• Wild City Mapping: Interactive online sharing of wild urban spaces (Video) : TreeHugger

    http://www.treehugger.com/resilience/wild-city-mapping-montreal-interactive-online-sharing-wild-urban-spaces.

    The concrete grittiness of the metropolis is not always as monolithic as it seems; there are typically pockets of green, havens of calm and urban biodiversity that thrive despite all attempts to ’develop’ them into oblivion. These urban wild spaces are places to forage, marvel at urban wildlife, and are also places to gather. They are the hidden hearts of vibrant cities, they are a source of wellbeing to urban dwellers. Yet too often, these precious spaces are threatened by urban development, which shortsightedly views these spaces as abandoned, residual and of little economic value.

    But worldwide, communities are banding together to save their local urban wild spaces, using a variety of tactics like outreach, events, guerilla gardening, and in the case of one Montreal collective, creating an interactive online map using open source tools, mapping the wild, uncultivated spaces of Montreal.

    Wild City Mapping is an open collective that is internationally based but locally focused, with members who are from all over the world but live in Montreal. Their aim is to create a crowd-sourced map(s) that bring all these disparate wild city spaces into one map:

    #urban_matter #cartographie_interactive #ville

  • Californie,Chili, Iran,Pérou : 4 puissants séismes ont eu lieu en moins de 24 heures
    http://www.brujitafr.fr/article-californie-chili-iran-perou-4-puissants-seismes-ont-eu-lieu-en-moi

    6.0 Californie USA : Un séisme de magnitude 6 en Californie fait des dégâts Le Nord de la Californie a subi un séisme de magnitude 6 dimanche matin. Le tremblement de terre a eu lieu à 3h20 (12h20 à Paris), au nord-ouest d’American Canyon et de l’aéroport de Napa sortant de leur lit des habitants de cette région située entre San Francisco et Sacramento. Son épicentre était situé à une profondeur de 10,8 km. Les habitants ont rapidement annoncé sur Twitter avoir ressenti le séisme. Dans un premier temps, l’USGS n’a pas signalé de victimes ni de dégâts importants mais ensuite l’institut a émis une « alerte orange » qui signifie que des dommages sont probables et que la catastrophe est potentiellement assez importante. (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • Volcan en éruption en Islande : trafic aérien interdit dans le secteur
    http://www.brujitafr.fr/article-volcan-en-eruption-en-islande-trafic-aerien-interdit-dans-le-secte

    Le Bardarbunga, immense volcan situé au sud de l’Islande sous le plus grand glacier du pays, est entré en éruption. Le trafic aérien a été interdit au-dessus du volcan, annonce l’Institut météorologique islandais. Un volcan menace une nouvelle fois le trafic aérien en Islande. Le pays a interdit ce samedi le trafic aérien dans le secteur du plus grand volcan du pays, le Bardarbunga, en élevant le niveau d’alerte d’orange à rouge après avoir détecté une petite éruption, a annoncé le Service métérologique islandais (IMO). Comme d’autres volcans islandais, le Bardarbunga est recouvert de glace. "Il y a une éruption en cours sous la couche de glace, probablement une petite éruption qui n’a (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • La Terre s’est fissurée dans le Nord du Mexique
    http://www.brujitafr.fr/article-la-terre-s-est-fissuree-dans-le-nord-du-mexique-124410957.html

    Une fissure longue de 1 km et profonde de 8 mètres est apparue le long de la Costa de Hermosillo dans l’État de Sonora du nord du Mexique. C’est une info majeure qui a été négligée par les mass-médias, mais cet événement constitue un développement énorme de l’histoire sismique qui se déroule sous nos yeux. Au cours des derniers jours, j’ai émis plusieurs rapport de séismes qui révèlent un déplacement vers le Nord des États-Unis. Nous avons surtout cherché à mettre en évidence un grand déplacement devant se produire au sud de la mer de Salton / Baja Mexico. Il semble bien que celui ci ai eu lieu comme prévu. L’activité sismique de la semaine dernière aux États-Unis m’a amené à dire ceci : "Attendez-vous à une certaine (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • Beautiful dream of Israel has become a nightmare | Toronto Star

    http://www.thestar.com/opinion/commentary/2014/07/22/beautiful_dream_of_israel_has_become_a_nightmare.html

    As a Jewish youngster growing up in Budapest, an infant survivor of the Nazi genocide, I was for years haunted by a question resounding in my brain with such force that sometimes my head would spin: “How was it possible? How could the world have let such horrors happen?”

    It was a naïve question, that of a child. I know better now: such is reality. Whether in Vietnam or Rwanda or Syria, humanity stands by either complicitly or unconsciously or helplessly, as it always does. In Gaza today we find ways of justifying the bombing of hospitals, the annihilation of families at dinner, the killing of pre-adolescents playing soccer on a beach.

    #gaza #israël

  • Sociétés financières et accaparement des terres agricoles françaises
    http://www.brujitafr.fr/article-societes-financieres-et-accaparement-des-terres-agricoles-fran-ais

    Le vignoble de Gevrey-Chambertin, acquis par un investisseur chinois en 2012 De plus en plus de terres agricoles sont achetées par diverses entreprises n’ayant aucun lien avec l’agriculture. Une forme d’accaparement des terres qui inquiète. Dans la Somme, Michel Ramery, entrepreneur du BTP et 369e personnalité la plus riche de France, s’associe via un montage juridique et financier à des agriculteurs pour construire la fameuse ferme des Mille vaches. Dans le Bordelais, des holdings chinoises multiplient les investissements dans les vignobles. Dans le Pas-de-Calais, deux investisseurs belges se paient 250 hectares de terres convoitées par des jeunes agriculteurs du cru. En Camargue, la famille royale danoise rachète à une mutuelle la plus grande (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • Nouvelle spéciale de Kokopelli : Avaaz, bas les masques !
    http://www.brujitafr.fr/article-nouvelle-speciale-de-kokopelli-avaaz-bas-les-masques-124177555.htm

