• La Horde publie le PDF intitulé « Transphobie : de la confusion au risque fasciste » (avec pour nom de fichier « Brochure AntiTERF », ce qui me sembler relever d’une priorité sensiblement différente) :
    https://lahorde.samizdat.net/IMG/pdf/brochure_antiterf-1-combined.pdf

    Parmi les choses très problématiques, l’abolitionnisme (de la prostitution notamment) est sans procès qualifié de « putophobe », et se positionner contre le « travail du sexe » (mais aussi du BDSM ?) serait une posture transphobe. Dans le « En plus », il y a par exemple cette phrase : « depuis 2019, se positionne en plus de l’abolition de la prostitution, pour celle du porno et contre la GPA ». Il faudrait comprendre que « Les abolitionnistes » (nom de ce paragraphe) sont transphobes du seul fait qu’elles sont abolitionnistes ?

    Et ça devient encore plus flottant dans le passage contre « Les universalistes », dont il semble falloir admettre qu’elles sont transphobes du simple fait qu’elles se revendiquent du « féminisme universaliste », parce que je peine à comprendre ce qu’on leur reproche d’autre :

    Le féminisme universaliste vise avant tout la lutte contre le sexisme et ne conçoit pas que la religion ou le travail du sexe puissent être autrement que patriarcales.

    • Si l’on comprend bien, en lisant ce texte, le fait de critiquer la GPA, d’émettre des doutes sur la PMA ou d’être partisan de l’abolition du proxénétisme pourrait s’assimiler de facto à de la transphobie et conduire au fascisme ?

      La Horde ne nous avait pas habitué à ce type d’amalgame.

      Dans la logique même du propos de ce texte, j’ai du mal à raccorder la première partie (jusqu’à la page17), dans lequel on passe en revue des différentes tendances du camp « transphobe » en France avec le reste du document « Analyse » qui est la traduction d’un texte concernant la situation américaine.

      Dans cette seconde partie on se concentre sur la composante bien identifiées de l’alt-right américaine néo-nazie, laquelle n’a pas grand-chose à voir avec les entités françaises, présentées dans la première partie, telles que PMO, L’Échappée, Floraisons, Osez le féminisme… quelles que soient leurs ambiguïtés supposées ou réelles.

    • Et ce genre de phrases pas du tout « confusionniste » (évidemment sans trouver que les macronistes sont gentils) :

      De manière similaire, leur obsession transphobe les amènera à se détourner des combats féministes pour se retrouver de plus en plus proche de l’Extrême Droite. La première sera notamment [liaison logique donc] reçue par la ministre Marlène Schiappa…

      (Alors qu’il y a possiblement d’autres vrais liens… mais dans ce cas autant suivre avec ça, pas avec les liaisons avec le pouvoir en place…)

    • Il manque le discours lesbophobe mais j’ai pas cliqué pour aller voire, sinon rien que dans le résumé il y a tout le masculinisme classique des transactivistes. Promotion du proxenetisme, de la culture porno et du fétichisme, de la chirurgie esthétique, de la prise d’hormones cancerigènes à vie, de bloqueurs de puberté qui provoquent des retards mentaux... Que les anars se comportent comme des proxenètes n’est pas une nouveauté. ils sont anticapitalistes mais ne vont pas s’opposé à la volonté libre de gamines autistes et anorexiques d’etre auto-entrepreneuses des humiliations sexuelles que leur infligent les clients, des hommes (payé 25% de plus à travail égal) qui utilisent le pouvoir de leur argent. On est anticapitalistes mais entre couilles on reste solidaire pour violer des gamines, des migrantes, des toxico, et des survivantes de l’inceste, contre du bel argent de manarchiste.

      Il y a 10.000 mineurs en situation de prostitution en France, plus de 90% des personnes en situation de prostitution sont sans papiers, mon quartier est plein de femmes toxicos exploitées abominablement par des proxénètes, je connais aussi de plusieurs jeunes homos ou/et trans exploités par des vieux hommes répugnants, ou sont les anars alors que la prostitution c’est au moins à 90% cette exploitation immonde ?

      La brochure se dit ouvertement antiféministe puisque les terf ce sont des féministes radicales tandis que les anarchistes ne le sont pas (ou ne le sont plus). Ne le sont plus, car les Mujeres libres avaient abolis la prostitution et fermés les maisons closes et luttaient pour que les femmes aient des revenus pour leur travail et non pour l’exploitation de leur sexe par et pour des hommes.

      Le discours pro-prostitution est aussi transphobe car les trans ont le droit à d’autres horizons que le tapin et d’autres imaginaires que le porno, le fétichisme bdsm... Pendant que ces orga favorisent la traite des êtres humains, luttent pour l’auto-entreprenariat de sa servitude et de son humiliation au bénéfices des hommes, on les voit pas lutter pour que les trans aient accès a d’autres milieux, d’autres modes de vie, d’autres imaginaires, d’autres contextes que la fétichisation de leur corps pour de l’exploitation sexuelle.

      Quand à la GPA c’est aussi de l’exploitation du corps des femmes. C’est logique que des masculinistes liberaux libertaires promoteurs du proxenetisme y soient favorables, mais la pratique montre déjà des femmes retenues de force ou/et exploitées par leurs conjoints, enfants rejetés car non conforme aux demandes des clients, intermédiaires qui se gavent, femmes gestantes sous rémunérées qu’on culpabilise et rejette socialement...

      Enfin pour le « confusionnisme » c’est une des revendication du mouvement transactiviste, semer la confusion dans les catégories. La brochure est orienté dans cet objectif, rendre les idées confuses afin de servir des intérêts individualistes.

      #manarchisme #anarcouilles #masculinisme #misogynie #proxenetisme #sexisme #libéralisme #GPA

    • On a une confusion très visible ici : dénoncer un système d’aliénation deviendrait une insupportable insulte faite aux individus pris dans ce système. La phrase sur la religion et la prostitution me semble criante dans cette optique.

      Si tu considères que la religion et la prostitution sont des systèmes d’aliénation, alors fondamentalement tu insultes les personnes croyantes ou prostituées, ce qui fait de toi un·e fasciste. Or sur la religion au moins, j’ai trouvé des textes de la Horde qui rappellent explicitement la « ligne de crête » entre la critique des religions et le rejet des individus (fondement notamment de l’islamophobie). C’est tout de même le vieux principe de l’« opium du peuple » : dans le même temps la religion est une aliénation, et un moyen nécessaire aux personnes pour supporter l’exploitation capitaliste.

      À l’inverse, considérer que les systèmes d’aliénation (religion, prostitution, masculinisme) sont des éléments identitaires des individus et doivent être défendus en tant que tels, c’est une des marques du fascisme. Le christianisme n’est même plus défendu au motif que Dieu existerait, mais parce que notre société a toujours été chrétienne. Le masculinisme ne se discute pas, parce que si on « féminise » les hommes, alors les belles valeurs occidentales s’effondrent… Ça a toujours été comme ça, si on change ça tout s’effondre.

      Cette confusion entre critique de l’alinéation en tant que système et critique des individus semble centrale dans le transactivisme. Mais en généralisant ainsi (comme on le voit assez explicitement dans les phrases autour de la prostitution et de la religion), ça revient à renoncer à toute forme d’activisme progressiste et à toute volonté de transformer la société. Comme tu le dis, l’anarchisme deviendrait un libéralisme marchandisé absolu.

      C’est la définition du libertarianisme contemporain.

    • #A_qui_profite_le_crime ? à ceux qui détiennent le pouvoir et useront de tous les stratagèmes pour ne pas le lâcher : les hommes et le patriarcat. Il est plus facile d’attiser la haine contre les femmes féministes radicales quitte à leur remplir leur sac de toute la merde du monde, elles ont l’habitude hein.

