• Affaire Judith Godrèche : « Les attaques contre le cinéma d’auteur et les “Cahiers du cinéma” sont infondées et déplacées »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/16/affaire-judith-godreche-les-attaques-contre-le-cinema-d-auteur-et-les-cahier

    Les accusations de Judith Godrèche contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon, ses reproches et les questions adressés au milieu du cinéma ont eu pour effet secondaire de virulentes attaques contre le cinéma d’auteur, la politique qui l’a promu, la Nouvelle Vague et les Cahiers du cinéma. Ces attaques surabondent dans les journaux, sur les réseaux sociaux, dans diverses revues en ligne, à la radio et à la télévision. L’expression la plus concise en a été donnée par Laure Murat dans une tribune au Monde, le 17 février, au demeurant précise et mesurée, avec une formule reprise comme accroche par le journal : « A travers Jacquot et Doillon, c’est symboliquement le cinéma d’auteur, consacrant la toute-puissance du metteur en scène, qui se trouve visé. »

    Je tiens à dire qu’il s’agit là d’un contresens, ancien mais aujourd’hui partout repris, sur ce que signifient le cinéma d’auteur et la mise en scène qui en est inséparable. La notion d’auteur de cinéma, dont on peut trouver les prémices chez Louis Delluc, a été promue comme politique par les Cahiers du cinéma en 1955, et la première mention du terme se trouve sous la plume de François Truffaut dans le numéro de février.
    Or, contrairement à ce qui se dit ou s’écrit ici ou là, cette politique n’a jamais consisté à promouvoir la toute-puissance d’un auteur majusculé (ou masculin : elle valait aussi bien pour Agnès Varda, Marguerite Duras, Vera Chytilova ou Shirley Clarke…), mais bien celle de la mise en scène. Pour le dire plus clairement, elle affirmait que le véritable auteur d’un film n’était ni le scénariste, ni l’actrice ou l’acteur principal, ni le directeur de la photographie ou le producteur, mais le metteur en scène. La mise en scène étant entendue non comme simple mise en image ornementale d’une histoire préexistante, mais comme construction spatio-temporelle d’un monde d’images et de sons peuplé de corps parlant, agissant, subissant, regardant ou rêvant. Et dans sa manifestation la plus haute, l’invention – pour reprendre Merleau-Ponty parlant de Cézanne – d’une forme qui pense.

    Intimidation et terreur

    Dans l’expression « politique des auteurs », c’est au terme toujours oublié de « politique » qu’il faut imputer les excès, les injustices et les provocations qui ont marqué ce moment de l’histoire du cinéma. Croit-on vraiment les tenants de cette politique assez stupides pour ignorer que la réalisation d’un film résulte d’un travail collectif et que certains doivent une grande partie de leur beauté à l’excellence de l’interprétation (celle par exemple de James Dean, sur qui François Truffaut a écrit un long panégyrique) ou à la griffe d’un producteur, Val Lewton, David Selznick ou Irving Thalberg ? Fallait-il les prendre au sérieux, le faisaient-ils eux-mêmes quand ils proclamaient que le meilleur film de l’année à venir serait celui de Jean Renoir, dont le tournage allait commencer huit jours plus tard ?

    Cette intimidation et même cette terreur que les tenants de la politique des auteurs faisaient régner au sein de la profession étaient inséparables d’un combat, parfois très dur, que le terme « politique » résumait, pour imposer certains noms : Howard Hawks plutôt que Fred Zinnemann ou George Stevens ; Nicholas Ray, souvent tenu par ses confrères comme un piètre technicien aux mises en scène bâclées ; Samuel Fuller, vilipendé par la critique communiste comme cinéaste fasciste et à qui il fallait rendre justice.

    Et c’est, paradoxalement, appliquée au cinéma hollywoodien que la politique des auteurs a été la plus féconde, là où les beautés, les grâces et les charmes d’un film devaient être arrachés de haute lutte à un système de production souvent écrasant par des cinéastes servants de ce système : tenus de filmer un scénario parfois médiocre, obligés de composer avec des acteurs qui ne leur convenaient pas, astreints à des durées de tournage parfois très serrées dans des conditions économiques précaires, dépourvus enfin de droit de regard sur le montage final. C’est sur ce fond d’impouvoir que se manifestaient les qualités du réalisateur, véritable auteur du film.

    Surenchère dans la repentance

    On voit mal, à la lumière de ces exemples, en quoi la politique des auteurs pouvait consacrer une toute-puissance de l’auteur en majesté, et moins encore participer, comme l’écrit le chapeau de la tribune de Laure Murat, d’un « système opératoire de prédation » et de violences à l’encontre des femmes. Encore s’agit-il là d’un article pondéré, ce qui n’est pas, tant s’en faut, toujours le cas. On a ainsi pu entendre dire, le 8 février, sur une radio de grande audience, que la Nouvelle Vague avait non seulement favorisé les violences faites aux femmes, mais ouvert la voie à la pédocriminalité. Et le plus inquiétant n’est pas là : c’est – témoignant du climat étrange d’intimidation et de surenchère dans la repentance qui règne en nos contrées depuis quelques semaines – que personne n’ait trouvé à redire à ces déclarations diffamatoires sur une radio de service public.

    La focalisation d’attaques d’une violence parfois inouïe contre le cinéma d’auteur et les Cahiers du cinéma, parce que les films de Benoît Jacquot et Jacques Doillon ont pu y être défendus, est non seulement infondée, mais proprement déplacée. Il n’est pas nécessaire d’être un grand historien pour savoir que le cinéma a connu, sans attendre la Nouvelle Vague, des réalisateurs autoritaires, abusifs, violents ou tyranniques, de Henri-Georges Clouzot à Sam Peckinpah, et parfois très grands, comme Otto Preminger ou Erich von Stroheim. Et il suffit de lire Hollywood Babylone (1975), de Kenneth Anger, pour voir se déployer un incroyable panorama de perversions, turpitudes, dépravations, vices, emprises, violences, disparitions, viols et jusqu’à des crimes parfois restés impunis, où aucune trace d’influence de la politique des auteurs n’a été trouvée.

    Un premier contre-feu vient heureusement d’être allumé, qui pourrait donner un coup d’arrêt au déferlement vindicatif en cours. Un malicieux tour de l’histoire a voulu qu’on le doive à celle par qui le scandale est arrivé, Judith Godrèche. Lors de la Nuit des César, elle a joliment conclu son intervention avec quelques répliques de Céline et Julie vont en bateau (1974), de Jacques Rivette. Rivette : le tenant le plus radical de la politique des auteurs et son plus brillant théoricien, par ailleurs le metteur en scène le moins prédateur qui se puisse imaginer.

    Jean Narboni est ancien rédacteur en chef des Cahiers du #cinéma, enseignant à l’université Paris-VIII et à la Fémis, directeur de la collection Cahiers du cinéma/Gallimard. Il a notamment écrit « La Grande Illusion de Céline » ( Capricci, 2021).

    • Les réalisatrices à succès sont aussi violentes que les rapports de production.

      D’abord ...

      elle réalise en 1932 son premier film, La Lumière bleue (Das blaue Licht). Écrit et réalisé avec Béla Balázs et Carl Mayer, elle y tient le rôle principal ... Profitant des lois anti-juifs, elle supprimera du générique les noms des deux co-réalisateurs pour mettre le sien à la place et s’attribuer leur travail.

      Ensuitr elle contraint le cameraman de son projet le plus ambitieux à travailler pour elle par une combinaison de menaces, il souffre d’une maladie mentale, et de psychodrame pire que les exactions de Fassbinder. Ce n’est encore pas elle même la créatrice des plans qui caractérisent les films et reportages de sport jusqu’aujourd’hui.

      Les Dieux du stade (Olympia)
      Du montage, qui dure 18 mois, naît un film en deux parties : Fête des peuples (Fest der Völker) et Fête de la beauté (Fest der Schönheit).
      ...
      La première projection du film (les deux parties durant en tout près de quatre heures) a lieu le 20 avril 1938, en hommage au Führer, pour son anniversaire.

      Après elle se comporte comme tous les bons allemands qui en on la possibilité et profite du travail peu cher des prisonniers des camps.

      En 1940 et 1941, . . Elle force 60 détenus Sintis et Roms extraits du camp de Salzbourg à jouer les figurants pour le tournage en extérieur. En 1942, des détenus du camp de concentration de Berlin-Marzahn sont utilisés pour les prises de vue dans les studios de Babelsberg près de Berlin. En mars 1943, ils sont déportés vers Auschwitz. Une vingtaine survivent. En relation avec ces faits, Leni Riefenstahl comparaît plusieurs fois après la guerre devant la justice allemande.

      Je le trouve amusant comment quelques personnes énervées s’en prennent aux hommes, au cinéma ou au encore plus spécifiquement au cinéma d’auteur, alors que les violences que s’infligent mutuellement les gens du métier ne font que réfléter le degré de violence propre aux rapports de production générales.

      D’ailleurs tout a déjà été dit dans des livres et des films.

      Dans Hollywood Babylon on trouve l’essence inhumaine de l’impérialisme états-unien. Dans Ascenseur pour l’échafaud on rencontre les responsables et profiteurs des crimes nazies et colonialistes. Il y a In A Lonely Place et Le Mépris pour nous expliquer l’aliénation qui plane et s’abat sur nous. J’attends La nuit américaine version « économie poilitique » pour enfin nommer précisément les détenteurs du pouvoir responsables des violences et de la souffrance aujourd’hui obligatoires pour la réussite dans les médias. Enfin, il y a Citizen Kane , alors tout est dit.

      Malgré Белое солнце пустыни (on y évoque la libération de la femme) les studios Mosfilm n’ont pas été les studios de film socialiste de rêve, alors il faut continuer à construire le meilleur monde cinématographique. Comment faire ? Vous le saurez en essayant.

      #cinéma #misogynie #exploitation #nazis

    • Leni Riefenstahl Interview 1964
      https://www.youtube.com/watch?v=HBV3Z7eQNLM&pp=ygUQTGVuaSBSaWVmZW5zdGFobA%3D%3D

      Heureusement il y a des parole des femmes différentes. Malheureusement se sont toujours les paroles des femmes les plus proches du pouvoir qui se font le mieux entendre.

      Cessons enfin d’écouter les paroles plus ou mons attentativement en fonction du sexe et de la position sociale de la personne qui parle.
      Finissons en enfin avec l’accès priviligié aux médias pour les nantis. La parole des femme et hommes des classes qui produisent tout doit enfin valoir autant que la valeur de leur production matérielle.
      Agissons pour rendre la voix à toutes et tous qui aujourd’hui ne peuvent pas s’exprimer librement dans l’espace médiatique. N’acceptons jamais qu’on nous déunisse en utilisant des revendications justes les une contre les autres.

      P.S. Je regarde le fait d’actualité un peu comme si j’était un habitant de la lune (La terra vista della luna ;-) on s’entend, n’est-ce pas ?) et je ne sais pas qui est Judith Godrèche sauf qu’elle semble être une des nombreuses jeunes femmes qui essayent de devenir célèbres malgré ou en collaborant avec les riches producteurs/prédateurs de film français. Elle a sans doute raison à sa manière avec ce quelle dit, mais la voix de la mère de Didier Eribon compte plus pour moi que la sienne.

      Je ne ferai jamais partie du petit monde de Cannes. J’ai par contre toujours fait partie des gens comme la mère de Didier Eribon. Il y a beaucoup de femmes comme cette ouvrière et c’est à elles qu’il faut donner la parole. Celles qu’on entend dans les médias ont déja eu leur mot à dire. Quelles se taisent pour laisser parler les sans-vox. Cela vaut également pour les autres nantis et arrivistes de divers sexes

      L’histoire est une autre tempête dans un verre d’eau. Passons aux choses sérieuses.

  • J’ai découvert une BD sur la division Charlemagne. Vous savez, ces engagés français du côté nazi qui ont eu carrément droit à une division SS rien qu’a eux. Certains fuyaient la pendaison parce que les alliés cavalaient vers Berlin, d’autres la répression ou l’exécution sommaire.
    Et donc on les retrouve à Berlin, après avoir passé un petit temps sur le front polonais.
    Et franchement, c’est instructif. C’est écrit sans trop d’idéologie, juste ce qu’il faut d’authentique, et c’est très renseigné.

    B.D. : Berlin sera notre tombeau

    https://editionspaquet.com/shop/9782889324163-berlin-sera-notre-tombeau-integrale-1185#attr=5765,576

    Et donc pourquoi lire ça aujourd’hui ? Perso, ça me semble fini le cordon de sécurité face à l’extrême droite qui s’est imposé pendant 70 ans. Je crois même que ce mode de ségrégation des débats a fait du mal et ne nous a pas aidé à nous préparer à ce qui nous tombe dessus aujourd’hui. Pour lutter contre toutes les formes et tous les élans droitiers qui nous bousculent tous les jours, si on peut glaner des éléments dans ces bribes du passé, ça pourrait nous armer mentalement. Mieux vaut savoir détecter plutôt qu’être surpris.

    #WW2 #nazi #berlin #francais #histoire #collabo

    • épuisé, € 103,00 d’occasion, #bof il nous faudrait une bd sur les membres de la 14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische Nr. 1) https://fr.m.wikipedia.org/wiki/14e_division_SS_(galicienne_no_1) et les trawniki ukrainiens.

      Demjanjuk-Prozess - « Ukrainische Wachmänner waren schlimmer als die SS »
      https://www.spiegel.de/panorama/justiz/demjanjuk-prozess-ukrainische-wachmaenner-waren-schlimmer-als-die-ss-a-66874

      La brigade Charlemagne n’était qu’un phénomène éphémère. La collaboration des services secrets ouest-allemands avec les travniki et banderistes par contre n’a jamais cessé et trouve son expression actuelle dans le soutien inconditionnel des forces ukrainiennes par l’Allemagne.

      Évidemment l’armée ukrainienne n’est pas une organisation plus fasciste que n’importe quelle armée du monde. C’est plutôt une question allemande et états-unienne qui tourne autour du positionnement de l’Allemagne contre la Russie depuis la guerre qu’on appelle la première guerre mondiale

      Du côté francais il faudrait travailler sur les ex-SS allemands qui ont rejoint la légion étrangère. L’armée francaise employait ces vieux messieurs jusqu’au départ du contingent tricolore de Berlin en 1990 ou 1991. Il n’est pas exclus qu’il y a là un lien avec la division SS Charlemagne mais je n’en sais rien.

      Alors j’attends la bd antifasciste qui raconte la vie de John Demjanjuk et des trawniki ukrainiens. Elle serait forcément d’une grande actualité.

      #nazis #Ukraine #Bandera #Allemagne #holocauste

  • Radio Canada : Un monument nazi dans un cimetière ukrainien en Ontario

    De nombreux groupes réclament depuis des années le retrait d’un monument au cimetière ukrainien St. Volodymyr à Oakville, en banlieue de Toronto. Il rend hommage à un régiment nazi, la 14e Division de la Waffen SS, auquel appartenait Yaroslav Hunka, ce vétéran qui a été ovationné par erreur au Parlement canadien vendredi en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

    Certains refusent de voir une telle stèle entre les drapeaux canadien et ukrainien. C’est notamment le cas de Joe. Cet homme d’origine polonaise a parcouru une vingtaine de kilomètres à vélo pour voir de ses propres yeux si cette histoire était bien vraie.

    “Je suis choqué de constater qu’un monument honorant des gens qui ont collaboré avec le régime nazi puisse trôner au milieu d’un cimetière”, a-t-il dénoncé.

    La stèle se trouve toutefois dans un cimetière privé. Il y a trois ans, quelqu’un avait fait un graffiti sur le cénotaphe où l’on pouvait lire “monument de guerre nazi”.

    Bernie Farber, président fondateur du Réseau canadien antihaine et ancien PDG du Congrès juif canadien, réclame depuis des années que de tels monuments soient enlevés. “Ce ne sont pas des héros”, fait-il valoir.

    . . . . .
    Un autre monument similaire se trouve à Edmonton, en Alberta.

    #canada #ukraine #nazisme #monument

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2013481/nazi-ukraine-oakville-monument

  • Les aciéries d’Hitler
    https://laviedesidees.fr/Margaret-Manale-Hermann-Rochling

    La biographie d’Hermann Röchling, industriel au service des Nazis, révèle la violence de l’exploitation des ouvriers-esclaves sous le Troisième Reich. À propos de : Margaret Manale, Hermann Röchling. La fabrique du Troisième Reich, Max Milo

    #Histoire #industrie #nazisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202402_acieries.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240306_acieries.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240306_acieries.docx

  • Dieter Hallervorden - Die Nazikneipe in Schweinewalde
    https://www.youtube.com/watch?v=6tpEXvWUeIw

    Vous connaissez la blague : Quand ca ça fait coin-coin comme un canard, se dandine comme un canard et nage comme un canard c’est bien un canard ..
    C’est pareil pour les fachos de province (Schweinewalde ou forêt des cochons est un homonyme ou prèsque de plusieurs villages du Brandebourg dont le nom se termine par -walde ). Si on regade bien, on les recommît facilement, même s’ils prétendent d’être des citoyens démocratiques indignés.

    #nazis #Allemagne #Brandebourg #sketch #humour #parodie

  • Steine, die den Anstoß geben: Ein Besuch auf dem Friedhof Columbiadamm
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/steine-die-den-anstoss-geben-ein-besuch-auf-dem-friedhof-columbiada

    14.02.2024 von Jens-Martin Rode - Der Hererostein auf dem Friedhof Columbiadamm ist Mittelpunkt vieler Diskussionen. Unser Autor sieht noch weitere Herausforderungen.

    Kaum ein Berliner Friedhof dürfte gegenwärtig so sehr in der Öffentlichkeit stehen wie der Friedhof Columbiadamm in Neukölln. Derzeit ist es vor allem die Diskussion um den sogenannten Hererostein, die den Friedhof in das Zentrum der Auseinandersetzung mit dem Völkermord an den Herero und Nama vor 120 Jahren rückt. Der Bezirk Neukölln arbeitet gerade intensiv an einem Konzept zur Aufarbeitung dieser Vergangenheit.

    Wie groß die Herausforderungen sind, zeigen aber auch andere Gräber und Denkmäler. Denn immer wieder finden sich hier Spuren einer aus der Zeit gefallenen „Heldenverehrung“. Will man den Friedhof als öffentlichen Raum und die Deutung seiner kriegerischen Traditionen nicht den Ewiggestrigen überlassen, muss man ihm eine Zukunft als Lernort geben.


    Hererostein oder auch Afrika-Stein auf dem Friedhof Columbiadamm in Neukölln Jens-Martin Rode

    Der Hererostein ehrt die Täter des Völkermords in Namibia

    An der Ostseite des Friedhofs stoßen wir auf einen Findling aus rötlichem Granit mit einer geglätteten Fläche. Mit dem Hererostein werden hier namentlich sieben Soldaten der sogenannten Schutztruppe geehrt, die an der Niederschlagung der Aufstände der Herero und Nama im heutigen Namibia beteiligt waren und zwischen 1904 und 1907 gefallen sind. Dabei handelt es sich um den ersten Völkermord des 20. Jahrhunderts mit circa 80.000 ermordeten Menschen. Wohlgemerkt: Der 1907 geschaffene und 1973 von Veteranenverbänden an den jetzigen Ort verlegte Stein ehrt die Täter, nicht die Opfer. 2009 wurde eine Bodenplatte mit den Umrissen Namibias ergänzt, die immerhin den historischen Zusammenhang benennt.

    Leider wird aber der Genozid nicht als solcher benannt und auch die Opfer kommen weder namentlich noch mit einem Zitat vor. Derzeit erarbeitet der Bezirk Neukölln unter Einbeziehung der Zivilgesellschaft ein Konzept für einen angemessenen Umgang mit der kolonialen Vergangenheit des Denkmals. Ein entsprechendes Rahmenprogramm begleitet das. Bis Juli 2024 zeigt das Museum Neukölln in Britz die Kunstinstallation „Buried Memories“ der namibischen Künstlerin Isabel Tueumuna Katjavivi.

    Kriegerdenkmäler mit nationalem Pathos

    Der Friedhof atmet überall ein nationales Pathos. Das ist kein Zufall. Seine Geschichte geht zurück auf die rund um die Hasenheide entstandenen Soldatengräber für die Gefallenen und vor allem die Lazarett-Toten der antinapoleonischen Befreiungskriege 1813–1815. Einen Steinwurf entfernt liegen ehemalige Schanzen, Schießstände und die für die Leibesübungen von „Turnvater Jahn“ geschaffenen Sportplätze. Veteranenverbände sorgten in den 40er-Jahren des 19. Jahrhunderts mit der Anlage des „Dennewitz-Friedhofs“ für die Erinnerung an vergangene Schlachten.

    Mitte des 19. Jahrhunderts beschloss König Friedrich Wilhelm IV., die Garnison aus der wachsenden Stadt Berlin abzuziehen und an das ohnehin schon lange als Militärgelände genutzte Tempelhofer Feld zu verlegen. Der Neue Garnisonfriedhof war die Folge. König Wilhelm I. schenkte 1866 dem osmanischen Sultan Abdul Aziz einen unmittelbar angrenzenden Streifen, auf dem sich heute noch der benachbarte Türkische Friedhof mit der weithin sichtbaren Şehitlik-Moschee befindet.

    Der Friedhof weist unter den Berliner Friedhöfen die höchste Anzahl an Gräbern im Kontext von Krieg und Gewaltherrschaft auf. Der größte Anteil der fast 7000 Gräber steht im Zusammenhang mit dem Ersten Weltkrieg. Auf dem Friedhof finden sich mehrere Denkmäler an die gefallenen Soldaten der Kriege von 1866, 1870/71, des Ersten Weltkrieges und auch des Kolonialkrieges in Afrika, die überwiegend nach dem verlorenen Weltkrieg aufgestellt worden sind. Der Friedhof wurde im Zuge des Ausbaus des Flughafens Tempelhof zum „Weltflughafen“ der Nazis in den 30er-Jahren stark umgestaltet.


    Monumentales Denkmal des Königin Augusta Garde-Grenadier-Regiment Nr. 4 auf dem Friedhof Columbiadamm in Neukölln
    Jens-Martin Rode

    Die in Stein gehauene Dolchstoßlegende

    Das Denkmal für die Gefallenen des Königin Augusta Garde-Grenadier-Regiments Nr. 4 ist wohl das auffälligste Kriegerdenkmal. Auf einem monumentalen Sockel liegt ein gefallener Soldat unter einem Leichentuch. Auf seiner Brust ein zerbrochenes Schwert, Lorbeerkranz und Helm. Unter dem Tuch schaut eine geballte Faust empor. Die Inschrift lautet: „Wir starben, auf dass Deutschland lebe, so lasset uns leben in Euch!“

    Das im Oktober 1925 unter Beteiligung des Reichspräsidenten und der Reichswehr eingeweihte Denkmal steht sinnbildlich für eine Reihe von Kriegerdenkmalen aus der Zeit der Weimarer Republik und zeigt den tiefen Graben in der Gesellschaft im Umgang mit dem verlorenen Krieg und der Erinnerung an seine Gefallenen. Anders gesagt: Es ist die in Stein gemeißelte „Dolchstoßlegende“. Besonders deutlich wird das, wenn man sich die zweite lateinische Original-Inschrift vergegenwärtigt, die ursprünglich auf der Rückseite zu finden und nach dem Zweiten Weltkrieg entfernt worden war: „Exoriare aliquis nostris ex ossibus ultor.“ („Einst möge ein Rächer aus meinen Gebeinen erstehen.“)
    Totengedenken „des Antifaschismus unverdächtig“

    Die Initiative zur Aufstellung derartiger Monumente ging oft von Veteranenvereinigungen aus und fand im rechten politischen Spektrum regen Anklang. Das Problem: Die Nachfolgeorganisationen dieser Gruppierungen setzen diese Tradition insbesondere am Volkstrauertag unvermindert fort. So finden sich auch heute auf dem Friedhof immer wieder Kränze und Grabgebinde von Burschenschaften, Vertriebenenverbänden, „Afrikaveteranen“ und einem ganzen Spektrum „des Antifaschismus unverdächtiger“ Vereine, wie es Arndt Beck und Markus Euskirchen in ihrer einschlägigen Monografie „Die beerdigte Nation“ zu diesem Thema beschreiben.

    Manche der Denkmale haben im Laufe der Zeit Ergänzungen erfahren. So trägt das ebenfalls imposante Denkmal für die Gefallenen von Bismarcks Blut-und-Eisen-Kriegen 1866/1870–71 auf der Rückseite eine Ehrung für Fallschirmjäger. Eine Inschrift am Fuße gedenkt der „unvergessenen Kameraden der deutschen Wehrmacht“ von 1939 bis 1945. Ein weiteres Denkmal für das Kaiser Alexander Garde-Grenadier-Regiment Nr. 1 trägt gleich mehrere Ergänzungen.

    Das Spektrum reicht von der Ehrung der „Berliner Bären Division“ über die „23. Berlin-Brandenburgische Infanterie-Division“ bis hin zur 26. Panzerdivision der Wehrmacht. Die letztgenannte Ehrung ist pikant. Denn dabei handelt es sich um eine Division, die bei ihrem Italien-Einsatz auf dem Rückzug vor den alliierten Truppen nachweislich Kriegsverbrechen an der italienischen Bevölkerung begangen hat. Am 23. August 1944 ermordeten Teile der 26. Panzerdivision bei Padule di Fucecchio 174 Zivilisten unter dem Deckmantel der „Partisanenbekämpfung“.
    „Afrikaforscher“ in deutschen „Schutzgebieten“

    Auch am Grab des 1892 beigesetzten Hauptmanns Erich Kling erinnert ein Denkmal an vier sogenannte Afrikaforscher. „Furchtlos und treu“ hätten sie „ihr Leben geopfert im Dienste des Reiches“. Alle vier Offiziere gehörten der württembergischen Feldartillerie an und dürften sich gekannt haben. Lediglich Erich Kling ist an dieser Stelle beerdigt.

    „Afrikaforscher“ ist ein Euphemismus. Denn hierbei handelt es sich keineswegs um die landeskundliche Erforschung eines anderen Erdteils, sondern um die Beherrschung sogenannter Schutzgebiete. Mindestens zwei der hier geehrten Offiziere haben sich aktiv an der Niederschlagung von Aufständen beteiligt.

    Erich Kling war vor allem im westafrikanischen Togo aktiv und starb an einer Darminfektion. Die Küste Ostafrikas hingegen wurde am Anfang der deutschen Kolonisation von Sansibar aus von Arabern beherrscht. Diese erhoben sich 1888 zusammen mit Teilen der einheimischen Bevölkerung gegen die Deutsch-Ostafrikanische-Gesellschaft. Bismark beauftragte den berüchtigten Hauptmann Hermann Wissmann mit der Niederschlagung. Der „Afrikaforscher“ Eugen Krenzler gehörte dabei zu den angeworbenen Offizieren. Ihm unterstand die gesamte Artillerie.

    Die „Wissmann-Truppe“ bekam von Bismarck freie Hand in der Durchführung. Krenzler wurde von Wissmann zum Chef der neu gebauten Station Tanga ernannt. Er war noch mehrfach für die Niederwerfung von Unruhen verantwortlich und erlag 1892 der Malaria. Der „Afrikaforscher“ Varnbüler gehörte als Vertreter und Nachfolger von Krenzler ebenfalls zur „Wissmann-Truppe“. Auch Varnbüler erlag während einer Strafexpedition gegen zwei Häuptlinge 1892 der Malaria.


    Gedenkstein für die „Afrikaforscher“ auf dem Friedhof Columbiadamm in Neukölln Jens-Martin Rode

    Der Friedhof als Lernort

    Der Friedhof Columbiadamm hat enormes Potenzial als Lernort für geschichtliche und gesellschaftliche Zusammenhänge. Kaum irgendwo in Berlin finden wir eine derart dichte Folge an Zeugnissen aus der preußischen und deutschen Vergangenheit, die noch einer kritischen Erinnerungsarbeit harren. So könnte auch der Widerstand gegen den Militarismus in der Weimarer Republik z.B. durch die Liga für Menschenrechte zur Sprache kommen oder die Ehrung von Personen wie die des ebenfalls hier beigesetzten Reichsbanneraktivisten Erich Schulz. Was fehlt, ist ein modernes Gedenkstättenkonzept, das es Besucherinnen und Besuchern ermöglicht, sich den Friedhof zu erschließen.

    Vorbild könnte hier der Sozialistenfriedhof in Friedrichsfelde sein, der vor Ort mit einer kleinen Ausstellung und einem ausgeschilderten Friedhofsrundgang eine Einordnung der Denkmäler und Grabstätten ermöglicht, die gleichzeitig dem Charakter eines Friedhofs gerecht wird. Thema könnte hier auch die wachsende Vielfalt der Friedhofskultur sein. In unmittelbarer Nachbarschaft zum angrenzenden historischen Türkischen Friedhof sind auch auf dem städtischen Friedhof Columbiadamm Grabfelder entstanden, die den Erfordernissen einer Bestattung nach islamischem Brauch entgegenkommen.

    Anfänge wurden bereits gemacht, z.B. mit einem Schulprojekt zum Tag des offenen Denkmals 2011 mit Schülern der Fritz-Karsen-Schule. Auch war der Friedhof Neukölln 2017 Teil des multimedialen Projektes „Nekropole Berlin-Neukölln 1945“, das als historischer Parcours durch den Bezirk führte. Es bedarf aber noch viel Forschungsarbeit, Initiative und Geld für entsprechende Projekte. Dass sich das Museum Neukölln derzeit der kolonialen Vergangenheit annimmt, ist ein wichtiger weiterer Schritt in die richtige Richtung.

    Jens-Martin Rode ist ausgebildeter und zertifizierter Stadtführer für Berlin und interessiert sich auch unabhängig davon für Berlin-bezogene Themen, Stadtgeschichte und die Berliner Denkmalslandschaft.

