• Question pour les seenthisiens...

    Je cherche le nom et le titre du livre dans lequel figure un personnage très particulier... il s’agit d’une lecture que j’ai faite quand j’étais petite... ça date donc...

    Je suis sure que c’est un livre de #Michael_Ende, et je pense que c’est dans un des livres dont le personnage principal est #Jim_bouton...
    Le personnage que je cherche est un dragon/monstre (?) et je me rappelle qu’il y avait des dessins de lui...
    Sa caractéristique : il s’agrandissait en s’éloignant et se rétrécissait en se rapprochant (une perspective à l’inverse si vous voulez).
    Du coup, en fait, on avait l’impression qu’il était méchant quand on le voyait de loin, mais il était tout gentil et mignon de près...

    Quelqu’un a une idée ?
    @simplicissimus @reka @odilon ?

    • M. Tur Tur dans La Cité des dragons ("Jim Knopf und Lukas der Lokomotivführer" dans la version allemande originale) et Jim Bouton et les Terribles 13 ("Jim Knopf und die Wilde 13")

    • #Merci @crapaud !!!

      ça doit être lui du coup :

      Je ne me le rappelais pas du tout comme cela !
       :-)

      Je mets ici quelques tags pour retrouver... car je vais probablement l’utiliser ce Monsieur #Tur_Tur dans des textes ou cours

      #frontières #perspective #loin #proche #distance #métaphore

      Ce qui me faire faire un lien avec le film documentaire #peeking_over_the_wall :
      https://www.youtube.com/watch?v=d-L9RDsbla0

      #murs #barrières_frontalières #contact #rencontre #échange #Tur-Tur

    • Et je découvre une analyse de ce livre (dont je me rappelle très peu si ce n’est ce Monsieur Tur Tur) sur seenthis. Et là, je comprends tout de suite pourquoi j’avais adoré ce livre :

      Dans mon enfance j’était un lecteur avide. Un de mes livres préférés était l’histoire de Jim Knopf , un orphelin noir qui quitte l’îlot où il a grandi. Cette île minuscule est trop petite pour un adulte supplémentaire. C’est son copain Lukas qui se porte volontaire pour partir afin d’éviter au jeune Jim de devoir quitter sa maman et ses autres amis.

      Jim ne veut pas perdre Lukas et l’obige de l’emmener avec lui, ce qui est une très bomme idée car Jim est très intelligent. Ensemble ils forment une équipe formidable qui surmonte les pires obstacles. Dans le livre il n’y a qu’une personne encore plus intelligente que Jim. C’est la princesse chinoise Li Si . Jim et Lukas la libèrent des griffes du dragon Frau Malzahn qui achète des enfants aux terribles 13 pirates afin de remplir les bancs de son école où elle torture les petits avec les mathématiques et la grammaire.

      Jim, Li Si et Lukas libèrent les enfants et aident le dragon vaincu à se transformer dans un bon dragon de la sagesse. Leur victoire est possible par la solidarité, parce qu’ils ne tuent pas et grâce à la force de Lukas, l’intelligence et le courage de Jim, et les bonnes connaissance de Li Si.

      Dans la deuxième partie de l’histoire (SPOILER ALERT) on apprend que les terribes 13 pirates sont eux aussi victimes obligés à exercer leur sombre profession parce qu’ils ne savent rien faire d’autre. Is ne savent même pas compter. En réalité ils ne sont que 12 et au fond pas terribles du tout.

      L’auteur Michael Ende publie cette histoire en 1960. On peut y identifier une critique de la pédagogie noire nazie (l’école du dragon Frau Malzahn), c’est un plaidoyer contre toute forme de racisme (la victoire est assurée quand tout le monde est solidaire sans égard de sa couleur de peau) et c’est une histoire qui donne envie d’apprendre car il faut avoir beaucoup de connaissance pour surmonter les obstacles dans les avantures fantastiques.

      Les personnages caricaturent les stéréotypes de l’époque. Michael Ende exagère les images de l’exotisme à un point où il devient évident pour chaque petit lecteur qu’on se trouve dans un monde imaginaire où il faut être solidaire et dépasser les apparences afin d’avancer vers l’essence humain de chaque personne et activer ses qualités particulières.

      Ce sont deux livres courageux qui partent du principe que les jeunes lecteurs à partir de huit ans sont capables d’ironie et savent se faire leur propre idée du monde.

      #merci @klaus
      https://seenthis.net/messages/684191

      #racisme #nazisme #Allemagne

  • Ausgrabungen in Berlin: Verloren geglaubte „Entartete Kunst“ entdeckt
    http://www.handelsblatt.com/panorama/kultur-kunstmarkt/ausgrabungen-in-berlin-verloren-geglaubte-entartete-kunst-entdeckt/3631384.html

    08.11.2010

    Bei archäologischen Grabungen vor dem Berliner Rathaus sind elf Skulpturen der „Entarteten Kunst“ entdeckt worden. Dieser Fund sei „einzigartig“, sagte Berlins Landesarchäologe und Direktor des Museums für Vor- und Frühgeschichte, Matthias Wemhoff, am Montag bei der Präsentation der Skulpturen. Noch nie seien Kunstwerke mit diesem Hintergrund bei einer Ausgrabung gefunden worden.

    Bei den Fundstücken handelt es sich den Angaben zufolge um Bronzen von Edwin Scharff, Otto Baum, Marg Moll, Gustav Heinrich Wolff, Naum Slutzky und Karl Knappe sowie um Teile von Keramikarbeiten von Otto Freundlich und Emy Roeder. Noch nicht identifiziert sind drei weitere Fundstücke. Im Zuge der nationalsozialistischen Aktion „Entartete Kunst“ waren mehr als 15 000 Kunstwerke in deutschen Museen beschlagnahmt und dann devisenbringend verkauft oder als nicht lohnend vernichtet worden. Gefunden wurden die Skulpturen bei Grabungen in der Rathausstraße gegenüber dem Berliner Rathaus in Mitte. In Vorbereitung auf den Weiterbau der U-Bahnlinie U5 vom Alexanderplatz zum Brandenburger Tor gibt es dort seit Oktober 2009 archäologische Untersuchungen.

    Die Archäologie sei „immer wieder für Überraschungen gut“, sagte der Präsident der Stiftung Preußischer Kulturbesitz (SPK), Hermann Parziner. Es sei nach Resten des alten Rathauses aus dem 13. Jahrhundert gegraben und dabei seien Kunstwerke der „Entarteten Kunst“ aus dem 20. Jahrhundert entdeckt worden. Diese Werke seien weitere „Zeugnisse des Wahnsinns der Nazis“, betonte Berlins Regierender Bürgermeister Klaus Wowereit (SPD). Durch den Fund konnte jedoch der Versuch der Nazis, diese Kunstwerke zu vernichten, „letztlich konterkariert werden“.

    Wie die elf Skulpturen in die Rathausstraße - die ehemalige Königsstraße 50 - gelangt seien, wisse man noch nicht genau, sagte Wemhoff. Unter den ehemaligen Bewohnern des Hauses sei jedoch eine Person gewesen, die eventuell eine Verbindung zu den Skulpturen gehabt haben könnte. Treuhänder Erhard Oewerdieck (1893-1977) hatte 1941 Büroräume im vierten Stock des Hauses gemietet. Mit seiner Frau Charlotte habe er während des Krieges jüdischen Mitbürgern geholfen, wofür das Ehepaar von der Gedenkstätte Yad Vashem als „Gerechte unter den Völkern“ geehrt wurde. Oewerdiecks Tresor sei zusammen mit den Skulpturen geborgen worden.

    Der erste Fund im Januar dieses Jahres sei die Büste der Schauspielerin Anni Mewes von Edwin Scharf gewesen. Ein Bauarbeiter sei im wahrsten Sinne des Wortes über einen metallischen Gegenstand gestolpert, der aus der Baggerschaufel gefallen sei, berichtete Wemhoff. Die Skulptur sei völlig mit Mörtel bedeckt gewesen. Im August seien dann etwa zehn Meter entfernt weitere Bronze- und Terrakottaskulpturen gefunden worden. Erst mit der Identifikation des roten Terrakottakopfes als Teil der Arbeit „Die Schwangere“ von Emy Roeder sei die Verbindung zu der Aktion „Entartete Kunst“ deutlich geworden.

    Wemhoff vermutet, dass bei einem Brand, den nur nicht brennbare Dinge überstanden haben, die Skulpturen in den Keller gestürzt waren. Ein Grund für die Entfernung zwischen der Büste und den anderen Funden könne sein, dass die eher runde Mewes-Büste in dem durch Kriegsbomben brennenden Haus ein Stück gerollt sei. Die Bronzen, von denen die größten knapp 80 Zentimeter hoch sind, sind im Wesentlichen unbeschädigt, haben aber durch die lange Lagerung und den Brand eine starke Patina, die auch zum Teil erhalten wurde.

    In einer Ausstellung "Der Berliner Skulpturenfund. „Entartete Kunst’ im Bombenschutt“ im Griechischen Hof des Neuen Museums auf der Museumsinsel werden die Funde ab Dienstag (9. November) der Öffentlichkeit präsentiert.

