naturalfeature:pyrénées

  • Etats généraux du rail : c’est mal parti !
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article674

    Nous avons demandé à Jean-Paul Damaggio une première impression sur les États généraux. Nous y reviendrons. Jean-Paul Damaggio est animateur du collectif Alternative à la LGV C’était une promesse de campagne : l’organisation par le Conseil régional LRMP des Etats Généraux du Rail. Aujourd’hui, avec un peu de retard, c’est parti : voir ICI. Et disons le tout de suite, c’est mal parti. Lisez plutôt : "La Région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées, autorité organisatrice des transports régionaux et (...)

    Ecologie & Politique

    #Ecologie_&_Politique
    « http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/25/2311786-carole-delga-a-lance-les-etats-generaux-du-rail.html »
    « http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/25/2311644-les-grands-enjeux-dans-la-region.html »

  • Dans l’actualité 24 mars
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article672

    Un magazine préparé et présenté par Sébastien claret consacré à nouveau au projet de loi El Khomri, la tristement célèbre et bien mal nommée « Loi travail ». Les invités de Sébastien : Josépha Dirringer Juriste, Maître de conférences à l’Université Rennes 1 et spécialiste en droit du travail. Stella Montebello représentante de l’Université d’éducation populaire. Adrien Lienart UNEF Toulouse, Midi-Pyrénées. Pascal Gassiot de la Fondation (...)

    #Fondation_Copernic_31

  • Pôle emploi va tester une plateforme web pour les #chômeurs en « activité réduite » - L’Express L’Entreprise
    http://lentreprise.lexpress.fr/actualites/1/actualites/pole-emploi-va-tester-une-plateforme-web-pour-les-chomeurs-en-a

    #Pôle emploi va expérimenter à partir de juin une plateforme en ligne pour aider les demandeurs d’emploi en « #activité_réduite_subie » à travailler davantage, selon un document dont l’AFP a obtenu copie mercredi. L’expérimentation, prévue de juin 2016 à la fin janvier 2017, concernera, sur la base du volontariat, les « demandeurs d’emploi travaillant moins de 78 heures par mois et recherchant un emploi à temps plein », selon la présentation transmise aux syndicats de l’opérateur. "Environ 21.000 demandeurs d’emploi (seront) potentiellement concernés" dans « 31 agences » (3 à 4 agents volontaires par agence) de « six régions » tests : Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Bretagne, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Auvergne-Rhône-Alpes, Martinique. 
    Une « offre de service adaptée » leur sera proposée via une plateforme baptisée « pole-talents.fr », pour « simplifier leur accès à un ou des compléments d’activité » et « augmenter (leur) nombre d’heures de travail ». Le site donnera accès à un moteur de recherche d’emploi, à un « réseau collaboratif » pour faciliter la mise en relation de demandeurs aux profils similaires, à un « annuaire de services spécialisés » pour les demandeurs d’emploi en activité réduite, et à un « simulateur » permettant d’estimer l’impact de la reprise d’activité sur son indemnisation. [ça alors ! ndc]

    Toute entrée dans le dispositif sera précédée par un « diagnostic » réalisé par un conseiller pour « vérifier » l’autonomie des demandeurs d’emploi « dans l’usage des services numériques ». Le cas échéant, les « demandeurs d’emploi non autonomes » bénéficieront d’une formation « en agence » à l’utilisation de la plateforme. Un rapport d’évaluation de l’expérimentation est prévu pour « fin avril 2017 ». 

    Fin février, 1,87 million d’inscrits à Pôle emploi exerçaient une activité réduite, soit un tiers des 5,46 millions de demandeurs d’emploi de métropole. Parmi eux, 706.400 avaient travaillé moins de 78 heures au cours du mois, dont 62% de femmes .

    #chômeurs_en_activité_à_temps_réduit #indemnisation

  • Sévices sur les animaux : la France ordonne des inspections dans tous les abattoirs du pays
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11503-sevices-sur-les-animaux-la-france-ordonne-des-inspections-dans-tous

    Je ne commenterais pas ces vidéos que je n’ai même pas voulu voir, mais hélas j’ai vu des images, et cela m’a profondément choqué, aussi je me réjouit que le gouvernement prenne le problème à bras le corps. © Gaizka Iroz, AFP | Une vidéo montre des mauvais traitements infligés à des animaux à l’abattoir intercommunal du Pays de Soule, à Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantique).

    Stéphane Le Foll a ordonné aux préfets de procéder d’ici un mois à des inspections relatives à la protection des animaux dans tous les abattoirs de France. Des vidéos publiées par l’association L214 ont fait état de cruauté envers les animaux.

    Les abattoirs sont désormais dans le viseur des autorités françaises. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a ordonné, mardi 29 mars, aux préfets de procéder d’ici un mois à des "inspections (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Deux fois plus de poids lourds dans les Pyrénées que dans les Alpes françaises – La petite Gascogne
    http://nogarojournal.imadiez.com/2016/03/29/deux-fois-plus-de-poids-lourds-dans-les-pyrenees-que-dans-les

    De nombreux Gascons ont constaté une nette augmentation du trafic de poids lourds en transit national et international sur nos routes pourtant souvent déclassifiées de nationales à départementales sous prétexte de dessertes essentiellement locales.

    #transport #route #rail

  • Avis de tempête sur les Pyrénées catalanes
    http://www.mountainwilderness.fr/se-tenir-informe/actualites/avis-de-tempete-sur-les-pyrenees-catalanes.html


    Une fois de plus, les #loisirs des 10% les plus #riches prennent le pas sur toutes autres considérations, quitte à massacrer un #parc_naturel doté d’un #écosystème unique et d’un #environnement préservé.

    Sous l’appellation quelque peu présomptueuse et mystificatrice de « Consolidation des grands sites des Pyrénées catalanes » un projet irresponsable aux conséquences désastreuses est actuellement porté par les élus de la communauté de communes Capcir Haut-Conflent dans un périmètre situé au cœur du Parc naturel régional des Pyrénées Catalanes.

    L’objectif affiché et proclamé est de sauver d’une faillite inéluctable en l’état une économie touristique orientée sur le tout #ski et donc basée sur une seule ressource à leurs yeux digne d’intérêt, l’or blanc (essentiellement celui que l’on cultive aujourd’hui artificiellement). Donner naissance au « plus grand domaine skiable des Pyrénées », rentrer « dans le top 20 des stations françaises de sports d’hiver », en « créant le meilleur projet du point de vue clients » et « en rompant avec une approche insuffisamment business » : telle est la recette magique de la réussite économique concoctée par un bureau d’études parisien au chevet de nos stations pyrénéennes et méditerranéenne

    • Aaah ça … les parisiens quand ils débarquent droits dans leurs bottes avec leurs règles pour tracer des frontières de ce qu’il faut faire en province … En Corbières ils se sont mis à tracer les limites de Natura 2000 directement sur la carte à grands traits. Personne n’a rien compris, ça coupait les champs au milieu, une forêt sur 3m, supprimait des bouts de terres agricoles qui n’en étaient pas, le mec devait être bourré ce sont dit les gars du coin. Ils ont réussi à persuader les élus locaux de créer une filière bois … (leur seule richesse avaient-ils expliqué) peut-être supposait-on pour hâter le réchauffement climatique et la désertification.

    • @touti ce n’est pas les parisiens. C’est juste qu’à paris, versailles et dans certaines parties du 91 il y a une très forte concentrations de riches. Et les riches trouvent que coloniser les terres des autres pour avoir une résidence secondaire en virant les locaux c’est cool.
      Les Corses, les Biarros, les normands par le passé, les montréalais, les provençaux te raconteront tous la même histoire. Comment ceux qui ont déjà une maison pour vivre trouvent normal de coloniser les terres des autres.
      Moi je suis un banlieusard, et nous on se prend ça dans les dents depuis longtemps.
      #colonisation
      Depuis la crise de l’immobilier, ils colonisent systématiquement tous les centres villes à 2 pas d’une gare SNCF et repoussent les populations dans les faubourgs où tout devient un peu plus compliqué.

      Il y a une raison pour laquelle ça s’appelait des bourgeois par le passé. C’est parce qu’ils squattent les bourgs.

      Et oui, ils s’en foutent de nos faunes et de nos flores (on a aussi des animaux en voie de disparition en banlieue).

      Te trompe pas d’ennemi @touti.

      Le riche est riche car il est égoïste.

    • Ne t’inquiète pas pour ma haine @julie1 le parisien n’est jamais que l’archétype de l’impérialisme qui asservit l’autre de son ordre administratif estampillé d’ignorance tout aveuglé de ce qu’il a déjà lui-même si chèrement perdu.

    • @touti gni ?! le quoi ?! ça veut rien rien dire, juste que tu mets un dans un même sac tous les gens issus d’un même lieu en t’en contrefoutant de qui ils sont et de leurs diversités.

      Allez va prendre ta carte dans un parti quelconque, tes amis t’attendent pour changer le monde à coup d’épuration.

    • Avoir une idée pareille n’est pas à la portée de tout le monde.
      @monolecte . A Chamrousse, près de Grenoble, le maire (Philippe Cordon) veut repousser les limites de la montagne. Et lancer des téléskis à 2500 m d’altitude, à travers un vallon doublement protégé, ou ne règnent que le vent, les bêtes et les plantes. Un papier de Fabrice Nicolino dans le N°1232 de Charlie-Hebdo, illustré par Foolz.
      #écologie #neiges_éternelles

    • je maintiens que tu es xénophobes.

      On peut être de gauche et raciste. On peut être de droite et ne pas l’être.

      Léon Blum (Chambre des députés, 1925)

      « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture. »

      http://www.anticolonial.net/spip.php?article4

      Le premier droit de l’hommiste appelé comme tel était un pasteur protestant fatigué de voir ses ouailles Kanaks exposées au jardin des plantes comme des animaux. Il était de droite.

      PS Le zoo de Vincennes a été fait pour montrer des indigènes en cage, pas des animaux pendant l’exposition universelle.

    • Puis tiens, je le prends mon point de moralité.

      J’ai pas fait du logiciel libre pendant 15 ans basé sur la notion de non discrimination radicale (même à l’égard des marchands qui ont le droit d’utiliser mon code) sans me dire que je fais parti de la solution, et non du problème.

      répondre à la discrimination par la discrimination, c’est pas la solution.

      Oui, je suis contre le NC dans le logiciel libre.

      http://www.libroscope.org/Vers-une-liberte-definie-Creative

      Et la licence art libre, j’ai fait un poil plus fait que l’utiliser.

    • @fil Je ne l’ai pas insulté. J’ai juste dit que la discrimination, quelque soit le camp ne fait pas parti de mes valeurs.

      Et je soupçonne qu’il n’y a pas de dialogue possibles sans argumenter les points de vues et qu’il n’y a pas de vie intellectuelle sans polémiques.

      Mais si un /ignore était implémenté, je l’utiliserais volontiers.

      Ca pacifie IRC et c’est très bien.