    #Berlin #Neukölln #Columbiadamm #Geschichte #Friedhof #Krieg #Kolonialismus #Preussen #Nazis #Hasenheide

  • Coup de filet dans l’extrême droite : 39 membres des Zouaves et du GUD arrêtés à Paris - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/politique/extreme-droite/coup-de-filet-dans-lextreme-droite-39-membres-des-zouaves-et-du-gud-arretes

    Trente-neuf hommes, membres des Zouaves Paris ou du #GUD, dont leurs leaders respectifs Marc de Cacqueray-Valmenier et Gabriel Loustau, ont été arrêtés samedi 10 février. Certains « fichés S » ont déjà eu maille à partir avec la justice. Ils sont soupçonnés de s’être rassemblés pour « commettre des dégradations » alors qu’ils se recueillaient sur la tombe de l’antisémite Robert Brasillach.

    https://www.streetpress.com/rubriques/extremedroite2022
    #extrême_droite #nazis

    • https://www.youtube.com/watch?v=5g4arkqC8gM

      Destinazione lager!
      Partono vagoni notte e giorno
      il biglietto è solo andata e non c’è ritorno
      nei tuoi bellissimi occhi neri
      non c’è domani non c’è oggi e non ieri

      Dentro il carro merci il tempo si è fermato
      è passato tanto tempo e tu non sai quanto hai viaggiato
      lacrime e sudore fame sete tosse e scarpe rotte
      il tempo non esiste e non distingui più il giorno dalla notte

      Alla stazione dove arrivi la neve danza tutto intorno
      alla stazione dove arrivi è sempre notte e non è mai giorno
      alla stazione dove arrivi la neve gira gira gira come impazzita
      e allora pensi che vita è già finita

      Destinazione lager!
      le ciminiere affondano nel cielo

      Destinazione lager!
      e nei tuoi occhi grandi passa un velo
      solo paura nel tuo viso e nel tuo cuore
      non c’è più tempo per parlar d’amore

      Destinazione lager!
      le ciminiere si infilzano nel cielo

      Destinazione lager!
      e nei tuoi occhi belli cala un velo
      solo sgomento nel tuo cuore e nel tuo viso
      non hai più voglia di carezze non hai più voglia di un sorriso

      #Francesco_Pais #histoire #musique #guerre #chanson #musique_et_politique #WWII #camps_d'extermination #shoah #seconde_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #nazisme #lager

  • Une projection de « La Zone d’intérêt » présentée par un collectif de militants juifs antisionistes suscite la controverse

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/05/une-projection-de-la-zone-d-interet-presentee-par-un-collectif-de-militants-

    #antisionnisme

    Johann Chapoutot, spécialiste du #nazisme, a annulé sa participation à une soirée prévue mardi 6 février autour de la #projection de La Zone d’intérêt, le film de #Jonathan_Glazer sur la vie quotidienne de Rudolf Höss, le commandant d’#Auschwitz. Organisée au Grand Action, dans le 5e arrondissement de Paris, une rencontre entre l’historien et la chercheuse en langues, littératures et cultures arabes et #hébraïques Sadia Agsous-Bienstein devait être animée par le #collectif_juif_antisioniste Tsedek !.

    « Je ne peux pas, en conscience, participer à vos activités », a écrit, le 1er février, Johann Chapoutot à Samuel Leter, membre de Tsedek ! chargé de ce ciné-club. En cause : le communiqué du collectif publié le 7 octobre 2023. Dans ce message, toujours en ligne sur Instagram, le groupe écrit : « Il ne nous appartient pas de juger de la stratégie de la résistance palestinienne. Mais il est de notre responsabilité de rappeler sa légitimité fondamentale. »

    M. Chapoutot n’en avait pas connaissance avant la parution, le 1er février, d’un article de Télérama consacré à une première annulation de cet événement, lequel aurait dû se tenir le 30 janvier au Majestic Bastille, à Paris, avec Sadia Agsous-Bienstein (#Johann_Chapoutot ayant eu une contrainte d’agenda). « Ce n’était pas possible pour moi, explique le chercheur. Je suis spécialiste du nazisme et de la Shoah, le #Hamas est un mouvement #négationniste. Tuer des enfants et violer des femmes ne sont pas des actes de #résistance. Il s’agit d’un massacre de nature #terroriste, dont la dimension #antisémite ne peut pas être contestée. »

    Simon Assoun, un des porte-parole de Tsedek !, dénonce « une lecture malhonnête de ce communiqué », citant également celui que le collectif a publié le 12 octobre : « L’ampleur et la brutalité des massacres commis (…) doivent être dénoncées pour ce qu’ils sont : des crimes de guerre. Les centaines de vies israéliennes et palestiniennes arrachées nous meurtrissent. »

    « La Shoah fait partie de notre histoire »
    Samuel Leter affirme ne pas comprendre la réaction tardive de l’historien : « Dans le mail où il a accepté de participer à la rencontre, il dit qu’il admire notre courage ! » Dans ce message du 10 janvier 2024, Johann Chapoutot fait notamment référence à l’avocat Arié Alimi : « Je connais bien votre collectif, dont j’admire le courage, tout comme celui d’Arié, qui est, je crois, des vôtres. »

    En réalité, l’historien a cru dialoguer avec #Golem, le mouvement cofondé par Arié Alimi dans la foulée de la marche contre l’antisémitisme du 12 octobre. « J’ai fait l’erreur de répondre spontanément, sans vérifier, afin d’aider ce qui me semblait devoir l’être : un collectif de juifs de gauche qui s’était opposé à la participation du RN [Rassemblement national] à la manifestation contre l’antisémitisme, le RN-FN [Front national] ayant été fondé, rappelons-le, par des vétérans de la Waffen-SS et de la Milice », explique-t-il.

    #Tsedek ! comme Golem sont marqués à gauche. Tsedek !, #décolonial, affirme « lutter contre le racisme d’Etat en France et pour la fin de l’apartheid et l’occupation en Israël-Palestine ». Golem milite contre tous les racismes et dénonce l’instrumentalisation de la lutte contre l’#antisémitisme. « Tsedek ! est une organisation qui ne dénonce pas l’antisémitisme de la gauche ou de la #France_insoumise, décrypte l’historien #Tal_Bruttmann, proche de Golem. Ils servent de paravent à des gens qui sont ouvertement antisémites et ils dénoncent l’instrumentalisation de la #Shoah dans une seule direction. »

    La rencontre du 6 février animée par Tsedek ! au Grand Action est annulée. Le #cinéma explique que « des pressions extérieures ont conduit à l’annulation de la participation des intervenant.e.s prévue.e.s ». Samuel Leter juge que ces annulations équivalent à de la censure : « Nous sommes #juifs, la Shoah fait partie de notre histoire. Il ne peut y avoir de #monopole_de_la_mémoire de la Shoah. »

    La pertinence d’un échange avec une spécialiste des littératures #palestinienne et #israélienne au sujet d’un film sur la Shoah a été débattue avant la première annulation du ciné-club, ce que déplore Sadia Agsous-Bienstein : « Tsedek !, que je connais, m’invite à parler d’un film sur la Shoah, un film sur la banalité de la vie d’une famille allemande à côté d’un #camp d’extermination. J’ai travaillé sur la Shoah et c’est un film sur la Shoah. En quoi ne suis-je pas #légitime sur la question ? Parce que je suis #algérienne ? » L’une de ses recherches, « La Shoah dans le #contexte_culturel #arabe », a été cofinancée par le #Mémorial de la Shoah.

    Ce n’est pas la première fois qu’un événement animé par Tsedek ! suscite la #controverse. En décembre, une conférence coorganisée par le collectif a été annulée par la #Mairie_de_Paris. Raison invoquée : la présence parmi les organisateurs de l’#association #Paroles_d’honneur, dont est membre la #militante_décoloniale #Houria_Bouteldja.

    #Zineb_Dryef

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Jonathan Glazer, cinéaste de « La Zone d’Intérêt » : « Nous avons besoin que le génocide ne soit pas un moment calcifié de l’histoire »

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « La Zone d’intérêt » : à côté d’Auschwitz, une obscène tranquillité

  • timesofisrael.com Pourquoi le Canada n’a pas déchu les nazis de leur citoyenneté ? Jackie Hajdenberg

    JTA – En 1967, il a été demandé au ministre canadien de la Justice de retirer sa citoyenneté à un ancien nazi, condamné à mort en Union soviétique.

    Le ministre, Pierre Trudeau, avait refusé de le faire. Bien que l’URSS ait condamné le Letton pour le meurtre de Juifs pendant la Shoah, le ministre de la Justice avait fait valoir que le Canada n’avait pas commis d’erreur en lui accordant la citoyenneté lors de sa demande initiale.


    « L’obligation du demandeur est de convaincre la Cour qu’il est de bonne moralité », avait écrit Trudeau, qui deviendra plus tard Premier ministre du Canada, dans un avis juridique publié à l’époque. « Il n’est pas tenu de convaincre la Cour qu’il n’a jamais commis d’acte répréhensible dans son passé (…). D’un point de vue pratique, et même raisonnable, peu de demandeurs, voire aucun, pourraient satisfaire à une telle exigence. »

    La réponse de Trudeau a été révélée la semaine dernière lorsque le gouvernement canadien, aujourd’hui dirigé par son fils, le Premier ministre Justin Trudeau, a levé les scellés sur des documents relatifs à la réinstallation de criminels de guerre nazis dans le pays. Ces révélations surviennent quelques mois après une crise politique liée à la présence continue d’anciens nazis au Canada.

    Ces documents font partie du rapport Rodal, rédigé en 1985 et publié sous une forme fortement censurée en 1987. Ils ont été rassemblés par une historienne juive nommée Alti Rodal, née en Ukraine et fille de survivants de la Shoah. Le rapport a été compilé dans le cadre d’un effort plus large, la Commission Deschênes, pour enquêter sur les criminels de guerre nazis au Canada.

    L’année dernière, B’nai Brith Canada, un groupe de défense des intérêts juifs, a déposé une demande en vertu de la loi sur l’accès à l’information du pays pour que le reste du contenu du rapport soit rendu public. Les 15 pages qui ont été dévoilées à la suite de cette demande fournissent davantage d’informations sur la mesure dans laquelle le gouvernement canadien a été impliqué dans l’octroi de la citoyenneté à des criminels de guerre nazis.

    Le document montre que Pierre Trudeau, qui est devenu Premier ministre en 1968 et a occupé cette fonction presque sans interruption jusqu’en 1984, a mis en garde contre les dangereuses conséquences qu’entraînerait la révocation par le Canada de la citoyenneté du Letton, connu sous le nom de « sujet F ».

    Reconnu coupable par contumace en Union soviétique d’avoir dirigé un peloton d’exécution responsable de la mort de 5 128 Juifs , le sujet F avait été condamné à mort. Si Trudeau avait conseillé de révoquer sa citoyenneté canadienne, il aurait pu être déporté et exécuté.

    Trudeau avait estimé que le sujet F n’était pas contraint par la loi canadienne de divulguer ses méfaits avant de demander la citoyenneté.

    « Rien dans la loi n’indique qu’une demande de citoyenneté canadienne est de la nature d’un confessionnal obligeant le demandeur à révéler toute sa conduite antérieure, qu’elle soit publique ou privée », avait-il écrit.

    Trudeau avait reconnu « l’anxiété » des Juifs canadiens et d’autres personnes face à la présence de criminels de guerre nazis dans leur pays. Toutefois, il avait indiqué au ministère des Affaires extérieures que la révocation de la citoyenneté du sujet F et son extradition pourraient créer un précédent négatif pour d’autres citoyens canadiens.

    « Bien que je comprenne votre préoccupation pour les répercussions et l’anxiété que vous mentionnez, il me semble, d’autre part, qu’il serait très mal avisé pour le gouvernement de se lancer dans cette démarche qui consisterait à accuser publiquement un citoyen canadien d’avoir commis en Lettonie des crimes pour lesquels il a été condamné, par contumace, en Russie », avait écrit Trudeau.

    Selon le rapport Rodal, le Congrès juif canadien avait à nouveau tenté de faire expulser le sujet F, mais en vain. Le sujet F est décédé à Toronto en 1983, selon le rapport.

    La décision de Trudeau est survenue à un moment intense de la Guerre Froide, où accéder à la demande d’extradition de l’Union soviétique représentait un compromis politique.

    Le Premier ministre canadien Justin Trudeau lors d’une réunion du Conseil de l’Atlantique Nord avec les pays partenaires au sommet de l’OTAN, à Vilnius, en Lituanie, le 12 juillet 2023. (Crédit : Pavel Golovkin/AP Photo)

    « Il n’est pas surprenant qu’en tant que ministre de la Justice, il ne pensait pas seulement au droit, mais aussi à la politique », a déclaré David Matas, conseiller juridique principal de B’nai Brith Canada, à la Canadian Broadcasting Corporation au début du mois à propos de Trudeau.

    « La traduction en justice de meurtriers de masse ne doit pas être détournée par des considérations politiques », a-t-il ajouté.
    . . . . . . . .
    Source et suite : https://fr.timesofisrael.com/pourquoi-le-canada-na-pas-dechu-les-nazis-de-leur-citoyennete

    #nazisme #canada #réfugiés_nazis #Pierre_Trudeau #Justin_Trudeau #ukraine #Shoah #meurtres #Lettonie

  • La lutte des FTP-MOI, l’affiche rouge et la panthéonisation des époux Manouchian. De l’histoire au mythe.

    "Au fil du temps, l’affiche rouge, xénophobe, antisémite et anticommuniste, s’impose comme l’image iconique de la propagande nazie. Or, paradoxalement, elle devient également la preuve de la place éminente prise par des étrangers dans la Résistance, contribuant, par ricochet, à la glorification d’individus que les concepteurs de l’affiche cherchaient à stigmatiser.

    80 ans après l’exécution des hommes de l’affiche rouge, le président Macron décide de panthéoniser Missak et Mélinée Manouchian. Certes, avec le couple, c’est symboliquement tout le cortège de combattants étrangers, communistes, qui,va entrer en ce lieu. Il n’empêche, le choix de célébrer l’esprit universaliste de la résistance risque de transformer Manouchian en un héros de "roman national", au service d’un récit patriotique. A moins que le discours lénifiant du politique, cherchant à faire oublier le récent vote de la loi immigration, ne fasse du résistant un modèle "d’intégration à la française". Ce serait oublier un peu vite que les hommes du FTP-MOI étaient, pour la plupart d’entre eux, communistes, donc internationalistes. De même, le choix de panthéoniser Manouchian plutôt qu’Epstein - son supérieur hiérarchique, lui aussi exécuté par les Allemands - peut-être interrogé. Pour Annette Wievorka, « ne panthéoniser que lui, c’est coller à la propagande allemande qui en a fait un chef de bande, alors que choisir les vingt-trois permettrait de rétablir le récit historique qui a évacué les autres, républicains espagnols, juifs polonais ou communistes italiens. » "
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/02/la-lutte-des-ftp-moi-laffiche-rouge-et.html

  • « Pas un #euro aux #nazis d’#Israël » :-D :-D :-D

    Ca vole pas très haut, au niveau des interlocuteurs... particulièrement les #fanatiques #sionistes

    « Pas un #shekel aux nazis de #Gaza » : Israël gèle une partie des fonds de l’#Autorité_palestinienne

    « Israël a gelé le remboursement de plus de 100 millions de dollars appartenant à l’Autorité palestinienne en affirmant que ces fonds auraient pu servir au #Hamas, le mouvement #islamiste qui contrôle la bande de Gaza.

    En Israël, le gouvernement de Benyamin #Netanyahou s’est livré à tour de passe-passe financier. Sous la pression constante de #Bezalel_Smotrich, le ministre des #Finances et chef d’un parti d’#ultradroite, le remboursement de 120 millions de dollars à l’Autorité palestinienne a été gelé sur un compte en Norvège. (...) »

    #politique #occident #monde #marchands_du_temple #marchandage #confiscation #l_argent_ca_va_ca_vient #seenthis #vangauguin

    https://www.marianne.net/monde/proche-orient/pas-un-shekel-aux-nazis-de-gaza-israel-gele-une-partie-des-fonds-de-l-auto

  • #Einstein, l’État et le #sionisme
    https://www.lemonde.fr/archives/article/1970/11/30/einstein-l-etat-et-le-sionisme_2658063_1819218.html

    (1970)

    J’ai été très étonné de lire dans le Monde du 14 novembre 1970 que le rabbin Grune-wald appréciait la fameuse citation d’Albert Einstein contre l’État. Il est vrai que, dans cette publicité, elle était dirigée contre l’État français. Si elle avait été appliquée à l’État juif, le rabbin Grunewald n’aurait pas manqué de crier à l’#antisémitisme et même à la résurgence du #nazisme ; et dans son journal, Tribune juive, les intellectuels juifs antisionistes tels que Maxime Rodinson, Ania Francos, Nathan Weinstock, Elie Lobel, Isaac Deutscher, Alain Krivine, Mlle Hadamard et moi-même sont appelés « traitres » et « apostats ». (Voir dans Tribune juive du mois d’août 1970, no 109, l’article de J. Elhadad : « Les juifs d’El Fath »). On ne comprend pas pourquoi le nom d’Albert Einstein ne figure pas sur cette liste noire, car pour cet illustre savant il n’y avait pas lieu de faire d’exception pour l’État juif, qu’il a condamné plus explicitement que tout autre État, comme le prouve cette citation :

    « J’aimerais infiniment mieux un accord raisonnable avec les Arabes sur la base de vivre ensemble en paix que la création d’un État juif. A part les considérations pratiques, la manière dont je conçois la nature essentielle du judaïsme résiste à l’idée d’un État juif, avec des frontières, une armée et une certaine mesure de pouvoir temporel, quelque modeste qu’il soit. J’ai peur des dégâts internes que cela entraînera pour le judaïsme - et surtout du développement d’un nationalisme étroit dans nos propres rangs, contre lequel nous avons déjà eu à lutter fortement, avant même l’existence d’un État juif. » Nous ne sommes plus les juifs de l’époque de Macchabée. Un retour à une nation, au sens politique du terme, équivaudrait à se détourner de la spiritualité de notre communauté, spiritualité à laquelle nous devons le génie de nos prophètes."

    • (Au fil de mes dernières années, pages 262-264, cité et traduit de l’anglais par Maxime Rodinson dans le bulletin du GRAPP, no 5, mars 1970).

      S’il est donc possible de se référer à Albert Einstein pour combattre l’État gaulliste, comme le fait le rabbin Grunewald, à bien plus forte raison pour s’opposer à l’État sioniste, comme nous le faisons - et ce que ce même rabbin ne tolère pas. Et il semblerait moins choquant de voir un rabbin dénoncer les excès du nationalisme et du militarisme israéliens et ses conséquences désastreuses pour la spiritualité juive, à l’exemple d’Albert Einstein, plutôt que de partir en guerre contre le gouvernement français, dont le crime véritable est surtout de ne pas livrer d’armes à l’État d’#Israël et de ne pas approuver sa politique. Et si tout #nationalisme risque d’aboutir à une forme de nazisme, ce danger menace beaucoup plus les sionistes, qui occupent des territoires étrangers, que les gaullistes, qui ont accompli la décolonisation.

      (une lettre de M. Emmanuel Lévyne adressé à Le Monde)

      #sionisme #État #État_juif #juifs_antisionistes

  • Rat Race
    https://www.youtube.com/watch?v=127rJwowaAc

    https://en.wikipedia.org/wiki/Rat_Race_(film)

    Rat Race is a 2001 American comedy film directed by Jerry Zucker. Inspired by Stanley Kramer’s 1963 film It’s a Mad, Mad, Mad, Mad World,[3] the film features an ensemble cast consisting of Rowan Atkinson, Whoopi Goldberg, Cuba Gooding Jr., Wayne Knight, Jon Lovitz, Kathy Najimy, Lanei Chapman, Breckin Meyer, Amy Smart, Seth Green, Vince Vieluf, John Cleese and Dave Thomas.

    #hilarant

    Randy and his family, at the insistence of their daughter, visit a museum about the Nazi German officer Klaus Barbie, believing it to be about the Barbie doll. They steal Adolf Hitler’s staff car after Duane and Blaine sabotage their vehicle. They are attacked by a gang of bikers after making a bad impression on one of the bikers.

    #cinéma #comédie #nazis

  • Mit Postkarten gegen die Todesmaschine
    https://www.spiegel.de/fotostrecke/widerstand-gegen-hitler-das-berliner-ehepaar-hampel-fotostrecke-142653.html


    https://cdn.prod.www.spiegel.de/images/461f1b34-0001-0004-0000-000001071187_w820_r1.7787418655097613_f
    Ce destin de résistant est vécu aujourd’hui par de nombreuses personnes qui osent s’opposer aux machinations des puissants. Nous leur devons notre soutien. Leur ériger des monuments ne suffit pas.

    Auf Karten riefen Elise und Otto Hampel zum Sturz der Nazis auf. 1943 wurden sie in Berlin hingerichtet.

    Text :

    Fort mit dem Hitler Verreckungssystem!
    Der gemeine Soldat Hitler und seine Bande stürzen uns in den Abgrund!
    Diese Hitler Göring Himmler Goebbels Bande ist in unser Deutschland nur Todes Raum zu gewähren!

    Elise und Otto Hampel
    Hintergrund
    https://www.berlin.de/kunst-und-kultur-mitte/geschichte/erinnerungskultur/artikel.723588.php

    Elise und Otto Hampel verteilten im Umfeld ihrer Wohnung im Wedding, aber auch in Charlottenburg, Schöneberg und Kreuzberg von 1940 bis 1942 handbeschriftete Postkarten, in denen sie zum Widerstand gegen das nationalsozialistische Regime aufriefen. Zunächst lange unentdeckt, wurden sie 1942 beim Auslegen der Karten beobachtet, denunziert und am 8. April 1943 in Berlin-Plötzensee hingerichtet. Ihr Handeln gilt heute als ein herausragendes Beispiel für den unorganisierten Widerstand gegen die nationalsozialistische Diktatur.
    ...
    an ihrem Wohnhaus in der Amsterdamer Str. 10 weist eine Gedenktafel auf ihr Schicksal hin.


    Platzbenennung in Wedding : Das bessere Argument
    https://taz.de/Platzbenennung-in-Wedding/!5010771

    Mais non, pour des raisons formelles (qui cachent toujours les véritables forces et mobiles) aujourd’hui (13.1.2024) le square ne porte toujours pas le nom des résistants contre le nazisme célébrés par Hans Fallada.

    26. 4. 2015 von Claudius Prößer

    In der Weddinger Müllerstraße wird ein namenloser Platz nach den Antifaschisten Elise und Otto Hampel benannt. Der Weg dahin war steinig.
    ...
    Widerstand Wedding Straßenname Armin-Paul Hampel

    Jeder stirbt für sich allein
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Jeder_stirbt_f%C3%BCr_sich_allein_(Roman)

    Roman von Hans Fallada (1947), Seul dans Berlin

    Texte complet (DE)
    https://www.projekt-gutenberg.org/fallada/jedersti/jedersti.html

    #antifascisme #résistance #nazis #histoire #1942

  • Die faschistische Ideologie des israelischen Staats und der Genozid in Gaza
    https://www.wsws.org/de/articles/2023/12/20/pylj-d20.html

    Diesen Vortrag hielt David North, Leiter der internationalen Redaktion der World Socialist Web Site, am 14. Dezember 2023 an der Humboldt-Universität in Berlin.

    Wer an der Humboldt-Universität ankommt und die Eingangshalle des Gebäudes betritt, erblickt das berühmte Zitat von Marx: „Die Philosophen haben die Welt nur verschieden interpretiert, es kommt aber darauf an, sie zu verändern.“ Dieser grundlegende Aufruf von Marx sollte jeden Redner leiten, wenn er vor einer Versammlung spricht. Wie wird das, was er sagt, dazu beitragen, die Welt zu verändern?

    Zunächst möchte ich meinen Genossinnen und Genossen von der deutschen Sektion der International Youth and Students for Social Equality (IYSSE) dafür danken, dass sie mich eingeladen haben, heute Abend an der Humboldt-Universität zu sprechen. Soweit ich weiß, gab es gewisse Probleme bei der Festlegung des Vortragsthemas, und sie wurden darüber informiert, dass der Titel keinen Hinweis auf den derzeitigen Völkermord durch die israelische Regierung in Gaza enthalten darf. Nun, sie haben sich an diese Regel gehalten, und im Titel findet sich kein Hinweis auf dieses immens wichtige Ereignis. Diese offenkundige Einschränkung der Meinungsfreiheit ist Teil der Bestrebungen der deutschen Regierung, der Medien und der unterwürfigen akademischen Einrichtungen, Widerstand gegen die Verbrechen der Netanjahu-Regierung zu unterbinden und zu diskreditieren.

    Nachdem wir uns nun an die Auflagen zum Vortragstitel gehalten haben, werde ich dennoch über die Ereignisse in Gaza sprechen. Wie wäre es möglich, dies nicht zu tun?

    In den letzten zwei Monaten hat die Welt miterlebt, wie die israelische Regierung mit ungeheurer Brutalität Krieg gegen eine wehrlose Bevölkerung führt. Die Zahl der Todesopfer nähert sich der Marke von 20.000 oder hat sie vielleicht schon überschritten. Mehr als die Hälfte der Getöteten sind Frauen und Kinder. Die Gesamtzahl der Opfer beträgt ein Vielfaches dieser Zahl. In den ersten sechs Wochen dieses Krieges hat Israel 22.000 von den Vereinigten Staaten gelieferte Bomben auf Gaza abgeworfen. Das war nur in den ersten sechs Wochen, seitdem ist eine beträchtliche Zeitspanne vergangen. Um eine Vorstellung vom Ausmaß dieses Angriffs zu gewinnen, sollte man bedenken, dass der Gazastreifen insgesamt 365 Quadratkilometer groß ist, also weniger als die Hälfte der Fläche Berlins (891,3 Quadratkilometer).
    Aufsteigender Rauch nach einem israelischen Bombardement im Gazastreifen, 16. Dezember 2023 [AP Photo/Ariel Schalit]

    Die israelischen Streitkräfte verschonen keinen Teil des Gazastreifens und keinen Teil seiner Bevölkerung. Krankenhäuser, Schulen, Bibliotheken, Flüchtlingslager und andere öffentliche Gebäude werden bombardiert. Journalisten, Ärzte, Lehrer, Schriftsteller und Künstler werden gezielt ins Visier genommen. Der Mord an dem Dichter Refaat Al-Ar’eer ist nur das bekannteste Beispiel für die Tötungen, die auf Geheiß der israelischen Regierung verübt werden.

    Dieses Gemetzel muss gestoppt werden. Und alle, die für die Verbrechen gegen die Bevölkerung im Gazastreifen und gegen die gesamte palästinensische Bevölkerung, die unter der Besatzung lebt, verantwortlich sind, müssen gemäß den in den Nürnberger Prozessen von 1945–1946 aufgestellten Grundsätzen in vollem Umfang zur Rechenschaft gezogen werden. Und wenn es dabei nach mir ginge, würden sie die gleichen Strafen erhalten.

    Die Einschränkung für den Titel dieses Vortrags enthält ein Element der Ironie. Vor fast genau zehn Jahren, im Februar 2014, wurde ich von Sicherheitskräften daran gehindert, an einem Kolloquium teilzunehmen, auf dem der Geschichtsprofessor Jörg Baberowski hier an der Humboldt-Universität eine neue Biografie über Leo Trotzki vorstellen wollte, die Professor Robert Service von der Universität Oxford verfasst hatte. In der Einladung zu der öffentlichen Veranstaltung hieß es, dass Service die Fragen der Teilnehmer beantworten werde.
    Baberowski (olivfarbene Jacke, Hintergrund) und seine Sicherheitsleute versperren David North 2014 den Zutritt zu einem Kolloquium

    Services Trotzki-Biografie ist eine schamlose Geschichtsfälschung. Die Verleumdungen gegen Trotzki darin sind so eklatant, dass führende deutsche Historiker öffentlich dagegen protestierten, weshalb die deutsche Ausgabe erst mit einem Jahr Verzögerung erscheinen konnte.

    Einer meiner Einwände gegen Services Biografie, die ich in mehreren Rezensionen detailliert dargelegt habe, bezog sich auf die antisemitischen Stereotypen, deren sich der britische Historiker in seiner Denunziation von Trotzki ausdrücklich bediente. Dazu gehörten unter anderem Anspielungen auf die Form von Trotzkis Nase und die Änderung seines russischen Vornamens von „Lew“ in „Leiba“ – eine jiddische Variante, die ausschließlich von antisemitischen Feinden des jüdischstämmigen Trotzki verwendet wurde.

    Wie sich bald herausstellte, beruhte das Bündnis der Professoren Baberowski und Service auf einer gemeinsamen antikommunistischen Agenda. Genau an dem Tag, an dem ich von dem Kolloquium an der Humboldt-Universität ausgeschlossen wurde, brachte Der Spiegel in seiner neuesten Ausgabe einen langen Essay, in dem die Verbrechen der Nazis mit dem Argument gerechtfertigt wurden, dass Hitlers Politik eine legitime Antwort auf die „Barbarei“ der bolschewistischen Revolution gewesen sei.

    Neben anderen Interviewpartnern zitierte der Spiegel in diesem Beitrag auch Baberowski, der erklärte: „Hitler war kein Psychopath, er war nicht grausam. Er wollte nicht, dass an seinem Tisch über die Judenvernichtung geredet wird.“[1] Im Weiteren verteidigte Baberowski die nazifreundlichen Ansichten des inzwischen verstorbenen Professors Ernst Nolte, der damals Deutschlands führender Hitler-Apologet war.

    Während die Studierenden der Humboldt-Universität über die Aussagen im Spiegel entsetzt waren, stellten sich die Verwaltung der Humboldt-Universität und die Medien hinter Baberowski. Dies änderte sich auch nicht, nachdem ein deutsches Gericht entschieden hatte, dass Baberowski als Rechtsextremist bezeichnet werden darf. Baberowski genoss und genießt die uneingeschränkte Rückendeckung der Humboldt-Universität. Deshalb konnte er auch einen wissenschaftlichen Mitarbeiter an den Lehrstuhl für die Geschichte Osteuropas berufen, der vor seiner Berufung an die Humboldt-Universität an einer Neonazi-Demonstration gegen die Aufdeckung von Gräueltaten der Wehrmacht im Zweiten Weltkrieg teilgenommen hatte.

