• #histoire #Auschwitz #déportation #extermination #génocide #Shoah #nazisme #antisémitisme #barbarie #crimedemasse > #antifascisme !

    🛑 Une plongée dans l’horreur et la barbarie : terrifiant...

    🛑 Un jour à Auschwitz...

    🛑 « L’arrivée à Auschwitz, en mai 1944, de dizaines de milliers de Juifs hongrois promis à l’extermination. Un récit implacable, qui confronte le témoignage d’une rescapée aux photos prises par un soldat SS. En mai 1944, le processus génocidaire nazi est à son apogée, avec la déportation et l’extermination à Auschwitz-Birkenau de quelque 424 000 Juifs hongrois. Un ensemble d’images témoigne de ce crime de masse : les clichés pris par Bernhard Walter, soldat SS chargé de photographier les déportés à leur arrivée dans le camp, que les nazis n’ont ensuite pas eu le temps de détruire (...) »

    >> Documentaire (89mn) disponible sur ARTE du 27/01/2023 au 26/04/2023 :

    ▶️ https://www.arte.tv/fr/videos/098533-000-A/un-jour-a-auschwitz

    https://api-cdn.arte.tv/img/v2/image/Navq5iri6hmmG8PcfaAqj6/1920x1080?type=TEXT&watermark=true

  • #nazisme #Berlin #barbarie #tyrannie #histoire #documentaire

    Berlin 1933 - Le journal dʼune capitale

    🛑 Excellent et terrifiant documentaire. Derrière les fioritures de la propagande hitlérienne omniprésente, la chape de plomb du cancer nazi envahie tout le tissu social... un éphéméride qui égrène une descente aux enfers...

    🛑 1933 : les ténèbres tombent sur l’Allemagne...

    🛑 « L’année 1933, celle de l’avènement du IIIe Reich, raconté à partir d’extraits d’écrits, des journaux intimes, lettres, discours ou articles de presse et accompagnés d’images d’archives du Berlin de l’époque. Les mots de diplomates, journalistes, intellectuels, syndicalistes, dignitaires nazis ou opposants politiques se mêlent à ceux de Berlinois ordinaires – sympathisants d’Hitler, apolitiques, juifs – pour nourrir cette chronique d’une funeste année de bascule... »

    >> Documentaire en 2 parties de 91 mn - Disponible jusqu’au 23/04/2023

    https://api-cdn.arte.tv/img/v2/image/bX7ruC44AWxJU3Za3Lkz7a/1920x1080

    ▶️ https://www.arte.tv/fr/videos/RC-023311/berlin-1933-le-journal-d-une-capitale

  • Biodiversité : « Ni l’ampleur, ni la rapidité, ni le caractère systémique de l’écroulement des insectes n’ont été anticipés par les scientifiques »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/12/biodiversite-ni-l-ampleur-ni-la-rapidite-ni-le-caractere-systemique-de-l-ecr

    En Europe, l’abondance d’insectes pourrait avoir chuté de près de 80 % au cours des trois ou quatre dernières décennies, mais il est très probable que nos sociétés soient incapables d’infléchir la course au désastre, explique, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».

    L’écroulement des populations d’insectes, à peu près partout en Europe, est la composante la plus terrifiante de la crise écologique en cours. Non seulement parce que le problème est d’une gravité inouïe, mais aussi, et peut-être surtout, parce qu’il demeure complètement absent du débat public et de l’horizon politique de nos décideurs – il est d’ailleurs probable que la majorité d’entre eux n’en sachent à peu près rien. Le problème est immense, pressant, et nécessiterait des mesures d’urgence, mais la majorité d’entre nous ignorent jusqu’à son existence.

    Le livre qu’il faut donc lire, et faire lire ces jours-ci, est celui de Dave Goulson, professeur à l’université du Sussex (Terre silencieuse. Empêcher l’extinction des insectes, éditions du Rouergue, trad. Ariane Bataille, 400 pages, 23,80 euros). Ce spécialiste mondialement réputé de la biologie et de l’écologie des insectes pollinisateurs y décrit à la fois l’ampleur de la catastrophe et la variété de ses causes, mais il offre aussi, en fin d’ouvrage, un catalogue des mesures ou des politiques publiques susceptibles de l’enrayer. Ce n’est pas encore une oraison funèbre, mais plutôt une déclaration d’amour du biologiste à ces animaux fascinants qu’il a passé sa vie à étudier, et une invite à la prise de conscience, pour sauver ce qui peut l’être.

    C’est non seulement un devoir moral, mais aussi une question vitale – les insectes sont, comme le dit Dave Goulson, « le carburant de la vie ». Une multitude d’organismes ne pourraient survivre à leur absence, qu’ils s’en nourrissent (oiseaux, chauve-souris, poissons d’eau douce, amphibiens, reptiles, etc.) ou qu’ils soient pollinisés par eux, comme la majorité des plantes à fleurs. On comprend bien, aussi, comment l’agriculture aurait toutes les peines du monde à se passer de ces êtres, qui outre la pollinisation, participent à la régulation des ravageurs des cultures, au maintien de la qualité des sols, etc. Si les insectes disparaissent, bien d’autres choses disparaîtront avec eux. En Europe, leur abondance pourrait avoir déjà chuté de près de 80 % au cours des trois ou quatre dernières décennies.

    Dégâts irréversibles

    La probabilité est pourtant forte que nos sociétés soient incapables d’infléchir cette course au désastre. D’abord parce que celui-ci est graduel et invisible. En cela, il partage un point commun avec le changement climatique, mais ce dernier se rappelle régulièrement à nous par le biais de phénomènes destructeurs et spectaculaires. L’effondrement des insectes, lui, pourra se poursuivre sans jamais se signaler en tant que tel, sans jamais scander l’actualité comme le fait parfois le réchauffement lors des grandes canicules, des sécheresses, des inondations monstres ou des saisons d’incendies.

    Avec la fin des insectes, c’est l’augmentation du prix des fruits et légumes qui sera discutée, plutôt que le défaut de pollinisation ; ce sont les restrictions d’usages de l’eau qui feront les gros titres, plutôt que la détérioration des sols entravant la recharge des nappes phréatiques…

    Le problème est aussi rendu invisible par les choix de cadrage de l’expertise internationale. Autant le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a fini par imposer la thématique climatique à l’agenda du monde, autant son jumeau traitant de l’état de la nature a échoué à faire de la biodiversité un sujet d’égale importance. En traitant de front toutes les questions liées à la biodiversité, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) n’en incarne finalement aucune, et certainement pas celle de l’effondrement des insectes.

    Une dernière raison de s’inquiéter de la situation est de nature épistémologique, c’est-à-dire qu’elle a à voir avec la manière dont nos sociétés construisent et consolident la connaissance. Les grands problèmes environnementaux globaux (le réchauffement climatique, l’amincissement de la couche d’ozone, les pluies acides) ont été anticipés par la communauté scientifique ou ont été détectés et compris suffisamment tôt pour pouvoir être gérés avant de produire des effets irréversibles. Ni l’ampleur, ni la rapidité, ni le caractère systémique de l’écroulement des insectes n’ont au contraire été anticipés par les scientifiques. Ils mesurent, stupéfaits, des dégâts irréversibles déjà commis.

    Sentiment de contrôle rassurant

    En 2017, à la publication de la célèbre étude de la Krefeld Entomological Society évaluant à quelque 80 % la chute de biomasse des insectes volants dans une soixantaine de zones protégées allemandes depuis le début des années 1990, le biologiste Bernard Vaissière (Inrae), spécialiste des abeilles sauvages, confiait au Monde : « On m’aurait dit cela il y a dix ans, je ne l’aurais pas du tout cru. » Les autres estimations qui s’accumulent, et qui corroborent largement ce chiffre, suscitent toujours une sorte de sidération chez nombre de spécialistes.

    Cette situation signale une faille profonde et inquiétante dans la connaissance que nous croyons avoir des impacts de nos activités sur le monde naturel, c’est-à-dire sur nous-mêmes. Les administrations qui encadrent et régulent les aménagements du territoire, les développements industriels, les systèmes alimentaires et agricoles procurent à la société un sentiment de contrôle rassurant. C’est en particulier le cas pour les centaines de pesticides autorisés – cause majeure du déclin de l’entomofaune sous nos latitudes – dont les usages sont strictement régulés pour ne produire, en théorie, que des dégâts sanitaires et environnementaux à la fois localisés, acceptables et contrôlables. L’effondrement des insectes nous renvoie à cette cruelle réalité : en vérité, nous ne contrôlons rien du tout.

    Stéphane Foucart

    #Insectes #Pesticides #Perturbateurs_endocriniens

    • En fait, les gens qui ont vu la catastrophe arriver ont été taxés d’alarmistes, voire d’illuminés ou de rétrogrades.

      Et on continue à organiser des manifs pour pouvoir continuer à répandre des produits toxiques sans retenue.

      Le problème est la désinformation/confusion utilisée de manière systémique pour protéger les intérêts des monstres capitalistes.

      Chaque semaine, on découvre que telle ou telle méga-industrie savait depuis le début quelles étaient précisément les conséquences de ses actes et a choisi délibérément de planquer cette vérité pour continuer à engranger des bénéfices colossaux.

      Quand je dis industrie, c’est par commodité, derrière se planquent des hommes et des femmes qui ont pris des décisions en pleine connaissance de cause et qui se savent intouchables.

      Cette impunité nous tue.

    • L’arbre décisionnel est aussi un bon moyen de planquer sa responsabilité. Parce que l’ANS a décrété que « blabla », alors la mairie de Toulouse se fout totalement de balancer des polluants en conseillant de ne pas manger les fruits de nos potagers parce qu’il y a eu deux cas de dengue. Et donc cet été, #parce_que_ce_sont_les_ordres (cf #nazis) mon quartier a été aspergé deux nuits de suite d’antimoustiques, depuis je n’ai pas revu d’abeilles dans les jardins et il y a moins d’insectes et toujours plus de moustiques, qui eux savent muter rapidement.
      Tant que nous serons et accepterons de vivre dans une pression continuelle à répondre aux ordres, parce que sinon tu ne peux plus te nourrir et te loger, alors nous poursuivons la catastrophe. C’est amha là où le libéralisme prospère sur les dominations systémiques mises en place : travail-exploitation-retraite/sexisme/destruction environnemental) et qu’il faut déconstruire.

  • Berlin ehrt „Gerechte unter den Völkern“: Aus dem Maerckerweg in Lankwitz wird der Maria-Rimkus-Weg
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/bezirke/berlin-ehrt-gerechte-unter-den-volkern-aus-dem-maercker-wird-der-maria-

    12.2.2023 von Boris Buchholz - Die Ehrung per Straßennamen für den „Kolonialkrieger“, Freikorps-Chef und Antisemiten Georg Ludwig Rudolf Maercker hat ein Ende: Am Freitag, 17. Februar, um 11 Uhr erhält der Lankwitzer Maerckerweg einen neuen Namen. Fortan wird der Maria-Rimkus-Weg an eine „Gerechte unter den Völkern“ erinnern:

    Maria Rimkus hatte im Nationalsozialismus der hochschwangeren jüdischen Zwangsarbeiterin Ruth Abraham und deren Familie geholfen und unter anderem durch gefälschte Pässe die Flucht aus Nazi-Deutschland ermöglicht. Die Feier zur Benennung des Maria-Rimkus-Weges ist öffentlich; sie findet an der Ecke von Maerckerweg und Emmichstraße statt.

    1953 ehrte der Staat Israel in der Gedenkstätte Yad Vaschem Maria Rimkus als „Gerechte unter den Völkern“. Geboren in Lankwitz, lebte sie bis zu ihrem Tod im Jahr 2001 in der Mörchinger Straße in Zehlendorf. Dass der Maerckerweg umbenannt werden soll, hatte die Bezirksverordnetenversammlung 2020 beschlossen. 2021 einigten sich die Bezirkspolitiker:innen dann auf den neuen Namen.

    Bereits seit 2011 trägt die am Gemeindepark gelegene ehemalige Seniorenfreizeitstätte „Club Lankwitz“ den Namen „Maria-Rimkus-Haus“. Auf der Website des Sozialamts Steglitz-Zehlendorf heißt es: „Maria Rimkus zählt zum Kreis der stillen Heldinnen und Helden, die ihren verfolgten Mitmenschen ohne viel Aufhebens halfen, ohne dafür Applaus zu erwarten.

    Im Gegenteil: Ihre Menschenfreundlichkeit und Glaubensüberzeugung als Katholikin drängten sie zu Zivilcourage und Nächstenliebe. Ohne das Zeugnis von Menschen wie Maria Rimkus wäre Steglitz-Zehlendorf ärmer.“

    1997 berichtete Maria Rimkus der US-amerikanischen Shoah Foundation über die Begegnung mit der Familie Abraham. Auf Youtube ist ein Ausschnitt des Interviews abrufbar (Screenshot oben).

    https://www.youtube.com/watch?v=NO9gEoDtZuY

    Maerckerweg 1-11 in Berlin - KAUPERTS
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Maerckerweg-12249-Berlin

    Allgemeines zu Maerckerweg
    Postleitzahl 12249
    Ortsteil Lankwitz
    ÖPNV Zone B Bus X83, 283
    Straßenverlauf von Emmichstraße bis Belßstraße
    Falk‑Stadtplan Planquadrat T 14
    Geschichte von Maerckerweg
    Ehemaliger Bezirk Steglitz
    Alte Namen Mackensenstraße (1915-1935)
    Name seit 18.1.1936
    Der Maerckerweg wird am 17.02.2023 in Maria-Rimkus-Weg umbenannt.

    Maercker, Georg, * 21.9.1865 Baldenburg/Havel, + 31.12.1924 Dresden, Militär.

    Zunächst im Dienst der Deutsch-Ostafrikanischen Gesellschaft tätig, ging Maercker 1889 zur Schutztruppe in Ostafrika, 1890 nach Deutsch-Südwest. Von 1908 bis 1910 war er Kommandeur der Schutztruppe im Hereroland. Im Ersten Weltkrieg war er Divisionskommandeur; er warf 1919 an der Spitze eines Freikorps linke revolutionäre Bewegungen in Mitteldeutschland nieder. Sein undurchsichtiges Verhalten während des Kapp-Putsches führte im April 1920 zu seiner Entlassung.

    Der Maerckerweg wurde auf den Fluchtlinien der 1935 gelöschten Mackensenstraße angelegt, die bis dahin nur im Bebauungsplan existierte.

    Openstreetmal Way: Maria-Rimkus-Weg (4792052)
    https://www.openstreetmap.org/way/4792052

    note Umbenennung am 17.2.2023
    postal_code 12249
    source https://www.bz-berlin.de/berlin/steglitz-zehlendorf/hilfe-niemand-findet-unsere-strasse

    Umbenannt, rückbenannt – Chaos!
    Hilfe, niemand findet unsere Straße
    https://www.bz-berlin.de/berlin/steglitz-zehlendorf/hilfe-niemand-findet-unsere-strasse

    16.9.2022 von Birgit Bürkner - Das Hin und Her um den Namen einer kleinen Straße bringt einige Lankwitzer zur Verzweiflung

    Eine Straße, die es nicht mehr gibt und noch nicht gibt, bringt rund 200 Lankwitzer zur Verzweiflung.

    Seit fünf Monaten können die Anwohner des Maerckerwegs keine Pakete mehr empfangen, haben Behörden-Ärger und die Feuerwehr würde sie im Notfall auch nicht finden.

    Der Sachverhalt
    Das Bezirksparlament Steglitz-Zehlendorf beschloss 2021, den Maerckerweg umzubenennen. Der Name war der hundert Meter langen Straße während der NS-Herrschaft zu Ehren Georg Ludwig Rudolf Maerckers (1865–1924) verliehen worden. Der Offizier verantwortete in Kolonialkriegen Morde an Einheimischen.

    Die Straße sollte nach Maria Rimkus (1910–2001) benannt werden, die Menschen jüdischer Herkunft zur Flucht verhalf. Im April erfolgte die Umbenennung. Die alten Straßenschilder wurden demontiert, die neuen angebracht.

    Das Problem
    Sieben Anwohner legten Widerspruch ein. Die Umbenennung wurde nicht rechtskräftig. Die neuen Schilder wurden abgeschraubt, die alten wieder aufgehängt. Aber: Der neue Name war schon digitalen Straßenverzeichnissen gemeldet worden.

    Die Konsequenzen
    Pakete mit der Adresse Maerckerweg konnten im Paket-Verteilzentrum nicht zugeordnet werden. Sie gingen zurück an den Absender. Sendungen mit der Anschrift Maria-Rimkus-Weg schafften es zwar bis ins Lieferfahrzeug, der Bote konnte die Straße vor Ort jedoch nicht finden.

    Anwohnerin Nicole N.: „Meine Steuerbescheinigung kam nicht an. Zudem konnte wochenlang eine Internetstörung nicht behoben werden.“ Ihre Nachbarin Corinna E.: „Kein Jobcenter wollte für mich zuständig sein, da man meine Adresse nicht fand.“

    Die Lösung
    Keine! Auf die B.Z.-Frage, wie das Problem behoben werden solle, antwortete der zuständige Stadtrat Urban Aykal (48, Grüne) nicht. Er teilte lediglich mit: Seine Behörde hätte keine Meldung an das Straßenumbenennungsverzeichnis veranlasst. Und: Die Umbenennung werde weiter bearbeitet.

    Alleingelassen in einer Straße, die es nicht gibt.

    #Berlin #Steglitz-Zehlendorf #Lankwitz #Maerckerweg #Maria-Rimkus-Weg #Emmichstraße #Mörchinger_Straße #Straßenumbenennung #nazis #shoa #résistance

  • DHM - Kunstsammlung Hermann Göring
    https://www.dhm.de/datenbank/goering/dhm_goering.php?seite=6&fld_14=*&suchen=Suchen

    Treffer insgesamt : 4248

    DHM - Kunstsammlung Hermann Göring
    https://www.dhm.de/datenbank/goering/dhm_goering.php?seite=18

    Einleitung

    Angelika Enderlein, Monika Flacke, Hanns Christian Löhr

    Das Deutsche Historische Museum (DHM) stellt in Zusammenarbeit mit dem Bundesamt für zentrale Dienste und offene Vermögensfragen (BADV) sowie dem Bundesarchiv eine weitere Bild-Datenbank ins Netz. Nach den Daten zum “Sonderauftrag Linz” und dem Central Collecting Point München folgt nun die Zusammenstellung der Kunstsammlung von Hermann Göring. DHM, BADV und Bundesarchiv stellen mit diesen Daten- und Bildbanken weiteres Quellenmaterial zur Kunstpolitik im Nationalsozialismus zur Verfügung, die der Provenienzforschung und interessierten Forschungsstellen dienen. Möglicherweise ist sie bei der Ermittlung von bis heute ungeklärtem Kunstraub hilfreich. Sie zeigt Bilder, Skulpturen, Möbel, Tapisserien und andere kunsthandwerkliche Gegenstände, die der Stellvertreter von Adolf Hitler vom Ende der 20er Jahre des 20. Jahrhunderts bis 1945 kaufte oder aus beschlagnahmtem Besitz übernahm. Diese Gegenstände waren hauptsächlich für ein in der Schorfheide bei Berlin geplantes Museum (die so genannte “Norddeutsche Galerie”) bestimmt. Der hier erfasste Bestand umfasst 4263 Werke.
    Zur Geschichte der Kunstsammlung Göring

    Hermann Göring war ein besessener Kunstsammler. Durch Raub und Erpressung, aber auch durch Kauf trug er eine Sammlung zusammen, die nach Hitlers Sammlung für den “Sonderauftrag Linz” den zweitgrößten nationalsozialistischen Kunstbestand bildete. Nachdem Göring 1928 Abgeordneter im Reichstag wurde und über ein regelmäßiges Einkommen verfügte, begann er mit dem Aufbau seiner Sammlung. Er konnte dabei auf Werke zurückgreifen, die aus dem Altbesitz seiner Familie stammten. Viele Objekte waren zunächst reine Ausstattungsgegenstände für seine verschiedene Wohnsitze, für seinen Amtssitz als preußischer Ministerpräsident in Berlin, für seine Landhäuser in Berchtesgaden, in der Schorfheide (Carinhall), in Ostpreußen (Rominten) und seine Schlösser Veldenstein (Franken) und Mauterndorf (Österreich) [s. Fotos]. Es ist nicht genau bekannt, wann er sich entschloss, Carinhall in der Schorfheide zu einem Museum auszubauen. Dort wollte er, auch in Abgrenzung zu dem von Adolf Hitler geplanten Museum in Linz an der Donau, den Schwerpunkt auf die Kunst des Mittelalters und der Renaissance legen. Das Konzept für die Sammlung, das Göring verfolgte, führte dazu, dass der Reichsmarschall auch zahlreiche kunsthandwerkliche Gegenstände zusammen trug, wie beispielsweise Glasfenster und gewebte Stoffe. In vielen Fällen war dabei die Grenze zu Gegenständen, die er für den täglichen Bedarf einsetzte, wie beispielsweise bei Porzellan oder Silberware fließend. Die Verwirklichung der “Norddeutschen Galerie” konnte er jedoch nicht mehr realisieren.

