• Ce que l’on sait du navire chinois suspecté du sabotage de deux câbles en mer Baltique

    https://www.lepoint.fr/monde/un-navire-chinois-suspecte-du-sabotage-de-deux-cables-en-mer-baltique-20-11-

    Un #navire_chinois suspecté du #sabotage de deux #câbles en mer #Baltique
    La #marine_danoise a intercepté un navire chinois qui a fait route aux abords des deux #câbles_sous-marins endommagés. Berlin parle d’un acte de sabotage.
    [...]
    En outre, les avaries de câbles sous-marins, des câbles en fibre optique stratégiques pour les réseaux de télécommunication entre pays, se sont multipliées ces dernières années. En octobre 2023, un autre navire marchand chinois, le Newnew Polar Bear, avait sectionné un pipeline, le Balticonnector, mais aussi deux câbles, dont l’EE-S1, entre la Suède et l’Estonie. L’enquête n’avait pas permis de désigner le commanditaire – une source d’inquiétude à Bruxelles, où cette impuissance fait craindre un sentiment d’impunité et des récidives.

    localisation du navire en question :
    https://www.vesselfinder.com/vessels/details/9224984

    Jérémy André Florès @Tantalite
    tantalite.bsky.social

    https://x.com/clementmchrt

    • Câbles sous-marins endommagés en mer Baltique : pourquoi l’étau se resserre autour du bateau chinois
      https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/11/21/cables-sous-marins-endommages-en-mer-baltique-pourquoi-l-etau-se-resserre-au

      « Le Monde » a pu reconstituer l’itinéraire du « Yi-Peng 3 ». Ces données permettent de comprendre pourquoi ce navire marchand, actuellement immobilisé entre la Suède et le Danemark, est le suspect numéro un concernant les dégâts causés à deux câbles sous-marins en mer Baltique.

    • La suite des opérations est incertaine, car le navire n’est pas arrêté dans les eaux territoriales danoises. Il est donc impossible de l’arraisonner, a expliqué à la télévision danoise Kristina Siig, professeur de droit maritime à l’université du Danemark du Sud : « Si nous voulons quand même le faire, nous avons besoin de l’autorisation du pays du pavillon, qui est dans ce cas la Chine. Si la Chine refuse et que nous le faisons quand même, nous risquons de devoir nous expliquer devant la Cour de justice maritime, car le navire est en principe considéré comme un petit morceau de la Chine. » Les autorités se trouvent désormais face à une situation délicate.

  • Six ans de prison requis contre #Matteo_Salvini, vice-Premier ministre italien, pour avoir refusé de laisser accoster des migrants en 2019

    L’homme politique d’extrême droite est jugé pour #privation_de_liberté et #abus_de_pouvoir, pour avoir maintenu 147 migrants en mer pendant des semaines sur un navire géré par l’organisation caritative #Open_Arms.

    Les procureurs italiens ont requis, samedi 14 septembre, une #peine de six ans de #prison contre Matteo Salvini, vice-premier ministre italien d’extrême droite, pour avoir empêché des migrants de débarquer dans un port italien en 2019.

    Matteo Salvini, qui fait partie de la coalition de la Première ministre Giorgia Meloni, est jugé pour privation de liberté et abus de pouvoir, pour avoir maintenu 147 migrants en mer pendant des semaines sur un navire géré par l’organisation caritative Open Arms. Le verdict de ce procès, qui a débuté en octobre 2021, devrait être rendu le mois prochain, a déclaré à l’AFP l’avocat d’Open Arms, Arturo Salerni.

    « Les #droits_humains doivent prévaloir »

    Matteo Salvini n’était pas présent à l’audience. Il avait auparavant publié sur Facebook : « Je le referais si j’avais à le refaire : défendre les frontières contre les migrants illégaux n’est pas un crime. » "Il est incroyable qu’un ministre de la République risque six ans de prison pour avoir fait son travail en défendant les #frontières de la nation, comme l’exige le mandat qu’il a reçu de ses concitoyens", a-t-il ajouté sur X.

    Au moment de résumer son réquisitoire, le procureur Geri Ferrara, du tribunal de Palerme, a estimé « qu’un principe clé n’est pas discutable : entre les droits humains et la protection de la souveraineté de l’Etat, les droits humains doivent prévaloir dans notre système heureusement démocratique. »

    Le #navire était resté bloqué en mer pendant près de trois semaines avant que les migrants ne soient finalement autorisés par la justice à débarquer sur l’île italienne de Lampedusa. Les membres d’Open Arms avaient assuré que l’état physique et mental des migrants avait atteint un point critique lorsque les conditions sanitaires à bord étaient devenues désastreuses, notamment en raison d’une épidémie de gale.

    https://www.francetvinfo.fr/monde/italie/six-ans-de-prison-requis-contre-matteo-salvini-vice-premier-ministre-it
    #justice #ports #migrations #réfugiés #Méditerranée #mer_Méditerranée #sauvetage

    • La cheffe de file de l’extrême droite en France, Marine Le Pen, lui a apporté son soutien samedi soir en dénonçant sur X « un véritable harcèlement judiciaire visant à le faire taire ».

      « Nous sommes solidaires et plus que jamais à tes côtés Matteo », a-t-elle aussi affirmé, fustigeant une peine « d’une extrême gravité alors que la submersion migratoire s’accentue partout en Europe ».

  • Trombe marine, hommes d’affaires disparus… Ce que l’on sait du naufrage d’un voilier de luxe au large de la Sicile
    https://www.francetvinfo.fr/monde/italie/italie-ce-que-l-on-sait-du-naufrage-d-un-voilier-de-luxe-en-sicile_6734

    Dumb Ways to Die
    https://www.youtube.com/watch?v=IJNR2EpS0jw


    Désormais la chanson est incomplète. Il lui manque la partie sur "les vacances avec tes copains riches sur un voilier à l’age nucléaire" ...

    Je déplore le cuisinier disparu dans le service des super riches.

    Pour les romantiques :
    Pandora and The Flying Dutchman
    https://www.youtube.com/watch?v=rKJ1hH-_yWA&pp=ygUfcGFuZG9yYSBhbmQgdGhlIGZseWluZyBkdXRjaG1hbg%3D%3D

    20.8.2024 - Une trombe d’eau a provoqué le naufrage du « Bayesian » dans la nuit de dimanche à lundi. Six personnes sont toujours portées disparues.

    Une trombe d’eau a provoqué le naufrage du « Bayesian » dans la nuit de dimanche à lundi. Six personnes sont toujours portées disparues.

    Des efforts de recherches et de sauvetage des équipes de commandement des garde-côtes italiens après le naufrage d’un yacht, au large de Palerme, en Sicile (Italie), le 19 août 2024. (ALBERTO LO BIANCO / ANADOLU / AFP)

    Les recherches se poursuivent. Les secours tentent, mardi 20 août, de retrouver les disparus après le naufrage d’un bateau de luxe lundi au large de Porticello en Sicile (Italie). Vingt-deux passagers et membres d’équipage se trouvaient à bord du voilier de 56 mètres de long baptisé Bayesian et battant pavillon britannique. Le navire a été surpris par une tempête dans la nuit de dimanche à lundi, selon les garde-côtes. Il avait quitté le port de Milazzo le 14 août et naviguait autour des îles éoliennes. Un corps a été récupéré lundi, quinze personnes ont été secourues et six sont toujours portées disparues. Voici ce que l’on sait de ce qu’il s’est passé.

    Un naufrage provoqué par une trombe d’eau

    Le navire a coulé vers 5 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi, selon les garde-côtes italiens. Des vents violents et un véritable déluge ont balayé la côte, provoquant des dégâts matériels dans les établissements de plage. Selon plusieurs médias, dont la BBC, cette zone a été traversée par une trombe marine, une colonne d’air et d’eau en rotation. « Nous n’avons pas vu le tourbillon arriver », a confié au quotidien italien La Repubblica le commandant du voilier James Catfield, transporté aux urgences de la ville de Termini. « J’étais chez moi quand j’ai vu la tornade, a expliqué Pietro Asciutto, un pêcheur de Porticello, à l’agence de presse italienne Ansa. J’ai vu le bateau, qui avait un seul mât, très grand. Je l’ai vu soudainement sombrer. »

    Karsten Borner, le capitaine d’un autre yacht ancré à proximité au moment de la tempête, a déclaré qu’il y avait eu une « très forte rafale d’ouragan » et qu’il avait dû se battre pour maintenir son bateau stable. Tout à coup, « nous avons remarqué que le bateau derrière nous avait disparu », a-t-il dit à la presse. « Nous avons trouvé ce canot de sauvetage (...) avec un petit bébé et la femme du propriétaire », a-t-il ajouté.
    Plusieurs hommes d’affaires portés disparus

    Quinze personnes au total ont été secourues et sept ont été dans un premier temps portées disparues – un membre de l’équipage et six passagers. Le corps d’un des sept disparus a ensuite été retrouvé dans l’épave du voilier. Les 12 passagers du bateau venaient du Royaume-Uni, des Etats-Unis, du Canada, de la Nouvelle-Zélande et d’Irlande et occupaient six suites du Bayesian, rapporte le Guardian. La plupart des passagers étaient des proches du magnat britannique de la tech Mike Lynch, propriétaire du yacht et qui figure parmi les disparus, a dit à l’AFP le directeur de la Protection civile sicilienne, Salvo Cocina.

    Cet homme d’affaires de 59 ans, fondateur de l’éditeur de logiciels Autonomy, est l’un des plus célèbres entrepreneurs britanniques dans la tech. Ces dernières années, il avait surtout fait parler de lui pour un procès dans une affaire de fraude liée à la vente de ses logiciels au groupe américain HP pour 11 milliards de dollars en 2011. Il avait été acquitté en juin à San Francisco (Etats-Unis).

    Sa fille Hannah, 18 ans, est également portée manquante, mais son épouse, Angela Bacares, a été secourue et admise dans un hôpital local pour de légères blessures, a constaté un correspondant de l’AFP. Le président du conseil d’administration de la banque internationale Morgan Stanley, Jonathan Bloomer, et l’avocat Chris Morvillo sont également portés disparus.

    Les recherches toujours en cours

    Lundi, le soleil était de retour, permettant aux secours de mener sur une mer calme des recherches impliquant un hélicoptère et des plongeurs autour de l’épave du bateau, localisée à 50 mètres de profondeur. Mais les secours n’ont retrouvé qu’un seul corps, celui du cuisinier de bord, de nationalité canadienne, explique la télévision publique italienne Rai. Les secours estiment que les dépouilles des disparus sont localisées dans la coque du navire, rapporte Ansa. Mais des meubles entravaient la possibilité d’explorer davantage le navire lundi. Les recherches ont donc repris mardi matin.

    Une enquête a été ouverte, sous la coordination de l’Autorité judiciaire de Termini Imerese.

    Conseiller de David Cameron, millionnaire... Qui est Mike Lynch, le "Bill Gates britannique" qui a disparu dans le naufrage de son yacht au large de la Sicile

    20.8.2014 par Aurore Richard - Un super-voilier a sombré au large de la Sicile lundi matin à cause d’une tempête. Parmi les disparus, il y a le propriétaire du bateau, l’entrepreneur britannique de la tech Mike Lynch.

    Six personnes sont portées disparues depuis le naufrage d’un yacht près de Palerme, au large de la Sicile, lundi 19 août au matin. Le corps du chef cuisinier a été retrouvé tandis que 15 passagers et membres d’équipage ont, eux, pu être secourus par les autorités locales. Piégé dans une tempête, le super-voilier Bayesian de 56 mètres de long appartenait au Britannique Mike Lynch, qui fait partie des disparus. Cette personnalité du monde de la tech est surnommée le « Bill Gates britannique ».

    Né en 1965, Mike Lynch est diplômé de la prestigieuse université de Cambridge où ses projets portent sur les réseaux de neurones, le traitement du signal et les méthodes de reconnaissance des formes. Il crée ensuite dans les années 1990 une poignée de start-up liées à la reconnaissance automatique et faciale, avant de lancer Autonomy en 1996, l’éditeur d’un logiciel d’analyse de données qui entre rapidement en bourse. La société devient l’une des plus importantes du Royaume-Uni compte parmi ses clients les gouvernements britanniques et américains, et des entreprises comme Shell ou BMW. En 2006, Mike Lynch est fait officier de l’Empire britannique. Et il devient en 2011 conseiller scientifique auprès du Premier ministre britannique David Cameron sur les questions des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle.

    Toujours en 2011, le mathématicien devient millionnaire en cédant Autonomy au géant de l’informatique américain Hewlett Packard (HP) pour le montant de 11 milliards de dollars. Mais rapidement, HP l’accuse, lui et son ancien directeur financier, d’avoir truqué les comptes d’Autonomy. HP dit avoir découvert des « irrégularités comptables importantes », dont un gonflement artificiel des revenus déclarés, de la croissance des revenus et des marges de la société.

    Mike Lynch est inculpé en 2018 aux États-Unis puis extradé pour fraude. Il clame son innocence. Le Britannique encourt une peine maximale de 25 ans de prison. À 59 ans, atteint d’une pathologie pulmonaire, il craint de terminer sa vie en détention, loin de son épouse et de leurs deux filles. Il est finalement relaxé en juin 2024 à l’issue d’un procès à San Francisco, en Californie. « J’ai hâte de rentrer au Royaume-Uni et de retrouver ce que j’aime le plus : ma famille et l’innovation dans ma spécialité », déclare-t-il à l’époque.

    Selon le classement des Britanniques les plus riches en 2024, établi par le Sunday Times, Mike Lynch fait partie des 300 plus grosses fortunes du pays. Sa richesse est estimée à 500 millions de livres, soit près de 600 millions d’euros.

    Au moment du naufrage, 22 personnes étaient à bord de Bayesian, yacht baptisé en référence à « l’inférence bayésienne », une méthode statistique utilisée par le logiciel d’Autonomy. Angela Bacares, la femme de Mike Lynch, fait partie des rescapés. Leur fille de 18 ans, Hannah, est en revanche portée disparue, tout comme Jonathan Bloomer et son épouse, ainsi que Chris Morvillo, selon la liste établie par la protection civile. Bloomer, 70 ans, est le président du conseil d’administration de Morgan Stanley International, une branche de la banque américaine, et de l’assureur Hiscox. Chris Morvillo, lui, est un avocat qui a défendu Mike Lynch dans son procès aux États-Unis contre HP.

    Pas romantiques du tout les arnaqueurs périssent alors qu’ils sont en train de fêter leur dernier exploit. Cette histoire ressemble un peu au dernier vol de Jewgeni Prigoschin, qui.a égalent réuni ses compagnons les plus proches pour participer à ses adieux.

    Une croisière organisée par le « Bill Gates » anglais
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/le-president-de-morgan-stanley-international-porte-disparu-dans-le-naufrag

    Selon plusieurs médias, ce dernier avait organisé une croisière comme une célébration avec des membres de sa famille, certains de ses employés et de ses avocats après avoir été acquitté en juin dans une affaire de fraude aux Etats-Unis.

    Cet homme d’affaires de 59 ans, fondateur de l’éditeur de logiciels Autonomy, est l’un des plus célèbres entrepreneurs britanniques dans la tech. Ces dernières années, Mike Lynch avait fait parler de lui pour un procès dans une affaire de fraude liée à la vente des logiciels Autonomy au groupe américain HP pour 11 milliards de dollars en 2011.

    HP avait accusé Autonomy d’avoir truqué ses comptes, reprochant notamment à Mike Lynch d’avoir artificiellement gonflé les revenus déclarés, la croissance du chiffre d’affaires et les marges de l’entreprise. En 2023, il a été extradé du Royaume-Uni vers les Etats-Unis pour y être jugé dans cette affaire, mais il a été acquitté en juin à l’issue d’un procès à San Francisco.

    #navigation #méditerrannée #voilier #naufrage #rechauffement_climatique

    • Dans The Register, en bas d’article, on apprend que le coaccusé de Lynch, Stephen Chamberlain, est également mort le 19 août renversé par une voiture en Angleterre alors qu’il s’apprêtait à faire un footing matinal.

      Stephen Chamberlain – the Autonomy executive who was a co-defendant with Lynch in the US, and who was also acquitted – died today after being hit by a car on Saturday morning in Stretham, England.

      https://www.theregister.com/2024/08/19/mike_lynch_missing_yacht

  • Looking to drop Google? Here are the best #Google_Maps alternatives for finding your way.

    With a number of community driven, open source mapping projects picking a navigation app without ads or tracking has never been easier.

    It has never been easier to visit a bustling unknown city or finding a hidden restaurant with the rise of Google Maps. This ease of navigation has not come without a price, that being the erosion of our privacy.

    https://tuta.com/blog/google-maps-alternatives-foss
    #alternatives #alternative #cartographie #app #smartphone #OsmAnd #Organic_Maps #Locus_Maps #OSM #Open_street_map #navigation #offline

    • Je découvre que pour l’Allemagne FALK est une solution intéressante aussi.
      https://www.falk.de

      Pour le monde entier il n’y a que des cartes qu’on trouve aussi ailleurs, mais pour les grande villes allemandes on peut choisir la version en ligne des excellentes cartes Falk qui ont fait la fortune du fondateur des éditions.

      Les informations sur Paris sont drôles :

      Neben bekannten Sehenswürdigkeiten hat Paris auch für Genussfreunde einiges zu bieten. So wird das La Coupole (Boulevard du Montparnasse 102, 75014 Paris) von Einheimischen gerne für eine leckere Mahlzeit ausgewählt. Aber auch viele weitere Lokale werden gerne empfohlen.

      Ah, mon pote, 15 heures à la Coupole, comme tous les jours après la boulot ?

      Leben wie Gott in Frankreich !

      Falk (Verlag)
      https://de.wikipedia.org/wiki/Falk_(Verlag)


      Wikipedia raconte la fascinant histoire des cartes et de la maison d’édition Falk qui depuis le 30.8.2012 fait partie de l’empire MairDumont.

  • Francis Scott Key Bridge collapse
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Francis_Scott_Key_Bridge_collapse

    On March 26, 2024, at 1:28 a.m. EDT (05:28 UTC), the main spans and the three nearest northeast approach spans of the Francis Scott Key Bridge across the Patapsco River between Hawkins Point and Dundalk, Maryland, United States, collapsed after the container ship Dali struck one of its piers.

    #USA #accident #navigation_maritime

  • Prize Papers portal - PrizePapers-Portal
    https://portal.prizepapers.de/index

    Welcome to the Prize Papers Portal, home to a vast collection of documents and artefacts taken from ships captured by British privateers and the Royal Navy between 1652 and 1815 as well as the court papers generated by legal proceedings to determine the legality of the ‘prize’.

    Ship by ship, document by document, the Prize Papers Project is digitizing these unique historical records and making them available to researchers and the broader public in this open access portal. The physical records are held by The National Archives, London, in the High Court of Admiralty collection, series HCA 30, HCA 32 and HCA 45.

    To introduce visitors to the Portal to the richness and diversity of this amazing collection, the Prize Papers Project regularly publishes case studies focusing on particular ships or documents. The team is currently working on documents found on board ships seized by the British during the War of the Austrian Succession (1740–1748).

    The Prize Papers Project is part of the Göttingen Academy of Sciences and Humanities in Lower Saxony, Germany. It is based at the Carl von Ossietzky University of Oldenburg, Germany, and The National Archives, UK. The project is part of the Academies Programme of the Union of the German Academies of Sciences and Humanities. Thus, it is funded by the German state and the federal state of Lower Saxony, with a prospective funding period from 2018 to 2037.

    ßeta Version - PrizePapers-Portal
    https://portal.prizepapers.de/beta

    ßeta

    The data collected by the Prize Papers Team aims to gather important information on the entire business of prize taking, as well as on the documents transported on the ships which were brought up and which originate from all around the (then known) world, produced by people across the social stratum for a multiplicity of purposes.

    Therefore, information concentrates on

    The ships and their journeys
    The captures with all ships involved
    The court processes, and
    The documents on the level of each document

    Knowing which data is collected and by which standards will help users to customize and narrow down search results.

    Ships

    Ships in the prize papers database are identified by their names, eventually providing spelling variations, alternative names (for example when the German ship „Die Drei Gebrüder“ is referred to as „The Three Brothers“ during the court process), or former names (where ships were renamed after being sold or captured).

    Where possible, the type of ship is identified. These types of ships fall into the two categories of types by function - for example a war ship or a merchant ship - and types by building construction as with a sloop or bark.

    In rare cases, information on home ports, and ownership of the ships can be provided.

    As one essential feature, the voyages of the ships are recorded - for captured as well as capturing ships - with the capture being the event and place where capturing ships intercepted with captured ships.

    To allow the visualization of the routes of the ships in future versions of the portal, a ship‘s voyage is recorded leg by leg, each leg starting at the point of arrival of the previous leg. These parts of a voyage are called „journeys“.

    On journeys, dates and places of departure and arrival, names of masters or commanders, crew members, the ruling authorities (as precursors to nationalities) and flags under which the ships sailed, as well as lading transported is potentially recorded. Where data on exact dates or places is not (yet) available, it is approximated. The data is constantly enhanced by the cataloguing work.

    There are 5 types of journeys recorded:

    Journey interrupted by capture
    Capture journey
    Forced journey
    Forced journey interrupted by capture
    Journey

    A ship that was to be captured would leave a port of departure with an intended destination. On the way, it would be interrupted by a capturing vessel on its capture journey. This part of the voyage is referred to as “journey interrupted by capture”. After capture, the captured ship was forced to sail to a given port – this part of the journey is referred to as “forced journey”.

    Occasionally a ship was taken again on its “forced journey”. These journeys – from one point and time of capture to the next – are referred to as “forced journey interrupted by capture”.

    Journeys which were not directly related to a capture, yet known to the cataloguing team, are recorded additionally as “journey”.

    While the general collection holds various logbooks of ships collected in HCA 30 and 32 that allow to recreate the voyage of a ship with its separate journeys, for HCA 45 these logbooks are missing, leading to a gap in documentation.

    Therefore, missing dates and places are entered in cataloguing as follows:

    Journey interrupted by capture and Capture journey:

    Generaly the date of capture is known. It is the end date of that part of a ship’s journey. The date of the ship’s departure is not known in most cases of HCA 45. It is therefore either set to the year of capture, or assumed based on the examination of documents.

    Forced journey:

    The start date of this journey equals the date of the capture. The date of arrival at any port of destination is not known in most cases of HCA 45. It is therefore either set to the end of the year of capture, or assumed based on the examination of documents.

    Forced journey interrupted by capture:

    In most cases both dates of capture are known. However, places are uncertain, and may refer only to the wider oceanic region.

