naturalfeature:loire

  • L’Atoll, faux lieu - Elsa Rivière-Poupon - Visionscarto
    https://visionscarto.net/atoll

    Inauguré en avril 2012 dans la commune de Beaucouzé, dans la vallée de la Loire, le centre commercial de l’Atoll a des allures à la fois de stade olympique et de jardin public, capable d’accueillir plusieurs centaines de milliers de clients. Ceux-ci viennent souvent en famille et peuvent y passer la journée, à flâner entre boutiques, chaînes de restaurants et espaces verts.

    #photo #commerce #faux #faux_lieu

    par @elsa, qui inaugure ainsi la nouvelle version du site, ajustée graphiquement et à la navigation grandement améliorée par @arno

  • Le Figaro - À Saint-Brevin, les migrants honnis puis acceptés

    Quand Le Figaro découvre que, malgré ses campagnes de haine, les migrants sont bien acceptés dans les villes de province

    http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2017/04/20/01016-20170420ARTFIG00328--saint-brevin-les-migrants-honnis-puis-ac

    LES OUBLIÉS DE LA CAMPAGNE (6/6) - Après avoir suscité une tempête d’émotions au Pays de Retz, le séjour de 47 demandeurs d’asile, qui ont passé six mois sur place, est jugé positif par les habitants.
    De notre envoyée spéciale à Saint-Brevin
     » Découvrez l’intégralité de notre série au fur et à mesure de sa publication

