• Une mosquée pour anciens nazis au coeur de l’islam radical
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    Comment une mosquée pour anciens nazis est devenue le centre de l’islam radical

    17 septembre 2005

    ’histoire de l’implantation de l’islam radical en Europe passe par une mosquée au sud de l’Allemagne. Rapidement prise en mains par l’organisation des Frères musulmans, elle constitue aujourd’hui encore un élément-clef dans la diffusion des interprétations les plus dures de l’islam.

    Munich. Au nord de cette prospère ville d’ingénieurs et d’usines d’automobiles, on trouve une élégante mosquée avec un minaret mince et un dôme turquoise. Un bosquet de pins la protège d’une rue fréquentée. Dans un pays de plus de trois millions de musulmans, elle ne se fait pas remarquer, c’est juste un lieu où prient les adeptes de la religion qui se développe le plus vite en Europe.

    Cependant, l’histoire de cette mosquée est plus tumultueuse. Enterré dans des archives gouvernementales et privées, des centaines de documents retracent la bataille pour le contrôle du Centre islamique de Munich. Rendu public récemment, ces documents montrent comment l’islam radical a établi l’un de ses premiers et plus importantes têtes de pont en Occident quand un groupe d’anciens nationaux-socialistes décidèrent de construire une mosquée.

    « ... Ce n’est que des décennies plus tard, après les attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis que l’Allemagne concentra sérieusement son renseignement intérieur sur les opérations des Frères musulmans à Munich.. »

    La présence de soldats à Munich fait partie d’un épisode presque oublié de la seconde guerre mondiale : la décision que prirent quelques dizaines de milliers de soldats de l’Armée rouge de changer de camp et de se battre pour Hitler. Après la guerre, des milliers d’entre eux ont cherché refuge en Allemagne de l’Ouest, créant l’une des plus grandes communautés musulmanes de l’Europe des années 50. Quand la Guerre Froide débuta, ils furent très recherchés pour leurs capacités linguistiques et leurs contacts en Union soviétique. Pendant plus d’une décennie, les services de renseignement américain, ouest-allemand, soviétique et britannique se sont battus pour les contrôler dans cette nouvelle guerre opposant la démocratie au communisme.

    Mais le vainqueur ne fut aucun des protagonistes de la Guerre Froide. Au lieu de cela, ce fut un mouvement avec une idéologie tout aussi puissante : les Frères musulmans. Fondé dans les années 1920 en Egypte sous la forme d’un mouvement "réformateur social", les Frères musulmans devinrent la source de l’islam politique, qui réclame une domination totale de tous les aspects de la vie par la religion musulmane. Puissante force de changement politique dans le monde musulman, les Frères musulmans ont également inspiré quelques uns des plus sanglants groupes terroristes, comme le Hamas et al-Qaïda.

    Une erreur récurrente

    L’histoire de la méthode utilisée par les Frères musulmans pour exporter sa foi au coeur de l’Europe met en évidence une erreur récurrente de la part des démocraties occidentales. Durant des décennies, elles ont passé des accords avec l’islam politique – le soutenant pour défaire un autre ennemi, particulièrement le communisme. Il est par exemple bien connu que les USA et leurs alliés ont mis sur pied les moudjahiddines dans les années 1980 en Afghanistan pour combattre l’Union soviétique – ouvrant la voie du succès d’Oussama Ben Laden, qui s’est rapidement retourné contre ses anciens alliés américains dans les années 1990.

    Munich est un exemple sérieux et précoce de cette stratégie douteuse. Des documents et interviews montrent comment les Frères musulmans formèrent un arrangement de travail avec les agences américaines de renseignement, outrepassant les agences allemandes dans le contrôle des anciens soldats nationaux-socialistes et leur mosquée. Mais les USA ont perdu la main sur ce mouvement, et en peu de temps la très conservatrice et catholique Bavière est devenue l’hôte d’un centre islamique radical.

    "Si vous voulez comprendre les structures de l’islam politique, vous devez regarder ce qui s’est produit à Munich," prétend Stefan Meining, un historien munichois étudiant le centre islamique. "Munich est l’origine d’un réseau qui s’étend maintenant tout autour de la planète."

    Des groupes politiques et sociaux affiliés aux Frères musulmans dominent maintenant la vie islamique dans de larges zones de l’Europe occidentale. Ces connexions sont la plupart du temps méconnues, même par les services de renseignement et les agences de police de ces pays.

    Alors que ces groupes répudient le terrorisme et sont officiellement partisans de l’assimilation, le résultat de leur message est que les musulmans d’Europe – formant maintenant entre 5 et 10% de la population du continent – se doivent d’être cloisonnés de la culture occidentale. En retour, ceci a été le terreau fertile d’idées violentes. Les terroristes islamistes ont de plus en plus utilisé l’Europe comme base de lancement pour leurs attaques, des attentats du 11 septembre à ceux de Madrid l’an dernier.

    Les tensions actuelles sont dans la continuité d’évènements datant d’un demi-siècle. Munich après la guerre était une ville en ruines pleine de musulmans immigrés fuyant les persécutions. Alors que l’Occident s’évertuait à les observer et les contrôler en tant qu’atout important dans la Guerre Froide, apparurent de redoutables rivaux cherchant à installer leurs propres bases de pouvoir dans le monde musulman européen alors émergeant.

    Au long des décennies suivantes, quatre hommes ont successivement tenté de contrôler la mosquée de Munich : un brillant professeur de langues turcophones, un imam dans la SS d’Hitler, un écrivain musulman charismatique et un financier musulman actuellement soupçonné de financer le terrorisme. La plupart ont favorisé une certaine accommodation avec l’Occident. Mais le vainqueur avait une vision plus large : un islam global opposé à l’idée de démocratie laïque.

    L’érudit et les exilés

    L’intérêt que Gerhard Von Mende portait aux musulmans remonte à 1919 quand son père fut assassiné. Sa famille vivait à Riga et faisait partie de la minorité allemande alors importante de Lituanie. Quand ce petit pays fut envahi par l’Armée rouge à la fin de la Première Guerre Mondiale, les membres de la bourgeoisie furent rassemblés et menés à une marche forcée. Le père de M. Von Mende, un banquier, fut sorti du rang et abattu.

    Ceci a éveillé dans l’esprit de ce jeune garçon de 14 ans une exécration de toute chose russe. Après avoir fui avec sa mère et six de ses proches en Allemagne, il a choisi d’étudier d’autres peuples opprimés par le pouvoir russe : les musulmans d’Asie Centrale. Une montagne d’écrits et de livres lui a valu une notoriété académique. Doué pour les langues, il parle couramment le russe, le lithuanien et le français, et parle correctement le turc et l’arabe. Quand il s’est marié à une Norvégienne, il a également appris sa langue maternelle.

    L’invasion de l’Union soviétique par les nationaux-socialistes en 1941 fut une aubaine pour les gens comme M. Von Mende, qui comprenait quelque chose aux terres sur lesquelles s’abattait le blitzkrieg. Il conserva son poste à l’université de Berlin mais prit parti dans l’Ostministerium (ministère pour les territoires occupés de l’est) pour diriger une section dédiée à l’étude du Caucase.

    Les victoires initiales de l’Allemagne l’ont laissée avec un nombre ahurissant de prisonniers soviétique - 5 millions en tout. Grâce en partie aux efforts de M. Von Mende et de l’Ostministerium, Hitler autorisa la libération des prisonniers qui prendraient les armes contre les soviétiques. Les nationaux-socialistes ont mis en place les Ostlegionen (légions de l’est) composées en premier lieu de minorités non russes avides de faire payer Moscou pour des décennies d’oppression. Plus d’un million de soldats ont accepté l’offre d’Hitler.

    Alors que la guerre progressait, M. Von Mende est devenu un des architectes majeurs de la politique nationale-socialiste concernant les minorités soviétiques. Il a été surnommé "seigneur protecteur", établissant des comités nationaux de Tatars, Turcs, Géorgiens, Azerbaïdjanais et Arméniens. Désespérément en quête de soldats, les nationaux-socialistes ont vu ces comités comme plus qu’un simple moyen de garder leurs alliés renégats dans la guerre. Mais pour les personnes impliquées, ils étaient comme des gouvernements en exil. Un goût d’indépendance pour lequel ils étaient reconnaissants envers M. Von Mende.

    Des collègues de cette époque décrivent M. Von Mende comme un homme élégant et majestueux avec un sourire ironique, usant de son charme personnel pour l’emporter sur les exilés - spécialement ses préférés, les musulmans turcophones d’Asie Centrale. Il leur ouvrait sa maison de Berlin pour de longs dîners où on conversait en russe, turc et allemand. Dans les derniers mois de la guerre, il a cimenté leur loyauté par un acte de génie bureaucratique : alors que l’infrastructure allemande étant pulvérisée, il a réussi à transférer des milliers de "ses turcs" sur le front de l’Ouest (Grèce, Italie, Danemark et Belgique), imaginant que ce serait mieux qu’ils terminent dans des prisons britanniques ou américaines plutôt que soviétiques. Ceux qui sont tombés dans les mains des soviétiques furent abattus comme des traîtres.

    A la fin des années 1940, des centaines d’anciens soldats musulmans furent coincés dans la zone sous contrôle américain de Munich. M. Von Mende, dont le passé national-socialiste ne lui laissait que peu de perspective de travail, s’est dévoué à les rechercher.

    Cette décision s’avérera bénéfique, tant pour les musulmans que pour M. Von Mende. C’était le début de la Guerre Froide et les agences de renseignement occidentales cherchaient désespérément quiconque pouvant fournir un aperçu derrière le rideau de fer. Ils avaient besoin de personnes pour analyser les documents, diffuser de la propagande anti-soviétique et recruter des espions.

    En octobre 1945, M. Von Mende écrivit une lettre au "Major Morrison" de l’armée britannique, selon une lettre de sa correspondance personnelle que sa famille a rendue disponible. Il a exposé l’unique source de renseignements de l’Ostministerium à propos des peuples soviétiques. Il expliquait qui y travaillait et dans quel camp de prisonniers ou de déportés ils étaient retenus. Ce fut le début de sa carrière dans le renseignement.

    M. Von Mende s’est installé dans la zone sous contrôle britannique de l’Allemagne, dans le pôle de commerce de Düsseldorf. Quand bien même il n’était plus universitaire, il nomma son bureau le "Service de Recherche Est Européen". Son équipe était composée d’anciens employés de l’Ostministerium - concrètement, la recréation de l’appareil national-socialiste de contrôle des musulmans durant la guerre. Au début, les fonds provenaient des forces britanniques, puis de diverses agences allemandes, y compris l’Agence nationale de renseignement intérieur et le Ministère des affaires étrangères, selon des documents de ce ministère et de la correspondance privée de M. Von Mende.

    M. Von Mende a utilisé beaucoup de son temps à aider les musulmans qui ont travaillé pour lui dans l’Ostministerium. Il a extorqué de l’argent à la bureaucratie ouest-allemande pour qu’ils soient nourris, logés et blanchis - les conditions de vie étaient effroyables et une décennie après la guerre beaucoup vivaient dans des baraquements.

    Mais au fond de lui-même, la tâche était simple : garder le contrôle des émigrés et les empêcher de tomber sous le contrôle d’un autre pays. Le danger principal était l’Union soviétique, qui voulait empêcher les émigrés de faire de la propagande anticommuniste. Certains dirigeants émigrés en Allemagne de l’Ouest furent assassinés. Beaucoup étaient armés pour se défendre contre les assassins du KGB.

    CIA contre imam nazi

    En 1956, un rival est apparu et menaçait le contrôle que M. Von Mende exerçait sur les anciens soldats musulmans de Munich : le American Committee for Liberation from Bolshevism, connu sous l’acronyme Amcomlib. Fondé en tant qu’ONG pour la prise en charge de Radio Free Europe et Radio Liberty, Amcomlib était en fait une couverture de la CIA, qui l’a financé jusqu’en 1971 quand le Congrès américain coupa les liens entre Amcomlib et la CIA.

    Durant les années 1950, le chef d’Amcomlib était Isaac Patch, qui a maintenant 95 ans et vit retiré dans le New Hampshire [GB]. Joint par téléphone, M. Patch a défendu la stratégie mise en oeuvre par l’Amcomlib d’utilisation des musulmans pour combattre les soviétiques. "L’islam était un important facteur, aucun doute à ce sujet," a affirmé M. Patch. "Ils étaient très croyants et très anticommunistes."

    L’Amcomlib a tissé des liens avec Ibrahim Gacaolu, un ancien soldat national-socialiste dans le Caucase qui, tout comme M. Von Mende, recherchait les soldats musulmans coincés en Allemagne. M. Gacaolu contrôlait les colis alimentaires américains, qu’il distribuait à ses partisans, selon des documents de son organisation. M. Gacaolu a également fait du travail de propagande pour Radio Free Europe. En 1957 par exemple, il a tenu une conférence de presse avec Garip Sultan, un autre homme politique allemand, qui dirigeait le service tatare de Radio Liberty, selon certains documents et M. Sultan lui-même. Les deux hommes dénoncèrent les crimes de Staline en Tchétchénie. M. Sultan, maintenant âgé de 81 ans, a raconté dans une interview qu’il écrivait les discours de M. Gacaolu et a rédigé pour lui un pamphlet sur la situation des musulmans.

    Pour M. Von Mende et ses collègues, les liens de M. Gacaolu avec la CIA étaient problématiques. L’Allemagne de l’Ouest et les USA étaient du même côté pendant la Guerre Froide, mais M. Von Mende n’appréciait pas que des agences étrangères puissent influencer des personnes résidant en Allemagne. Comme un informateur le disait à son directeur : "l’Allemagne est une porte que personne ne contrôle car il ne semble pas y avoir de garde-barrière. Tout le monde y vient et fait ce qu’il veut."

    M. Von Mende décida que les musulmans d’Allemagne avaient besoin d’un chef en qui il pouvait avoir confiance. Il s’est alors tourné vers un ancien compagnon de guerre : Nurredin Nakibhodscha Namangani.

    M. Namangani est le descendant d’une longue lignée d’imams dans son pays natal, aujourd’hui l’Ouzbékistan. Mais son service religieux a surtout pris place dans une organisation profane : les infâmes SS d’Hitler. Selon une ébauche d’autobiographie qu’il donna aux autorités allemandes, il a été arrêté par les forces de sécurité de Staline en 1941 et peu après libéré par l’armée allemande lors de son invasion de la Russie. Il servit comme imam diverses fonctions, terminant imam d’une division SS. Il a gagné quelques unes des plus hautes distinctions allemandes, y compris la croix de fer.

    L’arrivée de M. Namangani à Munich en 1956 fit beaucoup de bruit. Ses opposants comme M. Gacaolu l’ont accusé d’avoir participé à des atrocités durant la guerre. Il est avéré que l’unité de M. Namangani a contribué à mater l’Insurrection de Varsovie en 1944, mais il n’y a pas de preuve d’implication personnelle d’une atrocité commise durant la guerre dans les registres allemands.

    M. Von Mende a contre-attaqué, persuadant le gouvernement fédéral de Bonn d’accepter de nommer M. Namangani "Hauptimmam", "imam en chef" des musulmans allemands, aux frais du contribuable ouest-allemand.

    Fin 1958, M. Namangani s’est présenté avec un plan pour rallier les anciens soldats musulmans derrière lui : une "Commission de construction de mosquées." A cette époque, l’Allemagne ne comptait que deux mosquées. Celle de Munich serait différente, plus grande et dédiée non pas aux voyageurs et hommes d’affaires, mais à la population musulmane d’Allemagne.

    "Pendant 13 années, les musulmans n’avaient pas de lieu fixe pour leurs services et devaient les tenir dans différents endroits", déclara M. Namangani à une assemblée d’une cinquantaine de musulmans comprenant quelques étudiants du Moyen-Orient. Une fois, les musulmans durent tenir leur service dans une brasserie, d’autres fois dans un musée, selon le minutier de la Commission des mosquées. Maintenant, dit-il au groupe, Munich sera un centre pour les musulmans et le gouvernement de Bavière devrait certainement aider en cela, toujours selon le même minutier.

    C’était un grand évènement, si important en fait que quelqu’un de très spécial y était présent : Saïd Ramadan, le secrétaire général du Congrès Islamique Mondial basé à Genève, un groupe qui désirait unir les musulmans du monde entier. Le reste de l’assemblée donna en tout 125 marks (environ $275 constants) pour la construction de la mosquée. M. Ramadan donna lui-même 1000 marks.

    M. Von Mende a rapidement noté quelques informations à propos de ce visiteur de marque. Bientôt, son index des personnes à surveiller contenait une nouvelle entrée : "Saïd Ramadan, Genève. Environ 36 ans, 3 enfants. Conduit depuis 1956 une luxueuse Cadillac, cadeau du gouvernement de l’Arabie Saoudite. R.S. doit être membre des Frères musulmans."

    Les Frères arrivent

    L’arrivée de Saïd Ramadan en Europe fut le résultat d’un schisme idéologique qui continue de diviser les sociétés islamiques. Le coeur du problème est de savoir comment réconcilier l’islam avec l’Etat-Nation moderne. Comme beaucoup de religions, l’islam s’étend à tout, impose un comportement dans toutes les sphères, y compris politique. Mais pris littéralement, ses exigences s’opposent aux démocraties libérales actuelles, qui promeuvent la liberté individuelle.

    Dans l’Egypte de 1920, un jeune enseignant nommé Hassan al-Banna s’est fermement tourné vers l’orthodoxie. Troublé par ce qu’il décrivait comme l’immoralité d’une Egypte se modernisant rapidement, il a mis sur pied une fondation nommée les Frères musulmans. Son plan était de réislamiser la société en enseignant les fondamentaux de l’islam dans le langage courant des salons de thé et non dans l’arabe classique des mosquées. Il a fondé des organisations caritatives et fut célèbre pour son engagement dans la justice sociale.

    Mais il se heurtait à d’autres visions de l’Egypte, spécialement celles importées de l’Occident, comme le socialisme et le fascisme. Fortement impliqué dans la politique turbulente de l’Egypte d’après guerre, M. al-Banna fut assassiné en 1954.

    De nombreux membres furent jetés en prison et quelques uns furent exécutés. M. Ramadan fut le principal dirigeant ayant fui. Il était le gendre de M. al-Banna et réputé pour avoir aidé à organiser la défense de Jérusalem contre le nouvel Etat d’Israël en 1948. Peu de pays dans la région voulaient accueillir M. Ramadan. L’Egypte était une puissance régionale et ses voisins voulaient éviter de la froisser. Après quelques haltes en Syrie, au Liban, en Jordanie et au Pakistan, il est arrivé à Genève en été 1958 avec un passeport diplomatique jordanien, accrédité à l’ONU et voisin de l’Allemagne de l’Ouest.

    En Allemagne, il exposa ses idées dans une thèse de doctorat appelée "Loi islamique : son étendue et son équité." Elle fut publiée sous forme d’un livre et devint un classique dans la pensée islamique moderne. "Il était convenable et intelligent," dit Gerhard Kegel, son directeur de thèse à l’université de Cologne, actuellement âgé de 93 ans, "sinon un petit peu fanatique." Pas fanatique dans le sens de soutenir la violence, dit M. Kegel, mais sa vision du monde dans lequel l’islam guide toute loi et où il n’y a pas de distinction entre l’église et l’Etat. M. Ramadan a également publié un magazine, Al-Muslimoon, qui surveillait les évènements dans le monde musulman et critiquait la laïcité.

    M. Ramadan, comme d’autres Frères musulmans, s’opposait fermement au communisme pour son rejet de la religion. Durant la Guerre froide, cela en a fait un allié naturel des USA. Mais M. Ramadan s’opposait aussi aux USA et aux autres pays occidentaux pour leurs ingérences dans les affaires du Moyen orient. Aujourd’hui comme alors, ceci positionne les gens comme M. Ramadan dans une position de force : ils devaient coopérer avec l’Occident mais ne voulaient pas devenir des collaborateurs occidentaux.