    Journey:

    For journeys not directly linking to a capture, start and end dates are not known in most cases of HCA 45. They are therefore set to year (and month) as assumed based on the examination of documents.

    Places (of capture):

    The exact place of a capture is rarely known. In many cases the documents provide a general (oceanic) region, where a ship was captured. For cases without any indication, the region is deduced from the route a ship was taking.

    Court Process

    For the current part of the collection, the information provided rely on the court trials of appeals. For these trials, the date of their beginning are not nesseaxirly known. To illustrate the time frame between a capture and the end of a trial, it’s decision, the date of capture is provided as starting point, while a decision marks its end date.

    Further data on court processes comprises the verdict as categorized systematically. Users are able to filter appeal cases according to decisions in favor or against the capturing party, with ship and/ or cargo to be released or further proof required.

    Finally, all court processes are linked to the capture they are a consequence of - and of course - their documentation, that is, the digitized record of HCA 45. in consequence, users can find all records of cases referring to the same capture, read them online or download images as pdf.

    Future developments

    Future developments concern the addition of further collections with a wider variety of documents: in the HCA 30 and 32 modules to be presented online, as many as 85 different document types will be available, presented by places of origin and actors involved in their production and use.

    Further, it will be possible to use actors – and institutions – as filters or to look for them in a structured approach.

    Additionally, future versions of the portal will allow to access the structured data collected by the Prize Papers Portal for subsequent use of the data.

    #histoire #archives #navigation #voyages #oral_history

  • BLOOM Association Les mensonges gouvernementaux sur les chalutiers géants - BLOOM Association
    https://bloomassociation.org/le-mensonge-ehonte-du-secretaire-detat-a-la-mer-devant-les-francai

    Le 28 novembre dernier, une digue de plus a lâché.

    Sur le plateau de l’émission « Les super-pouvoirs de l’océan » présentée par Léa Salamé et Hugo Clément, le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville a menti aux Françaises et Français de façon répétée et délibérée.

    Il a osé affirmer plusieurs fois que les navires-usines géants et les chalutiers étaient interdits dans les aires marines protégées (AMP) ! Alors qu’il est lui-même l’artisan de cette réalité française aberrante : NON, les engins de pêche destructeurs et la pêche industrielle ne sont pas interdits dans les aires marines protégées.

    Fact-checking d’une parole gouvernementale qui a perdu attache avec la forme la plus élémentaire d’intégrité.

    • Reçu de Bloom, par mail :
      Les lobbies ont gagné
      Oui, le temps d’une manche, les lobbies de la pêche industrielle ont gagné.
      Les temps leur sont particulièrement favorables, on ne va pas se raconter d’histoires, mais ce gouvernement est loin d’être le premier à obéir fidèlement au diktat des lobbies industriels, notamment bretons. La différence aujourd’hui, c’est qu’on est justement en 2023 et que la société tout entière parle de transition, mais la pêche industrielle a réussi à obtenir un passe-droit de l’Élysée lui évitant de remettre en cause ses pratiques destructrices. Deux jours avant le début de la COP28, c’est ce qu’Emmanuel Macron a confirmé à un parterre d’industriels exultant de joie.

      Le Noël des industriels

      Le 28 novembre, c’était Noël avant l’heure pour les partisans des pêches destructrices : alors que le soir, le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville protégeait les chalutiers géants en mentant en toute impunité sur les plateaux de télévision, le Président de la République en personne s’adressait l’après-midi même à Nantes aux ardents défenseurs du chalut et de l’économie maritime extractive.
      Dans un discours-fleuve de plus d’une heure aux « Assises de l’économie de la mer », Emmanuel Macron a tenu aux industriels et aux élus le discours de leurs rêves. En substance, il leur a garanti que rien ne changerait jamais, que la recette du désastre pourrait se poursuivre ad vitam aeternam, que les aides au gasoil continueraient à pleuvoir, que le secteur de la pêche industrielle n’aurait jamais à se remettre en question et que la « transition » ne serait ni écologique, ni sociale.
      En somme, le chef de l’État a assuré qu’il n’était nul besoin de remettre en cause le modèle industriel dès lors que celui-ci résumait sa « transition » à la seule décarbonation. Le discours d’Emmanuel Macron était surréaliste. Chez BLOOM, on a dû se pincer pour y croire.
      Aucune mention de la mauvaise santé des écosystèmes marins, de l’extinction de masse des espèces vivantes, de l’impact à proprement parler délirant des pêches industrielles sur la biodiversité (les chaluts sont responsables à 93% de l’ensemble des animaux rejetés morts à la mer par les navires de pêche chaque année en Europe), de la nécessité de restaurer les habitats, de laisser repousser les forêts sous-marines composées de coraux, d’algues corallifères, d’éponges et d’organismes calcaires menacés par l’acidification et le labour des chaluts.
      Aucune mention, cela va sans dire, de la resuspension du carbone stocké dans les sédiments marins par le passage constant des bulldozers sous-marins que sont les chalutiers ni de l’absolue, incontournable, urgentissime nécessité de maintenir les fonctions de régulateur climatique de l’océan.

      Ce que l’Élysée défend : l’importation du poisson par avion

      De justice sociale aussi, nulle mention. Même si en pulvérisant les écosystèmes marins, les pêches industrielles conduisent inévitablement à la ruine sociale et économique.
      Il faut avoir à l’esprit l’histoire récente pour prendre la mesure du modèle que le pouvoir défend : après avoir anéanti les populations de poissons proches des côtes, les chalutiers industriels sont allés plus au large. Ayant fait péricliter les poissons au large, ils sont allés les chercher dans les eaux distantes d’Afrique. Simultanément, ils ont aussi « enfoncé » leurs filets jusqu’à 2000 mètres de profondeur. Ils ont massacré des écosystèmes de coraux d’eau froide aussi vieux que les pyramides d’Égypte et des animaux profonds à la longévité extrême qui avaient jusque-là toujours été épargnés par les filets géants des chalutiers. Ils ont pillé les ressources des pêches vivrières du continent africain et mis en péril des pans indispensables de la sécurité alimentaire du Sud.
      Les pêches industrielles reposent sur une surexploitation séquentielle : la logique financière qui préside à leur modèle impose d’aller chercher toujours plus loin, plus profond, de nouvelles espèces à commercialiser, peu importe le chaos social, peu importe la destruction de masse du vivant et la déforestation sous-marine à grande échelle.
      La pêche industrielle est irresponsable, vorace et immorale. Osons le mot.
      Voyez ce que le port de Lorient s’apprête à faire pour comprendre que le drame ne prendra fin qu’avec la disparition de la pêche industrielle.
      Lorient, premier port industriel de France, premier responsable de la ruine des pêcheurs artisans français et du siphonnage des eaux de l’Atlantique Nord-Est, est en train d’investir au Sultanat d’Oman dans la construction d’un port immense pour piller les eaux encore intactes de la Mer d’Arabie et importer à terme du poisson… par avion !
      Voilà le modèle ahurissant que soutient notre gouvernement.
      Il arrive que les lobbies gagnent la bataille, mais ils doivent perdre la guerre

      Le 10 décembre 2013, il y a exactement dix ans, lors d’un vote cataclysmique à Bruxelles, le Parlement européen se prononçait en faveur de la destruction des océans profonds. Toutes les magouilles avaient été déployées contre la mobilisation citoyenne et scientifique orchestrée par BLOOM en vue d’interdire le chalutage en eaux profondes. L’ordre de vote avait été changé à la dernière minute, certains députés s’étaient sincèrement trompés, d’autres avaient fait semblant de se tromper pour être fidèles aux lobbies…
      Après quatre ans de campagne contre l’aberration du chalutage en eaux profondes, nous perdions le vote à neuf voix près. C’était un coup terrible.
      On aurait pu s’avouer vaincus. C’était très mal engagé, les lobbies avaient rallié à leur cause les États membres et le Parlement européen, l’horizon était bouché. Mais ce n’était pas juste. Ce n’était pas acceptable. Si nous jetions l’éponge, alors qui allait défendre les écosystèmes profonds ? Qui allait dénoncer ce modèle de ravages et de ruines de la pêche industrielle ? Qui se battrait pour l’intégrité physique et biologique de l’océan face au changement climatique et à la disparition des espèces ?
      La raison disait « c’est impossible à gagner ». Le cœur disait « plutôt mourir que d’abandonner ».
      Nous avons poursuivi le combat. Avec vous à nos côtés. Vous avez mis une telle pression à Intermarché, dont les flottes étaient les acteurs dominants de la pêche profonde, que nous avons fini par gagner. Il a fallu trois ans de plus, mais en juillet 2016, le chalutage en eaux profondes était interdit dans toutes les eaux de l’Union européenne.
      Voilà ce que nous devons recommencer. Gagner coûte que coûte.
      C’est notre persévérance à toute épreuve et votre mobilisation indéfectible à nos côtés qui peuvent et qui DOIVENT façonner le monde pour nous protéger des dégâts irréparables causés par une poignée d’individus et de corporations sans foi ni loi.

  • Segelvereinswiki
    https://segelvereinswiki.de


    Tout ce tu dois savoir si tu veux fonder ton club de voile en Allemagne

    Liebe Segelfreundin, lieber Segelfreund,

    beinahe 1300 Segelvereine aus allen 16 Bundesländern sind Mitglied in einem Landes Segler-Verband und damit dem Deutschen Segler-Verband. Neben aller Individualität der einzelnen Clubs, sind sich alle Vereine und ihre Mitglieder in zwei Dingen einig: zunächst einmal in ihrer uneingeschränkten Leidenschaft für das Segeln in all seinen Facetten. Daraus ergibt sich das zweite, stark bindende Element – das ehrenamtliche Engagement, auf allen Ebenen in allen Vereinen. Egal, ob Fahrten- oder Leistungssegeln, Windsurfen oder Kiteboarden, Eis-, Land-, Strand- oder RC-Segeln: Überall bringen Segler sich ein und machen sich stark für ihre große Leidenschaft.

    Wir wissen, dass das oft mit enormem Einsatz verbunden und eine große Herausforderung ist. Deshalb haben wir, alle Landes Segler-Verbände und der Deutsche Segler-Verband, für Sie ein umfassendes Handbuch entwickelt. Mit dieser Informationssammlung möchten wir Ihnen die Gestaltung des Vereinslebens erleichtern. Wir geben Ihnen hier alle notwendigen Informationen für eine gute Vereinsführung an die Hand: von einer Satzungsvorlage über Tipps zu Fördermitteln und Versicherungen bis hin zu Hinweisen für die Ausrichtung einer Regatta. Nutzen Sie das komplette Angebot oder einzelne Elemente daraus. Bitte beachten Sie dabei, dass die Informationen auf diesen Seiten nichts rechtsverbindlich sind.

    Betrachten Sie unser Handbuch als unterstützendes Nachschlagewerk, das Ihnen Anregungen liefern und den Vereinsalltag erleichtern soll. Sie vermissen einige Themen? Dann melden Sie sich unbedingt bei uns. Gemeinsam können wir dieses Handbuch jederzeit erweitern und weiter verbessern. Wenn Sie Fragen und Anregungen haben, freuen wir uns über einen Austausch unter presse@dsv.org.

    #Allemagne #sport #navigation_à_voile #association

  • Los estibadores de Barcelona deciden “no permitir la actividad” de barcos que envíen armas a Palestina e Israel

    Los estibadores del puerto de Barcelona han decidido “no permitir la actividad de barcos que contengan material bélico”. Así lo han explicado en un comunicado que se ha hecho público tras una asamblea del comité de empresa.

    La Organización de #Estibadores_Portuarios_de_Barcelona (#OEPB), el sindicato mayoritario entre los 1.200 estibadores barceloneses, apunta que han tomado esta decisión para “proteger a la población civil, sea del territorio que sea”.

    Con todo, los trabajadores aseguran un “rechazo absoluto a cualquier forma de violencia” y ven como una “obligación y un compromiso” defender “con vehemencia” la Declaración Universal de los Derechos Humanos. Unos derechos, dicen, que están siendo “violados” en Ucrania, Israel o en el territorio palestino.

    De esta manera, los trabajadores se comprometen a no cargar, descargar ni facilitar las tareas de cualquier buque que contenga armas. Ahora bien, los estibadores no tienen “capacidad para saber de facto que hay en los contenedores”, han afirmado a este diario.

    Los trabajadores se ponen en manos de ONG y entidades de ayuda humanitaria que sí puedan tener conocimiento sobre envíos de armas desde el puerto barcelonés. En esta línea, recuerdan el boicot que ya llevaron a cabo en 2011 en el marco de la guerra de Libia, durante la cual colaboraron con diversas entidades para entorpecer el envío de material bélico y, a su vez, se facilitó el envió de agua y alimentos.

    A pesar de que el Gobierno ha asegurado que no prevé exportar a Israel armas letales que se puedan usar en Gaza, los estibadores son conscientes de que, sólo en 2023, España ha comprado material militar a Israel por valor de 300 millones de euros, unido a otros 700 millones comprometidos en adquisición de armamento para los próximos años.

    Los trabajadores insisten en que con este comunicado no se están posicionado políticamente en el conflicto, simplemente abogan por el alto al fuego y la distribución de ayuda humanitaria. “No es un comunicado político, sólo queremos que se agoten todas las vías de diálogo antes de usar la violencia”.

    Este argumento fue el mismo que estos trabajadores portuarios usaron para negarse a dar servicio a los cruceros en los que la Policía Nacional se alojó durante los días previos al 1 de Octubre. En aquella ocasión también aseguraron que tomaban la decisión “en defensa de los derechos civiles”.

    Con este gesto, los estibadores se suman a otros colectivos de trabajadores portuarios, como los belgas, que también han anunciado que no permitirán el envío de material militar a Israel o Palestina. La del boicot es una estrategia que no es nueva: estibadores de diversos lugares del mundo ya la han llevado a cabo en momentos crudos del conflicto durante los últimos años. Por ejemplo durante el conflicto en la Franja de Gaza de 2008 y 2009, estibadores de Italia, Sudáfrica y Estados Unidos ya se negaron a a manipular cargamentos provenientes de Israel.

    https://www.eldiario.es/catalunya/estibadores-barcelona-deciden-no-permitir-actividad-barcos-envien-armas-pal
    #Barcelone #résistance #armes #armement #Israël #Palestine

    • Espagne : les #dockers du #port de Barcelone refusent de charger les #navires transportant des armes à destination d’Israël

      - « Aucune cause ne justifie la mort de civils », déclare le syndicat des dockers OEPB dans un #communiqué

      Les dockers du port espagnol de Barcelone ont annoncé qu’ils refuseraient de charger ou de décharger des navires transportant des armes à destination d’Israël, à la lumière des attaques de ce pays contre Gaza.

      « En tant que collectif de travailleurs, nous avons l’obligation et l’engagement de respecter et de défendre avec véhémence la Déclaration universelle des droits de l’homme », a déclaré l’OEPB, le seul syndicat représentant quelque 1 200 dockers du port, dans un communiqué.

      « C’est pourquoi nous avons décidé en assemblée de ne pas autoriser les navires contenant du matériel de guerre à opérer dans notre port, dans le seul but de protéger toute population civile », a ajouté le communiqué, notant qu’"aucune cause ne justifie la mort de civils".

      L’OEPB appelle à un cessez-le-feu immédiat et à un règlement pacifique des conflits en cours dans le monde, et notamment du conflit israélo-palestinien.

      Les Nations unies devraient abandonner leur position de complicité, due à l’inaction ou à leur renoncement dans l’exercice de leurs fonctions, a ajouté le communiqué.

      Israël mène, depuis un mois, une offensive aérienne et terrestre contre la Bande de Gaza, à la suite de l’attaque transfrontalière menée par le mouvement de résistance palestinien Hamas le 7 octobre dernier.

      Le ministère palestinien de la Santé a déclaré, mardi, que le bilan des victimes de l’intensification des attaques israéliennes sur la Bande de Gaza depuis le 7 octobre s’élevait à 10 328 morts.

      Quelque 4 237 enfants et 2 719 femmes figurent parmi les victimes de l’agression israélienne, a précisé le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra, lors d’une conférence de presse.

      Plus de 25 956 autres personnes ont été blessées à la suite des attaques des forces israéliennes sur Gaza, a-t-il ajouté.

      Le nombre de morts israéliens s’élève quant à lui à près de 1 600, selon les chiffres officiels.

      Outre le grand nombre de victimes et les déplacements massifs, les approvisionnements en produits essentiels viennent à manquer pour les 2,3 millions d’habitants de la Bande de Gaza, en raison du siège israélien, qui s’ajoute au blocus imposé par Israël à l’enclave côtière palestinienne.

      https://www.aa.com.tr/fr/monde/espagne-les-dockers-du-port-de-barcelone-refusent-de-charger-les-navires-transportant-des-armes-%C3%A0-destination-disra%C3%ABl/3046909

    • #Genova, Barcellona, #Sidney. I lavoratori portuali si rifiutano di caricare le navi con le armi per Israele

      Diverse organizzazioni di lavoratori portuali hanno indetto mobilitazioni e iniziative per protestare contro i bombardamenti della striscia di #Gaza. Venerdì prossimo a Genova si svolgerà il presidio indetto dai portuali del capoluogo ligure. La mobilitazione raccoglie l’appello lanciato lo scorso 16 ottobre dai sindacati palestinesi per “smettere di armare Israele”. I lavoratori dello scalo genovese si rifiutano di gestire l’imbarco di carichi di armi diretti in Israele (e non solo). Un’iniziativa simile è in atto nel porto di Sidney, in Australia, dove si protesta contro l’attracco di una nave della compagnia israeliana #Zim. All’appello dei colleghi palestinesi hanno aderito ieri anche i lavoratori dello scalo di Barcellona, annunciando che impediranno “le attività delle navi che portano materiale bellico”. Come lavoratori, si legge nel comunicato degli spagnoli, “difendiamo con veemenza la Dichiarazione universale dei diritti dell’uomo“, aggiungendo che “nessuna causa giustifica il sacrificio dei civili”. In Belgio a rifiutarsi di caricare armi sono da alcune settimane gli addetti aeroportuali che nel comunicato spiegano “caricare e scaricare ordigni bellici contribuisce all’uccisione di innocenti“. Solidarietà con i lavoratori palestinesi è arrivata inoltre dal sindacato francese Cgt, così come è molto attivo il coordinamento dei sindacati greci #Pame.

      Negli Stati Uniti, nei pressi di Seattle, sono invece stati un centinaio di attivisti a bloccare il porto di #Tacoma, mossi dal sospetto che la #Cape_Orlando, nave statunitense alla fonda, trasportasse munizioni ed armamenti per Israele. La nave era già stata fermata alcuni giorni prima nello scalo di #Oakland, nella baia di San Francisco. Iniziative di questo genere si stanno moltiplicando. Nei giorni scorsi gli attivisti avevano bloccato tutte le entrate di un impianto della statunitense #Boeing destinato alla fabbricazione di armamenti nei pressi di St Louis. Manifestazioni si sono svolte alla sede londinese di #Leonardo, gruppo italiano che ad Israele fornisce gli elicotteri Apache. Il 26 ottobre scorso un centinaio di persone avevano invece bloccato l’accesso alla filiale britannica dell’azienda di armi israeliana #Elbit_Systems.

      https://www.ilfattoquotidiano.it/2023/11/07/genova-barcellona-sidney-i-lavoratori-portuali-si-rifiutano-di-caricare-le-navi-con-le-armi-per-israele/7345757
      #Gênes

    • La logistica di guerra

      Venerdì 10 novembre i lavoratori del porto di Genova hanno lanciato un blocco della logistica di guerra. I porti sono uno snodo fondamentale della circolazione delle armi impiegate in ogni dove.
      A Genova è stato osservato un carico di pannelli per pagode militari che verrà destinato ad una delle navi della compagnia saudita Bahri.
      Dal terminal dei traghetti nelle scorse settimane sono stati caricati camion militari dell’Iveco destinati alla Tunisia, con ogni probabilità destinati alla repressione dei migranti.
      Le organizzazioni operaie palestinesi hanno fatto appello alla solidarietà internazionalista, alla lotta degli sfruttati contro tutti i padroni a partire da quelli direttamente coinvolti nel conflitto.
      Nel porto di Genova opera una compagnia merci, l’israeliana ZIM, che il 10 novembre gli antimilitaristi puntano a bloccare.
      Inceppare il meccanismo è un obiettivo concreto che salda l’opposizione alla guerra con la lotta alla produzione e circolazione delle armi.
      L’appuntamento per il presidio/picchetto è alle 6 del mattino al varco San Benigno.
      Ne abbiamo parlato con Christian, un lavoratore del porto dell’assemblea contro la guerra e la repressione.

      https://www.rivoluzioneanarchica.it/genova-fermare-la-logistica-di-guerra
      #logistique

    • Porti bloccati contro l’invio di armi a Israele

      Genova, Barcellona, #Oackland, #Tacoma, Sidney. I lavoratori portuali si rifiutano di caricare le navi con le armi per Israele

      L’appello lanciato lo scorso 16 ottobre dai sindacati palestinesi per “smettere di armare Israele” è stato raccolto dai sindacati in diversi paesi.

      Diverse organizzazioni di lavoratori portuali hanno indetto mobilitazioni e iniziative per protestare contro i bombardamenti della striscia di Gaza. Venerdì prossimo a Genova si svolgerà il presidio indetto dai portuali del capoluogo ligure. La mobilitazione raccoglie l’appello lanciato lo scorso 16 ottobre dai sindacati palestinesi per “smettere di armare Israele”. I lavoratori dello scalo genovese si rifiutano di gestire l’imbarco di carichi di armi diretti in Israele (e non solo).

      “Mentre da quasi due anni in Ucraina si combatte una guerra fra blocchi di paesi capitalisti, mentre lo stato d’Israele massacra i palestinesi, mentre la guerra nucleare è dietro l’angolo, il Porto di Genova continua a caratterizzarsi come snodo della logistica di guerra: imbarchi di camion militari diretti alla Tunisia per il contrasto dei flussi migratori, passaggio di navi della ZIM, principale compagnia navale israeliana, nuovi materiali militari per l’aeronautica Saudita pronti per la prossima Bahri. Questo è quello che sta dietro ai varchi del porto di Genova. Basta traffici di armi in porto. Solidarietà internazionalista agli oppressi/e palestinesi. Il nemico è in casa nostra. Guerra alla Guerra” si legge nel comunicato che invita alla partecipazione.

