• SS-Panzer-Division « Hitlerjugend » : Razzia bei ehemaligen Mitgliedern - SPIEGEL ONLINE
    http://www.spiegel.de/panorama/justiz/razzia-bei-ehemaligen-ss-maennern-der-panzer-division-hitlerjugend-a-1074636


    Il est tard, très tard. Il a fallu attendre que le dernier des nombreux juges et procureurs nazis actifs après 1945 soit mort afin que la troisième génération de juristes allemands s’en prenne aux SS encore en vie. Les derniers juristes nazis n’ont pris leur retraite que dans les années 1980. La génération suivante est encore passé par une formation sous contrôle des vieux, alors la dénazification de la justice allemande ne s’achève qu’à travers les procédures dont nous informe Der Spiegel.

    29.01.2016 - Fahnder haben in mehreren Bundesländern Wohnungen von früheren Mitgliedern der SS-Panzer-Division „Hitlerjugend“ durchsucht. Drei Beschuldigte sollen 1944 im Zweiten Weltkrieg unter anderem an einem Massaker an 86 Einwohnern der französischen Stadt Ascq beteiligt gewesen sein. Das teilte die nordrhein-westfälische Schwerpunktstaatsanwaltschaft für NS-Verbrechen in Dortmund mit.

    Zwei Beschuldigte wohnen in Sachsen, einer in Niedersachsen. Alle drei hätten eingeräumt, der „tathandelnden Einheit“ angehört zu haben. Sie stritten aber ab, an Tötungen beteiligt gewesen zu sein. Zeitgleich gab es Durchsuchungen bei weiteren ehemaligen SS-Männern, die nicht als Beschuldigte gelten.

    Après la guerre les organisations des anciens SS exercaient une influence importante sur la politique et les institutions en Allemagne de l’Ouest. On se rappelle de la rencontre du chancelier allemand Kohl et du président des ètats Unis Reagan sur les tombes SS à Bitburg. Encore de nos jours on constate que les néonazis ont d’excellentes relations avec les services secrets à plusieurs niveaux.

    Vu ce contexte on peut s’estimer heureux que les procédures contre les anciens SS aient lieu du tout.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Bitburg-Kontroverse
    https://de.wikipedia.org/wiki/Bitburg-Kontroverse

    Massacre d’Ascq
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d'Ascq

    12e Panzerdivision SS Hitlerjugend
    https://fr.wikipedia.org/wiki/12e_Panzerdivision_SS_Hitlerjugend

    #guerre #massacre #histoire #nazis #justice #droit

  • Aus dem Wörterbuch des Unmenschen
    https://de.wikipedia.org/wiki/Dolf_Sternberger


    Quand on se met à s’intéresser à la signification des paroles contemporaines on risque immédiatement de tombre dans les pièges qui nous tendent et notre propre conscience et l’origine des mots et expressions. Par conséquence une analyse linguistique marque le début des sciences politiques allemandes après 1945. C’est la collection d’articles Aus dem Wörterbuch des Unmenschen (je n’ai pas trouvé de traduction, le titre signifie Extraits du dictionnaire du barbare ) qui met en question les usances linguistiques courantes de l’époque. On a supprimé de la collection le mot à la mode chez les nazis pour désigner les jeune femmes et jeunes filles Mädel , pourtant je ressens un courant froid dans l’air à chaque fois que mes compatriotes s’en servent naïvement.

    Die Artikel untersuchen anhand von 28 Begriffen die Sprache der Nationalsozialisten, die bis in die heutige Zeit wirkt. Sternberger schrieb in seinem Vorwort zur Buchausgabe von 1957: „… Das Wörterbuch des Unmenschen ist das Wörterbuch der geltenden deutschen Sprache geblieben …“. Es finden sich u. a. Kommentare zu folgenden Wörtern (bzw. deren spezifische Ausrichtung, also ihren Missbrauch bzw. Gebrauch im Nationalsozialismus): Anliegen, Ausrichtung, Betreuung, charakterlich, durchführen, echt, einmalig, Einsatz, Frauenarbeit, Gestaltung, herausstellen, intellektuell, Kulturschaffende, Lager, leistungsmäßig, Mädel, Menschenbehandlung, organisieren, Problem, Propaganda, querschießen, Raum, Schulung, Sektor, tragbar, untragbar, Vertreter, wissen um, Zeitgeschehen . In der dritten Auflage 1967 enthielt das Wörterbuch 33 Begriffe: Mädel wurde herausgenommen, Auftrag, Härte, Kontakte, Menschen, Ressentiments u. a. wurden hinzugefügt (siehe Entmenschlichung ).

    La langue allemande est parsemée d’expressions á caractère douteux , surtout si on ajoute aux termes spécifiquement nazies les expressions à l’origine féodale, militaire et capitaliste. La création d’une langue libre , outil de l’émacipation des opprimés et exploités reste à faire.

    Beutedeutsche
    http://universaar.uni-saarland.de/journals/index.php/tg/article/viewArticle/471/510#82
    Sous les nazis les allemands de la Volksgemeinschaft étaient tout sauf solidaires. On n’appréciait surtout pas les nouveau-venus des provinces annnectées á l’Est. Pour les résidents de l’Allemagne de 1937 ils restaient des allemands de récupération qui faisaient partie du butin de guerre à distribuer à l’équipage du vaisseau corsaire allemand.

    Von besonderer Bedeutung für die nationalsozialistische Volkstumspolitik war die Verordnung zur Regelung von Staatsangehörigkeitsfragen vom 20. Januar 1942. Sie sollte einmal den aufgrund von Umsiedlungsverträgen mit Staaten Ost- und Südeuropas „heim ins Reich“ zu holenden Volksdeutschen die Einbürgerung erleichtern:
    ...
    „§ 1 (3) Der Reichsminister des Innern kann Gruppen von Ausländern, die in einem unter deutscher Hoheit stehenden Gebiet ihre Niederlassung haben oder aus einem solchen Gebiet stammen, durch allgemeine Anordnung die Staatsangehörigkeit verleihen.“
    ...
    Der Volksmund nannte diese Personen treffend „Beutedeutsche“.

    Définition de Beutedeutsche dans le Duden
    http://www.duden.de/rechtschreibung/Beutedeutsche

    Wortart: substantiviertes Adjektiv, feminin
    Häufigkeit: ▮▯▯▯▯
    Rechtschreibung Worttrennung: Beu|te|deut|sche
    Bedeutungsübersicht: (im Zweiten Weltkrieg) außerhalb der Grenzen des Deutschen Reiches lebende weibliche Person deutscher Herkunft mit ausländischer Staatsangehörigkeit, die durch die Eingliederung der eroberten Gebiete ins Deutsche Reich die deutsche Staatsbürgerschaft erhielt
    Grammatik: vgl. Deutsche

    Le Beutegermane est situé sur un niveau encore inférieur au Beutedeutscher
    https://de.wikipedia.org/wiki/Beutegermane

    Beutegermanen wurden (geringschätzig) die „Volksdeutschen“ genannt, die im Zweiten Weltkrieg aus ihren Siedlungsgebieten im Osten (Sowjetunion) zurück nach Deutschland kamen (meistens mit der zurückweichenden deutschen Wehrmacht).

    Mit Beutegermanen bzw. Beutekameraden bezeichnete man im Wehrmachts-Jargon „nicht-germanische“, zwangsrekrutierte Soldaten der Wehrmacht (z. B. ca. 250.000 junge Polen aus dem ostoberschlesischen Grenzgebiet), die zwangsweise „eingedeutscht“ wurden und die deutsche Uniform tragen mussten. Außerdem wurden so die nicht-deutschen Einheiten bzw. Soldaten der Divisionen der Waffen-SS bezeichnet.

    In lingua veritas. LTI mit und gegen Klemperer gele­sen
    https://germanica.revues.org/2462

    Première tentative d’étudier la langue du Troisième Reich, que son auteur considère comme un bilan provisoire, LTI (Lingua Tertii Imperii) est, aujourd’hui encore, d’une importance insurpassée. La manière dont le savoir philosophique s’y adosse au vécu historique est proprement unique. Cependant la formule qu’utilise Klemperer pour caractériser ses analyses de la langue nazie – In lingua veritas – vaut aussi mutatis mutandis pour la sienne. Car celle-ci se révèle problématique à trois niveaux  : 1. En s’acharnant à vouloir purifier, désinfecter et guérir la langue allemande du mal nazi, LTI finit par reprendre à son compte certains idéologèmes véhiculés par la langue du Troisième Reich. 2. Un épisode décrit dans LTI où Klemperer est pris, par mimétisme involontaire, d’une irrépressible envie de vomir, peut donner l’occasion de réfléchir sur la problématique de l’assimilation judéo-allemande. 3. Klemperer perçoit des similitudes entre la langue du sionisme et celle des «  vainqueurs  ». Sa propre analyse ne fait pourtant que multiplier ces effets de miroir.

    Langage autoritaire et résistance dans la littérature allemande consacrée aux Provinces de l’est allemandes
    https://revuesshs.u-bourgogne.fr/textes&contextes/document.php?id=1471

    La perte des Provinces de l’est allemandes en 1945 a été à l’origine d’une abondante littérature exprimant la révolte, le deuil et l’interrogation sur le passé allemand. Cet article analyse quelle place et quelles formes occupe dans cette littérature le discours autoritaire du IIIème Reich qui a fait l’objet d’analyses scientifiques nombreuses. Ceci amène à constater que ce discours apparaît toujours comme un élément pernicieux, venu de l’extérieur des régions considérées et plaqué sur les particularismes locaux qu’il corrompt à la fois par son agressivité et l’uniformisation imposée, et qu’il est finalement responsable de la disparition des Provinces de l’est. C’est souvent par un mélange d’ironie et de tragique que les auteurs dénoncent sa volonté de puissance en lui opposant un autre discours, en soulignant ses outrances et en jouant avec le recul du temps.

    Voici un exemple pour les pièges mentionnés au début :

    « Ich fürchte mich so vor der Menschen Wort » (3/3)
    http://www.deutschlandfunk.de/ich-fuerchte-mich-so-vor-der-menschen-wort-3-3.1184.de.html?dram:art

    Die Angst vor der drohenden Verdrängung des Deutschen qua Fremdwort begleitet den Gebrauch der deutschen Sprache schon einige Jahrhunderte lang: Waren es in früheren Epochen vor allem Fremdwörter aus dem Französischen, so sind es schon seit einigen Jahrzehnten vor allem gewisse Anglizismen, welche mit schöner Regelmäßigkeit engagierte Sprachkritiker auf den Plan rufen. Letztere sorgen sich darüber hinaus auch immer wieder um Stilblüten, die falsche Verwendung von Dativ- und Genitiv-Formen, die sträfliche Vernachlässigung von Konjunktiven.

