naturalfeature:pyrénées

  • La #Fonction_Publique se mobilise face à « l’urgence sociale »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220318/la-fonction-publique-se-mobilise-face-l-urgence-sociale

    Manifestation de la fonction publique, jeudi 22 mars, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). © Manu Riondé À Tarbes, le cortège intersyndical a rassemblé jeudi matin plus de 6 000 personnes contre la réforme de la fonction publique. La manifestation s’est conclue par une assemblée générale très suivie. Toute la matinée, le désir d’unité s’est exprimé. Comme l’envie de ne rien lâcher.

    #France #manifestation_du_22_mars

  • Description du musée des antiques de Toulouse - Alexandre Du Mège - Google Livres
    https://books.google.fr/books?pg=PA186&lpg=PA186&dq=%C3%A9glise+de+montmorillon+crapaud&sig=bp3

    On connaît plusieurs monumens, assez mal à propos déclarés antiques, qui représentent des femmes nues enlacées par des serpens, les allaitant, et même ayant un #crapaud suspendit à chaque mamelle. La chapelle de Montmorillon en offre deux de ce genre. Montfaucon i prenant pour un temple gaulois, la chapelle octogone qui existe encore à Montmorillon , a de même considéré comme gauloise une des figures que l’on y voyait de son temps et qui représente une femme qui allaite deux serpens. D. Martin 3 croit que cette femme est la Lune. Il appuie son explication sur un passage de Julius Firmicus 3, qui dit que les Perses adoraient la Lune sous la forme d’une femme enlacée par des serpens , mais ayant trois visages. M. Siauve 4 a parlé aussi de ces monumens, mais sans les attribuer aux Gaulois. Il voit dans une femme allaitant deux crapauds et qui est derrière l’autre, un emblème de la nuit. Millin 5 rappelle que quelquefois Isis a été représentée allaitant deux crapauds. Mais cette figure , de même que celle qui est enlacée par des serpens , n’est pas une figure gauloise. M. Lenoir 6 voit dans ces figures allaitant les deux serpens, la Nature, parce qu’Apulée montre Isis accompagnée de deux serpens. Au portail de l’église de Sainte-Croix, à Bordeaux, on voit une femme qui allaite deux serpens ; mais elle n’est pointnue comme dansnotre monument, etcommeles figures de Montmorillon.Un démon est près d’elle,il lui touche l’épaule, et semble lui parler ; c’est peut-être un symbole delà luxure ou du vice qu’inspire le mauvais génie. Sous le porche du portail de l’Eglise de Moissac est une femme nue qui allaite des serpens qui l’enlacent. Un crapaud est placé sur la partie inférieure de l’abdomen. Un démon lui parle, comme sur le bas-relief de Sainte-Croix de Bordeaux. C’est encore apparemment un symbole du vice ou de la luxure. Le bas-relief du Musée de Toulouse échappe à cette explication , et cette figure , qui vient de la plus haute région habitée des Pyrénées, où elle décorait le portail d’une vieille chapelle,

  • Perpignan : une famille a vécu 12 ans sans eau pour un impayé de 300 euros
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14603-perpignan-une-famille-a-vecu-12-ans-sans-eau-pour-un-impaye-de-300-

    La compagnie des eaux Saur a été condamnée par le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 15 janvier, à rétablir l’eau à une mère de famille de Perpignan (Pyrénées-Orientales), selon les informations jeudi de France Bleu Roussillon et franceinfo.

    La Saur a été condamnée, le 15 janvier 2018, par le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine).

    (Photo dillustration). (MAXPPP)

    Douze ans sans eau courante. C’est la situation vécue par une mère de famille de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, selon les informations recueillies par franceinfo et France Bleu Roussillon, jeudi 8 mars. Devant l’impossibilité de régler une facture d’eau de 300 euros, le robinet du domicile de cette cliente a été coupé par son fournisseur d’eau, la Saur. L’entreprise vient (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Je conduis les derniers lacets
    Qui me séparent d’un village escarpé
    Dans les Pyrénées catalanes

    Dans ce petit village
    La maison du père d’une amie
    Récemment décédé

    J’aide mon amie
    À vider la maison de son père
    Notamment la pièce du haut

    La pièce du haut n’est accessible
    Qu’avec une échelle escarpée
    Mon amie a le vertige

    C’est pour cette raison
    Que je viens de Paris
    Dans les Pyrénées, pour l’aider

    Je découvre que le père de cette amie
    N’est autre que Johnny Hallyday (trois « y »)
    Je suis tenté de lui voler une guitare

    Ah jouer de la guitare électrique
    À la Fred Frith (avec trois « f »)
    Sur une ancienne guitare de Johnny !

    Dans la chambre du père
    Les photographies sont en fait
    Des hologrammes qui s’animent

    L’hologramme d’un jeune Johnny
    Qui ressemble à Stephen Stills (même époque)
    Répond à une interview dans un anglais fameux

    L’hologramme du jeune Johnny
    Tient des propos
    Dignes de Guy Debord (même époque)

    Dehors la neige
    A remodelé
    Le paysage

    La neige n’adoucit pas les mœurs
    Échanges amers-amers
    De messages textuels de téléphone de poche

    Pas grave
    Café
    Free jazz

    Je reçois un mail transmis par J.
    Dont le titre de conférence
    Me fait hurler de rire. McEnroe et moi

    McEnroe et moi
    Comprenne
    Qui pourra

    Je retarde le moment
    De la plongée en apnée
    Dans les papiers

    Toujours étonnant pour moi
    De constater après-coup
    Que les papiers ne sont jamais loin

    Pâtes aux sardines
    Longtemps que je n’en avais
    Pas cuisinées. Trop mangé

    Les rues de Fontenay
    Sont méconnaissables
    Pas une voiture, pas un bruit

    Pas une voiture, pas un bruit
    On dirait un mois d’août
    Enneigé

    J’ai pris bien trop de marge
    Je tente de profiter d’une heure
    De promenade dans Paris enneigé

    Mais le cœur n’y est pas
    Comment pourrait-il en être
    Autrement, rue de Rennes ?

    Je signe
    En quatre exemplaires
    Le document le plus important de ma vie

    Sortant de chez mon conseil
    Je ne me sens pas très bien
    Et ce n’est pas gabegie de sardines

    Je passe prendre Zoé
    Seule qui s’ennuie
    Sarah révise puis s’accorde de la luge

    Je trouve une nouvelle piste
    Dans Frôlé par un V1
    Efficace chasseur de fantômes

    Je polis
    Mon anguille
    De cette nuit

    Je tente une nouvelle expérience
    De guitare électrique
    Je détruits des trucs affreux

    http://desordre.net/bloc/contre/sons/bush.mp3

    Zoé interloquée
    Je lui explique ma démarche
    Avec Kate Bush

    Elle pouffe de rire
    Devant les chorégraphies
    Et costumes très années septante

    Puis : tu ne voudrais pas
    Que je te filme en train de danser
    La même chorégraphie ?

    Un quinquagénaire obèse
    Meurt d’une crise de rire
    Dans son pavillon de banlieue

    Mais quels rêves
    De Wuthering heights
    Vais-je faire cette nuit ?

    #mon_oiseau_bleu

  • Notes anthropologiques (IX)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/Notes-anthropologiques-IX

    La danse des aigles

    Un matin, je me promenais le long de la rivière qui coule près de chez moi, c’est l’Atoyac, quarante kilomètres plus en aval, elle traverse Oaxaca. Le soleil n’était pas encore très haut dans le ciel et j’évitais de l’avoir dans les yeux quand, soudain, je fus frôlé par une ombre qui m’a paru immense : un bel oiseau de proie planait au-dessus de ma tête, cela pouvait être un vautour, mais un peu gros pour être un zope ou zopilote (urubu ?), le vautour commun du Mexique, ce n’était pas non plus ce que les gens d’ici appellent un quiebra-huesos, un vautour plus gros que le zopilote, mais bien plus petit que le gypaète ou quebrantahuesos que nous pouvons encore apercevoir dans les Pyrénées espagnoles, non ce devait être ce que les Mexicains appellent un águila, un rapace plus gros que la buse, mais qui n’a rien à voir avec l’aigle royal des Alpes. Je l’ai revu un autre matin, planant haut dans le ciel au-dessus du village. Il semble avoir fait le vide autour de lui, je ne vois plus la bande de zopilotes, qui, le matin, prennent le soleil en haut d’un arbre mort (...)

    #Mexique #anthropologie #danse #rituel #gardiens_des_secrets #communauté #Guy_Stresser-Péan #langues #novlangue

  • Des conférences catholiques sur « l’accompagnement » des homosexuels indignent des associations LGBT
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/02/27/sud-ouest-des-associations-lgbt-s-elevent-contre-des-conferences-catholiques

    L’évêché de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) a suscité l’indignation d’associations LGBT par sa décision d’organiser des conférences publiques sur « l’accompagnement des personnes à tendance homosexuelle », en liaison avec un groupe catholique américain ultraconservateur qui prône la chasteté pour les homosexuels.

    Le 7 mars à Bayonne et le 8 mars à Pau sont en effet organisées des conférences, animées par l’abbé Louis-Marie Guitton, délégué épiscopal pour la famille du diocèse de Fréjus-Toulon et aumônier national de l’association Courage.

    Lire aussi : L’homophobie au quotidien persiste en France
    Une association américaine ultraconservatrice

    Sur son site Internet, cette association américaine se présente « comme un groupe de catholiques attirés par les gens de même sexe » mais choisissant la chasteté, et dont les membres « sont guidés par des chapelains attentionnés qui leur proposent réconciliation et direction dans leur vie spirituelle ».

    « Elle a été créée dans les années 1980. Elle est arrivée en France dans le sillage de la mouvance du mariage pour tous », explique Benat Gachen, président de Los Bascos, une association LGBT de Bayonne, qui a appelé « à un rassemblement bruyant et déterminé » lors de la tenue des conférences.

    « L’association Courage, partenaire de cette réunion, fait l’objet de plusieurs plaintes aux Etats-Unis, où elle organise des “thérapies de guérison” de l’homosexualité. Loin d’aider et de soutenir les personnes LGBT, ce type de réunions peut créer chez elles un sentiment de culpabilité relatif à leur orientation sexuelle ou à leur identité de genre. »

    La Miviludes saisie

    SOS homophobie et le mouvement LGBT chrétien David et Jonathan ont annoncé par communiqué avoir saisi la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) et soulignent « l’irresponsabilité de la Conférence des évêques de France », à qui elles demandent, comme au diocèse de Bayonne, l’annulation des conférences.

    Lire aussi : Les actes homophobes repartent à la hausse

    « Ces conférences sont dangereuses. La clé de voûte du discours de l’abbé Guitton est que l’homosexualité est une déviance, ça heurte frontalement toutes les avancées législatives de notre pays », dénonce Benat Gachen.

    Ce type d’enseignement « est susceptible d’engendrer de profondes souffrances psychologiques, un isolement, des pratiques à risque, voire un rejet de soi qui peut conduire à des tentatives de suicide », dénonce l’association David et Jonathan.

    L’évêque de Bayonne, contacté par l’AFP, n’a pas souhaité communiquer sur ce sujet. Mgr Marc Aillet est connu pour ses positions sur l’avortement. Il avait notamment déclenché une polémique à la mort de Simone Veil, en juillet 2017, pour un tweet contre l’avortement. Il organise chaque mois à Bayonne le Rosaire pour la vie, des prières de rue où jusqu’à quarante participants se mettent à genoux pour prier et demander la fin du droit à l’avortement.