    Vor zehn Jahren wurde ich von der Teilnahme an einem Kolloquium an der Humboldt-Universität ausgeschlossen, weil ich beabsichtigte, die Fälschungen von Service und seine Verwendung antisemitischer Verunglimpfungen zu anzuprangern. Heute verbietet die Universität, die sich als unversöhnlicher Gegner des Antisemitismus aufspielt, im Namen der Bekämpfung des Antisemitismus die Erwähnung des Völkermords in Gaza.

    Ich erinnere an diesen Vorfall aus der nicht allzu fernen Vergangenheit, weil er beispielhaft ist für den Zynismus, die Heuchelei, die Demagogie und die hemmungslose Verlogenheit hinter der Kampagne, Opposition gegen Israels Angriff auf Gaza als „antisemitisch“ zu diskreditieren. Diese Verleumdung ist eine wichtige Waffe in den Bemühungen Israels und seiner imperialistischen Komplizen, all diejenigen einzuschüchtern und zu isolieren, die gegen den Völkermord an den Palästinensern protestieren.

    Plötzlich und von vielen überraschenden Seiten sind Kämpfer gegen Antisemitismus aufgetaucht. Letzte Woche wurden in den Vereinigten Staaten Universitätspräsidentinnen nach Washington D.C. vorgeladen, weil sie es versäumt hatten, angeblich antisemitische Proteste auf amerikanischen College-Campussen zu unterbinden. Angeführt wurde die inquisitorische Befragung von der Kongressabgeordneten Elise Stefanik, einer Republikanerin aus einem Bezirk im Bundesstaat New York. Sie wollte wissen, warum die Präsidentinnen der University of Pennsylvania, von Harvard, des Massachusetts Institute of Technology und anderer großer Universitäten Aufrufe zum „Völkermord“ dulden würden – worunter die Kongressabgeordnete jeden Studentenprotest versteht, der ein Ende des Apartheidregimes fordert, das den Palästinensern demokratische Rechte vorenthält.
    Die Abgeordnete Elise Stefanik, eine Anhängerin der faschistischen „Bevölkerungstausch-These“ und Unterstützerin des Aufstands vom 6. Januar 2021, ist auch eine führende Vertreterin der Behauptung, Antizionismus sei Antisemitismus [AP Photo/Mark Schiefelbein]

    Aber was sind die Referenzen von Frau Stefanik als Kämpferin gegen Antisemitismus? Sie ist eine bekannte Verfechterin der so genannten „Bevölkerungsaustausch-Theorie“, wonach die Juden die Vernichtung der weißen Christen planen, um die Weltherrschaft zu übernehmen. Mit anderen Worten, sie ist eine ausgewiesene Antisemitin, im klassischen Sinne des Wortes.

    Das Bündnis von Kräften der extremen Rechten mit dem israelischen Regime ist ein internationales politisches Phänomen. Wie ihr wisst, hat sich die Alternative für Deutschland (AfD), in der ein Politiker den Holocaust als „Vogelschiss“ in der Geschichte abtut, dem Kreuzzug gegen den Antisemitismus angeschlossen. Und würde er noch leben, würde sich zweifellos auch der Führer anschließen.

    Eine Delegation der ukrainischen Asow-Brigade, deren Kämpfer vielfach Nazi-Symbole als Tattoos tragen, besuchte im vergangenen Dezember Israel, um ihre Solidarität mit dem Netanjahu-Regime zu bekunden. All dies sind keine vereinzelten und abstrusen Zerrbilder ansonsten legitimer Bemühungen zur Bekämpfung des Antisemitismus. Vielmehr basiert die gesamte Kampagne auf einer Verfälschung der historischen Ursprünge und der politischen Funktion des Antisemitismus. Die aktuelle Kampagne steht für einen Prozess, den man als „semantische Umkehrung“ bezeichnen könnte. Hierbei wird ein Wort auf eine Weise und in einem Kontext verwendet, die das genaue Gegenteil seiner eigentlichen und seit langem akzeptierten Bedeutung sind.

    Durch die schiere Kraft der Wiederholung, verstärkt durch alle dem Staat und den Leitmedien zur Verfügung stehenden Mittel, wird die Bedeutung eines Begriffs grundlegend verändert. Das angestrebte Ergebnis dieser Verfälschung besteht darin, das politische Bewusstsein in der Bevölkerung zu senken und die Fähigkeit zur Erkenntnis der Realität zu mindern.

    Ein bezeichnendes Beispiel dafür, wie der Begriff „Antisemitismus“ zur Verfälschung der Geschichte, zur Verzerrung der politischen Realität und zur Desorientierung des öffentlichen Bewusstseins verwendet wird, findet sich in der jüngsten Ansprache des überaus redegewandten Robert Habeck, Vizekanzler der Ampel-Regierung in Berlin. In einer Schlüsselpassage erklärte dieser politische Tartuffe:

    Sorge macht mir aber auch der Antisemitismus in Teilen der politischen Linken und zwar leider auch bei jungen Aktivistinnen und Aktivisten. Anti-Kolonialismus darf nicht zu Antisemitismus führen.

    Kann jemand auch nur ansatzweise erklären, wie Anti-Kolonialismus einen antisemitischen Charakter annehmen soll? Habeck weiter:

    Insofern sollte dieser Teil der politischen Linken seine Argumente prüfen und der großen Widerstandserzählung misstrauen.[2]

    In dieser Passage offenbart sich der zentrale Zweck der semantischen Umkehrung des Wortes Antisemitismus. Ein Phänomen, das historisch mit der politischen Rechten assoziiert wurde, wird in ein zentrales Attribut der politischen Linken umgewandelt. Der reaktionäre Zweck dieses Verfälschungsverfahrens zeigte sich in der politischen Vernichtung von Jeremy Corbyn in Großbritannien. Ich bin kein Anhänger von Herrn Corbyn, dessen auffälligster politischer Charakterzug das Fehlen eines Rückgrats ist. Aber ungeachtet aller opportunistischen Sünden, die er begangen hat, ist der Vorwurf des Antisemitismus gegen Corbyn und seine Anhänger in der britischen Labour Party eine üble Verleumdung, die von seinen rechten Gegnern ausgeheckt wurde, um ihn politisch zu vernichten.

    Ein weiteres, noch schmutzigeres Beispiel für diese Verleumdung ist die bösartige Hexenjagd auf Roger Waters. Ein Künstler, der sein Leben und seine Kunst der Verteidigung der Menschenrechte gewidmet hat, wird in einer international orchestrierten Kampagne verfolgt, um ihn als Antisemiten abzustempeln. Hier in Deutschland, in Frankfurt und Berlin, wurden Versuche unternommen, seine Konzerte abzusagen. Und was ist die Motivation für seine Verfolgung? Roger Waters setzt sich für die demokratischen Grundrechte der Palästinenser ein und spricht sich gegen deren Unterdrückung aus.

    Die völlige Entkopplung des Begriffs „Antisemitismus“ von seiner eigentlichen historischen und politischen Bedeutung ist erreicht, wenn er gegen jüdische Menschen gerichtet wird, die zu Tausenden gegen die verbrecherische Politik des israelischen Regimes protestieren. Gegen sie wird ein besonders abscheulicher Ausdruck verwendet: „jüdischer Selbsthass“. Der Kern dieser Beleidigung besteht darin, dass Widerstand von Jüdinnen und Juden gegen die israelische Politik und gegen das gesamte zionistische Projekt nur als Ausdruck eines psychologischen Problems erklärt werden könne, einer pathologischen Ablehnung der eigenen Identität.

    Diese Diagnose geht von der Voraussetzung aus, dass das Judentum als besondere religiöse Identität vollständig im israelischen Staat und der nationalistischen Ideologie des Zionismus aufgegangen ist. Die religiöse Zugehörigkeit eines Individuums – die im Leben des einen oder anderen jüdischen Menschen eine geringe oder gar keine besondere Rolle spielen mag – wird mit einer enormen metaphysischen Bedeutung aufgeladen.

    Dieses ideologische Gebräu beruht nicht auf der Geschichte, sondern auf der biblischen Mythologie. Tatsächlich beruht die Legitimität des zionistischen Projekts auf der Behauptung, dass die Gründung Israels vor gerade einmal 75 Jahren die so genannte „Rückkehr“ des jüdischen Volkes nach 2.000 Jahren Exil in die ihm „von Gott versprochene“ Heimat seiner Vorfahren markiert.

    Dieser mythologische Unsinn entbehrt jeder Grundlage in der historischen Realität. Mehr als 350 Jahre sind vergangen, seit Spinoza in seiner theologisch-politischen Abhandlung die Behauptung widerlegt hat, der Pentateuch sei Moses von Gott diktiert worden. Die Bibel war das Werk vieler Autoren. Wie der Historiker Steven Nadler, eine Autorität in Sachen Spinoza, erklärt:

    Spinoza bestreitet, dass Moses die gesamte oder auch nur den größten Teil der Thora geschrieben hat. Die Verweise im Pentateuch auf Moses in der dritten Person, die Schilderung seines Todes und die Tatsache, dass einige Orte mit Namen benannt werden, die sie zur Zeit Moses nicht trugen, machen ‚ohne jeden Zweifel deutlich‘, dass die Schriften, die gemeinhin als ‚die fünf Bücher Mose‘ bezeichnet werden, in Wirklichkeit von jemandem geschrieben wurden, der viele Generationen nach Mose lebte.[3]

    Ausgehend von seiner Missachtung der Autorität der Bibel erzürnte Spinoza die oberste Geistlichkeit der Rabbiner von Amsterdam weiter und provozierte seine Exkommunikation, indem er die für das Judentum als Religion und den Zionismus als politische Ideologie zentrale Behauptung leugnete, die Juden seien das „auserwählte Volk“. Nadler schreibt:

    Wenn die Ursprünge und die Autorität der Heiligen Schrift heute in Zweifel gezogen werden, dann gilt das auch für ihre vollmundigen Behauptungen über die ‚Berufung‘ der Hebräer. Es ist ‚kindisch‘, so Spinoza, wenn jemand sein Glück auf die Einzigartigkeit seiner Gaben gründet; im Falle der Juden wäre es die Einzigartigkeit ihrer Auserwähltheit unter allen Menschen. In der Tat übertrafen die alten Hebräer andere Völker weder in ihrer Weisheit noch in ihrer Nähe zu Gott. Sie waren den anderen Völkern weder geistig noch moralisch überlegen.

    Spinozas Abtrünnigkeit war durch den rasanten Fortschritt der Wissenschaft im 17. Jahrhundert geprägt und im philosophischen Materialismus verwurzelt. Er ebnete den Weg für die fortschrittlichsten und radikalsten politischen Tendenzen. Damit zog er den Zorn der rabbinischen Hüter der Orthodoxie auf sich. Die Exkommunikation Spinozas wurde in einer Sprache verkündet, die in ihrer Schärfe ohne Beispiel war. Die Exkommunikation lautete auszugsweise:

    Verflucht sei er bei Tag und verflucht sei er bei Nacht; verflucht sei er, wenn er sich niederlegt, und verflucht sei er, wenn er sich erhebt. Verflucht sei er, wenn er hinausgeht, und verflucht sei er, wenn er hereinkommt. Der Herr wird ihn nicht verschonen, sondern dann wird der Zorn des Herrn und sein Eifer über diesen Menschen rauchen, und alle Flüche, die in diesem Buch geschrieben sind, werden auf ihm liegen, und der Herr wird seinen Namen auslöschen unter dem Himmel.[4]

    „Exkommunizierter Spinoza“, Gemälde von Samuel Hirszenberg, 1907 [Photo: Samuel Hirszenberg]

    Obwohl Spinoza auf diese Weise gebrandmarkt wurde, konnte sein Name nicht ausgelöscht werden. Der Einfluss seiner ketzerischen Ideen hat Jahrhunderte überdauert und wesentlich zur Entwicklung des aufklärerischen Denkens – einschließlich der als Haskala bekannten jüdischen Aufklärung – und ihrer revolutionären politischen Folgen im 18., 19. und sogar 20. Jahrhundert beigetragen.

    Die politische Theologie des heutigen Zionismus ist die extreme konterrevolutionäre Antithese und Zurückweisung der fortschrittlichen, demokratischen und sozialistischen Tradition, die sich aus dem an Spinoza und später am Marxismus angelehnten Denken von Generationen jüdischer Arbeiter und Intellektueller herleitet. Durch die Neuinterpretation des religiösen Mythos im Geiste eines extremen Nationalchauvinismus verleiht die zeitgenössische zionistische Theologie der Vorstellung des „auserwählten Volks“ einen durch und durch rassistischen und faschistischen Charakter.

    Die Tatsache, dass sich die israelische Regierung aus Parteien der extremen Rechten zusammensetzt, wird zwar weithin anerkannt, wird jedoch als nebensächliches Detail behandelt, das keinen besonderen Bezug zu den Ereignissen des 7. Oktober und der Reaktion des israelischen Staates hat. Der Einfluss einer apokalyptischen „Theologie der Rache“, die ausdrücklich die Vernichtung aller Feinde Israels fordert, auf die Politik der Netanjahu-Regierung wird in der politischen Berichterstattung über den Krieg praktisch nicht erwähnt.

    Eine zentrale Figur in der Entwicklung der „Theologie der Rache“ war Meir Kahane, der 1932 in Brooklyn geboren wurde und mittlerweile verstorben ist. Sein Vater, Charles Kahane, war ein Freund und Mitarbeiter von Zeev Jabotinsky, dem Führer eines erklärtermaßen faschistischen Flügels der zionistischen Bewegung. Meir Kahane wurde zunächst als Gründer der neofaschistischen Jewish Defense League (JDL) in den Vereinigten Staaten berüchtigt. Die JDL hatte es auf schwarze Organisationen in New York abgesehen, die Kahane als Bedrohung für die Juden verteufelte.

    1971 siedelte Kahane nach Israel über und gründete die vehement anti-arabische Kach-Partei. Seine Anhänger in den Vereinigten Staaten blieben aktiv. Die Workers League, die Vorgängerin der Socialist Equality Party in den Vereinigten Staaten, wurde zur Zielscheibe der JDL, die 1978 in Los Angeles durch einen Bombenanschlag versuchte, eine vom Internationalen Komitee organisierte Vorführung des Dokumentarfilms „The Palestinian“ zu stören.
    Meir Kahane im Jahr 1984 [Photo: Gotfryd, Bernard]

    Kahanes Rolle und Einfluss in Israel wird in einem Essay mit dem Titel „Meir Kahane and Contemporary Jewish Theology of Revenge“ analysiert, der 2015 veröffentlicht wurde. Die Autoren sind zwei israelische Wissenschaftler, Adam und Gedaliah Afterman. Sie erklären, dass die Theologie Kahanes

    um die Behauptung kreiste, dass der Staat Israel von Gott gegründet wurde, als Racheakt gegen die Ungläubigen für deren Verfolgung der Juden, insbesondere für die systematische Ermordung der Juden während des Holocausts.

    Kahanes Kach-Partei forderte die Annexion aller im Krieg von 1967 von Israel eroberten Gebiete und die gewaltsame Vertreibung der palästinensischen Bevölkerung. Kahane wurde 1984 in die Knesset, das israelische Parlament, gewählt. Die Kach-Partei wurde bei den Wahlen von 1988 verboten, doch ihr Einfluss dauerte an, obwohl Kahane im Jahr 1990 während einer Reise nach New York ermordet wurde.

    Das Essay der Aftermans fasst die drei Grundpfeiler von Kahanes Rachetheorie zusammen.

    Erstens:

    Das Volk Israel ist ein kollektives mythisches Wesen, das ontologisch in der Göttlichkeit verwurzelt ist und sich seit frühesten Tagen zusammen mit Gott einem mythischen Feind gegenübersah. Dieser mythische Feind, „Amalek“, wird im Laufe der jüdischen Geschichte durch verschiedene tatsächliche Feinde verkörpert, und die verschiedenen Verfolgungen und Qualen, die die Juden im Laufe der Geschichte erlitten haben, sind Ausdruck ein und desselben mythischen Kampfes. Darüber hinaus gibt es einen ontologischen Unterschied zwischen der mythischen Nation Israel und den Ungläubigen, insbesondere den Feinden Israels. Der ontologische Unterschied zwischen der jüdischen und der nichtjüdischen Seele setzt den jüdischen Grundsatz außer Kraft, dass die gesamte Menschheit nach dem Bild Gottes geschaffen wurde. Der Glaube, dass Nichtjuden minderwertig seien und die dämonischen Mächte der Geschichte verkörpern, rechtfertigt tödliche Gewalt und Racheakte.

    Zweitens:

    ...Daher, so die Argumentation, trägt das Volk Israel eine religiöse Pflicht, alle möglichen Mittel einzusetzen, um sich an seinen gemeinsamen Feinden zu rächen und seinen gemeinsamen Stolz und Status zu rehabilitieren. Ob sie sich dessen bewusst sind oder nicht, die Palästinenser und andere Kräfte, die Israel bekämpfen, sind Teil eines mythischen, religiösen Kampfes, der die Zerstörung des Volkes Israel und seines Gottes zum Ziel hat. Diese Faktoren erlauben den Einsatz aller Mittel, um die Feinde zu besiegen.

    Drittens:

    Die Gründung des Staates Israel im Jahr 1948, kurz nach dem Holocaust, muss einem einzigen Zweck dienen: die erlösende Rache an den Ungläubigen zu ermöglichen. Die Gründung des modernen jüdischen Staates im historischen Land Israel ist eher ein Instrument, den Erlösungsprozess in Gang zu setzen, als ein Ergebnis oder ein Zeichen eines solchen Prozesses.

    Die drei Säulen zusammenfassend, erklären die Aftermans:

    ...Kahane argumentiert, dass die Ausübung von Rache an dem metaphysischen Feind ‚Amalek‘ (feindliche Ungläubige) von grundlegender Bedeutung ist, um Gott und sein Volk zu erretten, die beide infolge des Holocausts beinahe umgekommen wären. Die Gründung des jüdischen Staates mit seiner institutionalisierten Macht und militärischen Stärke sollte nach Kahanes Ansicht in den Dienst der Erlösung versprechenden Rache gestellt werden. Kahane geht so weit, dass er Racheakte auch an unschuldigen Menschen mit dem Argument rechtfertigt, sie gehörten zum mythischen Feind, der als Voraussetzung für die Erlösung Israels und seines Gottes ausgerottet werden müsse. Seiner Ansicht nach ist der Verlust von unschuldigem Leben, wenn nötig, ein gerechtfertigtes Opfer.[5]

    Kahane interpretierte die Doktrin des „auserwählten Volkes“ so, dass jegliche Verbindung mit traditionellen westlichen Werten völlig abgelehnt wird. In seinem Buch Or Ha’Raayon schrieb er:

    Dies ist ein jüdischer Staat. Er verneigt sich vor dem Judentum und widerspricht ihm nicht. Er handelt nach jüdischen Werten und jüdischen Geboten, auch wenn diese dem Völkerrecht und der Diplomatie widersprechen, auch wenn sie im Gegensatz zum normalen westlichen und demokratischen Lebensstil stehen; dies ist so, auch wenn es seine Interessen gefährdet und ihn von den zivilisierten Nichtjuden zu isolieren droht … Die Aufgabe des Judentums ist es, getrennt, einzigartig, anders und auserwählt zu sein. Dies ist die Rolle des jüdischen Volkes und seines Instruments, des Staates … Wir haben keinen Anteil an den normierten Werten der Nationen. Assimilation beginnt nicht mit Mischehen, sondern mit dem Kopieren und Übernehmen fremder Werte, fremder und nicht-jüdischer Begriffe und Ideen.

    Kahanes Theorie der Rache wurde im Hebräischen mit dem Konzept dessen identifiziert, was er Kiddusch Haschem nannte. Er schrieb:

    Eine jüdische Faust im Gesicht einer verblüfften ungläubigen Welt, die sie seit zwei Jahrtausenden nicht mehr gesehen hat, das ist Kiddusch Haschem. Jüdische Herrschaft über die christlichen heiligen Stätten, während die Kirche, die unser Blut gesaugt hat, ihre Wut und Frustration erbricht – das ist Kiddusch Haschem.

    Tatsächlich kann man Kahanes Kiddusch Haschem – trotz seiner halbherzigen Beschwörung einer angeblich einzigartigen jüdischen Philosophie – als eine hebräischsprachige Variante der Philosophie von Adolf Hitlers Mein Kampf bezeichnen, wobei der Hauptunterschied darin besteht, dass Kahanes hasserfüllte und rassistische Hetzschrift auf Hebräisch von rechts nach links und nicht von links nach rechts geschrieben wurde.

    Kahanes Einfluss blieb auch nach seiner Ermordung in dem zunehmend reaktionären politischen Umfeld Israels bestehen. Am 25. Februar 1994 ermordete einer von Kahanes Studenten, Baruch Goldstein, bei einem Anschlag auf eine Moschee in Hebron 29 Palästinenser und verwundete 150 weitere. Dieses Verbrechen wurde von Kahanes Anhängern gepriesen – darunter der äußerst einflussreiche Rabbiner Yitzchak Ginsburgh, der verkündete, dass der von Goldstein verübte Massenmord ein Akt des Kiddusch Haschem sei.

    Was hat das nun mit heute zu tun? Itamar Ben-Gvir, der Führer der fremdenfeindlichen Partei Otzma Jehudit, ist jetzt Minister für nationale Sicherheit in Netanjahus Koalitionsregierung. Er war Mitglied der Kach-Partei, bevor diese verboten wurde. Er ist nach wie vor ein entschiedener Verfechter der faschistischen Theologie und Politik von Meir Kahane. Im April dieses Jahres hielt Ben-Gvir – flankiert von einem Sicherheitsdienst aus dem Büro des Ministerpräsidenten – eine Rede, in der er sowohl Kahane als auch Baruch Goldstein lobte.
    Präsident Joe Biden (links) und der israelische Premierminister Benjamin Netanjahu auf dem internationalen Flughafen Ben Gurion, Tel Aviv, 18. Oktober 2023 (AP Photo/Evan Vucci)

    Seit Beginn des Krieges kommt es immer häufiger vor, dass israelische Führer sich auf Kahanes Doktrin der Rache berufen. Letzten Monat erklärte Netanjahu in einer öffentlichen Rede: „Ihr müsst euch daran erinnern, was Amalek euch angetan hat, sagt unsere Heilige Bibel. Und wir erinnern uns.“ Die Tragweite von Netanjahus Verweis auf Amalek wurde in einer Erklärung des israelischen Verteidigungsministers Yoav Gallant deutlich gemacht: „Wir kämpfen gegen menschliche Tiere, und wir handeln entsprechend. Wir werden alles eliminieren – sie werden es bereuen.“ Seit Beginn des Krieges haben führende israelische Politiker zahlreiche Erklärungen gleichen Inhalts abgegeben, die in den genozidalen Taten der israelischen Regierung und des Militärs ihren Ausdruck gefunden haben.

    Inmitten der Verbrechen, die das israelische Regime begeht, gibt es keine größere und heimtückischere Lüge als die Behauptung, dass Widerstand gegen den Zionismus antisemitisch sei und sein müsse. Diese Lüge wird durch die lange Geschichte der Opposition gegen den Zionismus vor 1948 widerlegt. Zigtausende jüdische Arbeiter und Intellektuelle leisteten diesen Kampf über mehrere Generationen hinweg und wiesen den auf einem Mythos beruhenden Ruf nach einer Rückkehr nach Palästina zurück.

    Die Opposition gegen den Zionismus wurde mit größter politischer Klarheit von der sozialistischen Bewegung zum Ausdruck gebracht, die den politisch reaktionären Charakter der Perspektive, einen jüdischen Staat in Palästina zu errichten, erkannte und verurteilte. Man verstand, dass dieses Projekt ein kolonialistisches Unterfangen war, das nur im Bündnis mit dem Imperialismus und auf Kosten der palästinensisch-arabischen Bevölkerung verwirklicht werden konnte, die seit 2.000 Jahren in diesem Gebiet lebt.

    Darüber hinaus strebte die große Mehrheit der Jüdinnen und Juden in ihrem Kampf gegen die traditionelle religiöse Verfolgung und den seit dem späten 19. Jahrhundert aufkommenden politischen Antisemitismus nach politischer und sozialer Gleichberechtigung innerhalb der Länder, in denen sie lebten. Das war vor allem in Deutschland eine wahrhaftige Tatsache. Sie wollten Teil der Massenbewegung gegen Unterdrückung sein. Bei den politisch bewusstesten Teilen der jüdischen Jugend, der Arbeiter und Intellektuellen führte dieses Streben dazu, dass sie aktiv an der sozialistischen Bewegung teilnahmen.

    Die heutige Behauptung, wonach der Zionismus der notwendige und wahre Ausdruck der jüdischen Identität sei, entbehrt jeder historischen Grundlage. Das Fortbestehen demokratischer Überzeugungen und ein Mitgefühl für die Unterdrückten, das in der Erfahrung antisemitischer Vorurteile und Verfolgung wurzelt, kommt auch in der großen Zahl jüdischer Jugendlicher zum Ausdruck, die sich an den Demonstrationen gegen den israelischen Angriff auf die Bewohner des Gazastreifens beteiligen.

    Aller Propaganda zum Trotz wecken die Bilder der Massentötung wehrloser Palästinenser zwangsläufig historische und familiäre Erinnerungen an das Schicksal der Juden unter den Händen der Nazis. Der Krieg gegen die Bevölkerung des Gazastreifens ruft damit nicht nur ein Gefühl der Solidarität mit den Opfern der israelischen Gräueltaten hervor, sondern auch tiefen Zorn, dass die Tragödie des Holocausts für die Rechtfertigung dieses Krieges missbraucht wird.

    Natürlich werden die Zionisten und ihre Apologeten behaupten, dass alles, was ich gesagt habe, nur ein Beweis für meinen eigenen tief verwurzelten Antisemitismus ist, den sie – wie ich bereits erklärt habe – als ein in der sozialistischen Bewegung weit verbreitetes Vorurteil bezeichnen. Je weiter links jemand steht, je nachdrücklicher er oder sie sich gegen Kapitalismus und Imperialismus ausspricht, desto unversöhnlicher ist die Ablehnung des jüdischen Staates und damit der Antisemitismus dieser Person.

    Diese Behauptung ist ebenso absurd wie politisch reaktionär. Da ich seit mehr als einem halben Jahrhundert in der sozialistischen Bewegung aktiv bin, bin ich persönlich wahrhaftig nicht verpflichtet, auf die Behauptung zu antworten, dass ich oder meine Genossen in der trotzkistischen Bewegung Antisemiten seien. Wie man so schön sagt, spricht meine Laufbahn für sich selbst.

    Doch leider trifft das nicht immer zu. Der Vorwurf des Antisemitismus erfordert, dass der politische Werdegang der angegriffenen Person ignoriert und verzerrt werden muss.

    Daher werde ich zum ersten Mal auf diesen Vorwurf reagieren, indem ich meiner bekannten öffentlichen politischen Bilanz Informationen über meinen persönlichen Hintergrund hinzufüge. Da ich nun ein eher fortgeschrittenes Alter erreicht habe und in etwas mehr als einem Jahr meinen 75. Geburtstag feiern werde, halte ich die Zeit für gekommen, dies zu tun. Und zwar nicht, weil es irgendeine Wirkung auf die Verleumder haben würde, sondern weil es in meiner persönlichen Erfahrung Elemente gibt, die bei einer jüngeren Generation Widerhall finden und sie ermutigen könnten, ihren Kampf zur Verteidigung der Palästinenser und gegen alle Formen der Unterdrückung zu verstärken.

    Der prägende Faktor in der Entwicklung eines jeden Menschen ist das soziale und politische Umfeld seiner Zeit, das auf der grundlegendsten Ebene durch die sozioökonomischen Strukturen der Gesellschaft, in die er hineingeboren wurde, bestimmt wird. Die Persönlichkeit eines Menschen wird durch das geformt, was Marx als „Ensemble der gesellschaftlichen Verhältnisse“ bezeichnet hat. Aber diese gesellschaftlichen Verhältnisse werden durch persönliche Erfahrungen gebrochen, sowohl durch eigene als auch durch solche, die durch Familie, Freunde, Lehrer, Bekannte usw. vermittelt werden.

    Ich bin ein Amerikaner der ersten Generation, geboren 1950. Der Ort meiner Geburt – ja, meine Existenz – wurde durch die Ereignisse bestimmt, die zum Zweiten Weltkrieg geführt hatten, der nur viereinhalb Jahre zuvor zu Ende gegangen war. Meine Eltern waren beide aus Europa geflohen, um der Verfolgung der Juden durch die Nazis zu entgehen. Meine Mutter Beatrice wurde am 18. Dezember 1913 in Wilmersdorf geboren – genau am selben Tag, an dem Herbert Frahm, auch Willy Brandt genannt, geboren wurde. Das Wohnhaus, in dem sie zur Welt kam, steht noch heute in der Konstanzer Straße. Ihr Vater – mein Großvater – nahm eine bedeutende Stellung im kulturellen Leben Berlins ein. Sein Name war Ignatz Waghalter. 1881 in Warschau in eine sehr arme Musikerfamilie hineingeboren, machte sich Waghalter im Alter von 17 Jahren auf den Weg nach Berlin, um eine ordentliche musikalische Ausbildung zu erhalten.
    Die Familie Waghalter 1889 in Warschau

    Mein Großvater war das 15. von 20 Kindern. Von diesen 20 Kindern starben 13 im Kindesalter, vier davon an einem Tag während der Typhusepidemie von 1888. Von den 20 Kindern überlebten sieben – vier Jungen und drei Mädchen. Mein Großvater war von frühester Kindheit an musikalisch sehr begabt. Im Alter von sechs Jahren trat er bereits im Warschauer Zirkus auf. Im Alter von acht Jahren schrieb und komponierte er eine Revolutionshymne, die so beliebt war, dass die Polizei nach dem Namen und der Identität des rebellischen Musikers forschte. Die Polizei war ziemlich schockiert, als sie feststellte, dass es sich um einen Achtjährigen handelte. Die Familie Waghalter hatte tiefe Wurzeln im revolutionären demokratischen Kampf des polnischen Volkes. Kürzlich entdeckte ich in einer Bibliothek einen revolutionären Marsch, den der Großvater meines Großvaters im Jahr 1848 komponiert hatte.