    Mit dem Näherrücken der Front zum Ende des Zweiten Weltkrieges verlegte Göring einen großen Teil seiner Sammlung nach Bayern. Dort wurden sie von den Alliierten beschlagnahmt. Das Kriegsverbrecher-Tribunal in Nürnberg verurteilte ihn 1946 zum Tode. Die Alliierten Siegermächte lösten die Sammlung auf und bemühten sich, die Verbrechen des nationalsozialistischen Kunstraubes in Ost und West aufzuarbeiten und die Werke in die Herkunftsländer zurück zu übertragen. Grundlage hierfür war die so genannte “Deklaration von London” aus dem Jahre 1943, die alle deutschen Kunstkäufe in den besetzten Ländern für nichtig erklärte. Die meisten Kunstwerke wurden aus Berchtesgaden und anderen Auslagerungsorten in den Central Collecting Point (CCP) München überführt (1) . Bereits im Herbst 1945 begann die Rückübertragung der im CCP inventarisierten Kunstwerke an die Opfer von Beschlagnahmungen und Zwangsverkäufen (2). Im Zuge dieser Rückerstattungen erhielt die Witwe von Göring wenige Gegenstände zurück, die aus ihrem eigenen Besitz stammten oder aus anderen Gründen nicht zu Kunstsammlung Hermann Görings gezählt werden konnten (3).

    Im September 1949 übergaben die Amerikaner die Verantwortung für die Restitution dieses Bestandes an die deutschen Behörden. Zunächst wurde die Verwaltung dem Bayerischen Ministerpräsidenten übertragen. Im Februar 1952 erfolgte dann die Übertragung an die westdeutsche Kulturabteilung des Auswärtigen Amtes, die vom Bundeskanzler mit der Verwaltung beauftragt worden war. Das Sonderreferat “Treuhandverwaltung von Kulturgut beim Auswärtigen Amt” (TVK) übernahm die Restbestände des ehemaligen Collecting Points in München und restituierte weitere Kunstwerke. Zehn Jahre später kam es zur Auflösung der TVK. Der Bund und das Land Bayern einigten sich 1960 darauf, die Sammlung Göring zu teilen. Die bis zu diesem Zeitpunkt noch verbliebenen Objekte im Besitz des Bundes wurden 1963 an den Bundesschatzminister übertragen. Seither verwaltet eine nachgeordnete Behörde des Bundesfinanzministeriums - anfangs war es die Oberfinanzdirektion (OFD) München, heute ist es das Bundesamt für zentrale Dienste und offene Vermögensfragen (BADV) Berlin - den Bestand, den der Bund übernommen hat. Der Rest unterliegt der Zuständigkeit des Freistaates Bayern.

    In der “Washingtoner Erklärung” von 1998 verpflichteten sich öffentliche Einrichtungen in 44 Ländern, darunter auch die Bundesrepublik Deutschland, ihre Kunstbestände zu überprüfen. Es begann eine erneute systematische Untersuchung der im Zeitraum von 1933 bis 1945 erworbenen Werke. Dies betraf auch Kunstwerke aus der Sammlung Göring. Im Zuge dieser Selbstverpflichtung legten die Regierungen von Deutschland, Frankreich, Österreich und den Niederlanden, um nur einige zu nennen, offen, welche Kunstwerke aus der ehemaligen Sammlung Göring sich heute noch neben anderen Objekten im Besitz ihrer Länder befinden. In Auszügen werden diese auf verschiedenen Portalen im Internet gezeigt. Einen Überblick über die verfügbaren Portale bieten die Datenbank der Koordinierungsstelle für Kulturgutverluste www.lostart.de sowie der Webauftritt des National Archives of the United States (4).

    In Deutschland begannen im Mai 2000 die Provenienzrecherchen zu denjenigen Objekten, die sich in öffentlichen Einrichtungen befinden und die zwischen 1933 und 1945 erworben worden sind. Die Recherchen zu denjenigen Objekten, die sich im heutigen Bundesbesitz befinden, zu denen rund 300 Werke aus der ehemaligen Sammlung Göring gehören, liegt seit dem 1. Januar 2006 in den Händen des Bundesamtes für zentrale Dienste und offene Vermögensfragen (BADV). Für die Kunstwerke, bei denen nach einer erneuten Recherche ein verfolgungsbedingter Vermögensverlust in der Zeit des Nationalsozialismus festgestellt wird, ist auch dann eine Rückgabe vorgesehen, wenn der Vermögensgegenstand nicht zuvor von den Berechtigten bzw. deren Erben beansprucht wurde. In solchen Fällen bemüht sich das BADV, die Erbberechtigten zu finden. Die Bayerischen Staatsgemäldesammlungen publizierten 2004 einen Provenienzbericht zu den Gemälden, die als sogenannte Überweisung aus Staatsbesitz nach der Aufteilung der Sammlung Göring durch den Freistaat an sie gingen (5).
    Die Methoden des Kunsterwerbes

    Die historische Besonderheit der Sammlung Göring im Verhältnis zu anderen Kunstsammlungen zeigt sich durch die Art der Aneignung der Kunstwerke. Hitler hatte für Deutschland und das Ausland gewaltige Beschlagnahmungen von Kunstwerken befohlen und beaufsichtigte diese Maßnahmen. Die Verwaltung der beschlagnahmten Güter überließ er nach dem Prinzip “teile und herrsche” mehreren Personen und deren Institutionen. Diese waren Reichsminister Alfred Rosenberg, der Generalgouverneur für Polen Hans Frank und der Chef der SS, Heinrich Himmler. Rosenberg kontrollierte die umfangreichen Beschlagnahmungen aus den westlichen und östlichen Besatzungsgebieten. Durch eine intensive Zusammenarbeit mit Rosenberg gelang es Göring, sich wertvolle Gegenstände aus den Beschlagnahmungen in Frankreich und Belgien zu sichern. Mehr als 600 solcher Gegenstände kamen von dort in seine Sammlung.

    Daneben griff Hermann Göring besonders auf Bestände deutscher Museen zurück (6). Zusätzlich erwarb er auch Werke auf dem in- und ausländischen Kunstmarkt. Bei diesen Geschäften setze er wiederholt Gemälde als Tauschobjekte ein, die aus beschlagnahmten jüdischen Kunstsammlungen stammten. Bei allen angekauften Werken besteht wiederum die Möglichkeit, dass sie ebenfalls aus beschlagnahmten Vermögen stammten oder unter Zwang verkauft werden mussten. Es kann also durchaus sein, dass vom Kunsthandel verkaufte Bilder aus unrechtmäßig entzogenem Vermögen stammen. Der deutsche und internationale Kunstmarkt profitierte in den Jahren zwischen 1933 und 1945 von den Verkäufen jüdischer Bürger, die aus Deutschland und den besetzten Gebieten fliehen mussten. In welchem Maße Göring dabei solches durch den Kunsthandel weitergereichtes “Fluchtgut” erwarb, wird die Forschung in den nächsten Jahren beschäftigen.
    Das ursprüngliche Inventar der Sammlung

    Göring ließ in mehreren Schritten seine immer größer werdende Kunstsammlung inventarisieren. Ein erstes Verzeichnis orientierte sich an der Reihenfolge der Räume im seinem Landhaus “Carinhall”. Eine weitere Stufe stellte das “KG”-Verzeichnis (für Kunstsammlung Göring) dar. Nach der gewaltsamen Übernahme der Sammlung des niederländischen Kunsthändlers Jacques Goudstikker im Sommer 1940 ließ Göring einen weiteren Katalog seiner Werke erstellen, der den Namen “RM”-Verzeichnis trägt (für Reichsmarschall Göring). Der Göring-Katalog, den die TVK in München erstellte, folgt einer alphabethischen Ordnung. Dieser ist nicht vollständig und gibt auch nicht alle Signaturen wieder. Eine Reihe von beschlagnahmten Werken aus jüdischen Sammlungen, die dort nicht erwähnt werden, sind jedoch in der vorliegenden Datenbank verzeichnet. Gegenstände, welche Göring vor dem Krieg als so genannte “Entartete Kunst” aus deutschen Museen entfernen und ins Ausland verkaufen ließ, bleiben unerwähnt, da sie – soweit bekannt – nie in dessen persönlichen Besitz eingingen.
    Die Suche nach den Eigentümern

    Erste Nachforschungen nach den rechtmäßigen Eigentümern unternahmen die Alliierten im Central Collecting Point München. Die Erkenntnisse ihrer Bemühungen fassten sie im so genannten “Goering-Report” zusammen (7). Die TVK setzte diese Arbeit fort. Die Ergebnisse der unterschiedlichen Forschungen zu den Voreigentümern der Kunstwerke der “Kunstsammlung Göring” sind, soweit zugänglich und bekannt, in der vorliegenden Datenbank erfasst. Die dort versammelten Informationen aus den Akten des Bundesarchivs und der Literatur kann jedoch nicht die Provenienzforschung ersetzen. Bei den Angaben zu den Voreigentümern folgt diese Datenbank im Kern den Angaben des “Göring-Kataloges”. Dabei wurde besonders die Überlieferung von Werken vermerkt, die eine ungeklärte Provenienz haben, d.h. deren Vorbesitzer nicht bekannt sind oder durch einen unrechtmäßigen Erwerb (Beschlagnahme und Zwangsverkauf) in die Sammlung kamen. Auch wurde erst die Überlieferung ab 1928 verzeichnet. An einigen Stellen stehen die Angaben des “Göring-Kataloges” jedoch in Widerspruch zu den Ergebnissen der Nachforschungen in Frankreich und den Niederlanden. Die Datenbank folgt in der Regel den deutschen Überlieferungen.
    Die Datenbank

    In der Bilddatenbank des Deutschen Historischen Museums finden sich auf über 4200 Datensätzen Angaben zu den Kunstwerken, die Göring zwischen 1928 und 1945 sammelte. Die Datenbank beruht auf weiten Teilen auf dem “Göring-Katalog”, der im Bundesarchiv Koblenz aufbewahrt wird (8). Weitere Informationen zur Sammlung wurden der Publikation von Nancy Yeide entnommen, die allerdings nur Gemälde verzeichnet, die sich im Besitz Hermann Görings befanden (9). Zusätzliche Informationen lieferte die Datenbank der Jewish Claims Conference (www.errproject.org) und der Nachlass von Kurt Reutti aus dem Geheimen Staatsarchiv Preußischer Kulturbesitz in Berlin. Zudem wurden für einzelne Angaben noch weitere Fachliteratur hinzugezogen. Eine Literaturliste befindet sich am Ende dieser Einleitung. Viele Werke, die er erwarb, können mit Fotografien belegt werden. Diese stammen zum größten Teil aus den Beständen des Bundesarchivs und des Bundesamtes für zentrale Dienste und offene Vermögensfragen. Einige Bilder wurden vom Zentralinstitut für Kunstgeschichte in München zur Verfügung gestellt.
    Hilfsmittel für die Forschung

    Die vorliegende Datenbank ist also nicht das Ergebnis einer eigenständigen Provenienzforschung, sondern wertet allein die bisher bekannten Vorgeschichten und Quellen zu den einzelnen Kunstwerken aus. Nicht alle Standorte, auf die heute die Karteikarten des CCP München verweisen, sind zudem aktuell. Mit der Datenbank entsteht aber ein Instrumentarium, das zur Identifizierung von Werken dienen kann, die bis heute nicht als Zwangsverkäufe erkannt sind. Die Daten des Kataloges können es in Verbindung mit anderen Dokumenten (Versteigerungskatalogen etc.) auch ermöglichen, unter den Werken der Sammlung Göring weitere Objekte zu identifizieren, die als Beschlagnahmungen gelten müssen. Zudem erlaubt sie Kunsthistorikern den Blick auf Bilder, die nach 1945 wieder an private Besitzer zurückgingen und seitdem nicht öffentlich ausgestellt wurden.

    Das Deutsche Historische Museum, das sammlungsbedingt einen Schwerpunkt in der Erforschung der nationalsozialistischen Kunstpolitik hat, ermöglicht die Veröffentlichung der Datenbank. Das Bundesarchiv und das Bundesamt für zentrale Dienste und offene Vermögensfragen, die bereits den Fotobestand in digitaler Form besitzen, stellten die notwendigen Dateien zur Verfügung. Die Zusammenarbeit verschiedener Institutionen hat auch hier wieder einen erheblichen Zugewinn für die Forschung, wie für die an der nationalsozialistischen Kunstpolitik interessierte Öffentlichkeit ermöglicht. Die Herausgeber hoffen auch, einen Beitrag zur Entmystifizierung zu leisten.

    Ebenso konnten trotz zahlreicher Bemühungen nicht alle Inhaber von Rechten an zeitgenössischen Bildern ermittelt werden. Anspruchsberechtigte bitten wir, mit dem DHM Kontakt aufzunehmen.

    Die Herausgeber danken allen, die halfen, die Datenbank der “Kunstsammlung Hermann Göring” zu ermöglichen. Neben den oben genannten Institutionen, die die Fotografien zur Verfügung stellten, danken wir für die datentechnische Verarbeitung Jens Jarmer (DHM) und Barbara Fichtl vom Zuse-Institut Berlin (ZIB).
    Weiterführende Literatur

    Iris Lauterbach, “Arche Noah”, “Museum ohne Besucher?” - Beutekunst und Restitution im Central Art Collecting Point in München 1945-1949, in: Entehrt. Ausgeplündert. Arisiert. Entrechtung und Enteignung der Juden, hg. von der Koordinierungsstelle für Kulturgutverluste Magdeburg, bearb. von Andrea Baresel-Brand, Magdeburg 2005, S. 335-352.
    Hanns Christian Löhr, Der Eiserne Sammler. Die Kollektion Hermann Göring, Berlin 2009.
    Ilse von zur Mühlen, Die Kunstsammlung Hermann Görings, (München 2004).
    Nancy H. Yeide, Beyond the dreams of avarice. The Hermann Goering collection, Dallas 2009.

    Abkürzungen

    s. Abkürzungsverzeichnis.
    Anmerkungen

    1) S. MCCP Datenbank.
    2) Zur Tätigkeit des Collecting Points München s.: Craig Smyth, Repatriation of art from the collecting point in Munich after World War II, The Hague 1988.
    3) Diese restituierten Gegenstände wurden aus Gründen der Vollständigkeit mit in die Datenbank übernommen.
    4) S. http://www.archives.gov/research/holocaust/international-resources/index.html.
    5) S. hierzu den Bericht von Ilse von zur Mühlen: Die Kunstsammlung Hermann Görings: ein Provenienzbericht der Bayerischen Staatsgemäldesammlungen, München 2004.
    6) S. hierzu: Hanns Christian Löhr, Der Eiserne Sammler, Die Kollektion Hermann Göring, Berlin 2009, S. 24.
    7) Bundesarchiv Koblenz, B 323 Nr. 70. „Consolidated Interrogation Report Nr. 2: The Goering Collection“, Bericht von Th. Rousseau, Office of Strategic Services - Art Looting Investigation Unit, vom 15. Sept. 1945 nebst Anhängen.
    8) Bundesarchiv Koblenz, B 323 Nr. 57 – 67.
    9) Nancy H. Yeide, Beyond the dreams of avarice. The Hermann Goering collection, Dallas 2009.

    #nazis #art

  • 30. Januar 1933 : Das war keine Machtergreifung
    https://www.freitag.de/autoren/lfb/30-januar-1933-das-war-keine-machtergreifung
    Le sort de l’Allemage et de l’Europe se joua en 1932 lors ce que la droite conservatrice lanca le coup de Prusse , en allemand Preußenschlag , contre le gouvernement social-démocrate de la plus importante entité politique de la république allemande.


    Carte de l’État libre de Prusse au sein de la république de Weimar

    Quelques mois plus tard le 30 janvier 1933 le président du Deutsches Reich le général Paul von Hindenburg nomma Adolf Hitler chancelier. C’était il y a 90 an. Ce soir les troupes nazies entrèrent dans Berlin par la porte de Brandebourg. Les historiens bourgeois ont pris l’habitude d’appeler « prise de pouvoir », en allemand Machtergreifung , les événements du 30 janvier 1933 alors que c’est faux. La bourgeoisie et l’aristocratie optèrent pour le remplacement du système politique démocratique par un régime dictatorial.

    Pour y arriver ils choisirent l’organisation la plus efficace, le parti nazi. La chose fut décidée en petit comité, alors nous préférons le terme Machtübergabe ou passation des pouvoirs . En 1933 le putsch contre la république allemande faisait déjà partie des faits accomplis. Le Preußenschlag avait eu lieu six mois auparavant au mois de juillet 1932 avec la destitution du gouvernement social-démocrate de Prusse par le même président aristocrate.


    Une fois au gouvernement les nazis procédaient avec une efficacité inconnue jusqu’alors, qui surprit même ses ennemis jurés, á l’élimination de chacun susceptible d’oser commettre des actes de résistance. L’incendie du Reichstag marqua le tournant dans le processus d’élimination des opposants connus vers le changement des structures de la société qui allait se poursuivre jusqu’aux dernières heures du règne du chaos organisé pendant la bataille de Berlin.

    31.1.2023 von Leander F. Badura - Am 30. Januar jährt sich der Beginn der NS-Diktatur zum 90. Mal. Bis heute hält sich der Mythos von der „Machtergreifung“ der Nazis. Doch die Macht wurde Hitler ausgehändigt – von den konservativen Eliten Deutschlands

    Zu den Lebenslügen des deutschen Bürgertums zählt, dass die Weimarer Republik zwischen Nazis und Kommunisten aufgerieben wurde. Daher die Rede von der „Machtergreifung“ in Bezug auf die Ereignisse vom 30. Januar 1933 – also die Ernennung Hitlers zum Reichskanzler durch Reichspräsident Paul von Hindenburg. Doch der Begriff suggeriert einen Gewaltakt, einen Staatsstreich. Dem war nicht so. Das Sicherheitsschloss der Demokratie musste von den Nazis nicht aufgebrochen werden – es war längst zerbrochen und die Tür zur Macht weit aufgestoßen worden. Es war keine Machtergreifung, es war eine Machtübergabe der konservativen Eliten an die Nazis.


    Franz von Papen (photo de 1933), naissance 29.10.1879, décès 2.5.1969, (1921-1932 Centre chrétien, 1938 - 1945 NSDAP, Chancelier du Reich, 1er juin – 3 décembre 1932, Vice-chancelier du Reich 30 janvier 1933 – 7 août 1934, Ministre-président de Prusse30 janvier – 10 avril 1933

    Denn das Entscheidende jenes Tages war, dass die NSDAP Teil einer Rechtskoalition wurde, zu der auch die Deutschnationalen unter Alfred Hugenberg, der Stahlhelm unter Franz Seldte und Hitlers Amtsvorgänger Franz von Papen, der 1932 aus dem Zentrum ausgetreten war, um seine Minderheitsregierung durch die NSDAP tolerieren zu lassen, gehörten – eine rechtsextreme Einheitsfront.

    Kein Widerspruch gegen die Diktatur

    Berühmt wurde Papens Ausspruch, binnen weniger Wochen habe man Hitler innerhalb der Koalition „an die Wand gedrückt, dass er quiekt“. Auch das vermittelt einen falschen Eindruck. Papen und Hindenburg hatten nicht vor, Hitler zu mäßigen, um Demokratie und Rechtsstaat zu schützen. Gleich in der ersten Kabinettssitzung waren sich Papen und Hitler einig, dass eine Rückkehr zum Parlamentarismus ausgeschlossen werden müsse. Dem folgenden, sehr raschen Übergang zur Diktatur widersprach niemand in der Koalition. Als Hitler am 28. Februar – nicht einmal einen Monat nach seiner Ernennung und einen Tag nach dem Reichstagsbrand – Hindenburg um die Unterzeichnung der „Notverordnung zum Schutz von Volk und Staat“ bat, hatte dieser keinerlei Bedenken. Damit waren alle Grund- und Freiheitsrechte sowie rechtsstaatliche Prinzipien außer Kraft gesetzt; der Terror, den die SA in den vorangegangenen Wochen eskaliert hatte, wurde legal.


    Hjalmar Schacht, naissance 22.1,187, décès 3.7.1970, appartient au DDP puis au NSDAP, Président de la Reichsbank de 1923 à 1930 et de 1933 à 1939, de 1953 à 1963 PDG de la Deutsche Außenhandelsbank Schacht und Co. Schacht participa au soutiien des grands industriels pour la nomination de Hitler comme chancelier.

