naturalfeature:mer caspienne

  • Russia-Ukraine tensions rise after #Kerch Strait ship capture - BBC News
    https://www.bbc.com/news/world-europe-46340283

    Ukraine’s parliament is to decide whether to bring in martial law, after Sunday’s capture of three of its naval vessels and 23 crew members by Russia.

    The three ships were sailing off the coast of Crimea, which was annexed by Russia in 2014, when they were seized.

    Russia opened fire, before its special forces stormed the vessels. Between three and six Ukrainians were injured.
    Ukraine said it was a Russian “act of aggression”. Moscow said the ships had illegally entered its waters.

    On Monday, Ukrainian President Petro Poroshenko said he was proposing that parliament back a 30-day martial law - half the length of that recommended by Ukraine’s security and defence council a day earlier.

    In a televised address, Mr Poroshenko said he did not want martial law to affect presidential elections set for 31 March 2019. If backed by MPs, martial law would enter into force at 09:00 local time (07:00 GMT) on 28 November.

    Sunday’s clash between Russian and Ukrainian vessels marks a major escalation of tension between the two countries.
    This is the first time the two militaries have come into open conflict in recent years, although Ukrainian forces have been fighting Russian-backed separatists and Russia volunteers in the east of the country.

    #Crimée

    https://www.youtube.com/watch?v=PpxNuTlwwEA

    • La Russie bloque le passage en mer d’Azov en immobilisant un pétrolier sous le pont de Crimée.

      Russian jet fighters fly over a bridge connecting the Russian mainland with the Crimean Peninsula with a cargo ship beneath it after three Ukrainian navy vessels were stopped by Russia from entering the Sea of Azov via the Kerch Strait in the Black Sea - H24info
      https://www.h24info.ma/monde/la-russie-capture-trois-navires-ukrainiens-escalade-de-tensions-entre-kiev-et-moscou/attachment/russian-jet-fighters-fly-over-a-bridge-connecting-the-russian-mainland-with-

      Russian jet fighters fly over a bridge connecting the Russian mainland with the Crimean Peninsula with a cargo ship beneath it after three Ukrainian navy vessels were stopped by Russia from entering the Sea of Azov via the Kerch Strait in the Black Sea

    • Détroit/Kertch : la Russie a agi « en stricte conformité avec le droit international »
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/11/26/97001-20181126FILWWW00122-detroitkertch-la-russie-a-agi-en-stricte-conformi

      Les gardes-frontières russes qui ont arraisonné dimanche trois navires ukrainiens dans le détroit de Kertch ont agi «  en stricte conformité avec le droit international  », a assuré aujourd’hui le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov au lendemain de cet incident sans précédent. «  La partie russe a agi en stricte conformité avec la législation, à la fois le droit international et le droit intérieur_ », a-t-il déclaré aux journalistes, précisant qu’il s’agissait d’une «  intrusion de navires de guerre étrangers dans les eaux territoriales de la Fédération de Russie  ».

    • Occasion de clarifier (à chaud !) le statut de la mer d’Azov et du détroit : s’il s’agit d’eaux internationales, la Russie n’a pas le droit de bloquer l’accès,…

      Tensions en mer d’Azov | Grip
      https://www.grip.org/fr/node/2634

      Statut juridique de la mer d’Azov

      Le statut juridique de la mer d’Azov est complexe pour deux raisons : la chute de l’URSS et l’annexion russe de la Crimée. Cet espace maritime était considéré du temps de l’URSS comme une mer intérieure et la question se pose de savoir si ce statut aurait pu être transmis à la fois à l’Ukraine et à la Russie après 1991. Selon cette hypothèse, la mer d’Azov serait donc une mer intérieure partagée entre l’Ukraine et la Russie. Dans un autre scénario, la mer d’Azov aurait perdu ce statut de mer intérieure lors de l’indépendance de l’Ukraine et le régime classique du droit de la mer s’appliquerait donc avec des zones économiques exclusives pour la Russie et l’Ukraine et un régime d’eaux internationales au centre de la mer d’Azov. L’annexion de la Crimée complexifie l’équation puisque les deux États revendiquent des zones économiques exclusives autour de la Crimée. Pour compliquer davantage le casse-tête juridique, plusieurs accords bilatéraux ont été signés entre l’Ukraine et la Russie garantissant la liberté de navigation sur cette mer. En 2003, un Accord de coopération sur l’usage de la mer d’Azov et du détroit de Kertch a été signé entre l’Ukraine et la Russie réitérant le statut de « mer interne partagée ». L’Ukraine pourrait cependant dénoncer cet accord au vu des incidents récents et revenir au régime classique de partage des eaux territoriales selon les définitions de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Cette question du statut de la mer d’Azov est importante car elle conditionne la possibilité pour l’Ukraine d’intenter une action devant la justice internationale.

    • Russia Ignores Western Calls to Free Captured Ukrainian Ships

      Ukraine introduces martial law citing threat of Russian invasion | Reuters
      https://uk.reuters.com/article/uk-ukraine-crisis-russia-idUKKCN1NV0MW


      Seized Ukrainian ships, small armoured artillery ships and a tug boat, are seen anchored in a port of Kerch, Crimea November 26, 2018.
      REUTERS/Pavel Rebrov

      The crisis erupted when border patrol boats belonging to Russia’s FSB security service seized two small Ukrainian armoured artillery vessels and a tug boat after opening fire on them and wounding three sailors on Sunday.

      The Ukrainian vessels had been trying to enter the Sea of Azov from the Black Sea via the narrow Kerch Strait that separates Crimea from the Russian mainland.

      Interfax news agency quoted Russia’s human rights commissioner, Tatyana Moskalkova, as saying on Monday that 24 Ukrainian sailors were being detained. Three of the sailors were wounded but were not in a serious condition and were recovering in hospital.

      The FSB said the Ukrainian ships had ignored warning shots, forcing Russian vessels to open fire for real, after they illegally entered Russian territorial waters.

      A Reuters witness in Kerch, a port in Crimea, said the three Ukrainian vessels were being held there on Monday.

    • Trump Says He Does Not Like Russia-Ukraine Situation
      http://themoscowtimes.com/news/trump-says-he-does-not-like-russia-ukraine-situation-63606

      U.S. President Donald Trump on Monday said he does not like what is happening between Russia and Ukraine, a day after Russian crews seized Ukrainian vessels near Crimea.

      We do not like what’s happening either way. And hopefully it will get straightened out,” Trump told reporters as he left the White House.

      Trump said European leaders were working on the situation. “They’re not thrilled. We’re all working on it together,” he said.

    • Et donc, il s’agit des canonnières Nikopol (P176, le nom est très clairement lisible sur le côté de la passerelle) lancée en novembre 2015 et Berdiansk (P175) lancée en juin 2017, de la classe Gurza-M.
      https://en.wikipedia.org/wiki/Gyurza-M-class_artillery_boat


      P175 Berdiansk
      Ministry of Défense of Ukraine, via WP

      et du remorqueur Yani Kipu, A947 (bizarre, c’est un nom turc !?)

      EDIT : non, le nom donné par liveuamap
      https://liveuamap.com/en/2018/26-november-photo-tugboat-yani-kipu-a947-and-2-armored-boats
      n’est pas le bon…

      il s’agit du Krasnoperekopsk, A947 de la classe Prometey
      http://www.shipspotting.com/gallery/photo.php?lid=1091579


      Photographer : Igor Terokhin
      shipspotting.com

      EDIT (bis) ben si, Yani Kapu et Krasnoperekopsk sont deux noms pour désigner les mêmes choses :

      • une ville du nord de la Crimée (juste à l’ouest de l’isthme de Perekop) nommée donc, Perekop la rouge
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Krasnoperekopsk

      • qui a donné son nom à un remorqueur « d’attaque » ("de raid" disent les versions en anglais) soviétique en 1974
      https://uk.wikipedia.org/wiki/Яни_Капу_(буксир)

      La ville a été rebaptisée par l’Ukraine Yani Kapu (Yañı Qapı, la nouvelle porte en tatar) le 12 mai 2016, deux ans après l’annexion de la Crimée par la Russie… Et le remorqueur a suivi.

    • Vladimir Poutine qualifie les incidents en mer Noire de « provocation »
      https://www.lemonde.fr/international/article/2018/11/28/vladimir-poutine-qualifie-les-incidents-en-mer-noire-de-mousse-politique_538

      Jusqu’ici plutôt en retrait, Vladimir Poutine a, pour la première fois, commenté en public, mercredi 28 novembre, les incidents survenus quatre jours plus tôt en mer Noire entre la marine ukrainienne et les forces de sécurité russes. Interrogé sur le sujet en marge d’un forum d’investissement organisé par la banque VTB à Moscou, le chef du Kremlin a répondu : « C’est une provocation, bien sûr ! »

      Sans jamais prononcer le nom de Petro Porochenko, le chef du Kremlin a ouvertement accusé son homologue ukrainien de calculs politiques. « C’est une provocation organisée par les autorités actuelles, je pense même par son président actuel, à l’approche de l’élection présidentielle en Ukraine au mois de mars de l’année prochaine », a souligné M. Poutine. Qui ajoute : « Les sondages, si je ne me trompe pas, placent le président au cinquième rang, il y a même des chances qu’il ne passe pas au second tour, donc, il fallait faire quelque chose pour exacerber la situation et créer des obstacles infranchissables pour ses concurrents. (…) Je suis sûr de cela. »

      A aucun moment, le président russe n’a évoqué les trois navires ukrainiens saisis par les forces de sécurité russes – sauf pour déclarer qu’elles avaient accompli « leur mission » et respecté « les ordres » – ni même le sort des 24 marins capturés à leur bord. Ces derniers comparaissent depuis mardi devant un tribunal russe pour être placés, les uns après les autres, en détention provisoire pour deux mois.

