• En agriculture quand on parle de cuivre en réalité on utilise un oxyde de cuivre (sulfate) la fameuse « bouillie bordelaise » autorisée en agriculture bio.
      Le sulfate de cuivre est connu depuis très longtemps pour ses propriétés fongicides.
      En cas d’ingestion il bousille la flore intestinale, par exemple par l’utilisation d’ustensiles oxydés (c’est pour cette raison que les casseroles en cuivre sont toujours étamées).
      Le stérilet au cuivre ne repose pas sur une action chimique d’oxydation, donc a priori pas de danger de ce type.

    • Merci @vazi
      j’en profite pour tager le #sexisme de cette entretiens. Blagues sur les belles-mères, pression natalistes et raciste sur les femmes diplomées blanches qui auraient un devoir de pondre des petit aryiens et bien sur monopolisation de la parole masculine (ces deux là sont deja passé 3-4 fois dans cette emission). Les femmes n’ont le droit de faire des études que pour pondre des mâles plus performants.
      #natalisme #nazisme #masculinisme #misogynie #racisme

  • Gaulands ganzer Stolz ? | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Gaulands-ganzer-Stolz-4447162.html

    Kommissarbefehl
    Ils étaient au courant des masscres, ils le savaient tous. Cette conclusion s’impose quand on lit les témoinages et documents qui décrivent l’état d’esprit de nos parents et grand-parents après 1945. Aujourd’hui il y 78 ans les armées allemandes envahissent l’Union Soviétique. L’hécatombe est planifié pour libérer les espaces conquis par la race des Übermensch , les surhommes ariens pour lesquels se prenaient les nazis allemands. Tout le monde y participe à l’exception de quelques déserteurs et résistants perdus.

    https://seenthis.net/messages/757360

    Dimanche le 22 juin 1941 les généraux de Hitler lancent l’opération Barbarossa , l’invasion militaire de l’Union soviétique. Le jour suivant mon grand-père rentre du travail au ministère de l’Aviation à #Wilhelmstraße et déclare : La guerre est perdue. Désormais l’enjeu est de survivre.

    Depuis l’Allemagne consacre d’importants efforts de propagande pour donner au peuple l’impression de faire partie des nations civilisées. C’est une entreprise aux résultats surprenants qui ne s’expliquent que par la volonté générale de se libérer d’une mauvaise conscience et des blessures causées par la guerre perdue.

    Il se trouve que les profiteurs des crimes nazies et leurs hériteirs réussissent le mieux à éliminer le poids du passé de leur conscience
    https://seenthis.net/messages/780839
    https://seenthis.net/messages/780836

    Le deuxième rang dans le palmarès des l’amnésiaques est occupé par les familles sans culture et sans histoire qui profitent du lavage de cerveau quotidien offert par les médias majoritaires.

    Nous ne disposons que des traditions du mouvement ouvrier et de quelques intellectuels de gauches pour nous défendre contre les nouveaux exterminateurs de populations feignantes et peu productives.

    Das Oberkommando der Wehrmacht (OKW) setzte von Anfang an den Hunger als Waffe ein, um einen großen Teil der Bevölkerung der Sowjetunion buchstäblich in den Hungertod zu treiben. Die Lebensmittelvorräte der Wehrmacht reichten beim Kriegsbeginn nur für wenige Wochen, die Armee sollte komplett aus den besetzten Gebieten ernährt werden.

    Bei einem Planungstreffen kurz vor dem Überfall hieß es: „Der Kriege ist nur weiter zu führen, wenn die gesamte Wehrmacht im 3. Kriegsjahr aus Russland ernährt wird.“ Dabei war man sich der Konsequenzen dieser Strategie voll bewusst: „Hierbei werden zweifellos zig Millionen Menschen verhungern, wenn von uns das für uns Notwendige aus dem Land herausgeholt wird.“
    ...
    Ganz gewöhnliche Nazisoldaten

    Angesichts all dieser unüberschaubaren blutigen Gemetzel, des planmäßigen deutschen Verwüstungsfeldzuges im Osten, an dem sich die Wehrmacht beteiligte, will AfD-Chef Gauland „Millionen deutscher Soldaten“ ausgemacht haben, die einfach nur „tapfer waren“. Wie sah es nun in den Hirnen all der „tapferen“ Nazisoldaten aus - bevor sie sich ihre Lebenslügen von der „sauberen Wehrmacht“ zurechtlegen konnten, die vor allem die verlogene Nachkriegszeit in der Bundesrepublik bis weit in die 60er Jahre prägten?

    Eine Ahnung davon verschaffen die Abhörprotokolle des britischen und amerikanischen Geheimdienstes, die Tausende von gefangenen Wehrmachtssoldaten systematisch abgehört haben. Historiker haben das reichhaltige Material umfassend ausgewertet, wie n-tv schon 2011 berichtete. Die Ergebnisse seinen „schauerlich und erhellend“ zugleich:

    Denn es zeigt in aller Offenheit ein Bild des Krieges aus der Sicht deutscher Soldaten, das wir in einer solchen unverblümten Deutlichkeit bislang nicht kennen. Schönten die Männer dohécatombe ch gewöhnlich in Frontbriefen und späteren Erzählungen oder Memoiren ihre Kriegseindrücke, wenn sie nicht gleich in partielle Amnesie verfielen. Doch in der Gefangenschaft, oft noch frisch unter dem Eindruck des Krieges und inmitten der Kameraden, redeten sie offen: über Treibjagden, Plünderungen, Vergewaltigungen - und die Riesengaudi, die sie dabei hatten.
    n-tv
    ...
    Vereinzelt habe es auch Kritik an dem Vorgehen der Wehrmacht gegeben, hieß es in dem Bericht:

    Allerdings nicht immer stoßen die Massenexekutionen auf ungeteilte Zustimmung. Teilweise missbilligen die Soldaten die Art und Weise der Massenmorde. Wenn stundenlang das Blut spritzt, die Gruben voll sind, Kinder vor den Gewehrläufen zappeln, macht das auch den abgebrühtesten Landsern nicht mehr viel Spaß - trotz Zulagen und doppelter Essensration.

    #Allemagne #histoire #guerre #nazis #URSS #hécatombe

  • En Allemagne, deux gynécologues face à la justice pour « publicité pour l’IVG »
    https://www.liberation.fr/planete/2019/06/14/en-allemagne-deux-gynecologues-face-a-la-justice-pour-publicite-pour-l-iv

    « Une IVG médicamenteuse et sans drogues anesthésiantes est également pratiquée par la Dr Gaber. » Ces mots ont mené Bettina Gaber devant la justice. Ce vendredi, cette gynécologue berlinoise comparaît devant le tribunal de première instance du Tiergarten, à Berlin, pour « publicité pour l’IVG ». Elle est accusée, ainsi que sa collègue Verena Weyer avec qui elle partage son cabinet, d’avoir détaillé sur son site internet les méthodes avec lesquelles elle pratique l’avortement. Or, en Allemagne, c’est interdit. Elle tombe sous le coup du paragraphe 219a du Code pénal allemand, qui réprime toute « publicité pour l’IVG », et risque une forte amende.

    Ce n’est pas la première fois qu’une gynécologue est poursuivie pour un tel motif ; mais c’est la première fois depuis que la loi a été légèrement assouplie, en février. Jusqu’ici, le paragraphe 219a du code pénal – relique de l’ère nazie datant de 1933 afin de criminaliser les médecins juifs et communistes – interdisait toute mention de l’IVG sur un site professionnel. Les médecins étaient susceptibles d’être poursuivis pour l’avoir simplement écrit sur leur site. C’est ce qui est arrivé à Kristina Hänel, de Gießen (Hesse), condamnée à 6 000 euros d’amende en 2017. Son cas, très médiatisé, a fini par entraîner un large débat en Allemagne. Des voix en faveur d’un assouplissement de la loi – voire de sa suppression – se sont fait entendre.

    À lire aussi En Allemagne, l’IVG est un chemin de croix

    C’est ainsi qu’une légère refonte du texte, votée par la grande coalition au pouvoir (CDU-SPD) a été décidée en février. Les professionnels de santé sont désormais autorisés à annoncer qu’ils pratiquent des IVG. Mais pas à en détailler les méthodes, que les patientes peuvent découvrir sur une liste établie par l’Ordre fédéral des médecins – qui n’est toujours pas disponible, quatre mois après le vote du texte. « De toute manière, explique la gynécologue berlinoise Jutta Pliefke, membre de Pro Familia, le Planning familial allemand, il semble peu réaliste d’avoir recours à ce genre de listes. De nombreux docteurs ne souhaitent pas y figurer, de peur de devenir la cible de militants anti-IVG. Et puis, comment la tenir à jour correctement ? »
    Les Verts, Die Linke et le FDP demandent la suppression de l’article 219a

    « Je ne connais pas un seul collègue qui écrive maintenant sur son site qu’il pratique des IVG, a expliqué Bettina Gaber à Die Zeit. Je ne crois pas non plus que beaucoup de collègues voudront être sur la liste de l’Ordre des médecins. Parce qu’ils se sentent toujours criminalisés. » La réforme reste contestée par les Verts, Die Linke et les Libéraux du FDP, qui demandent la suppression pure et simple du texte. « Le cas de Bettina Gaber montre bien que même après la réforme de la loi, les gynécologues continuent d’être poursuivis », dit Kate Cahoon, du Collectif pour l’autodétermination sexuelle (Bündnis für sexuelle Selbstbestimmung), représentant plusieurs associations prochoix.

    De manière générale en Allemagne, pays conservateur et sous forte influence de l’Eglise, l’IVG est difficile d’accès. Dans son livre témoignage intitulé le Politique est privé, Journal d’une médecine avorteuse (1), Kristina Hänel évoque les nombreuses lettres qu’elle a reçues. Notamment celle d’une jeune femme tombée enceinte sous stérilet. « J’habite dans le sud de la Bavière, explique la jeune femme, et la doctoresse de l’hôpital qui a confirmé la grossesse n’a pas voulu entendre que j’envisageais un avortement. La seule information qu’elle m’a donnée est qu’une telle intervention ne serait effectuée ni dans cet hôpital, ni ailleurs dans la région, et que je devrais me rendre "à Salzbourg ou quelque chose dans le genre". Le prix de l’avortement est d’environ 800 euros et bien entendu, cet acte n’est couvert par aucune compagnie d’assurance maladie allemande. »

    En Allemagne, l’acte est dépénalisé, mais toujours criminalisé – en vertu du paragraphe 218, que les prochoix veulent également voir disparaître. « L’IVG n’a rien à faire dans le code pénal aux côtés du meurtre et de l’infanticide », dit la gynécologue Jutta Pliefke.
    Des gynécologues traqués par des militants anti-IVG

    L’IVG ne se pratique que sous certaines conditions : après un délai légal de réflexion et après avoir demandé conseil dans un centre spécialisé agréé (ou l’entretien se doit, selon la loi, de « servir la protection de la vie non (encore) née ») ; en cas de menace pour la vie de la mère ; à la suite d’un viol. L’acte n’est remboursé que dans très peu de cas. Et cela ne risque pas de changer avec Jens Spahn (CDU) – qui ne cache pas sa profonde hostilité à l’avortement – à la tête du ministère fédéral de la Santé, et qui a annoncé ces derniers temps financer une étude sur « les conséquences psychologiques de l’IVG ».

    Dans ce contexte, de moins en moins de médecins osent pratiquer cet acte. « Les pressions à leur égard ont augmenté », dit Jutta Pliefke. Ils sont traqués par les militants antiavortement. Deux d’entre eux, Yannic Hendricks et Klaus Günter Annen, se sont fait une spécialité d’éplucher leurs sites internet afin de les épingler en vertu du fameux paragraphe 219a. C’est ce qui est arrivé à Bettina Gaber et à Kristina Hänel.

    Les noms des médecins avorteurs sont listés sur un site appelé « Babycaust », contraction de « Baby » et « Holocauste ». Les deux hommes noient les gynécologues sous les fax insultants, les traitent de tueurs d’enfants. Mais leur arme la plus efficace est sans doute ce paragraphe 219a. Car elle touche au portefeuille et épuise les médecins, forcés de se lancer dans une longue et fastidieuse procédure judiciaire. D’autant qu’en Allemagne, contrairement à la France, le délit d’entrave à l’IVG n’existe pas.

    Ainsi, pour de plus en plus de médecins, pratiquer l’IVG devient un acte militant. « Bien des gynécologues ont fini par se politiser depuis l’affaire Hänel », commente Kate Cahoon. C’est ainsi que le procureur a proposé à Bettina Gaber d’abandonner les poursuites si elle enlevait de son site la phrase concernant sa pratique de l’IVG. Elle a refusé, expliquant à Die Zeit : « Je me suis rendue compte que c’était aussi une bataille féministe. »

    (1) Das Politische ist persönlich. Tagebuch einer Abtreibungsärztin (« Le politique est privé, Journal d’une médecine avorteuse), Argument Verlag, 2019, non traduit en français.
    Johanna Luyssen correspondante à Berlin

    Pas le droit d’informer sur l’IVG, harcelement judiciaire des médecin·es et restrictions de l’IVG, dans ce pays où les mères sont traitées de corbeau si elles ont un emploi et où chaque homme est un putier en puissance qui peu aller défoncer des femmes et filles pauvres au forfait et sans capote si l’envie lui prend.

    #ivg #contraception #contrôle_des_femmes #hétérosexualité #nazisme #grossesses_forcées #viol_géstatif #domination_masculine #catholicisme #protestantisme #religion #natalisme #féminicide #proxenetisme #prostitution #culture_du_viol #hommerie #sexisme #misogynie #guerre_aux_pauvres #guerre_aux_femmes #femmes

    • La loi sur le pantalon a été abrogée sous Hollande @sandburg et par rapport à l’IVG en Allemagne l’article ci-dessus dit que l’IVG reste criminalisé, que les medecin·es sont harcelés judiciairement et que l’IVG n’est pas remboursé sauf en cas de viol reconnu par les tribunaux, autant dire jamais (quel délais pour un procès pour viol par rapport à une grossesse et le délais d’IVG ? ). Il me semble que ca indique que c’est pas pareil que la loi sur le pantalon. Si tu as d’autres sources qui indiquent autre chose je les veux bien mais pour le moment ce qu’indique cet article est particulièrement grave pour les femmes. La comparaison entre des grossesses forcées et le porte du pantalon c’est pas pertinant. Enfin si ces lois sur le pantalon sont tombées aujourd’hui en désuétude, c’etait des lois qui ont été appliquées par le passé et les femmes se sont battues pour ce droit au port du pantalon. Elles se battent encore car les entreprises leur imposent souvent des tenues de travail sexuées et invalidantes type talons haut, jupe, maquillage... sans parler du dress code des milliers de bordel allemands qui doit pas autorisé beaucoup de pantalons aux femmes. N’oublions pas non plus les hommes dans l’espace publique qui imposent aussi toujours de lourdes restrictions sur le code vestimentaire des femmes et des filles par leur harcelement massif, pareil à l’école, pareil à la maison où pères, frères et maris font la loi du dress code féminin. Oui on l’applique la loi sur le pantalon, c’est une loi sans tribunaux, sans avocats, les hommes étant toujours considéré comme les maîtres des femmes, ils sont autorisés à juger et à exécuter leur sentence en toute tranquillité. La police et les juges demandent toujours aux victimes féminines de violences sexuelles comment elles étaient habillées. C’est bien la manifestation qu’il y a toujours de lourdes restrictions sur les vetements autorisés aux femmes.

    • Même si c’etait reconnu, combien de temps pour obtenir une sentence de viol et quel délais autorisé pour une IVG ? Si c’est comme en France, l’IVG pour les femmes ayant subit un viol (par surprise ou autre technique), serait autorisé au mieux 3 ou 4 ans après la naissance...

  • Nach Ablehnung des AfD-Bewirtens : Politik ist eigentlich gar nicht sein Ding - Berlin - Tagesspiegel Mobil
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/nach-ablehnung-des-afd-bewirtens-politik-ist-eigentlich-gar-nicht-sein-ding/24319212.html


    Diese Männer mögen keine Nazis. Gut so. Weitermachen!

    Pasta und Politik: Alessandro Mannozzi gehört das Restaurant Bocca di Bacco. Vor ein paar Tagen hat er die AfD ausgesperrt. Wer ist der Mann?

    Politik ist eigentlich gar nicht seine Sache. Alessandro Mannozzi wird weit über die Grenzen Berlins hinaus geschätzt für die exzellente Küche in seinem eleganten Restaurant Bocca di Bacco, auch für die guten Getränke. Jetzt ist das Restaurant in einem ganz anderen Zusammenhang in die Schlagzeilen geraten – mit unschönen Folgen. Die AfD hatte über einen Assistenten einen Tisch reserviert. Die Rechnung sollte an das Büro geschickt werden. Die Mitarbeiter, die das entdeckt hatten, rieten dem Chef, die Reservierung unbedingt zu stornieren: „Ich musste eine schnelle Entscheidung treffen“, sagt Mannozzi. Er lud die AfD aus.

    Eigentlich hat Mannozzi von seinem Vater gelernt: „Als Gastronom musst du neutral sein.“ Er wolle auch gar nicht belehrend sein, sagt er. Und dass ihm klar sei, dass die AfD eine demokratisch gewählte Partei ist. Abgesehen davon glaubt er, dass man ihr keine Plattform bieten sollte. Andererseits gehe es auch um Menschenwürde und Menschenrechte. Schließlich beschäftigt er Mitarbeiter aus zehn Nationen. Ein schwieriger Konflikt.

    Das Bocca di Bacco ist eines jener genialen Prominentenrestaurants, die als solche nicht in einschlägigen Reiseführern vorkommen, also ein Ort, an dem man auch als internationale Berühmtheit einigermaßen sicher sein kann vor Selfiejägern und aufdringlichen Touristen, die mal einen Star beim Essen fotografieren wollen. Für normale Touristen ist es vielleicht auch ein bisschen zu teuer dort. Als Matt Damon in der Stadt gedreht hat, kam er regelmäßig zum Essen in die Friedrichstraße. Auch George Clooney, Penelope Cruz, Catherine Zeta-Jones und Dustin Hoffman stillten dort schon ihren Appetit auf feine italienische Spezialitäten.

    Empörte Reaktionen auf seine Entscheidung

    Alessandro Mannozzi erschrecken die vielen – auch empörten – Reaktionen auf seine Gewissensentscheidung, die er noch mit leichten Zweifeln getroffen hatte. Zunächst wollte er sich dazu gar nicht sprechen lassen. Eine Flut von Mails kam mit beleidigenden, ausländerfeindlichen und rassistischen Beschimpfungen, sogar mit massiven Drohungen sei eingegangen. Das hat ihm die Augen geöffnet dafür, um welche Wählerschicht es geht. Auf Twitter liefen gleichlautende Beschimpfungen unter verschiedenen Namen.

    Ursprünglich wollte Alessandro Mannozzi gar nicht Gastronom werden. Das Beispiel seines Vaters Massimo Mannozzi war abschreckend. Der hatte kaum Zeit für die Familie, obwohl die Wohnung praktisch über dem Restaurant Bacco lag, Berlins erstem Edelitaliener, und entsprechend berühmt. Dort gaben Freddy Mercury und Rod Stewart Spontankonzerte, Willy Brandt und Romy Schneider schrieben Widmungen ins Gästebuch, Sophia Loren und Gina Lollobrigida schütteten ihr Herz aus. Um die Gäste hat sich Massimo Mannozzi intensiv gekümmert, war, wie sich der Sohn erinnert, „24 Stunden im Einsatz“. Nach 49 Jahren hat er mit 75 Jahren sein Bacco 2016 geschlossen.

    Die Berufung aus Familiengründen

    Warum Alessandro Mannozzi dann nach dem Abitur am Paul-Natorp-Gymnasium doch an die renommierte Hotelfachschule nach Lausanne gegangen ist? Das muss in der Familie liegen. Die Schwester des 48-Jährigen betreibt in der Toskana ein Hotel, das auch viele Berliner Gäste hat. Seine Wanderjahre verbrachte der gebürtige Berliner bei „Four Seasons“, zunächst in London, war dann auch im Gründungsteam des Luxushotels am Gendarmenmarkt, dem heutigen Regent.

    #Berlin #Nazis #Widerstand

  • BVV-Notizen Februar 2019 - DIE LINKE. Steglitz-Zehlendorf : Linksfraktion
    http://www.dielinke-steglitz-zehlendorf.de/index.php?id=43739

    CDU und Grüne scheitern mit einem gegen die Oppositionsparteien gerichteten Antrag

    Gestaunt haben die Bezirksverordneten von SPD, FDP und Linken, als der CDU-Fraktionsvorsitzende zu Beginn der Sitzung einen Antrag auf Abänderung der Tagesordnung stellte. Herr Hippe verlangte, dass drei Tagesordnungspunkte von SPD, FDP und Linksfraktion, die in der Januar-Sitzung der BVV aus Zeitgründen nicht mehr besprochen werden konnten, ganz ans Ende der Tagesordnung der übervollen Februar-BVV verschoben werden sollten. Die Begründung von Herrn Hippe, warum es den Anträgen zum Geisterhaus Gardeschützenweg 3, zur Suche von Mitarbeiter*innen im Bezirksamt und zur Aufwandsentschädigung der Senior*innenvertretung an den Kragen gehen sollte, war ganz schlicht:

    Die Anträge seien unwichtig! Ob dem so ist, mögen die Bürger*innen des Bezirks, die unter Personalmangel leiden und die Senior*innenvertretung Steglitz-Zehlendorf selbst entscheiden. Zum Geisterhaus Gardeschützenweg 3 kann nur wiederholt werden, was der RBB mehrfach berichtete: Torsten Hippe von der CDU Steglitz-Zehlendorf ist der Anwalt des Eigentümers Santosh A. Kann es sein, dass Herr Hippe sein Anwaltsmandat und sein BVV-Mandat verwechselt hat, als er den Antrag aus dem Weg räumen wollte?

    Der Ausgang dieses undemokratischen Vorgangs ist schnell erzählt: Die schwarz-grüne Zählgemeinschaft hat die Abstimmung mit 24 zu 25 Stimmen verloren, da einige ihrer Verordneten fehlten. Torsten Hippe war sichtlich wütend darüber, dass die AfD-Fraktion nicht mit der Zählgemeinschaft für die Änderung der Tagesordnung stimmte. Am Mittwochabend fehlte ebenfalls der AfD-Fraktionsvorsitzende Peer Döhnert. Gut möglich, dass die Herren Hippe und Döhnert eine andere Absprache vor der BVV-Sitzung getroffen hatten. Es wäre nicht das erste Mal gewesen! Bei der Fraktion der Grünen ist übrigens bisher kein offener Protest gegen die Absprachen zwischen CDU und AfD zu erkennen.

    Weiterhin keine Kältehilfe im Bezirk - dafür aber 1,5 Stunden „Diskussion“ über den neuen Radweg im Dahlemer Weg

    Da CDU und Grüne neuerdings festlegen wollen, was in einer demokratisch gewählten Bezirksverordnetenversammlung wichtig und unwichtig ist, muss man es sehr ernst nehmen, dass am Mittwochabend 1,5 Stunden über den neuen Radweg am Dahlemer Weg gesprochen wurde. Die Große Anfrage kam von der FDP, die CDU hatte aber mit drei Rednern und über 30 Minuten den mit Abstand größten Debatten-Anteil. Gegen 22:00 Uhr wurde die BVV-Sitzung auf Antrag der CDU 10 Minuten vor dem offiziellen Schluss beendet.

    Nicht mehr besprochen werden konnte u. a. eine Große Anfrage der LinksfraktionSZ zur fehlenden Kältehilfe im Bezirk.Zur Erinnerung: Es gab und gibt in diesem Winter in Steglitz-Zehlendorf nicht einen einzigen Kältehilfeplatz. Alle anderen 11 Berliner Bezirke bieten Schlafplätze für Menschen ohne Obdach an. Die von Schwarz-Grün angekündigte Eröffnung einer Kältehilfeeinrichtung in der Bergstraße in Wannsee ist ausgeblieben, obwohl ein verlässlicher Betreiber bereitstand. Für die Zählgemeinschaft ist das alles keine Aufregung wert. Sie streitet sich lieber über den Radweg am Dahlemer Weg, der der CDU und ihren drei Abgeordnetenhausmitgliedern sogar ein unfreiwilliges Satirevideo wert ist: https://tinyurl.com/y4obf8kf

    Jede politische Partei legt ihre eigenen Schwerpunkte: Schwarz-Grün ist der Radweg am Dahlemer Weg allem Anschein nach wichtiger als die Kältehilfe, Schulsanierung, die Unterbringung Geflüchteter, Milieuschutz, günstiger Wohnraum usw.