    Ob Polizei, Ministerien, Rundfunkanstalten, Gerichte – in Windeseile brachte die neue Regierung die Gesellschaft auf Linie. Wer als unzuverlässig galt, wurde ohne Rücksicht auf Gesetz und Verfassung ausgetauscht oder gleich verhaftet. Widerstand gab es von bürgerlicher Seite kaum. Am 21. März, als der am 6. März neu gewählte Reichstag – bei dem die NSDAP und ihre Bündnispartner zusammen mehr als 50 Prozent der Stimmen erhielten – eröffnet wurde, konnte die ganze Welt sehen, dass es weder im konservativ-bürgerlichen, noch im reaktionär-aristokratischen Milieu nennenswerte Ambitionen gab, sich gegen Hitler zu stellen. Der „Tag von Potsdam“ wurde eine Inszenierung der neuen Herrschaft und eine Machtdemonstration. Auch der ehemalige Kronprinz Wilhelm von Preußen war da – im Hintergrund, aber gut sichtbar. Nur Kurt von Schleicher, Hitlers direkter Amtsvorgänger, hegte Putschpläne. Die Nazis ermordeten ihn 1934.


    Hermann Göring (photo de mariage de 1935) Ministre-président de Prusse 11.4.1933 – 23.4.1945

    Doch die Zerschlagung der Demokratie begann nicht am 30. Januar. Denn ja, einen Staatsstreich hatte es gegeben – fast ein halbes Jahr zuvor. Per Notverordnung hatte Hindenburg im Juli 1932 die SPD-Regierung in Preußen abgesetzt und den wichtigsten Gliedstaat Kanzler Papen unterstellt. Dieses Ereignis hat der Republik mehr Schaden zugefügt als jeder Aufmarsch der KPD.

    Der Adel und große Teile des konservativen Bürgertums hatten die Demokratie immer gehasst. Ihre Ablehnung der Nazis speiste sich vielmehr aus Standesdünkel und Sorge vor allzu antikapitalistischen Tönen aus den Reihen der NSDAP. Doch der gemeinsame Feind einte sie: Kommunisten, Sozialdemokraten, Juden.


    Dimitrov, Thälmann et leurs camarades

    Opfer zu Tätern

    Von einer Machtergreifung muss sprechen, wer – bis heute – den Faschismus für ein Randphänomen hält. Doch das war er nie. Die Wähler der NSDAP waren im Durchschnitt protestantische Männer der Mittelschicht. Die Lüge von der Erosion der Demokratie durch extreme Ränder, muss erzählen, wer – bis heute – eine Äquivalenz von Links- und Rechtsextremismus herstellen will. Die KPD war eine stalinistische Partei und hat viele historische Fehler gemacht – wie die Ablehnung einer Zusammenarbeit mit der SPD oder die Kooperation mit der NSDAP beim BVG-Streik 1932. Doch die Kommunisten waren die einzigen, die den Nazis etwas entgegenzusetzen hatten. Nirgendwo waren SA-Aufmärsche gefährlicher als in Arbeitervierteln. Den Kommunisten eine Mitschuld am Aufstieg des Faschismus zu geben, heißt, aus Opfern Täter zu machen – Schuldabwehr einer nach 1945 mit dem Wiederaufbau betrauten konservativen Elite, die freudig ehemaligen Nazis Ämter übertrug und die KPD verbieten ließ.

    La perspective historique nous fait comprendre qu’en France et en Allemagne la démocratie ne sera pas en danger tant que les gouvernements arrivent à imposer aux peuples la politique bourgeoise avec ses réformes d’appauvrissement, son inflation et ses guerres. Il n’y a plus de partis communistes pour défendre les intérêts des classes populaires, alors le pouvoir en place peut déléguer la gestion des nations au forces moins violentes que les fascistes historiques.

    Es geht nicht nur darum, sprachpolitisch historische Gerechtigkeit herzustellen. Es geht um tatsächliche Lehren aus der Geschichte. Denn wie die Politikwissenschaftler Steven Levitsky und Daniel Ziblatt 2018 in ihrem Buch Wie Demokratien sterben feststellten, ist das Entstehen einer demokratiefeindlichen Bewegung noch kein hinreichendes Ereignis für die Erosion eines demokratischen Staates. Erfolg haben diese immer erst dann, wenn sie Verbündete aus den etablierten Eliten finden. Das Paradebeispiel der Autoren? Der 30. Januar 1933.

    Hjalmar Schacht
    https://de.wikipedia.org/wiki/Hjalmar_Schacht

    Zentrum - #attention, les information sur wikipedia à propos de questions et notons de l’histoire récente et surtout allemande sont réputées pour leur manque d’impartialité.
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Zentrum

    #histoire #nazis #Allemagne #Prusse #putsch #coup_d_état #crise #répression #fascisme #démocratie #lutte_des_classes

  • #Daniel_Guérin #anarchisme #Communisme-libertaire #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #feminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme...

    ★ UN LONG PARCOURS VERS LE COMMUNISME LIBERTAIRE...

    "Il n’est peut-être pas d’autre exemple, dans le monde politique, d’une vie aussi complexe et foisonnante que celle de notre Daniel Guérin. Que l’on ne s’attende pas à un panégyrique mais à une relation difficile d’une aventure tumultueuse, non exempte de contradictions, de reculs et retours en arrière se combinant avec des avancées hasardeuses parfois. Une vie exceptionnelle se construisant autour de ce qu’il a appelé lui-même la « recherche » du communisme libertaire. Nous serons amenés à faire passer au second plan un certain nombre d’aspects de la personnalité et du trajet de Daniel Guérin pour nous en tenir essentiellement au parcours politique (...)"

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2015/07/un-long-parcours-vers-le-communisme-libertaire.html

    • Daniel Guérin militait activement dans les groupes antimilitaristes. Il était à nos côtés quand notre groupe d’objecteurs insoumis (OP20) est passé en procès, en 1980, après avoir occupé le conseil d’État.

      Vu le profil de nos « témoins de moralité », ce procès prenait des allures de festival anarchiste : May Picqueray, Maurice Laisant, un syndicaliste de la CNT (il n’y en avait qu’une à l’époque) et un ancien prisonnier, ayant été embrigadé par l’OAS, dans sa jeunesse, ce qui lui valu de passer plusieurs années en prison et de faire un cheminement impressionnant vers les idées libertaires.

      Seule intervention, pour tempérer, fort subtilement, cet unanimisme antiautoritaire : Pierre Halbwachs, qui était venu témoigner, avec beaucoup de persuasion, à la demande de Daniel Guérin. Nous avions demandé à Daniel de passer à la barre mais il avait laissé sa place à son copain « marxiste » (plus exactement, « marxiste », tel que Pierre Halbwachs nous apparaissait alors).

      La transformation du procès en tribune militante ne nous a pas trop desservi : 4 mois avec sursis (nous étions quand même accusés d’avoir séquestré des magistrats du conseil d’État).

    • Les écrits de Daniel Guérin sont la plupart des références car ils servent à la formation des militants qui se placent sur le terrain de la classe ouvrière et des idées révolutionnaires.

      Petite sélection parmi une quarantaine de bouquins :

      – ouvrages indispensables pour qui veut comprendre les causes du fascisme et lutter contre : La #peste_brune , récit de ses voyages en Allemagne + #Fascisme et Grand Capital (1936), qui analyse d’un point de vue marxiste le phénomène fasciste aussi bien en Italie qu’en #Allemagne. #nazisme #lutte_de_classe

      – pour comprendre le problème de l’oppression des Noirs aux #États-Unis et leurs luttes : Où va le peuple américain + De l’Oncle Tom aux #Panthères_Noires (réédité ici :
      https://www.lesbonscaracteres.com/livre/de-loncle-tom-aux-pantheres-noires) #racisme

      La lutte de classes sous la Première République , véritable œuvre historique qui retrace de façon saisissante l’activité des masses populaires pendant la #Révolution_française (son condensé : Bourgeois et bras-nus : Guerre sociale durant la Révolution française, 1793-1795)

      Pour compléter ce fil biographique, ce texte d’Anne Guérin : Les ruptures de Daniel Guérin
      https://www.lesbonscaracteres.com/sites/default/files/les_ruptures_de_daniel_guérin_0.pdf

  • Who was Che Guevara’s avenger Monika Ertl? – Friday - time.news - Time News
    https://time.news/who-was-che-guevaras-avenger-monika-ertl-friday

    The title Surazo: Monika and Hans Ertl, a German story in Bolivia is, to put it mildly, quite an understatement, because in addition to the close father and daughter community and their later drifting apart, the author tells us about many other things being thrown together, which at times assume unbearable proportions.

    Surazo: Monika and Hans Ertl: A German history in Bolivia Karin Harrasser Matthes & Seitz 2022, 270 S., 26 €

    Karin Harrasser, Surazo Monika und Hans Ertl: Eine deutsche Geschichte in Bolivien, Matthes & Seitz Berlin, 2022, ISBN:978-3-7518-0353-3
    https://www.matthes-seitz-berlin.de/buch/surazo.html

    Surazo, that’s what the cold tropical wind is called. Where is it blowing from? The author Karin Harrasser, born in 1974, is a historian from Austria, in parts the writing looks like a diary. But her more personal concerns go beyond engaging portrayals of childhood experiences in the Alps and episodes of the historian traveling in the Bolivian and Chilean Andes: “It’s about better understanding the contribution of women to the uprising around 1968, and also to shed light on what you can take with you from the past for today. That’s why I didn’t stick to the asceticism demanded by biographical theory, but tried to follow all possible traces, including the faint and the improbable.” We need to bring a certain amount of patience with us to read it, but it’s worth it.

    Monika Ertl was shot dead on May 12, 1973 in La Paz in the course of a firefight on the open street. She is in her thirties and is fighting to revive the Ejército de Liberación Nacional, ELN, which has been drastically weakened since Che Guevara’s assassination. Behind these two executions is a man named Altmann, whom Monika affectionately called “Uncle Klaus” when he was a child and who was convicted on July 4, 1987 by a jury in France as the “Butcher of Lyon”. Barbie was a Gestapo from 1942 to 1944 -Boss of Lyon. He managed to escape to Bolivia via the “rat line”, where he later, “in his second career” with his Gestapo know-how and as an employee of the US secret service CIC and the federal intelligence service BND, comprehensively surrounded the Bolivian security apparatus under the dictator Banzer “Development aid” in torture and enforced disappearances, in raising money through the cocaine trade and arms trafficking, i.e. in the “fight against communism”.

    However, a colonel in the Bolivian secret service, Roberto Quintanilla, gave the immediate order for Che’s assassination. Later, as Consul General in Hamburg, he thought he was out of the line of fire, where the ELN tracked him down. It is believed that it was Monika Ertl who shot him in the consulate in 1971. The philosopher Regis Debray wrote a romantically exaggerated novel in 1979, A life for a lifeto pay tribute to Monika and this revolutionary episode.

    Expedition to Inca Ruins
    The author is on the hunt. I was impressed by her sincerity and incorruptibility, which is hard to find on this subject in Germany: “It was only with Monika Ertl that I was able to catch a glimpse of the reality of revolutionary events. Nevertheless, I can only imagine to a limited extent what it was like to live in a time when one could have the impression that the revolution was really just around the corner, and in different places at the same time.” At times the author admits her perplexity how to deal with these often shocking finds.

    “Right or wrong. It’s my country” – so Hans Ertl, Monika’s father, once asked about his Nazi past. He was Leni Riefenstahl’s cameraman and Erich Rommel’s personal photographer during his North Africa campaign. Ertl was a gifted mountaineer, expedition leader, embedded in the Nazi cultural chic. When he was denied the federal film prize because of his Nazi past, he began to have doubts about democracy and emigrated to Bolivia in 1960. The bloody dictatorship there appeals to him more. There he undertakes expeditions to Inca areas and shoots adventure films, mostly accompanied by his daughter Monika. As all the material for his next film entitled Surazo gets lost, he retires to a remote area to set up cattle breeding there, “La Dolorita – in German: Freistaat Bayern”. His neighbor was Hugo Banzer, the bloody Bolivian dictator, like Pinochet and many others graduate of the US Counterinsurgency Academy for Coups and Torture in Panama, the Escuela de las Americas. Here it was taught not only to slaughter guerrillas, but also intellectuals, publicists, leftists. Banzer and Ertl shared an authoritarian male friendship. Unwavering loyalty, it never occurred to Ertl to ask Banzer about the grave of his beloved daughter Monika.

    When daughter and father drift apart, it doesn’t seem to be the classic conflict between the young ’68ers and the generation of fathers who were guilty of fascism. The author deals with this question cautiously and prudently. How could it be that a young woman who follows her Nazi father on his expeditions to Inca ruins and film projects in the Bolivian jungle, who moves as a tennis and golf-playing engineer’s wife in the elite of Bolivia, who despises and exploits the indigenous people, quickly transformed into the revolutionary guerrilla Imilla, who wants to get the ELN going again after the execution of Che and his successor Inti Peredo?

    Her experiences in northern Chile, where her husband worked in the copper mines, seem to have been a decisive factor in Monika’s radicalization. There she witnessed not only the incredible misery of the miners and their families, but also the rise of the powerful copper miners’ union. It was the time and place of Salvador Allende’s rise to power, who, after his election in 1970, once again pushed ahead with the nationalization of the copper industry as an important signal.

    Another sharp contrast results from the immigration policies of the Bolivian governments. Bolivia needed workers to settle vast tracts of wasteland. The indigenous population was out of the question because they were “inferior”. Therefore, the “lesser evil” was taken, Jews who wanted to emigrate from Nazi Germany. It is said to have been an estimated 7,000 to 8,000, later fleeing Nazi war criminals were welcomed. In La Paz and other cities, the Jews must have repeatedly encountered their tormentors and torturers on the streets and in shops.

    Disturbing discoveries
    Even in the idyllic Kufstein, familiar place of happy childhood days, she encounters disturbing things. A central figure in the networks of the old and new Nazis, Hans-Ulrich Rudel, the Wehrmacht’s most decorated dive fighter, lived and operated five hundred meters from her house. He supplied arms to the Paraguayan dictator Stroessner; he is said to have helped set up Pinochet’s notorious secret service DINA and was in contact with the German sect Colonia Dignidad, which he probably used as a transhipment point for arms deliveries and where Pinochet operated a torture facility. The author writes: “How could I approach the brutal work that the former SS men and Gestapo henchmen did in the machine rooms and torture chambers of the right-wing dictators? What does it mean for contemporary historiography that the long-term consequences of Nazi knowledge and Nazi techniques shaped an entire continent for half a century? That the Gestapo’s knowledge of torture, pampered in the anti-communist struggle in the USA, was further perfected in Bolivia, Argentina, Chile and Uruguay up to the 1980s?” What impressed me when reading the book is an author who tells this powerful and violent story tells – and a lot about himself, starting with the missionary activities of the Jesuits in the 17th century and ending for the time being with an Evo Morales, who flies to Germany in the presidential plane in 2009 to collect cult objects of the Incas, the Hans Ertl stolen, solemnly bringing them back to where they belong.

    Lutz Taufer was involved in the RAF hostage-taking in Stockholm, was imprisoned for 20 years and then worked for the Weltfriedensdienst in Brazilian favelas for many years

    #histoire #film #nazis #Allemagne #Bolivie #Cuba #féminisme

  • Monika Ertl: The woman who avenged Che Guevara. | Cuba Inside The World
    https://cubainsidetheworld.wordpress.com/2017/05/09/monika-ertl-the-woman-who-avenged-che-guevara

    “Never underestimate the value of a woman.”
    In Hamburg, Germany, it was twenty to ten in the morning of April 1, 1971. A beautiful and elegant woman eye color deep sky enters the office of the consul of Bolivia and patiently waiting to be addressed.
    While he is doing anteroom, indifferent look at the paintings that adorn the office. Roberto Quintanilla, the Bolivian consul, dressed elegantly dark wool suit, it appears in the office and greets struck by the beauty of the woman claiming to be Australian, and who days before had asked for an interview.
    For a fleeting moment, both are facing. Revenge appears embodied in a very attractive female face. The woman, lush beauty stares into his eyes and without words extracted a revolver and fired three times. There was no resistance, no struggle, no struggle. The impacts hit the target. In his flight, he left behind a wig, her purse, her Colt Cobra 38 Special, and a piece of paper that read VoD. ELN.
    Who was this bold woman and why have murdered “Toto” Quintanilla?
    In the guevarista militia was a woman who called himself Imilla whose meaning in language is Quechua and Aymara indigenous girl or young (now considered an insult in Bolivia). Your name: Monica (Monika) Ertl. German by birth who had made a journey of eleven thousand kilometers from Bolivia lost for the sole purpose of executing a man, the character most hated by the world left: Roberto Quintanilla Pereira.
    She, thereafter, became the most wanted woman in the world. He grabbed the front pages of newspapers across America. But what were his reasons and what are their origins?
    Let us return to the March 3, 1950, date on which Monica had come to Bolivia with Hans Ertl His father through what became known as the route of rats path that facilitated the escape of members of the Nazi regime to South America at the end of the largest and bloodiest armed conflict in world history: the Second World War.
    Monica’s story could be told with great passages through research of Jürgen Schreiber. Which I present is just a brushstroke of this exciting story involving many feelings and characters.

    Hans Ertl (Germany, 1908-Bolivia, 2000) mountaineer, innovative techniques underwater explorer, writer, inventor and materializing dreams, farmer, ideological convert, filmmaker, anthropologist and amateur ethnographer. He soon rose to prominence portraying the leaders of the Nazi party when he was filming the majesty, body aesthetics and athletic skills of the participants in the Olympic Games in Berlin (1936), directed by filmmaker Leni Riefenstahl who glorified the Nazis .
    However, he had the misfortune to be recognized for the history (and subsequent unfortunately), as the photographer of Adolf Hitler, although the official iconographer of the Führer has been Heinrich Hoffman defense squad. Some sources cite that Hans was assigned to document the areas of action Regiment famous quarterback, nicknamed the “Desert Fox” Erwin Rommel, Tobruk in their journey through Africa.
    Curiously, Hans did not belong to the Nazi Party but, although he hated war, proudly displayed jacket designed by Hugo Boss for the German army as a symbol of their deeds of yore, and his Aryan panache. He hated being called “Nazi” had nothing against them but not against Jews. Ironically was another victim of the Schutzstaffel.
    At the end of the Second World War, when the Third Reich collapsed, the leaders, colleagues and relatives to the Nazi regime fled European justice refuge in various countries, including the American continent with the approval of their respective governments and support US unconditional. It is said that it was a very peaceful person and had no enemies, so I opted to stay in Germany less time working on assignments to their status, until he emigrated with his family. First to Chile in the southern archipelago of Juan Fernandez, “fascinating lost paradise”, where he made the documentary Robinson (1950), before other projects.
    After a long journey, Ertl established in 1951 in Chiquitania, 100 kilometers from the city of Santa Cruz. So much to settle in prosperous and virgin lands which conqueror of the fifteenth century, the thick and intricate Brazilian-Bolivian vegetation. A property of 3,000 hectares where built with his own hands and native matter what was his home until his last days; “Sore”.
    The tramp of the mountain, as he was known by explorers and scientists, wandered with his past piggybacked by the overwhelming nature to engrossing vision to unravel and capture with his lens everything perceived its magical setting in Bolivia as he began a new life with his wife and daughters. The eldest was named Monica, he was 15 when resulted in exile and begins his story here …
    Monica had lived his childhood amid the turmoil of Nazism in Germany and emigrated to Bolivia when they learned the art from his father that led him to work after the Bolivian filmmaker Jorge Ruiz. Hans held in Bolivia several films (Paititi and Hito Hito) and transmitted to Monica’s passion for photography. By the way, we can easily claim as a pioneer woman of documentary filmmakers in the history of cinema.
    Monica grew up in a circle as closed as racist, which shone both his father and another sinister character that she got used to affectionately call “Uncle Klaus.” A German businessman (pseudonym of Klaus Barbie (1913-1991) and former head of the Gestapo in Lyon, France) better known as the “Butcher of Lyon”.
    Klaus Barbie, changed his surname to “Altmann” before getting involved with the family Ertl. In the narrow circle of personalities in La Paz, where this man gained enough confidence so that the father of Monica, was who introduced him even got him his first job in Bolivia as German Jewish citizen, who is said I advise South American dictatorships.
    The famous protagonist of this story, married another German in La Paz and lived in the copper mines in northern Chile but, after ten years, her marriage failed and she became an active policy that supported noble causes. Among other things, he helped found a home for orphans in La Paz, now a hospital.
    He lived in an extreme world surrounded by old Nazi torturers wolves. Any disturbing indication it was not strange. However, the death of the Argentine guerrilla Ernesto Che Guevara in the Bolivian jungle (October 1967) had meant to her the final push to his ideals. Monica according to his sister Beatrice, “worshiped” Che “like a god”.
    Following this, the father-daughter relationship was difficult because of the combination: that fanaticism joined a subversive spirit; perhaps they are triggering factors that generated a combative, idealistic, persevering stance. His father was the most surprised and very reluctantly, threw her farm. Perhaps it occurred that challenge certain ideological metamorphosis in the 60s, to become indirect contributor and advocate of leftists in South America.
    Monica was his favorite child, my father was very cold towards us and she seemed to be the only one I loved. My father was born as a result of rape, my grandmother never showed her affection and that marked him forever. The only showed affection was for Monika “Beatriz said in an interview for BBC News.
    In the late sixties, everything changed with the death of Che Guevara, broke with his roots and took a drastic turn to fully enter the militia wielding arm Guerilla Ñancahuazú, as he did in life his hero by Social inequality.
    Monica stopped being that girl who loves the lens to become “revolutionary Imilla” refugee camp in the Bolivian hills. As they were disappearing from the face of the earth most of its members, their pain was transformed into strength to demand justice becoming an operational key to the ELN.
    During the four years he remained imprisoned in the camp he wrote to his father only once a year, to say textually; do not worry about me … I’m fine. Unfortunately, he never saw her again; neither alive nor dead.
    That was how in 1971 crosses the Atlantic and returns to his native Germany, and Hamburg personally runs the Bolivian consul, Colonel Roberto Quintanilla Pereira, directly responsible for the final insult to Guevara: the amputation of his hands after his execution in The FIG tree. With that desecration signed his death sentence and, since then, the faithful “Imilla” high-risk mission was proposed: he swore to avenge Che Guevara.
    After fulfilling his goal begin a hunt that spanned countries and seas and found that only end when Monica fell dead in the year 1973, in an ambush that according to some reliable sources held out his traitorous “uncle” Klaus Barbie.
    After his death, Hans Erlt continued to live and filming documentaries in Bolivia, where he died at the age of 92 years (2000) on his farm now converted into a museum with the help of some institutions of Spain and Bolivia. There remains buried, accompanied by his old German military jacket, his faithful companion in recent years. His grave remains between two pine trees and soil of his native Bavaria. The same was commissioned to prepare and daughter Heidi to make their wishes come true. Hans had expressed in an interview with Reuters:
    I do not want to return to my country. I want, even dead, remain in this my land.
    In a cemetery of La Paz, it is said to lie “symbolically” the remains of Monica Ertl. Actually they were never delivered to his father. Their claims were ignored by the authorities after the fact. These remain in some unknown site of the Bolivian country. Lie in a mass grave without a cross, without a name, without a blessing from his father.
    Such was the life of this woman who in a period, in the words of the fascist right of those years, was rampant in “communism” and therefore “terrorism” in Europe. For some, its name was etched into the gardens of memory as a guerrilla, terrorist killer or perhaps for others as a brave woman who fulfilled a mission.
    In my opinion, it is the feminine side of a revolution that fought for the utopias of his time, and that in light of our eyes compels us to reflect once again on this phrase: “Never underestimate the value of a woman.”