    Il est environ midi, le soleil tape et une douce brise glisse dans l’air marin de Saint-Brevin-Les-Pins, petite bourgade du Pays de Retz, située sur les bords de l’océan Atlantique à deux pas de l’estuaire de la Loire. Sayid Nasir, jeune Afghan de 29 ans, qui n’avait jamais vu la mer, dit que c’est la chose qui l’a le plus frappé à son arrivée au Centre de vacances d’EDF, où il a été accueilli en octobre pour six mois avec 47 autres migrants. « J’ai aimé la mer, la chambre confortable et aussi la gentillesse des habitants ! Je suis reconnaissant à Saint-Brevin », nous confiait-il il y a quelques jours, alors que le centre d’aide et d’orientation (CAO) mis en place s’apprêtait à fermer, conformément aux engagements de l’État et de l’organisation Trajets, qui a supervisé le séjour brévinois des migrants. Sayid, qui a quitté l’Afghanistan en septembre 2015 pour la Belgique avant de passer en France, espérait pouvoir gagner la Grande-Bretagne mais s’est retrouvé bloqué dans la fameuse « jungle » de Calais. Quand le gigantesque camp qui avait crû dans le chaos depuis des années, suscitant une véritable levée de boucliers des habitants de la ville, a été fermé, l’État a réparti des milliers de demandeurs d’asile à travers les communes de l’Hexagone. Saint-Brevin a hérité d’Afghans, d’Érythréens et de Soudanais venant de zones de guerre.
    Sayid, un garçon aux yeux noirs originaire de la province de Kunduz, qui parle bien anglais et voudrait faire des études de science politique, dit qu’il a fui son pays parce que « c’était devenu trop dangereux ». Il évoque le danger mortel des talibans qui a mis toute sa famille sur les routes. « Le fait de refuser de porter une barbe et de s’habiller en pantalon et en tee-shirt est un gros risque. J’aime ma patrie, si je l’ai quittée c’est qu’il n’était pas possible de rester. Ma famille me manque chaque minute », soupire-t-il, inquiet, vu qu’il n’a toujours pas de réponse à sa demande de papiers. « De quoi est fait le futur ? », s’interroge-t-il, sombre malgré ses sourires. Des tourments qui pourraient remplir des livres, mais que les habitants de Saint-Brevin n’étaient pas préparés à embrasser et à comprendre.
    Tempête d’émotions
    « 70 migrants pour 13.000 habitants, c’est dangereux, parmi eux il ne doit pas y avoir seulement des enfants de Marie mais des voyous »
    Maxime Boulanger, porte-parole d’un comité antimigrants
    Quand au mois d’octobre 2016, les Brévinois apprennent que le camp de Calais va fermer et que 50 à 70 migrants vont arriver sous peu au centre de vacances d’EDF, dans le quartier de Saint-Brevin l’Océan, une tempête d’émotions se met à courir sur la station balnéaire, qui s’étonne de l’absence totale de concertation. « 70 migrants pour 13.000 habitants, c’est dangereux, parmi eux il ne doit pas y avoir seulement des enfants de Marie mais des voyous », déclare alors Maxime Boulanger, qui devient porte-parole d’un comité antimigrants. Un commerçant brévinois confie à Ouest-Franceque « ça pourrait faire peur aux gens qui voudraient venir en vacances ». D’autres craignent une chute de l’immobilier. L’association d’habitants opposée à leur installation va bientôt rassembler quelque 400 signatures pour le camp du refus, suscitant en réaction la mise sur pied d’une « association des Brévinois atterrés » qui se prononce en faveur du contingent de migrants. Un soir, peu avant leur arrivée, des coups de feu sont tirés contre le bâtiment d’EDF, un acte qui plonge la ville dans la consternation. « Je peux comprendre les craintes mais la violence est inadmissible », réagit le préfet de Loire-Atlantique, Henri-Michel Comet. « Il y a des sentiments d’inquiétude, de peur mais aussi d’empathie. Je pense que les esprits vont se calmer », affirme pour sa part le maire (divers droite) Yannick Haury, tout en reconnaissant « avoir été mis devant le fait accompli ».
    Jean-Pierre dit que toute une petite communauté s’est formée pour aider ces arrivants exotiques et que la fête de départ a été « émouvante »
    Irène Petiteau, la directrice de l’Association Trajets, qui a été chargée de toute l’opération d’installation et de gestion du centre, me confie six mois plus tard « ne pas avoir bougé d’un pouce son dispositif » malgré cette tourmente initiale. « On avait des procédures déjà testées et on les a suivies. Les gens se sont nourris de rumeurs. Nous savions qu’il n’y avait aucun danger », dit-elle. À la suite des coups de feu, Trajets a dû engager un vigile pour la nuit. Mais l’association s’est surtout occupée de mobiliser quelque 300 bénévoles qui ont donné de leur temps pour assurer des cours de français, l’intendance des repas et maintes sorties pour les 47 migrants, notamment au Mémorial de Caen et sur les plages du Débarquement. Pascal Théault, entraîneur de l’équipe de foot de Caen, a proposé des entraînements. « Au début j’avais moi-même des inquiétudes. Mais quand j’ai vu l’appel au bénévolat, j’ai décidé d’aller voir », raconte Jean-Pierre Tavec, un ancien instituteur brévinois à la retraite qui a donné des cours de français. « Je me suis dit : qu’est-ce qu’on fait ? On les accueille ou on les remet à l’eau ? » Jean-Pierre dit que toute une petite communauté s’est formée pour aider ces arrivants exotiques et que la fête de départ a été « émouvante ». L’instituteur s’inquiète toutefois pour la suite. Il dit que les migrants sont loin d’être au bout de leurs peines. La plupart vont atterrir dans de nouveaux centres d’accueil, qui n’ont pas tous le côté estival et chaleureux de Saint-Brevin. « Parviendront-ils à s’intégrer ? Pourraient-ils glisser sur la mauvaise pente », s’inquiète-t-il.

  • #affaire_Kerviel : « Si c’était à refaire, je le referais », dit la commandante de police
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130117/affaire-kerviel-si-c-etait-refaire-je-le-referais-dit-la-commandante-de-po

    Le doyen des juges d’instruction du pôle financier, Roger Le Loire, a requis un non-lieu pour toutes les plaintes déposées par Jérôme Kerviel contre la #Société_Générale. La commandante de police, #Nathalie_Le_Roy, qui avait dénoncé l’instrumentalisation de la #Justice, se dit peu surprise de ces décisions « dans la lignée des précédentes ».

    #France #Economie #banques #lanceurs_d'alerte

    • NDDL. Le recours contre la consultation attire l’attention du juge
      Nantes - Modifié le 13/06/2016 à 20:42
      http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nddl-le-recours-contre-la-consultation-attire-lattention-du-juge-429695

      Ce lundi, le Conseil d’État examinait le recours des opposants contre le décret organisant le vote. Le juge retient le caractère « délicat et important » des points soulevés.

      La consultation du 26 juin sur le transfert de l’aéroport est suspendue à la décision du juge des référés du Conseil d’État. Il a été saisi par les opposants, qui contestent le décret organisant la consultation en Loire-Atlantique. Le juge rendra une décision avant la date du vote, mais pour l’instant il n’a fixé aucune échéance.

