naturalfeature:paris plages

  • J’ignorais que Tardi faisait des dessins militants : article d’août 2015 : Jacques Tardi Mon indignation | L’Humanité
    https://humanite.fr/jacques-tardi-mon-indignation-581251

    C’est mon indignation totale qui a motivé ce dessin. Un an après les massacres à Gaza, il faudrait que l’on fasse la fête sur les berges de la Seine. C’est de la provocation. C’est presque une insulte. C’est complètement obscène et irresponsable de la part de la Mairie de Paris. Il y a eu plus de 2 000 morts, et on fait comme si de rien n’était, comme si on voulait effacer les crimes de guerre. Cette commémoration festive des tueries est monstrueuse. On parle de culture, mais ce qu’il y a de culturel à Paris Plages, c’est surtout des recettes de cuisine et des raquettes… Tel-Aviv, ville de la tolérance ? Oui, au sens où elle tolère bien l’apartheid et l’occupation de la Palestine, même si je sais qu’il y a des Israéliens contre la colonisation. Quand au procès en antisémitisme, ça ne marche plus : on a le droit de s’exprimer sur la politique d’un état qui viole chaque jour le droit international. Ces accusations m’indiffèrent. Ce n’est pas le sujet.

    En rebond au dessin « On bosse ici, on vit ici, on reste ici » signalé ici :
    https://seenthis.net/messages/681955

  • Une militante de la paix insultée et menacée
    http://www.humanite.fr/une-militante-de-la-paix-insultee-et-menacee-581563?IdTis=XTC-FT08-A0DHXP-D

    Après avoir publié la photo d’une affiche d’un bar alsacien expliquant le boycott de certains produits en solidarité avec le peuple palestinien, Fabienne Haloui (PCF) ne s’attendait pas à un tel déferlement de haine.
    Quelques jours après l’opération « Tel-Aviv sur Seine » qui, comme le redoutaient des associations et partis de gauche, a offert une tribune aux défenseurs de la politique coloniale du gouvernement israélien, le déferlement de haine contre les militants de la paix au Proche-Orient n’a pas reflué, même si les transats ont été repliés. Ce week-end du 15 août, une militante et élue communiste du Vaucluse en a fait les frais. Fabienne Haloui, également membre de l’exécutif du PCF, a subi sur les réseaux sociaux un flot d’insultes et de menaces. En cause, cette fois, non pas une prise de position sur la transformation de Paris Plages mais la photo d’une affiche prise dans un bar alsacien.

    «  Les produits suivants ne sont plus vendus dans cet établissement à cause du soutien de leur fabricant à l’État terroriste d’Israël, compte tenu des atrocités commises envers la population palestinienne  », peut-on y lire avant l’énumération des marques Coca-Cola, Pepsi et Perrier. Partageant davantage la démarche de la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanction) qui cible uniquement les produits israéliens, l’élue communiste, qui a publié ce cliché de vacances sur son compte personnel, n’appelle pas pour sa part à ce type de boycott. Mais elle a «  trouvé assez courageux d’afficher de cette manière, citoyenne et pacifique, son soutien au peuple palestinien  », explique-t-elle. Et elle n’a pas dû être la seule, puisque 4 153 mentions «  j’aime  » accompagnent sa publication partagée 12 186 fois.

    « Je ne me tairai pas »

    Mais certains internautes défenseurs de la politique d’extrême droite du gouvernement israélien ont multiplié les insultes, remarques racistes et mêmes les menaces. «  Tous ceux qui boycottent Israël sont 
des chômeurs ou des assistés, donc des 
minables ! » « Mettez-vous un truc dans la tête : les (antisémites) comme vous, on les combat à vie. Vous n’aurez plus jamais la paix  » «  Vous donnez la France, vos filles et vos femmes à des envahisseurs, et vous baissez la tête comme des moutons à l’abattoir ? Eh bien pas nous ! Nous on se bat tous les jours pour nous défendre ! » Autant de commentaires qui ne sont, hélas, que quelques exemples de la déferlante dont l’élue s’est aperçue samedi soir et qui s’est poursuivie depuis. «  Être insultée d’antisémite est à la fois extrêmement blessant du fait de mon parcours personnel et en même temps une forme de chantage insupportable  », relève Fabienne Haloui, qui est décidée à porter plainte et à saisir le préfet pour rappeler l’évidence : «  On a le droit de critiquer la politique de l’État d’Israël, de condamner un État qui ne respecte pas le droit international.  » Quant au boycott, dont les détracteurs saisissent régulièrement la justice, «  il peut être une arme pacifique de nature à mobiliser l’opinion publique et à mettre en difficulté le gouvernement israélien dans son refus de se soumettre aux décisions de l’ONU  », estime la conseillère régionale.