    #histoire #film #nazis #Allemagne #Bolivie #Cuba #féminisme

  • Monika Ertl (1937-1973) - Find a Grave Memorial
    https://www.findagrave.com/memorial/29498523/monika-ertl

    Birth: 7 Aug 1937, Munich (München), Stadtkreis München, Bavaria (Bayern), Germany
    Death: 12 May 1973 (aged 35), Provincia Murillo, La Paz, Bolivia
    Burial: Burial Details Unknown. Specifically: Her body was never delivered to his family.
    Memorial ID: 29498523

    Political Activist. Monika Ertl, the daughter of the cameraman Hans Ertl, was a member of the armed political underground movement in Bolivia. Ertl was born in Munich. After World War II her father immigrated to Bolivia, where he continued to film for some time and became a farmer. Monika Ertl came to Bolivia in 1952 when her father brought the family over from Germany. Her father established a new life in the farm “La Dolorida” where he was breeding livestock. In Bolivia, she accompanied her father on several filming expeditions and learnt to use both a film camera and firearms. Later, she entered a marriage briefly, but felt unhappy playing the “trophy wife” of a Bolivian-German mining engineer. After her divorce in 1969, she became involved with the survivors of Che Guevara’s routed guerrilla movement, the National Liberation Army of Bolivia (ELN). After helping out in minor occasions she finally joined the political underground. She began a relationship with the ELN leader Inti Peredo, the successor of Che Guevara. Peredo was killed by the secret service of Bolivia on 9 September 1969. In Germany, she became known as “Che Guevara’s avenger” because of her involvement in the 1971 murder of Colonel Roberto Quintanilla Pereira in Hamburg, Germany: although this has never been completely proven it can safely be assumed that she did shoot Quintanilla who, at the time, was serving in Hamburg as the Bolivian consul. A message found at the murder scene had written the words Victory or Death a slogan by the ELN. After being under covert observation in Bolivia for several days she and another guerrilla were eventually ambushed and killed by Bolivian security forces on 12 May 1973 in El Alto (in La Paz), where she was reorganizing the ELN. According to Régis Debray she was also preparing the abduction of the former Gestapo Chief of Lyon Klaus Barbie to bring him to Chile and consequently to justice in France where he was wanted as a Nazi war criminal. At the time Barbie was known to be an adviser of the secret police in Bolivia. Her body was not turned over to her family to be buried and she rests in an unknown grave.

    Bio by: Larry Cañonga
    Family Members
    Parents Hans Ertl 1908–2000

    #histoire #film #nazis #Allemagne #Bolivie

  • Marc Riboud - au procès de Klaus Barbie
    http://marcriboud.com/en/politicians/klaus-barbie

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Klaus_Barbie

    Nikolaus Barbie dit Klaus Barbie, né le 25 octobre 1913 à Bad Godesberg en Allemagne et mort le 25 septembre 1991 à Pierre-Bénite1,2 en France, est un criminel de guerre allemand, officier de police SS sous le régime nazi.

    #histoire #photographie #nazis

    • Text de l’article de la Fed of Saint Louis

      What is quite remarkable is the evolution of China’s defense outlays in comparison to those of the other nations. Its defense spending in the early 1990s was lower than that of the U.K. and Russia, but rose steadily in the 2000s to exceed all other nations’ outlays except that of the U.S.

      suivant le graphique
      1998 : Chine ca. $30 Mrd./ USA ca. $470 Mrd.
      2013 : Chine ca. $170 Mrd. / USA ca. $850 Mrd.
      2022 : Chine ca. $275 Mrd. / USA ca. $950 Mrd.

      Le texte ne mentionne pas le type de financement derrière ces chiffres hilarants. Pour les Etats Unis chaque année une grande partie de ces dépenses se rajoute à l’énorme dette envers ses propres banques et les autres pays du monde qui veulent bien prêter au colosse hyper endetté. La Chine par contre peut puiser dans l’immense richesse qu’elle a accumulée par son excédent commercial.

      A cause de la dette acuelle et pour maintenir sa solvabilité les #USA sont obligés à maintenir leur présence militaire dans le monde. Une fois cet empire militaire affaibli le système mondial US sera menacé. On comprend que ĺes USA sont l’unique pays au monde qui profite des guerres dans lesquelles il est impliqué et qu’il a besoin de mettre le feu au poudres où bien il semble à ses dirigeants. Autrement dit les peuples des États Unis et des pays à présence étatsunienne sont victimes d’un cercle vicieux inexorable crée par les élites US.

      Voici un exemple récent pour cette logique impérialiste :
      https://www.truthorfiction.com/did-elon-musk-tweet-we-will-coup-whoever-we-want-deal-with-it

      We will coup whoever we want! Deal with it.

      Elon Musk

      Les dépenses militaires chinoises par contre ne sont pas fondées sur un tel calcul de rentabilité impérialiste. Pour la Chine la guerre ne peut pas nourrir la guerre. La base de sa puissance économique et militaire est constituée par la productivité et l’ingéniosité de ses peuples réunis. L’économie chinoise est soutenue par une politique qui alterne entre des phases libérales et des interventions gouvernementales cherchant à limiter les degâts d’une croissance sans bornes. Sa politique extérieure cherche à agrandir l’impact de cette puissance économique à travers des investissements dans les infrastructures internationales. Elle devient alors vulnérable sur ce terrain et doit également investir dans des armes modernes afin de protéger ses investissements.

      La pratique de la guerre comme affaire commerciale apparaît en Europe pendant la guerre de Trente Ans. Les entrepreneurs de la guerre comme von Mansfeld et Wallenstein transforment alors les querelles entre familles nobles en massacres rentables à grande échelle. Il sont les prédécesseurs d’Erik Prince (Blackwater) et d’Evgueni Prigojine (Groupe Wagner) et de leurs banquiers. Friedrich Schiller les introduit dans la culture générale quand il fait dire au général Isolani dans sa pièce de théâtre Wallenstein « Der Krieg ernährt den Krieg ».

      Pour ce qui est du financement de la guerre il est intéressant de se rappeler du système des Mefo-Wechsel .

      https://de.wikipedia.org/wiki/Mefo-Wechsel

      Die Mefo-Wechsel waren ein von Reichsbankpräsident Hjalmar Schacht 1933 eingeführtes Finanzierungsinstrument des NS-Staats in Form eines Wechselkredits. Mit den Wechseln wurde praktisch eine Parallelwährung neben der Reichsmark geschaffen, da das Reich ihre Einlösung nach spätestens fünf Jahren garantierte
      ...
      Dabei wurde vonseiten der NS-Führung bewusst einkalkuliert, die Verbindlichkeiten später aus einer fest eingeplanten Kriegsbeute begleichen zu können.

      Ce système développé par le banquier des nazis Horace Greeley Hjalmar Schacht ressemble étrangement au Sondervermögen Bundeswehr du chancelier Scholz qui constitue également un budget parallel (Schattenhaushalt) au budget officiel de l’état allemand. La différence entre Sondervermögen et Mefo-Wechsel consiste dans la stricte légalité des Sondervermögen . Tout aussi risqué que les lettres de change Mefo le Sondervermögen est un budget officiel soumis au contrôle parlementaire alors que la société Mefo émettait des lettres de change privées pourtant garanties par l’État allemand.

      Nous sommes au courant du remboursement des bons Mefo par les conquêtes militaires nazies. Qui remboursera alors le Sondervermögen Bundeswehr crée par le gouvernement Scholz ?

      Scholz’s Sondervermögen : A German Strategic Revival
      https://csps.gmu.edu/2022/05/10/scholzs-sondervermogen-a-german-strategic-revival

      Sondervermögen (Haushaltsrecht)
      https://de.wikipedia.org/wiki/Sonderverm%C3%B6gen_(Haushaltsrecht)

      Ein Sondervermögen (volkswirtschaftlich Extrahaushalt, engl. Extra Budget) ist im deutschen Haushaltsrecht ein wirtschaftlich verselbständigter Nebenhaushalt („Schattenhaushalt“) zur Erfüllung bestimmter Aufgaben. Bei Sondervermögen brauchen nur die Zuführungen oder die Ablieferungen in den Haushaltsplan eingestellt zu werden (Art. 110 Abs. 1 Satz 1 HS 2 GG). Sondervermögen dürfen jedoch – wie der Haushaltsplan selbst – nur durch Gesetz errichtet werden und unterliegen der Kontrolle durch den Bundestag, den Bundesrat und den Bundesrechnungshof (Art. 114 GG). Sie werden entsprechend den Vorschriften der Bundeshaushaltsordnung (BHO) aufgestellt und bewirtschaftet (§ 113 BHO).

      Bon MEFO
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Bon_MEFO

      Arbeitsstelle Schacht
      https://de.wikipedia.org/wiki/Arbeitsstelle_Schacht

      Hjalmar Schacht
      https://de.wikipedia.org/wiki/Hjalmar_Schacht#Nationalsozialismus

      Horace Greeley
      https://en.wikipedia.org/wiki/Horace_Greeley

      Schachts Beitrag zu Hitlers Machtergreifung
      https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-3-663-19764-5_9

      Der Krieg ernährt den Krieg
      https://de.wikipedia.org/wiki/Der_Krieg_ern%C3%A4hrt_den_Krieg

      Johann Ludwig Hektor von Isolani
      https://de.wikipedia.org/wiki/Johann_Ludwig_Hektor_von_Isolani

      Wallenstein
      https://de.wikipedia.org/wiki/Wallenstein#In_Diensten_verschiedener_Herren

      Groupe Wagner
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Wagner

      #impérialisme #nazis #emprunt #guerre

    • J’entends dire qu’avec le « Sondervermögen Bundeswehr » de 100 milliards d’Euros le budget militaire allemand atteind la troisième place au monde. Pourtant notre pays si puissant ne figure pas sur ce graphique. Va savoir pourquoi.

  • Hefemannstraße 23/24 | zeitungsviertel.de
    http://zeitungsviertel.de/media/view/155


    Der Titel ist falsch. Die Straße heißt natürlich Hedemannstraße.

    In der Hedemannstraße 23/24 residierte ab 1932 das Rasse- und Siedlungshauptamt der SS.

    http://zeitungsviertel.de/entries/view/59

    Erbgesundes Blut und beschlagnahmter Grundbesitz
    In der Hedemannstraße 23/24 residierte ab 1932 das Rasse- und Siedlungshauptamt der SS. In der Abteilung Rasseamt der großen Behörde wurden die Heiratsgesuche von SS-Leuten behandelt. Damit sollte die „Auslese und Erhaltung des rassisch und erbgesundheitlich guten Blutes“ sichergestellt werden. Nach Beginn des Zweiten Weltkrieges wurden vor allem im Osten rassenbiologische Gutachten durchgeführt. Das Schulungsamt war für die rassenpolitische Unterweisung zuständig. Im Siedlungsamt verwerteten drei Gesellschaften den bei der Besetzung fremder Staaten beschlagnahmten Grundbesitz für die SS.

    Dem Sippenamt war zunächst auch der „Verein Lebensborn“ unterstellt. Frauen und Männer „guten Blutes“ sollten sich – auch außerhalb der Ehe – rege vermehren und eine „erbgesunde, arisch einwandfreie“ Nachkommenschaft als künftige SS-Elite heranzüchten. Die unehelichen Kinder von meist hohen SS-Offizieren und Polizeiführern wuchsen in Lebensborn-Heimen oder in Pflegefamilien auf. Die SS entwickelte ein spezielles System, um ihre Herkunft zu verschleiern.

    Der schwerste Bombenangriff auf Berlin am 3. Februar 1945 zerstörte auch fast alle Gebäude in der Hedemannstraße und im Bereich der südlichen Friedrichstraße.

    Rasse- und Siedlungshauptamt der SS
    Hedemannstraße 12 – 24

    #Berlin #Kreuzber #Hedemannstraße #Nazis #Geschichte

  • « Le ghetto de Minsk » et les « Carnets retrouvés » de Marek Edelman témoignent d’une phase capitale de la destruction des Juifs d’Europe.
    https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/01/16/ghetto-mort-smolar-edelman

    Un document exceptionnel sur le ghetto juif établi à #Minsk par les Allemands entre 1941 et 1943 paraît pour la première fois en français. Rédigé d’abord en yiddish, en 1944, par ##Hersh_Smolar, un des leaders de l’organisation clandestine de #résistance_juive, il a été enrichi plusieurs fois par son auteur, jusqu’à une version définitive parue en anglais, à New York, en 1989. Sa sortie coïncide avec l’édition française des Carnets retrouvés de #Marek_Edelman, un des rares rescapés de la direction de l’#Organisation_juive_de_combat (#OJC) à la tête de l’insurrection du #ghetto_de_Varsovie en avril 1943. Deux documents de nature différente, sur une phase capitale de la destruction des #Juifs d’Europe...

    #génocide #nazisme

    #curious_bout
    – Marek Edelman, Ghetto de Varsovie. Carnets retrouvés. Trad. du polonais par Zofia Lipecka. Odile Jacob
    – Hersh Smolar, Le ghetto de Minsk. Les partisans juifs contre les nazis. Trad. de l’anglais par Johan-Frederik Hel Guedj. Payot

  • Walther Stennes – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Walther_Stennes#Exilzeit_(1933_bis_1949)
    Le conseiller nazi de Tchang Kaï-chek

    Walther Franz Maria Stennes (* 12. April 1895 in Fürstenberg, Westfalen; † 19. Mai 1983 in Lüdenscheid) war ein deutscher Politiker und SA-Führer.
    ...

    ...
    1924 kehrte Stennes vorübergehend in die Privatwirtschaft zurück: Mit der Abfindung für seine Pension eröffnete er in Tempelhof ein Kraftdroschken-Unternehmen, das jedoch fehlschlug. Während dieses Jahres gehörte er auch der Wirtschaftlichen Vereinigung Glückauf an, bei der es sich wahrscheinlich um eine Deckorganisation der rechtsradikalen Verbände oder eine Abteilung der Schwarzen Reichswehr handelte.
    ...
    In seiner widersprüchlichen Doppelrolle als Offizier der Sicherheitspolizei und gleichzeitiger Gegner der Weimarer Republik knüpfte Stennes bis um 1925 zahlreiche Kontakte, was ihn bald zu einem der bestvernetzten Männer auf Seiten der politischen Rechten machte. Einerseits arbeitete er mit Außenminister Gustav Stresemann eng zusammen, gleichzeitig stand er aber auch in ständiger Fühlung mit Republikgegnern wie Waldemar Pabst, mit dem er seit 1920 befreundet war. Den Großteil seiner politischen Beziehungen unterhielt Stennes allerdings zu Kampfbundführern sowie zu Nachrichtenmännern wie Hanns Reinholz oder Herbert von Bose, dem Ehemann seiner Cousine Thea Kühne. Auch Adolf Hitler hatte Stennes bereits 1920 – über Erich Ludendorff – kennengelernt. Hitlers Angebot, die Führung über die Sturmabteilung (SA), die Kampfformation der NS-Bewegung, zu übernehmen, lehnte er 1922 jedoch ab. Stattdessen wurde der Fliegerhauptmann Hermann Göring erster Führer der SA.
    ...
    Während der Haftzeit soll Stennes trotz der Ereignisse von 1931 die Protektion seines Kameraden aus Kadettenzeiten, Hermann Göring, genossen haben. Zudem setzten sich der Kölner Erzbischof Kardinal Karl Joseph Schulte, ein Verwandter von Stennes’ Ehefrau, und der Päpstliche Nuntius Cesare Orsenigo für ihn ein. Göring, dem die Berliner KZs als Ministerpräsident von Preußen unterstanden, ließ Stennes schließlich gegen das Versprechen, ins Ausland zu gehen und sich nicht in der Schweiz niederzulassen, auf freien Fuß setzen. Hans Graf von Lehndorff zufolge soll der NS-Gegner Carl von Jordans Stennes geholfen haben, in einer „Nacht und Nebel“-Aktion ins Ausland zu gelangen.

    Gesichert ist, dass Stennes am 26. September 1933 aus der Haft entlassen wurde und dass er kurz darauf mit seiner Frau und Tochter über die Niederlande und England nach China emigrierte. An Bord des Dampfers Ranchi traf Stennes zusammen mit seiner Frau am 19. November 1933 in Shanghai ein.

    In China war Stennes bis 1949 für Chiang Kai-sheks Kuomintang-Bewegung als Militärberater tätig. Seine Bemühungen gingen dahin, die Armee- und Polizeikräfte der chinesischen Nationalisten nach dem Vorbild der preußischen Streitkräfte zu reorganisieren. Außerdem befehligte er die zweitausend Mann starke Leibwache Chiang Kai-sheks.

    Von deutschen Diplomaten und Geheimdienstlern blieb Stennes während seines Aufenthalts in China unbehelligt. Zum Gestapo-Vertreter in Japan Josef Meisinger pflegte er sogar beinahe freundschaftliche Beziehungen. Dennoch soll Stennes ständig nationalsozialistische Anschläge auf sein Leben befürchtet haben. Mehreren Aufforderungen, nach Deutschland zurückzukehren, die ihn nach Ausbruch des Zweiten Weltkrieges erreichten, weigerte er sich Folge zu leisten. Jay Taylor geht sogar davon aus, dass Stennes Beziehungen zu dem sowjetischen Spion an der deutschen Botschaft in Tokio Richard Sorge unterhielt, der ihn 1941 über den bevorstehenden deutschen Angriff auf die Sowjetunion unterrichtet habe. Stennes soll diese Nachricht an Chiang weitergegeben haben, der sie über Zhou Enlai Josef Stalin zugespielt habe.[9]

    Nach der Besetzung großer Teile Chinas durch Japan entging Stennes nur knapp der Verhaftung. Nach dem Krieg verlangten umgekehrt die Amerikaner kurzzeitig seine Auslieferung, nachdem er sich geweigert hatte, ehemalige Nationalsozialisten in Shanghai zu denunzieren, die mit der japanischen Armee kollaboriert hatten. Chiang Kai-shek bewahrte ihn vor diesem Schicksal, indem er ihn zu einem Mitglied der chinesischen Militärkommission ernannte.