    #Berlin #Mitte #Rathausstraße #Geschichte #Kunst #Nazis

  • Zeev Sternhell : « En Israël pousse un racisme proche du nazisme à ses débuts »
    LE MONDE | 18.02.2018 à 06h35
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/18/zeev-sternhell-en-israel-pousse-un-racisme-proche-du-nazisme-a-ses-debuts_52

    Dans une tribune au « Monde », l’historien spécialiste du fascisme, se lance dans une comparaison entre le sort des juifs avant la guerre et celui des Palestiniens aujourd’hui.

    “““““““““““““““““““““““““““““
    Dans les journaux de 7h30 et de 8h00 du 19/02/2018 France-Culture reprend cette article du Monde et le prolonge par un entretien avec Marine Vlahovic, en ouverture du journal de 7h30
    https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-7h30/journal-de-7h30-du-lundi-19-fevrier-2018

    et dans le journal de 8h00 à partir de 9:06 https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-8-h/journal-de-8h-du-lundi-19-fevrier-2018

  • Zeev Sternhell : « En Israël pousse un racisme proche du nazisme à ses débuts »

    Dans une tribune au « Monde », l’historien spécialiste du fascisme, face à la dérive du nationalisme israélien, se lance dans une comparaison entre le sort des juifs sous les nazis avant la seconde guerre mondiale et celui des Palestiniens en Israël aujourd’hui.

    LE MONDE | 18.02.2018 à 06h35 |

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/18/zeev-sternhell-en-israel-pousse-un-racisme-proche-du-nazisme-a-ses-debuts_52

    Tribune. Je tente parfois d’imaginer comment essaiera d’expliquer notre époque l’historien qui vivra dans cinquante ou cent ans. A quel moment a-t-on commencé, se demandera-t-il sans doute, à comprendre en Israël que ce pays, devenu Etat constitué lors de la guerre d’indépendance de 1948, fondé sur les ruines du judaïsme européen et au prix du sang de 1 % de sa population, dont des milliers de combattants survivants de la Shoah, était devenu pour les non-juifs, sous sa domination, un monstre ? Quand, exactement, les Israéliens, au moins en partie, ont-ils compris que leur cruauté envers les non-juifs sous leur emprise en territoires occupés, leur détermination à briser les espoirs de liberté et d’indépendance des Palestiniens ou leur refus d’accorder l’asile aux réfugiés africains commençaient à saper la légitimité morale de leur existence nationale ?

    La réponse, dira peut-être l’historien, se trouve en microcosme dans les idées et les activités de deux importants députés de la majorité, Miki Zohar (Likoud) et Bezalel Smotrich (Le Foyer juif), fidèles représentants de la politique gouvernementale, récemment propulsés sur le devant de la scène. Mais ce qui est plus important encore, c’est le fait que cette même idéologie se trouve à la base des propositions de loi dites « fondamentales », c’est-à-dire constitutionnelles, que la ministre de la justice, Ayelet Shaked, avec l’assentiment empressé du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, se propose de faire adopter rapidement par la Knesset.

    Shaked, numéro deux du parti de la droite religieuse nationaliste, en plus de son nationalisme extrême, représente à la perfection une idéologie politique selon laquelle une victoire électorale justifie la mainmise sur tous les organes de l’Etat et de la vie sociale, depuis l’administration jusqu’à la justice, en passant par la culture. Dans l’esprit de cette droite, la démocratie libérale n’est rien qu’un infantilisme. On conçoit facilement la signification d’une telle démarche pour un pays de tradition britannique qui ne possède pas de Constitution écrite, seulement des règles de comportement et une armature législative qu’une majorité simple suffit pour changer.

    « IL S’AGIT D’UN ACTE CONSTITUTIONNEL NATIONALISTE DUR, QUE MME LE PEN N’OSERAIT PAS PROPOSER »
    L’élément le plus important de cette nouvelle jurisprudence est une législation dite « loi sur l’Etat-nation » : il s’agit d’un acte constitutionnel nationaliste dur, que le nationalisme intégral maurrassien d’antan n’aurait pas renié, que Mme Le Pen, aujourd’hui, n’oserait pas proposer, et que le nationalisme autoritaire et xénophobe polonais et hongrois accueillera avec satisfaction. Voilà donc les juifs qui oublient que leur sort, depuis la Révolution française, est lié à celui du libéralisme et des droits de l’homme, et qui produisent à leur tour un nationalisme où se reconnaissent facilement les plus durs des chauvinistes en Europe.

    L’impuissance de la gauche

    En effet, cette loi a pour objectif ouvertement déclaré de soumettre les valeurs universelles des Lumières, du libéralisme et des droits de l’homme aux valeurs particularistes du nationalisme juif. Elle obligera la Cour suprême, dont Shaked, de toute façon, s’emploie à réduire les prérogatives et à casser le caractère libéral traditionnel (en remplaçant autant que possible tous les juges qui partent à la retraite par des juristes proches d’elle), à rendre des verdicts toujours conformes à la lettre et à l’esprit de la nouvelle législation. Mais la ministre va plus loin encore : elle vient juste de déclarer que les droits de l’homme devront s’incliner devant la nécessité d’assurer une majorité juive. Mais puisque aucun danger ne guette cette majorité en Israël, où 80 % de la population est juive, il s’agit de préparer l’opinion publique à la situation nouvelle, qui se produira en cas de l’annexion des territoires palestiniens occupés souhaitée par le parti de la ministre : la population non-juive restera dépourvue du droit de vote.

    Grâce à l’impuissance de la gauche, cette législation servira de premier clou dans le cercueil de l’ancien Israël, celui dont il ne restera que la déclaration d’indépendance, comme une pièce de musée qui rappellera aux générations futures ce que notre pays aurait pu être si notre société ne s’était moralement décomposée en un demi-siècle d’occupation, de colonisation et d’apartheid dans les territoires conquis en 1967, et désormais occupés par quelque 300 000 colons. Aujourd’hui, la gauche n’est plus capable de faire front face à un nationalisme qui, dans sa version européenne, bien plus extrême que la nôtre, avait presque réussi à anéantir les juifs d’Europe. C’est pourquoi il convient de faire lire partout en Israël et dans le monde juif les deux entretiens faits par Ravit Hecht pour Haaretz (3 décembre 2016 et 28 octobre 2017) avec Smotrich et Zohar. On y voit comment pousse sous nos yeux, non pas un simple fascisme local, mais un racisme proche du nazisme à ses débuts.

    Comme toute idéologie, le racisme allemand, lui aussi, avait évolué, et, à l’origine, il ne s’en était pris qu’aux droits de l’homme et du citoyen des juifs. Il est possible que sans la seconde guerre mondiale, le « problème juif » se serait soldé par une émigration « volontaire » des juifs des territoires sous contrôle allemand. Après tout, pratiquement tous les juifs d’Allemagne et d’Autriche ont pu sortir à temps. Il n’est pas exclu que pour certains à droite, le même sort puisse être réservé aux Palestiniens. Il faudrait seulement qu’une occasion se présente, une bonne guerre par exemple, accompagnée d’une révolution en Jordanie, qui permettrait de refouler vers l’Est une majeure partie des habitants de la Cisjordanie occupée.

    Le spectre de l’apartheid

    Les Smotrich et les Zohar, disons-le bien, n’entendent pas s’attaquer physiquement aux Palestiniens, à condition, bien entendu, que ces derniers acceptent sans résistance l’hégémonie juive. Ils refusent simplement de reconnaître leurs droits de l’homme, leur droit à la liberté et à l’indépendance. Dans le même ordre d’idées, d’ores et déjà, en cas d’annexion officielle des territoires occupés, eux et leurs partis politiques annoncent sans complexe qu’ils refuseront aux Palestiniens la nationalité israélienne, y compris, évidemment, le droit de vote. En ce qui concerne la majorité au pouvoir, les Palestiniens sont condamnés pour l’éternité au statut de population occupée.

    POUR MIKI ZOHAR, LES PALESTINIENS “SOUFFRENT D’UNE LACUNE MAJEURE : ILS NE SONT PAS NÉS JUIFS”
    La raison en est simple et clairement énoncée : les Arabes ne sont pas juifs, c’est pourquoi ils n’ont pas le droit de prétendre à la propriété d’une partie quelconque de la terre promise au peuple juif. Pour Smotrich, Shaked et Zohar, un juif de Brooklyn, qui n’a peut-être jamais mis les pieds sur cette terre, en est le propriétaire légitime, mais l’Arabe, qui y est né, comme ses ancêtres avant lui, est un étranger dont la présence est acceptée uniquement par la bonne volonté des juifs et leur humanité. Le Palestinien, nous dit Zohar, « n’a pas le droit à l’autodétermination car il n’est pas le propriétaire du sol. Je le veux comme résident et ceci du fait de mon honnêteté, il est né ici, il vit ici, je ne lui dirai pas de s’en aller. Je regrette de le dire mais [les Palestiniens] souffrent d’une lacune majeure : ils ne sont pas nés juifs ».

    Ce qui signifie que même si les Palestiniens décidaient de se convertir, commençaient à se faire pousser des papillotes et à étudier la Torah et le Talmud, cela ne leur servirait à rien. Pas plus qu’aux Soudanais et Erythréens et leurs enfants, qui sont israéliens à tous égards – langue, culture, socialisation. Il en était de même chez les nazis. Ensuite vient l’apartheid, qui, selon la plupart des « penseurs » de la droite, pourrait, sous certaines conditions, s’appliquer également aux Arabes citoyens israéliens depuis la fondation de l’Etat. Pour notre malheur, beaucoup d’Israéliens, qui ont honte de tant de leurs élus et honnissent leurs idées, pour toutes sortes de raisons, continuent à voter pour la droite.

