Lors du 26° FIG (Festival international de Géographie) à St Dié des Vosges, une des conférences les plus originales et la plus drôle fut celle de l’Université de Genève. Seen This était présent via @CDB_77 qui nous a parlé des #réfugiés du Brozoufland.
Une équipe d’une vingtaine de courageux chercheurs du département de géographie de l’université de Genève a décidé de rompre le silence sur cette ancienne colonie suisse.
►http://md1.libe.com/photo/812959-brozoufland_albertocampijpg.jpg?modified_at=1443637364&width=960
Les photos d’Alberto #Campi sont regroupées dans un ouvrage qui sera bientôt collector : Le Tableau géophotographique du Brozoufland. (texte d’Ariane bourbaki) Université de Genève 2015
Révélations sur le Brozoufland, pays méconnu
Le Brozoufland a rarement été sous les feux de l’actualité, et a peu suscité l’intérêt des géographes. Pour vivre heureux, vivons cachés, telle semble la devise de ce petit pays très attachant. Peut-être le lecteur se souvient-il toutefois des événements liés à l’indépendance du pays, gagnée en 1973 ? Le Brozoufland est, en effet, une ancienne colonie suisse. Très jeune en tant qu’Etat indépendant, le pays a repris bien des traditions multiséculaires de son ancienne métropole, à commencer par la discrétion. Il est vrai que la Suisse ne fait rien non plus pour qu’on parle de son ancien empire. Cela risquerait-il de révéler une histoire peu compatible avec l’image de paix et de neutralité que la Confédération aime à donner ? Reste qu’à l’occasion du Festival international de géographie de Saint-Dié-des-Vosges, dédié cette année à l’imaginaire, une équipe d’une vingtaine de courageux chercheurs du département de géographie de l’université de Genève a décidé de rompre le silence. Selon eux, le Brozoufland se singularise par diverses particularités géographiques, dont voici quelques exemples. Commençons par les frontières du pays.