    #homophobie #catholicisme

  • Maternelles et écoles rurales risquent de payer le prix des CP et CE1 à douze élèves (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/education/article/2018/02/16/ces-ecoles-qui-risquent-de-payer-le-prix-des-dedoublements-de-classes_525785

    En milieu rural et dans les maternelles, la communauté éducative dénonce les fermetures de classes et la hausse des effectifs qui en découle.

    Primaire : L’école rurale "dépouillée" selon le Snuipp (Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/02/19022018Article636546211190321879.aspx

    L’éducation prioritaire étant principalement située en zone urbaine, on assiste donc à un véritable redéploiement. Au niveau régional comme dans l’Académie de Toulouse où 89 postes sont créés avec 130 postes supplémentaires pour le seul département de la Haute-Garonne, aux dépens des départements ruraux de l’Ariège, des Hautes-Pyrénées, du Lot, du Gers, du Tarn et du Tarn-et-Garonne. Même logique à l’intérieur des départements avec des fermetures dans les écoles rurales pour permettre le dédoublement dans les centres urbains.

    Les écoles rurales payent depuis quelques années les politiques des "réformes à moyens constants", les luttes hyper-locales (au niveau des villages) ne sont d’habitudes relayées que par la presse locale.

    Quelques exemples :

    – Les maires défendent les écoles rurales (Hautes-Pyrénées, La Dépêche)
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/24/2727796-les-maires-defendent-les-ecoles-rurales.html
    – Carte scolaire : sept écoles disparaissent en Dordogne (Dordogne, Sud-Ouest)
    http://www.sudouest.fr/2018/02/17/sept-ecoles-disparaissent-4209842-2006.php
    – Fermeture de classes : la fronde des écoles rurales qui s’estiment “sacrifiées” (Centre-Val de Loire, France Infos)
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/fermeture-classes-fronde-ecoles-rurales-qui-s-estiment-
    – Carte scolaire : quand les écoles rurales se rebellent (Seine-Maritime, ParisNormandie.fr)
    http://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/carte-scolaire--quand-les-ecoles-rurales-se-rebellent-BE12258382

    #éducation #fermeture_classe #écoles_rurales #ruralité #territoires #inégalités #mise_en_concurrence_des_territoires

  • Zones défavorisées : des villages de l’Aude se mettent en vente
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/02/17/20002-20180217ARTFIG00129-zones-defavorisees-des-villages-de-l-aude-se-mett

    À vendre, « village fort sympathique » ou « pittoresque ». Depuis quelques jours, des annonces quelque peu insolites fleurissent sur Leboncoin.fr. Plusieurs petites communes de La Piège dans l’Aude - Saint-Julien de Briola, Fanjeaux, Orsans, Laurac, Generville, la Piege Saint Amans, Gaja-la-Selve, Villautou ou encore Lacassaigne - sont en vente sur le site internet. Autant de villages ruraux qui protestent ainsi symboliquement contre l’exclusion possible de leurs éleveurs de la carte des « #zones_défavorisées », dont la réforme est actuellement en discussion. Un #zonage vital pour certains #territoires, puisque ce statut de « zone défavorisée » débloque le versement d’aides importantes de la part de l’Union européenne.

    Aucun prix n’est indiqué, si ce n’est que les annonces se terminent toutes par cette mention : « pour le prix, s’adresser à : Mr Travert Stéphane, Ministre de l’Agriculture », avec le numéro de téléphone, et parfois l’adresse du ministère à Paris. Entre dérision et défaitisme, ces petites annonces, la plupart illustrées de photos des villages perchés, ou à flancs de collines, mettent en avant les charmes de ces bourgades rurales : « superbes vues sur la plaine du Lauragais », « vue imprenable sur les Pyrénées ».

    #agriculture #pac

    Aides aux exploitations : classement en zone défavorisée
    http://agriculture.gouv.fr/aides-aux-exploitations-classement-en-zone-defavorisee

    La #cartographie actuelle

  • “Chez moi, c’est…” (Séance d’écriture-flash n°1, CM2)

    Consigne : Je vais taper dans les mains une fois et vous devrez faire silence. Mes instructions seront écrites au tableau et vous n’aurez aucune autre indication. Impossible de me poser des questions, impossible d’en discuter avec vos camarades, le silence doit être complet. Lorsque je frapperai par deux fois dans mes mains, cette contrainte sera levée. Des questions ?
    – Prenez une feuille de classeur et un crayon.
    – Écrivez votre prénom.
    – Écrivez une phrase ou un court texte commençant par « Chez moi, c’est… ».
    – Je chronomètre 3 minutes à l’horloge et je relève les feuilles.

    Productions des élèves (1er jet, orthographe corrigée par moi)

    – Chez moi, c’est toute la cité et chez ma mère.
    – Chez moi, c’est la fête, on s’amuse, on fait la fête et des animations. J’ai invité mes amies et même toute la classe. On mange des gâteaux et d’autres choses. C’est trop bien chez moi.
    – Chez moi, c’est grand : c’est tout comme moi.
    – Chez moi, c’est le bazar et ça pue.
    – Chez moi, c’est grand, joyeux.
    – Chez moi, c’est grand, on s’amuse et il y a une famille. Il y a le père, la mère et trois sœurs qui s’appelle Mounia, Hilma et la petite dernière Maïmouna. Chez moi, personne ne pleure, est triste. Tout le monde est content de vivre et de découvrir des choses extraordinaires.
    – Chez moi, c’est grand. Je vis dans un T3, un appartement à 3 pièces différentes comme le salon, chambre, cuisine, toilettes.
    – Chez moi, c’est les disputes avec ma sœur, un peu avec mes frères.
    – Chez moi, c’est.
    – Chez moi, c’est grand, beau. Il y a un canapé, des choses, cinq chambres, une télévision, des placards, des rideaux.
    – Chez moi, c’est petit comme une souris.
    – Chez moi, c’est la fête, on a beaucoup à manger.
    – Chez moi, c’est Auch, une ville petite.
    – Chez moi, c’est un peu pareil tous les jours : on ne discute pas trop mais on joue.
    – Chez moi, c’est agréable de lire un livre. Il y a un grand jardin et on peut regarder les astres avec le télescope. On peut bien voir les Pyrénées les jours de pluie et le soir le soleil est magnifique. Le garage est très grand et on peut bricoler et jouer.
    – Chez moi, c’est grand et c’est joli.
    – Chez moi, c’est vide.
    – Chez moi, c’est très grand.
    – Chez moi, c’est bien. Je joue avec mon frère ou ma sœur. Je regarde la télé ou je joue toute seule et aussi je travaille mais pas beaucoup.
    – Chez moi, c’est génial, je peux jouer tranquillement.

    #école #témoignage #production_d'écrits #CM2 #habiter #chez_soi #domicile

  • "Une peinture de bœuf musqué à Niaux ? Nouvelle proposition de lecture d’une figure du Salon noir de la Grotte de Niaux (Ariège)"

    Le nouveau « Préhistoire, Art et Sociétés » (revue de la Société Préhistorique Ariège-Pyrénées) est paru.

    Préhistoire, Art et Sociétés - Eric Le Brun - PALEOS BLOG
    http://elebrun.canalblog.com/archives/2017/12/13/35951112.html


    La représentation pariétale (dans le cercle rouge) et les représentations magdaléniennes de bœufs musqués

    #Préhistoire #Grotte_de_Niaux #Ariège #Art_pariétal #Magadalénien #Paléolithique_supérieur #17000_12000BP

  • L’Eglise reconnaît un nouveau miracle survenu à Lourdes
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14505-l-eglise-reconnait-un-nouveau-miracle-survenu-a-lourdes

    La guérison de Sœur Bernadette Moriau, en 2008, est « inexpliquée, dans l’état actuel des connaissances scientifiques », selon le Comité médical international de Lourdes.

    Sœur Bernadette Moriau avait recouvré, en 2008, toutes ses facultés physiques après un pèlerinage à

    Lourdes (Hautes-Pyrénées). DIOCESE DE BEAUVAIS / FACEBOOK

    Atteinte d’une grave invalidité et alors âgée de 69 ans, Sœur Bernadette Moriau avait recouvré, en 2008, toutes ses facultés physiques après un pèlerinage à Lourdes (Hautes-Pyrénées). Dimanche 11 février, cette guérison a été reconnue « comme miraculeuse » par l’évêque de Beauvais, ce qui constitue le 70e miracle survenu dans la cité mariale.

    « Observant que ladite guérison, fut soudaine, instantanée, complète, durable et reste inexpliquée dans l’état actuel de nos connaissances scientifiques », (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • l’histgeobox : Bertrand Burgalat : « diagonale du vide » (2017)
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2018/02/bertrand-burgalat-diagonale-du-vide-2017.html

    On a longtemps évoqué la « diagonale du vide » à propos d’un vaste territoire peu densément peuplé s’étendant des Ardennes aux Pyrénées en passant par le Massif Central. Le succès de cette "diagonale" à l’origine incertaine, témoigne de l’importance accordée très tôt à la question du dépeuplement de régions françaises par les pouvoirs publics et une partie de l’opinion.
    Cette dénomination s’avère aujourd’hui obsolète tant les situations de ces territoires peu peuplés sont diverses.

    * "Une bande de territoires à faible densité"
    Dès le dernier quart du XIXe siècle, la dénatalité inquiète. Le congrès de la Société des Géographes Français en 1884 a déjà pour thème la dépopulation et la stérilisation de vastes espaces. Or, ces préoccupations s’inscrivent dans la durée. Au sortir de la seconde guerre mondiale, J.F. Gravier s’inquiète de la répartition déséquilibrée des hommes et de leurs activités dans "Paris et le désert français" (1947). Au cœur des Trente Glorieuses, l’exode rural que connaissent un certain nombre de campagnes françaises entretient un discours anxiogène de la part des géographes comme des politiques. La désertification à l’œuvre entraînerait une dégradation définitive de la végétation et des sols de territoires d’où la vie sociale aurait disparu (théories de « seuil de sociabilité »). Les premières fermetures de services publics dans les régions "désertées" accentuent les craintes, incitant les pouvoirs publics à porter leur attention à ces espaces dans le cadre de la politique d’aménagement du territoire. C’est dans ce contexte que s’inscrit la popularité de la "diagonale du vide", dernier avatar de la "France des diagonales". (1)

    L’origine de l’expression demeure obscure. Elle pourrait dériver d’un ouvrage publié par le géographe René Béteille, la France du vide, en 1981. L’auteur définissait par ce terme une France des faibles densités, à dominante rurale.
    Facile à mémoriser, l’expression se diffuse alors très largement dans les plans d’aménagements du territoire, les discours des hommes politiques, les médias et les manuels de géographie du secondaire. La "diagonale du vide" ainsi identifiée prend en écharpe la France du Nord-est au Sud-ouest en reliant une succession de territoires dissemblables. Depuis la forêt des Ardennes, cette bande de terre traverse la Champagne, les confins de l’Orléanais (Sologne, Gâtinais) et de la Bourgogne (Puisaye, Sancerrois, Morvan), le Berry, le Bourbonnais, une partie du Massif Central (Marche, Combrailles, Xaintrie, Rouergue, Lozère), le Quercy, le Périgord, les Landes de Gascogne, jusqu’aux Pyrénées.

  • Quand l’orographe de Franz Schrader couchait les Pyrénées, par Jean-Luc Arnaud
    https://visionscarto.net/orographe-franz-schrader

    Franz Schrader, un jeune pyrénéiste, est à l’origine, avec ses amis du Club alpin français, d’une véritable révolution en matière de méthode et d’instrumentation, pour le dessin des cartes topographiques.