      Ce lundi, il entendait l’avocat des opposants et le directeur des affaires juridiques au ministère de l’Environnement, représentant du gouvernement.

      Maintien du Beluga à Nantes Atlantique, activités d’Airbus, nombre de pistes, aire territoriale de consultation, maître Erwan Le Moigne, l’avocat des opposantes, a déployé ses arguments pour demander au Conseil d’État de suspendre la procédure.

      Une « réflexion pertinente »
      Sur plusieurs points, le juge Francis Lamy a souligné une « réflexion pertinente ». Notamment sur la notion de « projet », évoquée dans l’ordonnance et le décret cadrant la consultation, alors même que NDDL est déjà déclaré d’utilité publique.

      « Organiser une consultation sur un projet organisé n’a aucun sens », a reconnu le juge. Le directeur des affaires juridiques au Ministère de l’Environnement a rétorqué que l’absence de dérogation pour le campagnol amphibie maintient encore le projet à un stade de consultation

      Sur plusieurs questions soulevées par l’avocat des opposants, le juge Francis Lamy en a retenu le caractère « délicat et important », au point de demander au représentant du ministère de lui fournir rapidement des communications écrites.

      En conséquence, le juge des référés a décidé de demander le renvoi de la question à une formation collégiale. La date de cette nouvelle audience n’est pas connue .

    • NDDL. Les neuf juges du Conseil d’État se réuniront lundi 20 juin
      Nantes - Modifié le 14/06/2016 à 11:14
      http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nddl-les-neuf-juges-du-conseil-detat-se-reuniront-lundi-20-juin-4297690

      Le juge des référés du Conseil d’État convoque une audience collégiale pour examiner le recours des opposants contre la consultation. Ce sera lundi 20. A six jours du vote !

      Le Conseil d’État se réunira en audience collégiale le lundi 20 juin, à 11 h, pour approfondir le recours des opposants au transfert, contre le décret gouvernemental organisant la consultation du 26 juin.

      Une « collégiale » est assez rare au Conseil d’État dans les procédures en référé (en urgence). Neuf juges, tous hauts magistrats, pourront réentendre les opposants et le ministère de l’Environnement, si besoin. Mais cette audience ne sera pas un face-à-face entre les deux parties, à la différence d’hier. Un rapporteur public du Conseil d’État sera aussi présent pour proposer une solution aux juges.

      A priori, le Conseil d’État pourrait rendre sa décision ce même lundi 20 juin, dans l’après-midi. Il peut rejeter le recours ou décider de suspendre, et reporter, la consultation pour mieux examiner les requêtes des opposants sur le fond.

      Hier, le juge des référés Francis Lamy, qui était seul, a préféré renvoyer l’affaire à une audience collégiale. Plusieurs points soulevés par les opposants l’ont fortement interpellé, reconnaissant leur caractère « délicat et important ». Il existerait des « flous » à lever.

    • Notre-Dame-des-Landes Nouveaux recours contre la consultation du 26 juin
      15.06.2016 19:40
      http://www.presseocean.fr/actualite/notre-dame-des-landes-nouveaux-recours-contre-la-consultation-du-26-juin

      Les opposants au transfert de l’aéroport ont déposé cet après-midi de nouveaux recours visant cette fois l’ordonnance organisant la consultation du 26 juin.
      Après celui déposé le 7 juin contre le décret organisant le vote du 26 juin, deux nouveaux recours, visant cette fois l’ordonnance autorisant la consultation, ont été déposés cet après-midi au Conseil d’État. L’un par France nature environnement, l’autre par la Confédération paysanne, Attac 44 et l’union syndicale Solidaires.
      « Nous soulevons plusieurs problèmes, explique l’avocat de ces derniers, Sébastien Le Briero. A commencer par le non-respect de la loi Macron d’août 2015 qui permet certes d’organiser une consultation locale sur un projet d’Etat, mais avant toute décision administrative. Or, le projet NDDL a déjà fait l’objet de plusieurs décisions et a été validé par une déclaration d’utilité publique ».
      Les opposant contestent ausi la pertinence du périmètre retenu pour la consultation, limité à la Loire-Atlantique. « Le choix de l’aire géographique aurait dû intégrer d’autres critères, notamment financiers. Et être a minima étendue à la région Pays de la Loire qui finance une partie du projet », explique Sébastien Le Briero.