      Ça me fait penser à la #bleuite, où comment les combattant·es de l’émancipation de l’Algérie se sont entretuées par l’entremise des services secrets français.
      #ne_pas_se_tromper_d'ennemi

    • Au passage, je vois qu’ils incluent le Mouvement du Nid dans les groupes « transphobes » et « putophobes », au motif qu’il est abolitionniste. Ça me semble assez dégueulasse, même si désormais habituel (Actup aussi fait ça).

      – Qualifier de putophobe un groupe qui accueille et soutient les personnes prostituées, c’est assez invraisemblable : la page d’accueil de son site, d’ailleurs, reprend le slogan proche de ses origines : « Avec les personnes prostituées contre le système prostitueur ». Ce qui en fait donc des putophobes. (D’autres associations, constituées principalement de « survivantes de la prostitution », ont donc fort logiquement aussi droit au qualificatif de putophobe.)

      Noter aussi que l’association, tout en étant abolitionniste, refuse la pénalisation des personnes prostituées :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_du_Nid

      Le Mouvement du Nid s’est opposé fermement à la loi réprimant le racolage, y compris passif, loi dite Sarkozy, de la sécurité intérieure, de 2003.

      À l’occasion des élections européennes de 2009, le Mouvement du Nid a demandé aux candidats de s’engager autour d’un plaidoyer abolitionniste, refusant toute forme de pénalisation des personnes prostituées, renforçant la répression du proxénétisme, promouvant les alternatives à la prostitution et pénalisant les clients de la prostitution.

      – Quant à l’accusation de transphobie, elle remonte à quelques temps, et le mouvement avait publié un droit de réponse début 2020 :
      https://www.komitid.fr/2020/01/29/droit-de-reponse-des-accusations-diffamatoires-penalisent-les-personnes-tran

      Depuis sa fondation, l’association a toujours accompagné toutes les personnes en situation de prostitution qui le souhaitaient de façon inconditionnelle. Parmi elles, il y a toujours eu des femmes trans, accueillies dans le respect de la définition qu’elles donnaient d’elles-mêmes selon l’époque, (transsexuelle, transgenre, femme trans), ainsi que des hommes travestis.

      Ces personnes ont toujours trouvé auprès des bénévoles de l’association l’écoute et la posture de non jugement nécessaire à l’accompagnement social. Plusieurs d’entre elles, en ont témoigné dans notre revue Prostitution et Société.

      En 2018, Anne Darbes, femme trans, est intervenue avec des survivantes de la prostitution du monde entier lors de l’événement #Metoo et la prostitution à Paris, après avoir témoigné dans la revue de son parcours, et de l’accompagnement par le Mouvement du Nid.

      Dix ans plus tôt, en 2008, Myriam nous livrait déjà son témoignage. C’est elle qui choisissait, alors, de se définir comme transsexuelle. Ce témoignage était accompagné d’un relais des revendications politiques des personnes trans en France (dépsychiatrisation, état civil, sécurité sociale).

      – Quelques semaines plus tard : Montpellier : les locaux du Mouvement du Nid pris pour cible
      https://www.lagazettedemontpellier.fr/live/5f1c28d3eb151d00427086b2/montpellier-les-locaux-du-mouvement-du-nid-pris-pour-cible

      « Putophobe », « sex work is work »,... Les locaux du Mouvement du Nid à Montpellier ont été recouverts d’inscriptions ce vendredi 23 juillet.

      « Notre local associatif a été pris pour cible jeudi 23 juillet de vandalisme à caractère sexiste et diffamatoire », explique Pauline Chevailler, bénévole et membre du bureau de la délégation dans un communiqué. « Nous nous indignons de voir les personnes que nous accompagnons au quotidien sont obligées d’entrer dans un endroit que nous avons pensé comme un lieu d’accueil sécurisant et inconditionnel, sur la façade duquel sont à présent tagués des propos haineux et violents ».

      Puis une nouvelle fois six mois plus tard :
      https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-prostitution-des-tags-sexistes-traces-sur-la-vitrine-de-l-associati

      Le ou les vandales ont notamment écrit à la peinture rose un nouveau terme, « Putophobe », ainsi que Sex Work, une signature de Montpelliérains qui dénigrent les actions permanentes des responsables et des bénévoles du Mouvement du Nid.

      – Chez ActUp donc :
      https://www.actupparis.org/2022/02/02/raphaelle-remy-leleu-linfiltree

      Nous exigeons que EELV tranche entre son engagement dans la lutte contre le VIH-sida et sa complaisance avec le lobby abolitionniste.

    • Alors bien sûr on te colle aussi Osez le féminisme, « coupable » d’avoir soutenu Féminicides par compagnon ou ex :
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/06/la-question-trans-divise-les-feministes_6108474_3224.html

      L’objet de l’anathème ? Interpellé sur les réseaux sociaux sur l’absence de femmes transgenres figurant dans leur décompte, le compte en question a d’abord fait œuvre de pédagogie, en rappelant que l’angle de son travail, qui se base principalement sur des articles de presse, était celui des violences conjugales. Or, « en six années de recensement, aucune femme (ni homme) trans n’a été tué(e) par un(e) conjoint(e) », a-t-il répondu, renvoyant vers son tableau. Sommée à plusieurs reprises de s’expliquer sur sa méthode, la militante qui alimente le compte a fini par rétorquer : « Vu le harcèlement et le dénigrement que nous subissons, certaines ont semble-t-il bien conservé les aspects toxiques de leur masculinité antérieure. » Une phrase qui vaut aux bénévoles du collectif d’être vilipendées depuis pour « transphobie », et qui a conduit à la prise de position de Nous toutes.

    • @mona Chollet avait publié Surprenante convergence sur la prostitution dans le Diplo en 2014 :
      https://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/CHOLLET/50782
      et cela avait déjà valu l’insulte de « putophobe », comme le relatait : Prostitution et engagement proféministe | Scènes de l’avis quotidien
      https://scenesdelavisquotidien.com/2015/06/29/prostitution-et-engagement-profeministe

      Comme les autres luttes abolitionnistes qui l’ont précédée, par exemple celle concernant l’esclavage, l’abolition de la prostitution rencontre de fortes résistances de la part des bénéficiaires du système. Parmi ces derniers, nombreux sont ceux qui cherchent à faire de l’abolitionnisme une insulte ou une « morale puritaine ». A ce titre, le mantra néo-réglementariste « Putophobe ! Putophobe ! » est assez exemplaire d’une mise en scène propice au statu-quo.

      Et en 2014, on avait également déjà ce travail d’imputation de culpabilité par voisinage (vous êtes pour l’abolition de la prostitution, des réacs sont contre la prostitution, donc vous êtes réac) :
      https://www.contretemps.eu/prostitution-surprenantes-convergences-dont-ne-parle-pas-diplo

      Je regrette surtout que votre propos reste inabouti. D’autres « surprenantes convergences » sont à l’œuvre en la matière, sur lesquelles les lecteurs et lectrices du Diplo méritaient d’obtenir un éclairage. Surprenante convergence, en effet, que celle qui unit mouvement féministe, partis de gauche et personnalités de la droite la plus conservatrice et réactionnaire.

      Ah là là, le confusionnisme bien connu de Mona Chollet en faveur de l’extrême-droite religieuse américaine.

      Comme on trouve tout sur Seenthis, hop :
      https://seenthis.net/messages/294539

    • C’est le travail du STRASS, une asso de proxenete et de consommateurs de viols contre de l’argent qui prétend défendre les interets des « travailleurs du sexe » (cad les proxenetres). Le plus inveressemblable c’est que la prostitution est la première cause de mortalité des trans, 100% des transicides ont lieu en france dans le contexte de la prostitution et les transactivistes prétendent que ce sont les TERF qui tuent les trans alors que ce sont les clients de la prostitution qui tuent et sont transphobes, homophobes misogynes et racistes.