    ATTENTION : Kokopelli dénonce la campagne frauduleuse d’AVAAZ concernant une prétendue "bourse aux graines" mondiale Cher(e)s ami(e)s de Kokopelli, L’organisation américaine AVAAZ a lancé il y a quelques jours une nouvelle campagne de levée de fonds, intitulée « La meilleure manière d’arrêter Monsanto », et diffusée largement sur Internet et par mail, visant supposément à créer le « tout premier eBay pour semences à but non lucratif ». L’association KOKOPELLI n’est absolument pas à l’origine de cette campagne et ne connaît aucune organisation française ou européenne qui y participerait. De plus, le courriel faisant la promotion de cette campagne prétend que « une coalition de 20 groupes et (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • METEO : niveau record d’ultra violet dans l’Amérique du Sud + tempête et foudre sur Washington DC
    http://www.brujitafr.fr/article-meteo-niveau-record-d-ultra-violet-dans-l-amerique-du-sud-tempete-

    Storms roll through D.C. region with heavy rain, strong wind and lots of lightning Dérive des pôles magnétiques : Il neige en Juillet ! ( en Russie + Pologne + France + Angleterre + Belgique + vortex polaire aux USA ) Record levels of solar ultraviolet measured in South America A team of researchers in the U.S. and Germany has measured the highest level of ultraviolet radiation ever recorded on the Earth’s surface. The extraordinary UV fluxes, (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • Dérive des pôles magnétiques : Il neige en Juillet ! ( en Russie + Pologne + France + Angleterre + Belgique + vortex polaire aux USA )
    http://www.brujitafr.fr/article-derive-des-poles-magnetiques-il-neige-en-juillet-en-russie-pologne

    C’est un signe parmi d’autres mais force est de constater que les saisons sont devenues trompeuses. Les médias auront beau clamer que le changement climatique est causé par l’homme, le fait est que les pôles magnétiques ne sont plus à leur place. Voici un petit recensement des épisodes neigeux de ce mois de Juillet en espérant que cela soit suffisant pour prendre conscience de l’ampleur de la mutation planétaire. Il neige en Russie : La nature a fait une surprise inhabituelle en juillet pour les habitants du sud de l’Oural. Il a neigé dans les régions de Tcheliabinsk et de Sverdlovsk. Dans certaines villes, l’épaisseur de neige atteignait 10 cm. Une forte pluie s’est transformée en une tempête de (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • L’un des co-fondateurs de Greenpeace met en garde contre le refroidissement de la Terre
    http://www.brujitafr.fr/article-l-un-des-co-fondateurs-de-greenpeace-met-en-garde-contre-le-refroi

    Le scientifique canadien Patrick Moore, l’un des 16 co-fondateurs et ancien président de Greenpeace, a mis en garde contre le refroidissement de la Terre au cours d’un discours donné à l’occasion de la Conférence internationale sur les changements climatiques à Las Vegas. Moore a claqué la porte de Greenpeace en 1986, estimant qu’elle avait effectué « un virage politique à gauche, et commencé à adopter des politiques » qu’il ne pouvait accepter compte tenu de son parti pris scientifique. Il affirme que le refroidissement de la Terre aurait des conséquences négatives pour l’agriculture : « Espérons qu’il y aura un petit réchauffement, plutôt qu’un petit refroidissement ». Il note que les États-Unis sont actuellement en train de se refroidir et qu’il (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • Against the Anthropocene

    “Anthropocene” is more fundamentally the continuation of a long trend — a trend coextensive with modernity, colonialism, and geology as modern science — not a divergence or awakening. As such, the term “Anthropocene” is the latest incarnation of anthropocentric thinking.

    By Kieran Suckling, Executive Director of the nonprofit Center for Biological Diversity @CenterForBioDiv

    http://blog.uvm.edu/aivakhiv/2014/07/07/against-the-anthropocene

    #nature #anthropocene #debate #anthropocentrism

  • JAPON : un typhon monstrueux "niveau record”, le cyclone NEOGURI pourrait frapper la centrale de Fukushima le 11 juillet
    http://www.brujitafr.fr/article-japon-un-typhon-monstrueux-niveau-record-le-cyclone-neoguri-pourra

    ↑ Image satellite du 7 juillet 2014 à 17:30 UTC Selon la Japan Meteorological Agency, le “très fort” cyclone NEOGURI pourrait frapper la région de la centrale nucléaire de Fukushima ce 11 juillet 2014. Sa pression au centre est de 930 hPa, la vitesse maximake des rafales est de 70 m/s (135 kt, 252 km/h). La Japan Meteorological Agency déclare que c’est le plus fort cyclone connu pour un mois de juillet. Ils ont publié des communiqués d’alerte pour la préfecture d’Okinawa pour la première fois depuis 10 ans sur les fort niveaux de houle et les vents violents et ils recommandent de prendre des dispositions immédiates pour se protéger. Il est attendu sur la partie principale du Japon pour le 10 juillet 2014. (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • Pour sauver les éléphants d’Afrique, envoyons-les aux Etats-Unis | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/07/04/proposition-pour-sauver-les-elephants-dafrique-envoyons-les-

    Selon le site Internet du World Elephant Day, il ne reste que 400 000 éléphants d’Afrique sur plus d’un million en 1980. Les éléphants d’Asie, en voie d’extinction, ne sont plus que 40 000.

    Pour les sauver, pourquoi ne pas les déplacer là où ils ne seront plus chassés ? C’est ce que propose la National Review, qui préconise de réintroduire des éléphants aux Etats-Unis, au même titre que les bisons ont été réintroduits dans le pays. « La chasse a eu raison de nos éléphants américains. Comme elle a eu raison de nos bisons. mais nos bisons sont de retour. Pourquoi ne pas ramener les éléphants ? », demande l’article qui précise que le continent serait tout à fait adapté aux animaux (climat, espace, etc.).