  • Erich Kästner im Berlin der NS-Zeit : Gesinnungswechsel auf Kommando - Kultur - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/kultur/erich-kaestner-im-berlin-der-ns-zeit-gesinnungswechsel-auf-kommando/20933668.html
    On vient de publier les journaux de l’écrivain anti-nazi Erich Kästner. C’est un livre à acheter pour chacun qui sent qu’il doit se préparer à la dictature à venir. Kästner raconte le quotidien sous les nazis. C’est l’empire de la corruption et de la convoitise. Il y participe malgré l’interdiction de publier.

    Warum Erich Kästner nach 1933 in Deutschland blieb, obwohl er zusehen musste, wie man seine Bücher verbrannte und er im Reich nicht mehr publizieren durfte – diese Frage hat man immer wieder einmal gestellt. Die eine geläufige Antwort lautet: Er wollte Zeuge sein und einen Roman darüber schreiben. Die andere: Der gute „Junge“ wollte sein „liebes, gutes Muttchen“ nicht zurücklassen. Sein Tagebuch offeriert nun, mit etwas Sarkasmus gelesen, eine profanere, dritte Variante: Wer im Ausland hätte ihm seine Wäsche so zuverlässig wie die Mutter gewaschen und gebügelt?

    Dies ist vielleicht die seltsamste Lehre aus seinem Tagebuch, das vom Verlag als „Sensation“ beworben wird: Die Post, mit der die einschlägigen Pakete noch im Sommer 1943 von Berlin nach Dresden und retour geschickt wurden, funktionierte selbst zu härtesten Bombenkriegszeiten zuverlässig, und als schließlich auch die Post unsicher wurde, kam Muttchen persönlich per Bahn.
    ...
    Hier wird auch der Ton der Notizen ruppiger. Wütend macht ihn nach der Kapitulation der Opportunismus der Österreicher, enttäuscht ist er über die Amerikaner, weil sie der deutschen Bevölkerung vorwerfen, „sie habe die Nazis geduldet! Deutschland ist das am längsten von den Nazis unterdrückte Land gewesen!“ Die Besatzer, die sich als „Sieger“ gerieren, schreibt er, hätten „eine Umwälzung revolutionärer Art“ verhindert. Ausgerechnet gegen ihn sei man misstrauisch. Die verhörenden Emigranten seien „begreiflicherweise unwissend und können sich nicht in das Leben von uns hineinversetzen“.

    Doch alsbald ist Erich Kästner mit deren Hilfe wieder dabei und mittendrin.

    #Allemagne #littérature #histoire #nazis

  • Bewegung und Parameter
    https://www.heise.de/tp/features/Bewegung-und-Parameter-3959099.html

    Wussten sie, dass Wernher von Braun Schüler am Französischen Gymnasium war? Geschenkt, aber wer war eigentlich dieser Wernher von Braun?

    Hier die Erklärung von Tom Lehrer.
    Tom Appletons Erinnerungen folgen weiter untern.
    https://www.youtube.com/watch?v=TjDEsGZLbio

    Tom Appleton

    Ich war im Juni 1989 aus Wien kommend, in Berlin zu Besuch bei einem älteren jüdischen Freund aus Neuseeland. Er hatte Berlin 1938 verlassen, sehr spät, auf den letzten Drücker. Die alten Schulfreunde aus dem französischen Gymnasium, die in Berlin geblieben waren, hatten über die Jahrzehnte hinweg brieflich den Kontakt aufrecht gehalten. Sie hatten ihre alte Freundschaft nicht den Wahnvorstellungen der Nazis geopfert.

    Ich fuhr mit diesen alten Freunden, alle Jahrgang 1912, durch Westberlin. „Was meint ihr,“ fragte ich die Berliner, „wie lange wird diese Mauer noch Bestand haben?“ — „Mindestens 30 Jahre“, sagten sie übereinstimmend. „Dass die einmal runterkommt, das erleben wir sicher nimmermehr.“

    Ein halbes Jahr später war der Spuk vorbei. Merke: Wenn die richtigen Parameter zusammen kommen, verläuft der Prozess nicht unbedingt weiter linear, sondern exponentiell.

    Ich hatte es genossen, ihren alten Schulgeschichten zu lauschen. Ihr Schulkamerad Wernher von Braun wurde mit 18 von der Schule geworfen, weil er von seinen Mitschülern 500 Mark pro Person abzocken wollte, um einen raketengetriebenen Rennwagen zu bauen. Es waren Ideen wie aus „Donald Duck“. Braun fand natürlich neue Freunde für seine Raketenpläne.

    Mit Wernher von Brauns ehemaligem Mitschüler fuhr ich in der U-Bahn durch West-Berlin, umringt von Afro-Amerikanern der US-Army, verschleierten Frauen aus Anatolien und buntgemischten Menschen aus aller Welt. „Wie findest du das?“, fragte ich meinen alten Freund. „Dich haben sie als Juden aus Deutschland rausgeschmissen, obwohl du genauso aussiehst, wie alle diese Deutschen hier. Und jetzt leben hier Menschen aus aller Welt, ganz ungehindert?“

    Mein alter Freund zitierte, wie nicht anders zu erwarten, sehr zivilisiert, eine Stelle aus dem „Faust“, indem er Hitler mit Mephisto verglich — als „jene Kraft, die stets das Böse will und doch das Gute schafft.“

    In der Realität spielte sich das Ganze natürlich weniger altersmild oder sanftmütig ab. Ich wollte 1985 in Ost-Berlin den Pergamon-Fries

    betrachten, der in einem Roman-Essay von Peter Weiss beschrieben wurde. Ich hatte nur den ersten Teil des Buches gelesen, der 1975 erschienen war, und hatte keine genaue Vorstellung davon, was es mit diesem Bildwerk auf sich hatte, das im 19. Jahrhundert aus Griechenland nach Berlin verschleppt worden war.

    Im Endeffekt saß ich in Ost-Berlin vor diesem Gigantoskop und hatte nicht einmal eine Fotokopie der Weiss’schen Seiten vor mir — das Buch über die Grenze in die DDR mitzubringen wäre (so glaubte ich) unmöglich gewesen. Natürlich gab es im Pergamonmuseum auch nicht etwa eine Kopie des Weiss-Textes zum Lesen vor Ort. (Auch im Buch selber gab es keine Bild-Seiten dazu.) Zuletzt blieb mir nichts anderes übrig, als einfach festzustellen, dass auch in Ost-Berlin die jungen Frauen einfach attraktiv waren.

    #Deutschland #Kreuzberg #Bethaniendamm #Tiergarten #Derfflingerstraße #DDR #Nazis #Juden #Mauer #Westberlin #Ostberlin

  • Der Rote Stoßtrupp - Lukas Verlag für Kunst- und Geistesgeschichte
    http://www.lukasverlag.com/programm/titel/455-der-rote-stosstrupp.html

    Eine frühe linkssozialistische Widerstandsgruppe gegen den Nationalsozialismus

    Die zeitweilig bis zu fünfhundert Personen umfassende antifaschistische Widerstandsgruppe Roter Stoßtrupp war aufgrund ihrer Bündnispolitik und Existenzdauer durchaus bedeutend, ist aber heute nahezu vergessen. Ein Grund dafür mag sein, dass sie – anders als die »Rote Kapelle« oder die Weiße Rose – weder in Ost- noch in Westdeutschland ins Grundmuster der praktizierten Erinnerungskultur passte.
    1932 von jungen Sozialdemokraten gegründet, entwickelte sich der Rote Stoßtrupp binnen weniger Monate zu einer exzellent vernetzten linkssozialistischen Sammlungsbewegung. Trotz intensiver Verfolgung durch die Gestapo gelang es, eine der damals meistgelesenen Widerstandspublikationen herauszugeben. Und obgleich infolge Verhaftung und Verurteilung zahlreicher Mitglieder geschwächt, konnte die illegale Arbeit auch nach 1933 in Nachfolgeorganisationen noch über ein Jahrzehnt lang aufrechterhalten werden.

    Mit seiner präzisen Auswertung und Darstellung von umfangreichem Archivmaterial, über zweihundert Kurzbiografien und wiederentdeckten schriftlichen Zeugnissen vermag der Autor die wichtige Rolle des Roten Stoßtrupps im Gesamtspektrum des deutschen Widerstands gegen den Nationalsozialismus zu belegen.

    794 Seiten, 151 Abb., 158 x 235 mm, Festeinband mit Schutzumschlag, Schwarzweißabbildungen
    Januar 2018
    sofort lieferbar
    ISBN 978-3-86732-274-4

    https://www.bundesarchiv.de/imperia/md/content/abteilungen/sapmo/vortragsreihestiftung/kurzzusammenfasungder_rote_sto%C3%9Ftruppegginger-gonzalez.pdf

    #Allemagne #histoire #résistance #nazis

  • Als Berlin in Schutt und Asche sank: Die Jahn-Ausstellung von 1943 im Rathaus Neukölln. « Berlin, Sport und Mehr
    http://manfred-nippe.de/?p=518

    Vom 11. August bis 8. September 1943 fand im Neuköllner Rathaus eine Ausstellung zum 165. Geburtstag von Friedrich Ludwig Jahn statt. Mitten im Krieg, nur wenige Monate nach der Katastrophe von Stalingrad und der antreibenden Goebbels-Rede im Berliner Sportpalast.