      Anche i lavoratori del porto australiano di Sidney, stanno protestando contro l’attracco di una nave della compagnia israeliana Zim. All’appello dei sindacati palestinesi. E’ di ieri la dichiarazione della Organización de Estibadores Portuarios di Barcellona (OEPB) i cui aderenti si rifiuteranno di caricare armi destinate al conflitto israelo-palestinese dal porto catalano. E’ la risposta all’appello lanciato dai sindacati palestinesi per fermare «i crimini di guerra di Israele» sin dall’inizio dell’invasione di Gaza

      In Belgio già da alcune settimane a rifiutarsi di caricare armi sono i lavoratori aeroportuali che nel comunicato spiegano “caricare e scaricare ordigni bellici contribuisce all’uccisione di innocenti“. Solidarietà con i lavoratori palestinesi è arrivata inoltre dal sindacato francese Cgt, così dal sindacato greco Pame che il 2 novembre ha bloccato l’aeroporto di Atene per protesta contro i bombardamenti israeliani.

      Negli Stati Uniti, nei pressi di Seattle, sono invece stati un centinaio di attivisti a bloccare il porto di Tacoma, mossi dal sospetto che la Cape Orlando, nave statunitense alla fonda, trasportasse munizioni ed armamenti per Israele. La nave era già stata fermata alcuni giorni prima nello scalo di Oakland, nella baia di San Francisco. Iniziative di questo genere si stanno moltiplicando. Nei giorni scorsi gli attivisti avevano bloccato tutte le entrate di un impianto della statunitense Boeing destinato alla fabbricazione di armamenti nei pressi di St Louis.

      Manifestazioni si sono svolte alla sede londinese di Leonardo, gruppo italiano che ad Israele fornisce gli elicotteri Apache. Il 26 ottobre scorso un centinaio di persone avevano invece bloccato l’accesso alla filiale britannica dell’azienda di armi israeliana Elbit Systems.

      Di fronte al genocidio dei palestinesi in corso a Gaza, in tutto il mondo sta montando un’ondata di indignazione che chiede il boicottaggio degli apparati militari ed economici di Israele, con un movimento che somiglia molto a quello che portò alla fine del regime di apartheid in Sudafrica.

      A livello internazionale da anni è attiva in tal senso la campagna BDS (Boicottaggio, Disinvestimento, Sanzioni) verso Israele che le autorità di Tel Aviv temono moltissimo e contro cui hanno creato un apposito dipartimento, lanciando una contro campagna di criminalizzazione del Bds in vari paesi europei e negli USA. Un tentativo evidentemente destinato a fallire.

      https://www.osservatoriorepressione.info/porti-bloccati-linvio-armi-israele

    • Genova: In centinaia bloccano il porto contro l’invio di armi a Israele

      E’ iniziato all’alba, presso il porto di Genova, il presidio per impedire il passaggio della nave della #ZIM, carica di armamenti e diretta a Israele.

      Dal varco San Benigno già centinaia le persone solidali con il popolo palestinese, tra lavoratori del porto, studenti, cittadini e realtà che vanno dal sindacalismo di base alle associazioni pacifiste e che si sono ritrovati questa mattina uniti sotto gli slogan “la guerra comincia da qui” “fermiamo le navi della morte”. Oltre al varco della ZIM bloccato anche il varco dei traghetti.

      Oltre al varco della ZIM, la principale compagnia logistica di Israele, è stato bloccato anche il varco dei traghetti.

      Il cielo di Genova si è anche illuminato di rosso (clicca qui per il video: https://www.facebook.com/watch/?v=348645561154990) con una serie di torce, a simulare quello che, tutti i giorni, accade a Gaza con l’occupazione militare israeliana: “i popoli in rivolta – dicono camalli e solidali – scrivono la storia”.

      «Sono cinque anni che facciano una serie di blocchi, scioperi, presidi, azioni anche con la comunità europea per contrastare i traffici. Principalmente contro la compagnia Bahri. Nel 2019 siamo riusciti a evitare che una nave dell’azienda saudita caricasse dal porto di Genova armi che sarebbero state utilizzate in Yemen», spiega Josè Nivoi, sindacalista dell’Usb dopo essere stato per 16 anni un lavoratore del porto: «Nella nostra chat abbiamo condiviso anche un piccolo manuale, scritto insieme all’osservatorio Weapon Watch, su come identificare i container che contengono armi. Perché ci sono degli obblighi internazionali, ad esempio, che costringono le compagnie ad applicare una serie di adesivi utili per quando i vigili del fuoco devono intervenire in caso di incendio. Che rendono riconoscibili i carichi. Mentre in altre navi le armi sono facilmente individuabili, visibili ad occhio nudo».

      Nel 2021 il Collettivo autonomo dei lavoratori portuali di Genova, insieme quelli di Napoli e Livorno ha anche cercato di bloccare una nave israeliana che stava trasportando missili italiani a Tel Aviv: «Non siamo riusciti a fermarla perché abbiamo saputo troppo tardi, dalle carte d’imbarco, che cosa trasportava. Ma da quel momento sono iniziate le nostre operazioni in solidarietà con il popolo palestinese. E abbiamo deciso di accogliere l’appello lanciato lo scorso 16 ottobre dai sindacati palestinesi per “smettere di armare Israele”. Rifiutando di gestire l’imbarco di carichi di armi. Non vogliamo essere complici della guerra».
      A convocare l’iniziativa l’Assemblea contro la guerra e la repressione. “Mentre da quasi due anni in Ucraina si combatte una guerra fra blocchi di paesi capitalisti, mentre lo stato d’Israele massacra i palestinesi, mentre la guerra nucleare è dietro l’angolo, il Porto di Genova continua a caratterizzarsi come snodo della logistica di guerra: imbarchi di camion militari diretti alla Tunisia per il contrasto dei flussi migratori, passaggio di navi della ZIM, principale compagnia navale israeliana, nuovi materiali militari per l’aeronautica Saudita pronti per la prossima Bahri. Questo è quello che sta dietro ai varchi del porto di Genova. Basta traffici di armi in porto. Solidarietà internazionalista agli oppressi/e palestinesi. Il nemico è in casa nostra. Guerra alla Guerra” si legge nel comunicato che invitava alla partecipazione.
      L’iniziativa di oggi raccoglie l’invito dei sindacati palestinesi, che nei giorni scorsi avevano diffuso un appello nel quale chiedono ai lavoratori delle industrie coinvolte di rifiutarsi di costruire armi destinate ad Israele, di rifiutarsi di trasportare armi ad Israele, di passare mozioni e risoluzioni al proprio interno volte a questi obiettivi, di agire contro le aziende complicitamente coinvolte nell’implementare il brutale ed illegale assedio messo in atto da Israele, in particolare se hanno contratti con la vostra istituzione, di mettere pressione sui governi per fermare tutti i commerci militari ed in armi con Israele, e nel caso degli Stati Uniti, per interrompere il proprio sostegno economico diretto.a lottare e a opporci con tutta la nostra forza a questa guerra, boicottandola praticamente con i mezzi che abbiamo a disposizione e quindi chiediamo a tutte e tutti di partecipare al presidio.

      Il collegamento dal porto di Genova con Rosangela della redazione di Radio Onda d’Urto e le interviste ai manifestanti: https://www.radiondadurto.org/wp-content/uploads/2023/11/Rosangela-da-Genova.mp3

      Le interviste ai partecipanti: https://www.radiondadurto.org/wp-content/uploads/2023/11/interviste-Rosangela-due.mp3



      Il blocco del molo è poi diventato corteo fino alla sede della compagnia israeliana ZIM dove si è verificato un fitto lancio di uova piene di vernice rossa. La cronaca di Rosangela della Redazione di Radio Onda d’Urto: https://www.radiondadurto.org/wp-content/uploads/2023/11/Rosi-da-sede-Zim-Genova.mp3

      Ancora interviste ai partecipanti: https://www.radiondadurto.org/wp-content/uploads/2023/11/interviste-Rosangela-tre.mp3

      Corrispondenza conclusiva con un bilancio dell’iniziativa di Riccardo del Collettivo autonomo lavoratori portuali: https://www.radiondadurto.org/wp-content/uploads/2023/11/Corrispondenza-conclusiva-di-Riccardo-Calp-Genova.mp3

      https://www.osservatoriorepressione.info/genova-centinaia-bloccano-porto-linvio-armi-israele
      #camalli

    • Shutting Down the Port of Tacoma

      Since October 7, the Israeli military has killed over 10,000 people in Palestine, almost half of whom were children. In response, people around the world have mobilized in solidarity. Many are seeking ways to proceed from demanding a ceasefire to using direct action to hinder the United States government from channeling arms to Israel. Despite the cold weather on Monday, November 6, several hundred people showed up at the Port of Tacoma in Washington State to block access to a shipping vessel that was scheduled to deliver equipment to the Israeli military.

      In the following text, participants review the history of port blockades in the Puget Sound, share their experience at the protest, and seek to offer inspiration for continued transoceanic solidarity.
      Escalating Resistance

      On Thursday, November 2, demonstrators protesting the bombing and invasion of Gaza blocked a freeway in Durham, North Carolina and shut down 30th Street Station in Philadelphia. Early on Friday, November 3, at the Port of Oakland in California, demonstrators managed to board the United States Ready Reserve Fleet’s MV Cape Orlando, which was scheduled to depart for Tacoma to pick up military equipment bound for Israel. The Cape Orlando is owned by the Department of Transportation, directed by the Department of Defense, and managed and crewed by commercial mariners. After an hours-long standoff, the Coast Guard finally managed to get the protesters off the boat.

      Afterwards, word spread that there would be another protest when the boat arrived in Tacoma. The event was announced by a coalition of national organizations and their local chapters: Falastiniyat (a Palestinian diaspora feminist collective), Samidoun (a national Palestinian prisoner support network), and the Arab Resource & Organizing Center, which had also participated in organizing the protest in Oakland.

      The mobilization in Tacoma was originally scheduled for 2:30 pm on Sunday, November 5, but the organizers changed the time due to updated information about the ship’s arrival, calling for people to show up at 5 am on Monday. Despite fears that the last-minute change would undercut momentum, several hundred demonstrators turned out that morning. The blockade itself consisted of a continual picket at multiple points, bolstered by quite a few drivers who were willing to risk the authorities impounding their cars.

      All of the workers that the ILWU deployed for the day shift were blocked from loading the ship. Stopping the port workers from loading it was widely understood as the goal of the blockade; unfortunately, however, this did not prevent the military cargo from reaching the ship. Acting as scabs, the United States military stepped in to load it, apparently having been snuck into the port on Coast Guard vessels.

      Now that the fog of war is lifting, we can review the events of the day in detail.

      Drawing on Decades of Port Blockades

      The Pacific Northwest has a long history of port shutdowns.

      In 1984, port workers in the International Longshore and Warehouse Union (ILWU) coordinated with anti-Apartheid activists and refused to unload cargo ships from South Africa. Between 2006 and 2009, the Port Militarization Resistance movement repeatedly blockaded the ports of Olympia and Tacoma to protest against the occupation of Iraq and Afghanistan. In 2011 and 2012, participants in Occupy/Decolonize Seattle organized in solidarity with port workers in the ILWU in Longview and shut down the Port of Seattle, among other ports.

      In 2014, demonstrators blockaded the Port of Tacoma using the slogan Block the Boat, singing “Our ports will be blocked to Israel’s ships until Gaza’s ports are free.” One of the participants was the mother of Rachel Corrie, a student who was murdered in Gaza by the Israeli military in 2002 while attempting to prevent them from demolishing the homes of Palestinian families. In 2015, an activist chained herself to a support ship for Royal Dutch Shell’s exploratory oil drilling plans, using the slogan Shell No. In 2021, Block the Boat protesters delayed the unloading of the Israeli-operated ZIM San Diego ship for weeks. The Arab Resource & Organizing Center played a part in organizing the Block the Boat protests.

      Today, the Port of Tacoma appears to be the preferred loading point for military equipment in the region—perhaps because the Port Militarization Resistance successfully shut down logistics at the Port of Olympia, while Tacoma police were able to use enough violent force to keep the Port of Tacoma open for military shipments to Iraq and Afghanistan. The various port blockades fostered years of organizing between ILWU workers, marginalized migrant truck workers, environmentalists, and anti-war activists. New tactics of kayaktivism emerged out of anti-extractivism struggles in Seattle, where seafaring affinity groups were able to outmaneuver both the Coast Guard and the environmental nonprofit organizations that wanted to keep things symbolic. On one occasion, a kayaking group managed to run a Shell vessel aground without being apprehended. Some participants brought reinforced banners to the demonstration on Monday, November 6, 2023, because they remembered how police used force to clear away less-equipped demonstrators during the “Block the Boat” picket at the Port of Seattle in 2021.

      Over the years, these port blockades have inspired other innovations in the genre. In November 2017, demonstrators blockaded the railroad tracks that pass through Olympia.1 At a time when Indigenous water protector and land defense struggles were escalating and locals wanted to act in solidarity, blockading the port seemed prohibitively challenging, so they chose a section of railroad tracks via which fracking proppants were sent to the port. This occupation was arguably more defensible and effective than a port blockade would have been, lasting well over a week. It may indicate a future field for experimentation.
      Gathering at the Port

      The Port of Tacoma and the nearby ICE detention center are located in an industrial area that also houses a police academy. They are only accessible through narrow choke points; in the past, police have taken advantage of these to target and harass protesters. The preceding action at the Port of Oakland took place in a more urban terrain; as protesters prepared for the ship to dock in Tacoma, concerns grew about the various possibilities for repression. Veterans of the Port Militarization Resistance and other logistically-minded individuals compiled lists of considerations to take into account when carrying out an action at this particular port.

      On Monday morning, people showed up with positive energy and reinforced banners. Hundreds of people coordinated to bring in supplies and additional waves of picketers. The plan was to establish a picket line at every of the three entrances into Pier 7. As it turned out, the police preemptively blocked the entrances, sitting in their vehicles behind the Port fence. Demonstrators marched in circles, chanting, while others gathered material with which to create impromptu barricades.

      Other anarchists remained at a distance, standing by to do jail support and advising the participants on security precautions. Others set up at the nearby casino, investigating and squashing rumors in the growing signal groups and helping to link people to the information or communication loops they needed. Whether autonomously or in conversation with the organizers, all of them did their best to contribute to the unfolding action.

      The demonstration successfully accomplished what some had thought might be impossible, preventing the ILWU workers from loading the military shipment. Unexpectedly, this was not enough. Even seasoned longshoremen were surprised that the military could be brought in to act as scabs by loading the ship.

      Could we have focused instead on blocking the equipment from reaching the port in the first place? According to publicly available shift screens, the cargo that was eventually loaded onto the ship had already arrived at the port before the action’s originally planned 2:30 pm start time on November 5. Considering that Sunday afternoon was arguably the earliest that anyone could mobilize a mass action on such short notice, it is not surprising that the idea of blocking the cargo was abandoned in favor of blocking the ILWU workers. Of course, if the information that military supplies were entering the port had circulated earlier, something else might have been possible.

      The organizers chose the approach of blocking the workers in spite of the tension it was bound to cause with the ILWU Local 23. Our contacts in the ILWU describe the Local 23 president as a Zionist; most workers in Local 23 were supposedly against the action, despite respecting the picket.2 The president allegedly went so far as to suggest bringing in ILWU workers on boats, a plan that the military apparently rejected.

      There were rumors that a flotilla of kayaks was organizing to impede the Orlando’s departure the following morning. In the end, a canoe piloted by members of the Puyallup, Nisqually, and other Coast Salish peoples and accompanied by a few kayakers blocked the ship’s path for a short time on November 6, but nothing materialized for November 7.

      This intervention is an important reminder of the ethical and strategic necessity of working with Indigenous groups who know the land and water and preserve a living memory of struggle against colonial violence that includes repeatedly outmaneuvering the United States military.

      The ship departed, but one Stryker Armored Personnel Carrier that was scheduled for work according the ILWU shift screens was not loaded, presumably due to the picket. Given the military work-crew’s inexperience in loading shipping containers, it’s unclear how much of the shipment was completely loaded in the time allotted for the ship, as ports hold to a strict schedule in order not to disrupt capital’s global supply chains.
      Evaluation

      The main organizers received feedback in the course of the protest and adapted their strategy as the situation changed, shifting their communication to articulate what they were trying to do and explaining their choices rather than simply appealing to their authority as an organization or as Palestinians. Nonetheless, some participants have expressed displeasure about how things unfolded. It was difficult to get comprehensive information about what was going on, and this hindered people from making their own decisions and acting autonomously. Some anarchists who were on the ground report that the vessel was still being loaded when the organizers called off the event; others question the choice not to reveal the fact that the military was loading the equipment while the demonstration still had numbers and momentum.

      It is hard to determine to what extent organizers intentionally withheld information. We believe that it is important to offer constructive feedback and principled criticism while resisting the temptation to make assumptions about others’ intentions (or, at worst, to engage in snitch-jacketing, which can undermine efforts to respond to actual infiltration and security breaches in the movement and often contributes to misdiagnosing the problems in play).

      Cooperating with the authorities—especially at the expense of other radicals—is always unacceptable. This is a staple of events dominated by authoritarian organizations. Fortunately, nothing of this kind appears to have occurred during the blockade on November 6. Those on either side of this debate should be careful to resist knee-jerk reactions and to avoid projecting bad intentions onto imagined all-white “adventurists” or repressive “peace police.”

      In that spirit, we will spell out our concern. The organizers simultaneously announced that the weapons had been loaded onto the ship, and at the same time, declared victory. This fosters room for suspicion that the original intention had been to “block the boat” symbolically without actually hampering the weapons shipment, in order to create the impression of achieving a “movement win” without any substantive impact. Such empty victories can deflate movements and momentum, sowing distrust in the hundreds of people who showed up on short notice with the intention of stopping weapons from reaching Israel. It might be better to acknowledge failure, admitting that despite our best efforts, the authorities succeeded in their goal, and affirming that we have to step up our efforts if we want to save lives in Gaza. We need organizers to be honest with us so we know what we are up against.

      It’s important to highlight that ultimately it was the military that loaded the ship, not the ILWU. This move was unprecedented, just like the military spying on demonstrators during the Port Militarization Resistance. But it should not have been unexpected. From now on, we should bear in mind that the military is prepared to intervene directly in the logistics of capitalism.

      This also highlights a weakness in the strategy of blocking a ship by means of a picket line and blockading the streets around the terminal. To have actually stopped the ship, a much more disruptive action would have been called for, potentially including storming the terminal itself and risking police violence and arrests. This isn’t to say that storming the port would have been practical, nor to argue that there is never any reason to blockade the terminal in the way that we did. Rather, the point is that the mechanics of war-capitalism are more pervasive and adaptable than the strategies that people employed to block it in Oakland and Tacoma. Any form of escalation will require more militancy and risk tolerance.

      At the same time, we should be honest about our capabilities, our limits, and the challenges we face. Although many people were prepared to engage in a picket, storming a secured facility involves different considerations and material preparation, and demands a cool-headed assessment of benefits versus consequences. We should not simply blame the organizers for the fact that it did not happen. A powerful enough movement cannot be held back, not even by its leaders.

      Considering that the United States military outmaneuvered the picket strategy—and in view of the grave stakes of what is occurring Palestine—”Why not storm the port?” might be a good starting point for future strategizing. Yet from this point forward, the port is only going to become more and more secure. Another approach would be to pan back from the port, looking for points of intervention outside it. In this regard, the rail blockade in Olympia in 2017 might offer a promising example.

      Likewise, while we should explore ways to resolve differences when we have to work together, we can also look for ways to share information and coordinate while organizing autonomously. We might not be able to reach consensus about what strategy to use, but we can explore where we agree and diverge, acquire and circulate intelligence, and try many different strategies at once.

      The logic and logistics of the ruling order are intertwined all the world over. Israeli weapons helped Azerbaijan invade the Armenian enclave of Nagorno-Karabakh in September. The technologies of surveillance, occupation, and repression, refined from besieging Gaza and fragmenting the West Bank, are deployed along the deadly southern border of the United States. The FBI calls Israeli tech firms when they need to hack into someone’s phone. Everything is connected, from the ports on the Salish Sea to the eastern coast of the Mediterranean.

      Here’s to mutiny in the belly of the empire. If not us, then who? If not now, then when?

      https://pugetsoundanarchists.org/shutting-down-the-port-of-tacoma

    • Des #syndicats du monde entier tentent d’empêcher les livraisons d’armes vers Israël

      #Liège, Gênes, Barcelone, #Melbourne, #Oakland, #Toronto et peut-être bientôt différents ports français… Depuis le début du bombardement de Gaza, des syndicats ont tenté de bloquer des livraisons d’armes vers Israël, rappelant la tradition de lutte internationaliste du syndicalisme. Des initiatives insuffisantes pour entraver l’armement du pays, mais qui ont le mérite de mettre les États exportateurs d’armes face à leurs responsabilités.

      Peut-on compter sur la solidarité internationaliste des syndicats pour mettre fin à l’attaque de Gaza ? C’est en tout cas ce que veut croire la coordination syndicale Workers in Palestine. Composée de dizaines de syndicats palestiniens rassemblant travailleurs agricoles, pharmaciens ou encore enseignants, elle a lancé un appel aux travailleurs du monde entier afin d’entraver l’acheminement de matériel militaire vers Israël.

      « Nous lançons cet appel alors que nous constatons des tentatives visant à interdire et à réduire au silence toute forme de solidarité avec le peuple palestinien. Nous vous demandons de vous exprimer et d’agir face à l’injustice, comme les syndicats l’ont fait historiquement », écrivait-elle le 16 octobre. Dans la foulée, elle appelait à deux journées d’actions internationales les 9 et 10 novembre pour empêcher les livraisons d’armes.

      Tradition de lutte anti-impérialiste du syndicalisme

      En rappelant la tradition internationaliste du syndicalisme, Workers in Palestine inscrit son appel dans l’histoire des luttes syndicales contre les guerres impérialistes et coloniales. Une tradition qui n’est pas étrangère aux syndicats Français. Ainsi, en 1949, une grève organisée par les dockers de la CGT sur le port de Marseille permettait de bloquer plusieurs bateaux destinés à acheminer des armes vers l’Indochine, alors en pleine guerre de décolonisation. Et ce mode d’action n’a pas été oublié depuis. En 2019, les dockers du port de Gênes se sont mis en grève afin de ne pas avoir à charger un navire soupçonné de transporter des armes (françaises) vers l’Arabie Saoudite. « On a aussi fait des actions pendant la guerre en Irak », se remémore Didier Lebbe, secrétaire permanent de la CNE, un des syndicats belge qui a récemment refusé de transporter des armes vers Israël.