    Erfolgreicher Einwohner*innenantrag zum Gedenk- und Lernort an das Stalag III D in Lichterfelde Süd eingebracht

    Aufgrund der Weigerung von CDU und Grünen und der Enthaltung der SPD bei einem Antrag auf Vorverlegung des Tagesordnungspunktes, mussten die ca. 15 Bürger*innen, die extra zur Einbringung des mit rund 1200 Unterschriften erfolgreichen Antrages „Historischer Gedenk- und Lernort in Lichterfelde Süd“ erschienen waren, fast vier Stunden ausharren, bevor der Zeitpunkt zur Einbringung erreicht war.

    Annette Pohlke von der Initiative KZ-Außenlager Lichterfelde hielt eine bewegende Rede über die Notwendigkeit eines würdigen und angemessenen Gedenk- und Lernorts Strafgefangenenlager III D in Lichterfelde Süd (in Auszügen hier nachzulesen: https://tinyurl.com/y4okhb4h ). Ab Ende 1941 waren am Landweg mehrere Tausende Kriegsgefangene interniert. Heute liegt das Gelände auf dem Baugebiet der Groth-Gruppe.Alle Fraktionen sprachen sich am Abend für die Einrichtung des Lern- und Gedenkortes aus. Besonders interessant war dabei zu beobachten, dass erst die CDU-Fraktion den Erhalt der noch vorhandenen Gebäude am authentischen Ort in Frage stellte und anschließend die Grünen-Fraktion durch Michael Gaedicke wissen ließ, dass das Gelände im Privatbesitz der Groth-Gruppe sei und deswegen die Einrichtung eines Gedenk und Lernortes nicht einfach sei, „vor allem wenn öffentliche Interessen gegeneinander abgewogen werden müssen und die wachsende Stadt zu ihrem Recht kommen will“. Danach lobte Gaedicke noch die Groth-Gruppe, die die Inventarisierung des Geländes durch ihr Geld überhaupt erst ermöglicht habe. Hans-Walter Krause von der LinksfraktionSZ merkte an, dass es sehr auffällig sei, dass CDU und Grüne zwei Anträge von Linken und SPD, die die Einrichtung eines Gedenk- und Lernortes am historischen Ort fordern, zum Teil seit Monaten verschoben haben, anstatt durch Zustimmung den gemeinsamen Willen der BVV auf Einrichtung eines Gedenk- und Lernortes zu bekräftigen und anschließend die Details zu regeln (siehe: https://tinyurl.com/y6coscye und https://tinyurl.com/y4wutmok).

    Wir werden genau beobachten, ob die CDU zusammen mit den Grünen nur das Baufeld für ihren Parteifreund und Großspender Klaus Groth freiräumen will oder ob ernsthaft eine gute Lösung für den Gedenk- und Lernort Strafgefangenenlager III D gesucht wird.

    CDU, Grüne und AfD weiterhin gegen Aufwandsentschädigung der Senior*innenvertretung

    Nachdem CDU und Grüne keinen Erfolg damit hatten, den Antrag von SPD und LinksfraktionSZ für eine „Aufwandsentschädigung für die Arbeit der Seniorenvertretung Steglitz-Zehlendorf“ (https://tinyurl.com/y6k64zte) ans Ende der Tagesordnung und damit bis mindestens Ende März 2019 zu verschieben, hat die Zählgemeinschaft gemeinsam mit der AfD den Antrag abgelehnt. Herr Hippe von der CDU nutzte noch die Gelegenheit und machte sich über anwesende Vertreter*innen der BI Schlachtensee (https://wirinschlachtensee.home.blog) lustig. Wenn er den Senior*innen im Bezirk eine Entschädigung zahlen müsse, dann müsse er wohl leider auch der Bürgerinitiative Schlachtensee Geld zahlen...

    Herr Hippe ist nicht der Kaiser von Steglitz-Zehlendorf, sondern nur Vorsitzender der CDU-Fraktion. Eine Entschädigung würde nicht er, sondern das Bezirksamt zahlen, dem Herr Hippe nicht angehört. Dass bereits fünf andere Bezirksämter in Berlin ihre Senior*innenvertretungen unterstützen, interessierte CDU, Grüne und AfD nicht. Man hat es bei diesen Parteien allem Anschein nach nicht gerne, wenn sich u. a. auch Bürger*innen in die Politik einmischen, die nicht das Parteibuch und die eigene Meinung teilen.

    Anträge der LinksfraktionSZ zum Leerstand, Geisterhaus Gardeschützenweg 3 und dem Ausbau der S1/S7 zwischen Wannsee und Potsdam erfolgreich ins Ziel gebracht:

    Angenommen wurden in der letzten BVV-Sitzung unter anderem drei Anträge, die auf unsere Initiative zurückgehen:

    1) Gemeldeter Leerstand im Bezirk soll statistisch erfasst werden (https://tinyurl.com/y2cu5b8t)

    2) für das Geisterhaus Gardeschützenweg 3 soll die Anwendung des Treuhänder-Modells nach § 4b Zweckentfremdungsverbot-Gesetz geprüft werden (https://tinyurl.com/y3v22fko) und

    3) die S1/S7 soll zwischen Wannsee und Potsdam frühzeitig zweigleisig ausgebaut werden (https://tinyurl.com/y5pnmfdq).

    #Berlin #Steglitz-Zehlendorf #logement #immobilier #histoire #nazis

  • Legende: Führer-Marmor am U-Bahnhof Mohrenstraße
    https://www.faz.net/aktuell/feuilleton/legende-fuehrer-marmor-am-u-bahnhof-mohrenstrasse-14160400.html

    Blutroter Hitler-Marmor im Berliner Untergrund? 1950 restaurierte die DDR den U-Bahnhof Mohrenstraße – vermeintlich unter Verwendung von Marmor aus der Reichskanzlei. Tatsächlich hat dessen Ursprung mehr mit Stalin zu tun.

    Jahrzehntelang wagten wir uns nur mit Grusel in den Berliner U-Bahnhof Mohrenstraße, denn dort im Untergrund wähnten wir uns auf Hitlers Spuren. War auch sonst nichts geblieben von der ehedem benachbarten Neuen Reichskanzlei, die sein Lieblingsarchitekt Albert Speer 1939 dem Diktator errichtet hatte, so hieß es in jedem besseren Berlin-Reiseführer, dass es sich bei den mit blutrotem Marmor verkleideten Wänden und Säulen der langgestreckten Station Mohrenstraße um Abbruchmaterial aus dem 1949 auf sowjetisches Geheiß endgültig geschleiften Monumentalbau handelte.

    Da der U-Bahnhof, der bis 1945 den Namen Kaiserhof getragen hatte und dann in Thälmannplatz umbenannt worden war, 1950 in aller Eile umgebaut werden musste, weil er sich zum 18. August, dem sechsten Todestag des 1944 im Konzentrationslager Buchenwald ermordeten KPD-Vorsitzenden Ernst Thälmann, in neuem, sozialistischrotem Glanz präsentieren sollte, hätte es nahegelegen, solch leicht verfügbares Material zu benutzen – zumal die Fahrgäste darin ja einen ideologischen Triumph hätten demonstriert sehen können: vom teufelsroten Fußboden aus Hitlers megalomanischer Kanzlei zum morgenroten Schmuck eines Bauwerks für die arbeitende Bevölkerung.

    Thüringischer Marmor nach Stalingrad

    Aber wie schon von der konsequenten Verwendung des Irrealis in den bisherigen Ausführungen signalisiert: So war es nicht. „Mit Symbolqualitäten von Reichskanzlei-Marmor hatten die Behörden nichts im Sinn“, erklärte der Historiker Hans-Ernst Mittig schon 2005 in einem Aufsatz, in dem er einen Bericht aus dem „Neuen Deutschland“ vom 19. August 1950 zitierte, in dem gelobt worden war, dass der ganze für den Umbau des Bahnhofs Thälmannstraße benötigte Marmor binnen nur 108 Tagen aus Thüringen geliefert worden sei.

    Die endgültige Teufelsaustreibung im hauptstädtischen Untergrund verdanken wir aber der „Berliner Zeitung“, in der über einen Fund berichtet wird, den der U-Bahn-Historiker Axel Mauruszat im Archiv der Berliner Verkehrsbetriebe gemacht hat: Aus einer Aktennotiz von Mitte Juli 1950 geht hervor, dass man die roten Marmorplatten eigens im thüringischen VEB Marmorwerk Saalburg bestellt hatte. Der war - natürlich damals noch unter anderer Firma - zwar auch schon Lieferant des Berliner Steinmetzgeschäfts Köstner gewesen, das 1939 die „Marmorarbeiten in Deutsch-Rot“ für die Reichskanzlei ausgeführt hatte, doch im Sommer 1950 schnitt man in Thüringen gerade Marmor für einen weiteren prominenten Kunden: die Sowjetunion, die damit ein neues Planetarium in Stalingrad auskleiden lassen wollte. Das gehörte zu den Wiedergutmachungsleistungen, die der DDR auferlegt waren. Aber der russische Auftrag durfte dann trotzdem für zwei Wochen unterbrochen werden, um den Marmor für Berlin zu schneiden.

    Wieder mal also keine Spur von Hitler im braven Deutschland, auch nicht im U-Bahnhof Mohrenstraße, dessen Farbgebung uns nunmehr schamrot vorkommen wird.

    #Berlin #Mitte #Mohrenstraße #Wilhelmplatz #Thälmannplatz #DDR #Nazis #Geschichte #U-Bahn

  • OUT OF THIN AIR
    https://www.youtube.com/watch?v=rw9VgyQWX0o

    On apprend de plus en plus sur le fait que les persécuteurs des terroristes allemands dans les annés 1970 et 80 se composaient d’anciens nazis, de leurs apprentis et collaborateurs. Lors ce qu’ en 1977 la police islandaise n’arrivait pas à resoudre un meurtre l’Allemagne leur recommandait un vieux commissaire de police capable de produire une solution. Il faisait parti du réseau d’ex nazis Alte Charlottenburger . Son intervention a permis l’identification et la condamnation des coupables. Des années plus tard tous les condamnés ont été innocentés.

    Justizskandal in Island unter Leitung von « Kommissar Kugelblitz » | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Justizskandal-in-Island-unter-Leitung-von-Kommissar-Kugelblitz-4417439.html

    1977 wurden sechs isländische Staatsangehörige wegen Mordes zu hohen Haftstrafen verurteilt. Der Justizirrtum führte nach 41 Jahren zu Freisprüchen. Jetzt gerät die Beteiligung deutscher Ermittler in den Blick

    Das mysteriöse Verschwinden von Guðmundur Einarsson und Geirfinnur Einarsson vor 45 Jahren beschäftigt auch heute noch die isländische Öffentlichkeit. Beide kannten sich den Erkenntnissen zufolge nicht, ihre Fälle wurden erst im Rahmen der Ermittlungen miteinander verknüpft. Die Männer sollen laut Annahme der isländischen Polizei im Abstand von elf Monaten zu Tode geprügelt und vergraben worden sein. Ihre Leichen wurden nie gefunden.

    Als Hauptverdächtiger galt zunächst der 20jährige Saevar Ciesielski, später gerieten seine gleichaltrige Partnerin Erla Bolladottir und vier weitere junge Isländer ins Visier der Ermittler. Die damalige Regierung hatte ein großes Interesse an einem baldigen Abschluss insbesondere des Geirfinnur-Falles, denn die polizeilichen Ermittlungen förderten Verwicklungen des damaligen Justizministers Ólafur Jóhannesson in Kreise der organisierten Kriminalität zutage. Island geriet deshalb in eine Regierungskrise, bei einer Neuwahl und einem Sieg der Sozialdemokratischen Partei hätte die NATO-Mitgliedschaft des Landes auf dem Spiel gestanden.
    BKA-Chef Horst Herold vermittelt Unterstützung

    Die Regierung entschied sich, die stockenden Ermittlungen mithilfe des deutschen Bundeskriminalamtes (BKA) voranzubringen. Die Behörde in Wiesbaden stand damals unter Leitung des Präsidenten Horst Herold, der am Rande eines NATO-Treffens in Athen im Sommer 1976 den Kontakt zwischen dem isländischen Botschafter und dem mit 64 Jahren gerade pensionierten Oberkommissar Karl Schütz vermittelte. Der frischgebackene Pensionär übernahm daraufhin die Leitung des isländischen Ermittlungsteams, das damals aus rund einem Dutzend Kriminalbeamten bestand.

    Der Justizskandal ist in Island unter dem Namen Guðmundur und Geirfinnur-Fall bekannt. In 2014 nennt ihn die BBC in einer Dokumentation einen der „schockierendsten Fehlschläge der Justiz, den Europa je gesehen hat“. In 2016 gab der Fotograf Jack Latham den Fotoband „Sugar Paper Theories“ heraus. Weitere Details beschrieb in 2017 der Film „Out of Thin Air“, der in einer Langfassung auf YouTube zu sehen ist.

    #Allemagne #Islande #crime #police #politique #nazis

  • Alte Charlottenburger – Ein Netzwerk in Westdeutschland | CILIP Institut und Zeitschrift
    https://www.cilip.de/2009/02/17/alte-charlottenburger-ein-netzwerk-in-westdeutschland

    Cet article décrit le réseau d’anciens SS dans la police de la RFA. Il est bien connu que le service secret BND est le résultat de la collaboration entre des espions nazis et étatsuniens, les racines nazies de la police allemande sont moins bien connues. Cet article est toujours d’actualité parce l’extrême droite est bien ancrée au sein de la police.

    17. Februar 2009 von Stephan Linck

    Ein Netzwerk ehemaliger Beamter des Reichskriminalpolizeiamtes dominierte bis in die 60er Jahre die Personalpolitik und Ideologie der westdeutschen Kripo.

    Im September 1971 versandte Fritz Kempe das Rundschreiben 6/71 des Stammtischs der „Alten Charlottenburger“. Der Kreis, dem zu diesem Zeitpunkt noch 92 Personen – alle im Alter zwischen 59 und 69 Jahren – angehörten, war vermutlich schon in den 50er Jahren entstanden und traf sich einmal im Monat in einem Düsseldorfer Lokal. Seine Mitglieder verband aber nicht nur die kneipenselige Freizeitgestaltung. Der Name „Alte Charlottenburger” bezog sich vielmehr auf ihre ehemalige Ausbildungsstätte in Berlin-Charlottenburg: Die meisten hatten in der zweiten Hälfte der 30er Jahre Lehrgänge zum Kriminalkommissar am dortigen Polizei-Institut absolviert, das 1937 in Führerschule der Sicherheitspolizei umbenannt wurde. Sie grenzten sich zwar vom Korpsgeist her von ihren ebenfalls dort ausgebildeten Gestapo-Kollegen ab, waren jedoch im Regelfall gleichwohl überzeugte Nationalsozialisten. Die meisten wurden, wenn sie es nicht schon waren, während der Ausbildung SS-Mitglieder.[1]

    Ein verhältnismäßig großer Teil der Charlottenburger Kripo-Absol­venten gelangte 1938/39 ins Reichskriminalpolizeiamt (RKPA), das im September 1939 als Amt V mit dem Geheimen Staatspolizeiamt und dem SD-Hauptamt zum Reichssicherheitshauptamt (RSHA) verschmolzen wurde.[2] Zu den neuen Aufgaben der Kripo und damit vor allem ihrer Zentrale gehörte insbesondere die „Vorbeugende Verbrechensbekämpfung“, das aktive polizeiliche Vorgehen – bis hin zur „Sicherungsverwahrung“ – gegen alle Gruppen, die potentiell gegen die Normen der „Volksgemeinschaft“ verstoßen konnten oder sich „abweichend“ verhielten. Die Kripo wurde selbst zur strafverhängenden Behörde, und Rechts­mittel konnten nur bei ihr eingelegt werden. In letzter Konsequenz führte dies zur KZ-Einweisung und vielfachen Ermordung von Menschen, die als „Zigeuner“, „Berufsverbrecher“ oder „Asoziale“ stigmatisiert wurden. Wichtige Bestandteile des NS-Terrors lagen somit in der Zuständigkeit der Kriminalpolizei. Mit dem Eroberungskrieg wurde der „auswärtige Einsatz“ der Sicherheitspolizei zum zusätzlichen Arbeitsfeld insbesondere der jüngeren und karrierebewussten RKPA-Beamten, die damit vielfach an den von den Einsatzgruppen begangenen Morden beteiligt waren.
    Durch die Besatzungszeit

    Das Gros der RKPA-Beamten folgte Heinrich Himmler und dem Großteil der SS- und Polizeiführung, setzte sich im April 1945 in den Flensburger Raum ab und quartierte sich in den regionalen Kripo-Stellen ein. Mit der Kapitulation boten sie der britischen Besatzungsmacht umgehend ihre Mitarbeit an. Ihre weitere Karriere in der Nachkriegsära ist untrennbar verbunden mit den Widersprüchen der britischen Besatzungspolitik. Die Stäbe, die diese ab 1944 im konservativ geführten Foreign Office konzipierten, orientierten sich an der kolonialen Tradition des Empire und suchten auch in Deutschland durch „indirect rule“ bei minimalem Einsatz den größtmöglichen Effekt zu erzielen. Um das absehbare Chaos bei Kriegsende in den Griff zu bekommen, wollte man weite Teile der deutschen Exekutive – auch der Polizei – übernehmen. Zwar sahen die Planer präzise die enge Verzahnung insbesondere der Kripo mit dem Terrorapparat der Nationalsozialisten. Ein Papier bezeichnete Kripo und Gestapo als „besondere Pflegekinder Himmlers“, deren Personal fast ausschließlich aus überzeugten SS-Leuten bestanden habe. Die Analysen durchzog andererseits eine distanzlose Bewunderung insbesondere für die zentrale Kripo-Führung im Amt V des RSHA – ein „extrem effizientes … Produkt deutschen Organisationstalents“, das man gerne zur Verhinderung eines völligen Zusammenbruchs der Polizeiarbeit nutzen wollte.[3] Praktisch wurde dieser Zwiespalt ab Mai 1945 in den Konflikten zwischen der pragmatischen Herangehensweise des Public Safety Branch, der der Wiederaufbau der Polizei oblag, und dem für die Fahndung nach Kriegsverbrechern und daneben auch für die Überprüfung und Entnazifizierung der Polizei zuständigen Nachrichtendienst der Armee, den Field Security Sections (FSS).

    Als rein militärische Organisation, in der zudem etliche rechtzeitig aus Deutschland geflüchtete Juden arbeiteten, war die Field Security vor der Gefahr fehlender Distanz oder gar Bewunderung für die deutsche Polizei gefeit. Aufgrund der hohen Arbeitsbelastung in den ersten Nachkriegstagen waren die in dieser Phase geführten Verhöre durch die FSS jedoch teils sehr flüchtig. Dies zeigt die Vernehmungsmitschrift des Leiters der Gruppe Wi (Wirtschaftsverbrechen) im RKPA, Karl Schulz, der 1941 Adjutant Arthur Nebes in der Einsatzgruppe B gewesen war.[4] Schulz machte durch seine Englischkenntnisse einen Dolmetscher überflüssig. Die Notizen dieser Befragung lassen deutlich erkennen, dass die Rechtfertigungslinie und die spätere Selbstdeutung der NS-Krimina­lis­ten hier bereits feststanden. Schulz erklärte, dass er mit seinen Beamten verbotenerweise am 22. April Berlin verlassen habe. Er sei Kriminalbeamter, seinen SS-Rang als Sturmbannführer habe er nur ehrenhalber. Den größ­ten Teil der Vernehmung beeindruckte er mit Erzählungen von seinen Englandreisen im Gefolge des deutschen Außenministers. Kurz darauf wurde Schulz von der Public Safety Branch (PSB) als Verbindungsoffizier zur britischen Besatzungsmacht in Flensburg eingesetzt.

    Anfang Juli 1945 trug die PSB in einem „Report on Reichssicherheitshauptamt“ ihren Informationsstand über den Verbleib der Mitarbeiter insbesondere des RKPA zusammen. Abgesehen von drei untergetauchten Kriminalpolizisten befanden sich alle in dem Report Genannten bereits wieder im Polizeidienst, insbesondere im nördlichen Landesteil Schleswig-Holsteins. Und tatsächlich wurde die Polizeiorganisation schnell wieder aufgebaut. Bereits im Juli erschien das erste „Meldeblatt der Kriminalpolizei Flensburg“ und am 7. August die erste Ausgabe des polizeilichen „Meldeblattes für die Provinz Schleswig-Holstein“. Aber um welchen Preis! Die Kriminalisten machten da weiter, wo sie mit der Kapitulation aufgehört hatten. Im Meldeblatt der Provinz war tatsächlich neben Einbruch, Diebstahl, Mord und Totschlag eine eigene Rubrik für „alle von Zigeunern und Zigeunerinnen begangenen Straftaten“ vorgesehen. Die Flensburger Kripo schrieb in ihrem ersten Meldeblatt einen „Zigeuner“ zur Fahndung aus, der zwei Soldaten eine angebliche KZ-Haft bescheinigt hatte, besondere Kennzeichen des Sinto: „Auf dem linken Unterarm Tätowierung der Zahl 3468“. Wollten die Polizisten bei den befreiten KZ-Häftlingen ihre Tätowierung kontrollieren? Da trug die Polizei ihr Scherflein dazu bei, dass sich im ersten Nachkriegsjahr auf ihr ein unbändiger Hass der einstigen Sklavenarbeiter mit zahlreichen Tötungsdelikten entlud.

    Im Herbst 1945 überprüfte die FSS die eingestellten Polizeioffiziere noch einmal gründlicher. Ihr Bericht an die PSB vom Januar 1946 hielt fest, dass neun führende Polizeioffiziere des Landes auf den Fahndungslisten der Alliierten zur sofortigen Verhaftung ausgeschrieben waren, darunter der Polizeichef der Provinz Oberst Kühn und alle Offiziere seines Stabes. Deren Entlassung erfolgte allerdings erst, nachdem sich im April 1946 ein FSS-Angehöriger unter Umgehung des Dienstwegs direkt an den britischen Deutschlandminister Hynd wandte. Die RKPA-Angehörigen kamen hingegen erst in Bedrängnis, als die PSB nach einer Reihe von Straftaten deutscher Polizisten ihre Personalpolitik korrigieren musste. Im Juli und August 1946 wurden alle ehemaligen SS-Mitglieder und damit alle früheren RKPA-Leute entlassen, eine Entscheidung, die allerdings von Regionalen Public Safety Officers teilweise hintertrieben wurde. So verlor Karl Schulz zwar seinen Posten bei der Polizei, wurde aber umgehend bei einem nahe Schleswig gelegenen Fliegerhorst als Instrukteur der Royal Air Force (RAF)-Police eingestellt.

    Die Entlassungen im Sommer 1946 hatten jedoch keineswegs das Ende des RKPA-Personals bei der Polizei gebracht. Bereits Anfang des Jahres war – in deutlichem Gegensatz zu den Dezentralisierungsvorgaben der neuen britischen Labour-Regierung – das Kriminalpolizeiamt für die Britische Besatzungszone in Hamburg eingerichtet worden, wo im Kern nicht weniger versucht wurde als die Weiterführung des RKPA.[5] Hier kamen insgesamt 48 meist untere RKPA-Dienstgrade unter. Die Einstellung von alten Führungskräften war zu diesem Zeitpunkt noch nicht opportun. Sie wurde allerdings möglich, als die Briten Anfang 1947 die Polizeigewalt auf das Land Schleswig-Holstein übertrugen. Bis 1949 wurden hier bei Neubesetzungen von Kripo-Führungspositionen durchgängig ehemalige RKPA-Leitungsbeamte eingestellt. Auch Karl Schulz konnte der RAF-Police den Rücken kehren: Er wurde mit dem Aufbau eines Landeskriminalamtes (LKA) beauftragt.
    Angekommen in der Bundesrepublik

    Als 1949 mit der Gründung der BRD die Polizeigewalt endgültig den deutschen Ländern übertragen wurde, war ein Personalfluss in andere Bundesländer möglich. Gleichzeitig fielen mit dem endgültigen Abschluss der Entnazifizierung und der Verabschiedung des Gesetzes zur Art. 131 Grundgesetz, das die Wiedereinstellung ehemaliger Nationalsozialisten ermöglichte, jegliche Einstellungsbeschränkungen fort. Nachdem die Jahre der Besatzungsherrschaft nicht genutzt worden waren, um Nachwuchs für die leitenden Kripo-Aufgaben auszubilden, stand der Rückgriff auf das Führungspersonal der NS-Kriminalisten alternativlos da. Gleichzeitig funktionierten die alten Verbindungen der „Charlottenburger“ ausgezeichnet bei der Vermittlung frei werdender Leitungsstellen.[6] Dies zeigte sich beim Aufbau des Bundeskriminalamts (BKA), das 1951 aus dem Kriminalpolizeiamt für die Britische Besatzungszone hervorging. Nach der Ernennung des „Charlottenburgers“ Paul Dickopf zum BKA-Vizepräsidenten im Jahre 1952 erfolgte eine systematische Vergabe der Führungspositionen an „Alte Charlottenburger“. Dieter Schenk ermittelte insgesamt 24 von ihnen in solchen Funktionen, darunter sieben aus Dickopfs Lehrgang. Von den 1959 insgesamt 47 Beamten des leitenden Dienstes im BKA waren nur zwei „unbelastet“; der Rest blickte auf NS-Karrieren und vielfache Verbrechen zurück.[7]

    Nordrhein-Westfalen sollte ein zweiter Schwerpunkt der Wiederverwendung von NS-Kriminalisten werden. Dort war bereits im Herbst 1945 Willy Gay zum Leiter der Kölner Kripo ernannt worden. Der 1890 Geborene war schon seit 1920 als Kriminalbeamter tätig und hatte in der Polizei der Weimarer Republik Karriere gemacht. Obwohl er im Mai 1933 der NSDAP beigetreten war und seine Vorstellungen von der „Vorbeugenden Verbrechensbekämpfung“ den NS-Konzeptionen weitgehend entsprachen, stellte die NS-Zeit einen Einbruch in Gays Karriere dar. 1933 praktisch degradiert, war er seit 1934 stellvertretender Leiter der Kölner Kriminalpolizei. Dies empfahl ihn der britischen Besatzungsmacht. Nach einigen Jahren als Kölner Kripo-Chef avancierte er 1952 zum Referenten für die Kriminalpolizei im Landesinnenministerium. Gay wurde wichtiger Impulsgeber der Nachkriegs-Kripo, seit Oktober 1952 auch als Herausgeber der „Kriminalistik“. Obwohl er schon aus Altersgründen nicht zu den „Charlottenburgern“ zählte, verband ihn mit diesen eine Freundschaft auf Gegenseitigkeit. Kurt Zillmann, Lehrer am Charlottenburger Institut und später Chef des LKA Schleswig-Holstein, nannte ihn seinen „Lehrmeister“, und noch 1971 wurde Gay auf der Adressenliste des Düsseldorfer Stammtischs gewissermaßen als „Ehrencharlottenburger“ geführt. Als Votum eines „Unbelasteten“ hatte seine Unterstützung große Bedeutung.