    „Laienlinguistische Sprachkritik“ nennt solches Tun die akademische Sprachwissenschaft, die sich selbst wohlweislich jeder Werturteile enthält. Sie verweist auf den antiquierten Sprachbegriff, der solchen sprachlichen Reinheitsbestrebungen zugrunde liegt. Während sich in der Linguistik nämlich spätestens mit Ferdinand de Saussure zu Beginn des 20. Jahrhunderts eine Auffassung von Sprache durchsetzte, die, statt auf naturgegebenen Gesetzmäßigkeiten, auf einem per Konvention oder Vereinbarung geregelten System von Zeichen beruht, hielt die populäre Sprachkritik an einem Begriff von Sprache als einem Organismus fest, der „erkranken“ und „verfallen“ kann und deshalb „geschützt“, „bewahrt“ und „gepflegt“ werden muss.

    #wetter_zum_helden_zeugen #Allemagne #langue #nazis

  • Wie soll der neue Alte Elbpark aussehen ?
    http://st.pauli-news.de/tageslicht/neue-plaene-fuer-den-alten-elbpark-2
    Le nationalisme sous le Kaiser mena rapidement vers une interprétation fasciste et raciste des symboles du Reich .


    Un graffiti nazi dans les catacombes sous le mémorial Bismarck à Hambourg

    Die germanische Rasse ist jung, kräftig, voller Tugenden und Unternehmungsgeist.
    Den nordischen Völkern gehört die Zukunft.

    Traduction : La race germanique est jeune, forte, vertueuse vertu et remplie d’esprit d’initiative.
    L’avenir apartient aux peuples nordiques.

    In dem Heft schildert er sehr anschaulich, wie der Bismarck schon nach dem Ersten Weltkrieg zur „Propagandaskulptur“ völkischer und nationalistischer Kreise wurde. Später vereinnahmte die NS-Propaganda den Bismarck-Kult und konstruierte eine Kontinuität von Friedrich dem Großen über Bismarck und Hindenburg bis zu Hitler. Die Wandmalereien mit völkischen Symbolen, die an Betondecken im Inneren des Denkmals entdeckt wurden, können aber schon vor der Nazi-Zeit entstanden sein.


    Le mémorial Bismarck aujourd’hui.


    En 2015 des artistes viennois ont installé un bouquetin sur la tête de la statue.

    Ein Steinbock thront auf Hamburgs Bismarckdenkmal
    http://www.welt.de/regionales/hamburg/article141074098/Ein-Steinbock-thront-auf-Hamburgs-Bismarckdenkmal.html


    #nationalisme #Nazis #Allemagne #Hambourg #Hamburg #Bismarck #histoire #art #sculpture #wetter_zum_helden_zeugen

  • Les mystères de l’histoire russe : la bataille de la Glace
    https://fr.sputniknews.com/societe/201410051022947829-les-mysteres-de-l-histoire-russe-la-bataille-de-l

    En 1938 le film de Sergueï Eisenstein « Alexandre Nevski » fit sa tournée triomphale des salles de cinéma en Union Soviétique. Le réalisateur reçut tout un bouquet de décorations : ordre Lénine, prix Staline et le grade de docteur de critique d’art. Ce long métrage parlait du héros national de Russie – le prince Alexandre Nevski qui battu en 1242 les chevaliers allemands sur le lac Peïpous.

    Après l’agression de l’Allemagne hitlérienne contre l’URSS, ce film revint sur le grand écran dans le pays. Sur le front, les soldats soviétiques le regardaient pendant les pauses entre les combats. La version cinématographique patriotique consacrée à la victoire du peuple russe sur les envahisseurs allemands les encourageait dans leur lutte contre les nazis.

    #ex-urss #histoire #nazisme #soviétisme

  • Édifiant. Quand un nazi devient un tueur du Mossad

    The Strange Case of a Nazi Who Became an Israeli Hitman
    Otto Skorzeny, one of the Mossad’s most valuable assets, was a former lieutenant colonel in Nazi Germany’s Waffen-SS and one of Adolf Hitler’s favorites.

    http://www.haaretz.com/israel-news/1.711115

    On September 11, 1962, a German scientist vanished. The basic facts were simple: Heinz Krug had been at his office, and he never came home.

    The only other salient detail known to police in Munich was that Krug commuted to Cairo frequently. He was one of dozens of Nazi rocket experts who had been hired by Egypt to develop advanced weapons for that country.

    HaBoker, a now defunct Israeli newspaper, surprisingly claimed to have the explanation: The Egyptians kidnapped Krug to prevent him from doing business with Israel.

    But that somewhat clumsy leak was an attempt by Israel to divert investigators from digging too deeply into the case — not that they ever would have found the 49-year-old scientist.

    We can now report — based on interviews with former Mossad officers and with Israelis who have access to the Mossad’s archived secrets from half a century ago — that Krug was murdered as part of an Israeli espionage plot to intimidate the German scientists working for Egypt.
    Moreover, the most astounding revelation is the Mossad agent who fired the fatal gunshots: Otto Skorzeny, one of the Israeli spy agency’s most valuable assets, was a former lieutenant colonel in Nazi Germany’s Waffen-SS and one of Adolf Hitler’s personal favorites among the party’s commando leaders. The Führer, in fact, awarded Skorzeny the army’s most prestigious medal, the Knight’s Cross of the Iron Cross, for leading the rescue operation that plucked his friend Benito Mussolini out from the hands of his captors.
    But that was then. By 1962, according to our sources — who spoke only on the promise that they not be identified — Skorzeny had a different employer. The story of how that came to be is one of the most important untold tales in the archives of the Mossad, the agency whose full name, translated from Hebrew, is “The Institute for Intelligence and Special Missions.”
    Key to understanding the story is that the Mossad had made stopping German scientists then working on Egypt’s rocket program one of its top priorities. For several months before his death, in fact, Krug, along with other Germans who were working in Egypt’s rocket-building industry, had received threatening messages. When in Germany, they got phone calls in the middle of the night, telling them to quit the Egyptian program. When in Egypt, some were sent letter bombs — and several people were injured by the explosions.

    Krug, as it happens, was near the top of the Mossad’s target list.

    During the war that ended 17 years earlier, Krug was part of a team of superstars at Peenemünde, the military test range on the coast of the Baltic Sea, where top German scientists toiled in the service of Hitler and the Third Reich. The team, led by Wernher von Braun, was proud to have engineered the rockets for the Blitz that nearly defeated England. Its wider ambitions included missiles that could fly a lot farther, with greater accuracy and more destructive power.

    According to Mossad research, a decade after the war ended, von Braun invited Krug and other former colleagues to join him in America. Von Braun, his war record practically expunged, was leading a missile development program for the United States. He even became one of the fathers of the NASA space exploration program. Krug opted for another, seemingly more lucrative option: joining other scientists from the Peenemünde group — led by the German professor Wolfgang Pilz, whom he greatly admired — in Egypt. They would set up a secret strategic missile program for that Arab country.

    In the Israelis’ view, Krug had to know that Israel, the country where so many Holocaust survivors had found refuge, was the intended target of his new masters’ military capabilities. A committed Nazi would see this as an opportunity to continue the ghastly mission of exterminating the Jewish people.

    The threatening notes and phone calls, however, were driving Krug crazy. He and his colleagues knew that the threats were from Israelis. It was obvious. In 1960, Israeli agents had kidnapped Adolf Eichmann, one of the chief administrators of the Holocaust, in far-off Argentina. The Israelis astonishingly smuggled the Nazi to Jerusalem, where he was put on trial. Eichmann was hanged on May 31, 1962.

    It was reasonable for Krug to feel that a Mossad noose might be tightening around his neck, too. That was why he summoned help: a Nazi hero who was considered the best of the best in Hitler’s heyday.
    On the day he vanished, according to our new information from reliable sources, Krug left his office to meet Skorzeny, the man he felt would be his savior.

    Skorzeny, then 54 years old, was quite simply a legend. A dashing, innovative military man who grew up in Austria — famous for a long scar on the left side of his face, the result of his overly exuberant swordplay while fencing as a youth— he rose to the rank of lieutenant colonel in Nazi Germany’s Waffen-SS. Thanks to Skorzeny’s exploits as a guerrilla commander, Hitler recognized that he had a man who would go above and beyond, and stop at nothing, to complete a mission.

    The colonel’s feats during the war inspired Germans and the grudging respect of Germany’s enemies. American and British military intelligence labeled Skorzeny “the most dangerous man in Europe.”

    Krug contacted Skorzeny in the hope that the great hero — then living in Spain — could create a strategy to keep the scientists safe.

    The two men were in Krug’s white Mercedes, driving north out of Munich, and Skorzeny said that as a first step he had arranged for three bodyguards. He said they were in a car directly behind and would accompany them to a safe place in a forest for a chat. Krug was murdered, then and there, without so much as a formal indictment or death sentence. The man who pulled the trigger was none other than the famous Nazi war hero. Israel’s espionage agency had managed to turn Otto Skorzeny into a secret agent for the Jewish state.

    After Krug was shot, the three Israelis poured acid on his body, waited awhile and then buried what was left in a hole they had dug beforehand. They covered the makeshift grave with lime, so that search dogs — and wild animals — would never pick up the scent of human remains.

    The troika that coordinated this extrajudicial execution was led by a future prime minister of Israel, Yitzhak Shamir, who was then head of the Mossad’s special operations unit. One of the others was Zvi “Peter” Malkin, who had tackled Eichmann in Argentina and in later life would enter the art world as a New York-based painter. Supervising from a distance was Yosef “Joe” Raanan, who was the secret agency’s senior officer in Germany. All three had lost large numbers of family members among the 6 million Jews murdered by the cruel, continent-wide genocide that Eichmann had managed.
    Israel’s motivation in working with a man such as Skorzeny was clear: to get as close as possible to Nazis who were helping Egypt plot a new Holocaust.

    The Mossad’s playbook for protecting Israel and the Jewish people has no preordained rules or limits. The agency’s spies have evaded the legal systems in a host of countries for the purpose of liquidating Israel’s enemies: Palestinian terrorists, Iranian scientists, and even a Canadian arms inventor named Gerald Bull, who worked for Saddam Hussein until bullets ended his career in Brussels in 1990. Mossad agents in Lillehammer, Norway, even killed a Moroccan waiter in the mistaken belief that he was the mastermind behind the 1972 Munich Olympics massacre of 11 Israeli athletes by the terrorist group known as Black September. Ahmed Bouchikhi was shot down in 1973 as he left a movie theatre with his pregnant wife. The Israeli government later paid compensation to her without officially admitting wrongdoing. The botched mission delayed further Mossad assassinations, but it did not end them.

    To get to unexpected places on these improbable missions, the Mossad has sometimes found itself working with unsavory partners. When short-term alliances could help, the Israelis were willing to dance with the proverbial devil, if that is what seemed necessary.