      Qu’ils répondent consciemment à l’appel de Workers in Palestine ou non, des syndicats et des collectifs citoyens ont organisé des actions sur des lieux stratégiques du commerce d’armes depuis le début des bombardements sur Gaza. Des blocages et des manifestations ont eu lieu sur les ports de Tacoma aux Etat-unis, ou encore à Melbourne, en Australie ou à Toronto au Canada. A Barcelone, des dockers ont déclaré vouloir refuser de charger ou de décharger tout matériel militaire en lien avec les bombardements à Gaza. Nous avons choisi de nous attarder sur quatre de ces initiatives.

      A Gênes, les dockers visent une entreprise de matériel militaire

      « De 2019 à aujourd’hui, nous avons bloqué presque deux fois par an les navires transportant des armes vers des zones de guerre comme le Yémen, le Kurdistan, l’Afrique et Gaza », explique Josè Nivoi, docker génois et syndicaliste à l’Unions Sindicale di Base (USB). C’est dans la continuité de ces actions qu’il s’est mobilisé avec ses collègues et son syndicat, à l’appel de Workers in Palestine. Vendredi 10 novembre, près de 400 personnes ont manifesté devant le port de Gênes pour protester contre l’envoi d’armes en Israël. Les dockers ont ensuite marché vers les locaux de Zim integrated Shipping Service, une entreprise israélienne de transport de marchandises et de matériel militaire.

      Après l’attaque du Hamas le 7 octobre, cette dernière a proposé son aide à Israël afin d’y acheminer du matériel. « Nous avons des camarades qui surveillent les navires et peuvent voir s’il y a des armes à bord », glisse le docker. Il ajoute que cette action s’inscrit dans la tradition, encore très forte à Gênes, des mobilisation anti-fasciste et anti-impérialsites : « Nous avons toujours été solidaires des peuples qui luttent pour l’autodétermination, et la question palestinienne fait partie de ces luttes. Nous sommes des travailleurs internationalistes et c’est pourquoi nous voulons nous battre pour essayer de changer les choses », explique le docker.

      En Angleterre, une usine d’armes bloquée temporairement

      Le même jour, près de 400 syndicalistes ont bloqué l’usine d’armes de l’entreprise BAE, à Rochester en Angleterre. L’usine d’arme fabrique notamment des « systèmes d’interception actif » pour les jet F35, « utilisés actuellement par Israël pour bombarder Gaza », écrivent les syndicats organisateurs de cette mobilisation. Art, culture, éducation, santé, sept organisations syndicales se sont retrouvées sous le mot d’ordre « Travailleurs pour une Palestine libre », répondant également à l’appel des syndicats palestiniens du 16 octobre.

      « L’industrie d’armement britannique, subventionnée par de l’argent public, est impliquée dans les massacres de Palestiniens. Nous sommes ici aujourd’hui pour perturber la machine de guerre israélienne et prendre position contre la complicité de notre gouvernement et nous exhortons les travailleurs de tout le Royaume-Uni à prendre des mesures similaires sur leurs lieux de travail et dans leurs communautés », explique une professeur qui manifestait vendredi à Dorchester.

      En Belgique les syndicats de l’aviation refusent de charger des armes vers Israël

      Si les avions de passagers ne relient plus Israël et la Belgique depuis l’attaque du Hamas, des avions cargos continuent de transporter des armes vers l’État hébreu, selon des syndicats. « On constate même une augmentation des vols cargo depuis Liège vers Tel Aviv », confie Christian Delcourt, porte-parole de l’aéroport de Liège, à la presse belge. Un phénomène qui n’a pas échappé aux travailleurs de ces sites. « Dans le courant du mois d’octobre, des manutentionnaires nous ont informés qu’ils chargeaient des armes dans des avions civils commerciaux. D’habitude, ces cargaisons doivent être transportées par des avions militaires. Mais quoi qu’il en soit, il n’était pas question pour eux de participer à une guerre, particulièrement quand on sait que des civils sont massacrés », explique Didier Lebbe, secrétaire permanent de la CNE. Le syndicat chrétien, majoritaire dans ces aéroports, prend alors contact avec trois autres syndicats du secteur pour rédiger un communiqué commun. « Alors qu’un génocide est en cours en Palestine, les travailleurs des différents aéroports de Belgique voient des armes partir vers des zones de guerre », écrivent-ils fin octobre. L’initiative fait en partie mouche : « parmi les deux compagnies aériennes qui effectuent ces livraisons, l’une d’elle les a arrêtées. L’autre, c’est une compagnie israélienne », soutient Didier Lebbe.

      En France, les dockers s’organisent

      En France, si aucun syndicat n’a pour l’instant appelé à des actions sur les lieux de travail, la fédération CGT Ports et docks pourrait bientôt rejoindre le mouvement international. La semaine prochaine, au port du Pirée à Athènes,12 organisations syndicales de dockers et portuaires européennes, membres de l’EDC (European Dockworkers Council )doivent se réunir pour une assemblée générale. « Au niveau français, on va pousser pour obtenir une journée d’arrêt de travail dans tous les ports européens pour manifester notre volonté d’un processus de paix, et dénoncer tous les conflits armés », affirme Tony Hautbois, secrétaire général de la fédération CGT Ports et docks. La possibilité d’un boycott des syndicats sur le transport d’armes vers Israël sera aussi en débat, il pourrait déboucher sur une position commune entre ces syndicats, qui regroupent 20 000 dockers à travers l’Europe.

      D’autres syndicats français ont également mis en avant la nécessité d’une action sur l’outil de travail pour empêcher les livraisons d’armes vers Israël. La fédération Sud-Rail a ainsi appelé à s’exprimer dans la rue « mais aussi avec les méthodes de la lutte des classes, comme la grève ». Sur le réseau social X (ex-Twitter), l’union locale CGT de Guingamp a relayé l’appel de Workers in Palestine.

      Des actions symboliques qui ne pèsent pas réellement sur le conflit…

      Pourtant, même si les initiatives syndicales essaiment, elles ne suffisent pas à entraver la capacité d’armement d’Israël. « Même si la vente de matériel militaire était bloquée en France, cela ne pèserait pas beaucoup. On estime que notre pays vend environ 20 millions d’euros de composants militaires par an à Israël. C’est incomparable avec ce que l’on vend aux Emirats arabes unis, par exemple », explique Patrice Bouveret, cofondateur de l’Observatoire des armements, centre d’étude antimilitariste basé à Lyon. A cela s’ajoutent les ventes de biens dits « à double usage », des composants qui peuvent servir pour produire du matériel militaire, ou non. « Mais il s’agit de matériel d’une telle précision qu’il est bien souvent utilisé uniquement pour les armes », commente Patrice Bouveret. Ces biens représentent une somme évaluée à 34 millions par le ministère de l’économie dans un rapport (voir tableau p. 38) remis aux parlementaires en juin 2023.

      « Le principal fournisseur d’armes à Israël, ce sont les États-Unis : près de 4 milliards d’euros de vente d’armes. Les américains entreposent également des stocks d’armes en Israël dans laquelle cette dernière peut puiser. Enfin, comme Israël a des capacités de production, elle peut importer des composants moins chers, qu’elle pourra elle-même transformer », continue Patrice Bouveret.

      …mais qui mettent les États face à leurs responsabilités

      Ces actions ont toutefois le mérite de poser la question de la responsabilité des États producteurs ou exportateurs d’armes dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza et sa population. Alors que 10 000 personnes sont mortes sous les bombes israéliennes, dont 4000 enfants, les termes « nettoyage ethnique », « génocide », ou « crimes de guerre » commencent à se faire entendre dans les plus hautes instances internationales. « La punition collective infligée par Israël aux civils palestiniens est également un crime de guerre, tout comme l’évacuation forcée illégale de civils », a déclaré Volker Türk, Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, le 8 novembre.

      Les accords et traités internationaux sont très clairs sur l’implication de pays tiers dans la commission de crimes de guerre, notamment par le biais de la vente d’armes. Le traité sur le commerce des armes (TCA), interdit tout transfert d’armes qui pourrait être employé dans le cadre de crimes de guerre. Amnesty international a déjà alerté sur l’implication de la France dans la vente d’armes à l’Arabie Saoudite, accusée de bombarder sans distinction la population civile au Yémen, où elle mène une guerre contre les rebelles Houthis, depuis huit ans.

      Quant à savoir si les bombardement israéliens constituent un crime de guerre ou un génocide, c’est à la cour pénale Internationale d’en décider. Une plainte pour « génocide » a déjà été déposée par une centaines de palestiniens, tandis que la France enquête déjà sur de possibles « crimes de guerre » du Hamas. Reporter sans Frontière a aussi déposé une plainte pour « crimes de guerres » après la mort de journalistes palestiniens et israéliens. Enfin, l’ONU enquête actuellement en Israël et en Palestine sur de possibles crimes de guerres, en lien avec l’attaque du Hamas le 7 octobre, ou les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis un mois.

      https://rapportsdeforce.fr/linternationale/des-syndicats-du-monde-entier-tentent-dempecher-les-livraisons-darme

  • « Le bateau que Macron a envoyé pour se dédouaner du soutien qu’il apporte au massacre de Gaza est capable d’accueillir 4 blessés, et il n’en accueille aucun
    On se demande toujours comment Macron pourrait nous couvrir de honte encore plus et il y arrive ! »
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/document-franceinfo-guerre-entre-israel-et-le-hamas-on-a-pu-embarquer-a

    Alors combien de patients peut-il accueillir en ce moment ? « Deux blessés très graves, deux blessés graves », répond le commandant Schaar, à la tête du Tonnerre.

    https://twitter.com/realmarcel1/status/1720410135045058667

    • Comme si le passage de la tempête Ciaran ne suffisait pas, voilà le présipotent, aujourd’hui, à Plougastel-Daoulas.
      https://www.lefigaro.fr/meteo/en-direct-tempete-ciaran-emmanuel-macron-se-rend-en-bretagne-ce-vendredi-an

      « On a un combat, qui est de rétablir au plus vite la vie normale », affirme Emmanuel Macron dans le Finistère.

      La vie normale pour ce con là est toujours un combat. Faut toujours qu’il la ramène. à défaut de moulins à vent sur la pointe du raz où des rafales à plus de 200 km/h ont été enregistré. Le projet de la centrale de Plogoff était à quelques encablures. Le monarque n’était pas né mais nul doute qu’il aurait signé des deux mains et mené bataille pour le bien du peuple breton « ces gaulois réfractaire » et pour le prestige de la france.

    • Le PHA Tonnerre va « soutenir » les hôpitaux de Gaza avec des hélicoptères Tigre et NH-90 à bord
      par Laurent Lagneau · 26 octobre 2023
      https://www.opex360.com/2023/10/26/le-pha-tonnerre-va-soutenir-les-hopitaux-de-gaza-avec-des-helicopteres-tigr

      Et, dans le droit fil des propos qu’il avait tenus, la veille, en Cisjordanie, devant Mahmoud Abbas [alias Abou Mazen] le président de l’autorité palestinienne [« Une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne », avait-il dit], M. Macron a salué la mobilisation de l’Égypte pour « les populations de Gaza » et annoncé l’engagement de la France sur le terrain humanitaire, avec l’envoi d’un « navire de la Marine nationale » en Méditerranée orientale « pour soutenir les hôpitaux » de l’enclave, visée par des frappes aériennes israéliennes et soumise à blocus depuis les attaques terroristes du 7 octobre.

      Le bâtiment « partira de Toulon dans les 48 prochaines heures », a précisé M. Macron, avant d’annoncer l’arrivée prochaine en Égypte d’un avion chargé de matériel médical. « D’autres suivront », a-t-il assuré… alors que l’aide humanitaire est acheminée au compte-gouttes depuis le sol égyptien vers Gaza.

      Cela étant, à peine M. Macron venait-il de faire cette annonce que l’on appris que le porte-hélicoptères amphibie [PHA] Tonnerre avait déjà appareillé pour rejoindre la Méditerranée orientale, où il retrouvera la frégate multi-missions à capacités de défense aérienne renforcée [FREMM DA] « Alsace » et la frégate de type La Fayette [FLF] Surcouf .

    • Proche-Orient : M. Lecornu annonce le déploiement du porte-hélicoptères Dixmude en Méditerranée orientale
      par Laurent Lagneau · 3 novembre 2023
      https://www.opex360.com/2023/11/03/proche-orient-m-lecornu-annonce-le-deploiement-du-porte-helicopteres-dixmud

      En attendant, depuis le Liban où il a rencontré les militaires de l’opération Daman [nom de la participation française à la Force intérimaire des Nations unies au Liban, ndlr], le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé que le PHA Dixmude serait bientôt déployé en Méditerranée orientale, après avoir été configuré en « navire hôpital ». La « planification » de sa mission est « en train d’être faite », a-t-il dit.

      Le Dixmude pourrait être prêt à appareiller de Toulon « autour de la mi-novembre », a précisé son entourage. Il n’est pas clair s’il va relever le Tonnerre ou bien s’il le rejoindra.

      En outre, a aussi indiqué le ministre, le Service de santé des armées [SSA] pourrait être sollicité, celui-ci disposant « d’antennes de chirurgie avancée, par exemple, avec une bonne expertise des blessures de guerre ». Et d’ajouter : « C’est autant d’objets de moyens que la France met sur la table ».

      « Il faut comprendre que le président de la République a demandé une manœuvre globale pour que la France soit une nation cadre, c’est-à-dire, une nation qui emmène d’autres pays en matière sanitaire au secours des populations civiles de Gaza », a par ailleurs expliqué M. Lecornu. Pour schématiser, l’idée est donc de permettre à d’autres pays d’agréger leurs moyens à ceux déployés par les forces françaises.

      « Les populations civiles de Gaza doivent être protégées, c’est le droit international et c’est aussi le devoir moral de la France que de jouer ce rôle dans la région », a aussi fait valoir M. Lecornu, avant d’affirmer qu’il « est légitime qu’Israël mène les actions qui permettent de mettre le Hamas hors d’état de nuire ».

      #valde_des_PHA = porte-hélicoptères amphibie

    • « La vie normale » pour Macron est de se mettre en scène et même si on a mieux à faire de plus urgent. Il ne faut pas désobéir au petit marquis.
      Ouest-France | Mickaël LOUÉDEC | Publié le 04/11/2023
      Tempête Ciaran. Les salariés d’Enedis invités à rester 3 heures… pour une image avec Emmanuel Macron
      https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/tempete-ciaran-les-salaries-denedis-invites-a-rester-3-heures-pour-une-

      Ce vendredi 3 novembre 2023, au lendemain de la tempête Ciaran et en marge de la visite officielle d’Emmanuel Macron dans le Finistère, les salariés d’Enedis ont été contraints de se mettre en scène et d’attendre trois heures, pour saluer le Président de la République.
      Si la situation n’avait pas été si douloureuse, pour certains foyers finistériens, plongés dans l’obscurité et le froid depuis le passage de la tempête Ciaran, il y aurait presque de quoi en sourire.

      Ce vendredi 3 novembre 2023, en marge du déplacement d’Emmanuel Macron à Plougastel-Daoulas, commune finistérienne impactée par les pannes de courant, il a été demandé à cinq salariés d’Enedis d’attendre patiemment le président de la République… Pendant trois heures, pour cinq poignées de main furtives. Une scène d’un peu plus d’une minute, montre en main, devant un poteau électrique censé être en cours de réparation.
      Renseignements pris auprès d’un expert : l’intervention nécessaire sur le poteau en question devait prendre dix minutes maximum. Une interrogation supplémentaire : était-il pertinent de faire venir un technicien qui était sur une intervention à Plouguerneau (intervention bien nécessaire celle-là) pour une image ?

      Un des agents confie d’ailleurs : « J’aime mon métier, j’aime être utile ! On m’a demandé d’être là, alors je suis venu, mais je ne sers à rien. C’est dommage, des gens ont besoin de nous. »

  • Spain sends drones, personnel to Senegal to stop boats departing for Canary Islands

    Spain has delivered surveillance drones to Senegal, a main country of origin of migrants arriving on Spain’s Canary Islands. The number of people reaching the archipelago from West Africa is nearing a record-high.

    Six new Spanish multicopter drones have arrived in Senegal, news agency Reuters reported Monday (October 30), citing a statement by Spain’s acting Interior Minister Fernando Grande-Marlaska.

    Grande-Marlaska said the Spanish government also plans to send more security personnel to the western African nation to help prevent departures of migrants to Spain’s Canary Islands, located some 1,300 kilometers north of Senegal.

    Grande-Marlaska is visiting Senegal at a time when the number of migrants from West Africa, especially Senegal, reaching the Canary Islands is approaching an all-time high: More than 27,000 migrants have arrived on the island group irregularly this year through October 23, IOM data show. According to official Spanish government figures, the number of arrivals through October 15 was somewhat lower, at around 23,500.

    “We must stop unscrupulous actions that put the lives of thousands of vulnerable people at risk,” Grande-Marlaska said during a joint press conference with his Senegalese counterpart, Sidiki Kaba.

    So-called multicopters, or multirotors, have up to eight rotors and are frequently used in unmanned aerial vehicles (UAV), commonly referred to as drones.
    Detection followed by interception

    Grande-Marlaska said the drones delivered to the Senegalese police are designed to detect departing migrant boats so that they can be intercepted.

    He added that Spain has also deployed a civil guard aircraft to help patrol the coasts of Senegal and neighboring Mauritania. In addition, 38 personnel equipped with four boats, a helicopter and 13 all-terrain vehicles are to carry out joint patrol missions with Senegalese forces, Grande-Marlaska said.

    While both ministers stressed they would increase efforts to curb irregular migration and avoid more deaths at sea, they did not announce any measures beyond the drones and the personnel.

    Grande-Marlaska’s visit follows the announcement of plans to send Senegalese migrants on direct flights from the Canary Islands back to the capital Dakar. The measure is to target those who have arrived in the Canaries in the last three months and are considered by the authorities not to have valid grounds to claim asylum.

    Senegal as main departure point

    Atlantic crossings began rising in late 2019 after increased patrols along Europe’s southern coast dramatically reduced Mediterranean crossings. In 2020, the IOM registered just over 23,000 migrant arrivals in the Canary Islands. In 2021 it fell slightly to 22,000 and last year, there were around 15,000.

    The largest number of arrivals was recorded in 2006, when more than 32,000 migrants reached the islands.

    While the main countries of departure were Morocco and Western Sahara, which are around 100 kilometers (60 miles) from the Canaries, most of the boats now depart from Senegal.

    On a visit to the Canary Islands earlier this month, Marlaska said the recent increase in migrant arrivals was directly linked to the political “destabilization of the Sahel.”

    The region has seen several military coups in past few years, with Burkina Faso, Chad, Guinea, Gabon, Mali, Niger and Sudan now all ruled by military juntas.

    The journey across the stretch of the Atlantic Ocean remains highly dangerous. According to the UN migration agency IOM, 153 people are known to have died or gone missing so far this year trying to reach the Canary Islands by boat. The charity Walking Borders (Caminando Fronteras) estimates the figure to be at least 1,000.

    On Monday (October 30), the bodies of two people were discovered on a boat with 200 migrants on board near the island of Tenerife. The boat, which Spain’s Marine Rescue Service said was carrying 34 children and teenagers, was the third to arrive on the island on Monday.

    https://www.infomigrants.net/en/post/52920/spain-sends-drones-personnel-to-senegal-to-stop-boats-departing-for-ca

    #Espagne #externalisation #drônes #militarisation_des_frontières #frontières #migrations #réfugiés #Sénégal #îles_Canaries #Afrique_de_l'Ouest #hélicoptères #navires #Mauritanie #renvois #expulsions #route_atlantique

  • EU to step up support for human rights abuses in North Africa

    In a letter (https://www.statewatch.org/media/4088/eu-com-migration-letter-eur-council-10-23.pdf) to the European Council trumpeting the EU’s efforts to control migration, European Commission president Ursula von der Leyen highlighted the provision of vessels and support to coast guards in Libya and Tunisia, where refugee and migrant rights are routinely violated.

    The letter (pdf) states:

    “…we need to build up the capacity of our partners to conduct effective border surveillance and search and rescue operations. We are providing support to many key partners with equipment and training to help prevent unauthorised border crossings. All five vessels promised to Libya have been delivered and we see the impact of increased patrols. Under the Memorandum of Understanding with Tunisia, we have delivered spare parts for Tunisian coast guards that are keeping 6 boats operational, and others will be repaired by the end of the year. More is expected to be delivered to countries in North Africa in the coming months.”

    What it does not mention is that vessels delivered to the so-called Libyan coast guard are used to conduct “pullbacks” of refugees to brutal detention conditions and human rights violations.

    Meanwhile in Tunisia, the coast guard has been conducting pullbacks of people who have subsequently been dumped in remote regions near the Tunisian-Algerian border.

    According to testimony provided to Human Rights Watch (HRW)¸ a group of people who were intercepted at sea and brought back to shore were then detained by the National Guard, who:

    “…loaded the group onto buses and drove them for 6 hours to somewhere near the city of Le Kef, about 40 kilometers from the Algerian border. There, officers divided them into groups of about 10, loaded them onto pickup trucks, and drove toward a mountainous area. The four interviewees, who were on the same truck, said that another truck with armed agents escorted their truck.

    The officers dropped their group in the mountains near the Tunisia-Algeria border, they said. The Guinean boy [interviewed by HRW) said that one officer had threatened, “If you return again [to Tunisia], we will kill you.” One of the Senegalese children [interviewed by HRW] said an officer had pointed his gun at the group.”

    Von der Leyen does not mention the fact that the Tunisian authorities refused an initial disbursement of €67 million offered by the Commission as part of its more than €1 billion package for Tunisia, which the country’s president has called “small” and said it “lacks respect.” (https://apnews.com/article/tunisia-europe-migration-851cf35271d2c52aea067287066ef247) The EU’s ambassador to Tunisia has said that the refusal “speaks to Tunisia’s impatience and desire to speed up implementation” of the deal.

    [voir: https://seenthis.net/messages/1020596]

    The letter also emphasises the need to “establish a strategic and mutually beneficial partnership with Egypt,” as well as providing more support to Türkiye, Jordan and Lebanon. The letter hints at the reason why – Israel’s bombing of the Gaza strip and a potential exodus of refugees – but does not mention the issue directly, merely saying that “the pressures on partners in our immediate vicinity risk being exacerbated”.

    It appears that the consequences rather than the causes of any movements of Palestinian refugees are the main concern. Conclusions on the Middle East agreed by the European Council last night demand “rapid, safe and unhindered humanitarian access and aid to reach those in need” in Gaza, but do not call for a ceasefire. The European Council instead “strongly emphasises Israel’s right to defend itself in line with international law and international humanitarian law.”