  • Les dividendes versés aux actionnaires atteignent un pic en France au deuxième trimestre
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/08/25/les-dividendes-verses-aux-actionnaires-atteignent-un-pic-en-france-au-deuxie

    En France, un nouveau record a même été atteint pour un deuxième trimestre, avec 44,3 milliards d’euros versés, selon les données collectées par le gérant d’actifs Janus Henderson. Dans le pays, « les dividendes ont augmenté de 32,7 % au deuxième trimestre », soit un rythme « supérieur à la moyenne européenne », souligne Charles-Henri Herrmann, directeur du développement France et Benelux de Janus Henderson, cité dans le rapport.

  • « Fin de l’abondance », « guerre qui tonne à nos portes »... Pourquoi l’exécutif multiplie les sombres prises de parole - Paris (75000)
    https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/fin-de-labondance-guerre-qui-tonne-a-nos-portes-pourquoi-l-executif-multi

    Le Conseil des ministres, réuni ce mercredi 24 août à l’Élysée, a marqué la rentrée politique de l’exécutif, dans une ambiance lourde d’incertitudes liées à la guerre en Ukraine, au dérèglement climatique et à l’inflation.

    Inflation et restrictions. L’hiver français sera rude. Depuis son discours du 19 août à Bormes-les-Mimosas (Var), Emmanuel Macron le répète. Ce mercredi 24 août, lors d’une allocution à l’issue du conseil des ministres, en appelant le gouvernement à « l’unité » face à « la grande bascule » qui marque la rentrée avec « la fin de l’abondance », « des évidences » et « de l’insouciance », le chef de l’État a continué à préparer les esprits : oui, la rentrée sera compliquée...
    Mise en récit

    « A priori, on attend les prochains mois des tensions encore plus fortes sur les prix de l’énergie et sur le pouvoir d’achat avec peut-être des restrictions qui devront être imposées », rappelle Benjamin Morel, maître de conférences en droit public (Paris II Panthéon-Assas).
    Si, selon un sondage Elabe pour l’Institut Montaigne, paru en juillet, 63 % des Français se disent prêts à réduire aujourd’hui leur consommation d’énergie, le gouvernement sait que les bonnes volontés peuvent vite céder la place à la contestation. « Pour que ces bonnes intentions se perpétuent et que les ronds-points ne se remplissent pas rapidement, vous avez besoin de légitimer ces restrictions ou de montrer que, certes, il y a une hausse des prix, mais que ce n’est pas de votre faute, que vous faites du mieux que vous pouvez pour l’éviter. »

    « Ne pas aller sur les ronds-points »

    En multipliant les communications, le gouvernement opèrerait ainsi, selon Benjamin Morel, « une mise en récit » des prochains mois et justifierait la sobriété à venir « non motivée par un caprice, mais par des grands impératifs auxquels tous les Français devraient se rallier : la défense de la liberté, de la démocratie qui a imposé le soutien à l’Ukraine ou le sauvetage écologique de la planète. Le gouvernement veut aussi montrer qu’il fait tout pour atténuer ces difficultés, via sa politique de transition écologique. Au final, l’objectif est de montrer que les restrictions sont légitimes et qu’il ne faut pas aller sur les ronds-points, car le gouvernement est présent. »

    Automne compliqué

    Alors que l’inflation pèse sur le moral des Français, de lourdes décisions attendent à la rentrée l’exécutif sur le budget « qui sera très difficile à faire passer » la politique énergétique. Le texte sur l’assurance-chômage qui doit prolonger le durcissement d’accès aux indemnités, pourrait alimenter l’hostilité de la gauche et des syndicats. « Cet automne au Parlement va être assez compliquée pour le gouvernement, prédit Benjamin Morel. Il est aussi possible que l’on ait un automne social qui dégénère. Avec les débats sur les questions de pouvoir d’achat, sur la réforme des retraites, peuvent survenir des mobilisations soit syndicales soit plus incontrôlables type Gilets jaunes.

  • Entre deux confinements

    Balade ce soir 16 septembre 2020 dans Toulouse, 22h30, retour par le petit parc ouvert la nuit qui permet de rejoindre Blagnac à vélo.

    Un policier municipal au volant d’une voiture de police manœuvre difficilement son véhicule et on se demande même en rigolant si ils n’a pas bu parce qu’il s’y reprend à trois fois puis il cale la voiture sur le trottoir à l’entrée du parc où il a vainement tenté d’entrer.

    Sous les arbres éclairés par les lampadaires, on aperçoit une dizaine de jeunes tous avec des masques et debouts autour d’une table qui discutent silencieusement en faisant visiblement attention à la distance entre chacun.
    Je passe près d’eux pour signaler la présence des keufs, ils ont tous l’air bien calmes et une fille me sourit des yeux.

    Les policiers sont descendus du véhicule et s’approchent en brandissant le rayon lumineux de leurs torches sur les jeunes pour leur dire de dégager « pas de discussion, si vous ne partez pas immédiatement, c’est 150€ par personne »
    On est trois à regarder la scène interloqués à moins de 20 mètres de là. J’interpelle poliment mais avec une forte voix espérant leur faire honte en dénonçant publiquement leurs agissements et leur demande de cesser leur intervention, que c’est de l’abus de pouvoir parce qu’il n’y a aucune perturbation et qu’ils ont tous leurs masques et respectent les gestes barrières. Peine perdue, ce sont les jeunes qui me demandent de laisser tomber, car c’est toujours la même chose.
    Pendant ce temps, un peu plus haut sur le boulevard il y a des restaurants avec du monde à l’intérieur et autant sur les terrasses des trottoirs qui empêchent les piétons de circuler.
    J’ai juste gueulé en partant que la police ne vienne pas se plaindre que tout le monde les hait parce qu’ils sont vraiment pires que dégueulasses.

    #police_covid
    #toulouse_sous_moudenc
    #droite_toulousaine
    #commerce
    #jeunesse
    #ne_pas_laisser_faire

  • Comment ne pas subir le confinement ? Conférence Serge Tisseron
    https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/invitation-echange-specialiste-resilience-serge-tisseron

    Ne pas subir le confinement

    Cette semaine, nous vous invitons à passer un moment au balcon avec le psychiatre et psychanaliste Serge Tisseron. Spécialiste de la résilience (il a écrit le Que sais-je sur le sujet) et de nos rapports aux nouvelles technologies, ses sujets d’études sont au cœur de nos vies confinées. Éclairons avec lui ce long présent pour ne pas trop le subir.

    Nous entamons le deuxième mois de confinement. La sidération a fait place à l’habitude mais les heures semblent lourdes et l’horizon lointain. Nous sommes beaucoup à ressentir le poids de ces moments qu’il nous faut endurer, traverser. Il nous faut tenir. Il nous faudra reconstruire. Il nous faut faire preuve de résilience.

    Mais qu’est-ce exactement que cette capacité à laquelle on nous encourage ? Comment la résilience se construit-elle ? Peut-elle se renforcer ?
    Un souvenir intime... mais collectif

    Une fois « libéré.e.s », nous vivrons tous avec ce souvenir intime et collectif. Nous inventerons le « monde d’après » marqué.e.s par ce temps immobile. Il nous faudra apprendre à l’exprimer, à s’en souvenir et à l’accepter. Quelle mémoire construire de ces instants suspendus ? Comment saisir l’étendue des changements personnels et planétaires ? Comment accompagner leur expression ?

    Au temps d’avant, nous nous interrogions sur les effets néfastes des écrans sur nos cerveaux. Aujourd’hui, ils sont l’interface de nos vies professionnelles, personnelles et quotidiennes. Lorsque nous pourrons nous revoir, quelle place aura pris le numérique dans nos vies ? Allons-nous vers une société du sans contact, une cyber-société ?