    Mein Großvater wollte eine echte Ausbildung erhalten. Er wollte nicht nur ein Wandermusiker sein, er wollte in die musikalische Welthauptstadt Berlin ziehen und lernen, wie man ein richtiger Komponist wird. Im Jahr 1897 wurde er mittellos über die Grenze geschmuggelt. Er lebte unter großen Entbehrungen, als der große Geiger und Freund von Johannes Brahms, Joseph Joachim, auf ihn aufmerksam wurde. Auf Joachims Empfehlung wurde mein Großvater in die Akademie der Künste aufgenommen. Im Jahr 1902 wurde seine Sonate für Violine und Klavier mit dem begehrten Mendelssohn-Preis ausgezeichnet. Zwei Jahre später wurde Ignatz‘ jüngerer Bruder Wladyslaw, der ihm nach Berlin gefolgt war, mit demselben Preis für seine Leistungen als Geiger ausgezeichnet.

    Nach dem Studienabschluss erhielt Ignatz eine Stelle als Kapellmeister an der Komischen Oper. Einige Jahre später folgte eine Berufung an das Essener Opernhaus. Der entscheidende Wendepunkt in seiner musikalischen Laufbahn kam jedoch 1912, als er zum Ersten Kapellmeister am neu erbauten Deutschen Opernhaus in der Bismarckstraße in Charlottenburg berufen wurde, heute als Deutsche Oper bekannt. Das ursprüngliche Gebäude wurde natürlich im Zweiten Weltkrieg zerstört und später wieder aufgebaut, befindet sich aber heute noch in derselben Straße. Wladyslaw Waghalter wurde zum Konzertmeister des neuen Opernhauses ernannt, das am 7. November 1912 mit einer Aufführung von Beethovens „Fidelio“ eröffnet wurde. Trotz des lautstarken Widerstands von Antisemiten und zahlreicher Morddrohungen dirigierte Ignatz Waghalter die Uraufführung.

    In den folgenden zehn Jahren behielt mein Großvater seine Position als Erster Kapellmeister am Deutschen Opernhaus. Drei seiner Opern, „Mandragola“, „Jugend“ und „Sataniel“, wurden am Opernhaus uraufgeführt. Waghalter war bekannt dafür, dass er sich für die Opern von Giacomo Puccini einsetzte, dessen Musik ein auf Richard Wagner fixierter Musikbetrieb zuvor abgelehnt hatte. Waghalter dirigierte im März 1913 die deutsche Uraufführung von Puccinis „La Fanciulla del West“ [Das Mädchen aus dem goldenen Westen], bei der Puccini selbst anwesend war. Es war ein Triumph, der Puccinis Ruf als großer Komponist in Deutschland begründete.
    Ignatz Waghalter mit Giacomo Puccini, Berlin, März 1913

    Während seiner langjährigen Tätigkeit am Deutschen Opernhaus hatte Waghalter mit antipolnischen und antisemitischen Vorurteilen zu kämpfen. Obwohl er selbst keine religiösen Rituale pflegte und keine Synagoge besuchte, weigerte sich Waghalter – im Gegensatz zu vielen anderen jüdischstämmigen Dirigenten – zum Christentum zu konvertieren. Der Gedanke, seine Religion zu wechseln, um seine Karriere zu fördern und sich damit den antisemitischen Vorurteilen anzupassen, war ihm zuwider.

    1914, bei Ausbruch des Ersten Weltkriegs, erhielt Waghalter ein Dirigierverbot, weil er im Russischen Reich geboren war, mit dem sich das kaiserliche Deutschland im Krieg befand. Proteste des opernbegeisterten Publikums in Charlottenburg führten jedoch zu seiner Wiedereinstellung.

    Waghalter blieb am Deutschen Opernhaus, bis dieses 1923 inmitten der katastrophalen Inflationskrise in Konkurs ging. Er verbrachte ein Jahr in den Vereinigten Staaten als Leiter des New York State Symphony Orchestra. Anschließend kehrte er nach Deutschland zurück, wo er zum Generalmusikmeister der Filmgesellschaft UFA ernannt wurde. Eine Rückkehr an die Städtische Oper, wie das reorganisierte und wiedereröffnete Deutsche Opernhaus damals hieß, war für ihn jedoch nicht möglich.

    Die Machtergreifung Hitlers beendete seine Karriere und die seines Bruders als Musiker in Deutschland. Meine Mutter, damals noch keine 20 Jahre alt, hatte eine Vorahnung, dass das Dritte Reich Juden nicht nur die Karriere, sondern auch das Leben kosten könnte. Beatrice drängte ihre Eltern, Deutschland zu verlassen, ehe eine Flucht nicht mehr möglich sein würde. Sie folgten ihrem Rat und verließen Deutschland, reisten zunächst in die Tschechoslowakei und dann nach Österreich.

    Meine Mutter, eine hochbegabte Musikerin, blieb in Deutschland. Sie trat dem Jüdischen Kulturbund bei, wo sie als Sängerin in jüdischen Privathäusern in ganz Deutschland auftrat. Im Jahr 1937 erhielt sie ein Visum für die Einreise in die Vereinigten Staaten. Es gelang ihr, Einreisevisa auch für ihre Eltern zu besorgen. Meine Großeltern trafen im Mai 1937 in New York ein. Schon wenige Tage nach ihrer Ankunft initiierte Ignatz ein Projekt von historischer Bedeutung: die Gründung des ersten klassischen Musikorchesters, das aus afroamerikanischen Musikern bestand.

    Dieses radikale Projekt stieß in dem rassistischen Umfeld der damaligen Zeit auf erbitterten Widerstand. Waghalter lud häufig schwarze Musiker zu Proben in seine Wohnung ein. Dies führte dazu, dass eine Petition in Umlauf gebracht wurde, die von fast allen weißen Bewohnern des Appartementhauses unterzeichnet wurde, und in der sie forderten, Waghalter aus der Wohnung zu werfen , falls er dieses Gebahren fortsetzte.
    Ignatz Waghalter bei einer Probe mit dem Nego Symphony Orchestra. Rechts ein Artikel darüber: „Musik kennt weder Glaubensbekenntnis noch Nationalität“

    Mein Großvater wurde von der afroamerikanischen Zeitung von Baltimore interviewt. Er drückte die Überzeugung aus, die ihn zur Gründung des Symphonieorchesters inspiriert hatte: „Musik, die stärkste Festung der universellen Demokratie, kennt weder Hautfarbe noch Glaube oder Nationalität.“

    Trotz Waghalters immenser Bemühungen machte das reaktionäre Umfeld es unmöglich, das Orchester aufrechtzuerhalten. In den letzten zehn Jahren seines Lebens wurde Waghalter zusehends isoliert. Er verlor den Kontakt zu seiner Familie. Erst nach dem Krieg erfuhr er, dass sein Bruder Wladyslaw (der Deutschland nicht hatte verlassen können) 1940 nach einem Besuch im Gestapo-Hauptquartier plötzlich verstorben war. Seine Frau und eine Tochter kamen 1943 in Auschwitz ums Leben. In der Brandenburgerstraße 49, der Adresse, an der mein Großonkel Wladyslaw gewohnt hatte, sind Stolpersteine eingelassen, die an das Leben und den Tod Wladyslaws und seiner Familie erinnern.
    Stolpersteine für Wladyslaw Waghalter und seine Familie an der Brandenburgerstraße 49, Berlin

    Glücklicherweise gelang einer Tochter Wladyslaws, Yolanda, die Flucht. Sie schaffte es nach Südamerika, lebte in Peru, wo sie erste Geigerin im Symphonieorchester von Lima wurde. Ihr Sohn Carlos, mein Cousin zweiten Grades, lebt heute in New Orleans, und wir sind, praktisch seit wir erwachsen sind, eng befreundet. Ignatz‘ Bruder Joseph starb im Warschauer Ghetto. Zwei der drei Schwestern kamen ebenfalls in Polen ums Leben. Nur sein ältester Bruder, der große polnische Cellist Henryk Waghalter, überlebte den Krieg. Mein Großvater starb unerwartet im April 1949 in New York, im Alter von 68 Jahren.
    Portrait von Toni und Ignatz Waghalter, April 1949. Links: Nachruf der New York Times für Waghalter, 8. April 1949

    Während seines kurzen Exils in der Tschechoslowakei in den Jahren 1935–1936 schrieb mein Großvater seine Memoiren, die mit einem Bekenntnis seine Ideale als Künstler schließen. Er wusste, dass die Nazis eine tödliche Bedrohung für die Juden darstellten, aber er gab seiner Überzeugung Ausdruck, dass die Verbrecher des Dritten Reiches nicht über das ethische und moralische Engagement des jüdischen Volks für Gerechtigkeit siegen würden. Waghalter gab zu, dass er noch nicht wusste, wo er Zuflucht finden würde. Und so beendete er seine Memoiren mit den Worten:

    Wo immer es auch sein mag, ich möchte der Kunst und der Menschheit dienen, gemäß den Worten von Moses: „Du bist aus der Sklaverei befreit worden, um deinen Brüdern zu dienen.“

    Die Auffassung meines Großvaters von der jüdischen Ethik unterschied sich eindeutig von derjenigen, die in der Netanjahu-Regierung und dem heutigen zionistischen Staat vorherrscht. Er wäre entsetzt und erschüttert, wenn er wüsste, was im Namen des jüdischen Volks getan wird. Es gibt keine größere Verleumdung, kein größeres Geschenk an die wahren Antisemiten, als das jüdische Volk mit den Verbrechen in Verbindung zu bringen, die gegenwärtig jeden Tag gegen das unterdrückte palästinensische Volk begangen werden.

    Die Geschichte von meines Großvaters Leben und seiner Beziehung zu der Katastrophe, die das europäische Judentum überrollt hatte, war ein ständiges Gesprächsthema in meinem Elternhaus. Meine Großmutter, Ignatz‘ Witwe, die wir Omi nannten, lebte bei uns. Ich verbrachte unzählige Stunden in ihrem Zimmer, wo sie mir vom Leben in Berlin erzählte, von den Freundschaften mit so vielen großen Künstlern, davon, dass Giacomo Puccini sie in den Hintern gekniffen hatte, von all den Freunden, die sie kannte, von den Schriftstellern und sogar von Wissenschaftlern wie Albert Einstein, der häufig in der Wohnung in der Konstanzerstraße zu Gast war. Gern spielte er dort mit seiner Geige in einem Streichquartett mit. Die Mitbewohner hatten nichts dagegen.

    Die Geschichten meiner Großmutter wurden durch die Erzählungen meiner Mutter ergänzt, die ein besonders enges Verhältnis zu ihrem Vater gehabt hatte. Die meisten Geschichten wurden auf Deutsch erzählt, das bei uns zu Hause gleichberechtigt neben dem Englischen stand.

    Zumindest in der Straße, in der ich wohnte, war das nicht ungewöhnlich. Viele unserer Nachbarn waren Flüchtlinge: Dr. Jakobius, Frau London, Frau Spitzer, Frau Rehfisch, Walter und Uschi Bergen, Dr. Hartmann und Dr. Gutfeld. Es gab noch andere, an deren Namen ich mich nicht erinnere, aber es war, als ob ein beträchtlicher Teil Charlottenburgs in einem Vorort von New York City neu entstanden wäre. Und dann waren da noch die vielen Freunde, die in anderen Teilen der Stadt lebten, aber häufig zu Besuch kamen: Greta Westman, Dela Schleger, Kurt Stern ...

    Viele der Gespräche, in denen das Leben in Berlin geschildert wurde, endeten mit dem Satz: „Und dann kam Hitler.“ Das war das Ereignis, das alles veränderte. In meinem jungen Kopf führte das zu vielen Fragen. „Wie kam Hitler?“ „Warum kam Hitler?“ „Hat ihn jemand vor 1933 kommen sehen?“ „Wann haben meine Großeltern und meine Mutter zum ersten Mal von Hitler gehört und erkannt, dass er kommen könnte?“ Und schließlich die wichtigste Frage von allen: „Warum haben die Menschen Hitlers Kommen nicht verhindert?“

    Das war eine Frage, auf die niemand, den ich kannte, eine vollständige und überzeugende Antwort hatte. Immerhin waren die Antworten, die ich zu Hause erhielt, in einigen Punkten hilfreich. Erstens wurden die Nazis eindeutig als rechtsgerichtete Bewegung gekennzeichnet. Die Trennlinie zwischen Gut und Böse verlief in meiner Familie also nicht zwischen Deutschen und Juden, sondern zwischen links und rechts. Diese Trennung, so betonte meine Mutter, gab es nicht nur in Deutschland, sondern auf der ganzen Welt und natürlich auch in den Vereinigten Staaten. Gelegentlich schaute sie sich bestimmte amerikanische Politiker an und sagte: „Ich traue dieser Bande nicht.“

    In diesem Punkt war meine Mutter besonders nachdrücklich. Sie hasste den Faschismus. Wenn sie eine bestimmte, besonders anstößige soziale und politische Haltung feststellte oder ihr begegnete, neigte sie dazu, die betreffende Person als „einen echten Faschisten“ zu bezeichnen.

    Sie war sich der Existenz von Antisemitismus in Deutschland vor Hitler durchaus bewusst. Solchen Tendenzen begegnete sie schon vor Hitlers Aufstieg unter den Lehrern ihrer Schule. Aber über diese Tendenzen sagte sie oft, dass sie nie geglaubt hätte, dass sie sich zwangsläufig bis zum Massenmord entwickeln würden. Sie glaubte nicht an eine solche Unvermeidbarkeit. Außerdem hat sie nie eine Spur von Hass oder Bitterkeit gegenüber den Deutschen gezeigt. Sie war stolz darauf, dass ihre Kenntnisse der deutschen Sprache auch 60 Jahre nach ihrer Flucht aus Deutschland nicht verblasst waren.

    Es sollte noch viele Jahre dauern, bis ich eine politisch überzeugende Antwort finden konnte, die erklärte, wie der Faschismus in Deutschland an die Macht gekommen war. Wie viele meiner Generation habe ich die Bürgerrechtsbewegung, die Ghettoaufstände und den Vietnamkrieg miterlebt. Die explosiven Ereignisse der 1960er Jahre regten mich zum Geschichtsstudium an und förderten mein Bedürfnis, aktuelle Ereignisse in einen größeren zeitlichen Rahmen einzuordnen. Darüber hinaus trieben mich die Wut über den nicht enden wollenden Vietnamkrieg und die stetig wachsende Desillusionierung über die Demokratische Partei und den amerikanischen Liberalismus weiter in Richtung Sozialismus. Dieser Prozess führte schließlich dazu, dass ich im Herbst 1969 erstmals die Schriften von Leo Trotzki entdeckte.

    Ich vertiefte mich in das Studium seiner verfügbaren Schriften: seine monumentale „Geschichte der Russischen Revolution“, seine Autobiographie „Mein Leben“, „Der neue Kurs“, „Die Lehren des Oktober“ und „Die verratene Revolution“. Alle diese Werke bildeten die Grundlage für meine Entscheidung, mich der trotzkistischen Bewegung anzuschließen. Aber der Band, der mich am meisten beeindruckte, war eine Sammlung von Trotzkis Schriften, die dem Kampf gegen die Machtergreifung der Nazis zwischen 1930 und 1933 gewidmet waren.

    Während dieser entscheidenden Jahre lebte Trotzki im Exil auf der Insel Prinkipo, vor der Küste Istanbuls. Das stalinistische Regime hatte ihn dorthin verbannt. Von dort, aus einer Entfernung von über 2.000 Kilometern, verfolgte er die Ereignisse in Deutschland. Seine Artikel, seine Warnungen vor der Gefahr, die von Hitler und der Nazipartei ausging, sind in der politischen Literatur ohne Beispiel.
    Leo Trotzki an seinem Schreibtisch in Prinkipo

    Trotzki erläuterte nicht nur das Wesen des Faschismus – seine Klassenbasis und seine wesentliche Funktion als Instrument des politischen Terrors gegen die sozialistische und die Arbeiterbewegung –, sondern er erklärte auch, wie die Nazis besiegt werden könnten. Er entlarvte die Politik der stalinistischen Kommunistischen Partei, der so genannten Dritten Periode, die behauptete, dass Sozialdemokratie und Faschismus identisch seien. Dieser bankrotten ultralinken Politik setzte er den Aufruf zu einer Einheitsfront aller Parteien der Arbeiterklasse entgegen, um die faschistische Gefahr zu besiegen. Seine Warnungen wurden ignoriert. Der Stalinismus und der Verrat der Sozialdemokratie machten den Sieg der Nazis möglich.

    Aber Hitlers Aufstieg zur Macht, die darauf folgende Katastrophe des Zweiten Weltkriegs und der Holocaust waren nicht unvermeidlich. Sie waren das Ergebnis des politischen Verrats der reformistischen und stalinistischen Führungen der Arbeiterklasse. Das zu verstehen, zu begreifen, was Faschismus war – und, wenn ich daran zurückdenke, die Erkenntnis, dass ich nur wenige Jahrzehnte nach all dem aufgewachsen bin – hatte eine tiefgreifende Wirkung auf mich. Die Überzeugung, dass es nie wieder Faschismus geben darf, und die Einsicht, dass es möglich ist, diesen politischen Horror zu besiegen, verpflichteten mich, in der sozialistischen Bewegung aktiv zu werden, insbesondere in jener politischen Organisation, die die größte Bedrohung der Menschheit richtig analysiert und eine Antwort darauf gegeben hatte.

    Trotzki sah den Grund für den Aufstieg des Faschismus nicht in der deutschen Psyche, sondern in der historischen Krise des Kapitalismus und des Nationalstaatensystems. Hitler und das faschistische Regime stellten letztlich den verzweifelten Versuch des deutschen Kapitalismus dar, durch Krieg und Massenmord eine Lösung für die Schranken zu finden, die ihm durch das bestehende nationalstaatliche System auferlegt worden waren. Er war gezwungen, „Europa neu zu ordnen“. Aber dies war kein ausschließlich deutsches Problem. Die Krise hat den amerikanischen Imperialismus vor eine noch größere Herausforderung gestellt, die ihn bis heute beschäftigt: die Aufgabe, die Welt neu zu ordnen.

    In späteren Schriften, die er nach Hitlers Machtübernahme verfasste, warnte Trotzki davor, dass dem europäischen Judentum durch den Sieg des Faschismus und den Ausbruch des Zweiten Weltkriegs die Vernichtung drohte. Diese Gefahr, so schrieb er, könne der Zionismus nicht abwenden, weil er eine nationale Lösung für ein Problem anstrebe, das in den globalen Widersprüchen des kapitalistischen Systems wurzelt.

    Nach dem Sieg der Nazis betonte Trotzki, dass das Schicksal der Juden mehr denn je mit dem Schicksal des Sozialismus verbunden sei. In einem Brief vom 28. Januar 1934 schrieb er:

    Die jüdische Frage ist nun, als Ergebnis des ganzen historischen Schicksals des Judentums, eine internationale Frage geworden. Sie kann nicht durch den „Sozialismus in einem Land“ gelöst werden. Unter den gegenwärtigen Bedingungen der übelsten und niederträchtigsten antisemitischen Verfolgungen und Pogrome können und müssen die jüdischen Arbeiter revolutionären Stolz aus dem Bewusstsein schöpfen, dass die Tragik des jüdischen Volkes nur durch einen vollständigen und endgültigen Sieg des Proletariats überwunden werden kann.[6]

    Diese Perspektive hat sich in der Geschichte bestätigt. Diejenigen, die behaupten, die Gründung Israels sei ein politischer Triumph gewesen, haben eine merkwürdige Vorstellung davon, was ein politischer Triumph ist. Die Schaffung eines Staates, der auf dem unverhohlenen Diebstahl von fremdem Land beruht, der auf rein rassistischer Grundlage die demokratischen Grundrechte, die allen Bürgern zustehen sollten, verweigert, der Hass und Rache als Grundlage der Staatspolitik etabliert, der seine eigenen Bürger systematisch darauf abrichtet, die Menschen zu töten und zu quälen, denen er das Land gestohlen hat, und der sich zum meistgehassten Staat der Welt gemacht hat – das kann kaum als „politischer Triumph“ bezeichnet werden. Es ist eine politische Degradierung.

    Der anhaltende Krieg hat trotz all seiner Schrecken einen wichtigen politischen Beitrag geleistet. Er hat die Jugend wachgerüttelt. Er hat der Welt die Augen geöffnet. Er hat das zionistische Regime und seine imperialistischen Komplizen als die Verbrecher entlarvt, die sie sind. Er hat eine Flutwelle der Empörung in Bewegung gesetzt, die sich weltweit ausbreitet. Sie wird auch die Verantwortlichen für diesen Völkermord überschwemmen.

    Aber die große Herausforderung, vor der unsere Bewegung steht, besteht darin, die Empörung mit einem revolutionären sozialistischen Programm zu verbinden, das die globale Arbeiterklasse in einem gemeinsamen Kampf gegen die imperialistische Barbarei vereinen kann. Unsere Bewegung – und nur unsere Bewegung – ist in der Lage, diese Herausforderung zu meistern. Sie verkörpert eine große politische Geschichte und eine große politische Erfahrung, die nun ein ganzes Jahrhundert umspannt. Es gibt keine andere Partei, die in einer Krise, wie wir sie jetzt erleben, ein Verständnis für ihre Dynamik und eine Perspektive vorlegen kann, um in die Situation einzugreifen und sie im Interesse der Arbeiterklasse zu ändern.

    Auch wenn dieser Vortrag kein formeller Bericht über den 100. Jahrestag des Trotzkismus war, hoffe ich doch, dass er zum Verständnis dessen beigetragen hat, was die trotzkistische Bewegung ist und in welchem Verhältnis sie zu den aktuellen Kämpfen steht, mit denen wir konfrontiert sind.

    #Pologme #USA #Israël #Palestine #Allemagne #Berlin #Charlottenburg #Konstanzer_Straße #Bismarckstraße #opéra #musique #nazis #antisemitisme #sionisme #fascisme #auf_deutsch

  • The Israeli state’s fascist ideology and the genocide in Gaza
    https://www.wsws.org/en/articles/2023/12/19/pers-d19.html

    Dans ce discours David North avance quelques arguments pour la thèse que le sionisme est un fascisme.

    Il souligne ces arguments d’actualité par le récit de son hisoire familiale marquée par l’ascension de pauvres musicients ambulants juifs en Pologne à la direction de l’opéra de Charlottenburg, ville indépendante intégrée dans la ville de Berlin en 1920. Après 1933 une partie de sa famille a émigré aux États Unis pendant que les autres ont péri dans les camps nazis.

    This lecture was given by World Socialist Web Site International Editorial Board Chairman David North at Humboldt University in Berlin, Germany on December 14, 2023.

    When one arrives at Humboldt University and one comes into the entrance of the building, one sees the famous quotation from Marx, “The philosophers have only interpreted the world; the point is to change it.” That basic invocation by Marx is one that should always guide speakers when they address a meeting. How is what they say going to contribute to changing the world?

    First of all, I want to thank my comrades in the German section of the International Youth and Students for Social Equality (IYSSE) for inviting me to lecture this evening at Humboldt University. I understand that they encountered certain problems in establishing the topic of this lecture, and they were informed that the title of my lecture could not include a reference to the ongoing genocide by the Israeli government in Gaza. Well, they have observed this rule and there is nothing in the title which references this immensely significant event. This obvious restriction on free speech is part of the efforts of the German government, the media and subservient academic institutions to forbid and discredit opposition to the crimes being carried out by the Netanyahu government.

    Nevertheless, now that we have observed the restriction on the title of the lecture, I will proceed to speak about the events in Gaza. Is it possible not to?

    During the last two months, the world has been witnessing the Israeli government wage a war of staggering brutality against a defenseless population. The death toll is approaching, and may exceed, 20,000. More than half of those killed are women and children. The total number of casualties is a multiple of that number. During the first six weeks of this war, Israel dropped 22,000 bombs, supplied by the United States, on Gaza. That was just in the first six weeks; a substantial period of time has passed since then. To have some sense of the scale of the assault, bear in mind that the total size of Gaza is 365 square kilometers, which is less than half the area of Berlin (891.3 square kilometers).
    Smoke rises following an Israeli bombardment in the Gaza Strip, as seen from southern Israel, Saturday, December 16, 2023. [AP Photo/Ariel Schalit]

    No section of Gaza and no segment of the Gazan population is being spared by the Israeli military forces. Hospitals, schools, libraries, refugee camps and other public buildings are being bombed. Journalists, doctors, teachers, writers and artists are being deliberately targeted. The murder of the poet Refaat Al-Ar’eer is only the most prominent of the assassinations being carried out at the instructions of the Israeli government.

    This slaughter must be stopped and all those responsible for the crimes that are being committed against the Gazan population, and against all the Palestinian people living under occupation, must be held fully responsible, in accordance with the principles established at the Nuremberg Trials in 1945-46. And if I had any say in the matter, the same penalties would be applied.

    The restriction placed on the title of my lecture contains an element of irony. It is almost exactly one decade ago, in February 2014, that I was physically barred by security guards, summoned by Professor of History Jörg Baberowski, here at Humboldt, from attending a seminar that he had organized to discuss a new biography of Leon Trotsky by Professor Robert Service of Oxford University. In his announcement of the public seminar, it was stated that Service would answer questions from the attendees.
    Baberowski (in green jacket) and his security detail bar David North from entering the seminar in 2014

    Service’s biography was a shameless exercise in historical falsification. Its slanders against Trotsky were so blatant as to evoke a public protest from leading German historians, which resulted in a one-year delay in the release of the biography’s German-language edition.

    Among my objections to Service’s biography, which were detailed in several review essays, was the British historian’s explicit use of stereotypical antisemitic tropes in his denunciation of Trotsky. They included, among many other things, references to the shape of Trotsky’s nose and the changing of his actual Russian first name from “Lev” to “Leiba,” a Yiddish variant of the name used exclusively by antisemitic enemies of the Jewish-born Trotsky.

    As was soon to emerge, the alliance of Professors Baberowski and Service was based on a shared anti-communist political agenda. On the very day that I was barred from the Humboldt seminar, a new issue of Der Spiegel was published featuring a lengthy essay justifying Nazi crimes by arguing that Hitler’s policies were a legitimate response to the “barbarism” of the Bolshevik Revolution.

    Among those who were interviewed by Der Spiegel was Baberowski, who stated: “Hitler was not cruel. He didn’t like to hear of the extermination of the Jews at his table.” Baberowski went on to defend the pro-Nazi views of the now deceased Professor Ernst Nolte, who was at that time Germany’s leading Hitler apologist.

    In the face of the outrage among Humboldt students that followed the publication of Der Spiegel’ s essay, the administration of Humboldt University and the media stood behind Baberowski. This did not change even after a legal ruling by a German court that Baberowski can be referred to as a right-wing extremist. Baberowski enjoyed and continues to enjoy unlimited backing from Humboldt, which enabled him to appoint to the teaching staff of the Department of Eastern European Studies a certain Fabian Thunemann, whose curriculum vitae prior to his Humboldt appointment included participation in a neo-Nazi demonstration protesting the exposure of atrocities committed by the Wehrmacht during World War II.

    Ten years ago, I was barred from attending a seminar at Humboldt because I intended to challenge Service’s falsifications and his use of antisemitic slurs. Now the university, posturing as an irreconcilable opponent of antisemitism, forbids the inclusion of a reference to the Gaza genocide in the name of fighting antisemitism.

    I recall this incident from the not-so-distant past because it exemplifies the cynicism, hypocrisy, demagogy and unrestrained lying that drives the campaign to discredit opposition to Israel’s onslaught against Gaza as “antisemitic.” The use of this slur has become a critical weapon in the efforts of Israel and its imperialist accomplices to intimidate and isolate all those who are protesting the genocide of Palestinians.

    Suddenly, and from so many surprising quarters, warriors against antisemitism have emerged. Last week, in the United States, university presidents were summoned to Washington D.C. and questioned on their failure to suppress allegedly antisemitic protests on American college campuses. Leading the inquisitorial questioning was Congresswoman Elise Stefanik, a Republican from a district in New York State. She demanded to know why the presidents of the University of Pennsylvania, Harvard, the Massachusetts Institute of Technology and other major universities were tolerating calls for “genocide”—which the congresswoman identifies as any student protest that demands an end to the apartheid regime that deprives Palestinians of their democratic rights.
    Rep. Elise Stefanik, an advocate of the fascist “Great Replacement Theory” and supporter of the January 6 insurrection, is a leading proponent of the claim that “Anti-Zionism is antisemitism.” [AP Photo/Mark Schiefelbein]

    But what are Ms. Stefanik’s credentials as a fighter against antisemitism? She is a well-known advocate of what is known as the “Great Replacement Theory,” which claims that Jews are planning the elimination of white Christians in a plot to take over the world. In other words, she is an out-and-out antisemite, in the most classical definition of the term.

    The alliance of forces from the extreme right with the Israeli regime is an international political phenomenon. As you know, the Alternative für Deutschland (AfD), one of whose leaders dismissed the Holocaust as nothing more than a piece of “birdshit” in history, has joined the crusade against antisemitism. And, no doubt, were he still alive, the Führer would join it.

    Last December, a delegation from the Ukrainian Azov Battalion, many of whose members tattoo themselves with Nazi symbols, visited Israel to express its solidarity with the Netanyahu regime. These are not merely isolated and bizarre distortions of what is otherwise a legitimate effort to combat antisemitism. Rather, the entire campaign is based on the falsification of the historical origins and political function of antisemitism. The current campaign exemplifies a process which might be called “semantic inversion,” in which a word is utilized in a manner and within a context that is the exact opposite of its real and long-accepted meaning.

    Through sheer force of repetition, amplified by all the powers at the disposal of the state and the corporate media, the meaning of a term is fundamentally altered. The intended outcome of the falsification is the degrading of popular consciousness and its ability to understand reality.

    A significant example of how the term “antisemitism” is being used to falsify history, distort political reality and disorient popular consciousness is to be found in the recent speech by the silver-tongued Robert Habeck, the vice-chancellor in the present German coalition government. In a key passage, this political Tartuffe stated:

    However, I am also concerned about antisemitism in parts of the political left and unfortunately also among young activists. Anti-colonialism must not lead to antisemitism.

    Can anyone even begin to explain how anti-colonialism would acquire an antisemitic character? He goes on to say:

    In this respect, this part of the political left should examine its arguments and distrust the great resistance narrative.