    Merci Jean-Luc pour ce bel article de recherche sur ce passionné de #montagne et de #cartographie, cousin d’Elysée Reclus (quelle famille !), inventeur d’outils permettant de dessiner les #Pyrénées mieux que l’armée, et peintre par-dessus le marché.

    L’outil en question, l’orographe, pris en photo à l’IGN :

    Les images qu’il permet de fabriquer sont une transposition directe sur le papier du paysage (d’où le titre)

  • Caliban et la sorcière, ou l’Histoire au bûcher (1/2) | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/yann-kindo/blog/101217/caliban-et-la-sorciere-ou-l-histoire-au-bucher-12-0

    Nous sommes bien conscients de longueur inhabituelle (et sans doute rébarbative) de cette note, mais nous y avons été contraints par sa matière elle-même. Caliban... est un gros livre, sur lequel il y a, hélas, beaucoup à dire, et encore plus à redire. Dès lors, pour éviter ce qui serait forcément apparu comme un procès d’intention, nous n’avions d’autre choix que de relever certains des raccourcis, biais, glissements, voire mensonges purs et simples qui émaillent le texte. Nous espérons mettre ainsi en lumière à la fois les procédés sur lesquels est fondé cet ouvrage et, au-delà de son radicalisme affiché, la nature réelle de la perspective politique dans laquelle il s’inscrit.

    On me signale cette critique de « Caliban et la sorcière » par Yann Kindo et Christophe Darmangeat (2e partie ici : http://cdarmangeat.blogspot.fr/2017/12/caliban-et-la-sorciere-silvia-federici.html )

    Ce qu’ils relèvent sur l’iconographie est effectivement problématique, et ils signalent quelques faiblesses réelles (même si on doit pouvoir faire la même chose avec n’importe quel livre si on le lit avec autant de minutie - et de malveillance), mais sur le fond c’est surtout un choc de visions du monde. Personnellement je ne peux pas prendre au sérieux des gens qui refusent toute critique de Descartes ou qui réfutent la longue histoire de la violence de la médecine vis-à-vis des femmes. Quant au pourcentage massif de femmes accusées de sorcellerie, on le retrouve chez de nombreux historiens (y compris tout à fait fiables car de sexe masculin), pas seulement chez Federici.

    D’une manière générale je déteste leur ton arrogant d’hommes supérieurement cultivés et rationnels hérissés par ces bonnes femmes qui viennent bousculer leur cadre de pensée. La conclusion du 2e article dévoile bien d’où ils parlent, d’ailleurs : « Nous vivons une période où il est infiniment plus facile de militer sur le terrain du féminisme – le plus souvent, dans des milieux qui ne sont pas les plus exploités – que sur celui des idées communistes, et auprès des travailleurs du rang. » On en revient à la bonne vieille thèse du combat secondaire, voire de la complicité entre capitalisme et féminisme... Globalement ils sont sur une défense basique de la Raison et de la Science face aux masses (féminines et) hystériques, cf. par exemple cet autre article de Kindo :

    https://blogs.mediapart.fr/yann-kindo/blog/111010/la-peur-des-ogm-construction-mediatique-dune-paranoia

    Mais je serais curieuse de savoir ce qu’en pense @mad_meg ou @entremonde

    #sorcières

    • Cool je vais lire ca de près et je reviens. Merci pour le signalement surtout que c’est la première fois que je lirait une critique de ce livre hors du circuit féministe.

      edit : je vais commenté au fur et à mesure de ma lecture.

      En revanche, quelles que soient les compétences réelles ou supposées des auteurs, un livre d’histoire ne doit pas être un livre d’histoires

      C’est très arbitraire de dire ceci. Le fait de renvoyé l’histoire des femmes à l’anecdote est un classique du point de vue dominant.

      « Le regard que l’auteure porte sur l’historiographie (fort copieuse) qui la précède ne se signale ni par son indulgence ni par sa sobriété : »
      Les auteurs affirment que l’historiographie sur la chasse aux sorcière est copieuse. En fait elle n’est copieuse que depuis les études féministes et études de genre. Dire que cette historiographie est copieuse, sans plus de sources et comme argument pour décrédibilisé Federici c’est pas très cohérent.

      Or, en France, la chasse aux sorcières a été étudiée dès 1862 par le plus fameux historien de cette époque, le rationaliste Jules Michelet ; son ouvrage, La sorcière, encore considéré de nos jours comme une référence internationale, est justement tout entier rédigé du point de vue de la victime, vis-à-vis de laquelle il manifeste en permanence une fort lyrique empathie.

      De leur point de vue de dominants ils ne voient pas ce que veut dire une histoire raconté du point de vue du bourreau (dominant). Michelet est peut être prétenduement écrit du point de vue d’une sorcière mais c’est une enfilade de fantasme. Michelet est important car c’est un des permiers historien qui s’interesse au sujet autrement que pour dire que les sorcières sont les émissaires du diable mais ses traveaux sont largement dépassés aujourd’hui. J’irais chercher des sources là dessus si j’ai la motivation à la fin de cette lecture.
      Juste après il est prétendu que ce sujet à inspiré des générations d’historiens, mais sans aucune source non plus.

      mais l’auteure adopte vis-à-vis des historiens académiques une attitude qui mêle une étonnante ignorance à une très violente arrogance, comme lorsqu’elle attaque nommément son éminent confrère italien Carlo Ginzburg, en écrivant à propos d’une de ses analyses (très brièvement citée) qu’ « il rend ainsi les victimes responsables de leur funeste destin » (p. 310).

      La c’est comique, Federici est arrogante ! Elle ose contester le mâle gaze d’un ponte et là encore pas de quoi jugé, citation incomplète, hors contexte, rien pour se faire un avis à part croire ces messieurs qui n’ont aucune arrogance.

      Bon plus j’avance plus je voie que tout ce qui est reprocher à Federici est applicable à ces deux mecs. Vu que 100% des sources d’historiennes féministes sont irrecevables pour subjectivité c’est impossible de discuté. A plusieurs endroits ils débarquent de la lune et effectivement leur négation totale de la violence medicale sur les corps des femmes rend leur discours assez nul.

      Pour l’utilisation des images comme je l’avais mentionné pour Christine de Pizan, je suis d’accord sur ce problème et c’est vrai que ca jette un voile de suspicion sur le reste du livre. Je remet la discution ou j’en parlais après ma lecture du bouquin et qui contiens d’autres objections ; https://seenthis.net/messages/422612#message520758

      Pour la seconde image mentionné je suis moins d’accord sur leur critique ou partiellement. Le motif misogyne de la femme-ogresse qui bat son époux, est probablement aussi vieux que le patriarcat. La virilité est toujours vécu comme en crise et les hommes dominants se disent toujours castrés alors qu’on leur à même pas tiré un poile de couille ni même menacé de le faire et pendant se temps qu’ils arrachent les clitos à la chaîne.

      Par contre ce qui est affirmé sur le bride est faux, la bride n’est pas limité à l’Ecosse, il y en a dans toute l’Angleterre, Allemagne, Autriche, et les USA jusqu’au XIXeme. Eux disent que ca se limite à l’écosse mais sans aucune source encore une fois.

      Pour l’image du Vesale, ils disent que nulle part il n’est mentionné que l’image est la page de garde du Vesale, mais au milieu de l’image il y a écrit VESALII et il est claire cette fois que le commentaire de Federici est plutot porté sur l’aspect symbolique de l’image et de manière ouvertement subjective.
      C’est vrai que cette manière très subjective et poétique d’interpréter les images n’est pas une bonne idée et ca dessert son discours la plus part du temps. Il aurait fallu un référencement des images car si le livre se prétend historique il doit donner les moyens aux lecteurices de mesuré simplement la distance poétique prise par Federici sur leur interprétation.

      en fait ils reconnaissent eux même plus loin que ce qu’ils viennent de dire est faux :

      Revenons sur la manière dont elle s’insurge à propos de la couverture du livre d’anatomie de Vésale : « Le théâtre anatomique révèle au regard du public un corps désenchanté, profané ». Elle reproche ainsi à Vésale, qu’elle finit par citer plus loin dans le texte, une vision « mécaniste » du corps conçu comme machine. Mais que propose-t-elle à la place ? Une vision plus fantasmée et moins scientifique du corps, comme page 219, où l’on apprend que la science anatomique naissante fait elle aussi partie du grand complot pour asservir les femmes au service du capitalisme :

      « Poser le corps en terme de mécanique, vide de toute téléologie intrinsèque, ces ‘vertus occultes’ que lui attribuaient autant la magie naturelle que les superstitions populaires de l’époque, permit de rendre intelligible la possibilité de le subordonner à un procès de travail reposant de façon croissante sur des formes de comportement uniformes et prévisibles ».

      Ici ils nient toute l’histoire de la domination des femmes par le corps médicale, c’est assez sourcé sur seenthis pour pas détaillé à quel point ces deux types se fourvoient dans le masculinisme crasse.

      Par rapport à l’éthymologie de Cauchemarre - Nightmare, ils disent que ca viens pas de jument mais de Mare (en fait MARA), une créature du folklore germanique, créature qui associé au cheval du coup ce qu’ils disent n’invalide pas ce que dit Federici. http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/1113412


      l’image de Fussli est anachronique mais on trouve ce lien cauchemarre et cheval.

      Par rapport au crapaud symbole de vagin c’est un motif qu’on trouve dans les amants trépassés du Maître Souabe (circa 1470)

      et je pense aussi à une sculpture du louvre mais en fait c’est un serpent pas un crapeau.

      Je sais pas si le motif est commun ou si Federici prend le tableau des amants comme seul référence. Faudra que je cherche si je trouve d’autres vagins-crapaud pour le moment sur gogol vagin+crapaud ca le fait pas et c’est horrible comme mot clé de recherche image.

      Pour l’éthmologie ils se servent de wikipédia comme source ce qui niveau théories féministes est une source très hostile et peu fiable. Mais j’ai déja rencontré des féministes passionné de soricères qui ont une utilisation de l’étymologie assez farfelue. Par exemple on m’avais expliqué que « Sabbat » venait de « sabot » et du bruit des sabots des danse de sorcières (la dame était fana de danse aussi). Sabbat ca viens certainement du Shabbat vu que les premières persécutions ciblaient les jui·f·ves et que la Sabbat des sorcières était aussi appelé « synagogue du diable ».
      Et je source ca avec ...

      ... wikipédia :) https://fr.wikipedia.org/wiki/Sabbat_(sorcellerie)

      Enfin, du fait à la fois des choix de vocabulaire et de l’élasticité des concepts utilisés, le lecteur est confronté tout au long du livre à une plus ou moins forte mais assez permanente impression d’anachronisme. Ainsi, lorsqu’elle décrit les luttes de classes au XVe et XVIe siècles, Federici peint au bazooka une « classe dominante » dans laquelle bourgeois et nobles ont semble-t-il déjà complètement fusionné, face à un prolétariat déjà largement constitué 200 ans avant la Révolution Industrielle. Les luttes des hérétiques, quant à elles, sont identifiées (fût-ce entre guillemets mais de manière « pas exagérée[e] ») à une « première ‘internationale prolétarienne’ ». De même pour le soulèvement dit des Cabochiens, à Paris en 1413, qualifié (toujours avec des guillemets) de « démocratie ouvrière » (p. 85), ou celui des Ciompi, à Florence, promu à la page suivante – et cette fois, sans guillemets – au rang de « dictature du prolétariat ». Quant aux mentalités du XVe au XVIIIe siècle, elles sont décrites p. 299-300 comme complètement dominées par la bourgeoisie… qui n’est pourtant pas (encore) la classe dominante dans la plupart des régions concernées. La noblesse a d’ailleurs tendance à disparaître de l’ouvrage, comme si elle était déjà un épiphénomène à l’époque moderne.