    Stennes-Putsch
    https://de.wikipedia.org/wiki/Stennes-Putsch

    Der Stennes-Putsch war eine parteiinterne Auseinandersetzung innerhalb der Nationalsozialistischen Deutschen Arbeiterpartei, bei der SA-Männer am 1. April 1931 ein Parteigebäude der NSDAP in Berlin besetzten. Der „Putsch“ gegen Adolf Hitler scheiterte.

    #Allemagne #Chine #nazis #histoire #taxi

  • Hardliner, Neoliberale, Oligarchen : Der fragwürdige Erfolg der Ukraine
    https://www.heise.de/tp/features/Hardliner-Neoliberale-Oligarchen-Der-fragwuerdige-Erfolg-der-Ukraine-7445797.h

    Depuis la dissolution de l’Union Soviétique les peuples de l’Ukraine sont victimes des forces du néolibéralisme qui ont détruit son industrie et transformé l’ancienne république prospère dans le pays le plus pauvre d’Europe exportateur de matière primaires et produits agricoles. Le pays a perdu plus de dix millions d’habitants et ceux qui y sont restés acceptent des formes de survie de plus en plus inhumaines. En Ukraine se pratique le sytème de mères porteuses le plus important du monde avec celui de l’Inde.

    Vu sous cet angle l’émigration en temps de guerre n’est que la continuation accélérée d’un processus de dépeuplement qui ouvrira les portes à une modernisation high-tech du pays dans un temps record. Elle sera réalisée après la fin des hostilités armées par le capital occidental dont les prédateurs étatsuniens et allemands se disputeront la proie.

    Il s’agit d’une routine qui a fait ses preuves pour les impérialistes étatsuniens qui ont éjà accaparé quelques joyaux ukrainiens. Le pays remboursera pendant des décennies à ses amis les dépenses pour sa défense militaire. Grâce au levier de la dette ces groupes étrangers continueront à trancher préalablement toutes les questions à soumettre au parlement national. L’Ukraine verra alors une époque de pseudo- démocratie comme les deux Allemagnes après 1945.

    Nous verrons une interprétation néolibérale donc plus radicale â bien des égards du paradigme „Volk ohne Raum“. Sa version libérale s’appelle "capital en quête d’investissement" pour lequel on est en train de créer une issue heureuse.

    C’est une partie de poker avec des ossements en guise de jetons de casino. Participent à ce jeux les pays européens et l’Allemagne, la Russie, la Chine et les Etat Unis. Au premier tour commencent les #USA. D’abord on ruine les pays d’Europe par les conséquences économiques de la guerre. Ensuite pendant que les Euopéens peineront à récupérer on renforcera sa propre position en Ukraine à travers le remboursement des prêts de matériel de guerre.

    La stratégie des impérialistes allemands dans ce jeu de poker est différente mais aussi efficace. D’abord on continue à profiter de la main d’oeuvre ukrainienne bon marché et on investit dans les millions de réfugiées dont les hommes se font tuer par les russes. Le patronat d’Europe se rejouit de cette "immigration de qualité" alors que la nation allemande et surtout ses hommes profitent de l’arrivé massive d’ariennes dignes des meilleurs instituts "Lebensborn".

    Les capitalistes allemands étant plus discrets que leurs frères de classe étatsuniens on n’a pas entendu d’echo aussi fort de leurs activités ukrainiennes, mais ils n’ont certainement pas négligé d’investir dans le territoire dont ils préparent depuis 1945 à Munich la reconquête avec leurs camarades fascistes d’Ukraine.

    L’état allemand mise sur les futurs impôts suite aux profits faramineux que promet la reconstruction de l’Ukraine et s’octroie un premier crédit de guerre de 100 milliards appellé "patrimoine particulier" suivant les principes développés par le ministre de l’Économie du Troisième Reich Hjalmar Schacht : Pour préparer la guerre on emprunte une somme illimitée qu’on compte rembourser avec les profits issus de la conquête des territoires de l’Europe de l’Est

    En comparaison avec l’époque entre 1933 et 1939 cette fois on a mieux préparé le champ de bataille. Les autres pays de l’Est ont déjà été incorporé dans le bloc sous contrôle du capital allemand et on a conclu une alliance avec les élites des anciens états ennemis occidentaux. Là récupérer l’Ukraine est une affaire collective avec l’intention déclarée de ruiner la Russie et de la rendre inoffensive dans le conflit qui oppose l’alliance impérialiste sous domination étatsunienne au bloc sino-russe et au pays appartenant mouvement des non alignés.

    Personne ne nous explique comment on fera pour rembourser la dette contractée en notre nom pour financer la guerre en Ukraine. Pourtant le pari est simple : Ou l’affaire fonctionne comme prévue et tout le monde (qui fait partie des élites) se remplit les poches. Ou on ne rembourse pas. C’est une solution couramment employée par les gouvernements et celui des Etats Unis l’applique constamment. Nous, les gens simples et les vrais pauvres en pâtissent à chaque fois.

    Opposons-nous aux guerres et aux emprunts qui leurs sont destinés.

    21.2023 von David X. Noack - Mit der Annäherung an die EU verbanden sich in der Ukraine viele Erwartungen. Doch vom Maidan-Putsch 2014 bis zum völkerrechtswidrigen Angriff Russlands 2022 erlebte das Land einen wirtschaftlichen Niedergang. Die Perspektive ist düster.

    Laut der amtierenden deutschen Außenministerin Annalena Baerbock (Bündnis 90/Die Grünen) geht es im aktuellen Ukraine-Krieg um „Freiheit, Menschenwürde und Demokratie“ – Russland bedrohe dies und die Ukraine verteidige diese Werte.

    In unzähligen Talkshows durfte man in den vergangenen zehn Monaten vielfach hören und in Zeitungen durfte man seit dem Beginn des russischen völkerrechtswidrigen Angriffskrieges immer wieder lesen, dass die Ukraine eine „blühende Demokratie“ sei, die „an den Grenzen Russlands Erfolg“ hat. Schaut man sich die sozioökonomischen Daten der an die EU angegliederten Ukraine an, sucht man diese angebliche Erfolgsgeschichte jedoch vergeblich.

    Nach dem Staatsstreich des Februars 2014 übernahm unter dem radikalen Neoliberalen Arsenij Jazenjuk eine Regierung aus wirtschaftsliberalen Hardlinern und Neofaschisten der Vaterlands- und Swoboda-Partei die Regierung in Kiew.

    Im US-Magazin Forbes hieß es damals, Jazenjuk sei jemand „wie (der 2011 bis 2013 amtierende italienische Premier) Mario Monti: nicht gewählt und bereit zu tun, was der Internationale Währungsfonds wünscht“. Den nach dem Staatsstreich anberaumten Urnengang für das Staatsoberhaupt gewann der aus dem südukrainischen Budschak stammende Oligarch Petro Poroschenko.

    Auf die Putschregierung Jazenjuks folgte nach Wahlen im Oktober desselben Jahres eine Koalition des liberalkonservativen Blocks Petro Poroschenkos, der neoliberalen Volksfront Jazenjuks und der rechtsextremen Radikalen Partei das Ruder (letztere Partei trat jedoch nach einem Jahr aus dem Regierungsbündnis aus).

    Unter den verschiedenen von Poroschenko ernannten Regierungen trat zum 1. Januar 2016 das Assoziierungsabkommen der Ukraine mit der Europäischen Union vollständig in Kraft – in Teilen galt es schon vorher.

    Nachdem Poroschenko endgültig abgewirtschaftet hatte, gewann der bis dahin als Fernseh-Comedian bekannte Wolodymyr Selenskyj als damaliger Friedenskandidat die Präsidentschaftswahl 2019 und seine Partei die kurz darauf anberaumte Parlamentswahl.

    Obwohl er damals für eine Beendigung des Bürgerkriegs im Donbass und eine andere Außenpolitik – vor allem gegenüber Russland – stand, bekannte sich Selenskyj zu den Verpflichtungen gegenüber dem Internationalen Währungsfonds (IWF), der seit über drei Jahrzehnten neoliberale Schocktherapien in Ländern des Globalen Südens durchsetzt.

    Er wollte keinen vollständigen Bruch zu seinem Vorgänger, sondern setzte in ökonomischen Fragen auf Kontinuität. Keine einzige Regierungen vom Februar 2014 bis zum Februar 2022 setzte sich vom Weltwährungsfonds und seinen wirtschaftsliberalen Vorgaben ab – die unter Selenskyj leisteten sogar noch weniger Widerstand als die unter Poroschenko.

    Nach Vorgaben des IWF wurden etwa die ukrainischen Zölle gesenkt, das Rentenniveau eingefroren, Subventionen für den Gaspreis gekürzt und die Privatisierung des aufgrund seiner fruchtbaren Böden besonders wertvollen Landes erlaubt.

    Die über Jahre anhaltende neoliberale Rosskur der Ukraine wirkte verheerend auf das Land. Während einige internationale Großkonzerne profitierten und die lokalen Oligarchen versuchten, sich mit dem neuen System zu arrangieren, erlebte die breite Masse der Bevölkerung eine sozioökonomische Talfahrt sondergleichen.

    Aufgrund der niedrigen Zölle und der geografischen Nähe überschwemmten Produkte aus der EU die Ukraine und das Land erlebte eine dramatische Deindustrialisierung aufgrund der EU-Assoziierung. Von 2013 bis 2017 fielen die Ausfuhren um 31 Prozent. Besonders traf dies den industriellen Sektor: Der Wert der Exporte der stahlverarbeitenden Industrie stürzte beispielsweise von 21,2 Milliarden US-Dollar auf 12,7 Milliarden US-Dollar ab.
    Entlassungen in Rüstungsindustrie: Nordkorea profitierte

    Der über Jahre anhaltende Kollaps der ukrainischen Industrie und die sich damit ausbreitende Perspektivlosigkeit für einige Berufszweige hatte sogar Auswirkungen bis nach Ostasien. Der staatliche Rüstungsbetrieb Juschmasch im ostukrainischen Dnipro (früher: Dnjepropetrowsk) entließ nach Beginn der wirtschaftlichen Dauermalaise tausende Mitarbeiter – die Zahl der Angestellten sank insgesamt auf rund ein Sechstel.

    Einige entlassene Wissenschaftler verkauften daraufhin ihre Kenntnisse an nordkoreanische Stellen, was wiederum einen enormen Schub der Fähigkeiten des nordkoreanischen Raketenarsenals ermöglichte. In einer Art Kollateraleffekt trug der Einbruch der ukrainischen Wirtschaft infolge der EU-Assoziierung zur Nordkoreakrise der Jahre 2017/2018 bei.

    Im Maschinenbau – im zivilen Bereich hatte die Ukraine beispielsweise schon seit vielen Jahrzehnten eine eigene Produktion von Lokomotiven – halbierten sich die ukrainischen Ausfuhren von 2013 bis 2017 auf 4,9 Milliarden US-Dollar. Nicht nur bei Eisenbahnen, sondern auch bei den Flugzeugen brach die Produktion ein: So zum Beispiel bei Antonow – bis dahin ein Flaggschiff der ukrainischen Industrie. Ab dem Jahr 2015 produzierte der Kiewer Flugzeugbetrieb kein einziges Flugzeug mehr. Die Firma konnte nur durch den Flugbetrieb der Frachtfirma Antonow Airlines überleben.

    Im Jahr 2021 eröffnete sich erstmals seit Langem die Möglichkeit, dass Antonow in Zukunft wieder neue Flugzeuge baut – aber ausschließlich in einer Fabrik in China. Quasi als symbolischer Tiefpunkt des Flugzeugbetriebs ging die An-225 Mrija, das größte Flugzeug der Welt, bei der Schlacht um den Antonow-Flughafen in den ersten Tagen des russischen Angriffskrieges in Flammen auf.

    Zum ersten Mal in der Geschichte der unabhängigen Ukraine rückten im Jahr 2017 landwirtschaftliche Produkte zum Hauptexportgut des Landes auf. Damit stieg die Ukraine zu einem peripheren Staat – ähnlich vielen Ländern im Globalen Süden – ab. Mit der Deindustrialisierung gab es auch eine Neujustierung des Außenhandels. Bis zum Jahr 2013 teilte sich der ukrainische Export fast gleichmäßig zwischen der EU, den postsowjetischen Staaten und dem Globalen Süden auf.

    Nach dem Umsturz 2014 ging der Ost- und der Südhandel dramatisch zurück – die Europäische Union dominierte immer mehr im Außenhandel. Die ukrainischen Produkte, die dort einen Absatzmarkt fanden, unterschieden sich aber grundlegend von den Produkten, welche die Ukraine in den Osten und in den Süden exportierte.

    Hauptsächlich fanden damals wenig oder gar nicht verarbeitete Produkte ihren Weg aus dem osteuropäischen Land in die EU. Den größten Anstieg von 2013 bis 2017 verzeichneten etwa die ukrainischen Fett- und Ölexporte in die EU – sie stiegen um 195 Prozent an. Die EU-Assoziierung ließ die Ukraine immer mehr zu einem Agrarland werden.

    Neben der Wirtschaft kollabierte auch das Gesundheitswesen – schon vor der Coronapandemie. 2017 gaben in Umfragen 90 Prozent der Ukrainer:innen an, sich Behandlungen in dem eigentlich kostenlosen Gesundheitswesen nicht leisten zu können. Im Jahr 2018 traten in der Ukraine 65 Prozent aller gemeldeten Neuausbrüche von Masern auf dem europäischen Kontinent auf.

    Ferner litt das Land unter der zweitschwersten Aids-Epidemie Europas: Von 2010 bis 2016 verdoppelte sich die Zahl der mit dem HI-Virus infizierten Menschen. Die Coronapandemie verlief in dem Land ebenso katastrophal – Ende 2021 hatte das Land eine der niedrigsten Impfquoten in ganz Europa.

    Im Jahr 2020 hatte die Ukraine laut der Weltbank die niedrigste Lebenserwartung auf dem europäischen Kontinent – noch hinter Armenien und der Republik Moldau. Sie betrug etwa 71 Jahre – also genauso viele Jahre wie im zu diesem Zeitpunkt seit 17 Jahren durch Krieg und Besatzung geplagten Irak. Diese Entwicklung ist besonders tragisch, da noch Anfang der 1960er-Jahre die Menschen in der damaligen Ukrainische SSR eine höhere Lebenserwartung hatten als in weiten Teilen Westeuropas.
    Absturz auf Niveau von Sri Lanka und Iran

    Mit der Stagnation des realsozialistischen Systems in den 1970er- und 1980er-Jahren drehte sich das Verhältnis um, seit dem Übergang der Ukraine in den Kapitalismus entfernten sich die Abstände zwischen Ländern wie der Ukraine und beispielsweise Frankreich oder Deutschland und seit der EU-Assoziierung des osteuropäischen Landes verstärkte sich diese Entwicklung noch einmal.

    Beim Human Development Index (HDI) des Entwicklungsprogramm der Vereinten Nationen (United Nations Development Programme, UNDP) sah es im Jahr 2021 ebenfalls nicht besser aus. Der Index fasst verschiedene Werte wie die Lebenserwartung, die durchschnittliche Schulzeit und das Pro-Kopf-Einkommen zusammen.

    Beim HDI landete das osteuropäische Land bei einem Wert von 0,773 und damit knapp hinter Sri Lanka (0,782) und dem Iran (0,774) sowie noch zwei Plätze vor der Volksrepublik China (0,768). Seitens des UNDP konnte auch keine ukrainische Erfolgsgeschichte festgestellt werden.

    In Reaktion auf die desaströse wirtschaftliche Lage, das politische Klima und die gesellschaftlichen Entwicklungen in der Ukraine emigrierten immer mehr Menschen. Wie der damalige Außenminister Pawlo Klimkin 2018 einräumte, verließen jedes Jahr rund eine Million Menschen das Land. „Die Lage ist katastrophal“, erklärte der Politiker dem ukrainischen Fernsehsender Nastojaschaja Wremja (Unsere Zeit) und prophezeite: „Dieser Trend wird sich in den nächsten Jahren fortsetzen.“

    Für deutsche Konzerne hingegen sah die Situation ganz anders aus: Wie es Andreas Lier, der Präsident der Deutsch-Ukrainischen Industrie- und Handelskammer, im Jahr 2018 formulierte, war die mit der EU assoziierte Ukraine die „beste Ukraine, die es jemals gab“.

    Während man seitens deutscher Großkonzerne über diese Ukraine frohlockte, sank die Größe der Bevölkerung immer weiter. Als Folge der sinkenden Lebenserwartung und ansteigenden Emigration schrumpfte die ukrainische Bevölkerung der Ukraine von 1990 bis 2021 von 51,8 Millionen auf 41,2 Millionen Einwohner:innen – ein Rückgang von über einem Fünftel. Nachdem die Bevölkerung der Ukraine in der realsozialistischen Zeit stetig gewachsen war, endete das Wachstum kurz nach dem Übergang in den Kapitalismus.

    Ein langsamer Niedergang setzte ein und verstärkte sich infolge der EU-Assoziierung. Allein im Jahr 2021 verlor die Ukraine über 440.000 Menschen durch niedrige Geburtenraten, hohe Sterbezahlen und eine anhaltende Emigration.

    Nach Erkenntnissen des IWF rutschte die Ukraine 2018 erstmals zum ärmsten Land Europas ab – noch hinter dem langjährigen Schlusslicht, der benachbarten Republik Moldau. Laut Angaben der neoliberal ausgerichteten Weltbank stieg die Zahl der Menschen, die unterhalb der offiziellen Armutsschwelle lebten, von 15 Prozent der Bevölkerung im Jahr 2014 auf 25 Prozent im Jahr 2018.

    Das lag neben der allgemeinen Preisentwicklungen, den niedrigen Löhnen unter anderem an der Entwicklung der Energiepreise: Die Gaspreise für die einfache Bevölkerung stiegen von 2014 bis 2022 um sage und schreibe 650 Prozent. Bis in die Gegenwart erreichte die Ukraine nicht das BIP-pro-Kopf-Niveau von 1990 wieder. Ganz im Gegenteil: Laut Berechnungen der Weltbank liegt das BIP pro Kopf heute sogar 20 Prozent darunter.

    Die Geschichte der an die EU angelehnten und seit 2016 offiziell assoziierten Ukraine ist keine Erfolgsgeschichte, sondern eine Geschichte eines anhaltenden wirtschaftlichen Niedergangs, einer schrumpfenden Bevölkerung mit immer niedrigerer Lebenserwartung, einer immer größeren Emigration von Menschen aus dem Land und einem zerbröselnden Gesundheitssystems.

    Wenn Politiker in Westeuropa meinen, dass die Ukraine für „unsere Werte“ kämpfe, dann meinen sie nicht wirklich eine repräsentative Demokratie – sondern einen kaum gezügelten Neoliberalismus, der das Land de facto aber sozioökonomisch heruntergewirtschaftet hat.

    Gerhard von Mende
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Gerhard_von_Mende

    Generalplan Ost
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Generalplan_Ost

    Le Grand Échiquier (1997) par Zbigniew Brzeziński (19282017)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_%C3%89chiquier_(livre)

    L’Ukraine est un des principaux pivots géopolitiques de l’échiquier eurasien, car « sans l’Ukraine [sous sa domination], la Russie cesse d’être un empire eurasien » ; la Russie pourrait chercher à obtenir un statut impérial sans contrôler l’Ukraine, mais serait alors réduite à un empire asiatique. Le contrôle de l’Ukraine est important, car il s’agit d’une région riche, qui permet d’utiliser la mer Noire librement, et notamment de commercer avec la mer Méditerranée sans partage. Si l’Ukraine venait à perdre son indépendance, la Pologne hériterait de son statut de pivot géopolitique et frontière de l’Europe à l’Est.
    La Russie est le principal pays qui occupe la zone centrale de l’Eurasie. Son endiguement est nécessaire à la préservation de la domination américaine dès lors que la Russie ne devient pas démocratique et continue de chercher à atteindre une domination internationale.

    #guerre #impérialisme#géopolitique #USA #Russie #Europe #Allemagne #Ukraine #nazis #fascistes

  • Die negative Fabrik Auschwitz - Teil 1
    https://de.wikipedia.org/wiki/Schwarzbuch_Kapitalismus

    Das Schwarzbuch Kapitalismus (Untertitel: Ein Abgesang auf die Marktwirtschaft) ist eine 1999 erschienene Monographie von Robert Kurz, die sich kritisch mit der Geschichte und der Zukunft des Kapitalismus auseinandersetzt. Es gilt als das Hauptwerk des der Wertkritik zuzurechnenden Autors und löste eine Debatte über die vorgenommene Beschreibung der Entstehungsgeschichte des Kapitalismus, seine Gegenwartsdiagnose sowie über die Folgen der Kritik an den herrschenden Verhältnissen aus.