    Als geborener Neuköllner und Mitglied eines örtlichen Sportvereins stelle ich mir folgende Fragen:

    Was sollte und wollte diese Ausstellung im Bombenhagel?

    Hatte die Bevölkerung nichts Besseres zu tun, als sich eine Sportausstellung anzuschauen?

    Was hatten Jahn und die #Hasenheide mit dem Krieg zu tun?

    Für den Kreis der an der Zeitgeschichte des Sports Interessierten verbindet sich mit diesen Fragen ein museumspädagogischer Auftrag: Wie können wir junge Leute zum Nachdenken anregen und ihnen ‚Vergangenes‘ möglichst spannend vermitteln?

    #Berlin #Neukölln #Sport #Nazis #Geschichte

  • How Ikea has changed the way we shop

    http://www.bbc.com/capital/story/20180201-how-ikea-has-changed-the-way-weshop

    Tests have shown that the actual act of putting something together (even though there may be sweat, swearing and tears involved) so that it becomes a complete object generates a much more favourable perception of that object than it would purchasing it in a completed form. The phenomenon is known as the Ikea effect.

    –---

    Ikea founder never lived down his Nazi past | Daily Mail Online
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-5323539/Ikea-founder-never-lived-Nazi-past.html

    For a multi-billionaire, Ingvar Kamprad appeared to live an ostentatiously frugal life. He drove a 15-year-old white Volvo, wore second-hand clothes, bought fruit and vegetables late in the afternoon so he could haggle the prices down and only had his hair cut when travelling in developing countries, as it was cheaper.

    –----

    Nazi past followed Ikea founder to his death - Chicago Tribune

    http://www.chicagotribune.com/business/ct-ikea-founder-ingvar-kamprad-nazi-past-20180129-story.html

    http://www.trbimg.com/img-5a6f371b/turbine/ct-ikea-founder-ingvar-kamprad-nazi-past-20180129.jpg

    In 1943, Ingvar Kamprad was a 17-year-old budding entrepreneur selling udder balm, picture frames and other small-town wares from his home in rural Sweden. That year, he founded a mail-order company called Ikea, initials taken after his name and that of his family’s farm. His first employee was his close friend Otto Ullmann, an Austrian Jew about his age whose parents had sent him to Sweden to escape the Nazi takeover in their home country.

    Kamprad and Ullmann’s camaraderie was an unlikely one. Around the same time he started Ikea, Kamprad joined Sweden’s fascist movement. He regularly attended meetings with pro-Nazi extremist groups, maintained a long-running friendship with a leading Swedish fascist and, according to some accounts, was an active member of the Swedish version of the Hitler Youth.

    #ikea #nazisme

  • Hitlers Hindus: The rise and rise of Indias Nazi-loving nationalists - Opinion - Israel News | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/hitlers-hindus-indias-nazi-loving-nationalists-on-the-rise-1.5628532

    The Hitlers Den pool parlor that shocked me on a round-India trip 10 years ago was no outlier. Admiration for Nazism – often reframed with a genocidal hatred for Muslims – is rampant in the Hindu nationalist camp, which has never been as mainstream as it is now

    #Inde #nazisme #hindou

  • Les auteurs wikipedia les plus friands de joyaux SS

    Le « sabre d’honneur » du Reichführer SS Heinrich Himmler est un objet de vénération particulièrement bizarre et repoussant. Voici la liste des articles parus dans les différentes éditions internationales de l’encyclopédie en ligne qui affichent l’image illicite. Je crois que la repartition entre les éditions dit long sur la fascination qu’exerce ce genre d’objet dans les différents pays.

    Italien - 12
    Allemand - 3
    Japonais - 2
    Ukrainien - 2
    Anglais - 1
    Chinois - 1
    Neerlandais - 1
    Portugais - 1
    Suédois - 1
    Turc - 1

    SS-Ehrendegen - Wikimedia Commons

    The following other wikis use this file:

    Usage on de.wikipedia.org
    Reichsführer SS
    Ehrenwaffe
    SS-Ehrendegen
    Usage on en.wikipedia.org
    Degen (SS)
    Usage on it.wikipedia.org
    Heinrich Himmler
    Theodor Eicke
    Josef Dietrich
    Karl Wolff
    Ernst Kaltenbrunner
    Franz Ziereis
    Herbert Otto Gille
    Karl Maria Wiligut
    Onorificenze della Germania nazista
    Jakob Sporrenberg
    Spada d’onore delle SS
    Karl von Eberstein
    Usage on ja.wikipedia.org
    親衛隊全国指導者名誉長剣
    制服 (ナチス親衛隊)
    Usage on nl.wikipedia.org
    Ehrendegen des Reichsführers-SS
    Usage on pt.wikipedia.org
    SS-Ehrendegen
    Usage on sv.wikipedia.org
    SS Hederssvärd
    Usage on tr.wikipedia.org
    SS-Ehrendegen
    Usage on uk.wikipedia.org
    Рейхсфюрер-СС
    Теодор Ейке
    Usage on www.wikidata.org
    Q5251769
    Usage on zh.wikipedia.org
    党卫队全国领袖

    Sont consacrés à l’objet des articles particuliers dans ces éditions internationales :

    de SS-Ehrendegen
    en Degen (SS)
    it Spada d’onore delle SS
    ja 親衛隊全国指導者名誉長剣
    nl Ehrendegen des Reichsführers-SS
    pt SS-Ehrendegen
    sv SS Hederssvärd
    tr SS-Ehrendegen

    #wtf #nazis #fascisme

  • « Les nazis n’ont rien inventé. Ils ont puisé dans la culture dominante de l’Occident libéral » – Entretien avec Johann Chapoutot
    http://lvsl.fr/nazis-nont-rien-invente-ont-puise-culture-dominante-de-loccident-liberal-entret

    Johann Chapoutot est professeur d’ #histoire à l’Université Paris-Sorbonne, spécialiste de l’ #Allemagne nazie. Il a consacré de nombreux ouvrages à l’étude de l’idéologie #nationale-socialiste (La loi du #sang, le #nazisme et l’ #Antiquité…) traduits en sept langues et récompensés par de nombreux prix. Il s’intéresse aux fondements philosophiques, historiques et (pseudo-)scientifiques du nazisme ; il étudie les moyens par lesquels cette vision du monde a pu devenir hégémonique en Allemagne à partir de 1933. Ses analyses mettent en lumière certains aspects peu connus de ce phénomène historique ; nous avons décidé de le rencontrer.

    [...]

    LVSL : Vous mentionnez à plusieurs reprises l’importance du darwinisme social dans la vision du monde nationale-socialiste, ce courant de pensée selon lequel les individus les plus faibles d’une société sont destinés à mourir, en vertu de la loi impitoyable de la sélection naturelle. À l’origine, c’était une grille de lecture utilisée par des penseurs #libéraux anglo-américains, destinée à justifier la mortalité que causait le capitalisme au sein des classes populaires… Existe-t-il une continuité entre ce courant de pensée, et l’ #eugénisme racialiste propre au national-socialisme ?

    Totalement. Les #nazis sont des gens qui n’inventent rien. Lorsque j’ai commencé à étudier le nazisme il y a quinze ans, je l’ai fait dans l’idée qu’il était un phénomène monstrueux, maléfique, incompréhensible, en rupture radicale avec ce qui l’avait précédé… Mais quand j’ai lu les nazis, j’ai découvert qu’ils disent des choses tout à fait banales par rapport aux penseurs de leur temps. L’idée que toute vie est combat est d’une banalité absolue dans l’ #Europe du XXème siècle. Le #darwinisme_social a été introduit en Allemagne par un britannique, #Houston_Stewart_Chamberlain, gendre de #Wagner et mélomane. Il avait lu #Darwin et surtout les darwinistes sociaux : #Spencer, #Galton… En 1897, il rédige les Fondements du XIXème siècle, un livre qui pose les bases du darwinisme social allemand. Cet ouvrage est la passerelle culturelle entre le darwinisme social anglo-saxon et sa version allemande.

    Cette idée d’une lutte pour la vie, et d’une vie comme zoologie, d’une lutte zoologique pour l’existence en somme, qui passe par la sécurisation des approvisionnements et de la reproduction, se retrouve partout, singulièrement en Grande-Bretagne et en France ; en effet, le darwinisme social est la théorie d’une pratique politique – l’ordre #capitaliste, et géopolitique – la #colonisation. Il se trouve qu’au XIXème siècle, l’aventure coloniale allemande n’est pas très importante par rapport à ce qu’elle est en #France et en #Grande-Bretagne. Elle a donc été introduite tardivement dans ce pays, par #Chamberlain. Cette idée prospère rapidement, se développe, et nourrit les argumentaires pangermaniques : les Germains sont supérieurs aux #Slaves comme les #Britanniques le sont aux « #Nègres » ; par conséquent, les Germains doivent conquérir leur espace vital au détriment des Slaves. Les nazis récupèrent ces idées banales radicalisées par la Grande Guerre. La guerre de 14-18 prouve que les darwinistes sociaux ont raison : tout est guerre, lutte et combat. Les nazis décident de faire de cette expérience une politique : si les Allemands ne veulent pas mourir, ils doivent être réalistes, et laisser choir l’ #humanisme et l’humanitarisme. Il faut accepter que toute vie est combat, sous peine de mourir.