      « C’est un incident frontalier, pas plus », a-t-il minimisé, en évoquant des éléments récents « d’une autre envergure » tels que « le rattachement de la Crimée à la Russie » en 2014, ou « la guerre civile » dans le Donbass, dans l’est de l’Ukraine qui opposent les séparatistes prorusses soutenus par Moscou et les forces armées de Kiev. « Une guerre de facto, a poursuivi M. Poutine, et pourtant, aucune loi martiale n’avait été instaurée. Et là, un petit incident et on instaure la loi martiale ! C’est évident que c’est organisé à l’approche de l’élection présidentielle. »

    • Un avion espion US mène une reconnaissance près du détroit de Kertch - Sputnik France
      https://fr.sputniknews.com/russie/201811281039082977-vol-reconnaissance-boeing-detroit-kertch

      Au surlendemain de l’incident en mer Noire, où trois navires militaires ukrainiens ont violé les eaux territoriales russes, un avion de lutte anti-sous-marine Boeing P-8A Poseidon de l’US Navy a effectué un vol de reconnaissance dans la région du détroit de Kertch et de la Crimée, selon le portail de suivi des vols PlaneRadar.

      Le mardi 27 novembre un Boeing P-8A Poseidon américain a mené une mission de reconnaissance dans la région du détroit de Kertch et de la Crimée, a annoncé le site PlaneRadar via Twitter.


      Un avion de patrouille maritime, Boeing P-8A Poseidon de l’US Navy, immatriculé 168848, effectue un vol de reconnaissance le long des côtes russe de la mer Noire, a annoncé le site.

      L’appareil, appartenant à la 26e escadrille de patrouille de la marine américaine est passé à une distance de 31 km des côtes de la Crimée.

      Plus tôt le même jour, cette même région a été espionnée par un drone stratégique RQ-4A Global Hawk de l’US Air Force, qui avait également été repéré à proximité de la ligne de séparation dans le Donbass.

    • Un excellent article de synthèse antérieur à la crise (12 septembre 2018) par Igor Delanoë.

      Jeux dangeureux en mer d’Azov - Le portail des forces navales de la Fédération de Russie
      http://www.rusnavyintelligence.com/2018/09/jeux-dangeureux-en-mer-d-azov.html

      Voilà plusieurs mois que la tension monte en mer d’Azov entre Russes et Ukrainiens au sujet de la liberté de navigation. Pour l’instant, les escarmouches n’ont pas dégénéré en accrochages, mais l’Ukraine a commencé à transférer par chemin de fer des vedettes armées depuis la mer Noire vers la mer d’Azov.

      Depuis le printemps derniers, des chalutiers ukrainiens et autres navires étrangers souhaitant se rendre dans les ports d’Ukraine situés en mer d’Azov sont régulièrement arraisonnés par les gardes-côtes russes. La Russie fait en outre attendre parfois pendant plusieurs jours les navires qui souhaitent transiter par le détroit de Kertch depuis la mer Noire à destination des côtes ukrainiennes de la mer d’Azov. Depuis l’annexion de la Crimée par Moscou, cette mer est de facto sous contrôle de la Russie qui en commande l’accès par le détroit de Kertch, situé entre la péninsule criméenne et la presqu’île russe de Taman. Russes et Ukrainiens ont signé en 2003 un accord selon lequel les eaux de la mer d’Azov et celles du détroit de Kertch sont considérées comme des eaux intérieures. Toutefois, depuis l’annexion de 2014, Kiev souhaite déchirer ce papier et internationaliser le régime de la mer d’Azov, en espérant ainsi que l’arrivée de nouveaux acteurs maritimes étrangers fera contrepoids à l’hyper-influence russe dans cette sous-région du bassin pontique.

      L’inauguration du pont de Kertch qui relie la Crimée à la Russie continentale en mai dernier a aiguisé les tensions. La Russie, qui n’écarte pas la possibilité que l’Ukraine tente une opération de sabotage contre l’édifice, a transféré depuis la flottille de la mer Caspienne, via le canal Volga-Don, 2 canonnières fluviales ainsi que des petits navires lance-missiles, qui ont rejoint plus tard le détachement opérationnel russe en Méditerranée. Kiev, de son côté, a transféré 2 vedettes du Projet 58155 faiblement armées depuis la mer Noire vers le port de Berdiansk par chemin de fer. La première unité est arrivée le 8 septembre et la seconde, le 11 septembre. Une troisième vedette doit prochainement être basculée en mer d’Azov. L’idée pour les Ukrainiens est de pouvoir assurer la protection des deux principaux ports de commerce que sont Marioupol et Berdiansk. A terme, Kiev souhaite établir une division de vedettes en mer d’Azov. Compte-tenu du peu de profondeur de cette mer - 6 mètres en moyenne - seules des unités de faible tonnage peuvent y être engagées. Toutefois, pour Moscou, le bassin de la mer d’Azov demeure fermé à toute activité des flottes de l’OTAN - qui ont en revanche accès à la mer Noire selon les conditions énoncées dans la Convention de Montreux (1936). Aussi, en cas de conflit dans le Donbass, ce « lac russe » constituerait une plateforme de tir potentiel pour des missiles Kalibr ainsi qu’un point de départ pour des opérations amphibies.

      Quels sont les objectifs recherchés par les uns et par les autres à travers ces escarmouches ? Pour Kiev, il s’agit de maintenir à l’ordre du jour le sujet « Crimée » qui est une affaire classée - outre la question des sanctions criméennes - par nombre de chancellerie occidentale. Par ailleurs, l’année 2019 sera une année charnière en Ukraine : l’élection présidentielle à lieu en mars, et le contrat de transit gazier qui lie Kiev à Gazprom depuis la fin des années 2000 arrive à son terme. Aussi, ces escarmouches visent potentiellement à renforcer la position de négociation de Moscou tout autant que la rhétorique patriotique à Kiev. L’Ukraine ne se satisfait pas du statu quo en mer d’Azov et souhaite mettre sur la table la question de la délimitation des frontières maritimes, sans être pour autant prête à sérieusement négocier. Rappelons par ailleurs que l’Ukraine a coupé les canaux d’alimentation d’eau fraîche vers la Crimée. Il pourrait y avoir là une monnaie d’échange potentielle.

      Contrairement à ce que pourrait laisser croire le nom de son blog, Le portail des forces navales de la Fédération de Russie, il ne s’agit pas d’un site officiel.

      A propos - Le portail des forces navales de la Fédération de Russie
      http://www.rusnavyintelligence.com/pages/A_propos-4830107.html

      A propos
      Igor Delanoë est docteur en histoire moderne et contemporaine de l’Université de Nice-Sophia Antipolis, et chercheur associé au Harvard Ukrainian Research Institute (Harvard University) ainsi qu’au Center for International and European Studies (université Kadir Has, Istanbul). Il est le directeur adjoint de l’Observatoire franco-russe, le centre d’analyse de la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe depuis septembre 2015.

    • Pour mémoire, l’accord russo-ukrainien de décembre 2003 sur la circulation en mer d’Azov (il est parfois – pas systématiquement – cité) est officiellement toujours en vigueur malgré l’annexion de la Crimée en 2014.

      Et personne ne semble réellement se soucier de savoir si l’Ukraine avait demandé l’autorisation préalable de franchissement du détroit, étant entendu que, des deux côtés, on renforce les (faibles) moyens militaires…

      Il est difficilement concevable que la Russie ait pu arraisonner les navires ukrainiens si l’autorisation avait été demandée et, a fortiori, accordée…

      Accord russo-ukrainien sur la mer d’Azov - Libération
      (article du 27 décembre 2003)
      https://www.liberation.fr/planete/2003/12/27/accord-russo-ukrainien-sur-la-mer-d-azov_456591

      La conclusion, mercredi [24 décembre], d’un accord russo-ukrainien sur la mer d’Azov était interprétée, à Kiev, comme une nouvelle concession du président Léonid Koutchma à Vladimir Poutine. Selon le texte signé par les deux chefs d’Etat, la mer d’Azov et le détroit de Kertch (en Crimée, sud de l’Ukraine), qui la sépare de la mer Noire, seront désormais « gérés conjointement ». Les bateaux ukrainiens et russes jouiront de la liberté de navigation. En revanche, les bâtiments militaires des pays tiers ne pourront y entrer que sur autorisation des deux pays, ce qui permettra à Moscou d’empêcher l’entrée de navires de l’Otan. « Cette mesure est peu compatible avec l’intention de l’Ukraine d’adhérer à l’Alliance atlantique », relève l’hebdomadaire Zerkalo Nedeli. Un différend a récemment éclaté après que la Russie a mis en doute l’appartenance à l’Ukraine de l’île de Touzla, dans le détroit de Kertch.