    But why did Skorzeny work with the Mossad?

    He was born in Vienna in June 1908, to a middle-class family proud of its military service for the Austro-Hungarian Empire. From an early age he seemed fearless, bold and talented at weaving false, complex tales that deceived people in myriad ways. These were essential requirements for a commando officer at war, and certainly valuable qualities for the Mossad.

    He joined Austria’s branch of the Nazi Party in 1931, when he was 23, served in its armed militia, the SA, and enthusiastically worshipped Hitler. The führer was elected chancellor of Germany in 1933 and then seized Austria in 1938. When Hitler invaded Poland in 1939 and World War II broke out, Skorzeny left his construction firm and volunteered — not for the regular army, the Wehrmacht, but for the Leibstandarte SS Panzer division that served as Hitler’s personal bodyguard force.

    Skorzeny, in a memoir written after the war was over, told of his years of SS service as though they were almost bloodless travels in occupied Poland, Holland and France. His activities could not have been as innocuous as his book made them seem. He took part in battles in Russia and Poland, and certainly the Israelis believed it was very likely that he was involved in exterminating Jews. The Waffen-SS, after all, was not the regular army; it was the military arm of the Nazi Party and its genocidal plan.
    His most famous and daring mission was in September 1943: leading commandos who flew engineless gliders to reach an Italian mountaintop resort to rescue Hitler’s friend and ally, the recently ousted Fascist dictator Benito Mussolini and spirit him away under harrowing conditions.

    This was the escapade that earned Skorzeny his promotion to lieutenant colonel — and operational control of Hitler’s SS Special Forces. Hitler also rewarded him with several hours of face-to-face conversation, along with the coveted Knight’s Cross. But it was far from his only coup.

    In September 1944, when Hungary’s dictator, Admiral Miklos Horthy, a Nazi ally, was on the verge of suing for peace with Russia as Axis fortunes plunged, Skorzeny led a contingent of Special Forces into Budapest to kidnap Horthy and replace his government with the more hard-line Fascist Arrow Cross regime. That regime, in turn, went on to kill or to deport to concentration camps tens of thousands of Hungarian Jews who had managed to survive the war up to that point.

    Also in 1944, Skorzeny handpicked 150 soldiers, including some who spoke fair to excellent English in a bold plan to fend off the Allies after they landed in Normandy on D-Day in June. With the Allies advancing through France, Skorzeny dressed his men in captured U.S. uniforms, and procured captured American tanks for them to use in attacking and confusing Allied troops from behind their own lines.

    The bold deception — including the act of stealing U.S. soldiers’ property — plunged Skorzeny into two years of interrogation, imprisonment and trial after the war ended. Eventually, Allied military judges acquitted him in 1947. Once again, the world’s newspapers headlined him as Europe’s most dangerous man. He enjoyed the fame, and published his memoirs in various editions and many languages, including the 1957 book “Skorzeny’s Special Missions: The Autobiography of Hitler’s Commando Ace,” published by Greenhill Books. He spun some tall-tale hyperbole in the books, and definitely downplayed his contacts with the most bloodthirsty Nazi leaders. When telling of his many conversations with Hitler, he described the dictator as a caring and attentive military strategist.

    There was much that Skorzeny did not reveal, including how he escaped from the American military authorities who held him for a third year after his acquittal. Prosecutors were considering more charges against him in the Nuremberg tribunals, but during one transfer he was able to escape — reputedly with the help of former SS soldiers wearing American military police uniforms.

    Skorzeny’s escape was also rumored to have been assisted by the CIA’s predecessor agency, the Office of Special Services, for which he did some work after the war. It is certainly notable that he was allowed to settle in Spain — a paradise for Nazi war veterans, with protection from the pro-Western Fascist, Generalissimo Francisco Franco. In the years that followed he did some advisory work for President Juan Peron in Argentina and for Egypt’s government. It was during this period that Skorzeny became friendly with the Egyptian officers who were running the missile program and employing German experts.
    In Israel, a Mossad planning team started to work on where it could be best to find and kill Skorzeny. But the head of the agency, Isser Harel, had a bolder plan: Instead of killing him, snare him.

    Mossad officials had known for some time that to target the German scientists, they needed an inside man in the target group. In effect, the Mossad needed a Nazi.

    The Israelis would never find a Nazi they could trust, but they saw a Nazi they could count on: someone thorough and determined, with a record of success in executing innovative plans, and skilled at keeping secrets. The seemingly bizarre decision to recruit Skorzeny came with some personal pain, because the task was entrusted to Raanan, who was also born in Vienna and had barely escaped the Holocaust. As an Austrian Jew, his name was originally Kurt Weisman. After the Nazis took over in 1938, he was sent — at age 16 — to British-ruled Palestine. His mother and younger brother stayed in Europe and perished.

    Like many Jews in Palestine, Kurt Weisman joined the British military looking for a chance to strike back at Germany. He served in the Royal Air Force. After the creation of Israel in 1948, he followed the trend of taking on a Hebrew name, and as Joe Raanan he was among the first pilots in the new nation’s tiny air force. The young man rapidly became an airbase commander and later the air force’s intelligence chief.

    Raanan’s unique résumé, including some work he did for the RAF in psychological warfare, attracted the attention of Harel, who signed him up for the Mossad in 1957. A few years later, Raanan was sent to Germany to direct the secret agency’s operations there — with a special focus on the German scientists in Egypt. Thus it was Raanan who had to devise and command an operation to establish contact with Skorzeny, the famous Nazi commando.

    The Israeli spy found it difficult to get over his reluctance, but when ordered, he assembled a team that traveled to Spain for “pre-action intelligence.” Its members observed Skorzeny, his home, his workplace and his daily routines. The team included a German woman in her late 20s who was not a trained, full-time Mossad agent but a “helper.” Known by the Hebrew label “saayanit” (or “saayan” if a male), this team member was like an extra in a grandly theatrical movie, playing whatever role might be required. A saayanit would often pose as the girlfriend of an undercover Mossad combatant.

    Internal Mossad reports later gave her name as Anke and described her as pretty, vivacious and truly flirtatious. That would be perfect for the job at hand — a couples game.

    One evening in the early months of 1962, the affluent and ruggedly handsome — though scarred — Skorzeny was in a luxurious bar in Madrid with his significantly younger wife, Ilse von Finckenstein. Her own Nazi credentials were impeccable; she was the niece of Hjalmar Schacht, Hitler’s talented finance minister.

    They had a few cocktails and were relaxing, when the bartender introduced them to a German-speaking couple he had been serving. The woman was pretty and in her late 20s, and her escort was a well-dressed man of around 40. They were German tourists, they said, but they also told a distressing story: that they had just survived a harrowing street robbery.

    They spoke perfect German, of course, the man with a bit of an Austrian accent, like Skorzeny’s. They gave their false names, but in reality they were, respectively, a Mossad agent whose name must still be kept secret and his “helper,” Anke.

    There were more drinks, then somewhat flamboyant flirting, and soon Skorzeny’s wife invited the young couple, who had lost everything — money, passports and luggage — to stay the night at their sumptuous villa. There was just something irresistible about the newcomers. A sense of sexual intimacy between the two couples was in the air. After the four entered the house, however, at a crucial moment when the playful flirting reached the point where it seemed time to pair off, Skorzeny — the charming host — pulled a gun on the young couple and declared: “I know who you are, and I know why you’re here. You are Mossad, and you’ve come to kill me.”

    The young couple did not even flinch. The man said: “You are half-right. We are from Mossad, but if we had come to kill you, you would have been dead weeks ago.”

    “Or maybe,” Skorzeny said, “I would rather just kill you.”

    Anke spoke up. “If you kill us, the ones who come next won’t bother to have a drink with you, You won’t even see their faces before they blow out your brains. Our offer to you is just for you to help us.”

    After a long minute that felt like an hour, Skorzeny did not lower his gun, but he asked: “What kind of help? You need something done?” The Mossad officer — who even now is not being named by colleagues — told Skorzeny that Israel needed information and would pay him handsomely.

    Hitler’s favorite commando paused for a few moments to think, and then surprised the Israeli by saying: “Money doesn’t interest me. I have enough.”

    The Mossad man was further surprised to hear Skorzeny name something that he did want: “I need for Wiesenthal to remove my name from his list.” Simon Wiesenthal, the famous Vienna-based Nazi-hunter, had Skorzeny listed as a war criminal, but now the accused was insisting he had not committed any crimes.

    The Israeli did not believe any senior Nazi officer’s claim of innocence, but recruiting an agent for an espionage mission calls for well-timed lies and deception. “Okay,” he said, “that will be done. We’ll take care of that.”

    Skorzeny finally lowered his weapon, and the two men shook hands. The Mossad man concealed his disgust.

    “I knew that the whole story about you being robbed was bogus,” Skorzeny said, with the boastful smile of a fellow intelligence professional. “Just a cover story.”

    The next step to draw him in was to bring him to Israel. His Mossad handler, Raanan, secretly arranged a flight to Tel Aviv, where Skorzeny was introduced to Harel. The Nazi was questioned and also received more specific instructions and guidelines. During this visit, Skorzeny was taken to Yad Vashem, the museum in Jerusalem dedicated to the memory of the 6 million Jewish victims of the Holocaust. The Nazi was silent and seemed respectful. There was a strange moment there when a war survivor pointed to Skorzeny and singled him out by name as “a war criminal.”

    Raanan, as skilled an actor as any spy must be, smiled at the Jewish man and softly said: “No, you’re mistaken. He’s a relative of mine and himself is a Holocaust survivor.”

    Naturally, many in Israeli intelligence wondered if the famous soldier for Germany had genuinely — and so easily — been recruited. Did he really care so much about his image that he demanded to be removed from a list of war criminals? Skorzeny indicated that being on the list meant he was a target for assassination. By cooperating with the Mossad, he was buying life insurance.

    The new agent seemed to prove his full reliability. As requested by the Israelis, he flew to Egypt and compiled a detailed list of German scientists and their addresses.

    Skorzeny also provided the names of many front companies in Europe that were procuring and shipping components for Egypt’s military projects. These included Heinz Krug’s company, Intra, in Munich.

    Raanan continued to be the project manager of the whole operation aimed against the German scientists. But he assigned the task of staying in contact with Skorzeny to two of his most effective operatives: Rafi Eitan and Avraham Ahituv.

    Eitan was one of the most amazing characters in Israeli intelligence. He earned the nickname “Mr. Kidnap” for his role in abducting Eichmann and other men wanted by Israeli security agencies. Eitan also helped Israel acquire materials for its secret nuclear program. He would go on to earn infamy in the 1980s by running Jonathan Pollard as an American Jewish spy in the United States government.

    Surprisingly flamboyant after a life in the shadows, in 2006, at age 79, Eitan became a Member of Parliament as head of a political party representing senior citizens.

