• Ukraine : quand le journalisme s’égare - Vu du Droit Régis de Castelnau - vududroit.com
    https://www.vududroit.com/2022/08/ukraine-quand-le-journalisme-segare

    La liberté d’information dans un monde globalisé n’est pas en très grande forme. En Occident, le système médiatique représenté par la presse écrite et audiovisuelle est entièrement entre les mains de puissantes oligarchies qui entendent bien mettre leurs médias au service du maintien d’un ordre politique et social qui assure leur domination fructueuse. Internet comme espace de liberté pourrait être un formidable un outil de ré-information, mais parfaitement conscients du danger, les mêmes grands intérêts, s’efforcent d’y contrôler strictement l’expression.

    L’Occident malade de sa presse
     L’élection présidentielle américaine de 2020 a été de ce point de vue un épisode assez sidérant. Qui a vu la presse américaine prendre résolument et massivement parti pour Joë Biden pendant que les GAFAM mettaient en place un système de filtrage et de censure de ses adversaires que l’on peut qualifier de totalitaire. Il n’est pas besoin de suivre Trump sur ses accusations de trucage du scrutin lui-même, pour constater qu’au regard des standards juridiques internationaux relatifs aux règles qui assurent « la sincérité du scrutin » , l’élection présidentielle américaine de 2020 a été irrégulière. Situation identique en France et au sein de l’Union Européenne, où la liberté d’expression est un combat, avec la domination d’une oligarchie et la nécessité de sans cesse s’opposer aux tentatives récurrentes visant à empêcher les réseaux d’être un outil de débat contradictoire face à la propagande produite par le système.

    Comment alors s’étonner de la défiance des opinions publiques vis-à-vis de la presse en général et des journalistes en particulier. Toutes les études d’opinion sont de ce point de vue absolument calamiteuses et les journalistes sont les plus déconsidérée, souvent devant les politiques eux-mêmes ! En France, près de 70 % des Français les considèrent, ni indépendants, ni objectifs et soumis au pouvoir et à l’argent. Comment s’étonner que la diffusion en kiosque et points de vente, de la presse écrite nationale pourtant gavée de subventions, ait été divisée par deux en cinq ans pour se situer à des chiffres grotesques ! La situation est encore pire aux États-Unis, où la presse avait pourtant depuis longtemps un statut et une réputation démocratique importante. La société transnationale Gallup, un des premiers opérateurs mondiaux dans le domaine des sondages et des études d’opinion, vient de publier son bilan annuel https://dernieres-nouvelles.com/la-confiance-des-americains-dans-les-medias-atteint-un-niveau-r concernant la confiance de l’opinion publique américaine dans ses médias. Et c’est ainsi que l’on apprend que seulement 11 % de la population américaine conservent leur confiance dans les médias télévisuels, alors que 89 % pensent qu’ils mentent !

    Quand l’information n’est plus que propagande
    C’est dans ce contexte médiatique particulier qu’a commencé la guerre en Ukraine. Ce qui a permis d’assister incrédule, à un déferlement de propagande où la bêtise le disputait au racisme. Mais où régnait surtout le mensonge, que ce soit directement ou par omission. C’est Emmanuel Macron affirmant le 24 mars au sommet de l’OTAN : « L’économie russe est en cessation de paiement, (…) son isolement est croissant » . La rodomontade se transformant rapidement en mensonge puisque les pays qui refusent de condamner et de sanctionner la Russie représentent 82 % de la population mondiale. C’est Bruno Lemaire ne voyant aucun inconvénient à passer pour un imbécile en annonçant triomphalement : « Les sanctions sont d’une efficacité redoutable. Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie. Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe. » C’est Jean-Luc Mélenchon rappelant à juste titre la position diplomatique de la France initiée par le général de Gaulle, sur l’existence « d’une seule Chine » , pour se faire immédiatement accuser de « soutenir les dictateurs »  !

    Ce sont les soi-disant experts de plateaux télévisés, de la presse et des réseaux, aux compétences en général limitées qui n’hésitent pas à raconter n’importent quoi. Mais c’est surtout l’effondrement déontologique des journalistes quand 90 % d’entre eux oubliant toute morale professionnelle, se transforment en petits télégraphistes acharnés du récit médiatique concocté par les officines opaques entourant Zelensky, le bateleur de Kiev, et n’ayant rien à voir avec ce qui se passe réellement sur le terrain. Le mensonge éhonté mis au service d’une guerre de la communication, pour l’utilisation duquel Zelensky a quant à lui, répétons-le, l’excuse de le faire pour ce qu’il pense être les intérêts de son pays. C’est la volonté furieuse de minimiser la présence et l’influence néonazies en Ukraine https://www.vududroit.com/2022/06/le-retour-des-assassins-de-la-memoire , et ce contre des évidences admises en Occident il y a encore quelques mois. C’est le silence obstiné sur les bombardements des populations civiles du Donbass par l’armée ukrainienne, l’adoption immédiate du narratif inepte d’une armée russe écrasée qui irait jusqu’à se bombarder elle-même etc. etc.

    Il se trouve que les opinions publiques occidentales considérées comme des troupeaux de moutons pouvant avaler n’importe quoi, ont pourtant commencé à réagir. Il est probable que la bêtise et le fanatisme finisse, et c’est tant mieux, à produire l’effet inverse à celui qui est recherché. Au sein de l’Union Européenne, nombreux sont les pays où les populations mesurant probablement les enjeux économiques et stratégiques, mais également le caractère peu recommandable au plan moral du régime de Kiev, sont désormais opposées au soutien sans mesure à lui apporté. Avec maintenant un refus du régime des sanctions, dont elles perçoivent l’effet boomerang, malgré l’aveuglement incompréhensible de leurs dirigeants.

    Les saints ne seraient plus des saints ?
    C’est probablement pour cela que se sont produit plusieurs événements médiatiques très significatifs. C’est d’abord le quotidien allemand « Die Welt » https://www.welt.de/kultur/plus240130237/Selenskyj-Offshore-Konten-und-Wagnergate-geheime-Geschaefte-des-Praesidenten.ht qui revient sur la vertigineuse corruption des gens au pouvoir à Kiev et en particulier celle de Zelensky lui-même. Avec la diffusion d’un documentaire accablant pour celui-ci https://www.youtube.com/watch?v=uVok_bID2pM&t=262s

    . Il y a aussi le retour des dénonciations de l’idéologie et des comportements des groupes néonazis ukrainiens incorporés à l’armée. Et surtout deux publications qui permettent de mesurer par les réactions qu’elles provoquent, la catastrophe démocratique dans le domaine de la presse en général et en France en particulier.

    C’est ensuite la chaîne de télévision CBS qui https://www.cbsnews.com/news/ukraine-military-aid-weapons-front-lines/?intcid=CNM-00-10abd1h diffuse un sujet selon lequel seule 30 % des armes données à l’Ukraine arrivent sur le front. Le reste disparaissant dans une forme de trou noir https://www.vududroit.com/2022/07/lukraine-comme-un-trou-noir . Il n’y avait rien de nouveau, et ce n’était pas un scoop, car ce sujet qui provoquait pas mal d’inquiétudes aux États-Unis, avait déjà été abordé. Mais, dans les bruits de l’orchestre ou plutôt du tintamarre du déferlement propagandiste, cela n’avait pas été relevé. La situation est aujourd’hui toute autre, puisque, que ce soit sur le terrain militaire en Ukraine ou sur le plan géostratégique mondial, la défaite de l’Occident commence à se profiler. Les fanatiques atlantistes en panique se sont immédiatement mobilisés et ont obtenu la censure de la vidéo ! Comme si CBS avait été une vulgaire officine au service de Poutine et financée par le FSB !

    Et puis il y a eu l’épisode Amnesty International https://www.youtube.com/watch?v=Hps6yEo0c6w

    . L’ONG occidentale probablement soucieuse de conserver un minimum de crédibilité a publié un rapport dans lequel elle accusait l’armée ukrainienne d’utiliser les civils, et notamment les populations du Donbass, comme boucliers humains. C’est une vieille histoire, puisque l’AFU s’étaient déjà signalée par ces méthodes pendant la guerre civile du Donbass. Et pour la présente guerre, ce n’était pas non plus un scoop, puisque France Télévisions, difficilement qualifiable d’officine poutinienne, s’en était elle aussi, émue dès le mois de mai dernier. Le phénomène était notoire, voire revendiqué par les militaires ukrainiens qui diffusaient des vidéos dans lesquelles on les voyait installer leur artillerie à proximité de bâtiments tels qu’hôpitaux, maternités, crèches écoles etc. Sans compter les civils retenus contre leur gré comme ce fut semble-t-il le cas dans les sous-sols d’Azovstall.

    On a alors assisté à une formidable levée de boucliers pour essayer d’étouffer l’expression de cette vérité qui permettait d’accéder à un réel qui ne s’écrit pas en noir et blanc. Ce furent d’abord les pressions sur l’O.N.G. afin qu’elle retire son rapport. Puis comme d’habitude les injures pour disqualifier le messager porteur de cette mauvaise nouvelle à valeur de blasphème : les Ukrainiens ne sont pas les saints et les héros que l’on nous a vendus. Ils sont aussi capables de faire une guerre sale, voire très sale.

    Le mensonge revendiqué
    Et enfin, ce qui constitue un sommet assez ahurissant de l’effondrement moral de la presse française. Après avoir tenté de réfuter l’évidence, le quotidien le Monde et l’hebdomadaire le Point se sont signalés par la conception qu’ils ont de leur métier. Celle de militants acharnés d’une cause au service de laquelle la fin justifie les moyens. C’est-à-dire l’utilisation sans vergogne du mensonge. Mais, si mentir pour un journaliste, pose déjà un sérieux problème, que dire du fait de revendiquer officiellement l’utilisation du mensonge.

    Il faut lire le tweet publié par Madame Faustine Vincent journaliste au monde : « ce n’est ni plus ni moins que cela, la responsabilité d’Amnesty : autoriser la Russie à assumer totalement… toute vérité n’est pas bonne à dire à n’importe quel moment. Et ça, on aurait pu espérer qu’Amnesty pense avant de lâcher sa bombe ».

    Donc si l’on comprend bien la déontologie et la morale de Madame Vincent, s’agissant de faits qui sont juridiquement des CRIMES DE GUERRE de l’armée ukrainienne, il est nécessaire de les cacher, et par conséquent de les COUVRIR. Parce que selon elle, pour battre le Russe, la fin justifie les moyens. Cette personne ne mesure même pas que c’est justement cette utilisation des crimes qui disqualifie la cause qu’elle croit défendre. On lui rappellera au passage que le Monde est un quotidien français et que jusqu’à nouvel ordre nous ne sommes pas en guerre avec la Russie.

    Dans le Point, Sébastien Le Fol emprunte le même chemin : « En mettant sur le même plan, dans un rapport, l’agresseur russe et l’agressé ukrainien, la célèbre ONG confirme sa dérive tendancieuse. » Ne pas mentir, dire la vérité c’est mettre sur le même plan l’agresseur et l’agressé. Donc une fois encore, la fin justifie les moyens ? On se moque bien des méthodes employées par les Ukrainiens du moment que c’est contre les Russes. On comprend mieux avec ces gens-là, le silence sur la guerre du Donbass depuis 2014, sur les bombardements, les massacres, et les exactions. On comprend mieux aussi le déni concernant le poids des néonazis en Ukraine. Pas grave, si c’est pour casser du russe, certains doivent penser, comme Fabius avec Al Nosra en Syrie, qu’ils font du « bon boulot ».

    Il est tout à fait légitime de prendre parti pour un camp, de considérer que la Russie a envahi l’Ukraine sans raison le 24 février dernier, qu’il faut s’opposer à cette agression, et que l’Ukraine a raison et qu’il faut aider sa cause. Mais lorsqu’on est journaliste, qu’on appartient à une profession réglementée et protégée, on a une responsabilité particulière. Avec une déontologie qui impose selon la charte de Munich un rapport objectif avec le réel et le refus du mensonge qui sinon transforme le journalisme en propagande. Et violer cette obligation et ce devoir engage sa responsabilité.

    Pour caractériser cette responsabilité, et sans bien sûr faire la moindre comparaison entre les actes et la période, on rappellera le sort de deux journalistes après la deuxième guerre mondiale. Robert Brasillach, qui n’avait tué personne, mais par ses écrits s’était mis au service de l’ennemi a été condamné et fusillé pour cela. Julius Streicher journaliste allemand qui avait mis les siens au service de l’antisémitisme nazi, et qui lui non plus n’avait tué personne, a été pendu à Nuremberg.

    Il n’est pas question évidemment de souhaiter un tel sort à nos journalistes égarés. Mais par le rappel de l’Histoire, d’ajouter à ce qu’avait dit de Gaulle à propos de Brasillach, sur « le talent titre de responsabilité ».

    Le métier de journaliste donne un statut, et lui aussi est un titre de responsabilité.

    #journalistes #information #médias #france #oligarchie #propagande #nazisme #fachisme #otan #guerre #esj #clergé_médiatique #académie_esj https://esj-lille.fr/academie-esj-lille.php?id_formation=40 #fanatisme #journuliste #merdias #clergé_médiatique #esj

  • Allemagne : Ces dynasties industrielles qui cachent aux yeux de tous leur passé nazi Matt Lebovic
    https://fr.timesofisrael.com/allemagne-ces-dynasties-industrielles-qui-cachent-aux-yeux-de-tous

    Dans ‘Nazi Billionaires,’ David de Jong enquête sur six familles allemandes richissimes qui ont collaboré avec les nazis et qui s’en sont sorties "avec leur fortune intacte"

    La prochaine fois que vous croquerez avec gourmandise dans un beignet #Krispy_Kreme ou que vous monterez à bord de votre #Volkswagen flambant neuve en sortant de chez le concessionnaire, pensez-y : Votre argent pourrait bien avoir aidé à occulter le passé nazi de certaines des plus grandes familles industrielles allemandes.


    Hitler reçoit une Volkswagen pour son cinquantième anniversaire. (Crédit : Domaine public)
    Dans Nazi Billionaires : The Dark History of Germany’s Wealthiest Dynasties, l’auteur et journaliste spécialisé dans l’économie David de Jong enquête sur les activités commerciales de six dynasties allemandes du monde de l’industrie pendant le Troisième reich. Certaines de ces entreprises sont encore aujourd’hui placées sous le contrôle des mêmes familles, entre les mains de leurs descendants.

    Les familles examinées dans le livre étaient propriétaires, entre autres, de #Porsche, Volkswagen et de #BMW, ou de marques américaines qui vont de #Panera_Bread en passant par Krispy Kreme. Il y a aussi Dr. #Oetker, une firme alimentaire qui pèse 8 milliards de dollars, et des hôtels de luxe répartis dans toute l’Europe.

    « Les entreprises et de nombreuses familles d’Allemagne n’ont jamais été réellement dénazifiées », commente le journaliste originaire des Pays-Bas. « Les compagnies transparentes sont celles qui ne sont plus placées sous le contrôle d’une famille qui avait collaboré, autrefois, avec les #nazis. »

    Les dynasties industrielles qui ont retenu l’attention de de Jong dans son livre se distinguent dans la mesure où elles ne se sont jamais appropriées la culture du souvenir solide développée par l’Allemagne face à la #Seconde_Guerre_mondiale, dit-il. Au lieu de faire preuve de « transparence » à l’égard des crimes commis par leurs patriarches pendant le #Troisième_reich, les six familles – les familles #Quandt , #Flick , #von_Finck, #Porsche-Piëch, Oetker et #Reimann — semblent estimer que les années nazies n’ont jamais existé, explique-t-il.

    « Ce qui m’a frappé, c’est de constater combien ces histoires restent peu connues du public au sens large », déclare de Jong au Times of Israel. « Ces six familles [dans mon livre] sont puissantes et elles parviennent à cacher ces antécédents au vu et au su de tout le monde », s’étonne-t-il.

    August von Finck, par exemple, était un grand nom allemand de la finance qui avait été choisi personnellement par Hitler pour mener une collecte de fonds en faveur d’un musée d’art à Munich. Pour remercier von Finck, le dictateur lui avait permis « d’aryaniser » la banque Rothschild de Vienne et la banque Dreyfus de Berlin, volant ces institutions à leurs propriétaires juifs. A ce jour, les héritiers de von Finck possèdent de nombreuses terres en Bavière et l’un de ses fils aurait financé des causes soutenues par l’extrême-droite.

    « Puis vous n’en entendez plus parler »
    Pendant les douze années de gouvernance nationale-socialiste, certaines familles présentées dans Nazi Billionaires : The Dark History of Germany’s Wealthiest Dynasties n’ont pas hésité à avoir recours à l’esclavage pour renforcer leur main-d’œuvre et à utiliser des travailleurs forcés. D’autres ont rejoint les #SS, ils ont fait des dons financiers à ces derniers ou ils ont aidé à faire progresser le programme « d’arme miracle » du régime, un programme qui était top-secret.

    Après le principal procès de Nuremberg, il y avait eu de brèves discussions sur la possibilité de traduire en justice certains industriels allemands, dit de Jong. Trois procès de ce type seulement devaient avoir lieu et c’est ainsi que de nombreuses familles présentées dans le livre – et un grand nombre d’autres – « sont restées libres, leur fortune intacte », précise de Jong.



    Hitler visite une usine BMW sur une photo non-datée. (Crédit : Domaine public)

    Tous les membres des six familles qui ont été sollicités par l’auteur ont refusé un entretien – à l’exception d’un seul – ce qui l’a amené à s’appuyer uniquement sur un travail acharné d’étude d’archives et sur les volumineux rapports qui ont pu être commandités par certaines grandes familles.

    « Elles souhaitent que ces histoires ne franchissent pas les frontières de l’ #Allemagne », dit de Jong.

    « Si un journaliste allemand écrit sur le sujet, il – ou elle – sera désigné du doigt : ‘Et vous, qu’ont donc fait votre père ou votre grand-père sous le Troisième reich ?’, » explique-t-il.

    Malgré cette stigmatisation, ajoute de Jong, les journalistes allemands, au cours de ces dernières décennies, ont commencé à se pencher sur les activités de ces dynasties industrielles qui avaient su profiter du Troisième reich. Des investigations médiatiques qui ont amené habituellement les entreprises à embaucher de leur côté un spécialiste chargé d’enquêter sur les liens entretenus par leur firme avec les nazis et sur les activités des usines sous le régime national-socialiste.



    La coccinelle Volkswagen a toujours été attribuée à Adolf Hitler et au Dr Ferdinand Porsche. (Avec l’aimable autorisation de Rex Bennett, Lane Motor Museum)

    « Puis vous n’en entendez plus parler pendant trois ou quatre ans », ajoute de Jong. « Et soudainement, une étude universitaire épaisse en allemand est publiée. Les conclusions sont cachées au vu et au su de tous, et la majorité d’entre elles ne sont jamais traduites dans une autre langue ».

    Ultime démarche des entreprises pour montrer leur bonne foi supposée, ces dernières versent de l’argent à un « fonds d’indemnisation », poursuit de Jong. Et le plus souvent, remarque-t-il, les médias allemands ne s’intéressent que rarement aux rapports commandités par les familles, comme ceux qui ont été examinés par l’auteur de Nazi Billionaires : The Dark History of Germany’s Wealthiest Dynasties – ce qui aide à maintenir les faits susceptibles d’être révélés au grand public dans les seules frontières de l’Allemagne.

    ‘Indissolublement liés’
    Un exemple concret de ce manque de transparence historique est celui de la famille Quandt, propriétaire de BMW.

    Pendant la guerre, l’industriel Günther Quandt et son fils, Herbert, avaient eu recours à des travailleurs forcés et à des esclaves dans un grand nombre de leurs usines d’armement et de production de batteries. Des centaines de ces travailleurs étaient morts à la tâche – ils auraient été, selon un spécialiste, presque 60 000 à avoir été déployés dans toutes les usines de la famille.


    Héritier de la dynastie, Herbert n’avait pas été traduit en justice pour ses crimes de guerre et il avait « sauvé » BMW de la faillite en 1959. Le site internet de la fondation établie en son nom mentionne le travail héroïque de redressement effectué par Quandt à la barre de BMW – mais il n’y a rien sur les activités menées par Herbert pendant la guerre.

    « BMW a conservé sa fondation qui porte le nom de celui qui a sauvé l’entreprise – mais cette dernière n’admet à aucun moment que son sauveur avait planifié, construit et démantelé un sous-camp de concentration dans la Pologne occupée par les nazis », déplore de Jong. En plus de son empire composé notamment grâce aux travailleurs forcés et autres esclaves, la famille Quandt avait acquis, pendant la guerre, plusieurs entreprises volées à des Juifs.

    En 2011, la famille Quandt avait diffusé une étude de 1 200 pages consacrée aux activités de la dynastie sous le troisième reich. Un rapport qui concluait que « la famille Quandt a été indissolublement liée aux crimes commis par les nazis » – mais rien n’a changé pour autant sur le terrain en matière de transparence historique, remarque de Jong.