    In den 50er Jahren wurde in der Kripo Nordrhein-Westfalens das wohl dichteste Netz von ehemaligen „Charlottenburgern“ gesponnen. Wichtige frei werdende Stellen bis hin zum LKA-Chef wurden durchgängig mit ihnen besetzt. Leiter der Düsseldorfer Kripo war von 1954 bis 1970 Bernd Wehner. Der 1909 Geborene hatte den Kommissarlehrgang in Charlottenburg 1936/37 besucht und war danach SS-Haupt­sturmführer im Amt V.[8] Nach Kriegsende hatte er als Polizeireporter des „Spiegel“ eine für die NS-Kriminalisten herausragende Funktion. In einer 30-teiligen Serie, die dort 1949/50 unter dem Titel „Das Spiel ist aus, Arthur Nebe. Glanz und Elend der deutschen Kriminalpolizei“ erschien, stellte er die Kripo des Dritten Reiches als unpolitische Fachorganisation dar, die im Zweifel in Opposition zum Nationalsozialismus gestanden habe. Bevor er 1954 Chef der Düsseldorfer Kripo wurde, hatte ihn Gay zur Kölner Kriminalpolizei geholt. Beide verband auch nach seinem Wechsel nach Düsseldorf eine langjährige Arbeitsbeziehung. Wehner wurde Schriftleiter der von Gay herausgegebenen „Kriminalistik“.
    Vorbeugende Verbrechensbekämpfung – Neuauflage

    Als ein weiterer Ort zur Kommunikation erwies sich das Polizei-Institut Hiltrup bei Münster. Die dort abgehaltenen Arbeitstagungen der LKA-Chefs bekamen zwangsläufig den Charakter von Zusammenkünften der „Charlottenburger“. Dass dies nicht nur Kameradschaftstreffen waren, sondern die Beteiligten vielmehr gezielt die Kriminalpolitik der neuen Bundesrepublik zu beeinflussen versuchten, lässt sich gut an der Positionierung zur „Vorbeugenden Verbrechensbekämpfung“ aufzeigen. Bereits 1947 hatte das niedersächsische Landeskriminalpolizeiamt (LKPA) mit Unterstützung des Kriminalpolizeiamtes der Britischen Zone eine erste Initiative für ein „Gesetz zur Bekämpfung der Berufs- und Gewohnheitsverbrecher“ gestartet, die allerdings scheiterte.[9] An diese Zielsetzungen knüpften die Leiter der LKPA auf ihrer 1. Arbeitstagung im August 1949 an: In ihrer auf den Aufbau eines Bundeskriminalpolizeiamtes abzielenden Resolution forderten sie unter anderem eine „Zentrale zur Bekämpfung internationaler und reisender Berufs- und Gewohnheitsverbrecher“ und eine „Zentrale zur Bekämpfung des Landfahrerunwesens“.[10]

    Auf der 3. Arbeitstagung im November 1951 war der „Kampf gegen Berufs- und Gewohnheitsverbrecher“ Thema.[11] Zwar akzeptierten die Kriminalisten inzwischen die Einschaltung der Gerichtsbarkeit vor der erwünschten Sicherungsverwahrung. Gay forderte aber in seinem Referat eine sofortige Vollstreckbarkeit von Schnellgerichtsurteilen – ohne Rücksicht auf eingelegte Berufungen.[12] Als Produkt der Tagung erschien 1952 in der „Polizei“ ein Beitrag des „Charlottenburgers“ und ehemaligen SS-Sturm­bann­führers im RSHA Fritz Weber. Nach seiner Interpretation war das „Gewohnheitsverbrechergesetz“ vom November 1933 noch formal in Kraft. Dennoch forderte er ein neues Gesetz, mit dem die vorbeugende Verwahrung unter richterlicher Kontrolle – ein Zugeständnis an die Gewaltenteilung – wieder eingeführt werden sollte.

    Diese eindeutig positive Bezugnahme auf die Praxis der „Vorbeugenden Verbrechensbekämpfung“ im NS-Staat griff das BKA 1955 in einer neuen Initiative auf, für die man den Autor der entsprechenden Erlasse im Amt V, Eduard Richrath, persönlich hinzuzog. Im Ergebnis erschien in der Schriftenreihe des BKA ein Band über „Probleme der Polizeiaufsicht“, in dem die KZ-Einweisungspraxis als Erfolgsgeschichte dargestellt wurde. Autor war neben dem „Charlottenburger“ Rudolf Leitweiß der Leiter des Ausbildungsreferates im Kriminalistischen Institut des BKA, Eberhard Eschenbach, der 1945 direkt in die schleswig-holsteinische Kripo übernommen worden war. Hinzu kamen Veröffentlichungen von „Charlottenburgern“ in Hiltrup und der „Polizei“. Die BKA-Vorlagen brachten es bis zur Behandlung in der Strafrechtskommission im Bundesjustizministerium. Die Initiative scheiterte zwar wiederum, zeigte aber anschaulich das abgestimmte kriminalpolitische Vorgehen der Seilschaft.
    In der Defensive

    Während der Kreis bis dahin offensiv Personalpolitik in eigener Sache betrieben hatte und Einfluss auf die Kriminalpolitik zu nehmen suchte, sollte er in den folgenden Jahren zunehmend in die Defensive geraten. Auslöser war Bernhard Fischer-Schweder, der ebenfalls Teilnehmer eines Kommissarlehrgangs im Polizei-Institut Charlottenburg gewesen war. Fischer-Schweder war aber kein Kriminalist, sondern hatte eine Partei- und SA-Karriere hinter sich, bevor er zur Gestapo kam und schließlich Polizeichef von Memel wurde. Als solcher hatte er sich 1941 an Massenerschießungen von Juden in Litauen beteiligt. Nach dem Krieg lebte er zunächst unter falschem Namen und verschwieg seine Vergangenheit. Mitte der 50er Jahre deutete er das gesellschaftliche Klima falsch und bewarb sich unter Verweis auf seine einstige Laufbahn zur Wiederverwendung im Kripo-Dienst. Weil in diesem Kontext Kenntnisse über seine Verbrechen an die Öffentlichkeit gelangten, trat er mit seiner Bewerbung Ermittlungen los, die zum Ulmer Einsatzgruppen-Prozess führten, an dessen Ende 1958 seine Verurteilung zu zehn Jahren Haft stand.[13]

    Bedeutsamer als das Urteil selbst war die dem Prozess folgende Gründung der Zentralen Stelle der Landesjustizverwaltungen in Ludwigsburg und die damit beginnenden systematischen Ermittlungen zu NS-Verbrechen. Auch wenn die mörderischen Konsequenzen der „Vorbeugenden Verbrechensbekämpfung“ und der Verfolgung und Deportation der Roma und Sinti niemals zu Strafverfahren führten, waren die Ermittlungstätigkeiten für die „Alten Charlottenburger“ ausgesprochen be­drohlich, da etliche von ihnen an den Einsatzgruppen-Morden beteiligt waren. Von den 92 Personen, die 1971 im Verteiler der „Alten Charlottenburger“ standen – also damals noch lebten –, waren lediglich acht nicht von den umfangreichen Ermittlungen zu NS-Verbrechen betroffen. Diejenigen, bei denen die Verfahren zur Suspendierung führten, überbrückten diese Zeit vielfach durch Arbeitsverhältnisse in der Wirtschaft und kehrten anschließend in den Polizeidienst zurück. Insgesamt fühlten sich die Kriminalisten jedoch – trotz ihrer Beteiligung an den NS-Verbrechen – vor Strafverfolgung geschützt. Wie selbstsicher die „Alten Charlottenburger“ auftraten, zeigt eine Episode, die der frühere Leiter der Sonderkommission für NS-Gewaltverbrechen in Schleswig-Holstein, Karl-Georg Schulz, dem Autor schilderte: Als er den ehemaligen Mitarbeiter im Amt V, Waldemar Krause, gegen den als Chef des Sonderkommandos 4b der Einsatzgruppe C ermittelt wurde, in Untersuchungshaft nahm, habe dieser ihn nur gefragt, warum Schulz das tue. Er wisse doch genau, dass er in spätestens 24 Stunden wieder frei sei.[14]

    Die Dimension der Begünstigung und gegenseitigen Unterstützung ehemaliger „Charlottenburger“ bei solchen Ermittlungen ist bislang noch nicht ausgelotet worden und stellt ein anhaltendes Desiderat dar. Fakt ist, dass die britische Besatzungsplanung und -praxis es den „Charlottenburgern“ ermöglichte, ihre kriminalpolizeiliche Tätigkeit direkt nach Kriegsende fortzusetzen. Den „Alten Charlottenburgern“ gelang es, jahrzehntelang nicht nur die Personalpolitik und die kriminalpolitischen Diskurse der westdeutschen Kripo, sondern auch die Deutung kriminalpolizeilicher Tätigkeit im NS-Staat zu bestimmen.[15] So wurde noch 1986 in einem Polizeilehrbuch die Begründung von Walter Zirpins für die hohe Kriminalität nach Kriegsende übernommen: Sie sei verursacht worden durch die „Freilassung des größten Teils der strafgefangenen und sicherungsverwahrten Berufsverbrecher, Asozialen und kriminellen Landfahrer“.[16]

    Dies ist die stark gekürzte Version eines Aufsatzes, der gerade mit ausführlichen Nachweisen in einem von Klaus-Michael Mallmann und Andrej Angrick herausgegebenen Sammelband erschienen ist: Die Gestapo nach 1945. Karrieren, Konflikte, Konstruktionen. Veröffentlichungen der Forschungsstelle Ludwigsburg der Universität Stuttgart, Bd. 14, Darmstadt 2009. Die Redaktion dankt für die Abdruck-Genehmigung.
    [1] Banach, J.: Heydrichs Elite. Die Führerkorps der Sicherheitspolizei und des SD 1936-1945, Paderborn u.a. 1998, S. 106 ff. u. 264-276
    [2] Wagner, P.: Volksgemeinschaft ohne Verbrecher, Hamburg 1996, S. 235-243
    [3] genaueres bei Linck, S.: Der Ordnung verpflichtet. Deutsche Polizei 1933–1949. Der Fall Flensburg, Paderborn u.a. 2000, S. 186–193; ders.: Zur Personalpolitik der britischen Besatzungsmacht gegenüber der deutschen Kriminalpolizei nach 1945, in: Fürmetz, G.; Reinke, H.; Weinhauer, K. (Hg.): Nachkriegspolizei. Sicherheit und Ordnung in Ost- und Westdeutschland 1945-1969, Hamburg 2001, S. 105-127
    [4] Wildt, M.: Generation des Unbedingten. Das Führungskorps des Reichssicherheitshauptamtes, Hamburg 2002, S. 790-796
    [5] Schenk, D.: Auf dem rechten Auge blind. Die braunen Wurzeln des BKA, Köln 2001, S. 133 ff.
    [6] Linck: Der Ordnung verpflichtet a.a.O. (Fn. 3), S. 340 f.
    [7] Schenk a.a.O. (Fn. 5), S. 67 f. u. 282 f.
    [8] ebd., S. 177
    [9] Wagner, P.: Kriminalpolizei und „innere Sicherheit“ in Bremen und Nordwestdeutschland zwischen 1942 und 1949, in: Frank Bajohr (Hg.): Norddeutschland im Nationalsozialismus, Hamburg 1993, S. 259
    [10] abgedruckt in: Die Polizei 1949, H. 2, S. 282
    [11] Linck: Personalpolitik a.a.O. (Fn. 3), S. 125 f.
    [12] Bericht über die 3. Arbeitstagung der Leiter der LKPA v. 13.–15.11.1951, in: Mitteilungen aus dem Polizei-Institut Hiltrup 1952, H. 1, S. 12 ff.; Referat von Gay auf S. 16 ff.
    [13] vgl. Klemp, S.: „Nicht ermittelt“. Polizeibataillone und die Nachkriegsjustiz – Ein Handbuch, Essen 2005, S. 355
    [14] vgl. Peters, O.H.: Schleswig-Holstein hat sich als Versteck für NS-Verbrecher bewährt: Für Erich Waldemar Krause wurde sogar gelogen, in: ISHZ 23, November 1992, S. 61 f.; zur Unterstützung Krauses: Klemp a.a.O. (Fn. 13), S. 397
    [15] vgl. die apologetische Darstellung von Wehner, B.: Dem Täter auf der Spur. Die Geschichte der deutschen Kriminalpolizei, Bergisch Gladbach 1983
    [16] Zirpins, W.: Die Entwicklung der polizeilichen Verbrechensbekämpfung in Deutschland, in: Taschenbuch für Kriminalisten, Bd. 5, Hamburg 1955, S. 292; die gleiche Formulierung findet sich bei Harnischmacher, R.; Semerak, A.: Deutsche Polizeigeschichte. Eine allgemeine Einführung in die Grundlagen, Stuttgart 1986, S. 31

    #Allemagne #police #politique #nazis #histoire

  • 15.05.2019: Bahlsen-Erbin relativiert Nazizeit (Tageszeitung junge Welt)
    https://www.jungewelt.de/artikel/354798.bahlsen-erbin-relativiert-nazizeit.html


    Elle est jeune, riche et se présente comme une personne qui sait commet créer un monde meilleur. Elle ne comprend rien à l’histoire. Elle est quand même la patronne.

    Hannover. Die Erbin des Hannoveraner Bahlsen-Konzerns hat erneut die Verantwortung des Unternehmens für die Ausbeutung von Zwangsarbeitern während der Nazizeit relativiert. Bild (Onlineausgabe) zitierte Verena Bahlsen am Montag, dass man »Zwangsarbeiter genauso bezahlt« habe »wie die Deutschen«. Auch seien Zwangsarbeiter »gut behandelt« worden, wie die 26jährige dem Blatt sagte. Zu noch ausstehenden Entschädigungen erklärte die Konzernerbin: »Das Gericht hat die Klagen abgewiesen. Heute liegen keine Forderungen mehr gegen Bahlsen vor. Bahlsen hat sich nichts zuschulden kommen lassen.«

    In einer Mitteilung vom Montag erklärte die Firma, dass zwischen 1943 und 1945 rund 200 Zwangsarbeiter, »vorwiegend Frauen«, in der »Produktion bei Bahlsen eingesetzt« worden seien. Entschädigungsklagen wurden demnach durch das Landgericht Hannover aufgrund von Verjährung abgewiesen. Bahlsen habe sich im Dezember 1999 für den Eintritt in die »Stiftungsinitiative der deutschen Wirtschaft für die Entschädigung ehemaliger Zwangsarbeiter in Deutschland« entschieden. An sie seien im Jahr 2000 mehr als eine Million und im Folgejahr mehr als 500.000 D-Mark gezahlt worden.

    Bio - Verena Bahlsen — House of Beautiful Business
    https://houseofbeautifulbusiness.com/bio-verena-bahlsen

    Verena is the fourth generation of German biscuit manufacturer Bahlsen. She firmly believes that business can be a realistic, long-term vehicle to effect positive change. She also believes that our food system will have to reinvent itself to feed the generations after us, that many such solutions already exist, and that industry’s task is not to invent, but to find and utilize them.

    Verena continues the tradition of her grandfather Hermann Bahlsen who found gems in places where others wouldn’t think to look, and built a business out of them that endured beyond his generation. After concluding her studies in media communications and management in the U.S. and the U.K., Verena returned to Germany in 2015 to honor the legacy of her grandfather with her own venture. Together with her partner Laura Jaspers, she founded HERMANN’S, a restaurant, film studio, and co-working and event space that serves as thought for food and food for thought.

    We help brands design their future. – HERMANN’S Innovation Strategy
    https://www.hermanns.com/strategy

    We believe that food businesses need constant innovation to ensure a successful future.

    We observe that most established companies struggle to generate it on their own.

    We propose a new approach: leave your world and find innovation in new ones in the places where it forms and grows today.

    We help you seek, find, and strategically use the innovation that is relevant to you.

    Verena Bahlsen: Fragwürdiger Umgang mit der Firmenvergangenheit - SPIEGEL ONLINE
    https://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/verena-bahlsen-fragwuerdiger-umgang-mit-der-firmenvergangenheit-a-1267253.ht

    Das Unternehmen machte in Nazideutschland glänzende Geschäfte, galt als kriegswichtiger Betrieb. Zwischen 1941 und 1945 mussten bis zu 250 zum Teil gewaltsam von den Nazis ins Deutsche Reich verschleppte Zwangsarbeiterinnen und Zwangsarbeiter aus insgesamt sieben europäischen Nationen im hannoverschen Bahlsen-Werk ihren Dienst verrichten.

    Historische Verantwortung des Unternehmens

    Manche der Betroffenen berichteten nach dem Krieg, sie seien von den Firmeninhabern vergleichsweise gut behandelt worden. Doch wöchentlich hatten sie bis zu 48 Stunden an den Öfen oder Sortierbändern schuften müssen, vom ausgezahlten Lohn war ein großer Teil für Verpflegung und Unterbringung eingezogen worden. In den Barackenlagern sahen sich die Arbeiterinnen der Willkür der Wachmannschaften schutzlos ausgeliefert.

    Die Firma Bahlsen hat zweifelsohne Schuld auf sich geladen - und hatte dafür jahrzehntelang nicht zu büßen. Während Opfer des Nationalsozialismus nach 1945 um gesellschaftliche Anerkennung und vielfach um Entschädigung kämpfen mussten, konnte die Unternehmerfamilie im Wirtschaftswunder schnell an ihre alten Erfolge anknüpfen: 1959 beschäftigte sie wieder 1500 Mitarbeiter.

    Für die mit braunen Flecken behaftete NS-Vergangenheit ihres Unternehmens kann die 25-jährige Verena Bahlsen selbstverständlich nichts. Der historischen Verantwortung muss sich die Keks-Erbin aber stellen. Daran ändert auch die Tatsache nichts, dass sie mit ihrer Geschichtsvergessenheit im Trend liegt.

    Denn dass es am Ende niemand gewesen sein will, gilt offenbar auch für die Nachfahren der Tätergeneration. 2018 fragte die Universität Bielefeld in einer deutschlandweiten repräsentativen Umfrage: „Waren Vorfahren von Ihnen unter den Tätern des Zweiten Weltkriegs?“ 69 Prozent der Teilnehmenden antworteten mit „Nein“.

    Verena Bahlsen: Äußerungen zu NS-Zwangsarbeit lösen Empörung aus
    https://www.handelsblatt.com/unternehmen/handel-konsumgueter/keks-dynastie-erbin-verena-bahlsen-sorgt-mit-aeusserung-ueber-zwangsarbeit-in-ns-zeit-fuer-empoerung/24335912.html?ticket=ST-646919-S9CQpQghDc5GQnW1AWWt-ap1

    Tatsächlich arbeiteten 200 Zwangsarbeiter während des Krieges für Bahlsen, um unter anderem Proviant für die Wehrmacht zu produzieren. In der Regel handelte es sich um Arbeitskräfte aus besetzen Ländern, die unter Zwang im Reich bei vielen Unternehmen eingesetzt wurden.

    Das Urteil aus dem Jahr 2000, das Verjährung von Ansprüchen feststellte, war eine Grundlage für die Rechtssicherheit der Stiftung der deutschen Wirtschaft, über die viele Unternehmen anschließend Entschädigungen an Zwangsarbeiter zahlten. Auch Bahlsen beteiligte sich an dem Fonds. Allerdings galt die Aktion damals eher als Sühne denn als Zeichen, man habe sich „nichts zuschulden kommen lassen“.

    In den sozialen Medien wird daher derzeit diskutiert, ob Bahlsen mit ihrer Äußerung die Zwangsarbeit willentlich verharmlose oder nur die Leichtfertigkeit einer weit nach dem Weltkrieg geborenen Generation widerspiegle.

    Verena Bahlsen | Wie eine 24-Jährige den Keks neu erfinden will
    https://orange.handelsblatt.com/artikel/32379

    Die 24-jährige Verena Bahlsen hatte bis vor fünf Jahren kaum mit dem Familienunternehmen zu tun. Sie studierte Kommunikation und Management und gründete vor wenigen Wochen mit zwei Mitgründern ein Plattform-Netzwerk für gesunde Ernährung.

    Frau Bahlsen, wann haben Sie zum ersten Mal mit Ihrem Vater beim Abendbrottisch über das Unternehmen diskutiert?
    Verena Bahlsen: Wir haben nie über die Firma geredet, bis ich 18 oder 19 Jahre alt war. Wir haben angefangen zu diskutieren, als es zum ersten Mal um unsere Familienstrategie ging, vor zweieinhalb Jahren. Da hat mein Vater gesagt: „Verena, wir müssen üben, miteinander zu sprechen.“ Und das machen wir seitdem.

    Wie funktioniert das?
    Werner Bahlsen: Wir haben uns vor zwei Jahren, beim 125-Jahr-Jubiläum, eine Verfassung gegeben – mit klaren Regeln. Darin steht auch, wie die Kinder als Gesellschafter ihre Meinung einbringen können.

    Verena Bahlsen: Wir haben das in einer Reihe von Wochenenden auf dem Lande mit Coaches entwickelt. Beim ersten Treffen haben wir völlig unterschiedliche Sichtweisen gehabt. Zum Beispiel wusste mein Vater nicht, was ein Hashtag ist, und ich kannte den Unterschied zwischen Deckungsbeitrag eins und zwei nicht. Das ist heute anders. Was wir nicht wollen, ist, dass eine Generation abdankt und die andere alles anders machen will.

    Frau Bahlsen, Sie sind jetzt für einen ganz eigenen Bereich zuständig. Sie haben ein Netzwerk für die Zukunft der Ernährung gegründet.
    Verena Bahlsen: Hermann Bahlsen, der Firmengründer, hat Ende des 19. Jahrhunderts die Ernährung neu gedacht. Genau dasselbe wollen wir mit der frisch gegründeten Plattform Hermann’s machen. Wir wollen Handel, Konsumenten, Produzenten und Food-Innovatoren zusammenbringen. Es gibt Menschen da draußen, die Produkte, Landwirtschaft und Produktion neu denken – aber nichts mit der Industrie zu tun haben.

    Und die wollen Sie auch ganz wörtlich an einen Tisch bringen?
    Wir müssen die Themen greifbar machen – etwa indem wir bei uns in unserem Hermann’s-Restaurant in Berlin bei einem Event ein Abendessen mit Insektenmehl auftischen. Dabei können wir diskutieren: Finden wir das eklig oder superspannend? So können wir theoretische Fragen in den Mainstream bringen.

    Verdienen Sie dann an solchen Events?
    Nein, da kommen wir bestenfalls bei null raus. So etwas wollen wir nutzen, um unser Netzwerk aufzubauen aus Start-ups, Wissenschaftlern, Köchen, Bloggern. Wir verdienen anschließend Geld damit, dass wir der Industrie das Netzwerk anbieten – bei Innovationen, bei Produktentwicklung, in der Strategieberatung.