    Après le temps immobile vient le temps des questions. Elles seront de plus en plus nombreuses à mesure que s’ouvrira à nouveau le monde.

    Mais avant le « monde d’après », il faut tenter de comprendre cet étonnant maintenant.

    On essaye de le faire ensemble, jeudi 23 avril à 18h30.

    Pour vous inscrire à ce rendez-vous, il vous suffit de cliquer sur ce lien et de suivre les instructions. A bientôt « A la fenêtre » !

    #Confinement #Résilience #Serge_Tisseron

  • Toux, fièvre, vomissements… une étrange épidémie dans un avion Emirates reliant Dubaï à New York
    https://www.ouest-france.fr/economie/transports/avion/toux-fievre-vomissements-une-etrange-epidemie-dans-un-avion-emirates-re


    Foto : Cortesía
    Alerta bacteriológica en Nueva York : Avión aterriza con 100 pasajeros enfermos

    À leur arrivée à New York, mercredi, plus 500 passagers d’un A380 de la compagnie Emirates ont été examinés. Une centaine d’entre eux présentaient de la fièvre, de la toux et certains étaient pris de nausées. Dix personnes ont été hospitalisées.

    Dix personnes hospitalisées, plus de 100 passagers se plaignant de toux et de fièvre. Le rappeur Vanilla Ice, parmi les 521 personnes bloquées sur le tarmac à New York : l’aéroport John F. Kennedy, s’est mobilisé mercredi face à une alerte santé d’une rare ampleur, probablement due à un épisode grippal.

    L’alerte a été donnée vers 09 h du matin (13 h GMT) à l’atterrissage du vol EK203 de la compagnie Emirates en provenance de Dubaï, assuré par un A380 avec 521 personnes à bord.

    Toux, fièvre et vomissements
    « On nous a informés qu’un grand nombre de passagers étaient malades : 106 présentaient des symptômes allant de la toux à de la fièvre et des vomissements », a expliqué Oxiris Barbot, responsable des services de santé de New York.

    L’appareil a alors été conduit « à distance » des terminaux, et des équipes médicales, dont des spécialistes de l’agence fédérale des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), sont montées à bord pour examiner les 521 passagers.

    Parmi eux, le rappeur Vanilla Ice, qui a informé ses fans qu’il était assis à l’étage supérieur de l’A380. « C’est dingue. Apparemment il y a plus de 100 personnes malades à l’étage inférieur, je suis content d’être en haut », a-t-il notamment tweeté.

    • Du coup, on en inspecte d’autres…
      #EK203 (au cas où…)

      These flights have been quarantined and evaluated over sick passengers | Deseret News (article du 9/09/2018)
      https://www.deseretnews.com/article/900030842/these-flights-have-been-quarantined-and-evaluated-over-sick-passengers.

      Several flights across the country have been quarantined and evaluated over the past few days after some passengers showed signs of sickness.

      On Wednesday, a flight from Dubai to John F. Kennedy Airport was quarantined after at least 19 passengers suffered from a confirmed case of the flu, according to ABC News.

      The CDC quarantined the Emirates aircraft, which held 520 passengers. The CDC evaluated 100 passengers, who said they suffered from coughs, headaches, sore throats and fevers, ABC News reported.

      At least 10 people were hospitalized as a “precaution.” The rest were cleared.

      Given the symptoms that we are seeing in the patients and given the history that they present, it looks like this is probably influenza,” acting New York City Health Commissioner Dr. Oxiris Barbot said. “But again, until we have our final results late tonight we won’t be able to give a final determination on what the underlying cause is of this illness.

      Similarly, Southwest Airlines passengers on four flights between Dallas, Houston and Harlingen, Texas, may have been exposed to #measles, the airline company told KTRK-TV.

      The airline said it contacted customers who traveled on the plane two weeks ago to see if anyone onboard had the highly contagious virus.

      The Houston Health Department is working with the Centers for Disease Control and Prevention to speak with the passengers.

      The department told KTRK that the passenger who had the virus did not visit the airport after their flight. They stayed in a waiting room for an hour after the flight.

      And, as The Verg_e reported, two more international flights were evaluated after passengers were caught coughing and showing signs of sickness.

      Both flights were from American Airlines, flying from Munich and Paris to Philadelphia International airport. About 12 people on each flight felt sick, according to a statement from the airport.

      The airport said “_all passengers on the two flights — totaling about 250 plus crew — were held for a medical review and the CDC was notified.

      Allen Parmet, an aerospace medicine expert, told The Verge, “It’s actually pretty common to have somebody coughing in a plane.

      If it turns out to be the flu, this could be an early forecast of the flu season ahead. And the CDC has some tips for keeping the virus from spreading: get vaccinated, and stay home when you’re sick, if you can,” according to The Verge.

      #grippe #flu #influenza
      #rougeole

      les consignes du CDC :
      #se_faire_vacciner
      #rester_chez_soi
      #ne_pas_tousser_dans_l'avion (bon, ça c’est de moi…)

    • C’est un coup des musulmans du pèlerinage #Hajj

      Health Scares At Two U.S. Airports Linked To Pilgrims Arriving From Muslim Hajj In Mecca
      https://www.inquisitr.com/5064809/health-scares-at-two-us-airports-linked-to-pilgrims-arriving-from-muslim-

      U.S. health officials revealed on Friday that major health scares at two U.S. airports involving inbound flights are tied to pilgrims returning from Hajj, the pilgrimage to Mecca that Muslims take at least once in their lifetime, and which ended in late August.

      Health officials on Wednesday sent an emergency response team to the John F. Kennedy International Airport in New York after more than 100 Emirates passengers from Dubai showed flu-like symptoms.

      In an interview with Reuters, Martin Cetron, director for the division of Global Migration and Quarantine at the U.S. Centers for Disease Control and Prevention, said that 11 of the nearly 549 passengers evaluated at the airport were sent to a local hospital for further testing.

      Ten were tested for respiratory pathogen in an attempt to rule out serious infections that may pose health threats to the public.

      Our most critical issue was to rule several respiratory illnesses of urgent public health significance,” Cetron said.

      Two tested positive for a virulent type of the influenza A virus. One of the two was found gravely ill with pneumonia and also infected with another respiratory virus. Another passenger was positive for the cold virus.

      Seven crew members of the flight who were not at the pilgrimage tested negative for respiratory infections that could be of public health concern.
       
      Another health scare happened at the Philadelphia International Airport the next day. Medical teams had to screen passengers who boarded two American Airlines flights from Europe when 12 passengers showed flu-like symptoms. One of the sick passengers visited Mecca for the Muslim pilgrimage.

      Of the 11 passengers taken to the hospital for evaluation, 10 had respiratory symptoms and one exhibited signs of food poisoning. The 10 patients were also tested for Middle East Respiratory Syndrome, but none was positive. MERS is a highly contagious viral respiratory illness first reported in Saudi Arabia in 2012.

      The incident prompted a medical review of 250 passengers from the two flights. Authorities said that this was done as a precautionary measure.

      While airport operations were not affected, out of an abundance of caution, officials performed medical evaluations and assessments,” the Philadelphia International Airport said on Twitter.

      CDC spokesman Benjamin Haynes said that CDC and public health officers worked with emergency medical service personnel and officials from the Customs and Border Protection to evaluate the sick passengers.

      Twelve were found to have coughs and sore throats, and one tested positive for flu. The CDC said that this is not unusual since flu is a year-round virus.

      #MERS-CoV (ça faisait longtemps, tiens !)