  • Saint-Nazaire : première sortie pour l’équipage égyptien
    http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/chantiers-navals/25225-saint-nazaire-premiere-sortie-pour-lequipage-egyptien

    http://www.lemarin.fr/sites/default/files/styles/full/public/2016/05/06/unknown-1.jpeg
    Le BPC « Nasser » a quitté l’estuaire de la Loire peu avant 17h, sous le regard de quelques centaines de curieux.
    Photo : Véronique Couzinou

    Le premier équipage de 180 marins Égyptiens a quitté Saint-Nazaire ce vendredi 6 mai, à 16h35, à bord du bâtiment de projection et de commandement Gamal Abdel Nasser (ex-Vladivostok).

  • Notre-Dame-des-Landes : la région Pays-de-la-Loire s’offre des pubs pour exiger l’évacuation de la ZAD

    http://www.liberation.fr/france/2016/02/05/notre-dame-des-landes-la-region-pays-de-la-loire-s-offre-des-pubs-pour-ex

    Une campagne à 60 000 euros

    « L’une des premières dépenses budgétaires nouvelles entreprises par Bruno Retailleau vise à faire une propagande de division, d’appel à l’évacuation violente de la ZAD, dont des paysans, en diffusant à grands frais dans la presse une pétition truffée de caricatures », estiment dans un communiqué les conseillers régionaux EE-LV des Pays de la Loire qui entendent demander des comptes au président du conseil régional, « notamment sur la facture salée que les contribuables vont devoir payer ». Libé peut déjà les renseigner sur ce point : la campagne a coûté 60 000 euros, selon l’entourage de Retailleau. Ce tarif inclut les espaces de pub achetés pour deux jours dans les quotidiens du groupe Ouest France, ainsi qu’une campagne sur les réseaux sociaux.

    #NDDL

  • Décès. Michel Tarin, syndicaliste paysan, est mort vendredi soir
    http://www.ouest-france.fr/deces-michel-tarin-syndicaliste-paysan-est-mort-hier-soir-3596927

    Michel Tarin, pilier de la lutte contre le projet de Notre-Dame-des-Landes et membre fondateur de la Confédération Paysanne, est décédé des suites d’une leucémie.

    Paysan retraité, syndicaliste paysan, Michel Tarin était l’un des membres fondateurs de la Confédération Paysanne.

    Au centre de la mobilisation contre le projet de Notre-Dame-des-Landes, il avait aussi contribué à la lutte contre le projet d’extension du camp militaire du Larzac, au début des années 1970. Il avait participé aux luttes foncières en Loire-Atlantique, et à l’oppposition aux projets de centrales nucléaires à Plogoff ou dans l’estuaire de la Loire.

    En 2012, Michel Tarin avait effectué 28 jours de grève de la faim, ce qui avait persuadé le président de la République François Hollande de s’engager à attendre la fin des recours concernant le projet d’aéroport avant de débuter les travaux.

    Le fils, et petit-fils d’agriculteurs, est décédé vendredi soir, à 68 ans, d’une leucémie.

    « La lutte de Notre-Dame-des-Landes est en deuil », a écrit l’Acipa, l’association citoyenne anti-aéroport

    Une cérémonie d’adieu aura lieu mardi 4 août, 13h30, salle Simone-de-Beauvoir, à Treillières.

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    Notre-Dame-des-Landes Michel Tarin, figure de la lutte anti-aéroport est décédé
    http://www.presseocean.fr/actualite/notre-dame-des-landes-michel-tarin-figure-de-la-lutte-anti-aeroport-est-

    De Cheix-en-Retz au Larzac
    Repéré très jeune par le leader paysan et député Bernard Lambert, Michel Tarin s’est engagé dans les années 70 dans les luttes foncières et notamment contre l’expulsion de la famille Pellerin à Cheix-en-Retz. Il a également été l’un des farouches opposants au projet d’extension du camp militaire du Larzac (Aveyron) et a participé à ce titre à « la marche des bâtons », vers Paris en 1978.

    #NDDL

  • Le témoignage d’une commandante de police fait exploser le dossier Kerviel - Page 1 | Mediapart - 17 mai 2015 | Par martine orange
    http://www.mediapart.fr/journal/france/170515/le-temoignage-dune-commandante-de-police-fait-exploser-le-dossier-kerviel?