    Des preuves historiques suggèrent que M. Ramadan a travaillé avec la CIA. A cette époque, l’Amérique était bloquée dans une lutte de pouvoir avec l’Union soviétique, qui soutenait Gamal Abdel Nasser en Egypte. En tant qu’ennemi de Nasser, les Frères musulmans semblaient être de bons alliés pour les USA.

    Un document du service de renseignement extérieur allemand, connu par sous son acronyme BND, prétend que les USA ont aidé à persuader la Jordanie de délivrer un passeport à M. Ramadan, et que "ses dépenses seraient couvertes par le camp américain." Des diplomates suisses ont confirmé que les USA et M. Ramadan étaient proches. Selon un rapport diplomatique de 1967 des archives fédérales suisses, "Saïd Ramadan est, entre autres, un agent informateur des Britanniques et des Américains."

    Quand le quotidien suisse Le Temps a rapporté le contenu de ce rapport diplomatique l’année dernière, la famille Ramadan a répondu dans une lettre ouverte dans ces termes : "Note père n’a jamais collaboré avec les services de renseignement américains ou britanniques. Il était au contraire sujet d’une surveillance permanente durant de nombreuses années."

    Les membres de la famille Ramadan refusent tout commentaire. Cette famille héberge deux frères, le célèbre intellectuel musulman Tariq, et son frère Hani qui dirige le Centre islamique de Genève que son père a fondé.

    Une alliance fatidique

    Bien que chanceux d’avoir pu fuir le Moyen-Orient, l’exil suisse de M. Ramadan l’a coupé de sa base militante. Il a commencé à rechercher des soutiens locaux, selon des collègues qui le connaissaient à l’époque. Puis, une opportunité s’est présentée : il fut contacté en 1958 par quelques étudiants arabes de Munich impatients de construire une nouvelle mosquée.

    Les étudiants durent venir en Allemagne pour étudier la médecine, l’ingénierie et d’autres disciplines dans lesquelles l’éducation allemande excellait. Beaucoup étaient impliqués dans les Frères musulmans en Egypte et ont également profité de la chance de fuir les persécutions. M. Ramadan "était doué d’un talent d’orateur et nous le respections tous," affirme Mohamad Ali El-Mahgary, qui dirige maintenant une organisation affiliée à la mosquée de Munich, le Centre islamique de Nuremberg.

    Les étudiants se sont rapidement ligués pour se débarrasser de M. Namangani, l’ancien imam SS. Inspirés par l’idéologie des Frères musulmans, ils jugèrent l’Ouzbèk comme rétrograde, un retour à une époque révolue où, par exemple, les traditions locales autorisaient la consommation d’alcool alors que ceci était expressément interdit par le Coran. Durant les trois années suivantes, M. Ramadan et les Frères musulmans montrèrent leurs dispositions politiques - d’abord en soutenant les soldats et leurs alliés allemands, puis imposant les leurs.

    Au début, M. Ramadan fit équipe avec Amcomlib pour couper l’herbe sous le pied de M. Namangani. En 1959 il organisa le "Congrès européen musulman" à Munich, dont les informateurs de M. Von Mende affirment qu’il fut cofinancé par l’Amcomlib, selon les archives du ministère des affaires étrangères allemand et les lettres personnelles de M. Von Mende. Le but : marginaliser M. Namangani en faisant de la mosquée de Munich un centre de dimension européenne, pas seulement pour les musulmans munichois. Pour les USA, cela aiderait à renforcer le pouvoir de leur homme, M. Gacaoglu, et limiterait l’influence de l’Allemagne de l’Ouest sur les émigrés.

    Selon une interview, en 1960 M. Ramadan prit officiellement le contrôle de la commission de construction des mosquées, et les étudiants essayant de convaincre les anciens soldats que seul M. Ramadan pouvait trouver les fonds nécessaires à une mosquée. M. Ramadan en fut élu président et M. Namangani relégué au grade de suppléant.

    Troublé, M. Von Mende essaya de découvrir quels étaient les buts de M. Ramadan. Ses rapports montrent qu’il était convaincu que M. Ramanda travaillait avec les USA. Mais il avait besoin d’une confirmation et s’est adressé au service de renseignement extérieur allemand. Dans une lettre privée à un ancien collègue de l’Ostministerium, M. Von Mende demandait des informations sur M. Ramadan et suggérait de voler des dossiers dans son bureau de Genève. Il a même fait une estimation du coût d’une telle opération, pots-de-vin et frais de voyage inclus. Le contact de M. Von Mende au BND confirma que M. Ramadan était soutenu par les USA. Mais pour le vol des dossiers, le collègue l’en a dissuadé : M. Ramadan était "trop précautionneux" pour laisser des informations importantes dans des dossiers.

    Confirmant les inquiétudes de M. Von Mende, la CIA soutenait maintenant ouvertement M. Ramadan. En mai 1961, Robert Dreher, un agent de la CIA attaché de l’Amcomlib à Munich, s’est présenté accompagné de M. Ramadan au bureau de M. Von Mende à Düsseldorf pour une rencontre visant à proposer un effort conjoint de propagande contre l’Union soviétique, selon les documents personnels de M. Von Mende et des interviews de personnes qui le fréquentaient à l’époque. M. Von Mende les a rapidement repoussés.

    M. Von Mende décida qu’il devait utiliser M. Namangani pour orchestrer l’éviction de M. Ramadan. Au début, il semblait que cela avait réussi. Fin 1961, M. Namangani organisa une réunion de la commission des mosquées. M. Ramadan fur accusé de malversations financières. Les soldats suggérèrent un nouveau candidat qui emporta une simple majorité au terme d’un scrutin serré. Dans des mémos internes, des officiels allemands se félicitèrent de l’éviction de M. Ramadan, et avec lui des plans pour une "mosquée monumentale".

    Mais un officiel zélé de la municipalité avait remarqué que l’ordonnance de la commission nécessitait que M. Namangani soit élu avec les deux tiers des voix. Une simple majorité n’était pas suffisante. Une fois de plus, la capacité de M. Ramadan à mobiliser fur décisive : ses étudiants étaient renforcés, contrairement aux soldats de M. Namangani pourtant plus nombreux. M. Ramadan resta responsable de la commission des mosquées.

    Découragés, les soldats commencèrent à quitter la commission. M. Namangani demeurait le chef de l’organisation ouest-allemande qui surveillait les besoins spirituels des anciens soldats, mais n’avait plus aucun rôle concernant les mosquées. Dans une lettre de sept pages qui se trouve maintenant dans les archives de l’état bavarois, M. Namangani explique qu’il était fatigué de se battre avec M. Ramadan. "La commission de construction des mosquées s’est beaucoup éloigné de ses buts initiaux, et il y a une dangereuse et grande probabilité qu’elle devienne un centre pour des personnes engagées politiquement", écrivit-il.

    Le départ des émigrés de la commission des mosquées ralentit sa course mais ne l’arrêta pas. La bureaucratie allemande, remplie d’anciens nationaux-socialistes, considérait toujours avec bienveillance l’idée de construire une mosquée, comme le montrent des mémos internes. Ils n’étaient apparemment pas au courant que leurs anciens camarades de combat avaient quitté la commission. La bureaucratie ouest-allemande avait même donné au projet de mosquée, maintenant totalement aux mains des Frères musulmans, un statut l’exonérant de toute taxe, qui aurait représenté des millions au long des décennies suivantes.

    Malgré tout, M. Von Mende réalisa que ses Turcs étaient délaissés politiquement. Dans un mémo au ministère des affaires étrangères allemand, il dit que le gouvernement devrait faire tout ce qu’il lui est possible de faire pour bloquer M. Ramadan qu’il considérait comme un outsider à la solde de l’étranger. On ne saura jamais si M. Von Mende aurait pu stopper M. Ramadan : en décembre 1963, assis à son bureau de Düsseldorf, M. Von Mende eut une fulgurante attaque cardiaque et mourut immédiatement. Il était âgé de 58 ans.

    Quelques mois après, son Service de recherche Est Européen était fermé et le réseau d’informateurs de M. Von Mende évanoui. Ce n’est que des décennies plus tard, après les attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis que l’Allemagne concentra sérieusement son renseignement intérieur sur les opérations des Frères musulmans à Munich.

    La vision du banquier

    Laissée sans surveillance, la mosquée avait de moins en moins de choses à voir avec les musulmans munichois. Et à cette époque, les preuves de l’implication de la CIA s’étaient évanouies. Au lieu de cela, la direction s’était finalement retrouvée dans un endroit bien différent : Campione d’Italia, une ville de manoirs et de millionnaires dans les Alpes suisses. Ici, depuis la terrasse de sa villa surplombant le lac de Lugano, un des fidèles lieutenants de M. Ramadan, Galeb Himmat, dirigeait la mosquée de Munich et le réseau qui en émanait.

    De tous les personnages de l’histoire de la mosquée, M. Himmat est le plus énigmatique, et de plus il est l’un des derniers encore en vie. Ce Syrien immigra à Munich dans les années 1950 pour étudier mais finit par s’enrichir de ses activités marchandes. Maintenant sous le coup d’enquêtes de plusieurs pays pour ses liens avec le terrorisme, il évite habituellement toute publicité. Il a cependant accepté de faire quelques brefs commentaires par téléphone pour cet article.

    Ses contemporains et des archives indiquent que M. Himmat était un élément moteur derrière la mosquée. Selon les dires de membres de la commission des mosquées, il a mené en 1958 le mouvement invitant M. Ramadan à Munich. Des documents montrent que les deux hommes travaillaient étroitement ensemble. Ils partaient ensemble lever des fonds et M. Himmat remplaçait M. Ramadan quand celui-ci rentrait à Genève.

    La mort de M. Von Mende aurait du laisser M. Ramadan totalement en charge du projet. Mais au long des années suivantes, il perdit le contrôle au profit de M. Himmat. La raison exacte de leur séparation n’est pas claire, mais de proches associés parlent de différences de nationalité. M. Himmat nie ceci, alléguant qu’il ne sait pas pourquoi M. Ramadan est parti.

    Au même moment, M. Ramadan perdait le soutien de ses partenaires Saoudiens. A cours d’argent, il cessa de publier son magazine en 1967. Au long du quart de siècle jusqu’à sa mort en 1995, l’influence de M. Ramadan déclina. Son fils Tariq le décrit dans un livre comme enclin à "de longs silences perdu dans ses souvenirs et pensées, et, souvent, dans l’amertume."

    M. Himmat assumait le contrôle de la mosquée juste avant son ouverture en août 1973. Sous sa direction, la mosquée prit de l’importance, devenant de facto l’ambassade en Europe des Frères musulmans. Comme son influence grandissait, le groupe changea de nom, passant de Commission pour la construction de mosquées à Communauté islamique du sud de l’Allemagne, et maintenant Communauté islamique d’Allemagne. C’est une des organisations islamiques les plus importantes du pays, représentant 60 mosquées et centres islamiques dans tout le pays.

    Le groupe est également devenu la pierre angulaire d’un réseau d’organisations qui ont promu à travers l’Europe la pensée des Frères musulmans. Par exemple, la Communauté islamique d’Allemagne a aidé à la fondation de la Fédération des organisations islamiques d’Europe (Federation of Islamic Organizations in Europe) basée au Royaume Uni, qui unit les groupes et lobbies proches des Frères musulmans dans toute l’Union Européenne.

    M. Himmat prétend que la mosquée a toujours été ouverte à tous les musulmans mais que les Frères musulmans en sont venus à la dominer parce qu’ils sont les plus actifs. "Si les Frères musulmans me considèrent comme étant des leurs, c’est un honneur pour moi," dit M. Himmat dans l’interview téléphonique. "Ils sont non violents. Ils sont pour le dialogue interreligieux. Ils sont actifs pour la liberté."

    Durant des décennies, les autorités allemandes n’ont guère prêté attention aux activités à Munich, les voyant déconnectés de la société allemande. Ils ont été longs à prendre en compte les signaux d’alarme. En 1993, après une attaque à la voiture piégée contre le World Trade Center à New York tuant 6 personnes et en blessant 1000, les enquêteurs ont découvert qu’un des organisateurs était Mahmoud Abouhalima, qui avait fréquenté la mosquée. Il fut jugé aux Etats-Unis en 1994 et fut condamné à la perpétuité sans libération conditionnelle. Les renseignements intérieurs allemands ont commencé à surveiller la mosquée, selon des officiels du renseignement, mais ont relâché leurs efforts peu après alors qu’aucun lien avec le terrorisme n’était apparu.

    Les attentats du 11 septembre ont changé cela. Trois des quatre principaux terroristes avaient étudié en Allemagne, tout comme un des organisateurs de premier plan. Alors que l’application des lois allemandes et américaines consistait à rechercher des indices, quelques uns, cela n’apparaît que maintenant, conduisaient à la mosquée de Munich.

    M. Himmat s’est avéré être un des fondateurs de la banque al-Taqwa, une institution basée au Bahamas dont la liste des actionnaires est un who’s who de personnalités associées aux Frères musulmans en Europe. Cette banque a dans plusieurs pays occidentaux été identifiée comme entretenant des liens avec le terrorisme. Les enquêteurs pensent que cette banque aide à transférer des fonds au mouvement terroriste palestinien Hamas et aurait transféré des fonds à des membres al-Qaïda.

    En 2001, les USA ont livré une liste de terroristes "désignés" qui comprend M. Himmat et un autre actionnaire, Youssef Nada. Le Département au trésor américain a gelé leurs avoirs aux USA. Le mois dernier, les autorités suisses ont stoppé leurs enquêtes, arguant d’un manque de preuves. Les avoirs financiers de ces hommes, cependant, restent gelés et les USA indiquent qu’ils continuent leur enquête.

    MM. Himmat et Nada nient toute implication terroriste. Un membre de longue date de la mosquée de Munich, M. Nada, affirme dans une interview qu’il ne s’en occupe plus et n’assiste plus aux réunions de la direction. Il dit que la mosquée n’était pas un quartier général officiel des Frères musulmans car le groupe n’est plus une organisation officielle. Maintenant, dit-il, elle est devenue quelque chose de différent : une matrice d’idées. "Vous ne signez plus de formulaire", dit M. Nada. "Nous ne sommes pas une organisation économique ni politique. Nous sommes une sorte de pensée."

    L’enquête américaine sur le financement du terrorisme fur suffisante pour mettre un terme à la carrière de M. Himmat dans la Communauté islamique d’Allemagne. En 2002, il a démissionné, dit-il, parce qu’étant fiché sur la liste des terroristes il ne pouvait plus signer des chèques au nom de la communauté, et ainsi ne pouvait plus payer son équipe. Il dit que l’organisation se débrouille très bien sans lui et n’envisage pas d’y retourner. "Elle fonctionne", dit-il, "pas besoin."

    En avril, la police allemande a fait une incursion dans la mosquée, affirmant qu’elle était impliquée dans du blanchiment d’argent et de la propagation d’ouvrages intolérants, ce qui est un crime en Allemagne. La police a embarqué des ordinateurs et des fichiers dans les bureaux. Ceci était une des quelques incursions dans le centre, malgré le fait qu’aucune n’a débouché sur une accusation.

    Les officiels de la mosquée affirment que les temps où l’organisation était le point central de l’islam politique sont révolus. "Ce centre s’est développé d’un centre important dans l’Allemagne et dans le monde en une institution locale," affirme Ahmad Von Denffer, un dirigeant de la mosquée. La communauté islamique d’Allemagne a depuis déplacé son centre opérationnel à Cologne, où réside son actuel président.

    Cependant, dans le monde de l’islam politique, le centre islamique de Munich reste quelque chose de spécial. Certains des principaux dirigeants de cette idéologie y ont servi et y ont fait des discours. Et l’actuel "murshid" ("guide spirituel") des Frères musulmans, Mahdy Akef, a dirigé le centre.

    M. Akef se rappelle avec tendresse ses années à Munich entre 1984 et 1987. Petit homme amical avec un sourire espiègle et de grosses lunettes, M. Akef dit que le centre est un des quelques centres appartenant aux Frères musulmans en Europe. Durant son séjour, dit-il, des chefs d’état du monde musulman en voyage officiel ont visité la mosquée de Munich pour honorer les organisations islamiques les plus influentes du monde. La mosquée était si importante qu’il fut arrêté en Egypte dans les années 1990, accusé d’avoir voulu créer un parti politique islamique, une des charges retenues contre lui était qu’il avait dirigé le centre.

    L’organisation des Frères musulmans est toujours officiellement bannie en Egypte, mais un petit bureau au Caire est toléré. Assis sur un sofa sous une carte du monde où les pays musulmans sont peints en vert, M. Akef affirme qu’en effet les Frères musulmans se sont répandus depuis Munich dans d’autres villes d’Allemagne et d’Europe. M. Akef est un personnage controversé qui parle avec sympathie des kamikazes en Iraq. Mais il évite de répondre aux questions liées au terrorisme et au fondamentalisme. Au lieu de cela, il préfère relater le travail accompli par la communauté à Munich, aidant à embellir un remblai tout proche et planter des pins dans la terre de la mosquée.

    "Nous avons fait de cette décharge un bel endroit qui est désormais rempli d’arbres," dit-il. "C’est un des plus beaux endroits d’Allemagne."

    Texte original : Ian Johnson, "How a Mosque for Ex-Nazis Became Center of Radical Islam", The Wall Street Journal, 12.7.05

    #Allemagne #islam #histoire #nazis

    • texte original

      How a Mosque for Ex-Nazis Became Center of Radical Islam
      http://www.armeniandiaspora.com/july-2005-a/32431-mosque-ex-nazis-center-radical-islam.html?s=7bb07f88cbdea668

      Documents Reveal Triumph
      By Muslim Brotherhood
      In Postwar Munich
      A CIA Plan to Fight Soviets

      The Wall Street Journal
      July 12, 2005
      Page A1

      By IAN JOHNSON, Staff Reporter of THE WALL STREET JOURNAL

      MUNICH, Germany — North of this prosperous city of engineers and auto
      makers is an elegant mosque with a slender minaret and a turquoise
      dome. A stand of pines shields it from a busy street. In a country of
      more than three million Muslims, it looks unremarkable, another place
      of prayer for Europe’s fastest-growing religion.

      The Mosque’s history, however, tells a more-tumultuous story. Buried
      in government and private archives are hundreds of documents that
      trace the battle to control the Islamic Center of Munich. Never before
      made public, the material shows how radical Islam established one of
      its first and most important beachheads in the West when a group of
      ex-Nazi soldiers decided to build a mosque.

      The soldiers’ presence in Munich was part of a nearly forgotten
      subplot to World War II: the decision by tens of thousands of Muslims
      in the Soviet Red Army to switch sides and fight for Hitler. After the
      war, thousands sought refuge in West Germany, building one of the
      largest Muslim communities in 1950s Europe. When the Cold War heated
      up, they were a coveted prize for their language skills and contacts
      back in the Soviet Union. For more than a decade, U.S., West German,
      Soviet and British intelligence agencies vied for control of them in
      the new battle of democracy versus communism.

      Yet the victor wasn’t any of these Cold War combatants. Instead, it
      was a movement with an equally powerful ideology: the Muslim
      Brotherhood. Founded in 1920s Egypt as a social-reform movement, the
      Brotherhood became the fountainhead of political Islam, which calls
      for the Muslim religion to dominate all aspects of life. A powerful
      force for political change throughout the Muslim world, the
      Brotherhood also inspired some of the deadliest terrorist movements of
      the past quarter century, including Hamas and al Qaeda.

      The story of how the Brotherhood exported its creed to the heart of
      Europe highlights a recurring error by Western democracies. For
      decades, countries have tried to cut deals with political Islam —
      backing it in order to defeat another enemy, especially communism.
      Most famously, the U.S. and its allies built up mujahadeen holy
      warriors in 1980s Afghanistan to fight the Soviet Union — paving the
      way for the rise of Osama bin Laden, who quickly turned on his
      U.S. allies in the 1990s.

      Munich was a momentous early example of this dubious
      strategy. Documents and interviews show how the Muslim Brotherhood
      formed a working arrangement with U.S. intelligence organizations,
      outmaneuvering German agencies for control of the former Nazi soldiers
      and their mosque. But the U.S. lost its hold on the movement, and in
      short order conservative, arch-Catholic Bavaria had become host to a
      center of radical Islam.