  • Lou Andreas-Salomé - LoveCoop
    http://lovecoop.org/lou-andreas-salome

    « Sa conception de la « fraternité » est si subtile qu’il est (…) malaisé de tracer, dans toutes les étoiles qui ont formé sa constellation, une ligne bien droite qui séparerait les amis des amants, les camarades et les pères, les proies et les victimes de la passion. Elle eut, pour Freud, une admiration sororale, pour Rilke un amour véritable, pour Nietzsche de l’enthousiasme. Tous les autres, à son contact, se sont enrichis, dépris d’eux-mêmes, ou brûlés : mais chacun à sa manière. »

    #polyamour

  • Le « château d’eau » du Finistère menacé par l’épandage d’une ferme-usine
    https://reporterre.net/Le-chateau-d-eau-du-Finistere-menace-par-l-epandage-d-une-ferme-usine

    Hélas, ce bel environnement est fortement menacé, car la #Bretagne, qui concentre une grande partie de l’industrie agricole française tant en #porcs qu’en #volailles, n’a pas encore tiré les leçons de ses erreurs. Et contre toute attente, les autorités de cette région continuent à accorder des autorisations d’extension d’exploitations agricoles et, par conséquent, des autorisations d’épandage des déjections des animaux. Les terres #épandables se faisant de plus en plus rares, les industriels de l’agriculture (on ne parle plus d’agriculteurs !) doivent aller de plus en plus loin de leur exploitation pour trouver d’autres endroits à polluer.

    C’est ainsi que sont arrivées dans plusieurs mairies des monts d’Arrée, pour enquête publique, des demandes d’épandage pour le compte d’une #ferme-usine passant de 65.000 à 250.000 poulets (destinés à l’exportation au Moyen-Orient). Cette exploitation est située sur la commune du Tréhou, à environ 30 kilomètres des surfaces destinées à l’épandage… Dans le dossier présenté, il est fait mention de la possibilité de création, à terme, d’un deuxième poulailler !

    ...

    De plus, il nous a également précisé que c’était le préfet qui prenait la décision ultime, et qu’il n’était pas obligé de suivre les recommandations des commissaires-enquêteurs !

    #agro-industrie #ne_pas_savoir_s'arrêter #eau #pollution #monts_d’Arrée

  • Chers amis mâles matures | GQ
    http://www.gqmagazine.fr/sexactu/articles/chers-amis-males-matures/44250#USSwdPhQmHtepyWg.01

    Il y a trois possibilités. Soit les hommes préfèrent les jeunes pour des raisons esthétiques, et cette préférence-là prend le pas sur TOUTES les autres, et c’est horrible parce qu’on retiendra que le reste, l’intelligence, l’humour, la passion, ça les intéresse moins que des 90C qui tiennent. Désolée, mais l’intelligence en second choix, c’est hyper grave. Soit les hommes préfèrent les jeunes parce qu’elles sont plus « fraîches » et c’est hyper grave aussi, parce qu’ils prennent chez quelqu’un ce qu’ils sont incapables de donner : le deal est injuste. Soit ils veulent des partenaires plus vulnérables financièrement, émotionnellement, qui n’en sont pas au même niveau de stabilité qu’eux... et c’est hyper grave (et manipulateur, et sournois).

  • Lutter contre la #haine sur le net - Slideshare
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/141594188418

    L’indispensable Olivier Ertzscheid (blog, @affordanceinfo), maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à la Roche-sur-Yon, publie sur Slideshare une présentation réalisée pour ses étudiants à l’occasion des assises de la lutte contre la haine sur internet. Une présentation qui met en perspective les questions de droit en rapport des discours de haine sur le net, insistant sur l’ouverture nécessaire d’un #dialogue entre les #plateformes et leurs utilisateurs pour “mettre en délibéré la partie du code qui relève de l’éditorialisation” des contenus qui posent problèmes. A lire ! 

  • Vos papiers SVP. Quand Facebook se prend pour un officier de police judiciaire - IAATA
    https://iaata.info/Vos-papiers-SVP-Quand-Facebook-se-prend-pour-un-officier-de-police-judiciair

    En effet, le compte Facebook de Julien Iaata, auquel est liée notre page, est bloqué. Pour le débloquer, ce sale flic de Facebook nous somme de lui fournir un scan de nos papiers d’identité. Il s’est pris pour un officier de police judiciaire.

  • Toucher le chômage ou se former : il doit choisir - 22/11/2015 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/22/2222378-toucher-le-chomage-ou-se-former-il-doit-choisir.html

    Alors qu’il se rendait dans son agence toulousaine de Pôle emploi afin de faire valoir ses droits à l’allocation-chômage, Christophe a eu une grosse surprise. « La personne qui m’a reçu m’a dit que je ne pouvais pas percevoir d’indemnités chômage », se désole-t-il.

    De fait, l’histoire de Christophe n’est pas banale. Salarié depuis des années dans une association qui œuvre pour la réinsertion sociale, il suivait une formation financée par son employeur. Mais, courant 2014, lorsque son patron le licencie, les ennuis commencent. « Depuis près de deux ans, je prépare le certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS) », explique-t-il. Et de préciser : « Mon employeur, qui finançait la formation, s’est désengagé en février, avant mon licenciement. Alors, j’ai décidé de la prendre à ma charge ». Ladite formation devant s’achever en janvier, Christophe est donc prêt à grever son budget de 360 € chaque mois pour décrocher son diplôme. C’est un bon calcul, pense-t-il, si cela lui assure de meilleures opportunités professionnelles. Encore faut-il percevoir le chômage qu’il croyait lui être dû.

    Un choix kafkaïen

    Mais patatras ! Sa conseillère #Pôle_emploi lui signifie en octobre qu’il doit faire un choix kafkaïen : continuer la #formation ou toucher ses #allocations. Et pas les deux à la fois. Christophe n’en revient pas : « La personne qui m’a reçu m’a dit que j’aurais été indemnisé si j’avais commencé ma formation après avoir été inscrit à Pôle emploi, mais pas avant ! ».

    Il décide finalement d’obtenir son diplôme coûte que coûte, faisant le deuil de ses allocations. Situation qui l’a poussé à réaménager chez sa mère, à Brax. À ce jour, Christophe s’interroge sur le bien-fondé d’une réglementation qui le pousse à ne pas se former, s’il veut pouvoir manger et se loger.

    De fait, il est (était ?) fréquent que les conseillers Pôle indiquent à des chômeurs dans une telle situation de #ne_pas_se_déclarer en formation afin de percevoir les allocs. L’#arbitraire bureaucratique implique la nécessité de ruser, feindre, une aptitude à jouer des catégories. L’exigence d’une telle qualification crée ses perdants.

  • Scolarisation des migrants : « Quand je suis arrivé, je ne savais même pas dire bonjour » (20minutes.fr)
    http://www.20minutes.fr/societe/1690171-20150918-scolarisation-migrants-quand-arrive-savais-dire-bonjour

    Ce vendredi matin, seize élèves de douze nationalités (syrienne, brésilienne, ivoirienne, chinoise, nigérienne, tunisienne…), âgés de 15 à 18 ans […]

    #éducation #Upe2a #migrants #allophones #car_la_bienveillance_est_le_fil_conducteur_de_la_pédagogie #ne_pas_lire_les_commentaires

  • Sidéré je m’efforce de lire les messages de certaines et certains auteurs Seenthis.
    Pourtant elles et ils sont violents, grossiers, certains de leur fait. Une surtout qui parle de ses deux enfants avec une brutalité renversante, une vulgarité digne d’un soudard, paraissant leur reprocher d’être des garçons ? Comment comprendre ? On se prend à espérer qu’ une douleur dissimulée explique ces affreuses fanfaronnades.

    • « riche » ? Bien balancé, certes ( et même en pleine gueule) mais riche de quoi ? Mépriser ainsi sa progéniture ? Je n’y vois que la cruauté de l’impuissance, des termes pour salir...