    Des patriarches à l’origine de crimes nazis
    Toutes les entreprises ayant été liées aux nazis n’ont pas essayé de rendre opaque leur passé, note de Jong. L’auteur cite ainsi #Allianz, le géant des assurances, qui « s’est montré transparent sur le fait qu’il avait assuré les camps de concentration et qu’il avait refusé de verser des indemnisations à ses clients juifs, et qui a reconnu avoir exproprié des commerces et des entreprises juives », dit-il.



    ‘Nazi Billionaires.’ (Autorisation)

    « Allianz fait un travail transparent aujourd’hui, » explique de Jong, contrairement « à des marques comme BMW et Porsche. L’argent que vous dépensez pour acquérir leurs produits finit comme dividende pour ces familles, ce qui les aide à maintenir des fondations et des prix médiatiques qui portent les noms de leurs patriarches qui ont été à l’origine de crimes nazis », continue-t-il.

    Selon de Jong, les recherches sur le passé des grandes dynasties industrielles, à l’époque du Troisième reich, reste un sujet « hautement sensible et secret ». Certains des obstacles empêchant de faire toute la lumière sur ces familles sont relatifs à la société et à la culture allemandes, a-t-il expliqué.

    « L’Allemagne est encore insulaire et tournée vers l’intérieur même si elle se trouve politiquement au cœur du projet européen », explique de Jong. « D’une certaine manière, elle est très provinciale ».

    Si les six familles évoquées dans Nazi Billionaires : The Dark History of Germany’s Wealthiest Dynasties veulent s’amender pleinement de leur passé, « il relève de leur responsabilité de révéler les conclusions des études qui sont publiées de façon transparente », continue de Jong.

    Dans la mesure où l’ouvrage a été publié en Allemagne le mois dernier seulement, les familles et les entreprises n’ont pas encore réagi, dit l’auteur.

    « Les choses prennent toujours un petit peu plus de temps à se faire en Allemagne », estime-t-il. « Je ne suis pas surpris qu’il n’y ait pas encore de réponse. Je suppose que c’est la conclusion du livre ».

  • Des enregistrements d’Eichmann de 1957 mettent au jour son rôle moteur dans la solution finale, son objectif génocidaire assumé & son antisémitisme viscéral.
    De ses propres mots, il fut donc plus qu’1 simple rouage du système. Un mal pas si banal que ça.

    Nazi Tapes Provide a Chilling Sequel to the Eichmann Trial - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/07/04/world/middleeast/adolf-eichmann-documentary-israel.html

    Six decades after the historic trial in Jerusalem of Adolf Eichmann, one of the chief engineers of the Holocaust, a new Israeli documentary series has delivered a dramatic coda: the boastful confessions of the Nazi war criminal, in his own voice.

    The hours of old tape recordings, which had been denied to Israeli prosecutors at the time of Eichmann’s trial, provided the basis for the series, called “The Devil’s Confession: The Lost Eichmann Tapes,” which has generated keen interest in Israel as it aired over the past month.

    The tapes fell into various private hands after being made in 1957 by a Dutch Nazi sympathizer, before eventually ending up in a German government archive, which in 2020 gave the Israeli co-creators of the series — Kobi Sitt, the producer; and Yariv Mozer, the director — permission to use the recordings.
    Eichmann went to the gallows insisting that he was a mere functionary following orders, denying responsibility for the crimes of which he had been found guilty. Describing himself as a small cog in the state apparatus who was in charge of train schedules, his professed mediocrity gave rise to the philosopher Hannah Arendt’s theory of the banality of evil.The documentary series

    Exposing Eichmann’s visceral, ideological antisemitism, his zeal for hunting down Jews and his role in the mechanics of mass murder, the series brings the missing evidence from the trial to a mass audience for the first time.

    Eichmann can be heard swatting a fly that was buzzing around the room and describing it as having “a Jewish nature.”

    • Ça fait un moment déjà que l’on sait que la thèse d’Arendt ne tenait pas la route
      L’acharnement apologétique : Arendt au secours de Heidegger - Note critique sur Emmanuel Faye (2016). Arendt et Heidegger. Extermination nazie et déstruction de la pensée. Paris, Albin Michel
      https://journals.openedition.org/bssg/151

      Quoi qu’il en soit, Arendt achèvera la réhabilitation de Heidegger en utilisant le Eichmann largement fictif qu’elle met en scène dans le livre qu’elle a consacré à son procès, Eichmann à Jérusalem publié en 1963 (Faye 2016 : 450-457). Il est aujourd’hui reconnu qu’Eichmann n’était pas un fonctionnaire terne uniquement occupé de faire circuler avec efficacité les trains remplis de déportés. C’était un nazi authentique, habité par la volonté farouche d’exterminer les Juifs d’Europe. Contrairement à la formule célèbre d’Arendt reprise mécaniquement affirmant la « banalité du mal », le mal inimaginable dont Eichmann est responsable n’est pas le produit d’une activité standardisée et irréfléchie. Mais décrire le nazi type au moyen d’un Eichmann presque idiot, satisfait d’obéir aux ordres sans considérer d’autres conséquences que son avancement dans la hiérarchie, ne peut que confirmer l’innocence des penseurs. Si le véritable nazi est incapable de penser, alors on peut croire que « le roi secret de la pensée », Heidegger, ne peut pas vraiment être nazi.

      #Hannah_Arendt #Eichmann #Heidegger #nazisme #antisémitisme

  • Sprechfunk-Alphabet
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Buchstabiertafel

    Unter dem Eintrag Buchstabiertafel beschreibt das Mitmachlexikon die Geschichte der Buchstabenersetzungen, mit deren Hilfe Worte auch bei schlechter Übertragungsqualität präzise per Sprechfunk übermittelt werden können. Die zuletzt im Taxisprechfunk gebräuchliche Tafel gab dem Siegfried gegenüber dem Samuel den Vorzug und war ein Nazi-Atavismus.

    1926 -> 1934

    David -> Dora
    Jacob -> Jot
    Nathan -> Nikolaus
    Samuel -> Siegfried
    Zacharias -> Zeppelin

    Das tausendjährige Reich der Berufskleingeister und mordenden Piesepampel feiert bis zuletzt fröhliche Urständ in der Buchstabiertafel. Seit mir die Tatsache bewußt geworden ist, daß ich die nazistische Buchstabierpraxis aus Unkenntnis jahrelang selbst praktiziert habe, empfinde ich tiefe Abscheu bei jeder Begegnung mit ideologisch begründeten Sprachverbesserungen.

    Die Postkarte eines gewissen Joh. Schliemann vom 22. März 1933 gab den Anlass zu einer Änderung der Buchstabiertafel im Sinne der NS-Ideologie. Diese Karte wurde am 24. März mit folgender Notiz an die Oberpostdirektion Schwerin weitergeleitet:

    „Anliegend wird ein Schreiben des hiesigen Teilnehmers Joh. Schliemann – 2155/56 – wegen Ausmerzen der in der Buchstabiertafel auf Seite 5 des Fernsprechbuches enthaltenen jüdischen Namen vorgelegt.“

    Postkarte und Notiz gingen einen Tag später mit einem Begleitschreiben an die Oberpostdirektion Berlin:

    „Es [das Anschreiben aus Rostock] verkennt hierbei indes, daß es sich um Namen von Männern des alten Testaments handelt, die später nicht nur von Juden, sondern vielfach auch von allgemein angesehenen Männern beider christlicher Konfessionen getragen worden sind. Bei Ausräumung dieser Namen aus der Buchstabiertafel zum augenblicklichen Zeitpunkt kann mit Sicherheit angenommen werden, daß diese Maßnahme nicht nur bei dem Judentum Anstoß erregen, sondern auch bei den Angehörigen der beiden christlichen Konfessionen nicht überall Verständnis finden wird und möglicherweise auch im Ausland Angriffe zufolge haben würde, die der nationalen Bewegung in Deutschland nicht dienlich sind. Die OPD erachtet daher eine Änderung in der angestrebten Weise zum mindesten jetzt noch nicht für angebracht und beabsichtigt, den Antragsteller durch das Postamt Rostock dahingehend im Wege mündlicher Besprechung bescheiden zu lassen. […]“

    Die Angelegenheit landete schließlich am 31. März 1933 auf dem Schreibtisch des Beamten Neugebauer, der einer Änderung aufgeschlossen gegenüberstand. Er veranlasste den Test nichtjüdischer Namen und am 22. April wurden die Änderungsvorschläge Dora, Julius, Nikolaus, Siegfried und Zeppelin veröffentlicht.

    Von 2019 an wurde in einem drei Jahre dauernden Verfahren mit der Nazibuchstabiererei aufgeräumt und am 13. Mai 2022 eine zeitgemäße DIN 5009:2022-06 beschlossen.

    Tabelle mit historischen, aktuellen und diskutierten Versionen
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Buchstabiertafel#Tabelle_mit_historischen,_aktuellen_und_diskutierte

    #Taxi #Sprechfunk #Geschichte #Deutsch #Sprache #Ideologie #Nazis

  • BERLIN SOUTH
    https://www.hitlerpages.com/page98.html


    #Sieghtseeing, #Sehenswürdigkeiten, Wilmersdorfer Tennishallen, Brandenburgische Strasse Ecke Konstanzer Strasse, built in 1930. On January 27, and February 10, 1932 Hitler spoke at the tennishall .

    Berlin South

    Berlin South here is the area south of the #Bismarckstraße, the #Straße_des_17_Juni and south of it and south of the Karl-Marx-Allee/Frankfurter Allee.

    1.Bar Alois Hitler
    2. Hotel Rheingold
    3. Wilmersdorfer Tennishallen
    4. #Fehrbelliner_Platz
    5. Wehrtechnische Fakultät
    6. #Ernst Reuter Platz
    7. Technischen Hochschule
    8. Opel dealer were William Patrick Hitler worked
    9. Flakturm
    10. Zoologischer Garten
    11. Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche
    12. Bar Alois Hitler
    13. Siegessäule
    14. Albert Speers Streetlights
    15. Bendlerblock
    16. Haus des Deutschen Fremdesverkehrs
    17. Hotel Sanssouci
    18. Hotel Excelsior
    19. Anhalter Bahnhof
    20. Sportpalast
    21. Grossbelastungskörper
    22. Arc de Triomphe
    23. South Station
    24. Tempelhof 42a. Neue Welt
    25. Reichsbank
    26. Görlitzer Bahnhof
    27. Treptower Park
    28. or 29. Kameradschaft der Deutschen Künstler (?)
    30. Villa Ribbentrop
    31. Leibstandarte Adolf Hitler
    32. Practice Theo Morell 1919 -1935
    33. Practice Theo Morell 1935 - 1945
    34. House of Leni riefenstahl
    35. Office Goebbels
    36. Villa Von Ribbentrop
    37. Address Goebbels and Angriff
    38. Bahnhof Grunewald
    39. Practice Dr. Dermietzel
    40. Berliner Alte Philharmonie
    41. Feurich-Saal

    #Karl-Marx-Allee #Frankfurter Allee #Brandenburgische_Straße #Konstanzer_Straße
    #Geschichte #Tourismus #Nazis #WTF

  • L’Université de Strasbourg fait l’inventaire des années sous administration nazie Time of Israel

    Un rapport montre que les camps de Vorbruck-Schirmeck et du Struthof ont servi de "sources d’approvisionnement en humains" pour des "expérimentations" par des professeurs allemands


    Université de Strasbourg (Crédit : Wikipédia CC BY-SA 3.0/ Le Palais Universitaire)

    Cinq ans de travail, 150 000 pages d’archives passées au crible, quinze chercheurs et, pour finir, un « pavé » de 500 pages : l’Université de Strasbourg a fait, huit décennies plus tard, la lumière sur la participation de sa faculté de médecine aux « crimes médicaux de guerre » commis en Alsace occupée par les nazis.

    Jusqu’ici, quelques travaux universitaires et initiatives individuelles avaient permis de documenter les crimes commis par les nazis entre 1941 et 1944 en lien avec la Reichsuniversität, l’université du Reich à Strasbourg, mais sans donner la pleine mesure de ces événements.

    Il aura fallu la découverte en 2015, par l’historien Raphaël Toledano, de restes d’une victime de l’anatomiste nazi August Hirt, conservés à l’institut de médecine légale de Strasbourg, pour qu’une commission de recherche internationale soit mise sur pied par l’Université.

    « Ca devenait une urgence de regarder le passé en face », confie à l’AFP l’historienne Frédérique Neau-Dufour, qui a pris part aux travaux de la commission.

    « Cette composante nazie avait été complètement laissée de côté, puisque la France ne se sentait pas comptable des crimes nazis, et que les nazis avaient été soi-disant jugés. Donc, on estimait que tout était réglé, alors qu’il y avait des imbrications beaucoup plus complexes », explique-elle, en référence notamment aux 96 médecins originaires d’Alsace-Moselle ayant exercé au sein de la Reichsuniversität, ou aux étudiants, formés par les nazis, ayant ensuite fait leur carrière en France.

    Après cinq ans de travail, le rapport remis mardi par la commission fait l’inventaire des activités de la Reichsuniversität, qui avait pris le relais de l’Université de Strasbourg, évacuée vers Clermont-Ferrand dès 1939.

    Aucun nouveau reste humain provenant d’activités criminelles n’a été découvert par la commission, qui a cependant retrouvé des lames histologiques, destinées à être observées au microscope, et des organes humains, conservés à des fins d’enseignement, datant des années 1941-1944.

    Expérimentations humaines 
    Surtout, le rapport montre comment le camp de travail de Vorbruck-Schirmeck et le camp de concentration du Struthof, situés en Alsace, ont servi de « sources d’approvisionnement en êtres humains pour au moins trois professeurs » allemands de médecine, « dans le cadre d’expérimentations humaines 


    L’ancien camp de concentration du Struthof. (Crédit : Colin W/CC.BY SA 3.0/WikiCommons)

    August Hirt, dont le projet déjà documenté de « collection de squelettes juifs » avait entraîné « la mort de 86 personnes tuées de sang froid » au Struthof, avait aussi mené des expérimentations avec du gaz moutarde, dont les victimes ont été identifiées par la commission.

    Grâce à des sources inédites, les chercheurs ont également renseigné les tests de vaccins contre le typhus réalisés sur des prisonniers par Eugen Haagen et les expériences au phosgène, un gaz de combat, menées par le médecin Otto Bickenbach.

    Le rapport établit par ailleurs que l’Institut d’anatomie avait à l’époque fait des prisonniers de guerre « sa source principale d’approvisionnement en corps » destinés aux travaux d’étude, ou que dans l’ensemble les 292 thèses réalisées pendant cette période « ne respectèrent pas les directives éthiques relatives aux activités médico-thérapeutiques ».

    « Ce qui s’est passé dans cette université, c’est ce qui s’est passé dans toutes les universités nazies d’Allemagne et d’Autriche, c’est banal au regard de la science nazi », assure Frédérique Neau-Dufour.

    « Mais dans le cadre français, c’est totalement exceptionnel. Il était donc nécessaire que les Français s’emparent de cette histoire, à laquelle ils sont liés, parce que ça s’est passé sur leur sol, et parce que des Français ont trempé dedans », complète-t-elle.

    « Tirer les leçons de l’histoire »
    . . . . .
    La suite de l’article : https://fr.timesofisrael.com/luniversite-de-strasbourg-fait-linventaire-des-annees-sous-adminis
    #Allemagne #Nazisme #université #Strasbourg #Médecine #expérimentation #crimes_médicaux de #guerre #Struthof

  • Un journaliste polonais démissionne du journal qui a rejeté le terme « néo-nazi » Cnaan Liphshiz - Time of Israel

    "Si nous ne pouvons pas nous mettre d’accord sur l’essentiel, nous devrons nous séparer", dit-il à propos de la décision sur le bataillon Azov

    JTA — L’un des journalistes les plus éminents de Pologne, Konstanty Gebert, a déclaré qu’il démissionne – de ce que beaucoup considèrent comme le journal officiel du pays – après avoir exigé qu’il qualifie le controversé bataillon ukrainien Azov d’ « extrême droite » au lieu de « néo- nazi ».

    La milice Azov, un petit sous-ensemble de quelques milliers de soldats au sein de l’armée ukrainienne, arbore souvent des symbole nazis sur ses vêtements et ses drapeaux.


    Gebert, qui est juif, a annoncé sa démission jeudi dans sa chronique hebdomadaire, « The Weather Forecast », qu’il a écrite pendant de nombreuses années et publiée dans les colonnes de la Gazeta Wyborca, un quotidien polonais qui défend des positions libérales et de centre-gauche.

    JTA — L’un des journalistes les plus éminents de Pologne, Konstanty Gebert, a déclaré qu’il démissionne – de ce que beaucoup considèrent comme le journal officiel du pays – après avoir exigé qu’il qualifie le controversé bataillon ukrainien Azov d’ « extrême droite » au lieu de « néo- nazi ». . . . . . .

    La suite : https://fr.timesofisrael.com/un-journaliste-polonais-demissionne-du-journal-qui-a-rejete-le-ter

    #pologne #nazisme #azof

  • Le Canada a formé des éléments d’un régiment ukrainien lié à l’extrême droite Simon Coutu - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1873461/canada-regiment-ukrainien-lie-extreme-droite-azov

    Le Canada a dépensé près d’un milliard de dollars pour former des forces ukrainiennes depuis 2014. Des militaires du régiment Azov, connu pour ses liens avec l’extrême droite, ont profité de cet entraînement, selon des documents analysés par Radio-Canada.

    Fondé par un néonazi notoire, le régiment Azov s’est fait connaître pour ses faits d’armes en 2014 contre les séparatistes prorusses, notamment à Marioupol, là où il combat de nouveau aujourd’hui. D’ailleurs, avec le repositionnement des forces russes dans le sud et dans l’est de l’Ukraine, le bataillon pourrait avoir un rôle central à jouer dans les futurs combats.

    Lorsque Vladimir Poutine avance vouloir “dénazifier” l’Ukraine en envahissant ce pays, il fait notamment référence à cette unité controversée. Si l’effectif du bataillon s’est diversifié depuis son intégration au sein de la Garde nationale ukrainienne (GNU), il entretient toujours des liens avec l’extrême droite.

    C’est en raison de ces affiliations fascistes qu’Ottawa répète d’ailleurs, depuis 2015, que jamais les Forces armées canadiennes (FAC) ne fourniront ou n’ont fourni d’entraînement ou de soutien à ce régiment ni à des unités affiliées.

    Pourtant, des photos prises au centre de formation de Zolochiv de la garde nationale ukrainienne , dans l’ouest de l’Ukraine, montrent le contraire. Les Forces armées canadiennes ont bel et bien contribué à la formation des soldats du régiment Azov en 2020, au point où cette unité se targue maintenant de pouvoir former ses propres militaires selon les standards occidentaux.

    Sur deux clichés publiés sur les réseaux sociaux de la Garde nationale ukrainienne (Nouvelle fenêtre) https://www.facebook.com/ngutrainingcentr/posts/2178291778970663 le 20 novembre 2020, on aperçoit deux militaires qui portent sur leur uniforme un écusson fourni par le régiment Azov au moment où ils participent à un entraînement auprès des Forces armées canadiennes. Il s’agit de l’emblème du test Spartan, un tournoi avec des épreuves de force. L’écusson est aussi frappé du logo du régiment Azov, qui évoque la Wolfsangel, un symbole qui a été utilisé par plusieurs unités nazies.

    Selon Oleksiy Kuzmenko, un journaliste spécialiste de l’extrême droite ukrainienne, la présence de ces écussons suggère fortement que le régiment Azov a eu accès à l’entraînement militaire canadien.

    “L’écusson en question est fermement et exclusivement associé au régiment Azov”, dit-il. “Ces éléments de preuve démontrent que les militaires canadiens n’ont pas mis en place les mécanismes qui empêcheraient cette unité militaire d’extrême droite d’accéder à l’aide occidentale fournie aux forces militaires et de sécurité”, dit le reporter, qui collabore notamment avec le média d’investigation en ligne Bellingcat (Nouvelle fenêtre). https://www.bellingcat.com

    Chercheur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), spécialiste de l’Ukraine, de l’extrême droite et du nationalisme ukrainien, Adrien Nonjon reconnaît lui aussi ce symbole sur les photos.

    “Je peux vous assurer avec une certitude absolue que c’est un écusson d’Azov”, fait-il observer. “Ce régiment se présente comme une formation d’élite et essaie d’inculquer ce modèle de dépassement de soi à ses combattants. Cela dit, on peut aussi imaginer que l’individu qui porte cet écusson est un ancien membre du régiment.”

    Sur une autre image (Nouvelle fenêtre) https://www.flickr.com/photos/cfcombatcamera/50562875068/in/photostream

    Flickr
    prise lors du même entraînement, cette fois-ci par une photographe des Forces armées canadiennes, on aperçoit un soldat ukrainien qui porte un écusson aux couleurs de la 14e division de la Waffen-SS, créée en 1943 par le régime nazi d’Adolf Hitler pour combattre l’Union des républiques socialistes soviétiques avec des volontaires ukrainiens. Une cérémonie destinée à rendre hommage à cette division a d’ailleurs été condamnée en 2021 (Nouvelle fenêtre) https://www.president.gov.ua/news/shodo-akciyi-u-kiyevi-do-richnici-stvorennya-diviziyi-ss-gal-68225 par le président Volodymyr Zelensky.