      Ici il lui reproche l’objet même de son livre et de sa théorie et de joué du vocabulaire associé. L’idée que les hérésies étaient en fait des révoltes prolétariennes accusées à tord de sorcellerie est justement une des nouveautés apporté par Federici.
      Quant à l’absence des nobles, je suis pas d’accord, illes sont mentionné en lien avec le clergé, l’histoire de la banque. Il y a aussi de longues parties sur le servage qui implique les nobles. Les guerres menées par les nobles et les problèmes de mercenaires laissé libre par les nobles de se payé par les viols des filles et femmes et pillages.

      Dans un autre ordre d’idées (mais dans le même esprit), on relèvera l’affirmation gratuite de la page 376[13], selon laquelle les calomnies déversées sur les « pétroleuses » durant la Commune de Paris de 1871 étaient « tirées du répertoire de la chasse aux sorcières ».

      Ici je voie pas pourquoi cette mention serait gratuite et je la trouve personnellement interessante.

      C’est long dit donc et j’en suis pas encore à la moitié !
      Je suis d’accord sur le fait qu’il faudrait une vérification des sources et un approfondissement de ces idées et thèses par d’autres historien·nes, mais certainement pas ces deux masculinistes.

      La partie 4 est de la pure Phallosophie. Comment cette arrogante Federici ose parler de phallosophie et critiquer Descartes et Hobbs, deux mecs qui n’ont pas à etre contestés par des femmes, mais uniquement par d’autres phallosophes phallophores. A part des injures et des démonstrations par les monty python je voie pas trop l’interet de la partie 4.

      Mais surtout, il existe un contre-exemple majeur à la thèse de Silvia Federici, qu’elle se garde bien d’évoquer, en la personne de Jean Wier (ou Johann Weyer), médecin et philosophe du XVIe siècle, ancêtre de la psychiatrie, qui a joué un rôle dans la lutte contre la chasse aux sorcières en expliquant que celles-ci n’étaient pas possédées par le démon mais victimes d’hallucinations.

      Ici un seul contre-exemple suffit à abattre toute la théorie de Federici. Ca n’est qu’une exception, ils le disent eux même et elle est plutot interessante pour ce qu’elle revelle du basculement de la figure de la sorcière à celle de l’hystérique du XIXeme « rationaliste » et industriel.

      Enfin la ccl de la partie 1 - A part les images et surtout celle de Christine de Pizan (les autres images incriminés c’est moins convainquant) le reste des critiques est plus fondé ni sourcé que par les monty python et des autres qui ne donnent pas leurs source.

      Par exemple la théorie de Barbara Ehrenreich et Deirdre English est sois disant invalidé par Alison Rowlands qui dit simplement :

      Les historiens ont réfuté l’idée que les sages-femmes et les guérisseuses aient été les cibles spécifiques d’une chasse aux sorcières orchestrée par les élites.

      C’est qui les historiens de Alison Rowlands ? Peggy Sastre ? Ca suffit pas à me convaincre. Federici fournis des sources même si c’est pas toujours le cas pour l’iconographie. Plutôt que de l’insulté j’aurais voulu des sources parceque là en fait il y en a pas, ils disent qu’elle sort des chiffres de son chapeau mais en fait leur démonstration montre que non.

    • Partie 2

      Le natalisme, fruit d’une crise démographique ?
      Jean-Baptiste Colbert,
      un fervent populationniste
      Le premier, sans doute le plus original, est que le capitalisme naissant aurait été confronté à un risque de pénurie de main d’œuvre (risque réel ou fantasmé, le texte n’est pas clair sur ce point et de toutes façons n’avance pas de sources pour établir l’existence de cette panique).

      Ca c’est pas vrai, Federici parle de la peste et je sais pas si elle fourni des chiffres mais bon on peu les trouver et c’est assez notoire que la peste causé 2 ou 3 décès en Europe ! Meme chose sur le reproche sur le droit romain. C’est pas son sujet, elle fournis des références là dessus mais ne développe pas je voie pas le pbl.

      Il ressort de ce passage une idée somme toute incontestable : toutes choses égales par ailleurs, la fourniture de travail gratuit (il serait plus exact de dire quasi-gratuit) par une fraction de la classe travailleuse, pour la production d’une marchandise utilisée dans la production – en l’occurrence, la force de travail – représente un gain supplémentaire pour la classe capitaliste.

      Ici le (quasi-gratuit) fait référence au fait que les femmes sont nourries et vétus ce qui fait que le travail n’est pas jugé gratuit. C’est bien sale comme parenthèse car ceci s’applique à l’esclavage et il y a une petit pointe de bourgoise entretenue dans cette remarque.

      « Il s’agit également d’une stratégie d’enclosure qui, suivant les contextes, pouvait être une enclosure de la terre, du corps, ou des relations sociales. » (p. 382).

      Le lecteur qui n’a pas encore perdu la raison se dit alors que soit le terme « enclosure » est un fourre-tout censé pouvoir qualifier à peu près n‘importe quoi ; soit il est utilisé dans son sens normal, à savoir « l’instauration de barrières » (y compris pour les corps ou les relations sociales, donc). Mais alors quelles sont concrètement ces « enclosures » qui privatisent et enferment ainsi les corps des femmes ?

      Peut être le #viol et la #culture_du_viol banane ! Il est encore pire que le premier celui là.

      Il recommence juste après :

      En quoi, dans la nouvelle société, chaque femme non bourgeoise devenait-elle une ressource « commune » ? Mystère.

      Prostitution, viol des femmes célibataires et veuves non-bourgeoises, obligation de vie au couvent (si ca c’est pas de l’enclosure !), injonction à la reproduction, humiliation des femmes qui parlent en publique (cf bride par exemple), menaces de torture, mise à mort publique... C’est quoi le mystère là dedans et tout ceci est mentionné par Federici.

      Pour en revenir au fond de la thèse, s’il est un aspect pour lequel on peut de manière assez sûre établir un lien de cause à effet entre la montée des rapports capitalistes et les modifications des rapports sociaux « de reproduction », c’est l’émergence de la famille nucléaire. On a pu, par exemple, expliquer de manière très convaincante comment la marchandisation des relations économiques tend à dissoudre les anciennes formes familiales, plus étendues, et à favoriser l’unité socio-économique composée d’un couple et de ses enfants. Il est en revanche beaucoup plus difficile de situer, dans ce mouvement, la place et la nécessité de la domination masculine, ainsi que celle de la relégation des femmes aux tâches domestiques. On a déjà évoqué la prudence qui s’imposait sur les conclusions à tirer de l’impact du travail domestique sur la rentabilité du capital. Mais il faut également remarquer qu’en soi, il est parfaitement indifférent au capital que ce travail domestique soit effectué par des femmes à titre exclusif ou principal, plutôt que par des hommes. Du travail gratuit est du travail gratuit, quel que soit le sexe de celui qui l’effectue, et la plus-value n’a pas davantage de genre qu’elle n’a d’odeur.

      La famille nucléaire est en lien avec la puissance paternelle ( cf droit romain qu’il prétend connaître au debut de son texte et qu’il oublie subitement) et c’est différent d’etre seule à faire le ménage qu’en collectivité. D’autre part ce mec fait comme si tous les travaux avaient la même valeur symbolique et comme si ces taches n’étaient pas aussi imposé aux hommes dans le cadre de l’esclavage.

      Je le rejoint par contre sur cette partie :

      Mais ce sont aussi, et surtout, les sociétés colonisées, telles celles de l’Amérique précolombienne, qui font l’objet d’une fascination rétrospective qui tient largement du fantasme. On apprend donc non sans surprise que les femmes y étaient « en position de pouvoir (…) [ce qui] se reflète dans l’existence de nombreuses divinités féminines ». (p. 401) Si les mots ont un sens, il s’agissait donc de matriarcats. Une telle révélation, qui contredit toute les connaissances ethnologiques, ne s’encombre d’aucune référence (et pour cause), et ne s’appuie que sur un argument réfuté depuis longtemps, nombre de sociétés ayant adoré des divinités féminines tout en étant parfaitement patriarcales.

      Je suis d’accord que l’existence de divinités femelles n’est pas un gage de matriarcat et le matriarcat ca me broute.

    • @mad_meg Oui, sur la démographie j’ai bondi aussi, dire que les autorités « ne pouvaient pas savoir » alors que la peste de 1347 a tué au moins un tiers de la population européenne...

    • Ca y est j’ai fini cette lecture. Je suis d’accord avec les auteurs pour une vérification sérieuse mais du coup pas de la part de scientifiques aussi anti-féministes. Je pense que l’histoire est une vision de notre présent et de ses préoccupations, et effectivment aujourd’hui les femmes voient leur histoire. Federici propose un prisme de lecture qui a l’interet de lié féminisme, marxisme et anti-colonialisme et elle ne prétend pas qu’il recouvre l’integralité du réel ou que ca devrait être l’unique moyen de lire l’histoire. C’est celui qu’elle propose forgé à partir des éléments qu’elle a assemblé. Par rapport au matriarcat et à certains trucs essentialistes je rejoint les auteurs, mais c’est un point de détail par rapport au travail de Federici.

      C’est bien qu’il y ai enfin des critiques non-enthousiastes de ce livre et j’espère que des historiennes féministes vont faire ce travail de vérification, approfondissement et parfois invalidation des théories de Federici.

    • Quelques images de crapauds


      L’araignée et le crapaud (f°176v) — « Les dits de Watriquet de Couvin », par le scribe "au long nez" (Rouse), miniatures attribuées au Maître de Watriquet, 1329, France [BNF, Arsenal Ms 3225] — « Ci comence le dit de l’Yraigne & du crapot. » — See more at : https://archive.org/details/ditsdewatriquetd00watruoft


      L’image s’appelle Crapaud-sorcière-Maroilles

      au Moyen Âge, le crapaud était censé contenir une crapaudine, pierre magique qui servait d’antidote à tout type de poison.

      il était volontiers associé à la sorcellerie et aux maléfices et à la laideur, il entrait dans la composition des philtres et était utilisé dans des rituels magiques.
      Certains crapauds possèdent effectivement des propriétés médicinales et hallucinogènes encore utilisées de nos jours7. On le considère aussi comme la face ténébreuse, infernale et lunaire de la grenouille et des théophanies lunaires en font l’attribut mort8.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Crapaud


      ci dessus un alchimiste ou sorcier extrayant la crapaudine


      Cette sculpture pourrait représenter un crapaud associé au vagin mais vu son etat c’est certain non plus.

      Au passage sur les crapauds et l’histoire je suis tombé sur ceci qui est amusant.

      Les chroniqueurs du Moyen-Âge , étaient surtout des religieux , clercs ou moines , et une de leurs attributions était de copier les manuscrits . Comme ils étaient également de fins illustrateurs , ils nous ont laissé des quantités phénoménales d’enluminures , gravures , dessins , lettrines , etc... pour notre plus grand plaisir , ce sont les BD de l’Histoire. Et la folie du dessin héraldique leur est montée à la tête, comme une drogue , à vouloir blasonner tout et n’importe quoi ! Les personnages légendaires ( comme les Chevaliers de la Table Ronde) , les personnages de la Bible et du Nouveau Testament , y compris Dieu , Jésus-Christ , même le Diable , et aussi la Mort , tout y est passé. Et donc aussi les grands personnages de la vraie Histoire antérieure au XIIè siècle ; pour l’Antiquité : le roi David, Alexandre le Grand, Jules César, etc...


