtstrand der Partnerstadt Tel Aviv gewidmet. Frankreichs Linke protestiert und lässt dem Zorn auf Israel freien Lauf. Die Bürgermeisterin gibt nicht nach.

    Von Christian Wernicke

    « Tempête sur la Seine » titre le Süddeutsche Zeitung, de fait la météo prévoit un sérieux grain.
    #TelAvivSurSeine

  • Tel Aviv sur Seine : un drapeau taché de sang | L’Humanité | Françoise Germain Robin
    Mardi, 11 Août, 2015
    http://www.humanite.fr/tel-aviv-sur-seine-un-drapeau-tache-de-sang-581261

    C’est un drapeau taché de sang, celui d’Israël, qui flottera sur les rives de la Seine jeudi si la maire de Paris, Anne Hidalgo, n’entend pas la voix de la raison, celle du peuple de Paris protestant contre son funeste projet : Tel Aviv sur Seine.
    Qui a soufflé à l’édile une idée aussi stupide, scandaleuse et provocatrice ? On sait que dans sa jeunesse elle a joué les kibboutzin, qu’elle a de nombreux amis israéliens dont le maire travailliste de Tel Aviv, à qui elle a rendu visite au printemps. Ce n’est pas ce qu’on lui reproche. C’est la stupidité d’une décision qui politise la belle idée de Paris-Plage. Les réactions le montrent assez : elles dressent l’un contre l’autre le clan des ultra-sionistes, suppots de Netanyahu, colonisateur en chef de la Palestine, et les partisans de la paix, qu’ils soient juifs ou arabes, tous Français et Parisiens attachés au droit et à la justice que le même Netanyahu et sa clique bafouent jour après jour.

    #ApartheidSurSeine #TelAvivSurSeine

  • Pétition contre l’opération « Tel Aviv Sur Seine »
    http://rebellyon.info/Petition-contre-l-operation-Tel-Aviv-Sur

    La Campagne BDS France dénonce la collaboration de la Mairie de Paris à une nouvelle opération de la Hasbara israélienne (services de propagande) à travers « Tel Aviv sur Seine » annoncé à Paris Plage le 13 août prochain. Imposer le pouvoir colonial sur les quais de la Seine dans une parodie grotesque (...) — la pétition, A lire sur d’autres sites, Résistances et solidarités internationales, Une

  • Jacques Tardi Mon indignation | L’Humanité |Mardi, 11 Août, 2015
    Par Tardi 
Auteur et dessinateur 
de bande dessinée
    http://www.humanite.fr/mon-indignation-581251

    C’est mon indignation totale qui a motivé ce dessin. Un an après les massacres à Gaza, il faudrait que l’on fasse la fête sur les berges de la Seine. C’est de la provocation. C’est presque une insulte. C’est complètement obscène et irresponsable de la part de la Mairie de Paris. Il y a eu plus de 2 000 morts, et on fait comme si de rien n’était, comme si on voulait effacer les crimes de guerre. Cette commémoration festive des tueries est monstrueuse. On parle de culture, mais ce qu’il y a de culturel à Paris Plages, c’est surtout des recettes de cuisine et des raquettes… Tel-Aviv, ville de la tolérance ? Oui, au sens où elle tolère bien l’apartheid et l’occupation de la Palestine, même si je sais qu’il y a des Israéliens contre la colonisation. Quand au procès en antisémitisme, ça ne marche plus : on a le droit de s’exprimer sur la politique d’un état qui viole chaque jour le droit international. Ces accusations m’indiffèrent. Ce n’est pas le sujet.

  • Des Israéliens demandent l’annulation de « Tel-Aviv Sur Seine » - Communiqué

    http://bdsfrance.org/index.php?option=com_content&view=article&id=3794%3Atel-aviv-sur-seine-de

    Nous sommes des citoyens israéliens qui militons contre la politique de racisme, d’occupation et d’apartheid de notre gouvernement. Un an plus tôt, presque deux mille personnes ont été massacrées par l’armée israélienne à Gaza, dont 500 enfants. Quatre garçons de Gaza ont été déchiquetés par des missiles alors qu’ils jouaient au football sur la plage de Gaza.

    Le massacre de Gaza par les Israéliens a été orchestré deuis le centre de Tel Aviv dans le complexe ’Kyria’ où sont situés le Ministère de la Défense et le Commandement Général des FDI. Qui plus est, la majeure partie de l’industrie militaire high-tech d’Israël qui développe les armes utilisées contre les civils palestiniens et les enfants palestiniens se trouve à Tel Aviv.
    Des exemples de propagande tels que ce « Tel Aviv plage » sur la Seine ont pour but de blanchir les crimes de l’an dernier de notre gouvernement et de fournir un soutien politique à ceux qui sont en cours.

    Nous exhortons la municipalité de Paris à annuler immédiatement ce honteux événement.

  • Un cabinet de dentiste ambulant pour #soigner les plus démunis
    http://www.lemonde.fr/acces-aux-soins/article/2015/07/31/le-bus-social-dentaire-lutte-toujours-contre-l-exclusion-sanitaire_4706468_1

    Allongée dans le fauteuil dentaire, sous la lumière blafarde des néons, Fadhila s’abandonne aux mains du docteur Rivierez ; elle semble oublier le sifflement de la turbine et le bourdonnement du bac stérilisateur. Le visage de la jeune demandeuse d’asile est doux, innocent presque, ceint par un voile noir qui descend jusque sur son front. En se relevant, elle palpe sa joue encore engourdie par l’anesthésie, stupéfaite que cette sensation ne lui arrache plus un cri de douleur. Elle murmure d’une voix étouffée, à peine audible : « Ça fait longtemps qu’on ne s’était pas occupé de moi » .

    Sans papiers ni couverture sociale, Fadhila n’aurait jamais osé franchir la porte d’un service d’urgence à l’hôpital. Mais la douleur était devenue telle… C’est un copain du 115 qui lui a parlé du « Bus social dentaire ».

    Unique en son genre, ce cabinet dentaire itinérant sillonne Paris, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis depuis presque vingt ans pour offrir des soins dentaires, souvent d’urgence, aux plus démunis. « Tout ce que je vois ici, je ne l’avais jamais vu en vingt ans de pratique en cabinet libéral, confie Jean-Albert Rivierez, 85 ans, chirurgien-dentiste bénévole et vice-président de l’association humanitaire. Nous recevons des personnes en grande détresse sociale, sanitaire, ou mentale ». (...)
    ...Katia s’assure que sa patiente a bien compris comment constituer son dossier pour obtenir l’#AME, à laquelle elle est éligible. « La plupart de nos patients, parce qu’ils sont en situation irrégulière, ignorent qu’ils ont des #droits médicaux, mais aussi sociaux, regrette la coordinatrice sociale. En marge des soins, notre mission est donc de les réorienter vers des structures sociales fixes et, dans la mesure du possible, vers le circuit général de soin. »

    #accès_aux_soins #accès_aux_droits #hors_les_murs #précarité

    • Les #sans-dents ne sortent pas d’HEC.

      Les #sans-abri surexposés au risque dentaire
      Selon une étude sur l’accès aux soins bucco-dentaires des Français réalisée par l’IFOP, pas moins de 35 % des Français ont déjà renoncé à des soins dentaires pour des raisons financières.
      Mais c’est chez les personnes les plus #pauvres que la situation est la plus préoccupante. Selon le rapport de l’Observatoire de l’accès aux droits et aux soins des plus démunis en France de Médecins du monde, les personnes soignées dans les centres d’accueil de soins et d’orientation (CASO) de l’ONG en France souffrent, par exemple, de 3,1 caries en moyenne, contre 1,2 dans la population générale adulte française.
      Cet état de santé bucco-dentaire est particulièrement dégradé pour les personnes à la rue ou en habitat précaire. Une étude menée en 2014 auprès des consultants des sept plus gros CASO de Médecins du monde a montré que plus d’un tiers (38,3 %) des personnes de 15 ans ou plus considèrent avoir un mauvais ou très mauvais état de santé bucco-dentaire, contre 25 % de la population générale. Toujours parmi les personnes de 15 ans ou plus, 60 % déclaraient au moins une dent absente – contre 36 % en population générale –, et pour plus de deux personnes sur cinq, au moins cinq dents étaient absentes.

    • un bulletin sorti de chez le confiseur pour bien signifier la casse entre les privilégiés zus banlieue idf et les autres loins des procédures d’assistance détournées à fin de possible saisie des levier de l’économie

  • Liberté, égalité, défilé !
    http://larotative.info/liberte-egalite-defile-1124.html

    L’État français s’est exhibé à deux reprises durant le grand week-end du 14 Juillet, en participant à l’humiliation du peuple grec, puis offrant un podium à la junte mexicaine. Face à l’expression démocratique, le pouvoir en place préfère cirer les pompes des banquiers et lustrer les godillots des nervis.

    (...)

    Pour entretenir l’esprit du 11 janvier, François Hollande a mis la main à la pâte afin que ce défilé pète le feu. Des clients à la tribune, des opérateurs de sécurité dans le défilé. Sitôt l’armée mexicaine escamotée, on fait défiler la Gendarmerie et la police, esprit du 11 janvier toujours ! Des chicaneurs diront que le linceul de Rémy Fraisse est encore tiède, de cette nuit où les pandores, au service de la nomenklatura PS du Tarn, envoyèrent 23 grenades offensives à la cantonade au cas où, jusqu’à ce que...

    Il y a aussi l’opération « sociale » d’Anne Hidalgo (de gauche), avec le concours des chaussures à clous et de la sûreté de l’État, à la Halle Pajol, pour « aider » les réfugiés. Clic clac, contact, matraque, l’affaire est dans le sac pour ne pas que les « gens » restent à la rue. On est loin de l’amateurisme du Parti Socialiste façon sac de Riz en Somalie, là on cible le client sur place. Ils veulent des papiers ? On va leur en donner, 30 000 reconduites à la frontière, 60 000 obligations de quitter le territoire, 50 000 rétentions administratives concernant prés de 6 000 enfants. Allez hop, ça roule avec la gauche !

    Ce gouvernement a décidément de l’audace. Imagine-t-on en 1962, la flicaille de Charonne ouvrir le défilé, ou en 61 les brigades de Papon acclamées sur les Champs après avoir foutus des algériens à la Seine, en 1985 la DGSE victorieuse d’une grande bataille navale, ou mieux en 1986 des motards voltigeurs ouvrant le défilé ? A partir d’aujourd’hui on peut tout imaginer, l’an prochain peut-être, le commissariat de Joué-lès-Tours...

    Succédant à la police et aux mexicains, l’armée s’est mise à défiler. Monsieur Hollande ? Un mot sur les viols des mômes en Afrique par nos troupes ? Secret-Défense, tout va bien. C’est sûr que cette année, Hollande n’a pas invité l’armée grecque, ni distribué de médaille à Tsipras, mais bon, l’année était salement chargée. Faire passer une loi sécuritaire, quelques lois anti-sociales touchant près de 300 domaines, c’est du boulot. Ajoutez à ceci un congrès du PS où il fallut surtout ne rien dire, ne rien changer. On a ainsi pu entendre le président du groupe PS à l’Assemblée, Bruno Le Roux, assener : « La sécurité et la patrie étaient des thèmes de droite, ils ne le sont plus » Eh ben on te croit, pour une fois que le PS ne raconte pas de conneries.

    (...)