    Sur cette photo prise par les Forces armées canadiennes, on aperçoit un militaire ukrainien qui porte un écusson de la 14e division de la Waffen-SS.


    Photo : Avr Melissa Gloude, Forces armées canadiennes. Photomontage : Charlie Debons, Radio-Canada

    Si, historiquement, cette division de la Waffen-SS n’a pas participé aux massacres de Juifs en Ukraine durant la Seconde Guerre mondiale, il n’en reste pas moins que l’image du lion doré et des trois couronnes est très controversée.

    “On ne s’en sort pas : [la Waffen-SS], c’est une bande de nazis”, affirme le professeur et titulaire de la Chaire en études ukrainiennes de l’Université d’Ottawa, Dominique Arel. “En tant que division, ils ont été créés trop tard pour participer à l’Holocauste et ont été utilisés comme de la chair à canon par les Allemands.
    Mais il n’en demeure pas moins que la symbolique est forte. Les SS, c’est le groupe le plus criminel du 20e siècle.”

    Opération Unifier
    Depuis 2015, le Canada a contribué à former 33 346 candidats des Forces de sécurité de l’Ukraine, dont 1951 éléments de la garde nationale ukrainienne , dans le cadre de l’opération Unifier, selon le ministère de la Défense nationale (Nouvelle fenêtre). https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/services/operations/operations-militaires/operations-en-cours/operation-unifier.html Le coût de ce programme s’élève à plus de 890 millions de dollars. Tous les six mois, environ 200 membres des Forces armées canadiennes se relaient pour offrir de l’aide en matière d’instruction sur la force de sécurité. Tout ce personnel a été temporairement déplacé en Pologne jusqu’à ce que les conditions permettent une reprise de l’entraînement.

    Les militaires canadiens ont travaillé en collaboration avec le Centre de formation de la Garde nationale ukrainienne à Zolochiv du 20 février 2019 au 13 février 2022, selon les Forces armées canadiennes.

    Interrogé sur la présence de ces écussons sur l’uniforme de militaires ukrainiens durant un entraînement mené par les Forces armées canadiennes, le ministère de la Défense nationale a formellement nié avoir formé des membres du régiment Azov.

    “Les Forces armées canadiennes n’ont jamais donné quelque formation que ce soit aux membres du bataillon Azov”, assure par courriel le ministère de la Défense nationale. “Les militaires participant à l’op Unifier ont toujours reçu l’ordre de ne pas s’entraîner avec les membres du bataillon Azov et de n’avoir aucun contact avec eux.”

    Le porte-parole du ministère convient cependant que “les membres de l’op Unifier n’exercent aucune surveillance sur les personnes choisies pour assister aux cours ou aux séances de formation”.

    Des membres de la Garde nationale ukrainienne suivent une séance de formation de la part de militaires canadiens de l’opération Unifier le 22 janvier 2021.


    Photo : Avr Melissa Gloude, Forces armées canadiennes

    Selon le ministère, il incombe à l’Ukraine d’effectuer les vérifications requises en ce qui concerne les militaires en formation.

    “Les Forces armées canadiennes n’ont ni le pouvoir ni le mandat de faire enquête sur les militaires d’autres pays. Toutefois, le personnel de l’op Unifier a toujours eu l’obligation et le droit de demander au personnel de commandement des installations d’entraînement ou des académies militaires ukrainiennes de retirer des cours donnés ou supervisés par des membres des Forces armées canadiennes tout soldat ukrainien qu’ils soupçonnent d’être inadéquat du point de vue des valeurs canadiennes ou du droit international.”

    Contacté par courriel, un représentant de la garde nationale ukrainienne a réfuté que des éléments du régiment Azov aient pu participer à une formation auprès de militaires canadiens, malgré les écussons particuliers du régiment observés sur leurs propres photos. “Quant à la période que vous mentionnez [novembre 2020], cette unité n’y a pas fait d’exercice”, écrit un porte-parole. “Et cette pièce ne fait pas partie de leur uniforme.”

    Les membres du régiment Azov n’ont pas répondu à nos requêtes par courriel ni sur le réseau Telegram.

    Des membres du régiment Azov de la Garde nationale ukrainienne ainsi que des activistes du parti d’extrême droite Corps national et du groupe radical Secteur droit ont participé à un rassemblement pour marquer la Journée des défenseurs de l’Ukraine, à Kiev, en octobre 2016.


    Photo : Reuters / Gleb Garanich _

    Former Azov par la bande
    Le 18 août 2021, un communiqué publié sur le site web de la garde nationale ukrainienne avançait par ailleurs que des éléments du régiment Azov (aussi connu sous le nom “de détachement spécial de l’unité militaire 3057”) avaient reçu un entraînement auprès d’instructeurs formés selon un programme élaboré avec la participation de représentants de l’opération Unifier, appelé “PR-1”.

    “Le premier groupe de chasseurs de l’unité militaire 3057 a commencé à s’entraîner dans le cadre du programme de formation de base des soldats selon les normes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord [...]”, peut-on y lire. “Un tel cours en Ukraine n’a lieu qu’au Centre de formation de la Garde nationale ukrainienne à Zolochiv [...]. Le programme de formation de base des soldats est la première étape de la croissance du système de formation professionnelle de la Garde nationale d’Ukraine. Il a été élaboré conjointement avec des représentants de l’opération Unifier selon les normes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord.”

    Un communiqué publié sur le site web du régiment Azov au mois d’août 2021 précise que 35 combattants ont participé à cette formation.

    Au mois d’octobre, Azov se targuait de former 33 cadets selon le programme PR-1, mais cette fois-ci dans ses propres installations, grâce aux entraînements reçus à Zolochiv. On y mentionne aussi que, “pour le prochain cours, les instructeurs sont prêts à accepter deux fois plus de militaires et à dispenser régulièrement une telle formation”.

    Questionné sur cette formation offerte par des instructeurs d’Azov, “élaborée avec des représentants de l’opération Unifier selon les normes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord”, le ministère canadien de la Défense nationale affirme “ne pas être au courant”.

    La garde nationale ukrainienne et toutes ses sous-organisations, comme le Centre de formation de Zolochiv – où les membres des Forces armées canadiennes opéraient –, “ont toujours été pleinement conscients et ont convenu que le ministère de la Défense nationale et les FAC ne formeraient pas les membres du régiment Azov et n’auraient pas de contacts avec eux”, indique un porte-parole par courriel. “De plus, la [garde nationale ukrainienne ] a toujours accepté de prendre des mesures pour éviter des interactions.”

    La garde nationale ukrainienne n’a pas donné suite à notre demande à ce sujet.

    Dépolitisé ou néofasciste ?
    Le régiment Azov, qui participe à la défense de la ville de Marioupol, dévastée par l’armée russe, est une unité très controversée en Ukraine, comme ailleurs.

    Les autorités russes utilisent le spectre d’Azov pour justifier l’invasion de l’Ukraine. Dans un discours diffusé quelques minutes avant le début de l’invasion, le 24 février, Vladimir Poutine avait déclaré chercher “à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine”, alors que le président du pays, Volodymyr Zelensky, est juif. Le 10 mars, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a justifié le bombardement d’une maternité à Marioupol par la présence du “bataillon Azov et d’autres radicaux” sur place.


    Le président de la Russie, Vladimir Poutine, a déclaré chercher à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine au cours d’un discours télévisé le 24 février 2022.
    Photo : Associated Press

    Créé par le néonazi Andriy Biletsky, le régiment Azov compterait aujourd’hui 10 000 combattants sur les quelque 200 000 soldats de l’armée ukrainienne, selon son fondateur.

    Il s’agit donc d’une entité minoritaire, bien loin de ce que laisse supposer la propagande de Vladimir Poutine.

    Les quelque 800 combattants qui le composaient à l’origine, durant la guerre du Donbass, ont contribué à reprendre la ville de Marioupol aux séparatistes prorusses en 2014. De nombreux volontaires étaient issus de la formation ultranationaliste Patriote d’Ukraine et de l’Assemblée sociale nationale, d’allégeance néofasciste.

    Andriy Biletsky a siégé au Parlement de 2014 à 2019. Si son discours s’est affiné depuis, il a mentionné en 2008 que la mission de l’Ukraine consiste à “ mener les races blanches du monde dans une croisade finale… contre les Untermenschen [les sous-humains] dirigés par les Sémites”.

    En juin 2015, le Canada a annoncé qu’il ne soutiendrait pas et n’entraînerait pas ce régiment. En visite à Kiev, le ministre de la Défense nationale de l’époque, Jason Kenney, l’avait alors qualifié  (Nouvelle fenêtre) https://www.theglobeandmail.com/news/national/kenney-says-nationalist-azov-group-shouldnt-tarnish-ukraines-image/article25157369 d’un “petit nombre de pommes pourries”.

    Toutefois, en 2018, une délégation de militaires et de diplomates canadiens a rencontré des membres du régiment en Ukraine (Nouvelle fenêtre) https://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/canadian-officials-who-met-with-ukrainian-unit-linked-to-neo-nazis-fe malgré les mises en garde formulées un an plus tôt par les Forces armées canadiennes.

    Un rapport de 2016 du Haut-Commissariat aux droits de l’homme  (Nouvelle fenêtre)des Nations unies (Nouvelle fenêtre) https://www.ohchr.org/sites/default/files/Documents/Countries/UA/Ukraine_13th_HRMMU_Report_3March2016.pdf accuse par ailleurs le régiment Azov d’avoir enfreint le droit international humanitaire. On l’accuse notamment d’avoir violé et torturé des détenus dans la région du Donbass et d’avoir déplacé des résidents après avoir pillé des propriétés civiles.

    Le bataillon Azov a été intégré à la garde nationale ukrainienne en 2014 à la suite des premiers accords de Minsk. Il serait donc “dépolitisé”, selon le chercheur à l’INALCO Adrien Nonjon. Il n’aurait alors plus de liens avec le Corps national, le parti du fondateur du régiment Azov, Andriy Biletsky.

    Des volontaires ukrainiens du bataillon Azov avec leurs drapeaux ont fait une démonstration de force lors de la Journée des volontaires ukrainiens à Kiev, en Ukraine, le samedi 14 mars 2020.

    “Tant les séparatistes que l’Ukraine se sont engagés dans une volonté de désescalade”, fait-il observer. “Ils ont intégré ces éléments subversifs pour pouvoir les surveiller et les contrôler. C’est un corps militaire comme un autre et je dirais même que c’est une unité d’élite au sein de la Garde nationale ukrainienne. On pourra toujours dire qu’il y a des liens qui existent, mais ils sont plutôt informels, basés sur une camaraderie, parce qu’ils ont tous été au front.”

    Toutefois, pour Oleksiy Kuzmenko, qui est aussi l’auteur d’un rapport pour l’université George Washington (Nouvelle fenêtre) https://www.illiberalism.org/wp-content/uploads/2021/09/IERES-Papers-no-11-September-2021-FINAL.pdf sur les contacts entre les militaires occidentaux et des membres du groupe d’extrême droite ukrainien Ordre militaire Centuria, il ne fait aucun doute que le régiment Azov entretient toujours des liens avec le parti d’extrême droite Corps national, malgré un vernis politiquement correct.

    “Pour commencer, jusqu’au début de la nouvelle agression de la Russie, le centre de recrutement du régiment à Kiev partageait un emplacement avec les bureaux du parti au centre ATEK d’Azov. Il est aussi important de souligner que le chef actuel du régiment, Denis Prokopenko, et son adjoint, Svyatoslav Palamar, sont tous deux membres depuis 2014 et ont servi sous Biletsky. Le fondateur du régiment Azov et d’autres leaders du Corps national ont d’ailleurs continué à visiter le régiment avant la guerre. J’ajouterais aussi qu’en 2019, le régiment s’est rangé du côté du mouvement civil lorsqu’il a perturbé la campagne de réélection du président Petro Porochenko. Finalement, la faction armée d’Azov a accueilli l’aile jeunesse du Corps national en août 2021 dans le cadre d’un entraînement.”

    Dans de récents communiqués publiés sur la plateforme Telegram, un porte-parole du régiment dénonce le manque d’implication de l’Occident dans le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie. “Une des unités les plus motivées de notre pays, le régiment Azov, est qualifiée de fasciste et de nazie [...]. On nous interdit d’obtenir des armes et de nous entraîner avec des instructeurs de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, nos réseaux sociaux ont été bloqués, etc. Les vrais fascistes sont non pas les combattants du régiment Azov mais bien les dirigeants russes et l’armée russe, qui ont eu l’audace d’appeler la guerre en Ukraine une "opération spéciale de "dénazification.”

    Il reste que, selon le chercheur Dominique Arel, le régiment Azov “n’est pas dépolitisé du tout”. Par contre, il s’interroge quant à la pertinence d’aborder cette question alors que l’Ukraine subit l’invasion russe.

    Des milliers de civils sont toujours coincés à Marioupol, qui est bombardée quotidiennement par les forces russes.
    Photo : afp via getty images / ARIS MESSINIS

    “C’est une branche qui est dangereuse”, admet-il. “Mais en ce moment, ils ne tabassent pas de Roms dans la rue : ils défendent leur pays. Les fascistes, ce sont les Russes qui terrorisent les populations civiles. Après la guerre, ça pourrait poser problème que l’extrême droite se retrouve armée. Mais actuellement, au-delà du régiment Azov, c’est une très bonne chose que l’Armée canadienne ait formé les forces ukrainiennes. On voit les résultats exceptionnels sur le terrain. Sur le sol, à Marioupol, l’armée, dont le régiment Azov, résiste toujours.”

    #Canada #azof #régiment_azof #ukraine #waffen-ss #armée #armée_canadienne #néonazi #ukronazi #zelinsky #pologne #Donbass #Marioupol #facisme #nazisme #dénazification #dominique_arel #otan

  • Le Trio infernal : Poutine, l’Otan et les néonazis
    https://lundi.am/Le-Trio-infernal-Poutine-l-Otan-et-les-neonazis


    https://www.bibliomonde.fr/lalmanach/stepan-bandera-1er-janvier-ukraine-lviv-kiev

    L’argument officiel de l’agression militaire lancée par Poutine le 24 février dernier est la « dénazification de l’Ukraine ». Et les gouvernements qui composent l’Otan s’accordent à y reconnaître une « propagande » du Kremlin visant à justifier l’injustifiable : la répression brutale des aspirations du peuple ukrainien à bâtir un Etat indépendant.

    Le problème est que pour dénoncer la propagande du Kremlin, les démocraties occidentales se livrent à une propagande tout aussi peu reluisante : « Le néonazisme en Ukraine ? A part quelques groupuscules ultra minoritaires, rien à signaler… ».

    Yvan Segré #Ukraine #néonazis

  • #Belgique, la police se met aussi à la #violence contre les carnavaleux
    Plusieurs blessés après l’intervention musclée de la police pour faire cesser le Carnaval sauvage
    https://bx1.be/categories/news/plusieurs-blesses-apres-lintervention-musclee-de-la-police-pour-faire-cesser-le-

    Ce samedi, se tenait la dixième édition du Carnaval sauvage à Bruxelles qui a réuni près de 1.800 personnes, selon nos confrères de Bruzz. Durant la soirée, la police est intervenue et a arrêté la fête violemment selon plusieurs témoins.

    La rassemblent festif a débuté dans les Marolles, place du Jeu de Balle et a pris ensuite la direction de Tour et Taxis où un grand feu a été allumé “dans une ambiance festive et bon enfant”, nous raconte Louis Buyse, un carnavalier. Vers 22h, les choses auraient dérapé.


    Plusieurs témoins, présents sur place, affirment que la police a voulu mettre fin aux festivités avec un dispositif particulièrement important. Une autopompe et du gaz lacrymogène ont été utilisés pour disperser la foule.

    Contactée, la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles explique que le rassemblement n’était pas autorisé et que pour des raisons de sécurité, il a été décidé d’éteindre le feu et de disperser la foule pour mettre fin à l’activité et rétablir l’ordre public. “Un message a été diffusé via le micro de l’arroseuse présente pour annoncer l’intervention. Des projectiles ont été lancés vers les policiers. Il a été fait usage de gaz”. Elle indique par ailleurs que deux policiers ont été blessés et un véhicule a été endommagé.

    Coups de bouclier et de matraque
    Certains dénoncent aussi des coups donnés par la police. “Avec mes amis, on s’est retrouvés à l’arrière de la foule qui se pressait pour partir du site. Les policiers nous encerclaient, ils étaient derrière nous et à notre droite, ainsi qu’une autopompe. Les policiers ont commencé à donner des coups de bouclier et de matraque, j’ai moi-même reçu un coup dans le dos”, affirme Louis.

    Parmi ses amis, trois ont reçu des coups à la tête. “Une amie a eu plusieurs points de suture sur le crâne. Une autre a aussi du aller à l’hôpital et a plusieurs jours d’arrêt de travail. Et un troisième ami a également eu la main cassée. Il est aujourd’hui dans le plâtre”, rapporte-t-il. Les quatre amis vont porter plainte.


    Sophie Fonfec était à Tour et Taxis samedi soir. Sur Facebook, elle raconte : “Ne marchant pas assez vite, l’un des policiers s’est mis alors à me taper le crâne avec son bouclier et sa matraque. J’ai commencé à saigner, et je suis tombée au sol, blessée et en état de choc”, avant de poursuivre : “C’était une action d’une violence inouïe. Injustifiée. Nous étions sur le départ, pacifistes, et voilà comment agis la police dans la zone de Bruxelles.”

    #carnaval

    • Strépy-Bracquegnies : 6 morts et 27 blessés, deux personnes interpellées, ce qu’on a appris lors de la conférence de presse
      https://www.rtbf.be/article/strepy-bracquegnies-6-morts-et-27-blesses-deux-personnes-interpellees-ce-qu-on-

      Ce dimanche à l’aube une voiture a foncé dans la foule à Strépy, alors que se déroulait le ramassage des Gilles. Il y a 6 décès et 27 blessés, dont 10 dans un état grave, ont confirmé les autorités en milieu de matinée.

      Le bourgmestre de La Louvière Jaques Gobert a d’abord pris la parole. Il a indiqué que, à l’issue du rondeau de 11 heures, les festivités du carnaval seront arrêtées. Il a également fait état des nombreux messages de solidarité reçus. Il a par ailleurs indiqué que le Roi se rendrait sur place vers 16 heures, accompagné de la ministre de l’Intérieur, du gouverneur de la province et du ministre -président Elio Di Rupo.

    • Pascal Praud dénonce les tortures du bataillon nazi Azov contre les Ukrainiens attachés, dénudés et fouettés
      https://lemediaen442.fr/pascal-praud-denonce-les-tortures-du-bataillon-nazi-azov-contre-les-ukr

      Ce 21 mars dans L’Heure des Pros, Pascal Praud voulait dénoncer des images qui circulent sur tous les réseaux sociaux (voir vidéo ci-dessous, attention images choquantes) où l’on peut voir des soldats ukrainiens du bataillon nazi Azov attacher à un poteau un père et sa fille — les femmes ne sont pas épargnées —, les fouetter, certains sont dénudés.

      https://rumble.com/vy1fr1-pascal-praud-dnonce-les-tortures-du-bataillon-nazi-azov.html
      La vidéo sur Rumble, le lien ci dessus

      Ces Ukrainiens ont eu le malheur de ne pas vouloir faire la guerre, de s’y opposer — tout simplement inadmissible pour les soldats ukrainiens. Les victimes sont prises en exemple, exhibées comme des bêtes de foire, humiliées devant leurs enfants, lynchées sur la place publique, afin que ceux qui regardent en prennent de la graine. Des images que BFMTV et autres médias se gardent bien de dénoncer. Nous saluons Pascal Praud de faire exception dans cet océan de rétention d’informations.

      L’analyste politique Mathieu Slama souhaite-t-il analyser pourquoi une avenue porte le nom du collaborateur nazi Stepan Bandera dans la ville de Lvov en Ukraine, pourquoi les tombes juives sont détruites à coups de battes de baseball, pourquoi le bataillon nazi Azov est intégré à la garde nationale de l’Ukraine, placé sous le commandement du ministère de l’Intérieur d’Ukraine et intégré à la Force de défense territoriale ukrainienne par l’état-major ukrainien, pourquoi les nazis fouettent un père et sa fille attachés à un poteau ? Nous lui souhaitons bonne chance pour se dépatouiller dans tout ce merdier qui pue le nazisme à la gloire d’Adolf Hitler.

      Face à ces images horribles, on s’étonne de voir Mathieu Slama, pensant certainement faire l’unanimité sur le plateau, ne pas condamner les actes des néonazis d’Azov avec fermeté. L’analyste politique est plutôt porté à accuser Poutine de faire de la propagande avec des faits réels. Élisabeth Lévy — heureusement assise — se voit presque accusée, en dénonçant les néonazis, d’être une sous-fifre du Kremlin.