      Voici donc comment Clovis et les rois mérovingiens , ses successeurs se sont vu attribuer des crapauds , et surtout à l’étranger , d’ailleurs , bizarrement ! Est-ce que nous n’étions pas déjà des froggies en ce temps-là ?

      Par la suite , découlant de ces extravagances, des phantasmes ont eu cours, à toutes les époques, pour prétendre que le symbole de la fleur de lys serait une déformation progressive du crapaud vers la fleur.

      source : http://herald-dick-magazine.blogspot.fr/2011/11/1500-eme-anniversaire-de-la-mort-de.html

      Pour savoir d’où viens le nom "froggies" pour désigné les français·es : http://www.lehman.cuny.edu/lehman/depts/depts/langlit/tbj/01dec/b3.pdf

      –---
      Par rapport au crapaud il me semble qu’il est aussi associé à un pêcher captial. J’aurais pensé la gloutonnerie mais Caillot s’en est servit pour l’avarice


      Pareil chez Bruegel

      –—
      Mais chez Bosch on retrouve ce vagin-crapaud associé à l’orgueil

      et ici on retrouve le motif crapaud-orgueil mais le crapaud n’est plus sur le vagin.

      encore chez Bosch probablement un détail de la tentation de saint Antoine (à vérifier) cette fois le crapaud est sur un sexe d’homme

      encore bosch et encore une tentation de saint antoine et encore un crapaud

      Il y a quand meme beaucoup d’iconographie associant crapaud, diable, péchés, sorcières (les miroirs associant orgeuil, féminité et crapaud sont appelés miroir aux sorcières). Le motif du crapaud sur sexe féminin est pas difficile à trouvé et du coup là dessus rien d’abusif dans ce que dit Federici.

      Pour le plaisir j’ajoute ce crapaud communiant qui consacre une hostie au diable :)

    • Tout le raisonnement de Marx, tout le caractère « scientifique » de son socialisme reposait sur l’idée que le capitalisme, en développant les forces productives, mettait en place, pour la première fois dans l’évolution sociale humaine, les conditions du socialisme. Ainsi qu’on vient de le dire, il faudrait ajouter à cela que le capitalisme a également jeté les fondements de la disparition de la division sexuelle du travail, c’est-à-dire de l’émancipation des femmes.

      Les deux affirmations sont fausses et/ou incomplètes.

      La première partie ne concerne pas uniquement Marx, mais déjà seulement une partie de l’œuvre de Marx, qui tout au long de ses écrits se contredit lui-même en permanence, avec parfois un accent sur la lutte des classes et le fait que le capitalisme pose les bases de… etc, et d’autres passages où il remet fondamentalement en cause le travail, la marchandise, l’automatisation avec le machinisme. Cette première affirmation est avant tout le cœur de l’utopie (ou de la dystopie pour d’autres !) du marxisme orthodoxe, des paléo-marxistes bas du front, du léninisme, bref, vraiment pas ce qu’il faut garder de Marx (et par ailleurs certaines choses qu’il n’a pas dit lui-même parfois, mais seulement les marxistes qui ont suivi).
      #paléo-marxisme

      La deuxième partie est même entièrement fausse suivant la théorie de la dissociation-valeur (Roswitha Sholz et Robert Kurz). Le libéralisme récent a donné quelques libertés à certaines femmes (et suivant des rapports de force et de dures batailles, pas juste comme ça pour faire plaisir ni même structurellement), mais le capitalisme lui-même d’après Roswitha Sholz est, exactement inversement, basé entièrement sur une dissociation sexuelle !

      Le côté obscur du capital. « Masculinité » et « féminité » comme piliers de la modernité
      https://seenthis.net/messages/638929
      http://www.palim-psao.fr/2017/10/le-cote-obscur-du-capital.masculinite-et-feminite-comme-piliers-de-la-mod

      Remarques sur les notions de « valeur » et de « dissociation-valeur »
      http://www.palim-psao.fr/2017/03/remarques-sur-les-notions-de-valeur-et-de-dissociation-valeur-par-roswith

      Marie, étends ton manteau
      Production et reproduction à l’heure du capitalisme en crise
      http://www.palim-psao.fr/article-marie-etends-to-manteau-production-et-reproduction-a-l-heure-du-c

    • Y a pas de quoi c’était amusant et j’ai trouvé plein d’images de crapaud sympas. D’ailleur je vais chercher les juments aussi car contrairement à ce que disent ces critiques la jument est associé à la femme dans pas mal de systhèmes symboliques pas que la Mara du cauchemarre.

      Sur les Mara et la version occitane de la croyance :

      Dans la tradition scandinave, la chevauchée s’applique par tradition aux sorcières, notamment la mara, être féminin qui chevauche les gens ou animaux pendant leur sommeil.

      Dans la mythologie scandinave, profondément magique, la chevauchée s’inscrit dans le langage : chevaucher le soir (kveldrídha), chevaucher dans le noir (túnrídha), chevaucher sous forme de troll (trollrídha), rídha signifiant « chevaucher ». Selon Régis Boyer4, par chevauchée il faut entendre capter et domestiquer le Hugr à des fins hostiles. Or le Hugr est un principe actif universel qui peut parfois être capté par des gens malveillants pour produire des effets nuisibles. Le Hugr se matérialise alors à des fins utilitaires et provoque notamment des maladies, riska, contraction de ridska (de rídha, « chevaucher »).
      Sarramauca en Occitanie

      La sarramauca est un personnage féminin imaginaire qui, dans les croyances populaires de l’Occitanie et des Pyrénées, venait la nuit perturber le sommeil des dormeurs en les écrasant sous son poids.

      Sarramauca signifie en occitan « serre (la) poitrine (ou le ventre) ». C’est l’équivalent de la Chauchevieille, Caucavielha que l’on retrouve jusqu’à Lyon, de la pesadilla des Pyrénées espagnoles ou une foule d’autres personnages assimilés au Cauchemar5, dont la caractéristique est d’intervenir dans le sommeil et de provoquer sensations d’oppression et d’étouffement, d’écrasement, pouvant aller jusqu’à la mort.

      La sarramauca était souvent invoquée dans des morts inexpliquées de personnes, dont beaucoup d’enfants. Il est à peu près certain que les symptômes ressentis pouvaient être aussi bien ceux d’une mauvaise digestion, que de maladies diverses, et pour beaucoup de nourrissons l’étouffement provoqué par leur propre mère ou leur nourrice, compte tenu des conditions de promiscuité fréquentes aux siècles passés.

      La protection contre la sarramauca ou ses équivalents était la même que celle employée contre la sorcellerie : prières et formules à réciter, rameaux de fenouil ou d’aubépine, etc.

      Une légende dit qu’une femme, tourmentée par la sarramauca, imagina de se protéger en posant sur sa poitrine des penches, peignes à carder à longues dents acérées. Dans la nuit, elle entendit une voix épouvantable lui crier : « Et si je les retournais ? », et c’est ce qui lui arriva : elle fut transpercée par ses propres peignes6.

      Plusieurs procès de sorcellerie ont eu pour objet des accusations d’étouffement nocturne, notamment à Seix, en Couserans (Ariège).

      Autre source sur le sujet plus fournie :
      http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/Cauquemar


      Mara chevauchant un loup

    • Il y a quelque chose qui me gène avec la manière dont la critique de l’ouvrage de Silvia Federici est discutée ici. Kindo et Darmangeat discutent de ce que Federici écrit. Ils considèrent que la valeur de ce que dit un être humain n’est pas lié à la couleur de sa peau ou la forme de ses organes génitaux, mais au sérieux avec lequel les affirmations sont énoncées et les arguments avancés. Au contraire, une part importante de la réponse qui leur est faite ici n’est pas sur ce qu’ils disent, mais sur ce qu’ils sont : des hommes. Quelques exemples parmi d’autres : « ton arrogant d’hommes supérieurement cultivés », « De leur point de vue de dominants », "le mâle gaze d’un ponte, « ces deux mecs », « phallosophes phallophores », « ce mec »

      Il s’agit d’une essentialisation tout à fait contraire à l’idée que je me fais du féminisme. Pour ma part, je milite pour une société où le fait d’être un homme ou une femme ne devrait pas avoir plus de signification que n’importe quelle autre caractéristique physique, mais où chacun est considéré comme un être humain pour ce qu’il dit ou fait. La moindre des choses lorsqu’on est féministe est de faire de même dès que nous le pouvons. Bien entendu, personne ne nie que dans la société actuelle, nous sommes élevés différemment, mais aucune d’entre nous n’accepterait que son combat féministe ne soit dénié parce qu’elle est une femme. Les féministes ne sont-elles pas régulièrement dépeintes par leurs adversaires non en fonction de ce qu’elles disent mais de ce qu’elles sont ? La moindre des choses est de ne pas dénier le droit des hommes de défendre des positions féministes, même si tel ou tel argument qu’il avance ne vous convainc pas. S’il ne vous convainc pas très bien, discutez l’argument. Le fait que Federici multiplie par 10, sans référence, le nombre de femmes exécutées pour sorcellerie ne vous dérange pas ? très bien, dites simplement pourquoi. Vous avez d’autres sources, qui contredisent celles qu’ils ont ? Fantastique, donnez-les. Mais nos idées féministes avanceront plus vite si nous ne reproduisons pas le plus ridicule essentialisme que nos adversaires nous opposent.

      Par ailleurs, les auteurs sont qualifiés plusieurs fois de « scientifiques aussi anti-féministes » ou de « masculinistes ». Renseignez-vous avant de qualifier ainsi un militant, spécialiste de la domination masculine (qui écrit un titre aussi anti-féministe et phallocratique que « L’oppression des femmes hier et aujourd’hui : pour en finir demain ! » : http://cdarmangeat.free.fr/?p=d). Un auteur féministe n’est pas d’accord avec une auteure féministe. Cela vous gène ? Voulez vous dire que parmi ceux qui défendent l’idée d’émancipation des femmes tout le monde doit être d’accord sur tout ? Qu’il est impossible de critiquer un travail sans être immédiatement taxé de pallosophe pallophore masculiniste ? Que si un travail féministe n’est pas sérieux cela remettrait en cause tout le féminisme ? Cette vision stalinienne du féminisme n’est pas la mienne : parmi tous ceux qui défendent l’émancipation des femmes, des arguments me convainquent, d’autres moins, certains sont sérieux, d’autres moins. La discussion doit porter sur cela et c’est bien ce que font les auteurs. Les réponses ici consistent en attaques ad hominem et l’excommunication. C’est triste.

    • J’avais pas vu ta contribution @agnes1
      Vu les mots qui te font réagir je présume que c’est à moi que tu fait ce commentaire.
      Je suis une mauvaise femme. Je cultive ca depuis mon enfance, quant j’ai compris qu’être une bonne femme c’etait se faire baiser.

      Pour ma part, je milite pour une société où le fait d’être un homme ou une femme ne devrait pas avoir plus de signification que n’importe quelle autre caractéristique physique, mais où chacun est considéré comme un être humain pour ce qu’il dit ou fait.