    • Ces remarques là (j’imagine que tu causes de billets de @povrs, si je me gourre tu préciseras) j’y vois plutôt de l’exigence et pas du mépris. "L’amour" (maternel compris) ça permet de tartiner. Là le choix est inverse il me semble (autrement que Rilke conseillant au "jeune poète" de ne pas écrire de poème d’#amour). #Ne_pas parler d’amour peut permettre d’être plus juste, et puis il y a là une forme de pudeur. Et la lecture des post l’indique bien, et pas seulement en creux, (" Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. », dit-on).
      Comme disait un Gilles, méfiance avec les gros mots, les gros concepts...

      Je trouve plus emmerdant pour ma part, je l’ai indiqué, que cette sorte de retenue là ne soit pas aussi à l’oeuvre dans l’analyse sociale, politique. Avec une #binarité (vrais #pauvres et pas vraiment pauvres, par exemple) ou le reprise de gros concepts de l’idéologie dominante (#classes_moyennes), d’évidences non mises en cause et qui ne mènent selon moi à rien d’autre, dans les conditions actuelles, qu’à reconduire la balkanisation, l’atomisation capitaliste.

    • Il faudrait que j’aille relire le billet qui te choque, mais le jour où, je n’ai pas ressenti de haine ou de mépris pour ses enfants. Juste j’ai lu cette dénonciation de ce système qui fait que le privilégié ne pourra jamais comprendre ce que les autres (les non-privilégiés) lui reprochent. Bref, je n’ai pas lu de mépris pour sa progéniture comme tu sembles l’exprimer.

      Ceci dit, ce qu’elle vit me fait penser à la merde dans laquelle on a pataugé quand j’étais gamin. Ce n’était pas à ce point. Mais les combats étaient les mêmes. Mère seule, deux fils à élever, boulot de merde.

    • Tu dois avoir raison, @colporteur , je l’espère. Il n’est pas nécessaire et souvent menteur de parler d’amour, ( j’imagine ici que tu parles de « minauder », )c’est vrai, reste étrange pour moi ce type de vidange-provocation ( car je n’y vois pas de retenue, « pudeur » dis-tu sans crainte) et j’ai du mal à en percevoir l’exemplarité -et le profit dans le domaine social et politique.
      J’ai bien lu derrière ces imprécations une revendication « sociale » que je mets entre guillemets car cogner ainsi à côté me parait sans enseignement... Je regrette d’ailleurs d’avoir employé le mot vulgarité , brutalité conviendrait mieux
      Si l’envie t’en prend, @colporteur, développe un peu, je te lirais avec intérêt.

    • j’ai lu ce message, qui m’a fait rire d’abord (il y a aussi beaucoup d’humour (noir) là), et qui m’a rappelé les macho-feintes d’ado que j’utilisais pour esquiver la vaisselle... Plutôt pas mal dit tout ça, me suis pas sentis un pét’ agressé, plutôt du genre : ouais-c’est-vrai-’tain et voilà, c’est bien de le dire. Point. Je l’ai même envoyé à ma mère... Mais là, je trouve vraiment pas poli, et plutôt vraiment violent, de parler de quelqu’un comme ça, indirectement, en douce, façon hm hm, ça sent pas bon cette "vidange", cette "une surtout" pourrait-elle à tout hasard mieux articuler son propos dégueu, nous sommes tout de même sur Seenthis, j’attendais un peu de retenue et de réflexion... Effectivement psychanalyse sauvage et pour le coup vraiment bien plus crade et grossière (nan mais « être des garçons » qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire, à part que rien ne changera jamais ? (Dans la famille gros concept, je voudrais « être des garçons » s’il vous plaît))... Beaucoup de condescendance, de violence et de mépris là-dedans. Typiquement le genre de truc que ma mère s’est entendu dire presque tout sa vie... Pas glop du tout cette envie d’entresoi sur un truc ouvert il me semble... C’est pas pour distribuer les bons points, mais au moins Colporteur cherche le dialogue (et directement), avec de vrais arguments...

    • @tintin, merci pour les fleurs m’enfin après quelque temps ici, je suis pas du tout certain d’arriver à des échanges heureux (y compris pour cerner des désaccords sans toujours s’embarrasser de « bonnes manières »). Dans ce cas, je suis intéressé car j’ai découvert ailleurs @povrs, était content qu’elle débarque ici car j’apprécie bcp nombre de ses propos, bien que je sois aussi en désaccord sur plein de points qui me paraissent décisifs, sans trop savoir comment nourrir un échange à ce sujet.

      du coup, j’avais fait un machin indirect et mal ficelé, sur les classes moyennes
      http://seenthis.net/messages/374035

      et là de suite j’en découvre un autre de 2011 à ce sujet (avec du Wauquiez dedans)
      http://seenthis.net/messages/41883

      Pourquoi ? parce que je me rappelle que l’on entendait « mange ta soupe, il y a des Biaffrais qui meurent de faim », qu’on entend que les retraités sont comme les chômeurs des « parasites », que la concurrence dans le malheur fait prospérer la #misère, économique, existentielle, politique. Depuis on a trop bien vu comment chacun est invité à trouver au plus près son et ses #privilégiés, une distrayante activité d’#évaluation permanente qui recouvre de son bruit de fond, ponctue de ses percées les plus haineuses et ressentimentales une acceptation tacite de l’ordre social. On est supposé se venger comme ça de l’impuissance collective.
      Le capitalisme capture des affects et des désirs (il ne fait pas qu’exploiter le travail). Et c’est une de ses réussites que de canaliser ainsi l’hostilité à ce qui existe, la société du capital, pour en faire un des ressort de son maintien. Cette société fait la guerre à la population, y compris en brouillant sans cesse à son profit la distinction ami/ennemi... (cf. aussi le succès du complotisme)

      @paulo, sur l’aaaamour, faudrait peut-être regarder quelques critiques féministes :) on peut pas réifier à pertes de vue les relations, le concret, derrière des catégories aussi massives à perte de vue. Et oui, il n’y pas de pensée sans violence, sans nécessité, en bisounoursant tout ça, on pense plus rien. @povrs donne ailleurs une réponse directe sur la "#dévotion_maternelle
      http://seenthis.net/messages/375058

      sinon, sur les différents politiques avec @povrs j’aurais du mal à développer sans moultes pérégrinations et digressions, ou pire, renvoi à des citations qui seraient supposée m’économiser le soin de formuler, mais j’essayerais (...) d’y revenir ; par delà le dialogue, ça pose d’énormes problèmes politiques, bien plus durs, généraux, et dont je sais pas comment ils pourraient être posé de façon maniable, de façon à faire jouer quelque chose contre l’actuel, à gagner de la marge de manœuvre, un peu d’espace.

    • Voilà, quand je disais riche et bien balancé, ça rejoint à mon sens ce que dit @intempestive. La forme choque sans doute, mais le fond se tient, et à chaque fois, tu as une thèse derrière. Y-en a combien des gens capables de t’expliquer cette histoire de privilèges ? Là, c’est bien expliqué, et c’est illustré :-D Les autres billets, pareil. On est d’accord, c’est pas propre comme du journalisme. Mais c’est à mon goût au moins aussi intéressant que du Vive le Feu... s’il s’agit de comparer avec une autre forme d’écriture peu orthodoxe.

    • @povrs le seuil de pauvreté n’est qu’une #convention, et il y en a plusieurs, c’est un pourcentage du revenu médian disponible.
      (En France, un #individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 828 euros ou 993 euros selon le seuil de pauvreté adopté."). La question qui est pauvre, elle se pose, si c’est sur le mode de l’accusation (faux pauvres), c’est un appui à tous les dénonciateurs d’assistés de profiteurs, à tous ceux qui veulent faire croire que c’est la richesse qui fait défaut, alors que c’est la politique qui manque.

      La politique c’est justement ce qui détermine les conventions, un rapports de forces.