      #Ukraine #bataillon_azov #nazisme #violence #mathieu_slama

    • P&O Ferries : des Indiens payés 2,38 dollars de l’heure pour remplacer l’équipage britannique licencié, dénonce un syndicat Belga
      https://www.rtbf.be/article/po-ferries-des-indiens-payes-238-dollars-de-l-heure-pour-remplacer-l-equipage-b

      La compagnie britannique de ferries P&O Ferries, qui assure des liaisons entre plusieurs pays européens et le Royaume-Uni, a engagé des Indiens pour remplacer les 800 personnes qu’elle a licenciées avec effet immédiat, et ne les paye que 2,38 dollars (2,2 euros) de l’heure, dénonce mardi le syndicat britannique RMT.

      Ce syndicat représente une grande partie des 800 travailleurs licenciés. Les remplaçants de ces derniers seraient payés sous le salaire minimum britannique, dénonce RMT, qui parle d’"exploitation choquante". Il appelle le gouvernement à réagir.

      Le salaire minimum horaire au Royaume-Uni pour les travailleurs et travailleuses à partir de 23 ans est établi à 8,91 livre sterling. P&O ne paierait que 1,8 livre. Les compagnies maritimes enregistrent souvent leurs navires dans d’autres pays, afin d’échapper à la législation sur le salaire minimum. Certains bateaux de P&O battent ainsi pavillon chypriote.

      L’entreprise a annoncé la semaine dernière qu’elle devait réduire ses coûts pour survivre. Les services sont interrompus depuis les licenciements.
      #esclavage #mondialisation #angleterre #P&O #P&O_Ferrie #navires

    • En conflit avec P&O Ferries, Londres impose un salaire minimum
      https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/en-conflit-avec-p-o-ferries-londres-impose-un-salaire-minimum-2009

      LONDRES, 28 mars (Reuters) - Le Royaume-Uni a annoncé lundi qu’il obligerait les exploitants de ferries accostant au Royaume-Uni à payer un salaire minimum alors que les efforts s’intensifient pour que P&O Ferries renonce au licenciement surprise de 800 salariés et à leur remplacement par une main d’œuvre moins onéreuse.


      La compagnie maritime, détenu par la société portuaire Dubaï DP World, s’apprête à enfreindre la loi en remplaçant des salariés par du personnel intérimaire moins payé, après avoir perdu 100 millions de livres l’année dernière en raison des restrictions liées à la pandémie de COVID-19.
      Le gouvernement a condamné cette initiative et a exhorté l’entreprise à revenir sur sa décision au moment où les Britanniques sont confrontés à une hausse de l’inflation et des impôts.
      Alors que P&O a indiqué que ses nouveaux équipages gagneraient quelque 5,50 livres par heure, Grant Shapps, le ministre britannique des Transports, a annoncé un projet de loi « vouant à l’échec » le plan du directeur général de P&O, Peter Hebblethwaite.
      Ce projet de loi prévoit de porter dès le mois prochain à au moins 9,50 livres - le minimum national - le salaire de la plupart des salariés des opérateurs de ferries opérant à partir des ports britanniques. (Reportage de Kate Holton ; version française Dina Kartit, édité par Jean-Michel Bélot)

  • La #goutte_de_poison , par #Anna_Colin_Lebedev sur twitter

    La goutte de poison. J’avoue être épuisée de devoir encore et encore, pour la millième fois depuis 2014, faire le point sur l’extrême-droite et les "néonazis" en Ukraine. Des dizaines d’articles et d’interventions de multiples chercheurs. Et il faut recommencer.
    Le régime russe excelle dans la tâche de susciter notre indignation et notre doute. Son arme la plus puissante est de nous emmener sur son terrain, de nous imposer son agenda et ses grilles de lecture. La récente affaire « BHL à Mariupol » a ravivé la flamme.
    Back to basics. Le discours russe sur les « néonazis ukrainiens » se développe à partir de 2014. Il tombe sur le terreau fertile de nos stéréotypes sur les Ukrainiens qui seraient intrinséquement antisémites, qui auraient collaboré avec les nazis.
    Même Boris Cyrulnik s’y colle hier sur France Inter, en parlant des Ukrainiens : « Pourtant, pendant la guerre, ils n’étaient pas très bien engagés, mais leurs enfants ne sont pas responsables des crimes de leurs parents ». Entendre ça est désespérant.
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-jeudi-17-mars-2022
    Rappelons les faits. La très grande majorité des soldats ukrainiens ont combattu les nazis au sein de l’Armée rouge (plus de 4 millions) . Environ 200 000 ont combattu aux côtés de l’Allemagne nazie. Ça fait maximum 5% de pro-nazis parmi les combattants.
    La collaboration arrive dans le contexte particulier des politiques répressives de Moscou sur les territoires ukrainiens. Il s’agit pour bcp d’Ukrainiens de choisir le moins pire des deux maux : l’URSS et l’Allemagne. Leurs motivations sont diverses.
    https://www.jstor.org/stable/26624533
    Je ne cherche pas à justifier. Je constate simplement que notre raisonnement suit la logique de la goutte de poison qui contamine tout le liquide où elle est versée. 5% des hommes en armes ukrainiens ont combattu aux côtés des nazis -> l’Ukraine était toute entière collabo.
    Oui, lorsque l’Ukraine indépendante se constitue, il y a parmi ses symboles les personnages ambigus que sont les nationalistes du milieu du XXe. Côté pile, ils luttaient pour l’indépendance de l’Ukraine. Côté face, beaucoup ont collaboré.
    Le récit historique est porteur de cette mémoire complexe. On commémore à la fois la participation des Ukrainiens à la lutte contre le nazisme et le combat nationaliste contre l’URSS. Mais le débat intellectuel est ouvert en Ukraine, la société travaille sur son passé.
    A l’inverse, en Ru, la question de la collaboration avec les nazis est un sujet tabou. On réduit la collaboration à quelques personnages diabolisés (Vlasov), mais sans quantifier et surtout sans s’interroger sur les motivations et le lien avec les répressions staliniennes.
    La logique de la goutte de poison revient dans le récit russe, puis dans le nôtre, dès 2014. Les médias russes poussent l’idée que la révolution du Maïdan est ultra-nationaliste, en donnant pour preuve des portraits du nationaliste Stepan Bandera présents sur la place.
    Or, le Maïdan est une mobilisation inclusive, autour d’un objectif commun : le départ du président en place et le rejet du projet de société qu’il incarne. Des citoyens idéologiquement très divers se retrouvent dans ce mot d’ordre. Oui, les nationalistes sont aussi là.
    La logique de la goutte de poison fait que puisqu’on a repéré l’extrême droite dans la foule, la manifestation entière est contaminée. Comme si l’on disait : puisque Marine Le Pen était dans les manifestations « Je suis Charlie », ces manifestations sont d’extrême droite.
    Or, le Maïdan est divers, multilingue (et plutôt russophone d’ailleurs), valorisant cette pluralité. Les portraits de Bandera ne plaisent pas à tout le monde, mais on laisse faire, au nom de l’inclusion de tous et de la lutte commune.
    La logique de la goutte de poison atteint son paroxysme lorsqu’on parle des bataillons qui se sont formés à partir de 2014. 2 sont sur toutes les lèvres : Azov et Pravy Sektor. « Bataillon ultranationaliste », ça fait frémir. Le pouvoir russe utilise notre frémissement.
    Oui, le bataillon Azov et le bataillon Pravy Sektor (2 sur une trentaine) ont été formés par des groupes politiquement ultranationalistes. Mais même dans ceux-là, de nombreux combattants ne partageaient pas l’ancrage politique du bataillon.
    J’ai fait des entretiens en 2016-2017 avec plusieurs combattants de Pravy Sektor. Un bataillon très décentralisé, où chaque groupe vit un peu sa vie. Je n’ai pas détecté d’idéologie particulière ; les gens s’y engagent parce que ce bataillon est non affilié à l’Etat.
    Azov est plus idéologisé et porteur d’idées ultranationalistes, mais en 2014-2015, beaucoup de combattants se retrouvent dans Azov sans motivation idéologique. Chacun de ces bataillons compte quelques centaines de personnes. Voir mon rapport.
    https://t.co/R30AHj9Nel
    Aidar (récemment revenu dans nos radars grâce à BHL) est un bataillon sans idéologie autre que l’engagement patriotique. Un bataillon ouvert qui a accueilli des combattants sans faire trop de tri.
    https://connexion.liberation.fr/autorefresh?referer=https%3a%2f%2fwww.liberation.fr%2fchecknews
    Oui, Aidar a pu compter des membres porteurs d’idées nationalistes, conséquence logique d’un recrutement ouvert. Mais aucune idée extrémiste n’y était officiellement promue. Plusieurs Aidar ont été auteurs de crimes, mais pas de crimes motivés par la langue ou l’ethnie.
    Il est logique qu’un conflit armé attire entre autres des personnes idéologiquement radicales. Ce qu’il faut regarder, c’est le bilan. Amnesty, l’OSCE, l’OFPRA ont relevé (des deux côtés) des crimes de guerre. Mais pas d’exactions de masse ou de nettoyages ethniques.
    La logique de la goutte de poison nous fait dire que l’armée ukrainienne entière aurait été contaminée par le néo-nazisme promu par quelques membres. Que doit-on dire alors de nos propres forces de l’ordre qui votent volontiers pour l’extrême droite ?
    https://www.ouest-france.fr/politique/marine-le-pen/presidentielle-44-des-policiers-et-militaires-prets-a-voter-pour-marine
    Il n’est pas impossible d’ailleurs que je sois en train de donner une idée au Kremlin. Dans un prochain discours, Poutine pourra dire, chiffres à l’appui, que l’armée française est néo-nazie. Et par extension, que le pouvoir français est néo-nazi. Une seule goutte suffit.
    Lorsque l’Etat a intégré les bataillons volontaires (sauf Pravy Sektor, marginalisé), cela a été fait dans une logique de reprise de contrôle. Plus facile de gérer les trublions dedans que dehors. Ça n’a pas très bien marché pour Azov qui a continué à se développer.
    Mais les forces politiques ultra-nationalistes sont en constante diminution en Ukraine depuis 2014. Il n’y a pas de parlementaires d’extrême droite dans le parlement ukrainien. C’est aussi parce que le nationalisme soft, nourri par l’agression russe, est devenu mainstream.
    Ce nationalisme civique contient un fort attachement à une identité ukrainienne, plutôt européenne, et l’idée que cette identité est en permanence menacée un ennemi extérieur, l’Etat russe. Je ne vois pas comment cette vision pourrait faiblir dans un proche avenir.
    Il y a une chose qu’on ne trouve pas dans le nationalisme soft ukrainien : c’est l’antisémitisme. Ni dans la population en général, ni dans le pouvoir, ni même dans les groupes d’extrême droite. L’ennemi, c’est aujourd’hui l’envahisseur russe.
    https://www.jpost.com/diaspora/article-692443
    L’Ukraine qui a longtemps négligé l’histoire de l’Holocauste sur son territoire, a changé depuis 10-15 ans. Baby Yar, site de la Shoah par balles, est visité annuellement par chaque président ukrainien. L’Holocauste est enseignée. Les ? douloureuses sont posées.
    La Russie a bien plus de chemin à faire dans ce domaine (j’en parlais dans un billet de blog en 2012) , même si je pense que la population russe n’est pas aujourd’hui particulièrement antisémite.
    https://blogs.mediapart.fr/anna-colin-lebedev/blog/030412/regards-sur-la-russie-contemporaine-l-holocauste-une-colle
    Mais une seule goutte de poison nous a suffi pour que le soupçon pèse sur l’Ukr. Je ne le répéterai jamais assez : les blindés russes s’embourbent sur le terrain, mais le pouvoir russe sait très bien venir nous chercher, appuyer et désinformé là où ça nous fait mal.

    https://twitter.com/colinlebedev/status/1504856940568055828
    #Ukraine #extrême_droite #nazis #néo-nazis

  • Caroline Glick https://twitter.com/CarolineGlick/status/15055842966...
    https://diasp.eu/p/14285149

    Caroline Glick

    https://twitter.com/CarolineGlick/status/1505584296693751811

    #Zelensky's claim that the Ukrainians were righteous gentiles who saved #Jews in the #Holocaust is sick historical revisionism. The Ukrainians were active, enthusiastic #Nazis. Ukrainian Jewry wasn’t annihilated in #Poland, but in #Ukraine, by their neighbors.

    #Russia #Zelenskyy #Zelenskyj #Israel

  • Ehrung für Alt-Bundespräsidenten: Berlin-Schöneberg erhält Richard-von-Weizsäcker-Platz - Berlin - Tagesspiegel
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/ehrung-fuer-alt-bundespraesidenten-berlin-schoeneberg-erhaelt-richard-von-weizsaecker-platz/28173832.html

    Keine Verwechslungen mehr, wer zum #Kaiser-Wilhelm-Platz will, outet sich demnächst zuberlässig als #Wannsee Bewohner oder als Liebhaber des noblen Vororts. Schluss is mit dem Schöneberger Kaiser-Willi. Da die nahegelegene Taxihalte schon jetzt nicht mehr über Funk als Kaiser WIlhelm angesprochen wird, ist die Umbenennung eigentlich unproblematisch.

    Trotzdem geht das schon aus einem einzigen Grund nicht in Ordnung: Die Platzumbenennung ist überflüssig. Man tut sowas nicht. Nachdem er 130 Jahre gut funktioniert hat, ändert man nicht mal einfach so den Namen eines der strukturgebenden Plätze Berlins.

    Fragen bleiben.

    – Was ist nur aus den Grünen geworden. Zu Freunden des preußischen Neu-Adels mutierte, kritische Ex-Denker, Erste-Weltkriegs-Feindschafts-Aufwärmer, gewesene Friedensfreunde. Verehrer widerlicher Machtideologen. Zu Ritschis Zeiten als Regierender lachten Grüne gerne darüber, wie ihn der Kabarettist Wolfgang Neuss aus der Fassung zu bringen verstand. Vorbei. Dem Grün ist mehr als das Humor-Gen abhanden gekommen.
    – Und jetzt mal im Ernst: Wieso muss ein preußischer Kaiser im Stadtbild durch den Sproß einer mordverbundenen preußischen Adelsfamilie ersetzt werden? Das Massenmorden, der Krieg als Fortsetzung der Politik mit anderen Mitteln , war ab 1813 und weiter bis 1945 Mutterboden für den Aufstieg der Weizsäckers. Im ersten millionenverschlingenden Krieg gab es endlich 1916 den erblichen Freiherrenstand derer von Weizsäcker. Sollen nun etwa auf grüne Initiative mit dem Umweg über Weizsäcker des Clausewitz Kriegskonzepte rehabilitiert dem einundzwanzigsten Jahrhundert eingepflanzt werden?

    https://de.wikipedia.org/wiki/Weizs%C3%A4cker

    17.03.2022 von Sigrid Kneist - Kommende Woche wird der Kaiser-Wilhelm-Platz in Berlin-Schöneberg in Richard-von-Weizsäcker-Platz umbenannt. Die Initiative ging von den Grünen aus.

    Richard von Weizsäcker wird künftig im Berliner Straßenbild geehrt. Der Schöneberger Kaiser-Wilhelm-Platz wird am kommenden Donnerstag nach dem 2015 verstorbenen CDU-Politiker umbenannt. Von Weizsäcker war von 1981 bis 1984 Regierender Bürgermeister in Berlin und von 1984 bis 1994 Bundespräsident, der vor allem nach seiner Rede zum 40. Jahrestag des Kriegsendes in Europa am 8. Mai 1985 viel geachtet war.

    Die Bezirksverordnetenversammlung von Tempelhof-Schöneberg beschloss die Umbenennung im Januar 2021. Die Initiative war von den Grünen ausgegangen, CDU und FDP hatten sich angeschlossen. Die SPD votierte mit der Begründung dagegen, die Benennung widerspreche dem Bestreben im Bezirk, Straßen vorrangig nach Frauen zu benennen und deren Verdienste damit im Straßenbild sichtbarer zu machen.

    Eine weitere öffentliche Debatte gab es nicht – auch keine Widersprüche von Anwohnern. Allerdings sind auch nur wenige Gebäude an dem an der Hauptstraße gelegenen, schmucklosen Platz betroffen.

    #Berlin #Schöneberg #Kaiser-Wilhelm-Platz #Straßenumbenennung #Preußen #Nazis

  • La propagande nazie et la « guerre des cartes »
    https://visionscarto.net/war-in-maps-39-41

    La cartographie a été un instrument important de la propagande nazie. Bien que principalement destinée à la population allemande, elle a aussi été massivement diffusée à l’étranger. Nous proposons d’explorer ici un atlas de guerre allemand publié en 1941 aux États-Unis, dans lequel sont exposés et justifiés les points de vue nazis sur le déclenchement et les débuts de la Seconde Guerre mondiale. Nous nous attarderons à la fois sur les types d’informations utilisés et les principaux procédés graphiques mis (...) #Billets

  • Exterminez toutes ces brutes (1/4). La troublante conviction de l’ignorance

    Dans une puissante méditation en images, Raoul Peck montre comment, du génocide des Indiens d’Amérique à la Shoah, l’impérialisme, le colonialisme et le suprémacisme blanc constituent un impensé toujours agissant dans l’histoire de l’Occident.

    « Civilisation, colonisation, extermination » : trois mots qui, selon Raoul Peck, « résument toute l’histoire de l’humanité ». Celui-ci revient sur l’origine coloniale des États-Unis d’Amérique pour montrer comment la notion inventée de race s’est institutionnalisée, puis incarnée dans la volonté nazie d’exterminer les Juifs d’Europe. Le même esprit prédateur et meurtrier a présidé au pillage de ce que l’on nommera un temps « tiers-monde ».

    Déshumanisation
    Avec ce voyage non chronologique dans le temps, raconté par sa propre voix, à laquelle il mêle celles des trois auteurs amis qui l’ont inspiré (l’Américaine Roxanne Dunbar-Ortiz, le Suédois Sven Lindqvist et Michel-Rolph Trouillot, haïtien comme lui), Raoul Peck revisite de manière radicale l’histoire de l’Occident à l’aune du suprémacisme blanc. Tissant avec une grande liberté de bouleversantes archives photo et vidéo avec ses propres images familiales, des extraits de sa filmographie mais aussi des séquences de fiction (incarnées notamment par l’acteur américain Josh Hartnett) ou encore d’animation, il fait apparaître un fil rouge occulté de prédation, de massacre et de racisme dont il analyse la récurrence, l’opposant aux valeurs humanistes et démocratiques dont l’Europe et les États-Unis se réclament. « Exterminez toutes ces brutes », phrase prononcée par un personnage du récit de Joseph Conrad Au cœur des ténèbres, et que Sven Lindqvist a choisie comme titre d’un essai, résume selon Raoul Peck ce qui relie dans un même mouvement historique l’esclavage, le génocide des Indiens d’Amérique, le colonialisme et la Shoah : déshumaniser l’autre pour le déposséder et l’anéantir. De l’Europe à l’Amérique, de l’Asie à l’Afrique, du XVIe siècle aux tribuns xénophobes de notre présent, il déconstruit ainsi la fabrication et les silences d’une histoire écrite par les vainqueurs pour confronter chacun de nous aux impensés de sa propre vision du passé.

    https://www.arte.tv/fr/videos/095727-001-A/exterminez-toutes-ces-brutes-1-4

    #film #documentaire #film_documentaire #peuples_autochtones #récit #contre-récit #récit_historique #histoire #Séminoles #extrême_droite #suprémacisme_blanc #racisme #Grand_Remplacement #invasion #colonialisme #puissance_coloniale #extermination #Tsenacommacah #confédération_Powhatan #Eglise #inquisition #pureté_du_sang #sang #esclavage #génocide #colonialisme_de_peuplement #violence #terre #caoutchouc #pillage

    –-> déjà signalé plusieurs fois sur seenthis (notamment ici : https://seenthis.net/messages/945988), je remets ici avec des mots-clé en plus

  • La revanche de Taras Bulba : prologue Librairie Tropique (Paris)
    http://www.librairie-tropiques.fr/2022/03/la-revanche-taras-bulba-prologue.html

    « Dans les chaires on ne cesse de parler de l’insécurité, de la fragilité, de l’instabilité des choses temporelles, mais chacun pense, si ému soit-il, qu’il conservera pourtant ce qui lui appartient ; que cette insécurité apparaisse effectivement sous la forme des hussards sabre au clair, et que tout cela cesse d’être une plaisanterie, alors ces mêmes gens édifiés et émus qui avaient tout prédit se mettent à maudire les conquérants.

    Cependant les guerres ont lieu quand elles sont nécessaires, puis les récoltes poussent encore une fois et les bavardages se taisent devant le sérieux de l’histoire. »
    G. W. F. Hegel, Principes de la philosophie du droit et science de l’État en abrégé, remarque annexée au §324, citée et traduite de l’édition allemande Lasson, tome VI, p. 369 par Jean Hyppolite in Introduction à la philosophie de l’histoire de Hegel (éd. Marcel Rivière et Cie, coll. Bibliothèque philosophique, 1948).

    https://www.youtube.com/watch?v=w8IGWQkSn_s

    Maintenant que nous avons compris, grâce à Jimmy Dore et ses amis, que Vladimir Poutine était tout sauf fou, quand il revendique comme impératif catégorique d’aller débarrasser l’Ukraine de ses terroristes nazis. Voici un autre document audiovisuel, venu des adversaires de Jimmy Dore, qui nous donnent une nouvelle preuve contradictoire attestant que, non seulement Poutine n’est pas fou, mais qu’il est assurément le plus raisonnable, le plus sensé, le plus déterminé et le plus compétent des chefs d’état de notre "monde nouveau" quand il exige la démilitarisation de cette région du monde .