    J’irais plus loin que le cadre de votre question. Je trouve que ce darwinisme social se porte très bien aujourd’hui. Il se retrouve dans des petits tics de la langue qui se veulent bienveillants (« t’es un battant toi« …). Il se retrouve dans la bêtise de certaines personnes que l’on prétend #philosophes et qui vous parlent des gens qui ne sont rien, des #assistés, des #fainéants… Si l’on se retrouve au sommet de la société parce qu’on a été #banquier, haut fonctionnaire, président de la #République, alors on a tendance à croire que c’est un #ordre_naturel qui nous a élu, que l’on est là parce qu’on est le meilleur, naturellement ; que l’on s’est affirmé dans la lutte pour la vie, en somme. Cela part d’un manque de lucidité stupéfiant sur la fabrique sociale de la « réussite ».

    LVSL : Les historiens marxistes mettent l’accent sur une autre forme de continuité : la continuité économique et sociale qui existe entre l’ordre pré-nazi et le IIIème Reich, c’est-à-dire la perpétuation de la domination d’une classe de financiers et d’industriels sur celle des travailleurs. Que pensez-vous de la thèse marxiste classique, qui analyse le fascisme et le nazisme comme « expressions politiques du capitalisme monopolistique » ?

    C’est la thèse officielle du Komintern à partir de 1935. Les membres du Komintern se sentent fautifs, car jusqu’alors c’est la stratégie « classe contre classe » qui a prévalu ; elle a abouti à ce que les communistes combattent les sociaux-démocrates davantage que les nazis. L’arrivée d’ #Hitler au pouvoir a constitué un vrai choc pour eux. D’où l’abandon de la stratégie « classe contre classe » au profit de la tactique du « #Fron_Populaire ».

    Les #communistes allemands ont été traumatisés par la disparition de la #gauche la plus puissante d’Europe, la gauche allemande. Pour penser ce traumatisme, ils ont élaboré cette herméneutique, en stricte orthodoxie marxiste, qui consiste à dire que le “fascisme” constitue la dernière tentative d’une bourgeoisie aux abois pour se maintenir en position de domination sociale, économique, politique, financière… Le « #fascisme » devient un terme générique qui désigne tout aussi bien la doctrine de Mussolini que celle des nationaux-socialistes allemands (en Europe de l’Est, on parlait de « deutsche Faschismus« , fascisme allemand), alors que ce n’est pas du tout la même chose. Dans sa formulation la plus résumée et la plus dogmatique, cette grille de lecture devient un catéchisme un peu idiot. Cette lecture orthodoxe issue du Komintern est demeurée celle d’une historiographie de gauche fortement marquée par l’histoire sociale, qui n’est pas à rejeter, car elle a produit de grands travaux.

    La grande industrie allemande et la finance allemande ont évidemment trouvé tout leur intérêt à l’arrivée des nazis au pouvoir. Les répercussions de la crise de 1929 sont terribles en Allemagne. L’Allemagne est le pays le plus touché, parce qu’il était le mieux intégré au circuit du capital international ; il a beaucoup souffert de la fuite brutale des capitaux américains. À l’été 1932, l’Allemagne compte 14 millions de #chômeurs ; si on prend en compte les chômeurs non déclarés, elle en compte 20 millions. La crise signifie pour les Allemands la famine et la tuberculose. Les nazis ont été vus comme les derniers remparts possibles contre une #révolution bolchévique. D’où la lettre ouverte de novembre 1932 à Hindenburg qui l’appelle à nommer Hitler chancelier, signée par des grands #patrons de l’industrie et de la banque. Le parti nazi reçoit des soutiens financiers considérables. C’est grâce à eux qu’il peut fournir à des centaines de milliers de SA des bottes, des casquettes, des chemises, de la nourriture. Les campagnes électorales des nazis coûtent une fortune, notamment du fait de l’organisation de leurs gigantesques meetings ; Hitler ne cesse de se déplacer en avion, à une époque où l’heure de vol est hors de prix. Les #mécènes qui financent le parti nazi voient en lui le dernier rempart contre le péril rouge. Ils sont gâtés, car d’une part les nazis détruisent de fait la gauche allemande, les syndicats, l’expression publique ; de l’autre, ils relancent l’économie comme personne ne l’avait fait avant eux par la mise en place de grands travaux d’infrastructure à vocation militaire, et par des commandes d’armement inédites dans l’histoire de l’humanité. Les commandes d’armement font travailler le charbon, l’acier, la chimie, les composants électriques, le cuir, la fourrure, la mécanique, l’aviation…

    Les #industriels savent très bien que l’Etat allemand ne peut pas financer ce qu’il est en train de faire. L’Etat commande des chars, des avions, mais ne paie pas ; il joue un jeu assez complexe et plutôt malin (je vais simplifier, mais le principe est là). Il paie les industriels en bons à intérêt… et leur déclare que ceux-ci seront versés grâce au pillage de l’Europe. Tout le monde est au courant, les industriels au premier rang, parce qu’ils ne sont pas payés, ou très peu : l’heure des comptes va sonner plus tard, quand le Reich aura les moyens d’envahir l’Europe. Les industriels ont donc été les complices et les bénéficiaires du Reich.

    Ne parlons même pas de ce qu’est devenue leur activité après 1940. Leurs commandes augmentent, et l’industrie obtient via Himmler que l’on mette le système concentrationnaire à son service. On en arrive à la loi d’airain des salaires de Karl Marx : vous ne rémunérez la force de travail qu’autant que nécessaire, afin qu’elle puisse se renouveler pour se maintenir. La loi d’airain des salaires dans les années 1940, c’était les camps de concentration, c’est-à-dire l’exploitation jusqu’à son terme de travailleurs que l’on n’a même pas besoin maintenir en vie, parce qu’il y avait une telle rotation que si un travailleur mourait en deux jours, un autre le remplaçait aussitôt.

    [...]

    • Dans mon propre bouquin qui creuse la même question, j’ai plutôt trouvé la source à ce qui est, pour moi, le nœud de l’histoire occidentale : 1492. Cela marque la fin du Moyen-Âge, la fin de la cosmologie chrétienne et c’est même pour cela qu’elle est devenue si virulente et le début de l’ère des grands #génocides systématiques qu’il fallait bien justifier d’une manière ou d’une autre. Et tout cela est lié à l’émergence du capitalisme, le système prédateur qui doit se trouver une assise idéologique au fait de piller les autres pour accumuler toujours plus.

    • Fillon et le Blitzkrieg
      https://blogs.mediapart.fr/bernard-gensane/blog/220217/fillon-et-le-blitzkrieg

      Le terme “Blitzkrieg” est apparu en 1935 dans la revue Die Deutsche Wehr (L’Armée allemande). D’après les théoriciens de cette organe, les États pauvres en ressources alimentaires et en matières premières (comme l’Allemagne de l’époque) devaient gagner la guerre au plus vite par un engagement massif et violent. Cette notion sera utilisée pour évoquer la guerre civile espagnole : « Nazi-Deutschland testete in Spanien seine späteren Blitzkrieg gegen Frankreich (L’Allemagne nazie a testé en Espagne sa future guerre éclair contre la France). Le 25 septembre 1939, l’hebdomadaire étasunien Time Magazine décrivait ainsi l’invasion de la Pologne par l’Allemagne : « This is no war of occupation, but a war of quick penetration and obliteration – Blitzkrieg, lightning war » (Ce n’est pas une guerre d’occupation mais une guerre de pénétration et de destruction rapides – le #Blitzkrieg, la guerre éclair).

      https://www.youtube.com/watch?v=rlQ3cfBMhFY&feature=youtu.be


      c’était en 2017 et aujourd’hui #macron a siphonné les idées de #fillon

  • ALLEMAGNE : VERS LA MONOPOLISATION DE L’INDUSTRIE DU SEXE – Révolution Féministe
    https://revolutionfeministe.wordpress.com/2017/12/15/allemagne-vers-la-monopolisation-de-lindustrie-du-sex

    INTERVIEW DE MANUELA SCHON

    Par Francine Sporenda

    Manuela Schon est une sociologue et militante politique allemande. Elle a co-fondé « Abolition 2014 – Für eine Welt ohne Prostitution » et « LINKE für eine Welt ohne Prostitution » (« La gauche pour un monde sans prostitution »). Elle écrit sur le blog féministe radical « Die Störenfriedas ».

    #féminisme #prostitution #nazisme #esclavage #VIH #abolitionnisme #domination_masculine

    • Prostitution en Allemagne : une #économie_de_l'esclavage légalisée et administrée.

      F : J’ai lu que 90% des femmes prostituées en Allemagne étaient d’origine étrangère. Pouvez-vous nous parler de ces femmes prostituées originaires de l’Europe de l’Est et de la communauté Rom, et des réseaux de trafiquants qui les amènent en Allemagne ?