    Glauben Sie wirklich, dass sich Blogger und Industrie an einen Tisch setzen?
    Ich liebe diese Frage. Sie wird mir gerade häufig gestellt. Es gibt eine ganze Armada von Bloggern, denen die Industrie Geld gibt, damit sie für Produkte Werbung machen. Einige aber sind schon seit vielen Jahren dabei, neue Rohstoffe, Rezepte und Innovationen zu entwickeln. Keiner aus der Industrie arbeitet mit denen zusammen, um sie auch für strategische Ziele zu nutzen. Dabei denken Blogger ganz anders als die Industrie.

    Das heißt, man kann Hermann’s wie eine Beratung buchen?
    Genau. Wir stecken unsere Kraft da hinein, solche Innovatoren zu finden. Aber wir googeln sie nicht, sondern wir überlegen, in welcher Nische entstehen interessante Neuentwicklungen, Technologien. Dann versuchen wir, diese Nische zu verstehen. Danach treffen wir die wichtigen Player und bieten denen auch Hilfe an.

    Dafür muss die Muttergesellschaft Bahlsen mit dem Keksgeschäft aber das Geld geben.
    Hermann’s ist ein Geschäftsmodell. Wäre es nur eine Kostenstelle für Bahlsen, würden wir das langfristig nicht durchhalten.

    Trotzdem investiert Bahlsen weiterhin in herkömmliche Produkte wie den Butterkeks. Ist das in Ihrem Sinne?
    Als Bahlsen-Gesellschafterin trage ich das mit. Aber ich habe schon Lust, den Keks neu zu denken. Wie wird der Keks nachhaltiger, gesünder – für neue Konsumenten? In diese Richtung geht ja auch der jüngste Bahlsen-Zukauf von Raw Bite, einem kleinen dänischen Hersteller von Riegeln aus gepressten Nüssen und Datteln.

    Was machen Sie bei Ihrer Ernährung anders?
    Verena Bahlsen: Ich esse kein Mehl mehr – einfach, um das mal zu testen.

    Was nehmen Sie statt Mehl?
    Wir testen in Berlin in unserem Restaurant Einkorn. Und Kokosmehl. Da werden die Reste aus der Kokosmilch-Produktion gemahlen und genutzt. Es schmeckt toll, man könnte ganz viele Sachen daraus machen. Wir müssen nur überlegen, wie dafür die Logistik funktionieren kann. Vor zwei Jahren habe ich Kokosmehl bei einer Bloggerin aus Amsterdam entdeckt. Die Entwickler bei Bahlsen haben gesagt, das wird schwierig. Die Einkäufer haben gesagt, das bietet noch keiner an in industriellem Maßstab. Wir können in diesem System derzeit noch keine Kekse mit Kokosmehl backen.

    Können Sie sich vorstellen, in die Geschäftsführung von Bahlsen zu gehen?
    Ich bin 24. Ich weiß nicht mal, wie meine nächsten drei Monate aussehen werden.

    Und was können Sie sich vorstellen, Herr Bahlsen?
    Werner Bahlsen: Wir reden da sehr offen drüber. Wir haben vier Kinder. Es gibt da klare Regeln, welche Kompetenzen man haben muss.

    Gibt es Family Days, bei denen Ihre Kinder das Unternehmen besser kennenlernen?

    Werner Bahlsen: Die Kinder sind Gesellschafter, sind zum Teil auch bei den Beiratssitzungen dabei, und wir haben auch ein Gesellschafter-Meeting gehabt, bei dem wir uns ein Werk angeguckt haben. Das ist alles wichtig, aber wir wollen das Thema Führung sehr klar davon trennen. Wir haben eine sehr gute und junge Geschäftsführung. Wir können nicht warten, bis ich tot vom Stuhl falle. Das Unternehmen ist kein Spielfeld für Unternehmerkinder, so unter dem Motto: Da probiere ich mich mal aus. Wir haben Verantwortung für 2.500 Mitarbeiter. Mit Familien sind das 10.000 Leute, das muss man ernst nehmen.

    Frau Bahlsen, Herr Bahlsen, vielen Dank für das Interview.

    Interview: Verena Bahlsen - die nächste Generation
    https://www.capital.de/wirtschaft-politik/interview-verena-bahlsen-mehr-als-nur-kekse?article_onepage=true

    Capital: Frau Bahlsen, Sie haben 2017 in Berlin das Restaurant Hermann’s eröffnet, der Name erinnert an Ihren Urgroßvater, der 1889 Bahlsen gegründet hat. Von hier aus wollen Sie die Lebensmittelbranche aufmischen. Wie kamen Sie darauf?

    VERENA BAHLSEN: Als ich 20 war, war ich in London am King’s College und ehrlich gesagt total gelangweilt. Ich hatte zuvor nichts mit dem Unternehmen meiner Familie zu tun, mein Vater hat das von uns ferngehalten – weil es bei ihm anders war und es dadurch viele Konflikte gab. Als wir Kinder Gesellschafter wurden, hat sich das geändert. In London habe ich dann meine Mitgründerin Laura Jaspers kennengelernt. Sie war zuvor Assistentin meines Vater und dann eine Art Ziehkind und arbeitete in Großbritannien im Marketing.

    Was haben Sie gemacht?

    Wir sind eines Tages durch Supermärkte gelaufen, haben Produkte angeschaut und diskutiert, dass ein völliger neuer Markt für Lebensmittel entsteht. Und wir merkten, dass wir das nicht mit dem zusammenbringen können, was wir von Bahlsen in Hannover kennen. Das sind zwei Welten und Systeme. Das war der Beginn unserer Freundschaft.

    Das Unternehmen Ihrer Familie ist Teil des alten Systems, Bahlsen prägt seit 125 Jahren den Markt für Süßgebäck, hat 5000 Produkte auf den Markt gebracht …

    Gerade diese Ambivalenz finde ich reizvoll. Mein Urgroßvater hat die Industrialisierung in der Lebensmittelindustrie maßgeblich geformt. Was er und seine Nachkommen erreicht haben, ist wertvoll. Der Leibniz-Keks bleibt großartig. Unsere Generation aber hat eine neue Aufgabe: Wir müssen uns ändern und sind als Industrie dafür nicht gewappnet. Ich sitze noch zu oft in Räumen und Meetings, in denen alle wie bisher reden und planen, und ich denke dann immer an diesen Cartoon mit dem Hund, der in dem brennenden Haus sitzt und sagt: „This is fine!“ – So verhalten wir uns gerade.

    Werden diese Veränderungen in der Branche nicht diskutiert?

    Nicht genug. Aber nicht, weil die zu blöd dafür sind. Die Industrie lebt momentan noch in einer anderen Welt. Alle Innovationen kommen von außen, von Forschern, Restaurants, Bloggern. Dieser Markt ist für die Industrie völlig unsichtbar.

    So bringt Verena Bahlsen Twitter-Nutzer gegen sich auf - Wirtschaft - Süddeutsche.de
    https://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/verena-bahlsen-twitter-1.4444053

    - Start-up-Gründerin Verena Bahlsen hält ein Viertel des Keks-Unternehmens. Sie gibt sich als stolze Kapitalistin, sagt, sie wolle eine Yacht kaufen.
    – Twitter-Nutzer haben sie daraufhin daran erinnert, dass ihr geerbter Reichtum auf Zwangsarbeit in der Zeit des Nationalsozialismus gründet.
    – Man habe die Zwangsarbeiter genauso bezahlt wie die Deutschen, sagt Bahlsen und sorgt damit bei den Twitter-Nutzern für noch mehr Empörung.

    Von Katharina Kutsche

    Kapitalist oder Sozialist? Welcher Wirtschaftsordnung man anhängt, wird schon seit rund zwei Wochen heiß diskutiert. Und das Thema spielte auch vergangene Woche bei der Digital-Konferenz Online Marketing Rockstars (OMR) in Hamburg eine Rolle, wo sich auf der Bühne „internationale Stars des digitalen Marketings“ trafen, so formulierten es die Veranstalter. Darunter waren passenderweise Kevin Kühnert in seiner Funktion als Juso-Vorsitzender, der die Diskussion überhaupt erst ins Rollen gebracht hatte, und die Start-up-Gründerin Verena Bahlsen. Und während der eine seine Kritik am Kapitalismus wiederholte, erklärte die andere: „Ich bin Kapitalistin. Mir gehört ein Viertel von Bahlsen und da freue ich mich auch drüber. Es soll mir auch weiterhin gehören. Ich will Geld verdienen und mir Segelyachten kaufen von meiner Dividende und so was.“

    Eine Yacht hätte Bahlsen in der digitalen Schlechtwetterfront, die folgte, sicherlich gut brauchen können. Denn zahlreiche Kritiker kommentierten etwa beim Kurznachrichtendienst Twitter, dass die Gesellschafterin des Keks-Unternehmens wohl vergessen habe, worauf ihr ererbter Reichtum gründet: nämlich unter anderem auf Zwangsarbeit in der Zeit des Nationalsozialismus. Außerdem habe die 25-Jährige sich ihr Kapital nicht erarbeitet, sondern sei reich geboren worden. Bahlsens Vater Werner Michael führte das hannoversche Familienunternehmen in dritter Generation, bis er sich 2018 aus dem operativen Geschäft zurückzog. Er sitzt dem Aufsichtsrat vor. Seine vier Kinder, darunter Verena, sollen noch Zeit haben, sich zu entwickeln, bis sie die Nachfolge antreten - auch wenn sie schon jetzt Gesellschafter sind.

    Man hätte an der Stelle sicherlich einwenden können, dass Verena Bahlsen nicht für die Unternehmensgeschichte von vor 70 Jahren verantwortlich ist. Doch leider verschlimmerte die Gründerin selbst die Lage. In der Bild-Zeitung wies sie die Kritik zurück. Es sei nicht in Ordnung, ihren Vortrag mit der Zwangsarbeit in Verbindung zu bringen. „Das war vor meiner Zeit und wir haben die Zwangsarbeiter genauso bezahlt wie die Deutschen und sie gut behandelt.“ Das Unternehmen habe sich nichts zuschulden kommen lassen.

    Nun gärt es auf Twitter weiter. Und sicher, die Aussagen Bahlsens waren maximal unglücklich. Doch es lohnt sich durchaus, sich ihren Auftritt, einen Vortrag in freier Rede genauer anzuschauen. Denn nach ihrem Segelyachten-Beispiel sagt sie etwa: „Ich glaube nur wirklich, dass ich langfristig mit dem Weltverbessern mehr Geld verdienen kann.“

    Bahlsen gründete vor zwei Jahren das Berliner Start-up Hermann’s, benannt nach ihrem Urgroßvater, dem Unternehmer Hermann Bahlsen. Mit ihrem Team spürt sie Lebensmittel-Trends hinterher, lässt innovative Zutaten in einer offenen Restaurantküche testen. Dahinter steht für sie der Gedanke, dass die Welt von heute nicht nachhaltig ist. Hermann’s baut ein Netzwerk auf, das Industrie, Handel und Food-Innovatoren zusammenbringt. Beim OMR-Festival sagt Bahlsen dazu, die Zukunft für ihre und kommende Generationen sei unsicher genug. Und ergänzt kraftvoll: „Ich scheiß’ auf Wirtschaft, wenn Wirtschaft nicht ein Vehikel ist, um uns als Gesellschaft nach vorn zu bringen.“ Das klingt drastisch, aber nicht nach Brachial-Kapitalismus. Zumal die Gründerin betont, dass ihr Urgroßvater vor 130 Jahren begonnen habe, Kekse zu produzieren und sie dadurch profitierte, indem sie eine tolle Bildung bekommen habe, viel reisen und erleben konnte.

    Verena Bahlsen wird dem hohen Anspruch noch gerecht werden müssen. Und darf bei dem Blick in die Zukunft die Vergangenheit nicht verzerren. Eigentum verpflichtet.

    Kommentar Bahlsen-Erbin: Eine Frage wie eine Provokation - taz.de
    https://www.taz.de/Kommentar-Bahlsen-Erbin/!5592143

    Eine merkwürdige Frage geht um in Debatten-Deutschland: Es geht um das Schicksal von Zwangsarbeitern zur Zeit des Nationalsozialismus in Deutschland. Eine traurige Frage. Es ist die Frage danach, wie es Zwangsarbeitern auf dem Gebiet des Deutschen Reichs zwischen 1939 und 1945 wirklich gegangen ist. Eine Frage, die in den Ländern, aus denen Zwangsarbeiter nach Deutschland verschleppt worden sind, wie eine Provokation wirken muss.

    Was sollen sich die Nachfahren von Zwangsarbeitern in Polen, der Ukraine, Belarus oder Russland denken? Hat da das neue, freshe Deutschland gesprochen?

    Die Erbin eines Lebensmittelkonzerns, der vor allem für seine Butterkekse bekannt ist, hatte in einem Interview mit der Bild-Zeitung gesagt hat, das Unternehmen Bahlsen habe seine Zwangsarbeiter genauso entlohnt wie die deutschen Mitarbeiter. Zudem seien sie gut behandelt worden.

    Auf eine Frage, von der man glauben sollte, sie müsse gar nicht erst gestellt werden, gibt es in diesen Tagen also eine neue Antwort. Übersetzt ins Hipster-Business-Deutsch, das die junge Verena Bahlsen (25) normalerweise spricht, wenn sie über die Food-Branche redet, lautet sie: Voll okay sei es den Zwangsarbeitern gegangen.

    Schon gibt es die ersten Faktenchecks. Bild fragt: „Wie ging es den Bahlsen-Zwangsarbeitern?“. Andere Medien schauen noch einmal in die Geschichte des Entschädigungsprozesses für Zwangsarbeiter, der im Jahr 2000 in einen Fonds mündete, der mit Zahlungen der Bundesrepublik Deutschland und der deutschen Wirtschaft ausgestattet wurde. Mit Geld aus dem Fonds wurden Zwangsarbeiter, die einen entsprechenden Antrag gestellt hatten, individuell entschädigt, man könnte auch sagen: abgespeist.

    Menschen, die in Haft, unter haftähnlichen oder vergleichbar schlechten Lebensbedingungen Zwangsarbeit leisten mussten, bekamen bis zu 2.560 Euro. Im Monat? Im Jahr? Nein, ein Mal. Und da stellt sich die sogenannte Keks-Erbin doch tatsächlich hin und sagt, alles sei gut!
    Eine beschämende Diskussion

    Bei den frischen Berichten über den Bahlsen-Bullshit taucht auch die Frage auf, wie die Betroffenen damals von ihren Sklavenhaltern behandelt worden sind. Mal besser, mal schlechter? Als ob es darum ginge! Als sei nicht längst bekannt, dass das System der Zwangsarbeit, mit dem die deutsche Industrie, die Landwirtschaft und auch das Handwerk zu Zeiten des deutschen Vernichtungskriegs am Leben gehalten wurde, ein elementarer Baustein im verbrecherischen System des Nationalsozialismus gewesen ist.

    Die Verwüstung des europäischen Kontinents, der Genozid an den europäischen Juden, die Kriegsverbrechen der Wehrmacht basieren auch auf dem System der Zwangsarbeit. Und doch wird mit einem Mal über Zwangsarbeit wie über etwas gesprochen, von dem man noch nicht so genau weiß, was es war und was es zu bedeuten hat. Da fehlt fast nur noch der allseits beliebte Faktencheck: Was wir wissen und was nicht.

    Angefangen hat das alles mit dem Auftritt von Verena Bahlsen auf der Digital-Konferenz Online Marketing Rockstars. Gut gelaunt hat sie dargelegt, dass sie gar nichts daran findet, reich zu sein. Dass sie sich von ihrer Dividende (!) gerne Yachten kaufen würde, hat sie auch gesagt. Der Vorwurf, ihr Reichtum sei auch auf Zwangsarbeit aufgebaut, hat die junge Frau dann zum Social-Media-Antistar gemacht. Und jetzt diskutiert Deutschland tatsächlich darüber, wie schlimm Zwangsarbeit war.

    Es ist eine beschämende Diskussion, die von einer Frau losgetreten worden ist, die sich selbst in der Rolle einer Zukunftsgestalterin sieht. Sie soll Foodtrends für ihr Unternehmen aufspüren, beschäftigt sich sorgenvoll mit der Zukunft („Total viel waste und so weiter!“) und sagt Sätze wie: „Ich scheiß’ auf Wirtschaft, wenn Wirtschaft nicht ein Vehikel ist, um uns als Gesellschaft nach vorn zu bringen.“ Sie bezeichnet sich in ihrem Vortrag sogar als Weltverbesserin, als verantwortungsvolle Vertreterin der Generation Y.

    So gut gelaunt und geschichtsvergessen kann man also in die Zukunft marschieren. Mülltrennung auf der Yacht, Superfood zum Frühstück und ein gutes Gewissen. Verena Bahlsen hat davon gesprochen, dass sie dankbar ist, eine tolle Bildung genossen zu haben. Sagen wir’s ihr!

    #Berlin #Mitte #Torstraße #capitalisme #nazis #exploitation #jeunesse_dorée

    • Wer ist Verena Bahlsen und warum verharmlost sie NS-Zwangsarbeit?
      https://www.stern.de/wirtschaft/news/verena-bahlsen--wer-ist-die-frau-und-warum-spricht-sie-so-ueber-ns-zwangsarbei

      15.5.2019 von Daniel Bakir - Verena Bahlsen, millionenschwere Erbin des Keksimperiums, hat mit einem Satz über Zwangsarbeiter während der NS-Zeit verstört. Wer ist die junge Frau und warum sagt sie solche Sachen?

      Mit 26 Jahren steht Verena Bahlsen, Erbin des familieneigenen Keksimperiums, auf einmal im Kreuzfeuer der öffentlichen Kritik. Der Grund: In der „Bild“ sagte sie über Zwangsarbeiter bei Bahlsen in der NS-Zeit den Satz: „Das war vor meiner Zeit und wir haben die Zwangsarbeiter genauso bezahlt wie die Deutschen und sie gut behandelt.“ Der Bahlsen-Konzern habe sich „nichts zuschulden kommen lassen“. Eine Aussage, die für große Empörung sorgt.

      In den Kommentarspalten wird Verena Bahlsen, der ein Viertel des Keksimperiums ihrer Familie gehört, nun als geschichtsvergessen gegeißelt, in den sozialen Netzwerken als zynische Kapitalistin angefeindet. Der deutsch-amerikanische Historiker Guy Stern hält die Aussagen für geschichts- und geschäftsmoralisch unerträglich „und eines bundesdeutschen Unternehmens unwürdig“, wie er der DPA erklärt.

      Der Bahlsen-Konzern, der während der NS-Zeit rund 200 Zwangsarbeiter beschäftigte, reagierte mit einer distanzierenden Stellungnahme. „Das Unternehmen ist sich bewusst, welch großes Leid und Unrecht den Zwangsarbeitern sowie vielen anderen Menschen damals widerfahren ist und erkennt hierin seine historische und moralische Verantwortung.“ Der Verantwortung hat sich das Unternehmen, wenn auch spät, bereits gestellt. Nachdem Bahlsen gerichtlichen Entschädigungsforderungen zunächst erfolgreich wegen Verjährung entgehen konnte, zahlte der Konzern im Jahr 2000 insgesamt 1,5 Millionen DM in eine Stiftung für die Entschädigung ehemaliger Zwangsarbeiter ein.

      Aber wie kam Verena Bahlsen überhaupt zu ihrer Zwangsarbeiter-Aussage? Was hat die Tochter des Firmenpatriarchen Werner Bahlsen geritten, derart über dieses Kapitel ihres Familienunternehmens zu sprechen? Was will die Frau überhaupt?

      Im Video: Ruth Meros war 11 Jahre alt, als die Nazis an die Macht kamen. Auf ihrer Schule war sie damals das letzte jüdische Kind. Im Interview mit stern-Autor David Baum schildert sie ihre Erlebnisse.

      Verena Bahlsen und die Jacht-Aussage

      Die Aussagen von Verena Bahlsen in der „Bild“ vom Montag waren eine Reaktion auf ihren Auftritt auf der Onlinemarketing-Konferenz OMR in Hamburg vorige Woche. Bei dem hippen Branchenevent hatte Bahlsen auf dem Podium mit kessen Sprüchen provoziert: „Ich bin Kapitalistin. Mir gehört ein Viertel von Bahlsen, das ist toll. Ich will mir ’ne Segel-Jacht kaufen und solche Sachen.“ Handelsblatt-Reporter Christoph Kapalschinski berichtete, der kecke Auftritt sei beim Publikum gut angekommen und mit viel Applaus bedacht worden. Bahlsens Auftritt als selbstbewusste Kapitalistin bildete den Gegenpol zu Juso-Chef Kevin Kühnert, der kurz zuvor auf der gleichen Veranstaltung mit seinen Sozialismus-Ideen aufgetreten war.

      Doch als sich Bahlsens Aussagen im Netz verbreiteten, gab es auch ganz andere Reaktionen. Insbesondere den lässigen Segel-Jacht-Spruch nahmen ihr viele krumm. Wie kann die Erbin eines Unternehmens, das unter den Nazis von Zwangsarbeit profitierte, sich derart ungeniert über die schönen Seiten des Kapitalismus auslassen?

      Die Bild fragte nach und Verena Bahlsen redete sich um Kopf und Kragen. Immerhin: Auf einer Segel-Jacht sei sie noch nie gewesen und habe auch gar nicht vor, eine zu kaufen, erklärte Bahlsen noch. Sie könne „den Ärger der Menschen auf die Wirtschaft verstehen. Deshalb möchte ich beweisen, dass Wirtschaft nicht für Ausbeutung steht, sondern etwas für die ganze Gesellschaft leisten muss“.

      Denn das ist es, wofür die junge Unternehmerin eigentlich stehen möchte. Nach ihrer Studienzeit in London stieg das zweitjüngste von vier Kindern von Werner Bahlsen nicht etwa im Management des Hannoveraner Familienkonzerns ein, sondern gründete 2017 eine Tochterfirma, die für das komplette Gegenteil dessen steht, was Bahlsen groß gemacht hat. Das „Herrmann’s“ in Berlin (in Anspielung an Firmen-Gründer Herrmann Bahlsen) ist ein gesundes Restaurant mit angeschlossenem Öko-Shop und Unternehmensberatung für Firmen, die nachhaltige Konzepte in der Lebensmittelbranche umsetzen wollen. Statt über ungesunde Süßwaren aus der Familien-Fabrik denkt die Erbin lieber über zukunftsfähige Ernährungs-Alternativen nach.

      In einem Interview mit der Zeitschrift „Capital“ sagte Verena Bahlsen kürzlich: „Mein Urgroßvater hat die Industrialisierung in der Lebensmittelindustrie maßgeblich geformt. Was er und seine Nachkommen erreicht haben, ist wertvoll. Der Leibniz-Keks bleibt großartig. Unsere Generation aber hat eine neue Aufgabe: Wir müssen uns ändern und sind als Industrie dafür nicht gewappnet.“

      Verena Bahlsen glaubt, dass Nachhaltigkeit nicht nur ein Thema für Berlin-Mitte ist, sondern der kommende Megatrend in der Lebensmittelindustrie. Und sie will als eine Art gute Kapitalistin dabei sein. „Ich glaube, jetzt ist die spannendste Zeit, um mit Weltverbessern Geld zu verdienen“, sagte sie im Capital-Interview. Der Blick in die Zukunft scheint ihr jedenfalls besser zu gelingen, als der in der Geschichte zurück.

  • Stolpersteine in Berlin | Orte & Biografien der Stolpersteine in Berlin
    https://www.stolpersteine-berlin.de/biografie/8744


    Réponse à https://seenthis.net/messages/779205

    Eva Salinger
    VERLEGEORT Torstrasse 83
    BEZIRK/ORTSTEIL – Mitte
    VERLEGEDATUM 21.02.2019

    GEBOREN 21.08.1899 in Laskownica
    ZWANGSARBEIT Fabrikarbeiterin bei Pertrix Batteriefabrik
    DEPORTATION am 29.10.1941 von Berlin nach Lodz / Litzmannstadt
    WEITERE DEPORTATION am 04.05.1942 nach Chelmno / Kulmhof
    ERMORDET 04.05.1942 in Chelmno / Kulmhof

    Suite aux changements de nom consécutifs l’adresse Lothringer Straße 31est aujourd’hui situé à Torstraße 83 : Schönhauser Communication (ca. 1770-1832), Wollankstraße (1832-1873) , Lothringer Straße (1873-1951), Wilhelm-Pieck-Straße (1951-1994) , Torstraße (à partir de 1994)

    En l’exploitant dans son usine d’accumulateurs Pertrix la famille Quandt forcait Eva Salinger et plein d’autres a contribuer à son patrimoine. Avec ceci les Quandt sont denvenus la plus riche famille allemande d’aujourd’hui. La famille Quandt est surtout connue pour sa marque BMW . Pendant la guerre les batteries Pertrix se trouvaient dans chaque appareil militaire allemand. Pour le moment il n’y a pas de document qui explique pourquoi les bombardiers alliés évitaient systématiquement les usines Pertrix lors des bombardements des villes avoisinantes.On ne sait pas si les usines Pertrix ont été épagnées par hasard ou parce que les alliés avaient prévu de se servir de cette industrie moderne. On sait par contre que des négotiations sur le moment et l’endroit d’actions militaires alliés ont eu lieu en Suisse entre des émissaires du ministère de l’aviation allemand et des officiers alliés. S’il y a des traces écrites de ces entrevues dans les archives ils sera encore longtemps difficile dy accéder.