    Le pentagone dans la tête de Poutine

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=107&v=5_Ib0mRen84

    #ukraine, #Poutine, #Russie, #Otan, #stratégie du chaos #Dénazification #nazisme #Jimmy_Dore #Crimée #guerre #OTAN #énergie #gaz #frontières

  • Les « Pirates » contre Hitler : la résistance des jeunes Allemands à l’ombre de La Rose blanche

    Refusant d’adhérer au national-socialisme de Hitler, une fraction de la jeunesse allemande de la fin des années 1930 se retrouve dans une contre-culture opposée au militarisme et à la croix gammée. Une jeunesse contestataire réprimée sévèrement par le pouvoir et qui a été longtemps la grande oubliée de l’histoire officielle...

    #Nazisme #RoseBlanche #Edelweisspiraten
    https://www.partage-noir.fr/les-pirates-contre-hitler-la-resistance-des-jeunes-allemands-a-l

  • Chief Rabbi of Ukraine demolishes Putin’s excuse for Russia’s invasion
    27/02

    https://khpg.org/en/1608810144

    extrait (google trad)

    « La communauté juive fait partie intégrante de l’Ukraine et se tient aux côtés du peuple, du gouvernement et des forces armées ukrainiens pour défendre l’Ukraine.

    Le gouvernement ukrainien a soutenu la communauté juive depuis que l’Ukraine est devenue indépendante en 1991. »

    Il a ensuite ajouté : « Il a défendu et s’est lié d’amitié avec la communauté juive. Je n’ai pas besoin de vous rappeler que le président et l’ancien Premier ministre ukrainiens sont juifs. »

    La Russie a tenté pour la première fois de justifier son invasion de la Crimée et son agression militaire dans le Donbass il y a huit ans, lorsque Poutine a affirmé que la principale préoccupation de la Russie était « l’orgie de nationalistes, d’extrémistes et d’antisémites dans les rues de Kiev ». En 2014, de telles affirmations ont été très publiquement rejetées par les dirigeants religieux et civiques juifs ukrainiens, dont le grand rabbin Bleich. Début mars 2014, il a souligné que les incidents antisémites en Ukraine étaient rares et que le premier acte de vandalisme antisémite en Crimée était intervenu deux jours après la prise de contrôle par les troupes russes. Il a ajouté : "" Nous nous attendons à une provocation. Nous prévoyons que les Russes voudront justifier leur invasion de l’Ukraine. Ils affirment déjà dans les médias que les partisans de Bandera courent et attaquent les synagogues, mais rien de tout cela ne se produit.

    #ukraine #nazis

  • 90 Years Ago: The End of German Hyperinflation | Mises Institute
    https://mises.org/library/90-years-ago-end-german-hyperinflation

    11/15/2013Thorsten Polleit
    On 15 November 1923 decisive steps were taken to end the nightmare of hyperinflation in the Weimar Republic: The Reichsbank, the German central bank, stopped monetizing government debt, and a new means of exchange, the Rentenmark, was issued next to the Papermark (in German: Papiermark). These measures succeeded in halting hyperinflation, but the purchasing power of the Papermark was completely ruined. To understand how and why this could happen, one has to take a look at the time shortly before the outbreak of World War I.

    Since 1871, the mark had been the official money in the Deutsches Reich. With the outbreak of World War I, the gold redeemability of the Reichsmark was suspended on 4 August 1914. The gold-backed Reichsmark (or “Goldmark,” as it was referred to from 1914) became the unbacked Papermark. Initially, the Reich financed its war outlays in large part through issuing debt. Total public debt rose from 5.2bn Papermark in 1914 to 105.3bn in 1918.1 In 1914, the quantity of Papermark was 5.9 billion, in 1918 it stood at 32.9 billion. From August 1914 to November 1918, wholesale prices in the Reich had risen 115 percent, and the purchasing power of the Papermark had fallen by more than half. In the same period, the exchange rate of the Papermark depreciated 84 percent against the US dollar.

    The new Weimar Republic faced tremendous economic and political challenges. In 1920, industrial production was 61 percent of the level seen in 1913, and in 1923 it had fallen further to 54 percent. The land losses following the Versailles Treaty had weakened the Reich’s productive capacity substantially: the Reich lost around 13 percent of its former land mass, and around 10 percent of the German population was now living outside its borders. In addition, Germany had to make reparation payments. Most important, however, the new and fledgling democratic governments wanted to cater as best as possible to the wishes of their voters. As tax revenues were insufficient to finance these outlays, the Reichsbank started running the printing press.

    From April 1920 to March 1921, the ratio of tax revenues to spending amounted to just 37 percent. Thereafter, the situation improved somewhat and in June 1922, taxes relative to total spending even reached 75 percent. Then things turned ugly. Toward the end of 1922, Germany was accused of having failed to deliver its reparation payments on time. To back their claim, French and Belgian troops invaded and occupied the Ruhrgebiet, the Reich’s industrial heartland, at the beginning of January 1923. The German government under chancellor Wilhelm Kuno called upon Ruhrgebiet workers to resist any orders from the invaders, promising the Reich would keep paying their wages. The Reichsbank began printing up new money by monetizing debt to keep the government liquid for making up tax-shortfalls and paying wages, social transfers, and subsidies.

    From May 1923 on, the quantity of Papermark started spinning out of control. It rose from 8.610 billion in May to 17.340 billion in April, and further to 669.703 billion in August, reaching 400 quintillion (that is 400 x 1018) in November 1923.2 Wholesale prices skyrocketed to astronomical levels, rising by 1.813 percent from the end of 1919 to November 1923. At the end of World War I in 1918 you could have bought 500 billion eggs for the same money you would have to spend five years later for just one egg. Through November 1923, the price of the US dollar in terms of Papermark had risen by 8.912 percent. The Papermark had actually sunken to scrap value.

    With the collapse of the currency, unemployment was on the rise. Since the end of the war, unemployment had remained fairly low — given that the Weimar governments had kept the economy going by vigorous deficit spending and money printing. At the end of 1919, the unemployment rate stood at 2.9 percent, in 1920 at 4.1 percent, 1921 at 1.6 percent and 1922 at 2.8 percent. With the dying of the Papermark, though, the unemployment rate reached 19.1 percent in October, 23.4 percent in November, and 28.2 percent in December. Hyperinflation had impoverished the great majority of the German population, especially the middle class. People suffered from food shortages and cold. Political extremism was on the rise.

    The central problem for sorting out the monetary mess was the Reichsbank itself. The term of its president, Rudolf E. A. Havenstein, was for life, and he was literally unstoppable: under Havenstein, the Reichsbank kept issuing ever greater amounts of Papiermark for keeping the Reich financially afloat. Then, on 15 November 1923, the Reichsbank was made to stop monetizing government debt and issuing new money. At the same time, it was decided to make one trillion Papermark (a number with twelve zeros: 1,000,000,000,000) equal to one Rentenmark. On 20 November 1923, Havenstein died, all of a sudden, through a heart attack. That same day, Hjalmar Schacht, who would become Reichsbank president in December, took action and stabilized the Papermark against the US dollar: the Reichsbank, and through foreign exchange market interventions, made 4.2 trillion Papermark equal to one US Dollar. And as one trillion Papermark was equal to one Rentenmark, the exchange rate was 4.2 Rentenmark for one US dollar. This was exactly the exchange rate that had prevailed between the Reichsmark and the US dollar before World War I. The “miracle of the Rentenmark” marked the end of hyperinflation.3

    How could such a monetary disaster happen in a civilized and advanced society, leading to the total destruction of the currency? Many explanations have been put forward. It has been argued that, for instance, that reparation payments, chronic balance of payment deficits, and even the depreciation of the Papermark in the foreign exchange markets had actually caused the demise of the German currency. However, these explanations are not convincing, as the German economist Hans F. Sennholz explains: “[E]very mark was printed by Germans and issued by a central bank that was governed by Germans under a government that was purely German. It was German political parties, such as the Socialists, the Catholic Centre Party, and the Democrats, forming various coalition governments that were solely responsible for the policies they conducted. Of course, admission of responsibility for any calamity cannot be expected from any political party.”4 Indeed, the German hyperinflation was manmade, it was the result of a deliberate political decision to increase the quantity of money de facto without any limit.

    What are the lessons to be learned from the German hyperinflation? The first lesson is that even a politically independent central bank does not provide a reliable protection against the destruction of (paper) money. The Reichsbank had been made politically independent as early as 1922; actually on behalf of the allied forces, as a service rendered in return for a temporary deferment of reparation payments. Still, the Reichsbank council decided for hyperinflating the currency. Seeing that the Reich had to increasingly rely on Reichsbank credit to stay afloat, the council of the Reichsbank decided to provide unlimited amounts of money in such an “existential political crisis.” Of course, the credit appetite of the Weimar politicians turned out to be unlimited.

    The second lesson is that fiat paper money won’t work. Hjalmar Schacht, in his 1953 biography, noted: “The introduction of the banknote of state paper money was only possible as the state or the central bank promised to redeem the paper money note at any one time in gold. Ensuring the possibility for redeeming in gold at any one time must be the endeavor of all issuers of paper money.”5 Schacht’s words harbor a central economic insight: Unbacked paper money is political money and as such it is a disruptive element in a system of free markets. The representatives of the Austrian School of economics pointed this out a long time ago.

    Paper money, produced “ex nihilo” and injected into the economy through bank credit, is not only chronically inflationary, it also causes malinvestment, “boom-and-bust” cycles, and brings about a situation of over-indebtedness. Once governments and banks in particular start faltering under their debt load and, as a result, the economy is in danger of contracting, the printing up of additional money appears all too easily to be a policy of choosing the lesser evil to escape the problems that have been caused by credit-produced paper money in the first place. Looking at the world today — in which many economies have been using credit-produced paper monies for decades and where debt loads are overwhelmingly high, the current challenges are in a sense quite similar to those prevailing in the Weimar Republic more than 90 years ago. Now as then, a reform of the monetary order is badly needed; and the sooner the challenge of monetary reform is taken on, the smaller will be the costs of adjustment.

    1.See here and in the following H. James, “Die Reichbank 1876 bis 1945,” in: Fünfzig Jahre Deutsche Mark, Notenbank und Währung in Deutschland seit 1948, Deutsche Bundesbank, ed. (München: Verlag C. H. Beck, 1998), pp. 29 – 89, esp. pp. 46 – 54; C. Bresciani-Turroni, The Economics of Inflation, A Study of Currency Depreciation in Post-War Germany (Northampton: John Dickens & Co., 1968 [1931]); also F.D. Graham, Exchange, Prices, And Production in Hyper-Inflation: Germany, 1920 – 1923 (New York: Russell & Russell, 1967 [1930]).
    2.To be sure: It is a “400” with 18 zeros: 400,000,000,000,000,000,000. In American and French nomenclature, it is “quintillion,” in English and German nomenclature one would speak of “trillion,” or a “thousand billion” times 1,000. In this article, the American nomenclature will be used throughout.
    3.For further details see Bresciani-Turroni, Economics of Inflation, chap. IX, pp. 334–358.
    4.H.S. Sennholz, Age of Inflation (Belmont, Mass.: Western Islands, 1979), p. 80.
    5.H. Schacht, 76 Jahre meines Lebens (Kindler und Schiermeyer Verlag, Bad Wörishofen, 1953), pp. 207-208. My translation.
    Author:
    Thorsten Polleit

    Dr. Thorsten Polleit is Chief Economist of Degussa and Honorary Professor at the University of Bayreuth. He also acts as an investment advisor.

    #Allemagne #histoire #finance #nazis #banques #néolibéralisme

  • Le mythe Hjalmar Schacht | L’histoire contemporaine à l’ère numérique
    https://histnum.hypotheses.org/2360

    « Hjalmar Schacht, le banquier d’Adolf Hitler, était un génie », 20minutes.fr, interview de l’économiste Jean-François Bouchard, propos recueillis par Céline Boff1.
    http://m.20minutes.fr/economie/1563175-hjalmar-schacht-banquier-adolf-hitler-genie


    Hitler et Schacht pour l’inauguration des travaux du nouveau bâtiment de la Reichsbank

    À l’occasion de la parution d’un livre sur Hjalmar Schacht, 20minutes.fr a publié une interview de son auteaur, Jean-François Bouchard. Le contenu de cette interview montre que – sans préjuger de ce qu’il y a dans le livre de Bouchard, que je n’ai pu encore lire – l’auteur cède à une forme de mythe – « Schacht, génie des finances » -, sans se soucier d’aucune sorte de sources primaires ou des ouvrages précédemment publiés sur Schacht.

    Voici une revue des éléments les plus contestables de cette interview, sur la base de la biographie de Schacht que j’ai publiée en 20093.

    Petit rappel sur Hjalmar Schacht
    Hjalmar Schacht est un banquier privé puis un banquier central qui a occupé des postes importants pendant l’entre-deux-guerres en Allemagne : commissaire à la monnaie du Reich (1923), président de la Reichsbank (la banque centrale allemande jusqu’en 1945) de 1924 à 1930 sous la République de Weimar puis de 1933 à 1939 sous le IIIe Reich et enfin ministre de l’Économie d’Hitler de 1934 à 1937. Arrêté à la suite du complot manqué contre Hitler en juillet 1944, puis maintenu en détention par les Alliés, il est jugé et relaxé par le tribunal militaire international de Nuremberg puis passe au travers de longues procédures de dénazification. Après 1950, il fonde une banque d’investissement, exerce des fonctions de conseillers (dont l’Iran, évoquée dans l’interview de 20minutes.fr) et a une discrète mais réelle activité politique en Allemagne. Il meurt en 1970.

    Une iconographie de la victime

    Commençons par la photographie choisie par 20minutes.fr. Schacht, de profil, est assis sur le banc des accusés, lors d’une séance du tribunal militaire de Nuremberg à l’occasion du procès des grands criminels de guerre. On n’y voit pas les autres accusés, dont Göring, par exemple. C’est une photographie assez typique de Schacht à Nuremberg : la plupart des prises de vue du banquier central le montrent en train de se démarquer des autres accusés. Elle illustre très bien sa stratégie (réussie) de défense au procès de Nuremberg. La photo choisie par 20minutes.fr, tout comme, d’ailleurs, celle de la couverture du livre de Bouchard, est donc une accréditation implicite du discours victimaire de Schacht4, très présent dans son autobiographie5.

    Pourtant, il existe de nombreuses prises de vue où l’on voit Hjalmar Schacht et Hitler ensembles (celle que j’ai choisie pour ce billet par exemple, qui est loin d’être la moins flatteuse) rappelant qu’il a été dignitaire du régime nazi. Les photographies font montre d’un choix éditorial clair, celui de la réhabilitation d’un dignitaire du IIIe Reich.

    La non-mention de l’antisémitisme de Schacht

    Schacht, victime ? Un comble, pour un ancien ministre d’Hitler, qui, s’il n’a jamais apprécié les pires excès de la politique antisémite du régime, en a pour autant cautionné les premiers pas législatifs. Il a même été à l’initiative des lois de Nuremberg de 1935, même s’il n’en a pas maîtrisé la rédaction. Bouchard, dans cette interview – mais peut-être le fait-il dans son livre -, ne mentionne pas cet antisémitisme6.

    Pourtant, pour comprendre comment le régime nazi a pu être mis en place, analyser l’antisémitisme des conservateurs qui se sont alliés, en janvier 1933, aux nazis et aux militaires, est fondamental. Dans la mise en place du IIIe Reich, la responsabilité de ces conservateurs est gigantesque. Ils ont fait Hitler.

    Si l’on suit notamment Ian Kershaw7, la NSDAP (le parti nazi) au moment de son accession au pouvoir est un parti en perte de vitesse. Entre les élections de l’été 1932 et celles de l’automne suivant, les nazis ont perdu deux millions d’électeurs. La stratégie d’alors de von Papen, chancelier du Reich jusqu’à l’arrivée de Schleicher en décembre 1932, est de multiplier les élections pour assécher financièrement les nazis. Stratégie qui a failli marcher… jusqu’au moment où les conservateurs, dont von Papen, mécontents de Schleicher (chancelier en décembre 1932 et janvier 1933), en changent. Ce qui se joue alors dans les salons de la présidence de la République de Weimar autour du président du Reich von Hindenburg, de son fils, de von Papen et de quelques autres conservateurs et nazis et qui amène, le 30 janvier 1933, Hitler à la chancellerie est d’abord le fait des conservateurs.

    Et au cours de ce mois de janvier 1933, l’antisémitisme, parfois latent, parfois ouvert, de ces conservateurs est fondamental. S’ils n’avaient pas été antisémites, il n’y aurait pas eu mis en place d’un gouvernement dirigé par Hitler et reposant, en tout cas jusqu’en 1934, sur une alliance entre nazis, conservateurs et militaires. S’ils n’avaient pas été antisémites, s’allier aux nazis aurait été impossible.

    C’est pour cette raison que, dans ma biographie, j’ai développé ce sujet. Prenons l’exemple d’un discours d’octobre 1933 sur Martin Luther : Schacht y trace une lignée directe entre le Réformateur Martin Luther et Adolf Hitler, sur la base des deux ouvrages antisémites de Luther et d’éléments économiques. Ce discours n’a pas été commandé par les nazis, il est de l’initiative propre de Schacht. Parler du banquier central sans parler de son antisémitisme est une erreur.

    Des affirmations hasardeuses

    L’interview de Bouchard véhicule des affirmations qui sont de l’ordre du mythe et ont été démontées par les historiens depuis de nombreuses années. Un simple exemple : Schacht aurait remis sept millions de chômeurs au travail en cinq ans. C’est une affirmation lapidaire, peut étayée et qui omet de nombreux éléments.

    Cette phrase sous-entend que l’Allemagne s’est remise de ses turbulences économiques sous le IIIeReich. Le petit détail qu’omet Bouchard est que ce retour à une économie plus saine a commencé sous la République de Weimar. Si la terrible politique de déflation du chancelier Brünning (1930-1932) a obtenu des résultats très mitigés, elle a donné à ses successeurs des marges de manœuvre qui ont leur ont permis, dès décembre 1932, de commencer une politique de grands travaux et d’amorcer un recul du chômage avant l’arrivée au pouvoir de Hitler.

    Bouchard, en outre, sur-estime incroyablement le rôle de Schacht. La politique de grands travaux, qui est une continuation de celle de Weimar, et la politique de réarmement – qui repose en partie sur une politique menée sous Weimar dès ses débuts – sont d’abord des politiques nazies soutenues par l’armée. Avant le retour de Schacht à la Reichsbank, Hitler, en conseil des ministres, avait été très clair : tout pour l’armée !

    Le rôle de Schacht a néanmoins été déterminant, sur deux plans : le financement du réarmement (le rôle de la Reichsbank) et l’obtention de matières premières nécessaires à ce réarmement (le rôle conjoint de la Reichsbank et du ministère de l’Économie). Vous remarquerez que l’on parle ici de réarmement et non d’autoroutes et de barrages, contrairement à ce qui est dit dans l’interview de Bouchard qui n’évoque pas le réarmement, ce qui revient à exclure l’essentiel de l’activité économique du IIIe Reich.

    Sur le premier plan, le défi a été double : trouver de l’argent (12 milliards de Reichsmarks pour les premières années du IIIe Reich) et cacher les modalités du financement aux partenaires de l’Allemagne. La solution de ce double défi a été la création de la Metallurgische Forschungsgesellschaft mbh (MEFO Gmbh). Fondée en mai 1933, mais active seulement à partir du mois de décembre suivant, cette société au capital négligeable a émis des bons à échéance de trois mois que les entreprises participant aux grands travaux – pendant quelques semaines à la fin de 1933 – puis, surtout, au réarmement dès janvier 1934 recevaient comme paiement. On les a appelé les bons MEFO. C’est à ces bons que l’on fait souvent implicitement référence quand on parle du génie des techniques de Schacht.

    Ces bons ont été garantis par les signatures de l’État et de la Reichsbank. Une fois arrivés à échéance, les entreprises qui les avaient encaissées les apportaient à leur banque, qui était autorisée, encouragée voire forcée8 à les prendre en réserve. Ils ont été renouvelés tous les trois mois, jusqu’en 1938.

    De ces techniques « géniales », il faut dire deux choses : d’une part, elles s’insèrent dans un moment où les innovations techniques des banques centrales sont assez nombreuses9, d’autre part, ces bons ont fini par « rentrer à la maison », c’est-à-dire à la Reichsbank.

