naturalfeature:le nil

  • Des nouvelles du Soudan

    Par Anne-Catherine de Nevehttps://www.facebook.com/annecatherinedeneve/posts/10216762968900586


    Il faut que je publie ceci. Je suis désolée. Je voudrais vous l’épargner.

    M. mon ami M, est chez nous depuis dimanche dernier. En allant se coucher dimanche soir, il m’a dit : « j’ai un mauvais pressentiment. J’ai le sentiment que quelque chose de terrible va se passer. »

    Lundi matin, quand il s’est réveillé, il a posé sa main sur son téléphone, comme à son habitude, et a commencé à éplucher Facebook. Son visage a blêmi quand il a découvert ce qui se passait dans son pays. Sa femme y est. Sa mère. Son père, ses frères et sœurs. Tous ses amis. Les heures qui ont suivi, il n’a plus dit un mot, son regard obstinément rivé sur l’écran de son téléphone, tentant désespérément de comprendre ce qui était en train de se passer.

    Il avait raison. Quelque chose de terrible était en train de se passer. Voilà le récit qu’il m’en a fait. Je vous le livre ici car nous nous devons mettre autant d’efforts à faire savoir ce qui se passe qu’ils n’en mettent à nous le cacher. Les principaux réseaux internet ont été coupés hier. Des rumeurs circulent : le téléphone pourrait être coupé dans les heures qui viennent, privant le Soudan tout entier de communication vers l’extérieur.
    Ce matin, il a retrouvé ses esprits et a commencé à m’expliquer ce que je savais déjà en partie, en montrant certaines vidéos, certaines photos… Il m’a demandé de l’écrire ici.

    M. :

    « Ils étaient assis devant le quartier général des forces armées. Depuis des jours. Depuis des nuits. Ils étaient la pour réclamer d’être entendus. Ils étaient là pour exiger que le Soudan soit rendu aux citoyens.
    Au petit matin, ceux du Transitionnal Military Council , ceux-là mêmes qui prétendaient être là pour protéger les citoyens, pour éviter qu’ils ne soient tués, maltraités, les ont attaqués. Ceux-là qui ont présentés leur main à serrer aux diplomates et chefs de gouvernement européens les ont attaqués, l’arme au poing. Ils ont tiré dans la foule. Ils ont frappé. Ils ont arrêté. Ils ont emprisonné. Ils ont violé. Hommes, femmes, enfants ont tenté de s’échapper. Dans les cris, dans la peur, dans le sang.

    Sur la place, les citoyens avaient installé de grandes tentes, dans lesquelles ils dormaient quand les militaires ont attaqué. Les militaires y ont mis le feu. Personne ne sait combien sont morts. Un peu plus loin, ils sont entrés dans les maisons des étudiants. Ils sont entrés et sortis, laissant la mort derrière eux. Personne ne sait combien sont morts. Les militaires ont emporté les corps. Ils les ont jetés dans le Nil bleu.

    Les femmes ont été violées. On a vu des militaires brandir des sous-vêtements des femmes qu’ils ont attaquées en guise d’étendard.

    Au petit matin, ils se sont dirigés vers les deux hôpitaux où étaient soignés les blessés. Ils sont entrés. Ils ont violé les femmes, infirmières et médecins, qui les soignaient Ils sont partis. Personne ne sait combien ont été violées. Le viol jette l’opprobre sur toute la communauté de la femme violée. Normalement, personne ne parle. Mais 50 récits ont déjà été enregistrés.

    Ceux qui ont pu fuir ont fui. Une fois le sitting dispersé, les militaires se sont répandus dans la ville. Ils ont interdit la fête rituelle de l’ Aid . Ils ont tiré sur tous les rassemblements de plusieurs personnes. Personne ne sait combien sont morts dans les rues de Khartoum. Ils ont même attaqué les cortèges funéraires et ont tué les familles qui voulaient rendre hommage à leurs morts.

    Le 4 juin, ils ont coupé les principaux réseaux internet, empêchant les gens de communiquer.
    Beaucoup de personnes sont manquantes. Parmi elles, certains de mes amis. Beaucoup de mes amis. Un numéro a été ouvert depuis hier pour recenser les personnes manquantes. On sait que 300 personnes ont été emmenées à Burri (?), dans un commissariat de police. Les autres, on ne sait pas où elles ont été emmenées
    A Khartoum, il y a un endroit où le Nil fait une boucle et rejette ce que ses flots ont charrié. Aujourd’hui plus de 120 corps ont été repêchés. Et ils continuent d’arriver.

    Je ne sais pas ce qui va se passer. Aujourd’hui, ils ont pris le pouvoir. Les Rapid support forces - les Damaseri , comme les a appelés le gouvernement de Omar El Bachir qui sont aussi Jenjaweed , connus pour avoir décimé le Darfour - sont au pouvoir et contrôlent désormais tout le Soudan. »

    Voici le récit de M. Il n’est pas complet car peu d’informations nous arrivent. Il comporte sans doute des erreurs car il m’a fallu me frayer un chemin dans toute cette horreur. Mais il est fidèle à ce que les Soudanais ont souffert. À ce qu’ils souffrent aujourd’hui.

    #freedomforsoudan
    #stopexpulsionsoudan
    #salah

    Si le récit de M vous laisse perplexe, Il m’a demandé de vous montrer des photos et des vidéo. Je viens de les parcourir et je ne peux pas. Je ne peux pas vous les montrer.