    • J’aime bien le double discours – dès les éléments soulignés après le titre… _ la part du trafic qui passe par Kertch est marginale (moins de 5% et déplorable vers d’autres ports) mais le blocus (temporaire) souligne le risque sur les approvisionnement en blé ukrainien (qui sera très abondant cette saison)

      Chokepoint Blockade Exposes Supply Risk for Black Sea Grain - Bloomberg
      https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-11-26/russian-flareup-with-ukraine-brings-focus-on-shipping-chokepoint

      • Access cut to Kerch Strait between Black Sea and Sea of Azov
      The ports handles a relatively small share of Ukrainian grain
      • Access cut to Kerch Strait between Black Sea and Sea of Azov
      The ports handles a relatively small share of Ukrainian grain

      Russia’s brief blockade of a key shipping channel for Black Sea grain highlights the risk of disruption to an important source of global supply.

      Russia cut off access to the Kerch Strait between the Sea of Azov and the Black Sea after tensions with Ukraine flared up over the weekend, and has since reopened the passage. Still, the conflict means some traders will likely reroute cargoes to avoid passing through the strait, according to the Ukrainian Grain Association.

      We are expecting a record harvest this season, and we plan record exports,” said Mykola Horbachov, head of the Ukrainian Grain Association. “So any window that is being closed for us means heavier pressure on our infrastructure, both seaport and railway. We are stretched to the limit.

      Ukraine ranks among the world’s biggest corn and wheat producers, supplying food to major markets in Europe, the Middle East and Asia. Analysts said they didn’t expect much market impact because the proportion of Ukrainian grain that moves from ports on the Sea of Azov is relatively small, and the incident seems limited so far.

      Grain markets largely shrugged off the news. Benchmark prices in Chicago rose 1 percent and milling wheat futures in Paris added 0.2 percent.

      Shipments from the Ukraine ports of Mariupol and Berdyansk make up about 5 percents of the country’s grain exports, and cargoes that had previously planned to leave those areas may instead move by rail or other ports, Horbachov said. The two ports are on the Azov Sea and rely on the Kerch Strait.

      In terms of grain exports, it won’t have a big impact because I don’t think that Russia will stop their boats in the Kerch Strait, and in terms of Ukraine exports, there is not a lot of exports from the Azov Sea,” said Gautier Maupu, a Black Sea grains analyst with Agritel in Kiev. “Russian exports will not slow down, so there will not be a strong impact on markets.

      Still, the blockade highlights the threat of disruption to Black Sea supplies just as global grains markets are buffeted by the trade war between the U.S. and China. Wheat has jumped about 20 percent this year in Chicago as heat and dryness worldwide curbed output, including in the Black Sea.

    • Poutine défend sa version des affrontements avec l’Ukraine en mer Noire
      https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/03/poutine-avance-sa-version-des-affrontements-avec-l-ukraine-en-mer-noire_5391


      Vladimir Poutine, à Buenos Aires, le 1er décembre.
      MARCOS BRINDICCI / REUTERS

      Privé de rencontre bilatérale avec Donald Trump, en représailles après les incidents survenus le 25 novembre au large de la Crimée qui ont abouti à la capture de trois bateaux et de vingt-quatre marins ukrainiens par la Russie, M. Poutine a livré sa version des faits au président américain « debout », comme il a lui-même décrit l’échange, en marge d’un dîner.

      Face à son homologue français, Emmanuel Macron, ou avec la chancelière allemande, Angela Merkel, avec lesquels il a pu s’entretenir en aparté, il a même sorti un stylo pour dessiner sur le papier sa chronologie des événements. Aux journalistes ensuite, M. Poutine a assuré que « la guerre va continuer » dans l’est de l’Ukraine, tant que les autorités actuelles de Kiev « resteront au pouvoir ».

      Version de VVP dont la seule chose que l’on ait le droit de savoir est qu’il qualifie l’événement de provocation. Absolument rien sur le déroulement des faits, ni en gros, ni en détail.

    • Ukraine resumes grain shipments from Azov Sea | Reuters
      https://af.reuters.com/article/worldNews/idAFKBN1O30M5


      FILE PHOTO: Cranes are seen in the Azov Sea port of Mariupol, Ukraine December 2, 2018.
      REUTERS/Gleb Garanich/File Photo

      Ukraine said on Tuesday it had resumed grain shipments from the Azov Sea, blocked for around 10 days after a military standoff with Russia in the Kerch Strait off Crimea.
      […]
      Earlier, Ukraine’s infrastructure minister Volodymyr Omelyan had said the two ports - vital for eastern Ukraine’s economy - had been “partially unlocked” with the restoration of some free movement through the Kerch Strait.

  • La #mer_Caspienne au cœur d’un accord historique
    https://www.lemonde.fr/international/article/2018/08/12/la-mer-caspienne-au-c-ur-d-un-accord-historique_5341696_3210.html

    C’est l’épilogue de plus de vingt ans d’éprouvantes négociations avec pour enjeux pétrole, gaz et caviar. Les chefs d’Etat de la Russie, de l’Iran, du Kazakhstan, de l’Azerbaïdjan et du Turkménistan ont signé dimanche 12 août un accord historique définissant le statut de la mer Caspienne.

    Réunis dans le port kazakh d’Aktaou, les cinq pays qui bordent la Caspienne se sont mis d’accord sur le statut de cette étendue d’eau, en plein vide juridique depuis la dissolution de l’Union soviétique.

    Le nouvel accord ne devrait pas mettre fin à toutes les disputes qui touchent à cette mer fermée, la plus grande du monde. Il devrait néanmoins aider à apaiser les tensions existant de longue date dans la région, qui recèle de vastes réserves d’hydrocarbures, estimées à près de 50 milliards de barils de pétrole et près de 300 000 milliards m3 de gaz naturel.

    « Nous pouvons dire qu’un consensus sur le statut de la mer a été difficile à atteindre et qu’il a pris du temps, les pourparlers se sont échelonnés sur vingt ans et ont nécessité des efforts importants et conjoints des parties impliquées », avait plus tôt déclaré le président kazakh et hôte de la cérémonie, Noursoultan Nazarbaïev.

    Le président russe, Vladimir Poutine, a salué une convention dont la « signification fera époque » et plaidé pour une plus grande coopération militaire pour les pays de la mer Caspienne.

    Selon le Kremlin, l’accord préserve la plus grande partie de la Caspienne en tant que zone partagée, mais partage entre les cinq pays les fonds marins et les ressources sous-marines. Selon le vice-ministre russe des affaires étrangères, Grigori Karassine, la Caspienne bénéficiera d’un « statut légal spécial » : ni mer, ni lac, qui ont tous deux leur propre législation en droit international.

    #ni_mer_ni_lac

    • En tant qu’anciens maîtres de la Caspienne, la Russie et l’Iran pourraient être les grands perdants de cet accord historique.

      Si la Russie a dû céder sur un certain nombre de sujets, « elle gagne des bons points pour avoir fait sortir une situation de l’impasse » et renforcé son image de pays producteur d’accords diplomatiques, relève John Roberts, analyste collaborant avec l’Atlantic Council. De plus, l’accord devrait asseoir la prédominance militaire russe dans la région en interdisant à des pays tiers de disposer de bases militaires sur la Caspienne.

      L’Iran, pour sa part, pourrait profiter de la clarté apportée par le texte pour lancer des projets communs avec l’Azerbaïdjan. La République islamique a eu recours par le passé à des manœuvres navales hostiles pour défendre ses prétentions dans la Caspienne.

      Au-delà des considérations économiques et militaires, l’accord donne espoir pour la préservation de la diversité écologique de la région. Les populations de béluga, dont les œufs sont appréciés dans le monde entier en tant que caviar, pourront désormais se multiplier grâce à un « régime de quotas clair et commun pour les eaux de la Caspienne », selon M. Roberts.

    • Russia, Iran, and three others agree Caspian status, but not borders | Reuters
      https://www.reuters.com/article/us-kazakhstan-caspian-borders/russia-iran-others-sign-deal-on-caspian-seas-legal-status-idUSKBN1KX0CI

      Iran and four ex-Soviet nations, including Russia, agreed in principle on Sunday how to divide up the potentially huge oil and gas resources of the Caspian Sea, paving way for more energy exploration and pipeline projects.

      However, the delimitation of the seabed - which has caused most disputes - will require additional agreements between littoral nations, Iranian President Hassan Rouhani said.
      […]
      We have established 15-mile-wide territorial waters whose borders become state borders,” Kazakhstan President Nursultan Nazarbayev told a briefing after signing the Caspian convention.

      Adjacent to the territorial waters are 10 miles of fishing water where each state has exclusive fishing rights,” he said.

      Nazarbayev also said the convention explicitly barred any armed presence on the Caspian Sea other than that of the littoral states.

    • Version Bloomberg (dont l’essentiel des remarques est fait avant le sommet…)

      Caspian Sea Breakthrough Treaty Set to Boost Oil, Pipeline Plans - Bloomberg
      https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-08-12/caspian-sea-breakthrough-treaty-set-to-boost-oil-pipeline-plans

      The treaty ends a spat over whether the Caspian is a sea or a lake, granting it special legal status and clarifying the maritime boundaries of each surrounding country. It also allows each to lay pipelines offshore with consent only from the neighboring states affected, rather than from all Caspian Sea nations.
      […]
      Further talks will be needed to provide full legal clarity on the boundaries of the division and future rights to either contested or undiscovered fields,” [Eurasia Group analyst Zachary] Witlin said in a research note before the summit.