    #biodiversité #nature #naturicide #administration_du_désastre

  • Le Jardin de Babylone - Bernard Charbonneau (Encyclopédie des nuisances, 2002)
    http://biosphere.ouvaton.org/de-1182-a-1999/1780-1969-le-jardin-de-babylone-de-bernard-charbonneau-encycloped
    Texte écrit en 1969, extrêmement visionnaire et complet

    « La #nature est à la fois la mère qui nous a engendrés, et la fille que nous avons conçue. A l’origine, il n’y avait pas encore de nature. L’homme ne s’était pas encore distingué d’elle pour la considérer. Individus et société étaient englobés dans le #cosmos. C’est en Judée que naquit la nature, avec la Création : Jahvé a profané le cosmos et l’homme peut y porter la main. Même provisoirement écrasée, la révolte de la liberté humaine était à tout jamais déchaînée. Alors grandirent parallèlement la maîtrise et le #sentiment_de_la_nature. La science pénétra le mécanisme du cosmos, et ainsi la #technique permit de la transformer. Le sentiment de la nature apparaît là où le lien avec le cosmos est rompu, quand la terre se couvre de maisons et le ciel de fumées ; là où est l’#industrie, ou bien l’#Etat. La #campagne s’urbanise, et l’Europe devient une seule banlieue. Mais quand la nature vient à disparaître, c’est l’homme qui retourne au chaos.

    1/5) Reconstruction de la nature, fin de la nature
    L’intervention puissante et aveugle de l’homme risque de rompre l’équilibre fragile dont l’homme est issu. Le souci de la #productivité s’attache trop au présent, pas assez à l’avenir ; alors vient un jour où le #rendement baisse. Si la production continue d’augmenter indéfiniment, alors se posera un autre problème, celui de l’élimination des déchets. Trop souvent, au constat de l’épuisement du milieu naturel, les fidèles du progrès opposent un acte de foi : « On trouvera bien un moyen. » Or il y a de fortes chances que nous soyons obligés de reconstituer à grand frais les biens qui nous étaient fournis par la nature ; et ceci au prix de discipline autant que d’efforts. L’homme naît de la nature comme au sein d’une mère. Là où elle disparaît, la société moderne est obligée de fabriquer une surnature, l’homme devra réempoissonner l’océan comme il empoissonne un étang. Mais alors l’homme doit imposer à l’homme toute la rigueur de l’ordre que le Créateur s’est imposé à lui-même. En substituant dans cette recréation l’inhumanité d’une police totalitaire à celle d’une nature totale.

    Si l’homme dépasse la nature, il en est aussi le fruit. Aussi voit-on se développer dans les sociétés industrielles et urbaines un « sentiment » de nature qui reflète la gravité de la rupture avec le cosmos. Ainsi au siècle de l’artifice, nous avons la passion de cette nature que nous détruisons. Le sentiment de la nature est à la fois profond et extérieur à la vie des individus ; il se nourrit d’apparences, son domaine est celui de la peinture et du spectacle. Sauf exception, nous aimons la nature, mais nous craignons d’y vivre.

    2/5) La fin des paysans
    « Là où il existe, le #paysan est l’homme du pays, il est englobé dans la pulsation du cosmos. L’Eden terrestre n’est pas un don de Dieu, mais le fruit de la peine, moissonneurs des plaines courbés sur l’horizon. Au siècle de la division du travail le paysan est l’homme des cultures et des travaux multiples. Jusqu’en 1914, il fallait prendre la carriole à la gare pour gagner le village, et parfois du village c’est à pied qu’il fallait gagner l’encart. Jusqu’en 1945 l’industrie agricole n’existait vraiment qu’aux USA et dans quelques pays neufs. Maintenant des machines toujours plus puissantes ébranlent son univers. La campagne doit se dépeupler pour accueillir le peuple des tracteurs. Il n’y a plus de nature ni d’homme qui puisse tenir devant l’impitoyable tracé des raisons de l’Etat ou de la Production. Des lois déracinent les peuples comme le bulldozer les haies.

    L’instruction primaire obligatoire fut une sorte de #colonisation bourgeoise de la campagne. En même temps qu’il apprenait à lire et à écrire, le jeune paysan devait désapprendre : sa langue et son folklore. Les instituteurs de la IIIe République participèrent d’autant plus à cette entreprise de colonisation qu’ils étaient fils de paysans, pour lesquels devenir bourgeois était une promotion sociale. On peut imaginer une évolution différente où l’école eût continué l’Eglise dans le village, s’insérant dans la nature et la tradition en leur ajoutant, avec l’instruction, la dimension de la conscience. Mais les manuels scolaires, qui se lamentaient de la « dépopulation » des campagnes, se mirent à déplorer leur surpopulation.

    Le plan Monnet a déraciné les paysans que 1789 avait enracinés en leur donnant la terre. Comment des ingénieurs auraient-ils pu concevoir la campagne autrement que comme une industrie ? Dans cette optique, la campagne française était évidemment « sous-développée ». Le plan prévoyait le passage d’une agriculture de subsistance à une agriculture de marché qui intégrait le paysan dans le cycle de l’argent et de la machine. Le paysan vivait sur la propriété de polyculture familiale, maintenant il se spécialise. La monoculture le fait dépendre du marché. Désormais il lui faut acheter pour vendre, et vendre pour acheter, le superflu dont il commence à prendre l’habitude, et le nécessaire : les machines, les engrais, et même la nourriture. Les critères du plan furent exclusivement techniques : rendements à l’hectare, consommation d’énergie, possession d’une auto ou d’un téléphone. Certains facteurs ne furent pas pris en compte : la conservation des sols, la saveur des produits, l’espace, la pureté de l’air ou de l’eau. A plus forte raison certains facteurs humains comme le fait d’être son propre maître. La vie à la campagne comportait un relatif isolement, la participation à un groupe retreint mais aux liens solides ; et voici que l’organisation administrative et syndicale, la diffusion de l’instruction et de la presse, de la TV, absorbent les paysans dans la société globale.