      The Islamic Center of Munich, seen here at right, sits gently tucked
      away in a quiet suburb. Bottom, the city where Ghaleb Himmat was said
      to have run the Munich mosque. Top left, the Islamic Center of
      Nuremburg.

      “If you want to understand the structure of political Islam, you have
      to look at what happened in Munich,” says Stefan Meining, a
      Munich-based historian who is studying the Islamic center. “Munich is
      the origin of a network that now reaches around the world.”

      Political and social groups affiliated with the Muslim Brotherhood now
      dominate organized Islamic life across a broad swath of Western
      Europe. These connections are frequently little known, even by the
      intelligence services and police agencies of these countries.

      While these groups renounce terrorism and officially advocate
      assimilation, the upshot of their message is that Europe’s Muslims —
      now representing between 5% and 10% of the continent’s population —
      need to be walled off2 from Western culture. This in turn has helped
      create fertile ground for violent ideas. Islamic terrorists have
      increasingly used Europe as a launching pad for their attacks, from
      the Sept. 11 assault on the U.S. to last year’s bombing of trains in
      Madrid.

      These current tensions are embedded in the events of half a century
      ago. Postwar Munich was a ruined city packed with Muslim emigres
      fleeing persecution. While the West tried to observe and control them
      as valuable pawns in the Cold War, they encountered formidable rivals
      seeking their own power bases in Europe’s burgeoning Muslim world.

      Over the next few decades, four men would try successively to control
      the Munich mosque: a brilliant professor of Turkic studies, an imam in
      Hitler’s SS, a charismatic Muslim writer with a world-wide following
      and a hard-nosed Muslim financier now under investigation for backing
      terrorism. Most favored some sort of accommodation with the West. But
      the victor had a bolder vision: a global Islam opposed to the ideals
      of secular democracy.

      The Scholar

      Gerhard von Mende’s interest in Muslims originated in 1919, when his
      father was murdered. The family had lived in Riga, part of a
      once-large German minority in Latvia. When the tiny land was invaded
      by the Red Army at the end of World War I, members of the bourgeoisie
      were rounded up and sent on a forced march. Mr. von Mende’s father, a
      banker, was pulled out of the line and shot dead. [ ]

      That awakened in the 14-year-old a loathing of things Russian. After
      fleeing with his mother and six siblings to Germany, he chose to study
      other people who were oppressed by Russian rule — the Muslims of
      Central Asia. A blizzard of papers and books brought him academic
      prominence. Linguistically gifted, he spoke fluent Russian, Latvian
      and French, as well as passable Turkish and Arabic. When he married a
      Norwegian, he picked up her native tongue as well.

      The Nazi invasion of the Soviet Union in 1941 put a premium on people
      like Mr. von Mende, who understood something about the lands that
      Germany’s blitzkrieg was overrunning. He kept his job at Berlin
      University but was seconded to the new Imperial Ministry for Occupied
      Eastern Territories — or Ostministerium — to head a department
      overseeing the Caucasus.

      Germany’s initial victories left it with staggering numbers of Soviet
      prisoners — five million in all. Due in part to the efforts of
      Mr. von Mende and the Ostministerium, Hitler agreed to free prisoners
      who would take up arms against the Soviets. The Nazis set up
      “Ostlegionen” — Eastern Legions — made up primarily of non-Russian
      minorities eager to pay Moscow back for decades of oppression. Up to a
      million soldiers took up Hitler’s offer.

      As the war progressed, Mr. von Mende became one of the chief
      architects of the Nazi policy toward Soviet minorities. He was dubbed
      their “lord-protector,” establishing national committees of Tatars,
      Turks, Georgians, Azerbaijanis and Armenians. Desperate for soldiers,
      the Nazis viewed these committees as little more than a way to keep
      their turncoat allies in the war. But for the people involved, they
      were like governments-in-exile, a taste of independence for which they
      were grateful to Mr. von Mende.

      Colleagues from this era describe Mr. von Mende as a well-dressed,
      regal man with a wry smile, who used his personal charm to win over
      the exiles — especially his favorites, the Turkic Muslims of Central
      Asia. He opened his home in Berlin to them for long dinners with the
      conversation flowing in Russian, Turkish and German. In the last
      months of the war, he cemented their loyalty through an act of
      bureaucratic genius: With Germany’s infrastructure bombed to a pulp,
      he managed to get thousands of “his” Turks transferred to the western
      front — Greece, Italy, Denmark and Belgium — figuring it would be
      better if they ended up in British or American prisoner-of-war camps
      than Soviet. Those who fell into Soviet hands were shot as traitors.

      By the late 1940s, hundreds of Muslim ex-soldiers were stranded in the
      U.S. zone of occupation in Munich. Mr. von Mende, whose Nazi past
      left him with limited job prospects, decided to devote himself to
      looking out for them.

      That decision would prove beneficial — both for the Muslims and for
      Mr. von Mende. It was the beginning of the Cold War and Western
      intelligence agencies were desperate for anyone who could provide a
      glimpse behind the Iron Curtain. They needed people to analyze
      documents, broadcast anti-Soviet propaganda and recruit spies.

      In October 1945, Mr. von Mende wrote a letter to a “Major Morrison” in
      the British Army, according to a letter in his private papers that his
      family made available. He laid out the Ostministerium’s unique source
      of knowledge about the Soviet peoples. He explained who worked for it
      and in which POW or Displaced Persons camp they were being held. It
      was the beginning of his intelligence career.

      Mr. von Mende settled in the British-occupied sector of Germany, in
      the commercial center of Düsseldorf. Although he was no longer an
      academic, he called his office the “Eastern European Research
      Service.” His staff was made up of ex-Ostministerium employees —
      basically a re-creation of the Nazi apparatus that oversaw the Muslims
      during the war. Funding came from British occupation forces initially,
      then a variety of West German agencies, including the national
      domestic intelligence agency and the German foreign ministry,
      according to foreign-ministry documents and Mr. von Mende’s private
      correspondence.

      Mr. von Mende spent enormous amounts of time helping the Muslims who
      used to work for him in the Ostministerium. He wrung money out of the
      West German bureaucracy for them to be fed, clothed and housed —
      conditions were appalling and even a decade after the war’s end many
      were still living in barracks.

      But at heart, his task was simple: keep tabs on the emigres and
      prevent them from falling into another country’s control. The main
      threat was the Soviet Union, which wanted to stop the emigres from
      making anti-communist propaganda. Some emigre leaders in West Germany
      were murdered. Many carried weapons in defense against KGB assassins.

      CIA vs. Nazi Imam

      By 1956, a rival emerged to threaten Mr. von Mende’s control over the
      Muslim ex-soldiers of Munich: the American Committee for Liberation
      from Bolshevism, widely known as Amcomlib. Set up as a U.S.
      nongovernmental organization to run Radio Free Europe and Radio
      Liberty, Amcomlib was in fact a thinly disguised front for the Central
      Intelligence Agency. CIA funding lasted until 1971 when Congress cut
      Amcomlib’s ties to the intelligence agency.

      During the 1950s, the head of Amcomlib’s political organization was
      Isaac Patch, who is now 95 and living in retirement in New
      Hampshire. Reached by telephone, Mr. Patch defended Amcomlib’s
      strategy of using Muslims to fight the Soviets. “Islam was an
      important factor, no question about it,” Mr. Patch said. “They were
      strong believers and strong anti-communists.”

      Amcomlib forged ties with Ibrahim Gacaoglu, a former Nazi soldier from
      the Caucasus who, like Mr. von Mende, was looking after Muslim
      soldiers stranded in Germany. Mr. Gacaoglu controlled food packages
      from the U.S., which he doled out to his followers, according to his
      organization’s documents. Mr. Gacaoglu also did propaganda work for
      Radio Free Europe. In 1957, for example, he held a news conference
      with another former German political officer, Garip Sultan, who headed
      Radio Liberty’s Tatar service, according to documents and Mr. Sultan.
      The two decried Stalin’s abuses in Chechnya. Mr. Sultan, now 81 years
      old, said in an interview that he wrote Mr. Gacaoglu’s speeches and a
      pamphlet for him on the situation of Muslims.

      For Mr. von Mende and his colleagues, Mr. Gacaoglu’s CIA connections
      were a problem. West Germany and the U.S. were on the same side of the
      Cold War, but Mr. von Mende didn’t appreciate foreign agencies trying
      to influence German residents. As one informant had put it in a report
      to his boss: “Germany is a gate that no one controls because there
      doesn’t seem to be a gatekeeper. Everyone comes and does what he
      pleases.”

      Mr. von Mende decided that Germany’s Muslims needed a leader he could
      trust. He turned to a friend from the war: Nurredin Nakibhodscha
      Namangani.

      Mr. Namangani had come from a long line of imams in his native land,
      modern-day Uzbekistan. But his religious service had mostly been in an
      unholy organization: Hitler’s infamous SS. According to an
      autobiographical sketch he gave German authorities, he had been
      arrested by Stalin’s security forces in 1941 and soon after liberated
      by the invading German army. He served as imam in various capacities,
      ending as imam for an SS division. He won some of Germany’s highest
      commendations, including the Iron Cross.

      Mr. Namangani arrived in Munich in 1956 to an uproar. Opponents such
      as Mr. Gacaoglu charged Mr. Namangani with having participated in
      wartime atrocities. Mr. Namangani’s unit reportedly helped put down
      the 1944 Warsaw uprising of Polish partisans against the Nazis, but
      any personal role in atrocities is not evident in German war records.

      Mr. von Mende beat back the attacks, persuading the federal government
      in Bonn to accept Mr. Namangani as the “Hauptimam” or “chief imam” of
      Germany’s Muslims, on the West German payroll.

      In late 1958, Mr. Namangani came up with a plan to rally the ex-Muslim
      soldiers behind him: a “Mosque Construction Commission.” At the time,
      Germany had only a couple of mosques. Munich’s mosque would be
      different: bigger and dedicated not to traders and visitors but to
      Germany’s first permanent Muslim population of any note.

      “For 13 years, Muslims haven’t had a fixed place for their services
      and have had to hold them in various places,” Mr. Namangani told the
      assembled 50 or so Muslims, including some Muslim students from the
      Middle East. Once, Muslims had been forced to hold services even in a
      brewery, other times in a museum, according to minutes of the mosque
      commission. Now, he told the group, Munich would be a center for
      Muslims and the Bavarian state government would certainly help out,
      according to the minutes.

      It was a big event, so big in fact that someone special was on hand:
      Said Ramadan, the Geneva-based secretary general of the World Islamic
      Congress, a group that wanted to unite Muslims around the world. The
      rest of those assembled donated 125 marks in total (about $275 in
      today’s money) for the mosque’s construction. Mr. Ramadan himself gave
      1,000 marks.

      Mr. von Mende quickly put out feelers for information on the
      well-heeled visitor. Soon, his index of people to watch contained a
      new entry:

      “Said Ramadan, Geneva. Circa 36 years old, 3 children. Since 1956
      drives an expensive Cadillac, gift of the Saudi Arabian
      government. R.S. [sic] is supposed to be a member of the Muslim
      Brotherhood.”

      The Brotherhood Arrives

      Said Ramadan’s arrival in Europe was the result of a clash of ideas
      that continues to tear at Islamic societies. At heart, the problem is
      how to reconcile Islam with the modern nation-state. Like many
      religions, Islam is all-embracing, prescribing behavior in many
      spheres, politics included. But when taken literally, these
      requirements can clash with today’s liberal democracies, which promote
      individual freedom.

      In 1920s Egypt, a young schoolteacher named Hasan al-Banna came down
      firmly on the side of orthodoxy. Troubled by what he saw as the
      immorality of a rapidly modernizing Egypt, he set up an organization
      called the Muslim Brotherhood. His plan was to re-Islamicize society
      by teaching the fundamentals of Islam in the everyday language of the
      coffee shop, not the classical Arabic of mosques. He set up welfare
      organizations and was famous for his commitment to social justice.

      But this collided with other visions of Egypt, especially those
      imported from the West, such as socialism and fascism. Heavily
      involved in the turbulent politics of postwar Egypt, Mr. Banna was
      assassinated in 1949. A few years later, a military coup brought in a
      socialist government that banned the group in 1954.

      Many members were thrown in jail and some were executed. Mr. Ramadan
      was the most prominent member to flee abroad. He was Mr. Banna’s
      son-in-law and was famous for having helped organize Jerusalem’s
      defense against the new state of Israel in 1948. Few countries in the
      region wanted to shield Mr. Ramadan; Egypt was a regional powerhouse
      and its neighbors were wary of antagonizing it. After stops in Syria,
      Lebanon, Jordan and Pakistan, he arrived in Geneva in the summer of
      1958 on a Jordanian diplomatic pass, accredited to the U.N. and also
      neighboring West Germany.

      While in Germany, he set out his ideas in a doctoral thesis called
      “Islamic Law: Its Scope and Equity.” It was published as a book and
      became a classic of modern Islamist thinking.

      “He was decent and intelligent,” says his doctoral adviser at Cologne
      University, Gerhard Kegel, now 93, “if a little fanatical.”

      Not fanatical in the sense of advocating violence, Mr. Kegel says,
      but in his view of a world in which Islam guides all laws and there is
      no distinction between religion and state. Mr. Ramadan also published
      a magazine, Al-Muslimoon, which surveyed events in the Muslim world
      and criticized secularism.

      Mr. Ramadan, like others in the Muslim Brotherhood, strongly opposed
      communism for rejecting religion. During the Cold War, that made him
      a natural ally of the U.S. But Mr. Ramadan also opposed the U.S. and
      other Western countries for their interference in Mideastern
      affairs. Then as now, that put people like Mr. Ramadan in a tough
      position: They needed to cooperate with the West but didn’t want to be
      Western collaborators.

      Historical evidence suggests that Mr. Ramadan worked with the CIA. At
      the time, America was locked in a power struggle with the Soviet
      Union, which was supporting Egypt’s Gamal Abdel Nasser. As Nasser’s
      enemy, the Brotherhood seemed like a good ally for the U.S.

      A document from the German foreign intelligence service, known by its
      initials BND, says the U.S. had helped persuade Jordan to issue
      Mr. Ramadan a passport and that “his expenditures are financed by the
      American side.” Swiss diplomats concurred that the U.S. and
      Mr. Ramadan were close. According to a 1967 diplomatic report in the
      Swiss federal archives: “Said Ramadan is, among others, an information
      agent of the British and Americans.”

      When the Swiss newspaper Le Temps reported the contents of the
      diplomatic report last year, the Ramadan family responded in a letter
      to the editor that read in part: “Our father never collaborated with
      American or English intelligence services. He was, on the contrary,
      the subject of permanent surveillance for numerous years.”

      Members of the Ramadan family refused to comment. They include two
      sons, the popular Muslim intellectual Tariq and his brother, Hani, who
      heads an Islamic center in Geneva that his father set up.

      A Fateful Alliance

      Although he was fortunate to have escaped the Middle East,
      Mr. Ramadan’s Swiss exile cut him off from his base of support. He
      began to look around for allies, according to colleagues who knew him
      then. Soon, an opportunity presented itself: He was contacted in 1958
      by some Arab students in Munich eager to build a new mosque.

      The students had come to Germany to study medicine, engineering and
      other disciplines in which German education excelled. Many had been
      involved with the Muslim Brotherhood in Egypt and were also using the
      chance to escape persecution. Mr. Ramadan “was a gifted orator and we
      all respected him,” says Mohamad Ali El-Mahgary, who now heads an
      organization affiliated with the Munich mosque, the Islamic Center of
      Nuremberg.

      The students quickly united in wanting to get rid of Mr. Namangani,
      the former SS imam. Fired up by Muslim Brotherhood ideology, they saw
      the Uzbek as a throwback to an earlier era, one where, for example,
      local traditions allowed for drinking alcohol when this was expressly
      forbidden in the Quran. Over the next three years, Mr. Ramadan and the
      Brotherhood showed their political mettle — first sidelining the
      soldiers and their German allies, then striking out on their own.

      First Mr. Ramadan teamed up with Amcomlib to undermine
      Mr. Namangani. In 1959, he organized the “European Muslim Congress” in
      Munich, which Mr. von Mende’s informants reported was co-financed by
      Amcomlib, according to German foreign-ministry archives and Mr. von
      Mende’s personal letters. The goal: marginalize Mr. Namangani by
      making Munich’s mosque a European-wide center, not just for Munich’s
      Muslims. For the U.S., this would help strengthen their man,
      Mr. Gacaoglu, and limit the West Germans’ influence over the emigres.

      In 1960, Mr. Ramadan took formal control of the mosque-construction
      commission, with the students convincing the former soldiers that only
      Mr. Ramadan could raise the money needed for a mosque, according to
      interviews. Mr. Ramadan was elected chairman and Mr. Namangani
      relegated to deputy.

      Flummoxed, Mr. von Mende tried to figure out what Mr. Ramadan’s goals
      were. His reports show that he was convinced that Mr. Ramadan was
      working with the U.S. But he needed confirmation and so turned to
      Germany’s foreign-intelligence service. In a private letter to a
      former colleague in the Ostministerium, Mr. von Mende asked for
      information on Mr. Ramadan and suggested stealing files from his
      office in Geneva. He even estimated how much the operation would cost,
      bribes and travel costs included. Mr. von Mende’s BND contact
      confirmed that Mr. Ramadan was backed by the U.S. As for stealing his
      files, the colleague advised against it: Mr. Ramadan was “much too
      careful” to leave valuable information in them.

      Adding to Mr. von Mende’s worries was that the CIA was now openly
      backing Mr. Ramadan. In May of 1961, a CIA agent attached to Amcomlib
      in Munich, Robert Dreher, brought Mr. Ramadan to Mr. von Mende’s
      office in Düsseldorf for a meeting to propose a joint propaganda
      effort against the Soviet Union, according to Mr. von Mende’s personal
      papers and interviews with contemporaries of the men. Mr. von Mende
      quickly turned them down.

      Mr. von Mende decided he had to use Mr. Namangani to engineer
      Mr. Ramadan’s removal. At first, it appeared the two had succeeded. In
      late 1961, Mr. Namangani called a meeting of the mosque
      commission. Mr. Ramadan was accused of financial irregularities. The
      soldiers put forward a new candidate and in a close vote won a simple
      majority. In memos to each other, German officials crowed that
      Mr. Ramadan was gone and with him the plans for a “monumental mosque.”

      But a sharp-eyed city government official noted that the commission’s
      by-laws had required that Mr. Namangani’s candidate win a two-thirds
      majority. The simple majority hadn’t been enough. Once again Mr.
      Ramadan’s ability to mobilize had been decisive: His students had
      turned out in force, unlike Mr. Namangani’s more-numerous
      soldiers. Mr. Ramadan was still in charge of the mosque commission.

      Discouraged, the soldiers began to leave the commission. Mr. Namangani
      remained head of the West German organization that oversaw the former
      soldiers’ spiritual needs, but had nothing more to do with the
      mosque. In a seven-page letter to German officials that is now in the
      Bavarian state archives, Mr. Namangani explained he was tired of
      fighting Mr. Ramadan. “The Mosque Construction Commission has drifted
      far from its original goal and there is the danger that it will become
      a center for those engaged in politics,” he wrote.

      The emigres’ departure from the mosque commission slowed its progress
      but didn’t hurt it. The German bureaucracy, packed with many former
      Nazis, was still sympathetic to the idea of building a mosque, memos
      among officials show. They apparently didn’t know that their former
      comrades-in-arms had left the commission. The West German bureaucracy
      even gave the mosque project, now firmly under Muslim Brotherhood
      control, tax-exempt status, which would be worth millions over the
      next decades.

      Mr. von Mende, though, realized that his Turks were left in the
      political wilderness. In memos to the German foreign ministry, he said
      the federal government must do everything possible to block Mr.
      Ramadan, whom he saw as a foreign-backed outsider. Whether Mr. von
      Mende could have stopped Mr. Ramadan is unknown: In December 1963,
      while sitting at his desk in Düsseldorf, Mr. von Mende had a
      massive heart attack and died immediately. He was 58 years old.