    “Yes, I met and ran Skorzeny,” Eitan confirmed to us recently. Like other Mossad veterans, he refused to go on the record with more details.

    Ahituv, who was born in Germany in 1930, was similarly involved in a wide array of Israeli clandestine operations all around the globe. From 1974 to 1980 he was head of the domestic security service, Shin Bet, which also guarded many secrets and often conducted joint projects with the Mossad.

    The Mossad agents did try to persuade Wiesenthal to remove Skorzeny from his list of war criminals, but the Nazi hunter refused. The Mossad, with typical chutzpah, instead forged a letter — supposedly to Skorzeny from Wiesenthal— declaring that his name had been cleared.

    Skorzeny continued to surprise the Israelis with his level of cooperation. During a trip to Egypt, he even mailed exploding packages; one Israeli-made bomb killed five Egyptians in the military rocket site Factory 333, where German scientists worked.

    The campaign of intimidation was largely successful, with most of the Germans leaving Egypt. Israel stopped the violence and threats, however, when one team was arrested in Switzerland while putting verbal pressure on a scientist’s family. A Mossad man and an Austrian scientist who was working for Israel were put on trial. Luckily, the Swiss judge sympathized with Israel’s fear of Egypt’s rocket program. The two men were convicted of making threats, but they were immediately set free.

    Prime Minister David Ben-Gurion, however, concluded that all of this being out in public was disastrous to Israel’s image — and specifically could upset a deal he had arranged with West Germany to sell weapons to Israel.

    Harel submitted a letter of resignation, and to his shock, Ben-Gurion accepted it. The new Mossad director, commander of military intelligence Gen. Meir Amit, moved the agency away from chasing or intimidating Nazis.

    Amit did activate Skorzeny at least once more, however. The spymaster wanted to explore the possibility of secret peace negotiations, so he asked Israel’s on-the-payroll Nazi to arrange a meeting with a senior Egyptian official. Nothing ever came of it.

    Skorzeny never explained his precise reasons for helping Israel. His autobiography does not contain the word “Israel,” or even “Jew.” It is true that he sought and got the life insurance. The Mossad did not assassinate him.

    He also had a very strong streak of adventurism, and the notion of doing secret work with fascinating spies — even if they were Jewish — must have been a magnet for the man whose innovative escapades had earned him the Iron Cross medal from Hitler. Skorzeny was the kind of man who would feel most youthful and alive through killing and fear.

    It is possible that regret and atonement also played a role. The Mossad’s psychological analysts doubted it, but Skorzeny may have genuinely felt sorry for his actions during World War II.

    He may have been motivated by a combination of all these factors, and perhaps even others. But Otto Skorzeny took this secret to his grave. He died of cancer, at age 67, in Madrid in July 1975.

    He had two funerals, one in a chapel in Spain’s capital and the other to bury his cremated remains in the Skorzeny family plot in Vienna. Both services were attended by dozens of German military veterans and wives, who did not hesitate to give the one-armed Nazi salute and sing some of Hitler’s favorite songs. Fourteen of Skorzeny’s medals, many featuring a boldly black swastika, were prominently paraded in the funeral processions.

    There was one man at the service in Madrid who was known to no one in the crowd, but out of habit he still made sure to hide his face as much as he could. That was Joe Raanan, who by then had become a successful businessman in Israel.

    The Mossad did not send Raanan to Skorzeny’s funeral; he decided to attend on his own, and at his own expense. This was a personal tribute from one Austrian-born warrior to another, and from an old spy handler to the best, but most loathsome, agent he ever ran.

    Dan Raviv, a CBS News correspondent based in Washington, and Israeli journalist Yossi Melman are co-authors of five books about Israel’s espionage and security agencies, including “Spies Against Armageddon: Inside Israel’s Secret Wars” (Levant Books, 2014). Contact them at feedback@forward.com

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    The Forward

    Haaretz Contributor

    #Israel #Mossad #Nazi #Egypte #Histoire #Allemagne #Hitman

  • Ce « #nazi modèle » entré au service du #Mossad
    https://fr.sputniknews.com/international/201603301023815044-nazi-mossad-skorzeny

    Le journal israélien Haaretz et la revue américaine Forward viennent de publier un article surprenant sur un proche d’Hitler, l’Obersturmbannführer SS Otto Skorzeny, qui a rejoint le Mossad - les services secrets israéliens -après la Seconde guerre mondiale pour y remplir des missions de très haute importance.

    • Dans le même genre on avait aussi Walter Rauff.
      Ancien officier SS devenu agent du Mossad et qui durant son travail pour les services israéliens avait été le conseiller du dictateur syrien Hosni al-Zaim (1949) afin d’amener celui-ci à un traité de paix avec Israël :
      http://www.haaretz.com/israel-news/in-the-service-of-the-jewish-state-1.216923

      In the late 1940s, Walther (Walter) Rauff, an SS officer who was responsible for the murder of at least 100,000 people and was wanted by the Allies as a war criminal , was employed by the Israeli secret service. Instead of bringing him to justice it paid him for his services and helped him escape to South America. Documents of the U.S. Central Intelligence Agency (CIA) that have been released over the past several years show that the Americans were aware that Rauff’s case was not exceptional. [...]

      An earlier document, from February 1950, states that Cross helped Rauff obtain the necessary papers for immigration to South America, even though the attempt to send him to Egypt had failed. Why, though, did Israel help Rauff? This document provides a hint: “It is not improbable that Subject’s presence in Syria was in connection with a mission for the Israel[i] service.” Rauff was indeed in Syria, serving as military adviser to President Hosni Zaim, who sought a peace agreement with Irsael . Rauff was forced to leave after Zaim was deposed in a military coup.

      Pour la petite histoire, Hosni al-Zaim a été placé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat organisé par la CIA en 1949 contre le gouvernement du seul régime représentatif du monde arabe, en-dehors du Liban, le gouvernement de Choukri al-Kouwatli en Syrie : http://coat.ncf.ca/our_magazine/links/issue51/articles/51_12-13.pdf

  • Revealed: how Associated Press cooperated with the Nazis | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2016/mar/30/associated-press-cooperation-nazis-revealed-germany-harriet-scharnberg

    The Associated Press news agency entered a formal cooperation with the Hitler regime in the 1930s, supplying American newspapers with material directly produced and selected by the Nazi propaganda ministry, archive material unearthed by a German historian has revealed.

    When the Nazi party seized power in Germany in 1933, one of its first objectives was to bring into line not just the national press, but international media too. The Guardian was banned within a year, and by 1935 even bigger British-American agencies such as Keystone and Wide World Photos were forced to close their bureaus after coming under attack for employing Jewish journalists.

    Associated Press, which has described itself as the “marine corps of journalism” (“always the first in and the last out”) was the only western news agency able to stay open in Hitler’s Germany, continuing to operate until the US entered the war in 1941. It thus found itself in the presumably profitable situation of being the prime channel for news reports and pictures out of the totalitarian state.

    #presse #agence_de_presse #nazisme

  • Absurde Verschwörungstheorien: Und Hitler lebt hinter der Eis-Mauer bei den Reptiloiden...
    http://www.noz.de/deutschland-welt/politik/artikel/689869/und-hitler-lebt-hinter-der-eis-mauer-bei-den-reptiloiden

    Osnabrück. Adolf Hitler ist in eine Nazi-Basis in der Antarktis geflohen, die Windsors sind Echsenmenschen und die Erde ist flach: Viele Verschwörungstheorien muten so absurd an, dass Lachen die einzig vernünftige Reaktion zu sein scheint. Doch auch diese sind alles andere als ein harmloser Spaß.

    „Die Leute die uns mit allem belogen haben – die müssen wir finden und bloßstellen. Am Ende womöglich einfach umbringen lassen...“.

    Der Nutzer hinter dem Pseudonym „Cae sar“ ist sauer. Darüber, dass er belogen wurde, darüber, dass Schule, Politik und Gesellschaft ihm jahrelang weisgemacht hätten, die Erde sei eine Kugel. Seinen Unmut postet er im Internet in einer Diskussion mit Gleichgesinnten im „Flache Erde Forum“ . Auch Lambert ist der Meinung: „Die Menschen müssen irgendwann einfach die Kriminellen verhaften. Dann wird alles gut.“

    „Leider habe ich keine Quelle dafür“

    Doch wer sind die? Die Kirche? Die Illuminaten? Die Vereinten Nationen? Letztere hat Nutzer „heibo“ im Verdacht. „Es ist doch interessant, dass in allen Ländern, das Gleiche unterrichtet wird. Das erste in der Liste, was in den Schulbüchern stehen soll, ist das Thema die Runde Erde im Weltraum.“ Und den Inhalt der Schulbücher diktiere die UN, weiß er weiter zu berichten: „Leider habe ich keine Quelle dafür“.

    „Cae sar“, „heibo“, „Lambert“ und hunderte, vielleicht tausende andere sind Anhänger der sogenannten Flache-Erde-Theorie. Sie sind der Überzeugung, dass die Erde flach und der Nordpol ihr Zentrum ist. Die Antarktis sei kein Kontinent, sondern eine mehr als 50 Meter hohe Eismauer rund um den Rand, die das Wasser zurückhält. Über der Scheibe kreise in etwa 5000 Kilometern Höhe (Wissenschaftlicher Konsens: 150 Millionen Kilometer) die Sonne mit ihrem Durchmesser von knapp 60 Kilometern (1,4 Millionen Kilometer).

    Seit Frühjahr 2015 erlebt diese bereits in der Antike widerlegte Annahme eine Renaissance. Tausende Blogbeiträge, Videos und Forendebatten sind entstanden, täglich werden es mehr: Sie beschäftigen sich mit Gravitation (die Wissenschaft lügt), eigenen Beobachtungen (Teleskope sind manipuliert), Raumfahrt (Betrug), Erdkrümmung (gibt es nicht) und Rotation (kann nicht funktionieren). Diese „Wahrheit“ aber, werde unterdrückt – von „denen da oben“: Wissenschaft, Politik, Kirchen oder Geheimbünden.

    Reptiloide haben Lady Di getötet !!11!

    Dass diese selbst nur Spielball noch finsterer Mächte sind, ist wiederum Gegenstand anderer Theorien und nicht immer stammen die Verschwörer von dieser Welt: So vertritt etwa der britische Rechtsesoteriker David Icke die Annahme, dass an den Schaltstellen von Politik und Gesellschaft seit Jahrtausenden die sogenannten „Reptiloiden“ sitzen, reptilienartige Außerirdische aus dem Sternbild des Drachen, die menschliche Gestalt annehmen können. Verschwörungstheoretiker glauben, dass ein solches Wesen auch aktuell auf dem englischen Thron sitzt – und das Lady Diana dies publik machen wollte, was der Grund für ihren Unfalltod (1997) war.