      Tu réponds guère à ce que je disais par ailleurs mais pour reprendre ton exemple, une femme mère vélib de deux enfants qui touche 2500 boules (près de 1000 boules au-dessus du revenu médian), ben si elle est en CDD et que c’est à Paris, ça a rien d’évident, pas du tout, du moins je crois (sauf bonne pension alim, patrimoine, black).

      J’ai aimé les mouvements de chômeurs et précaires dans les moments ou personne n’y était trop assigné à une place, où les différences, les disparités donnaient lieu à un style d’intervention aiguisé, ouvert, une composition de forces. Puis, il y a eu des gens pour dire que à moins d’être au minima (ce qui était aussi mon cas à cette époque, c’est chronique) on était trop « privilégié », par exemple en touchant une alloc chômage. Un poujadisme du pauvre, typique de la défaite, passée et à venir. C’est rester sur le terrain indiqué par Jospin en 1998, lorsque disant « je préfère une société de travail à l’assistance », il a joué le travailleur pauvre (imaginaire) contre le chômeur (imaginaire).

      Déjà dans les années 80 il y avait dans les mouvements de chômeurs de l’époque une propension a considérer les ceusses « ayant » un emploi comme des privilégiés. On les connait les emploi non ? Il est où le privilège ? Pas partout.

      A part ça, ayant été un bout de temps au RMI (avec un loyer en sous loc) sans APL je ne sais même plus comment j’y arrivais à l’époque, à deux ou trois sources bien trop annexes près. Et pourtant je suis au RSA depuis un bout de temps à nouveau.
      L’imagination sur comment sont ou font les autres, ça marche encore moins bien dans pas mal de cas, sauf « enquête », analyse concrète des situations concrètes.

    • @colporteur dit : « Et oui, il n’y pas de pensée sans violence, sans nécessité, en bisounoursant tout ça, on pense plus rien. »
      Non. Il y a de la pensée sans violence, surtout quand on évoque les violences sociales et c’est même celle qui fait avancer chacun. ( toutes les _réactions_ou presque sont des jugements expéditifs, oui. ) Cet échange est une empoignade dans laquelle chacun aimerait me foutre sur la gueule.
      Quant à « l’entre-soi » évoqué, c’est hors de propos, procès d’intention. Je ne connais personne, je pose des questions.

      Colporteur, tu as résumé la question, je te cite :
      « la concurrence dans le malheur fait prospérer la #misère, économique, existentielle, politique. Depuis on a trop bien vu comment chacun est invité à trouver au plus près son et ses #privilégiés, une distrayante activité d’#évaluation permanente qui recouvre de son bruit de fond, ponctue de ses percées les plus haineuses et ressentimentales une acceptation tacite de l’ordre social. On est supposé se venger comme ça de l’impuissance collective. »

      ça doit soulager ?

    • La honte et sa violence sont des causes de la pensée :

      « Un des motifs de l’art et de la pensée, c’est une certaine #honte_d’être_un_homme. L’écrivain qui l’a dit, redit, le plus profondément, c’est Primo Levi. Il a su parler de cette honte d’être un homme, dans un livre extrêmement profond puisque c’est à son retour des camps d’extermination. Il dit : quand j’ai été libéré, ce qui dominait, c’était la honte d’être un homme. C’est une phrase à la fois très splendide, très belle, et puis ce n’est pas de l’abstrait. C’est très concret, la honte d’être un homme. Mais ça ne veut pas dire nous sommes tous des assassins. Ca ne veut pas dire nous sommes tous coupables. Il dit : ça ne veut pas dire que les bourreaux et les victimes sont les mêmes. On ne nous fera pas croire ça. La honte d’être un homme, ça ne veut pas dire : on est tous pareils, on est tous compromis, etc. Mais ça veut dire plusieurs choses. [...]

      Cela veut dire à la fois : comment est-ce que des hommes ont pu faire ça ? DES hommes, c’est-à-dire d’autres que moi. Et deuxièmement, comment, moi, est-ce que j’ai quand même pactisé ? Je ne suis pas devenu un bourreau, mais j’ai quand même pactisé assez pour survivre. Et puis une certaine honte, précisément, d’avoir survécu à la place de certains amis qui n’ont pas survécu. Moi je crois qu’à la base de l’art, il y a cette idée, ce sentiment très vif, une certaine honte d’être un homme qui fait que l’art, ça consiste à libérer la vie que l’homme a emprisonnée. [...]

      Mais quand je parle de la honte d’être un homme, ce n’est pas seulement au sens grandiose de Primo Lévi. Chacun de nous, dans notre vie quotidienne, il y a des événements minuscules qui nous inspirent la honte d’être un homme. On assiste à une scène où quelqu’un est un peu trop vulgaire, on ne va pas faire une scène, on est gêné, on est gêné pour lui, on est gêné pour soi puisqu’on a l’air de le supporter. Et là aussi, on passe une espèce de compromis. Et si on protestait en disant « mais c’est ignoble ce que tu dis ! » ? On aurait l’air de faire un drame... On est piégé, on éprouve alors, ça ne se compare pas avec Auschwitz, mais même là, à ce niveau minuscule, il y a une petite honte d’être un homme. »

      Abécédaire de Gilles Deleuze.

      On pense depuis des contraintes, une violence. La béatitude, c’est ne pas penser (transe, télé, médiation, sport, peu importe ici) autre chose que la béatitude et les moyennes d’y parvenir ou de l’accroître.

      Le post sur le dévouement maternel le montre bien, être féministe et devoir admettre que d’autres, sans théories explicite, « s’en sortent mieux » de la culpabilité, du travail de reproduction (production de travail vivant, par exemple l’élevage des enfants). Voilà un truc brutal.

      Ce qui est brutal autrement, c’est d’en arriver à des justifications du genre « moi aussi je sais ce que c’est que d’être pauvre » ou puisque me dit que j’aime pas mes enfants, je vais monter que j’en suis l’esclave pour que cela soit difficile à soutenir" (alors que la démonstration d’amour - qui comme la révolution dans la chanson est la sans être nommée, pudeur, superstition ? mais aussi précaution : que le mot ne vienne pas tenir lieu de...) à déjà été donnée par divers post de povrs.

      Y a pas d’empoignade, juste deux personnes qui ont eu l’amabilité de dire que ce n’est pas élégant de parler de quelqu’un sans s’adresser à la personne concernée. C’est une attitude empathique. On peut le dire autrement, en terme juridique, « principe du contradictoire ».
      Mais c’est aussi comme de parler de quelqu’un qui est là, présent, à la troisième personne. Si on est trois au troquet et que je te dis du 3eme, « il parle avec brutalité », il n’y a que deux possibilités, soit c’est une forme de connivence entre les trois locuteurs qui ponctuellement s’expriment comme ça, acceptent que l’un des locuteurs cause comme ça, par exception, soit c’est à l’inverse effectivement un entre soi brutal pour le coup, où on est passé de de trois à 2, l’un des présent étant nié.
      Il était là l’entre soi, pas dans le fait de « se connaître » ou pas.

    • @povrs et donc on va évaluer l’urgence de chacun⋅e, un⋅e par un⋅e, on va se donner un ticket avec un numéro, et ensuite on attend notre tour ? :)

      (arg… on risque d’attendre longtemps avant les milliards de gens non-occidentaux dont on a pourri la vie - oui toi aussi, le pauvre - et qui auront un ticket avant nous.
      ben oui si on se met à s’évaluer et se concurrencer entre pauvres, c’est ça que ça donne.)

      ou bien on essaye de s’organiser dans la majorité qui vit plus (les vrais pauvres ?) ou moins (les faux pauvres ?) dans la même merde, contre celleux qui n’ont vraiment que des privilèges [1], ainsi que contre la manière de vivre actuelle en général ?

