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  • Environnement : un décret gouvernemental menace les sites classés - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/environnement-un-decret-gouvernemental-menace-les-sites-classes-23-05-201

    Le gouvernement propose de donner aux seuls préfets le pouvoir d’autoriser des travaux importants dans des espaces naturels ou patrimoniaux exceptionnels.

    « Un hôtel cinq étoiles dans le site protégé des Calanques, une retenue d’eau sur les pentes du Mont-Blanc pour alimenter des canons à neige, un projet de logements HLM dans le jardin d’un château classé… » Élodie Martinie-Cousty siège à la commission supérieure des sites et elle en a vu passer des dossiers à lui faire dresser les cheveux sur la tête.

    Cette instance administrative conseille le ministre de l’Écologie. Les maires viennent y faire reconnaître la qualité de leur territoire en demandant notamment le classement pour toujours de sites exceptionnels qui ont reçu, pour certains, un label Unesco. Mais un projet de décret gouvernemental pourrait fragiliser le poids des experts paysagistes, défenseurs du patrimoine et du ministre lui-même, qui jouent souvent les remparts face aux bétonneurs.

    Le préfet garant du respect de la loi

    N’est ce pas François de Rugy lui-même qui a annoncé mercredi 22 mai que le projet minier de la Montagne d’Or ne se ferait pas en Guyane ? Preuve que ses services ont du poids quand un projet semble « incompatible » avec les exigences environnementales. Les associations écologistes vivent donc d’autant plus mal le décret en préparation.

    Car il vise à donner totalement la main aux préfets de département même quand il s’agira d’accorder des autorisations de travaux importants dans les sites classés. « L’objectif est de transférer cette compétence à l’appréciation locale, notamment pour gagner du temps, justifie-t-on au ministère de l’Écologie. Il n’est pas question de traiter au rabais la gestion du patrimoine car le préfet sera le garant du respect de la loi. » Sauf que les ONG en doutent.
    « Ce décret est scélérat »

    Quand elle ne siège pas à la commission des sites, Élodie Martinie-Cousty est administratrice bénévole à France Nature Environnement (FNE) et elle s’inquiète de voir un jour des parcs de loisirs, des zones commerciales ou des clubs de vacances venir défigurer des sites naturels comme la réserve de Scandola en Corse, le mont Saint-Michel ou le Val de Loire. « Ce décret est scélérat car il ouvre la porte aux grands aménageurs qui feront évidemment pression sur les préfets pour faire passer des projets, avec parfois le soutien des élus locaux », craint la militante associative.

    Dans une question écrite adressée à François de Rugy, le sénateur (RDSE) du Puy-de-Dôme Eric Gold souligne la forte inquiétude des « gestionnaires des 2700 sites classés, territoires d’excellence en matière de paysage, car ce décret pourrait mener à une perte d’équité de traitement au niveau national en raison notamment de la sensibilité variable des préfets aux enjeux environnementaux. » « Cela fait cent ans que la loi sur les paysages a fait ses preuves et permet que l’on ne fasse pas n’importe quoi n’importe où », ajoute l’élu.

    Au ministère de l’Écologie, on se veut rassurant : « Si des élus locaux ou des associations jugent que des travaux risquent de porter atteinte à un site classé, le préfet pourra toujours décider que la décision finale relève de l’administration centrale. » « Mais on sait bien que localement, certains lobbys peuvent être influents en mettant en avant les enjeux de développement économique du département », fait valoir Eric Gold.

    Avocat spécialiste du droit de l’environnement, Arnaud Gossement voit dans cette décision une forme de double discours. « Le gouvernement défend officiellement la biodiversité mais prépare un décret qui, de fait, fragilise la protection des sites classés. Cet en même temps permet peut-être de gagner des élections mais pas de faire progresser l’écologie. »

  • 200 manuscrits du Mont Saint-Michel en libre accès sur internet
    http://culturebox.francetvinfo.fr/patrimoine/histoire/200-manuscrits-du-mont-saint-michel-en-libre-acces-sur-inter

    Près de 200 manuscrits de l’ancienne bibliothèque du Mont Saint-Michel, rédigés entre le VIIIe et le XVIIIe siècles, sont accessibles au public sur internet.
    « Sur 205 manuscrits, entre 80 et 100 ont été produits au Mont Saint-Michel et datent de la fin du Xe siècle au début du XIIIe, période où le scriptorium de l’abbaye est actif. Les autres ont été acquis par l’abbaye », explique Stéphane Lecouteux, responsable de la bibliothèque patrimoniale d’Avranches (Manche).