    Wer glaubt so etwas – und warum? Diese Frage beschäftigt auch Sebastian Bartoschek. Er hat in seiner Dissertation „Bekanntheit und Zustimmung zu Verschwörungstheorien“ durch die Befragung von mehr als tausend Verschwörungsgläubigern versucht, Antworten zu finden. Und weiß im Gespräch mit unserer Redaktion zu berichten: „Absurdität ist kein Ausschlusskriterium.“

    Es beginnt mit einem Zweifel...

    Der Psychologe warnt davor, Anhänger selbst krudester Verschwörungstheorien als Verrückte abzustempeln: „Bei den meisten gibt es keine psychologischen Auffälligkeiten“. Die meisten würden nur nach einfachen Erklärungen suchen, die ihnen helfen, die Welt zu strukturieren.

    Theorien wie die der flachen Erde, deren Funktionieren das Verneinen von Naturgesetzen voraussetzen, sind meist nicht Ausgangs-, sondern Endpunkt einer Karriere als Verschwörungsgläubiger. Ihre zumeist wenigen Anhänger berauschen sich am Gefühl der Überlegenheit, daran, dass sie – anders als der große Rest der Menschheit – den Durchblick zu haben glauben. Und wie bei Rauschgiftkonsumenten beginnt der Einstieg in der Regel vergleichsweise harmlos: Zweifel an der offiziellen Darstellung der Anschläge vom 11. September 2001 sind so etwas wie der erste beifällige Zug an einer Hasch-Zigarette, während die „Flache-Erde-Theorie“ schon mit dem Konsum von Crystal Meth zu vergleichen wäre.

    Einsame Extremisten

    Doch genauso wenig, wie aus jedem Gelegenheits-Kiffer ein Meth-Junkie wird, wird aus jedem Zweifler jemand, der an die große Weltverschwörung glaubt. Aber: Bartoschek hat im Rahmen seiner Forschung fünf Faktoren herausgefiltert, die mit erhöhtem Glauben an Verschwörungstheorien einhergehen: Politischer Extremismus, Religiosität, jüngeres Alter, geringerer Bildungsstand, weibliches Geschlecht. Verbreitet würden Verschwörungstheorien hingegen eher von einsamen Männern mit extremen politischen Ansichten.

    Die von ihnen in die Welt getragenen Verschwörungstheorien folgen laut Bartoschek meist einem klaren Muster: Die Grundlage bilden Beobachtungen, die man sich nicht leicht erklären kann – etwa Krieg, Naturkatastrophen oder Ungerechtigkeit. Weiter braucht es eine möglichst schutzbedürftige Opfergruppe, der sich möglichst viele zurechnen können. Und einen Täter, dem, bestenfalls durch überprüfbare Vergehen in der Vergangenheit, eine gewisse Skrupellosigkeit zugetraut werden kann. Dann kann die Theorie gedeihen, sagt Bartoschek: Gespickt mit „Einzelfakten, die als wahr überprüfbar sind, um es plausibel zu machen“, vermischt mit Behauptungen, Lügen, angeblichen Beobachtungen und Fehlinterpretationen.

    Reichsflugscheiben über dem ewigen Eis

    Bei der in rechtsesoterischen Kreisen beliebten Neuschwabenland-Theorie , die von der Existenz einer uneinnehmbaren Nazi-Festung in der Antarktis ausgeht (siehe „Zur Sache“) in welcher auch Adolf Hitler Unterschlup fand, bilden eine deutsche Antarktis-Expedition, eine US-amerikanische sowie Atombombentests die faktische Grundlage. Getragen vom Unverständnis über den Zusammenbruch der nationalsozialistischen Idee und gepaart mit dem Mythos über deutschen Wunderwaffen, wie etwa den sagenhaften Reichsflugscheiben, bauten Geschichtsrevisionisten daraus die Geschichte über einen deutschen Stützpunkt im Eis, der sich mithilfe modernster Technik den Eroberungsversuchen der Alliierten erwehrt – und von dem niemand wissen darf. Denn dessen Bewohner würden irgendwann als „Dritte Macht“ zurückkehren und die alte Ordnung wiederherstellen.

    Wiederum andere erweiterten die Theorie und behaupten, dass die Nazis nicht im Stützpunkt selbst, sondern darunter, in angeblich hohlen Erde wohnen – was laut Icke auch einer der bevorzugten Aufenthaltsorte der Reptiloiden ist.

    Die Akte-X-Verschwörung

    Ob flache oder hohle Erde, Nazis im ewigen Eis oder Aliens an den Schaltstellen der Macht: Nicht nur für Wahrheitssucher, auch für Filmemacher sind das der Stoff, aus dem die Träume sind. Verschwörungstheorien, die laut Bartoschek bei den Menschen einen „angenehmen Grusel verursachen“, bilden nicht selten die Grundlage für Filme, etwa „JFK - Tatort Dallas“, „Unternehmen Capricom“ oder - ganz abgedreht - „Iron Sky“. Die Neuauflage der Serie „Akte X“ flimmert seit Februar wieder über die Fernsehbildschirme und sorgte unter Verschwörungsgläubigen für aufgeregte Diskussionen in Foren und sozialen Netzwerken. Während sich einige fragten, wie die erste Folge „es durch die Zensur geschafft hat“, da sie ja offensichtliche Wahrheiten enthalte, sehen andere in den filmischen Adaption von Verschwörungstheorien selbst eine Verschwörung: Durch die Übertragung der vermeintlichen Wahrheit ins Fiktionale, sehen sie eine Methode der Eliten, die Erkenntnisse der Wahrheitssucher als Erfindungen der Filmindustrie zu diskreditieren.

    Schwurbler und Sektierer

    Das sind teilweise gefährliche Gedankenspiele, sagt Giulia Silberberger: „Die glauben das tatsächlich“. Die 34-jährige Berlinerin ist Geschäftsführerin der „Goldenen Aluhut GbR“, eine Gruppierung der Skeptiker-Bewegung . Silberberger erkennt bei den Verschwörungsgläubigen Parallelen zu Sekten. Sie weiß wovon sie spricht: Mit 8 Jahren wurde sie durch ihre Mutter Mitglied der Zeugen Jehovas, der Ausstieg gelang ihr erst über 15 Jahre später. Sie sieht den Wahrheitsanspruch und das Missionierungsbedürfnis sowohl bei Sekten wie auch bei Verschwörungstheoretikerzirkel. Auch die Zielgruppe sei dieselbe: Menschen, die in einer immer komplizierter werdenden Welt nach Sinn, Sicherheit und Antworten suchen. „Was beiden auch sehr gemein ist: Wenn man sich von dem Glaubenskonstrukt abwendet, wird man verstoßen“, sagt Silberberger.

    Sorge macht sie sich vor allem um die Kinder der Verschwörungsgläubigen, die sich, anders als die Eltern, nicht freiwillig für diese Weltsicht entscheiden konnten und nun von klein auf ideologisch missbraucht würden. Gefährlich könnte dies vor allem dann werden, wenn sich die Eltern von der Schulmedizin abwenden, sofern sie diese als korrupt, verbohrt oder nicht zuletzt als Waffe der Elite gegen die Menschen betrachten. „Da werden wir auch aktiv und geben den zuständigen Stellen Bescheid“, sagt Silberberger.

    Heilung durch Säure und Silber?

    Sie kennt Beispiele aus Gruppen, die eine Verschwörung des Gesundheitsapparates gegen das Volk wittern, in denen ernsthaft darüber diskutiert wurde, kranke Kindern statt durch schulmedizinische Behandlung mit einer giftigen, ätzenden Mischung aus Natriumchlorit und Wasser (Miracle Mineral Supplement, kurz: MMS) zu kurieren. Ein anderes Beispiel: „Ein kleines Kind lag auf einer Intensivstation und es wurde diskutiert, ihr kolloidales Silber zu spritzen und wie man die Sicherheitsmaßnahmen umgeht. Da haben wir auch Bescheid gesagt und auch in anderen Fällen werden die Behörden informiert“, berichtet Silberberger. Dass Behörden und Ärzte ihre Behandlungsmethoden ablehnen, bestärkt diejenigen, die von der Existenz einer Mediziner-Verschwörung überzeugt sind, allerdings wohl eher in ihrem Glauben, als dass es sie wachrüttelt.

    „Wir können auf Emotionen nicht mit Argumenten reagieren“

    Weder Silberberger noch Bartoschek stellen in Abrede, dass ein gesundes Maß an Skepsis sinnvoll ist. „Wir dürfen nicht vergessen, dass es auch tatsächliche Verschwörungen gab und gibt. Gefährlich wird es aber dann, wenn jemand die Sachen nicht mehr wahrnimmt, die diesem Glauben widersprechen“, sagt Bartoschek.

    So jemanden auf den Boden der Tatsachen zurückzuholen, ist für Silberberger wie Bartoschek ein fast aussichtsloses Unterfangen. „Wir können auf Emotionen nicht mit Argumenten reagieren“, sagt der Psychologe. Also kein Ausweg? „Doch, indem die Betroffenen irgendwann merken, dass ihnen der Glaube an die Verschwörung nicht das bringt, was sie sich davon versprochen haben.“

    Kaum Angebote für Aussteiger

    Und dann? Silberberger kritisiert, dass es – anders als für Sektenaussteiger – für Verschwörungstheorie-Gläubige kaum Anlaufstellen gibt. „Da fehlt es an therapeutischen Angeboten.“ Die 34-Jährige ist deshalb gemeinsam mit Mitstreitern dabei, eine gemeinnützige Organisation aufzubauen, um eben diese Lücke zu füllen und einen ersten Anlaufpunkt zu schaffen, um Aussteigern aus Verschwörungstheoretiker-Kreisen, aber auch aus Sekten, Therapeuten oder Selbsthilfegruppen empfehlen zu können. Auch Bartoschek ist der Ansicht, dass Verschwörungsgläubigen bislang zu wenig Aufmerksamkeit geschenkt wurde. „Man hat sie lange unterschätzt, aber das ändert sich gerade – auch vor dem Hintergrund der Anschläge auf Asylheime oder auf die Kölner Oberbürgermeisterin Henriette Reker.“

    1 Kommentar zum Thema
    Zur Sache

    Die Neuschwabenland-Theorie:

    Kurz nach Ende des Zweiten Weltkrieges liefen zwei deutsche U-Boote in einen argentinischen Hafen ein - waren sie Teil eines größeren Konvois, der Adolf Hitler sowie andere Nazi-Größen nebst einer gewaltigen Streitmacht in eine geheime Antarktis-Festung brachten? Die argentinische Zeitung „La Critica“ jedenfalls behauptete das damals - und in rechtsesoterischen Kreisen glaubt man das auch heute noch. Tatsächlich brach 1938 das Schiff „Schwabenland“ in die Antarktis auf und nahm eine 600.000 Quadratkilometer große Region unter dem Namen “Neuschwabenland“ (heute: Königin Maud-Land) in Besitz. Ihr Ziel war tatsächlich der Aufbau einer Basis - allerding für die deutsche Walfangflotte. Weil England weite Teile des Atlantiks kontrollierte, wichen das NS-Regime in diese Region aus, um aus den Tieren für die Industrie wichtigen Tran zu gewinnen.