      M.S. : D’abord, il n’y a pas vraiment de chiffres auxquels nous puissions nous référer avec certitude quand nous parlons des prostituées étrangères en Allemagne. Ce chiffre de 90% est seulement une estimation. Récemment, il y a eu un contrôle, un raid dans la ville d’Augsbourg en Bavière, et ils n’ont pas trouvé une seule femme allemande prostituée dans cette ville. Les gens du lobby du « travail du sexe » disent eux-mêmes que ce chiffre dépasse les 90%, et ils appellent ces femmes des « travailleuses du sexe migrantes ». Et ils présentent la prostitution comme un moyen de gagner beaucoup d’argent en Allemagne pour les femmes des pays pauvres. Les principaux pays d’où elles viennent sont la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie. Beaucoup sont issues de la communauté Rom et de la minorité turque bulgare. Ce que l’on peut observer au sujet de ces femmes, c’est qu’elles viennent surtout de certaines régions de leur pays d’origine. C’est parce que les réseaux de prostitution amènent des femmes de certaines régions de Roumanie, Bulgarie et Hongrie vers certaines régions d’Allemagne. Si on regarde les numéros de téléphone de ces femmes, on peut identifier les réseaux qui les contrôlent, parce qu’on peut savoir de quel pays elles viennent, et de quelle région du pays.

      La publication de cet interview de Manuela Schon par Francine Sporenda a été reprise ici :
      https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/12/29/allemagne-vers-la-monopolisation-de-lindustrie-du-sexe/#sdfootnote1sym
      et ici :
      https://christinedelphy.wordpress.com/2017/12/30/allemagne-vers-la-monopolisation-de-lindustrie-du-sexe/#more-787

  • NS-Regime : Das waren die Kämpfer der « Roten Kapelle » | Berliner Zeitung
    https://www.berliner-zeitung.de/berlin/ns-regime-das-waren-die-kaempfer-der--roten-kapelle--29315402

    L’image de la résistance antifasciste change. La vénération des héros fait place à la conclusion que chacun aurait pu participer aux actes de résistance.

    Die Urteile sind noch nicht gefällt, die Todesstrafe ist den Angeklagten aber schon gewiss. Adolf Hitler hat als oberster Gerichtsherr eine „beschleunigte und verschärfte Bestrafung“ gefordert und Hermann Göring die Oberaufsicht über das Verfahren vor dem Reichskriegsgericht übertragen. Göring hat Obergerichtsrat Manfred Roeder als Ankläger berufen. Roeder gilt als „Hitlers Spürhund“.
    ...
    Versuche ehemaliger Widerstandskämpfer nach dem Krieg, Richter Manfred Roeder vor Gericht zu bringen, scheiterten. Roeder gelang es, die Rote Kapelle als „moralisch entartete“ kommunistische Verschwörung und ihre Mitglieder als „Landesverräter“ und „Spione“ darzustellen. So beeinflusste er die historische Einordnung der Gruppe in der Bundesrepublik.

    Auch die DDR hob die Spionagetätigkeit der Roten Kapelle hervor, allerdings positiv: Historiker beschreiben sie als Widerstandsgruppe, die vom Antifaschismus der KPD abhängig und nur deshalb zu Aktionen befähigt war.

    In beiden Deutschlands festigte sich das falsche Bild von der Roten Kapelle als kommunistische Spionagegruppe. Die Erkenntnis, jeder hätte Widerstand leisten können, und das Eingeständnis von Schuld und Mitverantwortung hatten hüben wie drüben keinen Platz. Der eine Staat wollte von seiner NS-Vergangenheit nichts wissen, der andere nur das, was in sein antifaschistisches Konzept passte.

    #Allemagne #nazis #résistance

  • Das staatstragende Herumeiern der SPD | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Das-staatstragende-Herumeiern-der-SPD-3909913.html

    Comment les nazis ont fait pour s’emparer du pouvoir en 1933 et comment la gauche y a contribué. Il y des mythes historique que détruit cet article.

    Kabinett Hitler 1933: Hermann Göring, Reichskommissar für Luftfahrt und das preussische Innenministerium, Adolf Hitler, Reichskanzler, Franz von Papen, Vizekanzler. Stehend: Franz Seldte, Arbeitsminister, Dr. Dr. Günther Gereke, Lutz Graf Schwerin von Krosigk, Reichsfinanzminister, Wilhelm Frick, Reichsinnenminister, Werner von Blomberg, Reichswehrminister, Alfred Hugenberg, Wirtschafts- und Ernährungsminister. Bild: Bundesarchiv, Bild 183-H28422 / CC-BY-SA 3.0

    Warum die Nazis 1933 wirklich an die Macht kamen

    Langsam dämmert der deutschen Linken, dass die jahrelang mit Hilfe der Strategie der „asymmetrischen Demobilisierung“ klein gehalten worden ist. Nur keine Angriffsfläche bieten, niemanden provozieren, Entpolitisierung, Identitätspolitik selbst aktiv gestalten, dem politischen Gegner wie dem Affen Zucker geben - das war Alltagspolitik der Merkelschen CDU.

    Jetzt mobilisiert die AfD am rechten Rand des Spektrums die Marginalisierten der letzten Dekade, die politische Linke beklagt sich hereingelegt worden zu sein. Das war schon einmal so im Niederhalten der SPD in der Weimarer Republik in der Weltwirtschaftskrise.
    31. Juli 1919 in Weimar

    Mit 262 Stimmen von SPD, der liberalen Deutschen Demokratischen Partei DDP und der katholischen Zentrumspartei gegen 75 Stimmen der nationalliberalen Deutschen Volkspartei DVP, der monarchistischen Deutschnationalen Volkspartei DNVP, des Bayerischen Bauernbundes und der linken Unabhängigen Sozialdemokraten USPD. Die Kommunistische Partei war nicht vertreten, weil nur eine Minderheit um Paul Levi und Rosa Luxemburg auf ihrem Gründungsparteitag für die Teilnahme an der Wahl zur Nationalversammlung stimmte und natürlich weil die KPD zum Zeitpunkt der Wahl eh verboten war. Die KPD strebte nach einer Räterepublik nach russischem Vorbild

    Die Unterstützer der Weimarer Reichsverfassung - vor allem SPD und Zentrum - gingen in der Folgezeit eine asymmetrische politische Symbiose ein: Die SPD zog in Regierungskoalitionen die Zentrumspartei einer wenn möglich linken Regierung mit USPD oder KPD vor, das Zentrum dagegen nutzte bürgerliche Mehrheiten immer zu Koalitionen ohne die SPD, die ihrerseits diese Regierungen parlamentarisch duldete - bis zum bitteren Ende.
    27. März 1930 Wilhelmstraße, Berlin

    Der letzte SPD-Reichskanzler Hermann Müller reicht bei Reichspräsident Hindenburg seine Demission ein. Müller konnte sich im Kabinett der Großen Koalition nicht durchsetzen, die Arbeitslosenversicherung durch paritätische Beitragserhöhungen und Staatszuschüsse stärker zu finanzieren. Auch hatte ihm Hindenburg zuvor den Erlass von Notverordnungen zu diesem Zweck verwehrt.

    Die Zahl der Arbeitslosen hatte im Februar 1930 die 5-Millionen-Grenze überschritten.
    31. März 1930 Reichstag Berlin

    Hindenburg ernennt den Zentrumspolitiker Heinrich Brüning zum Reichskanzler mit dem ausdrücklichen "Vermerk, daß sein Kabinett ohne koalitionsmäßige Bindung zusammenzustellen sei."1

    Brüning verfügt ohne die SPD über keine Mehrheit im Reichstag, wird aber am Anfang in seiner Austeritätspolitik noch von der SPD unterstützt. Doch scheitert Brüning mit dem Reichshaushalt 1930. Brüning verwandelte mit Hilfe Hindenburgs den Gesetzentwurf in eine exekutive Notverordnung nach Artikel 48 der Verfassung, die wiederum von einer Reichstags-Mehrheit aus SPD, KPD, NSDAP und DNVP ebenfalls nach Artikel 48 außer Kraft gesetzt wurde. Prompt löste Hindenburg nach Artikel 25 den Reichstag auf und ordnete Neuwahlen an.
    Reichstagswahl vom 14. September 1930

    Die Reichstagswahl vom 14. September 1930 bringt starke Verluste für SPD, DNVP und DVP, moderate Gewinne für die KPD und 19 Prozent für die NSDAP - fast aus dem Nichts von 2,6 Prozent 1928. Brüning sucht die parlamentarische Rückendeckung der NSDAP, wird aber von dieser abgewiesen. Die SPD will um jeden Preis Neuwahlen verhindern und setzt keine der Brüningschen Notverordnungen außer Kraft oder unterstützt andere Parteien dabei. Auf diese Weise entsteht eine Quasi-Koalition aus SPD und Zentrum im Brüning-Block.

    1931

    Der Kleine Mann, das ist ein Mann,
    mit dem man alles machen kann.
    Er steht auf allen Vieren stramm,
    beladen mit dem Notprogramm,
    und wartet auf den Schinder.
    Er schleppt und darbt und nennt es Pflicht,
    denkt nicht an sich und denkt auch nicht
    einmal an seine Kinder.
    Erich Kästner, 1931

    In fünf Notverordnungen vom Juli 1930 bis zum Dezember 1931 wird die Einkommenssteuer erhöht, eine Bier- und Bürgersteuer erhoben, die Arbeitslosenversicherung auf 4,5 Prozent erhöht, dafür die Arbeitslosenunterstützung vermindert oder für viele Bezieher ganz abgeschafft.