    • Le Monde affirme que Khartoum est « livrée au miliciens du Darfour » :

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/06/soudan-khartoum-livree-aux-miliciens-du-darfour_5472239_3212.html

      El Watan, quotidien algérien, voit de la part du Conseil militaire de transition une volonté de casser la mobilisation populaire pacifiste en montant les islamistes contre les manifestants.

      https://www.elwatan.com/edition/international/bain-de-sang-au-soudan-06-06-2019#

      Par contre, d’après El Watan, Abdelfattah al Buhrane, chef de la junte militaire, semble revenir à un discours plus « modéré » :

      Devant la pression de la rue et de la communauté internationale qui a appelé à la reprise des discussions, la junte militaire au pouvoir a fini par céder et annuler sa décision de tenir des élections dans neuf mois. Elle a également invité les contestataires à un dialogue sans conditions. Le général Abdelfattah Al Burhane, lors d’un discours retransmis hier à la télévision, a invité à la reprise des négociations. « Nous ouvrons nos bras aux négociations sans restriction, sinon celle de l’intérêt national, pour fonder un pouvoir légitime qui reflète les aspirations de la révolution des Soudanais.

      Ouvrons tous ensemble une nouvelle page », a-t-il déclaré. Il a dit en outre « regretter ce qui s’est passé à Khartoum lundi » et annoncé l’ouverture d’une enquête par le parquet général. Bien que comptant pourtant parmi les principaux soutiens des généraux soudanais, les Saoudiens ont apparu ne pas assumer la dérive du Conseil militaire de transition. Riyad a ainsi souligné hier aussi « l’importance d’une reprise du dialogue entre les différentes forces politiques soudanaises en vue de réaliser les espoirs et les aspirations du peuple soudanais frère ». Au moment où nous mettions sous presse hier, l’ALC n’avait pas encore répondu à l’offre de l’armée.

  • La dette, l’arme française de la conquête de la Tunisie Éric Toussaint - 7 juillet 2016 - Orient XXI
    https://orientxxi.info/magazine/la-dette-l-arme-qui-a-permis-a-la-france-de-s-approprier-la-tunisie,1395

    Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, la Tunisie a expérimenté à son détriment le mécanisme de la dette extérieure comme instrument de domination et d’aliénation de la souveraineté d’un État. Livrée pieds et poings liés à ses créanciers extérieurs, la régence de Tunis perdra son autonomie pour devenir un protectorat français.


    Avant 1881, date de sa conquête par la France qui la transforme en protectorat, la régence de Tunis, province de l’empire ottoman, disposait d’une importante autonomie sous l’autorité d’un bey. Jusqu’en 1863, elle n’emprunte pas à l’étranger : la production agricole assure bon an mal an l’indépendance alimentaire du pays. Mais avec l’accession au trône de Mohammed el-Sadik Bey (Sadok Bey) en 1859, l’influence des puissances européennes, en particulier de leurs banquiers, grandit. Le premier emprunt de la Tunisie à l’étranger cette année-là constituera une véritable arnaque qui débouchera dix-huit ans plus tard sur la conquête de la Tunisie par la France.

    Les banquiers parisiens, comme leurs collègues londoniens, disposent de liquidités abondantes et cherchent des placements à l’étranger plus rémunérateurs que chez eux. Quand, début 1863, le bey fait savoir qu’il souhaite emprunter 25 millions de francs, plusieurs banquiers et courtiers de Londres et de Paris proposent leurs services. Finalement, c’est Émile Erlanger qui emporte le « contrat ». Selon le consul britannique, il lui aurait proposé 500 000 francs afin d’obtenir son soutien. Erlanger, associé à d’autres, obtient également l’autorisation du gouvernement français de vendre à la bourse de Paris des titres tunisiens.

    Une escroquerie à grande échelle
    Selon un rapport établi en 1872-1873 par Victor Villet, un inspecteur français des finances, l’emprunt est une pure escroquerie. D’après le banquier Erlanger, 78 692 obligations tunisiennes sont émises, chacune d’une valeur nominale de 500 francs. L’emprunteur (la Tunisie) doit recevoir environ 37,7 millions de francs (78 692 obligations vendues à 480 francs, soit 37,77 millions) et rembourser à terme 65,1 millions. Selon l’enquête de Villet, Erlanger a prélevé un peu plus de 5 millions de francs de commission (soit environ 13 % du total), plus 2,7 millions détournés, certainement par le premier ministre du bey et le banquier. Donc, pour disposer de 30 millions, le gouvernement tunisien s’engage à rembourser plus du double (65,1 millions).

    Cet emprunt extérieur doit servir à restructurer la dette interne évaluée à l’équivalent de 30 millions de francs français. Il s’agit concrètement de rembourser les bons du trésor beylical ou « teskérés », ce qui est fait, mais les autorités en émettent de nouveau pour un montant équivalent. Victor Villet raconte : « En même temps que dans les bureaux du représentant de la maison Erlanger à Tunis on remboursait les anciens titres..., un courtier du gouvernement (M. Guttierez) installé dans le voisinage reprenait du public l’argent que celui-ci venait de recevoir, en échange de nouveaux teskérés émis au taux de 91 %. À la faveur de cette comédie de remboursement, la dette se trouva simplement... augmentée de 15 millions à peu près ».