    La Reichsbank, à partir de 1938, doit accepter ces bons MEFO et délivrer des Reichsmarks en échange. On assiste alors à une explosion des réserves de la Reichsbank. Ces réserves sont des contreparties, des garanties de la monnaie en circulation : si elles augmentent, la masse monétaire aussi. Si la masse monétaire grossit trop, il y a un risque d’hyperinflation. Schacht qui a participé à la lutte contre l’hyperinflation en 1923 en a ainsi risqué une nouvelle. Ce risque est pris consciemment : dans l’esprit de Schacht, il s’agissait de forcer l’État, garant comme la Reichsbank des bons MEFO, à rembourser en prenant sur son budget. Pour Schacht, les bons MEFO étaient une anticipation sur les revenus futurs de l’État allemand, c’est-à-dire une technique dite de « pré-financement ».

    Hitler et les dignitaires nazis en ont décidé autrement. Au moment où Schacht, à l’automne 1938, pense tenir Hitler « à la gorge », le chancelier a, depuis un an, fait le choix de la guerre, ce qui peut aussi être vu comme une forme radicale de lutte contre l’inflation. Schacht doit alors quitter la Reichsbank, en janvier 1939. Bien sûr, la décision d’aller à la guerre – dont le fameux protocole Hossbach atteste qu’elle date au moins de l’automne 1937 – ne s’est pas faite en fonction des risques d’inflation, mais l’ensemble des problèmes rencontrés dans le domaine économique et financier y a participé (en plus de l’idéologie nazie, fondamentalement violente.).

    Schacht a aussi participé au réarmement en travaillant particulièrement sur l’approvisionnement en matières premières. C’est pour cela qu’il a été nommé ministre de l’Économie et mis en place le « Nouveau plan ». Les aspects financiers et monétaires de l’approvisionnement étant tellement importants, il était logique que ce soit le président de la Reichsbank qui en soit chargé. Le Nouveau plan est un ensemble pas toujours très lisible de mesures favorisant la gestion, la répartition et l’approvisionnement en matières premières, dont la rareté mettait en danger le réarmement.

    D’un point de vue extérieur, cela impliquait un usage de l’endettement externe de l’Allemagne et de traités dits de compensation commerciale (ou accords de clearing) qui incluaient de fait la création de monnaies externes, distinctes du Reichsmark officiel qui ne pouvait être converti en devises (contrôle des changes). Très complexe, d’une certaine manière très créatif, le système mis en place par Schacht et peu évoqué dans l’interview de Bouchard permet la bonne marche du réarmement et un approvisionnement correct en matières premières pour le réarmement. En jouant avec les déséquilibres commerciaux, ce système permet aussi à l’Allemagne de s’attacher commercialement une partie des pays d’Europe centrale et orientale.

    Bouchard décrit une politique heureuse et réussie qui a permis de remettre au travail sept millions d’Allemands et aurait dû faire de l’Allemagne – si elle était restée pacifique – la première puissance en 1940. Mais il oublie d’une part que la politique monétaire de Schacht et de la Reichsbank était en train de mener à une catastrophe inflationniste comme je l’ai expliqué plus haut, d’autre part que l’approvisionnement en matières premières de l’Allemagne a eu un coût que les Allemands ont dû payer.

    Ils ont dû le payer dès les années 1930. La correspondance nourrie (et hostile) entre Schacht et le ministre de l’Agriculture, Walter Darré10, nous rappelle que les Allemands ont eu faim, sous le IIIe Reich, très faim. On ne peut parler de famine, mais on peut avancer que les années 1935 et suivantes ont été marquées par une disette. Cet échange de lettres évoque des arbitrages en faveur de matières premières pour le réarmement aux dépens de la nourriture et du fourrage. Les soldats de la Reichswehr puis Wehrmacht n’étaient pas suffisamment nourris en 1935 et 1936 (pas assez de graisse, notamment). On trouve de la viande, importée en urgence du Brésil courant 1935, qui arrive « verte et puante » sur les marchés allemands. Les Berlinois ont dû se passer d’œufs pendant les jeux olympiques de 1936 pour que les étrangers présents dans la capitale à cette occasion n’en manquent pas. C’est une tout autre image de la politique économique et monétaire de Schacht qui se dessine ici, très loin du cliché du succès supposé du Nouveau Plan. Ce qui a permis au Allemands de tenir, c’est le discours nationaliste agressif du régime, la propagande.

    Enfin, le dernier point que Bouchard oublie est que le Nouveau Plan n’a pas tenu toutes ses promesses. L’économie – comme annexe de l’armée et moteur du réarmement – est coincée en 1936. D’où le fait que Göring finisse par obtenir le pouvoir dans le domaine économique et le passage du Nouveau Plan de Schacht au Plan de 4 ans rédigé par Hitler et mis en œuvre par Göring, qui devait assurer l’(impossible) autarcie de l’économie allemande.

    C’est d’ailleurs le seul point où je rejoins Bouchard : l’aveuglement politique de Schacht face à Göring et surtout à Hitler, très bien décrit par le résistant Hans Bernd Gisevius au procès de Nuremberg11. Ce qui est surprenant, c’est que cette bêtise politique n’ait pas mis à rude épreuve l’avis global de Bouchard sur la personnalité de Schacht – j’y reviendrai plus bas.

    Des périodes nettement plus intéressantes que celles évoquées dans l’interview

    Ce qui est étonnant aussi dans cette interview, ce sont les événements-clés cités par Bouchard. Outre les années 1930, très largement abordées dans ce billet jusqu’ici, il y a aussi 1923, lorsque Schacht a été commissaire à la monnaie du Reich, 1924 – il parle de la manière dont Schacht a « enfumé » les Alliés -, et 1929. Je suppose que, pour 1924 et 1929, il parle des comités Dawes et Young. Ces deux comités ont essayé de mettre en place un système de paiement des Réparations que devaient l’Allemagne aux Alliés au titre des traités de paix et de son statut de vaincu. À titre temporaire pour le plan Dawes, théoriquement à titre définitif pour le plan Young, mais abandonné dès 1931.

    Or, de mon point de vue, d’une part il n’y a pas d’arnaque, d’autre part il y a des éléments beaucoup plus intéressants – mais nettement moins sexys à citer dans une interview – à considérer en 1924 et dans les années qui suivent 1929 (1933-1934 particulièrement).

    Il n’y a pas eu d’arnaque, car Schacht a toujours été clair sur ses intentions, car le système mis en place par le plan Dawes a bien fonctionné. Celui mis en place par le plan Young, prévoyant pourtant un allègement des paiements, mais commençant en pleine crise économique, n’a pas tenu. Toutefois, les Puissances anglo-saxonnes étaient peu favorables aux Réparations, dès 1919, qui profitaient surtout à la France et n’ont pas vu d’un mauvais œil leur fin.

    Les Réparations, l’arbre cachant la forêt de l’endettement privé externe de l’Allemagne

    Là ou l’on peut parler d’arnaque, c’est sur le plan des dettes privées extérieures du Reich. Or Bouchard ne les évoque pas dans cette interview, il préfère se cantonner à des dates plus connues du grand public, mais foncièrement moins intéressantes pour le biographe de Schacht que je suis. Or, la Reichsbank a mis en place en 1933-1934 un système de paiement contraignant ses créanciers externes à payer en Reichsmarks plutôt qu’en devises – les dettes devaient être payées en francs, dollars, sterling… Mais l’Allemagne vivant alors dans un régime de contrôle des changes, elle a forcé ses créanciers soit à réinvestir en Allemagne (et donc à aider au réarmement) soit à revendre leurs titres de créance sur un second marché à bas coût. L’Allemagne a ainsi pu les racheter à bas coûts. Dans certains cas, l’Allemagne a conclu des accords bilatéraux permettant le remboursement de ces dettes privées en échange d’un excédent de sa balance commerciale qui devait lui permettre d’obtenir des devises. La France a, par exemple, sacrifié son commerce au profit du remboursement de ces dettes privées.

    Commissaire à la monnaie du Reich

    La date de 1923-1924 est aussi interprétée par Bouchard dans le sens d’une sorte de mythe mais sans rapport aux archives. En 1923, lorsque Schacht devient commissaire à la monnaie du Reich, il n’applique pas son plan contre l’hyperinflation, mais un plan du gouvernement, négocié avec les parlementaires allemands par, notamment, l’éternel rival de Schacht, Hans Luther (ministre des finances, chancelier du Reich et, de 1930 à 1933, président de la Reichsbank). Schacht le dit lui-même dans ses mémoires : l’essentiel de son travail a été de répondre au téléphone pour répandre la conviction que la future monnaie, le Rentenmark, sera stable.

    L’année 1924, celle de la collaboration Reichsbank – Banque d’Angleterre
    Une fois à la tête de la Reichsbank, les relations qu’il engage avec la Banque d’Angleterre sont passionantes. Il est imposé à la tête de la Reichsbank, après le décès subit de son prédécesseur, par le gouvernement et le président socialiste de la République de Weimar12, Friedrich Ebert, contre l’avis du conseil d’administration de la banque centrale. Or, la première chose que veut Schacht, c’est pouvoir agir avec l’accord de la Banque d’Angleterre et de son gouverneur, Montagu Norman. Ils se rencontrent le 1er janvier 1924, se mettent d’accord pour faire échouer la France dans ses tentatives de mise en place d’un séparatisme monétaire de la Rhénanie allemande, et Norman approuvent les plans de mise en place d’une banque destinée à accumuler de l’or afin de passer du Rentenmark au Reichsmark, c’est-à-dire d’une monnaie garantie sur la terre, à une monnaie garantie sur l’or. Peut-on vraiment parler d’arnaque alors que ce plan a été réalisé avec (et grâce) au soutien de la Banque d’Angleterre ?

    L’après-guerre de Schacht, une période complexe

    Autre point évoqué dans l’interview de Bouchard sur lequel j’aimerais revenir : la carrière de Schacht après Nuremberg et la procédure de dénazification dont il est sorti sans sanctions en 1950. Schacht a mené trois types d’activités : une activité bancaire privée, une activité de conseil international, une activité politique.

    Les trois sont reliées. En politique, Schacht conteste la politique de son ancien disciple, Blessing, à la tête de la Bundesbank, et entrevoit, par le biais de la politique monétaire, la possibilité d’un rôle de l’Allemagne pour le développement des pays du Sud. Dans le domaine bancaire, la banque qu’il fonde est une banque d’aide au développement. Dans le domaine du conseil international, il conseille des chefs d’États de pays non-alignés (Nasser et Mossadegh par exemple).

    Est-ce que ceci fait de Schacht quelqu’un qui avait une vraie vision du développement ? C’est oublier le passé pro-colonial de Schacht. À l’issue de la Première Guerre mondiale, le traité de Versailles prive l’Allemagne de ses colonies, qui sont ainsi partagées pour l’essentiel entre le Royaume Uni et la France sous couvert d’un mandat de la Société des Nations. Schacht, pendant toute l’entre-deux-guerres, a poussé l’Allemagne à tenter de récupérer ses colonies et a obtenu le soutien des associations colonialistes allemandes13.

    La vision de Schacht du développement après 1945 n’est, du coup, pas vraiment neutre. Elle est à la croisée de certaines idées déjà présentes chez lui dans l’entre-deux-guerres : redonner un rôle international prédominant à l’Allemagne et obtenir la plus grande marge de manœuvre vis-à-vis des Anglo-Saxons et de l’Europe occidentale (c’est-à-dire la France). La vision du développement de Schacht ne place pas au premier plan les pays du Sud, mais l’Allemagne. C’est une vision germano-centrée, impériale (découlant de l’Empire allemand) du développement, cohérente avec les regrets de Schacht quant à la perte des colonies allemandes.

    La personnalité de Schacht
    Enfin, il y a la personnalité de Schacht. Bouchard cède au descriptif classique de la personnalité de Schacht. Pourtant, d’autres sources attestent d’une personnalité bien différente, nettement moins flatteuses : le journal de Friedrich von Hassell, conservateur allemand, et les notes des psychiatres et psychologues de Nuremberg.

    Pour Bouchard, Schacht fut un patriote, se consacrant à l’État aux dépens de sa carrière privée, incorruptible. Patriote, Schacht l’était certainement : il plaidait en faveur d’une Mitteleuropa allemande et « neutre ». Mais ce patriotisme incluait aussi d’exclure les Juifs de la vie culturelle allemande, l’a aveuglé politiquement, le poussant à confondre compromis et compromission, et l’a poussé à favoriser la fin de la démocratie en Allemagne, entre 1930 et 1933.

    Le point important que j’aimerais soulever ici est politique. Schacht, dans les années 1930, n’a pas fait la différence entre compromis et compromission. Ne voulant plus faire de compromis avec la démocratie, il a préféré la compromission avec les forces d’extrême-droite se réunissant à Bad Harzburg en 1931 – allant à cette occasion jusqu’à accuser la Reichsbank et le gouvernement de trahison -, puis en cautionnant la NSDAP dès 1932 – malgré un programme économique officiel qu’il ne cautionnait pas – et en participant activement au régime nazi de 1933 à 193914.

    Doit-on oublier tout ceci parce qu’il a participé à résorber le chômage dans les années 1930 ? Doit-on oublier que cette résorption du chômage s’est faite à un prix, la Seconde Guerre mondiale, car elle reposait sur le réarmement massif de l’Allemagne (et non sur la construction d’autoroutes ou de barrage comme l’affirme Bouchard) ? C’est à ces questions qu’il faut répondre, plutôt que de perpétuer le mythe éculé et sans intérêt d’un « génie des finances ».

    Je me pose enfin la question suivante : en quoi 20minutes.fr gagne-t-il quoi que ce soit à interroger un tel auteur sans apporter la contradiction, ne serait-ce qu’en interviewant aussi un historien spécialiste de la période pour obtenir un avis sur le livre ?

    Note : on ne prononce pas « Yalmar Charte » comme indiqué dans l’article, le « j » de « Hjalmar » étant muet. C’est un prénom d’origine danoise, Schacht étant né dans un territoire allemand devenu danois en 1919 et d’une famille dont certains ascendants étaient danois. [↩]
    Bouchard, Jean-François, Le Banquier du diable, éditions Max Milo, 2015. Les éléments de biographies données sur Jean-François Bouchard sont ténus : haut fonctionnaire, il semble avoir travaillé pour l’intégration de pays de l’Est de l’Europe dans l’Union européenne, puis pour le FMI en Afrique. [↩]
    Clavert, Frédéric, Hjalmar Schacht, financier et diplomate : 1930-1950 (Bruxelles : PIE – Peter Lang, 2009). Deux autres biographies méritent d’être mentionnées : Wilmots, André, Hjalmar Schacht (1877-1970). Grand Argentier d’Hitler (Le Cri, 2001) – parfois énervante par son manque de rigueur, mais délivrant un point de vue international très intéressant et Kopper, Christopher, Hjalmar Schacht. Aufstieg Und Fall von Hitlers Mächtigstem Bankier (München : Hanser Wirtschaft, 2006), de très bonne qualité, mais qui n’arrive pas à sortir d’un point de vue strictement allemand à un moment où les banques centrales s’internationalisent. [↩]
    Une autre biographie de Schacht, celle de John Weitz, a fait le choix d’une iconographie similaire. Et l’aspect critique de cette biographie est tout aussi anémique : Weitz, John, Hitler’s Banker Hjalmar Horace Greeley Schacht (Little, Brown and Company, 1997). [↩]
    Schacht, Hjalmar, 76 Jahre Meines Lebens (Kindler und Schiermeyer Verlag, 1953). Traduit en Français sous le titre Mémoires d’un magicien. [↩]
    Alors même qu’un livre entier est consacré à ce sujet : Fischer, Albert, Hjalmar Schacht Und Deutschlands « Judenfrage » : Der « Wirtschaftsdiktator » Und Die Vertreibung Der Juden Aus Der Deutschen Wirtschaft (Böhlau, 1995). [↩]
    Kershaw, Ian, Hitler Tome 1 : 1889-1936 Hubris et Tome 2 : 1936-1945 Nemesis (W. W. Norton & Company, 1999 et 2001). [↩]
    Les lois bancaires de décembre 1934 modifient le statut des banques. Les réserves en liquidité qu’elles doivent conserver sont nettement augmentées et des bons type MEFO sont légalement autorisées comme « liquidités ». Les banques, ne trouvant pas nécessairement assez de liquidités à mettre en réserve, étaient donc de fait quasi forcées d’accepter les bons MEFO. [↩]
    passage tumultueux et de facto à l’étalon de change or, procédures d’open market, création des services statistiques, coopération internationale avec la création de la Banque des Règlements Internationaux en 1930 [↩]
    Disponible aux archives militaires de Freiburg [↩]
    Témoignage dans l’ensemble plutôt favorable à Schacht. Ce qui contredit l’affirmation de Bouchard sur le fait que Schacht a été bizarrement relaxé à Nuremberg : la stratégie de l’accusation états-unienne qui est de voir le départ de la course à la guerre en novembre 1937 au moment où Schacht est en train de perdre ses fonctions une à une et le fait qu’elle se soit reposée sur le témoignage de Gisevius, ami de Schacht, contre Göring sont les deux causes de cet acquittement qui, ensuite, agit comme sorte de jurisprudence pendant la procédure de dénazification de Schacht. [↩]
    À cette époque, Schacht a une réputation de « libéral de gauche » et est membre-fondateur d’un parti de centre-gauche qui a aussi été celui de Max Weber à la fin de sa vie [↩]
    Schacht vantait la bonne administration des colonies allemandes contre la mauvaise administration française, ignorant le génocide des Hereros au passage [↩]
    Avec quelques activités de résistance à partir de 1937, il faut également le rappeler. C’est au titre de ces activités qu’il a été dénazifié sans sanction aucune. [↩]

    #Allemagne #histoire #finance #nazis #banques

  • Les Juifs d’Arizona veulent empêcher l’État d’utiliser Zyklon B dans les exécutions Par Nicole Raz et Mala Blomquist - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/les-juifs-darizona-veulent-empecher-letat-dutiliser-zyklon-b-dans-

    Interdit par l’État en 1992, le gaz employé par les nazis peut encore être utilisé sur ceux qui ont été condamnés avant cette date, une pratique jugée "cruelle et barbare"


    Jewish News of Greater Phoenix via JTA — Les dirigeants de la communauté juive d’Arizona ont intenté un procès contre l’État pour l’empêcher d’utiliser le cyanure d’hydrogène, ce gaz mortel utilisé à Auschwitz, pour exécuter la peine de mort.

    Pendant la Shoah, les nazis ont utilisé des pastilles de Zyklon B, une formulation de cyanure d’hydrogène, dans les chambres à gaz d’Auschwitz et d’autres camps de la mort. Au plus fort des opérations d’Auschwitz en 1943 et 1944, en moyenne 6 000 Juifs y étaient gazés à mort chaque jour.

    L’utilisation du gaz dans les exécutions aux États-Unis équivaut « à approuver ce que les nazis ont fait », a déclaré Janice Friebaum, ancienne vice-présidente et porte-parole de la Phoenix Holocaust Association.

    « C’est une façon très douloureuse de tuer une personne, et c’est fondamentalement inhumain », a dit Janice Friebaum. « Penser que cela a été infligé à des millions de personnes pendant la Shoah est déjà en soi une horreur sans nom, mais penser que 70 à 80 ans plus tard nous pensons l’utiliser comme méthode d’exécution de la peine capitale est ahurissant. »

    L’Arizona a mis fin à l’utilisation du gaz mortel en 1992, mais a autorisé l’utilisation du gaz pour les personnes qui avaient déjà été condamnées à l’époque. Dix sept personnes sont donc potentiellement soumises à cette forme d’exécution. L’État cherche actuellement à obtenir des mandats d’exécution pour deux condamnés à mort, Frank Atwood et Clarence Dixon, qui seraient tous deux admissibles à être exécutés par le gaz.


    Walter LaGrand s’adresse à l’Arizona Board of Executive Clemency à la prison d’État de Florence, Arizona, le 2 mars 1999. LaGrand a été exécuté dans la chambre à gaz le lendemain. (Crédit : AP Photo/Ken Levine, Archive)

    L’état d’Arizona n’a pas réalisé d’exécution capitale depuis 2014, et la dernière fois qu’elle l’a fait avec du cyanure d’hydrogène, c’était pour Walter LaGrand en 1999.

    LaGrand a éprouvé « suffocations et étouffements angoissants » et a mis 18 longues minutes à mourir, selon un témoignage publié par le Tucson Citizen à l’époque. (LaGrand, citoyen allemand, aurait choisi cette méthode d’exécution en raison du lien avec la Shoah.)

    Le journal The Guardian a annoncé l’an dernier que l’Arizona rénovait sa chambre à gaz en vue de procéder à des exécutions, dont la dernière a eu lieu en 2014. Le journal a également rapporté que l’État achetait des produits chimiques qui pourraient former du Zyklon B.

    Cette nouvelle a provoqué un tollé immédiat à l’échelle locale et au-delà. Le plainte déposée récemment par l’American Civil Liberties Union of Arizona au nom du Conseil des relations communautaires juives du Grand Phoenix et de deux membres de la communauté juive locale, représente une nouvelle étape pour annuler le plan de l’État.