    Erklärtes Ziel ist die Senkung des Lebensstandards um 15 Prozent. Gehaltskürzung für Reichs- und Landesbeamte, für öffentliche Angestellte und Arbeiter um insgesamt 25 Prozent, Tabak- und Salzsteuer, Zuckersteuer, Krisensteuer, Kürzung der Leistungen in der Arbeitslosenversicherung, gesetzliche Kürzung der Tariflöhne.

    Die Notverordnungen des Brüning-Blocks aus Zentrum und SPD sollten die Staatsfinanzen liquide machen, um die Reparationszahlungen an Frankreich und Großbritannien zu gewährleisten - jetzt ohne die Kredite aus der Wall Street. Der Weg der Abwertung der Reichsmark der Reparationen war seit dem Dawes-Plan verwehrt, denn alle Zahlungen mussten in Dollar erfolgen. Dollars gab es nur durch Exporte, die allerdings aufgrund der US-Depression und vor allem wegen der Loskoppelung des Pfund-Sterling-Raumes vom Goldstandard schrumpften. Die Industrieproduktion sank bis 1932 um 40 Prozent und fiel auf den Stand von 1904. Das Bevölkerungswachstum halbierte sich.
    Reichspräsidentenwahlen vom März 1932

    Bei den Reichspräsidentenwahlen betreibt Brüning die Wiederwahl des amtierenden Reichspräsidenten Hindenburg. Die Parteien der Weimarer Koalition von SPD bis Staatspartei (ex-DDP) unterstützen Hindenburg bei der Wiederwahl gegen Hitler von der NSDAP und Thälmann von der KPD. Hindenburg dagegen wollte auf keinen Fall von der SPD unterstützt werden.

    Am 1. Juli 1932 ersetzt Hindenburg Reichskanzler Brüning durch den Kandidaten seiner Wahl, Franz von Papen, ein Zentrumspolitiker, der für dieses Amt seine Partei verlässt und dessen erklärtes Ziel die Ersetzung des Republik durch einen „Neuen Staat“ war wie Salazars Portugal und das Österreich von Engelbert Dollfuß ein Jahr später. Hindenburg wollte keine Regierung, die von der Duldung der SPD abhing. Gleichzeitig ordnete er Neuwahlen an, ohne den Reichstag noch einmal zusammentreten zu lassen.

    Damit ging auch diese letzte Karikatur einer Weimarer Koalition aus Zentrum, SPD und Staatspartei (ex-DDP) zu Ende.

    Am 9. Juli 1932 einigen sich auf der Konferenz von Lausanne die wichtigsten europäischen Staaten darauf, Schuldenzahlungen und Reparationen untereinander und gegenüber den USA einzustellen.

    Unbeeindruckt davon erlässt von Papen am 4. September 1932 eine Notverordnung, die es den Unternehmen erlaubte, die Löhne in ihren Betrieben um die Hälfte zu senken.

    Darauf reagiert der Reichstag auf seiner Sitzung vom 12. September 1932 auf Antrag der KPD mit der Außerkraftsetzung dieser Notverordnung und dem Misstrauen gegenüber der Reichsregierung. Beides wird vom Reichstag mit 513 gegen 32 Stimmen - also mit den Stimmen von SPD, Zentrum, NSDAP und KPD gegen die Stimmen der DNVP angenommen. Held der Reichstagssitzung ist dessen Präsident Hermann Göring, der die Abstimmung vor der Verlesung der Parlamentsauflösung durchführt.

    Der Reichstag ermächtigt auf seiner Sitzung nach den Wahlen am 9. Dezember 1932 den Reichstagspräsidenten Göring, die nächste Reichstagssitzung einzuberufen. Ein gemeinsamer Antrag von SPD und KPD, bereits am folgenden 12. Dezember weiter zu verhandeln, wird abgelehnt. Göring hat natürlich nicht zu weiteren Sitzungen geladen, weswegen auch kein Außerkraftsetzen der Reichstagsbrandverordnung möglich war.

    Am 30. Januar 1933 ernennt Hindenburg Hitler zum Reichskanzler, von Papen wird Vizekanzler, der Reichstag am Tag darauf aufgelöst, Neuwahlen werden für den 5. März 1933 angesetzt.

    Anlässlich des Brandanschlages auf das menschenleere und anscheinend unbewachte Reichstagsgebäude erlässt Hindenburg durch Hitler die berüchtigte Reichstagsbrandverordnung, die fünf Tage vor der Wahl alle demokratischen Rechte der Weimarer Verfassung aufhebt. Alle SA-Schläger werden zu Hilfspolizisten ernannt.

    Die Reichstagswahlen bringen selbst nach Nichtbeachtung der Stimmen für die KPD weder für die NSDAP die absolute Mehrheit, noch der Regierungskoalition aus NSDAP und DNVP die für das angestrebte Ermächtigungsgesetz, der Selbstentmachtung des Parlaments gegenüber der Regierung, geforderte Zweidrittelmehrheit. Das Zentrum, die Bayerische Volkspartei und Deutscher Staatspartei, die ausgerechnet über die Liste der SPD angetreten war, stimmen mit der NSDAP. Allein die SPD zeigt Haltung und stimmt - entgegen den restlichen Parteien der „Weimarer Koalition“ - gegen die Vernichtung der Republik.

    Eine Koalition aus NSDAP, Zentrum, DNVP und BVP unterbreitet am 17. Mai 1933 einen Entschließungsantrag über die Unterstützung der friedfertigen Außenpolitik Hitlers, auch die Abgeordneten der SPD erheben sich zur Zustimmung von ihren Sitzen, alle singen gemeinsam, tiefgerührt das Deutschlandlied.

    #Allemagne #histoire #nazis #SPD

  • Honorary Aryan - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Honorary_Aryan

    The idea that the Japanese were, in a civilizational sense, “honorary Aryans” was widespread. American president Theodore Roosevelt said that “Japan is the only nation in Asia that understands the principles and methods of Western civilization”, and approved of the Japan–Korea Treaty of 1905 which ended the latter’s independence.

    The distinction was viewed by the Japanese themselves with pride, and moreover, as corroboration of their own, independent belief that they were superior to other Asians. The approximately 10,000 Japanese nationals who resided in Germany during World War II enjoyed more privileges than any other non-European ethno-national group under their “honorary Aryan” citizenship.

    They were still subject to Germany’s racial laws, however, which—with the exception of the 1935 Nuremberg Laws, which specifically mentioned Jews—generally applied to all “non-Aryans”.

    #Allemagne #Japon #histoire #racisme #nazis

  • Forum Justizgeschichte e.V.: Die Mitwirkung der Juristen an der Wannsee-Konferenz
    http://www.forumjustizgeschichte.de/Die_Mitwirkung.154.0.html

    Heydrich wollte die Halbjuden mit den Volljuden gleichstellen, um das „deutsche Blut“ vor ihnen zu schützen. Umgekehrt fürchtete das Innenministerium die Zuführung von Führernaturen, wenn man dem jüdischen Gegner das „deutsche Blut“ des Halbjuden belasse. Verantwortlich für den Dauerzwist war der Führer höchstpersönlich. Ursprünglich sollte das Reichsbürgergesetzes nur für Volljuden gelten. Hitler hatte 1935 den entsprechenden Passus aus dem Gesetzesentwurf gestrichen.

     

    Gegen Heydrichs Gleichstellungsplan für die Vernichtungsaktion erhoben die Ministerialbürokraten Einwände. Für Görings Staatssekretär Neumann waren die in kriegswichtigen Betrieben eingesetzten Mischlinge unersetzbar. Der Vertreter von Rosenbergs Ministerium für die besetzten Ostgebiete, Staatssekretär Meyer und Hans Franks Staatsekretär Bühler aus dem Generalgouvernement befürworteten zwar „vorbereitende Arbeiten im Zuge der Endlösung“ auf ihren Herrschaftsgebieten, sorgten sich aber um die Beunruhigung der dortigen Bevölkerung. Und Staatssekretär Stuckart aus dem Schlüsselministerium des Inneren „stellte fest, dass die praktische Durchführung…zur Bereinigung der Mischehen- und Mischlingsfragen…eine unendliche Verwaltungsarbeit mit sich bringen würde“. <38> Damit brach auf der Wannsee-Konferenz der Dauerkonflikt zwischen dem Innenministerium als Verteidiger seines Klassifikationsmonopols und dem RSHA mit seinem Anspruch auf die Vorherrschaft in allen Aspekten der Judenfrage an seiner dramatischsten Stelle erneut auf, nämlich in der Abgrenzung des zur alsbaldigen Ermordung vorgesehenen Personenkreises.