    I’ll read this in German so that everyone can get the full weight of it:

    Sorge macht mir aber auch der Antisemitismus in Teilen der politischen linken und zwar leider auch bei jungen Aktivistinnen und Aktivisten. Anti-Kolonialismus darf nicht zu Antisemitismus führen.

    Insofern sollte dieser Teil der politischen Linken seine Argumente prüfen und der großen Widerstand Erzählung mistrauen.

    Revealed in this passage is the central purpose of the application of semantic inversion to the word antisemitism. A phenomenon historically associated with the political right is transformed into a central attribute of the political left. The reactionary purpose of this process of falsification was demonstrated in the destruction of Jeremy Corbyn in Britain. I am hardly an admirer of Mr. Corbyn, whose most conspicuous political trait is the absence of a backbone. But for all his opportunist sins, the allegation of antisemitism against Corbyn and his supporters in the British Labour Party is a vicious smear, concocted by his right-wing opponents to destroy him politically.

    Another and even filthier example of the use of the slur is the vicious witch-hunt of Roger Waters. An artist who has devoted his life and art to the defense of human rights is being hounded in an internationally orchestrated campaign to label him an antisemite. Here in Germany, in Frankfurt and Berlin, attempts were made to have his concerts canceled. And what is the motivation for his persecution? Roger Waters defends the basic democratic rights of Palestinians and speaks out against their oppression.

    The complete separation of the term “antisemitism” from its actual historical and political meaning is fully achieved in its use against those who are Jewish who have protested in their thousands against the criminal policies of the Israeli regime. A particularly vile phrase is used against them: “self-hating Jews.” The gist of this insult is that opposition by those who are Jewish to Israeli policies, and to the entire Zionist project, can only be explained as the manifestation of some sort of psychological problem, a pathological rejection of one’s own identity.

    This diagnosis proceeds from the complete dissolution of Judaism as a specific religious identity into the Israeli state and the nationalist ideology of Zionism. An individual’s religious affiliation—which may, in the life of one or another Jewish person, be of limited or even no special importance—is endowed with a vast metaphysical significance.

    This ideological concoction is based not on history, but on biblical mythology. Indeed, the legitimacy of the Zionist project proceeds from the claim that the creation of Israel just 75 years ago marked the so-called “return” of the Jewish people after 2,000 years of exile to their ancestral home “promised” to them by God.

    This mythological nonsense has no basis in historical reality. More than 350 years have passed since Spinoza demolished, in his Theological-Political Treatise, the claim that the Pentateuch was dictated by God to Moses. The Bible was the work of many authors. As the historian Steven Nadler, an authority on Spinoza, has explained:

    Spinoza denies that Moses wrote all, or even most, of the Torah. The references in the Pentateuch to Moses in the third person; the narration of his death; and the fact that some places are called by names that they did not bear in the time of Moses all “make it clear beyond a shadow of doubt” that the writings commonly referred to as “the Five Books of Moses” were, in fact, written by someone who lived many generations after Moses.

    Proceeding from his repudiation of the authority of the Bible, Spinoza further enraged the elders of Amsterdam and provoked his excommunication by denying the claim—which was central to Judaism as a religion and Zionism as a political ideology—that Jews are a “chosen people.” As Nadler writes:

    If the origins and authority of Scripture are now suspect, then so must its grand claims about the “vocation” of the Hebrews. It is “childish,” Spinoza insists, for anyone to base their happiness on the uniqueness of their gifts; in the case of the Jews, it would be the uniqueness of their being chosen among all people. The ancient Hebrews, in fact, did not surpass other nations in their wisdom or in their proximity to God. They were neither intellectually nor morally superior to other peoples.

    Spinoza’s apostasy was informed by the rapid advance of science in the 17th century and rooted in philosophical materialism, and cleared the path for the most progressive and radical political tendencies. It brought down upon his head the wrath of the rabbinical enforcers of orthodoxy. The excommunication of Spinoza was proclaimed in language that was without precedent in its harshness. The excommunication read in part:

    Cursed be he by day and cursed be he by night; cursed be he when he lies down and cursed be he when he rises up. Cursed be he when he goes out and cursed be he when he comes in. The Lord will not spare him, but then the anger of the Lord and his jealousy will smoke against that man, and all the curses that are written in this book shall lie upon him, and the Lord shall blot out his name from under heaven.

    “Excommunicated Spinoza,” 1907 painting by Samuel Hirszenberg [Photo: Samuel Hirszenberg]

    Notwithstanding this denunciation, the name of Spinoza could not be blotted out. The influence of his heretical conceptions has persisted over centuries, contributing profoundly to the development of Enlightenment thought—including the Jewish Enlightenment known as the Haskalah—and its revolutionary political consequences in the 18th, 19th and even 20th centuries.

    The political theology of contemporary Zionism represents the extreme counterrevolutionary antithesis and repudiation of the progressive, democratic and socialist tradition derived from Spinozist and, later, Marxist thought among generations of Jewish workers and intellectuals. Reinterpreting religious myth in the spirit of extreme national chauvinism, contemporary Zionist theology imparts to the concept of a “chosen people” a thoroughly racist and fascistic character.

    While it is widely acknowledged that the Israeli government is composed of parties of the extreme right, this political fact is treated as a minor detail that has no particular relation to the events of October 7 and the Israeli state’s response. Virtually no reference is to be found in political coverage of the war to the influence of an apocalyptic “Theology of Revenge,” which explicitly demands the annihilation of all enemies of Israel, on the policies of the Netanyahu government.

    A central figure in the development of the “Theology of Revenge” was the late Meir Kahane. Born in Brooklyn in 1932, his father, Rabbi Charles Kahane, was a friend and associate of Ze’ev Jabotinsky, the leader of an avowedly fascist wing of the Zionist movement. Meir Kahane initially achieved public notoriety in the United States as the founder of the neo-fascist Jewish Defense League. The JDL targeted black organizations in New York, which Kahane denounced as a threat to Jews.

    In 1971, Kahane relocated to Israel and founded the virulently anti-Arab Kach party. His followers in the United States remained active. The Workers League, the predecessor of the Socialist Equality Party in the United States, became a target of the JDL in 1978 when it sought to disrupt through a bomb attack a showing in Los Angeles of the documentary titled The Palestinian, that had been sponsored by the International Committee.
    Meir Kahane in 1984 [Photo: Gotfryd, Bernard]

    Kahane’s role and influence in Israel is analyzed in an essay titled “Meir Kahane and Contemporary Jewish Theology of Revenge.” Published in 2015, its authors are two Israeli scholars, Adam and Gedaliah Afterman. They explain that Kahane’s theology

    centred on the claim that the State of Israel was established by God as an act of revenge against the Gentiles for their persecution of Jews, especially the systematic killing of Jews during the Holocaust.

    Kahane’s Kach party called for the annexation of all territory seized by Israel in the 1967 war and the violent expulsion of the Palestinian population. Kahane was elected to the Israeli parliament, the Knesset, in 1984. The Kach party was banned from running in the 1988 elections, but its influence continued despite Kahane’s assassination during a trip to New York in 1990.

    The Aftermans’ essay summarizes the three fundamental pillars of Kahane’s theory of revenge.

    First:

    The people of Israel are a collective mythical being ontologically rooted in divinity, that together with God faced a mythical enemy from its early days. This mythical enemy, “Amalek,” is embodied in different actual enemies throughout Jewish history, and the various persecutions and ordeals the Jews have suffered throughout history are manifestations of the same mythical struggle. Furthermore, there is an ontological difference between the mythical nation of Israel and the Gentiles, especially Israel’s enemies. The ontological difference between the Jewish and Gentile soul overrides the Jewish principle that all of humanity was created in the image of God. The belief that Gentiles are inferior and embody the demonic powers of history justifies acts of deadly violence and revenge.

    Second:

    …Thus, the argument proceeds, the people of Israel are religiously obliged to use all means possible to take revenge against their mutual enemies and to rehabilitate their mutual pride and status. Whether or not they realize it, the Palestinians and other forces fighting Israel are part of a mythical, religious battle that seeks the destruction of the people of Israel and its God. These factors permit the use of any and all measures to overcome the enemies.

    Third:

    The establishment of the State of Israel in 1948, shortly after the Holocaust, must serve one purpose: to facilitate redemptive revenge against the Gentiles. The establishment of the modern Jewish state in the historical land of Israel is an instrument for activating the redemptive process, rather than a result or a sign of such a process.

    Summing up the three pillars, the Aftermans explain that

    …Kahane argues that carrying out vengeance against the metaphysical enemy “Amalek” (hostile Gentiles) is fundamental to saving God and his people, both of whom almost ceased to exist as a result of the Holocaust. The establishment of the Jewish state, with its institutionalized power and military might, should, in Kahane’s view, be placed at the service of redemption-bound revenge. Kahane goes so far as to justify acts of vengeance even against innocent people by arguing that they belong to the mythical enemy that must be eradicated as a condition for the redemption of Israel and its God. In his view, the loss of innocent lives, if necessary, is a justifiable sacrifice.

    Kahane interpreted the doctrine of the “chosen people” as a comprehensive repudiation of all association with traditional Western values. He wrote in his book, Or Ha’Raayon:

    This is a Jewish state. It bows in front of Judaism and does not contradict it. It acts in accordance with Jewish values and Jewish commandments even if these contradict international law and diplomacy, even if they contrast the normal Western and democratic lifestyle; this is so even if this puts its interests under risk and threatens to isolate it from the civilized gentiles. … The duty of Judaism is to be separate, unique, different and chosen. This is the role of the Jewish people and their instrument, the State … We have no part in the standard values of the nations. Assimilation does not begin with mixed marriages, but in copying and adopting foreign values, alien and non-Jewish concepts and ideas.

    Kahane’s theory of revenge was identified in Hebrew as the concept of what he called Kiddush Hashem. He wrote:

    A Jewish fist in the face of an astonished gentile world that had not seen it for two millennia, this is Kiddush Hashem. Jewish dominion over the Christian holy places while the Church that sucked our blood vomits its rage and frustration, this is Kiddush Hashem.

    Actually, notwithstanding its semi-deranged invocation of a supposedly unique Jewish philosophy, Kahane’s Kiddush Hashem can be described as a Hebrew-language variant of the philosophy of Adolf Hitler’s Mein Kampf, the main difference being that Kahane’s hate-filled and racist diatribe was written in Hebrew from right to left rather than from left to right.

    Kahane’s influence persisted after his assassination in the increasingly right-wing political environment of Israel. On February 25, 1994, one of Kahane’s students, Baruch Goldstein, murdered 29 Palestinians and wounded another 150 in an attack on a Mosque in Hebron. This crime was praised by Kahane’s followers, including the extremely influential Rabbi Yitzchak Ginsburgh, who proclaimed that the mass murder carried out by Goldstein was an act of Kiddush Hashem.

    Now what does this have to do with today? Itamar Ben-Gvir, the leader of the xenophobic Otzmah Yehudet party, is now the Minister of National Security in Netanyahu’s coalition government. He was a member of the Kach party before it was outlawed. He remains an outspoken defender of the fascist theology and politics of Meir Kahane. This past April, Ben-Gvir, flanked by a security detail provided by the office of the prime minister, delivered a speech in which he praised both Kahane and Baruch Goldstein.
    President Joe Biden is greeted by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu after arriving at Ben Gurion International Airport, Wednesday, Oct. 18, 2023, in Tel Aviv. (AP Photo/Evan Vucci)

    The invocation of Kahane’s doctrine of revenge by Israeli leaders has become increasingly common since the war began. Last month, Netanyahu declared in a public speech, “You must remember what Amalek has done to you, says our Holy Bible. And we do remember.” The implications of Netanyahu’s reference to Amalek was made explicit in a statement by Israeli Defense Minister Yoav Gallant: “We are fighting human animals, and we are acting accordingly. We will eliminate everything—they will regret it.” Many statements of an identical character have been made by Israeli leaders since the beginning of the war, and these statements have been actualized in the genocidal actions of the Israeli government and military.

    In the midst of the crimes being committed by the Israeli regime, there is no greater and more insidious lie than the claim that opposition to Zionism is, and must be, antisemitic. This is a lie that is refuted by the long history of pre-1948 opposition to Zionism among countless thousands of Jewish workers and intellectuals, spanning several generations, who rejected the myth-based call for a return to Palestine.

    The opposition to Zionism was expressed with the greatest political clarity by the socialist movement, which identified and denounced the politically reactionary character of the perspective of establishing a Jewish state in Palestine. It was understood that this project was a colonialist enterprise, which could only be achieved in alliance with imperialism and at the expense of the Palestinian Arab population that had lived in the territory for 2,000 years.

    Moreover, in their struggle against traditional religious persecution and the emergence, beginning in the late 19th century, of political antisemitism, the great mass of Jews sought to achieve political and social equality within the countries in which they lived. That was of profound truth especially in Germany. They wished to be part of the mass movement against oppression. For the most politically conscious section of Jewish youth, workers and intellectuals, this striving led to active involvement in the socialist movement.

    The present-day claim that Zionism is the necessary and genuine expression of Jewish identity has no basis in history. Moreover, the persistence of democratic convictions and a sympathy for the oppressed rooted in the experience of antisemitic prejudice and persecution finds expression in the large number of Jewish youth who have been involved in demonstrations opposing the Israeli onslaught against the Gazans.

    Despite all the propaganda, the images of the mass killing of defenseless Palestinians cannot help but evoke historical and familial recollections of the fate of the Jews at the hands of the Nazis. Thus, the war against the Gazan people evokes not only a sense of solidarity with the victims of Israeli atrocities, but also a deep anger against the exploitation of the tragedy of the Holocaust to justify the war.

    Of course, the Zionists and their apologists will claim that all that I have said is simply evidence of my deeply rooted antisemitism, which they claim—as I have already explained—is a prejudice widely held within the socialist movement. The more left an individual, the more emphatic his or her opposition to capitalism and imperialism, the more irreconcilable their opposition to the Jewish state and, therefore, their antisemitism.

    This allegation is as absurd as it is politically reactionary. Having been involved in the socialist movement for more than a half century, I really do not have any personal obligation to answer the claim that I and my comrades in the Trotskyist movement are antisemites. As the saying goes, my record speaks for itself.

    But, unfortunately, that is not generally true. The accusation of antisemitism requires the ignoring and distortion of a given individual’s political record.

    So I will, for the first time, respond to the accusation, by adding to my well-known public political record information relating to my personal background. Now having reached a somewhat more advanced age, just a little more than a year away from what will be my 75th birthday, I think the time has come to do this. I do not do so because it will have any effect on the slanderers, but because there are elements of my personal experience that may resonate with a younger generation and encourage them to intensify their struggle in defense of the Palestinians and against all forms of oppression.

    The dominant factor in the development of all individuals is the social and political environment of their time, conditioned at the most fundamental level by the prevailing socioeconomic structures of the societies into which they were born. The personalities of human beings are shaped by what Marx referred to as “an ensemble of social relations.” But these social relations are refracted through personal experiences, both one’s own and those transmitted through family, friends, teachers, acquaintances, and so on.

    I am a first generation American, born in 1950. The location of my birth—in fact, my existence—was determined by the events that had led to the Second World War, which had ended only four and a half years earlier. Both my parents had fled Europe to escape the Nazi persecution of the Jews. My mother, Beatrice, was born in Wilmersdorf on December 18, 1913—the exact same day Herbert Frahm, aka Willy Brandt, was born. The apartment building in which she was born, located on Konstanzer Strasse, still stands. Her father—my grandfather—occupied a significant position in the cultural life of Berlin. His name was Ignatz Waghalter. Born in Warsaw in 1881 into a very poor family of musicians, Waghalter made his way to Berlin at the age of 17 with the intention of receiving a proper musical education.

    My grandfather was the 15th of 20 children. Of those 20 children, 13 died in childhood, four in one day during the typhus epidemic of 1888. Of the 20 children, seven survived—four boys and three girls. My grandfather, from his earliest years, exhibited immense musical talent. By the age of six, he was already performing in the Warsaw circus. At the age of eight, he wrote and composed a revolutionary anthem that was so popular that a search began by the police to discover the name and identity of the insurrectionary musician. They were quite shocked when they discovered that it was an eight-year-old. The Waghalter family had deep roots in the revolutionary democratic struggle of the Polish people. In fact, I recently discovered in a library a revolutionary march written by my grandfather’s grandfather that had been composed in 1848.

    My grandfather wanted to obtain a genuine education. He didn’t want to be just an itinerant musician, he wanted to go to the musical capital of the world—Berlin—and learn how to become a serious composer. He was smuggled across the border in 1897 without any money. He endured great hardship, but eventually came to the attention of the great violinist and friend of Brahms, Joseph Joachim. Upon the recommendation of Joachim, my grandfather was admitted to the Akademie der Kunste. In 1902, his Sonata for Violin and Piano was awarded the coveted Mendelssohn Prize. Two years later, Ignatz’s younger brother Wladyslaw, who had followed him to Berlin, was awarded the same prize for his achievements as a violinist.

    Following his graduation, Ignatz obtained a post as a conductor at the Komische Oper. An appointment to the Essen Opera house followed several years later. But the decisive turning point in his musical career came in 1912, when he was appointed first conductor at the newly constructed Deutsches Opernhaus on Bismarck Strasse in Charlottenburg, known today as the Deutsche Oper. Of course, the original building was destroyed in the course of the Second World War and rebuilt, though it’s located on the same street today. Wladyslaw Waghalter was appointed concertmaster of the new opera house, which opened on November 7, 1912 with a performance of Beethoven’s Fidelio. Despite vocal opposition from antisemites and numerous death threats, Ignatz Waghalter conducted the premier performance.

    For the next 10 years, my grandfather maintained his position as first conductor at the Deutsches Opernhaus. Three of his operas, Mandragola, Jugend and Sataniel, had their premier at the opera house. Waghalter was known for his championing of the operas of Giacomo Puccini, whose music had been previously dismissed by a musical establishment obsessed with Richard Wagner. Waghalter conducted the German premier of Puccini’s La Fanciulla del West [Das Mädchen aus dem goldenen Westen] in March 1913, with Puccini in attendance. It was a triumph that established Puccini’s reputation as a great master in Germany.

    Throughout his lengthy tenure at the Deutsches Opernhaus, Waghalter had to contend with both anti-Polish and antisemitic prejudice. Though he himself did not observe any religious rituals or attend synagogue, Waghalter refused—in contrast to many other Jewish-born conductors—to convert to Christianity. The thought of changing one’s religion for the purpose of advancing one’s career, thereby adapting to antisemitic prejudice, was abhorrent to him.

    In 1914, upon the outbreak of World War I, Waghalter was forbidden to conduct because he had been born in the Russian Empire, with which Imperial Germany was at war. Protests by the opera-loving public of Charlottenburg led to his reinstatement.

    Waghalter remained at the Deutsches Opernhaus until 1923, when it went bankrupt in the midst of the catastrophic inflationary crisis. He spent a year in the United States as head of the New York State Symphony Orchestra. He then returned to Germany, where he was appointed musical director of the film company, Ufa. But he was unable to return to the Städtische Oper, as the reorganized and reopened Deutsches Opernhaus was then known.

    The coming to power of Hitler effectively ended his career, and that of his brother, as musicians in Germany. My mother, not yet 20, had a premonition that the Third Reich would cost Jews not only their careers, but also their lives. Beatrice urged her parents to leave Germany before it became impossible to escape. They followed her advice and left Germany, traveling first to Czechoslovakia and then to Austria.

    My mother, a highly gifted musician, remained in Germany. She joined the Jüdische Kultur Bund, where she performed as a singer at private homes of Jews throughout Germany. In 1937, she obtained a visa to enter the United States. She managed to secure entry visas for her parents. My grandparents arrived in New York in May 1937. Within days of arriving, Ignatz initiated a project of historic significance, the creation of the first classical music orchestra composed of African American musicians.

    This radical project encountered bitter opposition in the racist environment of the time. Waghalter frequently invited black musicians to rehearse at his apartment. This resulted in the circulation of a petition, signed by virtually all the white residents of the apartment building, demanding Waghalter’s eviction if he continued this practice.

    My grandfather was interviewed by the African American newspaper of Baltimore. He expressed the convictions that had inspired his creation of the symphony orchestra, stating, “Music, the strongest citadel of universal democracy, knows neither color, creed nor nationality.”

    Despite Waghalter’s immense efforts, the reactionary environment made it impossible to sustain the orchestra. During the final decade of his life, Waghalter became increasingly isolated. He lost contact with his family. Only after the war did he learn that his brother Wladyslaw—who had not been able to leave Germany—died suddenly in 1940 after a visit to Gestapo headquarters. His wife and one daughter perished in Auschwitz in 1943. In fact, on Brandenburgerstrasse 49, the location and address of my great uncle Wladyslaw, you can see Stolpersteine in which the life and death of Wladyslaw and his family are memorialized.

    Fortunately, one daughter of Wladyslaw, Yolanda, managed to escape. She made it to South America, lived in Peru, where she became first violinist in the Lima Symphony Orchestra, and her son Carlos, my second cousin, now lives in New Orleans, and we have been close friends for most of our adult lives. Ignatz’s brother Joseph died in the Warsaw Ghetto. Two of the three sisters also perished in Poland. Only his oldest brother, the great Polish cellist Henryk Waghalter, managed to survive the war. My grandfather died suddenly in New York at the age of 68 in April 1949.

    During his brief exile in Czechoslovakia in 1935-36, my grandfather wrote a brief memoir, which concludes with a statement of his ideals as an artist. He recognized that the Nazis represented a mortal threat to the Jews, but he expressed the conviction that the criminals of the Third Reich would not emerge victorious over the ethical and moral commitment of the Jewish people to justice. Waghalter acknowledged that he did not yet know where he would be able to find refuge. And so he ended his memoir with the words:

    Wherever it may be, I wish to serve art and humanity in accordance with the words of Moses, “You were freed from slavery in order to serve your brothers.”

    Clearly, my grandfather’s conception of Jewish ethics was very different from that which prevails in the Netanyahu government and the present-day Zionist state. He would be appalled and horrified if he knew what was being done in the name of the Jewish people. There could be no greater slander, no greater gift to the real antisemites, than to associate the Jewish people with the crimes that are being presently committed each day against the oppressed Palestinian people.

    The story of my grandfather’s life and its relation to the catastrophe that had overwhelmed European Jewry was a constant topic of discussion in my childhood home. My grandmother, Ignatz’s widow, whom we called Omi, lived with us. I spent countless hours in her room, where she told me of life in Berlin, the friendships with so many great artists, being pinched on her backside by Giacomo Puccini, all the friends she knew, the writers, and even scientists, including Albert Einstein, who frequently visited the apartment on Konstanzerstrasse, where he enjoyed playing his violin as part of a string quartet. The apartment residents did not object.

    The stories of my grandmother were supplemented by those told by my mother, who had enjoyed an especially close relationship with her father. Most of the stories were told in German, which enjoyed equal status with English in our home.

    At least on the street where I lived, this was not unusual. Many of our neighbors were refugees: Dr. Jakobius, Frau London, Frau Spitzer, Frau Rehfisch, Walter and Uschi Bergen, Dr. Hartmann and Dr. Gutfeld. There were others whose names I do not remember, but it was as if a substantial portion of Charlottenburg had been reassembled in a New York City suburb. And then there were the many friends who lived in other parts of the city but were frequent vistors: Greta Westman, Dela Schleger and Kurt Stern.

    So many of the discussions describing life in Berlin led to the phrase: “Und dann kam Hitler.” Then came Hitler. That was the event that changed everything. And this, in my young mind, led to so many questions. “How did Hitler come?” “Why did Hitler come?” “Did anyone, before 1933, see him coming?” “When did my grandparents and mother first hear of Hitler and realize that he might come?” And, finally, the most important question of all, “Why didn’t people stop Hitler from coming?”

    This was a question for which no one I knew had any fully formed and convincing answers. But there were certain elements of the answers that I received at home that were helpful. First, the Nazis were clearly identified as a right-wing movement. The dividing line, therefore, in my family between good and evil had not been between German and Jew, but between left and right. This division, my mother insisted, existed not only in Germany, but throughout the world, and, of course, within the United States. She would occasionally look at some American politicians and she would say, “Ich traue nicht dieser Bande” (“I don’t trust this gang.”)

    My mother was especially emphatic on this point. She hated fascism. When she noticed or encountered certain exceptionally objectionable social and political attitudes, she was inclined to describe the offending individual as “ein echter Fascist,” a real fascist.

    She was certainly aware of the existence of antisemitism in Germany prior to Hitler. She encountered such tendencies even before Hitler began to come, among teachers at her school. But she often made the point about these tendencies, that she would never have believed, and did not believe, that they would develop inevitably into mass murder. She did not believe in such an inevitability. Moreover, she never expressed a trace of hatred or bitterness towards Germans. She was proud that her command of the German language had not diminished even 60 years after her flight from Germany.

    It would take many years before I could find a politically convincing answer that explained how fascism had come to power in Germany. Like many of my generation, I passed through the experience of the Civil Rights movement, the ghetto uprisings and the Vietnam War. The explosive events of the 1960s stimulated my study of history, and encouraged the tendency to situate contemporary events in a broader temporal framework. Moreover, anger over the never-ending Vietnam War and steadily increasingly disillusionment with the Democratic Party and American liberalism impelled me further toward socialism. This process led finally toward my initial discovery, in the autumn of 1969, of the writings of Leon Trotsky.

    I immersed myself in the study of his available writings: his monumental History of the Russian Revolution, his autobiography My Life, The New Course, Lessons of October, and The Revolution Betrayed. All of these works served as the foundation of my decision to join the Trotskyist movement. But the volume that had the greatest impact upon me was a collection of Trotsky’s writings devoted to the struggle against the rise of the Nazis to power between 1930 and 1933.

    During those critical years, Trotsky lived in exile on the island of Prinkipo, off the coast of Istanbul. He had been exiled there by the Stalinist regime. Nearly 2,000 miles away from Germany, he followed the events that were unfolding. His articles, the warnings he made of the danger posed by Hitler and the Nazi party, are unequalled in political literature.
    Leon Trotsky at his desk in Prinkipo

    Trotsky not only explained the nature of fascism—its class basis and essential function as an instrument of political terror against the socialist and working class movement—but he also explained how the Nazis could be defeated. He exposed the policies of the Stalinist Communist Party, of the so-called Third Period, which declared that Social Democracy and fascism were identical. He countered this bankrupt ultra-left policy with a call for a united front of all the working class parties to defeat the Nazi threat. His warnings were ignored. Stalinism, as well as the betrayals of Social Democracy, made possible the victory of the Nazis.

    But Hitler’s rise to power and the ensuing catastrophe of World War II and the Holocaust were not inevitable. They were the outcome of the political betrayals of the reformist and Stalinist leaderships of the working class. To understand that, to understand what fascism was—and, when I think back on it, realizing that I was growing up only a few decades after this all had happened—had upon me a profound effect. Realizing that there must never again be fascism, and coming to understand that it was possible to defeat this political horror, one was obligated to become active in the socialist movement, and particularly in that political organization which had correctly analyzed and provided an answer to the greatest threat that humanity confronted.

    Trotsky rooted the rise of fascism not in the German psyche, but in the historical crisis of capitalism and the nation-state system. Hitler and the fascist regime represented, in the final analysis, the desperate attempt of German capitalism to find a solution, through war and mass murder, to the restraints imposed upon it by the existing nation-state system. It was compelled to “reorganize Europe.” But this was not an exclusively German problem. The crisis imposed upon American imperialism an even greater challenge, in which it is engaged today: the task of reorganizing the world.

    In subsequent writings, written after Hitler had come to power, Trotsky warned that fascism and the outbreak of World War II would confront European Jewry with the danger of extermination. The danger, he wrote, could not be averted by Zionism, which advanced a national solution to a problem rooted in the global contradictions of the capitalist system.

    Following the victory of the Nazis, Trotsky insisted that the fate of the Jews was more than ever bound up with the fate of socialism. He wrote, in a letter dated January 28, 1934:

    The entire Jewish historical fate being what it is, the Jewish question is an international one. It cannot be solved through “socialism in a separate country.” Under the circumstances of the present vile and detestable anti-Semitic persecutions and pogroms, the Jewish workers can and should derive revolutionary pride from the knowledge that the fate of the Jewish people can only be solved through the full and final victory of the proletariat.

    This perspective has been vindicated by history. Those who claim that the founding of Israel was a political triumph have a peculiar idea of what a political triumph consists of. The creation of a state that is founded on the blatant theft of other people’s land, that denies on a purely racialist basis the basic democratic rights that should be afforded to all citizens, that sanctifies hate and revenge as a basis of state policy, that systematically conditions its own citizens to kill and torment the people it has stolen from, and which has turned the country into the most hated in the world—this can hardly be described as a “political triumph.” It is a political degradation.

    The ongoing war, for all its horrors, has made one significant political contribution. It has awakened the youth. It has opened the eyes of the world. It has exposed the Zionist regime and its imperialist accomplices for the criminals they are. It has set into motion a tidal wave of outrage that is sweeping across the world and will sweep across those responsible for this genocide.

    But the great challenge that confronts our movement is to imbue the outrage with a revolutionary socialist program that can unify the global working class in a common struggle against imperialist barbarism. Our movement and only our movement is equipped to meet this challenge. It embodies a vast political history and a vast political experience that spans now an entire century. There is no other party which can bring to bear, in a crisis such as that which we now face, an understanding of its dynamic and a perspective to intervene in the situation and change it in the interests of the working class.

    So while this lecture was not a formal report on the centenary of Trotskyism, apart from present day events, I hope that it has contributed to your understanding of what the Trotskyist movement is and its relationship to the present-day struggles which we confront.

    #Pologme #USA #Israël #Palestine #Allemagne #Berlin #Charlottenburg #Konstanzer_Straße #Bismarckstraße #opéra #musique #nazis #antisemitisme #sionisme #fascisme

  • Review of zur Nieden, Susanne, Unwürdige Opfer : Die Aberkennung von NS-Verfolgten in Berlin 1945 bis 1949
    https://www.h-net.org/reviews/showrev.php?id=18269

    C’est un sujet pour l’année 2024 : l’exclusion et la culpabilisation des plus pauvres. La pratique la plus radicale de l’idéologie de la responsabilité individuelle pour la maladie et la pauvreté fut la définition assez floue et l’emprisonnement dans les camps nazis des « asociaux et criminels professionnels ».