  • Les RISQUES du TRAVAIL
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article637

    Deux soirées débats exceptionnelles avec Annie Thébaud Mony le 18 et le 19 avril organisées avec l’association ADDEVA81 ,Les Amis de la Terre Midi Pyrénées et l’Université Populaire Toulouse. Le 18 avril à la Bourse du Travail place St Sernin à 20h30 conférence débat avec Annie Thébaud Mony autour du livre collectif « Les Risques du Travail » Le 19 avril ciné débat avec la projection du film à 20h30 Utopia Toulouse « Les Sentinelles » en présence du réalisateur Pierre Pezerat [-lire (...)

    #Programme_d'activités

  • Les archives des Carnets de Syntone sont désormais en ligne
    http://syntone.fr/projets/les-carnets-de-syntone/les-carnets-de-syntone-anciens-numeros

    Les Carnets de Syntone, c’est un supplément papier trimestriel pour élargir l’écran. D’environ 60 pages A5, on y trouve des contenus originaux et en primeur, bichonnés par l’équipe de Syntone ainsi que par des auteur·e·s de radio, des réalisatrices-teurs, des universitaires, des artistes graphiques. Vous abonner à nos Carnets, c’est aussi soutenir globalement nos activités.

    Le prochain numéro va paraître dans quelques jours, abonnement et présentation sur
    http://syntone.fr/projets/les-carnets-de-syntone

    Au sommaire :

    – Juliette Volcler poursuit sa Petite #histoire des #faux-semblants_radiophoniques, ces fictions qui se font passer pour des documentaires. Après avoir exploré les années 1920 à travers les pièces pionnières Broadcasting the Barricades et Maremoto , ce nouvel épisode est entièrement consacré à la mythique Guerre des Mondes d’#Orson_Welles, sur laquelle vous ne saviez pas encore tout !
    – La #création_radiophonique aujourd’hui, c’est aussi partout où la radio crée du lien, comme au foyer Bisson dans le 20e arrondissement de Paris où ses habitants, #migrants, animent La #Radio_des_Foyers. Un reportage de Clément Baudet.
    – Comment définit-elle sa démarche de documentariste sonore ? Rencontre avec #Cécile_Liège, alias le Sonographe, qui invente son métier depuis 10 ans loin de Paris. « L’impression de toucher avec l’oreille », des propos recueillis par Étienne Noiseau.
    – Et puis des nouvelles rubriques comme les échos de vos écoutes et le petit #lexique récréatif de la création sonore & radiophonique pour tordre le coup au jargon. Toujours des illustrations originales, signées #Rosalie_Peeters et #Lénon, et une couverture unique car toujours réalisée en atelier de sérigraphie au pied des Pyrénées.

  • Condamnée à être expulsée de sa maison, elle s’installe à la CAF - La République des Pyrénées.fr
    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2016/02/29/sus-condamnee-a-etre-expulsee-de-sa-maison-elle-entame-une-g

    Lysiane Gilles a décidé ce lundi de s’installer dans les locaux de la #CAF de Pau pour entamer une grève de la faim. Privée de son #allocation_logement depuis un an, cette habitante de Sus est condamnée à être expulsée de sa maison.

    « Cela fait 22 ans que je vis dans cette maison et je n’ai jamais eu de problème ! » assure Lysiane Gilles, 54 ans. Elle se dit « au bout du rouleau » depuis que, le 20 janvier dernier, la justice a ordonné son #expulsion du logement qu’elle loue à Sus. Avec sa fille de 15 ans, cette mère de famille, bénéficiaire du #RSA, a décidé d’entamer une grève de la faim pour obliger la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) à « débloquer sa situation ».
    Car pour cette dernière, cette situation est due à la suspension de son aide au logement depuis le 1er mars 2014 : une allocation qui était versée directement au propriétaire. Lysiane Gilles se retrouve désormais avec 7 754 € de #loyers_impayés même si elle dit avoir toujours réglé le résiduel.
    Son expulsion n’est pas pour autant justifiée par cette dette car, dans le même temps, le tribunal d’instance d’Oloron a ordonné au propriétaire de verser à la locataire 9 400 € de préjudice car la maison louée ne répondait pas « aux critères du logement décent ». La justice a prononcé la résolution du bail et donc l’expulsion de la mère de famille au motif qu’elle aurait fait des travaux dans la maison sans l’accord du propriétaire. Ce que Lysiane Gilles conteste formellement.
    Mise à jour à 15h30 : Lysiane Gilles a été reçue cet après-midi par la direction de la CAF. Dans l’attente d’une solution, elle est alors rentrée chez elle.

  • Crise du lait : produire local pour s’en sortir - France - RFI
    http://www.rfi.fr/france/20160224-fromagerie-crise-lait-agriculteur-eleveur-brebis-vache-pac-quotas-pays-
    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_mobile_large/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/ALDUDES%20344_0_0.JPG

    Issue du regroupement en coopérative d’une centaine d’éleveurs, la Fromagerie des Aldudes (Pyrénées-Atlantiques) fabrique et commercialise depuis deux ans ses propres produits, en marge des grands groupes de l’industrie laitière. Dans le contexte actuel de la crise du lait, le projet paraît bien né.

    #lait #fromagerie #agriculture #terroir

  • Notre insertion contre la leur ! Archives du précariat.
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8006

    Lorsqu’existait le RMI, l’idéologie du travail vantait l’« insertion », il fallait impérativement greffer l’« exclu » au vigoureux tronc du travail, productif (?) et intégrateur (?). Quitte à lui forcer la main.

    Depuis, la société de concurrence a marqué des points. Avec le #RSA, on se droit d’être en « activité », de développer son « autonomie », comme ils disent. Le mot a changé, la conditionnalité de ce mini #revenu et le contrôle de ses allocataires ont été renforcés. Une récente surenchère (un vote du conseil départemental du Haut-Rhin) voudrait que les RSAstes soient contraints à des heures de « bénévolat »... D’aucuns pourraient penser que c’est d’une droite de droite soucieuse de se démarquer d’un gouvernement qui applique sa politique. Non sans raison. Mais qui imite qui ? Comme vous le verrez à la lecture de l’article qui suit, la gauche de droite n’a pas été en reste pour prôner le travail forcé au nom de la morale.

    Notre insertion contre la leur !

    Le 19 septembre [1998] à Perpignan, une manifestation organisée à l’initiative d’AC ! s’est achevée par une tentative d’occupation du Conseil général des Pyrénées-Orientales, peu avant d’être dispersée par la police. Le Président #socialiste du Conseil général, Christian Bourquin, avait en effet annoncé vouloir imposer aux #allocataires du #RMI du département des heures de travail non rémunérées.

    #Idéologie_du_travail #travail_forcé #société_punitive #précarité

  • Les astuces rail de La Dépêche 9 Février 2016...
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article617

    Les astuces rail de La Dépêche ( 9 Février 2016) Les astuces rail de La Dépêche A nouveau, La Dépêche d’aujourd’hui consacre une page au rail ! Comme il faut alerter sur le financement LGV vous avez en prime le détail de l’action pour le train du quotidien, une façon de faire avaler la pilule. Jean Paul Damaggio du collectif Alternative LGV Midi Pyrénées a commenté les articles de La Dépêche Pour la LGV aucun chiffre sur le coût total soit 10 milliards d’euros. Pour le train du quotidien 180 millions (...)

    Ecologie & Politique

    #Ecologie_&_Politique
    «http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/09/2273503-chantiers-ferroviaires-2016-la-securite-du-reseau-d-abord.html»
    «http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/26/2263837-trains-regionaux-lgv-les-priorites-pour-2016-2016.html»

  • Cinéma-débat : “L’intérêt général et moi”
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article615

    Les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, les Amis du Monde Diplomatique et l’Université Populaire de Toulouse vous invitent à une projection en avant première suivi d’un débat avec les réalisateurs Sophie Mietrich & Julien Milanesi le mercredi 17 février à 20H30, salle du Sénéchal, Toulouse. L’INTÉRET GÉNÉRAL & MOI Un film de Sophie METRICH & Julien MILANESI Une autoroute construite mais vide (l’A65 Langon-Pau), un projet ferroviaire pharaonique (la LGV GPSO), un projet d’aéroport vieux de plus de (...)

    #Cinéma_-_débat

    http://www.universitepopulairetoulouse.fr/ecrire/?exec=article&id_article=582
    http://www.universitepopulairetoulouse.fr/ecrire/?exec=article&id_article=448

  • La direction de la Poste remplace illégalement des grévistes par des intérimaires
    http://www.bastamag.net/A-la-Poste-des-interimaires-pour-remplacer-des-grevistes-qui-luttent-contr

    C’est un des multiples conflits qui touchent les centres de distribution de la Poste. Une douzaine de facteurs du centre de courrier de Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales, sont en grève depuis le 30 novembre pour contester un nouveau plan de restructuration. Celui-ci se traduirait par la disparition de trois emplois sur le site, ce qui augmenterait la charge de travail des autres. Or, dès début en décembre, la grève à peine commencée, la Poste a fait appel à dix-neuf des travailleurs (...)

    En bref

    / #Luttes_sociales, #Syndicalisme, #Transformer_le_travail, Emploi , #Services_publics

    #Emploi_

  • Après « territoire zéro chômeur », « territoire tous bénévoles » ou comment légaliser l’esclavage sans que personne ne s’en émeuve.
    Dans le Haut-Rhin, le versement du #RSA conditionné à des heures de bénévolat
    http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/02/05/dans-le-haut-rhin-le-versement-du-rsa-conditionne-a-des-heures-de-benevolat_

    donc comme je disais ça attaque gentiment tous les pauvres et ça te les colle au taf gratos. ça va les bourges, chaud au cul un peu ?
    #dumping_social, traduction : je mets les pauvres au taf gratos et après jte rappelle que des gens font ton boulot gratos et tu la boucles.
    tu vas voir mon bichon ça va être lol. dans les pauvres rsastes y’a des cadres. sisi ! c’est là que ça devient comique. tu verras.
    non parce que là tu fais le malin le cul au chaud à ton bureau mais tu sais nous quand on nous foutra à laver les chiottes on n’oubliera pas de signaler nos compétences en compta et autres joies pour échapper à la merde, hein. tant qu’à être forcé autant que ça soit propre.
    hou magie : "On va peut-être détecter un certain nombre de bénéficiaires qui seront en incapacité d’effectuer une activité bénévole
    Dans ce cas, ils relèvent de l’invalidité, qui est prise en charge par la Sécurité sociale, et pas du RSA. "
    l’#AAH vit ses dernières heures.
    depuis le temps qu’on hurle à prévenir, ce coup là c’est fini plié tiens on y est. wolololo....et vous vous réveillez toujours pas ? pffff.
    hou la vache il a blindé en plus. il invoque article 72 Constitution, « qui stipule la libre administration des collectivités locales ».
    et comme le gouvernement prévoit de supprimer (pardon, "simplifier", lol) les #minima_sociaux de sorte que ce qui est valide et pas en retraite ->rsa...
    et bin ça va passer crème. et bin enjoy. plus d’allocs #chômage dans pas tard, au rsa, et bénévoles. tous à 500 balles comme jte disais.
    c’est plié, plié, plié de chez bien plié emballé posté toussa...c’est juste blindé béton inattaquable...bah chapeau l’artiste.
    farpaitement légal. farpaitement dans l’axe politique du moment, garanti sans opposition. nous sommes somptueusement baisés tralalère.