    Les agressions dont elle a été victime, qu’elles relèvent d’individus ou d’organisations, ne sont pas rares. L’adjoint PCF à la Mairie de Paris, Ian Brossat, pour s’être élevé contre l’initiative d’Anne Hidalgo la semaine dernière, a notamment été vivement pris à partie par la Ligue de défense juive (LDJ), une organisation d’extrême droite. Comme lui, Fabienne Haloui entend poursuivre son combat en faveur de la paix : «  Je ne me tairai pas  », lance-t-elle, saluant les nombreux messages de soutien et de solidarité qui lui sont aussi parvenus.

  • « Tel-Aviv sur Seine » : comment est née la plage qui fâche
    enquête du 10/08/2015 par la rédaction
    http://www.arretsurimages.net/articles/2015-08-10/Tel-Aviv-sur-Seine-comment-est-nee-la-plage-qui-fache-id7953

    (...) L’organisateur : un ancien conseiller de l’ambassade de France en Israël

    L’idée est donc venue de la mairie de Tel-Aviv. Sa mise en oeuvre également, puisque c’est elle qui a choisi l’entreprise à qui confier l’organisation de l’événement, ”L’Agence culturelle”. “Nous avons proposé cette agence car son directeur, Lionel Choukroun, connaît très bien la culture israélienne, et a contribué à la diffuser lorsqu’il était en poste chez nous”, explique Eytan Schwartz, conseiller du maire Ron Huldai. En poste ? Choukroun a en effet été attaché culturel de l’ambassade de France en Israël (poste basé à Tel-Aviv) et directeur adjoint de l’Institut français d’Israël de 2009 à 2015.

    Contacté par @si, le directeur de l’Agence Cuturelle, en dit (un peu) plus : “Il m’a été demander de produire cet évènement. Le cahier des charges était simple : proposer une programmation à moindre coût qui permette à tout un chacun de passer un bon moment sur Paris Plages”.

    "C’est une manifestation populaire, pas la fête de l’Huma !"

    Quel genre de bons moment pourra-t-on donc passer sur les 200 mètres de plage alloués à l’évènement ? “Il y aura un food-truck, deux animateurs qui vont faire des cours de fitness, un DJ qui va mettre de la musique tout au long de la journée, un peu de danse et des animations pour gagner quelques cadeaux, faire quelques photos et les poster sur Instagram”.

    Avait-il vu venir la polémique ? “Non, c’est une manifestation populaire, culturelle, festive. Ce n’est pas politique, ce n’est pas la fête de l’Huma’ !”. Sur la question du budget alloué à cet évènement, et de son financement, Choukroune se fait moins loquace : “Ça ne sert à rien de rentrer dans des questions contractuelles”.

    La mairie de Paris, elle, assure à @si que l’événement “lui a coûté zéro euro” : “Les food trucks ne sont pas payés, ils viennent et vendent leurs produits ; les animations ludiques et les goodies à gagner sont financés par le sponsoring”, assure à @si le service de presse. Quant à l’animation musicale par un DJ, “c’est peut-être là où la mairie de Tel-Aviv a contribué”, avance-t-on côté parisien. “Effectivement, c’est sur cet aspect de l’animation musicale que l’on a contribué”, explique Eytan Schwartz, sans toutefois détailler le budget qu’y ont consacré ses services.(...)

    #TelAvivSurSeine
    via@mona

    • Asi n’a sans doute pas les moyens d’enquêter. Mais dans ce cas on s’abstient.
      Les sources de cet article : le conseiller de Ron Huldai, le maire de Tel-Aviv, la mairie de Paris, et Lionel Choukroun, le consultant en com qui organise l’évènement. Résultat l’article est une sorte de prospectus publicitaire pour « Tel Aviv sur Seine ». Avec des sources aussi diversifiées, aucun risque de découvrir quoi que soit.

      Et Asi oublie de nous dire que c’est bien la France qui paie les 500 policiers mobilisés pour protéger les communicants de l’apartheid.

  • Jacques Tardi Mon indignation | L’Humanité |Mardi, 11 Août, 2015
    Par Tardi 
Auteur et dessinateur 
de bande dessinée
    http://www.humanite.fr/mon-indignation-581251

    C’est mon indignation totale qui a motivé ce dessin. Un an après les massacres à Gaza, il faudrait que l’on fasse la fête sur les berges de la Seine. C’est de la provocation. C’est presque une insulte. C’est complètement obscène et irresponsable de la part de la Mairie de Paris. Il y a eu plus de 2 000 morts, et on fait comme si de rien n’était, comme si on voulait effacer les crimes de guerre. Cette commémoration festive des tueries est monstrueuse. On parle de culture, mais ce qu’il y a de culturel à Paris Plages, c’est surtout des recettes de cuisine et des raquettes… Tel-Aviv, ville de la tolérance ? Oui, au sens où elle tolère bien l’apartheid et l’occupation de la Palestine, même si je sais qu’il y a des Israéliens contre la colonisation. Quand au procès en antisémitisme, ça ne marche plus : on a le droit de s’exprimer sur la politique d’un état qui viole chaque jour le droit international. Ces accusations m’indiffèrent. Ce n’est pas le sujet.

    • Cette dimension symbolique je ne la comprends pas et je la récuse. D’abord parce que la mort de ces 4 enfants a eu lieu en juillet et pas en août. Et parce que moi, je garde en souvenir un Paris ravagé par les manifestations pro-palestiniennes.

      #crapules

    • @sinehebdo Pour ma part je trouve que la deuxième image qui est donc le détournement d’une photographie de 1961 relative au massacre des algériens le 17 octobre et les jours suivants est problématique parce qu’elle est amalgamante. Un massacre, celui des Algériens à Paris en 1961 ne peut équivaloir à un autre massacre, celui des Palestiniens à Gaza en 2014. C’est à la fois une question d’éthique vis à vis des personnes massacrées et aussi une ouverture de sens avec ses possibilités de glissades.

    • Je ne comprends pas vraiment l’argument « anti-amalgame »... Qu’est-ce que c’est exactement qui vous gêne ? Quelle est la différence majeure sur laquelle on ferait une faute « d’éthique » ?
      Entre un massacre colonial et un autre massacre colonial, il y a quand même des choses clairement communes...

    • @jeparletoutseul, le 17 octobre 61 est remarquable d’avoir été un massacre d’Algériens commis par la police sur le sol français c’est ce qui fait sa spécificité. Ce qui le distingue aussi de l’immense majorité (si ce n’est Sétif) des massacres commis par l’armée française en Algérie (alors française), et plus encore des crimes de guerre commis à Gaza par Tsahal (contre des habitants d’un territoire étranger, donc), c’est d’avoir visé des « manifestants pacifiques » sur un territoire ou le droit de manifestation est constitutionnel.
      Aucune critique du colonialisme ne peut se contenter de faire du terme « colonial » un gros mot attrape tout, sans analyse concrète.

    • En droit international, Gaza n’est pas un territoire étranger. C’est un territoire militairement occupé par Israël (même si physiquement l’armée israélienne n’y est par, elle est « puissance occupante »), au même titre que la Cisjordanie. C’est le droit militaire israélien qui s’y impose, avec les obligations qui vont avec, d’assistance humanitaire, de gestion des frontières, d’aide au commerce etc (ainsi, en Cisjordanie comme à Gaza, la monnaie officielle ET en vigueur est le Shekel israélien).

      Quant à savoir si l’occupation de la Palestine (territoires 1948 et/ou 1967) est un colonialisme ou non, bien qu’il existe des arguments pour et des arguments contre (en particulier le fait qu’il n’y ait pas de métropole), la balance penche quand même du côté pour, les analogies étant nombreuses, les Palestiniens étant traités comme des colonisés, mais ce débat est ancien et il a sa place ailleurs qu’ici...

    • @sinehebdo merci d’avoir précisé le statut de Gaza, militairement occupé par Israël, à distance, par incursions, par la monnaie, etc. Il me semble que l’on peut parler de puissance coloniale à propos d’Israël.
      À l’inverse de la Palestine depuis 48 et plus encore 67, Paris ne peut être défini comme un territoire colonisé, ni en 61, ni aujourd’hui(ou alors il faudrait approuver le topo faf sur la « colonisation arabe » de la France (modernisé et élargi en « grand remplacement »).

    • Pas que. je redis, le détournement, sauf exception (si cette photo était pas du photoshop pour réseaux « sociaux » mais un bombage que l’on trouverait à tel ou tel endroit dans Paris, ce serait déjà pas la même.... une #intervention), est usé, sali, rendu insignifiant et confus par son usage en com’ politique, en pub. (entendu ce jour à la radio, pub pour l’armée françouze : « on ne nait pas militaire, on le devient », un petit coup de « mixité » en prime, pour pas cher, Simone, revient !).

      Comme pour la critique du colonialisme, etc. il est question d’être à l’heure, c’est à dire d’éveiller, curiosité surprise, révolte. Pas de militantisme limitant ( ce que vous dites, on croit le savoir déjà, et finalement on s’en fout, c’est à vous , cf, le syndicat, la pédagogie « explicative » de gauche), #produire_des_énoncés, à nouveaux frais (ah ! ah ! ah !).

      à ce propos, encore le vieux Gilles (abécédaire), pas si mort
      https://www.youtube.com/watch?v=fJtufcBntO0

      (vers 1h, par #analogie, la merveille de Balzac, salie par qui fait « comme » lui).

    • Les bords de Seine de 61 n’étaient peut-être pas des colonies, mais ceux qui qui se sont retrouvé au fond de l’eau c’étaient quand même des sujets coloniaux.
      Donc ce qui vous gêne c’est que les massacres de 61 ont cassé le mythe de la France « pays des droits de l’Homme », en ne permettant plus aux français de la métropole de fermer les yeux sur ce qu’il se passait dans les autres continents ? Mais peu importe que ces massacres soient fait en métropole ou à l’outre-mer, c’est toujours les mêmes victimes et les mêmes bourreau, je vois pas trop ce que ça change. Tout au plus ça a pu être un traumatisme pour la gauche colonialiste qui s’est retrouvée obligée d’ouvrir les yeux, mais sinon ça ne change pas tellement la portée de l’évènement. Par exemple j’ai pas l’impression que le massacre de 61 soit un évènement particulièrement plus marquant que le massacre de Sétif.
      D’ailleurs au final, cette dichotomie entre le territoire du colonisé et le territoire du colonisateur, est-ce que c’est pas un point commun supplémentaire plutôt qu’une différence ? Paris était un peu à l’Algérie ce que Tel-Aviv est à la Palestine.

    • @jeparletoutseul comme vous dites, octobre 61, ça a pas bien cassé le mythe, c’est ceux quia baient ouvert les yeux qui y ont trouvé confirmation. Ce qui a cassé le mythe, c’est al torture, la désertion, etc.
      Non, Tel Aviv est pas ce que Paris était à l’Algérie, on y massacre pas les flashs, les opposants, ça se passe autrement. Ce qui ne veut pas dire « bien ».
      Et puis les travailleurs immigrés, dans le cas des Algériens en France à l’époque, ils sont « sujets coloniaux », mais pas seulement. Installés (à plus ou moins long terme), et pas seulement autochtones sous domination française, ou circulants. Plus proches en cela des Israéliens palestiniens, que des saisonniers espagnols ou roumains aujourd’hui en France.

  • Apartheid sur Seine : les mensonges délirants de la Mairie de Paris

    Plus que gênée aux entournures par l’ampleur de la mobilisation contre le scandale #apartheidsurseine, la Mairie de Paris a inventé un conte de fées pour tenter de justifier l’indéfendable.

    En substance, à en croire Bruno Julliard, premier adjoint de la Maire de Paris chargé de défendre l’initiative, Tel Aviv et Israël n’auraient rien à voir l’un avec l’autre !

    « Nous refusons les amalgames entre la politique de colonisation brutale du gouvernement israélien et la ville de Tel Aviv qui est une ville progressiste, symbole de paix et de tolérance »

    a ainsi déclaré à l’AFP Bruno Julliard.

    « Nous, nous ne voulons pas punir une population et des villes qui œuvrent pour la paix »

    a-t-il ajouté, avant de proposer de :

    « faire la distinction entre un Etat, sa politique, son gouvernement et de l’autre côté des villes progressistes et leurs maires en opposition avec cette politique »

    De tels propos sont évidemment absurdes, cela va sans dire, mais cela ira encore mieux en rappelant à Julliard et autres hypocrites quelques vérités simples, et pas les fables qu’ils tentent maladroitement de vendre à l’opinion.