    Doch durch zwei Operationen der Alliierten entstand die Neuschwabenland-Legende: 1944 starteten die Briten mit einem 14-köpfigen Team die Operation „Tabarin“, um Gebietsansprüche zu sichern. Kurz nach dem Krieg brach eine US-amerikanische Flotte mit 13 Schiffen, 33 Flugzeugen und 4700 Soldaten unter dem Kommando von Admiral Richard E.Byrd zur Operation „Highjump“ auf. Es handelte sich dabei um eine militärische Trainingsoperation des US-Militärs, auch in Hinblick auf eine kommende Auseinandersetzung mit der Sowjetunion. Die Anhänger der Neuschwabenland-Theorie allerdings sahen in beiden Operationen versuchte - und gescheiterte - Angriffe auf die geheime Nazi-Basis. Nach seiner Rückkehr äußerte Byrd in einem Interview die Sorge, dass schnelle Düsenflugzeuge für einen Angriff auf die USA die Route über den Pol wählen könnten. In dieser Aussage, gepaart mit der zu dieser Zeit durch die sich durchsetzende Düsenflugzeugtechnik vermehrten Sichtung von Ufos, sahen Verschwörungstheoretiker eine Bestätigung für die Existenz deutscher Superwaffen, wie etwa einer Reichsflugscheibe. Endgültig bestätigt von der Existenz der Basis zeigte sie sich, nachdem die USA 1958 drei Atombomben im Rahmen der Operation „Argus“ in der südlichen Hemisphäre zündeten. Dass die Tests in tausenden Kilometern Entfernung zu „Neuschwabenland“ stattfanden, tat der Theorie keinen Abbruch.

    #conspirationnisme #nazis #ovni #it_has_begun

  • „Das NS-Regime konnte sich auf die Kulturelite verlassen“ - Forschung Spezial - derStandard.at › Wissenschaft
    http://derstandard.at/2000025463265/Kulturwissenschafter-Das-Regime-konnte-sich-auf-die-Kulturelite-verlasse

    Das „brillante Quartett“: Helmut Lethen über eine deutsche Elite, die als Aushängeschild des Nazi-Regimes eingesetzt wurdeSTANDARD: Herr Lethen, in welchem Zusammenhang stand das sogenannte „brillante Quartett“ – die vier bekannten deutschen Geistesgrößen Carl Schmitt, Ferdinand Sauerbruch, Gustaf Gründgens und Wilhelm Furtwängler – zum NS-Regime?

    STANDARD: Der Staatsrat wurde dadurch auch zu einer Art Reserve-Akademie?

    Lethen: Er gehört von da an zum Hofstaat Görings. Johannes Popitz, der Finanzminister von Göring, hatte die Idee, die chaotische nationalsozialistische Bewegung zu zähmen, indem man Elemente dieses Preußischen Staatsrats einbringt. Carl Schmitt war sofort dabei, er hat wichtige Dekrete unterschrieben. Wilhelm Furtwängler ließ sich von Göring nicht nur zum Staatsrat, sondern auch zum Direktor der Berliner Staatsoper ernennen. Sauerbruch war auf Reisen und erfuhr nach seiner Rückkehr davon, dass er nun Staatsrat war. Gründgens war öffentlich bekannter Homosexueller und sah sich gefährdet. Göring beruhigte ihn: Dir kann nichts passieren, wenn du Staatsrat bist. Dieser Titel, den alle bis 1945 trugen, hatte zwei Funktionen. Er war ein grandioses Werbemittel nach außen, er zeigte, dass die Kulturelite auf der Seite der Nazis war. Und er brachte Sicherheit. Wer einen Staatsrat angriff, griff Göring an.

    #Allemagne #histoire #nazis #culture #auf_deutsch

  • Thomas Harlan : Wundkanal (1984)
    http://www.thomasharlan.com/filme/wundkanal-notre-nazi

    Wir haben angefangen, ihn (Alfred Filbert) zu verhören und ihn dann mittels der Monitore mit seinen Widersprüchen konfrontiert und auch dieses Konfrontation dokumentiert und ihm auch das vorgeespielt. (…) So kamen wir heran an die wirkliche Definition einer Persönlichkeit, die ihr „Ich“ abgelegt hat. Wenn man mit Filbert spricht, sagt er, dass die Massenmorde nur von demjenigen begangen worden sind, der den Eid geleistet hat. Mit sich selbst identifiziert er diese Figur nie. Das ist etwas, was ich gelernt habe: Die Delegation der Persönlichkeit in einem heute nur schwer nachvollziehbaren Maße ist der große, beruhigende Ausweg. Nur so konnten die Verbrecher aus den Einsatzgruppen im Osten nach dem Krieg buchstäblich sorgenlos, bruchlos in ihre bürgerlichen Berufe zurückkehren.“

    #Allemagne #histoire #nazis #biographie #film #terrorisme

  • Das Personenlexikon zum Dritten Reich - Wer war was vor und nach 1945 - Ernst Klee
    http://buecher.hagalil.com/fischer/klee.htm

    Das Werk wurde quasi im Alleingang erarbeitet, ist die Frucht jahrzehntelanger Beschäftigung mit Tätern, Helfern und Nutznießern des „Dritten Reiches“. Es versammelt rund 4.300 Kurzbiografien. Damit bietet es die bei weitem umfassendste Sammlung von einschlägigen Lebensläufen.

    Über Karrieren unter dem Nazismus zu forschen und die Nachkriegszeit auszublenden, wie es in einer Reihe ansonsten verdienstvoller Arbeiten geschieht, verkürzt die deutsche Zeitgeschichte um eine wesentliche Dimension. Denn es waren diese hundertfach fortgesetzten Karrieren, die die ersten Jahrzehnte der Bundesrepublik zwar nicht bestimmten, aber nachhaltig prägten. Mit wenigen Ausnahmen glitten Ideologen und Profiteure, oftmals auch Täter und Gehilfen des Massenmordes umstandslos in die Nachkriegszeit hinüber, mutierten zu aufrechten Demokraten.

    Obwohl Ernst Klee den Personalbestand des nazistischen Terror- und Manipulationsapparats minutiös auflistet, steht doch die Legion der Helfershelfer und Profiteure im Mittelpunkt des Interesses. Besonders die Rolle von Wissenschaftlern im Allgemeinen und Naturwissenschaftlern sowie Ärzten im Besonderen akzentuiert er. Diese Vorgehensweise rechtfertigt sich aus zwei Gründen. Zum einen waren zahllose Wissenschaftler für die Formierung des totalitären Staates und dessen Kriegsvorbereitungen unentbehrlich - viele davon keineswegs überzeugte Nazis. Und zum anderen gaben Wissenschaftler den nazistischen Leitvorstellungen einen seriösen Anstrich. Man denke nur an die Theorien zu Rasse und Lebensraum.

    #Allemagne #histoire #nazis #biographie

  • M. Wildt: Generation des Unbedingten | H-Soz-Kult
    http://www.hsozkult.de/publicationreview/id/rezbuecher-1399

    Auf über 900 Seiten zeichnet der Autor ein faktenreiches, komprimiertes aber trotzdem jederzeit vorzüglich lesbares Bild einer Generation, die sich „unbedingt“ in den Dienst der Sache des Reichssicherheitshauptamtes und damit der Judenvernichtung stellte. Der Gang der Untersuchung spannt einen weiten Bogen von der „Weltanschauung“ dieser Generation über die „Institution“ des Reichssicherheitshauptamtes, den „Krieg“ bis zur „Rückkehr in die Zivilgesellschaft“.

    Getragen wurde dieses Amt von der „Generation des Unbedingten“, die die Jahrgänge zwischen 1900 und 1910 umfasste (S. 52). Ihre „Unbedingtheit“ zeigt Michael Wildt in allen ihren Facetten. Zugleich gelingt es ihm – und das ist umso bemerkenswerter – die verschiedenen „Unbedingtheiten“ im Denken wie im Handeln auf ihren Ausgangspunkt zurückzuführen, nämlich der humanitären „Entgrenzung“ einer ganzen Generation.

    Wie Michael Wildt treffsicher analysiert, hatte diese „Entgrenzung“ einen ihrer Höhepunkte an den deutschen Universitäten in den zwanziger Jahren (S. 89ff., 850f.). Zu diesem Zeitpunkt drängte eine Generation an die Hochschulen, die den Krieg als „Spiel“ erlebt hatte. Daraus resultierte ein nicht zu unterschätzender Neidfaktor auf die „Schützengrabengeneration“ verbunden mit einer zum Teil hasserfüllten Antipathie gegen die Weimarer Republik.
    Aus diesen Kreisen sollte sich ein Großteil der späteren Elite des Reichssicherheitshauptamtes rekrutieren. Mit der nationalsozialistischen Machtergreifung wurden diese jungen Männer förmlich in Positionen katapultiert, deren Machtfülle kaum zu erahnen war. Hier bot sich die Gelegenheit den bohrenden Stachel der verpassten Bewährung auf dem Schlachtfeld des Ersten Weltkrieges durch eigene Taten zu kompensieren

    Notwendigerweise folgte der bereits zu Tage tretenden „Entgrenzung“ im Denken eine „Entgrenzung“ im Handeln. Diese manifestierte sich nicht zuletzt in der Zahl der Menschen, die das Reichssicherheitshauptamt als „Gegner“ und „Feinde“ definierte. Fielen 1939 mit der Eroberung Polens über drei Millionen Menschen in diese Kategorie, so hatte sich die Zahl bis zur „Wannsee-Konferenz“ im Jahre 1942 mehr als verdreifacht und umfasste die geplante Vernichtung von elf Millionen Menschen.

    Zwangsläufig äußerte sich diese „Entgrenzung“ auch in juristischer Sicht. Im Oktober 1939 entschied Hitler, dass die SS und Polizei aus der Wehrmachts- bzw. der ordentlichen Gerichtsbarkeit herausgelöst werden sollte und die Einrichtung einer eigenen Sondergerichtsbarkeit in Strafsachen für Angehörige der Waffen-SS, der SS-Totenkopfverbände und der Angehörigen der Polizeiverbände „bei besonderem Einsatz“ zu erfolgen habe. Damit wurde letztlich die Sicherheitspolizei und der SD von der Kontrolle der regulären Kriegsgerichte der Wehrmacht „entgrenzt“ (S. 476f.). Die Jahre 1940/41 führten zu einer drastischen Radikalisierung der nationalsozialistischen Besatzungs- und Verfolgungspolitik, die schließlich im Massenmord gipfelte.