      The new agreement states that the development of seabed reserves will be regulated by separate deals between Caspian nations, in line with international law. This essentially cements the current situation, since countries such as Kazakhstan and Russia already have bilateral accords on joint projects.

  • Les Cafés Géo » De la #Perse à l’#Iran : vers un Orient fantasmé ?
    http://cafe-geo.net/de-la-perse-a-l-iran-vers-un-orient-fantasme

    ntre la mer Caspienne au nord (mer fermée) et le golfe Persique au sud, entrouvert par le détroit d’Ormuz sur l’océan Indien, l’Iran est un vaste plateau semi-désertique, cerné par de hautes montagnes. Les hommes se sont installés sur les piémonts, qui permettent de capter une eau aussi rare que précieuse (irrigation par le système des qanât). L’Iran vit en moyenne à plus de 1 000 m d’altitude !

  • Encore du soft-power russe que Macron aurait boycotté s’il avait été dans le coin : Le Shtandart, l’un des plus beaux 3 mâts du monde, en escale à la Grande-Motte (près de #montpellier)
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/shtandart-plus-beaux-3-mats-du-monde-escale-grande-mott

    La frégate « Shtandart » ( ce qui signifie L’étendard) est une réplique en bois grandeur nature du premier bâtiment russe de la flotte de Baltique. Le bateau original a été construit en 1703 sous la direction personnelle du Tsar Pierre le Grand. Devenue le premier navire amiral de la Marine Impériale Russe, la frégate est restée en service jusqu’en 1727. Cette magnifique réplique reprend toutes les caractéristiques du bateau original : 3 mâts, 30m de hauteur, 35m de long, 28 canons et un tonnage de plus de 200 tonnes ! L’un des plus beaux trois mâts du monde.

    Malheureusement, fallait prévenir : tu peux pas te pointer comme ça et acheter des billets sur place. Tous les billets sont déjà vendus, même pour demain dimanche, donc on a dû se contenter de le regarder de l’extérieur.

    @simplicissimus ça t’aurait plu, ça, non ?

    • Oui, c’est un superbe bateau ; habitué de Brest où je l’ai vu en 2004 (mais je ne l’avais pas visité, j’avais passé la journée sur la rade).

      Tu remarqueras qu’il est la propriété d’une association privée, statut similaire à celui de l’Hermione. D’ailleurs il arbore le pavillon russe et non la croix de Saint-André de la marine de guerre russe.


      (ici en 2007)

    • Pour les amateurs de #cartographie, le curieux étendard (sur fond jaune, qu’on voit sur le premier mât à gauche sur ta photo et, selon Kikipédia : « Штанда́рт qui signifie “Étendard” en russe ») où l’aigle à deux têtes tient quatre cartes, représentant les quatre mers contrôlées par Pierre 1er :
      https://www.shtandart.ru/fr

      Le nom « Shtandart » est lié à l’ouverture d’une nouvelle voie commerciale à travers la mer Baltique. En 1703 Pierre 1er a changé son étendard en ajoutant une quatrième mer sur la carte – c’était la mer Baltique. En l’honneur du nouvel étendard le premier vaisseau de la flotte Baltique a reçu le nom « Shtandart ».


      J’y connais que pouic en héraldique, et je ne trouve pas grand chose au sujet de cet étendard sur le Web (quelques pages en cyrillique). Mais l’anecdote cartographique m’a semblé intéressante.

    • Pouf, pouf !

      Recherche pas forcément évidente… Le pavillon reproduit est celui du premier navire de ligne de la Flotte de la Baltique (1715), l’Ingermanland (nom suédois de l’Ingrie, nom historique de la région entre Golfe de Finlande et lac Ladoga, au centre de laquelle a été fondée Saint-Pétersbourg en 1703, même année que le Shtandart, nom d’origine allemande).

      Une description détaillée de l’étendard est donnée dans l’article WP[ru] sur l’étendard (note que la standardisation (!…) est plutôt médiocre, puisque les équivalents en autres WP ne sont pas tous reliés, on a en effet un Standarte [de] relié au [ru], un Étendard_(bannière) [fr] et un Heraldic_Flag [en]).

      Штандарт (знамя) — Википедия
      https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A8%D1%82%D0%B0%D0%BD%D0%B4%D0%B0%D1%80%D1%82_(%D0%B7%D0%BD%D0%B0%D

      Царский штандарт в России

      В начале XVIII века Пётр I также собственноручно утвердил ещё один флаг — жёлтое полотнище с двуглавым чёрным орлом, держащим морские карты с изображением Белого, Каспийского и Азовского морей. 1 мая 1703 года русские войска взяли шведскую крепость Ниеншанц, запиравшую вход в Финский залив, и 2 мая Пётр I отметил: «Слава Богу за исправление нашего штандарта во образ святого Андрея… В тот образ четвертое море присовокуплено». Присоединение части побережья Балтийского моря было ознаменовано добавлением четвёртой морской карты на штандарт, и уже 8 сентября 1703 года на новом фрегате, получившем название «Штандарт», был поднят штандарт с четырьмя картами.

      В 1712 году в собственноручно написанном указе Пётр I дал описание штандарта: «Штандарт, чёрный орёл в жёлтом поле, яко Герб Российской империи, имея три короны: две королевских и одну Империальскую, в которого грудях Св. Георгий с драконом. В обеих же главах и ногах 4 карты морских: в правой главе Белое море, в левой Каспийское, в правой ноге Палас Меотис, в левой Синус Финикус и пол Синуса Ботника и часть Ост-Зее»

      Et donc (la description aide à les reconnaitre…) dans l’ordre du texte, ordre chronologique de l’accès de la Russie aux différentes mers :
      • la mer Blanche (bec de droite)
      • la mer Caspienne (bec de gauche)
      • la mer d’Azov (lac Méotide, patte droite)
      • le Golfe de Finlande, le Golfe de Botnie (par leurs noms latins) et une partie de la Baltique (par son nom allemand, Ost-See, mer de l’Est, ce qui vu de Saint-Pétersbourg est une dénomination… originale !) avec le sud-ouest du lac Ladoga dans le coin en haut à droite de la mini carte

      pour les dates d’accès, on peut prendre l’apparition des navires de guerre « à l’occidentale » dans les flottes concernées
      • mer Blanche, pas de navire de guerre, accès de la Moscovie en 1505 (Ivan III) ; peu de concurrence occidentale jusqu’à l’arrivée de navire de commerce anglais en 1553
      • mer Caspienne, 1668
      • mer d’Azov, 1696
      • mer Baltique (par le golfe de Finlande) 1703, le Shtandart, justement.
      https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_ships_of_the_line_of_Russia

      Je ne sais pas trop ce que l’invocation à Saint André vient faire dans le texte de Pierre le Grand, mais la disposition des 4 mini cartes (et le patronage d’André) pourrait bien être à l’origine du choix de la croix de Saint-André comme pavillon de la flotte impériale…

      Note : Ninschanz était le nom de la forteresse suédoise à l’embouchure de la Neva (à l’emplacement de Saint-Pétersbourg, donc).

  • Le pivot US vers l’Asie et la balkanisation - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/10/le-pivot-us-vers-l-asie-et-la-balkanisation.html

    Les Rohingyas, nouvelle cause de l’impérialisme – deuxième partie

    Pendant les années 1990, les États-Unis ont planifié la destruction de la Yougoslavie puis construit la plus grande base militaire US au Kosovo (Camp Bondsteel), un lieu stratégique ouvrant l’accès à la Mer Caspienne riche en pétrole aux USA, et menaçant également les capacités de défense de la Russie. Afin d’atteindre ses objectifs, la CIA avait importé des combattants d’Afghanistan qui se sont livrés à un carnage de tueries et de destructions. Une campagne médiatique massive de désinformation imputa une partie des crimes des combattants appuyés par la CIA à leurs victimes – surtout des Serbes.

     

    Entre 1992 et 1995, les terroristes de la CIA ont assassiné 2383 Serbes à Srebrenica. Quand l’armée serbe bosniaque arriva enfin dans la ville, ils combattirent les terroristes. Entre cinq cents et un millier de Musulmans locaux furent exécutés. Personne ne sait combien d’entre eux étaient des terroristes.

    Les médias occidentaux ont utilisé des images d’hommes musulmans en détention pour affirmer qu’un massacre de jeunes hommes avait eu lieu. L’ignoble nettoyage ethnique de 150 villages serbes fut ignoré. L’ « Armée de Libération du Kosovo » de la CIA est accusée d’avoir massacré tout ce qui se tenait devant eux mais la « communauté internationale » a crié le mot « génocide » quand nombre d’entre eux ont été rassemblés et abattus. Les Serbes chrétiens ont été les boucs émissaires de l’Empire. Srebrenica est encore invoquée de nos jours pour justifier des « interventions humanitaires », et des activistes rohingya dans les capitales de l’Empire appellent désormais au bombardement humanitaire massif des citoyens birmans.

    Les Musulmans qui refusent de confronter de telles réalités historiques devraient se rendre compte qu’ils n’ont aucun monopole sur la souffrance ou sur la victimisation. Quand l’Empire a besoin de boucs émissaires il les trouve, quelle que soit leur religion ou leur ethnicité.