    En moins d’un an, l’emprunt est dilapidé. Dans le même temps, l’État se retrouve, pour la première fois de son histoire, endetté vis-à-vis de l’étranger pour un montant très élevé. La dette interne qui aurait dû être remboursée par l’emprunt extérieur a été multipliée par deux. Le bey choisit, sous la pression de ses créanciers, de transférer la facture vers le peuple en augmentant de 100 % la mejba, l’impôt personnel.

    Des profits juteux grâce aux « valeurs à turban »
    La mesure provoque en 1864 une rébellion générale. Les insurgés accusent le gouvernement d’avoir vendu le pays aux Français. Le bey tente par la force d’extorquer un maximum d’impôts et d’amendes à la population. Son échec l’oblige à monter avec le banquier Erlanger un nouvel emprunt en mars 1865 d’un montant de 36,78 millions de francs à des conditions encore plus mauvaises et scandaleuses qu’en 1863. Cette fois, un titre de 500 francs vendu 480 francs en 1863 ne l’est plus qu’à 380 francs, à peine 76 % de sa valeur faciale. Résultat, l’emprunteur s’endette pour 36,78 millions, cependant il ne reçoit qu’un peu moins de 20 millions. Les frais de courtage et les commissions prélevées par le banquier Erlanger et ses associés Morpurgo-Oppenheim s’élèvent à 18 %, plus près de 3 millions détournés directement par moitié par les banquiers et par moitié par le premier ministre et ses associés. La somme à rembourser en 15 ans s’élève à 75,4 millions de francs.

    Les banquiers ont réalisé une très bonne affaire : ils ont prélevé à l’émission environ 6,5 millions de francs sous forme de commissions, de frais de courtage et de vol pur et simple. Tous les titres ont été vendus en quelques jours. Il règne à Paris une euphorie à propos des titres des pays musulmans (Tunisie, empire ottoman, Égypte), désignés comme les « valeurs à turban », les banquiers payant la presse pour publier des informations rassurantes sur les réalités locales.

    À la merci des créanciers
    Les nouvelles dettes accumulées au cours des années 1863-1865 mettent la Tunisie à la merci de ses créanciers extérieurs ainsi que de la France. Il lui est tout simplement impossible de rembourser les échéances. L’année 1867 est une très mauvaise année agricole. Pressé de se procurer des devises, le bey privilégie l’exportation des produits agricoles au détriment du marché intérieur, avec à la clef d’abord la disette dans plusieurs provinces de la régence, puis une épidémie de choléra.

    En avril 1868, sous la dictée des représentants de la France, le bey établit la Commission internationale financière. Le texte du décret du 5 juillet 1869 constitue un véritable acte de soumission aux créanciers. L’article 9, particulièrement important, indique très clairement que la Commission percevra tous les revenus de l’État sans exception. L’article 10, décisif pour les banquiers, prévoit qu’ils y auront deux représentants. L’une des tâches principales de la commission — la plus urgente — est de restructurer la dette. Aucune réduction de dette n’est accordée à la Tunisie. Au contraire, les banquiers obtiennent qu’elle soit portée à 125 millions de francs. C’est une victoire totale pour ces derniers, représentés par les délégués d’Alphonse Pinard et d’Émile Erlanger qui ont racheté en bourse des obligations de 1863 ou de 1865 à 135 ou 150 francs. Ils obtiennent grâce à la restructuration de 1870 un échange de titres quasiment au prix de 500 francs.

    Les autorités tunisiennes sont complices de ce pillage. Le premier ministre Mustapha Khaznadar, d’autres dignitaires du régime — sans oublier d’autres Tunisiens fortunés qui détenaient également des titres de la dette interne —font d’énormes profits lors de la restructuration.

    Indemnisés et largement satisfaits, Pinard et Erlanger se retirent alors de Tunisie. Émile Erlanger construit un empire financier, notamment grâce à ses opérations tunisiennes, met la main sur le Crédit mobilier de Paris et, quelques années plus tard, sur la grande agence de presse Havas. De son côté, Alphonse Pinard poursuit ses activités en France et dans le monde, participe à la création de la Société générale (l’une des trois principales banques françaises aujourd’hui) ainsi qu’à une autre banque qui s’est transformée au cours du temps en BNP Paribas (la principale banque française actuelle).

    Mise sous tutelle
    Depuis la conquête de l’Algérie à partir de 1830, Paris considère que la France a plus qu’un droit de regard sur la Tunisie. Encore faut-il trouver le prétexte et le moment opportun. Dans la région, l’Égypte a la priorité pour des raisons géostratégiques : la possibilité d’avoir un accès direct à l’Asie avec l’ouverture du canal de Suez entre la Méditerranée et la mer Rouge en 1869 ; l’accès à l’Afrique noire par le Nil ; la proximité de l’Orient par voie terrestre ; le potentiel agricole de l’Égypte ; la concurrence entre le Royaume-Uni et la France (celui des deux pays qui contrôlera l’Égypte aura un avantage stratégique sur l’autre).

    Lors du Congrès de Berlin en juin 1878 qui partage l’Afrique, tant l’Allemagne que l’Angleterre abandonnent à la France la Tunisie — qui ne présente aucun attrait pour l’Allemagne. Pour le chancelier allemand Otto von Bismarck, si la France se concentre sur la conquête de la Tunisie avec son accord, elle sera moins encline à récupérer l’Alsace-Lorraine. Le Royaume-Uni, qui donne la priorité à la Méditerranée orientale (Chypre, Égypte, Syrie…), voit aussi d’un bon œil que la France soit occupée à l’ouest en Tunisie.