    En principe et d’un point de vue de pauvre et de malade les déologies nazies et libérales sont identiques. Il y a une différence dans le détail : Les nazis t’assassinaient et t’euthanasiaient, les libéraux te laissent crever tout seul des suites de ta pauvreté et de ta maladie.

    Comme à l’époque nazie chaque personne non fortunée est encore aujourd’hui soumise à l’accusation de responsabilité pour son propre malheur. La transformation des états de providence en sociétés libérales ("there is no such thing as society", Thatcher) continue et se radicalise en temps de guerre.

    En 2024 on aura beaucoup de choses à découvrir et à contester.

    Reviewed by Veronika Springmann
    Published on H-Soz-u-Kult (November, 2003)

    In den vergangenen Jahren ist nicht nur einiges zur Geschichte der Nachkriegszeit in beiden deutschen Staaten veröffentlicht worden, auch die Anfänge der Debatten um Entschädigung und Wiedergutmachung wurden in den Blick genommen. Stellvertretend erwähnt sei hier der Sammelband Klaus Naumann (Hg.), Nachkrieg in Deutschland, Hamburg 2001.
    Susanne zur Nieden versteht ihre Untersuchung zum „Berliner Hauptausschuss Opfer des Faschismus“ als eine „Detailstudie im Kontext der Vergangenheitspolitik“ (S.11). Sie fokussiert sich auf die Diskussion um die Wiedergutmachung von NS–Verfolgten und deren Umsetzung in Berlin von Mai 1945 bis Ende 1948.

    Im ersten Teil der Untersuchung beschreibt Susanne zur Nieden die Versuche einer Gruppe von Überlebenden, eine „überparteiliche und gesamtdeutsche Verfolgtenpolitik“ zu initiieren. Das wurde bereits von Olaf Groehler 1995 Vgl. hier Olaf Goehler, Verfolgten- und Opfergruppen in den politischen Auseinandersetzungen in der SBZ und DDR, in: Jürgen Danyel (Hg.), Die geteilte Vergangenheit. Zum Untergang mit dem Nationalsozialismus und Widerstand in beiden deutschen Staaten, Berlin 1995, S. 17 – 31. beschrieben. Dies wird nun sehr detailreich ausgeführt, vor allem im zweiten Teil der Monographie, der sich nicht nur mit der konkreten Arbeit des Berliner Hauptausschusses „Opfer des Faschismus“ beschäftigt, sondern aufzeigt, nach welchen Kriterien Verfolgte des Nationalsozialismus aus der Entschädigungspraxis ausgeschlossen wurden. In ihrem Ergebnis kommt sie zu einem Resultat, welches bereits Constantin Goeschler formulierte: “Zwischen der Gesamtzahl derer, die im Dritten Reich oder durch dieses diskriminiert, verfolgt oder ermordet, und der Zahl derer, die nach dem Krieg in Deutschland als Verfolgte des Nationalsozialismus in Betracht gezogen wurden, herrscht eine erhebliche Diskrepanz. Vgl. Constantin Goschler, Nachkriegsdeutschland und die Verfolgten des Nationalsozialismus, in: Hans – Erich Volkmann (Hg.), Ende des Dritten Reiches – Ende des zweiten Weltkrieges. Eine perspektivische Rückschau, München/Zürich 1995, 317 – 342, hier: 318. Von dieser Diagnose ausgehend schält sich eine der Hauptfragen der Untersuchung heraus: Welche Überlegungen lagen der gängigen Praxis des Ein – bzw. Ausschlusses in die Gemeinschaft der Verfolgten zugrunde. Susanne zur Nieden lässt sich hier von der Annahme leiten, dass „Ausschluss und Grenzziehung“ konstitutive Elemente der Entschädigungspraxis gewesen seien. Dass sie diese Ausschlüsse nicht immer rückbindet an Normvorstellungen der Akteure, ist eine Schwäche des Bandes.

    Bereits im März 1945 hatte sich in Berlin eine Gruppe von Gegnern des nationalsozialistischen Staates zusammengeschlossen. Noch war Berlin nicht in Sektoren aufgeteilt und unterstand der sowjetischen Verwaltung. Der von der sowjetischen Militäradministration eingesetzte Berliner Magistrat arbeitete unter den extremen Bedingungen einer zerstörten Infrastruktur, einer Stadt voller Flüchtlinge und obdachloser Menschen. Im Mai 1945 gelang es einer Gruppe von Häftlingen um Ottomar Geschke eine Interessenvertretung für NS-Verfolgte zu initiieren. Ottomar Geschke, Stadtrat für Soziales, strich bereits in seiner ersten Rede heraus, dass er die soziale Betreuung der „Opfer des Faschismus“ für das Kernstück der Sozialpolitik halte: „ Ich habe mir gesagt, das deutsche Volk insgesamt, das tatenlos zugesehen hat, wie Millionen und Abermillionen in die KZ’s (sic!) in die Zuchthäuser und die Gefängnisse geworfen und durch Krematorien gejagt wurden, dieses deutsche Volk, also die Gesellschaft muss wiedergutmachen an uns.“ Zit. nach Susanne zur Nieden, Unwürdige Opfer, 31. Diese Passage macht deutlich, was Susanne zur Nieden erst im Schlusswort deutlich formuliert, sich aber als „leise“ Frage dennoch durch den ganzen Band zieht: Wie eng die Frage nach Wiedergutmachung von NS-Verbrechen mit einer anderen zweiten zusammenhing, nämlich wie die sich neu bildenden Instanzen im besetzten Deutschland mit den NS-Aktivisten beziehungsweise mit der Mehrheit der Mitläufer umgehen sollten.“(S. 186).

    Der Hauptausschuss, keinesfalls nur von Kommunisten geprägt, Das zeigt bereits die erwähnte Studie von Olaf Groehler. Vgl. dazu Barck, Simone, Antifa-Geschichte(n). Eine literarische Spurensuche in der DDR der 1950er und 1960er Jahre, Köln 2003. Vgl. Susanne zur Nieden, “...für das Ansehen, der ‚Opfer des Faschismus’ nicht tragbar“. Auseinandersetzungen um den Verfolgtenstatus von Minna R., Blockälteste im KZ Ravensbrück, in: Insa Eschebach/Sigrid Jacobeit/Susanne Lanwerd (Hgg.), Die Sprache des Gedenkens. Zur Geschichte der Gedenkstätte Ravnebsrück 1945-1995, Berlin 1999, 184 – 195. setzte sich zusammen aus ehemaligen NS-Verfolgten, unterschiedlichster politischer Couleur: „Ausschließlich NS-Verfolgte sollten ihre Leidensgenossen vertreten und betreuen.“ (S. 35). Sieht Jürgen Danyel in dieser pluralen Zusammensetzung demokratische Versuche, wertet es Susanne zur Nieden v.a. als taktisch. Eine Annahme, die in der Untersuchung nicht überzeugend belegt werden kann, auch nicht im zweiten Teil, der sich mit „Unwürdigen Opfern“ auseinandersetzt, und Fragmente von „Verfolgungsbiografien“ vorstellt. Insgesamt liest sich dieser Teil ungleich spannender als der vorhergehende.

    Susanne zur Nieden beschäftigt sich hier mit Überprüfungsaktionen des Berliner Hauptausschusses, in deren Verlauf Menschen der Status eines NS-Verfolgten aberkannt wurde. Susanne zu Nieden zeigt auf, an welchen Schnittstellen diese Überprüfungsaktion angesiedelt war. So geben uns diese Akten nicht nur Auskunft über das tatsächliche Procedere des Ausschusses, sondern berichten über die moralisch-politischen Vorstellungen der Gruppe, die darüber entschied, wer sich „Opfer des Faschismus“ nennen durfte. Deutlich wird hier, wie stark kollektive Erinnerung und Erinnerungsarbeit vom politischen und moralischen Impetus unterschiedlicher gesellschaftlicher Gruppen geleitet wird.

    Gegliedert ist der zweite Teil in vier Kapitel. Zunächst widmet sich Susanne zur Nieden der Frage, unter welchen Umständen es zu einer Überprüfung der anerkannten „Opfer des Faschismus“ kam. Im zweiten Kapitel wird von Menschen erzählt, die ihre Anerkennung als Opfer des Faschismus verloren haben. Moralischer und politischer Anspruch des Hauptausschusses zeigten sich in seiner formulierten gesellschaftlichen Vorbildfunktion, die es nicht zulassen konnte, dass sich innerhalb des OdF Menschen befanden, „die sich kriminelle Handlungen zuschulden kommen lassen“ (S.120). Susanne zur Nieden führt aus, dass es zwar einerseits einen rigiden moralischen Anspruch gegeben habe, andererseits dieser zunächst in den Richtlinien keinen ausdrücklichen Niederschlag fand. Bezeichnend hierfür der Fall zweier Frauen, denen homosexuelle Handlungen vorgeworfen wurden. Rechtlich gesehen konnten sie nicht belangt werden, da gleichgeschlechtliche Beziehungen unter Frauen nicht unter Strafe standen; der Leiter des Hauptausschusses fürchtete um das Ansehen des OdF und entzog beiden Frauen die Anerkennung (S. 128). Interessant an der Stelle die Auseinandersetzungen innerhalb des Hauptausschusses, nachdem die beiden Frauen Widerspruch einlegten: Hinsichtlich der Beurteilungen gab es keinesfalls einen Common Sense, sondern im Gegenteil sehr differierende Meinungen und Vorstellungen hinsichtlich der eigenen Rolle als „Sittenwächter“.

    Gesetzeskonflikte, in die „Opfer des Faschismus“ verwickelt waren, sind das Thema von Kapitel 3. Geschildert werden hier Schicksale von Menschen, die es nicht geschafft haben, sich im Nachkriegsdeutschland zu situieren. Tragisch komisch liest sich die Geschichte von Kurt W., der im Bezirksamt Charlottenburg für die Ausgabe von Bezugsscheinen für Kleidung zuständig war. Ihm wurde nun vorgeworfen, er habe etlichen Personen unabhängig von ihren behördlichen Ansprüchen Bezugsscheine ausgestellt. Während ihm ein Prüfer aufgrund dieses gesetzeswidrigen Verhaltens die Anerkennung absprach, setzte sich Maria Wiedmaier, Überlebende des Konzentrationslagers Ravensbrück, nun Leiterin des Charlottenburger OdF Ausschusses für Kurt W. ein mit der Begründung, Kurt W. würde immer noch das Lager mit den heutigen Verhältnissen verwechseln.
    Zur Aberkennung des Verfolgtenstatus konnte aber auch nachgewiesenes „schlechtes Verhalten im KZ“ führen. Susanne zur Nieden erläutert dies am Beispiel von Minna R., der vorgeworfen wurde, im Lager andere Häftlinge misshandelt zu haben. Vgl. dazu Barck, Simone, Antifa-Geschichte(n). Eine literarische Spurensuche in der DDR der 1950er und 1960er Jahre, Köln 2003. Weitere Gründe für die Annullierung einer Anerkennung lagen aber auch in „sozial auffälligem Verhalten“ (S. 124). Dazu gehörte auch der Handel mit den „roten Ausweisen“, die ein begehrtes Tauschobjekt darstellten. Deutlich wird in dieser Monografie aufgezeigt, dass es nicht nur eine scharfe Grenzziehung von Seiten der politischen Häftlinge gegenüber anderen Opfergruppen gab, sondern der Status eines OdF als „Ehrentitel“ zu verstehen sei(S.188). Geschaffen wurde das Bild des männlichen, sich selbstaufopfernden Widerstandskämpfers.[7]

    Bekanntermaßen folgten spätestens ab 1949 Ost– und Westdeutschland unterschiedlichen Prinzipien der Wiedergutmachung; in der Bundesrepublik wurden 1953 die Anordnungen im Bundesentschädigungsgesetz festgehalten; in der SBZ, bzw. DDR setzte sich ab 1949 das Fürsorgeprinzip durch. Alles in allem verrät die Untersuchung von Susanne zur Nieden ausführliche Quellenkenntnisse; gewünscht hätte ich mir an manchen Stellen eine genauere Analyse der Binnenstrukturen des Hauptausschusses, in die u.a. die unterschiedlichen politischen Traditionen und Absichten der Akteure miteinbezogen worden wären und somit eine Annäherung an die Motive und vielleicht auch Ängste, die handlungsleitend für die Entscheidungen waren, erfolgen hätte können. Den Grundstein für eine derartige Untersuchung hat aber Susanne zur Nieden mit der vorliegenden Studie gelegt. Leider ist das Buch nicht optimal redigiert; so sind Susanne zur Niedens zahlreiche Publikationen einer anderen Autorin zugeschlagen worden; eine Bescheidenheit , die - wenn auch unbeabsichtigt - überflüssig ist.

    Susanne zur Nieden. Unwürdige Opfer: Die Aberkennung von NS-Verfolgten in Berlin 1945 bis 1949. Berlin: Metropol Verlag, 2003. 208 S. ISBN 978-3-936411-20-1.

    #iatrocatie #maladie #santé #pauvreté #exclusion #néolibéralisme #capitalisme #nazis #euthanasie

  • To Crush Left-Wing Organizing, Canada Embraced Ukrainian Nazi Collaborators
    https://jacobin.com/2023/12/canada-ukrainian-nationalists-socialists-history-anti-communism-nazi-collab

    Pourquoi la diaspora ukrainienne au Canada et une bonne partie de l’Ukraine de l’Ouest sont majoritairement fascistes. Et non, ce n’est pas de la propagande poutiniste. Nous sommes confrontés au résultat de la collaboration des vainquers anglophones de la deuxième guerre mondiale et de leurs employés allemands (Organisation Gehlen etc.) avec les nazis ukrainiens. C’est une histoire qui a commencé avant 1945 et continue à se développer aujourd’hui.

    C’est assez inquiétant car on a affaire à des structures nazies et leurs soutiens pragmatiques au sein des états. Cet article sur le Canada annonce l’augmentation du poids politique de l’extrême droite en Allemagne suite à la naturalisation d’un million de réfugiés ukrainiens.

    Ce n’est pas encore fait mais il n’y a aucune raison pour ne pas naturaliser cette « main d’oeuvre de qualité ». Du point de vue des ukrainiens d’Allemagne il n’y a pas beaucoup d ’arguments pour rentrer dans un pays en ruines alors qu’on peut construire son avenir en Allemagne.

    Chiffre officiel : 1.125.850 de réfugiés ukrainiens au mois de novembre 2023
    https://de.statista.com/statistik/daten/studie/1294820/umfrage/kriegsfluechtlinge-aus-der-ukraine-in-deutschland
    Quelques informations plus détaillées
    https://mediendienst-integration.de/migration/flucht-asyl/ukrainische-fluechtlinge.html

    Le texte de jacobin.com

    21.12.2023 by William Gillies - In September, Canada’s parliament ignited controversy when it celebrated Yaroslav Hunka, a ninety-eight-year-old World War II Nazi collaborator. The incident has brought renewed focus to the issue of war criminals who immigrated to the country after 1945. The primary source of outrage has rightly centered on how someone like Hunka, who voluntarily served in the 14th Waffen Grenadier Division of the SS (1st Galician), gained entry into Canada, and why the government never deported or prosecuted suspected war criminals. Even a desultory 1980s investigation into the matter of Nazi immigrants is still mostly sealed from the public, despite identifying dozens of suspected war criminals living freely in Canada — most of whom are now likely all dead.

    However, media coverage has largely failed to engage with the question of why Canada let people like Hunka immigrate, resulting in the current political controversy lacking essential historical context. There have been some exceptions, such as pieces in these pages that have pointed out that there is a troubling history that Canada must reckon with, and correctly suggested that this immigration of war criminals was tied to anti-communism. It is important to delve further into this history, as it reveals a deliberate effort by the Canadian state to dismantle political radicalism and tame labor militancy in the postwar period.

    Immigrants like Hunka were granted entry specifically because their collaborationist pasts made them useful in crushing left-wing organizing in Ukrainian Canadian communities. Collaborators assumed control of community organizations, some of which were transferred to them by the federal government, having seized them from socialist groups during the war. The process was often quite violent, with mob violence intimidating leftists, fascists serving as strikebreakers in mining towns, and a Ukrainian labor temple being attacked with a bomb during a concert. All of these actions were condoned by the Canadian state in the name of anti-communism.
    Ukrainian Labor Temples and “Hall Socialism”

    Contrary to the present existence of Ukrainian Nazi collaborator monuments in Canada, there was once a robust Ukrainian Canadian left. Organized around the Ukrainian Labour Farmer Temple Association (ULFTA), it played a pivotal role in various chapters of Canadian labor history, often adopting radical stances. The ULFTA operated hundreds of “labor temples” across the country that nurtured a political movement often called “hall socialism.” Labor temples hosted political rallies, contained lending libraries, published newspapers, supported Ukrainian immigrants, sponsored cultural activities, and provided a venue for collective socialization. In Winnipeg, Manitoba, the finest still-existing labor temple was completed in 1919, just in time to serve as the headquarters of the city’s general strike that same year.

    Between the world wars, the Canadian government feared Ukrainian Canadian radicalism and its connections to communist agitation. Ukrainians were enormously overrepresented in the Communist Party of Canada, which even had a Ukrainian language section. The ULFTA was formally affiliated with the party and helped organize Winnipeg’s large Ukrainian Canadian working class to elect communists like Bill Kardash from the 1930s to the 1950s. In contrast, Ukrainian nationalists in Canada were marginal. They expressed admiration for Hitler and denounced communist politicians as the triumph of the “Bolshevik-Jewish clique.” In 1934, they published a Ukrainian edition of The Protocols of the Elders of Zion.

    When Canada declared war on Germany in September 1939, the Communist Party opposed the war, following the Soviet political line after the signing of the Molotov-Ribbentrop Pact. Subsequently, the party and its many affiliated organizations were outlawed. On June 4, 1940, the ULFTA was banned, and the government seized all of the organization’s assets and interned many of its members. Over 180 halls were confiscated, and the Royal Canadian Mounted Police (RCMP) took control of all archives, meticulously reviewing them to augment their already extensive knowledge of the movement. A recent purge of members with nationalist sympathies caught the attention of the Mounties, prompting them to contact these individuals as informants.

    Following the banning of the ULFTA, the federal government took further action to force a unification of the Ukrainian nationalist groups in Canada in November 1940. Inviting the various groups’ leaders to a meeting, government officials presented a stack of police intelligence reports documenting their awareness of fascist political connections and recommendations that they be outlawed. The ultimatum was clear: unless these groups unified according to the government’s preferences, they would face prohibition. Responding to this pressure, the Ukrainian Canadian Committee (later Congress) (UCC) was promptly formed and remains in existence today. The UCC was expected to support the war effort and act as an intermediary between the government and the Ukrainian Canadian community. In return the government would lend support to the claim that the nationalists represented Ukrainian-Canadians.

    After the Soviet Union joined the Allies in 1941, the Canadian government was slow to reverse the ban on the now very pro-war Communist Party and its affiliates. Internees were released in the fall of 1942, and the ban on the ULFTA was lifted in October 1943. Property still in government possession was returned starting in 1944. In many cases the halls had been sold, often to rival Ukrainian groups, with their contents dispersed or discarded. Halls that were taken over by nationalists had their libraries stripped of any subversive material.

    In 1940, in Edmonton, a display of anti-communist fervor saw five hundred books publicly burned in the street. In Winnipeg, nationalists were given a print shop, and with RCMP help, they revised the editorial line of a socialist newspaper. However, readers responded by returning their copies wrapped around bricks, leading to bankruptcy through postal charges.

    This period had a devastating effect on the Ukrainian Canadian left, as the halls and their contents, crucial to the movement and carefully built up over decades, suffered significant losses. Government interference in Ukrainian Canadian politics tipped the scales in the nationalists’ favor, empowering the conservative UCC to dominate the community after 1945.
    Displaced War Criminals

    In 1945, the surrendered 14th SS Division was held at a POW camp in Rimini, Italy, while the Western Allies decided what to do with them. The Soviets wanted them repatriated to face consequences for collaboration, but the onset of the Cold War altered the political landscape. Former enemy collaborators, such as Ukrainians who had served in the 14th SS Division, were reconsidered as potential allies against Soviet communism.

    By June 1947, displaced persons registered as ethnic Ukrainian totaled 106,549. Initially, the Canadian government showed limited interest in admitting more Ukrainians, reflecting a long-standing bias against non-Western European immigrants. Furthermore, Canadian law prohibited the acceptance of former combatants who had voluntarily served in the German armed forces. However, much of the screening was conducted by British major Denis Hills, a self-described fascist who instructed collaborators on how to avoid investigation. The British exonerated the Galicia Division and transferred many of them to Britain to fill labor shortages in agriculture.

    The UCC lobbied the Canadian government to accept Ukrainian displaced persons and emphasized their anti-communist potential. Against the backdrop of a booming labor market in Canada, these Ukrainians were portrayed as disciplined workers opposed to any sort of union radicalism. They were positively characterized as capable of filling vacancies in mining and forestry, where they could break up left-wing Ukrainian Canadian organizations.

    Starting in 1947, this lobbying began to yield results, especially as the British government pressured Canada to accept them. In 1950, the immigration ban on Ukrainians who served in the SS was lifted, thanks to UCC advocacy that claimed they were simply soldiers who had fought against communism.

    Many Ukrainian Canadians and Jewish groups opposed the admission of Nazi collaborators. The Association of United Ukrainian Canadians (AUUC), created in 1946 as the successor to the ULFTA, lobbied against the move. While supporting the immigration of Ukrainian refugees to Canada, they argued for thorough screening of their wartime activities. They were largely ignored.

    By January 1952, official figures indicated that twenty-six thousand Ukrainian displaced persons had been accepted. However, later historical research suggests that official figures undercounted, and that the actual number could have been as high as fifty thousand, with half originating from western Ukraine, the heartland of the nationalist movement. Approximately 3 percent were veterans of the 14th SS Division, about 1,500 people, although some sources cite figures as high as two thousand. Additionally, there were other nationalists who collaborated in less formal ways than joining the SS, but were still active participants in the Holocaust.

    Canada’s admittance of Ukrainian collaborators after 1945 was not a failure to properly screen immigrants, but an intentional policy decision. Canada did not care what many of these people were accused of doing in eastern Europe. The primary consideration was their usefulness in domestic anti-communism.
    Expunging the Reds

    On October 8, 1950, a bomb went off during a concert at the Central Ukrainian Labor Temple on Bathurst Street in Toronto. Eleven people were injured, and the explosion leveled part of the building. Authorities offered a $1,500 reward for information, but no one was ever caught. The long-standing suspicion is that Ukrainian nationalists were responsible, as this attack aligned with a pattern of violence directed against the Ukrainian Canadian left during the 1950s. Ukrainian labor temples and the broader labor movement were central to the postwar struggle between Ukrainian fascist emigres and the Ukrainian Canadian Left.

    Soon after arriving in Canada in the late 1940s, Ukrainian nationalist immigrants organized to target labor temples and disrupt meetings. In December 1948 in Val-d’or, Quebec, a group of them attacked a temple hosting a speaker discussing the Soviet Union. Armed with sticks, stones, and bottles they invaded the event to attack the speaker but were repulsed and thrown out. Unable to kidnap the speaker, they split up into smaller groups to stake out the homes of suspected communists.

    In the immediate postwar years, it became clear that an independent Ukraine was unlikely. Consequently, attacking leftists in the Ukrainian Canadian community became a sort of consolation prize. The Canadian state was to some extent pleased with this change of focus by the nationalists, and tacitly approved of such attacks.

    Official anti-communist sentiment was coupled with the need for more workers in Canada’s booming postwar economy. Ukrainian displaced persons, as a condition for immigration, often entered into work contracts binding them to an employer, typically in resource extraction towns in the north of Ontario or Quebec. Mining company agents visited refugee camps in Europe, screening prospective employees for anti-communist beliefs, and then recruited them to relocate to Canada. They often arrived in places that had a preexisting Ukrainian Canadian left.

    Initially the AUUC tried to organize the new immigrants, but this was ineffective. In December 1947, several dozen Ukrainian displaced persons took a train to Timmins, Ontario, to start work in a gold mine. Stopping in North Bay, Ontario (where Hunka currently resides), they were greeted by communist organizers at the station who sought to explain the importance of unionization. In response, the organizers were severely beaten and thrown off the train — an event celebrated by the local press.

    As the work contracts for the first wave of nationalist emigres expired, they moved into urban areas, leading to an escalation in attacks on the AUUC. Simultaneously, a fresh wave of Ukrainian displaced persons were admitted into Canada in the early 1950s after the removal of the ban on the immigration of collaborators. In Winnipeg, Toronto, and Edmonton, nationalists would attend labor temple events with the intention of disrupting and attacking. This ranged from heckling to shut down a speaker to physical assaults on attendees and organizers, property vandalism, and even following attendees home.

    Police investigations into the attacks were largely lackluster, often attributing blame to the AUUC for somehow instigating them. In Dec 1949, a crowd of two hundred nationalists surrounded a labor temple event in Timmins, Ontario. They were denied entry, but refused to leave, shouting and banging on the door. When the police arrived, they concluded that nothing criminal had occurred, and then drove off. Emboldened, the nationalists broke inside and started beating men, women, and children, sending several people to hospital in serious condition. The local police returned but simply stood and watched. Eventually, one nationalist was charged with assault, but the prosecution and the defense colluded to acquit him.

    The October 1950 bombing of a Toronto labor temple brought broader public attention to the conflict within the Ukrainian Canadian community. The AUUC accused Galicia Division veterans of the attack and blamed the Canadian government for failing to screen them during immigration. The RCMP investigation into the bombing swiftly eliminated nationalists as suspects, even when lacking alibis and possessing obvious motive. Law enforcement also entertained nationalist claims that the bombing was a false-flag operation carried out by the communists to garner public sympathy.

    The investigation failed to pursue many significant leads, and by early 1951, the case was closed without ever identifying a potential suspect. Instead, the RCMP invested its effort into creating lists of anyone who wrote to the government about the bombing and conducted surveillance on victims of the attack. While it is likely that the bombing was perpetrated by Ukrainian nationalists, the intentionally poor investigation by the RCMP renders it impossible to establish with certainty.

    Following the bombing, overt violence against Ukrainian Canadian leftists declined by the mid-1950s. This decline was, in large part, due to its effectiveness in intimidating AUUC supporters from attending events and organizing. Additionally, the far-right nationalists had become increasingly integrated into mainstream Ukrainian Canadian organizations by this point, affording them the legal means to expunge the reds in the community. This alignment with the broader Red Scare, which squashed left radicalism in Canada, further contributed to the decline of the AUUC.

    In 1945 the AUUC welcomed 2,579 new members, but by 1969 that figure dwindled to eighty-four annually. The number of temples collapsed to forty-three by 1973. By the late 1960s, both the membership and leadership was aging, while young recruits were scarce.
    Enduring Historical Revisionism

    By the 1970s the nationalists had established domination over the Ukrainian Canadian experience. This framework excluded diverse points of view, such as labor radicalism, and replaced it with a monolithic identity built on a conservative nationalism. This era coincided with the fashioning of Canada’s official multiculturalism, in which both the federal and provincial governments aimed to celebrate diverse ethnic communities.

    Under the fig leaf of celebrating ethnic heritage, statues of Ukrainian Nazi collaborators, such as Roman Shukhevych in Edmonton, began to be erected at this time, often with government money. Having extensively researched postwar violence in the Ukrainian Canadian community, the historian Kassandra Luciuk argues that this was a deliberate project of the Canadian state, intended to marginalize leftists. It left no room for other ideas of “Ukrainianness” other than one tightly wound with anti-communist nationalism.

    The presence of Nazi monuments in Canada is symptomatic of this hegemony, visibly illustrating the historical revisionism the Ukrainian nationalists have successfully imposed. These monuments not only celebrate individuals and organizations that took part in war crimes during World War II, but also represent a triumph over left-wing opposition in the Ukrainian Canadian community. This historical revisionism has become so prevalent that even a mainstream politician, such as federal finance minister Chrystia Freeland, regularly extols her Ukrainian grandfather, who happened to run a Nazi collaborationist newspaper recruiting for the 14th SS Division — the same division that Hunka joined.

    This revisionism owes its existence to the Canadian state, which used the many tools at its disposal — from the immigration system to the police — to ensure an outcome that has persisted well after its anti-communist purpose faded. Ukrainian Canadian nationalists of course have been active in constructing this revisionism, but they flatter themselves if they believe they could have accomplished it alone.

    Understanding the political context of the Hunka affair requires delving into this chapter of Canadian history. It sheds light on how a small minority of far-right immigrants, with state backing, gained substantial influence in Ukrainian Canadian communities, and shaped Canadian policy toward Ukraine. Hunka’s celebration was not a result of historical ignorance, but rather stemmed from active historical revisionism that has sought to recast collaborators as heroes and render invisible Ukrainian Canadian socialist movements.

    #Canada #Ukraine #mouvement_ouvrier #fascisme #nazis

  • Hundezucht / Nationalsozialismus
    https://burkhart.jimdofree.com/hundezucht-nationalsozialismus

    Erik Zimen verweist in seinem Buch »der Hund« auf einen beklemmenden Zusammenhang zwischen völkischem Gedankengut und der Entwicklung gewisser Hunderassen, insbesondere dem deutschen Schäferhund. (vgl. Zimen 2010 S. 191 ff) Es ist ohne Zweifel eine Frage, der man sich stellen muss. 1871 wurde das deutsche Kaiserreich gegründet und suchte nach passenden nationalen Symbolen. Tiere gehörten durchaus zum Inventar. Deutsche Hunde sollten entsprechend den imperialen Ambitionen groß und stark sein. Exemplarisch nahm Reichsgründer Otto von Bismarck diese Symbolik auf. Er besaß deutsche Doggen, die damals sogar unter dem Begriff »Reichshunde« bekannt wurden. Generalfeldmarschall Hindenburg sowie sein Stellvertreter und Generalquartiermeister Ludendorff, die maßgeblichen Einfluss auf die deutsche Kriegsführung im 1. Weltkrieg hatten, waren beide Halter von deutschen Schäferhunden.