    More surveillance, new law

    Other plans mentioned in the letter include “increased aerial surveillance” for “combatting human smuggling and trafficking” by Operation IRINI, the EU’s military mission in the Mediterranean, and increased support for strengthening controls at points of departure in North African states as well as “points of entry by migrants at land borders.”

    The Commission also wants increased action against migrant smuggling, with a proposal to revise the 2002 Facilitation Directive “to ensure that criminal offences are harmonised, assets are frozen, and coordination strengthened,” so that “those who engage in illegal acts exploiting migrants pay a heavy price.”

    It appears the proposal will come at the same time as a migrant smuggling conference organised by the Commission on 28 November “to create a Global Alliance with a Call to Action, launching a process of regular international exchange on this constantly evolving crime.”

    Deportation cooperation

    Plans are in the works for more coordinated action on deportations, with the Commission proposing to:

    “…work in teams with Member States on targeted return actions, with a lead Member State or Agency for each action. We will develop a roadmap that could focus on (1) ensuring that return decisions are issued at the same time as a negative asylum decisions (2) systematically ensuring the mutual recognition of return decisions and follow-up enforcement action; (3) carrying out joint identification actions including through a liaison officers’ network in countries of origin; (4) supporting policy dialogue on readmission with third countries and facilitating the issuance of travel documents, as well as acceptance of the EU laissez passer; and (5) organising assisted voluntary return and joint return operations with the support of Frontex.”

    Cooperation on legal migration, meanwhile, will be done by member states “on a voluntary basis,” with the letter noting that any offers made should be conditional on increased cooperation with EU deportation efforts: “local investment and opportunities for legal migration must go hand in hand with strengthened cooperation on readmission.”

    More funds

    For all this to happen, the letter calls on the European Council to make sure that “migration priorities - both on the internal and external dimension - are reflected in the mid-term review of the Multiannual Financial Framework,” the EU’s 2021-27 budget.

    Mid-term revision of the budget was discussed at the European Council meeting yesterday, though the conclusions on that point merely state that there was an “in-depth exchange of views,” with the European Council calling on the Council of the EU “to take work forward, with a view to reaching an overall agreement by the end of the year.”

    https://www.statewatch.org/news/2023/october/eu-to-step-up-support-for-human-rights-abuses-in-north-africa

    #migrations #asile #réfugiés #Afrique_du_Nord #externalisation #Ursula_von_der_Leyen #lettre #contrôles_frontaliers #Tunisie #Libye #bateaux #aide #gardes-côtes_libyens #surveillance_frontalière #surveillance_frontalière_effective #frontières #Méditerranée #mer_Méditerranée #Memorandum_of_Understanding #MoU #pull-backs #Egypte #Turquie #Jourdanie #Liban #réfugiés_palestiniens #Palestine #7_octobre_2023 #Operation_IRINI #IRINI #surveillance_aérienne #passeurs #directive_facilitation #renvois #déportation #officiers_de_liaison #réadmissions #laissez-passer #Frontex

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    • *Crise migratoire : le bilan mitigé des accords passés par l’Union européenne pour limiter les entrées sur son sol*

      Réunis en conseil jeudi et vendredi, les Vingt-Sept devaient faire le point sur la sécurisation des frontières extérieures de l’UE. Mardi, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a proposé de conclure de nouveaux partenariats « sur mesure » avec le #Sénégal, la #Mauritanie et l’Egypte.

      Malgré la guerre entre Israël et le Hamas, qui s’est imposée à leur ordre du jour, le sujet de la migration demeure au menu des Vingt-Sept, qui se réunissent en Conseil européen jeudi 26 et vendredi 27 octobre à Bruxelles. Les chefs d’Etat et de gouvernement doivent faire un point sur la dimension externe de cette migration et la sécurisation des frontières extérieures de l’Union européenne (UE). Depuis janvier, le nombre d’arrivées irrégulières, selon l’agence Frontex, a atteint 270 000, en progression de 17 % par rapport à 2022. Sur certaines routes, la croissance est bien plus importante, notamment entre la Tunisie et l’Italie, avec une augmentation de 83 % des arrivées sur les neuf premiers mois de 2023.

      Si le #pacte_asile_et_migration, un ensemble de réglementations censé améliorer la gestion intra européenne de la migration, est en passe d’être adopté, le contrôle des frontières externes de l’Europe est au cœur des discussions politiques. A moins de huit mois des élections européennes, « les questions de migration seront décisives », prévient Manfred Weber, le patron du groupe conservateur PPE au Parlement européen.

      Nouveaux « #partenariats sur mesure »

      Mardi, dans une lettre aux dirigeants européens, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a rappelé sa volonté de « combattre la migration irrégulière à la racine et travailler mieux avec des #pays_partenaires », c’est-à-dire ceux où les migrants s’embarquent ou prennent la route pour l’UE, en établissant avec ces pays des « #partenariats_stratégiques_mutuellement_bénéficiaires ». Elle propose de conclure avec le Sénégal, la Mauritanie et l’Egypte de nouveaux « #partenariats_sur_mesure » sur le modèle de celui qui a été passé avec la Tunisie. Sans oublier la Jordanie et le Liban, fortement déstabilisés par le conflit en cours entre Israël et Gaza.

      L’UE souhaite que ces pays bloquent l’arrivée de migrants vers ses côtes et réadmettent leurs citoyens en situation irrégulière sur le Vieux Continent contre des investissements pour renforcer leurs infrastructures et développer leur économie. « L’idée n’est pas nécessairement mauvaise, glisse un diplomate européen, mais il faut voir comment c’est mené et négocié. Le partenariat avec la Tunisie a été bâclé et cela a été fiasco. »

      Depuis vingt ans, l’Europe n’a eu de cesse d’intégrer cette dimension migratoire dans ses accords avec les pays tiers et cette préoccupation s’est accentuée en 2015 avec l’arrivée massive de réfugiés syriens. Les moyens consacrés à cet aspect migratoire ont augmenté de façon exponentielle. Au moins 8 milliards d’euros sont programmés pour la période 2021-2027, soit environ 10 % des fonds de la coopération, pour des politiques de sécurisation et d’équipements des gardes-côtes. Ces moyens manquent au développement des pays aidés, critique l’ONG Oxfam. Et la Commission a demandé une rallonge de 15 milliards d’euros aux Vingt-Sept.

      Mettre l’accent sur les retours

      Tant de moyens, pour quels résultats ? Il est impossible de chiffrer le nombre d’entrées évitées par les accords passés, exception faite de l’arrangement avec la Turquie. Après la signature le 18 mars 2016, par les Vingt-Sept et la Commission, de la déclaration UE-Turquie, les arrivées de Syriens ont chuté de 98 % dès 2017, mais cela n’a pas fonctionné pour les retours, la Turquie ayant refusé de réadmettre la majorité des Syriens refoulés d’Europe. Cet engagement a coûté 6 milliards d’euros, financés à la fois par les Etats et l’UE.

      « Pour les autres accords, le bilan est modeste, indique Florian Trauner, spécialiste des migrations à la Vrije Universiteit Brussel (Belgique). Nous avons étudié l’ensemble des accords passés par l’UE avec les pays tiers sur la période 2008-2018 pour mesurer leurs effets sur les retours et réadmissions. Si les pays des Balkans, plus proches de l’Europe, ont joué le jeu, avec les pays africains, cela ne fonctionne pas. »

      Depuis le début de l’année, la Commission assure malgré tout mettre l’accent sur les retours. Selon Ylva Johansson, la commissaire chargée de la politique migratoire, sur près de 300 000 obligations de quitter le territoire européen, environ 65 000 ont été exécutées, en progression de 22 % en 2023. Ces chiffres modestes « sont liés à des questions de procédures internes en Europe, mais également à nos relations avec les Etats tiers. Nous avons fait beaucoup de pédagogie avec ces Etats en mettant en balance l’accès aux visas européens et cela commence à porter ses fruits. »

      « Généralement, explique Florian Trauner, les Etats tiers acceptent les premiers temps les retours, puis la pression de l’opinion publique locale se retourne contre eux et les taux de réadmissions baissent. Les accords qui conditionnent l’aide au développement à des réadmissions créent davantage de problèmes qu’ils n’en résolvent. La diplomatie des petits pas, plus discrète, est bien plus efficace. »

      L’alternative, juge le chercheur, serait une meilleure gestion par les Européens des migrations, en ménageant des voies légales identifiées pour le travail, par exemple. Dans ce cas, affirme-t-il, les pays concernés accepteraient de reprendre plus simplement leurs citoyens. « Mais en Europe, on ne veut pas entendre cela », observe M. Trauner.
      Statut juridique obscur

      Le développement de ces accords donnant-donnant pose un autre problème à l’UE : leur statut juridique. « Quel que soit leur nom – partenariat, déclaration…–, ce ne sont pas des accords internationaux en bonne et due forme, négociés de manière transparente avec consultation de la société civile, sous le contrôle du Parlement européen puis des tribunaux, rappelle Eleonora Frasca, juriste à l’Université catholique de Louvain (Belgique). Ce sont des objets juridiques plus obscurs. »

      En outre, les arrangements avec la Turquie ou la Libye ont conduit des migrants à des situations dramatiques. Qu’il s’agisse des camps aux conditions déplorables des îles grecques où étaient parqués des milliers de Syriens refoulés d’Europe mais non repris en Turquie, ou des refoulements en mer, souvent avec des moyens européens, au large de la Grèce et de la Libye, ou enfin du sort des migrants renvoyés en Libye où de multiples abus et de crimes ont été documentés.

      Concernant la Tunisie, « l’Union européenne a signé l’accord sans inclure de clause de respect de l’Etat de droit ou des droits de l’homme au moment même où cette dernière chassait des migrants subsahariens vers les frontières libyenne et algérienne, relève Sara Prestianni, de l’ONG EuroMed Droit. Du coup, aucune condamnation n’a été formulée par l’UE contre ces abus. » L’Europe a été réduite au silence.

      Sous la pression d’Ursula von der Leyen, de Giorgia Melloni, la présidente du conseil italien, et de Mark Rutte, le premier ministre néerlandais, ce partenariat global doté d’un milliard d’euros « a été négocié au forceps et sans consultation », juge une source européenne. La conséquence a été une condamnation en Europe et une incompréhension de la part des Tunisiens, qui ont décidé de renvoyer 60 millions d’euros versés en septembre, estimant que c’était loin du milliard annoncé. « Aujourd’hui, le dialogue avec la Tunisie est exécrable, déplore un diplomate. La méthode n’a pas été la bonne », déplore la même source.
      Exposition à un chantage aux migrants

      « L’Union européenne a déjà été confrontée à ce risque réputationnel et semble disposée à l’accepter dans une certaine mesure, nuance Helena Hahn, de l’European Policy Center. Il est important qu’elle s’engage avec les pays tiers sur cette question des migrations. Toutefois, elle doit veiller à ce que ses objectifs ne l’emportent pas sur ses intérêts dans d’autres domaines, tels que la politique commerciale ou le développement. »

      Dernier risque pour l’UE : en multipliant ces accords avec des régimes autoritaires, elle s’expose à un chantage aux migrants. Depuis 2020, elle en a déjà été l’objet de la part de la Turquie et du Maroc, de loin le premier bénéficiaire d’aides financières au titre du contrôle des migrations. « Ce n’est pas juste le beau temps qui a exposé Lampedusa à l’arrivée de 12 000 migrants en quelques jours en juin, juge Mme Prestianni. Les autorités tunisiennes étaient derrière. La solution est de rester fermes sur nos valeurs. Et dans notre négociation avec la Tunisie, nous ne l’avons pas été. »

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/26/crise-migratoire-le-bilan-mitige-des-accords-passes-par-l-union-europeenne-p

    • EU planning new anti-migration deals with Egypt and Tunisia, unrepentant in support for Libya

      The European Commission wants to agree “new anti-smuggling operational partnerships” with Tunisia and Egypt before the end of the year, despite longstanding reports of abuse against migrants and refugees in Egypt and recent racist violence endorsed by the Tunisian state. Material and financial support is already being stepped up to the two North African countries, along with support for Libya.

      The plan for new “partnerships” is referred to in a newly-revealed annex (pdf) of a letter from European Commission president, Ursula von der Leyen, that was sent to the European Council prior to its meeting in October and published by Statewatch.

      In April, the Commission announced “willingness” from the EU and Tunisia “to establish a stronger operational partnership on anti-smuggling,” which would cover stronger border controls, more police and judicial cooperation, increased cooperation with EU agencies, and anti-migration advertising campaigns.

      The annex includes little further detail on the issue, but says that the agreements with Tunisia and Egypt should build on the anti-smuggling partnerships “in place with Morocco, Niger and the Western Balkans, with the support of Europol and Eurojust,” and that they should include “joint operational teams with prosecutors and law enforcement authorities of Member States and partners.”

      Abuse and impunity

      Last year, Human Rights Watch investigations found that “Egyptian authorities have failed to protect vulnerable refugees and asylum seekers from pervasive sexual violence, including by failing to investigate rape and sexual assault,” and that the police had subjected Sudanese refugee activists to “forced physical labor [sic] and beatings.” Eritrean asylum-seekers have also been detained and deported by the Egyptian authorities.

      The EU’s own report on human rights in Egypt in 2022 (pdf) says the authorities continue to impose “constraints” on “freedom of expression, peaceful assembly and media freedom,” while “concerns remained about broad application of the Terrorism Law against peaceful critics and individuals, and extensive and indiscriminate use of pre-trial detention.”

      Amr Magdi, Human Rights Watch’s Senior Researcher on the Middle East and North Africa, has said more bluntly that “there can be no light at the end of the tunnel without addressing rampant security force abuses and lawlessness.” The Cairo Institute for Human Rights said in August that the country’s “security apparatus continues to surveil and repress Egyptians with impunity. There is little to no access to participatory democracy.”

      The situation in Tunisia for migrants and refugees has worsened substantially since the beginning of the year, when president Kais Said declared a crackdown against sub-Saharan Africans in speeches that appeared to draw heavily from the far-right great replacement theory.

      It is unclear whether the EU will attempt to address this violence, abuse and discrimination as it seeks to strengthen the powers of the countries’ security authorities. The annex to von der Leyen’s letter indicates that cooperation with Tunisia is already underway, even if an anti-smuggling deal has not been finalised:

      “Three mentorship pairs on migrant smuggling TU [Tunisia] with Member States (AT, ES, IT [Austria, Spain and Italy]) to start cooperation in the framework of Euromed Police, in the last quarter of 2023 (implemented by CEPOL [the European Police College] with Europol)”

      Anti-smuggling conference

      The annex to von der Leyen’s letter indicates that the Egyptian foreign minister, Sameh Shoukry, “confirmed interest in a comprehensive partnership on migration, including anti-smuggling and promoting legal pathways,” at a meeting with European Commissioner for Migration and Home Affairs, Ylva Johansson, at the UN General Assembly.

      This month the fourth EU-Egypt High Level Dialogue on Migration and the second Senior Officials Meeting on Security and Law Enforcement would be used to discuss the partnership, the annex notes – “including on the involvement of CEPOL, Europol and Frontex” – but it is unclear when exactly the Commission plans to sign the new agreements. An “International Conference on strengthening international cooperation on countering migrant smuggling” that will take place in Brussels on 28 November would provide an opportune moment to do so.

      The conference will be used to announce a proposal “to reinforce the EU legal framework on migrant smuggling, including elements related to: sanctions, governance, information flows and the role of JHA agencies,” said a Council document published by Statewatch in October.

      Other sources indicate that the proposal will include amendments to the EU’s Facilitation Directive and the Europol Regulation, with measures to boost the role of the European Migrant Smuggling Centre hosted at Europol; step up the exchange of information between member states, EU agencies and third countries; and step up Europol’s support to operations.

      Additional support

      The proposed “partnerships” with Egypt and Tunisia come on top of ongoing support provided by the EU to control migration.

      In July the EU signed a memorandum of understanding with Tunisia covering “macro-economic stability, economy and trade, green energy, people-to-people contacts and migration and mobility.”

      Despite the Tunisian government returning €67 million provided by the EU, the number of refugee boat departures from Tunisia has decreased significantly, following an increase in patrols at sea and the increased destruction of intercepted vessels.

      Violent coercion is also playing a role, as noted by Matthias Monroy:

      “State repression, especially in the port city of Sfax, has also contributed to the decline in numbers, where the authorities have expelled thousands of people from sub-Saharan countries from the centre and driven them by bus to the Libyan and Algerian borders. There, officials force them to cross the border. These measures have also led to more refugees in Tunisia seeking EU-funded IOM programmes for “voluntary return” to their countries of origin.”

      The annex to von der Leyen’s letter notes that the EU has provided “fuel to support anti-smuggling operations,” and that Tunisian officials were shown around Frontex’s headquarters in mid-September for a “familiarisation visit”.

      Egypt, meanwhile, is expected to receive the first of three new patrol boats from the EU in December, €87 million as part of the second phase of a border management project will be disbursed “in the coming months,” and Frontex will pursue a working arrangement with the Egyptian authorities, who visited the agency’s HQ in Warsaw in October.

      Ongoing support to Libya

      Meanwhile, the EU’s support for migration control by actors in Libya continues, despite a UN investigation earlier this year accusing that support of contributing to crimes against humanity in the country.

      The annex to von der Leyen’s letter notes with approval that five search and rescue vessels have been provided to the Libyan Coast Guard this year, and that by 21 September, “more than 10,900 individuals reported as rescued or intercepted by the Libyan authorities in more than 100 operations… Of those disembarked, the largest groups were from Bangladesh, Egypt and Syria”.

      The letter does not clarify what distinguishes “rescue” and “interception” in this context. The organisation Forensic Oceanography has previously described them as “conflicting imperatives” in an analysis of a disaster at sea in which some survivors were taken to Libya, and some to EU territory.

      In a letter (pdf) sent last week to the chairs of three European Parliament committees, three Commissioners – Margaritas Schinas, Ylva Johansson and Oliver Várhelyi – said the Commission remained “convinced that halting EU assistance in the country or disengagement would not improve the situation of those most in need.”

      While evidence that EU support provided to Libya has facilitated the commission of crimes against humanity is not enough to put that policy to a halt, it remains to be seen whether the Egyptian authorities’ violent repression, or state racism in Tunisia, will be deemed worthy of mention in public by Commission officials.

      The annex to von der Leyen’s letter also details EU action in a host of other areas, including the “pilot projects” launched in Bulgaria and Romania to step up border surveillance and speed up asylum proceedings and returns, support for the Moroccan authorities, and cooperation with Western Balkans states, amongst other things.

      https://www.statewatch.org/news/2023/november/eu-planning-new-anti-migration-deals-with-egypt-and-tunisia-unrepentant-

      en italien:
      Statewatch. Mentre continua il sostegno alla Libia, l’UE sta pianificando nuovi accordi anti-migrazione con Egitto e Tunisia
      https://www.meltingpot.org/2023/11/statewatch-mentre-continua-il-sostegno-alla-libia-lue-sta-pianificando-n

    • Accord migratoire avec l’Égypte. Des #navires français en eaux troubles

      Les entreprises françaises #Civipol, #Défense_Conseil_International et #Couach vont fournir à la marine du Caire trois navires de recherche et sauvetage dont elles formeront également les équipages, révèle Orient XXI dans une enquête exclusive. Cette livraison, dans le cadre d’un accord migratoire avec l’Égypte, risque de rendre l’Union européenne complice d’exactions perpétrées par les gardes-côtes égyptiens et libyens.

      La France est chaque année un peu plus en première ligne de l’externalisation des frontières de l’Europe. Selon nos informations, Civipol, l’opérateur de coopération internationale du ministère de l’intérieur, ainsi que son sous-traitant Défense Conseil International (DCI), prestataire attitré du ministère des armées pour la formation des militaires étrangers, ont sélectionné le chantier naval girondin Couach pour fournir trois navires de recherche et sauvetage (SAR) aux gardes-côtes égyptiens, dont la formation sera assurée par DCI sur des financements européens de 23 millions d’euros comprenant des outils civils de surveillance des frontières.

      Toujours selon nos sources, d’autres appels d’offres de Civipol et DCI destinés à la surveillance migratoire en Égypte devraient suivre, notamment pour la fourniture de caméras thermiques et de systèmes de positionnement satellite.

      Ces contrats sont directement liés à l’accord migratoire passé en octobre 2022 entre l’Union européenne (UE) et l’Égypte : en échange d’une assistance matérielle de 110 millions d’euros au total, Le Caire est chargé de bloquer, sur son territoire ainsi que dans ses eaux territoriales, le passage des migrants et réfugiés en partance pour l’Europe. Ce projet a pour architecte le commissaire européen à l’élargissement et à la politique de voisinage, Olivér Várhelyi. Diplomate affilié au parti Fidesz de l’illibéral premier ministre hongrois Viktor Orbán, il s’est récemment fait remarquer en annonçant unilatéralement la suspension de l’aide européenne à la Palestine au lendemain du 7 octobre — avant d’être recadré.

      La mise en œuvre de ce pacte a été conjointement confiée à Civipol et à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de l’ONU, comme déjà indiqué par le média Africa Intelligence. Depuis, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déjà plaidé pour un nouvel accord migratoire avec le régime du maréchal Sissi. Selon l’UE, il s’agirait d’aider les gardes-côtes égyptiens à venir en aide aux migrants naufragés, via une approche « basée sur les droits, orientée vers la protection et sensible au genre ».
      Circulez, il n’y a rien à voir

      Des éléments de langage qui ne convainquent guère l’ONG Refugees Platform in Egypt (REP), qui a alerté sur cet accord il y a un an. « Depuis 2016, le gouvernement égyptien a durci la répression des migrants et des personnes qui leur viennent en aide, dénonce-t-elle auprès d’Orient XXI. De plus en plus d’Égyptiens émigrent en Europe parce que la jeunesse n’a aucun avenir ici. Ce phénomène va justement être accentué par le soutien de l’UE au gouvernement égyptien. L’immigration est instrumentalisée par les dictatures de la région comme un levier pour obtenir un appui politique et financier de l’Europe. »

      En Égypte, des migrants sont arrêtés et brutalisés après avoir manifesté. Des femmes réfugiées sont agressées sexuellement dans l’impunité. Des demandeurs d’asile sont expulsés vers des pays dangereux comme l’Érythrée ou empêchés d’entrer sur le territoire égyptien. Par ailleurs, les gardes-côtes égyptiens collaborent avec leurs homologues libyens qui, également soutenus par l’UE, rejettent des migrants en mer ou les arrêtent pour les placer en détention dans des conditions inhumaines, et entretiennent des liens avec des milices qui jouent aussi le rôle de passeurs.

      Autant d’informations peu compatibles avec la promesse européenne d’un contrôle des frontières « basé sur les droits, orienté vers la protection et sensible au genre ». Sachant que l’agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes Frontex s’est elle-même rendue coupable de refoulements illégaux de migrants (pushbacks) et a été accusée de tolérer de mauvais traitements sur ces derniers.

      Contactés à ce sujet, les ministères français de l’intérieur, des affaires étrangères et des armées, l’OIM, Civipol, DCI et Couach n’ont pas répondu à nos questions. Dans le cadre de cette enquête, Orient XXI a aussi effectué le 1er juin une demande de droit à l’information auprès de la Direction générale du voisinage et des négociations d’élargissement (DG NEAR) de la Commission européenne, afin d’accéder aux différents documents liés à l’accord migratoire passé entre l’UE et l’Égypte. Celle-ci a identifié douze documents susceptibles de nous intéresser, mais a décidé de nous refuser l’accès à onze d’entre eux, le douzième ne comprenant aucune information intéressante. La DG NEAR a invoqué une série de motifs allant du cohérent (caractère confidentiel des informations touchant à la politique de sécurité et la politique étrangère de l’UE) au plus surprenant (protection des données personnelles — alors qu’il aurait suffi de masquer lesdites données —, et même secret des affaires). Un premier recours interne a été déposé le 18 juillet, mais en l’absence de réponse de la DG NEAR dans les délais impartis, Orient XXI a saisi fin septembre la Médiatrice européenne, qui a demandé à la Commission de nous répondre avant le 13 octobre. Sans succès.

      Dans un courrier parvenu le 15 novembre, un porte-parole de la DG NEAR indique :

      "L’Égypte reste un partenaire fiable et prévisible pour l’Europe, et la migration constitue un domaine clé de coopération. Le projet ne cible pas seulement le matériel, mais également la formation pour améliorer les connaissances et les compétences [des gardes-côtes et gardes-frontières égyptiens] en matière de gestion humanitaire des frontières (…) Le plein respect des droits de l’homme sera un élément essentiel et intégré de cette action [grâce] à un contrôle rigoureux et régulier de l’utilisation des équipements."

      Paris-Le Caire, une relation particulière

      Cette livraison de navires s’inscrit dans une longue histoire de coopération sécuritaire entre la France et la dictature militaire égyptienne, arrivée au pouvoir après le coup d’État du 3 juillet 2013 et au lendemain du massacre de centaines de partisans du président renversé Mohamed Morsi. Paris a depuis multiplié les ventes d’armes et de logiciels d’espionnage à destination du régime du maréchal Sissi, caractérisé par la mainmise des militaires sur la vie politique et économique du pays et d’effroyables atteintes aux droits humains.

      La mise sous surveillance, la perquisition par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et le placement en garde à vue de la journaliste indépendante Ariane Lavrilleux fin septembre étaient notamment liés à ses révélations dans le média Disclose sur Sirli, une opération secrète associant les renseignements militaires français et égyptien, dont la finalité antiterroriste a été détournée par Le Caire vers la répression intérieure. Une enquête pour « compromission du secret de la défense nationale » avait ensuite été ouverte en raison de la publication de documents (faiblement) classifiés par Disclose.

      La mise en œuvre de l’accord migratoire UE-Égypte a donc été indirectement confiée à la France via Civipol. Société dirigée par le préfet Yann Jounot, codétenue par l’État français et des acteurs privés de la sécurité — l’électronicien de défense Thales, le spécialiste de l’identité numérique Idemia, Airbus Defence & Space —, Civipol met en œuvre des projets de coopération internationale visant à renforcer les capacités d’États étrangers en matière de sécurité, notamment en Afrique. Ceux-ci peuvent être portés par la France, notamment via la Direction de la coopération internationale de sécurité (DCIS) du ministère de l’intérieur. Mais l’entreprise travaille aussi pour l’UE.

      Civipol a appelé en renfort DCI, société pilotée par un ancien chef adjoint de cabinet de Nicolas Sarkozy passé dans le privé, le gendarme Samuel Fringant. DCI était jusqu’à récemment contrôlée par l’État, aux côtés de l’ancien office d’armement Eurotradia soupçonné de corruption et du vendeur de matériel militaire français reconditionné Sofema. Mais l’entreprise devrait prochainement passer aux mains du groupe français d’intelligence économique ADIT de Philippe Caduc, dont l’actionnaire principal est le fonds Sagard de la famille canadienne Desmarais, au capital duquel figure désormais le fonds souverain émirati.

      DCI assure principalement la formation des armées étrangères à l’utilisation des équipements militaires vendus par la France, surtout au Proche-Orient et notamment en Égypte. Mais à l’image de Civipol, l’entreprise collabore de plus en plus avec l’UE, notamment via la mal nommée « Facilité européenne pour la paix » (FEP).
      Pacte (migratoire) avec le diable

      Plus largement, ce partenariat avec l’Égypte s’inscrit dans une tendance généralisée d’externalisation du contrôle des frontières de l’Europe, qui voit l’UE passer des accords avec les pays situés le long des routes migratoires afin que ceux-ci bloquent les départs de migrants et réfugiés, et que ces derniers déposent leurs demandes d’asile depuis l’Afrique, avant d’arriver sur le territoire européen. Après la Libye, pionnière en la matière, l’UE a notamment signé des partenariats avec l’Égypte, la Tunisie — dont le président Kaïs Saïed a récemment encouragé des émeutes racistes —, le Maroc, et en tout 26 pays africains, selon une enquête du journaliste Andrei Popoviciu pour le magazine américain In These Times.

      Via ces accords, l’UE n’hésite pas à apporter une assistance financière, humaine et matérielle à des acteurs peu soucieux du respect des droits fondamentaux, de la bonne gestion financière et parfois eux-mêmes impliqués dans le trafic d’êtres humains. L’UE peine par ailleurs à tracer l’utilisation de ces centaines de millions d’euros et à évaluer l’efficacité de ces politiques, qui se sont déjà retournées contre elles sous la forme de chantage migratoire, par exemple en Turquie.

      D’autres approches existent pourtant. Mais face à des opinions publiques de plus en plus hostiles à l’immigration, sur fond de banalisation des idées d’extrême droite en politique et dans les médias, les 27 pays membres et les institutions européennes apparaissent enfermés dans une spirale répressive.

      https://orientxxi.info/magazine/accord-migratoire-avec-l-egypte-des-navires-francais-en-eaux-troubles,68

  • Se il contrasto ai flussi via mare diventa un mercato dalle “ottime prospettive”

    A dieci anni dalla strage di Lampedusa del 3 ottobre 2013, il Mediterraneo è la rotta più fatale del Pianeta con oltre 30mila morti tra 2014 e metà 2023 (le stime ufficiali sono fortemente al ribasso). I Paesi però non investono su ricerca e soccorso ma sul “contrasto ai flussi”. Un giro d’affari d’oro. Il caso di #Cantiere_Navale_Vittoria.

    Le prospettive economiche del contrasto al “fenomeno della immigrazione illegale” per mare nei prossimi anni sono “ottime”, scrive nel suo ultimo bilancio Cantiere Navale Vittoria, azienda del settore della nautica civile, militare e paramilitare con sede ad Adria (Rovigo), partner strategico del ministero dell’Interno, della Guardia costiera, della Marina militare nonché fornitore, come riporta, dei “principali ministeri e marine del bacino del Mediterraneo”.

    Un mercato dalle “notevoli opportunità” che potrebbe portare a una “pipeline commerciale” superiore a 1,5 miliardi di euro solo per le nuove costruzioni previste nei prossimi anni, sommando commesse nazionali (della Marina, soprattutto) ed estere, tipo Tunisia, Grecia, Oman, Israele, Qatar, Malta, Libia, Romania, Croazia, Algeria.

    Là fuori, intanto, la stagione è terribile, segnata ancora una volta da mancati od ostacolati soccorsi e migliaia di morti nel Mediterraneo: 2.652 solo quelli registrati ufficialmente tra gennaio e metà agosto 2023 dalle Nazioni Unite, che schizzano a oltre 31mila se si fa il conto dal 2014 e si allarga lo sguardo alle diverse direttrici (dalla Libia, dalla Tunisia, dalla Turchia, dal Libano, dall’Egitto, dalla Siria, dai Paesi dell’Africa occidentale, etc.). Una strage -e le cifre dell’Organizzazione internazionale per le migrazioni sono solo la punta dell’iceberg– che fa in pezzi il “mai più” promesso dai governi dell’Unione europea dieci anni fa, poche ore dopo il naufragio di Lampedusa del 3 ottobre 2013, divenuto poi per legge la Giornata nazionale in memoria delle vittime dell’immigrazione.

    Scorrere l’ultima relazione sulla gestione del cantiere di Adria adiacente al Canal Bianco, un ramo del Po, fa capire meglio dove vanno le politiche (e gli affari). “L’evoluzione del mercato di riferimento in cui opera la società -scrivono infatti gli amministratori- vede la decisa tendenza da parte di tutte le maggiori marine sovrane del Sud Europa nel volersi dotare di nuove unità destinate al pattugliamento d’altura e sotto costa oltre che a mezzi veloci necessari per contrastare efficacemente il fenomeno della immigrazione illegale”.

    Ecco perché la “linea di business” chiamata “#Fast_patrol_vessel” -cioè le navi da pattugliamento veloci- pesa sui ricavi del 2022 (circa 100 milioni di euro) per quasi il 50%. Un esempio sono i quattro pattugliatori da 38 metri consegnati nel biennio 2021-2022 alla guardia costiera greca, con altri due che potrebbero essere opzionati nel corso del 2023. La stessa guardia costiera che è finita di nuovo sotto accusa per la strage di Pylos del giugno scorso avendo, secondo i testimoni, imprudentemente trainato il peschereccio partito dalla Libia con a bordo oltre 700 persone e provocato così il suo inabissamento.

    La “linea” della ricerca e soccorso non arriva al 20% del fatturato, tallonata da quella del “#refitting”, ovvero la riparazione e rinnovo di assetti già esistenti. “La necessità di provvedere efficacemente al controllo costiero dei mari richiede anche l’ammodernamento delle unità già possedute -si legge ancora nel bilancio- e questo genera aperture molto interessanti nel mercato del refitting che Cantiere Navale Vittoria ha venduto ai propri clienti in anni precedenti”.

    Tipo le cosiddette guardie costiere libiche, che poi con quelle imbarcazioni, cedute con risorse pubbliche italiane ed europee, intercettano e riportano indietro i naufraghi verso il “cimitero più grande” che è il Nord Africa, per usare le parole di papa Francesco, in alcuni casi anche sparando contro le navi delle Ong. O la Guardia nazionale tunisina, per la quale l’azienda sta sistemando sei pattugliatori da 35 metri costruiti nel 2014. Ci sono poi veri e propri prototipi, come la serie di “#intercettori_fluviali_in_alluminio” lunghi dieci metri scarsi studiati per le “dure” condizioni affrontate dalla polizia romena o i due “#innovativi_intercettori” da 20 metri in grado di superare i 70 nodi (130 chilometri all’ora) commissionati dalla polizia reale omanita. Anche se la consegna più importante nell’ultimo anno è stata l’ammiraglia per le “forze armate maltesi”: 75 metri, un ponte di volo e 51,4 milioni di euro di valore. L’ipocrisia è in mezzo al mare.

    https://altreconomia.it/se-il-contrasto-ai-flussi-via-mare-diventa-un-mercato-dalle-ottime-pros

    Les fast patrol vessels (#FPV) :

    The patrol boat is excellent for navies and maritime police today strength: more than 43 knots of maximum sustainable speed, with negligible speed loss up to Beaufort 3, combined with high-level accommodations to maximize crew comfort even on extended missions. Built in a series of four sister ships for the Cyprus Navy and the Maritime Police, the high speed allows rapid deployment even at great distances from the base, while the excellent hull design and motion control capabilities minimize the loss of speed in the open sea.


    https://www.vittoria.biz/en/categoria-nave/defence-and-security-en//#section169

    #migrations #asile #réfugiés #business #complexe_militaro-industriel #contrôles_frontaliers #technologie #navires #frontières #Italie

  • Le “#navi_quarantena” sono costate più di 130 milioni di euro in due anni

    Tra l’aprile 2020 e il giugno 2022 almeno 56mila persone sono transitate dalle imbarcazioni messe a disposizione da operatori privati su volere del governo, per una spesa pro-capite di 220 euro al giorno. Dati inediti evidenziano un esborso pubblico molto più elevato di quanto avrebbe richiesto una più dignitosa accoglienza a terra

    Le “navi quarantena” utilizzate per oltre due anni dal governo italiano per l’isolamento preventivo dei richiedenti asilo arrivati sulle coste italiane durante l’emergenza sanitaria sono costate, in totale, quasi 132 milioni di euro: 220 euro a persona al giorno. “Una follia fuori da ogni logica, un simile costo è più di quattro volte quello che si sarebbe speso utilizzando soluzioni residenziali a terra. Un paradosso, considerando che oggi si grida all’emergenza ma si continua a spendere pochissimo per creare un sistema d’accoglienza dignitoso”, spiega Gianfranco Schiavone, presidente del Consorzio italiano solidarietà di Trieste (Ics) e membro dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (Asgi).

    L’86% di quanto speso è andato a Grandi navi veloci Spa, la principale azienda che ha fornito le navi, ma il conto potrebbe essere parziale: dai documenti consultati da Altreconomia non è chiaro se la rendicontazione dei soggetti coinvolti sia già conclusa. Quel che è certo è che vanno aggiunti a questa cifra almeno 420mila euro per i costi sostenuti per la Raffaele Rubattino, proprietà della Compagnia italiana navigazione Spa, per l’accoglienza di 180 profughi tra il 17 aprile e il 5 maggio 2020.

    Ma andiamo con ordine. Nel pieno della pandemia da Covid-19, con il lockdown nazionale proclamato il 9 marzo 2020, un doppio decreto istituisce il sistema delle cosiddette “navi quarantena”: da un lato, il 7 aprile 2020 un decreto interministeriale emanato dai ministeri dell’Interno, della Salute e delle Infrastrutture stabilisce che, per tutta la durata dell’emergenza sanitaria, i porti italiani non potevano essere considerati “luoghi sicuri” per lo sbarco dei migranti; dall’altro cinque giorni dopo, il 12 aprile, la Protezione civile affida al Dipartimento per le libertà civili e l’immigrazione del Ministero dell’Interno la gestione dell’isolamento e della quarantena dei cittadini stranieri soccorsi o arrivati autonomamente via mare. È sulla base di questo decreto che il Viminale, insieme alla Croce rossa italiana, viene autorizzato a utilizzare navi per lo svolgimento della sorveglianza sanitaria “con riferimento alle persone soccorse in mare e per le quali non è possibile indicare il “Place of Safety” (luogo sicuro)”. Quelle, quindi, non sbarcate autonomamente. Comincia così la stagione delle navi quarantena: tra il 17 aprile e il 5 maggio 183 persone vengono “ospitate”, come detto, sulla nave Rubattino seguita dal traghetto Moby Zaza (attivo dal 12 maggio), che può ospitare fino a 250 persone appartenente anche esso alla Compagnia di navigazione italiana. Sarà poi Grandi navi veloci, successivamente, a fornire quasi tutti i servizi.

    Traghetti su cui, in totale, dal 17 aprile 2020 al 7 giugno 2022 secondo i dati forniti ad Altreconomia dall’ufficio del Garante nazionale delle persone private della libertà personale, sono salite in totale 56.007 persone, per una permanenza media nel 2021 e 2022 di 10,7 giorni. Considerando un costo totale di 132 milioni di euro significa quindi più di 2.300 euro a persona e 220 al giorno.

    “Ipotizziamo di aumentare da 30 a 50 euro il costo pro-capite pro-die per l’accoglienza di queste persone in strutture residenziali sul territorio -osserva Schiavone-. Aumentiamo la diaria perché consideriamo l’oggettiva situazione di emergenza sanitaria che alza i costi. Ebbene, anche così facendo e considerando che comunque la spesa totale potrebbe essere al ribasso significa un costo quattro volte più alto. È irragionevole”. Di questi soldi, ricavati da Altreconomia dai giustificativi di pagamento dei servizi effettuati dal Dipartimento per le libertà civili e l’immigrazione, in seno al ministero dell’Interno, come detto 113 milioni sono stati destinati a Grandi navi veloci (tra nave, carburante e personale), quasi sei milioni a Moby Zaza e poco più di 12 alla Croce rossa italiana (Cri) che assisteva le persone trattenute sulle navi. La stessa Croce rossa a gennaio 2022 aveva minacciato di non garantire più il servizio a seguito del ripetuto superamento del periodo massimo di permanenza sulla nave -10 giorni- per almeno mille persone e che, anche per questo motivo, aveva preoccupato tra gli altri l’Asgi che in un dettagliato report aveva pubblicato le sue perplessità sui rischi di un simile sistema.

    “L’accoglienza a terra avrebbe evitato note criticità logistiche, violazioni di alcune procedure e soprattutto, da un punto di vista strettamente economico avrebbe fatto risparmiare il ministero e aiutato, per esempio, albergatori in difficoltà che si sono trovati a dover chiudere le proprie attività. Chi non avrebbe accettato le accoglienze a 50 euro? Di certo, nessuno, ai 220 costati per le navi”. E forse si sarebbero anche evitate le morti di Bilal, ragazzo tunisino di 22 anni che si è suicidato dalla Moby Zaza a maggio 2020; Abou Diakite, 15 anni, nato in Costa d’Avorio e deceduto nell’ospedale di Palermo dopo essere stato trasportato d’urgenza dalla Gnv Allegra; Giorgio Carducci, psicologo volontario di 47 anni stroncato da un arresto cardiaco. E poi Abdallah Said deceduto a settembre 2020 all’ospedale di Catania dopo due settimane di permanenza sulla Gnv Azzurra.

    Abbiamo chiesto a Croce rossa italiana se era già terminata la rendicontazione delle spese effettuate ma non abbiamo ricevuto risposta nel merito. Il periodo di riferimento dei pagamenti effettuati va dall’ottobre 2020 al 24 febbraio 2023. Mancano però le informazioni del primo trimestre del 2021 che hanno una tabella “vuota”: non è chiaro se perché non sono state effettuati pagamenti o per un errore di caricamento.

    Un capitolo chiuso che ha ancora molto da “insegnare” anche per il presente. “Evidenzia come non ci sia nessun tipo di ragionata pianificazione che consenta di trovare delle soluzioni adeguate anche in contesti straordinari, come è indubbiamente stato il Covid-19, ma sulla base di criteri e paletti di ragionevolezza -conclude Schiavone-. Passiamo dalla spesa folle fatta con le navi quarantena al rifiuto attuale di adeguare e prevedere un corrispettivo pro die-pro capite dignitoso per l’accoglienza nei Centri di accoglienza straordinaria (Cas) con la conseguenza che le gare vanno deserte perché le condizioni sono economicamente insostenibili. La stessa amministrazione, certo con tempi diversi e governi, sembra non abbia nessun parametro logico su come operare in emergenza, su cosa e quanto sia ragionevole spendere per conseguire gli obiettivi pubblici. Tutto sembra invece avvenire in modo molto casuale in contrasto con il principio di efficienza che deve guidare l’operato della pubblica amministrazione”.

    https://altreconomia.it/le-navi-quarantena-sono-costate-piu-di-130-milioni-di-euro-in-due-anni
    #budget #coût #asile #migrations #réfugiés #Italie #privatisation #covid #Grandi_navi_veloci #navires #bateaux #Raffaele_Rubattino #Compagnia_italiana_navigazione #lockdown #confinement #isolement #quarantaine #Place_of_Safety #Rubattino #Moby_Zaza #ferry #Croce_rossa_italiana #croce_rossa #hébergement #accueil #GNV

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    voir aussi ce fil de discussion:
    Rights in route. The “#quarantine_ships” between risks and criticisms
    https://seenthis.net/messages/866072

  • Nouvelles manifestations, dont celle des pêcheurs, attendues à Rennes : Darmanin débloque des moyens
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/nouvelles-manifestations-dont-celle-des-pecheurs-attendues-a-rennes-dar

    Après une nuit de violences à #Rennes, la maire de Rennes et le ministre de l’Intérieur ont échangé au téléphone ce vendredi 17 mars 2023. Gérald Darmanin a confirmé que la CRS 8 sera déployée dans la capitale bretonne, alors que d’autres mobilisations sont attendues, dont un rassemblement de pêcheurs.

    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/peche/une-manifestation-pour-defendre-la-peche-cotiere-prevue-rennes-

    Des pêcheurs artisans, mareyeurs et poissonniers de toute la France se donnent rendez-vous le mercredi 22 mars, devant le parlement de Bretagne à Rennes. Ils veulent dénoncer les contraintes de plus en plus fortes sur leur activité.

    La dernière fois que les pêcheurs ont manifesté à Rennes en 1994, ça c’est très, très mal terminé.
    https://metropole.rennes.fr/le-parlement-un-phenix-breton-0

    La « CRS 8 » force d’intervention spéciale, qui compte 200 policiers et qui est basée dans l’Essonne,a été inaugurée en juillet 2021. Elle a été conçue pour pouvoir « être déployée en 15 minutes dans un rayon de 300 kilomètres en cas de troubles grave à l’ordre public et de violences urbaines », expliquait, à sa création, Darmanin.
    « Sauf exception liée à l’urgence opérationnelle », cette unité n’a « pas vocation à rester sur une zone d’intervention plus de quelques jours ».
    Visiblement satisfait par la CRS 8, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a décidé de la généraliser. Il a annoncé en septembre 2022 la création de quatre nouvelles unités de CRS « constituées sur le modèle de la CRS 8 » : une à Marseille (13) ; une à Chassieu (69) : une à Nantes (44) et une à Montauban (82). Au total, donc cela représente plus de 800 policiers. « Ces CRS permettent d’assurer une grande rapidité d’intervention avec des moyens ad hoc »

    https://contre-attaque.net/2021/07/02/la-crs-8-une-nouvelle-force-speciale-de-super-flics-pour-mater-les-r

    Composée de 200 agents surarmés et surentraînés, elle sera dotée de nouveaux équipements. Pour commencer, son rayon d’action ne dépassera pas les 300 km. Mais à terme, place Beauvau, les fonctionnaires imaginent déjà cette force spéciale pouvant se déployer avec leur matériel sur tout le territoire par voies aériennes dans un temps record. D’après le ministère, elle sera « à la fois souple et mobile par son organisation, et permettra d’assurer une grande rapidité d’intervention avec des moyens optimisés. Elle constitue une nouvelle lame au couteau suisse des unités de forces mobiles ».

    Comme quoi le sinistre de l’intérieur avait bien sentit dans quel sens allait tourner les nuages de lacrymo. Le voilà fin prêt à déployer ses unités d’élites et justifier son Armageddon.

    • Surpêche : après les jets, les « chalutiers géants » à leur tour traqués en ligne
      https://www.letelegramme.fr/economie/apres-les-jets-les-chalutiers-geants-a-leur-tour-traques-en-ligne-14-03

      Après les jets privés, les bateaux géants à leur tour dénoncés sur les réseaux sociaux ? C’est en tout cas ce qu’escompte l’ONG environnementale Bloom. L’association vient de lancer, sur le même modèle que « L’avion de Bernard », le compte multiplateforme en ligne « Trawl Watch », visant à suivre les déplacements des « méga chalutiers ». Des « navires-usines » dans le collimateur de l’ONG qui, selon elle, « s’approprient » les ressources en mer au détriment de « la santé des océans ». « En Europe, 1 % des plus gros navires pêchent la moitié des poissons », rappellent les membres de l’ONG.

      Durant plusieurs mois, Bloom a notamment suivi les activités en mer de navires comme le Prins Bernhard ou le Scombrus. Deux bateaux « pouvant capturer 400 000 kg de poissons par jour », soit « l’équivalent des captures journalières de 1 000 navires de pêche artisanale », dénonce l’ONG. Le Prins Bernhard et le Scombrus appartiennent à la société France Pélagique. Une société n’ayant « « France » que le nom car elle est en réalité une filiale du géant industriel, le néerlandais Cornelis Vrolijk », tempêtent les défenseurs de la mer.

      https://twitter.com/TrawlWatch

      Ces #bateaux_usines pratiquent des pêches destructrices comme la "senne démersale". Il faut se représenter cette affaire : en une seule opération de #pêche, un senneur démersal impacte une surface de 3 km² soit 1,5 fois Monaco.

      #surpêches #navires_usines #mer

  • En #Italie, le gouvernement de Giorgia #Meloni s’en prend aux ONG qui sauvent les migrants en mer

    Un nouveau « #code_de_conduite » pour les #navires_humanitaires est entré en vigueur, mardi. Des #amendes allant de 10 000 à 50 000 euros sont notamment prévues à l’encontre du commandant de bord si les règles ne sont pas appliquées.

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    Durant la campagne électorale à la fin de l’été, Giorgia Meloni, la dirigeante du parti d’extrême droite italien Fratelli d’Italia avait relancé l’idée d’un #blocus_naval pour arrêter les bateaux intervenant en mer pour sauver les migrants. Une solution inapplicable dans les faits, mais payante en termes de communication politique. Désormais installé à la tête du pays, le gouvernement de Mme Meloni a néanmoins mis à exécution sa promesse de réguler les flux migratoires avec une mesure qui ressemble à une déclaration de guerre aux ONG engagées dans le sauvetage des migrants. Le 3 janvier, un nouveau « code de conduite » pour les navires humanitaires est entré en vigueur sous forme de #décret.

    Parmi les nouveautés de ce texte figure notamment la fin des #opérations_de_secours « simultanées ». Dès lors qu’un port de débarquement a été attribué par les autorités italiennes à un navire, il doit être atteint sans délai pour que puisse s’achever l’opération de sauvetage. Plus question désormais, sauf demande spéciale des autorités italiennes, qu’un bateau qui vient de recueillir des réfugiés détourne sa route vers une autre embarcation en perdition tant qu’elle n’a pas touché terre. En somme, la nouvelle réglementation du ministère de l’intérieur entérine un glissement qui constitue une menace claire sur le #droit_de_la_mer et les conventions internationales dont l’Italie est signataire.

    Ce tour de vis sécuritaire a provoqué indignation et inquiétude chez les ONG « Plutôt que de nous assigner un rôle clair de sauver des vies en mer, ce décret tente de limiter notre champ d’action sans proposer aucune solution alternative », se désole Juan Matias Gil, chef des opérations de secours en mer de Médecins sans frontières (MSF). « Il faut s’attendre à une baisse dans nos capacités d’opération de sauvetage, et plus de morts à venir. »

    Les ONG dérangent

    Autre nouveauté, le gouvernement impose désormais aux ONG de recueillir les demandes d’asile à bord des navires de sauvetage, de sorte que la procédure administrative soit prise en charge par le pays dont les navires battent pavillon. Une procédure qui promet de nombreux casse-tête juridiques. Si l’on suit les nouvelles normes, qui empêchera des migrants somaliens de demander l’asile à Rome, s’ils sont recueillis par un navire marchand italien au large de Mogadiscio ?

    La crainte de « l’#appel_d'air », rhétorique habituelle des membres de l’exécutif et de la majorité pour justifier les restrictions, a de nouveau été mise en avant par les responsables politiques convaincus que les navires humanitaires sont des « #taxis_de_la_mer ». Les #statistiques démontrent pourtant le contraire : sur près de 100 000 migrants qui ont débarqué en 2022 sur les côtes italiennes, à peine plus de 10 % ont été recueillis par des ONG.

    Installé en Sicile où il suit les questions migratoires pour Radio Radicale, le journaliste Sergio Scandura effectue une veille permanente des embarcations de migrants en approche des côtes italiennes. « Ce décret est inédit, estime-t-il, personne jusqu’ici n’avait jamais adopté un texte qui va à l’encontre des lois internationales mais aussi des lois européennes. » « La réalité est que les ONG dérangent parce que l’on ne doit pas voir ce qu’il se passe au large de la Libye », dénonce le journaliste.

    « Menace de #sanctions_financières »

    L’Eglise catholique italienne a elle aussi vivement réagi. « Ce décret n’est basé sur rien, il est construit sur un faux sentiment d’insécurité », a tonné Mgr Gian Carlo Perego, président de la commission pour les migrations au sein de la conférence épiscopale italienne. Pour l’archevêque de Ferrare-Comacchio (Nord), « la première considération serait de savoir si ce sont les ONG qui posent un problème de sécurité à l’Italie ou bien si ce sont précisément elles dont les bateaux sauvent des vies ».

    Outre les nouvelles normes, le gouvernement italien a également prévu tout un arsenal de #sanctions en cas de non-respect de la part des navires humanitaires. Des amendes allant de 10 000 à 50 000 euros sont prévues à l’encontre du commandant de bord si les nouvelles règles ne sont pas appliquées. En cas de récidive, les autorités s’arrogent le droit de séquestrer les navires. Un recours est possible mais, autre nouveauté, celui-ci devra être déposé devant le préfet dont les pouvoirs sont élargis. « Il est clair que la menace de sanctions financières est préoccupante », souligne Marco Pisoni, porte-parole de SOS Méditerranée, qui affrète le navire Ocean-Viking. « Les opérations de secours demandent des moyens, et ces amendes pourraient nous mettre en difficulté avec nos donateurs, en Italie mais également dans toute l’Europe. »

    Pour les ONG, le message du gouvernement est clair : non seulement entraver les opérations de secours, mais les éloigner de la Méditerranée centrale, là où les besoins sont les plus forts. Le 31 décembre, avant la parution du décret au journal officiel, l’Ocean-Viking a pu faire débarquer 113 personnes dans le port de Ravenne… à 900 milles nautiques du lieu de sauvetage. Pour Maco Pisoni, la nouvelle politique du gouvernement italien signe « la disparition programmée de la présence des navires dans les zones #SAR [régies par la convention internationale sur la recherche et le sauvetage maritimes] internationales et nationales ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/05/en-italie-le-gouvernement-de-giorgia-meloni-s-en-prend-aux-ong-qui-sauvent-l
    #Giorgia_Meloni #sauvetage #Méditerranée #asile #migrations #réfugiés #mer_Méditerranée

    • Italy’s Anti-Rescue Decree Risks Increasing Deaths at Sea

      New Policy Obstructs Lifesaving Work of Rescue NGOs, Violates International Law
      The latest migration decree by Italy’s government represents a new low in its strategy of smearing and criminalizing nongovernmental organizations saving lives at sea. The government’s goal is to further obstruct the life-saving work of humanitarian groups, meaning that as few people as possible will be rescued in the central Mediterranean.

      The decree prohibits vessels of search and rescue organizations from carrying out multiple rescues on the same voyage, ordering that after one rescue their ships immediately go to the port allocated by Italy and reach it “without delay,” effectively requiring them to ignore any other distress cases at sea.

      The rule, which does not apply to other kinds of vessels, breaches the duty on all captains to give immediate assistance to people in distress under multiple international law provisions, including the UN Convention on the Law of the Sea, the International Convention for the Safety of Life at Sea, the Palermo Protocol against the Smuggling of Migrants, and EU law.

      The negative impact of the new rule is compounded by the government’s recent practice of assigning rescue boats very distant ports of disembarkation in northern and central Italy, requiring up to four days of navigation, in breach of the obligation to make available the nearest port of safety. Ordering rescue ships to sail to distant ports prevents them from saving lives in the central Mediterranean for longer periods of time, forces them to incur significant additional costs in fuel, food, and other expenses, and can increase the suffering of survivors on board.

      The decree also imposes on nongovernmental rescue ships the duty to collect data from survivors onboard, including their intent to claim asylum, and share that information with authorities, in breach of EU laws, including the asylum procedures directive .

      As 20 search and rescue organizations pointed out in a joint statement on January 5, the decree risks adding to the numbers of people already dying in the Mediterranean Sea or returned to horrific abuse in Libya.

      The European Commission should call for the immediate withdrawal of this decree and an end to Italy’s practice of allocating distant ports and take legal enforcement action against rules that blatantly disregard EU legal obligations towards migrants and asylum seekers. Above all, it’s time for a state-led European search and rescue mission to prevent further avoidable deaths at sea.

      https://www.hrw.org/news/2023/01/09/italys-anti-rescue-decree-risks-increasing-deaths-sea

    • Migrants : en Italie, la « guerre » du gouvernement contre les ONG

      Les nouvelles règles font exploser les coûts des sauvetages en mer. Reportage à Ancône, où le « Geo-Barents », le bateau de secours en mer de Médecins sans frontières (MSF), a été aiguillé.

      L’homme est masqué, coiffé d’un gros bonnet gris et enveloppé d’une épaisse couverture rouge qui masque sa silhouette. Il vient de sortir du ventre du Geo-Barents, le bateau de secours en mer de Médecins sans frontières (MSF). Descendu de la passerelle, il pose un pied mal assuré sur le quai 22 du port de commerce d’Ancône. Quatre autres hommes le suivent. Masqués aussi, coiffés de gros bonnets gris, enveloppés d’épaisses couvertures rouges ou blanches. Boitant presque sur la terre ferme après des jours de mauvaise mer, les corps aux visages invisibles, affaiblis, de ces rescapés anonymes attirent tous les regards, dans le matin mouillé de ce jeudi 12 janvier.

      Au bout du quai, on les attend. Le préfet de la province et le chef de la police ont fait le déplacement. Ces jours-ci, la frontière de l’Italie, qui est aussi celle de l’Europe, passe aux yeux de tous par leur ville. Les agents de la police aux frontières sont là, comme les hommes de la Guardia di Finanza, les pompiers, les fonctionnaires de la police scientifique et des membres du groupe cynophile des chasseurs alpins. Sur le quai 22 du port de commerce d’Ancône, il y a l’Etat, donc. Mais pas seulement. Des volontaires de la Croix-Rouge et de Caritas, sous-traitants des services publics italiens, sont déployés près d’une tente blanche. Et enfin, tenus à une distance de quelques dizaines de mètres, des journalistes sont parqués dans un enclos formé par des barrières. Une dizaine d’équipes de télévision filment la scène en direct.

      Le navire est arrivé à quai vers 7 h 30, quand, de l’autre côté du port, la sirène des chantiers navals appelait à leurs postes de travail les centaines d’ouvriers immigrés employés par des sous-traitants de la Fincantieri, qui y construisent deux paquebots de croisière de haut luxe dont les masses blanches et brillantes dominent la baie. Près de deux heures plus tard, les cinq anonymes descendus du bateau ont disparu vers le barnum blanc des autorités. A bord du navire, soixante-huit autres attendent de les rejoindre, majoritairement originaires du Soudan et du Nigeria.

      En touchant terre, ce petit groupe d’hommes, bien inférieur en nombre aux effectifs déployés, sur le quai 22 du port de commerce d’Ancône, est en train de traverser une ligne de front invisible. Car ils sont les derniers en date à faire les frais de la guerre judiciaire et politique que l’Etat italien mène depuis 2016 aux ONG de sauvetage opérant en Méditerranée centrale et portant secours aux migrants qui s’élancent des côtes libyennes en direction de l’Europe à bord d’embarcations de fortune. Et s’ils attirent malgré eux tant d’attention, cinq jours après avoir été secourus au large de Tripoli, c’est que, sous l’impulsion du gouvernement dominé par l’extrême droite de Giorgia Meloni, cette vieille histoire vient d’entrer dans une phase nouvelle.

      Une cible claire et identifiée

      Le voyage de 1 200 kilomètres effectué par le Geo-Barents de MSF, depuis le point perdu dans les flots où les migrants en détresse sont montés à bord, et les quatre journées de navigation supplémentaire qu’il a dû affronter, est en effet le résultat d’une politique. Parallèlement à un nouveau décret limitant l’action des ONG, sous peine de sanctions, à des sauvetages uniques, le gouvernement italien assigne désormais aux navires opérant dans la zone des destinations situées loin au nord des ports méridionaux où ils accostent habituellement. Livourne et Ravenne ont organisé des débarquements en décembre 2022, avant qu’Ancône accueille mardi l’ Ocean-Viking de l’ONG SOS Méditerranée avec trente-sept naufragés à son bord, puis le Geo-Barents.

      L’objectif est de répartir l’effort sur tout le territoire, selon le ministre de l’intérieur Matteo Piantedosi, affilié à la Ligue (extrême droite) et proche du vice-président du conseil Matteo Salvini, qui s’était illustré lorsqu’il occupait le même poste entre 2018 et 2019 par la fermeture des ports italiens aux ONG. « Le gouvernement ne veut pas laisser s’installer des mécanismes de routine dans les trajets de migration » , avait précisé pour sa part, à Ancône, la veille de l’arrivée de l’ Ocean-Viking, le président de l’autorité portuaire, Vincenzo Garofalo. Selon les ONG, cependant, l’objectif réel du gouvernement est autre. En complétant les dispositions du décret par ces éloignements vers le nord des côtes italiennes, il entend rogner leur présence en Méditerranée centrale et, surtout, peser sur leurs finances.

      « Nous avons estimé grossièrement que la volonté du gouvernement de nous faire venir jusqu’à Ancône avait provoqué une augmentation de 100 % de nos dépenses en carburant » , indique ainsi Juan Matias Gil, chef des opérations de secours en mer de MSF, présent sur le port d’Ancône au moment de l’arrivée de l’ Ocean-Viking. Pour l’ONG internationale, une marge d’adaptation existe, et de tels coûts peuvent être absorbés. Ce n’est pas le cas pour des organisations comme SOS Méditerranée, consacrée uniquement au sauvetage en mer. « La guerre que nous mène le gouvernement italien entre dans un tout nouveau chapitre dont il espère que le dénouement passera par notre disparition de la Méditerranée centrale » , indique M. Giltandis que les naufragés sortent du bateau par groupes de cinq avant de disparaître sous la tente médicale.

      « On s’attaque à nous, les ONG, car nous sommes la pointe visible d’un phénomène face auquel le gouvernement ne peut en réalité pas faire grand-chose » , ajoute M. Gil. Comme si la présence des ONG offrait aux pouvoirs publics une cible claire et bien identifiée sur la question migratoire et que la contrainte de ces débarquements dans des ports éloignés de la zone de secours devait fournir l’image d’un flux contrôlé. Certes, l’immigration n’est pas la préoccupation première d’une opinion italienne plus inquiète de l’inflation et des conséquences économiques de la guerre contre l’Ukraine. Elle reste un sujet sur lequel un Etat européen peut mettre en scène son action, même si c’est pour quelques heures, au bout du quai d’un port de commerce mineur.

      Galaxie d’associations

      Après avoir débarqué et traversé les premières formalités administratives de leur parcours en Italie, les 73 naufragés descendus du Geo-Barents, escortés par des policiers, sont montés dans des bus de la marine militaire italienne pour être emmenés plus tard quelque part en Lombardie. Ceux qui étaient arrivés trente-six heures plus tôt à bord de l’ Ocean-Viking ont été orientés vers divers centres d’accueil de la région des Marches, gérés par une galaxie de coopératives issues du monde catholique ou de la gauche associative.

      Les rescapés arrivés sur les deux navires des ONG à Ancône entre mardi et jeudi sont au nombre de 110. Selon le ministère de l’intérieur, le nombre total de migrants arrivés par la mer en Italie, incluant les débarquements autonomes et ceux qui ont été organisés par les gardes-côtes italiens dans les eaux territoriales depuis le début de l’année, s’élevait à 3 819 au 13 janvier. D’eux, pourtant, on ne verra pas même les silhouettes, au loin sur une passerelle.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/15/migrants-en-italie-la-guerre-du-gouvernement-contre-les-ong_6157915_3210.htm

  • L’Italia cede alla Libia altre 14 navi veloci per intercettare le persone. Il ruolo di Invitalia

    La commessa è stata aggiudicata definitivamente per 6,65 milioni di euro. A curare la gara è stata l’agenzia del ministero dell’Economia che dovrebbe in realtà occuparsi di “attrazione degli investimenti e sviluppo d’impresa”. Intanto 40 Ong danno appuntamento a Roma il 26 ottobre per opporsi al rinnovo dell’accordo con Tripoli

    L’Italia fornirà altre 14 imbarcazioni alle milizie libiche per intercettare e respingere le persone in fuga nel Mediterraneo. La commessa è stata aggiudicata definitivamente nella primavera di quest’anno per 6,65 milioni di euro nell’ambito di una procedura curata da Invitalia, l’agenzia nazionale di proprietà del ministero dell’Economia che sulla carta dovrebbe occuparsi dell’”attrazione degli investimenti e lo sviluppo d’impresa” e che invece dall’agosto 2019 ha stipulato una convenzione con il ministero dell’Interno per garantire “supporto” tecnico anche sul fronte libico. La copertura finanziaria dei nuovi “battelli” è garantita, così come tante altre, dalla “prima fase” del progetto “Support to integrated Border and migration management in Libya” (Sibmmil) datato dicembre 2017, cofinanziato dall’Unione europea, implementato dal Viminale e inserito nel quadro del Fondo fiduciario per l’Africa (Eutf).

    Si tratta in questa occasione di 14 mezzi “pneumatici con carena rigida in vetroresina” da 12 metri -come si legge nel capitolato di gara-, in grado di andare a una velocità di crociera di almeno 30 nodi, con un’autonomia di 200 miglia nautiche, omologati al trasporto di 12 persone e destinati a “svolgere i compiti istituzionali delle autorità libiche” (è la seconda tranche di una procedura attivata oltre tre anni fa). Quali non si poteva specificarlo. Anche sull’identità dei beneficiari libici c’è scarsa chiarezza da parte di Invitalia, il cui amministratore delegato è Bernardo Mattarella. Negli atti non si fa riferimento infatti né all’Amministrazione generale per la sicurezza costiera (Gacs) né alla Direzione per la lotta all’immigrazione illegale (Dcim), che opera sotto il ministero dell’Interno libico, quanto a una generica “polizia libica”.

    Chi si è assicurato la commessa, con un ribasso del 5% sulla base d’asta, è stata la società B-Shiver Srl con sede a Roma. B-Shiver è la ragione sociale del marchio Novamarine, nato a Olbia nel 1983 e poi acquisito negli anni dal gruppo Sno. “È uno dei must a livello mondiale perché ha fatto una rivoluzione nel campo dei gommoni, con il binomio carena vetroresina e tubolare”, spiega in un video aziendale l’amministratore delegato Francesco Pirro.

    B-Shiver non si occupa soltanto della costruzione dei 14 mezzi veloci ma è incaricata anche di “erogare un corso di familiarizzazione sulla conduzione dei battelli a favore del personale libico”: 30 ore distribuite su cinque giorni.
    Nell’ultima versione del capitolato sembrerebbe sparita la possibilità di predisporre in ogni cabina di pilotaggio dei “gavoni metallici idonei alla custodia di armi”, come invece aveva ipotizzato il Centro nautico della polizia di Stato nelle prime fasi della procedura di gara.

    Le forniture italiane alla Libia per rafforzare il meccanismo di respingimenti delegati continuano, dunque, a oltre cinque anni dal memorandum tra Roma e Tripoli in fase di imminente rinnovo. Un accordo che ha prodotto “abusi, sfruttamento, detenzione arbitraria e torture”, come denunciano oltre 40 organizzazioni per i diritti umani italiane promotrici il 26 ottobre di una conferenza stampa e una manifestazione in Piazza dell’Esquilino a Roma per “chiedere all’Italia e all’Europa di riconoscere le proprie responsabilità e non rinnovare gli accordi con la Libia” (dall’Arci all’Asgi, da Msf a Emergency, dalla Fondazione Migrantes a Intersos, da Sea-Watch ad Amnesty International Italia).

    “Se entro il 2 novembre il governo italiano non deciderà per la sua revoca -ricordano le Ong-, il memorandum Italia–Libia verrà automaticamente rinnovato per altri tre anni. Si tratta di un accordo che da ormai cinque anni ha conseguenze drammatiche sulla vita di migliaia di donne, uomini e bambini migranti e rifugiati”. Dal 2016 all’ottobre 2022 sono infatti oltre 120mila le persone intercettate in mare dalla cosiddetta guardia costiera libica e riportate forzatamente in Libia (fonte Oim). “Un Paese che non può essere considerato sicuro”.

    I contorni dell’abisso libico li ha descritti più volte, tra gli altri, la Missione indipendente sulla Libia delle Nazioni Unite che a fine giugno 2022 ha presentato una (ennesima) relazione sul punto al Consiglio dei diritti umani dell’Onu. “Diversi migranti intervistati dalla Missione hanno raccontato di aver subito violenze sessuali per mano di trafficanti e contrabbandieri, spesso con lo scopo di estorcere denaro alle famiglie, nonché di funzionari statali nei centri di detenzione, datori di lavoro o altri migranti -si legge-. Il rischio di violenza sessuale in Libia è tale e così noto che alcune donne e ragazze migranti assumono contraccettivi prima di partire proprio per evitare gravidanze indesiderate dovute a tali violenze”. È una violenza istituzionale. “Il carattere continuo, sistematico e diffuso di queste pratiche da parte della Direzione per la lotta all’immigrazione illegale (Dcim) e di altri attori coinvolti riflette la partecipazione di funzionari di medio e alto livello al ciclo della violenza sui migranti”.

    La brutalità non scompone i promotori della strategia di respingimento per procura, condotta nella totale mancanza di trasparenza sull’utilizzo complessivo dei fondi. Ad esempio quelli del Fondo di rotazione ex legge 183/1987, nel quale è previsto anche un “subcapitolo” dedicato alle spese per iniziative progettuali “a favore dello Stato della Libia”.

    Quando quest’estate abbiamo chiesto all’Ispettorato generale per i rapporti finanziari con l’Unione europea (Igrue) del ministero dell’Economia l’elenco dei pagamenti liquidati, dei beneficiari, delle causali di pagamento e degli estremi e del contenuto della voce di spesa in Libia, quest’ultimo ha rinviato al Viminale, sostenendo che la trasparenza fosse in capo a quell’amministrazione, “titolare del programma”. Il ministero dell’Interno ha però negato l’accesso perché “l’estrapolazione delle voci richieste comporterebbe un carico di lavoro tale da aggravare l’ordinaria attività dell’amministrazione”. La tipica cortina fumogena replicata anche per la convenzione del 2019 tra Invitalia e il Viminale, di cui ci è stato trasmesso il testo con cancellazioni sopra gli importi finanziari e orfano degli allegati, cioè della sostanza.

    https://altreconomia.it/litalia-cede-alla-libia-altre-14-navi-veloci-per-intercettare-le-person

    #Italie #Libye #navires #externalisation #frontières #contrôles_frontaliers #migrations #réfugiés #Méditerranée #Invitalia #Support_to_integrated_Border_and_migration_management_in_Libya (#Sibmmil) #fonds_fiduciaire #Bernardo_Mattarella #Amministrazione_generale_per_la_sicurezza_costiera (#Gacs) #Direzione_per_la_lotta_all’immigrazione_illegale (#Dcim) #police #police_libyenne #B-Shiver #Novamarine #Sno #Francesco_Pirro

    ping @isskein

  • Le plus grand porte-conteneurs du monde livré à Evergreen (Traduction : Jamais vert)
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/44098-le-plus-grand-porte-conteneur-du-monde-livre-evergreen
    Construit en Chine par Hudong-Zhonghua shipbuilding, filiale du groupe CSSC, le navire de 400 mètres de long sur 61,5 de large, pour un tirant d’eau de 17 mètres, est le premier de la classe A de la compagnie à être doté de cette capacité, qui dépasse de tout juste 12 EVP celle des six premiers navires de la série construits en Corée par Samsung heavy industries.


    Le porte-conteneurs Ever Alot de 24 004 EVP – un record – a été livré le mercredi 22 juin à l’armateur taiwanais Evergreen.

    Il est le premier dans le monde à dépasser la barre des 24 000 EVP. Huit autres sisterships doivent être livrés par les chantiers jumeaux de Shanghai, Jiangnan et Hudong-Zhonghua. Ces navires équipés de scrubbers sont dotés de moteurs WinGD - 11X92B.

    Avant la classe A d’Evergreen, c’est HMM qui détenait le record de capacité avec le HMM Algeciras de 23 964 EVP. MSC exploite des navires jusqu’à 23 756 EVP, et CMA CGM 23 112 EVP avec la série ouverte par le Jacques Saadé. https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/40206-le-cma-cgm-sorbonne-dernier-de-la-serie-livre

    #containers #portes_containers #pollution #Chine #union_européenne #ue #navires #samsug #cma_cgm

  • #Belgique, la police se met aussi à la #violence contre les carnavaleux
    Plusieurs blessés après l’intervention musclée de la police pour faire cesser le Carnaval sauvage
    https://bx1.be/categories/news/plusieurs-blesses-apres-lintervention-musclee-de-la-police-pour-faire-cesser-le-

    Ce samedi, se tenait la dixième édition du Carnaval sauvage à Bruxelles qui a réuni près de 1.800 personnes, selon nos confrères de Bruzz. Durant la soirée, la police est intervenue et a arrêté la fête violemment selon plusieurs témoins.

    La rassemblent festif a débuté dans les Marolles, place du Jeu de Balle et a pris ensuite la direction de Tour et Taxis où un grand feu a été allumé “dans une ambiance festive et bon enfant”, nous raconte Louis Buyse, un carnavalier. Vers 22h, les choses auraient dérapé.


    Plusieurs témoins, présents sur place, affirment que la police a voulu mettre fin aux festivités avec un dispositif particulièrement important. Une autopompe et du gaz lacrymogène ont été utilisés pour disperser la foule.

    Contactée, la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles explique que le rassemblement n’était pas autorisé et que pour des raisons de sécurité, il a été décidé d’éteindre le feu et de disperser la foule pour mettre fin à l’activité et rétablir l’ordre public. “Un message a été diffusé via le micro de l’arroseuse présente pour annoncer l’intervention. Des projectiles ont été lancés vers les policiers. Il a été fait usage de gaz”. Elle indique par ailleurs que deux policiers ont été blessés et un véhicule a été endommagé.

    Coups de bouclier et de matraque
    Certains dénoncent aussi des coups donnés par la police. “Avec mes amis, on s’est retrouvés à l’arrière de la foule qui se pressait pour partir du site. Les policiers nous encerclaient, ils étaient derrière nous et à notre droite, ainsi qu’une autopompe. Les policiers ont commencé à donner des coups de bouclier et de matraque, j’ai moi-même reçu un coup dans le dos”, affirme Louis.

    Parmi ses amis, trois ont reçu des coups à la tête. “Une amie a eu plusieurs points de suture sur le crâne. Une autre a aussi du aller à l’hôpital et a plusieurs jours d’arrêt de travail. Et un troisième ami a également eu la main cassée. Il est aujourd’hui dans le plâtre”, rapporte-t-il. Les quatre amis vont porter plainte.


    Sophie Fonfec était à Tour et Taxis samedi soir. Sur Facebook, elle raconte : “Ne marchant pas assez vite, l’un des policiers s’est mis alors à me taper le crâne avec son bouclier et sa matraque. J’ai commencé à saigner, et je suis tombée au sol, blessée et en état de choc”, avant de poursuivre : “C’était une action d’une violence inouïe. Injustifiée. Nous étions sur le départ, pacifistes, et voilà comment agis la police dans la zone de Bruxelles.”

    #carnaval

    • Strépy-Bracquegnies : 6 morts et 27 blessés, deux personnes interpellées, ce qu’on a appris lors de la conférence de presse
      https://www.rtbf.be/article/strepy-bracquegnies-6-morts-et-27-blesses-deux-personnes-interpellees-ce-qu-on-

      Ce dimanche à l’aube une voiture a foncé dans la foule à Strépy, alors que se déroulait le ramassage des Gilles. Il y a 6 décès et 27 blessés, dont 10 dans un état grave, ont confirmé les autorités en milieu de matinée.

      Le bourgmestre de La Louvière Jaques Gobert a d’abord pris la parole. Il a indiqué que, à l’issue du rondeau de 11 heures, les festivités du carnaval seront arrêtées. Il a également fait état des nombreux messages de solidarité reçus. Il a par ailleurs indiqué que le Roi se rendrait sur place vers 16 heures, accompagné de la ministre de l’Intérieur, du gouverneur de la province et du ministre -président Elio Di Rupo.

    • Pascal Praud dénonce les tortures du bataillon nazi Azov contre les Ukrainiens attachés, dénudés et fouettés
      https://lemediaen442.fr/pascal-praud-denonce-les-tortures-du-bataillon-nazi-azov-contre-les-ukr

      Ce 21 mars dans L’Heure des Pros, Pascal Praud voulait dénoncer des images qui circulent sur tous les réseaux sociaux (voir vidéo ci-dessous, attention images choquantes) où l’on peut voir des soldats ukrainiens du bataillon nazi Azov attacher à un poteau un père et sa fille — les femmes ne sont pas épargnées —, les fouetter, certains sont dénudés.

      https://rumble.com/vy1fr1-pascal-praud-dnonce-les-tortures-du-bataillon-nazi-azov.html
      La vidéo sur Rumble, le lien ci dessus

      Ces Ukrainiens ont eu le malheur de ne pas vouloir faire la guerre, de s’y opposer — tout simplement inadmissible pour les soldats ukrainiens. Les victimes sont prises en exemple, exhibées comme des bêtes de foire, humiliées devant leurs enfants, lynchées sur la place publique, afin que ceux qui regardent en prennent de la graine. Des images que BFMTV et autres médias se gardent bien de dénoncer. Nous saluons Pascal Praud de faire exception dans cet océan de rétention d’informations.

      L’analyste politique Mathieu Slama souhaite-t-il analyser pourquoi une avenue porte le nom du collaborateur nazi Stepan Bandera dans la ville de Lvov en Ukraine, pourquoi les tombes juives sont détruites à coups de battes de baseball, pourquoi le bataillon nazi Azov est intégré à la garde nationale de l’Ukraine, placé sous le commandement du ministère de l’Intérieur d’Ukraine et intégré à la Force de défense territoriale ukrainienne par l’état-major ukrainien, pourquoi les nazis fouettent un père et sa fille attachés à un poteau ? Nous lui souhaitons bonne chance pour se dépatouiller dans tout ce merdier qui pue le nazisme à la gloire d’Adolf Hitler.

      Face à ces images horribles, on s’étonne de voir Mathieu Slama, pensant certainement faire l’unanimité sur le plateau, ne pas condamner les actes des néonazis d’Azov avec fermeté. L’analyste politique est plutôt porté à accuser Poutine de faire de la propagande avec des faits réels. Élisabeth Lévy — heureusement assise — se voit presque accusée, en dénonçant les néonazis, d’être une sous-fifre du Kremlin.

      #Ukraine #bataillon_azov #nazisme #violence #mathieu_slama

    • P&O Ferries : des Indiens payés 2,38 dollars de l’heure pour remplacer l’équipage britannique licencié, dénonce un syndicat Belga
      https://www.rtbf.be/article/po-ferries-des-indiens-payes-238-dollars-de-l-heure-pour-remplacer-l-equipage-b

      La compagnie britannique de ferries P&O Ferries, qui assure des liaisons entre plusieurs pays européens et le Royaume-Uni, a engagé des Indiens pour remplacer les 800 personnes qu’elle a licenciées avec effet immédiat, et ne les paye que 2,38 dollars (2,2 euros) de l’heure, dénonce mardi le syndicat britannique RMT.

      Ce syndicat représente une grande partie des 800 travailleurs licenciés. Les remplaçants de ces derniers seraient payés sous le salaire minimum britannique, dénonce RMT, qui parle d’"exploitation choquante". Il appelle le gouvernement à réagir.

      Le salaire minimum horaire au Royaume-Uni pour les travailleurs et travailleuses à partir de 23 ans est établi à 8,91 livre sterling. P&O ne paierait que 1,8 livre. Les compagnies maritimes enregistrent souvent leurs navires dans d’autres pays, afin d’échapper à la législation sur le salaire minimum. Certains bateaux de P&O battent ainsi pavillon chypriote.

      L’entreprise a annoncé la semaine dernière qu’elle devait réduire ses coûts pour survivre. Les services sont interrompus depuis les licenciements.
      #esclavage #mondialisation #angleterre #P&O #P&O_Ferrie #navires

    • En conflit avec P&O Ferries, Londres impose un salaire minimum
      https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/en-conflit-avec-p-o-ferries-londres-impose-un-salaire-minimum-2009

      LONDRES, 28 mars (Reuters) - Le Royaume-Uni a annoncé lundi qu’il obligerait les exploitants de ferries accostant au Royaume-Uni à payer un salaire minimum alors que les efforts s’intensifient pour que P&O Ferries renonce au licenciement surprise de 800 salariés et à leur remplacement par une main d’œuvre moins onéreuse.


      La compagnie maritime, détenu par la société portuaire Dubaï DP World, s’apprête à enfreindre la loi en remplaçant des salariés par du personnel intérimaire moins payé, après avoir perdu 100 millions de livres l’année dernière en raison des restrictions liées à la pandémie de COVID-19.
      Le gouvernement a condamné cette initiative et a exhorté l’entreprise à revenir sur sa décision au moment où les Britanniques sont confrontés à une hausse de l’inflation et des impôts.
      Alors que P&O a indiqué que ses nouveaux équipages gagneraient quelque 5,50 livres par heure, Grant Shapps, le ministre britannique des Transports, a annoncé un projet de loi « vouant à l’échec » le plan du directeur général de P&O, Peter Hebblethwaite.
      Ce projet de loi prévoit de porter dès le mois prochain à au moins 9,50 livres - le minimum national - le salaire de la plupart des salariés des opérateurs de ferries opérant à partir des ports britanniques. (Reportage de Kate Holton ; version française Dina Kartit, édité par Jean-Michel Bélot)

  • La police d’Ottawa a fait appel à une firme de gestion de crises pour la manifestation D’après les informations de Joanne Chianello, de CBC
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1859940/police-ottawa-firme-communication-messages-manifestation-camionneur

    Le Service de police d’Ottawa (SPO) a retenu les services d’une entreprise de gestion de crises très connue et coûteuse pour l’aider à gérer ses communications et son discours pendant la manifestation de camionneurs.

    Le bureau du chef de police Peter Sloly a confirmé dans un courriel à CBC que la firme Navigator a été embauchée la fin de semaine dernière pour “aider le Service de police d’Ottawa et la Commission des services policiers d’Ottawa à mobiliser et à communiquer avec la collectivité pendant la première fin de semaine de la manifestation”.

    Un conseiller principal de Navigator, Matthew Barnes, était présent lors de la conférence de presse donnée par la police d’Ottawa vendredi, huitième jour de la manifestation de camionneurs dans la capitale fédérale.

    Le coût total de ces services n’est pas encore connu, mais selon la déclaration du bureau du chef Sloly, les contribuables paient Navigator pour ce qui est décrit comme une “rémunération à l’acte” avec une “limite à la hausse” de 50 000 à 75 000 dollars.

    Il n’y a pas eu d’appel d’offres pour ce travail de communication puisque, selon la police, le contrat respecte les lignes directrices du Service de police d’OttawaSPO en matière de fournisseur unique pour les occasions spéciales.

    Il n’est pas clair si la stratégie employée fonctionne à l’heure actuelle.

    Des sources ont affirmé à CBC que le chef Sloly n’a pas suivi à la lettre ses notes d’allocution lors de la conférence de presse qu’il a donnée mercredi. Le Service de police d’OttawaSPO n’a pas commenté à ce sujet.

    En point de presse mercredi, Peter Sloly avait laissé entendre qu’il pourrait être nécessaire de faire appel à l’armée et que les services policiers ne suffiraient peut-être pas à mettre fin à la manifestation. Peu après, Justin Trudeau avait dit qu’il n’envisageait pas d’avoir recours à l’armée pour le moment.

    Que fait l’entreprise Navigator ?
    Avec le slogan “Perdre n’est pas une option”, Navigator se décrit comme “un cabinet de stratégie et de communication publique à forts enjeux”.

    Fondée il y a plus de 20 ans, cette firme a pour président-directeur général Jaime Watt, un ex-stratège progressiste-conservateur qui a travaillé avec l’ancien premier ministre Mike Harris pour l’aider à lancer sa “Révolution du bon sens”. Il a représenté des clients très connus, y compris, brièvement, l’ancien animateur de CBC Jian Ghomeshi.

    Selon sa biographie diffusée sur le site web de l’entreprise, M. Watt est “considéré comme un des plus grands stratèges en gestion d’enjeux de communication au Canada” et “a été à la tête de campagnes électorales inventives qui ont transformé le paysage politique par leur audace et leur créativité”.

    Navigator a ouvert un bureau à Ottawa en mars dernier, selon un communiqué de presse de l’époque. Ce bureau est dirigé par Graham Fox et par Matthew Barnes, qui était présent à la conférence de presse du chef de la police d’Ottawa vendredi.

    Avant de se joindre à la firme Navigator, Matthew Barnes a travaillé comme directeur principal des communications de la vice-première ministre Chrystia Freeland et de l’ancien ministre des Finances Bill Morneau.

    De son côté, Graham Fox a notamment travaillé dans le domaine des relations gouvernementales pour les clients du cabinet d’avocats Fraser Milner Casgrain, aujourd’hui appelé Dentons.

    #communication #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #Quebec #Winnipeg #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #mckinsey #médias #pouvoir #mac_kinsey #politique #consulting #élections #crises #Navigator

    • Un « Woodstock de la liberté » promis à Québec Sébastien Tanguay à Québec

      Les opposants aux mesures sanitaires rassemblés devant le Parlement, à Québec, ont reçu la consigne de quitter la capitale dimanche soir pour mieux se donner rendez-vous dans deux semaines.

      Plus grand, mieux organisé et tout aussi revendicateur : le deuxième rassemblement annoncé par les organisateurs Bernard « Rambo » Gauthier et Kevin « Big » Grenier entend réunir deux plus plus de participants.


      Photo : Jacques Boissinot La Presse canadienne Bernard « Rambo » Gauthier a invité les manifestants de Québec à quitter pour mieux revenir dans 2 semaines, à l’occasion de la fermeture du carnaval.

      « Ce qu’on a fait en fin de semaine, c’est un carnaval de la liberté, a indiqué « Big » Grenier devant une foule de plusieurs centaines de participants. Dans deux semaines […] ça va être un Woodstock de la liberté, parce que je veux du monde en criss ! »

      L’occupation de Québec ne s’éternisera pas comme à Ottawa, à en croire son principal instigateur.

      « Faut comprendre que les camions, ce sont des pères et des mères de famille qui ont besoin de travailler la semaine », a souligné « Rambo » Gauthier. « On ne veut pas écoeurer personne », a-t-il poursuivi, félicitant les participants pour trois journées de démonstration « exemplaires ». « On a manifesté pacifiquement, à c’t’heure, on s’attend à un retour d’ascenseur. »
      . . . . . .
      De nombreuses familles étaient encore présentes, dimanche matin, pour afficher leur ras-le-bol des mesures sanitaires. La foule était aussi bigarrée que les messages affichés : ici, une enfant brandissait une pancarte exprimant « On veut jouer » ; là, un sexagénaire levait la sienne en réclamant « Liberté ! ».
      . . . . . . .

  • Le goudron à l’origine de l’âge d’or des vikings ? | National Geographic
    https://www.nationalgeographic.fr/history/le-goudron-lorigine-de-lage-dor-viking

    « L’intensification des activités maritimes de l’ère #viking a probablement accru la consommation de #goudron, qui est également devenu une matière première commerciale ». Andreas Hennius, archéologue à l’Université d’Uppsala en Suède, lie l’#expansion_viking à la production intensive de cette matière, qui aurait permis de développer la #flotte viking en la rendant étanche. Selon les scientifiques, cette production était surtout intensive car 130 litres étaient nécessaires à rendre étanche un seul #langskip.

    Le goudron était issu de la combustion de bois et de pin dans de grands fours. Si cette activité était plutôt modeste vers le 4e siècle, la prolifération de ces fosses à goudron dans tout le pays au 8e siècle et l’augmentation considérable de leur taille, certains ayant une capacité de 500 litres, traduit une demande croissante de ce produit à l’époque des #conquêtes_vikings. Cette production à grande échelle aurait donc permis aux Normands de multiplier les voyages longue distance et de conquérir de nombreux territoires.

    #navigation

  • Le CO2, ça voyage, ça s’exporte . . .
    Des transporteurs de CO2 dédiés commandés pour le projet de capture et de stockage de carbone des aurores boréales en Norvège
    https://www.eurisles.org/des-transporteurs-de-co2-dedies-commandes-pour-le-projet-de-capture-et-de-

    Les développeurs du projet norvégien à grande échelle de capture et de stockage de carbone Northern Lights ont passé une commande de construction navale pour la construction de deux transporteurs de CO2 dédiés en Chine.

    Les navires seraient les premiers du genre et pourraient potentiellement établir une nouvelle norme pour le transport de CO2 sur les routes commerciales côtières.

    La commande a été passée par la coentreprise Northern Lights, composée d’Equinor, Shell et TotalEnergies, à la société chinoise Dalian Shipbuilding Industry Co. avec des livraisons prévues d’ici la mi-2024.

    Les navires de 130 mètres de long auront une capacité de chargement de 7 500 m3 et seront spécialement conçus pour transporter du CO2 liquide avec des citernes à cargaison pressurisées spécialement conçues. Les navires fonctionneront au GNL bicarburant et seront équipés d’un système de propulsion assistée par le vent et d’une lubrification à l’air pour réduire l’intensité carbone d’environ 34 % par rapport aux systèmes conventionnels.

    « L’attribution de ces contrats est une étape importante pour Northern Lights. L’utilisation de navires permettra le développement d’un réseau d’infrastructures européen flexible et efficace pour le transport du CO2 capté par nos clients industriels, en maintenant les coûts aussi bas que possible pour aider à la décarbonisation à grande échelle », a déclaré Børre Jacobsen, directeur général de Northern Lights JV. « Je suis également très heureux que ces navires soient construits pour réduire au minimum leurs propres émissions grâce à l’utilisation de technologies innovantes. »

    Les navires seront immatriculés en Norvège (NOR), exploités par Northern Lights sous pavillon norvégien et classés par DNV.


    Pour le projet de capture et de stockage du carbone, Northern Lights est en train de développer l’infrastructure pour transporter le CO2 des émetteurs industriels européens par bateau vers un terminal de réception dans l’ouest de la Norvège pour un stockage intermédiaire, avant d’être transporté par pipeline pour un stockage permanent dans un réservoir géologique. 2 600 mètres sous les fonds marins. Le démarrage des opérations est prévu en 2024.

    Une fois en service, les navires chargeront le CO2 capturé et liquéfié et le transporteront jusqu’au terminal de réception de Northern Lights à Øygarden, dans l’ouest de la Norvège. Les volumes de CO2 seront mesurés avec précision et signalés tout au long de la chaîne de valeur, ainsi que vérifiés de manière indépendante afin de fournir la documentation nécessaire aux régulateurs et aux agents des douanes.

    « En tant que chantier naval depuis 1898, DSIC a toujours été innovant et a conçu et livré de nombreux projets records. Répondant à la stratégie de faibles émissions, DSIC a collaboré avec Northern Lights pour le développement des solutions techniques sélectionnées au cours des deux dernières années. La coopération et les efforts des deux parties se sont concrétisés dans l’attribution de ces contrats aujourd’hui. Saisissant cette opportunité, DSIC se consacrera à la livraison de ces projets pionniers de manière sûre, de haute qualité et en temps opportun et assistera Northern Lights dans ses ambitions de faibles émissions de carbone », a déclaré Riqiang Hu, directeur marketing de DSIC.

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