      A few months later, his Eastern European Research Service was closed
      and Mr. von Mende’s network of informants dried up. It would only be
      decades later, after the Sept. 11, 2001, attacks on the U.S., that
      Germany would seriously focus domestic intelligence on the
      Brotherhood’s Munich operations.

      The Banker’s Vision

      Cloaked from outside scrutiny, the mosque had less and less to do with
      the needs of Munich’s Muslims. And around this time, evidence of the
      CIA’s involvement dried up. Instead, control eventually passed to an
      unlikely location: Campione d’Italia, a swath of mansions and
      millionaires in the Swiss Alps. Here, from a terraced villa
      overlooking Lake Lugano, one of Mr. Ramadan’s trusted lieutenants,
      Ghaleb Himmat, ran the Munich mosque and influenced the network that
      grew out of it.

      Of all the characters in the mosque’s history, Mr. Himmat is the most
      enigmatic, although he is one of the few still alive. A Syrian, he
      went to Munich in the 1950s to study but ended up amassing wealth as a
      merchant. Now under investigation by several countries for links to
      terrorism, he normally shuns publicity. He agreed to comment briefly
      on the telephone for this article.

      Contemporaries and archival records indicate that Mr. Himmat was a
      driving force behind the mosque. In 1958, members of the mosque
      commission say, he led the movement to invite Mr. Ramadan to
      Munich. Documents show that the two worked closely together. They went
      on fund-raising trips abroad and Mr. Himmat stood in for Mr. Ramadan
      when the older man was back in Geneva.

      Mr. von Mende’s death should have left Mr. Ramadan firmly in charge of
      the project. But over the next few years, he lost control to
      Mr. Himmat. The exact nature of their split isn’t clear, but close
      associates say it had to do with their different nationalities. Mr.
      Himmat denies this, saying he does not know why Mr. Ramadan left.

      At the same time, Mr. Ramadan was losing the support of his Saudi
      backers. Short of money, he stopped publishing his magazine in
      1967. Over the last quarter century until his death in 1995,
      Mr. Ramadan’s influence waned. His son Tariq describes him in a book
      as prone to “long silences sunk in memory and thoughts, and, often, in
      bitterness.”

      Mr. Himmat assumed control of the mosque just before it opened in
      August of 1973. Under his leadership, the mosque grew in importance,
      functioning as the Muslim Brotherhood’s de facto European embassy. As
      its influence grew, its name changed. From Mosque Construction
      Commission, the group became the Islamic Community of Southern Germany
      and, today, the Islamic Community of Germany. It is now one of the
      country’s most important Islamic organizations, representing 60
      mosques and Islamic centers nationwide.

      The group also became a cornerstone in a network of organizations that
      have promoted across Europe the Muslim Brotherhood way of
      thinking. The Islamic Community of Germany, for example, helped found
      the U.K.-based Federation of Islamic Organizations in Europe, which
      unites groups close to the Muslim Brotherhood and lobbies the European
      Union.

      Mr. Himmat says the mosque has always been open to all Muslims but
      that the Brotherhood came to dominate it because its members are the
      most active. “If the Muslim Brotherhood considers me one of them, it
      is an honor for me,” Mr. Himmat said in the telephone interview. “They
      are nonviolent. They are for interreligious discussion. They are
      active for freedom.”

      For decades, German authorities paid little attention to the
      activities in Munich, viewing them as unconnected to German
      society. They were slow to grasp the warning signs. In 1993, after a
      car-bomb attack on the World Trade Center in New York killed six and
      injured 1,000, investigators discovered that one of the organizers was
      Mahmoud Abouhalima, who had frequented the mosque. He was tried in the
      U.S. and in 1994 was sentenced to life in prison without parole.
      German domestic intelligence began to observe the mosque, intelligence
      officials say, but dropped their efforts after a short while when no
      links to terrorism appeared.

      The Sept. 11 attacks changed that. Three of the four lead hijackers
      had studied in Germany, as did another key organizer. As German and
      U.S. law enforcement searched for clues, some, it is only now becoming
      apparent, led back to the Munich mosque.

      Mr. Himmat, it turned out, was one of the founders of Bank al-Taqwa, a
      Bahamas-based institution whose shareholder list is a who’s who of
      people associated with the Muslim Brotherhood in Europe. The bank has
      been identified by investigators in several Western countries as
      having links to terrorism. Investigators believe the bank helped
      channel money to the Palestinian terrorist group Hamas and may have
      transferred money for al Qaeda operatives.

      In 2001, the U.S. issued a list of “designated” terrorists that
      included Mr. Himmat and a fellow shareholder, Youssef Nada. The
      Treasury Department froze their U.S. assets. Last month, Swiss
      authorities dropped their own investigation, citing lack of
      evidence. The men’s money, however, remains frozen and the U.S. has
      indicated that it is continuing its investigation.

      Messrs. Himmat and Nada deny any involvement in terrorism. A longtime
      member of the Munich mosque, Mr. Nada said in an interview that he no
      longer attends it or its board meetings. He said the mosque wasn’t a
      formal headquarters for the Brotherhood because the group is no longer
      a formal organization. Now, he says, it has become something
      different: a matrix of ideas. “There is no form you sign,” Mr. Nada
      said. “We are not an economic and political organization. We are a way
      of thinking.”

      The U.S. terror-funding investigation was enough to end Mr. Himmat’s
      career at the Islamic Community of Germany. In 2002, he resigned, he
      said, because by being put on the terrorism watch list he was no
      longer able to sign checks for the community, meaning it couldn’t pay
      its staff. He says the organization is doing well on its own and he
      doesn’t contemplate returning to it. “It is running,” he said. “There
      is no need.”

      In April, German police raided the mosque, claiming that it was
      involved with money laundering and spreading intolerant material, a
      crime in Germany. Police carted off computers and files from the
      offices. That was one of several raids on the center, although none
      have resulted in charges.

      Mosque officials say the organization’s days as a focal point of
      political Islam are long over. “This center has developed from a
      center that was important in Germany and internationally to a local
      institution,” says Ahmad von Denffer, a leader of the mosque. The
      Islamic Community of Germany has since moved its operations to
      Cologne, where its current president resides.

      Inside the world of political Islam, though, the Islamic Center of
      Munich remains something special. Some of the ideology’s top leaders
      have served or spoken there. And the Muslim Brotherhood’s current
      murshid, or “supreme guide,” Mahdy Akef, headed the center.

      Mr. Akef fondly remembers his time in Munich from 1984 to 1987. A
      short, friendly man with an elfish smile and big glasses, Mr. Akef
      says the center is now one of several belonging to the Muslim
      Brotherhood in Europe. During his stay there, he says, visiting
      statesmen from the Muslim world visited the Munich mosque to pay
      respects to the world’s most powerful Islamic organization. The mosque
      was so important that when he was arrested in Egypt in the 1990s on
      allegations that he had tried to form an Islamic political party, one
      of the charges against him was that he headed the center.

      The Muslim Brotherhood is still formally banned in Egypt but a tiny
      office in Cairo is tolerated. Sitting on a sofa under a map of the
      world with Muslim nations colored green, Mr. Akef says the Brotherhood
      did indeed spread out from Munich to others cities in Germany and
      Europe. Mr. Akef is a controversial figure who has spoken
      sympathetically about suicide bombers in Iraq. But he avoids answering
      questions about terrorism or fundamentalism. Instead, he prefers to
      talk about the community work the mosque did in Munich, helping to
      beautify a nearby landfill and plant pines in the mosque grounds.

      “We made this dump beautiful and now it’s full of trees,” he
      says. “It’s one of the most beautiful parts of Germany.”

      Almut Schoenfeld in Berlin contributed to this article.

      Write to Ian Johnson at ian.johnson@wsj.com3

      URL for this article:
      http://online.wsj.com/article/0,,SB111964664777469127,00.html

    • Gerhard von Mende faisait partie des organisateurs de l’holocauste au même niveau de l’hierarchie nazi comme Eichmann. Il a participé à la première rencontre administrative consécutive après la « Wannseekonferenz ».

      Bereits am 29. Januar 1942, neun Tage nach der #Wannseekonferenz, fand die erste Folgekonferenz statt. Zu diesem Treffen kamen 16 Teilnehmer in die Räume des Reichsministeriums für die besetzten Ostgebiete (RMfdbO) in der Berliner Rauchstraße. Das RMfdbO selbst war mit insgesamt 8 Teilnehmern vertreten, darunter Otto Bräutigam, Erhard Wetzel, Hermann Weitnauer und Gerhard von Mende.

  • Muppet Nazis ?
    https://www.youtube.com/watch?v=HqFGUJYPd_Y


    Les artistes étatuniens des années 1970 aimaient la culture nazie, au moins c’est qu’on arrive à penser quand on découvre dans Star Wars de George Lucals les plans du film sur la convention nationale du NSDAP crées par Leni Riefenstahl et la musique de la plus grande comédie musicale de 1939 dans le générique de la Muppet Show de Jim Henson .

    The Muppet Show Theme is quite obviously “influenced” by the song “Ich brauche keine Millionen (Musik, Musik, Musik)” from the German musical film “Hello Janine” (1939).
    But Jim Henson and the makers of The Muppet Show not only copied the melody, they also seemed to get a lot of ideas for the opening from the film.
    This video shows the original music sequence (with the singing and dancing performance of Marika Rökk) from “Hello Janine” and as a juxtaposition the parts - where at least I think - The Muppet Show was inspired by the film.
    This goes from the theater setting to the piano player, the line dance, the step dance up to Gonzo hitting the gong on the last note. And even Miss Piggy seems to be inspired in her diva style by Marika Rökk.

    The Muppet Show - In the Navy
    https://www.youtube.com/watch?v=MTwq1_9VH68


    L’équipe de Henson n’était pas dupe. Voici un bel exemple de leur humour de deuxième degré.

    From episode 524, Roger Moore. A band of viking pigs ransack a village while singing the Village People’s In the Navy.

    #Allemagne #USA #culture #cinéma #télévision #nazis #guerre

  • Un peu de racisme ambiant des années 1920

    Après la perte des colonie la chanson populaire allemandes continue à cultiver l’exotisme et le sentiment de supériorité raciale. La petite bougeoise allemande se prépare ainsi au conquêtes à venir.
    Ces chanson font preuve d’une grande maîtrise de leurs métiers respectifs par les auteurs, compositeurs et interprètes. Dans les collections de chansons d’époque on les omet et nous cache une partie des programmes de cabaret de l’époque. Les guerres se préparent par la production artistique.

    Ja, bei den Hottentotten (1928)
    https://www.youtube.com/watch?v=XbpBwvZYUII

    Efim Schachmeister mit seinem Jazz-Symphonie-Orchester. Grammophon 21473. Aus dem Jahre 1928.
    „Und, wie die Hottentotten, so tanzen den Black Bottom die sehr verehrten Damen bald auch in Berlin.“

    Eilali, Eilali, Eilala, alle Kaffern sind aus Afrika / Paul Godwin & Jazz-Symphoniker mit Refrain - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=-zLtvN_8dyA

    Mein lieber Schatz, komm’ fahr mit mir nach Sansibar / Karkoff-Orchester mit Refraingesang
    https://www.youtube.com/watch?v=JHJf2Y01DnI

    Ich laß’ mir meinen Körper schwarz bepinseln / Willy Fritsch mit Orchester
    https://www.youtube.com/watch?v=d4Wc1eYoCRg

    Der Neger hat sein Kind gebissen / Odeon-Tanz-Orchester mit Refraingesang
    https://www.youtube.com/watch?v=8YwaUQktiBI

    Gesang : Max Kuttner
    rec. : 9. April 1926

    Efim Schachmeister - Der Neger hat sein Kind gebissen - ca. März 1926
    https://www.youtube.com/watch?v=CqJFfpzYeqw


    Sing-along-version pour pauvres

    DER NEGER HAT SEIN KIND GEBISSEN (One-Step)
    https://www.youtube.com/watch?v=QywmeTd5tcw


    Sing-along-version, du karoke version 1927

    Der Neger hat sein Kind gebissen - o-o-ho,
    warum nur tat er uns nicht küssen - o-o-ho!
    Denn wenn man nennt zehn Weiber sein,
    wollen auch geküsst sie sein,
    wollen auch geküsst sie sein.

    Im dunkelsten Landes düsterstem Urwald liegt Jumbo, der Neger, ermattet vom Streit.
    Die Frauen des Negers schimpften und zankten, weil Jumbo verletzt ihre Eitelkeit.
    Er hatte zehn Schöne gefreit nach dem Brauch, doch liebt er ein anderes Mägdelein auch -
    die küßt er stets heimlich und küßt sie so wild -
    bis rot ihr das Blut aus der Lippe quillt;
    das haben die Weiber des Jumbo geseh´n und wütend schreien nun alle zehn:

    Der Neger hat sein Kind gebissen - o-o-ho,
    warum nur tat er uns nicht küssen - o-o-ho!
    Denn wenn man nennt zehn Weiber sein,
    wollen auch geküsst sie sein,
    wollen auch geküsst sie sein.

    Dobbri Saxophonorchester, Gesang : Negers Liebling (Berlin 1926)
    https://www.youtube.com/watch?v=p5aPG9z60bQ

    (Der Neger beißt sein Kind nicht mehr),
    One-Step/Nonsensschlager von Max Urban,
    Pendant zu seiner Komposition
    „Der Neger hat sein Kind gebissen".
    Text:

    *
    Der Neger beißt sein Kind nicht mehr.
    Wo kommt denn nur der Unsinn her?
    Wer hat denn nur den Stuss erzählt,
    daß Jumbo so sein Liebchen quält?

    Salem aleikum!

    Der Neger ist ein feiner Mann,
    der auch solide küssen kann.
    Und zieht aus diesem Lied die Lehr’:
    Der Neger beißt sein Kind nicht mehr -
    der Neger beißt sein Kind nicht mehr!

    BEKA B.6068-II, Matr. W 33667

    #Allemagne #chanson_populaire #racisme #histoire

  • Le Dr Asperger a « activement coopéré » avec les nazis, selon une étude
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/04/19/01003-20180419ARTFIG00221-le-dr-asperger-a-activement-coopere-avec-les-nazi

    Après huit années de recherche, un historien de la médecine a publié, ce jeudi, une étude montrant que le célèbre pédiatre autrichien, qui a donné son nom à une forme d’autisme, a participé au programme d’euthanasie du Troisième Reich, ainsi qu’aux « politiques d’hygiène raciale ».

    Le pédiatre autrichien Hans Asperger, qui a donné son nom au syndrome d’Asperger - une forme d’autisme comprenant des troubles des interactions sociales ou de la communication -, a « coopéré activement » avec le programme nazi d’euthanasie, selon une nouvelle étude publiée ce jeudi. « Asperger a fait en sorte de s’adapter au régime nazi et a été récompensé avec des perspectives de carrière pour ses manifestations de loyauté », écrit dans cette étude Herwig Czech, historien de la médecine à l’Université de médecine de Vienne, après huit années de recherche.

    Le Dr Asperger (1906-1980) « a légitimé publiquement les politiques d’hygiène raciale y compris les stérilisations forcées et a coopéré activement, à plusieurs occasions, au programme nazi d’euthanasie d’enfants », poursuit-il. S’il a adhéré à plusieurs organisations affiliées aux Nazis, le célèbre médecin n’a pas pour autant été membre du parti national-socialiste lui-même, précise l’étude publiée dans le journal en accès libre Molecular Autism .

    Pour mener à bien ses recherches, Herwig Czech explique avoir consulté de nombreuses publications dont des documents d’archives jusqu’alors inexploités, y compris les dossiers personnels du docteur et des études de cas de ses patients. Il cite un document nazi de 1940 selon lequel Asperger « était en conformité avec les idées national-socialistes sur les questions de race et les lois sur la stérilisation ». Le Dr Asperger a affiché son allégeance aux principes fondamentaux de la médecine nazie lors de conférences publiques. Après l’annexion de l’Autriche par les nazis en mars 1938, il s’est notamment mis à signer ses rapports de diagnostic avec la formule « Heil Hitler ».

    Selon l’étude, le docteur Asperger a recommandé le transfert de deux fillettes, âgées respectivement de deux et cinq ans, au fameux centre Am Spiegelgrund situé à l’intérieur de l’hôpital psychiatrique Steinhof de Vienne. C’est dans ce centre que sont morts près de 800 enfants dépourvus de « pureté raciale » et d’« intérêt héréditaire », tués notamment par empoisonnement. Les deux fillettes, qui faisaient partie des victimes, étaient officiellement mortes de pneumonie.

    Le docteur Asperger a également fait partie d’une commission chargée de décider du sort de quelque 200 malades dans le département pour enfants d’un autre hôpital, dont 35 qualifiés d’« inéducables » qui sont morts par la suite, selon l’étude.

    #grand_homme #eugenisme #nazisme

  • Die Atombombe kam aus Deutschland
    https://www.youtube.com/watch?v=DnhvtGLg-xk

    Dans ce reportage on découvre comment les nazis on transformé la petite ville d’Oranienburg près de Berlin en lieu de production d’avions militaires et de réacteurs nucléaires. Dans les semaines avant la capitulation la ville fut la cible de plusieurs raids aériensaméricains qui comptent parmi les plus massifs de l’histoire. La cible principale furent les usines Auerwerke qu’il fallait détruire avant qu’elles ne tombent entre les mains des troupes soviétiques. Des quelques 8000 bombes larguées pendant le dernier raid seulement il restent auhourd’hui encore des centaines dans le sol des quartiers habités. Tous les ans il y des exposions contrôlées et spontanées dûes à la décomposition avancée des détonateurs. Le côut de la recherche des ratés et leur désarmement dépasse le budget de la petite ville autrement connue pour le mémorial du camp de concentration de Sachsenhausen.

    Le titre accrocheur attribué au documentaire par le membre Youtube est erroné. Le film dit expressément que l’Allemagne nazie ne développa que les technologies de base élémentaires pour la construction d’une bombe nucléaire. Les nazis avaient chassé les schientifiques juifs les plus importants qui participèrent par la suite au Manhatten Project des Etats Unis.

    Auerwerke
    https://de.wikipedia.org/wiki/Auergesellschaft#In_der_Zeit_des_Nationalsozialismus

    #Allemagne #nazis #histoire #Oranienburg #technologie #nucléaire #guerre

  • Umstrittene Kunst: Berlin erhält Nachlass von Leni Riefenstahl | ZEIT ONLINE
    http://www.zeit.de/kultur/film/2018-02/leni-riefenstahl-nachlass-stiftung-preussischer-kulturbesitz

    FCK NZS. FCK George Lucas. Vive Chris Marker.

    Die 1902 geborene Riefenstahl feierte als Schauspielerin, Filmemacherin und Fotografin große Erfolge – war aber immer umstritten. Während der 1930er-Jahre drehte sie Propagandafilme für das NS-Regime und empfing auch einmal Adolf Hitler in ihrer Wohnung. Dennoch charakterisierte sich die Künstlerin später als „unpolitisch“ und sagte, sie sei nie NSDAP-Mitglied gewesen.

    Kritiker warfen ihr daraufhin vor, mit politischer Naivität dem Dritten Reich ihre Kunst geliehen zu haben und sich zu weigern, politische Verantwortung zu übernehmen. Abgesehen von dieser Kontroverse wurde Riefenstahl von vielen Kritikern aber gefeiert: Der berühmte Hollywood-Regisseur George Lucas soll sie einmal die „modernste Filmemacherin überhaupt“ genannt haben .

    #Allemagne #nazis #film #art #histoire

  • Stiftung Preußischer Kulturbesitz erhält den Nachlass von Leni Riefenstahl - Stiftung Preußischer Kulturbesitz}
    http://www.preussischer-kulturbesitz.de

    J’aime la fin de l’article : on nous communique qui touchera les royalties pour l’utilisation de ses images. Pas de licence CC. La fondation SPK est impitoyable.