    Non, en dépit d’une propagande visant à la montrer comme une ville « cool et sympa », « gay friendly » où il fait bon bronzer sur la plage toute l’année, Tel Aviv est bien entendu partie intégrante de l’Etat d’Israël, et de la politique criminelle de ce dernier.

    On rappellera d’abord à M. Julliard que Tel Aviv est tout simplement, aux yeux de tous les pays, dont la France, qui entretiennent des relations diplomatiques avec Israël, la capitale de cet Etat. C’est là que les uns et les autres, Etats-Unis compris, ont établi leurs ambassades respectives.

    Et même Israël, qui a érigé unilatéralement et illégalement Jérusalem en « capitale indivisible et éternelle » après la conquête de la partie palestinienne de cette ville en 1967, conserve à Tel Aviv les sièges de ses institutions les plus meurtrières, et les personnels qui vont avec : le ministère de la « Défense », l’Etat-major de l’armée, le sinistre Mossad et les tortionnaires du Shabak (police secrète, anciennement appelée Shin Bet).


    (Voeux de Nouvel An à l’Israélienne : sans commentaire !)

    Ensuite, contrairement à ce qu’essaie de faire croire l’adjoint d’Anne Hidalgo, ni le maire de Tel Aviv, ni son conseil municipal ne sont « en opposition » avec la politique de leur gouvernement.

    Le maire, Ron Huldaï, fait partie, comme c’est le cas partout en Israël, de cette caste d’anciens militaires reconvertis dans la politique après leur retrait du service actif. Pendant ses 26 ans de carrière, Ron Huldaï, pilote d’avion, avait collaboré sans états d’âme aux bombardements de populations arabes sans défense, palestiniennes et libanaises notamment.

    Son conseil municipal , dirigé par une coalition de la quasi-totalité des formations politiques, comprend des élus de l’extrême-droite la plus ouvertement raciste , et il n’est donc pas le moins du monde « en opposition » avec les horreurs de la colonisation.

    D’ailleurs, à l’occasion de l’assaut contre Gaza l’été dernier, la municipalité de Tel Aviv a tenu à souligner fièrement, panneaux publicitaires à l’appui, que la ville était celle qui fournissait le plus fort pourcentage de conscrits à l’armée (92 % des filles endossent le kaki, et 91% des garçons). Tel Aviv se flatte pareillement d’être la ville du pays où habite le plus fort pourcentage de militaires de carrière ! Il est donc parfaitement possible qu’une partie des « gentils organisateurs » qui veulent vendre, tout sourire, leur camelote jeudi à Paris Plages, aient eux-mêmes participé au massacre de la population de Gaza l’année dernière.

    http://europalestine.com/spip.php?article10875

  • Adjoint à la Mairie de Paris « en charge des relations internationales » : Patrick Klugman , militant sioniste, ancien président de l’ Union des étudiants juifs de France , membre du Comité Directeur du CRIF et intervenant régulier sur le site « la Règle du jeu » de Monsieur Botul (oups ! non c’est Bernard Henri Levy ).

    C’est pour ce genre de « relations internationales » que les Parisiens ont voté ? En tout cas pas moi.

    http://www.panamza.com/090815-tel-aviv-sur-seine

    • Tel-Aviv/Seine : « je crains que ça se passe mal »
      Par lefigaro.fr avec AFP Mis à jour le 10/08/2015 à 09:46 Publié le 10/08/2015 à 09:38

      La conseillère de Paris Danielle Simonnet (Parti de Gauche), qui a dénoncé ce week-end « l’indécence » de la journée « Tel Aviv sur Seine » organisée le 13 août dans le cadre de l’opération Paris Plages, a déclaré aujourd’hui craindre « que ça se passe très mal ». « Tel Aviv, c’est pas Copacabana. Tel Aviv, c’est la capitale d’Israël », a lancé Danielle Simonnet, affirmant que « cette opération, pour le gouvernement israélien, est une belle opération de communication que la ville (de Paris) lui sert sur un plateau ».