      [1] je ne parle ici que des privilèges de classe sociale évidemment, je n’oublie pas, quelque soit la classe, les autres privilèges (genre, race, handicap, etc)

    • Encore cette histoire de classemoyenne. Le truc c’est que pour l’instant, par rapport à ce que j’ai lu, on a l’impression que pour toi ya « pauvres-(seuildepauvreté)-classemoyenne-(seuildejesépakoi)-riches », et que ça, avec le truc du milieu énorme.

      Un⋅e prolétaire smicard⋅e ça a pas d’impôt que je sache. Et à ta manière d’écrire on a l’impression qu’illes font partie des sales bourgeois à étriper, et qu’il n’y a aucune unité possible avec ces sales privilégiés de merde. Enfin perso je l’ai ressenti comme ça pour l’instant. Mais c’est peut-être que des maletears ou des smictears… :)

    • En fait, on oublie un peu qu’être pauvre, c’est se priver, c’est devoir gérer les privations. Mais il y a aussi être misérable. C’est quand la somme des privations attaque le noyau dur de la survie. La misère, c’est autre chose, c’est effectivement ne plus pouvoir avoir de vie sociale du tout, parce que pas assez pour bouffer, pour inviter à bouffer, pour aller bouffer, pour aller où que ce soit d’ailleurs, ne pas avoir d’autre activité concrète que de survivre.
      Moi, je suis pauvre et surtout précaire, ce qui est une autre sous-espèce. Des fois, j’ai du fric. Donc je n’en fais rien. Je le garde pour toutes les fois où je n’en ai pas. Pour durer jusqu’à la prochaine fois où j’aurai du fric, sans savoir quand ça arrivera ou si ça arrivera. Mais en moyenne, j’ai juste de quoi payer les factures au moment où elles arrivent. C’est déjà bien.
      Mais pas d’éponger un coup dur. Pas d’avoir des loisirs.

      Donc, ce n’est pas la misère. Mais c’est la pauvreté.

      Après, quand quelqu’un se trouve pauvre parce qu’il ne peut pas refaire sa cuisine ET partir en vacances à l’étranger, j’ai un peu envie de le baffer.

    • Après, quand quelqu’un se trouve pauvre parce qu’il ne peut pas refaire sa cuisine ET partir en vacances à l’étranger, j’ai un peu envie de le baffer.

      Et même que chez ces gens-là, on envie les pauvres (traduire par « chômeurs ») parce qu’ils gagnent autant que vous sans rien branler. Elle est pas belle la vie ?

    • Sauf que les smicard⋅e⋅s, illes sont pas forcément tou⋅te⋅s seul⋅e⋅s. Loin de là. Ça peut être pratique d’imaginer des choses sur les gens pour répondre, mais des fois ça rate. :)

      Au-delà de ces détails, mes remarques précédentes correspondaient à l’inverse d’un concours, puisque je ne cesse de dire que même avec des revenus différents ou des vies différentes (et je rejoins carrément la distinction de @monolecte juste avant, avec les mêmes baffes), quand on reste plus ou moins dans la merde, c’est quand même mieux d’essayer de s’unir un tant soi peu.

      Concurrence vs Coopération… toussa… (ce qu’on apprend pas à l’école quoi.)

      Bon et au dodo, parce que ya des gosses qui se lèveront tôt même si les adultes traînent sur le net trop tard. :)

    • Mise à part s’il a beaucoup de chance avec son loyer, le célibataire SMICard peut très bien être pauvre.
      Le truc, c’est les dépenses contraintes. Elles tuent les misérables, étranglent les pauvres et paupérisent une grande partie de ceux qui surnagent un peu au-dessus.
      Et le gros des dépenses contraintes et vachement sous-évaluées par l’INSEE et les autres, c’est le logement.

      Nous, on est bien : 30% d’efforts par rapport aux revenus du foyer. + le chauffage. L’hiver, on monte à... 60% d’efforts. Là, ça rigole moins. Sans l’électricité, la flotte et les assurances.
      Pour le logement, en vrai, toutes dépenses confondues, on est à 50% d’effort toute l’année. En se pelant les miches l’hiver. Le premier hiver, on a chauffé comme quand j’étais gosse, autour de 19-20℃. Là, on a eu du mal à payer.

      Ensuite, tu ajoutes le fait que si notre logement est moins cher, c’est parce qu’il est moins confortable, mais surtout, en pleine cambrousse. Donc, il faut absolument un véhicule pour faire... tout. Environ 20-25% d’efforts en conduisant au minimum (tu calcules toujours tes trajets pour faire le maximum de choses en un minimum de kilomètres. Et tu renonces à pas mal d’autres pour ne pas plomber la facture... comme aller voir tes amis un peu éloignés.

      Une fois qu’on a réglé les autres factures, comme la mutuelle, la cantoche et les autres putains d’assurances obligatoires qui sont juste du racket, parce qu’ils ont bien l’intention de ne rien te rembourser en cas de problèmes, ben c’est plus que serré pour la bouffe. Et rien d’autre ne passe.

  • TrueCrypt
    http://truecrypt.sourceforge.net

    WARNING: Using TrueCrypt is not secure as it may contain unfixed security issues

    This page exists only to help migrate existing data encrypted by TrueCrypt.

    The development of TrueCrypt was ended in 5/2014 after Microsoft terminated support of Windows XP. Windows 8/7/Vista and later offer integrated support for encrypted disks and virtual disk images. Such integrated support is also available on other platforms (click here for more information). You should migrate any data encrypted by TrueCrypt to encrypted disks or virtual disk images supported on your platform.

    Migrating from TrueCrypt to BitLocker:

    On ne sait pas encore si le site s’est fait hacker ou pas ... #a_suivre #ne_pas_bouger_pour_l'instant
    #truecrypt

  • Comment enseigner le numérique au Royaume-Uni - Fing Live
    http://fing.tumblr.com/post/80662196497/comment-enseigner-le-numerique-et-dautres-choses

    Daniel Kaplan relate sa rencontre avec Tom Kenyon, en charge du programme « Make Things do Stuff » - http://makethingsdostuff.co.uk - du Nesta britannique, un site et une campagne pour mobiliser la prochaine génération de makers en permettant de comprendre comment fonctionne la technologie, en favorisant la collaboration et le partage, via des actions de formation dans les écoles notamment. Make Things do Stuff n’est pas la seule initiative britannique pour promouvoir l’apprentissage des nouvelles technologies : bien au contraire, elles sont très nombreuses : Year of Code, Web for Everyone, Apps for Good, Code Club, Young Rewired State, Freeformers... Sans compter le développement de l’informatique dans les programmes scolaires eux-mêmes d’ici septembre... Mais Kenyon est assez critique de (...)

    #éducation

  • “Mai più zitti”: campagna contro la tortura nei Cie

    Nella Giornata mondiale contro la tortura (26 giugno 2013), la campagna informativa “Mai più zitti”, lanciata da “Tenda per la Pace e i Diritti” di Gorizia chiede attenzione sui Centri di identificazione e di espulsione (Cie). I tredici scatti fotografici mostrano diversi testimonial immortalati davanti al muro del Cie di Gradisca d’Isonzo con la bocca tappata dal nastro adesivo. “Le persone che vivono dietro questo muro non hanno la possibilità di possedere un telefono cellulare”, “circa il 50% delle persone che vivono dietro questo muro nel 2012 ha fatto uso di psicofarmaci a causa degli stati d’ansia per le condizioni di trattenimento” sono alcune delle didascalie sotto le foto.

    http://www.redattoresociale.it/Multimedia/Photogallery/Dettaglio/440580/Mai-piu-zitti-campagna-contro-la-tortura-nei-Cie

    #torture #centres_de_rétention #migration #campagne #affiche #Italie #photo #Cie #ne_pas_se_taire