    La seconde révolution industrielle, celle des hydrocarbures et de la chimie, va s’imposer aux campagnes européennes. La machine va trop vite pour la pensée : son usage précède toujours la conscience de ses effets. La tronçonneuse ne laisse plus le temps de la réflexion comme la hache. Si on peut abattre un chêne en quelques secondes, il faut toujours un siècle pour le faire. Le tracteur n’est plus le monopole du très grand propriétaire, les produits chimiques diminuent le travail du paysan, mais comme il faut les payer, il faut d’autant plus travailler. La petite exploitation n’était pas rentable. Le progrès technique signifie la concentration, la mécanisation engendre la grande exploitation. Le ruisseau n’est plus que l’effluent d’un terrain saturé de chimie et il suffit de quelques pompes-canons pour le tarir. Qu’est devenue la vie secrète des vallons ? Il n’y a plus que l’eau morte des retenues collinaires. Le travail devient vraiment du travail, c’est-à-dire du travail d’usine. Avant peu, les paysans réclameront à leur tour le droit de passer leurs vacances à la campagne.

    L’électrification et l’adduction d’eau multiplient les tâches en intégrant le paysan dans le système urbain. L’#aménagement_du_territoire, ou plutôt le déménagement, étendit ses méthodes à la campagne. La grande presse, et surtout la TV, achèvent d’entraîner la campagne dans le circuit des villes. Avant la dernière guerre, la ville gagnait dans la campagne, maintenant elle la submerge. C’est ainsi qu’à la France des paysages succède celle des terrains vagues. Et bientôt la France rurale ne sera plus que la banlieue de Paris. La campagne n’est plus qu’un élément d’une seule économie dont la ville est le quartier général. Le reste n’est plus que terrain industriel, aérodromes, autostrades, terrain de jeu pour les citadins. Partout pénètrent les autos, et avec elles les masses, les murs : la ville.

    3/5) Le cancer de l’urbanisation
    Les villes anciennes étaient beaucoup moins nombreuses et beaucoup plus petites que les nôtres. Elles étaient perdues dans la nature. En hiver, la nuit, les loups venaient flairer leurs portes, et à l’aube le chant des coqs résonnait dans leurs cours. Puis un jour, avec le progrès de l’industrie, elles explosèrent, devenant un chaos. Le signe le plus voyant de la montée du chaos urbain c’est la montée des ordures. Partout où la population s’accumule, inexorablement l’air s’épaissit d’arômes, l’eau se charge de débris. La rançon du robinet, c’est l’égout. Sans cesse nous nous lavons, ce n’est plus une cuvette qui mousse, mais la Seine.

    Les villes sont une nébuleuse en expansion dont le rythme dépasse l’homme, une sorte de débâcle géologique, un raz de marée social, que la pensée ou l’action humaine n’arrive plus à dominer. Depuis 1960, il n’est plus question de limiter la croissance de Paris, mais de se préparer au Paris de vingt millions d’habitants dont les Champs-Élysées iront jusqu’au Havre. Les tentacules des nouveaux faubourgs évoquent irrésistiblement la prolifération d’un tissu cancéreux. La ville augmente parce qu’elle augmente, plus que jamais elle se définit comme une agglomération. La ville augmente parce que les hommes sont des êtres sociaux, heureux d’être nombreux et d’être ensemble. Il est bien évident qu’elle n’est pas le fruit d’un projet.

    Les hommes se sont rassemblés dans les villes pour se soustraire aux forces de la nature. Ils n’y ont que trop bien réussi ; le citadin moderne tend à être complètement pris dans un milieu artificiel. Non seulement dans la foule, mais parce que tout ce qu’il atteint est fabriqué par l’homme, pour l’utilité humaine. Au milieu des maisons, les hommes ont amené de la terre, construit un décor. Les usagers des jardins publics sont trop nombreux : regardez, mais ne touchez pas. Les coûts de Mégalopolis grandissent encore plus vite que sa taille. Il faut faire venir plus d’énergie, plus d’eau. Il faut assurer le transport des vivants, se débarrasser des cadavres et autres résidus. Il boit une eau qui n’est plus que celle, « recyclée » de ses égouts, la ville en est réduite à boire sa propre urine. Je propose en plus d’estimer en francs le mètre carré ou le mètre cube d’air pur, comme le kilowatt. Le XIXe siècle avait ses bagnes industriels, le nôtre a l’enfer quotidien du transport. Mégalopolis ne peut être sauvée que par le sacrifice, chaque jour plus poussé, de ses libertés.

    Après le style primitif, après l’ordre monarchique, le désordre de la période individualiste, la ruche monolithique d’une collectivité totalitaire. Si nous n’y prenons garde, en supposant un meilleur des mondes sans crise ni guerre, nous finirons dans une caverne climatisée, isolée dans ses propres résidus ; où nous aurons le nécessaire : la TV en couleur et en relief, et où il nous manquera seulement le superflu : l’air pur, l’eau claire et le silence. La ville pourrait bien devenir le lieu de l’inhumanité par excellence, une inhumanité sociale. Peut-être que si la science réussit à rendre l’individu aussi indifférencié qu’une goutte d’eau, la ville pourra grandir jusqu’à submerger la terre. Peut-être que le seul moyen de mettre un terme à la croissance inhumaine de certaines agglomérations est de laisser la pénurie atteindre un seuil qui, en manifestant avec éclat l’inconvénient d’y vivre, découragera les hommes d’y affluer.

    Le citadin s’est libéré en s’isolant du cosmos ; mais c’est ainsi qu’il a perdu sa liberté. Aujourd’hui, pour être libre, prendre des vacances, c’est sortir de la ville.