    Il se trouve qu’après la guerre les Quandt n’ont jamais été inquiétés. Ils ont vite commencé à vendre des batteries à l’armée britannique. Malgré les demandes officielles américaines l’adminstration britannique n’a jamais envoyéau tribunal de Nuremberg les documents requis sur les Quandt . Blanchis de tout soupçon Günther Quandt et ses fils ont pu garder leur patrimoine entier dont 80 millions de Dollars en 1946. Sans perdre du temps dans la case prison les Quandt ot pu repartier dans la corse au profit avec plusieurs longueurs d’avance sur les autres crminels de guerre principaux, à savoir les Flick, Krupp et managers de IG Farben.

    La mère du premier fils de Günther Quandt était Magda Goebbels. Le mariage de son ex avec le ministre de la propagande facilitait le dévelopIlpement des relations d’affaires des Quandt avec l’état nazi. On peut dire sans réserve que la fortune des Quand est le fruit direct des l’expolitation et de l’assassinat de dizanes de milliers de travailleurs esclaves.

    Das Schweigen der Quandts
    https://www.youtube.com/watch?v=l9hNjmJxc0U

    Quandt (Familie)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Quandt_(Familie)

    Quandt ist der Name einer deutschen Industriellenfamilie. Ihr Vermögen wurde 2007 auf 20 Milliarden Euro geschätzt. Die als öffentlichkeitsscheu geltenden Quandts nehmen aktuell (2014) mit 31 Mrd. € den Spitzenplatz auf der Liste der 500 reichsten Deutschen ein.

    Nürnberger Prozesse – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/N%C3%BCrnberger_Prozesse#Die_zw%C3%B6lf_Nachfolgeprozesse

    Binnen drei Jahren fanden in der amerikanischen Besatzungszone und vor amerikanischen Militärgerichten zwölf weitere große Prozesse gegen NS-Kriegsverbrecher statt. ...

    Angeklagt waren insgesamt 185 Personen:

    39 Ärzte und Juristen (Fall I und III)
    56 Mitglieder von SS und Polizei (Fall IV, VIII und IX)
    42 Industrielle und Manager (Fall V, VI und X)
    26 militärische Führer (Fall VII und XII)
    22 Minister und hohe Regierungsvertreter (Fall II und XI)

    Subsequent Nuremberg trials - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Subsequent_Nuremberg_trials

    Flick Trial
    https://en.wikipedia.org/wiki/Flick_Trial

    IG Farben Trial
    https://en.wikipedia.org/wiki/IG_Farben_Trial

    Krupp Trial
    https://en.wikipedia.org/wiki/Krupp_Trial

    #Berlin #Prenzlauer_Berg #Torstraße #Lothringer_Straße #histoire #nazis #BMW #Stolperstein

  • Lire : Berlin, 1933. La presse internationale face à Hitler de Daniel Schneidermann - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Lire-Berlin-1933-La-presse-internationale-face-a

    Comment cet aveuglement médiatique a-t-il été possible ? Pourquoi l’alerte n’a-t-elle pas été donnée ? Pourquoi cette absence de clairvoyance, voire même cette complaisance ? Combien aurait-t-il fallu de boycotts de commerces juifs, de tabassages de rue par les milices brunes, de lois antisémites, de disparitions inexpliquées, de suicides, de morts en camps de concentration ? Se poser ces questions est aussi une façon d’inviter les journalistes, encore aujourd’hui – et Daniel Schneidermann s’y inclut – à la vigilance. Si cette petite communauté de journalistes étrangers a si peu vu et si peu dit, si leurs journaux ont si peu conservé du peu qu’ils ont transmis, s’ils n’ont pas été ébranlés par les déportations de communistes, ni par les premières persécutions de Juifs, s’ils ont réussi à conserver de bonnes relations avec les nazis, c’est que des raisons relatives aux pratiques des journalistes se combinent à des facteurs économiques, idéologiques et psychologiques.

    #allemagne #nazisme #presse #médias

  • 26.4.1939 16:30 - Luftangriff auf Guernica – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Luftangriff_auf_Guernica


    Berlin en 1945 ? Non, c’est Guernica en 1937.

    Mars/avril 1937 - mon grand-père participe au premier crime de guerre de la Luftwaffe allemande. Pendant que les avions bombardent il s’occupe de l’infrastructure militaire et de la communication avec le ministère de l’aviation à Berlin/Wilhelmstraße. Lors de la fête de retour de la Legion Condor le 5.6.1939 la ville de Berlin rebâtise la plus grande partie de la Wannseestraße en Spanische Allee . Au 82ème anniversaire du crime elle porte toujours ce nom malgré de longues et vives protestation de la gauche. Mon grand-père n’a jamais été poursuivi pour sa participation à ce crime de guerre.

    Bereits am 31. März 1937, also knapp einen Monat vor Guernica, wurde die etwa 20 Kilometer entfernte Kleinstadt Durango von deutschen Flugzeugen bombardiert (siehe Luftangriff auf Durango und Krieg im Norden). Bei den Angriffen starben über 330 Menschen. Das Bombardement erlangte kaum Bekanntheit. Heute wird gemeinhin angenommen, dass die Deutschen in Durango ihre Flugzeuge und Waffensysteme für den anstehenden Luftangriff auf Gernika testen wollten.

    Guernica, eine Kleinstadt mit damals 5000 bis 6000 Einwohnern im Baskenland an der Nordküste Spaniens am Golf von Biscaya gelegen, befand sich zu dieser Zeit in einem schmalen, von den Republikanern kontrollierten Streifen, der jedoch durch die von General Francisco Franco angeführten Vorstöße schon im Juli des Jahres 1936 von den anderen republikanischen Gebieten abgetrennt worden war.

    Der Angriff

    Ziel des deutschen Angriffs auf Guernica war die Zerstörung einer 25 Meter langen und 10 Meter breiten Steinbrücke über den Fluss Oca, die das Zentrum mit dem östlichen Stadtteil Rentería verband. Dadurch sollte die Infrastruktur zerstört und den Truppen Francos ein leichteres Erobern der Stadt ermöglicht werden.

    Am Morgen des 26. April 1937, einem Montag, meldete die Besatzung einer Dornier Do 17 der Versuchsbomberstaffel 88 (VB/88) fälschlicherweise größere Truppenansammlungen am Rande Guernicas. In Wirklichkeit handelte es sich um Zivilisten auf dem Weg zum Markt. Der Stabschef der Legion Condor, Wolfram von Richthofen, sah hierin eine taktische Gelegenheit, die vermeintlichen „Reserven“ des Gegners – man vermutete hier 23 baskische Bataillone – zu isolieren und zu vernichten, und erhielt die Angriffsfreigabe von Oberst Vigón, dem Stabschef von Emilio Mola. Die Kommunikation zwischen von Richthofens Kommandoposten und dem Hauptquartier der Nationalen in Burgos soll nicht einwandfrei funktioniert haben und so kam es stattdessen zum direkten Angriff auf Gernika.[2]

    Nachmittags um 15:45 Uhr startete auf dem Flughafen Burgos, etwa 140 Kilometer südwestlich von Guernica gelegen, eine Do 17 mit vier Mann an Bord. Begleitet von Jagdfliegern aus Vitoria als Schutz flog die Maschine zunächst etwa zehn Kilometer auf den Golf von Biscaya hinaus (von der Seeseite erwarteten die Spanier keine Angriffe) und kehrte dann in einer Schleife nach Gernika zurück. Die Bomben, entriegelt um 16:30 Uhr, trafen jedoch nicht das Bauwerk, sondern fielen ins Stadtzentrum.

    Zehn Minuten später führte das Flugzeug die erste Staffel, bestehend aus drei Savoia-Marchetti SM.79 der italienischen Legion, über der Küste an. Diese steuerte über die Stadt und ließ die Bomben aus einer Höhe von etwa 700 Metern fallen.

    Um 17:00 Uhr hoben 50 Kilometer südlich der Stadt, in Vitoria, 10 Heinkel-He-51-Jäger ab; zur gleichen Zeit starteten 27 Bomber von Burgos aus. Bei diesen handelte es sich um behelfsmäßig umgebaute Transportflugzeuge vom Typ Junkers Ju 52/3m, welche nur mit provisorischen Bombenzielgeräten ausgestattet waren. Die größeren Flugzeuge gehörten zur Kampfgruppe 88 (K/88) und der VB/88, die einmotorigen Heinkels zur 3. Staffel der Jagdgruppe 88 (3.J/88). Geleitschutz flogen Messerschmitt Bf 109-Jäger der ersten beiden Staffeln desselben Verbandes (1. und 2.J/88).

    15 Minuten darauf trafen die He 51 in Guernica ein. Wenig später warfen die Ju 52 ihre Bomben in drei Wellen ab. Gegen 18:50 Uhr erreichten mehrere Bf 109 der 2.J/88 erneut den Ort und schossen auf die Flüchtenden. Zehn Minuten später flogen weitere He 51 den letzten Angriff.

    Durch die Bomben und das anschließende Großfeuer wurden etwa 80 Prozent aller Gebäude zerstört, unter anderem der Bahnhof und eine Olivenfabrik, deren Brand dichte Rauchwolken zur Folge hatte und die Zielgenauigkeit der späteren Angriffswellen beeinträchtigte. Die Rentería-Brücke allerdings war nicht von einer einzigen Bombe getroffen worden. Sie blieb genauso unbeschädigt wie eine kleinere Waffenfabrik und auch beide Krankenhäuser.

    Die Times berichtete am Tag nach dem Angriff aus Guernica, dass wahrscheinlich Hunderte von Menschen durch den Angriff gestorben seien. Die damalige baskische Regierung meldete 1654 Tote und 889 Verletzte. Diese Zahl wurde bei späteren Forschungen bezweifelt; man vermutete etwa 200 bis 300 Todesopfer. Die exakte Bestimmung der Opferzahl war und ist auch deshalb nicht möglich, weil sich (unregistrierte) Flüchtlinge in Guernica aufhielten.

    Der Militärhistoriker Klaus A. Maier betrachtet die Bombardierung der Stadt als ersten Verstoß der deutschen Luftwaffe gegen das Kriegsvölkerrecht. Sven Felix Kellerhoff schreibt hingegen, sie sei „vom Kriegsvölkerrecht als Grenzfall gerade noch gedeckt“ gewesen.

    #Espagne #Allemagne #Italie #guerre #nazis #crime_de_guerre #Berlin #Zehlendorf #Nikolassee #Wannseestraße #Spanische_Allee #Straßenumbenennung

  • Militaristic and anti-democratic, Ukraine’s far-right bides its time - CSMonitor.com
    https://www.csmonitor.com/World/Europe/2019/0415/Militaristic-and-anti-democratic-Ukraine-s-far-right-bides-its-time

    Though few in number overall, far-right groups operate with a high degree of impunity in Ukrainian society, allowing them to harass and attack minorities and human rights advocates without repercussions.

    [..,]

    Many Ukrainian analysts argue that these new rightist groups are not “nationalist,” but rather racist, intolerant, and extreme social conservatives. But it may be a problem that more mainstream Ukrainian nationalists, such as the #Svoboda party – which does not participate in street violence – tend to make heroes of 20th-century “fighters for Ukrainian independence.” Those include Stepan #Bandera, whose fascist ideology, collaboration with the #Nazis, and participation in wartime ethnic cleansing against Poles and Jews makes him and those like him poor role models for modern Europe-bound Ukraine.

    The Ukrainian parliament has passed legislation making it illegal to deny the hero status of Mr. Bandera. In Kiev, a major boulevard was recently renamed “Bandera Prospekt.” It should be no surprise that groups like the Right Sector model themselves on such World War II-era Ukrainian nationalist fighters.

    #extrême_droite #ukraine #air_du_temps

  • Colonia Dignidad

    Prügel, Folter und Gesang

    Nach außen fromm, innen ein Alptraum: In der deutschen Enklave „Colonia Dignidad“ in Chile missbrauchte Sektenoberhaupt Paul Schäfer täglich Jungen und ließ Regimegegner verschwinden. Wie konnte sein Horrorreich über Jahrzehnte bestehen? Ein Besuch beim einzigen Täter, der dafür im Gefängnis sitzt

    #Colonia_Dignidad #Villa_Baviera #Chili #Gerhard_Mücke #Paul_Schäfer #prison_secrète #torture #abus #abus_sexuel #enlèvement_d'enfant

    https://correctiv.org/top-stories/2019/04/05/pruegel-folter-und-gesang

  • Medizinischer Dienst: Zur Objektivität verpflichtet
    https://www.aerzteblatt.de/archiv/27580/Medizinischer-Dienst-Zur-Objektivitaet-verpflichtet

    Keine „Zweckgutachten“ für Auftraggeber

    Der frühere Vertrauensärztliche Dienst (VäD), der den Landesversicherungsanstalten zugeordnet war, wurde ab 1. Januar 1989 als Medizinischer Dienst der Kran­ken­ver­siche­rung (MDK) vom Gesetzgeber neu organisiert und in Form einer Arbeitsgemeinschaft in die Trägerschaft der jeweiligen Landesverbände der gesetzlichen Krankenkassen übergeben. Die Finanzierung erfolgt durch eine Umlage, die von den Trägern nach der Anzahl der Versicherten aufgebracht wird.

    Seit Einführung der Pflegeversicherung zum 1. Januar 1995 werden je 50 Prozent der Kosten von der Kranken- und der Pflegeversicherung ge-tragen.

    Der Medizinische Dienst der Spitzenverbände der Krankenkassen (MDS), Essen, bringt seine sozialmedizinische und pflegefachliche Kompetenz auf Bundesebene ein und soll für eine koordinierte Zusammenarbeit der Medizinischen Dienste untereinander und mit den Krankenkassen sorgen. Er berät bei grundsätzlichen Fragen zur Wirtschaftlichkeit und Wirksamkeit von Behandlungsmethoden und entwickelt Begutachtungsanleitungen.

    Rolle des Vertrauensarztes

    Die Tradition des Vertrauensarztes der Krankenkassen reicht weit zurück. Sie wurde 1925 erstmals gesetzlich geregelt, und 1934 erfolgte die Zuerkennung des Beamtenstatus aus der Überlegung heraus, die Unabhängigkeit der Vertrauensärzte gegenüber den Krankenkassen zu stärken. Tatsächlich geriet der VäD jedoch durch die Kriegs- und Nachkriegssituation lange Zeit in den Geruch des rigorosen „Gesundschreibers“. Die Überprüfung der Arbeitsunfähigkeit blieb jahrzehntelang seine Hauptaufgabe.

    Erst 1969 nach Einführung der arbeitsrechtlichen Lohnfortzahlung durch die Arbeitgeber auch für Arbeiter verringerte sich die Zahl der zu untersuchenden Arbeitsunfähigen drastisch.

    Bundesgesetzblatt Teil I1969Nr. 67 vom 30.07.1969
    https://www.bgbl.de/xaver/bgbl/media/49176E7A86765EA543A4775C20F915AD/bgbl169s0946_13605.pdf

    Nachdem die Krankenkassen eine immer entscheidendere Rolle im Gesundheitswesen spielten, wurde auch der Bedarf an sozialmedizinischer Kompetenz immer größer. Die Konsequenz war, dass dieser Bereich des ärztlichen Sachverstandes von den Krankenkassen zur Beratung genutzt und systematisch ausgebaut wurde. Die Einzelfallbegutachtung hinsichtlich der Arbeitsfähigkeit trat stark in den Hintergrund. Sie hat für den niedergelassenen Arzt aber immer noch dann Bedeutung, wenn der Arbeitgeber Zweifel an der Erkrankung seines Arbeitnehmers anmeldet.

    Gelegentlich können unterschiedliche Meinungen zwischen den beiden Arztgruppen auftreten, die sich oftmals durch ein Gespräch beilegen lassen.

    Mit Einführung der Pflegeversicherung zum 1. Januar 1995 hat die dem MDK übertragene individuelle Begutachtung eine neue Dimension erreicht, wobei jedoch auch zahlreiche erfahrene Pflegekräfte eingebunden sind. Auch hier ergibt sich gelegentlich Konfliktstoff mit dem behandelnden Arzt. Die Beratung hinsichtlich neuer oder unkonventioneller Untersuchungs- und Behandlungsmethoden, Hilfsmittel und Rehabilitationsmaßnahmen war schon von jeher eine Domäne des MDK.

    Gestärkte Position des MDK

    Die gesetzgeberischen Initiativen der letzten Jahre haben dem MDK weiterreichende Kompetenzen eingeräumt. Er soll in stärkerem Umfang als bisher zur Beratung der Krankenkassen genutzt werden, besonders bei der medizinischen Steuerung der Leistungen der GKV unter Berücksichtigung der Leistungsspektren der Krankenhäuser mit Überprüfung der Notwendigkeit der Krankenhausbehandlung zur Vermeidung von Fehlbelegungen.

    Dementsprechend wurde dem MDK ein generelles Zugriffsrecht auf sämtliche Unterlagen, auch der Krankenunterlagen mit Nutzung elektronisch gespeicherter externer Daten, zugestanden (§§ 275; 276 SGB V). Nicht nur die Beurteilung von Wirtschaftlichkeit, Notwendigkeit und Zweckmäßigkeit erbrachter Leistungen, sondern auch deren Qualität wurde auf den MDK übertragen.

    Nachdem die Krankenkassen vom Gesetzgeber verpflichtet wurden, ihre Versicherten im Zusammenhang mit vermuteten Behandlungsfehlern zu unterstützen, ist auch dadurch dem MDK ein zusätzliches Betätigungsfeld erwachsen. Es ist eine umfassend konzipierte Großinstitution geschaffen worden, die als zentrales Steuerungsinstrument im Gesundheitssystem gedacht ist. Für den niedergelassenen Arzt hat sie erhebliche Bedeutung, ist sie doch Schnittstelle zwischen Krankenkassen, Patienten, Krankenhäusern und behandelnden Ärzten.

    Neutralität des Gutachters

    Die Ärzte des MDK sind ausschließlich als Gutachter tätig. Es zeigt sich auch hier, ähnlich wie in anderen Bereichen der ärztlichen Gutachtertätigkeit, wie dringend erforderlich dabei die Neutralität und Objektivität ist. Der Vorwurf einer einseitigen Parteinahme zugunsten des Auftraggebers ist nicht neu und reicht weit in die Zeiten des VäD zurück. Er ist heute nicht pauschal gerechtfertigt. Die Zusammenarbeit mit dem MDK ist aus Sicht eines langjährig niedergelassenen Arztes positiv.

    Trotzdem gibt es immer wieder Stimmen aus unterschiedlichen Richtungen, die – zumindest in Einzelfällen – Zweifel an der Unparteilichkeit des MDK äußern. Das Problem wurde auch früh erkannt, und es wurde 1998 ein Kodex für die Gutachter der MDK-Gemeinschaft geschaffen, der das Spannungsfeld zwischen Auftraggeber, Versicherten, Leistungserbringern, anderen Anbietern, gesetzlichen Grundlagen und Erkenntnissen von Forschung und Wissenschaft thematisiert und dem MDK die Aufgabe zuweist, in einer nicht interessengeleiteten Begutachtung die „sozialmedizinische Wahrheit“ zu finden.

    Auch die Ärzte des MDK sind nach § 275 Abs. 5 SGB V nur ihrem ärztlichen Gewissen unterworfen und nur an die Regeln der ärztlichen Kunst gebunden. Allerdings arbeitet der MDK auftragsbezogen in der Funktion eines Dienstleisters und sieht sich mit der Forderung konfrontiert, sich mit der grundsätzlichen Rolle der Gesetzlichen Kran­ken­ver­siche­rung identifizieren zu müssen.

    Es muss vonseiten der übrigen Ärzteschaft auf das Erfordernis hingewiesen werden, die Ärzte des MDK bei der Umsetzung des hohen Zieles einer unabhängigen medizinisch-fachlichen Bewertung, die frei von jeglichen äußeren Interessen ist, zu unterstützen. Eine Einflussnahme irgendwelcher Gruppierungen auf eine medizinische Begutachtung sollte unter allen Umständen verhindert werden.

    Gerade die erweiterte Kompetenz des MDK erfordert ein hohes Maß an Unabhängigkeit und Neutralität der begutachtenden Ärzte, um nicht zum Spielball verschiedener
    Interessengruppen zu werden. Sie benötigen den Respekt ihrer ärztlichen Kollegen aus Praxis und Krankenhaus ebenso wie die Autorität bei ihren Entscheidungen gegenüber Patienten und Krankenkassen. Beides ist aber nur durch strikte Objektivität zu erreichen. Andernfalls könnte ein Krankenkassenangestellter allein über Genehmigung oder Ablehnung beantragter Leistungen entscheiden.

    Nur der kompetente sozialmedizinische Gutachter des MDK mit der erforderlichen Unabhängigkeit kann sowohl die Wünsche der Patienten als auch die durch die Gesetze vorgegebenen Interessen der Solidargemeinschaft adäquat berücksichtigen. Dies liegt im Interesse der gesamten Ärzteschaft.

    Dr. med. Wolfgang Hausotter
    Facharzt für Neurologie und Psychiatrie
    – Sozialmedizin – Rehabilitationswesen –
    Martin-Luther-Straße 8
    87527 Sonthofen/Allgäu

    Gesetz zur Wiederherstellung des Berufsbeamtentums – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Gesetz_zur_Wiederherstellung_des_Berufsbeamtentums

    Das Gesetz zur Wiederherstellung des Berufsbeamtentums, kurz Berufsbeamtengesetz (BBG), wurde nach der Machtübernahme der Nationalsozialisten am 7. April 1933 erlassen und erlaubte es den neuen Machthabern im Deutschen Reich, jüdische und politisch missliebige Beamte aus dem Dienst zu entfernen. Ziele des unter Federführung von Wilhelm Frick veröffentlichten Gesetzes waren die Verwirklichung der rassenpolitischen und antikommunistischen/faschistischen Ziele der NSDAP und die Gleichschaltung des öffentlichen Dienstes.

    #Allemagne #médecine #histoire #nazis #fonctionnaires #Beamte

  • LITERATUR: So leicht zu verführen - DER SPIEGEL 22/2009
    https://www.spiegel.de/spiegel/print/d-65490020.html

    Nach mehr als 60 Jahren ist jetzt ein Tagebuch entziffert und publiziert worden, das der Schriftsteller Hans Fallada 1944 heimlich in der Haft schrieb.
    Er ist abhängig vom Alkohol, seine literarische Karriere auf dem Nullpunkt, seine Ehe zerbrochen. Dann auch noch das: Ein Schuss aus seiner Pistole löst sich, als er mit seiner Ex-Frau streitet. 1944, es ist Krieg, die Mühlen der Nazi-Justiz drehen sich immer schneller. „Kleiner Mann - was nun?“: So heißt der Roman aus dem Jahr 1932, der ihn weltberühmt gemacht hat. Der Titel trifft auf den Verfasser zu, Literatur ist trostlose Wirklichkeit geworden.
    In Sträflingskleidung sitzt Hans Fallada gut drei Monate lang als „gemeingefährlicher Geisteskranker“ zur Beobachtung in der Landesanstalt Neustrelitz-Strelitz, in einem „Totenhaus“ (Fallada). Der Schuss war zwar ins Leere gegangen, niemand wurde verletzt, aber der Vorgang wurde aktenkundig.

    Nachts kann der Dichter - mit einem schizophrenen Mörder und einem kastrierten Sittlichkeitsverbrecher in einer Zelle - kaum schlafen. Rudolf Ditzen, damals 51, mit dem Künstlernamen Fallada nach dem sprechenden Pferdekopf aus Grimms Märchen, mehrfach vorbestraft, scheint nun wirklich am Ende.

    Aber er darf, unter strenger Aufsicht, in der Anstalt schreiben. Das tut er wie ein Besessener. Auf knapp zugeteiltem Papier entstehen Kurzgeschichten, der Roman „Der Trinker“ und noch etwas, das keiner seiner Bewacher sehen darf: Fallada rechnet insgeheim mit den Nazis ab.

    Zwischen den Zeilen lesen - meist ist das etwas für feinsinnige Interpreten. Für die Germanistin Jenny Williams und die Fallada-Expertin Sabine Lange aber war es knallharte und sehr konkrete Arbeit. Denn sie haben Hans Falladas „Gefängnistagebuch 1944“ entziffert, das raffiniert verschlüsselte und todesmutige Zeugnis eines Verzweifelten*.