    Pressemitteilung vom 12.02.2018

    Erbin schenkt umfangreiche Fotografie- und Filmbestände, Manuskripte, Briefe, Akten und Dokumente – Kunstbibliothek und Staatsbibliothek werden Nachlass aufarbeiten – Kooperation mit der Stiftung Deutsche Kinemathek angedacht – Parzinger: Dieser Nachlass fordert von der SPK besondere Verantwortung

    Die Stiftung Preußischer Kulturbesitz erhält mit einer großzügigen Schenkung den kompletten Nachlass von Leni Riefenstahl (1902-2003), einer der bedeutendsten aber auch umstrittensten Künstlerin der deutschen Film- und Fotogeschichte. Als Tänzerin, Schauspielerin, Filmemacherin (Produzentin, Regisseurin, Drehbuchautorin, Schnittmeisterin) und Fotografin feierte sie große Erfolge. Für ihre Filme und Fotografien wurde sie zu Lebzeiten als kreative und innovative Bilderfinderin bewundert und geschätzt, in der Nachkriegszeit aber scharf dafür kritisiert, dass sie ihr künstlerisches Können in den Dienst nationalsozialistischer Propaganda stellte. Der Nachlass enthält umfangreiche Fotografie- und Filmbestände, Manuskripte, Briefe, Tageskalender, Akten und Dokumente sowie Presseausschnitte und Bücher.

    Nach dem Tod von Leni Riefenstahls Ehemann Horst Kettner im Dezem-ber 2016 wurde die ehemalige Sekretärin Leni Riefenstahls, Gisela Jahn, Alleinerbin. Sie entschied, den gesamten Nachlass der Künstlerin der Stiftung Preußischer Kulturbesitz zu schenken. Die Archivbestände reichen bis in die 1920er Jahre zurück und scheinen vor allem für die Nachkriegszeit überaus komplett zu sein. Mit der Übernahme aus dem Haus Leni Riefenstahls in Pöcking am Starnberger See und dem Abschluss des Schenkungsvertrages erfolgt nun in den nächsten Monaten eine intensive Phase der Sichtung. Für die Erfassung und Erschließung des Nachlasses soll, finanziert durch noch einzuwerbende Drittmittel, ein interdisziplinäres Forschungs- und Archivteam zusammengestellt werden. Im Bereich Film wird eine Kooperation mit der Stiftung Deutsche Kinemathek angestrebt.

    „Die Stiftung Preußischer Kulturbesitz hat mit dem Nachlass von Leni Riefenstahl nicht nur ein bahnbrechendes ästhetisches Werk übernommen, sondern auch eine besondere Verantwortung für die kritische Auseinandersetzung mit dieser streitbaren Person der Zeitgeschichte. Gerade auch die Rolle von Leni Riefenstahl im Nationalsozialismus wird bei der Aufarbeitung des Nachlasses von zentraler Bedeutung sein“, sagt Stiftungspräsident Hermann Parzinger. 

    Es war der Wunsch der Erbin Gisela Jahn, den Nachlass in Berlin, in Leni Riefenstahls Geburtsstadt, aufbewahrt zu wissen. Die Stiftung Preußischer Kulturbesitz bietet mit ihren Museen, Bibliotheken, Archiven und Forschungsinstituten hervorragende Voraussetzungen für die Bewahrung dieses komplexen Nachlasses. 

    Der fotografische Bestand soll, betreut von der Sammlung Fotografie der Kunstbibliothek, im Museum für Fotografie am Bahnhof Zoo untergebracht werden. Hier wird seit 2004 auch das Werk Helmut Newtons gezeigt, mit dem Leni Riefenstahl in ihren späten Lebensjahren eng befreundet war. In der Dauerausstellung „Private Property“ ist dies mit Briefen und Büchern von Leni Riefenstahl dokumentiert – die Briefe Newtons finden sich umgekehrt in ihrem Archiv. Das Museum für Fotogra-fie hat sich in den letzten Jahren zu einem lebendigen Ort für die Auseinandersetzung mit der Geschichte und Gegenwart der Fotografie entwickelt. Über 30 Ausstellungen haben die Rolle der Fotografie in Kunst, Presse, Wissenschaft, Geschichte zum Thema gehabt. Mit dem Pressebildarchiv Willy Römer und weiteren Nachlässen bedeutender Fotografen wurde die schon 150 Jahre alte Sammlung seit 2004 erheblich erweitert. 

    Der Schriften-Bestand des Leni Riefenstahl Archivs mit Korrespondenzen, Tagebüchern und Manuskripten soll von der Handschriftenabteilung der Staatsbibliothek zu Berlin betreut werden, in der heute über 1000 Nachlässe aus fünf Jahrhunderten von Persönlichkeiten aus allen Bereichen des geistigen, kulturellen und wissenschaftlichen Lebens aufbewahrt und erschlossen werden.

    Die kommerziellen Verwertungsrechte wurden von Gisela Jahn der Firma La Tresor Kreativhandel GmbH von Holger Roost-Macías übertragen, die digitale Einzelbildverwertung übernimmt die bpk-Bildagentur der Stiftung Preußischer Kulturbesitz.

    #Allemagne #nazis #film #art #histoire

  • Riefenstahl-Biografin über Nachlass: „In Berlin wird die Blackbox geöffnet werden" | Berliner Zeitung
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur/riefenstahl-biografin-ueber-nachlass--in-berlin-wird-die-blackbox-g

    Die Stiftung Preußischer Kulturbesitz (SPK) hat am Montag bekanntgegeben, dass sie den Nachlass von Leni Riefenstahl erhalten und auswerten wird. Die Berliner Schriftstellerin Karin Wieland hat 2011 eine Doppelbiographie über Marlene Dietrich und Leni Riefenstahl (Hanser Verlag) veröffentlicht, die in amerikanischer Übersetzung für den American Book Award nominiert war. Wir sprachen mit Karin Wieland über die Bedeutung des Nachlasses.

    Der Nachlass der wegen ihrer NS-Propagandafilme umstrittenen Filmregisseurin und Fotografin Leni Riefenstahl geht in die Obhut der Stiftung Preußischer Kulturbesitz über. Das hat Riefenstahls Sekretärin Gisela Jahn entschieden, die nach dem Tod von Riefenstahls Ehemann Alleinerbin war. 

    Frau Wieland, hatten Sie einen Zugang zu dem Nachlass?

    Meine Beschäftigung mit Leni Riefenstahl reicht bis in die 70er- Jahre zurück. Wir jungen Feministinnen konnten gar nicht glauben, dass es solch eine Frau überhaupt gab. Eine Künstlerin, die Hitlers Filme gedreht hatte und jetzt in New York Erfolge mit Bildbänden über die Nuba feierte! Es gab damals bereits viel Geraune um ihren Nachlass. Riefenstahl hatte sich durch zahlreiche Gerichtsverfahren den Ruf erworben, ihre Kritiker gnadenlos zu verfolgen und kaltzustellen.

    Sie hat stets darauf geachtet, dass ihre Version von der unpolitischen Künstlerin, die nach dem Krieg Ungerechtigkeit hat erleiden müssen, im Umlauf blieb. Nach ihrem Tod habe ich versucht, mit ihrem Witwer Kontakt aufzunehmen. Doch die Türen zum Archiv blieben verschlossen. In solch einer Situation muss man sorgsam abwägen, ob man auch ohne Sichtung des Nachlasses glaubt, eine biografische Deutung abgeben zu können. Ich entschied mich, dies als eine besondere Herausforderung zu begreifen.

    Was weiß man von dem Konvolut?

    Der Künstler Thomas Demand hat in seiner Ausstellung „Nationalgalerie“ 2009 unter den wichtigen Orten bundesrepublikanischer Geschichte auch das Archiv Riefenstahls gezeigt. Demand baute nach einer Fotografie das Archiv in Pappe nach und fotografierte dieses Modell. Ein gleichmäßiges Raster von Regalreihen, auf denen graphitfarbene Kartons gestapelt sind. In jedem Regal lagern Türme von Kartons. Nur ein Karton muss geöffnet worden sein, denn ein Deckel liegt einsam auf dem Stapel.

    Alle Kartons sind geschlossen und der geöffnete Karton ist unserem Blick entzogen. In diesem Kunstwerk ist dargestellt, was wir bislang wussten: Riefenstahl verwaltete ihr Archiv in akribischer Ordnung. Dieses Archiv, das sich im Keller ihrer Villa am Starnberger See befand, war eine Blackbox. Sie allein hielt dafür den Schlüssel in der Hand. Dieses Bild gehört nun der Vergangenheit an. In Berlin, der Geburtsstadt Riefenstahls, wird die Blackbox geöffnet werden.

    Was bedeutet das für Berlin?

    Die Schenkung hat etwas Versöhnliches. Wahrscheinlich war diese Geste nur von jemandem möglich, der wusste, welche Ängste um Werk und Künstlerperson Leni Riefenstahl – und nach ihrem Tod ihren Witwer – umtrieben. Riefenstahl gehört zu Berlin. Sie repräsentiert die heute etwas leichtfertig umjubelten 20er-Jahre, die monumentale Moderne dieser Stadt, ihren furchtbaren Untergang und ihr kompromittiertes Weiterleben. Riefenstahls Nachlass bereichert Berlin um eine Seite, die gar nicht nett ist, aber ohne die Berlin auch nicht zu denken ist.

    Stiftungspräsident Hermann Parzinger hat von einer besonderen Verantwortung gesprochen, die der SPK nun zukomme. Sind die Dokumente an die richtige Adresse gelangt?

    Eindeutig: Ja. Einer solch schillernden, genialen, naiven, widersprüchlichen und skrupellosen Künstlerin wie ihr wird man nicht mit voreiligen Verurteilungen gerecht. Gerade jetzt, wo die Kosten politischer Korrektheit sichtbar werden, ist es wichtig, Riefenstahls Rolle als Künstlerin in Zeiten des Totalitarismus mit wissenschaftlicher Präzision zu erschließen.

    Riefenstahl gilt als große Manipulatorin ihrer eigenen Geschichte. Wird man nun ein ganz neues Riefenstahl-Bild erhalten?

    Sie war eine Virtuosin der Selbstsuggestion. Was Sie Manipulation nennen, gehört zu ihr. Riefenstahl wurde zu einer Zeit Regisseurin, Drehbuchautorin und Filmproduzentin, als dies für Frauen noch weniger als heute vorgesehen war. Aus einer Weddinger Handwerkerfamilie stammend, gelang ihr der Aufstieg zu einer Künstlerin, die die Bildwelt des 20. Jahrhunderts geprägt hat. Das war einerseits durch die bedingungslose Zusammenarbeit mit Hitler möglich, aber auch, weil sie nie an ihrer künstlerischen Berufung und Begabung zweifelte.

    Das Bild von ihr ist keinesfalls so eindeutig wie oft angenommen. So ist Riefenstahl nie Mitglied der NSDAP gewesen und war stolz darauf, dass die einzige Organisation, der sie je angehörte, Greenpeace gewesen ist. Es passt auch, dass ihr fotografisches Werk in unmittelbarer Nachbarschaft zum Werk Helmut Newtons unterkommen wird. Newton, der als Jude aus Berlin fliehen musste, hatte als Schuljunge ihre Filme gesehen und bewunderte sie.

    Als er die 97-jährige Riefenstahl dazu überredete, sich von ihm im kurzen Rock fotografieren zu lassen, machte er ihr gegenüber keinen Hehl, dass er sie für einen alten Nazi, aber auch für eine geniale Künstlerin hielt. Sie nahm es hin und fühlte sich geschmeichelt, dass der berühmte Fotograf sich für sie interessierte. Berlin verband die beiden offenbar. Der Glamour, der Witz und die Nüchternheit.

    Die Biografin
    Karin Wieland ist Schriftstellerin und Politikwissenschaftlerin und lebt in Berlin. 2011 erschien im Hanser Verlag ihre Doppelbiografie über Marlene Dietrich und Leni Riefenstahl, in der sie anhand der Lebensgeschichten der beiden Jahrhundertfrauen den Traum von der neuen Frau beschreibt.

    #Allemagne #nazis #film #art #histoire

  • Im Hexenhäuschen: Zu Besuch bei Leni Riefenstahl | Museum and the City
    https://blog.smb.museum/im-hexenhaeuschen-zu-besuch-bei-leni-riefenstahl

    Jüngst bekam die SPK den Nachlass von Leni Riefenstahl geschenkt. Dieser musste in einer einwöchigen Blitzaktion Ende 2017 in ihrem Haus in Pöcking verpackt und nach Berlin gebracht werden. Eine gute Gelegenheit, sich ein paar Gedanken zu Leni Riefenstahl zu machen.

    “Ein Künstler muss das ertragen. Er darf vor dem Bösen nicht die Augen verschließen. Er muss auch das Unschöne gestalten.
    Das habe ich nie getan. Mich zieht nur das Schöne an. Wenn ich tauche, und ich sehe unter Wasser, da liegen Blechdosen herum, denke ich gar nicht daran, die zu fotografieren, weil ich das scheußlich finde. Ich nehme die Dosen weg. Was ich nicht sehen mag, das will ich auch nicht gestalten.

    Das ist es, was ich Ihnen zum Vorwurf mache.
    Ja, aber so bin ich. Sie werden mich nicht verändern können. Ich gehe dem Hässlichen aus dem Weg. Das ist meine Veranlagung, vielleicht meine Schwäche.

    Theweleit schreibt, Sie hätten in Ihrem Film «Triumph des Willens», ohne es zu wollen, das Wesen des Faschismus entlarvt.
    Das ist mir ganz neu.

    Sie wollten das Schöne sehen und haben unbewusst das Böse gezeigt.
    Welches Böse?”

    (Leni Riefenstahl im Gespräch mit André Müller, der sie 2002 in ihrem Haus in Pöcking besuchte. Der Text erschien erstmals am 15. August 2002 in der Weltwoche.)

    Text von Gesine Bahr

    Leni Riefenstahl lebt nicht mehr hier. Pöcking am Starnberger See, Gotenweg 13. An der Nicht-See-Seite einer sanften Hügelkuppe duckt sich unter ziemlich hohen, weil wohl schon ziemlich alten Tannen ihr Haus aus schwarz gebeiztem Holz und Glas, ein HUF-Qualitätsfertighaus, erbaut 1979. Eine japanisch anmutende Berghütte. Das Hexenhäuschen, wie die Riefenstahl selber sagte. Das trifft es schon, denn eine gewisse Schauerromantik ist nicht zu verleugnen. Allerdings erscheint die Atmosphäre im Haus selbst erstaunlich gemütlich, warm und angenehm. Geschmackvoll eingerichtet, offene Räume, viel Licht. Was hatte man denn erwartet? Wichtig bei diesem Besuch ist es, sich zu vergegenwärtigen, dass man selbst ja auch immer möchte, dass das eigene Weltbild passt.


    Der Schreibtisch von Leni Riefenstahl, Pöcking am Starnberger See. November 2017 © Staatliche Museen zu Berlin, Kunstbibliothek / Wilfried Petzi

    Vom Riefenstahl’schen Schreibtisch auf der Empore unter dem vollverglasten Giebel schaut man auf die hügelige Wiese des Vorgartens, wo Helmut Newton die zu diesem Zeitpunkt fast schon 100-Jährige inmitten eines Blütenmeers porträtierte. Eines der letzten Bilder jener Frau, die in ihren Dreißigern, die gleichzeitig die Dreißiger des 20. Jahrhunderts waren, als die schönste Frau Europas galt. Und gleich neben der Blumenwiese steht „ihre alte Eiche“. Als einmal – was anscheinend öfter vorkam, denn viele Journalisten wollten Leni Riefenstahl sprechen und fotografieren, vielleicht auch in der Hoffnung, dass sie endlich mal sagen würde „Ja, ich habe falsch gehandelt und entschuldige mich dafür“ – ein italienisches Journalistenteam vorbeikam, war es jene Eiche, die zu einem der zahlreichen Prozesse führte, mit denen Leni Riefenstahl sich zeitlebens mehr oder minder erfolgreich gegen die Aussage gewehrt hatte, sie habe sich zwischen 1933 und 45 schuldig gemacht. Die Italiener machten nämlich ein Foto, als die Riefenstahl ihren linken Arm ausstreckte, um auf den Baum zu zeigen. Dieses Bild wurde seitenverkehrt auf das Cover des italienischen Magazins gedruckt, so dass es die Wahrheit über ihre Gesinnung endlich aufzudecken schien: Leni Riefenstahl zeigt ihrer Eiche den Hitlergruß. So einfach war es leider nicht.

    „Die Leni hatte einen Hang zum Fantastischen“

    Aber apropos Eiche: Nicht nur die Eichen, die jeder Olympiasieger 1936 als Setzling geschenkt bekam, um die deutschen Werte in der eigenen Heimat Fuß fassen zu lassen, waren einer der mehr oder minder gekonnten Griffe in die PR-Trickkiste, mit denen die Nazis das internationale Großsportereignisse als Propagandaforum zu nutzen suchten. Der größte, weil künstlerisch wertvolle, mitreißende und gleichzeitig moderne Coup war der aus den beiden Teilen, „Fest der Völker“ und „Fest der Schönheit“ bestehende Olympiafilm, den Leni Riefenstahl auf Wunsch Hitlers produzierte und inszenierte. Bis heute gilt er als einer der 100 besten Filme aller Zeiten. Propaganda oder nicht, das ist hier die Frage. Der Rest der Welt sagte „natürlich!“, die Riefenstahl sagte, sie hätte nur die Realität dokumentiert. Das sagte sie auch über ihren Reichsparteitagsfilm „Triumph des Willens“ von 1934. Diese Aussage führt wiederum zu der Frage nach dem Riefenstahl’schen Realitätsbegriff.

    „Die Leni hatte einen Hang zum Fantastischen“ erzählt dann auch ihre langjährige Sekretärin Gisela Jahn. Ihr Regiedebüt „Das Blaue Licht“ von 1932 zeugt ebenso davon, wie die Hinwendung in den 1960ern zu den exotischen Nuba und schließlich mit den Tauchfilmen in die geheimnisvolle Welt unter Wasser in den 1980er Jahren. Fantastik bedeutet ja auch, sich eine eigene Realität zu schaffen – und damit die reale zu verdrängen. Insofern passt es schon, dass sich neben zahlreichen Fotobüchern, Publikationen zu Speer, Eva Braun, Goebbels, Heß und Hitler, Natur- und Gartenbildbänden einige Harry Potter-Ausgaben in einem der vielen Bücherregale finden. Ein Art Clash der Jahrhunderte: Leni Riefenstahl liest Harry Potter. Und es passt auch zu diesem Spiel mit Realität und Fiktion, dass Leni Riefenstahl ihr Leben lang hart daran gearbeitet hat, etwas Außergewöhnliches, Besonderes zu sein. Tänzerin war sie, Bergfilmschauspielerin, Regisseurin, ein Ass am Schneidetisch, Fotografin, Weltenbummlerin, Tauchfilmemacherin, Memoirenschreiberin – und hatte spätestens in den 1980er Jahren den Status einer mythischen Ikone inne.

    So gut wie in „Triumph des Willens“ sahen die Nazis nie wieder aus

    Eine mythische Ikone also, aber von was? Sie hätte wohl gesagt „Der Schönheit“. Man muss irgendwie an das leitmotivische „Fair is foul and foul is fair“ der drei Hexen in Shakespeares Macbeth denken. Dessen Ehefrau strebt, ehrgeizig bis ins Mark, nach Höherem – und geht dabei über Leichen. Leni Riefenstahl war keine Lady Macbeth, aber ehrgeizig, getrieben und zielstrebig war sie schon. Fair is foul and foul is fair denkt man also im Riefenstahl’schen Hexenhäuschen: Das Schöne ist schlecht und das Schlechte schön, frei übersetzt. Das trifft auf die Riefenstahl-Filme zu: Die Olympia-Filme sind Meisterwerke des Neuen Sehens, die aber der faschistischen Propaganda dienten. Und so gut wie in „Triumph des Willens“ sahen die Nazis nie wieder aus.