    Männer ohne Grenzen - DER SPIEGEL 18/2005
    http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-40254103.html#spRedirectedFrom=www&referrrer=

    SPIEGEL: Die Faszination Speers wird oft darauf zurückgeführt, dass er als Intellektueller aus der Entourage Hitlers herausragte, in der ansonsten soziale Außenseiter und gestrandete Existenzen den Ton angaben. War Speer wirklich ein Einzelfall?

    Wildt: Im Gegenteil, es gab sehr viele junge Akademiker wie Speer in den NS-Führungsgremien. Diese Generation trug ja das System. Nehmen Sie das Reichssicherheitshauptamt, die Terrorzentrale des NS-Regimes. Dort gehörten drei Viertel der Führungsschicht den Jahrgängen 1900 und jünger an, zwei Drittel hatten studiert, die Hälfte davon mit Promotion. Im Sicherheitspolizei- und SD-Apparat insgesamt waren die Zahlen ähnlich.

    SPIEGEL: Einer von ihnen war der Volkswirt Otto Ohlendorf. Die alliierten Richter in Nürnberg zeigten sich fassungslos, wie ungerührt er zugab, als Einsatzgruppenleiter in der Sowjetunion für die Ermordung von 90 000 Menschen verantwortlich

    gewesen zu sein. Das Gericht verglich Ohlendorf mit der Romanfigur Dr. Jekyll und Mr. Hyde, einer gespaltenen Persönlichkeit. Hilft das als Erklärungsansatz?

    Wildt: Die Wirklichkeit sieht noch schrecklicher aus. Ich denke, dass dieser Elite jegliche Empathie fehlte, jedes Mitleid. Albert Speer hat von sich gesagt, wenn man große Dinge vorhabe, müsse man ganz kalt sein. Monströse Pläne wie das Germania-Projekt wurden für Massen, nicht für Menschen entworfen. In den Siedlungsplänen für den Osten sollten ganze Völker vertrieben, versklavt oder ermordet werden.

    SPIEGEL: Aber solche Utopien rieben sich doch an der Realität.

    Wildt: Die Realität hat Weltanschauungstäter noch nie beeindruckt. Leute wie Speer oder Heydrich akzeptierten nicht die Grenzen, die ihnen die Wirklichkeit setzte, sondern wollten sie mit noch radikaleren Mitteln durchbrechen, um ihre Ziele zu erreichen.

    SPIEGEL: Dieses Abhandensein jeglicher Empathie ist ja nicht angeboren. Wie entstand es?

    Wildt: Für mich ist zum Beispiel der Germania-Plan so etwas wie der Turmbau zu Babel. Mit einer solchen Selbstüberhöhung verliert man sein menschliches Maß, man wird unmenschlich.

    SPIEGEL: Reicht das als Erklärung aus?

    Wildt: Nein, auch die Institutionen waren der Entgrenztheit angepasst. Diese junge Elite ging ja in Institutionen, die sie selbst gestalteten. Das waren keine herkömmlichen Behörden. Politisch, nicht administrativ sollte gehandelt werden. „Kämpfende Verwaltung“ nannte Heydrich das.

    Generation des Unbedingten. Das Führungskorps des Reichssicherheitshauptamtes. Studienausgabe Taschenbuch – 28. März 2003 - EUR 25,00

    #Allemagne #histoire #nazis #biographie #RSHA #terrorisme

  • 19.03.2016 : Führer’s Traum (Tageszeitung junge Welt)
    https://www.jungewelt.de/2016/03-19/076.php

    Bref : la nouvelle édition de Mein Kampf est une m... réalisé par une équipe dirigée par un militaire de droite. Par contre l’article d’Otto Köhler qui nous transmet cette information est amusant à lire et contient plein d’informations utiles.

    Da müsst ihr stark sein, ihr Freunde Deutschlands, da oben in Lettland. Am vergangenen Mittwoch habt ihr deutsche Nazigegner deportiert und mit lebenslänglichem Einreiseverbot bedroht, weil sie gegen den alljährlichen SS-Aufmarsch in Riga demonstrieren wollten. Dank könnt ihr dafür auch heute nicht erwarten. Denn Adolf Hitler hat ausdrücklich verboten, dass »Mein Kampf« auf Lettisch erscheint. Aber wir haben ihn jetzt wieder in einer Festausgabe, die unser Institut für Zeitgeschichte zum 70. Todestag des Führers – aus juristischen Gründen mit einer Verspätung von acht Monaten – herausgebracht hat.

    Leiter des IfZ-Projekts ist Christian Hartmann. Der Reservehauptmann ist Dozent der Führungsakademie der Bundeswehr in Hamburg sowie der Bundeswehr-Hochschule in München. Er wurde für seine Verdienste 1992 einer der ersten Träger des nach dem Militärwissenschaftler Werner Hahlweg (1933 SS, 1936 NSDAP, 1943 Mitgestalter des Sturmgewehrs 44) benannten Preises für Wehrwissenschaften.

    Voici l’original :
    https://archive.org/details/Mein-Kampf2

    George Tabori a écrit une pièce de théâtre du même nom. Allez la voir, elle est excellente et drôle.

    Schauspiel Hannover
    https://www.youtube.com/watch?v=ummIk7952Ak

    Le film qui en est issu l’est beaucoup moins. On dirait qu’il lui manque l’âme de l’auteur.

    Pour info : George Tabori - Mein Kampf VF
    https://www.youtube.com/watch?v=zNmY74G3b2E

    D’autres interprétations du texte :

    Helmut Qualtinger liest Mein Kampf
    https://www.youtube.com/watch?v=UcMSiyCpScA

    Serdar Somuncu - Ein Türke liest Mein Kampf
    https://www.youtube.com/watch?v=jBMeoGyyxnc

    #Nazis #Mein_Kampf #théâtre

  • The Nazi’s Philistine Grudge Against Abstract Art and The “Degenerate Art Exhibition” of 1937 | Open Culture

    http://www.openculture.com/2013/11/nazis-degenerate-art-exhibition-of-1937.html

    Has any political party in Western history had as vexed a relationship with art as the German National Socialists? We’ve long known, of course, that their uses of and opinions on art constituted the least of the Nazi party’s problems. Still, the artistic proclivities of Hitler and company compel us, perhaps because they seem to promise a window into the mindset that resulted in such ultimate inhumanity. We can learn about the Nazis from the art they liked, but we can learn just as much (or more) from the art they disliked — or even that which they suppressed outright.

    #art #bauhaus #art_dégénégé #nazis #nazisme

  • La petite histoire des « Stolpersteine »

    En allemand, « Da liegt ein Jude begraben », est une expression qui est (était) utilisée, lorsqu’on s’emmêle les pieds et que l’on trébuche. Littéralement ça veut dire autre chose : « ici un Juif est enterré. » Le verbe « stolpern » veut dire trébucher, et donc les « Stolpersteine » sont les pierres (steine) qui font trébucher.

    Gunter Demnig commence en 1993 à poser à Berlin (illégalement) ces petits pavés, où sur la face supérieure en laiton est écrit « Hier wohnte » (ici habitait), suivi du nom de la personne ou de la famille, ainsi que leur devenir « deportiert » (déporté-e), « ermordet » (tué-é).

    Ce projet international, vise à repavé et faire vivre la mémoire des personnes victimes du nazisme : Juive, Rom, Communiste, Sinté, membre de la Résistance, homosexuelle, témoin de Jéhovah, chrétienne en opposition au régime nazi ou handicapée.

    Ainsi, en vous promenant dans les villes allemandes, vous pouvez penser aussi à regarder vos pieds et remarquer ces pavés.

    Ce projet vit encore, et des pavés sont régulièrement posés.

    Plus d’infos :
    http://www.stolpersteine.eu/en/news
    https://twitter.com/_stolpersteine_

    Une petite carte (non complète) avec des informations sur les personnes
    http://www.stolpersteine-guide.de

    Je ne sais pas trop où sont les Stolpersteine en France, à priori il y en aurai quelques unes....

    #Stolpersteine #memoire #NS #nazisme

  • Il y a 75 ans : les travailleurs néerlandais faisaient grève contre la persécution des juifs.
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/neer-f24.shtml

    Le 25 février 1941 un événement eut lieu sous l’occupation nazie à Amsterdam qui portera plus tard le nom de « grève de février. » En apprenant la déportation de quelque 425 Juifs néerlandais du quartier juif d’Amsterdam, des centaines de milliers de travailleurs néerlandais arrêtèrent le travail, quittèrent leur poste et firent une grève sauvage.
    Les conducteurs de tramway locaux furent les premiers à rejoindre la grève organisée par le Parti communiste néerlandais interdit et peu après, à mesure que la grève s’étendait dans toute la ville, les dockers du chantier naval local d’Amsterdam-Noord rejoignirent la protestation et débrayèrent en masse. La grève s’étendit à d’autres villes hollandaises voisines dont Utrecht et Zaanstad.

    #nazisme #Pays-Bas 25_février_1941#Grève_de_février #occupation #déportation #juifs #antisémitisme
    #Seconde_Guerre_mondiale #Amsterdam #Amsterdam-Noord #Utrecht #Zaanstad

  • Kleine Reichskanzlei
    https://de.wikipedia.org/wiki/Reichskanzlei_Dienststelle_Berchtesgaden

    1936/37 Bischofswiesen Reichskanzlei Dienststelle Berchtesgaden genannt Kleine Reichskanzlei von Alois Degano Urbanweg 26-28 in 83471 Stanggaß

    https://www.flickr.com/photos/54359823@N03/9283507556/sizes/l

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    L’auberge des charlatans
    https://de.wikipedia.org/wiki/Bert_Hellinger#Leben

    Mit seiner zweiten Frau Maria-Sophie Hellinger-Erdödy zog er vorübergehend in eine Mietwohnung in der ehemaligen Kleine Reichskanzlei in Stanggaß ein, einem Ortsteil von Bischofswiesen im Berchtesgadener Land, wo sich einst Arbeitsräume Adolf Hitlers befunden hatten, was Kritik in der Presse auslöste.

    #architecture #nazis #Allemagne #Bavière #psychologie

  • Rechtsextremisten in der Hauptstadt: Polizei fahndet in Berlin nach 36 untergetauchten Neonazis | Polizei - Berliner Zeitung
    http://www.berliner-zeitung.de/polizei/rechtsextremisten-in-der-hauptstadt-polizei-fahndet-in-berlin-nach-

    In Berlin sind 36 Berliner Neonazis untergetaucht, gegen die offene Haftbefehle bestehen. Nach 15 der Neonazis wird seit länger als einem Jahr gefahndet. Das geht aus einer Antwort von Innenstaatssekretär Bernd Krömer (CDU) auf eine Anfrage der Grünen hervor, die dieser Zeitung vorliegt. „Überwiegend können die Haftbefehle nicht vollstreckt werden, weil der tatsächliche Aufenthaltsort der betroffenen Person bisher nicht ermittelt werden konnte“, so Krömer.