    Der schwächliche Schreiberling ist ein geschickter Textverstecker. Große Teile seines Tagebuchs quetscht er zwischen die Zeilen des sogenannten „Trinker“-Manuskripts. Anfänge und Fortsetzungen - oft in Sütterlinschrift, oft verkehrt herum - sindnicht leicht zu finden, da sie sich teilweise in unverfänglichen Erzählungsniederschriften verstecken. So entsteht gestricheltes Buchstabengewürm, unentzifferbar für die Blicke der Nazi-Wärter.

    Auch die beiden Herausgeberinnen benötigten Jahre für die Arbeit des Entschlüsselns. Es herrschte zudem lange Unsicherheit darüber, wie mit einem vom Verfasser nichtautorisierten Text überhaupt umzugehen sei.
    Was daher erst jetzt, nach mehr als sechs Jahrzehnten, erstmals komplett zugänglich wird, ist ein typischer Fallada, eine Mischung aus Wutgeheul und Plauderton, aus Ernst und Leichtsinn, aus Kolportage und Faktenbericht, wie eine poetische Liveschaltung mitten in den Wahnsinn. Aber ein todsicheres Gefühl bestimmt den unter den Augen seiner Verfolger entstehenden Bericht: das einer unausweichlichen Katastrophe.
    Fallada (1893 bis 1947), der unpolitische Autor, legt erstmals ein politisches Bekenntnis ab. Mit der Strenge der Nachgeborenen urteilen die Dechiffriererinnen Williams und Lange: „Es ist aufschluss- und lehrreich, überzeugend aber nicht.“

    Hätte Fallada nach der Machtergreifung der Nazis überhaupt in Deutschland bleiben dürfen? Hat er die Möglichkeiten, in innerer Emigration dem Druck und der Kompromittierung durch das Dritte Reich zu widerstehen, überschätzt? Hat er nicht bemerken wollen, dass an allem, was unter den Nazis veröffentlicht wurde, der „Geruch von Blut und Schande“ klebt, wie es nach dem Zweiten Weltkrieg Thomas Mann formulierte?
    Was der gequälte Autor in der Zelle über seine jede Emigrationspläne verhindernde Heimatliebe zu Papier bringt, klingt manchmal nach nationaler Gartenlaube: „Denn ich liebe dieses Volk, das der Welt unvergängliche Klänge geschenkt hat und weiter schenken wird. Hier sind Lieder gesungen wie in keinem Lande der Welt, hier in Deutschland erklangen Töne, die man nicht wieder hören wird, wenn dieses Volk untergeht! So treu, so geduldig, so standhaft dieses Volk - und so leicht zu verführen! Weil es gläubig ist - jedem Scharlatan glaubt es.“

    Aber wegen der deutschen Töne und auch der „Bäume und der Bienen“ (Fallada) im Nazi-Reich zu bleiben - das wäre bloß lächerlich, wenn Falladas Gefängnistagebuch ein gefühlsduseliger Herzenserguss bliebe. Doch mit fortschreitender Lektüre verdunkelt sich das Bild: keine Bäume, keine Bienen und keine Komponisten mehr. Fallada erscheint als ein Zeitgenosse, dem sich erst allmählich die Augen öffnen für Verhängnis und Mitschuld.

    Große Töne bestimmen den Anfang der Aufzeichnungen, lustige Lokalrunden in Berlin, auf denen die Arrivierten über die gerade an die Macht gekommenen Nazis spotten - der Verleger Ernst Rowohlt voran, den Fallada seit den frühen zwanziger Jahren kennt und dem er in kameradschaftlicher Verbundenheit ein Denkmal setzt.

    Doch dann zieht Fallada mit Frau und Familie aufs Land und begegnet der brutalen Wirklichkeit. Seine Wirtsleute, eigentlich gescheiterte Existenzen, sind geldgierige Denunzianten, die den Schriftsteller der mordlüsternen SA ausliefern - kleine Leute, nun plötzlich groß und schrecklich.

    Fallada macht diese Erfahrung mit dem Bäume-Bienen-Beethoven-Volk mehr als einmal. Da gelingen ihm großartige Schilderungen vom flachen braunen deutschen Land, von der alles beherrschenden Stimmung aus Angst und Gier, von Rücksichtslosigkeit jenseits jeder Moral.

    Doch der eingesperrte Autor weiß, dass auch er selbst nicht bloß die verfolgte Unschuld vom Lande ist. Er hat sich mit dem Propagandaapparat eingelassen. Er hat sich nach langem Zögern bereit erklärt, die von ihm verfasste Filmvorlage für den „Eisernen Gustav“, die Fahrt eines Berliner Pferdedroschkenkutschers nach Paris, im Sinne der Nazis mit einem neuen Schluss zu versehen: Gustav, der störrische Modernisierungsverweigerer, kommt in ein politisch gewendetes Hakenkreuz-Berlin zurück.

    Dass aus dem Film nichts wurde, weil ihn der oberste NS-Mythenmeister Alfred Rosenberg verhinderte, erleichtert Fallada keineswegs, sondern führt im Tagebuch zu Hassausbrüchen gegen den gerade durch Frauenaffären geschwächten Goebbels.

    Fallada, wie immer in Geldnot, erklärt sich bereit, einen „nichtantisemitischen antisemitischen Roman“ im Auftrag des Propagandaministeriums zu liefern. Das Manuskript ging verloren. Fallada, der persönlich kein Antisemit war und nach der Machtergreifung eine Jüdin in seinem Hause wohnen ließ, benutzt in seinem Tagebuch Redewendungen, die erschauern lassen.

    So belustigt er sich über den Rowohlt-Lektor Paul Mayer: „Das gute Gewissen des Verlages, unser aller Freund und Berater, unbestechlich, getreu: nichts als ein kleiner degenerierter Jude von knapp 35 Kilo Gewicht und grotesk hässlich.“ Die Unentschuldbarkeit dieser Sprache wird Fallada erst 1945 bewusst, als er in einer eigenhändigen und früh abgebrochenen Klarschrift seiner Aufzeichnungen solche Passagen abmildert.

    Gleichzeitig entstehen Aperçus über den Schauspieler Emil Jannings, bei Fallada ein von Goebbels und der NS-Filmwirtschaft umhätscheltes, herrschsüchtiges Mimenkind, und auf den Karikaturisten e. o. plauen, den Schöpfer der beliebten Bildergeschichten von Vater und Sohn, den Denunziationen in den Selbstmord trieben. Auch was Fallada über das unglückliche Leben eines ehemals kommunistischen Musiklehrers schreibt, an dem sich die SS rächt, ist von rührender emotionaler Eindeutigkeit. Doch Erkenntnis mischt sich bei ihm immer mit Blindheit - ein sehr deutsches Phänomen.

    Am Ende geht der Tagebuchschreiber auf die Flucht. Er träumt sich in eine Idylle und phantasiert von einem Kellergewölbe, einem unterirdischen Palast, den er für sich und seine Familie unter seinem Haus gebaut hat - mit Blumen, schön eingerichteten Zimmern und künstlichen Aussichten auf deutsche Landschaften.

    Als der Krieg vorbei ist, entsteigt Fallada seinem erträumten Bunker. Die Menschen stammeln, wenn sie nach Hitler gefragt werden. Eine Frau stellt den aus ihrer unterirdischen Fluchtburg wieder Auferstandenen die Frage, die sich alle Deutschen hätten stellen müssen: „Wie konntet ihr das tun?“
    Fallada hat versucht, unter Lebensgefahr eine Antwort zu geben. Sie konnte nur unbefriedigend ausfallen.

    NIKOLAUS VON FESTENBERG

    #Allemagne #littérature #politique #nazis

  • Erich Ohser et le cinéma d’animation
    https://de.wikipedia.org/wiki/Erich_Ohser

    In der von Goebbels 1942 gegründeten „Deutschen Zeichenfilm GmbH“ arbeitete Ohser zusammen mit Manfred Schmidt, dem Erfinder von Nick Knatterton, an dem 17-minütigen Zeichentrickfilm Armer Hansi, der 1944 in die Kinos kam.

    Deutsche Zeichenfilm
    https://de.wikipedia.org/wiki/Deutsche_Zeichenfilm

    In Berlin-Dahlem gründete das Reichsministerium für Volksaufklärung und Propaganda eine Produktionsgesellschaft für Zeichentrick. Leiter wurde Luis Sehl, der von Rio de Janeiro nach Berlin berufen wurde. Diese Produktionsgesellschaft sollte einen Animationsfilm über den Berggeist Rübezahl erstellen. Auf Grund von Fehlorganisation und der Unfähigkeit der Leitung scheiterte das Projekt und wurde eingestellt.

    In der neu gegründeten Zeichenschule wurden anfangs von 15 Lehrern 119 Lehrlinge ausgebildet. 1943 erschien der 17 minütige Kurzfilm „Armer Hansi“ von Gerhard Fieber auf der Reichswoche für den deutschen Kulturfilm in München und wurde später als Vorfilm zum Film Die Feuerzangenbowle eingesetzt. Der Trickfilm konnte begeistern und erhielt das Prädikat „künstlerisch wertvoll“.

    Die Produktionsdauer von zwei Jahren erschien Goebbels als zu lang, weswegen er die Konkurrenz förderte, anstatt diese der Deutschen Zeichenfilm GmbH einzuverleiben. So ließ die Sonderproduktion der Deutschen Wochenschau GmbH von Hans Fischerkoesen mehrere Kurzfilme herstellen: Verwitterte Melodie und Der Schneemann nach einer Idee von Horst von Möllendorff und Das dumme Gänslein. In Prag stellte die Zeichenfilmabteilung der Prag-Film AG unter anderem den Film Hochzeit im Korallenmeer her, der sich ebenfalls an amerikanischen Vorbildern orientierte.[6]

    „Sie sind kleine filmische Kostbarkeiten bis heute und bezeugen nachhaltig die Grundsteinlegung eines eigenständigen Trickfilmschaffens. Presselob und Zuschauerresonanz waren trotz der Zeitumstände enorm.“

    – Günther Agde: Der deutsche Werbefilmregisseur Hans Fischerkoesen. In: epd Film 9/1996, S. 24.
    Nach Ende des Krieges wurde Fischerkoesen in ein Internierungslager eingewiesen.

    #Allemagne #nazis #animation #cinéma #film #bande_dessinée

  • Jeder stirbt für sich allein von Hans Fallada - Erster Teil. Die Quangels
    https://gutenberg.spiegel.de/buch/jeder-stirbt-fur-sich-allein-10057/3

    1. Die Post bringt eine schlimme Nachricht

    Die Briefträgerin Eva Kluge steigt langsam die Stufen im Treppenhaus Jablonskistraße 55 hoch. Sie ist nicht nur deshalb so langsam, weil ihr Bestellgang sie ermüdet hat, auch weil einer jener Briefe in ihrer Tasche steckt, die abzugeben sie haßt, und jetzt gleich, zwei Treppen höher, muß sie ihn bei Quangels abgeben.
    ...
    Sie klingelt bei Persickes, sagt »Heil Hitler!« und gibt dem alten Saufkopp seinen Schulungsbrief. Er hat auf dem Rockaufschlag das Partei- und das Hoheitszeichen sitzen und fragt: »Wat jibt’s denn Neues?«

    Sie antwortet: »Haben Sie denn die Sondermeldung nicht gehört? Frankreich hat kapituliert.«
    ...
    Während Herr Persicke, von seiner Familie umstanden, sich in immer aufgeregteren Ausführungen ergeht und die ersten Schnäpse schon hinter die Binde zu gießen beginnt, ist die Briefträgerin in die Etage darüber hinaufgestiegen und hat bei den Quangels geklingelt. Sie hält den Brief schon in der Hand, ist bereit, sofort weiterzulaufen. Aber sie hat Glück, nicht die Frau, die meist ein paar freundliche Worte mit ihr wechselt, sondern der Mann mit dem scharfen, vogelähnlichen Gesicht, dem dünnlippigen Mund und den kalten Augen öffnet ihr. Er nimmt wortlos den Brief aus ihrer Hand und zieht ihr die Tür vor der Nase zu, als sei sie eine Diebin, vor der man sich vorzusehen hat.

    Eva Kluge zuckt nur die Achseln und geht wieder die Treppen hinunter. Manche Menschen sind eben so; solange sie die Post in der Jablonskistraße austrägt, hat der Mann noch nie ein einziges Wort zu ihr gesagt. Nun, laß ihn, sie kann ihn nicht ändern, hat sie doch nicht einmal den eigenen Mann ändern können, der mit Kneipensitzen und mit Rennwetten sein Geld vertut, und der zu Haus nur dann auftaucht, wenn er ganz abgebrannt ist.
    ...
    Damit ist sie in das nächste Haus gekommen und setzt dort ihren Bestellgang fort.

    Der Werkmeister Otto Quangel ist unterdes mit dem Feldpostbrief in die Stube gekommen und hat ihn auf die Nähmaschine gelegt. »Da!« sagt er nur. Er läßt seiner Frau stets das Vorrecht, diese Briefe zu öffnen, weiß er doch, wie sehr sie an ihrem einzigen Sohne Otto hängt. Nun steht er ihr gegenüber; er hat die dünne Unterlippe zwischen die Zähne gezogen und wartet auf das freudige Erglänzen ihres Gesichtes. Er liebt in seiner wortkargen, stillen, ganz unzärtlichen Art diese Frau sehr.

    Sie hat den Brief aufgerissen, einen Augenblick leuchtete ihr Gesicht wirklich; dann erlosch das, als sie die Schreibmaschinenschrift sah. Ihre Miene wurde ängstlich, sie las langsamer und langsamer, als scheute sie sich vor jedem kommenden Wort. Der Mann hat sich vorgebeugt und die Hände aus den Taschen genommen. Die Zähne sitzen jetzt fest auf der Unterlippe, er ahnt Unheil. Es ist ganz still in der Stube. Nun fängt der Atem der Frau an, keuchend zu werden.

    Plötzlich stößt sie einen leisen Schrei aus, einen Laut, wie ihn ihr Mann noch nie gehört hat. Ihr Kopf fällt vornüber, schlägt erst gegen die Garnrollen auf der Maschine und sinkt zwischen die Falten der Näharbeit, den verhängnisvollen Brief verdeckend.

    Quangel ist mit zwei Schritten hinter ihr. Mit einer bei ihm ganz ungewohnten Hast legt er seine große, verarbeitete Hand auf ihren Rücken. Er fühlt, daß seine Frau am ganzen Leibe zittert. »Anna!« sagt er. »Anna, bitte!« Er wartet einen Augenblick, dann wagt er es: »Ist was mit Otto? Verwundet, wie? Schwer?«

    Das Zittern geht fort durch den Leib der Frau, aber kein Laut kommt von ihren Lippen. Sie macht keine Anstalten, den Kopf zu heben und ihn anzusehen.

    Er blickt auf ihren Scheitel hinunter, er ist so dünn geworden in den Jahren, seit sie verheiratet sind. Nun sind sie alte Leute; wenn Otto wirklich was zugestoßen ist, wird sie niemanden haben und bekommen, den sie liebhaben kann, nur ihn, und er fühlt immer, an ihm ist nicht viel zum Liebhaben. Er kann ihr nie und mit keinem Wort sagen, wie sehr er an ihr hängt. Selbst jetzt kann er sie nicht streicheln, ein bißchen zärtlich zu ihr sein, sie trösten. Er legt nur seine schwere Hand auf ihren dünnen Scheitel, er zwingt sanft ihren Kopf hoch, seinem Gesicht entgegen, er sagt halblaut: »Was die uns schreiben, wirst du mir doch sagen, Anna?«

    Aber obwohl jetzt ihre Augen ganz nahe den seinen sind, sieht sie ihn nicht an, sondern hält sie fest geschlossen. Ihr Gesicht ist gelblichblaß, ihre sonst frischen Farben sind geschwunden. Auch das Fleisch über den Knochen scheint fast aufgezehrt, es ist, als sähe er einen Totenkopf an. Nur die Wangen und der Mund zittern, wie der ganze Körper zittert, von einem geheimnisvollen inneren Beben erfaßt.

    Wie Quangel in dies vertraute, jetzt so fremde Gesicht schaut, wie er sein Herz stark und stärker schlagen fühlt, wie er seine völlige Unfähigkeit spürt, ihr ein bißchen Trost zu spenden, packt ihn eine tiefe Angst. Eigentlich eine lächerliche Angst diesem tiefen Schmerz seiner Frau gegenüber, nämlich die Angst, sie könne zu schreien anfangen, noch viel lauter und wilder, als sie eben schrie. Er ist immer für Stille gewesen, niemand sollte etwas von Quangels im Haus merken. Und gar Gefühle laut werden lassen: nein! Aber auch in dieser Angst kann der Mann nicht mehr sagen, als er vorhin schon gesagt hat: »Was haben sie denn geschrieben? Sag doch, Anna!«

    Wohl liegt der Brief jetzt offen da, aber er wagt nicht, nach ihm zu fassen. Er müßte dabei den Kopf der Frau loslassen, und er weiß, dieser Kopf, dessen Stirne schon jetzt zwei blutige Flecke aufweist, fiele dann wieder gegen die Maschine.

    Er überwindet sich, noch einmal fragt er: »Was ist denn mit Ottochen?«

    Es ist, als habe dieser vom Manne fast nie benutzte Kosename die Frau aus der Welt ihres Schmerzes in dieses Leben zurückgerufen. Sie schluckt ein paarmal, sie öffnet sogar die Augen, die sonst sehr blau sind und jetzt wie ausgeblaßt aussehen. »Mit Ottochen?« flüstert sie fast. »Was soll denn mit ihm sein? Nichts ist mit ihm, es gibt kein Ottochen mehr, das ist es!«

    Der Mann sagt nur ein »Oh!«, ein tiefes »Oh!« aus dem Innersten seines Herzens heraus. Ohne es zu wissen, hat er den Kopf seiner Frau losgelassen und greift nach dem Brief. Seine Augen starren auf die Zeilen, ohne sie noch lesen zu können.

    Da reißt ihm die Frau den Brief aus der Hand. Ihre Stimmung ist umgeschlagen, zornig reißt sie das Briefblatt in Fetzen, in Fetzchen, in Schnitzelchen, und dabei spricht sie ihm überstürzt ins Gesicht: »Was willst du den Dreck auch noch lesen, diese gemeinen Lügen, die sie allen schreiben? Daß er den Heldentod gestorben ist für seinen Führer und für sein Volk? Daß er ein Muster von ’nem Soldaten und Kameraden abgab? Das willst du dir von denen erzählen lassen, wo wir doch beide wissen, daß Ottochen am liebsten an seinen Radios rumgebastelt hat, und weinen tat er, als er zu den Soldaten mußte! Wie oft hat er mir in seiner Rekrutenzeit gesagt, daß er lieber seine ganze rechte Hand hergäbe, bloß um von denen loszukommen! Und jetzt ein Muster von Soldat und Heldentod! Lügen, alles Lügen! Aber das habt ihr angerichtet mit eurem elenden Krieg, du und dein Führer!«

    Jetzt steht sie vor ihm, die Frau, kleiner als er, aber ihre Augen sprühen Blitze vor Zorn.

    »Ich und mein Führer?« murmelt er, ganz überwältigt von diesem Angriff. »Wieso ist er denn plötzlich mein Führer? Ich bin doch gar nicht in der Partei, bloß in der Arbeitsfront, und da müssen alle rein. Und gewählt haben wir ihn ein einziges Mal, alle beide.«

    Er sagt das in seiner umständlichen, langsamen Art, nicht so sehr, um sich zu verteidigen, als um die Tatsachen klarzustellen. Er versteht noch nicht, wie die Frau plötzlich zu diesem Angriff gegen ihn kommt. Sie waren doch immer eines Sinnes gewesen ...

    Aber sie sagt hitzig: »Wozu bist du denn der Mann im Haus und bestimmst alles, und alles muß nach deinem Kopf gehen, und wenn ich nur einen Verschlag für die Winterkartoffeln im Keller haben will: er muß sein, wie du willst, nicht wie ich will. Und in einer so wichtigen Sache hast du falsch bestimmt! Aber du bist ein Leisetreter, nur deine Ruhe willst du haben und bloß nicht auffallen. Du hast getan, was sie alle taten, und wenn sie geschrien haben: ›Führer befiehl, wir folgen!‹, so bist du wie ein Hammel hinterhergerannt. Und wir haben wieder hinter dir herlaufen müssen! Aber nun ist mein Ottochen tot, und kein Führer der Welt und auch du nicht bringen ihn mir wieder!«

    Er hörte sich das alles ohne ein Widerwort an. Er war nie der Mann gewesen, sich zu streiten, und er fühlte es zucken, daß nur der Schmerz aus ihr sprach. Er war beinahe froh darüber, daß sie ihm zürnte, daß sie ihrer Trauer noch keinen freien Lauf ließ. Er sagte nur zur Antwort auf diese Anklagen: »Einer wird’s der Trudel sagen müssen.«

    Die Trudel war Ottochens Mädchen gewesen, fast schon seine Verlobte; zu seinen Eltern hatte die Trudel Muttchen und Vater gesagt. Sie kam abends oft zu ihnen, auch jetzt, da Ottochen fort war, und schwatzte mit ihnen. Am Tage arbeitete sie in einer Uniformfabrik.

    Die Erwähnung der Trudel brachte Anna Quangel sofort auf andere Gedanken. Sie warf einen Blick auf den blitzenden Regulator an der Wand und fragte: »Wirst du’s noch bis zu deiner Schicht schaffen?«

    »Ich habe heute die Schicht von eins bis elf«, antwortete er. »Ich werd’s schaffen.«

    »Gut«, sagte sie. »Dann geh, aber bestell sie nur hierher und sag ihr noch nichts von Ottochen. Ich will’s ihr selber sagen. Dein Essen ist um zwölfe fertig.«

    »Dann geh ich und sag ihr, sie soll heute abend vorbeikommen«, sagte er, ging aber noch nicht, sondern sah ihr ins gelblichweiße, kranke Gesicht. Sie sah ihn wieder an, und eine Weile betrachteten sie sich so schweigend, die beiden Menschen, die an die dreißig Jahre miteinander verbracht hatten, immer einträchtig, er schweigsam und still, sie ein bißchen Leben in die Wohnung bringend.

    Aber so sehr sie sich jetzt auch anschauten, sie hatten einander kein Wort zu sagen. So nickte er und ging.

    Way: ‪Jablonskistraße‬ (‪4615029‬) | OpenStreetMap
    https://www.openstreetmap.org/way/4615029

    #Berlin #Prenzlauer_Berg #Jablonskistraße #Literatur #Nazis

  • Finnischer Nazi: Der SS-Wirt von Prenzlauer Berg | Berliner-Kurier.de
    https://www.berliner-kurier.de/berlin/kiez---stadt/waffen--helm--hakenkreuz-der-ss-wirt-von-prenzlauer-berg-32267708

    Ungenauigkeiten und Geschichtsklitterung überall. Der Kneipenwirt Pekka Kääriäinen (der Einfachheit halber PK genannt) und sein Verein Veljesapu-Perinneyhdistysry (Abkürzung VP, nicht zu verwechseln mit der Volkspolizei, die es nicht mehr gibt.) finden Nazisein schick, weil das antikommunistisch ist, und die Kommunisten, besonders die aus Russland, irgendwie gegen die Finnen waren, und der Berlinspezialist vom Berliner Kurier macht aus der finnischen Nazikneipe in der Göhrener Straße eine „Kneipe am Helmholtzplatz“.

    Vielleicht ist das gut gemeint, damit keiner das Naziloch findet und da Geld ausgibt. Das wars dann aber mit dem Antifaschismus von Hauptstatdtzeitung Nummer 5, und der ist dann auch noch genauso ungefähr wie die Ortsangabe zur Kneipe.

    Nazis raus? Aber nein, wir sind doch keine Ausländerfeinde. Passt irgendwie zu Berlin, der antikommunistischsten Hauptstadt westlich von Warschau.

    24.03.19 - Berlin - Er betreibt eine Kneipe am Helmholtzplatz und war bis vor Kurzem Chef eines SS-Traditionsvereins. Ist Pekka Kääriäinen ein Nazi-Fan?

    So ein Fall im vornehmen Prenzlauer Berg! Hunderte Protest-Flyer wurden in der Nachbarschaft verteilt, es gab am Freitag eine Info-Veranstaltung für Anwohner.

    Dem finnischen Verein „Veljesapu-Perinneyhdistysry“ (Bruderhilfe) wird vorgeworfen, die SS zu verharmlosen. Er erinnert an 1400 Finnen, die im Zweiten Weltkrieg an der Seite der Nazis kämpften.

    Letzteres bestätigt Pekka Kääriäinen sogar selbst dem KURIER. Der Finne betreibt die schicke Brauereikneipe „Bryggeri Helsinki“ in der Göhrener Straße, direkt am Helmi. Und war bis vor wenigen Tagen erster Vorsitzende des Vereins. Er musste zurücktreten, weil der Sturm der Entrüstung über ihn hereingebrochen war.

    Runen und SS-Zeichen

    Auf der Homepage des finnischen Vereins fand das „Bündnis gegen Rechts“ Runen und SS-Zeichen, die inzwischen gelöscht wurden. Die Menüpunkte auf der Seite sind immer noch kleine Eiserne Kreuze.