    4/5) Le tourisme, produit de l’industrie
    Pour les primitifs et les paysans, rien n’est plus étranger que l’idée de voyager. Ceux qui ont traversé les pays ignorés du tourisme savent à quel point leurs habitants sont surpris de voir un homme qui se déplace pour son plaisir. A l’origine, l’homme ne change de lieu que contraint par une nécessité supérieure : pour fuir un ennemi, s’enrichir, ou obéir à l’ordre d’un dieu. Pour le Moyen Age, le voyageur, c’est le pèlerin ou le trafiquant. Le voyage généralisé apparaît lorsque les conditions économiques et sociales permettent à l’individu de rompre avec son milieu. Il naît avec la richesse, la sécurité des routes, la curiosité et l’ennui. Le premier touriste, ce fut peut-être l’empereur Hadrien. Au contraire, le goût des voyages décroît avec la misère et l’insécurité. Le temps des invasions n’est jamais celui du tourisme ; alors l’individu se cramponne au sol pour subsister. Comme autrefois, il n’est pas assez d’une existence pour connaître vraiment son canton, parce qu’il lui faut avancer pas à pas. Et le quitter pour un autre, c’est le perdre.

    Le #tourisme commence au XVIIIe siècle, et d’Angleterre il gagne l’Europe. Le voyage n’est plus le fait d’une aristocratie, il devient celui d’une classe sociale tout entière : la bourgeoisie, et finalement les masses populaires. Pour un homme des villes, vivre physiquement et spirituellement, c’est retourner à la nature. Accablés de vêtements et d’artifices, nous nous étendons nus sur le sable. Ce sont les hommes de l’auto et de l’avion qui escaladent à pied les montagnes. La sympathie pour les sociétés indigènes aboutira tout au plus à un folklore pour touristes plaqué sur un abîme d’uniformité. On enfermera les derniers hommes sauvages, comme les derniers grands mammifères, dans des réserves soigneusement protégées, où ils joueront le rôle du primitif devant un public de civilisés. Le parc national n’est pas la nature, mais un parc, un produit de l’organisation sociale : le jardin public de la ville totale. C’est la terre entière qui devrait devenir un parc national ; tandis que la masse humaine irait vivre sous cloche dans quelque autre planète.

    La nature reste l’indispensable superflu de la société industrielle. La nature est photogénique ; notre civilisation de l’image est portée à l’exploiter pour compenser la rationalité de son infrastructure mathématique. Les mass media diffusent quotidiennement les mythes de la Mer, de la Montagne ou de la Neige. Le touriste n’est qu’un voyeur pour lequel le voyage se réduit au monument ou au site classé. Partout l’artifice cherche à nous restituer la nature. Isolé de la nature dans son auto, le touriste considère d’un œil de plus en plus blasé le plat documentaire qui se déroule derrière le miroir. Admirer les glaciers à travers les vitres d’un palace n’empêche pas de se plaindre de la faiblesse du chauffage. Un touriste ne vit pas, il voyage ; à peine a-t-il mis pied à terre que le klaxon du car le rappelle à l’ordre ; le tourisme et la vraie vie ne se mélangent pas plus que l’huile et l’eau. Avec la société capitaliste, le tourisme est devenu une industrie lourde. L’agence de tourisme fabrique à la chaîne quelques produits standard, dont la valeur est cotée en bourse. Il n’y aura plus de nature dans la France de cent millions d’habitants, mais des autoroutes qui mèneront de l’usine à l’usine – chimique ou touristique.

    L’auto, qui nous permet de nous déplacer aisément, par ailleurs nous enferme. Certains massifs de Pyrénées dépourvus de routes sont moins fréquentés qu’à l’époque de Russel et de Chausenque. Mais demain, le bulldozer permettra aux modernes centaures d’envahir partout la montagne, sans risque d’abîmer leurs délicats sabots de caoutchouc. Il faut du nouveau à l’individu moderne, n’en fût-il plus au monde. Le touriste change de lieu chaque fois plus vite – jusqu’au moment où le voyageur n’est plus qu’un passager affalé qui ronfle dans le fauteuil d’un avion lancé à mille à l’heure. Ce qui rend les voyages si faciles les rend inutiles. L’avion fait de Papeete un autre Nice, c’est-à-dire un autre Neuilly. Les temps sont proches où l’avion pour Honolulu n’aura pas plus de signification que le métro de midi. Tourisme ? Exactement un circuit fermé qui ramène le touriste exactement à son point de départ. A quoi bon l’auto qui permet de sortir de la ville, si elle nous mène au bord d’un autre égout ? Sur deux cents kilomètres de plage landaise, il n’est pas un feston de la frange des vagues qui ne soient ourlé par les perles noires du mazout. Et le soir, à la villa, le bain d’essence devient le rite complémentaire du bain de mer. On pouvait voir les bancs de perche évoluer dans les algues par trois mètres de fond dans l’étang de Biscarosse ; selon un rapport du Muséum il est aujourd’hui classé dans la quatrième catégorie, le maximum de pollution. La paix de l’hiver est rompue par les skieurs, le blanc des neiges, piétiné et balafré, n’est plus qu’un terrain vague maculé de débris et de traces. La montagne est mise à la portée des masses payantes. Mais est-elle encore la montagne ? Il n’y a plus de montagne ; il ne reste qu’un terrain de jeu. Le domaine du loisir étant celui de la liberté, pourquoi dépenser des milliards à couvrir les montagnes de téléphériques pour hisser le bétail humain sur les crêtes ? Aujourd’hui sites et monuments sont plus menacés par l’admiration des masses que par les ravages du temps. On voit venir le moment où les lieux les plus célèbres se reconnaîtront au fait que la visite en est interdite.

    Rien n’empêche la société industrielle d’enfermer la momie de Thoreau dans la vitrine de la littérature bucolique. Si nous voulons retrouver la nature, nous devons d’abord apprendre que nous l’avons perdue.