    shorter : après avoir trié le rsaste apte de l’inapte on arrivera à la situation handicap d’outre manche, cad triage des handis aptes au taf, et quand ils auront bien fini de se refourguer les pauvres on se retrouvera avec des "non indemnisés de rien du tout" (qui n’avaient qu’à mériter de bénévoler car jugés aptes) (et qui donc mourront gentiment sans bruit sans mm un gros nombre, au compte goutte)
    tout ceci tant parfaitement légal eu égard à la délégation de gestion autonome des collectivités locales et à la délégation de jugements d’aptitude à la sécu, nonobstant la réforme de l’allocation chômage blabla, nous l’avons in the anus mit le gravier. cheers !
    lol. "est ce que c’est pour concurrencer la chine ?" je ne pense pas non, en revanche un modèle social à bas salaires et 0 protection sociale ça a le mérite d’être "compétitif" comme ils disent sans réduire les profits de certains. pourquoi partager quand on peut spolier, hein.
    note positive : ces initiatives pour nous faire bosser à l’oeil prouvent bien que c’est pas le boulot qui manque mais la volonté de le payer le monsieur du haut rhin le dit lui même texto il ne pense pas qu’il aura du mal à caser ses rsastes tout le monde manque de bras
    il n’y a PAS de pénurie de #travail il y a en revanche, et ils ne s’en cachent même plus, une volonté massive de NE PAS PAYER LE TRAVAIL.
    2016 on te dit texto dans Le Monde qu’on a pléthore de tafs à pourvoir mais on veut PAS les payer. hop là. sans honte aucune. et ça passe.
    il faut quand même kiffer la beauté de la chose. grand art. sous les bravos du public médusé.
    ne critiquez plus nos écoles d’élite. il me semble qu’elles viennent de démontrer la qualité de leurs élèves.
    la beauté c’est kamême qu’on arrive à foutre en associatif bénévole de force des gens qui : sont bénéficiaires desdites assos. et oui car tout de même les assos c’est beaucoup de la délégation de gestion des pauvres hin. note artistique du procédé : 10/10.

    relevé sur twitter https://twitter.com/feeskellepeut/status/695711876789874688
    #guerre_aux_pauvres #esclavage

    • C’est une première en France. Le conseil départemental du Haut-Rhin, à majorité de droite, a décidé vendredi 5 février de conditionner le versement du revenu de solidarité active (RSA) à l’accomplissement de sept heures de bénévolat par semaine. « Il ne s’agit surtout pas de #stigmatiser les bénéficiaires, a expliqué Eric Straumann, député Les Républicains (LR) et président du département. On espère plutôt mettre le pied à l’étrier aux gens, pour qu’ils se resocialisent et sortent de l’isolement. »
      Concrètement, les allocataires du RSA devront présenter tous les trois mois une attestation prouvant qu’ils ont bien effectué les sept heures de bénévolat. A défaut, le versement des allocations sera suspendu. Une plate-forme numérique sera créée pour mettre en relation les profils des allocataires avec les besoins des associations, maisons de retraite, collectivités locales ou autres établissements publics. « Sept heures par semaine, ce n’est pas énorme. Je suis sûr qu’on ne me manquera pas d’activités, il y a plein d’associations qui manquent de bras », a commenté M. Straumann.

      La légalité de la mesure en question
      La mesure a été adoptée à l’unanimité du groupe majoritaire — la gauche ne comptant à Colmar qu’une élue sur trente-quatre conseillers départementaux. Les conseils départementaux sont chargés du versement du RSA, mais n’en fixent ni le montant ni les modalités d’attribution. « Au titre de la libre administration des collectivités locales, le conseil départemental entend prendre ses responsabilités dans le champ qui lui incombe, celui de l’accompagnement des bénéficiaires du RSA », a écrit la collectivité dans un communiqué.
      Cette mesure est-elle légale ? « Si le préfet attaque cette décision devant le tribunal administratif, on verra bien, a réagi M. Straumann. Mais je déposerai une question prioritaire de constitutionnalité » pour demander si le dispositif actuel du RSA n’est pas en contradiction avec l’article 72 de la Constitution, « qui stipule la libre administration des collectivités locales ».
      « On va peut-être détecter un certain nombre de bénéficiaires qui seront en incapacité d’effectuer une activité bénévole, a ajouté le président du département. Dans ce cas, ils relèvent de l’invalidité, qui est prise en charge par la Sécurité sociale, et pas du RSA. Cela pourrait être des pistes d’économies immédiates » pour le département.

      #Bénévolat_forcé #travail-forcé
      Comme si les Maisons Départementales des Personnes Handicapées, forts restrictives dans les attributions, allait filer l’AAH (c’est à dire une augmentation) à ces RSAstes évincés.
      Le député envisage pas une seconde une procédure initiée par des RSAstes, à suivre.

    • notre insertion contre la leur ! Cargo
      http://www.vacarme.org/article104.html

      Le 19 septembre [1999] à Perpignan, une manifestation organisée à l’initiative d’AC ! s’est achevée par une tentative d’occupation du #Conseil_général des Pyrénées-Orientales, peu avant d’être dispersée par la police. Le Président socialiste du Conseil général, Christian Bourquin, avait en effet annoncé vouloir imposer aux #allocataires du RMI du département des heures de travail non rémunérées.

      #travail_non_rémunéré

    • TOUS les dispositifs de flicages des chômeur-se-s/gens qui touchent le RSA reposent sur l’idée qu’on est pauvre par choix.
      Ya env. 500 000 offres d’emplois pour +de 5 millions de personnes. Ya mathématiquement pas de taf. Mais on flique les gens.
      La culpabilité est retournée contre la personne qui vit la précarité au lieu du système qui crée la précarité.
      Des gens qui n’ont jamais vécu la pauvreté, typiquement les politiques, t’expliquent très gentiment qu’il suffit juste de faire + d’efforts.
      On dit aux gens des trucs complètement ahurissants du type, bah pourquoi vous montez pas votre entreprise ? <- DÉCONNEXION TOTALE
      On trouve tous les prétextes pour radier les gens des services et ensuite on se réjouit qu’il y ait moins d’allocataires. Juste hallucinant
      Ya 10 fois + de demandeurs d’emplois que d’offres mais Hollande te parle de formations. MAIS POUR QUELS EMPLOIS
      Si on peut pas tou-te-s avoir 1 emploi, il faut forcément des solutions structurelles, réduire le #temps_de_travail, revenu universel, lancement du chantier de la #transition écologique dont on nous parle tant...
      A la place Hollande fait des cadeaux aux entreprises pour les « inciter » à créer des emplois et flique les pauvres. DÉGAGE LE PS
      Toutes les « solutions » au chômage des politiques, il suffit d’avoir fait qqs heures de d’#économie pour savoir que c’est absurde.

      https://twitter.com/clemence_h_/status/695941816382840834

    • on parle de 7h par semaine on est donc tous d’accord que ça fait grosso modo une journée de travail. bien.
      imaginons que demain on demande aux retraités de travailler gratos une journée par semaine pour mériter de pas crever dans le caniveau.
      on est bien d’accord qu’il n’y a AUCUN GAIN juste le maintient d’une ressource qui était préalablement un DROIT. changeons de situation.
      imaginons maintenant qu’on VOUS demande à vous travailleurs d’ores et déjà rémunérés, UNE JOURNEE DE PLUS PAR SEMAINE pour pas une thune de+
      en gros on vous refout à 42h hebdos pour le mm prix on appelle ça « bénévolat contraint » pareil. est ce que vous appelez toujours ça TRAVAIL ?
      à quel moment vous commencez à penser ESCLAVAGE si c’est pas quand on exige DU TRAVAIL contre STRICTEMENT RIEN DE PLUS QU AVANT ?
      il me semble que quand il s’agissait de vous et des heures sup non payées vous n’hésitiez pas sur les mots, pourtant.

      ya 15 ans l’évocation de ce délire de travail forcé avait fait des manifs d’ampleur. aujourd’hui ça fait juste gueuler un peu au dumping. :/
      serait temps de vous secouer les français et de réaliser l’ampleur de la haine des pauvres que vous avez développée.
      pas la peine de chouiner que le fascisme arrive vous avez djà les deux pieds dedans mes pov bichons.
      le fascisme c’est comme la boue. ça vient lentement au fur et à mesure de l’abattage des arbres et du crachin tu tretrouves les pieds dedans
      et quand on te propose les bottes tu dis oui parce que t’en as déjà jusqu’au mollet.
      on vous tend les paires de bottes et vous dites merci. faites gaffe c’est comme ça qu’on finit à lire des bouquins de survivants en couinant
      c’est pas parce que ça s’appelle « bénévolat » (sic) et que ça concerne la « bonne causse » associative (re sic) que c’est pas ce que c’est hein

      https://twitter.com/feeskellepeut/status/696340605656551424

  • Villes face au djihad : Marseille sourde aux sirènes

    La cité phocéenne serait parée d’antidotes au départ de jeunes vers la Syrie. Une thèse balayée par la police et la justice.

    « El hamdou lillah ! Marseille a jusqu’à présent été épargnée par l’islamisme violent. » Pour Haroun Derbal, l’imam d’Islâh, la mosquée du marché aux puces, c’est « grâce à Dieu » que la deuxième ville de France, la plus musulmane d’Europe, échapperait au phénomène du djihadisme ; pour d’autres, c’est en raison de sa sociologie. Une exception d’autant plus étonnante pour une ville portuaire, point névralgique et historique de tous les trafics, haut lieu du narcobanditisme, où cinq arrondissements sont classés parmi les plus pauvres de France.

    C’est pourtant dans ces facteurs que Raphaël Liogier, sociologue et philosophe à l’IEP d’Aix-en-Provence, recense les antidotes marseillais au djihadisme. « Marseille est aussi la ville où le tissu associatif de solidarité est le plus intense, analyse-t-il. Les Marseillais pauvres ne se sentent pas exclus, à la différence de villes comme Lyon, Bordeaux, Paris avec leur centre-ville bourgeois et leurs banlieues livrées à elles-mêmes. A Marseille, les minorités sont dans le tissu urbain ». Pour le sociologue, la « vieille tradition de régulation sociale par le banditisme » joue son rôle. Les profils susceptibles de commettre des attentats sur le sol français sont, selon lui, des individus attirés par le statut de « "petit caïd" : or, à Marseille, il y a des débouchés offerts - avant l’islam - comme moyen de trouver cette reconnaissance, cette aura ».