    C’est une déposition sans précédent dans l’histoire judiciaire. Elle met à bas tout le dossier Kerviel et pourrait contraindre la justice à rouvrir l’enquête et à réviser ses jugements. Elle pose aussi la question du rôle du parquet qui, dans cette affaire, semble avoir oublié la notion de justice équitable, en soutenant sans réserve et sans distance la position de la Société générale.

    Le 9 avril, selon nos informations, le dossier de l’affaire Kerviel a explosé dans les bureaux du juge d’instruction Roger Le Loire. Ce jour-là, le vice-président du tribunal de grande instance de Paris a auditionné un témoin hors norme dans le cadre d’une plainte contre X pour escroquerie au jugement déposée par Jérôme Kerviel : la commandante de police de la brigade financière chargée de l’affaire Kerviel. Celle qui a mené deux fois l’enquête, une première fois en 2008, une seconde en 2012.

    • Affaire « Sentier II » : relaxe pour la Société générale
      Par S D’huisselMis à jour le 11/12/2008
      http://www.lefigaro.fr/societes/2008/12/11/04015-20081211ARTFIG00558-affaire-sentier-ii-relaxe-pour-la-societe-general

      La Société générale, en tant que personne morale, et 4 dirigeants dont Daniel Bouton, actuel président du conseil d’administration de la banque, ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire dite du « Sentier II ». La banque était soupçonnée d’avoir, entre 1998 et 2001, participé à des opérations de blanchiment d’argent entre la France et Israël par le biais de 8 comptes appartenant à des associations et entreprises du quartier parisien du Sentier. 210 millions de francs par chèques, soit 32 millions d’euros, auraient ainsi été blanchis.

      La relaxe étant conforme aux réquisitions du parquet établies le 4 juin dernier, aucun appel ne sera demandé.

      L’instruction estimait que la banque était au courant du caractère frauduleux des sommes détournées, ce que Daniel Bouton, PDG de la banque à l’époque des faits, avait réfuté. Mais le parquet n’était pas de cet avis et avait requis la relaxe pour la banque et Daniel Bouton. Ce dernier risquait une peine allant jusqu’à 10 ans de prison et 750 000 euros d’amende.

    • La Société Générale condamnée à verser 80.000 euros pour avoir volé l’idée d’un étudiant
      Le HuffPost | Par Jean-Baptiste Duval - Publication : 24/04/2015
      http://www.huffingtonpost.fr/2015/04/24/societe-generale-amende-stagiaire_n_7133972.html

      BANQUE - Par définition, un étudiant est jeune et naïf. Parfois, ils sont en plus compétents. Clairement, Kéba Diop a réuni tous ces traits de caractères. Auteur d’un mémoire financier primé en 2004, cet étudiant de l’école de commerce ESC Toulouse a eu la mauvaise surprise de le découvrir repris trois ans plus tard par la Société Générale.

      Mais Kéba Diop est aussi un dur à cuire. Après huit ans de procès et d’appel, un jugement de la Cour de cassation lui a donné définitivement raison le 31 mars. La Société Générale a été condamnée a lui verser 80.000 euros de dommages et intérêts « concurrence déloyale et parasitaire ».

      Il a fallu attendre cinq ans pour que le premier verdict donne raison à Société Générale, en 2012. Kéba Diop fait alors appel auprès de la Cour d’appel de Toulouse. En janvier 2014, elle condamne la banque à 80.000 euros de dommages et intérêts. C’est alors la Société Générale qui contre attaque et décide de se pourvoir en cassation - avec l’issue que l’on connaît désormais.

      L’avocat de Kéba Diop, a dénoncé néanmoins le montant des dommages. « C’est un beau cadeau à la Société Générale », a-t-il confié au Figaro. Quant à Kéba Diop, il ne compte pas en rester là. « Je ne peux pas me réjouir d’un tel montant, nous a-t-il expliqué. Il nous reste encore des recours au niveau européen. »

      Kéba Diop réclamait 15 millions d’euros à la Société Générale. D’après ses estimations, cette somme est encore modeste au regard de celles générées par son projet.

      Il estime que 600.000 personnes souscrivent à « Votre banque ici et là-bas », pour une moyenne d’environ 50 euros par an de frais de gestions de compte, tout cela depuis 2007. En y ajoutant, les gains de la banque sur le placement des dépôts d’épargnants, les recettes se chiffreraient en centaines de millions d’euros.