    Dans ce chapitre du Livre noir du capitalisme Robert Kurz explique pourquoi Auschwitz est à la fois l’expression du capitalisme moderne et le crime essentiel préparé de longue date et perpétré par les Allemands l’unique peuple au monde capable de s’y atteler.

    Il y dévéloppe l’idée d’Auschwitz comme une anti-fabrique et anticipation de la catastrophe mondiale causée par les forces inhérentes au capitalisme quand elles rencontrent le savoir-faire et l’idéologie colonialiste et raciste. Pour lui c’est la conséquence de la tentative d’une « Abschaffung » (abolition) du mal incarné par le capital juif au lieu de la « Aufhebung » dialectique du capitalisme dans la transformation socialiste.

    Aufhebung
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Aufhebung

    Texte en trois parties
    Teil 2 https://seenthis.net/messages/985499
    Teil 3 https://seenthis.net/messages/985498

    aus: Robert Kurz, Schwarzbuch Kapitalismus, 1999, Seit 270 ff.

    Die Geschichte der Zweiten industriellen Revolution - Die negative Fabrik Auschwitz

    Es ist oft von der Singularität des Menschheitsverbrechens Auschwitz gesprochen worden. Das trifft zwar insofern zu, als Auschwitz eine einmalige Dimension des Verbrechens enthält, die über bloßen Haß, über bloße Grausamkeit und Barbarei ebenso hinausgeht wie über einen Massenmord aus politisch-ökonomischen Nutzenkalkülen. Aber dieser Begriff der Singularität dient gleichzeitig den westlich-demokratischen Ideologen dazu, Auschwitz aus der deutschen Geschichte, aus Demokratie, Kapitalismus und Aufklärungsvernunft hinauszumythologisieren. »Singularität« meint dann nicht mehr eine einmalige Dimension des Irrationalismus auf dem Boden der modernen bürgerlichen Rationalität selbst, sondern den Einbruch jener »fremden«, äußerlichen und gewissermaßen »außerirdischen« Macht der Finsternis, die mit der reinen kapitalistisch-demokratischen Seele gar nichts zu tun haben kann.

    Mit einer gewissen Bauernschläue hat Ernst Nolte diese offensichtliche Ignoranz des demokratischen »Singularitäts«-Begriffs dafür ausgenutzt, bei seiner apologetischen Historisierung des Nationalsozialismus in einem Aufwasch auch gleich Auschwitz in die Reihe der gewöhnlichen Modernisierungsverbrechen einzugemeinden und als bloß »sekundäre« Untat zu verharmlosen. Und wie schon hinsichtlich der nationalsozialistischen Krisendiktatur im allgemeinen politisch-ökonomischen Sinne, so wäre auch hinsichtlich des Holocaust und seiner spezifischen Qualität im Gegensatz zu Nolte die Perspektive umzukehren, um unbeschadet jener Dimension der Singularität statt einer positiven eine negative Historisierung von Auschwitz vorzunehmen. Der Holocaust wird dann zur Generalanklage gegen Aufklärungsvernunft, Kapitalismus und deutsche Nationalgeschichte: Auschwitz war in diesem Sinne keine »fremde« Tat, sondern eine spezifisch deutsche Konsequenz der Modernisierungsgeschichte selbst, die ihre Wurzeln im allgemeinen Boden des bürgerlich-liberalen und demokratischen Denkens der Moderne hatte.

    Es ist ja eigentlich ganz offensichtlich, daß die ideologische Naturalisierung und Biologisierung des Sozialen von Hobbes über Smith, Malthus usw. bis Darwin eine historische Schicht von Auschwitz darstellt. Ebenso gehört zur Archäologie des Holocaust das Denken von de Sade, jenes »Libertins«, der zum ersten Mal die vollständige Ablösung sowohl der Sexualität als auch »funktioneller Handlungen« überhaupt von jeder menschlichen Gefühlsregung propagiert hat; ein den kapitalistischen »gesellschaftsmaschinellen« Funktionalismus in enthemmten Phantasien vorwegnehmender Alptraum des sozialen Bewußtseins, ohne den der Apparat von Auschwitz ebenfalls nicht denkbar gewesen wäre.

    Auch der moderne Antisemitismus als solcher wurzelt in der Aufklärungsphilosophie, wie Poliakov gezeigt hat; und das ist ja kein Zufall, sondern spiegelt jenen inneren Widerspruch des modernen bürgerlichen Bewußtseins, das den Anspruch der vernünftigen Selbstreflexion ausgerechnet in der Form der Selbstunterwerfung unter die Pseudo-Naturgesetze einer blinden Gesellschaftsphysik erhebt - ein irrationaler Grundsachverhalt, der bei jedem kapitalistischen Entwicklungs- und Krisenschub in der Projektion auf das »jüdische Fremdwesen« scheinaufgelöst wurde.

    Alle Grundelemente des Denkens, das zu Auschwitz geführt hat, entstammen dem breiten Strom der Modernisierungsgeschichte und ihrer Ideologisierung. Und hatte sich das antisemitische Syndrom schon in der kapitalistischen Aufstiegsbewegung des 19. Jahrhunderts über die ganze westliche Welt verbreitet, so wurde es in der fordistischen Zweiten industriellen Revolution zusätzlich aufgeladen. Denn in demselben Maße, wie die betriebswirtschaftliche Rationalisierung und innere Militarisierung des Menschen zu einem absoluten, die gesamte Gesellschaft lückenlos erfassenden System der »abstrakten Arbeit« drängte, spitzte sich auch das negative Moment der qualitätslosen, unheimlichen und gegen jede sinnliche Qualität gleichgültigen Arbeitskategorie zu.

    Die Naturalisierung und Biologisierung dieser negativen Qualität der Qualitätslosigkeit in der »jüdischen Rasse« und die Projektion der leeren, selbstzweckhaften Abstraktion des Kapitalismus auf ein »jüdisches Wesen« erhielt einen neuen und stärkeren Schub: durch die jetzt erst in vollem Maße gültig werdende soziale Gleichnamigkeit und Gleichschaltung der abstrakten Arbeitsquanta von Funktionseliten und »hands«, von Führern und Geführten, nahm das Bedürfnis nach einer pro-jektiven Entsorgung der damit verbundenen destruktiven Rationalität entsprechend zu.

    Die qualitative Steigerung der Zumutungen und die neue Stufe der Benthamschen Verinnerlichung waren daher nicht nur in Deutschland von einem Anwachsen und einer Verdichtung des antisemitischen Syndroms begleitet. Auch in der übrigen Welt und insbesondere in der Sowjetunion und den USA ließ die Zweite industrielle Revolution, im Westen verstärkt durch ihr vorläufiges Scheitern in der Weltwirtschaftskrise, die antisemitische Stimmung im gesellschaftlichen Bewußtsein anschwellen.

    Obwohl die bolschewistische Partei, ihrer Herkunft aus der Sozialdemokratie entsprechend, offiziell den Antisemitismus als bloße Dummheit verstand und ihn unmittelbar nach der Oktoberrevolution sogar unter Strafe gestellt hatte, machte sich in den Kreisen um Stalin schon seit den 20er Jahren eine unterschwellige antisemitische Strömung breit, die in den großen Verfol-gungswellen und Schauprozessen der 30er Jahre gegen angebliche »Verräter, Agenten und Saboteure« eine entscheidende Rolle spielte und die sowjetische Geschichte bis zum Ende begleiten sollte. Noch Anfang der 50er Jahre, kurz vor Stalins Tod, soll sogar die Deportation der sowjetischen Juden geplant gewesen sein; es gab eine Broschüre des Innenministeriums mit dem Titel »Warum die Juden aus den Industriegebieten ausgesiedelt werden müssen« (Rapoport 1992, 207), aber der Plan wurde dann nicht mehr ausgeführt. Später nährte sich der sowjetische Antisemitismus an der proarabischen Außenpolitik gegen Israel, die nach innen als Propaganda gegen »den Zionis-mus« wirkte und von einer Verfolgung angeblicher »zionistischer Agenten« begleitet war.

    Die sowjetische antisemitische Tendenz hatte allerdings eine besondere Note. Stalin stand am konsequentesten für die protofordistische Entwicklungs- und Modernisierungsdiktatur. Und in diesem Kontext muß wahrscheinlich auch das Aufgreifen des antisemitischen Syndroms gesehen werden, das ja in Rußland schon eine lange Tradition unter dem Zarismus hatte. Da die Sowjetunion von der westlichen Weltwirtschaftskrise nicht betroffen war und die Bewegung des Geldkapitals unter staatskapitalistischer Kontrolle stand, richtete sich die paranoide Projektion aber weniger gegen die als »jüdisch« imaginierte Abstraktion des zinstragenden Kapitals als vielmehr gegen die ebenso als »jüdisch« denunzierte »abstrakte Theorie«. Nicht die Spekulanten und Bankiers, sondern die Intellektuellen waren bevorzugtes Ziel der Verfolgung. Diese Variante spielte auch im westlichen Antisemitismus eine Rolle, aber in der Sowjetunion rückte sie ins Zentrum.

    Schon Lenin hatte ja mehr als einmal gegen die »Tagediebe und Hysteriker unter der Intelligenz« gegiftet. Es ist leicht zu begreifen, daß diese Angriffe dem Einschwenken auf den fordistischen Entwicklungspfad geschuldet waren und dem daraus resultierenden Imperativ: Schluß mit lustig, nicht mehr diskutieren über Sinn und Zweck, sondern Arbeitsquanta verausgaben in der Gesellschaftsmaschine. Die weitere theoretische Reflexion erschien zunehmend als Gefahr, nicht nur im Sinne eines als »unfruchtbar« denunzierten »abstrakten Geschwätzes«, sondern vor allem als jene mögliche Erinnerung an die verlorene Zukunft einer selbstorganisierten Räte-Gesellschaft, jenseits der Entfremdungsformen von Geld und Staat. Hinzu kam die Ideologisierung der Konkurrenz gegen den Westen, die mit der Erfindung eines »Sowjetpatriotismus« und zunehmender Ausländer-phobie einherging; »Intellektualismus« und kritische Reflexion wurden demgegenüber einer unpatriotischen »kosmopolitischen« Lauheit verdächtigt. Halb als schlechtes theoretisches Gewissen, halb als wütender Haß gegen dessen mögliches Aufkeimen, wurde die Intellektuellenhetze zu einer periodisch wiederkehrenden Veranstaltung des Partei- und Staatsapparats.

    Das war um so absurder und doppelbödiger, als die Parteiführung und ihre Kader auf allen Ebenen großenteils selber Intellektuelle waren, zu einem hohen Prozentsatz von jüdischer Herkunft.
    Die Widersprüche, Brüche und Abgründe eines gesellschaftlichen Geschehens, das nicht mehr begrifflich reflektiert werden durfte, jedenfalls nicht mehr kritisch, äußerten sich so auf gespenstische Weise in einer wechselseitigen Denunziation von Intellektuellen als »intelligenzlerische« Miesma-cher und Saboteure des »sozialistischen Aufbaus«. Stalin mußte nur das populäre antisemitische Syndrom und die Denunziation gegen den »jüdischen« unzuverlässigen Kosmopolitismus mit dem ebenso populären antiintellektuellen Ressentiment verbinden, um die hilflose Parteiintelligenz zur Abschlachtung freizugeben.

    Der ungeheure Terror der durchgepeitschten Industrialisierungspolitik, die Foltermethoden zur Einübung des Menschenmaterials in die abstrakte fordistische Zeitdisziplin und die antisemitisch legitimierte Verfolgungswelle gegen die Intelligenzia verbanden sich zum blutigen Gesamtkunstwerk dessen, was als »Tschistka (Säuberung; auch Reinigung oder Entleerung des Darms) [...]« (Rapoport 1992, 56) in die Geschichte des 20. Jahrhunderts eingegangen ist. Gerade weil die Tschistka mit ihrer ungeheuren Willkür, ihren Massenerschießungen, Folterungen und grotesken Schauprozessen durch ein Orwellsches Vokabular der sozialistischen »Glücksordnung« und ihres Lebenskampfes gegen den westlichen Kapitalismus und seine »Agenten« begründet werden mußte, konnte sie nicht anders als in hysterischen und paranoiden Formen bis hin zur buchstäblichen Geistesverwirrung von Anklägern und Angeklagten ablaufen. Was da »hinausgesäubert« werden sollte, war der innere Widerspruch der in gesellschaftlichen Riesenschritten durchgesetzten »abstrakten Arbeit« (und der mögliche theoretische Einspruch dagegen). Dafür war die Mobilisierung des antisemitisch-antiintellektuellen Syndroms geradezu unerläßlich. Erhellend der Kommentar eines alten zaristischen Offiziers im Zuchthaus:

    »Am Ende werden die Träume unseres Zaren Nikolaus noch wahr, obwohl er selbst zu weich war, um sie zu verwirklichen: Die Gefängnisse sind voll von Juden und Bolschewiken« (Rapoport 1992, 70).

    In den USA schlug die antisemitische Hetze ebenso massiv durch, vielleicht sogar noch deutlicher als in der Sowjetunion. Hier waren es natürlich die Spekulation und die große Finanz- und Banken-krise, die auf das »jüdische Fremdwesen« projiziert wurden. John Kenneth Galbraith schrieb über die Stimmung nach dem »Schwarzen Freitag«: »Dicht unter der Oberfläche war der Antisemitismus zu spüren« (Galbraith 1995, 86). Weder blieb allerdings die antisemitische Paranoia-Ideologie unter der Oberfläche, noch war sie auf eine irrationale Krisenreaktion beschränkt. Henry Ford selber, der Prophet der Zweiten industriellen Revolution und ihr Mitschöpfer, war schon lange vorher vom antisemitischen Wahn durchdrungen. Unter seinen Schriften tauchte Anfang der 20er Jahre (und mehrfach ins Deutsche übersetzt) ein Machwerk mit dem Titel »Der internationale Jude« auf. Darin freut er sich fast wie Hitler über die allfällige Thematisierung der »Judenfrage«:

    »Die Judenfrage besteht in den Vereinigten Staaten seit Jahren; aber unter der Oberfläche der Öffentlichkeit [...] Gleichwohl ist es möglich geworden, das Wort >Jude <, das noch vor einem Jahr verpönt war, öffentlich zu gebrauchen. Es erscheint jetzt fast täglich auf der Vorderseite der Zeitungen, ist überall Gegenstand der Erörterungen [...]«(Ford 1922, 116f.).

    Der Grund, warum er die Juden haßt und fürchtet, ist für den freiheitlich-demokratischen Namensgeber der Epoche derselbe wie für Hitler und Stalin: Es geht ihm darum, das fordistische System der Rationalisierung und wissenschaftlich forcierten Aussaugung des Menschenmaterials frei zu halten vom Odium des abstrakten Selbstzwecks. Genau wie die Nazis stellt Ford »schaffendes«
    (nämlich sein eigenes) und »raffendes Kapital« (nämlich das zinstragende Geldkapital des Bankensystems) gegenüber. Alle negativen und zerstörerischen Erscheinungen des protofordistischen Krisenkapitalismus werden auf dieses »kosmopolitische« Geldkapital abgeladen und direkt mit den Juden als kulturell-biologischen Trägern identifiziert:

    »Der internationale jüdische Bankier, der kein Vaterland hat, sondern alle Länder gegeneinander ausspielt, und das internationale jüdische Proletariat, das von Land zu Land streicht, um die ihm genehmen wirtschaftlichen Bedingungen zu suchen, sind hinter allen Problemen zu finden, die heutzutage die Welt beunruhigen. Die Einwanderungsfrage ist jüdisch. Die Sittlichkeitsfrage in Kinos und auf der Bühne ist es. Die Lösung der Judenfrage ist in erster Linie Sache der Juden; tun sie es nicht, so wird die Welt sie lösen (!) [...] Ein Volk wird durch künstlichen Wechseldiskont schwer geschädigt; ein zweites dadurch, daß ihm das Geld aus dem wirtschaftlichen Blutumlauf genommen wird [...] In stürmischen Zeiten fallen mehr Pflaumen als sonst in die aufgehaltenen Körbe der internationalen Bankiers. Kriege und Notzeiten liefern ihnen die reichsten Ernten. Man gehe durch die Amtsräume der Regierung, wo die Geheimnisse der Einkommensteuer, der Bundesbanken, der auswärtigen Politik verwahrt werden sollen - und man findet Juden überall gerade an den Stellen sitzen, wo es dem internationalen Judentum erwünscht ist und wo es erfahren kann, was es will [...]
    Der amerikanische Landwirt und die Industrien, die den Tricks der internationalen Bankiers nicht gewachsen waren und denen bei dürftigem Kredit der Atem ausgeht, wundern sich, wo das Geld sein mag [...]«(Ford 1922,152f.).

    Ob in der Form des Staatskapitalismus oder des »freien« Konkurrenzkapitalismus: Stets ging es darum, das Hohelied der industriellen Massenproduktion zu singen, die im System fordistischer Rationalisierung und mit dem »schaffenden« Geldkapital als bloßem »Lehen« oder »Auftrag« des Arbeitsstaates angeblich unmittelbar für die Befriedigung der Massenbedürfnisse ins Werk gesetzt werden sollte - im Gegensatz zur »jüdischen Weltverschwörung« einer als gesellschaftlich verant wortungslos und blutsaugerisch denunzierten Geldmacherei jenseits der fordistisch aufgerüsteten Maschinenwelt und ihrer »Hymnen vom Schweiß«. Sowjetpatriotismus, nationalsozialistische Autarkiepolitik und US-Isolationismus angesichts eines geschrumpften und verdächtigten Weltmarkts befanden sich ebenso im ideologischen Gleichklang mit mehr oder weniger ausgeprägt antisemitischen Weltanschauungsmustern. »Arbeit« als klassenübergreifendes Pseudo-Konkretum und Nationalismus/Autarkismus als flankierendes Moment der weltweiten antisemitischen Welle wurden für den Durchbruch der Zweiten industriellen Revolution weit über den Kapitalismus des 19. Jahrhunderts hinaus ideologisch mobilisiert.

    Auch die organisatorische Form, in der sich dieser irrationale und mörderische Durchbruch vollziehen sollte, war als übergreifendes Muster zu erkennen, wenn auch wiederum in unterschiedlicher Gestalt und Intensität: das »Arbeitslager«, gesteigert zum »Konzentrationslager«. Das zwanghafte, militarisierende Moment der fordistischen Offensive äußerte sich in diesen »Lagern« am offensten und brutalsten. Wie weit der Kapitalismus bereits verinnerlicht war, wird daran sichtbar, daß es sogar freiwillige Erscheinungsformen des Arbeitslagers gab. In den 20er Jahren organisierten in Deutschland nicht nur rechtsradikale, sondern auch linke, gewerkschaftliche und sogar kommunistische Jugendorganisationen solche Camps eines geradezu religiösen »Arbeitsein-satzes«, die den »Arbeitsdienst« der Nazis vorwegnahmen. Unter dem Eindruck der Massenarbeitslosigkeit in der Weltwirtschaftskrise faßte diese Form einer entfremdeten, militärähn-lichen Staatsorganisation der »abstrakten Arbeit« seit 1935 auch in den USA Fuß:

    »Noch im März verabschiedete der Kongreß den Unemployment Relief Act, auf Grund dessen dann das Civilian Conservation Corps (CCC) gegründet wurde. Freiwillige zwischen 18 und 25 Jahren wurden hierin in einer Art Arbeitsdienstlagern zusammengefaßt und zu Natur- und Landschafts-schutzarbeiten eingesetzt. 1935 waren eine halbe Million junger Leute für 30 Dollar Lohn von solchen Lagern aus taug« (Sautter 1994, 383).

    Robert Kurz
    https://de.wikipedia.org/wiki/Robert_Kurz

    Robert Kurz (* 24. Dezember 1943 in Nürnberg; † 18. Juli 2012 ebenda) war ein deutscher marxistischer Philosoph, Publizist und Journalist. Er war ein Theoretiker der Wertkritik.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Kurz

    Les positions de Robert Kurz et d’André Gorz font partie des texte fondamentales du éco-socialisme.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz

    #capitalisme #nazis #Auschwitz #antideutsch #Schwarzbuch_Kapitalismus

  • Die negative Fabrik Auschwitz - Teil 2
    https://de.wikipedia.org/wiki/Schwarzbuch_Kapitalismus

    Das Schwarzbuch Kapitalismus (Untertitel: Ein Abgesang auf die Marktwirtschaft) ist eine 1999 erschienene Monographie von Robert Kurz, die sich kritisch mit der Geschichte und der Zukunft des Kapitalismus auseinandersetzt. Es gilt als das Hauptwerk des der Wertkritik zuzurechnenden Autors und löste eine Debatte über die vorgenommene Beschreibung der Entstehungsgeschichte des Kapitalismus, seine Gegenwartsdiagnose sowie über die Folgen der Kritik an den herrschenden Verhältnissen aus.