     

    Das setzte sich auf Referentenebene in den Folgekonferenzen vom 6. März und 27. Oktober 1942 fort <39>. Dabei verwandten die Kontrahenten das vordergründige Argument des unverhältnismäßigen Aufwandes bei Realisierung der Gegenposition in einem Ping-Pong-Spiel wechselseitig jeweils für sich. Als Kompensation für den Verzicht auf die Gleichstellung der Halb- mit den Volljuden hatte Stuckart die Zwangssterilisation der Mischlinge angeboten. Dem Vorschlag wurde entgegengehalten, dass er schon wegen des Ärzte- und Krankenbettenmangels während des Krieges nicht umsetzbar sei. Heydrichs Gleichstellungsprojekt würde auch keineswegs übermäßigen Aufwand erfordern, da ja bereits zahlreiche Unterlagen für den einzelnen Mischling vorlägen. Stuckart mit Hilfe seines im Hintergrund agierenden Judenreferenten Lösener setzte dagegen, dass im europäischen Maßstab erstmalig einige Hunderttausende als Halbjuden klassifiziert werden müssten, um sie in die Endlösung einzubeziehen; das binde in einem ungeheuren und kaum zu verantwortenden Umfang die Arbeitskraft deutscher Menschen, weil ja im Ausland die in Deutschland nach rassischen Grundsätzen durch die Nürnberger Gesetze geschaffenen Begriffsbestimmungen fehlen würden. Und da Heydrichs Gleichstellungsplan sogar die Deportation bestimmter Gruppen der Mischlinge zweiten Grades vorsah, verwische sich „die natürliche oder logische Grenze für das Weitergreifen auf immer fernere Mischlingsgrade“. Im übrigen würde die Enteignung der Deportierten verkompliziert, da nach der 11. DVO nur die Volljuden mit der Abschiebung staatenlos wurden. Die Säuberung des deutschen Lebensraumes würde auch mit seinem Plan erreicht, nur eben 30 bis 40 Jahre später, verbunden mit dem Vorteil, für diese Zeit willige Arbeitskräfte zur Verfügung zu haben. Vor allem sorgten sich Stuckart und Lösener um die psychologisch-politische Rückwirkung auf die weitverzweigte Verwandtschaft und Freundschaft aus dem „vollarischen Ahnenstamm“ eines deportierten Halbjuden. Wie berechtigt solche Befürchtungen waren, zeigten im Februar 1943 die Proteste der „arischen“ Frauen in der Rosenstraße gegen die befürchtete Deportation ihrer Männer während der sogenannten Fabrikaktion.

    #Allemagne #nazis #droit #histoire #shoa

  • Nationalpolitische Erziehungsanstalt Berlin-Spandau
    https://de.wikipedia.org/wiki/Nationalpolitische_Erziehungsanstalt

    Berlin-Spandau NPEA Berlin-Spandau Berlin 30.01.1934 Preußische Hochschule für Leibesübungen; Lehrerseminar

    Ansichtskarte / Postkarte Berlin Spandau, Straßenpartie | akpool.de
    http://www.akpool.de/ansichtskarten/25815978-ansichtskarte-postkarte-berlin-spandau-strassenpartie-mit-blick-auf-

    Ansichtskarte / Postkarte Berlin Spandau, Straßenpartie mit Blick auf die Nationalpolitische Bildungsanstalt, Napola

    Radeland | Berlin Street
    http://www.berlinstreet.de/7687

    Die Radelandstraße südlicher Teil beginnt also mit Pionierkasernen, an denen noch ein Fetzchen vom Mantel der Geschichte hängt (und mit dem Stadtbad von 1911, Paul und Legert, die Architekten, 28×12 Meter Becken, 23 Wannen-, 23 Brausebäder, oder so: aus einer Zeit als noch eine ganz andere Wasch- und Badekultur herrschte; ein Thema für sich.) Weiter oben, da, wo jetzt die Polizei irgendetwas tut, war zur Zeit des Stadtbadbaus das königlich-preußische Lehrerseminar, seit 1921 die preußische Hochschule für Leibesübung und seit 1933 eine Napola, nationalsozialistische Erziehungsanstalt: drei sehr unterschiedliche Geschichtsröcke, die die Gegend da anhat. Diese Hochschule für Leibesübungen war eine Gründung des “Reichsausschusses für Leibesübungen”, mit dem sich der Sport in Deutschland erstmals eine anspruchsvolle Form gab. Carl Diem hieß der führende Mann. Später hat er sich auch von Hitler einkaufen lassen. Vor der ehemaligen Sportschule eine Marmorfigur als Denkmal für Jahn, den sogenannten Turnvater, ein nackter Jüngling, der pathetisch aus einer Erdspalte emporsteigt. “Ein echtes Jungtum”, wird Jahn zitiert, “ein echtes deutsches Jungtum wollte ich durch die Turnkunst erringen”,

    http://www.gettyimages.de/fotos/npea-spandau?excludenudity=true&sort=mostpopular&mediatype=photography&p

    #Berlin #Spandau #Radelandstraße #Geschichte #Bildung #Sport #Nazis #Napola

  • Der Neubau des Bundesarchivs in Berlin - Das Bundesarchiv - Werdegang
    http://jensites.com/bbr/site/index.php?cat=ba&page=ba_01&lang=de

    Am 27. August 1994 erhielt das Bundesarchiv etwa ein Drittel des Kasernengeländes der Andrews Barracks zur Nutzung. Ausgenommen davon sind u. a. die Schwimmhalle, die sich im Besitz des Landes Berlin befindet, sowie die ehemalige Krankenstation, in die die Berliner Außenstelle des Instituts für Zeitgeschichte und eine Abteilung des Bundesbauamtes einzogen. Der südliche Teil des Areals wurde an die Frankfurter Siedlungsgesellschaft verkauft.

    Der Neubau des Bundesarchivs in Berlin - Die Geschichte - 1945-1994
    http://jensites.com/bbr/site/index.php?cat=ge&page=ge_04&lang=de

    Die beiden Figuren der „Reichsrottenführer“ am Haupteingang wurden unmittelbar nach Kriegsende mit Beton verkleidet. Hinter dem Ökonomiegebäude ist die Kirchenkuppel des zerstörten Direktionsgebäudes zu erkennen, das 1951 abgerissen wurde. Ab 1947 trug die Kaserne offiziell den Namen „Andrews Barracks“.

    Die wechselvolle Geschichte der Finckensteinallee 63 – Teil II - Berlin.de
    https://www.berlin.de/projekte-mh/netzwerke/spaetlese/themen/berliner-orte/artikel.528073.php

    Im Heft 2 der Blätter der Stabila, die inzwischen nach ihrem letzten Direktor benannt Hans-Richert-Schule heißt, wurde der Vorgang so beschrieben:“ Mitte Juni 1933 stand endgültig fest, dass die Gebäude der preußischen Hochschule für Leibesübungen und des Lehrerseminars in Spandau für die Staatliche Bildungsanstalt ausersehen waren.

    Am 27.7. 1933 fand in der feierlich geschmückten Anstaltskirche in Lichterfelde ein schlichter Abschiedsgottesdienst statt. Am letzten Schultag sah der Feldmarschallsaal die Jugend der Hans-Richtert-Schule mit ihren Lehrern zum letzten Mal in seinen Räumen.“

    Am 9. November 1933 wurden 835 SS-Männer auf Adolf Hitler vereidigt. Diese Einheit erhielt den Namen „Leibstandarte“ und wurde ab 13. April 1934 offiziell als „Leibstandarte SS Adolf Hitler“ bezeichnet. Bis 1935 wuchs sie auf etwa 3000 Mann an. Die Gebäude der ehemaligen HKA wurden nun den Nutzungsbedingungen der SS entsprechend ausgebaut, umgebaut und erweitert. Das Eingangstor zur Kaserne wurde mit zwei überlebensgroßen Soldatenfiguren, den „ewigen Rottenführern“ geschmückt.

    Die alte Turnhalle der HKA wurde abgerissen. An ihrer Stelle wurde im Jahre 1938 eine moderne Schwimmhalle für die körperliche Ertüchtigung der SS-Männer eingeweiht. Sie wurde auch nach dem Krieg weiterhin genutzt, inzwischen ist sie nach umfangreicher Sanierung wieder zugänglich.

    An der Niederschlagung des so genannten „Röhm-Putsch“ waren vor allem die Greifkommandos aus der Kaserne von Lichterfelde beteiligt. Heinz Höhn spricht in seinem Buch „Mordsache Röhm“ davon, dass es im Zuge der Niederschlagung 17 namentlich bekannte Tote geben soll, die auf dem Gelände der ehemaligen HKA am 30.6./1.7.1934 erschossen wurden.

    #Berlin #Lichterfelde #Finckensteinallee #Geschichte #Nazis #USA

  • Gebhard Ludwig Himmler – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Gebhard_Ludwig_Himmler


    Friedenau hin oder her, den brauchen wir nicht mehr fahren.

    Am 12. Juli 1940 wurde er vom Oberstudiendirektor zum Ministerialrat befördert. In Berlin-Friedenau wohnte die Familie Gebhard und Hilde Himmler ab Juni 1940 in der Hähnelstraße.

    #Berlin #Friedenau #Hähnestraße #Nazis #Geschichte

  • La nouvelle #extrême_droite allemande
    http://www.laviedesidees.fr/La-nouvelle-extreme-droite-allemande.html

    La récente percée de l’extrême droite bouleverse l’équilibre politique en Allemagne. Par son racisme, elle illustre les insuffisances de la dénazification à l’Est et de l’introspection historique à l’Ouest. Rendez-vous aux prochaines élections, en 2021.

    Essais & débats

    / extrême droite, #nazisme, #immigration, #Europe

    #Essais_&_débats