    « La menace est la même qu’ailleurs »

    Le narcobanditisme et l’économie souterraine de la drogue qui ont envahi de nombreuses cités siphonneraient-ils des « vocations » d’islamistes radicaux, comme ils auraient empêché, en2005, l’explosion des quartiers Nord de Marseille alors que les banlieues parisiennes flambaient ? Un avocat pénaliste marseillais l’assure : « Les jeunes ont moins envie de faire une révolution islamiste lorsque, en bas de chez eux, ils peuvent gagner 100 euros par jour en faisant le guetteur. Ou même beaucoup plus d’argent en dirigeant un réseau, pour s’acheter un petit snack ou une maison au pays. »

    Cette analyse est radicalement combattue par les autorités, police et justice confondues. Au lendemain de l’agression, le 11 janvier, d’un enseignant marseillais juif frappé avec une machette par un lycéen revendiquant agir « au nom de Daech », le préfet de police a souligné qu’il ne fallait pas minorer le phénomène. « Même si tous ne sont pas prêts à passer le cap, certains ont des profils inquiétants. La menace est la même qu’ailleurs. »

    Au palais de justice, on se refuse également à donner le moindre crédit au postulat selon lequel le banditisme éviterait le terrorisme. Au contraire même, la prégnance de réseaux criminels dans la ville, en particulier dans les cités, pourrait rendre l’accès aux armes de guerre plus aisé qu’ailleurs. Les kalachnikovs qui servent à la trentaine de règlements de comptes commis chaque année à Marseille entre trafiquants pourraient facilement tomber entre d’autres mains, considère un magistrat.

    Aucune investigation ne démontre un soutien ou un financement d’un réseau de stupéfiants à l’islamisme radical, ni de djihadiste avéré avec une velléité de départ vers la Syrie ou l’Irak qui serait en même temps dans le narcobanditisme. Les deux mondes sont décrits comme totalement étanches, bien que les services surveillent étroitement la radicalisation en prison du patron d’un des plus importants réseaux de stupéfiants dans les cités. « Mais ça n’en fait pas un futur djihadiste, indique un enquêteur. Je le vois mal partir avec les autocars d’Eurolines vers la Syrie quand il sortira de prison. Il a plus d’intérêts même en termes de reconnaissance sociale à reprendre son business. »

    400 fichés « S »

    Mais ce fin connaisseur du banditisme marseillais s’inquiète davantage du « prolétariat » du narcotrafic, les guetteurs, les petits vendeurs. Rien ne dit que ceux-là, estimant qu’ils ne gravissent pas assez vite les échelons, ne basculent pas dans le terrorisme. Du côté de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) qui suit des milliers de mineurs délinquants, les éducateurs sont particulièrement attentifs aux signes de radicalisation. Très peu de signalements sont pourtant remontés, au point que la direction a soupçonné ses personnels de renâcler à dénoncer des adolescents en dérive. Ce n’est pas le cas.

    Les dix-huit fonctionnaires qui travaillent au renseignement pénitentiaire recensent, eux, une cinquantaine de détenus radicalisés à surveiller en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le matelas par terre en cellule, la présence de livres salafistes, la venue au parloir d’une épouse portant subitement la burqa... Le repérage donne lieu à une surveillance de ces prisonniers et à leur isolement lorsque des actions de prosélytisme sont mises au jour.

    Avec 400 individus radicalisés et fichés « S » dans les Bouches-du-Rhône, et une dizaine d’assignés à résidence depuis l’instauration de l’état d’urgence, le département se place néanmoins dans une moyenne nationale. Mais, en proportion, il y aurait moins de départs vers la Syrie, l’Irak ou l’Afghanistan depuis Marseille que depuis Nîmes, Montpellier, Lunel, Cannes et Nice où se recensent des foyers idéologiques.

    La ville serait-elle pour autant immunisée ? C’est aller vite en besogne car, en 2014, Marseille a servi de base à Mehdi Nemmouche, l’auteur présumé de l’attentat du Musée juif de Bruxelles qui a fait quatre morts le 24mai 2014. Ce Roubaisien, radicalisé lors d’une incarcération au centre pénitentiaire de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) puis vraisemblablement parti rejoindre un groupe combattant en Syrie en2013, a, six jours après l’attentat de Bruxelles, été interpellé à sa descente d’un bus à la gare routière de Marseille.

    Complicités

    La justice belge a mis en examen deux Marseillais, anciens compagnons de cellule de Nemmouche considérés comme « les seuls contacts ayant été en mesure de [lui] assurer le financement nécessaire à son séjour à Bruxelles et à l’acquisition du matériel indispensable à l’exécution des actes qui lui sont reprochés, particulièrement les armes ». Selon les policiers français, l’arme de calibre 38 ayant été utilisée par Nemmouche provenait d’Avignon. Ces complicités marseillaises prouvent au moins que la ville n’est pas totalement à l’abri de l’islamisme radical.

    Des départs de Marseillais vers la Syrie ont aussi eu lieu. Comme celui de Mohamed, un fils de notables marseillais exerçant des professions libérales, ayant pignon sur rue. Avant son départ vers la frontière turco-syrienne, l’étudiant fréquentait deux mosquées de la ville et avait pris contact avec un passeur régulier de futurs combattants de Daech. Marseillais encore, l’un des auteurs de l’attentat déjoué contre des militaires du sémaphore du cap Béar (Pyrénées-Orientales)...

    Régulièrement, les juges des enfants marseillais sont saisis pour signer des interdictions de sortir du territoire frappant des mineur(e)s qui ont manifesté le désir de rallier Daech. Le parquet de Marseille a ainsi « bloqué » in extremis une mère de famille qui entendait partir faire le djihad avec ses très jeunes enfants. En janvier, un habitant de Marignane a été condamné à six ans de prison pour un « délire djihadiste » qui l’avait conduit à s’armer et à préparer des explosifs. Cet admirateur de Mohamed Merah n’avait jamais mis les pieds dans une mosquée, ni ne connaissait les rudiments de l’islam.

    L’un des principaux contrepoisons au djihadisme tiendrait aussi à la présence de nombreux musulmans d’origine algérienne

    Haroun Derbal, l’imam de la mosquée du marché aux puces, évoque, lui, ces matches de foot où l’arbitre et les joueurs s’arrêtent pour faire la prière, le club de boxe d’une cité où l’on prie avant chaque entraînement et où les filles boxent en voile. Mais, déplore l’imam, c’est au sein de la famille que la radicalité gagnerait du terrain. A l’image de ce père de famille, fiché « S », qui doit être jugé en février par le tribunal correctionnel. « Si je réveille mes enfants à 5 heures du matin pour la première prière, c’est pour leur bien », a-t-il expliqué aux policiers. L’allégation de violences sur l’aîné de ses enfants - placés depuis juillet - a entraîné ces poursuites judiciaires. Ce père de famille revendique une « pratique religieuse rigoriste mais ce n’est pas pour cela que j’irai poser des bombes ».

    Sur les quatre-vingt salles de prières marseillaises, une demi-douzaine seraient dans le viseur de la préfecture de police. Des perquisitions ont eu lieu, comme à la mosquée d’Air Bel où la présence d’individus très radicalisés vaut à cette importante cité des quartiers Est de Marseille le surnom de « Petite Kaboul ». Deux autres mosquées, celles de la cité Consolat dans le 15e arrondissement et de La Bastide Saint-Jean dans le 12e, ont aussi été perquisitionnées. Des opérations jugées par la police « très intéressantes en termes de renseignement et de connaissance des relations entre les personnes ». A Consolat, un pistolet automatique et une somme de 130000 euros ont été saisis au domicile de l’associé d’un des responsables de ce lieu de prières. Les enquêteurs penchent pour une « origine stupéfiants ».

    « Un islam de chibanis »

    Mais les Marseillais musulmans - beaucoup préfèrent placer en tête leur identité marseillaise- seraient protégés de la radicalité par l’exercice d’un islam apaisé, « un islam de chibanis [vieux] », selon l’expression de l’imam Abdelaâli Kallab. Pour ce jeune imam, la plus grande ville musulmane d’Europe - on évoque le chiffre de 250000 musulmans - aurait pu « facilement être un foyer du djihadisme, un centre idéologique » mais elle ne l’est pas devenue. Il se garde cependant de parler d’une « poche de résistance » marseillaise, craignant toujours une dérive « qui peut s’opérer par Internet ».

    L’un des principaux contrepoisons au djihadisme tiendrait aussi à la présence de nombreux musulmans d’origine algérienne et aux liens encore très forts entre Marseille et l’autre rive. « Avec 250000 morts durant les années noires, les Algériens sont vaccinés dix fois contre le djihadisme », explique Abdessalem Souiki, imam itinérant et fondateur de l’association La Plume des savoirs qui organise un soutien scolaire auprès d’une centaine d’élèves. Comme d’autres, il prêche pour la création d’un collège d’imams et de théologiens, « à l’instar d’une chambre des métiers ou une chambre des artisans. Nous aurions les moyens de faire le tri, de valider ou non l’ouverture d’une salle de prière, mais il faudrait un geste fort des autorités locales, comme de mettre à la disposition des musulmans des lieux de prière salubres et dignes de ce nom ».

    Cette reconnaissance de la présence de musulmans à Marseille aurait dû se faire depuis des années, notamment avec la construction d’une grande mosquée. Une première pierre a été posée en mai 2010, mais elle ressemble bien à la dernière.

    Luc Leroux

    Source : Le Monde
    Dimanche 31 Janvier - Lundi 1er Février 2016 - p.9

    #Daesh #Djihadisme #Marseille

    • Bonjour,
      Avant, ma vie me semblait satisfaisante jusqu’au jour où ma mère nous a quittés. Elle est partie vivre avec un autre homme et mon père ne pourrait pas nous rendre heureux tout seul parce qu’il n’avait pas assez de salaires. Et moi, je suis l’ainé de la famille donc cela devrait être moi qui gère tout et remplace ma mère. Je ne savais pas quoi faire, car la vie est très dure et c’est également dur de trouver du travail rapidement. C’était ma voisine qui m’avait suggéré de contacter un Prêteur qui offres de crédits entre particulier à court, moyen ou long terme au meilleur taux 2% dont elle m’a donné l’adresse. Le Prêteur Mr Jean Coudray m’avait dit que j’aurais mon prêt après une semaine si je suis ses conseils comme il faut. Maintenant tout va à merveille car j’ai reçu mon virement de 20.000 €. Grâce au Prêteur Mr Jean Coudray j’ai pu avoir un avenir meilleur plein de bonheur et ma vie fut heureuse comme tous les autres au tour de moi. Vous pouvez le contacter directement par émail pour de plus amples renseignements : mr.jeancoudray@gmail.com

  • Permanence mensuelle des Archives Getaway
    http://paris-luttes.info/permanence-mensuelle-des-archives-4811

    Les permanences des Archives Getaway ont lieu le premier lundi de chaque mois, de 19h30 à 21h30. La permanence du lundi 1er février 2016 a lieu dans les locaux d’Act-Up au 8 rue des dunes, dans le 19e, M° Belleville ou Pyrénées. — bidonvilles, défense, Groupe d’Auto-formation Collective, site, collectons

  • Kurdistan : féminisme et résistance
    https://iaata.info/Kurdistan-feminisme-et-resistance-986.html

    Rencontre-Débat - 18H Avec l’Union des Femmes Socialistes (Turquie/Kurdistan) et la Maison Franco-Kurde Midi-Pyrénées. Entrée libre, grignotage et boissons à prix libre Salle Osète, 6 rue du Lieutenant Colonel Pelissier, Métro Capitole Concert - 21H Piya - Chants révolutionnaires turcs et kurdes (...) — Kurdistan, Féminismes, Débat, Rap, Toulouse

  • Les MDPH privent de leurs droits les personnes séropositives depuis plus de 20 ans. | Act Up Sud-ouest
    http://actupso.yagg.com/2016/01/18/droitspvvih

    La loi du 11 Février 2005 pour « l’égalité des droits et des chances, la participation à la citoyenneté des personnes handicapées » instituait une définition du #handicap et la notion de maladie et/ou trouble invalidant permettant à de nombreuses personnes atteintes de pathologie chronique de longue durée telles que les personnes atteintes du #VIH de mieux accéder à leurs droits sociaux (#AAH, PCH, Complément de Ressources).

    Malheureusement, depuis quelque temps, en toute impunité certaines MDPH (#Maisons_départementales_des_personnes_handicapées) de la Région Midi Pyrénées (Lot et Aveyron) suppriment et/ou restreignent des droits des personnes malades depuis plus de 2 décennies alors qu’elles en ont toujours bénéficié. Cette politique de réduction des #dépenses_publiques se fait sur le dos des personnes malades avec la complicité des Conseils Départementaux.

  • Si vous êtes militant anti-nucléaire adhérent ou pas au Réseau Sortir du Nucléaire ce mail vous rappelle l’existence d’un Congrès qui se déroulera à Angers les 12,13 et 14 février.

    Ce Congrès a pour ambition de réunir toutes les composantes du mouvement antinucléaire français afin de repenser ensemble le fonctionnement structurel et stratégique du Réseau Sortir du Nucléaire.

    Ce Congrès a pour objectif de s’interroger, de réfléchir, de débattre et de décider d’un nouveau fonctionnement du Réseau, en particulier pour lui donner une assise plus horizontale, au plus près des groupes de terrain qui le composent.

    Il est donc ouvert à tous les groupes antinucléaires, qu’ils soient adhérents au Réseau Sortir du Nucléaire ou pas.

    Tous les détails sont là :

    http://www.sortirdunucleaire.org/congres

    On ne peut que se réjouir de cette perspective.
    Mais, problèmes :
    – la gouvernance du Réseau est en crise depuis l’Assemblée générale de février 2010, suite au “débarquement” de l’ensemble des administrateurs, puis au licenciement du porte parole historique Stéphane LHOMME.
    – une équipe de 17 salariés a pris en quelque sorte le pouvoir, renforcé par des statuts et un Règlement intérieur taillés sur mesure.
    – une trop grande partie des ressources de SDN sont utilisées pour payer salaires, charges et frais annexes, au détriment du financement de la lutte.

    Résultat : une large majorité de groupes ont quitté cette fédération et souhaitent aujourd’hui construire une autre structure. Plusieurs projets existent dont SDN 2016.

    Et, exemple de la main mise des salariés sur le Réseau, notre impossibilité de communiquer et de diffuser les différents projets aux groupes, aux militants, aux sympathisants, aux donateurs... les salariés étant les seuls à disposer des fichiers !
    --
    Le nouveau Réseau SVN
    SORTONS VITE DU NUCLEAIRE
    Fédération nationale des groupes anti-nucléaires

    LE PROJET

    1 - Principe directeur
    – Le Réseau SVN doit tout mettre en œuvre pour être le plus efficace possible pour lutter contre le nucléaire et donc en sortir le plus vite possible ()
    – avoir une excellente visibilité nationale et locale pour être la référence en matière de lutte contre le nucléaire.
    – donner la parole, l’initiative, l’organisation de la communication et de l’action, aux groupes qui "militent" durement sur le terrain.
    – donner une vraie représentativité aux groupes militants à travers un fonctionnement démocratique de proximité - avec le souci de donner également une représentativité aux militants individuels et aux donateurs.
    – laisser la possibilité aux groupes de collecter le nerf de la guerre
    – proposer une représentation "directe" par la désignation ou l’élection de véritables délégués des bassins nucléaires (les bassins naturels autour des INB), des bassins d’idées et des bassins de compétences, que nous appelerons bassins thématiques. Cette notion de bassin date d’avril 2010. Voir explications au chapitre suivant.
    – ne pas utiliser un système de décision-votation rigide, contraignant et budgétivore, qui implique une présence physique, en un lieu unique et distant. Donc préférer tous les systèmes de communication et d’aides à la décision via internet.
    – mettre en place une équipe légère (5 salariés maximum), et éventuellement résidants dans les bassins géographiques.
    – faire appel à la sous-traitance pour tout ce qui concerne la logistique (ce qui apporte économie et souplesse.

    2 - Les bassins nucléaires et les bassins thématiques
    Tous ceux qui ont travaillé à la refondation, à la régionalisation et à une nouvelle architecture connaissent bien la définition des bassins.
    La notion de bassins est simple. C’est la zone qui entoure une INB. Si on y ajoute tous les sites concernés par la présence de radioactivité, ces bassins sont hélas nombreux en France. Chacun des grands bassins nucléaires est peuplé de groupes qui fonctionnent, qui communiquent, qui agissent. Là où il n’y a pas encore de groupes, SVN initiera la constitution de groupes et leur apportera son soutien.
    On a tous entendu parlé de : Brennilis, La Hague, Flamanville, Penly, Le Blayais, Tricastin, Le Bugey, Soulaines, la Champagne-Lorraine avec le projet de la poubelle FA-VL, BURE avec la folie de la poubelle HA et MA-VL... Pour les anciens, il est même facile de mettre les noms de plusieurs associations, de leurs leaders et porte-parole, sur ces sites tristement célèbres.
    Il existe aussi des bassins d’idées, par exemple : les antinucléaires militaires, les associations type Enfants de Tchernobyl, ou les associations qui s’intéressent à Fukushima, celles qui sont concernées par les victimes des essais nucléaires, ceux qui s’occupent des aliments irradiés, etc… Il existe également les bassins de compétences : ceux qui s’intéressent à la fusion, aux réacteurs du futur, aux pathologies radio-induites, au cumul des faibles doses, etc...
    D’où cette liste, qui n’est qu’une base :
    Les bassins géographiques
    – Bretagne
    – Normandie
    – Nord
    – Est des poubelles nucléaires
    – Est des centrales nucléaires
    – Paris et Ile-de-France
    – Aquitaine
    – Midi-Pyrénées
    – Languedoc-Roussillon
    – Provence - Côte d’Azur
    – Rhône-Alpes
    Les bassins thématiques
    – Tchernobyl
    – Fukushima
    – la fermeture des réacteurs
    – la gestion des déchets
    – les mines d’uranium
    – EPR
    – ITER
    – ASTRID
    – la radioprotection (santé et environnement)
    – les faibles doses
    – le nucléaire militaire
    – le nucléaire médical
    – l’aide aux victimes du nucléaire
    – les alternatives énergétiques
    – les relations avec : gouvernement, parlement, ASN, IRSN ANCCLI…
    – l’entité groupes sympathisants
    – l’entité militants indépendants et donateurs
    Le principe est de désigner ou d’élire un délégué (et un suppléant) dans chacun de ces bassins. Si le bassin est "riche" en associations, pourquoi pas deux ou trois délégués en fonction de divergences géographiques ou historiques - Remarque : le nombre de députés ou de conseillers régionaux dans un département est bien fonction du nombre d’habitants - Le délégué élu par ses militants ou ses adhérents, et donc un des leurs, pas un parachuté. Il est mobilisé, expérimenté et reconnu. Chacun sait, là où ça chauffe, là on ne veut pas d’implantation nucléaire, combien les militants sont attachés à leurs terres, leurs terroirs, leurs racines, leur qualité de vie. Il est important de respecter cette géographie.
    Les délégués élus dans les bassins sont géographiquement très proches de leur base. Au moindre problème, ils peuvent chacun consulter leurs militants. L’information circule bien, souvent et vite.
    Reste à finaliser un découpage et une représentation avec les entités existantes. Au vu du nombre de bassins, on peut imaginer une trentaine de délégués qui éliront parmi eux les 5 administrateurs (et leur suppléant), une sorte d’exécutif, qui appliqueront les décisions prises par l’ensemble des délégués, en prise directe avec les groupes. C’est donc une élection "indirecte", comme pour les sénateurs.
    Mais on peut envisager aussi un mode d’élection de ces 5 administrateurs directement par les membres des groupes, comme pour les députés. C’est simplement plus compliqué à organiser, et ce sera plus difficile de faire connaître un responsable de groupe de Lille à un membre d’un groupe de Marseille...
    Dans quelques régions, des coordinations existent déjà. Leur expérience facilite leur intérêt pour ce projet, pour l’adapter à leur réalité, pour le finaliser et bien sûr pour encourager les autres régions à bouger. L’attentisme dans cette auto-construction n’apportant rien, et le temps presse.
    Rien de vraiment nouveau dans ce type d’organisation, ce modèle existe déjà au niveau de syndicats et de partis politiques. Et il n’y a pas lieu de parler ici de structure pyramidale tellement décriée, puisqu’il n’y a que deux niveaux :
    groupes d’un bassin -> représentant des groupes

    3 - Les groupes militants et les militants indépendants
    La notion de groupe militant doit être précisée. Ne sont reconnus et ne peuvent être représentés dans le réseau SVN que les groupes structurés qui militent, ceux qui sont actifs, qui communiquent, qui agissent. Les entités écologiques, politiques, artistiques, commerciales, etc… qui se déclarent anti-nucléaires par simple conviction seront considérées comme des sympathisants. Ils auront d’ailleurs la possibilité de communiquer entre eux et leurs délégués pourront communiquer, échanger avec les groupes de leurs régions pour exprimer leurs idées. Ils auront un délégué.
    Les militants indépendants, non rattachés à un groupe, et les donateurs constitueront chacun une entité. Les militants isolés et les donateurs qui le souhaitent pourront avoir ainsi leur représentant, et pourront communiquer, échanger, participer à la vie du réseau SVN (consultation, votes électroniques, doodle…), et participer à des actions régionales et nationales.