    22 dieser offenen Haftbefehle bestehen wegen des Verwendens von Kennzeichen verfassungswidriger Organisationen, etwa von Hakenkreuzen. In 19 Fällen wird wegen Diebstahls gefahndet, in neun Fällen wegen gefährlicher Körperverletzung. Die anderen Fälle betreffen Delikte wie Geldwäsche, schweren Raub oder Hausfriedensbruch.

    #Berlin #nazis

  • Justiz: Späte Aufklärung | Jüdische Allgemeine
    http://www.juedische-allgemeine.de/article/view/id/24602

    Im Frühjahr 2016 beginnen voraussichtlich gleich vier neue Auschwitz-Prozesse in Deutschland. Der erste Prozess beginnt am 11. Februar gegen den 94-jährigen Reinhold H. vor dem Landgericht Detmold. Die Staatsanwaltschaft wirft dem Ostwestfalen vor, an der Ermordung von mindestens 17.000 Menschen beteiligt gewesen zu sein.
    ...
    Hubert Z. wird sich seiner Verantwortung ab Ende Februar vor dem Landgericht Neubrandenburg stellen müssen. Auch er meldete sich als 19-Jähriger freiwillig zur Waffen-SS, wurde nach seinem Fronteinsatz im Oktober 1943 nach Auschwitz abkommandiert, wo er als Sanitäter arbeitete. Die Sanitäter waren nicht nur bei der Selektion durch die Lagerärzte beteiligt, einige von ihnen waren auch für die Anwendung von Zyklon B in den Gaskammern verantwortlich.

    In Hanau muss sich der 93-jährige ehemalige SS-Wachmann Ernst T. wegen Beihilfe zum Mord verantworten.

    In Kiel könnte es für die 91-jährige Helma M. zum Prozess kommen. Sie hatte in Auschwitz als Funkerin der Kommandantur gearbeitet.

    #Allemagne #justice #Nazis #shoa #holocaust

  • Stauffenbergstraße 13 - eine Katastrophe der Filmgeschichte

    Filmpanne im Bendlerblock: Warum Tom Cruise nachdrehen muss - Kino - Kultur - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/kultur/kino/filmpanne-im-bendlerblock-warum-tom-cruise-nachdrehen-muss/1061174.html


    Tragische geschichtliche Ereignisse wiederholen sich oft als Farce, sagte schon ein bekannter Autor. Dreiundsechzig Jahre nach dem Attentat professioneller Mörder, die sich tragisch als Amateurverschwörer gegen ihre Mitmörder versucht hatten, war es soweit: Das Schauspiel wurde als Farce gegeben, als Film inszeniert, nur diesmal klappte das Filmen der Hinrichtung nicht. Oder doch, denn wie bei allen Katastrophen gibt es unterschiedliche Auskünfte von unterschiedlichen Beteiligten. Vielleicht klappten ja die Hinrichtungsaufnahmen und nur alle anderen nicht, die wahre Geschichte wird wie oft erst in der Rückschau sichtbar werden.

    ... Nachdreh, der durch schwere Beschädigungen des abgedrehten Materials notwendig wurde, ein Ärgernis, eine Blamage, eine mittlere Katastrophe – für die in den Händen von Tom Cruise liegende Produktionsfirma United Artists, für den deutschen Koproduktionspartner „8. Babelsberg Film GmbH“ und vor allem für das betroffene Kopierwerk. Weshalb sich gestern lange keinerlei zutreffende offizielle Bestätigung für die Meldung finden wollte, die der Tagesspiegel in seiner Berliner Auflage verbreitet hatte. Lediglich die von der Produktion beauftragte deutsche Presseagentur ließ sich mit der Falschmeldung vernehmen, die Panne sei auf einen „Materialfehler“ offenbar beim Rohfilm zurückzuführen – ein Problem, das „immer wieder mal“ auftrete.

    Tatsächlich war ein äußerst seltener Fall eingetreten, den in der Branche wohl niemand auch seinem ärgsten Konkurrenten wünscht. Bei der Entwicklung des Filmmaterials gab es ein schwerwiegendes technisches Problem – offenbar die Behandlung mit einer falschen Flüssigkeit –, mit der Folge, dass nun die meisten Szenen im Bendlerblock neu gedreht werden müssen. Besonders peinlich: Das Missgeschick immerhin als Auftragnehmer einer weltweit beachteten 80-Millionen-Dollar-Produktion passierte ausgerechnet im Kopierwerk des Film- und TV-Dienstleisters Arri München, einem der zwei Postproduction-Unternehmen, die den deutschen Markt dominieren. Dem Vernehmen nach hat Arri den Schaden zugegeben – gegenüber der Produktion. Bei solch schweren Zwischenfällen in der Branche rücken schon mal die Firmenchefs persönlich mit mehreren Kisten Champagner bei ihren Groß-Auftraggebern an – und müssen dennoch befürchten, jahrelang ganz oben auf der schwarzen Liste zu stehen.

    Die Firma ARRI (Arnold und Richter, München) würde drei Jahre später die Herstellung analoger Filmkameras beenden und hatte wohl bereits mit der analogen Technik abgeschlossen. Dann passiert so etwas.

    Vielleicht wäre Mister Cruise Produktionsfirma ja besser mit der Berliner Kopieranstalt Andec gefahren, die entwickeln bis heute alle Schmal- und Kinofilmformate, abgesehen von Tarantinos 65/70mm Spezialanfertigung.

    ANDEC SERVICES ::: LEISTUNGEN ::: die FILMPROFIS
    http://www.andecfilm.de/en/e_start_new.html

    Hasenheide 9 — D-10967 Berlin — service@andecfilm.de — phone + 49 (0)30 691 7036 — fax +49 (0) 30 693 0321

    –---------------------------
    Nachsatz

    Heute kann man über das Mißgeschick als Farce lachen, der Vergleich von Tom Cruise faschistoider Sektenbande mit den alten Nazis zeigt zu viele absurde Ähnlichkeiten, um nicht wenigstens ein ironisches Zucken der Mundwinkel auszulösen. Der Schauspieler fügt als Leinwandinkarnation des adligen Antinazis der Realsatire den I-Punkt hinzu, dümmer geht es eigentlich kaum noch.

    Nicht zum Lachen sind die historischen Ereignisse von 1944, weniger als ein Jahr von dem endgültigen Sieg über Nazideutschland. Bei den wirklichen Hinrichtungen zeigten die Nationalsozialisten im Detail die Verrohung, welche im industriellen Massenmord von Auschwitz ihren bekanntesten Audruck fand. Gefilmt wurde nicht in der Stauffenbergstraße sondern im Gefängnis Plötzensee. Diese Aufnahmen sind uns heute noch durch Zeitzeugen bekannt.

    Karl von Aretin: Gefilmte Hinrichtungen
    https://www.youtube.com/watch?v=HCvhiZRFMQ8

    An der Richtstatte kein Hitler-Gruß
    SPIEGEL-Reporter Hans Halter über die Hinrichtungenwahrend der NS-Zeit im Zuchthaus Berlin-Plötzensee
    http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-40351220.html

    #Deutschland #Widerstand #Nazis #Film #Hollywood

  • #Mémoires_tsiganes, l’autre #génocide

    Mémoires tsiganes, l’autre génocide, le documentaire d’Henriette Asséo, Idit Bloch et Juliette Jourdan raconte et explique méthodiquement le drame vécu par les populations tsiganes au XXe siècle, entre #marginalisation, #persécution et #extermination.
    Avec ce film et le livret pédagogique, l’enseignant dispose d’un outil exceptionnel révélant enfin des mémoires tsiganes restées longtemps refoulées, occultées par la geste résistante et le génocide juif.

    https://vimeo.com/153481392


    #film #documentaire #ressources_pédagogiques #Roms #deuxième_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale #nazisme #Nazis
    cc @albertocampiphoto

  • Radicalisation : les néo-nazis armés désormais présentés comme des victimes
    http://paris-luttes.info/radicalisation-les-neo-nazis-armes-4777
    http://paris-luttes.info/chroot/mediaslibres/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L480xH270/kr29yn-ffe43-60e9d.gif?1453768177

    Décryptage du traitement des agressions racistes par les médias et les politiques par le collectif antiraciste Mémorial98.

    #nazi #calais #racisme #migrants

  • Eichmann claimed he was ’a mere instrument’ in Holocaust, appeal reveals | World news | The Guardian

    ‘I was not a responsible leader, and as such do not feel myself guilty,’

    http://www.theguardian.com/world/2016/jan/27/eichmann-claimed-he-was-a-mere-instrument-in-holocaust-appeal-reveals

    Israel’s president, Reuven Rivlin, is to make public on Wednesday unreleased documents, including a handwritten request for clemency from Nazi war criminal Adolf Eichmann.

    Rivlin’s office said in a statement the request, to then president Yitzhak Ben-Zvi, would be presented at a ceremony at Rivlin’s official Jerusalem residence to mark International Holocaust Remembrance Day.

    #eichmann #nazisme #nazis #allemagne #histoire

  • Magdeburg : Angreifer schlagen Rechtsextreme mit Eisenstangen zusammen
    http://www.rp-online.de/panorama/deutschland/magdeburg-angreifer-schlagen-rechtsextreme-mit-eisenstangen-zusammen-aid-1
    Après le retour d’une manifestation des provinciaux extrémistes de droite se font agresser dans leur bled.

    Zwei Dutzend vermummte Angreifer gingen auf vier Demonstranten aus der rechten Szene los und fügten ihnen teils lebensgefährliche Verletzungen zu. Ein 34-Jähriger erlitt Kopfverletzungen und wurde notoperiert.

    Wie das Polizeirevier Börde am Sonntag mitteilte, waren am Samstag nach ersten Ermittlungen zehn Teilnehmer einer rechtsextremen Demonstration in Magdeburg mit dem Zug zurück nach Oschersleben gefahren, wo 20 bis 25 Vermummte auf sie warteten.

    Sechs konnten fliehen, vier im Alter von 25 bis 34 Jahren wurden unter anderem mit Eisenstangen, Holzlatten und Baseballschlägern schwer verletzt. Sie kamen ins Krankenhaus. Die Täter flüchteten. Die Polizei vermutet einen linksextremistischen Hintergrund.

    Je crois que je vais attendre un peu avant de reprendre mes balades dans les belles contrées de la Saxe-Anhalt. Après ces événements les gens « qui ne sont pas d’ici » risquent les conséquences de la haine des impuissant nazis du village.

    #Allemagne #politique #nazis