    Bei Leni Riefenstahl zeigt sie sich wieder, die Janusköpfigkeit der Moderne, die das 20. Jahrhundert so geprägt hat. Die Moderne war halt nicht nur Bauhaus, Klarheit, Neuer Mensch, sondern auch Faschismus, Körperkult und Übermensch. Insofern war Leni Riefenstahl ein Kind ihrer Zeit und deren Strömungen: Avantgarde, Faschismus und schließlich Pop. Darum liest sich die Liste jener Menschen, die mit ihr zu tun hatten auch wie ein Who is Who des 20. Jahrhunderts: Andy Warhol und Mick Jagger, Helmut Newton und David Bowie, Siegfried und Roy, Susan Sontag und Siegfried Kracauer, Marlene Dietrich, Jean Cocteau, Gret Palucca, Josef von Sternberg, aber auch: Hitler, Goebbels, Speer, Breker und Konsorten.


    Der Speerwerfer – Foto aus dem Olympiafilm von Leni Riefenstahl © bpk

    Während Lady Macbeth aber von Schuldgefühlen gemartert wurde, sah Leni Riefenstahl sich als unwissendes Opfer, als eine, die nichts Böses wollte, die nur Filme machen wollte und von den nationalsozialistischen Herrschern gezwungen wurde, die meisterhaften Propagandafilme zu kreieren. Und die von Judenvertreibung, Judenvernichtung, Kriegsgräueln und anderen Konsequenzen der Nazi-Herrschaft nichts gewusst haben wollte.

    Politisch aufgeladen oder nicht – der Riefenstahl’sche Schönheitsbegriff definierte sich jedenfalls derart, dass sich doch einige Überschneidungen mit dem des Faschismus finden: starke, gesunde, vitale, übermenschlich anmutende Leiber, die im ständigen Kampf versuchen, die stärksten und besten zu sein – seien es ernsthaft-nackte, muskulöse Nuba-Krieger oder ernsthaft-nackte, muskulöse Teilnehmer der Nazi-Olympiade 1936.

    Helmut Newton, Siegfried & Roy und Kevin Brownlow waren auch schon da

    Zurück nach Pöcking. Gibt es eigentlich einen Menschen hinter der Ikone Riefenstahl? Kann man diesen Menschen in seinem Haus, seinen persönlichen Sachen, den Büchern, die in seinem Regal verstauben oder auch nicht, erkennen? Was sagt es einem beispielsweise, dass auf dem Nachttisch Gedichte von Nietzsche liegen? Dass es eine Sammlung kleiner Kristallfiguren von Swarowski gibt? Dass im Keller ein Modell der Rundhütte steht, ihr Haus bei den Nuba, das aber nie gebaut wurde? Und warum sind alle Sofas gelb? Sicher ist: Es gab natürlich diesen Menschen Leni Riefenstahl. „Die Leni“, wie die Sekretärin sie liebevoll nennt, die jeden Morgen ein weiches Ei aß und zwei Tassen Kaffee trank, die sich im fortgeschrittenen Alter wegen Schmerzen kaum bewegen konnte, die sehr dankbar für jede Kleinigkeit gewesen sei. Und die jede Menge Verbindungen zu mehr oder minder bekannten Namen des 20. Jahrhunderts hatte, beispielsweise eine Brieffreundschaft mit dem eingangs erwähnten Helmut Newton.

    Nicht nur dieser war in Pöcking zu Besuch gewesen, auch andere waren dort und haben in Form von Andenken ihre Spuren hinterlassen: ein aus einem großen Bergkristall selbstgebauter Bilderrahmen mit einem Porträt von Leni Riefenstahl als Junta in besagtem Regiedebüt „Das Blaue Licht“ (Jener Film, der als Hitlers Lieblingsfilm galt und der ihn auf die Nachwuchsregisseurin aufmerksam machte), den ihr der englische Filmemacher Kevin Brownlow verehrte, Bücher des Fußballnationalmannschaftsarztes Müller-Wohlfahrt (ein Freund), selbstgemalte Fensterbilder der TV-Ärztin Dr. Kühnemann und überall weiße Plüschtiger und Bilder von Siegfried & Roy, die von der guten Freundschaft Leni Riefenstahls zu dem Wildkatzenbändigerpaars aus Las Vegas zeugen.

    Im Keller: Die gesammelte Filmschnitttechnik des 20. Jahrhunderts

    Dann geht es in den Keller. Martin Roßbacher, der Restaurator der Kunstbibliothek, ordert nach einem ersten kurzen Rundgang sofort mehr Verpackungsmaterial, die eingeplanten 530 Umzugskisten werden nicht reichen. Leni Riefenstahl und ihr 40 Jahre jüngerer Lebensgefährte und Kameramann Horst Kettner haben Ordnung gehalten und ausdauernd alles in Sachen Riefenstahl gesammelt: Von alten Filmrollen über Lenis Reitstiefel, Skischuhe, Taucheranzüge, Prozessakten, Zeitungsberichte, Abzüge, Filmplakate, Korrespondenzen, Lenis alten Reisekoffer, Videos, Dias, außerdem die gesammelte Filmschnitttechnik der letzten 100 Jahre.

    Blick in einen Archivraum, Haus Riefenstahl, Pöcking am Starnberger See, November 2017 © Staatliche Museen zu Berlin, Kunstbibliothek / Wilfried Petzi
    Jetzt steht die Delegation von Bildarchiv PK, Kunstbibliothek und Staatsbibliothek vor der großen Aufgabe, zu entscheiden: Was kommt mit nach Berlin, was nicht? An einem Schnittplatz hängt eine mit Schreibmaschine geschriebene Notiz auf Büttenpapier: „Man muss nicht unbedingt das Licht des anderen ausblasen um das eigene leuchten zu lassen!“ Ist so etwas für die Riefenstahl-Rezeption von Bedeutung? In Berlin wird sich dann die wohl schwerere Frage stellen: Was passiert denn nun damit? Das einzig Richtige: eine professionelle Lagerung und Erschließung sowie eine wissenschaftliche Erforschung. Bei der Größe und Komplexität des Nachlasses eine schwierige und mehrjährige Aufgabe. Sekretärin Gisela Jahn, die den Nachlass eher zufällig erbte, ist dann auch sehr erleichtert und froh, diese, ihr auferlegte Bürde in verantwortungsvolle Hände abgegeben zu haben. Auch hier kommt übrigens wieder Helmut Newton ins Spiel: Frau Jahn hat der SPK den Riefenstahl-Nachlass vor allem deshalb geschenkt, weil die Stiftung den Nachlass des großen Fotografen seit 2004 als Dauerleihgabe betreut.

    Mittlerweile ist Holger Roost-Macias im Riefenstahl’schen Keller eingetroffen und begleitet kennerhaft die Nachlasssichtung. Anfang der Nullerjahre hatte Roost mit seiner damaligen Firma unter anderem die „Popstars“-Reihe für Pro Sieben produziert. Nun hat er sich die kommerziellen Verwertungsrechte gesichert und plant, Leni Riefenstahls Film über die afrikanischen Nuba, der aufgrund eines Materialfehlers grünstichig ist und nie vollendet wurde, digital aufzubereiten und in die Kinos zu bringen. Aber zunächst hat er dafür gesorgt, dass ihr Erstling „Das Blaue Licht“ auf der Berlinale 2018 gezeigt wird – sicherheitshalber mit filmwissenschaftlicher Einführung und FSK 18.

    #Allemagne #nazis #film #art #histoire

  • « Über Leben in Demmin » : Dokumentarfilm erzählt von einem Massen-Suizid im Mai 1945 | Berliner Zeitung
    https://mobil.berliner-zeitung.de/kultur/film/-ueber-leben-in-demmin--dokumentarfilm-erzaehlt-von-einem-mas


    Quel bled paumé ! Demmin est l’incarnation de l’expression allemande qui dit d’un lieu que « tu ne voudrais pas y être enterré ». C’est le lieu d’un suicide collectif juste avant la libération du fascisme par l’armée soviétique. Quand je l’ai visité j’ignorais cette histoire mais je ressentais quelque chose de particulièrment désagréable pendant les quelques pas qu’on fait dans cette ville. C’était avant la visite du laboratoire de développement et du site de test des missiles nazis précurseurs des fusées Saturn envoyés en espace par les USA.

    Ce film sur Demmin devrait servir d’introduction à a chaque excursion scolaire à Peenemünde. C’est une alternative à la visite des camps de concentration nazis. A travers la rencontre des personnes et des monuments technologiques on découvre l’euphorie et la dépression totale sous le régime meurtrier.

    Zwölf auf dem Hochzeitsfoto leben nicht mehr, darunter Paul, ein Kind von drei oder vier Jahren. Zwölf von vielleicht 700, vielleicht 1000 Demminern, die sich in den ersten Maitagen des Jahres 1945 das Leben genommen haben. 700 von 15 000 Bewohnern, die Demmin damals hatte. Mit dieser Geschichte und ihren Auswirkungen auf die Gegenwart beschäftigt sich Martin Farkas’ Dokumentarfilm „Über Leben in Demmin“.
    „Komm, wir gehen ins Wasser“

    Massensuizide gab es in den letzten Kriegstagen im ganzen Land, vor allem im Osten, wo die Rote Armee vorrückte. Aber es gibt wenige Orte, in denen sich so viele Menschen umbrachten wie in Demmin. Warum? Man muss Martin Farkas’ Film Zeit geben, um Antworten auf diese Frage zu bekommen. Und es ist keine Schwäche, sondern eine Stärke des Films, dass er keine endgültige Erklärung bietet. Drei Jahre lang ist Farkas immer wieder nach Demmin gefahren und hat vor allem Zeitzeugen befragt, die 1945 Kinder oder Teenager waren. Er besucht sie im Altersheim, in ihren Wohnungen, in denen der Rollator in der Wohnzimmerecke steht. Informationen zu den historischen Ereignissen werden spärlich als Zwischentitel eingeblendet.

    Aus dem, was die Zeitzeugen sagen, manchmal nur beiläufig, fügt sich ein Bild zusammen, das nicht nur Fakten, sondern auch Atmosphäre transportiert. Man erfährt, was für schönes Frühlingswetter damals herrschte, dass im Wald Buschwindröschen blühten. Die Demminer hätten im verlorenen Krieg Hoffnung spüren können, denkt man. Sie aber erzählen von den drei Flüssen, die die Stadt umschließen: Peene, Tollense und Trebel.

    Demmin in Meck-Pomm : Hauptstadt der Arbeitslosen - SPIEGEL ONLINE
    http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/demmin-in-meck-pomm-hauptstadt-der-arbeitslosen-a-724044.html

    Deutschland feiert den Aufschwung. Nicht in Demmin. Nirgendwo ist die Arbeitslosigkeit so hoch wie in dem Landkreis im Nordosten der Republik. Wer kann, geht in den Westen, wer bleibt, erlebt den täglichen Niedergang. Ein Besuch in der Hartz-IV-Hauptstadt, deren Puls immer langsamer schlägt.

    Heeresversuchsanstalt Peenemünde
    https://de.wikipedia.org/wiki/Heeresversuchsanstalt_Peenem%C3%BCnde

    Mass suicide in Demmin - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Mass_suicide_in_Demmin

    #Allemagne #histoire #nazis #libération #dénazification

  • Unbekannte flexen Hakenkreuz von umstrittener Kirchenglocke – NP - Neue Presse
    http://www.neuepresse.de/Nachrichten/Niedersachsen/Uebersicht/Unbekannte-flexen-Hakenkreuz-von-umstrittener-Kirchenglocke


    Cette mesure avait 72 ans de retard.

    Schweringen. Weitere Auskünfte wollte er nicht geben. Zuvor hatte die Zeitung „Die Harke“ (Dienstag) berichtet, dass das Symbol auf der aus der Nazi-Zeit stammenden Glocke weggeflext wurde. Auch ein Sprecher der Landeskirche bestätigte den Vorfall gegenüber dpa. Noch im Verlauf des Tages werde es eine Erklärung der Landeskirche dazu geben. „Die Harke“ zeigte das Foto eines Bekennerschreibens mit der Überschrift „Frühjahrsputz 2018“.

    #Allemagne #nazis #Deutsche_Christen #antifascisme

  • Heimatkongress : Ina Scharrenbach - eine Ministerin mit „Vaterlandsliedern“ - WZ.de
    http://www.wz.de/home/politik/nrw/heimatkongress-ina-scharrenbach-eine-ministerin-mit-vaterlandsliedern-1.2645232?p


    Cette ministre pour la patrie (mais oui, on a ce genre de bêtise au niveau de certains Länder et au niveai fédéral) est en train d’accepter des diques avec des chanson nazies comme soutien pour ses projets.

    Beim Heimatkongress in Münster posierte Ina Scharrenbach (CDU) mit einer Heino-Platte, deren „Vaterlandslieder“ sich teils auch im „Liederbuch der SS“ wiederfinden.

    Münster. Beim ersten „Heimatkongress“, den das NRW-Ministerium für Heimat, Kommunales, Bau und Gleichstellung am Wochenende in Münster veranstaltete, hatte Ministerin Ina Scharrenbach eine Überraschung im Gepäck: Heino. „Den rund 520 Mitgliedern von NRW-Heimatvereinen präsentierte Ministerin Ina Scharrenbach (CDU) den fast 80 Jahre alten Schlagersänger und seine Partnerin Hannelore“, vermeldete das Ministerium in einer Presseerklärung.

    Der gebürtige Düsseldorfer „mit dunkler Sonnenbrille und blonden Haaren als Markenzeichen“ habe sich als einer der ersten Heimatbotschafter engagiert, so das Ministerium, und: „Er singe seit über 50 Jahren über Heimat, sagte Heino: ,Ich bin froh, dass man überhaupt das Wort Heimat wieder in den Mund nimmt.’“
    „Wer den Begriff festlegt, grenzt aus, nicht ein.“

    Scharrenbach wiederholte in Münster laut Mitteilung, ihr Ministerium habe ganz bewusst auf eine Definition des Begriffs Heimat verzichtet: „Wer den Begriff festlegt, grenzt aus, nicht ein.“ Heimat habe viel mit unsichtbaren Wurzeln eines jeden Menschen zu tun, die Halt, Orientierung und Überschaubarkeit in einer unübersichtlich gewordenen Welt bieten.

    Dazu verbreitete Scharrenbach ein Foto, auf dem sie gemeinsam mit Heino eine Doppel-LP des Sängers aus dem Jahr 1981 in die Kamera hält – und das politische Fragen aufwerfen dürfte. Titel des Albums, das im Handel nicht erhältlich ist: „Die schönsten Deutschen Heimat- und Vaterlandslieder.“

    In den 24 Liedern des Doppelalbums, das vor 37 Jahren von der TV-Zeitschrift „Hörzu“ (damals Springer-Verlag) veröffentlicht wurde, besingt Heino eine „deutsche“ Heimat- und Vaterlandsvorstellung, die mit Ausnahme des „Steiger-Liedes“ keinen NRW-Bezug hat, dafür aber das Staatsgebiet der Bundesrepublik weit überschreitet und sich ideologisch mit Liedgut-Sammlungen der Vorstellungswelt von 1938 überschneidet.

    Kongress

    Ina Scharrenbach (CDU) ist die erste Heimatministerin Nordrhein-Westfalens. Der erste Heimatkongress, zu dem am Wochenende rund 500 Ehrenamtliche in Münster geladen waren, soll helfen, die Heimatpolitik auszurichten. Die Teilnehmer sollten in Arbeitsgruppen Heimatbegriffe entwickeln. Sänger Heino ist neben Fußballer Gerald Asamoah, Kabarettist Dieter Nuhr oder Kölns OB Henriette Reker einer von 40 Heimatbotschaftern.

    So enthält die Sammlung nicht nur landsmannschaftliche und koloniale Stücke, in denen im Stil der Zeit frühere deutsche und „großdeutsche“ Gebiete besungen werden wie das Schlesier-, das Ostpreußen-, das Südwester- und das Andreas-Hofer-Lied. Daneben sind Darbietungen enthalten, die Soldaten- und Kriegslied-Sammlungen des 19. Jahrhunderts entstammen und auch solche, die wegen ihres Waffengewalt, Nationalismus und Chauvinismus verherrlichenden Inhalts von den Nationalsozialisten besonders gefördert wurden.

    Besonders sticht aus der Sammlung das heute überwiegend unbekannte Lied „Wenn Alle Untreu Werden“ (Max von Schenkendorf, 1814) hervor, das von der SS als das „Treuelied“ gesungen wurde. Im „Liederbuch der SS“ (Wahlspruch: Meine Ehre heißt Treue), das in den 1930er und 1940er Jahre im Münchner Zentralverlag der NSDAP erschien, wird es an dritter Stelle hinter dem Horst-Wessel-Lied und dem Deutschlandlied aufgeführt.

    Auch die häufig auf Schallplatten-Pressungen des Horst-Wessel-Lieds als B-Seite verwendete „Märkische Heide“ ist auf dem Heino-Album enthalten. Von den 24 Liedern des Doppel-Albums finden sich mindestens fünf in allen Auflagen des SS-Liederbuchs wieder.

    Indiziert oder verboten ist keines der Stücke auf dem Heino-Album. Auch enthält das SS-Liederbuch mit seinen knapp 200 Liedern etliche, die von den Nationalsozialisten missbraucht und aus dem Kontext gerissen wurden, so die SPD-Hymne „Wann wir schreiten Seit’ an Seit’“. Auffällig ist eher die Zusammenstellung auf dem Heino-Album.

    Zur Entstehung des Fotos erklärte das Ministerium auf Anfrage, das Ehepaar Kramm (Heino und Hannelore) habe zwei Schallplatten und vier CDs als Gastgeschenke mit zum Kongress gebracht. Diese sechs Geschenke seien bei der Übergabe nicht unter dem Aspekt der politischen Korrektheit überprüft worden. „Es handelt sich vielmehr um historische Dokumente, also musikalische Zeitzeugen, die in den Fundus des Ministeriums aufgenommen werden“, so ein Sprecher.

    Heino habe sich aus Eigeninitiative zum Kongress angemeldet und sei nicht auf Initiative und Wunsch von Ministerin Ina Scharrenbach gekommen. Dass ein Foto mit der Schallplatte „Die schönsten deutschen Heimat- und Vaterlandslieder“ aufgenommen wurde, sei reiner Zufall: „Die Ministerin hat vor der Annahme des Geschenks nicht die Titel der Schallplatte zur Kenntnis genommen. Dabei bestand am Rande der Pressekonferenz, bei der das Foto aufgenommen wurde, gar keine Gelegenheit.“

    Die Ministerin habe bei dem Pressetermin keine Gelegenheit gehabt, eine inhaltliche Überprüfung der Titel oder Texte der Schallplatten vornehmen zu lassen: „Sie verwahrt sich aber strikt dagegen, in irgendeiner Weise mit der nationalsozialistischen Ideologie in Verbindung gebracht zu werden“, so ihr Sprecher.

    Gleichwohl verweise man darauf, dass viele der Lieder auf dem Album weiter gebräuchlich seien und keine Nähe zu irgendwelchen Ideologien beinhalteten. Als Beispiel nennt das Ministerium das Steiger-Lied, welches gespielt und gesungen werde, wenn die Fußballmannschaft des FC Schalke 04 zu einem Heimspiel in Gelsenkirchen antrete.