    5/5) Conclusion : échec et résurrection du sentiment de la nature
    Il n’est pas de lieu plus artificiel que ceux où la nature est vendue. Si un jour elle est détruite, ce sera d’abord par les industries de la mer et de la montagne. Si un « aménagement du territoire » désintéressé et intelligent s’efforce d’empêcher le désastre, il ne pourra le faire qu’au prix d’une organisation raffinée et implacable. Or l’organisation est l’exacte antithèse de la nature. Le « sentiment de la nature » s’est laissé refouler dans le domaine du loisir, du superflu et du frivole. La révolte naturiste n’a engendré qu’une littérature et non une révolution. Le scoutisme n’a pas dépassé l’enfance.

    Les passionnés de la nature sont à l’avant-garde de sa destruction : dans la mesure où leurs explorations préparent le tracé de l’autostrade, et où ensuite pour sauver la nature ils l’organisent. Ils écrivent un livre ou font des conférences pour convier l’univers à partager leur solitude : rien de tel qu’un navigateur solitaire pour rassembler les masses. L’amoureux du désert fonde une société pour la mise en valeur du Sahara. Cousteau, pour faire connaître le « monde du silence », tourna un film qui fit beaucoup de bruit. Le campeur passionné par les plages désertes fonde un village de toile. Ainsi, réaction contre l’organisation, le sentiment de la nature aboutit à l’organisation.

    En réalité il n’y a probablement pas de solution au sein de la société industrielle telle qu’elle nous est donnée. L’organisation moderne nous assure le superflu en nous privant du nécessaire. En dehors de l’équilibre naturel dont nous sommes issus, nous n’avons qu’un autre avenir, un univers résolument artificiel, purement social. L’homme vivra de la substance de l’homme, dans une sorte d’univers souterrain. Si l’espèce humaine s’enfonçait ainsi dans les ténèbres, elle n’aurait fait qu’aboutir à la même impasse obscure que les insectes. A moins qu’on ne s’adapte pour grouiller comme des rats dans quelque grand collecteur. Que faire ?

    La nature n’est pas une mère au sens sentimental du terme, elle est la Mère : l’origine de l’homme. L’homme doit péniblement se maintenir entre ces deux abîmes : la totalité cosmique et la totalité sociale ; et c’est ce terme même de nature qui lui indique où est son étroit chemin. Il faudra dominer l’industrie comme on a dominé la nature. Il nous faut réviser nos notions de nécessaire et de superflu. Il faut affronter le standard de vie, les investissements, les fusées et la bombe atomique pour choisir l’air pur. Ce n’est que si l’homme est capable de se dominer qu’il pourra continuer de dominer la terre. La solution suppose un renversement des valeurs. Il faut que la fin : la nature pour les hommes, commande les moyens : la science, l’industrie, l’Etat. Pour nous et surtout pour nos descendants, il n’y a pas d’autres voies qu’une véritable défense de la nature. Désormais toute entreprise devrait être envisagée en tenant compte de la totalité de l’équilibre qu’elle perturbe. Les hommes qui se voueraient à une telle révolution pourraient constituer une institution, indépendante des partis ou des Etats, consacrée à la défense de la nature. Elle se considérerait comme une sorte d’ordre, imposant à ses membres un certain style de vie, qui les aiderait à prendre leurs distances vis-à-vis de la société actuelle. Ils pratiqueraient une sorte d’objection de conscience. La merveille de Babylone est ce jardin terrestre qu’il nous faut maintenant défendre contre les puissances de mort.

    #ruralité #paysannerie #urbain_diffus #banlieue_totale #administration_du_désastre #wilderness #écoumène #critique_techno #système_technicien #déracinement #effet_rebond #hors_sol #soleil_vert #contre-productivité

    • A relire ici Charbonneau, il me semble y trouver bien plus de raisons qu’il ne m’a été nécessaire d’en réunir pour chercher à cesser de penser nos existences en fétichisant comme lui la Nature - mère ou non, peu importe - et en se mettant en travers de la pensée un dualisme aussi sclérosant que nature vs culture.

      Si je fais volontiers mien ses constats historiques quant à la dévastation à laquelle il assiste, je ne suis pas du tout en accord avec la manière dont il prétend trancher -

      l’origine de l’homme. L’homme doit péniblement se maintenir entre ces deux abîmes : la totalité cosmique et la totalité sociale ; et c’est ce terme même de nature qui lui indique où est son étroit chemin.

      , etc ;
      ou des perspectives aussi clairement exprimées que celles-ci (c’est moi qui graisse ) :

      Ce n’est que si l’homme est capable de se dominer qu’il pourra continuer de dominer la terre. La solution suppose un renversement des valeurs. Il faut que la fin : la nature pour les hommes ,

      [...]

      Les hommes qui se voueraient à une telle révolution pourraient constituer une institution , indépendante des partis ou des Etats, consacrée à la défense de la nature. Elle se considérerait comme une sorte d’ordre ,

      Voilà qui me semblent quant à moi tout aussi sinistres (il y a dans un tel propos naturaliste quelque chose qui sonne banalement chrétien -

      dominer la terre, la nature pour l’homme

      - voir fasciste à mes oreilles : le naturalisme s’y donne assez vite à voir se prenant les pieds dans son propre tapis culturel) - et participer de - cela même que l’auteur croit critiquer et combattre.

      Lisant cela, l’innocence naturalisme des hétérosexistes anti-industriels (ou l’hétérosexisme innocent des naturalistes anti-industriels) dont Aude cite un morceau de choix me surprends finalement assez peu ; il procède assez clairement de vieilles carences critiques qu’il partage avec ceux dont il se réclame.