      Oui c’est une belle perspective, mais si tu pense qu’on doit allé vers ceci, c’est bien que nous n’y sommes pas déjà. Comme on n’y est pas déjà, faire comme si on y était c’est pas forcement la solution. Pour moi qui pense comme toi que c’est un objectif à atteindre, je pense qu’à 9h44 le 27 avril 2018, ca fait une différence de point de vue d’etre femme, homme, intersexe, racisé·e, petit·e, pauvre, diplomé·e...

      Je travail sur le vocabulaire et je m’amuse souvent à inverser les insultes ou à rendre visible les travers des dominants. Je range ca sur @seenthis avec le tag #mégèrisme

      J’ai répondu sur le fond de ce que disent ces historiens, j’ai été cherché des sources, et je critique aussi Federicci pour son utilisation des images depuis que le livre est sorti et que je l’ai lu il y a 2ans. Quand je parle de phallosophe et phallophore c’est pour souligner leur style de dominant. Je les trouve condescendants, je trouve qu’ils ne fournissent pas de sources non plus de ce qu’ils affirment, que certaines choses qu’ils reprochent à Federicci sont fausses, par exemple la partie sur l’éthymologie de « nightmare » et « mare » en anglais.... Je refait pas les commentaires détaillés que j’ai fournis.
      Domage que tu n’ai retenu que mes critiques sur le style et que tu les ai prises pour de l’essentialisme. Le phallus ce n’est pas le penis. Le phallus c’est un concepte de domination masculine, le penis c’est un organe urinaire et sexuel. Quant je dit « phallosophe » ca veut dire qui pense selon le concepte de domination masculine et « phallophore » c’est qu’il le porte ce concepte, le transmet, le vehicule. Ce n’est pas essentialiste mais je comprend que ca sois difficile à comprendre si on est pas familiarisé·e avec mon écriture.
      En tout cas sois pas triste, perso ton commentaire m’a fait rire.
      Bonne journée

    • Merci @mad_meg .

      Je suis plutôt d’accord avec les remarques de @agnes1

      Concernant l’étymologie de nightmare j’ai trouvé ceci :
      http://ombresvertes.blogspot.com/2007/09/en-qute-des-juments-de-la-nuit-1.html
      http://ombresvertes.blogspot.fr/2007/09/en-qute-des-juments-de-la-nuit-2.html
      http://ombresvertes.blogspot.com/2007/10/en-qute-des-juments-de-la-nuit-3.html

      Christopher Frayling nous informe que l’étymologie de « nightmare » ne provient pas de « nuit » et de « jument », mais de « nuit » et du nom d’un esprit qui dans la mythologie nordique se fait appeler « mare » ou « mara » (provenant du vieil allemand « Mahr »), et vient oppresser les dormeurs dans leur sommeil. Le dictionnaire de Johnson (1755), qui fait autorité à l’époque de Fuseli, donne cette étymologie à l’entrée « Nightmare » (cauchemar) :

      Nightmare : [night, and according to Temple, mara, a spirit that, in the northern mythology, was related to torment or suffocate sleepers]. A morbid oppression in the night, resembling the pressure of weight upon the breast.

    • Je le sais @crapaud ton féminisme me semble assez proche de celui de @agnes1

      Pour le lien entre nightmare et mara je l’ai deja fournis et si on va chercher plus loin que ta source et voire ce qu’est une MARA, tu verra qu’une MARA est une entité chevaline. Du coup il y a bien un lien entre cheval et nightmare.

  • "L’abattage "désigne ici la mise à mort progressive de femmes d’élevage dévolus à la production du plaisir masculin. Entre marginalisation & rupture sociale l’auto-aliénation des prostitués en Catalogne

    Au fin fond des « bordels » de Catalogne : les clients transfrontaliers de la prostitution – Fragments sur les Temps Présents
    https://tempspresents.com/2016/12/20/au-fin-fond-des-bordels-de-catalogne-les-clients-transfrontaliers-de-

    À la croisée d’un imaginaire collectif du ‘bordel’ régulateur de l’ordre public et de l’ordre social, et sous l’influence bien réelle du lobbying des patrons de clubs et des activités récréatives (ANELA), la réglementation apparaissait comme un remède miracle pour dépasser les difficultés de gestion de l’espace public, et pour permettre le déploiement de la production de la plus-value festive. Dans la plaine de l’Emporda, on pouvait identifier une dizaine de puticlubs adhérents ou non du syndicat patronal : les plus grands ou les plus reconnus, Le Paradise, le Lady’s Dallas et le Gran Madams sur les communes de La Jonquera ou de Capmany, le Paloma Blanca à Medinya, le Nou Styl entre Gérone et Sain Féliu de Guixol, le Baby Doll et le Torre Park à l’Escala, le My Love et le Club Eden à Gérone, l’Erotica Club près de Santa Christina.

    La population prostitutionnelle n’était désormais plus la même : les estimations médianes présentaient à la fin des années 2000 plus de 350 000 prostituées présentes dans la péninsule espagnole2, les plus hautes estimations allant jusqu’à 500 000 prostituées3 ; entre 20 000 et 40 000 prostituées seraient présentes en Catalogne. Les mouvements circulatoires de prostituées à l’échelle continentale, ou au moins à l’échelle transnationale, modifient considérablement la nature de l’activité, celle-ci étant depuis les années 1990 reconnue internationalement comme un travail si la prostitution n’est pas contrainte4. Au-delà des conditions juridiques nationales de traitement de la prostitution, la prostituée est désormais reconnue comme une « travailleuse du sexe » libre et consentante, les puticlubs catalans deviennent des « megaprostìbulos » : la prostitution n’est plus exclusivement un phénomène territorialisé de sauvegarde de l’ordre social, c’est aussi, un empire licite massifiant le commerce du corps.

    • #prostitution #Espagne #Catalogne #France #Pyrénées_orientales #clients #bordel #virilité #virilisme #femmes

      Les bordels catalans ne sont pas l’hétérotopie masculine d’un monde perdu. Ils sont toujours, ponctuellement, au cours d’une soirée ordinaire, l’espace défouloir d’une virilité déchue. Tous les hommes n’ont pas un égo neutralisé par leur timidité. Beaucoup sont là par revanche, rarement de manière explicite, mais toujours, la discursivité laisse filtrer les mêmes équivoques du langage et des expériences. L’assimilation de la femme à la prostituée, et rarement l’inverse, pour tenter de comprendre le destin des travailleuses du sexe, laisse à penser que l’enjeu du ‘bordel’ dépasse très largement les murs des maisons closes. On serait même tenté de voir le ‘bordel’ comme ne se fermant plus par destination politique de la morale sociale, mais qu’à l’inverse, il laisse filtrer tous les comportements sociaux que la société contemporaine proscrit et prescrit simultanément. Un client nous le dit, en prenant des accents que l’on croirait emprunté à un Éric Zemmour en virée : « Tant que les femmes auront plus de droits que nous, nous aurons toujours besoin des filles [les prostituées] pour ne pas devenir des châtrés » [entretien informel avec un client régulier, juin 2003]. Le virilisme revendiqué justifie tout autant qu’il rend possible l’espace de domination prostitutionnel : le ‘bordel’ étant pour d’aucuns un espace d’autonomie permanent de cette domination normalement proscrite, mais toujours reproduite comme une norme originaire.

    • J’isole cette partie sur le #sport et une raison supplémentaire de le detester. Je savais deja que les soirs de match de foot il y a une augmentation des violences par conjoint et que ces violences augmentent encore en cas de défaite de l’équipe locale mais maintenant j’apprend que c’est aussi un prétexte utiliser par des putiers pour refiler le VIH, l’hépatie, la syphillise ou des clamydias à leur compagnes.

      Les clients partageant leurs vies avec une compagne l’avouent quasiment tous : leurs visites se font la plupart du temps incognito, sous le prétexte festif, « d’y boire juste un coup ». Le meilleur alibi est alors celui de l’activité ou du spectacle sportif. Les plus nantis vont au golf, le commun va au Camp Nou voir le FC Barcelone. Beaucoup en profitent pour faire une « halte de repos festif » [expressions communes] dans les clubs catalans. Il est singulier de relever cette association entre la pratique sportive et la pratique sexuelle tarifée. Les tenanciers de club catalans déclarent tous que leur chiffre d’affaires augmente dès qu’un événement sportif a lieu à Barcelone.

      ...

      La féminisation du public dans les stades n’est probablement pas qu’un effet de communication du marketing, c’est aussi l’émergence symbolique d’un doute des épouses trompées.

      Pour le golf les putiers bourgeois se sont garantie une plus grande impunité car ce sport comporte toujours beaucoup de clubs non mixtes et d’exclusion explicite des femmes.
      #prostitution #fraternité #hommerie

    • Je n’ai pas tout lu « au fin fond des bordels de Catalogne » @tradfem a traduit un article d’Amélia Tiganus ( survivante de la prostitution et de la traite. Elle est activiste pour feminicidio.net ) https://seenthis.net/messages/623250
      http://feminicidio.net/articulo/las-manadas-los-sanfermines

      Sous prétexte de manifestation sportive ou tout simplement de tourisme, des mâles vont au bordel comme d’autre vont mettre un cierge à Lourdes.
      #sexe #violence #torture #tourisme_sexuel #bordel #Catalogne

    • Le marché de la prostitution à La Jonquera - Arte Regards
      https://www.arte.tv/fr/videos/073399-053-A/arte-regards
      30 min.
      Disponible du 12/01/2018 au 11/02/2018
      Prochaine diffusion : mardi 16 janvier à 04h20

      Depuis le durcissement de la législation française en matière de #prostitution, la petite ville de #La_Jonquera, à la frontière franco-espagnole, est devenue une destination de choix pour les amateurs de sexe contre rémunération.
      Comment se porte la prostitution en Europe ? L’une des réponses se trouve à La Jonquera, à la frontière franco-espagnole. Pour Sònia Martínez Juli, la maire de La Jonquera, c’est un problème qu’il faut traiter à l’échelle nationale. Le propriétaire du Paradise, la plus grande maison close d’Europe, lui-même fils de prostituée, voit les choses différemment... Quant aux témoignages de Français, qui constituent ici 90 % de la clientèle, ils apportent un éclairage supplémentaire sur ce phénomène en pleine expansion.

      3 connards offre une pute à leur pote pour son anniversaire, pour faire de lui un homme. Je leur souhaite de tomber un jour sur Raffaëla et Karen, les 2 potesses de Virginie Despentes.

    • https://seenthis.net/messages/567365

      #Richard_Poulin arrive à l’interview avec un badge sur le revers de sa veste qui montre clairement quels sont ses principes : “Aucune femme ne naît pour être pute”, un slogan qui reprend le titre du livre écrit par la colombienne #Sonia_Sánchez, une survivante de la prostitution. Parce que ce Canadien, professeur émérite de l’UFR de sociologie et d’anthropologie à l’Université d’Ottawa et auteur de nombreux livres et études sur la prostitution et la traite d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle, est considéré comme un des plus grands spécialistes mondiaux dans ce domaine.

      source et traduction @tradfem

  • Un SDF verbalisé deux fois en 15 minutes à Pau : un élu écolo s’indigne - La République des Pyrénées.fr
    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2017/12/15/pau-la-police-municipale-verbalise-un-sdf-deux-fois-en-15-mi

    Ce jeudi, un sans domicile, rue de Liège, a reçu deux PV pour occupation abusive des trottoirs et pour quête. L’élu régional EELV Jean-François Blanco dénonce un acharnement.

  • Vacances dans les années 1970

    Je viens de retrouver le village vacances de mon enfance...

    @monolecte tu connais ?