    #Allemagne #nationalisme #nazis #musique

  • „Über Leben in Demmin“: Dokumentarfilm erzählt von einem Massen-Suizid im Mai 1945 | Berliner Zeitung
    https://mobil.berliner-zeitung.de/kultur/film/-ueber-leben-in-demmin--dokumentarfilm-erzaehlt-von-einem-mas
    ❝In dem mecklenburgisch-vorpommerschen Städtchen Demmin kann ein Hochzeitsfoto, auf dem festlich gekleidet die ganze Familie versammelt ist, dazu dienen, die Toten zu zählen. „Gerdis Frau mit Tochter und die junge Frau, die hier jetzt die Braut ist“, sagt der Zeitzeuge. „Die haben sich im Garten vom Förster erschießen lassen.“

    Die Großeltern seien mit der Tochter ins Wasser gegangen. Der Großvater habe schwimmen können. „Da sollen sich die Frauen drangehängt haben.“ Else mit Oskar und einer weiteren Schwester hätten Gift genommen. Es wirkte nicht. „Da hat eine Schwiegertochter ihnen die Pulsadern aufgeschnitten.“ Alle zehn Finger sind beim Zählen im Einsatz, aber sie reichen nicht. Zwölf auf dem Hochzeitsfoto leben nicht mehr, darunter Paul, ein Kind von drei oder vier Jahren. Zwölf von vielleicht 700, vielleicht 1000 Demminern, die sich in den ersten Maitagen des Jahres 1945 das Leben genommen haben. 700 von 15 000 Bewohnern, die Demmin damals hatte. Mit dieser Geschichte und ihren Auswirkungen auf die Gegenwart beschäftigt sich Martin Farkas’ Dokumentarfilm „Über Leben in Demmin“.
    „Komm, wir gehen ins Wasser“

    Massensuizide gab es in den letzten Kriegstagen im ganzen Land, vor allem im Osten, wo die Rote Armee vorrückte. Aber es gibt wenige Orte, in denen sich so viele Menschen umbrachten wie in Demmin. Warum? Man muss Martin Farkas’ Film Zeit geben, um Antworten auf diese Frage zu bekommen. Und es ist keine Schwäche, sondern eine Stärke des Films, dass er keine endgültige Erklärung bietet. Drei Jahre lang ist Farkas immer wieder nach Demmin gefahren und hat vor allem Zeitzeugen befragt, die 1945 Kinder oder Teenager waren. Er besucht sie im Altersheim, in ihren Wohnungen, in denen der Rollator in der Wohnzimmerecke steht. Informationen zu den historischen Ereignissen werden spärlich als Zwischentitel eingeblendet.

    Aus dem, was die Zeitzeugen sagen, manchmal nur beiläufig, fügt sich ein Bild zusammen, das nicht nur Fakten, sondern auch Atmosphäre transportiert. Man erfährt, was für schönes Frühlingswetter damals herrschte, dass im Wald Buschwindröschen blühten. Die Demminer hätten im verlorenen Krieg Hoffnung spüren können, denkt man. Sie aber erzählen von den drei Flüssen, die die Stadt umschließen: Peene, Tollense und Trebel.

    Letzter Ausweg Tod

    Von den Brücken, die die Nazis gesprengt hatten. Man konnte Demmin als Gefängnis empfinden, aus dem nur der Tod einen Ausweg bot. Die Kinder und Jugendlichen von einst erzählen von furchtbaren Gerüchten über die sowjetischen Soldaten, von der Angst vor Rache. „Die wussten, was das deutsche Heer angerichtet hatte“, sagt eine Zeitzeugin. Hier fällt besonders auf, was keiner je erwähnt: Scham oder Schuldgefühl.

    Dann brannte die Stadt. Es gab Vergewaltigungen. „Los komm, wir gehen auch ins Wasser“, habe die Großmutter gesagt, erzählt eine

    #Allemagne #nazis #histoire #suicide

  • There’s a notorious Nazi concentration camp guard living in New York City and ICE won’t deport him / Boing Boing
    https://boingboing.net/2018/03/29/selective-enforcement.html

    Jakiw Palij is a convicted Nazi war-criminal who helped train the force charged with murdering every Jew in Poland, guarded the Trawniki forced labor camp — where 6,000 prisoners were murdered in a single day — and was present at the “liquidation” of the Warsaw Ghetto. He’s lived in the USA since 1949, when he entered the country and lied about his Nazi past.

    That lie was the basis of a 2004 immigration proceeding that resulted in his being stripped of US citizenship; the same judge issued a deportation order for Palij.

    But at age 94, Palij remains in the USA, living in his home in Jackson Heights, Queens. ICE has failed to deport him because, they say, Ukraine, Poland and Germany have all refused to take him in, and it’s likely he will live out the rest of his days in the USA.

    In the first three months of 2018, ICE deported 56,710 people, 46% of whom had not been convicted of any crime.

    #nazis #USA #génocide

  • Pour nos amis du Vlaams Belang en quête d’identité ethnique voici une oeuvre adaptée à leur QI
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vlaams_Belang

    Le Vlaams Belang (« Intérêt flamand »), qui s’appelait Vlaams Blok (« Bloc flamand ») jusqu’au 15 novembre 2004, est un parti politique de droite populiste prônant le nationalisme flamand.

    Malheureusement il faut apprendre la langue du Führer pour lire en ligne ce livre.
    https://archive.org/details/Haarer-Johanna-Mutter-erzaehl-von-Adolf-Hitler

    Son auteur nous a lègué un texte sur la gestation et l’éducation des tout petits qui a servi d’oeuvre de référence dans les familles allemandes jusque dans les années 1980.

    Die Deutsche Mutter und ihr erstes Kind
    https://ia801906.us.archive.org/8/items/JohannaHaarerDieDeutscheMutterUndIhrErstesKind1940/Johanna%20Haarer%20-%20Die%20deutsche%20Mutter%20und%20ihr%20er

    https://de.wikipedia.org/wiki/Johanna_Haarer#Schriften_(Auswahl)

    Die Mutter und ihr erstes Kind. völlig neu bearbeitete und erweiterte Auflage, 1222.–1231. Tausend der Gesamtauflage. Gerber, München 1987, ISBN 978-3-87249-158-9 (Originaltitel: Die deutsche Mutter und ihr erstes Kind. Erstausgabe: Lehmanns, München 1934, ohne Hinweis auf frühere Auflagen).

    Familienleben: „Erziehung vererbt sich“ | Nido
    https://www.stern.de/nido/familienleben/familienleben--erziehung-vererbt-sich--7161008.html

    Frau Gebhardt, die wenigsten Eltern heute kennen den vermutlich erfolgreichsten Erziehungs-Bestseller Deutschlands mit einer Gesamtauflage von über 1,2 Millionen Exemplaren …

    Ja, das ist „Die Mutter und ihr erstes Kind“, geschrieben von der Ärztin Johanna Haarer, einer fünffachen Mutter …

    … und überzeugten Nationalsozialistin.

    Als das Buch 1934 erschien, hieß es auch noch „Die deutsche Mutter und ihr erstes Kind“. Nach dem Krieg hat sie ihr Buch einfach von NS-Vokabular bereinigt, und dann ist es bis 1987 aufgelegt worden, natürlich immer wieder in leicht überarbeiteter Version. Ich denke, am Ende hat es sich nicht mehr besonders gut verkauft, aber in der Gesamtzahl ist die eine Hälfte der Auflage während des Krieges und die andere nach dem Krieg verkauft worden.

    Liens supplémentaires :

    Zwischen Drill und Misshandlung: Johanna Haarers „Die deutsche Mutter und ihr erstes Kind“
    https://generationen-gespräch.de/zwischen-drill-und-misshandlung-johanna-haarers-die-deutsche-mutter-und-ihr-erstes-kind/#more-483

    Frauen in der Geschichte des Kindergartens: Johanna Haarer
    https://www.kindergartenpaedagogik.de/1268.html

    Sigrid Chamberlain, Zur frühen Sozialisation in Deutschland zwischen 1934 und 1945
    http://www.mattes.de/buecher/psychohistorie/978-3-930978-55-7_chamberlain.pdf

    Familienleben: „Erziehung vererbt sich“ | Nido
    https://www.stern.de/nido/familienleben/familienleben--erziehung-vererbt-sich--7161008.html

    Johanna Haarer / Gertrud Haarer: Die deutsche Mutter und ihr letztes Kind - Die Autobiografien der erfolgreichsten NS-Erziehungsexpertin und ihrer jüngsten Tochter
    https://www.offizin-verlag.de/Johanna-Haarer--Gertrud-Haarer-Die-deutsche-Mutter-und-ihr-letztes-Ki

    http://www.buchbesprechungen-psychotherapie.de/haarer2012.html

    #éducation #pédagogie #Allemagne #nazis #beurk

    • Gertrud Haarer: Meine deutsche Mutter | Lebenslinien | Biografie | BR
      https://www.youtube.com/watch?v=EbykHL0O6HQ

      Diese Biografie aus dem Jahr 2017 zeigt Gertrud Haarer. Sie ist die Tochter von Johanna Haarer, die im Nationalsozialismus mit ihren Erziehungsratgebern berühmt wurde. Erst nach dem Tod der Mutter schafft es Gertrud, sich mit deren Vergangenheit und den Folgen für ihr eigenes Leben auseinanderzusetzen. Gertruds Mutter ist eine Erziehungs-Expertin zur Zeit des Nationalsozialismus. In ihren Ratgebern geht es vor allem darum, den Willen des Kindes zu brechen und es formbar zu machen. Gertrud, die jüngste von fünf Geschwistern, ist das schwarze Schaf der Familie. Sie will nicht lernen, treibt sich in Schwabinger Kneipen rum und stellt die Grundsätze der Mutter infrage. Dennoch steht sie bis Mitte 40 unter dem direkten Einfluss der Mutter und gehorcht ihren Befehlen. Sie fügt sich in eine Buchhändlerlehre, obwohl sie lieber Schauspielerin wäre, sie heiratet, obwohl sie noch nicht bereit dafür ist und sie kehrt nach München zurück. Erst nach dem Tod der Mutter und fern der Heimat schafft es Gertrud, sich mit der Vergangenheit ihrer Mutter und den Folgen für ihr eigenes Leben auseinanderzusetzen. Mehr unter br.de/lebenslinien

  • Tag der deutschen Arbeit
    https://de.wikipedia.org/wiki/Tag_der_nationalen_Arbeit


    Le premier mai 1933 marque le début de la dissolution des syndicats libres par le gouvernement de droite. En même temps c’est l’introduction du jour du travail allemand en tant que jour férié. Depuis les fêtes du premier mai en Allemagne ne se passent jamais sans arrière-goût amer et la gauche radicale et féministe s’amuse plutôt pendant la nuit précédent les fêtes officielles à jouer au cache-cache avec les policiers du pays entier venus dans la capitale assurer le déroulement tranquille des fêtes post-fascistes.

    Zur Vereinnahmung der Arbeiter hat die NSDAP den früheren Kampftag der internationalen Arbeiterklasse national umgedeutet und den 1. Mai zu einem gesetzlichen Feiertag erklärt. Von Anfang an, dem 1. Mai 1933, wurde die Feier mit der Zerschlagung der freien Gewerkschaften verbunden – so wurden auch die Gewerkschaftshäuser am 2. Mai 1933 durch NSBO, SA und SS besetzt.

    Vidéo - Berlin, Tempelhof, 1 May 1933
    https://www.youtube.com/watch?v=q7hoEuB5WMY

    Joseph Goebbels notierte am 24. März 1933 in sein Tagebuch: „Ich bringe als ersten Gesetzentwurf die Erklärung des 1. Mai zum nationalen Feiertag des deutschen Volkes durch und wurde vom Kabinett mit seiner Durchführung beauftragt. Wir werden das in größtem Rahmen aufziehen und zum ersten Mal das ganze deutsche Volk in einer einzigen Demonstration zusammen fassen. Von da ab beginnt dann die Auseinandersetzung mit den Gewerkschaften. Wir werden nicht eher Ruhe bekommen, bis sie restlos in unserer Hand sind.“


    Flugzeugaufnahme vom 1.Mai 1933 auf dem Tempelhofer Feld

    May Day - Berlin (1933)
    https://www.youtube.com/watch?v=DYiTisZ0bHs


    Le titre Youtube donne une date erronnée, d’abord parce que le stade olympique de Berlin n’existait pas encore en 1933 puis les lettres GROSSDEUTSCHLAND composées par les participants sur les rangs du stade indiquent que la prise de vue date du permier mai de l’année 1938 . Deux mois avant les troupes allemandes ont été acceuillies avec enthousiasme par les Autrichiens de droite. Leur pays était devenue la Ostmark , la terre de l’Est du Reich.
    La vidéo nous montre donc une fête du mois de mai sous la forme accomplie du Tag der deutschen Arbeit réunissant le peuple allemand entier comme Volksgemeinschaft sans égard de leur classe sociale - y compris les Autrichiens.

    Dans la deuxième partie de la vidéo on entend la chanson de la SS-Panzer-Division Hitlerjugend Vorwärts ! Vorwärts ! schmettern die hellen Fanfaren . Cette unité militaire a commis de nombreux crimes de guerre notamment les massacres de Tourouvre et d’Ascq.

    Massacre d’Ascq
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d%27Ascq

    Tourouvre
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tourouvre#Histoire

    Le 13 août 1944, lors de la bataille de Normandie, alors que les troupes allemandes se replient et que les Américains sont tout proches, des éléments de la division SS Hitlerjugend, en occupation à Tourouvre depuis le mois d’avril, massacrent dix-huit personnes et incendient une partie du village. Deux odonymes locaux (« rue du 13-Août-1944 » et « cour du 13-Août-1944 ») rappellent cet événement.

    #Allemagne #Autriche #histoire #nazis #syndicalisme

  • FDP Senat soll Gebäude öffnen: SED-Zentrale bald nicht mehr Geisterhaus? | Berliner-Kurier.de
    https://www.berliner-kurier.de/fdp-senat-soll-gebaeude-oeffnen-sed-zentrale-bald-nicht-mehr-geister


    So ändern sich die Zeiten. Vor wenigen Jahren noch Geisterhaus, heut Luxus-Absteige. Der heutige Name Soho-House erinnert passend an kriminelle Vergangenheit und Aufstieg zu Glanz und Ruhm des internationalen Jet Set.

    22.01.05 Mitte - Bis 1956 war es die Machtzentrale der SED-Führung, heute ist es nur noch ein Geisterhaus. Gestern besuchten FDP-Abgeordnete das ehemalige Pieck-Haus und forderten: „Hier muss sich was tun!“.Von der Decke blättert die Farbe, das graue Linoleum im Treppenhaus wellt sich, die Fenstergitter rosten. Seit der Wende steht das Haus des ehemaligen Zentralen Parteiarchivs der SED an der Ecke Prenzlauer Allee/Torstraße leer. Im zweiten Stock hatte Wilhelm Pieck, einer der beiden SED-Vorsitzenden und Präsident der DDR, sein Zimmer. Große Fenster, vor denen noch eingestaubte Stores hängen, holzgetäfelte Wände. Aus einem Wandschrank quellen mit Schreibmaschine betippte Manuskripte. Martin Lindner, Chef der FDP-Fraktion im Abgeordnetenhaus, zieht ein Blatt heraus, liest ein Zitat über die „militärische Verteidigung der Arbeiterklasse“ vor. „Das ist unmöglich“, sagt er. „Der Senat muss was tun, dass jeder diese Stätte der SED-Diktatur sehen kann.“ Noch ist offen, was aus dem Haus wird, das zu 80 Prozent jüdischen Erben gehört. Projektentwickler Stefan Klingsöhr: „Wir haben eine Baugenehmigung für Büros oder ein Hotel. Beide Bereiche sind momentan nicht so gefragt.“.BU: In diesem Zimmer stand einst der Schreibtisch von Wilhelm Pieck.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Kaufhaus_Jona%C3%9F

    #Berlin #Mitte #Torstraße #Prenzauer_Allee #Immobilien #Geschichte #Hotel #Nazis

  • Rechtsradikalismus: AfD will Antifaschisten Nutzung von Internetadressen verbieten - Politik - Tagesspiegel Mobil
    https://m.tagesspiegel.de/politik/rechtsradikalismus-afd-will-antifaschisten-nutzung-von-internetadressen-verbieten/21035160.html

    Das Antifa-Magazin „Der rechte Rand“ informiert seit Herbst unter der Adresse afd-im-bundestag.de über die rechtsradikale Partei. Die will das nicht länger hinnehmen.

    Der Streit um die Nutzung der Internetadresse afd-im-bundestag.de ist eröffnet, nun auch juristisch. Wer diese Adresse aufruft, landet seit Anfang September beim antifaschistischen Magazin „Der rechte Rand“. Doch das will sich die AfD nicht länger bieten lassen. Ihre Anwälte fordern von der Zeitschrift den Verzicht auf die Nutzung der Adresse, die kurz vor der Bundestagswahl registriert worden war.

    In ihrem Schreiben von Ende Februar, das dem Tagesspiegel vorliegt, argumentiert die auf Marken- und Medienrecht spezialisierte Kölner Kanzlei, es werde das Namensrecht der AfD verletzt. Von einer „Namensanmaßung“ ist die Rede, auch von einer „Zuordnungsverwirrung“, mit der „schutzwürdige Interessen des Namensträgers verletzt werden“. Zudem erfolge die Benutzung der Adresse unbefugt. „Unbefugt ist der Gebrauch eines Namens, wenn dem Verwender kein eigenes prioritätsälteres Namens- oder sonstiges Kennzeichenrecht an der Bezeichnung zusteht, noch im die Benutzung von einem Inhaber eines solchen Rechts gestattet worden ist.“

    Wie der Streit ausgeht, ist offen. Klar ist indes seit Montag, dass „Der rechte Rand“ nicht kampflos aufgibt. Mark Roth, Mitglied der Redaktion, erklärt dazu: „Berichterstattung über die AfD ist unser journalistisches Recht und als Antifaschistinnen und Antifaschisten unsere Aufgabe. Wir werden die geforderte Unterlassungserklärung nicht abgeben. Wir unterlassen gar nichts.“ Im Netz startete das Magazin eine Kampagne „#wirunterlassennicht“.

    Das Magazin „Der rechte Rand“ berichtet seit 1989 über rechte Parteien, Kameradschaften, Thinktanks, Zeitungen, Rockbands und Aufmärsche - dass nun nach ihrem Einzug in den Bundestag die rechtsradikale AfD genauer in den Blick genommen wird, erscheint aus Sicht der Redaktion nur folgerichtig. „Wir wissen, dass unsere Recherchen und Berichterstattungen die extreme Rechte stört – das soll es auch“, sagt Mark Roth. „Seit fast drei Jahrzehnten haben wir dokumentiert und mit Recherchen ans Licht geholt, was der rechte Rand von Politik und Gesellschaft lieber unter der Decke halten will.“
    Gegen einen Blogger gewann die Partei in erster Instanz

    Im Februar hatte die AfD in erster Instanz gegen den Blogger Nathan Mattes gewonnen - der Berliner Programmierer hatte im November 2015 die Internetadresse www.wir-sind-afd.de auf seinen Namen registrieren lassen. Obwohl der Hinweis auf seiner Seite „Wir sind eine rechtsextreme, rassistische, menschenverachtende Partei“ Verwechslungsgefahren eigentlich ausschließt, entschied das Landgericht Köln vor wenigen Wochen, Mattes müsse die Internetadresse löschen, unter der er Zitate dokumentiert hatte, mit denen Parteifunktionäre Stimmung gegen Flüchtlinge, Linke, Frauen oder Muslime machen.

    #Allemagne #nazis #censure #internet

  • Viele Rechtsextreme verstehen ihre eigenen T-Shirts nicht, sagt diese US-Soziologin - VICE
    https://www.vice.com/de/article/59k4m5/viele-rechtsextreme-verstehen-ihre-eigenen-t-shirts-nicht-sagt-diese-us-soziol


    T-Shirt-Stand bei einem Thüringer Neonazikonzert. Das Shirt rechts unten zeigt eine Aneignung eines bekannten antifaschistischen Logos

    Im VICE-Interview erzählt Cynthia Miller-Idriss, was passiert, wenn deutsche Neonazis und Identitäre versuchen, hip zu sein.

    1933, als die Nazis nach der Macht griffen, trugen sie Hakenkreuzbinden. Anfang der 90er, als Neonazis Pogrome und Attentate in ganz Deutschland verübten, kombinierten sie Glatzen mit Springerstiefeln. Heute, sagt die Soziologin Cynthia Miller-Idriss von der American University, Washington, D.C., sind Rechtsextreme und -radikale weniger leicht zu erkennen.

    Die amerikanische Wissenschaftlerin hat seit 1992 immer wieder mehrere Monate am Stück in Hamburg und Berlin verbracht. Auch für ihr neues Buch The Extreme Gone Mainstream. Miller-Idriss analysiert ihre Frisuren, Tattoos und wie Rechte ihre Hass-Botschaften codieren, damit sie sie legal auf T-Shirts drucken können.