      « Je crains beaucoup que ça se passe très mal et puis je pense que c’est un très mauvais message qui est envoyé », a-t-elle dit. Danielle Simonnet a réitéré sa demande à la ville de Paris, soit d’"annuler", soit « de réorganiser la manifestation », pour en faire « une manifestation en faveur de la paix, en faveur de la fraternité, en faveur de la lutte contre toutes les formes de racisme et d’antisémitisme, et en faveur vraiment de la reconnaissance de l’Etat palestinien ».

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/08/10/97001-20150810FILWWW00057-tel-aviv-sur-seine-simonnet-reitere-sa-demande.ph

      Une inquiétude que chacun partage à mon avis. Si il y a de la violence, les coupables seront : le gouvernement de racistes massacreurs israéliens, Anne Hidalgo (dont on aimerait savoir quels bénéfices elle gagne à cette opération en faveur de l’image d’Israël), Bruno Julliard, Patrick Klugman et tous ces réseaux sans aucune légitimité du CRIF, BVNCA, LICRA, qui représentent, non des Français d’une certaine culture/religion, mais les intérêts d’un pays étranger qui n’est jamais sorti du racisme colonial qui régnait en occident à l’époque de sa naissance.

  • « Tel-Aviv Sur Seine » à Paris-Plages : la polémique enfle sur les réseaux sociaux
    Ronan Tésorière | 08 Août 2015
    http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75001/tel-aviv-sur-seine-a-paris-plages-la-polemique-enfle-les-reseaux-sociaux-

    La Mairie de Paris fait de la pédagogie

    Côté Mairie de Paris, on a bien pris la mesure de cette indignation des réseaux sociaux et des risques qui pourraient peser sur l’événement. « On a pris acte de l’agitation sur les réseaux sociaux. On adaptera le dispositif de sécurité à la situation en relation avec la préfecture de Police de Paris . Mais on tient surtout à faire de la pédagogie sur la réalité uniquement festive de l’événement », explique-t-on à l’Hôtel de Ville, interrogé par leParisien.fr.

    « Ce partenariat culturel s’est construit en mai dernier, lors du voyage de la Maire de Paris dans les villes israéliennes et palestiniennes. A cette occasion, Anne Hidalgo avait annoncé sa volonté de renforcer les échanges entre Paris et les collectivités de ces deux pays. Autre concrétisation de ce voyage : une série d’actions de coopération décentralisée avec la Palestine. En juillet, le Conseil de Paris a ainsi étendu les partenariats entre Paris et Bethléem dans le domaine de la gestion de l’eau », précise-t-on également.

    1) un événement festif encadré par la préfecture de police.

    2) On se demande bien pourquoi la gestion de l’eau pose problème à Bethlehem .

    #TelAvivSurSeine

    http://seenthis.net/messages/396105
    http://seenthis.net/messages/396487

    • Madame Hidalgo, qui n’a pas un sens de la démocratie très prononcé, a apparemment décidé d’introduire la propagande israélienne sur les berges de "Paris Plage", sans même consulter l’ensemble des élus parisiens. Elle l’a même caché en n’inscrivant pas cette invitation indécente au programme officiel et public de Paris Plage, ce qu’elle n’a fait que vendredi, contrainte et forcée une fois son forfait découvert. Ci-dessous les réactions de membres du PCF et du Front de Gauche, AINSI QUE NOTRE APPEL A UNE MOBILISATION, JEUDI 13 AOÛT, CONTRE CETTE PROVOCATION.

      http://europalestine.com/spip.php?article10867

      Réaction de Danielle Simonet, Elue à la mairie de Paris, Conseillère du 20ème (Front de Gauche)

      "Journée Tel Aviv à Paris-Plages : l’indécence totale de la Ville de Paris

      Tout juste une année après les massacres sur la bande de Gaza par l’Etat et l’armée israélienne et alors que le gouvernement israélien intensifie sa politique de colonisation avec les drames que l’on connait, la Ville de Paris ose organiser « dans le cadre de ses partenariats culturels avec les grandes villes du monde », une journée mettant à l’honneur Tel Aviv et ses ambiances festives à Paris Plages…

      Aucun échange avec des israéliens humanistes n’y est prévu, encore moins un débat sur la situation du peuple palestinien.
      Le cynisme de l’organisation d’une telle journée dans le cadre de Paris Plages atteint les sommets de l’indécence.

      Madame la Maire de Paris, il est encore temps, soit d’annuler cette manifestation soit d’en modifier radicalement la programmation en permettant, avec la diversité associative et citoyenne parisienne des rencontres-débats sur les événements de l’an dernier et la situation actuelle."