    La diplomatie française n’a de cesse de provoquer un incident ou de trouver un prétexte qui justifie une intervention de la France. Le conflit entre la tribu algérienne des Ouled Nahd et les Kroumirs tunisiens est l’occasion de lancer une intervention militaire française de grande ampleur. Vingt-quatre mille soldats sont envoyés contre les Kroumirs. Le traité du 12 mai 1881 signé entre le bey de Tunis et le gouvernement français instaure un protectorat français en Tunisie. La leçon ne doit pas être oubliée.
    #Éric_Toussaint

    #Tunisie #dette #havas #Émile_Erlanger #diplomatie #Alphonse_Pinard #BNP_Paribas #banquiers #bourse

  • Surréalisme arabe - Le Moine Bleu
    http://lemoinebleu.blogspot.com/2018/05/surrealisme-arabe.html

    Le Désir libertaire dont nous allons lire un choix de textes et d’illustrations, n’est autre que « la revue du surréalisme interdit chez les Arabes ». Ainsi peut-on lire dans le Manifeste de 1975 : « Nous crachons sur la patrie arabe jusqu’à la noyer dans la fumée de la mort non seulement parce que nous combattons l’idée de patrie, mais aussi parce que l’affirmation d’une patrie est une insulte à l’universalité de l’homme ». Ou encore : « Nous ferons exploser les mosquées et les rues par le scandale du retour du sexe au corps qui s’enflamme dans chaque rencontre jusqu’ici restée secrète ». La « fin de l’ère islamique » annoncée sur une couverture du Désir libertaire fait écho à la « fin de l’ère chrétienne » annoncée en couverture du troisième numéro de La Révolution surréaliste, le 15 avril 1925. L’anticléricalisme surréaliste, son antipatriotisme, se déplacent vers l’orient arabe, à partir d’un groupe qui, pour la première fois, revendique un « surréalisme arabe », sans pouvoir être considéré comme des marginaux parce qu’ils sont chrétiens ou minoritaires dans leur nation.
    Sommaire
    Abdul Kader El Janabi : Point de repères – Introduction : Une révolution poétique sans fin – Face à la réalité arabe – Positions : Le Désir libertaire, revue du surréalisme interdit chez les arabes – Manifeste de 1975 – Où en sommes-nous avec le surréalisme ? – Ne construisez pas d’édifices, érigez des toits ! – Éditorial pour la deuxième série – L’Âge de la vie – De la mémoire, brûlant de tous ses oublis – Visa aux lectures – Une voix hérétique : Qorrat al-Aïn (1814-1854) – Jeux surréalistes Vers la libération du langage – Cadavres exquis – Anti-proverbes – Lexique : Imagination – Blasphème – Désir – Manifestes personnels : Ghazy Younes : Soupir – Mohammed Awadh : Cet aboiement ne suffit-il pas ? – Farid Lariby : Mes écrits – Tract : Fermez le Livre et ouvrez la fenêtre – Maroine Dib : L’umour : testament, L’autre nous-mêmes Edouard Jaguer : Flash pour fantômes – Jimmy Gladiator : Ni dieu ni maître, sauf maitre Kanter ! - Pierre Peuchmaurd : Black canary, Billets, slogans, aphorismes ! Quatre étranges cavaliers : Farid Lariby – Ghazi Younes – Abdul Kader El Janabi – Maroine Dib – Annexe, Le Nil du surréalisme : le groupe Art et Liberté (1938-1952).

    #surréalisme #antipatriotisme

  • #Héqet — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9qet

    Héqet ou Heket est une déesse de la mythologie égyptienne, originaire d’Antinoupolis, à tête de #grenouille qui, associée à l’élément liquide (le Nil), anime les corps et donne le souffle de la vie aux êtres créés par Khnoum, son époux. Elle est vénérée aussi à Éléphantine. Elle protège les femmes en couches et est représentée sur les parois des mammisi (temple de la naissance d’Harpocrate). Dans les textes des pyramides, elle accompagne le roi dans son ascension céleste. Héqet représente donc la vie (elle porte dans sa main, sur ses représentations une croix ânkh, symbole de la vie). Il y a très peu de représentations d’elle.

  • Le président érythréen se rend en visite en #Egypte...
    Visite du président de l’Érythrée en Égypte - janvier 2018

    Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a reçu 9 janvier 2018 son homologue érythréen, Issayas Afeworki actuellement en visite de deux jours en Egypte. L’hymne national des deux pays a été entonné au début des cérémonies de réception officielles réservées au Président de l’Erythrée. Les deux leaders ont eu un tête-à-tête après lequel s’est déroulée une séance d’entretiens élargie aux responsables des deux pays.
    Les discussions présidentielles ont planché sur les développements de la conjoncture dans les pays du Bassin du #Nil et de la #Corne_de_l'Afrique, ainsi que sur des questions d’ordre régional et international d’intérêt commun.
    Le président Al Sissi a fait part à son hôte de marque du grand intérêt qu’accorde l’Egypte au renforcement de sa #coopération stratégique avec l’Erythrée dans les divers domaines et à la fondation d’un partenariat durable entre les deux parties, en guise de consolidation des relations historiques et distinguées les unissant depuis bien des siècles. Le Chef de l’Etat a également estimé indispensable de faire progresser la mise en œuvre des projets de #coopération dans les différents secteurs, tels que l’agriculture, l’électricité, la santé et le commerce, sans omettre les domaines de la pisciculture et des ressources animales qui font la réputation de ce pays de la Corne de l’Afrique.
    Les deux dirigeants ont en outre évoqué leurs démarches conjointes en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, aspirant à intensifier leurs concertations relatives aux questions de la paix et de la stabilité régionales. Le Président érythréen a quant à lui, d’après des déclarations du porte-parole de la Présidence égyptienne, exprimé la grande estime de son pays à l’égard de l’Egypte avec qui il a tissé des relations historiques et stratégiques au fil des années. Il a de même salué le rôle pionner de l’Egypte dans la région et son souci de rétablir l’ordre et la stabilité dans le continent africain.
    « Nous désirons développer notre coopération bilatérale avec l’Egypte dans les divers domaines de sorte à réaliser les intérêts des deux peuples », a noté le Chef de l’Etat érythréen, avant de louer les expériences égyptiennes en matière d’assistance technique et de formation professionnelle.
    Les pourparlers constructifs entre l’Egypte et l’Erythrée démontrent la profondeur de leurs liens tous azimuts et leur convergence de vues vis-à-vis de nombreux dossiers de tout ordre, notamment des questions liées à la Corne de l’Afrique, cette région axiale dont la stabilité s’avère prioritaire pour la sécurité de la mer Rouge.

    http://www.sis.gov.eg/Story/107180?lang=fr
    #Erythrée #Egypte

    Ce qui ne va pas améliorer les relations #Egypte-#Soudan
    Petit rappel : le #Soudan aurait fermé les frontières avec l’Erythrée, probablement aussi en lien avec le fait que l’Erythrée s’est rapprochée de l’Egypte

    cc @reka

    • La tension monte encore entre le Soudan et l’Egypte

      Le Soudan a fermé, la semaine dernière, sa frontière avec l’Erythrée et a annoncé l’état d’urgence dans deux de ses Etats de l’est et déployés des milliers de soldats dans cette zone. Khartoum accuse l’Erythrée, appuyée par l’Egypte, de vouloir intervenir sur son territoir et même de vouloir renverser le président Omar el-Béchir.

      http://www.rfi.fr/afrique/20180111-soudan-egypte-relations-tendues-caire-khartoum-mer-rouge

    • #Barrage de Grande Renaissance : l’Erythrée à la rescousse de l’Egypte pour la résolution de la crise

      L’Egypte a trouvé en l’Erythrée, un nouvel allié dans la tension régionale engendrée par la construction du #barrage_hydroélectrique de #Grande_Renaissance. « Les deux parties ont convenu de poursuivre une coopération intensive sur toutes les questions liées à la situation actuelle pour soutenir la sécurité et la stabilité dans la région. », a affirmé Bassam Radi, le porte-parole de la présidence égyptienne, lors de la visite du président érythréen Isaias Afeworki.

      https://www.agenceecofin.com/electricite/1001-53364-barrage-de-grande-renaissance-l-erythree-a-la-rescousse-de-
      #eau

    • L’Égypte et le Soudan au bord de la confrontation ?

      Le Proche et Moyen Orient sont source de tension entre les différentes puissances régionales appuyées par les puissances impérialistes. C’est au tour de la corne de l’Afrique d’être en phase croissante de tension inter-étatique. L’Égypte qui tente depuis le coup d’état du Maréchal al-Sissi de prendre plus de place dans la région se voit opposée à la Turquie à travers un conflit frontalier avec le Soudan et l’Érythrée

      Le #barrage_de_la_Renaissance

      Ce barrage est en train d’être achevé par l’#Éthiopie sur le Nil et inquiète au plus haut point l’Égypte. Le Caire craint, en effet, que ce barrage dont l’usine hydroélectrique générera plus de 6 400 mégawatts réduise sa part des eaux du Nil. L‘Éthiopie quant à elle, justifie le projet en expliquant qu’il est nécessaire à son développement économique, soulignant le fait que la grande majorité de ses 95 millions d’habitants manquent d‘électricité.

      L’Égypte accuse le Soudan, au préalable médiateur, de prendre fait et cause pour l’Éthiopie qui lui fournit 100 MW par an, ce qui correspond à près de 15% de la production d’électricité soudanaise. De fait, le Caire s’est rapprochée de l’Érythrée, frère ennemi de l’Éthiopie. Le gouvernement éthiopien a accusé le gouvernement érythréen d’entraîner des rebelles en vue de mener des attaques de sabotage contre le barrage.