    • La Société générale s’étonne de déclarations sur Kerviel
      Reuters le 18/05/2015
      http://www.boursorama.com/actualites/la-societe-generale-s-etonne-de-declarations-sur-kerviel-ba60cbbbb4e23b3

      (...) La banque, condamnée en 2008 par la commission bancaire à une amende de 4 millions d’euros pour défaut de contrôle, a reconnu des « défaillances » —qu’elle dit avoir réparées— dans son système au moment des faits mais a toujours nié avoir fait preuve de négligence fautive.

      « L’affaire liée aux agissements frauduleux de Jérôme Kerviel remonte maintenant à plus de sept ans et a fait l’objet de plusieurs décisions de justice qui ont toutes reconnu la culpabilité pénale exclusive de Jérôme Kerviel », écrit lundi la banque dans un communiqué.

      « Société Générale s’étonne des déclarations qui auraient été faites par un policier au juge d’instruction parisien en charge des plaintes déposées par Jérôme Kerviel alors qu’il avait lui-même déclaré aux policiers qui l’interrogeaient en janvier 2008 qu’il avait agi seul et à l’insu de sa hiérarchie », ajoute la banque.

      « Société Générale qui n’a pas accès à ce dossier judiciaire d’où seraient extraites les déclarations du policier rappelle qu’elle a elle-même déposé deux plaintes pour dénonciation calomnieuse pour répondre aux deux plaintes déposées par Jérôme Kerviel. »

    • Le gouvernement exclut une révision du procès Kerviel
      lundi 18 mai 2015 - par Chine Labbé
      http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0O30RO20150518

      PARIS (Reuters) - Le ministère français de la Justice a rejeté lundi les demandes de révision du procès de l’ex-courtier de la Société générale Jérôme Kerviel, après la révélation par Mediapart des déclarations d’une commandante de police qui dit avoir la certitude que la banque ne pouvait ignorer ses agissements.

      Saluant « le courage et la probité » de la policière, le député socialiste Yann Galut demande dans un communiqué la création d’une commission d’enquête parlementaire ainsi que la révision du procès de Jérôme Kerviel.

      L’eurodéputée écologiste et ancienne juge d’instruction Eva Joly, soutenue par l’ex-ministre du Logement Cécile Duflot, fait la même requête sur Twitter, estimant que « les éléments nouveaux transforment l’affaire Kerviel en affaire Société générale. »

      Prié de dire si ces demandes allaient être acceptées, un porte-parole du ministère a répondu : « Cette question ne se pose pas car il convient de laisser la procédure aller à son terme. »

  • Rayons Frais : réchauffé d’arts de la rue
    http://larotative.info/rayons-frais-rechauffe-d-arts-de.html

    Jibédé, du duo Polémix et la Voix Off, s’attaque au festival tourangeau Rayon Frais, élitiste, prétentieux, où le public est filtré et contrôlé. Et le compare avec le défunt festival d’arts de la rue Au Nom de la Loire qui lui, proposait de la culture à la fois exigeante et populaire. Expérience probante, pourtant torpillée en 2003 par la mairie « socialiste ».

    Antithèse aseptisée du souffle insolent qui, dans les années 60-70-80, donne naissance à ce que l’on nomme « théâtre de rue » : spectacle qui s’offre à tous sur la place publique, sans chercher à contrôler les spectateurs. Apprécions au passage le détournement de l’expression « arts de la rue » vers « arts urbains ». Du populo vers la branchitude. Nettoyés de l’espace public et incarcérés les clowns, pitres, mimes, aboyeurs, marionnettistes, échassiers, jongleurs et autres vermines de saltimbanques. Contrôlés les bouffons et les fous du roi ! Sélectionné le public ! Rue y-es-tu ? Que fais-tu ?

    (...)

    Les quelques centaines de privilégiés qui ont le capital culturel et relationnel nécessaire pour savoir ce qu’est Rayons Frais, iront, eux. Susceptible de voter PS, c’est cette « élite cultivée » supposée « de gauche » qui était ici visée [4]. Personne d’autre. Que les pauvres restent dans leurs cités pendant que des artistes intelligents glosent sur « la Cité, le forum et l’agora ». Le tout sous couvert de « doter notre quotidien urbain d’une nouvelle mémoire ». La DRAC [5] adore ce genre de charabia qui sait élégamment masquer son mépris pour le peuple, juste bon à payer des impôts pour financer ces choses qui ne lui sont pas destinées.