    Lagraulet-du-Gers, et apparemment, ça existe encore. Beaux souvenirs, surtout le flipper et le baby foot du bar ! Les bungallow étaient très kitsch

    https://www.google.no/maps/place/43%C2%B053'09.7%22N+0%C2%B011'41.6%22E/@43.8860328,0.192688,709m/data=!3m2!1e3!4b1!4m6!3m5!1s0x0:0x0!7e2!8m2!3d43.8860288!4d0.1948819

  • La lanceuse d’alerte qui avait dénoncé des maltraitances envers des enfants porte plainte - 04/12/2017 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2017/12/04/2697682-ime-moussaron-a-condom-une-plainte-pour-harcelement-moral.html


    Comme dirait l’autre, « elle a du clito ! »

    Soutenue par un avocat du barreau de Toulouse, la lanceuse d’alerte Céline Boussié, 38 ans, domiciliée à Agen, n’a pas attendu d’être relaxée par le tribunal correctionnel de la ville pour contre-attaquer. En janvier 2017, elle a porté plainte pour harcèlement moral avec constitution de partie civile contre sept membres de la Maison des enfants de Moussaron (Gers) dont la déléguée syndicale Force Ouvrière. La plainte a été déposée auprès d’un juge d’instruction d’Auch.

    C’est d’ailleurs à Auch que le procureur de la République a classé sans suite neuf des dix plaintes déposées par les familles d’enfants admis dans cet établissement épinglé par l’Inspection générale IGAS et par un rapport de l’agence régionale de santé (ARS) de Midi-Pyrénées en 2013 et 2014.

    Le 21 novembre dernier, Céline Boussié a été relaxée du chef de diffamation par ledit tribunal correctionnel, après deux ans de procédure. Sur Europe 1 et LCI, cette lanceuse d’alerte proche de la France Insoumise avait décrit une « maltraitance institutionnelle » au sein de l’institut médico-éducatif.

  • A Montpellier, une famille frappée par un meurtre et une administration sans pitié - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/29/a-montpellier-une-famille-frappee-par-un-meurtre-et-une-administration-sa

    Venu dans l’Hérault pour les obsèques de son beau-frère, poignardé début novembre, Ivan, un Argentin de 26 ans, ne peut plus rentrer en Espagne, où son statut est pourtant en cours de régularisation. Une situation kafkaïenne.

    L’histoire débute par un drame. Le 2 novembre, en plein centre de Montpellier (Hérault), Joaquim Tougeron, 20 ans, étudiant en géographie, est tué de deux coups de couteau. Son agresseur a déjà été condamné deux fois par le passé pour des violences commises à l’arme blanche. Il semble qu’il ait poignardé le jeune homme pour quelques mots de trop… Joaquim était franco-argentin. Sa sœur, Cécile, l’est également. Etudiante à Madrid, elle arrive rapidement à Montpellier pour épauler sa mère et assister aux obsèques de son frère, organisées le 13 novembre. Cécile est venue en France avec son compagnon, Ivan Jankowiec, un Argentin de 26 ans avec lequel elle est pacsée.

    Marche blanche.
    En Espagne, le titre de séjour d’Ivan est en cours de régularisation. Il a justement un rendez-vous à Madrid avec l’administration le 10 novembre ; mais l’avocate qui s’occupe de son dossier est parvenue à reporter ce rendez-vous au 12 décembre, afin qu’il puisse assister à l’enterrement de son beau-frère. « Les obsèques de Joaquim ont été précédées par une marche blanche à laquelle ont participé des centaines de Montpelliérains, raconte Claude, une proche de la famille. Cécile et Ivan sont repartis de Montpellier le 16 novembre après avoir vécu, comme on s’en doute, des moments particulièrement difficiles. » Mais dans le train qui les emmène, tous deux sont contrôlés près de Perpignan par la police espagnole. « On avait pris le premier avion pour rejoindre ma mère le lendemain de la mort de Joaquim, et on était partis sans prendre de papiers, raconte Cécile. On a tenté d’expliquer la situation aux policiers, que le visa études-travail d’Ivan avait expiré mais que sa situation était en cours de régularisation en Espagne. Mais cela n’a servi à rien. »

    La police l’arrête donc et le place dans un centre de rétention administrative. Ni à Perpignan, ni à Sète, ni même à Nîmes, villes plus ou moins proches de la frontière espagnole, mais à Marseille, qui semble-t-il est alors la seule à offrir de la place… Dans le même temps, la préfecture des Pyrénées-Orientales notifie à Ivan une obligation de quitter le territoire français (OQTF) sans délai, ainsi qu’une interdiction de retour en France et en Europe de six mois.

    « C’est fou ».
    Pour Luc Abratkiewicz, l’avocat des parents et de la sœur de Joaquim, « cette famille va d’injustice en injustice. Alors que l’assassin de Joaquim était en liberté conditionnelle au moment des faits, le compagnon de sa sœur est arrêté pour être venu à son enterrement. C’est fou. » Après quatre jours de rétention, le juge des libertés et de la détention de Marseille libère Ivan. Pour le préfet des Pyrénées-Orientales, Philippe Vignes, l’ensemble de la procédure est cohérent : « Ce jeune homme a été refoulé par la police espagnole car il était en situation irrégulière en Espagne. En France, il faisait déjà l’objet d’une ancienne OQTF toujours en vigueur, ce qui explique ma décision de le placer en rétention. »
    Une version totalement contestée par Me Sophie Mazas, avocate de la famille pour le volet administratif. « Ivan n’avait jamais fait l’objet d’une OQTF par le passé. Aujourd’hui, il est libre mais l’audience sur son affaire n’interviendra pas avant début janvier… De plus, cette interdiction de retour sur le territoire européen bloque la possibilité pour l’Espagne de délivrer un titre de séjour à Ivan, car cet arrêté est mentionné au fichier SIS II, le système d’information Schengen. » Donc, poursuit l’avocate, « ce jeune homme, qui avait droit à un titre de séjour de plein droit en Espagne en sa qualité de conjoint d’une personne communautaire, s’est retrouvé en rétention en France, il a perdu son droit au séjour en Espagne et il est interdit de revenir auprès de sa compagne pendant six mois. Tout cela parce qu’il est parti assister à l’enterrement de son beau-frère. » Et de conclure : « Humainement, toute cette affaire est d’une violence assez inouïe. C’est assez représentatif du droit des étrangers à l’heure actuelle : une législation appliquée sans discernement et sans logique. » Une pétition en ligne contre l’expulsion d’Ivan a recueilli près de 1 500 signatures, et un rassemblement organisé par sa famille est prévu samedi à 11 heures, devant la préfecture de Montpellier.
    Sarah Finger

    Du chiffre ! Du chiffre !
    #administration #étrangers #papiers #union_européenne

  • Dick Annegarn ouvre l’unique “Verbothèque” au monde au pied des Pyrénées - France 3 Occitanie
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/dick-annegarn-ouvre-unique-verbotheque-au-monde-au-pied

    Dans la « #Verbothèque », on trouve un fonds de plus de 600 livres issus de la bibliothèque personnelle de Dick Annegarn et consacrés aux chansons, à la poésie sonore, aux joutes verbales, au slam...Mais en plus des livres, il y a aussi la « chaîne du verbe », un fantastique patrimoine de chansons populaires, comptines et ritournelles chantées par des quidams un peu partout en France et enregistrées dans la caravane des « Amis du Verbe ». Sur place, on peut ainsi déjà voir et écouter une centaine de chansons où les parlers régionaux trouvent toute leur place.

    « Les hommes écrivent depuis seulement 5000 ans, souligne Dick Annegarn, mais depuis 350.000 ans, ils se parlent, se chantent, se racontent, font des joutes verbales ».

  • Alcool, insultes, menaces : le rapport qui accable le centre de rétention d’Hendaye
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200917/alcool-insultes-menaces-le-rapport-qui-accable-le-centre-de-retention-d-he

    Dans un rapport de visite au #Centre_de_rétention_administrative d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), la contrôleure générale des lieux de privation de liberté dénonce ouvertement l’attitude de certains fonctionnaires de police. Au programme : consommation de produits alcoolisés pendant le service, comportements menaçants, imitation des accents étrangers pour répondre aux retenus ou moqueries pouvant aller jusqu’à imiter au haut-parleur l’appel du muezzin.

    #France #Contrôleur_général_des_lieux_de_privation_de_liberté #migrants

  • Jugée pour avoir « brisé la loi du silence » sur les maltraitances d’enfants handicapés

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/09/19/jugee-pour-avoir-brise-la-loi-du-silence-sur-les-maltraitances-d-enfants-han

    Comme trois lanceurs d’alerte, Céline Boussié comparaît pour diffamation, après avoir dénoncé les mauvais traitements dans un centre où elle a travaillé.


    A l’aube de son procès, alors que trois compagnons d’infortune ont, eux, été condamnés, Céline Boussié se dit « d’une sérénité absolue », forte d’une myriade d’éléments attestant qu’elle « n’a pas menti ».

    Pour ne pas connaître le même dénouement judiciaire, Céline Boussié a mené pendant cinq ans « une résistance de l’intérieur », en recueillant « un maximum de preuves ». De guerre lasse, elle craque en mai 2013. Arrêtée par son médecin, elle dépose un signalement auprès de l’agence régionale de santé Midi-Pyrénées (ARS), qui diligente une enquête. Le rapport de 400 pages, rendu à l’automne de la même année, fait état de « graves dysfonctionnements susceptibles d’affecter la santé, la sécurité, le bien-être physique et moral, le respect de la dignité des jeunes accueillis ».

    Sur les dix plaintes déposées contre l’institut par des familles et celle déposée par la ministre de l’époque, aucune n’a abouti à un procès. Pour le sien, Céline Boussié n’a pu compter sur le soutien d’aucun employé ; seules deux familles viendront témoigner en sa faveur – même si, à l’extérieur, elle bénéficie de nombreux appuis, dont la CGT-santé et le collectif des lanceurs d’alerte dont elle est membre.

    • Dix dépots de plainte par les familles d’enfants maltraités qui passent à la poubelle par contre la plainte pour diffamation contre la lanceuse d’alerte passe au tribunal...

      En octobre 2014, l’ARS a renouvelé l’agrément du centre, en réduisant sa capacité d’accueil de 85 à 55 places, assurant que, désormais, les enfants sont logés « dans des conditions convenables ».

      Les conditions sont sensées avoir toujours été « convenables » sinon il n’y aurais pas de plainte pour diffamation. Surtout que la dame est partie en 2013 à l’époque ou les conditions n’étaient pas "convenables" de l’aveux de l’ARS elle même.

  • Robert Ménard lâché en rase campagne La Marseillaise - Marine Desseigne - 1 Septembre 2017
    Et son site boulevard voltaire frappé au portefeuille

    http://www.lamarseillaise.fr/herault/politique/63236-robert-menard-lache-en-rase-campagne

    Le maire est vertement critiqué par les responsables du FN. Son site, Boulevard Voltaire à Bézers, est aussi la cible d’activistes qui ont réussi à plomber ses recettes publicitaires.

    La lettre ouverte de Robert Ménard à ses "amis du Front national" publiée le 22 août dernier dans les colonnes du Figaro lui avait déjà valu d’être vertement rabroué par les caciques du parti à la flamme. Lâché par sa famille politique, le maire de Béziers semble désormais aussi perdre du terrain sur le plan médiatique. Dans sa dernière édition, Télérama révèle en effet que Boulevard Voltaire, le site réactionnaire fondé par Robert Ménard et Dominique Jamet, a perdu ces derniers mois près de 500 annonceurs et donc une grande partie de son financement.