    Fruit d’un partenariat entre l’Université de Caen et la ville d’Avranches, la bibliothèque virtuelle a été progressivement mise en place depuis avril. Le budget de la numérisation d’une centaine de documents est de 30.000 euros.

    #Domaine_public #Open_data

  • #Mont_Saint-Michel. Vent de révolte - Bretagne - LeTelegramme.fr
    http://www.letelegramme.fr/bretagne/mont-saint-michel-vent-de-revolte-14-04-2016-11029791.php

    Dans les communes de la baie du Mont Saint-Michel, les contraintes annoncées dans le projet de Plan de prévention du risque de submersion marine (#PPRSM) angoissent les habitants autant qu’elle les révulse. Principe de précaution oblige : c’est l’une des conséquences administratives de la tragédie de La Faute-sur-Mer (Vendée).


    EPA/IAN LANGSDON

    Dans les communes de la baie du Mont Saint-Michel, les contraintes annoncées dans le projet de Plan de prévention du risque de submersion marine (PPRSM) angoissent les habitants autant qu’elle les révulse. Principe de précaution oblige : c’est l’une des conséquences administratives de la tragédie de La Faute-sur-Mer (Vendée).

    Le long de cette vaste baie de trente kilomètres de long, deux mondes se côtoient, se frottent et s’interpénètrent. D’un côté, une immense plaine humide sillonnée de fleuves côtiers miniatures, de l’autre les mers : mer de sable lorsque l’eau se retire jusqu’à huit kilomètres, immensité marine lorsque, portée par le flot de vives-eaux, elle vient lécher le pied de la chaussée de la Duchesse-Anne. Cette longue digue de plus de 30 km, dont la partie la plus ancienne remonte à plus de 800 ans et la plus récente (la « digue des Hollandais ») à 150 ans, sépare ces deux univers qu’enjambent les barges conchylicoles en jouant les camions. Ici, les bateaux ont des roues...

    Vingt-deux communes dans le périmètre
    La digue n’a jamais failli à sa mission, protégeant les maisons et les cultures des plus hautes marées, même poussées par les vents les plus forts. Le réchauffement climatique en aura-t-il raison un jour ? Oui, a répondu l’État en 2011 dans une circulaire imposant à toutes les communes côtières de se doter d’un plan de prévention basé sur des critères fixés de la même manière pour tous les territoires. C’est ainsi que 22 communes de la Baie se sont trouvées incluses dans le périmètre d’un plan où de nombreux espaces sont classés en zone à haut ou très haut risque, ce qui impose des contraintes aux habitants et aux collectivités.

    Scénario du déclin
    « Déjà, le plan impacte notre commune », témoigne le maire de Saint-Benoît-des-Ondes (35), où toute l’agglomération est en zone à risque. « Tous les permis de construire ont été refusés, les jeunes ne peuvent plus bâtir au pays et s’en vont, la population diminue, les enfants se font rares, les classes de l’école ferment les unes après les autres, les activités ne peuvent plus s’implanter, le commerce s’en ressent ». Et puis, la valeur des maisons a chuté. « Les gens hésitent à acheter, vu les risques annoncés et les contraintes imposées aux propriétaires, comme l’obligation de placer les tableaux électriques en hauteur ». Un scénario catastrophe que les autres communes vivent de la même manière. Aussi 21 d’entre elles se sont unies pour engager des études juridiques et techniques sur le projet préfectoral. Le résultat de leurs travaux a été remis, hier, à la commission d’enquête et livré devant 400 personnes.
    […]
    « Ce PPRSM, c’est la vitrification de nos communes condamnées au déclin », [résume Jean-Luc Bourgeaux, conseiller départemental-maire de Cherrueix (35)]. « Et derrière ce plan se profile un classement en site classé qui va achever de faire de nous une réserve d’Indiens ».

  • Mont Saint-Michel : les calèches de Veolia, les moules de la colère, le périmètre de trop et les ascenseurs à poisson de Ségolène Royal
    http://www.eauxglacees.com/Mont-Saint-Michel-les-caleches-de

    Un instantané de l’époque. Comme un exercice à blanc du pool d’agences de com internationales qui vont gaspiller des milliasses d’euros pour la « COP 21 », horizon indépassable de l’année 2015. Vous avez aimé les portiques, les bonnets, l’écologie non punitive de la croissance verte des territoires ? Accrochez-vous à la rambarde, on fonce force 10 vers le pire du pire et voilà à quoi ça va ressembler toute l’année 2015, le grand dessin animé du millénaire qui vient, storytellisé par l’armée des "show (...)