    Auf Fotos im Netz zeigt sich Kääriäinen mit Waffen, veröffentlicht selbst Bilder von einem Flugzeug mit Hakenkreuz. Außerdem existieren Aufnahmen, auf denen der Wirt einen SS-Helm in der Hand hat. Die Fotos sind noch im Netz verfügbar. „Das ist der Helm von meinem Vater, auch er war in der SS“, sagt der 62-jährige Wirt.

    In der Kneipe ist nichts von irgendwelchen Nazi-Symbolen zu sehen. Alles macht einen gutbürgerlichen und bierseligen Eindruck. Am heutigen Sonntag gibt es Pancakes. Einer der Vorpächter ist der Schauspieler Daniel Brühl (40).

    So eine bürgerliche Doppelstruktur gibt es unter Rechten häufiger. David Kiefer vom „Bündnis gegen Rechts sagt: „Auch wenn in der Kneipe selbst nichts auf eine Verherrlichung des Nationalsozialismus hinweist, ist es für uns in keiner Form hinnehmbar, dass jemand, der in einem SS-Traditionsverein ist, ein Geschäft in Berlin betreibt.“

    Pekka Kääriäinen entschuldigt sich: „Die Runen und SS-Zeichen auf der Homepage tun mir leid. Ich bin kein Nazi und kein Nazi-Sympathisant. Das ist ein Veteranen-Verein.“ Das Hakenkreuz auf dem Flugzeug sei ein finnisches. Zu den Fotos mit den Waffen sagte er: „Ich bin Jäger, hobbymäßig.“

    #Berlin #Prenzlauer_Berg #Göhrener_Straße #Gaststaätte #Nazis #Finnland

  • Eichborndamm 238 - ab 1941 städtische Nervenklinik für Kinder »Wiesengrund«
    Museum Reinickendorf
    https://www.museum-reinickendorf.de/?hmenu=7

    https://www.openstreetmap.org/node/2889844074

    Gedenkort und Geschichtslabor Eichborndamm 238

    Im Juli 1941 wurde am Eichborndamm 238/240 die städtische Nervenklinik für Kinder, kurz »Wiesengrund« genannt, eingerichtet. Hier waren die Stationen 2 und 3 untergebracht. Letztere erhielt den täuschenden Zusatznamen »Kinderfachabteilung«. Die Klinik verfügte neben den Bettenzimmern über eine eigene Röntgenabteilung, ein Labor, einen Sektionsraum sowie Dienst- und Verwaltungszimmer. In die sogenannte »Kinderfachabteilung« wurden Kinder aus ganz Berlin und der Umgebung eingewiesen. Ihre Krankenakten enthielten vielfach den Vermerk »R.A.«. Er weist darauf hin, dass der »Reichsausschuss zur wissenschaftlichen Erfassung von erb- und anlagebedingten schweren Leiden« diese Kinder als »lebensunwert« eingestuft hatte. Entsprechen wurden die Kinder »behandelt«. Viele Kinder starben an den Folgen von medizinischen Versuchen oder riskanten Untersuchungen, aufgrund von fehlender ärztlicher Hilfe oder mangelnder Ernährung. Auch die Kinder der Station 2 überlebten nicht immer den Klinikaufenthalt. An ihnen wurden ebenfalls risikoreiche Untersuchungen vorgenommen, die zum Tode führen konnten.

    Die Karrieren der verantwortlichen Ärzte gingen nach Kriegsende ungebrochen weiter. Einzig der Klinikleiter Ernst Hefter wurde im Dezember 1945 verhaftet und im August 1947 starb er im Zuchthaus Bautzen. Der Oberarzt Gerhard Kujath wurde nach Kriegsende kommissarischer Direktor des Hauses, ab 1952 übernahm er die Leitung der Kinderpsychiatrischen Abteilung der Freien Universität Berlin. Der Pathologe Berthold Ostertag wurde nach 1945 Leiter der Neuropathologischen Abteilung der Universitätsnervenklinik Tübingen und erhielt später das Große Bundesverdienstkreuz. Die Fachärztin für Nervenheilkunde, Gertrude Reuter, praktizierte von 1946 bis 1975 als niedergelassene Fachärztin für Neurologie und Psychiatrie in Essen.

    Nazi-Verbrechen in Reinickendorfer Kinderklinik: Die Erforschung der Grausamkeit - Schule - Berlin - Tagesspiegel
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/schule/nazi-verbrechen-in-reinickendorfer-kinderklinik-die-erforschung-der-grausamkeit/8293338.html

    Schüler eines Reinickendorfer Gymnasiums erforschen die Geschichte von behinderten Kindern, die in ihrem Kiez in einer ehemaligen Klinik von den Nazis ermordet wurden. CLAUDIA KELLER

    Vor 70 Jahren lebten hier Kinder. Manche waren ein paar Monate alt, andere zwei, sieben oder 15 Jahre. Heute ist in den schmucklosen Häusern am Eichborndamm 238-240 das Reinickendorfer Garten- und Straßenbauamt untergebracht. Doch einst gehörten die Häuser zu einer Klinik, hier war die „Kinderfachabteilung“. Doch die Kinder kamen nicht, um geheilt zu werden. Sie waren geistig zurückgeblieben und galten als „lebensunwert“. Sie starben meistens kurz nach der Einlieferung, weil sie die medizinischen Versuche nicht überlebten, die Ärzte mit ihnen machten.

    Die Eingriffe müssen furchtbar wehgetan haben. Wer mit Schülern der elften und zwölften Klasse des Friedrich-Engels-Gymnasiums in Reinickendorf durch die Räume geht, meint, die Kinder wimmern zu hören. Denn Luise Sommer, Nastasia Wolter, Paul Riemann und Melissa Kulicke können viel erzählen über die kleinen Patienten. Sie haben deren Schicksal erforscht. Im „Seminarkurs Geschichte“ sichteten sie im Landesarchiv Akten und forschten nach Zeitzeugen.

    Es ist Montagnachmittag. Auf einem großen Tisch in einem Kellerraum des früheren Klinikgebäudes breiten die Jugendlichen alte Fotos und Kopien von Dokumenten aus. Sie waren zu zehnt im Kurs und haben sich im Landesarchiv alle Akten geben lassen, die es zur „Kinderfachabteilung Wiesengrund“ gibt. Das waren sehr viele, erzählt Luise Sommer und zeichnet mit der Hand einen Berg in die Luft. 120 Kartons mit jeweils 30, 40 Akten – zu viele für ein Schuljahr. Sie haben mit den Unterlagen der gestorbenen Kinder angefangen. Jeder konzentrierte sich auf vier Akten, schrieb das Wichtigste heraus und erstellte zu jedem Kind einen „Steckbrief“ mit den Bemerkungen des Pflegepersonals, der Art der „Behandlung“ und der Todesursache.

    „Heute spielt Ruth mit der Puppe. Sie ist ein recht sorgsames Puppenmutterchen“, notierte eine Krankenschwester. Ingrid sei oft sehr lieb und habe das Bedürfnis, in den Arm genommen zu werden. „Auf freundlichen Zuspruch lächelt das Kind“, ist über Hans zu lesen. „Vorgehaltene Gegenstände werden nicht ergriffen; berührt man aber seine Händchen, so umklammert er sie fest und lässt nicht los.“ Und der siebenjährige Werner „hatte furchtbaren Hunger, so dass er sogar in ein Stück Seife biss“.

    Anfangs sei es ihr sehr schwergefallen, in den Dokumenten zu lesen, sagt Luise Sommer. Nicht nur, weil manchmal die Schrift der Ärzte schwer zu entziffern war. Sondern weil ihr die Schicksale so nahegingen. „Viele Kinder waren ja noch ganz klein, süße Babys lächelten einem da von den Fotos entgegen“, sagt die Abiturientin. Sie hatte den Eindruck, dass etlichen Kindern gar nichts fehlte, als sie hier eingeliefert wurden. „Schauen Sie hier“, sagt Nastasia Wolter und zeigt einen Eintrag aus Ruths Akte: Das Mädchen wurde in der Klinik abgegeben, „da die Pflegemutter das Kind als anstrengend empfand und nicht mehr gewillt war, sich um Ruth zu kümmern“.

    Geschichtslehrerin Sabine Hillebrecht hatte die Idee zu dem Projekt. Sie wusste um die Häuser am Eichborndamm 238-240 und wunderte sich, dass über die Vergangenheit so wenig bekannt ist. Mit den Schülern fand sie heraus, dass die „Kinderfachabteilung Wiesengrund“ Teil der 1942 neu gegründeten „Städtischen Nervenklinik für Kinder“ war. Hierher überwies der „Reichsausschuss zur wissenschaftlichen Erfassung von erb- und anlagebedingten schweren Leiden“ Kinder, denen die Nazis das Recht zu leben absprachen, zum Beispiel weil sie mit Down-Syndrom auf die Welt gekommen waren. Nastasia Wolter deutet auf das Kürzel „R.A.“ unten links in der Krankenakte. Sie erzählt, wie den Kindern Liquor aus dem Rückenmark entnommen und Luft ins Gehirn gepumpt wurde, damit sich das Gehirn vergrößerte und bei Röntgenaufnahmen besser zu sehen war.

    Der kleine Hans erlitt während der Prozedur eine Kreislaufschwäche, die Atmung setzte teilweise aus. Zwei Wochen später starb er, nur zehn Monate alt. Als Todesursache notierte der Arzt Bronchitis, Lungenentzündung und Herzmuskeldegeneration. Dem siebenjährigen Werner spritzten die Ärzte Tuberkulosebakterien. „Dies rief äußerst schmerzhafte Entzündungen im Ober- und Unterbauch hervor, die ihn monatelang quälten“, schrieb der Arzt. Dazu ließ man ihn hungern.

    Die zweite Schülergruppe hat sich auf die Täter konzentriert. Paul Riemann, Melissa Kulicke und ihre Mitschüler aus der elften Klasse haben in Ermittlungsakten recherchiert, dass im „Wiesengrund“ vier Ärzte und 19 Schwestern arbeiteten. Nur ein Arzt wurde nach dem Krieg belangt. Die anderen machten Karriere. „Einer hat sogar das Bundesverdienstkreuz bekommen“, sagt Paul Riemann und schüttelt den Kopf.

    Noch etwas haben sie entdeckt, indem sie die alten Fotos studierten: Hier unten im Keller war früher das Labor der Klinik. „Wir haben die Heizungsrohre wiedererkannt und den Heizkörper“, sagt Melissa Kulicke. Sie kratzten vorsichtig mit einem Schlüssel an der Wandfarbe; darunter kamen die alten, auf den Fotos sichtbaren Kacheln hervor. „Im Fernsehen laufen oft Dokumentationen zur NS-Zeit“, sagt Paul Riemann, „aber wenn man sich mit Einzelschicksalen und konkreten Orten beschäftigt, kriegt man ein ganz anderes Verhältnis zur Geschichte“.

    #Berlin #Renickendorf #Eichborndamm #Nazis #Psychiatrie #Kinder #Sehenswürdigkeit

  • Des Belges ayant collaboré avec les #nazis touchent encore des pensions de #retraite versées par Berlin
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/20/des-belges-ayant-collabore-avec-les-nazis-touchent-encore-des-pensions-de-re

    Un brin médusée, la Belgique a découvert, mardi 19 février, que près de trois quarts de siècle après la fin de la seconde guerre mondiale, vingt-deux de ses ressortissants, ou leur veuve, bénéficiaient encore d’une pension de retraite versée par l’Allemagne alors qu’ils avaient été jugés pour collaboration avec le régime nazi. […] Le calcul de la pension versée par l’Allemagne se base sur le nombre d’années que les collaborateurs militaires ont passé en détention après leur condamnation en Belgique. A titre de comparaison, l’indemnité mensuelle versée aux Belges contraints au travail forcé en Allemagne a été fixée à 50 euros par mois.

    #waffen_ss #collaboration #Belgique #Allemagne

  • Jussens helter 2 : Hitlers ulydige byråkrat - Juridika

    https://juridika.no/innsikt/jussens-helter-hitlers-ulydige-byr%C3%A5krat

    Voici une remarquable série, en norvégien hélas, qui rreprend douze histoire de Une série de juriste qui, pour des raisons éthiques, ont réfusé de répondre aux injonctions du système.

    Ici, un texte sur les fonctionnaires, la bureaucratie qui a désobéit à Hitler.

    Hans Petter Graver reparle de Schindler, mais aussi d’un autre juste : l’avocat allemand Hans Calmeyer - complètement oublié aujoud’hui - dirigeait le bureau aux affairs juives installé par les nazis aux Pays-Bas. Il a secrètement utilisé les dispositions des lois d’exception pour empêcher au moins 3 500 personnes d’être envoyées dans des camps de concentration.

    Jussens helter
    av Hans Petter Graver

    En serie i tolv deler om jurister som valgte å følge sin samvittighet fremfor å leve opp til systemets krav.

    #histoire #justice #sgm #shoah #hitler #nazisme #résistance #résister #seconde_guerre_mondiale #droit

  • Ich will, wo Es ist | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Ich-will-wo-Es-ist-4291253.html?seite=all

    Il est sans doute inefficace de se débarasser des extrémistes de droit par une intervention psychiatrique. L’idée a des côtés comiques mais elle restera probablement sans résultat. Pourtant une déscription psychoanalytique de la droite apporte des élements utiles pour la compréhension de phénomènes autrement difficiles à décrire correctement. Pourqoui la violence contre les femmes et les abus sexuels de mineurs sont-ils courants dans les milieux de droite ? Comment est-il possible que des mouvements propulsés par des idées évidemment fausses ont des succès aux élections ? Comment y remédier ? Thomas Konicz publie une introduction dans les résultats de cent ans de recherches psychologiques.

    Wie krank sind Rechtspopulisten und Rechtsextremisten? Versuch einer kleinen Psychopathologie der Neuen Deutschen Rechten

    Die ersten Gerüchte über Chemnitz, gestreut in den rechten Wahnräumen des Netzes, waren eindeutig sexuell konnotiert: Eine deutsche Frau sei von dunkelhäutigen Ausländern sexuell belästigt worden, die drei Deutsche töteten, als diese versuchten, die bedrängte Frau zu schützen. Die erste rechtsextreme Gewaltwelle, die sich spontan in Chemnitz am 26. August 2018 entlud, wurde gerade durch diese Gerüchte von einer versuchten Vergewaltigung durch Flüchtlinge angefacht.

    Und dies ist ein immer wiederkehrendes Motiv der paranoiden rechten Gewaltphantasien, die einen regelrechten „Genozid“ am „deutschen Volk“ halluzinieren. Immer wieder erfinden Rechte schlicht sexuelle Übergriffe, wie etwa die angebliche Gruppenvergewaltigung einer Verkäuferin durch Flüchtlinge in Zwickau. In Görlitz wiederum hielten sich tagelang Gerüchte um Vergewaltigungen deutscher Frauen durch Ausländer auf dem Gelände des dortigen Klinikums.

    Auch in Chemnitz gab es im Vorfeld der Geschehnisse Ende August Gerüchte über Vergewaltigungen deutscher Frauen durch Ausländer. Die in der Neuen Rechten allgegenwärtige, sexualisierte Angst vor dem Völkermord an den Deutschen, vor der „Umvolkung“ Deutschlands, sie ist eingebettet in einen hysterischen Opferwahn, der inzwischen bizarre Ausmaße angenommen hat.

    Auf rechten Kundgebungen werden Transparente hochgehalten, auf denen DGB, DFB, der Antichrist, die Kirchen, BMW, Porsche, alle Bundestagsparteien (mit Ausnahme der AfD) und sämtliche Massenmedien (die der AfD eine breite Bühne zur Selbstdarstellung bieten) für den angeblichen „Genozid an den Deutschen“ verantwortlich gemacht werden. In Szeneläden werden Judensterne verkauft - mit der Aufschrift „Sachse“.

    Und dennoch ist es tatsächlich notwendig, diesen ganzen Unrat ernst zu nehmen. Nicht, weil sich hier irgendwo so etwas wie eine aluhuttragende „Wahrheit“ verstecken würde, sondern weil hier zuvor randständige Irrationalitäten zu einem brandgefährlichen, gesellschaftlichen Machtfaktor heranwachsen, der in Teilen der Bundesrepublik schon die politische Hegemonie beanspruchen kann.

    Politischer Massenwahn, so lächerlich er auch sein mag, ist gefährlich. Die Nazis glaubten tatsächlich an ihre genozidale Halluzination von der „jüdisch-bolschewistischen-Weltverschwörung“. Genauso, wie derzeit immer mehr Menschen, die dem Wahn der Neuen Rechten verfallen, tatsächlich fest daran glauben, der Jude George Soros habe die derzeitige Flüchtlingskrise ausgelöst, die zu einer „Umvolkung“ Deutschlands führen solle.
    Neurechte „Gemeinschaftsneurose“?

    Die Neue Rechte kann folglich auch als soziale Pathologie begriffen werden, als sozialpsychologisches Studienobjekt, das Ausfluss einer irrationalen Verarbeitung tatsächlich gegebener, gesellschaftlicher Widersprüche ist. Sigmund Freud hat schon in seiner berühmten Schrift „Das Unbehagen in der Kultur“ darauf hingedeutet, dass die „Kulturentwicklung“ aufgrund der ihr innewohnenden Widersprüche regelrechte „Gemeinschaftsneurosen“ hervorbringen könne, die sich in manifesten „Pathologien kultureller Gemeinschaften“ manifestierten. Es gilt somit zu eruieren, inwiefern es sich bei der Neuen Rechten um eine zu einer Bewegung geronnenen Psychopathologie handelt, die Züge einer aus Triebverzicht und Unterwerfung gespeisten Massenneurose aufweist.

    Die Beschäftigung mit dem Wahn der Neuen Rechten dürfte somit auch ein grelles Licht auf die Widersprüche und Absurditäten des krisengebeutelten, in offene Zersetzung übergehenden Spätkapitalismus werfen. Die unbewusste, irrationale Verarbeitung unverstandener gesellschaftlicher Vorgänge und Widersprüche, die kennzeichnend ist für weite Teile der Praxis und Ideologie der Neuen wie der Alten Rechten, sie verweist selbstverständlich auf die krisengeschüttelte und widerspruchszerfressene Gesellschaft, die sie hervorbringt.

    Selbstverständlich nutzen rücksichtslose Demagogen - teils unbewusst und instinktiv - diese komplexbeladene Gemengelage aus, um hieraus politisches Kapital zu schlagen. Angesichts der zunehmenden Krisendynamik dürften auch Funktionseliten in Politik, Staat und Wirtschaft den Faschismus wieder als eine gangbare Krisenoption in Erwägung ziehen. Doch dürfen hier nicht Ursache und Wirkung vertauscht werden.

    Der Faschismus ist eine genuine Massenbewegung, die eine eigene, aus irrationalen Reaktionen auf die krisenbedingt zunehmenden Widersprüche gespeiste Dynamik aufweist. Demagogen mögen die gegebenen reaktionär-irrationalen Stimmungen in der angstschwitzenden Mitte instrumentalisieren, Teile der Funktionseliten können schließlich mit diesen Bewegungen paktieren - doch dies erklärt nicht die Genese, die Popularität der Neuen Rechten.

    Gehören die mit Chrystal Meth vollgepumpten Nazi-Orks der Bundesrepublik auf die Couch? Die Neue Rechte operiert ja offensichtlich mit dem unreflektierten, irrationalen Affekt, der gerne durch das Konstrukt der bequemen „einfachen Wahrheiten“ nachträglich rationalisiert wird.

    Dabei fungieren diese „alternativen Fakten“, deren Unsinnigkeit eigentlich sehr schnell enthüllt werden kann, nur als ideologisches Vehikel, um die von unbewussten, irrationalen Triebkräften motivierte Praxis zu legitimieren. Deswegen sind alle Bemühungen, Aufklärung, Logik oder Fakten in die rechten Wahnräume hineinzutragen, in den seltensten Fällen von Erfolg gekrönt - der braune Mob will seine primitiven Lügen glauben, weil sie nur ein scheinrationales Vehikel für das Ausleben irrationaler, unbewusster Triebkräfte sind.
    Des braunen Pudels klebriger Kern

    Es gilt folglich, diesen irrationalen Kern der neuen deutschen Rechten - der sich unter ihrer harten, braunen Schale verbirgt - freizulegen und der analytischen Reflexion zugänglich zu machen. Dies ist gerade deswegen notwendig, weil die Neue Rechte sich jeglicher Selbstreflektion verweigert. Das Irrational-Unbewusste, die Brutstätte des Rechtspopulismus und Rechtsextremismus, muss der bewussten Analyse zugänglich gemacht werden. Und hierbei bieten die eingangs erwähnten sexuellen Gewaltphantasien einen ersten Anknüpfungspunkt, da sie den irrationalen, triebgesteuerten Charakter rechter Ideologie und Praxis offenlegen.

    Der paranoide neurechte Wahn von der jüdisch organisierten „Umvolkung“ Deutschlands, in dem sich Antisemitismus und Rassismus paaren, resultiert aus Frustrationen, die sich durch Triebverzicht einstellten - und die zu entsprechenden Projektionen führen. Dies gilt vor allem in Hinsicht auf den Sexualtrieb, dem ja bekanntlich in der neuen deutschen Rechten überdurchschnittlich oft das Ausleben verwehrt bleibt.

    Der Hass, der sich durch das populäre neurechte Wahnbild der sexuell zügellosen Flüchtlinge manifestiert, die - von Merkel oder Soros persönlich mit dem neusten iPhone ausgestattet - daran gehen, das deutsche Volk durch massenhafte Vergewaltigungen zum Verschwinden zu bringen, verweist auf das vermutlich oft traurige, mitunter nicht existente Sexualleben in vielen neurechten Schlafzimmern. Es ist eine simple unbewusste Projektion, die selbstverständlich weitgehend immun ist gegen die gesellschaftliche Realität, die von einer fallenden Kriminalitätsrate geprägt ist.

    Der Zug ins Sadistische, der all dieser neurechten Propaganda anhaftet, rührt gerade aus dem besagten Triebverzicht her, der in diesem männlich geprägten Milieu, das auf dem spätkapitalistischen Beziehungsmarkt eher schlechte Karten hat, notgedrungen vorherrscht. Sexuelle Triebregungen, denen das Ausleben verwehrt bleibt, driften oft ins Sadistische und Sado-Masochistische ab.

    Diese psychopathologische Konstitution, in der sadistische Projektionen sexueller Frustration zu Hass führen, insbesondere auf die als potente sexuelle Konkurrenz wahrgenommenen arabischen „jungen Männer“, spielt als unbewusste, irrationale Treibkraft der Neuen Rechten eine wichtige Rolle. Der Rechtspopulismus fungiert hier auch als politische Ausscheidung einer massenhaften, aus Liebesmangel resultierenden Psychopathologie, als ein „stummer Schrei nach Liebe“.
    Massenpsychologie des Faschismus

    Genau diese massenpsychologische Konstellation thematisierte schon Wilhelm Reich in seiner berühmten, 1933 publizierten Schrift „Die Massenpsychologie des Faschismus“. Reich arbeitete als erster Sozialwissenschaftler den Zusammenhang zwischen autoritärer Triebunterdrückung - insbesondere der Sexualunterdrückung - und der autoritären, irrationalen Charakterstruktur heraus, die anfällig sei für faschistische Tendenzen.

    Somit ist es die zunehmende Triebunterdrückung durch die sich beständig verschärfenden „Sachzwänge“ im krisengeplagten Spätkapitalismus, die den Faschismus auch auf dieser psychopathologischen Ebene - zusätzlich zu den sozioökonomischen Faktoren wie verschärfter Krisenkonkurrenz - immer wieder anfacht. Reich sah in seiner kurz nach der Machtübertagung an die Nazis publizierten Schrift gerade hierin einen zentralen Faktor: „Die Sexualhemmung verändert den wirtschaftlich unterdrückten Menschen strukturell derart, dass er gegen sein materielles Interesse handelt, fühlt und denkt.“

    Ein hinreichendes Verständnis der allgemeinen psychopathologischen Dynamik des Faschismus scheint aber nur bei einer Einordnung in das Instanzenmodell der Psychoanalyse möglich. Die Wechselwirkung zwischen den unbewussten Triebregungen und der autoritären Struktur des faschistischen Bewusstseins könnte so näher beleuchtet werden.

    Die Psychoanalyse begreift den Menschen als ein weitgehend triebgesteuertes Wesen, dessen Innenleben durch drei Instanzen geprägt ist: Das Über-Ich bildet die Gesamtheit der leidvoll im Verlauf der Erziehung und Sozialisation aufgerichteten gesellschaftlichen Normen, Werte und Moralvorstellungen, die das Gewissen konstituieren.