      L’Égypte cherche donc à exclure les Soudanais des discussions sur les eaux du Nil. Le Caire vient, en effet, de soumettre à l’Éthiopie une proposition relative à la sortie du Soudan des discussions sur la construction du barrage. A la place, ils proposent l’introduction de la Banque mondiale en tant que médiateur. Ce qui a du mal à passer du côté du dictateur soudanais puisqu’avec la construction du barrage, il aurait pu importer davantage d’électricité de son allié éthiopien.

      http://www.revolutionpermanente.fr/L-Egypte-et-le-Soudan-au-bord-de-la-confrontation
      #conflit #tensions

  • Le Caire (Egypte) : la répression d’émeutes contre une opération d’expulsion-démolition fait un mort et au moins vingt blessés
    https://fr.squat.net/2017/07/27/le-caire-egypte-repression-resistance

    Dimanche 16 juillet 2017, sur l’île al-Waraq, située sur le Nil en banlieue du Caire, des affrontements ont opposé les forces de l’ordre à des habitants expulsés ou menacés d’expulsion de logements auto-construits déclarés illégaux par les autorités. Depuis des semaines, la police et l’armée mènent une campagne nationale pour raser les logements, commerces et […]

    #Afrique #émeutes #Egypte #expulsion #militaires

  • La nation, la ville, le Nil : des espaces d’identité affirmée

    Le géographe Christophe Meunier poursuit, sur son carnet de recherche Les territoires de l’album. L’espace dans les livres pour enfants, son exploration d’albums pour enfants, avec la lecture de l’ouvrage de recherche Le poussin n’est pas un chien de Mathilde Chèvre (IFPO/IREMAM, 2015, 203 p.) consacré à la littérature pour enfants de langue arabe https://lta.hypotheses.org/740

    Il y a peu paraissait aux éditions Le Port a Jauni, avec l’appui de l’IREMAM[1] et de l’IFPO[2], la thèse de Mathilde Chèvre sous le titre amusant : Le Poussin n’est pas un chien[3]. L’ouvrage est agréable dans sa présentation et d’une richesse indiscutable. L’objet de la recherche de Mathilde Chèvre est la production d’albums pour enfants de langue arabe en Égypte, au Liban et en Syrie depuis 1967. Les années 1970 sont considérées par l’auteure comme un tournant majeur dans ces pays du monde arabe puisqu’il apparaît une mutation dans la production éditoriale. La création qui était jusque-là presqu’exclusivement pédagogique, éducative et ludique développe une nouvelle orientation prenant de plus en plus d’ampleur et qui serait plus politique, linguistique et artistique. Mathilde Chèvre voit naître dans ces années-là et pour ces pays-là « une quête et une affirmation d’identité » (p.14).
    J’ai choisi de concentrer mon attention dans ce billet sur le chapitre III de cet ouvrage, intitulé : « Du petit soldat au témoin impuissant de son temps : l’album et la politique » (p.77 à 107). Cette partie de l’ouvrage s’intéresse tout particulièrement à l’idéologie qui constitue la charpente d’une partie non négligeable du corpus, ces « albums idéologiques, politiques et religieux dont le propos est de délivrer un message, de présenter un projet sociétal idéal à la jeunesse d’un pays et de lui indiquer les modalités d’action pour contribuer à son avènement » (p.77). Ce qui m’a séduit dans les propos de Mathilde Chèvre c’est sa volonté d’associer une idéologie principale marquée par le combat pour la cause palestinienne et la quête identitaire à une idéologie spatiale : la définition d’un territoire, de son identité, le questionnement des frontières, la place des villes et des fleuves dans cette recherche identitaire. Je mettrai donc en exergue dans ce billet trois albums qui m’ont paru intéressants et qui sont remarquablement bien présentés et mis en valeur dans ce chapitre III.

    Les albums décryptés par Mathilde Chèvre évoquent et explorent des dispositifs spatiaux bien connus des géographes : le mur, la ville et le fleuve.

    Mathilde Chèvre arrive à une conclusion pour le moins spatiale : « La ville, la nation et le Nil sont donc des marqueurs identitaires puissants. […] Ils sont des lieux d’expression d’une identité collective » (p.94). Ces constats sont à rapprocher de la définition du lieu donnée par Denis Retaillé et qu’il différencie du site et de la localité.

    #Géographie #Géographie_et_Littérature #Géographie_Littéraire #Littérature #Littérature_de_Jeunesse #Albums_pour_Enfants #Géographie_Imaginaire #Imaginaire_Géographique #Christophe_Meunier #Les_Territoires_de_l_Album #Fleuve #Ville #Nil #Mur #Mathilde_Chèvre #Représenter_l_Espace

  • Ces trésors sous-marins façonnés par le Nil
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/ces-tresors-sous-marins-faconnes-par-le-nil

    Canyons sous-marins, volcans de boue... Les campagnes menées ces dernières années dans le delta profond du Nil ont révélé des formations exceptionnelles. Le géologue marin Jean Mascle, coordonnateur d’un ouvrage sur le sujet, nous en dit plus sur cette structure sédimentaire sous-marine de près de 300 kilomètres d’envergure.

  • Osiris, mystères engloutis d’Égypte | Bienvenue à l’Institut du monde arabe à Paris
    http://www.imarabe.org/exposition/osiris-mysteres-engloutis-d-egypte

    La légende d’Osiris : Osiris, fils de la Terre et du Ciel, fut tué par son frère Seth. Ce dernier démembra le corps d’Osiris en 14 morceaux avant de le jeter dans le Nil. Isis, soeur-épouse d’Osiris, grâce à ses pouvoirs divins, remembra son corps, avant de lui rendre la vie et de concevoir leurs fils : Horus. Osiris devint alors le Maître de l’Au-delà et Horus, victorieux de Seth, eût l’Égypte en héritage.

    On avait connaissance grâce à la stèle, dite de Canope, découverte en 1881, à Kom el-Hisn (238 av. J.-C.) que dans le grand temple d’Amon, d’une ville nommée Thônis située dans la ville d’Héracléion, étaient célébrées, comme dans la plupart des villes d’Égypte, les cérémonies des Mystères d’Osiris. Elles se terminaient, selon le texte de la stèle, par une longue procession nautique sur le Nil qui emmenait Osiris du temple d’Amon à son sanctuaire de la ville de Canope.