    4 - Les salariés
    A l’évidence le nombre des salaires doit être réduit au minimum : au départ, le nombre de 5 permanents semble suffisant pour assurer les fonctions de :
    – secrétariat,
    – comptabilité,
    – porte-parolat & relations avec le pouvoir et les autres ONG,
    – communication écrite,
    – communication numérique (internet et vidéo).
    Et une équipe reserrée, comme celle-là n’a pas besoin d’encadrement, ni de directeur, ni de directeur financier, ni de DRH…
    Ces salariés pourraient œuvrer directement dans les bassins, voire y résider, au lieu d’être regroupés dans un même lieu. Les salariés qui assurent communication et porte-parolat devraient être basés en Ile-de-France pour pouvoir être au plus près des grands media, notamment les chaînes de télé nationales et les correspondants des média étrangers.
    Un maximum de taches peuvent être externalisées, professionnalisées et confiées à des prestataires de services voire à des bénévoles :
    – piges Presse,
    – PAO : conception de documents, dossiers, tracts...- graphisme et internet, (ce qui permettrait d’avoir un site de qualité fait par des professionnels) - Et il est beaucoup moins onéreux de sous-traiter l’architecture et la "tenue" d’un site par un prestataire professionnelle, que de payer des permanents.
    – lobbying,
    – Production régulière de vidéo, notamment une Emission mensuelle en direct sur internet, ou à l’occasion d’événements.
    – organisation d’événements, manifestations…
    – gestion des stocks des imprimés, matériel divers... et des expéditions.
    Il n’y a pas de problèmes de confidentialité. Les plus grandes entreprises commerciales externalisent quantités de services, y compris l’informatique, et sont encore sur le marché...

    5 - Financement : dons et cotisations
    Certains vont jusqu’à imaginer qu’ils pourraient être versés à des entités délocalisées. Voire même que les dons aillent directement à une association locale, qui assurerait la collecte. Le collecteur serait donc défini selon le code postal du financeur.
    De plus l’effet régionalisation pourrait avoir un effet bénéfique :
    – il renforcerait la crédibilité du groupe local et régional
    – il pourrait amplifier la générosité du donateur. En effet les donateurs de la région de Dieppe, par exemple, pourraient être satisfaits de savoir que leur dons servent directement à la lutte contre PENLY 3 ! Bien évidemment une répartition permettrait d’alimenter les autres bassins plus pauvres, ainsi que les bassins thématiques…
    Par ailleurs les demandes de dons pourraient être ciblées. On constate que pour une cause qu’il a à coeur, un donateur se montre plus généreux. On pourrait demander au donateur s’il souhaite que son argent serve à la lutte cotre ITER, l’EPR, la poubelle nucléaire de Bure, ou si il préfère aider Les Enfants de Tchernobyl, ou l’avocat qui travaille sur ICEDA… Chacun sait que lorsqu’on explique à un donateur potentiel, à quoi sert un litre de pectine, combien il faut de litres de pectine par jour, et combien coûte un litre de pectine, les dons suivent...

    6 - Fonctionnement
    Les délégués des différents bassins échangent par un réseau intranet dédié. Ils participent à des réunions téléphone et des réunions physiques quand c’est nécessaire. Ils sont bénévoles, mais il est possible d’étudier la prise en charge de tout ou partie des frais. On peut même envisager une rémunération variable pour les délégués. Voire la présence d’un salarié (pas forcément à plein temps) dans chaque bassin.
    Comme expliqué au point 2 : une trentaine de délégués éliront parmi eux les 5 administrateurs, une sorte d’exécutif, qui appliqueront les décisions prises par l’ensemble des délégués, en prise directe avec les groupes.
    Les 5 administrateurs qui ne sont que des exécutifs, élisent un président qui transmet les décisions à l’équipe des salariés. Ceci afin d’éviter que trop de personnes soient sur le dos des salariés. Le président est l’interface avec les salariés. Il peut donner l’impulsion, recevoir les doléances des uns et des autres. Il est aussi conciliateur. C’est lui qui organise la tenue d’une réunion physique des délégués, des administrateurs. Son rôle est d’appliquer les décisions prises par les délégués.

    7 - L’Assemblée générale
    Elle n’a plus raison d’être. Elle est purement festive. Il n’y a plus de CA à élire. Les délégués sont nommés par les militants de base. Il y a toujours un délégué dans chaque bassin puisqu’il est désigné ou élu par les représentants des groupes. Si un bassin venait à disparaitre il y aurait un délégué de moins dans le collège. C’est bien une représentativité "régionalisée", "décentralisée"...
    Cette Assemblée générale (nouvelle formule) est l’occasion de débattre de sujets, d’organiser des réunions thématiques, d’inviter des intervenants extérieurs, de fixer des objectifs, des orientations, de définir les feuilles de route, voire de lancer des motions, et de "faire la fête" : un peu de festif dans le militantisme ne nuit pas…

    8 - SNV est en auto-construction
    Ce document donne les bases de l’auto-construction d’un projet que chaque groupe peut s’approprier. Il suffit que chacune des entités formule des critiques, des ajouts, des améliorations… Ce projet n’est la propriété de personne. Il ne demande qu’à vivre.
    La première version a été rédigée début avril 2010.

    9 - Les bases de la STRATEGIE de SVN aujourd’hui

    Il faut beaucoup d’humilité quand on parle de stratégie. Elle aussi, est en auto-détermination. Elle est vivante et issue d’une créativité permanente. Elle sera ce que les militants et les groupes adhérents décideront. Sûr, elle sera plurielle. On peut déjà en donner les contours assortis de quelques remarques :

    9-1 - Le nouveau Réseau SVN : SORTONS VITE DU NUCLEAIRE se doit d’être :
    – un contre-pouvoir reconnu vis à vis de l’Etat et du lobby nucléaire,
    – un outil efficace dans le combat contre le nucléaire, aux côtés des autres organisations,
    – un mouvement mobilisateur pour les groupes et les militants isolés.

    9-2 – Ce n’est pas un Réseau quel qu’il soit qui nous fera sortir du nucléaire. Cette industrie est aux mains d’un puissant lobby international, l’AIEA, dont l’Etat français est un des membres les plus actifs. Seuls le peuple des citoyens en a le pouvoir - à moins que la survenue d’un accident n’accélère les choses ! Et encore, en voyant l’exemple du Japon, certains en doutent...

    9-3 – Pour sortir du nucléaire, il faut que les citoyens soient pleinement informés et donc bien conscients : - des risques et des dangers en cas d’accident majeur, notamment les rejets sur de longues distances.
    – de l’impact sur la santé des humains et sur l’environnement, causé par les rejets permanents des sites nucléaires en exploitation, - du fait que la sureté n’existe pas dans le nucléaire.

    9-4 – C’est donc une affaire de communication – d’autant plus difficile qu’il faut en outre contrer la communication mensongère du lobby pro-nucléaire, et que nous n’avons pas les mêmes moyens financiers... Mais on ne peut pas réussir durablement uniquement avec des actions de communication, il faut un travail de fond. Il faut produire des dossiers et les diffuser. D’où les Cellules de réflexion spécialisées :
    #1 - Cellule Stratégie
    #2 - Cellule Communication
    #3 - Cellule Créativité
    #4 - Cellule Action (locale dans les bassins nucléaires, les bassins thématiques - nationale - internationale)
    #5 - Cellule Relations extérieures ( politiques, syndicats, ONG, Parlement, Ministères, CLI-ANCCLI–ASN-IRSN-HCTISN-GT...)
    #6 - Cellule Scientifique (dont le médical)
    #7 - Cellule Lobbying
    #8 - Cellule Aide aux victimes du nucléaire (essais des bombes atmosphériques - Tchernobyl - Fukushima...)
    #9 - Cellule A définir ( dite par affinité - des militants ou des responsables qui travaillent ensemble depuis un certain temps - par exemple la cellule CIgéOut.com)
    Ces cellules ont un rôle essentiel : analyse en profondeur de tous les sujets, notamment en fonction de l’actualité. Il en découlera une aide précieuse, des conseils, un éclairage et une expertise sur les orientations stratégiques directement auprès des groupes, des bassins, des régions et des administrateurs.

    9-5 – Toute communication, toute action sont intrinsèquement intéressantes. Il faut donc laisser à chaque militant et à chacun des groupes le soin d’agir le plus efficacement possible selon son bassin nucléaire ou son bassin thématique, selon son talent, selon son niveau de mobilisation, selon ses ressources... SVN doit être un Réseau, où les points de vue différents peuvent s’exprimer, où les divergences politiques peuvent être débattues, où les modes de communication et d’action peuvent être analysés avant d’être mis en œuvre.

    9-6 – SVN doit exploiter au maximum l’actualité pour profiter des relais médiatiques locaux et nationaux (exemples : Fessenheim, Bure, FA-VL à Soulaines, Bastille de Grenoble, Vaujours, la tournée Naoto, anniversaire Fukushima, les élections municipales, le changement de ministre de l’écologie, le tremblement de terre de Barcelonnette...).

    9-7 – Parmi les groupes, il y a ceux : - qui ne font rien, - qui distribuent des tracts aux citoyens à la moindre occasion, - qui organisent des rassemblements, des réunions, des manifs, des actions ronds-points... - qui sont heureux de participer à une chaîne humaine, - qui bloquent des transports de déchets ou de combustible, - qui déboulonnent des pylônes, - qui voudraient aller plus loin... Et là, il y a beaucoup à réfléchir avant de faire ! Le Réseau SVN définira clairement sa position concernant les actions non violentes mais illégales qui seraient organisées spontanément par des groupes membres ou sympathisants se réclamant du Réseau SVN. (SVN ne se positionne pas comme un Réseau "activiste" et sera très vigilent sur les notions d’organisation et de soutien à certaines initiatives locales "spontanées", leur promotion, leur publicité, leur organisation, etc.)
    – qui rêvent d’une grande action nationale annuelle festive, éventuellemnt en unité avec les anti-nucléaires des autres grandes organisation nationales comme Greenpeace. Et ils ont raison. Rien n’empêche d’ailleurs que ce soit le 1° mai : journée de revendications, de souvenir, de fête.... Les grandes organisations syndicales nationales contactées n’y voient d’ailleurs pas d’inconvénient. Et le 1° mai est proche du 26 avril.
    Enfin SVN pourrait organiser une méga action nationale chaque année.
    Exemple : CHOOZ devant ! Du 16 au 21 septembre 2014. Puisque le gouvernement organise un PPI (Plan particulier d’intervention), pourquoi ne pas soutenir l’opération au lieu de la critiquer. Pourquoi ne pas se mettre à la disposition de l’Etat pour agir et communiquer dans les écoles, les hopitaux, les hypermarchés, etc...

    9-8 – Il y a ceux qui veulent une sortie immédiate, d’autre en 5 ans, d’autres en...