    Texte en trois parties
    Teil 1 https://seenthis.net/messages/985500
    Teil 3 https://seenthis.net/messages/985498

    Keine Selbstorganisation eines höheren, befreiten Bewußtseins machte sich hier geltend, sondern die repressive »Gemeinnützigkeit« im Horizont des steckengebliebenen Fordismus und unter dem Diktat der »schönen Maschine«, ihrer Hüter und Antreiber. Um so schärfer stellte sich der Zwang jenseits aller verinnerlichten Freiwilligkeit in der sowjetischen Modernisierungsdiktatur dar. In einem großenteils noch nicht kapitalistisch formierten gesellschaftlichen Milieu mußte die staatskapitalistische Version der fordistischen Mobilisierung entsprechend schlimmere Formen annehmen. Schon kurz nach der Oktoberrevolution ließ Lenin keinen Zweifel an der wütenden Zwanghaftigkeit der kommenden Vollarbeitsgesellschaft aufkommen:

    »An einem Ort wird man zehn Reiche, ein Dutzend Gauner, ein halbes Dutzend Arbeiter, die sich vor der Arbeit drücken (ebenso flegelhaft wie viele Setzer in Petrograd, besonders in den Partei-druckereien), ins Gefängnis stecken. An einem anderen Ort wird man sie die Klosetts reinigen lassen. An einem dritten Ort wird man ihnen nach Abbüßung ihrer Freiheitsstrafe gelbe Pässe aus-händigen (!), damit das ganze Volk sie bis zu ihrer Besserung als schädliche Elemente überwache.
    An einem vierten Ort wird man einen von zehn, die sich des Parasitentums schuldig machen, auf der Stelle erschießen [...]«(Lenin 1961/1917,413).

    Die absurd moralisierende Begründung dieses Arbeitszwangs mit der regelmäßigen »Versorgung jedes Kindes armer Familien mit einer Flasche Milch« (a.a.O.) kann nicht darüber hinwegtäuschen, daß es sich in Wahrheit um die staatliche Installation der kapitalistischen Selbstzweck-Maschine handelte. Das wird erst recht an Lenins protestantischem Postulat deutlich: »Wer nicht arbeitet, der soll auch nicht essen! - das ist das praktische Gebot des Sozialismus« (a.a.O., 412). Unter dieser Devise konnte Lenins Lieblingsthema der »schwersten Zwangsarbeit« (a.a.O., 412) zum Gebot der Stunde aufsteigen. Ganz offen wurde die fordistische Arbeitsdiktatur hier als Naturnotwendigkeit proklamiert, um ihre menschlichen Friktionen und Leidenspotentiale ignorieren zu können und den militärischen Zwang gegen das Menschenmaterial zur positiven Naturtatsache zu stilisieren - ganz wie ein Jahrhundert zuvor in der Ersten industriellen Revolution. Trotzkis »Militarisierung der Wirtschaft« war keine bloße Notmaßnahme in Bürgerkriegswirren, sondern das Programm einer ganzen Epoche.

    So verschärfte sich in der sowjetischen Version des Arbeitsstaates der Arbeitsterror unter dem doppelten Druck, daß die staatskapitalistischen »Hetzvögte« nicht nur die fordistische Mobilisierung durchsetzen mußten, sondern es dabei zusätzlich mit einer weitgehend bäuerlich und vorkapitalistisch sozialisierten Bevölkerung zu tun bekamen, die noch nicht einmal frühere Stufen der Domestizierung durchlaufen hatte. Diese historische Ungleichzeitigkeit brachte das grauenvolle System des Gulag hervor, ein gesamtgesellschaftlich organisiertes Netzwerk von Konzentrations-und Zwangsarbeitslagern, das Millionen von Sträflingen erfaßte. Die menschliche Arbeitskraft wurde dabei in der rohesten Form vernutzt bis zum Tod, besonders für die Infrastrukturprojekte der Turbo-Industrialisierung. Allein der Bau der Moskauer U-Bahn verschlang Zehntausende von Arbeitssklaven.

    Es konnte nicht ausbleiben, daß für westliche Ideologen im nachhinein das Terrorsystem des Gulag als die eigentliche Erfindung des Konzentrationslagers gilt. Auch in dieser Hinsicht kann dann die Nazi-Diktatur als bloßer Nachahmungstäter verharmlost werden, um das historische Übel einem dämonisierten Asiatentum anzulasten und die Nazi-Version des KZ als einen bloßen Be-triebsunfall der westlichen Geschichte erscheinen zu lassen. In Wirklichkeit verhält es sich genau umgekehrt: Das KZ ist eine originär westliche Erfindung, die von der sowjetischen Entwicklungsdiktatur gewissermaßen importiert wurde. Das KZ war nämlich ursprünglich ein Produkt des westlichen Kolonialsystems im späten 19. Jahrhundert, wie der polnische Historiker Andrzej Kaminski gezeigt hat. Wahrscheinlich wurde der Ausdruck »KZ« von dem spanischen General Valeriano Weyler y Nicolau geprägt, als dieser 1896 einen Aufstand auf Kuba niederschlug und dabei anordnete, daß »in der unüberschreitbaren Frist von acht Tagen sämtliche Bauern, die nicht als Aufständische behandelt werden möchten, sich in befestigten Lagern konzentrieren sollten« (Kaminski 1990, 34). Diese Lager wurden »campos de concentración« genannt. Vier Jahre später waren es die USA, die zur Bekämpfung von Aufständischen auf der Insel Mindanao KZs errichteten, nachdem sie Spanien die Philippinen entrissen hatten. Solche »concentration camps« benutzte bekanntlich zur selben Zeit auch die britische Kolonialmacht im südafrikanischen Burenkrieg als Terrorsystem, das Zehntausenden von Zivilisten das Leben kostete.

    Es ist bezeichnend, daß diese militärische Erfindung des Staatsterrorismus gegen koloniale Aufstands- und Guerillabewegungen Jahrzehnte später als »zivilgesellschaftliche« Durchsetzungsform der Zweiten industriellen Revolution diente, mit einem breiten Spektrum von »freiwilligen«
    Arbeitslagern bis zu Vernichtungs-KZs. Die wirkliche Geschichte des KZ reicht aber weiter zurück als der bloße Name. Auf höherer Entwicklungsstufe und in größerem Maßstab wiederholte sich, was schon im 18. Jahrhundert nicht bloß in den Phantasien eines de Sade spukte. Die »Hundert Ta-ge von Sodom« beschreiben eine Art sexuelles Konzentrations- und Vernichtungslager, das seine reale Entsprechung in den Irrenanstalten, Armen- und Arbeitshäusern, Jugendgefängnissen und kolonialen Sklavenkasernen des Frühkapitalismus hatte, wie sie der Liberaldemokrat Bentham inklusive Bewachersystemen und erkennungsdienstlichen Tätowierungen so liebevoll auszumalen sich bemühte. Letztlich verweist das KZ im Mikro- wie im Makro-Maßstab auf die zwanghafte Natur des Kapitalismus überhaupt, dessen ganzes Fabrik- und Arbeitssystem nie etwas anderes war als die ins Alltagsleben übersetzte Militärdespotie.

    Zum gesteigerten Despotismus des kapitalistischen Selbstzwecks gehörte auch jene" Definition »lebensunwerten Lebens«, wie sie in den rassistischen und sozialdarwinistischen Diskursen bis zum Ersten Weltkrieg vorbereitet worden war. Im Prinzip ist für den Kapitalismus eigentlich jedes Leben »lebensunwert«, das nicht für die »Verwertung des Werts« verwurstet werden kann. Sowohl in der Sowjetunion als auch in den westlichen Ländern wurden einzelne Elemente dieses mörderischen Programms in der Durchsetzungsgeschichte der Zweiten industriellen Revolution praktiziert. Die Psychiatrisierung von Oppositionellen gehörte ebenso dazu wie die Zwangssterilisierung von Behinderten, wie sie zum Beispiel im brav sozialdemokratischen Schweden noch bis weit nach dem Zweiten Weltkrieg an der Tagesordnung war.

    Den Zusammenhang mit der Logik und allgemeinen Geschichte des Kapitalismus unter Einschluß seiner westlich-angelsächsischen Varianten sichtbar zu machen, darin besteht die eine Seite einer negativen Historisierung von Auschwitz. Die Nazis kamen nicht vom ändern Stern, sie waren Fleisch vom Fleisch der Modernisierungsgeschichte. Ihre grauenhaften Massenverbrechen wurzelten in den Zwängen der kapitalistischen Produktionsweise, die immer noch unser Leben beherrscht und heute zum großen Sieger der Geschichte ausgerufen wird. Solange aber der Kapitalismus nicht erledigt ist, kann auch Auschwitz nicht wirklich Geschichte werden.

    Die andere Seite dieser negativen Historisierung aber muß darin bestehen, Auschwitz in die Kontinuität der spezifischen deutschen Nationalgeschichte zu stellen. So sehr diese Tat zur westlichen Moderne gehört, ebensosehr ist wahr, daß sie nur von deutschen Tätern und getragen von der deutschen Gesellschaft vollbracht wurde. Einzelne Elemente von Auschwitz und seiner ideologischen Vorbereitung gehören der allgemeinen Geschichte der Zweiten industriellen Revolution an und sind in allen Ländern zu finden. Aber weder in der Sowjetunion noch in den USA wurde der Judenmord jemals zum Staatsprogramm. Sogar Henry Ford wandte sich später wieder vom Antisemitismus ab, der für seine Version der kapitalistischen Massenproduktion offenbar nicht lebenswichtig war. Nur in Deutschland gab es eine offene antisemitische Massenbewegung, die zur Macht gelangte. Ähnliches gilt für die Vernichtung »lebensunwerten Lebens«, deren Elemente überall in den zeitgenössischen Gesellschaften gefunden werden können, die aber nur von Nazi-Deutschland im großen Maßstab und generalstabsmäßig geplant durchgeführt wurde.

    Auschwitz als singuläre Tat war spezifisch deutsch. Aber auch in dieser Hinsicht kamen die Nazis nicht von einem ändern Stern, sondern aus den Tiefen der Nationalgeschichte, die dadurch für immer und unrettbar verdorben ist. Alle Versuche, Auschwitz in der deutschen Geschichte als Fremdkörper einzukapseln und an irgendwelchen besseren (demokratischen, aufklärerischen usw.) Traditionen anknüpfen zu wollen, sind zum Scheitern verurteilt. Daraus kann nur eine Konsequenz gezogen werden: der kategoriale Bruch mit der Nation überhaupt, der Bruch mit jeglichem nationalen Selbstverständnis und jeglicher nationalen Loyalität. Wie der Antisemitismus im allgemeinen zum Nationalismus im allgemeinen gehört, so gehört Auschwitz im besonderen zur deutschen Nation im besonderen. Aber das Allgemeine und das Besondere sind immer verschränkt; das Besondere ist das Besondere eines Allgemeinen und das Allgemeine enthält das Besondere. Insofern muß Auschwitz als der Anfang vom Ende aller Nationen betrachtet werden. Und damit steht auch der Kapitalismus als solcher zur Disposition, der die Nation erfunden und dessen Logik letztendlich auch Auschwitz hervorgebracht hat.

    In der Katastrophengeschichte der Zweiten industriellen Revolution wurde die über zwei Jahrhunderte hinweg entwickelte spezifische Legitimationsideologie der deutschen Nationsbildung abgerufen: die von Herder und Fichte zuerst erfundene, im Laufe des 19. Jahrhunderts rassistisch und antisemitisch unterfütterte Begründung der Nation nicht als politisch-juristische Einheit, sondern als Kultur- und Abstammungs- oder Blutsgemeinschaft. In der kapitalistischen Konkurrenz mit Großbritannien und Frankreich zum Selbstverständnis der deutschen »nachholenden Modernisierung« des 19. Jahrhunderts gemacht und verbunden mit den staatspaternalistischen Vorstellungen und Institutionen seit Adolph Wagners »Staatssozialismus« und Bismarcks »sozialem Königtum«, war daraus jene »deutsche Ideologie« der »Ideen von 1914« geworden, mit der sich das Deutsche Reich vom angelsächsischen Wirtschaftsliberalismus und von der französischen »politischen Nation« bis in das Staatsbürgerschaftsrecht hinein abzugrenzen suchte. Die Nazis waren die legitimen Erben dieses nationalen deutschen Selbstverständnisses, das sie nur noch mit den ursprünglich sozialliberalen und sozialdemokratischen Begriffen eines »National-Sozialismus« anreichern mußten, um zu einer wahnhaften »Demokratie des Blutes« unter der Fahne des protofordistischen Arbeitsstaats zu gelangen.

    In dieser blutsideologischen Frontstellung gegen die westeuropäisch-nordamerikanischen Varianten des Kapitalismus konnte die Zweite industrielle Revolution zur gesellschaftspolitischen »deutschen Revolution« überhöht werden: Jenes deutsche Selbstverständnis als »protestierendes Reich«, das nicht dem westlichen »Krämergeist« verfallen sei, wurde bis zur letzten Konsequenz getrieben und endete folgerichtig in einer Geschichtskatastrophe, wie sie in Jahrtausenden nicht erlebt worden war. Der ideologische Kern dieser Idee einer kulturnationalen Blutsgemeinschaft, nämlich die Vorstellung einer nicht in kapitalistischen Funktionen aufgehenden, der Moderne vor-gängigen und ontologischen »völkischen« Identität oder Wesenheit, suggerierte ein »über« dem Kapitalismus stehendes nationales Ziel. Der »Kampf ums Dasein« von »völkischen« Entitäten, obwohl selbst ein Produkt des Kapitalismus, erschien so als die eigentliche Wirklichkeit, der gegenüber die kapitalistische Ökonomie keinen Zweck (schon gar keinen Selbstzweck) darstellen durfte, sondern vermeintlich nur ein Mittel. Diese deutsche Version der Moderne, die kapitalistische Ökonomisierung der Gesellschaft mit einer antiökonomischen Blutsideologie durchzusetzen, wurde nun in den Strukturbrüchen und Krisen des Übergangs zum Fordismus in den Begriffen einer »völkischen Revolution«, »konservativen Revolution« oder »Revolution von rechts« gefaßt.

    Das Paradoxon eines »antikapitalistischen Kapitalismus« kennzeichnete die Zweite industrielle Revolution mehr oder weniger auch in der Sowjetunion und den USA. Die stärkere Betonung staatsökonomischer Momente, wie sie schon seit dem Ende des 19. Jahrhunderts entstanden und durch den Weltkrieg forciert worden waren, die Betonung des »schaffenden« pseudokonkreten Industriekapitals, die Gleichschaltung und Egalisierung der »Arbeit« und Elemente einer nationalistischen Autarkiepolitik als Reaktion auf den Zusammenbruch des Weltmarkts: Das waren gemeinsame Strukturmerkmale, die überall eine »antikapitalistische« Färbung hatten, wenn auch mit unterschiedlicher Intensität und ideologischer Begründung. Die technische und organisatorische Revolution der Rationalisierung ging einher mit vagen oder dezidierten Vorstellungen einer gesellschaftspolitischen Umwälzung hin zur fordistischen »Arbeitsdemokratie«. Diese »antikapitalistische Revolution« auf dem Boden und in den Formen des Kapitalismus selbst hatte nirgendwo etwas mit sozialer Emanzipation zu tun; sie war nur die repressive Durchsetzungsform für eine neue Entwicklungsstufe der kapitalistischen Gesellschaftsmaschine. Der bürgerliche, vom Sozialismus übernommene Revolutionsbegriff hatte eigentlich nie etwas anderes beinhaltet. Und deswegen war die »Revolution« im fordistischen 20. Jahrhundert auch »rechts« besetzbar geworden.

    In Deutschland aber bedeutete »rechts« eben nichts anderes als »völkisch« (und auch die Linke war ja von diesem schlimmsten aller bürgerlichen Ideologeme nicht frei). Die fordistische »Revolution« mit ihren Massenaufmärschen und Arbeitslagern war überall staatsautoritär, am deutlichsten aber in Deutschland, wo bereits die Nationsbildung selber als »Revolution von oben« und mit »völkischen« Ideen angereichert vollzogen worden war. Die hollywoodreifen Nazi-Inszenierungen brachten diesen allgemeinen Charakter der gesellschaftlichen Umwälzung am konsequentesten zum Ausdruck: Das war eine im Geist der Schützengräben geborene Revolution, eine Revolution im Gleich- und Stechschritt, ganz ohne befreiendes anarchisches Moment, sondern im Gegenteil in den Formen fordistischer Massendisziplinierung. Eine Bentham-Revolution. Und in der deutschen »völkischen« Erscheinungsform mußte sie zwangsläufig zum Programm des Massenmords werden.

    #capitalisme #nazis #Auschwitz #antideutsch #Schwarzbuch_Kapitalismus

  • Die negative Fabrik Auschwitz - Teil 3
    https://de.wikipedia.org/wiki/Schwarzbuch_Kapitalismus

    Das Schwarzbuch Kapitalismus (Untertitel: Ein Abgesang auf die Marktwirtschaft) ist eine 1999 erschienene Monographie von Robert Kurz, die sich kritisch mit der Geschichte und der Zukunft des Kapitalismus auseinandersetzt. Es gilt als das Hauptwerk des der Wertkritik zuzurechnenden Autors und löste eine Debatte über die vorgenommene Beschreibung der Entstehungsgeschichte des Kapitalismus, seine Gegenwartsdiagnose sowie über die Folgen der Kritik an den herrschenden Verhältnissen aus.

    Texte en trois parties
    Teil 1 https://seenthis.net/messages/985500
    Teil 2 https://seenthis.net/messages/985499

    Die fordistisch-demokratische Selbst- und Massendisziplinierung konnte im Sinne der »völkischen« Legitimation geradezu als Vollendung eines überhistorischen Mythos erscheinen, weit jenseits spröder kapitalistischer Rationalitätsgesichtspunkte. Die allgemeine fordistische Scheinkritik am alten »bürgerlichen« Geld- und Honoratiorenkapitalismus gewann so eine besondere Durchschlagskraft zusätzlicher Irrationalität. Die Formierung einer »Demokratie des Blutes« grenzte die fordistische Egalität der »Arbeit« zwangsläufig auf das imaginierte deutsch-»arische« Rassen- und Herrenvolk ein, das sich von der »jüdischen Blutvergiftung« zu reinigen hatte, während die »slawische Rasse« im Osten des zu erobernden Großraums zu einem Heer von Arbeitssklaven gemacht werden sollte. Hier wird auch sofort der Unterschied zur Sowjetunion deutlich: War der Gulag ein rein funktionsrationales System der terroristischen Vernutzung von Arbeitskraft, so waren die Nazi-KZs gleichzeitig (und sogar jenseits der Arbeitsfunktion) ein System der rassisch-»völkischen« Selektion.

    Diese Selektion und »Arisierung« allein hätte noch nicht unbedingt zum Holocaust führen müssen. Die Nürnberger Rassengesetze mit dem berüchtigten Zwang zum »arischen Abstammungsnachweis« für alle Staatsbürger der deutschen Blutsdemokratie und dem Verbot von
    »Mischehen« oder überhaupt sexuellen Beziehungen von Deutschen und Juden als »Rassenschan-de«, die Diskriminierung und Enteignung der Juden (wovon bis heute nicht wenige Deutsche profitieren, auch als »Erben« von geraubtem Eigentum), die Pläne zur Deportation der Juden aus Deutschland - all dies waren wahnhafte Maßnahmen der Abtrennung, wie sie in der Logik der Blutsdemokratie lagen, noch nicht des Mordes.

    Aber die »deutsche Revolution« konnte nicht bei der bloßen »völkischen Reinigung« stehen-bleiben. Gerade die allgemeinere fordistische Qualität dieser Revolution drängte die deutsche »Säuberung« als rassisch-blutsideologische über die bloße Selektion hinaus. Die Juden galten ja nicht nur als »fremdes Blut«, sondern gleichzeitig als biologische Repräsentanz aller Negativität des Kapitalismus und seiner destruktiven Abstraktionen. Dieses seit langem aufgebaute Muster, das unter den Bedingungen fordistischer Mobilisierung ungeheure Brisanz gewonnen hatte, entwickelte nun eine Eigendynamik: Durch die Projektion auf die Juden sollte die negative Seite der »abstrakten Arbeit« aus dem fordistischen Arbeitsparadies verschwinden, ohne den Kapitalismus als solchen überwinden zu müssen. Blieb es bei Ford und Stalin eine bloße Projektion im Interesse systemfunk-tionaler Ziele, so wurde diese Projektion bei Hitler zu einem Selbstzweck sui generis.