    Sous l’égide de Franck Goddio, la mission de l’Institut Européen d’Archéologie Sous-Marine (IEASM) a découvert, à quelques kilomètres d’Alexandrie, des cités de Thônis-Héracléion et de Canope submergées depuis le VIIIè siècle en baie d’Aboukir, ainsi que des vestiges des temples mentionnés dans le Décret. Les fouilles sur ces deux sites ont mis au jour de nombreux témoignages archéologiques en relation directe avec les « Mystères d’Osiris » : monuments, statues, instruments rituels, offrandes cultuelles... attestant ainsi de la célébration des mystères en ce lieu. Cette célébration initiatique d’une durée de 21 jours commémorait, perpétuait et renouvelait la légende fondatrice de l’Égypte.

    Au fil d’un parcours de 1100 m² au sein de l’Institut du monde arabe, le visiteur pourra être « initié » à ces célébrations et avoir accès aux rituels réalisés dans le plus grand secret des temples. Il sera guidé sur les sites maintenant immergés des deux villes et pourra suivre les processions nautiques.

    #égyptologie #exposition #paris
    via @alvilda

  • Barrière sur le #Nil

    D’ici 2017, l’Ethiopie espère achever la construction du barrage de la Renaissance, le plus grand d’Afrique, sur le plus grand fleuve du continent : le Nil. Cet ouvrage, dont la capacité est de 6 000MW, devrait coûter 4,2 milliards de dollars.


    http://t.co/VQ5hhyQcBy

    #barrage_hydroélectrique #énergie #Ethiopie

  • #Éthiopie : Forte croissance économique sur fond de violations massives des droits de l’homme - HCH24 -Afrique de l’Est
    http://www.hch24.com/actualites/02/2015/ethiopie-forte-croissance-economique-sur-fond-de-violations-massives-des-droi

    Sur le plan hydroélectrique deux #grands_barrages sont sur le point d’être finalisés : le « Grand Ethiopian Renaissance Dam » d’une capacité de 5300 MW sur le Nil bleu et le GIBE III (1870 MW) sur le fleuve OMO, le but étant de quadrupler la capacité du pays de 2000 à 10000 MW d’ici 2016.

    Le plan de croissance et de transformation a également entraîné le développement, certes modeste, mais inédit du secteur privé. L’homme d’affaires saoudien d’origine éthiopienne Mohammed El Amoudi, très bien introduit auprès du régime, a été le premier à injecter entre 2 et 3 milliards de dollars dans des secteurs de l’économie aussi divers que l’#agro-industrie, l’#extraction de l’or, le #textile ou l’hôtellerie. Le Sheraton d’Addis-Abeba, un des plus luxueux palaces au monde, en est l’un de ses fleurons.

    Le faible coût de la main d’œuvre attire de plus en plus d’investisseurs étrangers tant occidentaux que chinois. Le numéro 2 mondial du prêt-à-porter H&M s’est implanté en Ethiopie depuis 2011 et travaille avec plusieurs unités de production locales alors que le fabricant de chaussures chinois Huaijan y a ouvert plusieurs usines.

    A travers le GTP, le gouvernement planifie la réduction des petites exploitations agricoles familiales et favorise au contraire l’implantation de grandes fermes agricoles étrangères s’étendant sur plusieurs milliers d’hectares et tournées vers l’exportation.

    Malheureusement cette politique plus connue sous son appellation anglaise « #Land-grabbing » ou accaparement de terres est menée au pas de charge sans la moindre consultation des fermiers locaux souvent chassés de leur terre manu militari. En effet l’Ethiopie est l’un des pays du tiers-monde à s’être lancé aux côtés de pays africains comme le Gabon, Madagascar, le Mozambique, la Zambie ou asiatiques tels que le Cambodge, l’Indonésie ou les Philippines dans la politique dite du « land-grabbing » à la demande de pétromonarchies ou des pays émergents (Arabie Saoudite, Brésil, Chine, Corée du sud, Inde, Israël, Qatar, etc.).

    #développement #terres #agriculture #déplacements_forcés #violences_policières #répression

  • #Le_Nil coule à #Bruxelles
    http://www.larevuedesressources.org/le-nil-coule-a-bruxelles,2769.html

    Journaliste devenu homme de lettres et de théâtre, l’écrivain Mohamed Kacimi part toujours, très loin, loin, moins loin, et même de temps en temps : non loin. Il en tire chaque fois quelques lignes sévères contre l’islam radical qu’il accuse de réprimer les femmes, ou des mots charmants et simplement émouvants sur ses rencontres et ses aventures, ironisant et provoquant le rire, parfois des sanglots, qu’il partage en statut de sa page pour ses amis. Hier il était à Bruxelles, demain à Charenton : « Vous (...)

    #Carnets

    / #Littérature, Bruxelles, #Chronique, Mohamed Kacimi, Le Nil

    #_Mohamed_Kacimi

  • L’Égypte veut relancer le pèlerinage sur les pas de la Sainte Famille | La-Croix.com

    http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/L-Egypte-veut-relancer-le-pelerinage-sur-les-pas-de-la-Sainte-Famille-2014

    En présence du premier ministre égyptien, du patriarche copte-orthodoxe Tawadros et de nombreuses autres personnalités, le ministre du tourisme Ahmed Shoukry lance mardi 21 octobre au Caire une nouvelle campagne de promotion du pèlerinage sur les pas de la Sainte Famille en Égypte.

    « Notre pays souhaite augmenter le nombre de touristes en provenance d’Asie du Sud, de Russie, d’Europe de l’Est et d’Amérique latine », a fait valoir le ministre, cité par Daily News Egypt. Il rapporte également que l’objectif de « nouveaux touristes » a été fixé à 500 000 dès la première année, alors que le pays a enregistré une chute des flots de visiteurs depuis les soulèvements arabes.

    Selon la tradition copte, Joseph, Marie et Jésus, fuyant les persécutions d’Hérode (Matthieu 2,13), seraient restés environ trois ans et demi en Égypte. Après avoir traversé le Sinaï, ils seraient arrivés dans ce qui est aujourd’hui Le Caire – « l’arbre de Mataryia », un sycomore sous lequel ils se seraient abrités, attire encore les pèlerins dans sa proche banlieue – puis, depuis l’ancien port situé devant la forteresse de Babylone dans le Vieux Caire, se seraient embarqués sur une felouque pour descendre le Nil.

    Leur périple les aurait menés jusqu’à Doronka, juste avant Assiout, où se trouve aujourd’hui le grand monastère copte-orthodoxe de la Vierge Marie. Après un séjour de plusieurs mois, ils auraient à nouveau été prévenus en songe qu’ils pouvaient rentrer en Galilée (Matthieu 2,20).

    Trois possibilités seront donc offertes aux voyageurs : un voyage sur la terre ferme en bus, des croisières sur le Nil entre Le Caire et Assiout, ou enfin un voyage par voie aérienne.

    « Des couvents et monastères ont été bâtis sur tous les lieux de passage de la Sainte Famille, qui sont très fréquentés par les coptes. Mais le ministère regrette que le pèlerinage ne soit pas assez connu à l’étranger », explique le P. Rafic Greiche, chef du bureau de presse de l’Église catholique d’Égypte. Le gouvernement souhaiterait en faire une étape, par exemple, pour les pèlerins qui se rendent en Israël et Palestine.

    Lors de la réception organisée mardi, tous les évêques d’Égypte ont été conviés (orthodoxes, catholiques et protestants). Le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, sera présent, ainsi que des cardinaux brésilien et philippin, et de nombreux évêques orientaux.

    Nul doute qu’elle sera aussi l’occasion pour le gouvernement égyptien de souligner ses efforts en faveur de la coexistence entre les différentes communautés religieuses dans le pays. « Le président Sissi a reçu récemment le patriarche Tawadros, puis l’ensemble des évêques. À chaque fois, il a dit que chaque Église avait le droit de pratiquer son culte et donc d’avoir ses lieux de culte », affirme le P. Rafic.

    Comme le prévoit la Constitution, un projet de loi sur la construction des lieux de culte devrait être examiné et adopté dès l’élection du futur Parlement. Ensemble, les Églises chrétiennes ont rédigé un texte, qu’elles ont soumis au ministère de la justice sociale, qui a achevé la rédaction du projet de loi.

    Selon le chef du bureau de presse de l’Église catholique, un autre projet de loi – en projet depuis 1979 – devrait suivre concernant la « famille chrétienne » : en cas de mariage, de divorce etc., il permettra que le droit interne de chaque Église s’applique devant le tribunal aux chrétiens au lieu de la charia.

  • Le poisson-coffre, une sérieuse menace - Environnement - El Watan (v Biodiversité - le monde du vivant)
    http://www.elwatan.com/hebdo/environnement/le-poisson-coffre-une-serieuse-menace-07-02-2014-244904_158.php

    Raffa

    Le poisson-coffre, une sérieuse menace - Environnement - El Watan (v Biodiversité - le monde du vivant) - http://www.elwatan.com/hebdo...

    9 minutes ago

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    « Depuis quelques décennies, la Méditerranée connaît un bouleversement de sa biodiversité. L’ouverture du canal de Suez, couplée à la domestication des fleuves (le Nil) et au changement climatique, a favorisé l’immigration spontanée d’espèce nouvelles en provenance de l’Atlantique (immigrants herculéens) et de l’Indopacifique (immigrants lessepsiens). Le transport dans les eaux de ballast des bateaux est aussi parfois incriminé. Actuellement, on estime à plus de 150 espèces le nombre de poissons exotiques en Méditerranée. » - (...)

  • Centre d’actualités de l’ONU - Soudan du Sud : Ban appelle à protéger les civils face au nombre croissant de morts

    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=31828&Cr=soudan&Cr1=

    15 janvier 2014 – Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé mardi soir sa préoccupation face au nombre croissant de personnes tuées dans les combats au Soudan du Sud, dont plus de 200 personnes qui seraient mortes noyées dans le Nil alors qu’elles tentaient de fuir la violence à Malakal dans l’Etat du Nil supérieur.

    M. Ban « est également très préoccupé par le nombre croissant des personnes déplacées dans le pays, qui a dépassé 400.000 cette semaine ce qui pose des défis considérables pour les agences humanitaires qui tentent de fournir de l’aide », a indiqué le porte-parole du Secrétaire général dans un communiqué de presse.

    #soudan_du_sud