    La poursuite allègue que la législation de l’État qui permet au gaz cyanure d’être utilisé pour une forme d’exécution viole l’interdiction de la constitution de l’État de l’Arizona sur les peines cruelles et inhabituelles. Les plaignants précisent que leur but n’est pas de s’opposer à l’application de la peine capitale, ni de défendre les condamnés à la peine capitale.

    « Nous ne discutons pas du bien-fondé de la peine de mort, ni de la culpabilité ou l’innocence des accusés, mais simplement en raison de notre histoire tragique, nous sommes aptes à déclarer que l’utilisation du Zyklon B est une pratique cruelle et barbare dont l’usage n’a pas sa place dans la société moderne. » a déclaré Paul Rockower, l’un des plaignants individuels, directeur exécutif du JCRC à Phoenix. L’autre plaignant individuel, Alan Zeichick, est membre du conseil d’administration du JCRC.

    « En aucun cas, la méthode d’exécution utilisée pour assassiner plus d’un million de personnes, y compris des Juifs, pendant la Shoah ne doit être utilisée pour l’exécution de personnes dans le couloir de la mort », a déclaré Jared Keenan, avocat principal à l’ACLU de l’Arizona.

    « L’Arizona a reconnu les horreurs du gaz cyanure comme méthode d’exécution et l’a éliminé dans tous les cas, sauf dans un ensemble restreint de cas. Il est temps que le tribunal élimine l’utilisation du gaz cyanure pour l’exécution à la peine capitale une fois pour toutes. Peu importe la position des gens sur la question de la peine capitale, il est clair que le recours à cette pratique barbare est cruel et doit être aboli. »

    La prochaine étape de la plainte qui vient d’être déposée, est une audience le 7 mars, où les accusés dans l’affaire,- l’État de l’Arizona, le Département des services correctionnels de la réadaptation et de la réinsertion de l’Arizona, le procureur général de l’Arizona Mark Brnovich et d’autres – pourront faire valoir leurs arguments en faveur du maintien de l’exécution par le gaz dans l’État.

    « Ce que nous demandons au tribunal, c’est essentiellement d’ordonner aux prévenus de nous dire, à nous et au tribunal, s’il y a des faits ou si quelque chose a changé depuis le protocole qui est en place depuis la fin des années 1990 », a déclaré l’avocat Jared Keenan.

    « Nous voulons simplement savoir s’il y a quoi que ce soit de nouveau qui pourrait permettre au gouvernement de soutenir que l’utilisation actuelle de gaz cyanure, ou les plans d’utilisation de gaz cyanure, ne contrevient pas à l’interdiction de peines cruelles et inusitées. »

    La tradition juive prescrit la peine de mort dans certaines situations, mais dans la pratique, les tribunaux juifs l’ont rarement, voire jamais, exécutée, et de nombreux dirigeants juifs aux États-Unis ont longtemps plaidé contre la peine capitale. (Israël a aboli la peine de mort en 1954.)

    Tim Eckstein, président du conseil du JCRC, a déclaré que la plainte trouve ces racines dans cette tradition.

    « Il y a des milliers d’années, les Juifs ont rejeté les pratiques barbares de mutilations, et bûchers ou étaient brulés vifs les condamnés, ces pratiques étaient courantes dans d’autres cultures », a-t-il dit.

    « Aujourd’hui, ces mêmes valeurs morales et éthiques nous obligent à prendre position contre une pratique que nous savons, d’après l’histoire très récente, être cruelle, inhumaine et qui causera très probablement de graves souffrances. »
    Une version de cet article a été initialement publiée dans le Jewish News of Greater Phoenix et est republiée avec autorisation.

    #zyklon_b #nazis #fachosphere #shoa #USA #histoire #génocide #nazisme #peine_de_mort #solution_finale #holocauste #rénovation #chambre_à_gaz #cruauté #gaz

  • Enquête sur l’écofascisme : comment l’extrême droite veut récupérer l’écologie
    https://reporterre.net/Enquete-sur-l-ecofascisme-comment-l-extreme-droite-veut-recuperer-l-ecol

    En 2016, un des pontes du survivalisme, Piero San Giorgio, déclarait que la véritable nature des Européens, « c’est d’être un Waffen SS, un lansquenet, un conquistador... ». Il ajoutait qu’« on fait en sorte que des gens qui n’auraient pas dû exister existent... on sauve les malades, les handicapés... c’est très bien, ça donne bonne conscience, mais c’est pas comme ça qu’on construit une civilisation, c’est comme ça qu’on la détruit ».

    Son livre Survivre à l’effondrement économique s’est très largement vendu et a été traduit en dix langues. Dans ses ouvrages, il théorise le concept de « base autonome durable » (BAD) comme moyen de survie. Selon lui, il faut acquérir des propriétés dans des zones rurales afin d’y établir des bases retranchées autosuffisantes tant au niveau alimentaire qu’énergétique, avec de quoi tenir une période difficile, pour participer à une guerre civile qu’il juge inéluctable.

    Piero San Giorgio organise avec le fasciste Alain Soral et son association Égalité et Réconciliation des stages de survie dans le sud de la France près de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Il a aussi assuré la promotion d’articles de survivalisme sur le site de commerce en ligne Prenons le maquis d’Alain Soral, dont il a été partenaire et actionnaire. Une affaire florissante. Alain Soral lui-même s’est installé à la campagne. Il a acheté à Ternant, dans la Nièvre, une ferme au lieu-dit La Souche. À l’extrême droite, plusieurs militants ont fait le choix d’un retour à la terre ou, du moins, d’une vie loin des métropoles. Ce repli à la campagne est vu comme une première étape, avant de repartir à la reconquête du territoire.

    #écofascisme

    • il me semble indispensable de rappeler que Reporterre contribue à sa façon au brouillage et à la confusion, en distillant depuis sa création des thèses conspis.

      je relève ici, sans confiance exagérée dans cette source
      http://forum.anarchiste.free.fr/viewtopic.php?f=12&t=9487

      - Le micro-parti fascisant La Dissidence et son leader Vincent Vauclin : reporterre.net/spip.php ?article2201
      – Etienne Chouard, à deux reprises (dont une des toutes premières interviews du site) : reporterre.net/spip.php ?article15 reporterre.net/spip.php ?article1651
      – ReOpen911 : reporterre.net/spip.php ?page=recherche&recherche=reopen
      – Michel Collon et ses amis : reporterre.net/spip.php ?page=recherche&recherche=collon
      – Le site rouge-brun Le Grand Soir, encore très récemment : reporterre.net/spip.php ?page=recherche&recherche=legrandsoir
      – Le complotiste Thierry Meyssan, qu’on ne présente plus : reporterre.net/spip.php ?article130
      – Une large collection d’indinaiseries : reporterre.net/spip.php ?page=recherche&recherche=indign%C3%A9s
      – Des leçons de morale productiviste de François Ruffin, tenancier de Fakir et qui promeut dans son journal la revue rouge-brune Bastille-République-Nations ou dans le dernier film de Pierre Carles les thèses de Jacques Cheminade ou de Nicolas Dupont-Aignan : reporterre.net/spip.php ?article2836
      – Des « analyses » complotistes sur le virus H1N1, la pire étant sans doute celle fournie par le climato-sceptique (sur un site écolo, bravo...) américain Frederick William Engdahl, collaborateur de Russia Today mais aussi de la revue d’extrême droite italienne Eurasia, analyse que Reporterre a été copier sur le site Oulala.net de René Balme et sur Mondialisation.ca de Michel Chossudowsky : reporterre.net/spip.php ?article549
      – Une promotion du numéro d’octobre 2012 de la revue pourtant d’ordinaire plus regardante Silence !, dans lequel on trouve une interview du compagnon de route des négationnistes Jean Bricmont, qui se voit donc par ricochet promu sur Reporterre : reporterre.net/spip.php ?article3282
      – etc.

      d’autre part un site ReOpen911 écrit

      Hervé Kempf a donné la parole à des membres de l’association sur Reporterre, « le quotidien de l’écologie »

      Reporterre semble avoir supprimé des pages. par exemple si je cherche « 911 », j’obtiens au mieux un honorable « Notre Dame des Landes : le mystère des 911 millions ». peut-être est-ce un retour à davantage de logique ? cela aurait pu faire l’objet dune article. je ne cherche pas davantage. cela relève sous cette forme d’une suspicion dont je n’apporte pas des preuves, sorry.

      mais il y a ce témoignage de Cabrioles que j’estime digne de confiance
      https://twitter.com/CabriolesDouze/status/1437096521670045696

      On demande, parcequ’à la Fête du Vent, Célia Izoard [de Reporterre] nous a parlé positivement des désinformateurs patentés Christian Vélot et Laurent Mucchieli, tout en nous soufflant qu’on ne pouvait plus parler de tout

      ça pue. Kempf a le droit d’apprendre, si ce n’est que ça. qu’ils balayent et aèrent chez eux, ce serait écolo.

      lire les MMS ne se fait pas sans préventions diverses, sinon, ce serait ballot. je pense qu’il faut qu’il en soit de même avec Reporterre, dans un registre tout à fait honteux.

      l’analogie avec le rapport de corruptions intellectuelles et politiques complémentaires pharma / vendeurs de santé par la nature et l’esprit (cf divers sens récents) peut aider.

      #Reporterre

    • Il est vrai que Gaspard d’Allens, l’auteur de

      et de Les Néo-Paysans et Bure, la bataille du nucléaire est un Confusionniste-Covidonégationniste, Complotiste et Conspirationniste bien connu ! :p
      #Gaspard-d’Allens

      Pour revenir à son enquête sur l’écofascisme :

      Cette vision correspond à ce que le philosophe Malcom Ferdinand désigne sous le nom « d’écologie de l’arche de Noé ». Par écofascisme, il faudrait entendre une politique désireuse de préserver les conditions de vie sur Terre, mais au profit exclusif d’une minorité, blanche de surcroît.

      « Embarquer sur l’arche de Noé, c’est d’abord acter d’un point de vue singulier, d’un ensemble de limites tant dans la charge que peut supporter la Terre que dans la capacité de son navire. Monter sur l’arche de Noé, c’est quitter la Terre et se protéger derrière un mur de colère. C’est adopter la survie de certains humains et non humains et légitimer le recours à la sélection violente de l’embarquement », écrivait le chercheur dans son livre Une écologie décoloniale .

    • Je ne trouve pas que l’extrême droite « récupère » l’écologie. Comme l’article l’évoque rapidement, il y a des racines (si je puis dire) écologistes assez profondes au sein de l’extrême droite. Bien entendu ce n’est pas l’écologie que je défends. Je pense que les écologistes de gauche ont tout intérêt à comprendre cette écologie d’extrême droite pour justement ne pas tomber dans ses travers, à savoir l’appel à la « Nature » qui serait au dessus de tout, le retour à une vie « sauvage » où les plus faibles n’auraient pas leur place... Bref, tout ce qui a fondé en partie l’idéologie du parti Nazi. Quand j’entends des écolos supposés de gauche défendre leur immunité naturelle contre le vaccin ou bien fustiger tout progrès scientifique (voire même la démarche scientifique en général), cela doit interpeller.

      Pour ce qui est de reporterre, je pense aussi que c’est assez confus, et le propre du confusionnisme @marielle c’est de publier des bons articles comme celui-ci (avec un auteur probablement irréprochable) en compagnie d’autres articles beaucoup plus problématiques. Rappelons que le fascisme, ça commence souvent par la confusion et l’incohérence.

    • Pour rebondir ce que dit @alexcorp, c’est notamment la mouvance aussi appelée #deep_ecology provenant des Etats-Unis et liée à un certain mouvement biorégionaliste, dont un des textes fondateurs est cet article de Diffenderfer & Birch (1994) :
      « Bioregionalism : a comparative study of the Adirondacks and the Sierra Nevada »

      https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/08941929709381006

      –-> j’en avais touché un mot dans ma thèse :
      Linking up the Alps. How networks of local political actors build the pan-Alpine region
      https://www.peterlang.com/document/1053220

      Si quelqu’un·e est intérssé·e, je peux copier-coller le passage où je parle de cela...

      #biorégionalisme

    • oui, le filon sacralisation de « la nature » et de ses lois est bien là (voir la critique anthropologique de Marshall Sahlins : La nature humaine, https://seenthis.net/messages/141301), mais pas seulement

      La plupart des discours écologistes veulent se situer au-delà des vieux clivages politiques en énonçant les conditions de survie de la planète, mais ils court-circuitent ainsi la question du sujet politique : quelles forces combattantes, quelles formes de lutte peuvent faire de l’écologie la cause de tous et non celles d’experts s’en remettant au bon vouloir des maîtres du monde ? Jacques Rancière

      https://seenthis.net/messages/944724

      Accorder tant aux maîtres du monde comporte inévitablement son versant complotiste :

      Le complotisme fonctionne sur une conception de l’Etat assez banale, fondatrice de l’idéologie juridique et démocratique, mais qui est notre lot de tous les jours. Il y aurait d’une part le pouvoir d’Etat, de l’autre l’appareil d’Etat ou la « machine d’Etat » comme la désigne Marx. Le problème réside en ce que l’appareil d’Etat qui matérialise dans ses organes, leur division, leur organisation, leur hiérarchie, le pouvoir d’Etat d’une classe (et une seule) est à la fois organisation de la classe dominante (comme pouvoir d’Etat détenu par la fraction momentanément hégémonique de la classe dominante pour le compte de l’ensemble de cette classe) et organisation de toute la société sous la domination de cette classe. Mais, si d’un côté, l’Etat du mode de production capitaliste réalise complètement la fusion de ces deux fonctions2, de l’autre il devient la nécessité « naturelle » de toute reproduction sociale. Alors que ce sont leur division même et leur séparation fondamentale (réelle et idéologique) des rapports de production qui en font les organes d’un appareil d’Etat nécessairement appareil de classe (voir Marx, La Guerre civile en France), tous les organes de l’appareil d’Etat (armée, police, administration, tribunaux, parlement, bureaucratie, éducation, aide sociale, information, partis, syndicats, etc.) n’apparaissent plus que comme des instruments pliables à la volonté de ceux qui en sont les maîtres. De cette double fonction de l’appareil d’Etat (non pas deux fonctions, mais fonction double) comme dictature d’une classe et reproduction de toute la société naissent à la fois leur fusion et la neutralité des organes. Pour le complotiste, répondant par là à la pensée spontanée, ces organes sont neutres et non, dans leur existence même et leur forme, ceux d’une dictature de classe. En conséquence, s’ils ne fonctionnent pas « comme ils devraient », comme un « service public », comme un « bien commun », c’est qu’ils sont préemptés, détournés et pervertis par une clique, une caste. Le #complotiste est le #citoyen_idéal.

      Complotisme en général et pandémie en particulier
      https://dndf.org/?p=19292

    • Le fascisme, ça commence souvent par la confusion et l’incohérence.

      Ma définition du fascisme préférée, la voici :

      En quelques mois, ils [ les dignitaires démocrates-chrétiens ] sont devenus des masques funèbres. C’est vrai, ils continuent à étaler des sourires radieux d’une sincérité incroyable. Dans leurs pupilles se grumèle un vrai, un béat éclat de bonne humeur, quand ce n’est pas celui, goguenard, du mot d’esprit et de la rouerie. Ce qui, semble-t-il, plaît autant aux électeurs que le vrai bonheur. En outre, nos dignitaires continuent imperturbablement d’émettre leurs verbiages incompréhensibles où flottent les flatus vocis de leurs habituelles promesses stéréotypées.

      En réalité, toutes ces choses sont bel et bien des masques. Je suis certain que, si on les enlevait, on ne trouverait même pas un tas d’os ou de cendres : ce serait le rien, le vide.

      L’explication est simple : il y a, en réalité, aujourd’hui en Italie un dramatique vide du pouvoir. Mais c’est ceci qui compte : pas un vide du pouvoir législatif ou exécutif, pas un vide du pouvoir de direction, ni, enfin, un vide du pouvoir politique dans n’importe quel sens traditionnel ; un vide du pouvoir en soi.

      Il est probable qu’en effet le « vide » dont je parle soit déjà en train de se remplir, à travers une crise et un redressement qui ne peuvent pas ne pas ravager tout le pays. L’attente « morbide » d’un coup d’Etat en est, par exemple, un indice. Comme s’il s’agissait seulement de « remplacer » le groupe d’hommes qui nous a effroyablement gouvernés pendant trente ans, en menant l’Italie au désastre économique, écologique, urbaniste, anthropologique ! En réalité, le faux remplacement de ces « têtes de bois » par d’autres « têtes de bois » (non pas moins, mais encore plus funèbrement carnavalesques), réalisé par le renforcement artificiel du vieil appareil du pouvoir fasciste, ne servirait à rien (et qu’il soit clair que, dans un tel cas, la « troupe » serait, de par sa composition même, nazie). Le pouvoir réel, que depuis une dizaine d’années les « têtes de bois » ont servi sans se rendre compte de sa réalité – voilà quelque chose qui pourrait avoir déjà rempli le « vide » (en rendant également vaine la participation possible au gouvernement du grand pays communiste qui est né au cours de la dégradation de l’Italie : car il ne s’agit pas de « gouverner »). De ce « pouvoir réel », nous nous faisons des images abstraites et, au fond, apocalyptiques : nous ne savons pas quelles formes il prendrait pour directement remplacer les serviteurs qui l’ont pris pour une simple « modernisation » de techniques.

      Pier Paolo Pasolini

      http://www.amboilati.org/chantier/pier-paolo-pasiloni-la-disparition-des-lucioles
      https://seenthis.net/messages/885747

      Et ces masques funèbres du pouvoir du vide ne vous rappellent pas ces « têtes de bois » macronardes, fascisantes qui nous gouvernent aujourd’hui ! @alexcorp

      C’est vous qui êtes confus et non Reporterre !

      https://blogs.mediapart.fr/julien-schickel/blog/110517/au-pays-du-mensonge-deconcertant-rien-narrive-jamais

      Au pays du mensonge déconcertant, on a oublié que Pier Paolo Pasolini nous avait prévenu que « sous couleur de démocratie, de pluralité, de tolérance et de bien-être, les autorités politiques, inféodées aux pouvoirs marchands, ont édifié un système totalitaire sans pareil » et que « le centre s’est assimilé tout le pays… Une grande œuvre de normalisation parfaitement authentique et réelle est commencée et elle a imposé ses modèles : des modèles voulus par la nouvelle classe industrielle, qui ne se contente plus d’un « homme qui consomme » mais qui prétend par surcroît que d’autres idéologies que celle de la consommation sont inadmissibles. » On a oublié qu’il appelait cela, par défi, le nouveau fascisme.

      https://seenthis.net/messages/598174

      Pier Paolo Pasolini, un complotiste bien connu aussi !

    • @alexcorp se justifier parfois par le concept philosophique de « Nature » ne veut pas dire quoi que ce soit comme lien avec l’écologie. En l’occurrence, comme l’ont montré Jacques Ellul et d’autres, le nazisme est fondamentalement une idéologie industrialiste et technocratique. Donc ce n’est pas vraiment le bon exemple il me semble. (Les biorégionalistes là c’est plus mélangé, il y a assez vite eu à la fois des anars et des fachos il me semble.)

    • @rastapopoulos le nazisme est un patchwork extrêmement confus, avec une part fort d’ésotérisme et d’occultisme (qui a participé à son succès) et pendant qu’il y avait une forte industrie, essentiellement de guerre, il y avait aussi des champs en biodynamie (mis en place dans les camps...). Et le philosophe nazi le plus connu, Heidegger, était plutôt anti-technique.

    • Nous y voilà @alexcorp

      le nazisme est un patchwork extrêmement confus, avec une part fort d’ésotérisme et d’occultisme.

      J’avais reposté un long article de Stéphane François paru sur #laspirale : « Un fantasme historique : l’occultisme nazi » passé inaperçu par ici.
      https://laspirale.org/texte-612-stephane-francois-un-fantasme-historique-l-occultisme-nazi.html
      https://seenthis.net/messages/793112


      #occultisme #mysticisme #nazisme #écologisme #paganisme

    • @vanderling Loin de moi l’idée de fantasmer sur l’occultisme nazi. Je voulais surtout signaler les liens entre nazi et des théories fumeuses, du style de celles de l’anthroposophie (cf cet article par exemple https://www.monde-diplomatique.fr/2018/07/MALET/58830), qui proposent souvent un rapport à la « nature » (et à l’agriculture) assez... étonnant. Tout l’appareil nazi n’était pas dans cette dynamique, du reste l’article que tu postes parle bien du changement de paradigme quand Hess a été éjecté.

    • Dénoncer l’écofascisme c’est très bien ! Mais n’oublions pas de dénoncer aussi le #néofascisme car la politique de Macron n’est pas un rempart, C’est Déjà le fascisme !
      Alors discréditer Reporterre en le qualifiant de confusionniste, je dirais que c’est plutôt dérisoire, se battre contre tous les fascismes y compris celui de la Macronie c’est mieux !
      https://seenthis.net/messages/947672

      Dernières nouvelles du Président des flics


      La dernière loi sécuritaire du gouvernement et un coup d’œil dans le rétroviseur de ce quinquennat confirment qu’il est aussi (surtout ?) le Président des flics.