    Miller-Idriss hat jugendliche Träger gefragt, ob sie überhaupt verstehen, was sie da anhaben.

    VICE: Sie sind US-Amerikanerin, forschen aber zu Rechtsextremen in Deutschland, warum? Cynthia Miller-Idriss: In den USA gibt es nur wenige Organisationen, die die Alt-Right beobachten und Strategien gegen sie entwickeln. In Deutschland hingegen gibt es in jeder Stadt mehrere. Deutschland ist der beste Ort der Welt, um Rechtsextremismus zu studieren, die besten Experten leben dort.

    Was unterscheidet die Auseinandersetzung mit Rechten in den USA von der in Deutschland?
    Bei uns wird Extremismus vor allem ideologisch angegangen, so gut wie niemand betreibt Präventionsarbeit. Jahrelang hat man sich nur auf radikale Islamisten konzentriert. Erst seit Charlottesville rückt auch der Rechtsextremismus stärker ins Blickfeld.

    Für Ihr neues Buch haben Sie die Mode von rechten deutschen Jugendlichen untersucht. Welche Bedeutung hat die?
    Einige Kollegen meinten, es wäre doch nur Mode, die Jugendlichen würden ihr entwachsen. Aber Mode hat eine viel emotionalere Komponente. Erstens verstärken T-Shirts rassistische und antisemitische Einstellungen, wenn sie Geflüchtete, Migranten oder Juden abwerten. Zweitens ist Mode ein Einfallstor in die rechte Szene, zu noch extremeren Personen. Meine Interviewpartner sind durch bestimmte Shirts und Accessoires auf geheime Hinterhofkonzerte gelangt, sie konnten Gleichgesinnte durch Symbole und Kleidung erkennen. Die Mode macht die Szenen cool für junge Menschen – da unterscheidet sich der Neonazismus nicht vom radikalen Islam und vom IS. Fashion does matter.

    Können Sie sich an den ersten Rechtsradikalen erinnern, den Sie hier getroffen haben?
    Ich kann nicht mehr sagen, wie er aussah, aber ich weiß, dass ich noch lange über seine Wut nachdenken musste. Er war der erste Berufsschüler, den ich für mein damaliges Forschungsprojekt über die Identität junger Deutscher interviewt habe. Die Wiedervereinigung lag noch nicht so lange zurück, die Euro-Einführung stand bevor. Ich wollte wissen, ob sich die Jugendlichen als Europäer, Deutsche oder Berliner fühlten. Ich weiß nicht, ob er als Neonazi politisch aktiv war, aber kein anderer Schüler hatte so extrem fremdenfeindliche und rassistische Ansichten wie dieser junge Mann. Das hat mich schockiert.

    Sie haben dann 2009 das Buch Blood and Culture über rechtsextreme deutsche Jugendliche veröffentlicht. Seitdem sind die Botschaften in der rechten Mode codierter und subtiler geworden.
    Mit wenigen Ausnahmen wie dem Hakenkreuz gilt: Kein Symbol allein kann heute eindeutig für eine Ideologie stehen. Man braucht den Kontext und eine Summe von Symbolen. Lehrer, Direktoren und Mitschüler haben es viel schwerer, Rechtsradikale und Rechtsextreme zu erkennen. Was ich aber auch bemerkt habe: Nur die wenigsten Rechten selbst verstehen alle Symbole, das betrifft gerade die eher historischen und komplexeren Anspielungen.

    Sie schreiben, dass rechte Marken dafür auch auf andere Sprachen zurückgreifen.
    Es gibt eine Jacke, auf deren Rücken der Ausdruck svastika steht (Anm. d. Redaktion: So wird „Swastika“ in den skandinavischen und baltischen Sprachen geschrieben). Das erkennt niemand, der nicht den Kontext kennt. 92 Prozent der Jugendlichen, die ich für die Studie befragt habe, konnten nicht mal die Bedeutung von svastika erklären. Im Online-Shop steht dann der Hinweis „Rechtlich unbedenklich“. Die Legalität wird Teil des Marketings, viele Leute tragen das Shirt, auch ohne es zu verstehen.
    Historische Anspielungen im Stile von „Festung Breslau“ verstand im Schnitt nur jeder zehnte von Miller-Idriss’ Interviewpartnern. Die Männer auf den Fotos hat sie nicht interviewt | Links: Eva L. Hoppe || Rechts: Grey Hutton

    Viele rechte Trends, sei es identitärer HipHop oder die schwarze Kleidung von Autonomen Nationalisten, stammen aus anderen Milieus. Hinken die Rechten nicht ihrer Zeit hinterher?
    Absolut. Um ihre Symbolik zu codieren und Verbote etwa an Schulen zu umgehen, bedienen sie sich bewusst der Symbolik von Linken – vom Schwarzen Block bis hin zu Flüchtlingshelfern. Denken Sie an die Refugees-Welcome-Shirt-Replik „Islamists not welcome“. So haben heute weder die Linken noch die Rechten einen einheitlichen Look. Mit der sogenannten Flüchtlingskrise haben außerdem abweisende Sprüche wie „Grenzen hoch und Schotten dicht“ und „Islamists Go Home“ stark zugenommen.

    Was ist Ihnen noch aufgefallen?
    Es gibt einen Unterschied zwischen den Sachen für Männer und denen für Frauen. Das T-Shirt „Kontaktfreudig und erlebnisorientiert“ beispielsweise gibt es in zwei Ausführungen. Bei den Männern sind rote Blutspritzer zu sehen, bei den Frauen geschürzte rote Lippen – das eine verherrlicht Gewalt, das andere sexualisiert seine Trägerinnen.

    Für Ihre Analyse haben Sie Tausende Fotos von fünf deutschen Fotografen und Journalisten ausgewertet, die die rechte Szene beobachten. Und Sie haben mit 51 Berufsschülern gesprochen. Was waren das für Menschen?
    Diese Jugendlichen entstammten der rechtsextremen Szene oder hatten Aktivisten als Freunde, Verwandte, Klassenkameraden. Sie waren wütend. Als Berufsschüler fürchteten sie, abgehängt zu werden und prekär leben zu müssen. In den Interviews habe ich gelernt, dass es ihnen am wichtigsten ist zu provozieren, egal ob es Eltern, Lehrer oder Polizisten trifft. Schriftzüge wie „Fuck Your Society“ sind gang und gäbe. Genauso oft habe ich allerdings „You’ll Never Walk Alone“ gesehen: Die Jugendlichen suchten Anschluss – und den finden sie in der Szene.

    In Deutschland wird die Liste verbotener Symbole und Zeichen beständig erweitert, zur selben Zeit entstehen immer neue Codes. Wie sinnvoll sind Verbote überhaupt?
    In den USA wird an vielen Universitäten darüber diskutiert, ob man bestimmte Gruppen und Symbole auf den Campussen verbieten sollte. Gegner dieses Vorschlags argumentieren, dass die Verbote nur noch mehr Spielräume für Rechtsradikale bieten und sie weniger erkennbar würden. Das Spiel mit Verboten macht zu einem gewissen Teil auch die Anziehung für Jugendliche aus. Sie testen ihre Grenzen, genauso wie die Hersteller. Und was bedeutet es, wenn auf einem Shirt „HKNKRZ“, statt „Hakenkreuz“ steht? Ist es dann noch ein Wort?

    Sie sind dennoch nicht gegen Verbote. Warum?
    Selbst wenn sie nicht wirken, so haben sie doch eine symbolische Wirkung für die gesamte Gesellschaft. Sie zeichnen eine Linie in den Sand, die klarmacht, was erlaubt ist – und was nicht. Das hilft Minderheiten ein Stück weit, sich sicherer zu fühlen.

    Welche Rolle spielt die rechte Mode aus dem deutschsprachigen Raum im Ausland?
    Die Innovationen der deutschen Rechten haben sich in ganz Europa verbreitet. Eine Marke wie „Doberman’s Aggressive“ aus Polen etwa bedient sich ähnlichen Codes und einer ähnlichen Ästhetik.

    Gibt es ähnliche Trends in den USA?
    Die Modelabels der sogenannten Patriotic Wear richten sich nicht direkt an Rechtsextreme, sondern an Veteranen und „Patrioten“. Mit ihren T-Shirts verherrlichen sie Waffen und Gewalt und stellen sich gegen die Regierung und die „Eliten“. Ich habe Menschen mit solchen Shirts am Spielplatz meiner Kinder und im Aufzug meines Hauses getroffen. Die Grenze zum Rechtsextremismus ist allerdings fließend, denn einige dieser Marken verbreiten auch misogyne, islamophobe und rassistische Sprüche. Eine von ihnen wirbt mit dem Spruch „Forcing hipsters into their safe space, one shirt at a time“.

    Wie sieht es in anderen Milieus aus?
    Anhänger der Alt-Right in den USA und Rechtsextreme in Deutschland ziehen sich immer öfter „normal“ oder „traditionell“ an, etwa mit Anzug oder Trachtenjacke. Auch Firmen wie New Balance, deren Vertreter in der Vergangenheit Trump unterstützt haben, sind in der Szene beliebt, obwohl sie sich keiner entsprechenden Symbolik bedienen.

    Welche Rolle spielen die Medien im Umgang mit der rechten Szene?
    In den USA war es lange Konsens, dass man der extremen Rechten keine Aufmerksamkeit und Titelstorys gibt. Seit einem Jahr ist das anders. Aber als die New York Times ein Porträt über einen „Nazi-Sympathisanten von nebenan“ veröffentlichte, beschwerten sich mehrere Leser, dass der Journalist nicht genug Distanz gezeigt hätte. So oder so glaube ich, dass wir am besten eingreifen können, wenn wir uns mit Dingen befassen. Deshalb habe ich dieses Buch geschrieben.

    #nazis #mode

  • En Israël, il n’existe qu’une seule droite, la droite extrême nationaliste et raciste
    Zeev Sternhell, Le Monde, le 12 mars 2018
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/03/12/zeev-sternhell-en-israel-il-n-existe-qu-une-seule-droite-la-droite-extreme-n

    Dans une tribune au « Monde », l’historien revient sur la comparaison, qu’il avait lui-même faite dans nos colonnes, entre le sort des juifs avant la guerre et celui des Palestiniens aujourd’hui.

    Suite de :

    En Israël pousse un racisme proche du nazisme à ses débuts
    Zeev Sternhell, Le Monde, le 18 février 2018
    https://seenthis.net/messages/670131

    #Palestine #Zeev_Sternhell #racisme #nazisme#fascisme #nationalisme #histoire #paywall

  • „Anschluss“ - 1938: Mexiko und sein einzigartiger Akt der Solidarität
    https://diasp.eu/p/6847738

    „Anschluss“ - 1938: Mexiko und sein einzigartiger Akt der Solidarität

    Mexiko hat als einziger Staat vor dem Völkerbund gegen den „Anschluss“ Österreichs an Nazideutschland protestiert, und wurde ein wichtiges Asylland

    https://derstandard.at/2000075567518-1317/1938-Mexiko-und-sein-einzigartiger-Akt-der-Solidaritaet?ref=rss #News

  • Question pour les seenthisiens...

    Je cherche le nom et le titre du livre dans lequel figure un personnage très particulier... il s’agit d’une lecture que j’ai faite quand j’étais petite... ça date donc...

    Je suis sure que c’est un livre de #Michael_Ende, et je pense que c’est dans un des livres dont le personnage principal est #Jim_bouton...
    Le personnage que je cherche est un dragon/monstre (?) et je me rappelle qu’il y avait des dessins de lui...
    Sa caractéristique : il s’agrandissait en s’éloignant et se rétrécissait en se rapprochant (une perspective à l’inverse si vous voulez).
    Du coup, en fait, on avait l’impression qu’il était méchant quand on le voyait de loin, mais il était tout gentil et mignon de près...

    Quelqu’un a une idée ?
    @simplicissimus @reka @odilon ?

    • M. Tur Tur dans La Cité des dragons ("Jim Knopf und Lukas der Lokomotivführer" dans la version allemande originale) et Jim Bouton et les Terribles 13 ("Jim Knopf und die Wilde 13")

    • #Merci @crapaud !!!

      ça doit être lui du coup :

      Je ne me le rappelais pas du tout comme cela !
       :-)

      Je mets ici quelques tags pour retrouver... car je vais probablement l’utiliser ce Monsieur #Tur_Tur dans des textes ou cours

      #frontières #perspective #loin #proche #distance #métaphore

      Ce qui me faire faire un lien avec le film documentaire #peeking_over_the_wall :
      https://www.youtube.com/watch?v=d-L9RDsbla0

      #murs #barrières_frontalières #contact #rencontre #échange #Tur-Tur

    • Et je découvre une analyse de ce livre (dont je me rappelle très peu si ce n’est ce Monsieur Tur Tur) sur seenthis. Et là, je comprends tout de suite pourquoi j’avais adoré ce livre :

      Dans mon enfance j’était un lecteur avide. Un de mes livres préférés était l’histoire de Jim Knopf , un orphelin noir qui quitte l’îlot où il a grandi. Cette île minuscule est trop petite pour un adulte supplémentaire. C’est son copain Lukas qui se porte volontaire pour partir afin d’éviter au jeune Jim de devoir quitter sa maman et ses autres amis.

      Jim ne veut pas perdre Lukas et l’obige de l’emmener avec lui, ce qui est une très bomme idée car Jim est très intelligent. Ensemble ils forment une équipe formidable qui surmonte les pires obstacles. Dans le livre il n’y a qu’une personne encore plus intelligente que Jim. C’est la princesse chinoise Li Si . Jim et Lukas la libèrent des griffes du dragon Frau Malzahn qui achète des enfants aux terribles 13 pirates afin de remplir les bancs de son école où elle torture les petits avec les mathématiques et la grammaire.

      Jim, Li Si et Lukas libèrent les enfants et aident le dragon vaincu à se transformer dans un bon dragon de la sagesse. Leur victoire est possible par la solidarité, parce qu’ils ne tuent pas et grâce à la force de Lukas, l’intelligence et le courage de Jim, et les bonnes connaissance de Li Si.

      Dans la deuxième partie de l’histoire (SPOILER ALERT) on apprend que les terribes 13 pirates sont eux aussi victimes obligés à exercer leur sombre profession parce qu’ils ne savent rien faire d’autre. Is ne savent même pas compter. En réalité ils ne sont que 12 et au fond pas terribles du tout.

      L’auteur Michael Ende publie cette histoire en 1960. On peut y identifier une critique de la pédagogie noire nazie (l’école du dragon Frau Malzahn), c’est un plaidoyer contre toute forme de racisme (la victoire est assurée quand tout le monde est solidaire sans égard de sa couleur de peau) et c’est une histoire qui donne envie d’apprendre car il faut avoir beaucoup de connaissance pour surmonter les obstacles dans les avantures fantastiques.

      Les personnages caricaturent les stéréotypes de l’époque. Michael Ende exagère les images de l’exotisme à un point où il devient évident pour chaque petit lecteur qu’on se trouve dans un monde imaginaire où il faut être solidaire et dépasser les apparences afin d’avancer vers l’essence humain de chaque personne et activer ses qualités particulières.

      Ce sont deux livres courageux qui partent du principe que les jeunes lecteurs à partir de huit ans sont capables d’ironie et savent se faire leur propre idée du monde.

      #merci @klaus
      https://seenthis.net/messages/684191

      #racisme #nazisme #Allemagne

  • Ausgrabungen in Berlin: Verloren geglaubte „Entartete Kunst“ entdeckt
    http://www.handelsblatt.com/panorama/kultur-kunstmarkt/ausgrabungen-in-berlin-verloren-geglaubte-entartete-kunst-entdeckt/3631384.html

    08.11.2010

    Bei archäologischen Grabungen vor dem Berliner Rathaus sind elf Skulpturen der „Entarteten Kunst“ entdeckt worden. Dieser Fund sei „einzigartig“, sagte Berlins Landesarchäologe und Direktor des Museums für Vor- und Frühgeschichte, Matthias Wemhoff, am Montag bei der Präsentation der Skulpturen. Noch nie seien Kunstwerke mit diesem Hintergrund bei einer Ausgrabung gefunden worden.

    Bei den Fundstücken handelt es sich den Angaben zufolge um Bronzen von Edwin Scharff, Otto Baum, Marg Moll, Gustav Heinrich Wolff, Naum Slutzky und Karl Knappe sowie um Teile von Keramikarbeiten von Otto Freundlich und Emy Roeder. Noch nicht identifiziert sind drei weitere Fundstücke. Im Zuge der nationalsozialistischen Aktion „Entartete Kunst“ waren mehr als 15 000 Kunstwerke in deutschen Museen beschlagnahmt und dann devisenbringend verkauft oder als nicht lohnend vernichtet worden. Gefunden wurden die Skulpturen bei Grabungen in der Rathausstraße gegenüber dem Berliner Rathaus in Mitte. In Vorbereitung auf den Weiterbau der U-Bahnlinie U5 vom Alexanderplatz zum Brandenburger Tor gibt es dort seit Oktober 2009 archäologische Untersuchungen.

    Die Archäologie sei „immer wieder für Überraschungen gut“, sagte der Präsident der Stiftung Preußischer Kulturbesitz (SPK), Hermann Parziner. Es sei nach Resten des alten Rathauses aus dem 13. Jahrhundert gegraben und dabei seien Kunstwerke der „Entarteten Kunst“ aus dem 20. Jahrhundert entdeckt worden. Diese Werke seien weitere „Zeugnisse des Wahnsinns der Nazis“, betonte Berlins Regierender Bürgermeister Klaus Wowereit (SPD). Durch den Fund konnte jedoch der Versuch der Nazis, diese Kunstwerke zu vernichten, „letztlich konterkariert werden“.

    Wie die elf Skulpturen in die Rathausstraße - die ehemalige Königsstraße 50 - gelangt seien, wisse man noch nicht genau, sagte Wemhoff. Unter den ehemaligen Bewohnern des Hauses sei jedoch eine Person gewesen, die eventuell eine Verbindung zu den Skulpturen gehabt haben könnte. Treuhänder Erhard Oewerdieck (1893-1977) hatte 1941 Büroräume im vierten Stock des Hauses gemietet. Mit seiner Frau Charlotte habe er während des Krieges jüdischen Mitbürgern geholfen, wofür das Ehepaar von der Gedenkstätte Yad Vashem als „Gerechte unter den Völkern“ geehrt wurde. Oewerdiecks Tresor sei zusammen mit den Skulpturen geborgen worden.

    Der erste Fund im Januar dieses Jahres sei die Büste der Schauspielerin Anni Mewes von Edwin Scharf gewesen. Ein Bauarbeiter sei im wahrsten Sinne des Wortes über einen metallischen Gegenstand gestolpert, der aus der Baggerschaufel gefallen sei, berichtete Wemhoff. Die Skulptur sei völlig mit Mörtel bedeckt gewesen. Im August seien dann etwa zehn Meter entfernt weitere Bronze- und Terrakottaskulpturen gefunden worden. Erst mit der Identifikation des roten Terrakottakopfes als Teil der Arbeit „Die Schwangere“ von Emy Roeder sei die Verbindung zu der Aktion „Entartete Kunst“ deutlich geworden.

    Wemhoff vermutet, dass bei einem Brand, den nur nicht brennbare Dinge überstanden haben, die Skulpturen in den Keller gestürzt waren. Ein Grund für die Entfernung zwischen der Büste und den anderen Funden könne sein, dass die eher runde Mewes-Büste in dem durch Kriegsbomben brennenden Haus ein Stück gerollt sei. Die Bronzen, von denen die größten knapp 80 Zentimeter hoch sind, sind im Wesentlichen unbeschädigt, haben aber durch die lange Lagerung und den Brand eine starke Patina, die auch zum Teil erhalten wurde.

    In einer Ausstellung "Der Berliner Skulpturenfund. „Entartete Kunst’ im Bombenschutt“ im Griechischen Hof des Neuen Museums auf der Museumsinsel werden die Funde ab Dienstag (9. November) der Öffentlichkeit präsentiert.

    #Berlin #Mitte #Rathausstraße #Geschichte #Kunst #Nazis