    #culture_populaire #arts_de_rue #socialisme_municipal

  • Biens mal acquis : les effarantes dépenses des Sassou Nguesso - France / Congo-Brazzaville - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20131217-biens-mal-acquis-effarantes-depenses-sassou-nguesso?ns_campaign=nl_AFRI

    L’instruction menée par les juges Roger Le Loire et René Grouman dans le dossier des biens mal acquis n’en finit plus de révéler la folie des grandeurs des familles Bongo, Obiang et Sassou Nguesso. Le train de vie menée à Paris par Téodorin Obiang Nguema, le fils du président de la Guinée-Equatoriale est désormais bien connu. Ces derniers mois, les magistrats ont concentré leur instruction sur le clan Sassou.

    #congo_brazza #éffarantes_dépenses #biens_mal_acquis

  • Karachi : M. Takieddine reconnaît avoir financé la campagne de M. Balladur
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/26/karachi-m-takieddine-reconnait-avoir-finance-la-campagne-de-m-balladur_34366

    L’homme d’affaires au cœur du volet financier de l’affaire de Karachi a livré, jeudi 20 juin, les aveux que les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire n’espéraient plus.
    L’intermédiaire d’origine libanaise a enfin admis ce que les investigations judiciaires – et journalistiques – avaient rendu évident, à savoir qu’il avait bien œuvré au financement occulte de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995, via des rétrocommissions issues des juteux contrats d’armement avec l’Arabie saoudite et le Pakistan, dans lesquels le gouvernement du même Balladur lui avait concédé le rôle d’intermédiaire.

    #corruption #politique #financement #plo

  • Remonter une rivière (2/3) : l’Evre de Julien Gracq
    http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=2679

    Remonter une rivière (2/3) : l’Evre de Julien Gracq

    Les Eaux étroites développent une thématique simple : l’évocation d’un site associé aux enchantements de l’enfance, la remontée d’une petite rivière à proximité du bourg natal. Il s’agit d’une sorte d’exploration, longtemps après, de lieux d’enfance privilégiés le long d’un « chemin d’eau », en l’occurrence l’Evre, « petit affluent inconnu de la Loire qui débouche à quinze cents mètres de Saint-Florent ». L’écriture des Eaux étroites - huit fragments rédigés à des moments rapprochés en 1973 - puise uniquement dans la mémoire, sans aucune nostalgie, cherchant seulement à décrire le paysage remémoré avec la plus grande précision possible.

    #littérature #gracq #géographie

  • Le domicile du président du groupe Banque populaire-Caisse d’épargne a été perquisitionné - Capital.fr
    http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/le-domicile-du-president-du-groupe-banque-populaire-caisse-d-epargne-a-ete-p

    L’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy est l’objet d’une information judiciaire, conduite par le juge d’instruction Roger Le Loire, pour « prise illégale d’intérêt ».

    Sont visées les conditions dans lesquelles il a été nommé à la tête du groupe Banque populaire-Caisse d’épargne en 2009.

    Les syndicats qui sont à l’origine de la plainte estiment que l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée a joué un rôle clé dans la fusion des deux établissements bancaires avant d’en devenir le dirigeant, ce qui constitue selon eux une prise illégale d’intérêt. Ce délit peut être puni de cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende.

  • Les pistes de la géographie
    http://www.globalmagazine.info/article/423/78/Les-pistes-de-la-geographie

    Rien de mieux que quelques bonnes cartes pour y voir clair dans les enjeux géopolitiques du projet d’aéroport de Nantes/Notre-Dame-des-Landes.

    La géographie nous enseigne que l’estuaire de la Loire abreuve la région et que le fleuve souligne en gras, de ses flots puissants, la Bretagne. L’océan, toujours proche, est constitutif d’une partie de l’âme des lieux et fut l’encrier de l’histoire humaine et économique (construction navale, industries nées du commerce triangulaire, pêche) des trois derniers siècles. Le port, aujourd’hui plus prospère à Saint-Nazaire qu’à Nantes est la porte d’entrée de l’alimentation animale (soja, maïs) indispensable à l’élevage breton. Pour le pays nantais et l’Ouest, le fret aérien est quantité négligeable, hormis quelques fleurs produites en Afrique et dont le bilan social, et l’empreinte écologique rendent plus que discutables. L’aéroport Nantes Atlantique traite 30 000 tonnes par an, le grand Port maritime trois millions de tonnes. Cent fois plus.