      Source : http://www.daniellesimonnet.fr/journee-tel-aviv-a-paris-plages-lindecence-totale-de-la-ville-de-pa

      COMMUNIQUÉ DES DÉFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME

      PAS QUESTION DE LAISSER UN TEL ÉVÉNEMENT IMMORAL ET ILLEGAL (au regard même du réglement de "Paris Plage") SE DÉROULER TRANQUILLEMENT.

      NOUS APPELONS TOUTES LES PERSONNES, TOUS LES ÉLUS, QUI SONT INDIGNÉS À VENIR LE DIRE JEUDI 13 AOÛT ET A DÉNONCER SUR LES LIEUX DE PARIS-PLAGE CETTE PROPAGANDE HONTEUSE !

      UNE FOIS DE PLUS, IL NE S’AGIT PAS DE RELIGION, MAIS DE LA DÉFENSE DU DROIT INTERNATIONAL, DES DROITS DE L’HOMME ET DE L’ÉTHIQUE.

      IL S’AGIT DE FAIRE RESPECTER UN MINIMUM DE DIGNITÉ ENVERS LE GENRE HUMAIN : COMMENT LAISSER CEUX QUI EMMURENT TOUT UN PEUPLE, CEUX QUI LES MAINTIENNENT ENFERMÉS, PRIVÉS DE TOUT, SANS POSSIBILITÉ DE SORTIR NI DE RECEVOIR LA MOINDRE AIDE APRÈS LES AVOIR MASSIVEMENT BOMBARDÉS, VENIR VANTER LA LIBERTÉ DONT JOUISSENT LES BOURREAUX SUR LEURS PLAGES ?

      PEUT-ON, PENDANT QUE LES COLONS ISRAÉLIENS BRÛLENT VIFS DES ENFANTS ET LEURS FAMILLES, PENDANT QUE LE GOUVERNEMENT ET L’ARMÉE D’OCCUPATION VOLENT CHAQUE JOUR DAVANTAGE DE TERRES AUX PALESTINIENS, DÉTRUISANT LEURS MAISONS, LEURS VILLAGES, LEURS OLIVIERS, ET TOUT LEUR PATRIMOINE CULTUREL, LAISSER CES NÉGATIONNISTES VENIR VANTER "LA DÉTENTE ET LES RÉJOUISSANCES CARACTÉRISTIQUES DE L’AMBIANCE ISRAÉLIENNE" ?

      ET COMMENT PEUT-ON PASSER SOUS SILENCE QUE TEL AVIV, JUSTEMENT, EST LE SYMBOLE DU PIRE RACISME, DU PIRE APARTHEID, DU PIRE ARBITRAIRE, AVEC SON AÉROPORT "BEN GOURION", OÙ SONT TOUS LES JOURS HUMILIÉES ET REFOULÉES DES DIZAINES DE PERSONNES, PARMI LESQUELS DE NOMBREUX FRANÇAIS, DONT LE SEUL TORT EST D’AVOIR UN PATRONYME ARABE OU D’ÊTRE SUSPECT DE SYMPATHIE AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN ?

      NOUS AVONS ÉGALEMENT À COEUR DE DÉNONCER LES MÉTHODES ANTI-DEMOCRATIQUES DE LA MAIRE DE PARIS, QUI SE CROIT DANS UNE RÉPUBLIQUE BANANIÈRE, ET QUI ESSAIE DE FAIRE SES MAUVAIS COUPS EN DOUCE.

      SOYONS NOMBREUX A MANIFESTER NOTRE INDIGNATION JEUDI TOUTE LA JOURNÉE, EN FONCTION DES DISPONIBILITES HORAIRES DE CHACUN(E), SI CET ÉVÉNEMENT OBSCÈNE N’EST PAS ANNULÉ !

  • « Barrez-vous, cons de mîmes ! »
    http://ragemag.fr/barrez-vous-cons-de-mimes

    Après les Nuits blanches et Paris Plages, ce dispositif d’anti-conflictalité et de résolution des tensions urbaines par l’intermédiation pacifique des arts de la rue[1], repose sur l’idée originale de transformer une poignée d’intermittents du spectacle désargentés et faméliques en flics désarmés et ridicules, regroupés au sein de « brigades d’interventions artistiques nocturnes »

    #médiation_culturelle