    Jetzt muss man sich einmal den geistesgeschichtlichen Rahmen jener Zeit ab der Mitte des 19. Jahrhunderts vergegenwärtigen. Der Sozialdarwinismus übertrug die Idee vom Überleben des anpassungsfähigeren Individuums in der Evolution kurzerhand auf die Ebene ganzer Gesellschaften nach der Formel: So wie das stärkere Individuum in der Evolution sich durchsetzt, so gebührt der stärkeren Nation ein Sonnenplatz in der Geschichte, den sie notfalls mit Gewalt einfordern soll. Die Eugenik, um eine andere Schule zu nennen, wurde in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts durchaus populär. Sie übersetzte die Erkenntnisse der Vererbungslehre in die Bevölkerungspolitik und wurde später von den Nationalsozialisten zum Konzept der Rassehygiene zugespitzt. Solcherlei Ideen begünstigten zunächst einen expansiven Nationalismus und endeten später in den Abgründen der Nazi-Ideologie.

    Genau in diesem geistigen Umfeld entwickelte sich nun die moderne, institutionalisierte Rassehunde-Zucht. Ab zirka 1850 entstanden Vereine, Verbände, Ausstellungen, Zuchtkonzepte, die sich der Reinzucht von Rassehunden verschrieben. Es war eine neue Bewegung, die natürlich ein Kind ihrer Zeit war. Man muss sich dazu eines vor Augen halten: Noch nie in der weit über 10’000-jährigen Geschichte von Hund und Mensch wurden Rassen so genau definiert. Es mag schon immer gewisse Typen gegeben haben. Neu war indessen, dass eine Rasse einem Ideal zu entsprechen hatte, das auf den Zentimeter genau ausgemessen wurde, wobei noch das kleinste Detail im so genannten Standard schriftlich fixiert war. Noch nie zuvor wurde die Zuchtselektion so rigide betrieben. Die Angehörigen einer Hunderasse lebten fortan in totaler sexueller Isolation. Sie durften sich also nur noch mit ihresgleichen verpaaren, womit ein System etabliert wurde, in dem Inzucht zum inhärenten Problem werden musste. Dies wurde aber in Kauf genommen, damit sich ja keine Exemplare verschiedener Rassen mischten und dabei produzierten, was als minderwertig betrachtet wurde, nämlich ein Bastard. Präzise Definition von Rassen. Strenge Abgrenzung. Der starke Glaube, das Leben willentlich durch Zuchtselektion modellieren zu können. Das alles zeichnete die Bewegung der Rassehundezucht aus. Und all das entstand natürlich vor dem geistigen Hintergrund des 19. Jahrhunderts mit all seinen Verirrungen.

    In Deutschland wollte man im Fluge dieses Zeitgeistes einen wahrhaft heldenhaften, echt teutonischen Rassehund von Grund auf neu konzipieren. In Züchterkreisen begann man bereits 1932 den sogenannten Kurmärker vorzustellen, auch bildlich mit Skizzen, „eine werdende deutsche Rasse“, wie am 15. Januar 1932 die Zeitschrift „der Hund“ voller Enthusiasmus titelte. Es sollte sich beim Kurmärker durchaus um einen kampftüchtigen Dienst- und vielleicht auch Kriegshund handeln. Allerdings sieht man in obigem Zeitschriftenbeitrag auch, dass es eben nicht ein rein deutsches Phänomen war, im Gegenteil orientierte man sich ausdrücklich an England, wie es hiess: „In England, dem klassischen Lande der Züchterkunst, ist es selbstverständlich, dass von Zeit zu Zeit eine neue Hunderasse herausgebracht wird.“

    Der Kurmärker blieb allerdings eines unter vielen niemals verwirklichten Projekten in dieser unheilvollen Zeit (und wahrscheinlich war das auch gut so…). Die deutsche Hundezucht musste sich sozusagen mit dem historisch gewachsenen Hundematerial begnügen und dieses weiter entwickeln. Dabei wurde keine andere Hunderasse von völkischen-nationalistischen Ideen so sehr vereinnahmt wie der deutsche Schäferhund. Max von Stephanitz hat die moderne Schäferhundezucht Ende des 19. Jahrhunderts begründet. Dabei war er nicht nur ein begnadeter Züchter, sondern auch ein glühender Nationalist. Sein Hauptwerk der Deutsche Schäferhund in Wort und Bild atmet unverkennbar den Dunst jener Zeit. Schauen wir uns einige Passagen an.

    Die Beschränkung der Welpenzahl und die Aussortierung der Schwachen war ein anerkanntes Zuchtprinzip der damaligen Zeit. Stephanitz postulierte das Prinzip mit expliziter Härte. Vergleichen wir dazu zwei Aussagen und ihre Tonlage.

    Spephanitz schrieb: »Bei der Auswahl der zu entfernenden Welpen gilt es zunächst nur Schwächlinge und solche Welpen auszuscheiden, die etwa Missbildungen ausweisen. (...) Der zum Tode geweihten Überzähligen entledigt man sich am einfachsten, indem man sie von der Höhe des ausgestreckten Armes kräftig auf einen Steinboden oder eine Wand wirft.« (Stephanitz 1921, S. 433)

    Der Schweizer Hauptmann im Generalstab Adrien Berdez schrieb 1903: »Es ist nicht ratsam, einer Hündin mehr als fünf Junge zu belassen, sind deren mehr, so werden die schwächlichsten und die, die bereits Fehler zeigen, beseitigt und zwar in Abwesenheit der Mutter.« (Berdez 1903, Kapitel IV, Abschnitt 4)

    Wenngleich die Kernaussage beider Statements die gleiche ist, so formulierte es Stephanitz doch mit weit größerer Härte. Und wir schaudern noch mehr beim Gedanken daran, dass er der Meinung war, die Prinzipien der Hundezucht seien auch beim Menschen mit Vorteil anzuwenden. Wie er schrieb: »Wir können unsere Schäferhundezucht recht wohl mit der menschlichen Gesellschaft vergleichen. Unsere hochgezüchteten Stämme entsprechen etwa den oberen Zehntausend, nicht denen des Geldbeutels – die sind Drohnen, Luxushunde –, sondern denen des Geistes, des Schwertes, der Arbeit. Sie sollen vorbildlich wirken, zur Nachahmung aneifern, für Hebung des Durchschnittsstandes sorgen. Im Gegensatz dazu haben wir auch ein Schäferhunde-Proletariat, nicht so wie das Wort im klassenhetzerischen Sinne heute gebraucht wird. Dazu rechnet man alles Krankhafte, Ungesunde, die, denen der Ansporn fehlt, aus eigener Kraft zu steigen, dann die durch Zucht, Aufzucht und Haltung körperlich und seelisch verkommenen, die ver- und überzüchteten, die Zwingerhunde. Die alle erhalten, heben zu wollen, wäre verlorene Liebesmühe. Es ist Rasseabfall, selbst als Zuchtdünger nicht mehr verwertbar. (...) Bei der Menschenzucht achten wir leider viel zu wenig oder gar nicht auf all die Dinge, die von Einfluss auf das Erzeugen guter, gesunder und brauchbarer Nachkommenschaft sind.« (Stephanitz 1921, S. 391)

    Stephanitz sah die Institutionen der Hundezucht ganz im Dienste des Aufbaus einer reinen, starken, gesunden Rasse. Allerdings dürfe man Hunde nicht für den Markt produzieren, meinte er mit einer Skepsis gegenüber marktwirtschaftlichen Regulierungsmechanismen, die auch den Nazis eigen war. Schäferhundezucht sei immer Gebrauchshundezucht, aber auch immer Liebhaberzucht. »Der Liebhaber erstrebt mit seiner Zucht auch keine greifbaren äußeren Vorteile. Er lässt sich daran genügen, dass der Umgang mit edlen, formschönen und begabten Geschöpfen, die Beobachtung ihrer Lebensäußerungen und der bei der Zucht sich bemerkbar machenden Erscheinungen ihm eine Reihe reiner Freuden und Genüsse bietet und ihn tiefer in das Geheimnis der Natur eindringen lässt.« (Stephanitz 1921, S. 389) Der Aufbau dieser neuen Schäferhunderasse, mit missionarischem Eifer betrieben, erschien als ein Projekt mit fast metaphysischer Strahlkraft.

    Die Analogien mit dem Kerngut nationalsozialistischer Gedankenverirrung stechen ins Auge. »Wer den Nationalsozialismus nur als politische Bewegung versteht, so hat Hitler geäußert, weiß fast nichts von ihm. Er ist mehr noch als Religion: er ist Wille zur neuen Menschenschöpfung. Zu den brennendsten Aufgaben des neuen Staates gehöre es daher, der weiteren Bastardisierung Einhalt zu gebieten, die Ehe aus dem Niveau einer dauernden Rassenschande herauszuheben und ihr wieder zu ermöglichen, Ebenbilder des Herren zu zeugen und nicht Missgeburten zwischen Mensch und Affe. Den Idealzustand, in dem der durch Verdrängungskreuzungen zurückgezüchtete reine arische Typus wieder vorherrschte, hat Hitler als das Ergebnis eines langwierigen biologischen und pädagogischen Prozesses angesehen.« (Fest S. 305 - 306)

    Ohne Zweifel: Aus der ganzen Terminologie, der sich Stephanitz bediente, vernimmt man Anklänge eines abscheulichen Jargons, den später auch die Nazis pflegen sollten. Wichtig trotzdem: Es soll mit all dem nicht gesagt sein, Rassehundezucht leide an einer systemischen Nähe zu nationalsozialistischem oder rassistischem Gedankengut. Die mitunter schockierenden Analogien zeigen indessen deutlich, dass die aufkommende Bewegung der Reinzucht aus einem geistigen Fundus schöpfte, an dem sich auch die Nazis delektierten. Der Rassehundezucht und dem Rassismus verschiedener Ausprägungen liegt gemeinsam zugrunde, dass sie einen statischen, geradezu sterilen, auf jeden Fall immer fragwürdigen Begriff von Reinheit und damit Exklusivität definieren, der es erlaubt, einen gewissen Kreis von Lebewesen über alle anderen oder zumindest neben alle anderen zu stellen und damit ein Selbstverständnis zu begründen nach der Formel: Wir in Abgrenzung zu den anderen.

    Auch in organisatorischer Hinsicht zeigte sich die Nähe der Züchterkreise zu nationalen und später nationalsozialistischen Strömungen. Mit der Machtergreifung der Nazis wurden die Hundevereine (wie alle Freizeitvereine) schrittweise gleichgeschaltet und konsequent ans NS-Regime angebunden. Die bisher verzettelten Hundeverbände wurden bereits 1933 im Reichsverband für das deutsche Hundewesen vereinheitlicht. Einher ging die Vereinheitlichung der knyologischen Presse. Die Zeitschrift „Der Hund“ wurde (allerdings erst 1943, zuvor gab es noch ein paar andere kynologische Zeitschriften) zum zentralen und einzigen Organ des neuen Einheitsverbandes. Pathetisch hiess es in der Ausgabe vom 30. November 1933: „Die alte Form unseres Sports ist zerbrochen. Der Sturm der nationalen Erhebung hat sie, die jahrzehntelang allen Versuchen einer Erneuerung widerstanden hatte, hinweggefegt. Eine neue, von allen wirklichen und gefühlsmäßigen Bedenken freie Grundlage zu einer neuen Form ist geschaffen worden, die keine andere sein konnte als die dem Staatsgedanken entsprechende.“

    Von nun an bestimmte die Nazi-Führung den Rahmen des Vereinslebens. Der Reichsverband für das Deutsche Hundewesen (RDH) wurde im Zuge der Kriegsvorbereitungen zu einem selbständigen Verband aufgewertet und in die Zuständigkeit des Oberkommandos des Heeres eingeteilt. 1941 wurde der Verband der Aufsicht der SS unterstellt. Ohne jede Zweideutigkeit hiess es nun im Kopf der Einheitszeitschrift „Der Hund“: „Im Auftrage des Reichsführers SS, Beauftragter für das Diensthundewesen.“ Präsident des Verbandes wurde der schon damals berühmte Kynologe Franz Müller, der während des 1. Weltkrieges zusammen mit dem legendären Konrad Most vor allem Nachrichtenhunde rekrutierte und ausbildete. In der SS machte Müller eine steile Karriere. Zunächst stand er im Range eines SS-Standartenführers, stieg dann zum Oberführer auf und wurde an Weihnachten 1944 sogar zum SS-Brigadeführer befördert, was in der Wehrmacht einem Generalmajor entsprach, woran man erkannt, wie gut integriert Müller in der SS war.

    Allerdings dürfen wir uns die Willigkeit der Hundefreunde, sich in den NS-Staat zu integrieren, nicht allzu stereotyp vorstellen, sogar im Gegenteil: Akademiker, Medienschaffende und Vertreter der Kirche, von denen man Bildung und kritische Distanz erhofft hätte, dienten sich irritierend rasch und unterwürfig der Hitler-Ideologie an. Bei den eher bodenständigen Hundevereinen hingegen nimmt man durchaus eine gewisse Widerständigkeit wahr. Die Delegierten Commission (DC) und der Schäferhunde-Verein waren schon vor 1933 bestens etablierte kynologische Organe… und die liessen sich nicht gerne unter die Knute des Reichsverbandes nehmen. So bissig war ihre Widerborstigkeit, dass 1935 die GESTAPO einschritt und die beiden Vereine kurzerhand auflöste, verbot, alle Unterlagen wurden beschlagnahmt. (vgl. dazu Meier S. 31)

    Waren vor dem Krieg noch Aspekte wie Geselligkeit oder die Pflege der Volksgemeinschaft wichtige Elemente des Vereinslebens, so stand spätestens seit Kriegsbeginn 1939 die so genannte Wehrhaftmachung im Vordergrund. Anders gesagt: Die Vereine – und damit die Hundevereine – hatten im Rahmen ihrer Möglichkeiten die Kriegsanstrengungen des Regimes materiell und ideell zu unterstützten. Was das für Hundeklubs bedeutete, war klar: Sie hatten Hunde für den Kriegsdienst bereitzustellen. Wenngleich die SS selbst Zuchtprogramme organisierte, so stammte die große Masse der Hunde, die in den Wehrdienst abgegeben wurden, doch von privaten Züchtern, die ihrerseits oft in den Vereinen organisiert waren. Da ab 1939 Männer zu Tausenden in den Dienst eingezogen wurden, herrschte in den Rängen des Hundewesens überdies bald personeller Notstand. Nun sollten die Frauen ran, um die Arbeit der Hundevereine weiterhin aufrechtzuerhalten. Die Abrichtung der Hunde dürfe ebenso wenig wie die Zucht unterbrochen werden, denn der gute Gebrauchshund sei ein dringendes Bedürfnis, dringender denn je, hieß es in einer Mitteilung in der Zeitung der Fachschaft für Deutsche Schäferhunde von 1939. Außerdem wurden rassisch wertvolle Zuchthunde von der zuständigen Wehrmachtsstelle vom Militärdienst freigestellt. (vgl. Borggräfe 2013)

    Ein spannendes kynologisches Detail am Rande ist das Schicksal der weißen deutschen Schäferhunde. Bis 1933 waren in Würfen deutscher Schäferhunde weiße Welpen üblich und akzeptiert. Im 1. Weltkrieg waren bestimmt mehrere tausend Schäferhunde als Nachrichtenhunde im Einsatz. Doch weiße Exemplare waren dazu nicht geeignet. Sie hätten ein einfaches Ziel abgegeben für gegnerische Schützen und wären leicht abgeschossen worden. Kurzum: Weiße Schäferhunde waren nicht diensttauglich. Die Vorbehalte gegen weiße Schäferhunde-Welpen wurden nach dem 1. Weltkrieg immer größer. Ob dies nur mit der Militäruntauglichkeit zu tun hatte oder ob noch tiefer liegende Gründe im Bereich einer psychologischen Symbolik mitspielten, sei dahingestellt. Auf jeden Fall: Ab 1933 waren im Rassestandard des deutschen Schäferhundes weiße Welpen nicht mehr erwünscht. Sie wurden systematisch aus der Zucht eliminiert. Seither und bis heute fallen in den Würfen deutscher Schäferhunde keine weißen Welpen mehr an. Doch die weißen Exemplare haben dennoch überlebt. Vor allem in Nordamerika waren weiße Welpen nach wie vor akzeptiert. Der Weiße Schäferhund wurde sodann zu einer eigenständigen Rasse aufgewertet (nota bene unter Schweizer Patronat). Und während die deutschen Schäferhunde heutzutage aufgrund einer engstirnigen Zucht als Diensthunde immer weniger zu gebrauchen sind, erfreut sich der Weiße Schäferhund einer ungeahnten Dynamik und ist irgendwie sogar der ursprünglichere Schäferhund.

    Nicht nur die Nazi-Ideologie als Ganzes, sondern auch ihr Führer persönlich hatte eine durchaus reichhaltige Beziehung zu Hunden. Adolf Hitler freundete sich schon in seiner Zeit als Gefreiter im 1. Weltkrieg mit einem Hund namens Foxl im Bayrischen Reserve-Infanterie-Regiment 16 an, den man auf Bildern unschwer als Terrier erkennt. Ohne Umschweife beschrieb Hitler noch Jahre später in seinen Monologen sein inniges Verhältnis zu diesem kleinen Hund:

    „Ich habe alles mit ihm geteilt, abends hat er bei mir geschlafen. Ach, dass sie mir den geklaut haben! (...) Er war ein richtiger Zirkushund. Alle denkbaren Kunststücke hat er gemacht. Vor Kolmar kam der Eisenbahner noch einmal und hat mir zweihundert Mark geboten. Und wenn sie mir zweihunderttausend geben, Sie kriegen ihn nicht! Wir treten in Harpsheim an, auf einmal fehlt der Hund. (...) Dieser Schweinehund, der ihn mir genommen hat, weiß gar nicht, was er mir angetan hat.“

    (Obiger Monolog hielt Hitler in der Nacht vom 22. auf den 23. Januar 1942 im Führerhauptquartier in der Wolfsschanze. Eine Serie solcher Monologe wurden auf Anregung Martin Bormanns von dessen Adjutanten Heinrich Heim zwischen 1941 und 1944 aufgezeichnet. Vgl. Jochmann Hsg. S. 219 - 220)

    In den 1930-er Jahren hielt er einen schwarzen Hund namens Muck. Wir wundern uns nicht, dass es sich um einen deutschen Schäferhund handelte. Als Muck starb, wollte Hitler zunächst keinen neuen Hund anschaffen. Doch dann wurde ihm 1934 eine Hündin geschenkt. Es war wieder ein deutscher Schäferhund. Ihr aus heutiger Perspektive dümmlicher Name ging in die Geschichte ein. Es war Blondi. Zu Lebzeiten wusste die nationalsozialistische Propaganda die Hündin gezielt zu inszenieren. Viele Bilder zeigen sie mit Hitler. Ziel war es, den sonst strengen und überhöhten Führer als fassbar darzustellen, mit einer erkennbar menschlichen Seite.

    Mehr als die Öffentlichkeit wohl ahnen konnte, war Blondi eine Referenzgröße in Hitlers Seelenleben. Die Zuwendung zur Hündin wurde je enger, je schlechter der Zustand des Reiches sich präsentierte, je wackeliger dadurch Hitlers Psyche und Gesundheit wurde. Nach dem zweiten Kriegswinter verdichteten sich die Rückschläge an der Ostfront zu einem nicht mehr aufhaltbaren Untergangsszenario. Hitler zog sich innerlich immer mehr zurück, verfiel in Lethargie, Depressionen. Ein geistiger wie körperlichen Zerfall setzte ein. In der Öffentlichkeit trat er nur noch selten auf. Er zog sich mehr und mehr zurück, verweilte alleine. »Auch die Mahlzeiten nahm er künftig allein zu sich, lediglich sein Schäferhund leistete ihm Gesellschaft, selten bat er Besucher hinzu.« (Fest 1973, S. 904.) Mit dem immer unglücklicheren Kriegsverlauf steigerte sich Hitler in ein immer tieferes Misstrauen gegenüber dem höchsten Offizierskorps. »Die Isolierung, in die Hitler sich seit dem Zerwürfnis mit der Generalität begeben hatte, nahm nach Stalingrad weiter zu. Oft saß er brütend, in tiefe Depressionen versunken, herum oder machte, den Blick nach innen gerichtet, an der Seite seines Schäferhundes, einige ziellose Schritte durch das Gelände des Hauptquartiers.« (Fest 1973, S. 913)

    Traudl Junge, im Jahre 1943 von Hitler als Sekretärin eingestellt, schildert in ihren Erinnerungen ebenfalls verschiedene Episoden mit Blondi. Offensichtlich schien die Hündin fest in die Abläufe in Hitlers Stab einbezogen gewesen zu sein. Zuständig für sie war Feldwebel Tornow, der vom übrigen Personal spaßeshalber Reichshundeführer genannt wurde. Hitler kümmerte sich auch persönlich um die Hundebetreuung. Er unternahm Spaziergänge, lernte Blondi Tricks und Fertigkeiten. Dabei konnte es sogar recht spaßig werden. An einer Stelle beschreibt Junge einen der langen Kaminabende auf dem Obersalzberg: »Es war wie sonst. Hitler sprach ausführlich über seinen Liebling Blondi. Sie durfte an der Gesellschaft teilnehmen, und ich als Hundeliebhaberin war wirklich begeistert von ihrer Klugheit. Hitler machte allerlei Spielchen mit ihr. Sie musste Männchen machen und Schulmädchen, dabei saß sie auf den Hinterbeinen und legte beide Pfoten auf die Lehne von Hitlers Stuhl, wie ein artiges Schulkind. Ihre Glanzleistung war ihr Gesang. Hitler bat sie mit seiner freundlichsten und schmeichlerischsten Stimme ‘Blondi sing!’ und stimmte selbst ein lang gezogenes Geheul an. Sie fiel in hohen Tönen ein, und je mehr Hitler sie lobte, desto intensiver wurde ihr Gesang. (...) Jeden Abend bekam sie drei kleine Kuchenstückchen, und wenn Hitler drei Finger seiner Hand hochhob, wusste sie sofort, dass sie jetzt ihre abendlichen Leckerbissen empfangen würde.« (Junge 2002, S. 105)

    Wie eng der Kontakt zwischen Hitler und Blondi in der Tat gewesen war, entnimmt man einer anderen, durchaus irritierenden Passage in Junges Aufzeichnungen. Nach Stauffenbergs gescheitertem Attentat vom 20. Juli 1944 verschlechterte sich Hitlers Gesundheit rapide. Nun musste er, der sonst nie krank war, sogar einige Tage in seinem spartanisch eingerichteten Zimmer in der Wolfsschanze ausharren. Junge hat ihn am Krankenbett besucht. »Der kleine Bunkerraum war recht schäbig möbliert. Eben wie eine Soldatenunterkunft in einer Kaserne. Außerdem hatte Hitler noch eine riesige Holzkiste im Zimmer, die für Blondi und ihre Familie bestimmt war.« (Junge 2002, S. 160) Hitler ließ also seine Hündin nicht im Zwinger, nicht im Flur, nicht in einer Hundehütte schlafen, sondern unmittelbar neben seinem Bett.

    Als Hitler ganz am Schluss mit seiner Entourage im Führerbunker Quartier bezog, war Blondi selbstverständlich dabei. Sie hatte erst im März einen Wurf, ein lange gehegter Wunsch Hitlers. So zogen also auch die Welpen in die Unterwelt des Bunkers ein. Die Russen waren unterdessen schon tief in das Berliner Stadtgebiet vorgedrungen. Das Ende des 3. Reiches war nur mehr eine Frage von Tagen. Tief unter der Erde im Führerbunker fand eine der letzten Lagebesprechungen statt. Nochmals sollten alle Ressourcen mobilisiert werden zu einem Gegenschlag. Doch das waren nur noch Hirngespinste eines kleinen Zirkels um Hitler, der jeden Bezug zur Realität längst verloren hatte. Nach der Besprechung verließen die Offiziere mit roten Köpfen den Konferenzraum. Junge schildert eine wiederum irritierende Szene: »Wieder hieß es warten. Auch Hitler konnte nichts anderes mehr tun. Er schlich zu seinen Hunden, die jetzt in einem Abteil der Toilette untergebracht waren. Dann saß er mit dem kleinen Welpen auf dem Schoss schweigend auf der kleinen Bank im Korridor und beobachtete die ein- und ausgehenden Menschen.« (Junge 2002, S. 181) Ähnliches liest man in der berühmten Hitler-Biographie von Joachim Fest: »Häufig fiel er [Hitler] in jenes dumpfe Brüten zurück, das für die frühen Formationsjahre so kennzeichnend gewesen war; gedankenabwesend saß er auf seinem Sofa, einen Rüden aus dem jüngsten Wurf Blondis auf dem Schoss, den er Wolf nannte und selber dressierte. Erst mit der Beteuerung eigener Unschuld und dem Vorwurf unverdienter Treulosigkeit holte er sich in die Wirklichkeit zurück.« (Fest 1973, S. 993) Die Szene irritiert, ohne dass man offensichtlich wüsste, weshalb. Ist es womöglich, weil sie dazu verleitet, ein Gefühl wie Mitleid zu provozieren? Mitleid mit Hitler. Darf man das überhaupt? Einer der unsäglichsten Menschen, dessen Lebenswerk fast nur aus Hass und Zerstörung bestand, sieht sein eigenes Versagen und sein eigenes Ende unverrückbar vor Augen – und nimmt emotionale Zuflucht bei einem Welpen, dessen bedingungslose Hinwendung selbst in dieser Situation und selbst gegenüber diesem Menschen niemals in Frage steht.

    Die auch im Alltag wohl bekannte Abwendung enttäuschter Menschen von ihren Mitmenschen und die kompensatorische Hinwendung zu Hunden zeigte sich bei Hitler je deutlicher, je auswegloser seine Situation wurde. »Der Raum um ihn wurde zusehends leerer. Solange Hitler im Hauptquartier bleibe, äußerte Goebbels, stehe ihm seine Hündin Blondi näher als irgendein menschliches Wesen.« (Fest 1973, S. 917) Im Führerbunker hing über Hitlers Schreibtisch ein Bild von Friedrich dem Großen, zu dem er von Zeit zu Zeit aufschaute, während er dessen Ausspruch wiederholte: Seit ich Menschen kenne, liebe ich die Hunde. (gem. Albert Zoller in Fest 1973, S. 1’149) Es waren letzte Verzweiflungsakte eines eigenbrötlerischen Wesens, das den Zugang zu den Menschen zeitlebens nie recht fand und sich am Ende, von allen enttäuscht und von niemandem verstanden, ganz alleine auf sich selbst zurückgeworfen sah, in seiner Einsamkeit nur begleitet von einem treuen Hund.

    Bekanntlich inszenierte Hitler sein eigenes Ableben als apokalyptischen Untergang eines ganzen Kontinents. Es entsprach der ganzen Stoßrichtung dieses unseligen Lebens, dass es selbst die letzten Wesen, die ihm treu ergeben waren, mit in den Tod riss. Das Ende von Blondi kam vermutlich am 28. April 1945. An diesem Tag erfuhr Hitler, dass Heinrich Himmler (der Chef der SS und sein, wie er meinte, ergebenster Getreuer) Geheimverhandlungen mit den Alliierten angestrebt hatte. Nun vertraute er auch den Giftampullen nicht mehr, mit denen er seinen eigenen Selbstmord fest eingeplant hatte. Denn das Gift erhielt er von Himmler. Hitler verlebte seine letzten Tage in einer obsessiven Angst, lebendig in die Hände der Russen zu fallen. So getrieben ließ er das Gift an seiner geliebten Blondi testen, womöglich zusätzlich am Welpen Wolf, in dessen Körper Spuren des Giftes gefunden wurden, wie die Obduktion durch die Rote Armee später ergab. Junge beschreibt die allerletzte Szene im Leben der Hündin so: »Deshalb wurde Professor Haase aus dem Operationsbunker in der Neuen Reichskanzlei herübergeholt. Wir sahen, wie der Führer mit ihm sprach, ihm eine der Giftampullen gab und dann mit ihm in den kleinen Vorplatz bei den Toiletten ging, wo Blondi mit ihren Jungen untergebracht war. Der Arzt beugte sich über den Hund, eine kleine Welle von bittersüßem Mandelgeruch schlug uns entgegen, dann regte sich Blondi nicht mehr. Hitler kam zurück. Sein Gesicht sah aus wie seine eigene Totenmaske. Wortlos schloss er sich in sein Zimmer ein. Himmlers Gift war zuverlässig!« (Junge 2002, S. 200)

    Am 30. April 1945 beging Hitler Selbstmord. Die genauen Umstände waren nicht mehr zu klären. Wahrscheinlich nahm er das Gift, das auch Blondi tötete, und hat sich zusätzlich erschossen. Die Leiche verbrannte man mit Benzin und verscharrte die verkohlten Überreste in einem Trichter vor der Reichskanzlei. Am 2. Mai erreichten Soldaten des 79. Schützenkorps / 3. Stossarmee / 1. Weißrussische Front das Gelände. Zunächst barg man die Leichen der Goebbels-Familie. Die sterblichen Überreste von Hitler und Eva Braun wurden am 4. Mai entdeckt, jedoch erst einen Tag später, also am 5. Mai, geborgen. Als man die Leichen aus dem Trichter zog, kamen auch zwei Hundekörper zum Vorschein, ein großer Schäferhund (mit Sicherheit Blondi) und ein kleiner Hund schwarzer Farbe (vermutlich Hitlers Lieblingswelpe Wolf). Die Obduktion durch die Rote Armee zeigte, dass beide Hunde vergiftet wurden. Dem kleinen Hund wurde zusätzlich in den Kopf geschossen. Wo die anderen Welpen aus Blondis Wurf verblieben und wie sie gestorben sind, ließ sich nicht mehr eindeutig klären. Otto Günsche, der Adjudant von Hitler, berichtete gegenüber der Untersuchungskommission der Roten Armee von einem dramatischen Ende. Tornow, der Hundewärter, hat völlig betrunken im Bunker herumgeschrieen, der Führer sei tot, rette sich wer könne. Eine Panik brach aus. Sodann hat sich herausgestellt, dass Tornow zuvor alle Welpen, die Hunde von Eva Braun, den Hund der Sekretärin Gerda Christian und auch seinen eigenen Hund erschossen hatte. (vgl. Die Zeit Nr. 31, 2.8.1968)

    Quellen

    Berdez, Adrien: Anleitung zur Dressur und Verwendung des Sanitätshundes. Bern 1903

    Borggräfe, Henning: Zwischen Ausblendung und Aufarbeitung. Auf: www.zeitgeschichte-online.de, 2013

    Fest, Joachim C.: Hitler. Frankfurt M. 1973

    Jochmann, Werner (Hsg.): Adolf Hitler. Monologe im Führer-Hauptquartier 1941 - 1944. Die Aufzeichnungen Heinrich Heims. München 1982

    Junge, Traudel: Bis zur letzten Stunde. München 2002

    Meier, Karl: Das ganz andere Hunde-Buch, Zusammenstellung aus der Kynologischen Sammlung, Ansbach

    Stephanitz, Max von: Der Deutsche Schäferhund in Wort und Bild. Jena 1921

    Zimen, Erik: Der Hund. München 2010

    #chiens #nazis #wtf

    • Der deutsche Schaeferhund: in Wort und Bild Taschenbuch – 10. August 2015 , 49,90 €
      https:// www.amazon.de/deutsche-Schaeferhund-Wort-Bild/ dp/3956926218

      Der Autor des umfangreichen Bandes Max Emil Friedrich von Stephanitz (1864-1936) war ein deutscher Hundezüchter. Während eines Manövers beobachtete er begeistert die Arbeit eines Hundes bei einer Schafherde. Beeindruckend war für ihn, wie die Schäfer den Hund durch Zuruf und Zeichen dirigieren konnten. Hier liegen die Wurzeln des Entschlusses, den Deutschen Schäferhund zu züchten. Er begann, sich unter den vorhandenen Landschlägen umzusehen. Am 15. Januar 1898 kaufte er den 3-jährigen Rüden Hektor Linksrhein vom Frankfurter Züchter Sparwasser. Von Stephanitz gab dem Rüden den Namen Horand von Grafrath; dieser Rüde wurde zum Stammvater aller Deutschen Schäferhunde. Auf sein Bestreben hin wurde am 22. April 1899 der Verein für Deutsche Schäferhunde in Karlsruhe gegründet, dessen erster Präsident er war. (Wiki) Er beschreibt die Herkunft der Schäfer- und Hirtenhunde, die Wesensart und den Dienst des Schäferhundes, die Züchtung, Aufzucht und Haltung, Erziehung u.v.a. mehr. Reich illustriert mit 498 S/W-Abbildungen im Text. Nachdruck der Originalauflage von 1921.