    Aux manettes de ce vaste désistement, la branche française de Sleeping Giants. Ce groupe d’activistes, créé aux États-Unis suite à l’élection de Donald Trump, mène une campagne contre Breitbart News, le site ultra-conservateur de son ancien conseiller spécial, Steve Bannon (aujourd’hui remercié). Avec un slogan - « Stop au financement de la haine par la pub » - ils interpellent les annonceurs dont les publicités apparaissent (indépendamment de leur volonté) sur le site pour les convaincre de les faire retirer.

    Le procédé, qui s’est avéré particulièrement payant, a été reproduit en France avec le site Boulevard Voltaire. Interpellées, de grandes enseignes ont fait la démarche de « black lister » le site : Carrefour, Nestlé, BNP Paribas, Citroën ou Decathlon. Selon les activistes de Sleeping Giants, contactés par Télérama, le site de Robert

    Ménard aurait ainsi perdu 90% de ses recettes publicitaires. Un chiffre que Boulevard Voltaire refuse de commenter.

    C’est donc un nouveau revers pour Robert Ménard. Après sa tentative ratée de création d’un mouvement transpartisan Oz ta droite (on se souvient du départ précipité de Marion Maréchal Le Pen et Gilbert Collard, les seules têtes d’affiche du FN à avoir accepté d’y participer), l’idée de tirer à boulets rouge sur Marine Le Pen - qu’il compare à « un leader de la CGT » et dont il remet en cause le leadership - l’a encore un peu plus isolé des rangs frontistes.
    « Je croyais que "l’ami" Ménard serait plus modeste, prudent, et respectueux », l’a taclé Louis Alliot, vice-président du FN, compagnon de Marine Le Pen et récemment élu député dans les Pyrénées-Orientales. « Je serais curieux de savoir comment Ménard aurait gagné à Béziers sans le soutien de l’inefficace FN et de l’incompétente Marine Le Pen... », a commenté le sénateur maire de Fréjus David Rachline.

    Mais peut-être la démarche de Robert Ménard vise-t-elle justement à prendre ses distances avec le FN ? Bien qu’élue députée dans la 6e circonscription de l’Hérault, Emmanuelle Ménard n’a pas engrangé autant de voix que son mari sur Béziers lorsqu’il a gagné la mairie en 2014 avec le soutien du parti frontiste (et face à l’inconséquence de la droite et de la gauche, déjà en déroute). L’érosion avait commencé dès les Départementales (même si Robert Ménard a réussi à faire élire ses candidats), puis aux Régionales.

    A l’heure où le FN tente de se reconstruire suite à l’échec de la Présidentielle, à défaut d’avoir réussi à s’imposer dans le mouvement, Robert Ménard pense certainement assurer sa réélection en 2020 en se détachant de la flamme. Il ne faut pas s’y tromper : derrière les manoeuvres politiques, c’est la même idéologie qui est à l’oeuvre.
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=39&v=xtaaUrZ0Z6A

    #Sleeping_Giants #publicité #publicité_programmatique #financement #boulevard_voltaire #robert_ménard #dominique_jamet #fn #front_national #emmanuelle_Ménard

    • Très intéressant sur le pouvoir de #censure de la #publicité, mais ne pas oublier que c’est lié à la capacité qu’ont ces gros sites de droite extrême à utiliser tous les stratagèmes (jusqu’aux plus atroces) pour faire des pages vues et du fric. S’il y avait un sleeping giants anti-seenthis il irait pas loin.

  • Combien de snobinarderies à la con par minute ?
    https://www.legrandsoir.info/combien-de-snobinarderies-a-la-con-par-minute.html#reactions

    Je n’ai pas vu le film « 120 battements par minute », je le verrai peut-être et il est peut-être très bon.

    Mais l’autre matin, sur France Inter, le 22 août si je me rappelle bien, ceux qui en parlaient m’ont gonflé à bloc.

    Non pas, bien sûr, parce qu’ils disaient du bien d’Act Up. L’action de cette association a été utile, comme tout ce qui a permis de sensibiliser le grand public au danger du sida et à la situation des personnes atteintes.

    Non. Ce qui m’a gonflé, c’est qu’une fois de plus, pour se faire mousser à bon marché, les intervenants, journalistes comme cinéastes, aussi snobinards à la con les uns que les autres, ont tapé sur les profs.

    Ils ont prétendu qu’Act-Up était à l’avant-garde dans les années 90 et qu’en particulier, l’éducation nationale ne faisait rien.

    Le ministère ? Peut-être ! Les profs et autres intervenants ? C’est une autre histoire !


    Dès que j’ai entendu cette connerie, j’ai foncé sur ma petite collection de BD. Parmi « Et voilà le travail » de Hubuc, les albums de Wolinski dans l’Huma et ceux de Bidstrup, j’ai remis la main sur une brochure de 1986 qu’on peut encore trouver sur Internet :

    https://www.bedetheque.com/BD-Mutualite-francaise-presente-Le-dernier-des-tabous-121006.html

    Act-Up-Paris a été créée en juin 1989. L’avant-garde parisienne n’avait donc que trois ans de retard sur les péquenots du bocage Normand, chez qui je bossais, moi, le péquenot des Pyrénées.

    En 1986, l’ADOSEN (Action et DOcumentation Santé pour l’Education Nationale) de Cherbourg, autant dire la MGEN, faisait distribuer 30.000 exemplaires de cette BD aux lycéens. Pour les années suivantes, je ne sais pas, j’étais seulement prof dans le collège à côté et simple donneur de sang.

    D’après une lettre de l’ADOSEN distribuée avec la BD et encore pliée dans mon exemplaire, quelques administrateurs pisse-froid du ministère y ont paraît-il trouvé à redire, car en plus de sa grande qualité informative, la brochure présentait les choses avec un humour particulièrement salé. Mais elle a été distribuée, et on ne faisait pas seulement cela à l’école, déjà à l’époque.

    On parlait du sida, tout simplement.

    Je me rappelle en particulier de la réaction d’un élève de 4eme alors qu’on parlait déjà, aussi, du mariage homosexuel, vous savez, ce truc que ceux qui en causaient le plus ont mis trente ans à réaliser.

    Ce garçon avait peur que ce mariage ne propage le sida, selon les préjugés du temps comme quoi c’était une maladie d’homos. Il avait exprimé cette crainte en entrant en classe et j’avais pris deux ou trois minutes pour expliquer que le danger était dans la multiplication des partenaires, et qu’en encourageant les homosexuels à stabiliser leur situation matrimoniale, on pouvait au contraire diminuer la contagion. Je lui dis aussi que les hétéros qui multiplient les partenaires sans précaution prenaient beaucoup plus de risques que les homos en couple stable. Bref, je lui résumai ce qu’on savait à l’époque, contre les préjugés à la con.

    Et le cours a continué sans problème. Je n’en ai plus entendu parler, ce qui veut dire que personne n’est allé jaser en ville que le prof d’allemand racontait des histoires de cul en cours. Je ne crois pas que j’aurais pu faire pareil plus tard, après des années de régression idéologique reaganno-mitterrandienne.

    Je pense même que le mariage homo serait passé plus facilement à l’époque, avec moins de connards dans les « manifs pour tous » que dans nos années 2010, où les cinéastes et les journalistes se croient tellement en avance.

    Les snobinards à la con de France-Inter m’ont gonflé, mais peut-on leur en vouloir ? Taper sur l’Education Nationale, surtout à quelques jours de la rentrée, c’est bon pour l’audience, tant il est vrai que les Français aiment se faire bourrer le mou. Et les journalistes sont payés pour faire de l’audience, pas pour informer.

    Ils m’ont énervé, écrire ce petit article m’a défoulé, pas trop inutilement, j’espère.

    Falde

    #France- Inter #Act-UP #sida #Education-Nationale

  • Pannes en série pour des clients Volkswagen après le rappel de leur véhicule
    http://www.lavoixdunord.fr/208687/article/2017-08-25/pannes-en-serie-pour-des-clients-volkswagen-apres-le-rappel-de-leur-veh

    Depuis le scandale du « Dieselgate », le constructeur allemand a mis en place une vaste campagne de rappel pour reprogrammer les moteurs Diesel trafiqués. Sauf qu’en sortant des ateliers, certaines voitures semblent ne plus tourner rond. Témoignages d’automobilistes nordistes dépités.

    Pour Émilie D., les vacances d’été ont tourné au calvaire. Le 12 août dernier, cette habitante de Rexpoëde, près de Bergues, se rend en famille dans les Pyrénées-Orientales. Sur le viaduc de Millau, son Volkswagen Touran perd soudainement de la puissance. « Nous étions à 110 km/h, à fond ! » Un premier voyant « bougie de préchauffage » s’affiche sur le tableau de bord. Puis, c’est au tour du voyant « moteur » de s’allumer. La famille, très inquiète, parvient à rejoindre un garage à petite vitesse. Verdict : panne de la vanne EGR, qui permet de réduire les émissions polluantes. La voiture doit être immobilisée pendant toute la durée de leurs congés.

    Après des heures passées au téléphone avec le service clients de Volkswagen, Émilie D. obtient de haute lutte la prise en charge de la réparation. Mais elle est écœurée. Pour elle, cette panne est liée à la mise à jour réalisée un mois plus tôt dans son garage Volkswagen, dans le cadre du rappel des véhicules aux moteurs Diesel truqués : « Ils nous ont rétorqué que ce reparamétrage ne pouvait en aucun cas casser une pièce mécanique. Moi je suis persuadée qu’il y a un lien. Ils nous prennent pour des idiots. »

    Son cas n’est pas isolé. Comme elle, des milliers de propriétaires de véhicules du groupe Volkswagen (VW, Audi, Seat, Skoda...) ont fait corriger le logiciel de leur moteur diesel de type EA189, à la demande du constructeur allemand. Et, comme elle, ils sont nombreux à avoir subi des dysfonctionnements après leur passage chez le concessionnaire. « Ma Polo fonctionnait parfaitement. Mais après la mise à jour, j’ai eu une perte de puissance énorme. Pied au plancher, je ne pouvais pas dépasser les 60 km/h !, raconte Laura J., de Cambrai. Ils ont changé la vanne EGR pour plus de 1000 euros. Et, pour l’instant, Volkswagen refuse de prendre en charge cette réparation. Je suis vraiment très en colère. »

    Perte de puissance, voyants qui s’affolent, claquements du moteur... Les dizaines d’automobilistes nordistes qui nous ont envoyé leur témoignage via notre page Facebook rencontrent souvent les mêmes problèmes. À une exception près : c’est à Anaïs A., de Boulogne, que revient la palme du bug le plus insolite : « Mon compteur se remet à zéro à chaque fois que j’éteins le moteur... »
    Prise en charge au cas par cas

    Pour autant, difficile de faire la preuve que ces anomalies sont directement liées à l’intervention. D’autant que d’autres automobilistes n’ont connu aucun souci. Alors, simples cas isolés ou nouvelle faute de grande ampleur de la part du constructeur ? Nous avons contacté Volkswagen France qui campe sur ses positions : ce rappel n’est « pas à l’origine des dysfonctionnements évoqués par les clients ».

    Le groupe ajoute toutefois qu’il « s’engage à analyser toute réclamation relative à certaines pièces moteur ou au système de traitement des gaz d’échappement suite à l’action de service et pourra, selon les cas après analyse, proposer une solution de prise en charge. ». De quoi redonner une (petite) lueur d’espoir à certains clients malheureux...

    #volkswagen #diesel #foutage_de_gueule #dieselskandal