    9-9 – Bref, il y a une véritable biodiversité chez les militants anti-nucléaires. Et c’est tant mieux ! SVN fera tout pour rassembler des groupes qui peuvent apparaître hétérogènes par leur taille, leur structure, leurs modes de lutte, leurs propres objectifs. La priorité est de fédérer toutes les bonnes volontés, d’organiser des groupes de réflexion et d’action, qui, par affinité, vont pouvoir travailler ensemble.
    La simple idée d’agir ensemble permettra d’unir, de stimuler, de motiver et d’inciter d’autres militants et groupes à rejoindre SVN ! Mais cet agir ensemble ne doit pas forcément être une règle absolue. On peut imaginer aussi des actions locales ou nationales différentes, complémentaires, synchronisées ou pas. C’est aux groupes de définir les règles eux-mêmes, en fonction de leurs capacités, de leurs désirs pour être le plus pertinent et le plus efficace par rapport à l’actualité et à la réalité de leur terrain de lutte.
    En conséquence, les différents bassins géographiques et thématiques n’auront pas la même forme, la même dimension, ni la même vision partagée. Et cela n’a pas d’importance.
    Les groupes ne sont pas non plus uniformes quant à leurs objectifs (lutte contre une installation, lutte contre une idée).
    Les groupes doivent être considérés comme des viviers où on doit aller puiser la matière première de ce qui pourra être transformé en force de frappe.
    Ce n’est pas en rassemblant 14 personnes dont un accordéoniste devant les grilles de l’ANDRA à Bure, ou devant les grilles de la Préfecture de l’Aube (c’est du vécu) qu’on empêche un projet. Mais...
    Ce n’est pas en distribuant une vingtaine de lettres façon corbeau dans un village qu’on.... Mais...
    Ce n’est pas en distribuant des photocopies dans la boîte aux lettres de 11 conseillers municipaux qu’on... Mais ...
    Ce n’est pas en fleurissant les tombes de 4 cimetières de villages ciblés par l’ANDRA avec des Prières d’intercession qu’on... Mais...
    Ce n’est pas en franchissant les grilles d’une centrale nucléaire qu’on.... Mais..
    On peut même promouvoir les promenades de bisounours, surtout si on les réserve à des mamans militantes, qui, avec petits et landaus, iraient dans les maternités proches des INB, à la rencontre des procréatrices pour leur expliquer les risques des rejets des radionucléides sur les foetus et les bébés, avec remise d’un petit livret pédagogique...

    9-10 – SVN n’aura pas le monopole de la lutte anti-nucléaire. Elle entend seulement rassembler tous les militants et toutes les organisations qui souhaitent Sortir Vite du Nucléaire.

    9-11 – Pour finaliser SVN, il n’existe pas de scénario tout ficelé prêt à l’emploi. Il existe aujourd’hui des bases solides. Il reste à finaliser ce réseau ensemble à partir de l’expérience et des idées de chacun. La priorité étant de rassembler et non de diviser. Sachant que les individualités fortes qui ont besoin de mettre en avant leur message devraient pouvoir s’épanouir au sein des cellules de réflexion.

    10 – Les "bénéfices" pour les groupes adhérents : retour sur investissement
    Les groupes pourront aussi bénéficier de :

    10-1 - La formation des militants et le partage des compétences et des connaissances.
    La montée en puissance de la compétence des groupes est essentielle. Les animateurs de l’ANCCLI le répètent régulièrement à propos de leurs membres. Le nucléaire est un sujet complexe. Un vaste programme de formation en région sur des week-end ou des Universités d’été doit être mis en place, à la demande, sur des thèmes comme : risques nucléaires, santé, environnement, faibles doses, alternatives énergétiques, droit, juridique, informatique, internet, techniques de communication, édition, graphisme, réalisation d’un bulletin local, tract, affiche, dossier, communiqué, vidéo, animation de réunion, action non-violente...
    A l’occasion de manifestations ou de réunions locales, des stages et ateliers thématiques, des conférences peuvent animés par des personnes ressources, des experts indépendants…

    10-2 - Un site internet SVN - avec un portail qui pourrait héberger les sites des groupes. Ce qui augmenterait la visibilité, la qualité de la forme et du contenu, la notoriété, et bien sûr diminuerait les coûts.

    10-3 - Le développement des outils informatiques. Dont une utilisation optimale d’internet, des réseaux, notamment de Facebook et de Twitter. Et pourquoi pas une application Smartphone de la localisation des groupes militants, des sites nucléaires...

    10-4 - La mutualisation de la création des documents et des outils nécessaires aux groupes : tracts, affiches, dossiers, communiqués, badges, auto-collants, banderoles, matériel divers… Ce qui améliorerait la qualité, la lisibilité, la visibilité, l’image et donc l’impact des supports nécessaires dans les bassins. En respectant les délais, on peut même envisager un matériel régionalisable grâce à la possibilité du repiquage. De plus la centralisation de l’impression pourrait réduire les coûts.
    Par ailleurs l’analyse sérieuse de l’impact des communications et des actions donnera des orientations stratégiques et permettra la promotion de ce qui marche bien.

    () SORTONS VITE DU NUCLEAIRE est la traduction communicante de : "Arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire". Expression qui explicite bien l’objectif, mais qui ne peut pas être un slogan puisqu’il génère, en général, un rejet immédiat du citoyen non averti. (la différence entre la promesse du message et l’expression du slogan)
    Bien évidemment :
    Le nucléaire est éthiquement, techniquement, moralement et socialement inacceptable. Il faut l’arrêter au plus vite. Et ce serait mieux maintenant, avant la catastrophe. Voir les explications à propos de cets interventions sur Europe 1, le 13 février 2014, et sur France Inter, le 24 avril 2014.
    Cet arrêt du nucléaire passe par :
    – l’arrêt des importations de combustible,
    – l’arrêt de l’enrichissement de l’uranium,
    – l’arrêt du retraitement,
    – l’arrêt de tous les réacteurs,
    – l’arrêt de la construction de nouveaux réacteurs,
    – l’arrêt de la recherche sur les réacteurs du futur, (ITER, ASTRID, etc.)
    – la mise en place d’une recherche internationale sur la gestion des déchets nucléaires,
    – la mise en place d’une politique sérieuse d’économie de l’énergie électrique, le développement maximum et rapide des sources d’énergie renouvelables actuelles et futures.

    D’où les axes suivants :
    – supprimer le gaspillage de l’énergie et promouvoir la sobriété énergétique,
    – développer toutes les énergies renouvelables disponibles, voire favoriser la recherche sur de nouvelles énergies,
    – utiliser de façon transitoire les centrales thermiques existantes,
    – interdire l’utilisation de l’électricité pour le chauffage domestique et industriel,
    – reconvertir les emplois de la production nucléaire dans la transition énergétique, l’arrêt des installations nucléaires et leur surveillance,
    – décentraliser les moyens de production voire les libérer,
    – mettre en place une politique sociale de l’énergie,
    – dénoncer le mensonge : non, le nucléaire n’est pas la solution à la lutte contre l’effet de serre,
    – arrêter immédiatement l’utilisation de l’énergie nucléaire dans le domaine militaire tant pour la propulsion que dans l’armement.

    --
    http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=494
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    #nucleaire #sortirdunucleaire

  • Louyre, notre vie tranquille
    http://www.nova-cinema.org/prog/2016/152/retro-andrew-kotting/article/louyre-notre-vie-tranquille

    Andrew Kötting 2011, GB, video, vo st fr, 57’ Chaque année, la famille Kötting s’isole quelques mois à Louyre, dans un vieux refuge délabré sis sur une route de pèlerinage au cœur d’une forêt des Pyrénées. « Un endroit effrayant », dit Andrew, mais « apaisant malgré sa dureté ». Ce lieu d’exil pour méditer et ralentir son rythme de production, lui inspire paradoxalement d’incessants enregistrements et prises de vue. Pendant 20 ans, il y a capté fragments de la vie quotidienne et rites journaliers, sa caméra restant frénétiquement à l’affût de tout ce qui (...) vendredi 15 janvier 2016 - 22h , dimanche 31 janvier 2016 - 17h , Andrew (...)

  • Au Kenya, l’énigme des premiers outils

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/01/04/au-kenya-l-enigme-des-premiers-outils_4841519_1650684.html

    Sammy Lokorodi trace des signes dans la terre. Les yeux rivés au sol, il rejoue la scène. «   Vous voyez, on était là, on cherchait. Et puis, on les a vus.   » Le Kényan de 38  ans, originaire de la région du Turkana, dans le nord-ouest du pays, ouvre grand les yeux. «   Si vous n’avez pas l’œil, si vous ne les connaissez pas, vous ne les voyez pas   », s’amuse-t-il. Il enchaîne  : «   On a appelé le reste de l’équipe… On leur a dit   : “Venez, venez, venez  !” Ces pierres-là, elles n’étaient pas comme les autres.  » Sammy rigole. Ce jour-là, il avait trouvé les plus vieux outils de l’histoire de l’humanité.

    Désormais évaluée à 3,3 millions d’années, l’invention de la technologie a été repoussée 700 000  ans en arrière. La découverte ne doit rien au hasard   : elle est le résultat d’une bien longue aventure. Sammy Lokorodi, avec ses longues chaussettes blanches bien remontées le long des mollets, n’en est pas à ses premières prospections. Depuis dix ans, il est l’un des meilleurs «   prospecteurs  » de l’équipe de Sonia Harmand, archéologue à l’origine de la découverte, à la tête de la mission préhistorique française au Kenya, financée depuis 1994 par le ministère français des affaires étrangères, qui fouille ­chaque année sur la rive occidentale du lac Turkana.

    Le Turkana  : berceau et Far West de l’humanité. Lodwar, capitale de la région, avec ses rues agitées, ses armes bon marché, ses petites maisons sans étages et sa piste d’atterrissage cabossée, a tout du western.(...)

    On s’éloigne de la ville, on croise les derniers poteaux électriques, les derniers restes d’asphalte, les dernières antennes paraboliques. De jeunes bergers fouettent leurs chèvres, observent à distance des troupeaux de dromadaires sauvages. Des groupes de femmes en tuniques colorées, une trentaine de colliers autour du cou, marchent dans le désert, canne à la main et petit tabouret de bois porté sous l’aisselle. La vision est irréelle, hors du temps. Le « berceau » de l’humanité n’est pas très loin du bout du monde. A plus de 1 000 kilomètres et quatre jours de route de l’océan, la seule fraîcheur vient du lac Turkana, bijou du Grand Rift, « mer de jade » qui s’étale du nord au sud, sur 300 kilomètres de long et une trentaine de large, alimenté par les lagas, rivières éphémères et redoutables, gonflées par les orages d’altitude.

    C’est en amont de ces cours d’eau que l’on trouve les sites archéologiques. « Ne marchez pas n’importe où : vous risquez de détruire des preuves ! », prévient Sonia Harmand. En cette fin novembre, l’archéologue emmène un groupe d’étudiants à Lomekwi 3, où ont été retrouvés les outils. Les jeunes gens la suivent en file indienne, bien disciplinés. Au sol, s’étale un tapis surnaturel de fossiles de poissons et d’hippopotames préhistoriques, d’éclats brisés et d’outils taillés vieux de plus de 3 millions d’années. L’homme est là, partout.
    Pas loin, un monolithe couleur de boue célèbre le « Turkana Boy », jeune homme vieux de 1,5 million d’années, dont le squelette a été découvert derrière une petite colline effondrée. Malgré l’éloignement, on ne se sent jamais seul très longtemps au Turkana.