      Publisher : München, Verlag des Verein für Deutsche Schäferhunde
      https://archive.org/details/derdeutschesc00step/mode/1up

      #berger_allemand

  • Fernsehstuben / Fernseh-Großbildstellen
    https://www.earlytelevision.org/poetschke/his_stuben.html

    Au début la télévision état publique et fasciste.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Fernsehstube

    Berlin, Reichspostmuseum, Leipziger Str./Mauerstraße, DRP, seit 9.4.1935 mit 2xFE IV für 30 Personen, auch 1940/41
    Berlin, Postamt W66, Leipziger Str. 13, 1936 (identisch?)
    Berlin, Postamt W30, Geisbergstr.2, DRP, seit 18.7.1935, auch ab September 1935 sowie 1936, 1940/41
    Berlin, Postamt Charlottenburg, Kirchhofstr., DRP, seit 18.7.1935
    Berlin, Postamt Charlottenburg 1, Berlinerstr.62, seit 18.7.1936 mit 2xFE IV, 1940/41
    Berlin, Postamt Charlottenburg 2, Goethestr., 1936
    Berlin, Postamt Steglitz, Bergstr.1, DRP, seit 18.7.1935, auch 18.7.1936, 1940/41
    Berlin, Postfuhramt, Artilleriestr., DRP, seit 18.7.1935
    Berlin, Postamt N24, Artilleriestr.10, DRP, seit 18.7.1936 (identisch?)
    Berlin, Postamt Lichtenberg, Dottistr. 12, DRP, seit 8.1935, auch 1936, 1940/41
    Berlin, Postamt Neukölln, Richardstr.119, DRP, seit 16.8.1935, auch 1936, 1940/41
    Berlin, Postamt Schöneberg, Hauptstr.27, DRP, seit 9.1935, auch 1936, 1940/41
    Berlin, Haus des Rundfunks, Masurenallee, RRG, seit 15.5.1935, auch 1936, 1940/41
    Berlin, Lichtenberg, Parkaue, RRG, seit 15.5.1935
    Berlin, Spandau, Potsdamer Str.123b, Reichsverband der dt. Rundfunkhändler, seit 15.5.1935, auch 1936
    Berlin, Halensee, Kurfürstendamm, RRG, Olympia 1936
    Berlin, Postamt Spandau, Klosterstr., DRP, Olympia 1936
    Berlin, Postamt Weißensee, Charlottenburger Str.140, DRP, Olympia 1936, 1936
    Berlin, Fernsprechamt Wilmersdorf, Pfalzburger Str.42, DRP, Olympia 1936, 1936
    Berlin, Vermittlungsstelle Steinplatz, Goethestr., DRP, Olympia 1936
    Berlin, Postamt Tempelhof, Berliner Str., DRP, Olympia 1936, 1936
    Berlin, Postamt Friedenau, Schmargendorfer Str., DRP, Olympia 1936, 1936
    Berlin, Postamt Königstadt, Palisadenstr., DRP, Olympia 1936
    Berlin, Reichspostministerium, Leipziger Str., DRP, Olympia 1936, für 120 Zuschauer
    Berlin, Casino Sportpalast, Potsdamer Str., RRG, Olympia 1936
    Berlin, Rathaus Treptow, Neue Kugallee, RRG, Olympia 1936
    Berlin, Siemensstadt, Wehnelsteig, RRG, Olympia 1936
    Berlin, Schmargendorf, Reichenhaller Str., RRG, Olympia 1936
    Berlin, SW 61, Belle-Alliance-Str., RRG, Olympia 1936
    Berlin, Hotel Kaiserhof, RRG, Olympia 1936
    Berlin, Bezirksamt Wedding, Müllerstr., RRG, Olympia 1936
    Berlin, Postamt NW21, Turmstr./Lübecker Str,, seit Herbst 1935 für 294 Besucher FAG Zwischenfilmprojektor, 1940/41
    Berlin, Bechsteinsaal, Linkstr., 1940/41, für 200 Personen mit Telefunken Großprojektor
    Berlin, Fernsehstelle Zoo, Hardenbergstr., 1940/41
    Berlin, Haus der Technik, Friedrichstr., 1940/41
    Berlin, Pankow, Wollankstr. 134, 1936, 1940/41
    Berlin, Neukölln, Braunauerstr., 1940/41
    Berlin, Postamt N65, Gerichtsstr., 1940/41
    Berlin, Pankow, Berliner Str., 1935, 1936 verlegt in Wollankstr.
    Berlin, NO 18, Palisadenstr., 1936
    Berlin, Reinickendorf, Berliner Str. 99/100 im Haus der Deutschen Arbeitsfont 1936
    Dallgow, Haus Hindenburg, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Dallgow, Haus Tannenberg, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Döbberitz, Frauenlager, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Gildenhall, Bezirksführerlager, RRG, seit 19.6.1935
    Hamburg, Postamt Jungfernstieg, seit 1941, ca. 25 Personen, mit Heimempfänger
    Hamburg, Postamt Altona 1, seit 1941, ca. 25 Personen, mit Heimempfänger
    Hamburg, Fernsprechvermittlung Eppendorf 52/53, seit 1941, ca. 25 Personen, mit Heimempfänger
    Hamburg, Telegrafenamt, seit 1941, ca. 60 Personen, mit Fernseh AG Projektor
    Hamburg, Vermittlungsstelle Große Allee 24, seit 1941, ca. 60 Personen, mit Telefunken Projektor
    Internationales Studentenlager, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Jugendlager, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Potsdam, Postamt Potsdam, Am Kanal 16, DRP, seit 13.5.1935

    Zuschauerzahlen:

    1935: 3000 Zuschauer täglich in der Fernsehstelle Postmuseum

    _____________________________________________________________

    Quellen

    Fernsehen im III. Reich (TStu.htm), Zugriff am 29.10.2001
    Holtschmidt, Fernsehen - wie es begann, S. 25
    Goebel, Das Fernsehen in Deutschland bis zum Jahre 1945, Seite 364

    #Allemagne #télévision #histoire #nazis #Fernsehstube #Fernseh-Großbildstelle

  • Je n’arrive pas bien à comprendre le calcul derrière la reprise de plus en plus explicite des positions de l’extrême-droite par l’extrême-centre. Parce que « électoralement », ce qui est absolument certain, c’est qu’au deuxième tour de la présidentielle, plus personne à gauche n’ira voter pour eux au motif de « faire barrage ».

    Purée, à ce train, la Pen c’est pas qu’elle va être élue, c’est qu’elle va être élue avec un score digne de Chirac 2002.

    • Nos élites occidentales se sentent tellement acculées par le Sud Global qu’elles ont décidées que pour avoir raison, elles avaient besoin d’élire des gens de plus en plus légitimes. A la Milei, où on te dit à longueur de temps qu’il a été élu avec le vote des jeunes, et que c’est donc vrai que l’avenir, c’est bien la loi du plus fort et de celui qui sait sans avoir besoin d’expliquer comment et pourquoi.
      Ils se conclavent tous ensemble, et ils te disent que Poutine est dangereux, et que le seul moyen de lutter, c’est d’être encore pire que lui, tout en te jurant que nous on est les Lumières, à la façon Blinken hier.

    • @arno

      Mouais je sais pas... en même temps c’est pas tout de suite les présidentielles.

      Les tours de vis autoritaires ça marchent bien avec toute la série de réformes ultraliberales qu’on se prend dans les dents...

      Et puis Macron aura fait ses deux mandats...

    • Extremismus der Mitte / L’extrémisme du centre
      https://de.wikipedia.org/wiki/Extremismus_der_Mitte
      Cet article rappelle que le parti nazi #NSDAP avant son succès en 1933 n’était pas considéré comme extrémiste de droite sauf par ses ennemis jurés social-démocrates. Mussolini et les généraux putschistes à la fin de la quatrième république se considéraient comme de modernes défenseurs de valeurs traditionnelles.

      Je crains qu’on soit obligé de se préparer à des changements profonds des sociétés du centre de l’Europe. On aura beau faire du lobbying pour le social ou manifester dans les rues, le développement économique et écologique du monde provoque des réactions que je préfère appeler brutales et sans merci plutôt qu’extrémistes. Le virement néolibéral des social-démocrates autour de l’an 2000 n’a été qu’un premier pas vers l’abîme. Comme dit le proverbe allemand « il faudra s’habiller chaudement ».

      Der Anlass für die Entwicklung der Theorie des Extremismus der Mitte war für Lipset die aktuelle politische Debatte 1958 um den Niedergang der Vierten Republik in Frankreich. Mit dem Putsch der Generäle in Algerien befürchteten viele einen vergleichbaren Putsch in Frankreich. Dabei wurde dem gaullistischen Rassemblement du peuple français (RPF) und der populistischen Partei Pierre Poujades Union de défense des commerçants et artisans (UDCA, dt. Union zur Verteidigung der Händler und Handwerker) eine antidemokratische Politik zugetraut. Lipset ordnete dabei den Gaullismus als klassische konservative Bewegung mit einer Vielzahl typischer rechtsextremer Merkmale ein. Den Poujadismus definierte er als eine typische Form des Extremismus der Mitte. Von dieser Partei sah er die größere Gefahr für die Demokratie, da konservative Bewegungen und Regime weder revolutionär noch totalitär seien. Lipset ging es in seiner Theoriearbeit nicht um einen Beitrag zur Erklärung des Nationalsozialismus, sondern um empirisch begründete Kriterien zur Unterscheidung der drei potenziell extremistischen Bewegungen (Konservative, Mitte, Kommunisten) und ihrer antidemokratischen Gefahren:

      „Wenn wir die parlamentarische Demokratie bewahren und ausweiten wollen, müssen wir wissen, von welcher Seite sie bedroht wird; und die Bedrohung durch die Konservativen ist anders als die Bedrohung durch Mittelklasse oder durch den Kommunismus.“

      Neben dem italienischen Faschismus, Hitler und den Poujadismus rechnete er auch den McCarthyismus in den USA zum Extremismus der Mitte.

      article en anglais
      https://en.wikipedia.org/wiki/Extremism_of_the_centre

      (texte complet sans liens externes et annotations en français, traduction automatique de https://de.wikipedia.org/wiki/Extremismus_der_Mitte)

      La notion d’extrémisme du centre a été introduite en sociologie par Seymour Martin Lipset. Dans son livre Political Man (1959), il écrivait que l’extrémisme de gauche avait sa base dans les couches inférieures et dans la classe ouvrière, que l’extrémisme de droite était ancré dans les couches supérieures et que le fascisme. Le sociologue élargissait ainsi l’analyse de Theodor Geiger, qui expliquait les succès électoraux du NSDAP depuis le début des années 1930 par la réaction des classes moyennes à la crise économique mondiale, et la rapportait à l’analyse diagnostique de l’époque des mouvements extrémistes et antidémocratiques issus du centre de la société. Les extrémismes de gauche et de droite étaient ainsi complétés par un nouveau type et le fascisme expliqué comme un mouvement typique de la classe moyenne.

      Jürgen R. Winkler considère la théorie de Lipset - avec les travaux de Richard Hofstadter (The Pseudo-ConservativeRevolt)[5] - comme l’une des théories les plus importantes de la recherche sur l’extrémisme de droite. Comparable aux théories de la privation relative, la théorie de Lipset s’intéresse à « l’appartenance des individus à des collectifs, à leur perception de leur situation économique et sociale et à leur état d’esprit ». Dans le cadre de cette recherche, la théorie de Lipset selon laquelle « les personnes qui voient leur statut en danger » ont tendance à « soutenir les mouvements d’extrême droite » est, selon Winkler, « très influente ».

      L’analyse socio-économique des électeurs de Hitler (1991) de Jürgen W. Falter a fortement relativisé les thèses de la classe moyenne pour expliquer la montée du national-socialisme. Falter a découvert que si 40 % des électeurs du NSDAP étaient issus de la classe moyenne, les ouvriers représentaient également un groupe d’électeurs important. La confession s’est avérée être la caractéristique sociale la plus évidente des électeurs du NSDAP, les protestants étant beaucoup plus susceptibles de voter pour le NSDAP que les catholiques.

      Dans les années 1990, ce terme est également devenu un slogan politique permettant d’exprimer une critique générale du système social. En se positionnant dans les débats sur la culture dominante, le multiculturalisme, la nation et l’immigration, les élites politiques et économiques (et non les partis d’extrême droite eux-mêmes) encourageraient les idées d’extrême droite et prépareraient ainsi la voie à une société autoritaire.
      ...

      Le national-socialisme en tant qu’"extrémisme du centre"

      L’importance des classes moyennes dans les succès électoraux du national-socialisme a fait l’objet des travaux de plusieurs sociologues libéraux dès la fin de la République de Weimar. L’"extrémisme du centre" était considéré comme un élément d’explication du « danger, reconnu par la plupart, que représentaient Hitler et le NSDAP pour le système parlementaire ». Parmi ces sociologues, Theodor Geiger résumait encore en 1949

      « Le bref rôle des classes moyennes dans la grande politique est un paradoxe de l’histoire sociale : une classe nie avec indignation être une classe et mène une lutte des classes acharnée contre la réalité et l’idée de la lutte des classes ».

      En 1930, Walter Mannzen écrivit dans son essai Die sozialen Grundlagen des Nationalsozialismus (Les fondements sociaux du national-socialisme) que le national-socialisme avait attiré en priorité « toute la petite bourgeoisiespécifique » et en particulier les artisans indépendants. En 1931, Hendrik de Man exprima la conviction suivante dans Sozialismus und Nationalfaschismus :

      « Toutes les études sociologiques sur la composition de l’électorat national-socialiste en Allemagne aboutissent à la même conclusion : ces couches appartiennent pour l’essentiel à la classe dite moyenne, prolétarisée ou menacée de prolétarisation ».

      Le NSDAP est un « mouvement typique de la classe moyenne et de prolétaires à col montant »[10]. En 1931, Carlo Mierendorff pensait fermement que, du point de vue de la psychologie sociale, la classe moyenne « ferait tout pour ne pas être comptée parmi le prolétariat en raison de sa prolétarisation progressive »[k 3]. Le sociologue Svend Riemer écrivait lui aussi en 1932 qu’il était banal de considérer la classe moyenne comme « le véritable porteur du national-socialisme »[11].

      En 1966 , Mario Rainer Lepsius a étudié l’influence des idéologies de droite sur le centre : « D’un parti de droite sectaire, le national-socialisme s’est transformé en un parti du centre radicalisé »[12]. Parmi les autres défenseurs de la théorie selon laquelle le national-socialisme est un extrémisme du centre, on trouve Umberto Eco, Rudolf Heberle, Rudolf Küstermeier, Harold Lasswell, David J. Saposs, Erik Nölting, le publiciste catholique Walter Dirks ainsi que l’économiste national Emil Lederer, tandis que parmi les détracteurs figuraient surtout Theodor Heuss et l’historien socialiste Arthur Rosenberg[k 2].

      Le représentant le plus connu de la théorie de l’extrémisme du centre est le sociologue américain Seymour Lipset. Son article de 1958, Der ’Faschismus’, die Linke, die Rechte und die Mitte (Le fascisme, la gauche, la droite et le centre ), qui ajoute un troisième type d’extrémisme à l’extrémisme de droite et de gauche, a été publié en Allemagne par Ernst Nolte en 1967[13]. Lipset part du principe que « gauche », « droite » et « centre » se réfèrent respectivement à des idéologies qui peuvent se présenter de manière modérée ou extrémiste. Il attribue chacune de ces idéologies à une couche sociale dans laquelle elle prédomine : dans la classe inférieure, il s’agit de convictions de gauche, la classe supérieure pense à droite, et dans la classe moyenne, on penche soit vers le libéralisme, soit vers le fascisme[14]. Lipset s’oppose ainsi à la thèse selon laquelle seuls les bords droit et gauche d’un système de partis peuvent tendre vers la dictature, et le centre uniquement vers la démocratie. Ainsi, « les idéologies et les groupes extrémistes peuvent être classés et analysés de la même manière dans les mêmes termes [...] que les groupes démocratiques, c’est-à-dire dans les termes de la droite, de la gauche et du centre »[15]. La plupart du temps, seul l’extrémisme de gauche ou de droite apparaît et ce n’est que dans des pays comme la France, l’Italie et l’Allemagne que toutes les formes d’extrémisme peuvent apparaître. Lipset classe dans la catégorie « extrémisme du centre » tous les mouvements et partis qui sont habituellement classés comme fascistes[k 2].

      Pour Lipset, l’occasion de développer la théorie de l’extrémisme du centre était le débat politique actuel de 1958 sur le déclin de la Quatrième République en France. Avec le putsch des généraux en Algérie, beaucoup craignaient un putsch comparable en France. Le Rassemblement du peuple français (RPF) gaulliste et le parti populiste Pierre Poujades Union de défense des commerçants et artisans (UDCA) étaient considérés comme menant une politique antidémocratique. Lipset a classé le gaullisme comme un mouvement conservateur classique présentant de nombreuses caractéristiques typiques de l’extrême droite. Il a défini le poujadisme comme une forme typique d’extrémisme du centre. Il considérait que ce parti représentait un plus grand danger pour la démocratie, car les mouvements et les régimes conservateurs n’étaient ni révolutionnaires ni totalitaires[k 2]. Dans son travail théorique, Lipset ne cherchait pas à contribuer à l’explication du national-socialisme, mais à établir des critères empiriquement fondés pour distinguer les trois mouvements potentiellement extrémistes (conservateurs, centre, communistes) et leurs dangers antidémocratiques :[k 4]

      « Si nous voulons préserver et étendre la démocratie parlementaire, nous devons savoir de quel côté elle est menacée ; et la menace des conservateurs est différente de la menace de la classe moyenne ou du communisme »[16].

      Outre le fascisme italien, Hitler et le poujadisme, il comptait également le maccarthysme aux États-Unis parmi les extrémismes du centre[k 4].

      Les références historiques de la théorie de Lipset ont longtemps été largement acceptées par une grande partie de la communauté scientifique de la République fédérale d’Allemagne[k 4]. En 1961, Ralf Dahrendorf écrivait à propos de la théorie de Lipset que « la destruction de la démocratie allemande est donc l’œuvre de la classe moyenne »[k 2]. Dahrendorf expliquait l’extrémisme du centre en 1968 par le fait qu’une grande partie de la société allemande avait développé, sous la République de Weimar, un manque de résistance aux formes antidémocratiques de la politique. Comme la tradition libérale était peu développée, « le nouveau radicalisme illibéral des nationaux-socialistes » a pu se développer[k 1][17].

      Mais l’hypothèse de Lipset sur l’extrémisme du centre a également fait l’objet de critiques. Ernst Nolte critiqua en 1976 le fait qu’elle était trop courte aux deux extrémités du spectre politique : la droite démocratique ne pouvait être classée nulle part dans son schéma d’analyse, car les conservateurs classiques étaient considérés par lui comme des extrémistes de droite ; le fait que des phénomènes aussi disparates que le communisme et le péronisme soient regroupés sous le terme d’extrémisme de gauche était également « difficilement convaincant »[18].

      En 1991, le chercheur Jürgen W. Falter, spécialiste des partis politiques, est parvenu à la conclusion, à l’aide de méthodes statistiques élaborées, que l’électorat du NSDAP n’appartenait qu’à 40 % environ à la classe moyenne, mais que la même proportion avait appartenu à la classe ouvrière. Le constat de Lipset, selon lequel les employés votaient plutôt moins que la moyenne pour le NSDAP en 1930-1933, plaide également contre l’hypothèse de la classe moyenne. La confession était un indicateur social beaucoup plus important pour la décision de voter NSDAP que l’appartenance à une classe sociale, que Lipset considérait comme décisive. Dans l’ensemble, le NSDAP

      « de par la composition sociale de ses électeurs, le plus proche d’un ’parti populaire de la protestation’, ou, comme on pourrait le formuler en raison de la proportion toujours supérieure à la moyenne mais plutôt pas écrasante de la classe moyenne parmi ses électeurs, en faisant allusion à la courbe de répartition statistique qui en résulte, un ’parti populaire avec un ventre de classe moyenne’ »[19].

      En 2015, les politologues Viola Neu et Sabine Pokorny ont critiqué le fait que Lipset ne fournisse pas de définition précise du fascisme, qu’il considère uniquement d’un point de vue socio-structurel. Il ne fournit pas de preuves empiriques à l’appui de ses thèses, mais s’appuie uniquement sur des « interprétations de plausibilité des résultats électoraux des élections au Reichstag de 1928 à 1933 »[20].
      Recherche sur l’extrémisme de droite et le fascisme

      En Allemagne, jusque dans les années 1980, la théorie a été discutée presque exclusivement à partir de l’exemple du national-socialisme. Ce n’est que dans les années 1990 que la théorie a commencé à faire l’objet d’analyses contemporaines. Kraushaar constate à propos de cette phase : « Si l’on considère l’énorme influence que le théorème a exercée pendant longtemps dans l’histoire sociale ..., l’abstinence de la théorie politique mérite d’être expliquée ». « La simple mention », poursuit Kraushaar en faisant référence à Uwe Backes et Eckhard Jesse, « déclenche dans de nombreux cas des réactions massives de rejet. Manifestement, la thèse de l’extrémisme du centre touche un point névralgique. L’idée abstraite que la classe moyenne en République fédérale pourrait également receler un potentiel antidémocratique est déjà ressentie comme une imposition, voire une provocation »[k 1]. Backes et Jesse auraient mis en garde contre un « décloisonnement du concept d’extrémisme » et auraient « disqualifié les auteurs qui utilisent la formule de l’extrémisme du centre comme démagogiques »[k 1].

      Contrairement à la science en Allemagne, la continuité idéologique de la classe moyenne aux Etats-Unis a été discutée par Arthur Schweitzer dès 1964 et réfléchie en fonction du présent en République fédérale d’Allemagne. La classe moyenne aurait survécu au national-socialisme « avec une idéologie conservatrice du statut intacte »[21][k 2]. Dans la traduction allemande de son livre, il fait référence dans ce contexte aux succès électoraux du NPD en 1966/67, qui ont montré une plus grande vulnérabilité de la classe moyenne aux slogans néonazis que d’autres couches de la population[21][k 2]. Schweitzer voyait une raison à cela dans le refoulement des expériences de la classe moyenne des débuts des années 1930. Un « potentiel contre-révolutionnaire s’y serait formé »[22][k 2].
      L’"extrémisme du centre" dans l’analyse du présent

      Une série d’incendies criminels contre des logements de réfugiés au début des années 1990 a déclenché un débat sur « l’extrémisme du centre ». Le sociologue Karl Otto Hondrich a ainsi tiré des conclusions de ces actes de violence quant aux attitudes de la majorité de la société :

      « Les attentats contre les centres d’asile, condamnés par la majorité, symbolisent néanmoins l’opinion de cette même majorité selon laquelle l’État doit mettre un terme à l’afflux d’étrangers »[23].

      Dans les années 1990, le sociologue Wilhelm Heitmeyer a repris la notion d’"extrémisme du centre" et a ouvert un débat sur la question de savoir dans quelle mesure l’extrémisme de droite provenait « du centre de la société ». Hans-Martin Lohmann a publié en 1994 le recueil « Extremismus der Mitte », dans lequel différents auteurs défendaient la thèse de la « capacité d’adhésion d’une multitude de thèmes néo-droitiers au centre de la société »[24].[25] Dans ce recueil, le politologue Wolfgang Kraushaar mettait en évidence des « approches implicites » et parfois « explicites » dans lesquelles la « figure d’interprétation » de l’extrémisme du centre pouvait contribuer à la compréhension de l’interaction entre « les relations institutionnelles occultes entre les autorités et les auteurs de violences de droite, le rôle des partis populistes de droite dans notre système politique ou l’importance croissante des idéologies conservatrices de droite dans l’image que la société se fait d’elle-même »[k 1]. Selon Kraushaar, la catégorie de l’"extrémisme du centre" est appliquée aux contextes de description suivants :

      comme approche « pour caractériser l’origine sociale des auteurs »[k 5].
      comme approche « pour identifier la complicité entre les auteurs et les politiciens, en particulier entre les chefs de file de l’extrême droite et les autorités publiques »[k 5].
      comme approche « pour caractériser les partis populistes de droite modernes »[k 5] ainsi que
      comme approche « pour analyser les idéologies conservatrices de droite réactualisées »[k 5].

      Dans le recueil éponyme « Extremismus der Mitte », Dieter Rudolf Knoell interprète les positionnements de Hondrich comme une invitation à l’État à « prendre le travail des violents » et caractérise l’extrémisme du centre au début des années 1990 comme un déplacement du « centre politique » vers la « droite » : « La position d’extrême droite d’avant-hier est le centre politique d’aujourd’hui ». Le « compromis sur l’asile » correspondrait en l’occurrence à « la mise en œuvre en termes de realpolitik du programme de Hondrich, et il est, presque mot pour mot, la reprise des passages correspondants du programme du parti républicain de 1987 »[26].

      Critique

      Les principales critiques à l’encontre de ce terme sont formulées avant tout par Uwe Backes. L’"extrémisme du centre" est critiqué en tant que concept ou moyen de lutte politique construit et moins en tant qu’outil sérieux d’analyse politique[28].

      Eckhard Jesse et Uwe Backes défendent, conformément à l’opinion défendue par Oliver Decker et Elmar Brähler dans les Mitte-Studien, une « théorie-cadre normative » qui définit l’extrémisme à partir des marges de la société et qui ne parvient donc pas à expliquer les phénomènes abordés en sociologie dans sa théorie des pôles extrêmes[29][30].

      Par rapport à cette théorie normative, Kurt Lenk voit dans l’absence de définition du fascisme dans la recherche sur l’extrémisme et dans l’"incapacité" à reconnaître les idéologies d’extrême droite en tant que telles un problème de l’objet de l’étude, si l’on cherche uniquement dans les marges de la société et si le centre de la société est ignoré : "Conclure d’une telle incapacité à définir clairement que l’extrémisme de droite existe tout au plus dans les marges de la société, tandis qu’un « centre sain », soigneusement séparé de ces marges, est immunisé contre lui, s’est avéré depuis longtemps être une conclusion erronée". Selon Lenk, les crises économiques et les déficits de légitimité politique rendent réceptif aux messages d’extrême droite et conduisent dans toute l’Europe à des tendances de renationalisation « fondamentalistes »[31][32]. Lenk rappelle à cet égard l’avertissement de Theodor W. Adorno : « Je considère la survivance du national-socialisme dans la démocratie comme potentiellement plus menaçante que la survivance des tendances fascistes contre la démocratie. L’infiltration désigne un objectif ; c’est uniquement pour cette raison que des personnages louches font leur come back dans des positions de pouvoir, parce que les circonstances les favorisent »[33]. Le chercheur britannique Roger Griffin, spécialiste du fascisme, s’inscrit également dans cette tradition, estimant que l’extrémisme du centre est plus dangereux que l’extrémisme de droite « du point de vue politique et social ». Contrairement aux opinions néonazies dédiées, cet extrémisme, qui se situe dans le spectre démocratique, serait adapté aux masses, car il est aujourd’hui « vécu par de nombreux habitants du monde occidental comme une normalité et un sens commun »[34].

      Critique

      Le chercheur en extrémisme Uwe Backes a critiqué le fait que l’approche se base sur une notion erronée de l’extrémisme de droite : « Il n’est pas étonnant que ceux qui entendent par tendances de la nouvelle droite des concepts politiques néolibéraux ou l’appel à l’État national trouvent leur compte au ’centre’. Il est alors logique de la chercher non seulement dans la ’frangedroite’, non seulement dans les ’ailes droites’ de la CDU/CSU et du FDP, mais aussi chez les Verts et le SPD »[35].

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  • Le 7 décembre 2023, une scène surréaliste s’est déroulée avec l’allumage de la première bougie de Hanouka au cœur du Palais de l’Élysée. Le Grand Rabbin de France, tout en prière, a orchestré la cérémonie en présence du président Macron. Cette scène contraste avec le déboulonnage de la statue de la Sainte Vierge et les interdictions de crèches.

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