    Unter den Bedingungen des Antisemitismus als Staatsprogramm und der praktisch bereits durchorganisierten »völkischen« Selektion konnte sich dieser Impuls in Deutschland zur realen Massenvernichtung steigern: Der ökonomische »Wert«, die fetischhafte Abstraktion verausgabter Arbeitsquanta als gesellschaftliche Pseudo-Eigenschaft der Waren, sollte in Gestalt der Juden aus der Welt verschwinden, die Waren sollten nur noch Gebrauchsdinge und trotzdem weiterhin Waren sein, aber von der »jüdischen« Abstraktion gereinigte - ebenso wie die warenproduzierende »Arbeit« als ihr Produktionsprozeß. Der US-amerikanische Soziologe Moishe Postone hat diesen Kern des antisemitischen »Antikapitalismus« der Nazis als erster auf den Begriff gebracht:

    »Eine kapitalistische Fabrik ist ein Ort, an dem Wert produziert wird, der »unglücklicherweise« die Form der Produktion von Gütern annehmen muß. Das Konkrete wird als der notwendige Träger des Abstrakten produziert. Die Ausrottungslager waren demgegenüber keine entsetzliche Version einer solchen Fabrik, sondern müssen eher als ihre groteske arische > antikapitalistische < Negation gesehen werden. Auschwitz war eine Fabrik zur >Vernichtung des Werts<, das heißt zur Vernichtung der Personifizierung des Abstrakten. Sie hatte die Organisation eines teuflischen industriellen Prozesses mit dem Ziel, das Konkrete vom Abstrakten zu >befreien<. Der erste Schritt dazu war die Entmenschlichung, das heißt, die >Maske< der Menschlichkeit wegzureißen und die Juden als das zu zeigen, was >sie wirklich sind<, Schatten, Ziffern, Abstraktionen. Der zweite Schritt war dann, diese Abstraktheit auszurotten, sie in Rauch zu verwandeln, jedoch auch zu versuchen, die letzten Reste des konkreten gegenständlichen >Gebrauchswerts< abzuschöpfen: Kleider, Gold, Haare, Seife. Auschwitz, nicht die >Machtergreifung< 1933, war die wirkliche >Deutsche Revolution< - die wirkliche Schein->Umwälzung< der bestehenden Gesellschaftsformation. Diese Tat sollte die Welt vor der Tyrannei des Abstrakten bewahren. Damit jedoch »befreitem die Nazis sich selbst aus der Menschheit« (Postone 1988, 253 f.).

    Diese Dechiffrierung steht nicht im Gegensatz zu einer Analyse, die Auschwitz gleichzeitig in das liberale Nutzenkalkül und in das fordistische Programm einordnet. Wie Benthams grausiger Utilitarismus noch die Exkremente und die Leichen der Sträflinge (ja sogar seine eigene Leiche) der Verwertung zuführen wollte, so verwerteten auch die Nazis die körperlichen Überreste der ermordeten Juden bis hin zu Lampenschirmen aus Menschenhaut. Insofern hat Auschwitz den liberalen angelsächsischen Utilitarismus in sich aufgehoben. Auch andere, »bevölkerungspolitische« Nutzenkalküle standen sicherlich in Verbindung mit dem KZ-System, das ja nicht nur die Juden erfaßte.
    Aber die entscheidende Dimension von Auschwitz geht darüber hinaus, wie sie auch über die Mas-sensklaverei des Gulag hinausgeht. In den sowjetischen Lagern wurden Menschen durch »Arbeit« vernichtet, aber diese Vernichtung war eine in Kauf genommene, kein unmittelbarer Zweck. Sie stand immer noch unter dem Bann eines Nutzenkalküls, nämlich der rücksichtslosen, über Leichen gehenden Turbo-Industrialisierung.

    Auch Auschwitz war eine fordistische Fabrik, genau wie »Volkswagen«. Die Vernichtungsmaschine wurde als ganz gewöhnliche kapitalistische Industrie betrieben, unter Beteiligung ganz gewöhnlicher Privatfirmen. Dazu gehörte etwa das Unternehmen J. A. Topf und Söhne (Erfurt), Maschinenfabrik und feuertechnisches Baugeschäft, das die Großöfen für die Menschenverbren-nung lieferte (Pressac 1995, 181). Der Ingenieur Fritz Sander, Angestellter dieser Firma, ließ sich das von ihm entworfene Modell eines riesigen Einäscherungsofens sogar patentieren (Pressac, a.a.O., 69). Aber Auschwitz war eine negative Fabrik. Dort wurde nichts produziert, sondern etwas »entsorgt« - nämlich die phantasmatische Verkörperung des gesellschaftlichen Abstraktionsvor-gangs in einem warenproduzierenden System. Insofern war Auschwitz die äußerste Konsequenz des Fordismus als kapitalistischer Arbeits- und Industriereligion: die industrielle Erlösung für die deutsche Blutsdemokratie durch die Vernichtung der Juden. Die Parole »Arbeit macht frei« über dem Tor von Auschwitz enthält so eine doppelte Bedeutung: »Arbeit« macht frei als kapitalistischer Da-seinszweck, wenn sie von den Juden und damit von der Abstraktion »befreit« ist. Nur so werden Himmlers berühmte, unbegreifliche, immer wieder zitierte Sätze gegenüber SS-Männern doch wieder begreiflich:

    »Von euch werden die meisten wissen, was es heißt, wenn 100 Leichen beisammenliegen, wenn 500 daliegen oder wenn 1000 daliegen. Dies durchgehalten zu haben, und dabei - abgesehen von Ausnahmen menschlicher Schwächen - anständig geblieben zu sein, das hat uns hart gemacht. Dies ist ein niemals geschriebenes und nie zu schreibendes Ruhmesblatt unserer Geschichte« (zit. nach: Piper 1995, IX).

    Nicht persönlicher Haß durfte hier wirksam sein, noch nicht einmal persönliche Grausamkeit, sondern einzig jene »Banalität des Bösen« (Hannah Arendt) von Buchhaltertypen, fleißigen Ingenieuren und deutschen Pflichtmenschen, die alle menschlichen Regungen den Opfern gegenüber ersticken mußten für den »höheren Zweck« einer Art Menschheitserlösung. Die Nazis vollzogen auf ihre Weise, was die Sozialdemokratie sich immer erträumt hatte: eine »ordentliche Revolution«, in der alles ganz anders wird, damit alles so bleiben kann, wie es ist. Die »ordentliche« Judenvernichtung der »deutschen Revolution« erschien so als eine Art Müllabfuhr des inkarnierten Bösen am Kapitalismus, eine schwere »Blutarbeit«, die anständig durchzustehen war, um hinterher duschen zu gehen und den gereinigten Kapitalismus endlich genießen zu können.
    Auschwitz und »Volkswagen« stehen in einem reziproken Verhältnis: eine Welt der Massenproduktion erlöster fordistischer Gebrauchsgüter, der erlösten Massen-Mobilität und des erlösten Freizeitkonsums um den Preis des jüdischen Blutopfers, das die »Arbeitssoldaten« freisprechen sollte von der Selbstunterwerfung unter die kapitalistische Maschine.

    Ein derart paranoides Konstrukt, das den allgemeinen Wahnsinn des Kapitalismus unüberbietbar zuspitzte, konnte nicht anders, als im Vernichtungswillen auch die Selbstvernichtung einzuschließen, die von Anfang an wie ein Alptraum der »völkischen« Ideologie und ihrer fordistischen Ausprägung inhärent war. »Ragnarök«, der Weltuntergang in der germanischen Mythologie, spukte durch dieses Bewußtsein. Das geheime Wissen um den irreversiblen Wahnsinn des eigenen Tuns, das selbstzerstörerische Formen annehmen mußte, war schon frühzeitig in den ideologischen Schüben der »deutschen Revolution« aufgeschienen und ist in Oswald Spenglers berüchtigtem Werk »Der Untergang des Abendlands« (erste Ausgabe 1918) sprichwörtlich geworden. Spengler (1880-1936) gehörte wie Jünger zu jenen Wegbereitern des Nazismus, die sich zwar bald von dessen Vulgarität abgestoßen fühlten, ohne doch jemals das Denken zu verlassen, das der »deutschen Revolution« zugrunde lag. In seiner organizistischen Geschichtsphilosophie erscheinen große Kulturen (ähnlich wie bei Herder Nationen oder Völker) als »Organismen«, die einen Lebensprozeß durchlaufen und schließlich unwiderruflich absterben müssen. Die zeitgenössische Geschichte ist für ihn das letzte Aufbäumen der arisch-»faustischen« abendländischen Kultur, das schon auf einen als »heroisch« imaginierten Untergang hindeutet:

    »Es ist der Verzweiflungskampf des technischen Denkens um seine Freiheit gegenüber dem Denken in Geld [...] Dies gewaltige Ringen einer sehr kleinen Zahl stahlharter Rassemenschen (!) von ungeheurem Verstand, wovon der einfache Städter weder etwas sieht noch versteht, läßt von fern betrachtet, welthistorisch also, den bloßen Interessenkampf zwischen Unternehmertum und Arbei-tersozialismus zur flachen Bedeutungslosigkeit herabsinken. Die Arbeiterbewegung ist, was ihre Führer aus ihr machen, und der Haß gegen die Inhaber der industriellen Führerarbeit (sie!) hat sie längst in den Dienst der Börse gestellt (!)[...] Aber damit steht das Geld am Ende seiner Erfolge, und der letzte Kampf beginnt, in welchem die Zivilisation ihre abschließende Form erhält: der zwischen Geld und Blut [...] Das Geld wird nur vom Blut überwältigt und aufgehoben (!) [...] Es handelt sich in der Geschichte um das Leben und immer nur um das Leben, die Rasse, den Triumph des Willens zur Macht, und nicht um den Sieg von Wahrheiten [...] So schließt das Schauspiel einer hohen Kultur [...] wieder mit den Urtatsachen des ewigen Blutes, das mit den ewig kreisenden kos-mischen Fluten ein und dasselbe ist [...]«(Spengler 1972/1918, 1192ff.).

    Weil das »letzte Gefecht« des kapitalistisch domestizierten Arbeitsmarxismus gegen die »abstrakte Arbeit« ausgeblieben war, um statt dessen den »bloßen Interessenkampf« (wie Spengler schlau bemerkt) innerhalb des als unüberwindbar gedachten warenproduzierenden Systems zu führen, brachte der Kapitalismus selber ein monströses Phantasma seiner Scheinüberwindung hervor. Die Nazis waren das grauenhaft verzerrte Spiegelbild einer sozialen Bewegung, die nicht mehr an die Emanzipation vom Fetischismus der Moderne herankommen konnte.

    An die Stelle der Idee einer selbstorganisierten Räte-Gesellschaft unter Beteiligung aller trat der elitäre Wahn eines »Führersozialismus« von »stahlharten Rassemenschen« vor der negativen Gleichheit des Arbeitszwangs, an die Stelle der Wahrheit die »Rasse«.

    Nicht die Überwindung von »Arbeit«, Geld und Staat durch den »Verein freier Menschen« war das Ziel, sondern die phantasmatische Aufhebung des Geldes durch das »Blut«, über die Köpfe der Menschen hinweg. Die tiefe Irrationalität dieser sich selbst realisierenden Vorstellung konnte die »Aufhebung« des Kapitalismus auf seinen eigenen Grundlagen nicht anders denken als ein »Ende der Geschichte« -aber im Unterschied zu den Aufklärern, Hegel und Comte als ein negatives und dunkles. Das »letzte Gefecht« der Blutsgemeinschaft sollte nicht in die soziale Emanzipation als Anfang einer selbst-bewußten Geschichte führen, sondern unter Strömen von Blut zurück in die Geschichtslosigkeit:

    »In den Kreis der Symbole des Niedergangs gehört nun vor allem die Entropie, bekanntlich das Thema des zweiten Hauptsatzes der Thermodynamik [...] Die Kraft, der Wille hat ein Ziel, und wo es ein Ziel gibt, gibt es für den forschenden Blick auch ein Ende [...] Das Weltende als Vollendung einer innerlich notwendigen Entwicklung - das ist die Götterdämmerung; das bedeutet also, als letzte, als irreligiöse Fassung des Mythos, die Lehre von der Entropie [...] Der historische Mensch< [...] ist der Mensch einer in Vollendung begriffenen Kultur. Vorher, nachher und außerhalb ist er geschichtslos [...] Und daraus folgt eine ganz entscheidende [...] Tatsache: daß der Mensch nicht nur vor dem Entstehen einer Kultur geschichtslos ist, sondern wieder geschichtslos wird, sobald eine Zivilisation sich zu ihrer vollen und endgültigen Gestalt herausgebildet und damit die lebendige Entwicklung der Kultur beendet, die letzten Möglichkeiten eines sinnvollen Daseins erschöpft hat«
    (Spengler, a.a.O., 542ff., 613f.).

    Welch böse Ironie: War die gesellschaftsphilosophische Reformulierung der Entropie bei Wilhelm Ostwald noch für die neurotische betriebswirtschaftliche Zeitsparlogik des Fordismus bemüht worden, so tritt sie wenige Jahre und einen Weltkrieg später bei Spengler schon als Untergangsprophezeiung auf. Darin wird nicht nur der Todestrieb der aufkommenden Nazis sichtbar, sondern der Todestrieb des modernen warenproduzierenden Systems überhaupt. Wie diese Ideologie die nicht verhandelbare, deterministische Gesellschaftsphysik des Kapitalismus in eine ebenso blinde, determinierte Logik des »Blutes« übersetzte, so deutete sie den inneren, auf eine absolute Schranke zulaufenden kapitalistischen Selbstwiderspruch als unaufhaltsame
    »Götterdämmerung« der Zivilisation. Auch jenseits von Auschwitz bleibt diese immanente Drohung des Kapitalismus bestehen: die Entropie des Kapitals soll der Tod des gesellschaftlichen Universums sein; wenn es nicht durch Blutopfer von sich selbst befreit werden kann, »will« das »automatische Subjekt«, daß sein eigenes Ende auch der Untergang der Menschheit und des irdischen Lebens überhaupt ist.

    #capitalisme #nazis #Auschwitz #antideutsch #Schwarzbuch_Kapitalismus

  • Wolfsangel – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Wolfsangel#Verwendungen_als_Symbol

    Quelques exemples pour l’utilisation du symbole Wolfsangel dans le contexte nazi. Pour des raisons évidentes il faut mentionner que ces représentations ne constituent qu’une documentation incomplète qui cherche à aider à éclaircir les questions concernant le caratère nazi ou non du bataillon Asov ukrainien.

    Verwendungen als SymbolRechtslage
    Dieser Artikel oder Absatz stellt die Situation in Deutschland dar.

    → Hauptartikel: Verwenden von Kennzeichen verfassungswidriger Organisationen und Rechtsextreme Symbole und Zeichen
    https://de.wikipedia.org/wiki/Verwenden_von_Kennzeichen_verfassungswidriger_Organisationen

    Die Wolfsangel wurde in der Zeit des Nationalsozialismus von nationalsozialistischen Organisationen und SS-Einheiten verwendet. Später wurde das Symbol von rechtsextremen Organisationen benutzt, die in der Bundesrepublik Deutschland als verfassungsfeindlich eingestuft wurden. Die Wolfsangel ist somit wegen ihrer Geschichte ein Kennzeichen im Sinne der Strafnorm § 86a StGB (Verwenden von Kennzeichen verfassungswidriger Organisationen).

    Nach dem Brandenburgischen Oberlandesgericht kann die Benutzung der Wolfsangel allerdings auch teilweise einen unterschiedlichen (also auch einen nicht strafbaren) Bedeutungsinhalt haben, wie die Verwendung in Gemeindewappen oder bei der Bundeswehr.

    Tous les symboles du type Wolfsangel dans Wikimedia Commons
    https://commons.wikimedia.org/w/index.php?search=Wolfsangel&title=Special:MediaSearch&go=Go&type=

    Regiment Asow – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Regiment_Asow

    Das Regiment Asow (ukrainisch Полк Азов), anfangs Bataillon Asow, ist eines von mehreren Freiwilligenbataillonen, die im Ukraine-Konflikt seit 2014 gegen prorussische Separatisten im Osten des Landes kämpfen. Im Mai 2014 zunächst als Bataillon aufgestellt, wurde es noch im selben Jahr als Regiment Teil der Nationalgarde des Innenministeriums der Ukraine, und gilt heute als Eliteeinheit. Das OHCHR warf dem Regiment in der Zeit zwischen 2014 und 2017 begangene Menschenrechtsverletzungen vor. Aufgrund von früheren oder auch bestehenden Verbindungen zu rechtsextremen Gruppen, Angehörigen und Gründungsmitgliedern aus der rechtsextremen Szene und der Verwendung von nationalsozialistischer Symbolik ist der Verband umstritten: Nach der Eingliederung in die Nationalgarde des Innenministeriums erfolgte eine Professionalisierung und Entpolitisierung, wie vollständig letztere stattfand wird von verschiedenen Quellen unterschiedlich bewertet.

    #nazis #graphisme #design #idéologie #politique

  • Être homme sous le #nazisme
    https://laviedesidees.fr/Farges-Mailander-Marcher-au-pas-et-trebucher.html

    À propos de : Patrick Farges et Elissa Mailänder (dir.), Marcher au pas et trébucher. #masculinités allemandes à l’épreuve du nazisme et de la guerre, Presses du Septentrion. #Histoire du masculin et histoire des hommes, ce livre collectif montre que, si la masculinité nazie « idéale » s’opposait à celle des Juifs et des homosexuels, elle était elle-même questionnée et morcelée, dans la sphère privée comme à la guerre.

    #Allemagne #guerre_mondiale #homosexualité
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202212_nazommes.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20221230_nazommes.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20221230_nazommes.pdf

  • Si tes ancêtres ont été spolié·es d’une œuvre ou si tu veux découvrir des chefs-d’œuvres inconnus !

    Recherche - POP
    https://www.pop.culture.gouv.fr/search/mosaic?base=%5B%22R%C3%A9cup%C3%A9ration+artistique%20%28MNR%20Rose

    C’est toujours curieux de lire une URL pop culture :)
    Le lien mène à une recherche sur les portraits de femmes.
    Voici une de ces femmes portraiturée dont les traits ne sont pas affadis par le peintre


    https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/mnr/MNR00189?base=%5B%22R%C3%A9cup%C3%A9ration%20artistique%20%28MNR%20


    Et ce tableau indéchiffrable est une danseuse, la preuve par les photos du musée du Jeu de Paume durant la guerre
    https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/mnr/JDP-0186?base=%5B%22R%C3%A9cup%C3%A9ration%20artistique%20%28MNR%20

    https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/mnr/JDP-0235

    Titre

    Plan général des salles du musée du Jeu de Paume sous l’Occupation
    Historique

    Dès le début du mois d’octobre 1940, le Louvre doit mettre trois salles à la disposition de l’Occupant pour permettre la circulation des œuvres d’art dont la spoliation a déjà commencée. Très vite, cet espace devient trop petit et le colonel Kurt von Behr, chef de l’Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg (ERR) à Paris, jette son dévolu sur le musée du Jeu de Paume, qui abritait les œuvres contemporaines d’écoles étrangères des collections nationales avant qu’elles ne soient évacuées.

    Le lieu, déjà aménagé en musée, revêt pour le colonel von Behr tous les avantages : la situation au cœur de Paris, l’isolement au sein du jardin des Tuileries et donc la discrétion, la facilité d’accès pour les véhicules et la distance par rapport à l’administration des musées nationaux. Jacques Jaujard, directeur des musées nationaux, n’a pas d’autre choix que d’accorder l’autorisation mais négocie la présence d’un membre de la conservation dans les locaux, Rose Valland. Ainsi, le Jeu de Paume devient le lieu de transit des œuvres d’art avant leur départ vers l’Allemagne.

    De nombreux dignitaires nazis viennent, à plusieurs reprises, voir les œuvres pour sélectionner ce qu’ils veulent retenir, pour un musée ou pour eux-mêmes, à commencer par le Reichsmarschall Goering qui s’y rend une vingtaine de fois entre novembre 1940 et novembre 1942. C’est pourquoi il y a périodiquement des accrochages qui redonnent au lieu son allure de musée, sans qu’il soit toujours possible de préciser la date des présentations.

    Depuis le site du Louvre où j’ai vu noté

    Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée par l’office des biens et intérêts privés (OBIP) ; en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires. Consulter la base de données ministérielle Rose Valland consacrée aux œuvres dites #MNR (Musées nationaux récupération).

    #BDD_Rose_Valland #nazis #œuvres_d'art #spoliation #louvre #jeu_de_paume #musées #peintures #chefs_d'œuvres