    « Rock Star »

    A 41 ans, dont dix-sept à fouiller le Rift, Sonia Harmand, chercheuse au CNRS et enseignante à l’université américaine de Stony Brook (New York) avec le Turkana Basin Institute, cumule les surnoms, les égrène avec plaisir. « Rock Star » depuis sa découverte, ou encore « Indiana Jones sans le fouet », elle est aussi « mama » pour les Turkanas, qui la considèrent comme faisant partie de la famille. Chef du « village gaulois » ou du « French camp », elle mène chaque année, au mois de juillet, une équipe d’une trentaine de chercheurs et de fouilleurs franco-américano-kényans sur les routes du Turkana.

    La passion du Rift, elle l’a au cœur depuis sa première visite au Kenya, à l’âge de 18 ans. « Mes parents m’avaient offert un voyage au Kenya. A l’époque, je lisais tous les aventuriers africains, Kessel, Monfreid, et les autres. » Après quelques jours de safaris, elle fait face à la faille du Grand Rift. « Ça a été un vrai choc émotionnel. J’avais impression que ce paysage m’était familier. Il y avait quelque chose de mystique dans ce que j’ai ressenti ce jour-là. »
    La jeune femme s’oriente vers l’archéologie. Parcours cinq étoiles : Sonia Harmand réalise sa première fouille à Tautavel (Pyrénées-Orientales), gratte le sol pas loin de Palmyre, en Syrie (où elle croise la route de l’archéologue Khaled Assaad, qui sera assassiné le 18 août 2015 par l’organisation Etat islamique). Mais son cœur reste fidèle au Rift, où elle débarque en 1998, dans les pas de l’archéologue Hélène Roche.

    Sonia Harmand reprend en 2011 la direction de la mission préhistorique au Kenya et décide immédiatement d’orienter les recherches vers des zones plus anciennes. Les réticences sont nombreuses. Mais l’archéologue est obstinée. Le 9 juillet 2011, elle part avec son équipe à l’assaut du Turkana. « On avait les cartes à la main, raconte-t-elle. Mais on a pris un mauvais tournant, et on s’est un peu perdus. » Le petit groupe monte sur une colline, cherche des yeux la direction du lac.
    « Et là, on a vu le site. » L’endroit est sublime : un cirque bouillonnant et minéral, aux mille nuances d’ocre et de brun. « C’était un endroit différent. On savait qu’on marchait sur des sols très anciens. On s’est dit tout de suite qu’on pourrait peut-être trouver quelque chose. »

    Lomekwi 3 comme un champ de tulipes

    L’exploration commence. La quinzaine d’archéologues et de fouilleurs marche en ligne, les yeux rivés au sol. Les minutes passent. Les groupes s’éloignent, se perdent de vue. « Et puis, soudain, j’ai entendu mon talkie-walkie grésiller, se souvient Sonia Harmand, C’était un membre de l’équipe qui m’appelait. Sammy avait trouvé quelque chose. J’ai marché dix minutes. J’ai senti que mon pas s’accélérait. »

    Au sol, les « cailloux ». La « peau » ne trompe pas : beige clair, gris pâle. « On voyait bien que ces roches n’étaient pas restées très longtemps en surface, qu’elles n’avaient pas été polies par les vents et le sable, raconte Sonia Harmand. J’ai vu les cicatrices sur les pierres, les éclats retirés délibérément : il n’y avait aucun doute. » L’équipe se regroupe, plante au sol des dizaines de petits drapeaux colorés rouges et orangés, signalant la présence d’outils ou de fossiles. « C’était comme un petit champ de tulipes. » Lomekwi 3 est né.

    Débute alors un long travail. Il n’y a pas le droit à l’erreur : sept géologues se succèdent sur le site afin de dater les outils. « Quand on travaille sur une période si ancienne, on ne peut pas faire usage du carbone 14, explique Xavier Boes, l’un des géologues de l’équipe. Il a fallu se fonder sur l’analyse stratigraphique des tufs – des roches volcaniques projetées lors des éruptions – trouvés à proximité des sites et dont on connaît l’âge radiométrique. Mais tout ça prend du temps : il faut marcher depuis l’endroit où l’on trouve les tufs jusqu’au site, compter les couches sédimentaires successives. » La publication de l’article dans Nature prendra quatre ans. Sur la couverture : deux mains, deux roches et un titre : « L’aube de la technologie ».

    Retour en arrière : moins 3,3 millions d’années. Le site de Lomekwi est alors au cœur d’une forêt galerie, faite de buissons et d’arbres de faible hauteur. Un premier grand lac vient à peine de se retirer. Mais déjà, de petits groupes d’hominidés s’activent le long des cours d’eau. « On sait très peu de chose sur eux, explique Jason Lewis, paléontologue et codirecteur du projet. On était dans une phase bipède, on ne marchait probablement pas trop mal. Les hominidés de cette époque devaient faire entre 1 mètre et 1,50 mètre. » Le visage était très proche de celui des grands singes, mais la taille des canines et de la mâchoire déjà réduite. « La capacité manuelle des hominidés était plus importante que pour le chimpanzé. Le pouce était plus long et détaché : ils pouvaient faire le salut du scout ! »

    Cent vingt pierres taillées ont été retrouvées à Lomekwi 3. Pour fabriquer les objets, deux techniques ont été employées : celle du percuteur dormant, où le bloc à tailler (dit « nucleus ») est frappé sur une enclume de pierre, afin de le faire exploser et de créer des éclats tranchants ; et celle de la percussion bipolaire sur enclume, plus élaborée, où l’on frappe avec une première pierre sur une seconde, elle-même posée sur une troisième. Les pierres retrouvées à Lomekwi 3 sont grosses. « On les appelle les “pavetons” », s’amuse Sonia Harmand. Les hominidés de l’époque n’avaient en effet probablement pas encore les capacités pour tailler des pierres de petite taille, comme on en trouve sur des sites plus « récents », tels les galets oldowayens, vieux de 2,6 millions d’années.

    Percussion bipolaire

    Mais attention : si les deux techniques sont « simples, elles ne sont pas primitives ! », insiste Sonia Harmand. La percussion bipolaire nécessite en effet une désynchronisation des deux bras et donc une capacité cognitive développée. « Lomekwi n’est pas le fruit du hasard. Pour détacher les éclats, il fallait une connaissance des angles, une maîtrise de sa propre force. Les roches ont été sélectionnées. Il y a eu un apprentissage, une transmission de la fabrication. Enfin, nos ancêtres ont fabriqué des éclats tranchants en grande quantité. Il y avait un contrôle de la production. »

    La découverte pose des défis majeurs à la paléontologie. En effet, à – 3,3 millions d’années, on n’a découvert jusqu’à présent aucun représentant du genre Homo, dont nous, Homo sapiens, l’homme moderne, sommes issus. Les restes des premiers Homo datent en effet (au mieux) de 2,8 millions d’années : 500 000 ans trop court pour les outils de Lomekwi.

    L’invention de l’outil, premier acte technologique et culturel de l’histoire, ne serait donc pas de notre fait. La découverte est vertigineuse et mettrait fin au sacro-saint Homo faber, cher à Bergson, où l’outil fait l’homme, par opposition à l’animal. « Nous devons nous redéfinir, explique Jason Lewis. Soit nous acceptons que nous faisons partie d’un ensemble plus vaste et que nous partageons la technologie avec l’animal, car les outils ont probablement été inventés par des espèces plus proches de l’ancêtre commun avec le singe. Soit on est exclusif, et on se dit que la spécificité de l’homme ne repose pas sur les outils. Peut-être davantage sur la maîtrise du feu... »

    A Lomekwi, les paléontologues du Turkana ont trois suspects. Deux australo-pithèques : Australopithecus afarensis (mieux connu du grand public sous le nom de « Lucy », découverte en Ethiopie) et Australopithecus deyiremeda (qui vivait dans la région entre 4,1 et 3 millions d’années). Le troisième candidat est plus sérieux, mais ne fait pas l’unanimité. Il s’agit de Kenyanthropus platyops, découvert en 1999 au Turkana, et dont des restes ont été retrouvés non loin du site, mais dont l’existence comme genre à part est contestée par de nombreux scientifiques.

    « Australopithecus habilis »

    Faut-il aussi débaptiser le pauvre Homo habilis, qui perd à Lomekwi son statut d’inventeur de l’outil, et donc d’« habile » ? « En fait, on pourrait même retirer Homo, explique Jason Lewis. Les récentes recherches sur le squelette et le crâne d’Homo habilis montrent qu’il est un melting-pot de différentes espèces, on trouve dans son crâne des caractéristiques d’Homo, mais aussi d’australopithèque et de chimpanzé. On pourrait même l’appeler Australopithecus habilis... »
    L’homme vient du flou, sa généalogie est embrouillée, ses origines en suspens. Quel lien entre australopithèque et Homo ? Plusieurs espèces vivaient-elles à la même période au même endroit ? Se sont-elles influencées pour l’invention des premiers outils ? La mission préhistorique tente aujourd’hui d’approfondir sa découverte. Des études tracéologiques sont en cours, traquant la présence de résidus de sang ou de végétaux sur les « pavetons » lomekwiens afin d’en déterminer l’usage. « Pour comprendre ces outils, il faut aussi les refaire », ajoute Sonia Harmand. Elle et son équipe ont collecté pour 700 kg de roches près du site et tenté en 2013 et 2014, avec succès, de récréer les outils.

    Le Turkana, il faudra y revenir. « Rappelons-nous que toutes nos conclusions ne reposent que sur un seul site ! », insiste Sonia Harmand. Seule une petite partie de Lomekwi a été excavée, d’autres sites sont à explorer. Sonia Harmand tourne aujourd’hui son regard vers les chaînes basaltiques du Turkana, plus à l’est : « Toute cette région est totalement inexplorée... », souffle l’archéologue. Sisyphe du Turkana, elle sait que les outils de Lomekwi sont déjà bien trop élaborés et sophistiqués. S’ils sont les plus anciens jamais découverts, ils ne sont certainement pas les premiers. « Les tout premiers, ils seront sûrement trop proches d’un simple caillou. Ils seront très difficiles à reconnaître. On ne les retrouvera probablement jamais. »

  • 1er juillet 2016 : mesure fiscale sur les transactions entre particuliers
    http://www.brujitafr.fr/2016/01/1er-juillet-2016-mesure-fiscale-sur-les-transactions-entre-particuliers.ht

    Ce sont deux députés PS à l’origine du débat ayant entraîné cette loi : Le député PS des Pyrénées-Orientales Jacques Cresta et la députée PS de Vendée, Sylviane Bulteau qui, dans sa déclaration d’intérêt au Sénat, affirme aussi être administratrice de...