      Sinon les articles de Jean-Baptiste Malet sur le site du Diplo
      sont toujours excellents.
      Voir aussi Frugalité et marketing le système Pierre Rabhi
      https://seenthis.net/messages/722249

      Je rappelle aussi que Reporterre, ainsi que d’autres médias,
      soutient Nantes Révoltée sur le point d’être dissout par Darmanin.
      https://seenthis.net/messages/947660

    • le néofascisme s’alimente et s’alimentera de l’impérieuse nécessité de répondre à une pluie de phénomènes mortifères et destructeurs découlant de la crise écologique (modèle actuel le plus saillant : la pandémie) et ces réponses seront factices (greenwashing), nationalistes dune façon ou dune autre (voir le néodarwinisme quittait dire : de toute façons il ya trop de monde sur terre, que crèvent ces pesant « surnuméraires » inventés pour l’occasion) et fondamentalement capitalistes donc centralisatrices (autoritaires : le nucléaire est paradigmatique de la production pour la production, inévitablement centralisée, quand bien même elle s’annonce et se rêve aujourd’hui en réseau réticulaire de micros centrales), s’appuient et s’appuieront sur une naturalisation des questions sociales et environnementales (bye bye l’écologie sociale et l’écologie mentale). la loi de la nature et la souveraineté qu’il faut pour l’imposer, aussi contradictoire que cela puisse être dans un composé d’archaïsme et de modernité comme toute transformation radicale aussi progressive soit-elle, comme le nazisme primitiviste païen, voire animiste (un autre appel de la forêt pour déboucher sur la clairière de l’âme) et industrialisme forcené exaltant ce que l’industrie a fait de mieux à l’orée du court Vingtième siècle, la guerre (Junger avec Orages d’acier prépare le nazisme, et qu’il n’y souscrive pas ensuite est secondaire).

      le scientisme revêt plusieurs visages. le caractère scientifique de l’écologie en fait le support éventuel d’un gouvernement par des "experts s’en remettant au bon vouloir des maîtres du monde" (JR).

      Hervé Kempf (et ses ami.es), avec ses tweets QAnonnisés (la presse ne nous dit rien, vous me suivez ? "Il est déconcertant que la presse française ne dise quasiment rien de ce qui se passe à Ottawa depuis plusieurs jours". https://twitter.com/KEMPFHERVE/status/1488864939414593542) n’est qu’un épiphénomène, abject. mais il relève bien de ces simplifications (complotistes) qui font litière de toute capacité d’analyse émancipée, critique. ce n’est pas rien, il faut le considérer en tant que tel.

      ne pas lire Le Monde, nid d’agents des services (spécialement à l’international) et organe transgouvernemntal, ne pas lire Mediapart promoteur d’une République foncièrement antisociale et policière, quelque soient les bisounouseries sur les pauvres et les invisibles qui peuvent le meubler, ne pas lire le Monde diplo, organe d’un campisme acritique, ne pas lire Reporterre faisant chorus avec Arkana et QAnon, c’est pas la question. il est possible, généreusement, de dire que dans chacun de ces cas, le ver est dans le fruit, et croquer ce qui peut l’être pour un libre usage.

      #néofascime #écologie_politique

  • Neuruppiner Staatsanwaltschaft ermittelt noch gegen drei mutmaßliche NS-Täter
    https://www.rbb24.de/politik/beitrag/2022/01/ns-taeter-ermittlungen-ss-kz-sachsenhausen-.html

    31.01.2022 von Lisa Steger - Massenmorde in Konzentrationslagern - Neuruppiner Staatsanwaltschaft ermittelt noch gegen drei mutmaßliche NS-Täter

    Seit Monaten läuft in Brandenburg ein Prozess gegen einen 101-Jährigen, der SS-Wachmann in Sachsenhausen gewesen sein soll. Die Staatsanwaltschaft in Neuruppin ermittelt derweil gegen drei weitere noch lebende mutmaßliche SS-Leute.

    Im Zusammenhang mit den Massenmorden in Konzentrationslagern ermitteln die Behörden zurzeit gegen drei Beschuldigte - zwei Männer und eine Frau.

    Das hat der Oberstaatsanwalt Cyrill Klement von der Staatsanwaltschaft Neuruppin (Ostprignitz-Ruppin) am Montag Antenne Brandenburg vom rbb mitgeteilt. Eine Anklage gebe es noch in keinem der drei Fälle.

    In Brandenburg/Havel steht seit Monaten ein 101-Jähriger vor Gericht, der SS-Wachmann in Sachsenhausen gewesen sein soll. Der historische Gutachter ist überzeugt, dass der Richtige auf der Anklagebank sitzt - und dass er sich hätte entziehen können. Von Lisa Steger.

    Alle gehen auf die 100 Jahre zu

    Den Angaben zufolge wird ein 97 Jahre alter Mann beschuldigt, SS-Wachmann im Konzentrationslager Sachsenhausen (Oberhavel) gewesen zu sein. Ein gleichaltriger Mann soll bei der SS in Ravensbrück (Oberhavel) gedient haben. Dort sei auch die weit über 90 Jahre alte Frau tätig gewesen, die ebenfalls im Visier der Staatsanwaltschaft ist. Sie habe als Aufseherin zum SS-Gefolge gezählt.

    Die drei Hochbetagten wohnen über Deutschland verstreut. Wenn es zu Anklagen kommt und ein Landgericht die Verfahren zulässt, werden sie nicht zwingend in Brandenburg stattfinden. Offen sei zudem noch, ob die Beschuldigten transport- und verhandlungsfähig sind, so Klement.

    Das Verfahren gegen einen mutmaßlichen Wachmann des KZ Sachsenhausen in Brandenburg an der Havel gilt als der wohl letzte große Nazi-Prozess. Ein Recherche-Gespräch mit Gerichtsreporterin Lisa Steger über Schuld, Reue, Verdrängung und Traumata.

    Prozess für die Geschichtsbücher

    In Brandenburg (Havel) läuft seit Monaten ein Prozess gegen einen heute 101-jährigen Angeklagten, der als Wachmann im Konzentrationslager Sachsenhausen tätig gewesen sein soll. Josef S. wird Beihilfe zum Mord in mindestens 3.518 Fällen vorgeworfen.

    Der Prozess gilt als einer für die Geschichtsbücher, weil S. als bislang ältester und einer der letzten lebenden möglichen Beteiligten angeklagt ist. In den bisher mehr als 20 Verhandlungstagen seit Oktober 2021 hat S. eine Beteiligung an den Morden in Sachsenhausen bestritten.

    Allerdings belegen Personalakten seine Mitgliedschaft in verschiedenen SS-Totenkopfwachbataillons zwischen Oktober 1941 und Februar 1945. Zudem zeigen laut Historikern unter anderem Aussagen von Vorgesetzen des Angeklagten die Teilnahme der SS-Wachkompanien an Erschießungen von Gefangenen. Am 17. Februar wird der Prozess fortgesetzt. Ende März soll nach bisheriger Planung ein Urteil verkündet werden.

    Im KZ Sachsenhausen waren zwischen 1936 und 1945 nach Angaben der dortigen Gedenkstätte mehr als 200.000 Menschen inhaftiert. Zehntausende Häftlinge kamen dort durch Hunger, Krankheiten, Zwangsarbeit, medizinische Versuche und Misshandlungen um oder wurden Opfer systematischer Vernichtungsaktionen.

    #nazis #histoire #justice #camp_de_concentration #assassinat

  • Gabriel Lattanzio sur touiteur:
    https://twitter.com/GabLattanzio/status/1480430228660961284

    Je crois que tout le monde n’a pas bien mesuré à quel point la @FranceInsoumise a gravement fauté en entretenant de bien mauvaises relations dans le cadre du mouvement anti-pass.

    Partons de ces deux photos.

    Un 🧵.

    Sur la photo de gauche, cet homme roux est un nazi. Pas d’exagération de ma part. Il se définit comme tel sur ses réseaux. Il crache sa haine des juifs. Son ami à la casquette, Merlin, est un anti-masques qui diffuse des papiers disant que la vaccination est un génocide.

    Dans la photo de droite, la député @SabineRubinFI93 soutient Merlin dans un long entretien fin décembre, et relaie une campagne de financement en sa faveur. N’y est pas fait mention son appartenance au collectif de fake news de Louis Fouché, reinfocovid.

    Bien sûr, la vie est pleine de bons bougres qui se sont perdus dans de mauvaises causes. Et il faut parler à tout le monde. Mais c’est autre chose quand un parti politique finance des militants de la fake news, et leur fait de la publicité.

    Le discours de Merlin depuis deux ans est la stratégie des défiants sans conscience collective : il défend la liberté et veut « simplement vivre ». Et sitôt qu’on creuse, on voit qu’il diffuse des textes d’Astrid Stuckelberger.

    https://www.conspiracywatch.info/astrid-stuckelberger

    Dans cette vidéo de BFM, on trouvera Merlin raconter une scène où il aurait héroïquement refusé d’être piqué :
    https://www.youtube.com/watch?v=BTb0DKltScE

    @SabineRubinFI93 a donc fauté. Mais est-ce une bourde ? En juin 2021, après la première campagne de vaccination, elle défendait l’ivermectine dans une intervention dans laquelle l’efficacité des vaccins est conditionnelle, et où elle parle de... VIH.
    https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-39474QE.htm

    Quand j’ai dit sur la page FB de Rubin que ce Merlin n’était pas fréquentable, j’ai été attaqué. Je serais un allié des labos américains, of course.

    On disait autrefois que l’antisémitisme était le socialisme des imbéciles. Le complotisme est lui l’insoumission des crétins.

    Depuis des mois, @JLMelenchon dit que l’Etat n’a pas été « convaincant ». Mais qu’a fait la FI pour aider à la clarté ? Ils ont soufflé sur les braises des pyromanes. C’est une chose d’échanger avec des sceptiques. C’est une autre de soutenir les menteurs.

    En 2022, on avait un boulevard à gauche ! La droite de Macron a menti sur les masques. Ils ont menti sur l’école. Ils ont abimé le système de santé. Et voilà que le leadership de gauche a trouvé le moyen d’être encore plus mauvais.

    Les dégâts sont pérennes : les comptes de militants France Insoumise suivent et soutiennent Fouché, Di Vizio, Wonner, Philippot, et autres exploiteurs de la haine et de l’ignorance. Ce n’est tout simplement pas vrai qu’il existe un mouvement anti-pass propre.

    J’ai le souvenir de toutes ces discussions pénibles dans lesquelles mes interlocuteurs balançaient le sempiternel « les extrêmes se rejoignent », et à quel point ça me blessait. Et bien le cauchemar est réalisé, le premier parti de gauche n’a aucune vigilance sur ses alliés.

    Et qu’on ne m’accuse pas d’être un militant En Marche. J’ai plus d’une centaine d’apparitions médiatiques critiquant le gouvernement, sur la jeunesse ou sur le covid.

    En Marche est un ennemi. Mais je sais aussi que Mélenchon aurait gravement raté sa politique sanitaire s’il avait gagné. Il n’aurait même pas commandé pfizer. Alors certains diront qu’il faut taire les problèmes de son camp pour gagner et que 2022 est ultra-dangereux.

    Je n’ai jamais été d’accord avec cette approche. La gauche meurt de sa culture de fan-club, laissant aux directions en place le pouvoir, protégées de la critique. On gagnera quand on clarifiera. C’est urgent.

    • La gauche meurt surtout par sa rupture avec les classes populaires et ses affinités avec le libéralisme. Partout en Europe c’est la fin de la sociale démocratie !

      Je n’ai jamais été d’accord avec cette approche. La gauche meurt de sa culture de fan-club, laissant aux directions en place le pouvoir, protégées de la critique. On gagnera quand on clarifiera. C’est urgent.

      Hidalgo s’est fait virer du cortège de l’éducation nationale !

      L’escroc Taubira au service de la Macronie va s’entourer de tous ceux qui sont restés planqués durant les #giletsjaunes pour séduire !

      https://seenthis.net/messages/943909

      « L’union de la gauche n’aura pas lieu, elle n’a jamais eu la moindre chance d’avoir lieu. »

      #France-Insoumise-bashing

    • Je fais allusion aux propos de ce jeune homme bien prétentieux qui veut faire le buzz et qui dans ses tweets dénigre la France Insoumise :

      les comptes de militants France Insoumise suivent et soutiennent Fouché, Di Vizio, Wonner, Philippot, et autres exploiteurs de la haine et de l’ignorance. Ce n’est tout simplement pas vrai qu’il existe un mouvement anti-pass propre.

      Et il existerait un mouvement "pro"pass propre ?, et les comptes insoumis qui ne suivent pas Fouché/Di vizio ...? C’est ajouter de la confusion à la confusion, utiliser des #amalgames-dégueulasses, ça sert quelle cause ?

      je sais aussi que Mélenchon aurait gravement raté sa politique sanitaire s’il avait gagné. Il n’aurait même pas commandé pfizer. Alors certains diront qu’il faut taire les problèmes de son camp pour gagner et que 2022 est ultra-dangereux.

      Ah oui ! Monsieur sait ! et qu’est ce qu’il en sait ? Mélenchon est lui même vacciné ainsi que tous les députés FI.
      Il aurait mis des purificateurs d’air, des capteurs de Co2 dans toutes les écoles ça c’est sur ! Et concernant le vaccin, oui on aurait eu plus de choix !

      Je n’ai jamais été d’accord avec cette approche. La gauche meurt de sa culture de fan-club, laissant aux directions en place le pouvoir, protégées de la critique. On gagnera quand on clarifiera. C’est urgent.

      Encore un social démocrate en perdition. Avec ce genre de propos c’est 5 ans de plus avec Macron ! Zemmour, Le Pen ou Pécresse.

      J’espère que comme syndicaliste Snes-FSU, Gabriel Lattanzio ne va pas se contenter des miettes ridicules obtenues lors de la grêve des enseignants.

    • Mélenchon avait prononcé un long réquisitoire à l’Assemblée contre la "loi séparatisme" et ses amalgames https://www.huffingtonpost.fr/entry/melenchon-contre-la-loi-separatisme-fait-un-long-requisitoire_fr_6018
      mais s’était abstenue en février 2021 lors du vote de l’article 4 de cette loi instaurant un « délit de séparatisme » (voté par le PCF), permettant son adoption à l’unanimté.

      Ils se présentent désormais comme des défenseurs des Musulmans, mais se sont abstenus aujourd’hui lors de l’adoption par l’Assemblée nationale d’une "résolution dénonçant le traitement des #Ouïghours par la Chine", le “caractère génocidaire” de la répression à l’encontre de cette minorité musulmane et les “crimes contre l’humanité”
      https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/060221/delit-de-separatisme-lfi-s-abstient-et-le-pcf-vote-l-article-repress

      Bon, j’essaie de suivre ces chinoiseries. Ils pensent que l’abstention c’est de droite et comme la victoire qui vient tient au vote des abstentionnistes, faut ce qu’il faut. Ils ont dû être mal conseillés. La position de Clémentine Autain n’y aura rien changé.

    • La mention de génocide impliquerait de fait une intervention internationale sous l’égide de l’ONU, et selon le député communiste Jean-Paul Lecocq cette résolution n’était « pas à la hauteur des enjeux ». Il soutient que la reconnaissance de génocide « n’appartient pas au législateur mais au juge international », et que cette proposition de résolution entretiendrait une sorte de « concurrence mémorielle malsaine ». @colporteur
      Malgré la dénonciation du traitement des Ouïghours par la Chine, cette résolution en gros ne va servir à rien ! Débrouillez vous pauvres Ouïghours !

      Mais tout est bon pour accabler Mélenchon ! N’est-ce pas ? :)))

    • Donc à nouveau hors du cadre du mouvement anti-passe, des extraits vidéos du même politicien (prendre note de ce qu’est la gauche n’est pas « accabler », tout au plus accablant)
      Élie Guckert @elieguckert
      https://twitter.com/elieguckert/status/1484618895839408145

      Et voilà ! Après 24H de contorsions de la part de
      @Clem_Autain, Mélenchon précise ce soir sur Thinkerview, la chaîne préférée des Kremlinolâtres, sa position sur la situation des Ouïghours : selon lui, ceux qui parlent d’un génocide ne sont que les « caniches » des Américains.

      Sur l’Ukraine, et sur l’attitude des USA, Mélenchon a aussi une explication « un peu triste mais très sociale » (complotiste) : « les bureaucrates des agences de sécurité Nord-Américaine » voudraient empêcher les européens de « s’entendre avec les Russes ».

    • En tous cas cette première résolution présentée par le PS était non contraignante. Il y en aura une deuxième transpartisane, mise au vote le 4 février datant de novembre 2021 présentée entre autres par Danièle OBONO, Clémentine Autain... avec peut-être un caractère plus contraignant vis à vis du gouvernement. A voir...

      https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b4726_proposition-resolution#

      L’Assemblée nationale,

      Vu l’article 34‑1 de la Constitution,
      .../...
      25. Invite le Gouvernement français à enquêter sur les intimidations, les menaces et la surveillance exercées par le Gouvernement chinois à l’égard des membres de la diaspora ouïghoure et des autres minorités turciques originaires du Xinjiang en France et à prévenir de tels actes ;

      26. Invite le Gouvernement français à demander au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies et à l’Assemblée générale des Nations unies de tenir une session spéciale ou un débat d’urgence et d’adopter une résolution demandant l’accès sans entraves des experts de l’Organisation des Nations unies, des journalistes, des chercheurs indépendants et des organisations non gouvernementales à la région du Xinjiang ;

      27. Invite le Gouvernement français à demander au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies et à l’Assemblée générale des Nations unies, dont la France est membre, de tenir une session spéciale ou un débat d’urgence et d’adopter une résolution établissant un mécanisme international indépendant chargé d’enquêter sur les crimes de droit international et toutes autres graves atteintes aux droits humains perpétrées dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang.

      C’est peut-être ce texte que la FI votera ! On verra !

      Jlm condamne les exactions mais il n’est pas dupe du rapport de force militaire que les US (comme d’habitude) veulent exercer en ce moment contre la Chine avec l’Alliance Nouvelle-Zélande, Australie, Etats-Unis, Grande-Bretagne.
      Et ceux qui sont les caniches des américains sont les français exclus de cette alliance qui avaient participé aux précédentes opérations navales dans le cadre de L’OTAN.

      Élie Guckert et @colporteur Ecoutez bien la Vidéo ! Je vous l’ai retranscrite presque mots pour mots !

      Le point de vue de Daniel Schneirdermann c’est quand même autre chose !

      C’est dur à entendre, mais Mélenchon parle en homme d’état. On a le droit de préférer ça aux vertueux aux mains blanches, qui demain au pouvoir se coucheraient comme toujours devant Pékin... Daniel Schneirdermann

      JLM : "La Chine reconnaît qu’elle a mis des #Ouïghours dans des camps de travail. On peut pas être d’accord avec ça, je le condamne. Mais pas d’hypocrisie : si on parle de « génocide », il faut intervenir pour l’arrêter. Or, ceux qui ont voté cela n’en feront rien."
      #MelenchonThinkerView

      La séquence dans son intégralité (9mn) est ici :
      https://twitter.com/d_schneidermann/status/1484882680412086272?cxt=HHwWgIC9sce7rpspAAAA

      " Si le gouvernement chinois est « génocidaire », alors il faut rompre les relations diplomatiques, fermer l’ambassade et saisir le Conseil de sécurité de l’ONU pour le stopper, au besoin par la force militaire. Tout le reste est posture, irresponsabilité, sottise ou démagogie ."
      Léonard Vincent

      Quant à l’Ukraine et l’attitude des USA, on voit un empire qui déstabilise des pays depuis des décennies et un pays qui défend ses frontières.

  • Libérations sexuelles sous le #nazisme
    https://laviedesidees.fr/Liberations-sexuelles-sous-le-nazisme.html

    À propos de : Elissa Mailänder, #amour, mariage, sexualité. Une #Histoire intime du nazisme (1930-1950), Seuil. Le régime nazi a encouragé les Allemands à vivre une hétérosexualité ludique. De nombreuses femmes « aryennes » ont pu bénéficier d’opportunités professionnelles et affectives. Y a-t-il contradiction entre la promotion de la liberté sexuelle et la confiscation de la liberté politique ?

    #Allemagne #sexualité
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20211223_nazismeetsexe.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20211223_nazismeetsexe.docx

    • Une hétérosexualité ludique n’a rien à voire avec la liberté sexuelle. Il y a pas de liberté sexuelle pour les femmes si elles sont contrainte à l’hétérosexualité, contrainte au mariage, contrainte à la procréation et contraintes à l’amour. Là il est question juste d’etre obligée de trouvé ludique son engrossement. Le nom de la page « nazisme et sexe » est plus acceptable car au moins il y a pas de prétention a nommer ça de « la liberté sexuelle ».

      La question de l’accroche n’en est pas une
      « Y a-t-il contradiction entre la promotion de la contrainte reproductive avec obligation d’y trouvé un aspect ludique et la confiscation de la liberté politique ? » Y a pas contradiction, ce que vous appelez « liberté sexuelle » c’est de la confiscation de la liberté politique.