    Dem gegenüber steht das dem Lustprinzip folgende Es, das als die Summe der unbewussten Triebe, Bedürfnisse und Affekte seine unbewusste Wirkung entfaltet. Das Ich wiederum umfasst das Alltagsbewusstsein des Menschen, das das Denken, die Wahrnehmung und das Gedächtnis umfasst - und in dem zwischen den Triebregungen des Es und dem Lustprinzip, sowie dem Realitätsprinzip des Über-Ich samt den Ansprüchen der konkreten Vergesellschaftung vermittelt wird.

    Das starre, „veräußerte“ Über-Ich der ichschwachen Subjekthülsen, die sich in der konformistischen Revolte des Faschismus treiben lassen, ist durch Überanpassung an die widersprüchlichen Gebote und Verbote spätkapitalistischer Gesellschaften geprägt. Diese masochistische Unterwerfung unter das falsche Ganze der krisengeschüttelten Vergesellschaftung im Spätkapitalismus fordert aber ihren Tribut am Triebleben. Durch Triebverzicht, durch Entsagungen, baut sich in dem konformistischen Rebellen der Neuen Rechten psychischer Druck auf, der ein sadistisches Ventil finden muss.

    Dies geht häufig einher mit einem Mangel an Sublimierung der rohen Triebe innerhalb der Neuen wie Alten Rechten. Hierunter verstand Freud die Ablenkung, gewissermaßen „Veredelung“ der Triebenergien des Es, die von einem starken Ich in schöpferische Tätigkeiten, in Schaffenskraft umgewandelt würden. Laut Freud basierten die künstlerische Tätigkeit, die geistigen Leistungen der Menschheit, mitunter der Zivilisationsprozess als solcher auf der Sublimierung ihrer Triebe.

    Die Unfähigkeit oder Unmöglichkeit zum Sublimieren innerhalb der Neuen Rechten muss nicht nur auf entsprechende innere Dispositionen zurückzuführen sein, die dies verunmöglichen - auch die äußeren Umstände, gerade in Krisenphasen, können Strategien der Sublimierung erschweren oder verunmöglichen.
    Sado-Masochismus und Ich-Schwäche

    Ohne Möglichkeit oder Fähigkeit zur Sublimierung driftet folglich das stark unterdrückte Triebleben - in Wechselwirkung mit einem nur oberflächlich verinnerlichten Über-Ich - ins Sadistische ab. Der aus Triebverzicht resultierende Hass sucht sich Sündenböcke unter Zuhilfenahme von Projektionen. Gerade in den vielfachen Projektionsleistungen der Neuen Rechten findet eine unbewusste Wiederkehr des Verdrängten und eines sadistisch deformierten Trieblebens statt.

    Schon die berühmten Studien zum autoritären Charakter, an denen unter anderen Adorno mitarbeitete, stellten fest, dass der autoritäre Charakter dazu tendiere, „seine unterdrückten Impulse auf andere Menschen zu projizieren“, die dann umgehend angeklagt, beschuldigt würden. Die Projektion sei demnach ein Mittel, „Es-Triebe ich-fremd zu halten“, sie deute auf die „Unzulänglichkeit des Ichs … seine Funktionen zu erfüllen“.

    Es ließe sich überdies fragen, ob diese irrationale Dynamik der Neuen Rechten nicht eigentlich Charakteristika einer Neurose aufweist, einer mit Paranoia und hysterischen Anfällen angereicherten Massenneurose. Das schwache, unter dem Konformitätsdruck des Über-Ich zur bewussten Unterwerfung angehaltene Ich der Neuen Rechten treibt unbewusst dorthin, wo das deformierte Es in seinen sadistisch-barbarischen Fantasien sich bereits befindet.

    Das Ich des Faschismus will letztendlich dorthin, wo sein pervertiertes Es bereits ist. Dieser irrationale Mechanismus, bei dem die masochistisch unterdrückte Triebenergie nach sadistischer Metamorphose zum Treibstoff der „Bewegung“ mutiert, bildet das irrationale Fundament der drohenden Barbarei, die die Neue Rechte - gleich ihrem historischen Vorbild - anstrebt.

    Die Xenophobie der Neuen Rechten gleicht der Zwangsneurose, die von Sigmund Freud auf angestaute Triebenergie, eine „im Verborgenen ungedämpfte Lust“ zurückgeführt wird. Der Zwangsneurotiker leidet unter unbewusstem Triebverzicht, der die Ausbildung von Zwangshandlungen zur Folge habe. Freud spricht in seiner Schrift „Totem und Tabu“ in Hinblick auf neurotische Zwangsvorstellungen davon, dass diese durch absurd erscheinende Verbote einen Trieb an der Entfaltung hindern und hierdurch den Kranken die betreffenden Objekte „unmöglich“ machten: „Die Zwangskranken benehmen sich so, als wären die ’unmöglichen’ Personen und Dinge Träger einer gefährlichen Ansteckung, die bereit ist, sich auf alles Benachbarte durch Kontakt zu übertragen.“ Die Parallelen zum neurechten Hass auf „Ausländer“, die den deutschen „Volkskörper“ kontaminieren, scheinen evident.

    Entscheidend bei dieser neurotischen Dynamik sei die „großartige Verschiebbarkeit“ der unterdrückten Trieblust, so Freud in „Totem und Tabu“. Das neurotische Verbot oder Gebot verdanke seinen Zwangscharakter gerade seinem „unbewussten Gegenpart“, der im Verborgenen ungedämpften Lust, einer „inneren Notwendigkeit“, in welche die „bewusste Einsicht fehlt“. Hierbei handele es sich nicht um einen Zustand, sondern um eine Dynamik, da die Trieblust sich beständig verschiebe, nach „Surrogaten für das Verbotene“, nach Ersatzobjekten und Ersatzhandlungen suche, um der Absperrung zu entgehen.

    Folglich verschieben sich auch die „Abwehrmaßnahmen“ der Neurotiker entsprechend, um den Trieb an der Entfaltung zu hindern. Aus diesem neurotischen Konflikt entstehe ein Bedürfnis nach „Abfuhr“, um die bestehende innere Spannung zu verringern. Schließlich würden diese Zwangshandlungen sich immer mehr dem annähern, was sie abzuwehren versuchen, so Freud: „Es ist ein Gesetz der neurotischen Erkrankung, dass diese Zwangshandlungen immer mehr in den Dienst des Triebes treten und immer näher an die ursprünglich verbotene Handlung herankommen.“

    Die Wechselwirkung von Projektion und neurotischer Zwangshandlung müsste somit zur Folge haben, dass die Neue Rechte sich in ihrer unreflektierten Praxis genau den Handlungen annähert, die sie in hysterischer Hetze ausschlachtet und für und Propaganda und Hasswellen instrumentalisiert. Dies gilt es zuerst beim Themenkomplex Sexualität zu beleuchten - insbesondere in Hinblick auf die sexuelle Gewalt gegen Frauen.
    Rechte Triebtäter

    Nichts scheint die Neue Rechte in bessere Stimmung zu versetzen, als wenn es tatsächlich zur sexuellen Gewalt von Migranten oder Flüchtlingen gegen Frauen kommt. Die Rechte würde die Gruppenvergewaltigung einer Freiburgerin im vergangenen Oktober feiern, wurde etwa beobachtet

    Mehrere Demonstrationen wurden in Freiburg von der AfD durchgeführt, um die brutale Vergewaltigung politisch auszuschlachten. Frauen, die sexuelle Übergriffe durch Migranten vereiteln, werden von den rechten Rattenfängern mitunter gegen ihren Willen instrumentalisiert.

    Die zur rassistischen Hetze transformierte Empörung über sexuelle Gewalt von „Ausländern“ an deutschen Frauen, die in der Neuen Rechten in den hysterischen Vorwurf des sexuellen Genozids gesteigert wird, schlägt in diesem Milieu aber sehr schnell in ihr Gegenteil um, sobald die Feindbilder wechseln: Dann wandelt sich die scheinbare Empörung über sexuelle Gewalt zur sadistischen Vergewaltigungsphantasie, die der neurechte Mann allen Frauen androht, die nicht bereit sind, den faschistischen Ausländer- und Rassenhass der Neuen Rechten zu teilen. Frauen, die Flüchtlinge unterstützten, wird dann von rechten Trolls im Netz schon mal gewünscht, sie sollten „zu Tode vergewaltigt“ werden.

    Mit massenhaften Vergewaltigungsdrohungen müssen vor allem Politikerinnen leben, die sich öffentlich für Flüchtlinge einsetzen. Eine Politikerin der Grünen ist mit Vergewaltigungsphantasien rechter Trolle überschwemmt worden, nachdem sie im vergangenen August vorschlug, künftig Klimaflüchtlinge auszunehmen.

    Ähnlich erging es Hamburger Bürgschaftsabgeordneten und Politikerinnen der Partei Die Linke, die sich mit detaillierten „Beschreibungen der geplanten Ermordung“, oftmals „kombiniert mit sexualisierten Inhalten“, mit Vergewaltigungsdrohungen und Folterfantasien rechter Sadisten konfrontiert sehen. Ein simples „Nazis Raus“ einer ZDF-Jounralistin, gepostet auf dem Kurznachrichtendienst Twitter, reichte aus, eine Welle von Mord- und Vergewaltigungsdrohungen auszulösen.

    Die Zwangsneurose der Neuen Rechten ist hier mit Händen zu greifen: In Reaktion auf sexuelle Übergriffe von Migranten auf Frauen, wird jenen Frauen sexuelle, sadistische Gewalt angedroht, die sich weiterhin für Flüchtlinge einsetzen. Im Unbewussten wirkender, sadistischer Neid ist es, der diese irrationale Dynamik der Neuen Rechten anzutreiben scheint.

    Es bleibt nicht nur bei Drohungen: Die sexuelle Gewalt gegen Frauen, die durch rechte Triebtäter begangen wird, wird aber kaum thematisiert. Etwa der Fall eines 21-Jährigen Nazischlägers, der ein 14-jähriges Mädchen vergewaltigte. Eine Lokalzeitung berichtete über den Vorfall im November 2018.

    Ermittlungen wegen Vergewaltigung wurden auch gegen einen AfD-Politiker geführt. Mitglieder der „Nationalen Sozialisten Rhein-Mein“ stehen hingegen inzwischen wegen einer Vergewaltigungsserie vor Gericht - ohne dass dies zu breiter Empörung innerhalb der Neuen Rechten führte.

    Deutsche Frauen werden in diesem neurechten Milieu offensichtlich immer noch (oder schon wieder?) als „Besitz“ begriffen. Nicht nur als ein Objekt, über das der deutsche Mann zu verfügen hat, sondern auch als Teil der deutschen Volksgemeinschaft, die offenbar immer noch rassisch definiert wird. Deswegen triggern vor allem Frauen, die sich für Flüchtlinge engagieren oder bloß aussprechen, die beschriebenen sadistischen Vergewaltigungsphantasien, da hier schon wieder in der Neuen Rechten das altrechte Motiv der „Rassenschande“ mitzuschwingen scheint. Missbrauch von Frauen durch deutsche Männer wird hingegen kaum wahrgenommen, eventuell sogar geduldet ("stell dich nicht so an").

    Dieses archaische Frauenbild insbesondere in den ostdeutschen Stammländern der Neuen Rechten, das sich auch in entsprechenden sexistischen öffentlichen Äußerungen manifestiert, scheint mit einem simplen empirischen Befund in Zusammenhang zu stehen. In den ostdeutschen „failed States“ herrscht extremer „Frauenmangel“, wie die New York Times in einem Hintergrundbericht ausführte.

    Demnach handelte es sich bei zwei Dritteln der ehemaligen DDR-Bürgerinnen, die Ostdeutschland nach dem Mauerfall verließen, um junge, gut ausgebildete Frauen. Es sei ein „extremer Fall von Frauenflucht“ gewesen. Deswegen herrsche nun in eben den ostdeutschen Regionen, in denen die AfD ihre größten Wahlerfolge erziele, ein global kaum erreichtes Ungleichgewicht „zwischen Männern und Frauen“.

    Nur die Arktis und einige „Inseln vor der Küste der Türkei“ würden einen ähnlichen Männerüberschuss ausweisen. Arktis oder Sachsen? Frauen, die vor solch eine schwere Wahl gestellt würden, müssten somit lange überlegen, wo das kleinere Übel liege.

    Eine ähnliche neurotische Dynamik zwischen zwanghafter öffentlicher Anprangerung und klammheimlicher sadistischer Sehnsucht nach Triebbefriedigung herrscht auch beim Kindesmissbrauch vor. In keiner anderen politischen Strömung scheinen pädophile Tendenzen so weit verbreitet wie in der Neuen Rechten, die ja immer wieder die Todesstrafe oder zumindest „Keine Gnade für Kinderschänder“ fordert.

    Dies gilt vor allem für den Rechtsterrorismus in der Bundesrepublik. Yavuz Narin, einer der Opferanwälte im NSU-Prozess, der das Thema eingehend recherchiert hat, bezeichnete gegenüber der Deutschen Welle (DW) die Häufung der Fälle von Kindesmissbrauch im rechten Milieu als frappierend:

    Zahlreiche Personen aus dem Umfeld des NSU-Trios sind bereits in der Vergangenheit mit sexuellem Missbrauch von Kindern oder der Verbreitung kinderpornographischen Materials in Erscheinung getreten. Wir haben dort einen Sumpf, der sich bis nach Bayern und Sachsen erstreckt.
    Yavuz Narin

    Sexueller Missbrauch von Kindern durch Rechte könnte nach Ansicht von Opferverbändern auch eine Form des Auslebens von Machtbedürfnissen sein. Eine Sprecherin eines Verbandes der Opfer von Pädophilen, der Zartbitter e.V., erklärte gegenüber DW, dass der unter Rechtsextremen verbreitete Hang zum „Machtmissbrauch und Respektlosigkeit“ dafür verantwortlich sein könnte. Der Kindesmissbrauch scheint hier somit ein perverser, sexualisierter Machtrausch zu sein, dem sich die rechten Möchtegern-Führer hingeben.

    Er habe eine eindeutige „Häufung von Fällen rechtsextremer Gesinnung und pädophiler Neigung“ festgestellt, erklärte der Opferanwalt. Diese Erkenntnisse wurden von Opfergruppen pädophiler Gewalt bestätigt. Nachdem Narin seine Rechercheergebnisse publik gemacht habe, sei er von Betroffenen und Opfer-Verbänden kontaktiert worden: „Ich bekam mitgeteilt, dass sexueller Missbrauch von Kindern gerade in der rechten Szene sehr gängig sei und dass ich deshalb nicht überrascht sein sollte.“

    Derzeit ermitteln Behörden allein in Hessen gegen 37 Rechtspopulisten und Rechtsextremisten wegen des Verdachts auf organisierten sexuellen Kindesmissbrauch.
    Die „neurotische Währung“

    Mit Fakten lässt sich innerhalb dieser irrationalen faschistischen Dynamik aus masochistischen Triebverzicht samt autoritärer Zwangshandlung, der Projektion des Verdrängten auf „Sündenböcke“ und der Wiederkehr des sadistisch deformierten Triebimpulses in der barbarischen Praxis kaum etwas ausrichten. Es ist müßig, etwa darauf hinzuweisen, dass mehr als zwei Drittel der Täter, die Frauen schwere Gewalt antun, Deutsche sind, oder dass die Kriminalitätsrate unter den Asylbewerbern niedriger ist als im Bevölkerungsdurchschnitt.

    Es sind aber nicht nur die eingangs geschilderten, evidenten Lügenmärchen und Fantasiegebilde, die den Treibstoff der rechten Hetzmaschine bilden. Es ist eher ein der Ideologie eng verwandter Wahn, der auf einer extrem selektiven Wahrnehmung der Realität aufbaut, nur die passenden Bruchstücke des Realen zum Bau des Wahngebäudes verwendet, während alles andere verbissen ausgeblendet wird. Der neurechte Wahn lebt von einem selektiven, gewissermaßen instrumentellen Verhältnis zur Realität, das in der berühmten rechten Fieberrede von den „alternativen Fakten“ sehr gut zum Ausdruck kommt.

    Die Neue Rechte macht sich die simple Tatsache zu eigen, dass in einer jeden größeren Menschengruppe - auch innerhalb der Flüchtlinge - ein gewisses kriminelles Element zu finden ist, das nun skandalisiert wird. Freud spricht in „Totem und Tabu“ in diesem Zusammenhang von einer „neurotischen Währung“, die es ermöglicht, die entsprechenden Zwangsvorstellungen, wie die vom sexuellen „Genozid an Deutschland“, aufrechtzuerhalten:

    Die Neurotiker leben in einer besonderen Welt, in welcher … nur die „neurotische Währung“ gilt, das heißt nur das intensiv Gedachte, mit Affekt Vorgestellte ist bei ihnen wirksam, dessen Übereinstimmung mit der Realität ist aber nebensächlich.
    Sigmund Freud

    Da ist der Wahn von dem sexuell zügellosen Ausländer als Projektion der eigenen, ins Sadistische verdrängten Triebe, der nicht nur Lügenmärchen fabriziert, sondern auch händeringend nach Bruchstücken von Realität greift, die er instrumentalisieren kann.

    Dies gilt nicht nur bei dem oben geschilderten Komplex der neurechten, sadistisch deformierten Sexualität mit ihren Vergewaltigungsfantasien und dem Hang zur Pädophilie. Generell scheinen Rechtsextremismus wie Rechtspopulismus letztendlich all’ das realisieren zu wollen, was sie im Rahmen ihrer Hetze an Angstbildern aufbauen.

    Ein immer wiederkehrendes Motiv rechter Propaganda ist beispielsweise die Angstmache vor dem Ausbruch eines Bürgerkriegs in der Bundesrepublik, der gewissermaßen durch die Flüchtlinge aus den Zusammenbruchsgebieten in der Peripherie des Weltsystems „importiert“ werde.

    Dabei sind es gerade rechtsextreme Seilschaften und Rackets innerhalb und außerhalb des deutschen Staatsapparates, die mit Verve den Bürgerkrieg forcieren. Im Kleinen, in der Provinz, im Stadtteil, treiben die gewöhnlichen Nazibanden den „molekularen Bürgerkrieg“ (Enzensberger) voran, mit unzähligen Übergriffen, Schikanen, mit Brandstiftungen und pogromartigen Ausschreitungen.

    Der kleine, alltägliche Bürgerkrieg um ihre „national befreiten Zonen“, der insbesondere in der ostdeutschen Provinz tobt, erinnere ihn an Somalia, erklärte ein Flüchtling aus diesem Zusammenbruchsgebiet gegenüber dem Deutschlandfunk:

    Ich komme aus einem großen Bürgerkrieg. Aber Chemnitz ist ein kleiner Bürgerkrieg. Das ist meine Meinung.
    Flüchtling aus Somalia

    Dieser „kleine Bürgerkrieg“ in Chemnitz verschärfe sich meistens nach den Demonstrationen der Rechten, die an jedem Freitag stattfinden, hieß es in dem Bericht.

    Ums große Ganze kümmern sich die rechtsextremen Seilschaften in den Sondereinheiten der Bundeswehr und der Polizeikräfte, die angeblich eine „schwarze Reichswehr“ aufbauen. Die potenziellen Todesschwadrone im „Tiefen Staat der BRD“ planten im Rahmen einer klassischen Verschwörung den Putsch im Krisenfall und die massenhafte Liquidierung von politischen Gegnern.

    Diese tatsächlich gegebenen Verschwörungen, die Rechtsextremisten in Springerstiefeln und Uniformen schmieden, werfen auch ein bezeichnendes Licht auf den antisemitischen Verschwörungswahn, der in der Neuen Rechten grassiert. Längst wurde der jüdische Finanzmogul George Soros als ein zentrales antisemitisches Wahnbild des Rechtspopulismus wie Rechtsextremismus etabliert.

    Soros soll ein weitverzweigtes Verschwörer-Netzwerk aufgebaut haben, das Weltherrschaftsambitionen hege, an der Zerstörung von Nationalstaaten arbeite oder die Flüchtlingskrise auslöste, so die bekanntesten Fieberträume all der Halb- und Vollnazis, die in der Soros-Foundation die Zentrale einer jüdischen „Globalistenverschwörung“ imaginieren.

    Wiederum handelt es sich hier um eine simple Projektion des eigenen Hangs zur ganz konkreten Verschwörungen, die ja nicht nur den Aufbau von Nazimilizen im Staatsapparat zum Inhalt haben, sondern auch die Auseinandersetzungen innerhalb der Neuen Rechten prägen, die Kämpfe um Posten und Pöstchen, den Aufbau von Parallelstrukturen innerhalb der AfD, wie er etwa vom rechtsextremen Flügel der AfD praktiziert wird.

    Auch hier gilt die Feststellung der „Dialektik der Aufklärung“, die diese Projektionsleistung auf den Punkt brachte: „Im Bild des Juden, das die Völkischen vor der Welt aufrichten, drücken sie ihr eigenes Wesen aus.“

    Es können hier folglich die historischen Parallelen zwischen der Neuen Deutschen Rechten und ihrem Vorläufer, dem Nationalsozialismus, gezogen werden. Die Nazis haben ihren „Griff nach der Weltmacht“ mit ihrer unaufhörlichen antisemitischen Hetze und dem Wahnbild einer „jüdisch-bolschewistischen Weltverschwörung“ ideologisch legitimiert.

    Und schließlich ist die AfD als die selbsternannte Partei der Saubermänner bereits in eine rekordverdächtige Anzahl von Finanzierungsskandalen und Parteispendenaffären verwickelt. Neben im Schweizer Steuerexil lebenden Milliardären wie August von Finck, die ihr Vermögen von Arisierungsgewinnlern geerbt haben, sollen auch adelige Ex-Waffenhändler den Rechten finanziell unter die Arme gegriffen haben.

    Motivator der rechtspopulistischen Kritik an der Korruption der „Altparteien“ scheint somit der Neid der zu kurz gekommenen neurechten Aufsteiger zu sein, die sich nun möglichst schnell den ganz großen Schluck aus der Geldpulle gönnen.

    Es ist folglich - neben der Personifizierung der fetischistischen Krisendynamik des Kapitals im „jüdischen Finanzkapital“ - die eigene, uneingestandene Macht- und Geldgeilheit, die alte wie neue Antisemiten und Rechtsextremisten auf die antisemitischen Wahnbilder des Juden projizierten und projizieren: Gestern war es Rothschild, heute ist es Soros.

    Der faschistische „Wille zur Macht“ ist das schwache, masochistische, oftmals autoritär gebrochene Ich, das die verdrängten, ins Sadistische abdriftenden Triebregungen des Es reflektionslos auszuleben trachtet - unter extremer Zuspitzung eben der herrschenden ideologischen Gebote und Verbote. Diese von neurotischen Zwangshandlungen und Projektionen geprägte Psychopathologie bildet die charakterliche Basis, auf deren Massengrundlage der Faschismus als Extremismus der Mitte in Krisenzeiten seine Dynamik gewinnt.

    Der Faschismus als das Ich, das die sado-masochistische Barbarei des kapitalistisch deformierten Es zu verwirklichen trachtet, kann aber nur in Kontext der krisengebeutelten Gesellschaft vollauf verstanden werden, deren Widersprüche ihn hervorbringen. Im zweiten Teil der Serie wird es um die Wechselwirkung zwischen kranker Psyche und Kapitalismus gehen sowie um die diesbezügliche Auseinandersetzung zwischen Siegmund Freud und seinen Schüler Wilhelm Reich.

    #droite #extrême_droite #nazis #psychologie #Wilhelm_Reich #psychoanalyse #fascisme #politique

  • Pay Attention, Confused Foreigners: ’Wan’ (卍) is Not a Nazi Symbol | What’s on Weibo
    https://www.whatsonweibo.com/wanisnotanazisymbol

    https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Japanese_map_symbols

    Japan’s official map-making organization wants to get rid of the Buddhist manji symbol (卍) that marks the location of temples on city maps, as foreigners associate it with the Nazi swastika. In China, where the symbol is known as the ‘wan’ character, some netizens seem to find the controversy entertaining.

    The difference between the Buddhist swastika symbol and the Nazi swastika symbol | NORIO HAYAKAWA
    https://noriohayakawa.wordpress.com/2016/02/10/the-difference-between-the-buddhist-swastika-symbol-and-the

    In Japanese Buddhism, the Manji is an ancient and important spiritual symbol.

    The Manji (Sanscrit: Svastika) represents the harmonious interplay of the many opposites in life – – heaven and earth, day and night, etc.

    The horizontal line unites light and darkness, while the perpendicular line symbolically connects heaven and earth; and these two combined, form a cross representing the universe in harmony beyond the limits of time and space.

    From this harmony comes the power that creates and nurtures all things.

    The ‘trailing’ lines at the ends of the cross represent the truth that the universe and all things in it are in a perpetual state of flux.
    ...
    The evil Nazis, twisting the true meaning of the “Ura Manji”, adopted it and tilted the Manji symbol at an angle of 45 degrees (corners pointing upwards and invariably in black). Here is the much-hated Nazi swastika:

    #nazis #cartographie #Japon #bouddhisme