      (autres morceaux de bravoure hétérosexiste issu du même site - là encore, je graisse :

      Sur ce blog, nous n’avons aucune préférence religieuse et une seule éthique, la volonté d’être à l’écoute d’une nature … qui nous a fait homme ou femme . La volonté des gays et lesbiennes de se marier et d’avoir un enfant est une forme de discrimination envers l’autre sexe [tiens donc : mais lequel ?] : un couple hétéro est naturellement dédié à une relation sexuelle et seul capable d’assurer la reproduction nécessaire à l’espèce. L’homosexualité, c’est donc la volonté de transcender les limites naturelles et sociales en s’accaparant du mariage [sic] , une institution jusque là réservé à l’union d’un homme et d’une femme

      http://biosphere.blog.lemonde.fr/2012/11/23/mariage-des-homosexuels-lois-de-la-nature-et-socialisme
      et en commentaire, cet accès de délirium :

      la revendication d’une ultra-minorité d’activistes qui parlent le langage de l’égalitarisme idéologique, synonyme de dé-différenciation.

      - où l’on retrouve notre vieil ami Escudero dans le texte...

      .
      C’est ballot pour eux, mais je préfère de loin consacrer du temps... aux écrits des féministes matérialistes, par exemple, qu’à grenouiller en compagnie de pareil tissu d’imbécilité béate).

    • Oui il y a certains trucs qui ont mal vieilli dans le texte de Charbonneau, notamment dans les pistes qu’il propose. Aussi un autre terme que « dominer » aurait sûrement été choisi s’il avait écrit son texte aujourd’hui.
      Pour ma part sur ces questions je reste sur la grille #écoumène vs #wilderness, qui a l’avantage de trancher la fausse dichotomie nature/culture et de rappeler que l’humain et ses milieux se co-créent (partout, localement et sans avoir recours à des institutions) et que le souci est là où cette co-creation n’a plus lieu.

    • @koldobika

      Je me suis attelé depuis plusieurs mois à la découverte (passionnante) des travaux de A. Berque.
      malgré quelques limites évidentes (un ton facilement universaliste abstrait), je dois dire que j’en trouve la lecture des plus stimulantes. Son érudition est parfois à double tranchant : autant je me régale à le suivre dans ses références, ses rapprochements et ses comparaisons... et parfois, il me semble qu’il se complaît dans ce qui ressemble tout de même à du jargon. Et, par exemple, ses références à Heidegger ne sont pas de mon goût.

      Heureusement, il y a bien d’autres choses chez lui, et il a le bon goût d’en laisser plus qu’assez en libre accès.

      je disputerai volontiers un de ces jours de ce qu’il me semble apporter au débat (entre autres, il m’a fait penser à Gunther Anders comme à l’historien d’art Gombricht) mais je pense que l’originalité de son approche exige, de ma part au moins, un temps de digestion conséquent avant de prétendre commencer d’en faire quelque chose.

      Quoi qu’il en soit, merci encore de me l’avoir fait connaître !

    • Ce n’est pas de la Nature avec un grand N qu’il s’agit, cette dame est très recommandable et bien des professeurs lui font la cour. Cette « Nature » n’existe pas, nous avons vu les Landes, les Pyrénées, suivi les chemins de montagne où des générations de paysans sont allés apporter des provisions à des générations de bergers. La « Nature » nous laisse froids, mais nous connaissons ces grands caps de bois qui s’avancent dans les landes vides, les derniers tisons qui luisent pendant que dans le ciel étoilé de l’été monte de plus en plus strident le chant des grillons. Avez-vous brisé contre une roche un de ces cailloux creux remplis de cristaux violets ? Alors vous avez connu le sentiment de la nature

      Le sentiment de la nature, force révolutionnaire, 1937, Bernard Charbonneau
      ça reste assez peu défini dans les pages suivantes, il y parle de Rousseau, de la déclinaison en littérature du sentiment de la nature, ce que j’y perçois surtout c’est une aspiration à sortir de la rationalité totale et de l’industrialisation de tout, mais les catégories dont il cause ne sont pas très claires.
      J’y trouve une résonance avec Retrouver l’Océan, d’Henri Raynal http://www.peripheries.net/article3.html et avec La mystique sauvage, de Michel Hulin http://www.peripheries.net/article53.html

  • Anne-Caroline Prévot, chercheuse au Muséum National d’Histoire Naturelle (notamment dans la conservation des espèces) s’est toujours intéressée aux relations qui lient l’homme à l’animal. C’est ainsi qu’elle planchera sur des thèmes comme : "reconnecter les citoyens à la biodiversité", "contrat social et biodiversité" et même « le pigeon domestique dans l’espace public urbain »

    Mais aujourd’hui, c’est une étude plutôt singulière qui nous intéresse.

    La manière dont les dessins animés de Disney rendent compte des animaux et des plantes
    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=920266

  • Alerte : La croûte Terrestre se fracture dans une zone ou il n’y pas de volcans connus
    http://www.brujitafr.fr/article-alerte-la-croute-terrestre-se-fracture-dans-une-zone-ou-il-n-y-pas

    Jusqu’au 6 Juin 2014, le continent indien n’avait pas vu de volcanisme actif pendant les derniers 60 millions d’années. Le 6 Juin 2014, une fissure s’est ouverte dans le sol près du village de Gadiya, dans le district de Kangra de l’état d’ Himachal Pradesh , en Inde. Les flammes, du gaz et du magma volcanique sont sorti d’​​un trou de quatre verges de large ,dans le sol et les chercheurs du bureau d’étude géologique indienne ont confirmé qu’il est magmatique, c’est la production de lave qui vient du plus profond de la Terre et a percé la croûte terrestre. C’est la première éruption volcanique jamais vu en Inde , parce que l’homme n’était pas là quand le dernier arrivé ,il y a 65 millions d’années à la fin de la période du (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • L’ÉPOQUE DES CHIMÈRES
    http://www.brujitafr.fr/article-l-epoque-des-chimeres-123923589.html