    Les patriotes birmans feraient bien d’étudier la destruction de la Yougoslavie car les états multi-ethniques comportant des divisions religieuses sont facilement écartelés quand l’impérialisme décide que des fiefs impotents sont plus aisément manipulés que des états-nations patriotiques.

    En novembre 2011, le Président Obama a déclaré que la région Asie-Pacifique était une « haute priorité » de la politique sécuritaire US.

    La politique US en Asie consiste à endiguer l’influence chinoise dans la région à travers le contrôle de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN, Association of South East Asian Nations) et l’encerclement de la Chine. Les USA possèdent déjà des bases militaires le long des côtes d’Asie du Sud-Est mais ont besoin de disposer d’une capacité de projection militaire étendue vers l’intérieur de l’Asie. L’éclatement ou la balkanisation d’états stratégiques dont la stabilité est vitale à la sécurité de la Chine servirait les intérêts géopolitiques des USA en Asie.

    Depuis que le Premier Ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra s’est prononcé en faveur du gouvernement du Myanmar, aboutissant dans leur inclusion au sein de l’ASEAN, les sanctions US contre le pays se sont révélées futiles. Contraindre la junte militaire à accepter l’agent des renseignements US Aung San Suu Kyi, comme présidente de facto n’a pas « ouvert » le pays aux intérêts US au rythme ou à l’échelle jugée acceptable par Washington. En fait, Aung San Suu Kyi a jusqu’à présent prouvé qu’elle possède son propre esprit et elle a adopté une ligne de plus en plus nationaliste, au désarroi de ses flagorneurs libéraux occidentaux. L’icône des droits de l’homme semble avoir redécouvert ses racines asiatiques et son portrait a, par conséquent, chu des murs des salles impériales occidentales.

    Des groupes terroristes financés par les Saoudiens et appuyés par les États-Unis entendent inventer un état distinct recouvrant des parties du Bangladesh et du nord de l’État de Rakhine – ce qu’ils appellent l’Arakanistan ou République Islamique de Rahmanland, qui adhèrerait à une stricte idéologie d’état wahhabite. Un document a fait surface en 2012 signé par Amir Ilham Kamil et Farid L. Shyiad, basés à Londres, et proclamant la création d’un tel état.

    Bien que l’authenticité du document cité plus haut ne puisse être vérifiée, le concept d’un état dénommé Arakanistan a depuis quelque temps été ouvertement discuté dans les médias bangladais, ainsi que dans certains livres.

    Le Premier Ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, a critiqué le gouvernement britannique pour n’en avoir pas assez fait pour poursuivre en justice les terroristes islamistes recensés sur son territoire. Des critiques de la guerre contre la terreur ont mis en avant la collusion profonde et constante des services de sécurité britanniques avec des terroristes d’al-Qaeda.

    Le gouvernement de Hasina est face à un cauchemar en puissance. Il existe des rapports crédibles selon lesquelles les services secrets bangladais [DGFI, Directorate General of Forces’ Intelligence, Directoire Général du Renseignement des Forces Armées, NdT] entraînent et protègent les terroristes de l’ARSA.

    Cet entraînement serait administré conjointement avec l’ISI, les services secrets pakistanais [Inter-Services Intelligence, Renseignements Inter-Services, NdT].

    Une enclave wahhabite au Myanmar donnerait aux USA une autre base d’opérations pour des jeux de guerre géopolitiques en Asie et troublerait la politique en expansion d’Une Ceinture, Une Route et de Nouvelles Routes de la Soie chinoise. Un tel état, semblable au Kosovo, servirait les intérêts géostratégiques étasuniens puisqu’il permettrait à Washington de contrôler le Golfe du Bengale et de faire obstacle à la voie terrestre pour l’importation chinoise de pétrole du Moyen-Orient. Les USA pourraient alors bloquer l’approvisionnement pétrolier de la Chine dans le Détroit de Malacca. L’exploitation par la Chine du champ gazier de Shwe, découvert en 2004, est un autre tracas majeur pour Washington.

    Le Myanmar s’est rapproché de la Chine ces dernières années avec la construction de pipe-lines devant pomper du pétrole depuis le port en eaux profondes de Kyaukphyu sur le Golfe du Bengale vers Kunming, dans la province chinoise du Yunnan. Le port en eaux profondes de Kyaukphyu doit avoir une capacité de traitement annuelle de 7,8 millions de tonnes de cargo.

    Le projet de pipe-line pétrolier et gazier Teellong chinois, courant du Golfe du Bengale à la province chinoise du Yunnan, a été construit au prix de 2,46 milliards de dollars. Il appartient conjointement à la China National Petroleum Corporation et à la Myanmar Oil and Gas Enterprise. Il est estimé que les pipe-lines seront à terme en mesure de pomper jusqu’à 12 milliards de tonnes de pétrole par an.

    La Zone Économique Spéciale de Kyaukphyu, qui s’étend sur plus de 1 700 hectares, est un autre projet conjoint sino-birman qui vise à industrialiser la région occidentale sous-développée du pays, en particulier l’État de Rakhine. Tel que souligné dans le récent discours de la Conseillère d’État Aung San Suu Kyi à Naypyidaw, le manque de développement économique est un facteur essentiel attisant la violence ethnique et religieuse dans l’État de Rakhine.

    Naypyidaw et Moscou ont signé un accord de défense important en juin de l’année dernière. Le Ministre de la Défense du Myanmar Myint New a dit que son pays espérait renforcer ses liens militaires avec Moscou dans un avenir proche.

    La coopération avec la Russie est un obstacle aux intérêts US.

    La diplomatie russe a corroboré la version des militaires birmans concernant les événements, suite aux attaques terroristes du 25 août. À la récente réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU pour évoquer le Myanmar, l’Ambassadeur russe à l’ONU Vassily Nebenzia a dit :

    Ces derniers jours, nous avons reçu l’illustration du fait que l’ARSA [Armée Rohingya du Salut d’Arakan, NdT] est responsable du massacre de civils. Ce qui a aussi été trouvé, ce sont des caches d’armes explosives artisanales. Il existe des informations selon lesquelles les extrémistes ont forcé des membres de la communauté hindoue à quitter leurs maisons, et à migrer vers le Bangladesh voisin avec les Musulmans. En outre, il y a des informations selon lesquelles les terroristes ont brûlé des villages entiers, et ces preuves ont été confisquées aux combattants.

    Des photographies ont été confisquées aux terroristes qui devaient selon toute probabilité servir de rapports à la direction de l’ARSA ou à ses sponsors étrangers. Ces informations sont confirmées par la déclaration antérieure de Naypyidaw, qui avait dit que les instigateurs de l’éruption de violence dans l’État de Rakhine avaient pour objectif d’augmenter au maximum l’ampleur du désastre humanitaire, et d’en transférer la responsabilité au gouvernement.

    Le Président US Donald Trump a appelé à une « action rapide et forte » de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le Président français Emmanuel Macron a également accusé le gouvernement birman de génocide. La Russie a averti l’Occident de ne pas s’ingérer dans les affaires internes d’autres pays. Étant donnée la position pro-Rohingya assumée par les États-Unis, on peut suspecter une forme de soutien de la CIA en faveur des terroristes. Cependant, la réaction de l’administration Trump si l’État Islamique, d’ores et déjà actif en Arakan (Rakhine) parvient à occuper le territoire n’est pas claire. Les USA « assisteront » peut-être Naypyidaw dans la gestion des terroristes de la CIA, tout en continuant à nourrir l’insurrection en catimini.

    Fake news et « iceberg de désinformation »

    De nombreux exemples de fake news publiées par les organisations rohingya ont été démystifiés. Les exemples les plus notoires ont été des photos des suites du séisme cataclysmique de 2010 en Chine, où des moines bouddhistes avaient aidé à l’inhumation des victimes. Ces scènes tragiques furent « photo-shoppées » par des sites Internet pro-rohingya pour prétendre que des Bouddhistes avaient massacré des Rohingyas. Toutes les instances de fake news sont trop nombreuses pour être recensées ici mais la BBC a, pour une fois, fait du bon boulot pour mettre en lumière les exemples les plus connus.

    Toutefois, bien qu’ayant reconnu que des mensonges grotesques avaient été diffusés, pour étayer la théorie selon laquelle le gouvernement birman commettait un génocide contre la minorité bengalie dans l’État de Rakhine, la BBC continue d’affirmer qu’un tel génocide a vraiment lieu ; mais ils n’ont produit aucune preuve pour appuyer ces allégations.

    Peu de temps après les attaques terroristes du 25 août, le Vice-Premier Ministre turc Mehmet Simsek publia davantage de fake news à propos de massacres de Rohingyas par des Birmans, appelant la communauté internationale à intervenir. Après que le caractère frauduleux des informations ait été démontré par les autorités birmanes, Simsek fut contraint de reconnaître qu’il avait diffusé de la désinformation.

    Peu de temps après les attaques terroristes en août, l’Agence France Presse (AFP) publia une séquence vidéo de villageois birmans bouddhistes fuyant la violence, en affirmant qu’ils étaient rohingya. L’agence de presse fut pus tard contrainte d’avouer qu’elle avait menti.

    Il ne s’agissait pas du seul rapport de gens fuyant la violence et faussement étiquetés comme étant « rohingya ».

    De nombreux villageois hindous ont dit à des reporters qu’eux aussi, on les avait appelés « Rohingyas ».

    Il convient de préciser ici que « Rohingya » est un terme employé par des activistes liés à des agences et ONG basées hors du pays. Ce n’est pas un terme usité par les Musulmans bengalis pour se décrire eux-mêmes. Des Musulmans bengalis ont récemment expliqué à des reporters qu’ils ne se servent jamais du terme.

    De nombreux témoignages oculaires, y compris de personnes dont des membres de la famille ont été massacrés par les groupes terroristes, n’ont pas fait l’objet d’enquêtes par les médias de masse occidentaux.

    Une femme hindoue expliquait à des reporters birmans :

    Là-bas, ils [les terroristes de l’ARSA] sont venus, vêtus de noir, seuls leurs yeux étaient visibles.

    Puis ils nous ont attrapé ; ils avaient des bombes, des haches, des machettes, des couteaux, des balles.

    Ils nous ont maintenu d’un côté de la zone.

    Ils ont massacré les membres de ma famille l’un après l’autre. Puis quelques Musulmans ont ordonné – « tuez-les aussi. »

    Mon époux, mon beau-père, ma belle-mère et l’une de mes belles-sœurs furent massacrés devant mes yeux.

    L’un des fils de ma belle-sœur fut kidnappé par les Musulmans [terroristes de l’ARSA].

    Une fois de plus, cet atroce témoignage fut ignoré par les médias occidentaux en dépit de leurs affirmations d’empathie pour les victimes de la violence. Est-ce parce que les assassins ne s’accordaient pas au scénario de propagande éditoriale ?

    Une autre vidéo postée en ligne raconte l’histoire d’un Bouddhiste de Rakhine et de sa famille qui furent attaqués par une meute de terroristes bengalis. Il dit qu’il avait naguère eu des amis musulmans, mais qu’il n’a plus confiance en la communauté musulmane d’Arakan. Il est facile d’utiliser des termes péjoratifs pour décrire ces gens mais la haine commune croît avec chaque appel des communautés musulmanes à travers le monde pour « mettre fin au génocide des Rohingyas ». La vidéo montre l’horrible réalité du conflit ethnique, où la peur et la haine consument les âmes des hommes.

    Le gouvernement birman a accusé les ONG occidentales de collaboration avec les terroristes. Le Programme Alimentaire Mondial de l’ONU a confirmé que leur nourriture arrive entre les mains des terroristes. Et des photos ont émergé d’ONG rencontrant ces terroristes. Les ONG occidentales se font vraiment du souci pour les civils innocents… La Conseillère d’État birmane Aung San Suu Kyi a défini la propagande occidentale contre son pays comme un « iceberg de désinformation » – peut-être les paroles les plus vraies jamais prononcées par cette Lauréate du Prix Nobel.

    Source : https://ahtribune.com/world/asia-pacific/rohingya-genocide/1972-balkanisation-asia.html

    Traduit par Lawrence Desforges

    https://globalepresse.net

  • Lacs et mers intérieures (1/4) : Mers Noire, Baltique et Caspienne : cœur battant de l’expansionnisme russe

    https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/cultures-monde-lundi-23-octobre-2017

    De la mer Baltique à la mer Caspienne, les exercices militaires russes se multiplient dans ces zones stratégiques. Pourquoi Moscou effectue des manœuvres militaires dans ces régions ? Quels sont les enjeux géopolitiques de ces démonstrations de force ?

    #mer_noire #mer_baltique #mer_caspienne #mer

  • L’armée russe lance une opération massive contre Daech à Idleb et à Homs . - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/l-armee-russe-lance-une-operation-massive-contre-daech-a-idleb-et-

    Aujourd’hui, le 15 novembre, le ministre russe de la Défense a annoncé que la frégate russe Amiral Grigorovitch a atteint avec succès des cibles en Syrie en tirant des missiles de croisière.

    « La frégate russe Amiral Grigorovitch a frappé avec des missiles de croisière des positions des terroristes dans les provinces syriennes d’Idleb et de Homs. L’opération a été soutenue par le porte-avions Amiral Kouznetsov », a déclaré le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou. Les missiles de croisière Kalibr tirés depuis le navire ont visé des sites industriels des terroristes, en particulier des usines. Selon M Choïgou, la Russie continuera à frapper des cibles industrielles et militaires des terroristes en Syrie. En outre, le ministre russe a fait savoir que l’armée russe a également atteint des cibles en Syrie avec des systèmes de missiles de défense côtière K-300P Bastion-P. Il a ajouté que pour la première fois dans l’histoire de la marine russe le porte-avions Amiral Kouznetsov a pris part à une opération de combat réelle. Ses chasseurs embarqués Su-33 ont en effet effectué plusieurs missions. « Avant l’opération, nous avons effectué une mission de reconnaissance complète et méticuleuse des cibles. Nous avons principalement ciblé des entrepôts de munitions, des centre de formations et d’importants regroupements de terroristes », a raconté M. Choïgou. Au sujet des objets industriels, le ministre russe a souligné qu’il n’était pas question de production artisanale mais d’usines importantes capables de fabriquer de véritables armements dôtés d’une puissance importante. Les navires de la flotte russe avaient déjà tiré des missiles de croisière Kalibr depuis les mers Caspienne et Méditerranée, détruisant des cibles de terroristes à une distance de 1.500 km. Le missile de croisière à haute précision Kalibr-NK est destiné aux navires de surface. Il a une portée d’au moins 2.600 km pour les cibles terrestres et de 350 km pour les cibles navales. La famille des missiles Kalibr (code Otan : SS-N-27 Sizzler) comprend en outre une version pour sous-marins, Kalibr-PL. Le système de missiles de défense côtière K-300P Bastion-P est conçu pour la destruction de différents bâtiments de surface appartenant à des escadrons de débarquement, des convois, des groupes aéronavals aussi bien que des navires isolés ou des cibles basées à terre. Ce système comprend les missiles de croisière anti-navires P-800 Oniks (nom de code OTAN : SS-N-26 Strobile) et a une portée maximale de 300 km, assurant une zone de protection de 600 km autour du lanceur. Samedi 15 octobre, le groupe naval russe, composé du porte-avions lourd Amiral Kouznetsov, du croiseur à propulsion nucléaire Pierre le Grand, des grands navires anti-sous-marins Severomorsk et Vice-amiral Koulakov, ainsi que de navires de soutien, a quitté le port de Severomorsk (région de Mourmansk, nord de la Russie) en direction de la Syrie. Au large de la Syrie, l’objectif principal du groupe est d’assurer la défense antiaérienne des forces aérospatiales russes et de soutenir les troupes gouvernementales syriennes dans leurs combats contre les extrémistes.

  • Au cours des 2 derniers jours, 350 phoques, 2500 oiseaux et des milliers de poissons sont morts dans le monde et personne ne sait vraiment pourquoi
    http://www.brujitafr.fr/2016/11/au-cours-des-2-derniers-jours-350-phoques-2500-oiseaux-et-des-milliers-de-

    Plus de 300 phoques ont été trouvés morts le long de la côte de la mer Caspienne au Daguestan (République russe). Plus de 2500 oiseaux morts sur une plage au Chili. 2500 oiseaux de mer trouvés morts sur plus de 2 km le long d’une plage au sud de Nigue...

  • Principales menaces écologiques en Mer Caspienne
    http://visionscarto.net/mer-caspienne-menaces-ecologiques

    Titre : Principales menaces écologiques en Mer Caspienne. Mots-clés : #Mer_Caspienne #Turkménistan #Azerbaïdjan #Russie #Kazakhstan #Caucase #Iran #URSS #Ex-URSS #Frontières #Environnement #Pollution #Énergie #Pétrole Apparition : « Vital Caspian Graphics : Challenges Beyond Caviar », PNUE/GRID-Arendal (Norvège), 2006. Auteur : Philippe Rekacewicz Date : 2006

    #Collection_cartographique

  • On continue ce matin avec la Mer Caspienne, dont on aimerait bien savoir si c’est c’est en effet une mer ou si c’est un lac (un peu comme quand on cherche à savoir la différence entre une rivière et un fleuve). Mais le choix de la qualification (finale) aura des conséquences politiques et économiques considérables

    La Caspienne est-elle une mer ou un lac ?
    http://visionscarto.net/caspienne-mer-ou-lac

    Ce court rappel des positions de chaque pays riverain s’accompagne d’une carte de synthèse (en anglais) un peu complexe des menaces environnementales dans et autour de la Mer Caspienne

    Principales menaces écologiques en Mer Caspienne
    visionscarto.net/mer-caspienne-menaces-ecologiques

    #mer_caspienne #russie #urss #ex-urss #frontières #différends_frontaliers #azerbaïdjan #turkménistan #kazakhstan #iran

  • L’or blanc de la gueule noire
    http://visionscarto.net/l-or-blanc-de-la-gueule-noire

    par Philippe Rekacewicz C’est par une énigme cartographique que s’ouvre le livre du journaliste et écrivain Frank Westerman, Les ingénieurs de l’âme. L’ouvrage retrace l’essentiel d’une longue et passionnante enquête à travers les grands travaux hydrauliques soviétiques. Il remarque que le golfe du Kara-Bogaz — large excroissance sur la côte orientale de la mer Caspienne — apparaît sur certaines cartes et disparaît sur d’autres... Il croisera, dans ses recherches, l’œuvre de Konstantin Paoustovski, qui (...)

    #Billets

  • Dans le Nagorny-Karabakh, le cessez-le-feu de 1994 « n’est plus valable » - Propos recueillis par Samia MEDAWAR - L’Orient-Le Jour

    http://www.lorientlejour.com/article/979582/dans-le-nagorny-karabakh-le-cessez-le-feu-de-1994-nest-plus-valable-.

    Interview de Vicken Cheterian, auteur et politologue, répond aux questions de « L’Orient-Le Jour » sur les enjeux de la dernière flambée de violence entre les troupes arméniennes et les forces azerbaïdjanaises dans la région contestée.

    Pourquoi y a-t-il eu une escalade soudaine sur le terrain entre les troupes arméniennes et azerbaïdjanaises ? Ce n’est pas la première fois que des escarmouches ont lieu et des incidents se produisent chaque semaine. Qu’est-ce qui diffère cette fois ?
    L’escalade militaire entre les deux camps est directement liée à la crise interne en Azerbaïdjan. Le cessez-le-feu dans le Nagorny-Karabakh (signé en mai 1994) et la stabilité interne de l’Azerbaïdjan ont tous deux été conditionnés par l’économie pétrolière de ce pays. Le développement des exportations de pétrole azerbaïdjanais coïncide avec l’arrivée au pouvoir d’Ilham Aliev en 2003, mais au cours des dernières années, le modèle économique de l’Azerbaïdjan a été érodé en raison de la diminution de la production de pétrole en mer Caspienne et de l’effondrement des prix internationaux du pétrole. Suite à la dévaluation du manat, la monnaie nationale, le citoyen moyen a perdu environ un tiers de son revenu, causant beaucoup de troubles sociaux depuis le début de l’année. Par conséquent, Ilham Aliev est confronté à une crise sociale, mais aussi à une crise de légitimité. Il est arrivé au pouvoir parce qu’il était le fils de Haidar Aliev, l’ancien président. Tout comme la Syrie, l’Azerbaïdjan est une « république dynastique » moderne. Pendant le boom pétrolier, il a investi des milliards dans l’achat d’armes, et en lançant la plus récente escalade militaire, il visait à détourner l’attention de l’opinion publique azerbaïdjanaise des problèmes économiques et des scandales financiers, tout en gagnant du territoire pour renforcer sa légitimité. Le fait que le premier jour de combats, les militaires azerbaïdjanais ont avancé de 200-300 mètres sur 8 différents fronts prouve que l’Azerbaïdjan a initié l’offensive, qu’elle était prévue et ce fut une attaque massive.

    #caucase #haut-karabakh #vicken_cheterian

  • L’Iran veut «son canal de Suez» reliant la mer Caspienne au golfe Persique (26/03/16)
    https://fr.sputniknews.com/international/201603261023703321-iran-canal-mer-caspienne-golfe-persique

    L’une des initiatives les plus ambitieuses, que Téhéran envisage de lancer, prévoit un canal artificiel reliant la mer Caspienne au golfe Persique. Le projet est particulièrement intéressant pour la Russie à cause de la vague de froid actuelle avec la Turquie, mais les pays européens et post-soviétiques en bénéficieraient également.

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    Creuser un canal reliant la mer Caspienne au golfe Persique, est-ce possible?
    https://fr.sputniknews.com/international/201603301023814820-iran-russie-canal-caspienne-golfe

    Le projet de construction d’un canal transiranien qui relie la mer Caspienne au golfe Persique sera sans doute irréalisable sans la participation des partenaires étrangers de la République islamique, notamment de la Russie, estime un expert iranien.
    […]
    Pour ce qui est d’un canal entre la mer Caspienne et le golfe Persique, deux itinéraires sont à l’étude. Le premier passe par Mazandaran et Gorgan vers Shahroud (Imamshahr) pour aller au centre de l’Iran, notamment vers Chabahar, l’unique port iranien dans le golfe d’Oman, pour déboucher finalement sur l’océan Indien.

    Et la seule carte des deux tracés que je trouve provient du site du parti de J. Cheminade :-(

  • Galactéros - La Russie se « retire » de Syrie ou l’art de mener la danse - Le Point
    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/caroline-galacteros/galacteros-la-russie-se-retire-de-syrie-ou-l-art-de-mener-la-danse-18-03-201

    Galactéros - La Russie se "retire" de Syrie ou l’art de mener la danse
    Les vraies raisons d’un désengagement (annoncé par Vladimir Poutine), avec en toile de fond la redéfinition du duopole Moscou-Washington.

    […]
    Mais le plus remarquable reste le bilan stratégique. Mettant fin à une série d’humiliations et de provocations européennes et américaines en Europe, mais aussi au Moyen-Orient, depuis 15 ans, Moscou a :
    • réaffirmé son statut d’acteur politique et militaire global ;
    • bousculé le jeu occidental au Moyen-Orient et enrayé le projet américain soutenu par Riyad, Doha et Ankara de renversement du régime syrien pour s’emparer de ce verrou énergétique stratégique pour l’alimentation de l’Europe en pétrole et gaz eurasiatique et moyen-oriental ;
    • démontré que c’étaient les États-Unis et leurs alliés qui ne voulaient pas d’une coalition antiterroriste globale et révélé les doubles jeux et les atermoiements dans la lutte contre l’islamisme salafiste ;
    • équilibré auprès de Damas l’influence de son partenaire/concurrent iranien ;
    • sécurisé sa base de Tartous, établi celle de Lattaquié et 2 bases aériennes ;
    • pris des positions commerciales avantageuses sur l’exploration des gisements off shore syriens en Méditerranée orientale ;
    • remis la Turquie à sa place en faisant ravaler au président Erdogan sa morgue et ses ambitions néo-ottomanes... sans se laisser entraîner dans une « montée aux extrêmes » dangereuse avec Ankara ;
    • repris langue avec Israël et l’Égypte ;
    • « retourné » habilement les Kurdes syriens (Moscou livre même désormais quelques armes à ceux d’Irak pourtant très étroitement liés à Washington) en les utilisant dans la lutte anti-« tous terroristes » et en les imposant comme interlocuteurs cardinaux dans les négociations. Les Kurdes syriens s’enracinent dans le nord de la Syrie, formant désormais (presque) un mur à la frontière avec la Turquie. Ils viennent d’annoncer l’établissement d’une entité « fédérale démocratique » dans les trois zones autonomes du nord de la Syrie sous leur contrôle, malgré les mises en garde de Damas et d’Ankara. Dans ces conditions, la Russie est plus que jamais en position de force pour les négociations avec les États-Unis et les puissances sunnites afin de pouvoir garantir ses objectifs stratégiques (enjeux pétroliers et gaziers, bases militaires, contrepoids à l’influence iranienne - Téhéran reste à moyen terme un concurrent énergétique de premier plan) ;
    – offert une vitrine incomparable à ses armements et à ses capacités logistiques et de projection, en déployant à bas coût un groupe militaire réduit très efficace, alliant des forces et des équipements diversifiés (renseignement spatial, drones, aviation de chasse et d’assaut, forces de la marine qui ont utilisé des armes très modernes lancées par des navires de surface et des sous-marins depuis la Méditerranée et la mer Caspienne, système antiaérien puissant basé sur les systèmes de missiles sophistiqués S-400, etc.) ;
    • réaffirmé l’autorité de l’État syrien sur une grande partie de son territoire, donc l’importance du respect de la légalité internationale contre les tentations occidentales de redessiner les frontières et de changer les gouvernements en place au gré de leurs intérêts ;
    • commencé à retourner l’arme de l’élargissement européen (fortement encouragé par Washington) à ses ex-satellites à son profit à l’occasion de la crise migratoire. Désormais, Bulgares, Tchèques, Hongrois, Slovaques et autres pays balkaniques candidats à l’entrée dans l’UE, qui se sentent menacés par les utopies solidaires des technocrates européens, et le renoncement aux nations que sous-tend l’approche bruxelloise et surtout allemande de la gestion des flux de réfugiés, considèrent le voisinage russe comme une protection culturelle et civilisationnelle non dénuée d’intérêt… La crise ukrainienne est toujours vive par ailleurs, et face à un gouvernement de Kiev incapable de réformes, ultra-corrompu, et à un pays en faillite, ce cadeau empoisonné de l’Amérique à l’Europe pourrait finir par lasser cette dernière et redorer le blason de la tutelle russe sur Kiev.

    Et pour finir cette litanie triomphante…

    Quant à la France, il est trop douloureux d’en parler. Nous ne sommes pas dans ce nouveau « grand jeu ». Nous sommes hors-jeu. Durablement. Alors pourtant que nos armées valeureuses et nos forces de sécurité ne déméritent nullement sur le terrain ni sur le territoire national. Alors que notre nation, « travaillée » en toute impunité par un communautarisme militant, est une cible de choix pour le djihadisme mondial et que nos concitoyens sont les spectateurs menacés et impuissants d’un renoncement identitaire incompréhensible. Impardonnable.

  • De la mer Caspienne à la Méditerranée, un projet de gazoduc géant symbolise les reniements de l’Europe
    http://multinationales.org/De-la-mer-Caspienne-a-la-Mediterranee-un-projet-de-gazoduc-geant-sy

    Quelques mois après la COP21, les institutions européennes souhaitent développer massivement le gaz sur le vieux continent. Elles misent en particulier sur un projet de gazoduc géant en provenance de l’Azerbaïdjan, le « Corridor Sud ». En reniant au passage les engagements européens à la fois en matière de climat et en matière de droits de l’homme et de démocratie. Parmi les bénéficiaires de ce chantier pharaonique, une entreprise bien connue en France : le groupe de #BTP #Vinci. La société civile promet de (...)

    #Enquêtes

    / #Italie, #Azerbaïdjan, #union_européenne, #Énergies_fossiles, #Lobbying, #droits_humains, Vinci, British Petroleum (BP), #Socar, BTP, A la une, #Énergie, #aides_publiques_et_subventions, changement (...)

    #British_Petroleum_BP_ #changement_climatique
    « https://france.attac.org/se-mobiliser/changeons-systeme-pas-climat/article/la-bei-ne-doit-pas-financer-le-corridor-gazier-sud-europeen »
    « http://www.boursorama.com/actualites/vinci-contrat-de-pose-de-gazoducs-pour-le-projet-tap-45bd3c23b4c77fde69e »
    « http://ec.europa.eu/france/news/2016/20160218_vers_une_union_de_l_energie_fr.htm »
    « https://multinationales.org/La-Commission-et-les-industriels-veulent-ils-imposer-le-gaz-de-schi »
    « http://www.euractiv.com/section/energy/opinion/do-not-fund-southern-gas-corridor-with-eu-public-money »
    « http://www.euractiv.com/section/energy/news/gazprom-revives-poseidon-adriatic-link »
    « http://globalmotion.pageflow.io/walkingtheline#37823 »

  • En attente de l’ultime tempête… pourvu que ce soit la bonne, celle du grand nettoyage –
    par Pepe Escobar - 31.01.2016 - Traduit et édité par jj, relu par nadine pour le Saker Francophone
    http://lesakerfrancophone.fr/en-attente-de-lultime-tempete-pourvu-que-ce-soit-la-bonne-celle-d

    (...) La politique étrangère américaine, sur le plan du commerce et sous l’administration du canard boiteux Obama, se borne à pousser l’Otan à s’engager dans des pactes commerciaux ; TPP [Océan Pacifique] et TTIP [Océan Atlantique], qui concernent l’UE et le Japon, tous deux en stagnation et / ou en récession, tout en excluant la Chine. Cela signifie que tous deux sont, finalement, mort-nés ; personne, nulle part, ne peut augmenter sa croissance économique en excluant la Chine.

    En termes de Guerre froide 2.0, la politique étrangère des États-Unis implique maintenant un théâtre latent de guerre US+Otan englobant le Maghreb, la Corne de l’Afrique, le Levant, le bassin de la mer Caspienne, le golfe Persique, l’océan Indien, la mer de Chine du Sud, et l’ensemble de l’Europe de l’Est jusqu’aux régions frontalières russes.

    Comme on pouvait s’y attendre, les contribuables américains financent la mentalité de la Guerre froide 2.0 avec un Pentagone qui garde bien vivante la possibilité d’une confrontation militaire directe contre les trois pôles clés de l’intégration eurasienne : la Russie, la Chine et l’Iran.

    Pivot vers nulle part

    La myriade de problèmes économiques qui se posent au turbo-capitalisme américain sont structurels et absolument insolubles dans le cadre du système économico-politique en place, qui est en fait un crypto-consensus incestueux entre Washington et Wall Street. Les fissures entre les Maîtres de l’Univers eux-mêmes sont proches d’apparaître avec éclat au grand jour alors que la planète s’embarque dans un changement tectonique vers un ordre économique et politique plus multipolaire centré sur l’Eurasie.(...)

    http://www.strategic-culture.org/news/2016/01/31/waiting-for-perfect-storm.html
    repris par
    http://russia-insider.com/en/waiting-perfect-storm/ri12574

  • #Syrie : dans les airs, sur terre ou sur mer, le dispositif militaire russe en carte

    La campagne russe en Syrie s’est intensifiée et inquiète les pays de l’OTAN, après le tir de missiles de croisière depuis la mer Caspienne, le 7 octobre. Retour en carte sur la première grande opération militaire du Kremlin loin de ses frontières depuis la chute de l’Union soviétique.


    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/10/08/syrie-dans-les-airs-sur-terre-ou-sur-mer-le-dispositif-militaire-russe-en-ca
    #Russie #cartographie #visualisation #dispositif_militaire #armée #guerre #conflit

  • Au cœur de la « nouvelle route de la soie »
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2015/08/14/au-c-ur-de-la-nouvelle-route-de-la-soie_4725004_3216.html

    A perte de vue, au sud, c’est la steppe. Au nord, se dessinent les monts enneigés du Tian Shan, qui traverse de part en part la frontière entre Chine et Kazakhstan. A cet endroit où deux empires – l’Union soviétique et la République populaire de Chine – se sont longtemps fait face, on ne peut se défaire d’une sensation de bout du monde.

    Dans quelques années, ce morceau oublié d’Asie sera pourtant un centre névralgique de la mondialisation. Entre les dunes de sable apparaît un immense chantier. Des entrepôts sont déjà debout, d’autres en construction. Des rails serpentent dans le désert, avant de s’arrêter abruptement à la frontière. C’est le « port sec » de Khorgos.

    Six voies de chemin de fer : trois aux standards chinois, où les trains venus d’Urumqi, dans le Xinjiang (nord-ouest de la Chine), stationneront le temps que leurs chargements soient transférés sur d’autres trains, stationnés sur les trois autres rails, aux anciens standards soviétiques, avant de prendre la direction de l’Europe. Les premiers doivent commencer à rouler cette année, via la Russie, puis, plus tard, via deux autres axes : celui de l’ouest, en direction de la mer Caspienne et de l’Azerbaïdjan ; celui du sud, à travers le Turkménistan, l’Iran et la Turquie.

    Pour l’heure, une seule voie ferrée relie la Chine et l’Europe. Elle passe à quelques kilomètres au nord de Khorgos avant de bifurquer vers la Russie, avec comme destination finale Duisbourg, en Allemagne. Le trajet prend quatorze jours, contre près de deux mois par mer. Le train est encore plus de deux fois plus cher, mais...

    mais… #paywall


    Pour accroître son influence au Kazakhstan et en Asie centrale et mieux contrôler ses exportations vers l’Europe, la Chine investit massivement dans des projets d’infrastructures.
    Le Monde

  • #Énergie : le #gaz de la Caspienne passera par les #Balkans

    Lors du sommet européen de Riga des 21 et 22 mai, les dirigeants européens ont confirmé la construction d’un nouveau gazoduc qui passera par les Balkans, le « Corridor sud ». Il devrait acheminer à partir de 2020 du gaz de la Caspienne vers l’Union européenne.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/guerre-du-gaz-dans-les-balkans-le-nouveau-projet-europeen.html
    #Mer_Caspienne

  • Kazakhstan: l’imbroglio du chantier pétrolier Kashagan - RFI

    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20140422-kazakhstan-confusion-imbroglio-chantier-petrolier-kashagan

    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2014-04-02T151148Z_1217841371_GM1EA421SBU01_RTRMADP_3_OIL-KASHAGAN_0.JPG

    Kashagan est le chantier pétrolier le plus important de l’histoire, si l’on en juge par les plus de 100 milliards d’euros que sa mise en production devrait coûter à terme. Ce gisement « éléphant » est situé dans la partie de la mer Caspienne appartenant à l’ex-république soviétique du Kazakhstan. Mais voilà, en septembre, quelques semaines seulement après sa mise en production, il a fallu tout arrêter à cause d’un gros problème technique.

    #russie #kazakhstan #kashagan #énergie #pétrole #mer_caspienne

  • Les autorités russes présentent un projet de canal pour connecter la mer d’Azov et la Mer Caspienne via Stavropol et Krasnodar.

    Ce projet (canal eurasien) reprendrait et complèterait des infrastructures existantes. Il doublerait la liaison Azov-Caspienne existante via le canal Don-Volga, parait-il « vieillissant » et « au maximum de ses capacités de trafic »

    A suivre.

    https://dl.dropbox.com/s/b3ljawza76uzsnf/canal%20azov%20caspian.jpg

    Caspianmonitoring.ru

    http://caspianmonitoring.ru/index.php?id=3&nid=2980

    The construction project of a canal joining the Caspian and the Azov seas is currently under consideration in the Agency of Construction Initiatives under the RF President.

    The idea to connect the Caspian and the Azov seas appeared in the 1930s. Then the Manych Canal starting from the Azov Sea and passing to the Caspian Sea through Krasnodar and Stavropol regions was half-built. The construction was suspended by the war.
    The completion of the Manych navigation canal will make it possible to reduce the time and costs of cargo transportation and to raise the efficiency of the Russian transport network.

    #russie #caucase_nord #canal_don_volga #transport_maritime #mer_caspienne #mer_d_azov

  • A Gorgan, un Iran quotidien
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/07/AHMADI/47930

    Gorgan, trente ans après ; Gorgan, ville de mes vacances d’enfance où, avec mes cousins, nous passions l’été dans un air chaud et humide qui nous empêchait de respirer. Située dans le nord-est de l’Iran, à proximité de la mer Caspienne et à quatre cent cinquante kilomètres de Téhéran, la cité est devenue en 1997 la capitale de la nouvelle province du Golestan. Elle est entourée par des montagnes couvertes de forêts sauvages. Nulle part ailleurs, prétendent ses habitants, on ne trouve une telle palette de (...)