    Les scientifiques créent courageusement des hybrides bizarres humains/animaux. Par Michael Snyder – Le 19 mai 2014 Savez-vous que les scientifiques créent des hybrides vaches/humains, des hybrides porcs/humains et même des hybrides souris/humains ? Ceci se passe chaque jour dans les laboratoires partout dans le monde occidental, mais, la plupart des gens n’en ont même jamais entendu parler. Alors, aimeriez-vous boire du lait d’un hybride vache/humain qui produit du lait qui est presque identique au lait maternel ? Et, comment pourriez-vous interagir avec une souris qui a un cerveau presque entièrement humain ? C’est ce genre de questions que nous devrons commencer à traiter comme société (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • Russia Issues Grim Report On North American Magnetic Anomaly
    http://www.brujitafr.fr/article-russia-issues-grim-report-on-north-american-magnetic-anomaly-12389

    Sorcha Faal arrive avec une explication qui possède un certain mérite faute de mieux, les Russes ont détectés une anomalie magnétique. A grim report prepared by Commander-in-Chief of the Air Force Lieutenant-General Viktor Bondarev on the just completed scientific mission of North America carried out by 4 Tupolev Tu-95 strategic aircraft and 2 Ilyushin Il-78 aerial refueling tankers that “electronically swept” for “magnetic anomalies” from Alaska to California warns that a “catastrophic event” may be nearing for this region. US officials, it should be noted, characterized this purely scientific mission as a “bombing run” that came within 50 miles of California, but which their Air Forces were able to repel by their launching of F-15 fighter (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • OGM : l’UE donne la liberté de choix aux Etats membres
    http://www.brujitafr.fr/article-ogm-l-ue-donne-la-liberte-de-choix-aux-etats-membres-123887020.htm

    © photo news. Les gouvernements européens ont donné leur accord politique jeudi à Luxembourg à un compromis qui laisse le choix aux Etats membres d’autoriser ou d’interdire la culture des OGM sur leur territoire et vont tenter de le faire avaliser par le Parlement européen. « Tous les Etats, à l’exception de la Belgique et du Luxembourg, ont donné leur accord à ce compromis », a annoncé le ministre grec de l’Environnement, Ioanis Maniatis, dont le pays préside actuellement l’UE. Divisée de longue date entre une Flandre favorable et une Wallonie opposée aux OGM, la Belgique n’a une nouvelle fois pas pu se prononcer au Conseil des ministres de l’UE, a expliqué une source diplomatique. Cette position est assimilée (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • MAJ = L’Ile-de-France frappée par un violent orage de grêle ! PHOTOS
    http://www.brujitafr.fr/article-l-ile-de-france-frappee-par-un-violent-orage-de-grele-123855036.ht

    De nombreux dégâts matériels ont été constatés dimanche soir dans le Val-d’Oise et les Yvelines après de violents orages ponctués de chutes de grêles et un nouvel épisode orageux est attendu en fin de nuit en Ile-de-France, a-t-on appris de sources concordantes. Le Val-d’Oise a connu un épisode pluvieux et orageux de forte intensité aux alentours de 20 h 50, qui a touché le sud du département sans faire de blessé, a indiqué à l’AFP un porte-parole des pompiers. Des grêlons « de la taille d’un oeuf de pigeon » ont causé des dégâts légers comme des chutes de tuiles et de matériaux, a-t-il poursuivi. Un total de 577 personnes ont fait des demandes de secours, mais (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • FRANCE : Monsanto se met au bio, Le Foll s’inquiète de ses intentions
    http://www.brujitafr.fr/article-france-monsanto-se-met-au-bio-le-foll-s-inquiete-de-ses-intentions

    De plus en plus d’agriculteurs ont recours à des produits naturels, dits de biocontrôle, pour réduire l’usage de produits chimiques. Ce qui aiguise l’appétit de Monsanto. Une militante anti-OGM dénonce les pratiques de Monsanto. (PASCAL PAVANI/AFP) Ne lisez pas ça la bouche pleine, vous pourriez vous étouffer : monsanto se met au bio ! Les grands de l’agrochimie comme Monsanto s’intéressent de plus en plus aux solutions de « lutte biologique » dans les champs, sous le regard inquiet du ministre de l’Agriculture qui veut préserver le savoir-faire français dans ce domaine. Pour réduire l’usage de produits chimiques (pesticides, herbicides, fongicides) et doper les productions végétales, (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • Le Traité Transatlantique : aujourd’hui, les pesticides
    http://www.brujitafr.fr/article-le-traite-transatlantique-aujourd-hui-les-pesticides-123770890.htm

    L’industrie des pesticides, qui combat un règlement européen lui étant défavorable, fait comprendre à la Commission européenne que le partenariat transatlantique pourrait lui coûter très cher. Le cinquième round vient de s’achever et personne n’est encore KO. Pourtant, les coups pleuvent dans les négociations sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (appelé TTIP selon son acronyme anglais ou Tafta, pour Transatlantic freetrade agreement). Si ce partenariat est signé - ce qui pourrait advenir à la fin de l’année prochaine - , les entreprises américaines pourraient, au nom d’un « traitement juste et équitable », s’opposer aux Etats de l’Union européenne (UE) dont certaines réglementations - notamment environnementales et sociales - lèseraient (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • L’Europe finit par plier : les Etats membres pourront autoriser les OGM
    http://www.brujitafr.fr/article-l-europe-finit-par-plier-les-etats-membres-pourront-autoriser-les-

    Faute d’un consensus, l’Union européenne a trouvé mercredi un accord pour autoriser la culture des OGM sur son territoire, sous réserve de la possibilité pour les Etats réfractaires, dont la France, d’interdire les semis sur leur territoire, a annoncé un diplomate européen. La Belgique, tiraillée entre les positions flamnde (favorable) et wallonne (défavorable) a préféré s’abstenir. L’accord, qui doit être formalisé le 12 juin par les ministres de l’Environnement, a été adopté au cours d’une réunion des représentants permanents des 28, après des années de blocage sur ce dossier. Au départ opposés à la formule proposée, l’Allemagne, le Royaume-Uni, et la France, qui redoutaient un cadre trop favorable aux multinationales (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE