• E.shoe : les bienfaits de la marche à assistance électrique
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1549

    Avec les restrictions causées par l’épidémie de Covid, cet été les Français ont plébiscité le tourisme local et redécouvert la marche à pied. Mais cet engouement pour la balade s’explique aussi par la démocratisation des chaussures à assistance électrique. Elles permettent d’autant plus facilement de remettre en marche ceux dont le confinement a aggravé la sédentarité que l’État vient d’installer 6 000 bornes de recharge le long des chemins de randonnée. Exemple sur le plateau du Vercors, où l’on a constaté combien l’électro-mobilité est aussi bonne pour la santé que pour la planète. Jean-Pierre, ingénieur à la retraite, est tout heureux d’exhiber ses « mollets d’acier ». Son fils Pascal, lui aussi ingénieur et récemment converti à la randonnée, lui a offert pour son anniversaire une paire d’E-malaya, le (...)

    #Nécrotechnologies
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/randonne_e_a_assistance_e_lectrique.pdf

  • Pass numérique : rassemblement de soutien aux bibliothécaires grenoblois en grève le 1er septembre à 17h
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1544

    Depuis l’instauration d’un QR code discriminant les individus selon leur statut virologique, à la chinoise, peu de professionnels de la culture ont dénoncé ce progrès de la contrainte numérique et encore moins ont refusé d’obtempérer. Certains ont un temps contourné la règle avec des jauges de moins de 50 personnes – tactique aussitôt interdite par le gouvernement. Aussi faut-il saluer le refus clair et public de bibliothécaires de plusieurs villes de France, dont Grenoble, en grève contre le QR code. « Ce pass induit, de fait, une notion de contrôle et de filtrage à l’entrée des services, en totale contradiction avec les valeurs fondamentales que nous défendons : un service public en accès libre, gratuit, ouvert à tous et toutes, sans discrimination et sans justification de l’usage qui en est fait », (...)

    https://www.abf.asso.fr/1/22/931/ABF/-communique-le-pass-sanitaire-bombe-a-fragmentation-pour-la-lecture-publiqu
    https://www.biblio-covid.fr #Nécrotechnologies

  • Une première vraie raison d’éviter la 5G Alain McKenna
    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/626751/chronique-voici-une-premiere-vraie-bonne-raison-d-eviter-la-5g

    Pas besoin de croire à des théories du complot impossibles pour redouter l’arrivée des premiers réseaux sans fil de cinquième génération, ou 5G. Car ils ont déjà un effet immédiat, concret et tout à fait néfaste sur au moins une partie de votre personne : votre portefeuille.

    On peut, depuis la fin de l’été dernier au Canada, se connecter au réseau 5G de son fournisseur de services sans fil de façon tout à fait transparente. Parce qu’ils offrent un meilleur débit et une bande passante plus généreuse, les réseaux 5G permettent de télécharger plus rapidement plus de données mobiles. C’est l’équivalent pour les réseaux sans fil de ce qu’a été l’arrivée de l’Internet par câble pour la maison il y a une vingtaine d’années.

    Pour en bénéficier, il suffit d’avoir un téléphone compatible, soit, en somme, un mobile de n’importe quelle marque âgé de deux ans ou moins. C’est si transparent qu’à moins d’avoir l’œil fixé sur le petit indicateur d’état du réseau dans le coin de l’écran, on se branche souvent sans le savoir aux réseaux 5G dès qu’on s’en approche.

    Coûteuse surconsommation
    En tout cas, cela passe inaperçu jusqu’à la réception de sa facture mensuelle de sans-fil. Car avec la 5G, il est facile de dépasser la limite mensuelle de données proposée par son forfait mobile. Sans rien avoir changé à la façon dont on se sert de son appareil.

    Et comme c’est de la 5G, ça va vite : selon des calculs effectués dans six pays différents l’automne dernier par l’organisme britannique Open Signal, les gens connectés à un réseau 5G vont consommer de deux à trois fois plus de données mobiles que s’ils étaient connectés à un réseau 4G (dont le nom plus technique est LTE, pour « Long-Term Evolution »).

    Évidemment, le résultat varie selon l’usage. Mais la hausse de consommation des données mobiles quand on passe à la 5G survient sans véritable changement observable dans les habitudes des utilisateurs. En fait, dans l’ensemble des six pays étudiés par Open Signal, la consommation mensuelle moyenne de données mobiles était supérieure à 15 gigaoctets pour les abonnés à la 5G.

    Au Canada, le propriétaire type d’un téléphone intelligent était abonné en 2020 à un forfait comprenant 5 gigaoctets ou moins de données mobiles par mois. Selon le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications du Canada (CRTC), sa consommation moyenne l’an dernier s’est établie à 2,9 gigaoctets par mois.

    Supposons que ce consommateur moyen migre vers la 5G. Sa consommation mensuelle grimpera entre 6 et 9 gigaoctets par mois de données mobiles. Il devra rehausser son forfait, ou alors, assumer 50 $ de frais de dépassement avant de voir son fournisseur bloquer temporairement sa connexion numérique.

    Bref, le passage à la 5G lui coûtera plus cher pour une utilisation qui, rappelons-le, sera en fin de compte la même qu’avant.

    La 5G bientôt omniprésente
    Les six pays étudiés l’automne dernier par Open Signal sont ceux où le déploiement de la 5G était plus avancé qu’ailleurs. Le Canada n’en fait pas partie, car à ce moment, les fournisseurs n’avaient activé que quelques antennes dans les principales grandes villes du pays. Mais ça a changé.

    Les réseaux 5G ont pris beaucoup d’expansion au Canada ces dernières semaines, particulièrement durant les Jeux olympiques. On trouve présentement de la 5G dans la plupart des municipalités situées dans le bassin du Saint-Laurent, de Sept-Îles jusqu’aux Grands Lacs, la région où se trouve la plus grande partie de la population canadienne.

    Chez Bell, on nous dit avoir constaté une plus grande utilisation de la 5G pendant les Jeux. Pour le fournisseur, il s’agit là d’une heureuse coïncidence. « Nous continuons d’observer une augmentation des volumes d’utilisation de la 5G dans l’ensemble », indique une porte-parole. « Davantage de clients choisissent des plans avec plus de données, et nous constatons également une adoption croissante des nouveaux téléphones 5G. »

    Autrement dit, l’investissement dans la 5G rapporte aux grands fournisseurs canadiens. Leur revenu mensuel moyen par usager, le baromètre indiquant leur santé financière, est passé de 68 à 69$ par client par mois entre 2019 et 2020, selon le CRTC. Parions que la variation entre 2020 et 2021 sera à nouveau à la hausse et qu’elle sera plus prononcée, vu l’effet de la 5G sur la consommation de données mobiles.

    Comment s’en prémunir ?
    Comment notre consommation de données mobiles peut-elle tripler sans qu’on s’en rende compte ? C’est étonnamment facile. Le meilleur exemple est celui de la vidéo mobile : la qualité de l’image est ajustée automatiquement en fonction de la bande passante. Une vidéo diffusée sur une connexion limitée sera de résolution moindre. Elle sera peut-être en haute définition (HD) sur une connexion 4G ou LTE et sera en ultra haute définition (UHD) sur un réseau 5G.

    À titre d’exemple, une vidéo en HD tirée de YouTube représente une consommation de données d’environ 2 gigaoctets par heure. La même vidéo en UHD ? Son débit passera à plus de 10 gigaoctets par heure, soit cinq fois plus. C’est à titre indicatif, mais le même calcul vaut pour les vidéos sur Facebook, Instagram, et TikTok.

    Pour une vidéo qui s’affiche sur un écran de 6 pouces de diagonale, une image en UHD est superflue. Comment éviter de gaspiller ses données mobiles de la sorte ? La solution la plus simple est d’éviter la 5G. Les réglages des appareils mobiles permettent tous de limiter leur connexion aux réseaux 4G, si on le désire.

    En attendant des forfaits plus abordables, c’est le meilleur moyen de réduire sa facture de sans-fil.

    #surconsommation #5G #technologisme #smartphone #technologie #algorithme #critique_techno #nécrotechnologies

  • « Parle à mon cul, Herr Kode ! » Nos vies, décidément, sont ailleurs.
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1536

    Le 12 juillet 2021, après les annonces de Macron imposant un QR code pour "vivre librement", nous nous avons eu un bref sentiment de solitude (voir ici). Depuis, nous recevons du courrier, des cartes postales même, de réfractaires à la contrainte sanitaire et numérique, et nous avons marché quatre samedis de suite aux côtés de manifestants chaque semaine plus nombreux. Parmi les textes reçus, voici un appel enlevé à la désertion numérique, au retrait du jeu, à l’indifférence aux injonctions du progrès. Ne pas ajouter son caillou à l’avalanche : telle était déjà la mise en garde de Karel Capek en 1921 dans sa pièce R.U.R, pour laquelle il forgea - en tchèque - le mot “robot”. Et vous, que préférez-vous : un cyber-fonctionnement, virtuel et optimal, ou une vie d’humain, libre et vivant ? Pour lire “Parle à (...)

    #Nécrotechnologies
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/parle_a_mon_cul_herr_kode.pdf

    • Nos gouvernants ne font finalement que mettreen applicationce que les patrons de Google, Eric Schmidt et Jared Cohen, réclamaient impatiemmentdans leur ouvrage The New Digital Age.Reshaping the Future of People, Nations and Business, sorti en 2013 : « Lesgouvernements doivent décider, par exemple, qu’il est trop risqué que des citoyens restent « hors ligne », détachés de l’écosystème technologique. Dans le futur comme aujourd’hui, nous pouvons être certains que des individus refuseront d’adopter et d’utiliser la technologie, et ne voudront rien avoir à faire avec des profils virtuels, des bases de données en ligne ou des smartphones. Un gouvernement devra considérer qu’une personne qui n’adhèrera pas du tout à ces technologies a quelque chose à cacher et compte probablement enfreindre la loi, et ce gouvernement devra établir une liste de ces personnes cachées, comme mesure antiterroriste. Si vous n’avez aucun profil social virtuel enregistré ou pas d’abonnement pour un portable, et si vos références en ligne sont inhabituellement difficiles à trouver, alors vous devrez être considéré comme un candidat à l’inscription sur cette liste. »

      […]

      Merde au QR Code ! D’abord mis au point pour suivre les pièces détachées dans les usines Toyota, il est successivement utilisé en Chine comme outil de surveillance des Ouïgours, puis à l’époque covidienne pour autoriser ou refuser l’accès à des immeubles, commerces ou parcs.

      Merde à Doctolib, pur symbole de la start-up nation et de la macronie, parasite de la santé, poussé grâce à l’arrosage de l’argent de nos impôts,grâce à la générosité déconcertante des autorités de régulation, pourvoyeur des données médicales récoltées vers Amazon, Facebook et consorts.

      Merde à l’ordiphone, surtout, que seuls ses pourvoyeurs siliconien sont intérêt à nommer smart. Ce gadget de destruction massive résume à lui seul le désastre capitaliste:le gâchis des ressources, le saccage de la nature comme l’épuisement des psychismes.

      Et merde à Amazon, à Deliveroo, à Netflix, à Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, Tik-tok, merde à Macron en tee-shirt à Brégançon, merde à la 4G, à la 5G, à la 6G, et à toutes les saletés connectées prévues pour être vendues par milliards-tandis que les incendies dévastent la Sibérie, la Grèce, la Turquie...-car, quelle loi nous oblige à nous empoisonner avec ?

      Il faut en finir avec l’accommodation, avec l’irénisme, avec la « compréhension ». Cesser de « comprendre » l’ami qui sait bien qu’Amazon ce n’est nitrès écologique ni très social ni très sympa mais « tu comprends des fois je suis coincé et puis c’est quand même pratique » ;cesser de « comprendre » les faiseurs d’apéro zoom et de goûter skype ; cesser de s’accorder « des raisons » de participer au triomphe des néo-domesticités faites de livraisons et de clics ; cesser d’approuver béatement chaque « innovation » « parce que la technologie, tout dépend de ce qu’on en fait » ; cesser de tout accepter en « attendant » (le week-end, les vacances, la fin de l’épidémie, la retraite... et la mort !) ; cesser de chérir cette condition de caniches, de cobayes, de bétail.

      #critique_techno #pass_sanitaire #surveillance #liberté

  • Contrainte numérique : des sénateurs lâchent le morceau
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1525

    Il ne s’agit pas d’un complot, mais d’un rapport sénatorial. De ces intenses cogitations à huis-clos qui tôt ou tard se transforment en lois et changent nos vies. Les auteurs : Véronique Guillotin, médecin et sénatrice de Meurthe-et-Moselle (Mouvement radical), Christine Lavarde, ingénieur et sénatrice des Hauts-de-France (Les Républicains), René-Paul Savary, médecin et sénateur de la Marne (Les Républicains). Le titre de ce rapport du 3 juin 2021 : « Sur les crises sanitaires et outils numériques : répondre avec efficacité pour retrouver nos libertés ». Vous n’avez jamais rêvé d’être une petite souris dans les réunions internes des puissants, pour entendre ce qu’ils disent de nous et de leurs projets ? Ou bien d’avoir un logiciel espion Pegasus, puisqu’il paraît que "la technologie est neutre et tout (...)

    #Nécrotechnologies
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/rapport_se_nat_sante_et_contrainte-2.pdf

  • La technocrature jette le masque
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1520

    On se croyait seuls depuis lundi soir, dans le silence de l’été, comme tant d’autres sans doute, « abasourdis », « sidérés » par la « brutalité » du coup de force sanitaire du Chef d’En Marche, champion de la classe technocratique. Des messages de désarroi nous parvenaient de gens « pris par surprise », contraints d’annuler des événements, des réunions, des voyages, des vacances, contraints de subir des injections sous peine d’exclusion sociale, fichés, dénoncés à la vindicte officielle – celles de l’État et des forces qui le soutiennent, CSP +++ et Bac +++, de droite et de gauche « en même temps », bourgeois technocrates du Figaro et technocrates bourgeois du Monde. En attendant quoi ? D’être harcelés à domicile par les brigades sanitaires ? On se croyait seuls en voyant ce million de récalcitrants céder à la (...)

    https://pace.coe.int/fr/files/29004/html
    https://www.leprogres.fr/sante/2021/07/12/le-pass-sanitaire-obligatoire-pour-aller-au-restaurant-ou-prendre-le-train #Nécrotechnologies
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/la_technocrature_jette_le_masque.pdf

    • En annonçant l’obligation du « pass sanitaire » aux plus de 12 ans pour visiter les lieux culturels, les cafés-restaurants, les hôpitaux, les centres commerciaux et pour se déplacer en train ou en car, Emmanuel Macron relègue la France dans le cercle des pays qui font des droits fondamentaux la rançon de leur incompétence butée : Israël, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Pakistan sont les seuls à imposer un passeport sanitaire pour l’accès à certains lieux.
      Le président français prévient déjà que « nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français », c’est-à-dire rejoindre le Tadjikistan, le Turkménistan et le Vatican. Ce n’est pas du Tintin, c’est notre futur proche.

      Et ailleurs ? La cour constitutionnelle espagnole a retoqué l’obligation vaccinale en Galice, en raison de la « limitation des droits fondamentaux » que celle-ci impliquait. Angela Merkel a été catégorique : « Nous n’avons pas l’intention de suivre la voie que la France vient de proposer ». Le Conseil d’Europe a voté le 27 janvier 2021 une résolution - non contraignante juridiquement - préconisant de « s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est PAS obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement (voir ici). »

      Gouverner, c’est mentir. Macron, fin avril 2021 : « Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis (cf ici). »
      La technocratie n’a pas plus de parole que de principes. La fin (l’efficacité et la puissance) justifie les moyens (la machination du monde et des hommes).
      La méthode (« une incitation maximale », selon Gabriel Attal, la voix de son maître) rappelle, entre mille précédents, la suppression des cabines téléphoniques plaçant les réfractaires au téléphone portable devant un fait accompli intenable. Nulle loi ne vous oblige à acheter un portable, naturellement. On ne vous oblige pas, mais vous êtes obligés.

      Depuis un an et demi, les barrières tombent. État d’urgence sanitaire ; gouvernement par décrets sur décisions à huis-clos du « conseil de défense sanitaire » ; atteintes à la législation nationale (autorisation de pose d’antennes-relais hors cadre règlementaire) et européenne (dérogation à certaines règles sur les essais cliniques et sur l’usage d’OGM pour les vaccins) ; atteinte au secret médical, création de fichiers de malades (SI-Dep), de cas contact (Contact Covid), de vaccinés (SI Vaccin Covid), intégrant des données personnelles de santé sans l’autorisation des personnes ; traque numérique via TousAntiCovid ; site « anti fake news » du gouvernement recommandant les médias officiels, sans oublier le déferlement des techniques manipulatoires du nudge, telle cette « autorisation de déplacement dérogatoire » assortie d’amendes.

      Le mépris du peuple et de la démocratie est tel qu’entre mars 2020 et mars 2021, le Conseil d’État, saisi par des citoyens, des associations, des organisations professionnelles, a suspendu 51 mesures du gouvernement ou de collectivités locales. Interdiction de manifester, usage de drones par la police, de caméras thermiques dans les écoles, obligation de port du masque partout, interdiction de sorties des résidents d’Ehpad : si on les avait oubliées, ces décisions que le Conseil d’État a suspendues « pour préserver des libertés auxquelles il était porté une atteinte excessive » rappellent la pente sur laquelle la technocratie nous entraîne, dans sa volonté de tout contrôler, tout centraliser, tout asservir au primat de l’efficacité et de sa puissance.

      Nul ne sait aujourd’hui comment le Conseil d’État jugera le projet de loi destiné à imposer la vaccination, sous le masque d’un « pass sanitaire » triant les bons et les mauvais citoyens. La Cnil elle-même, chambre d’enregistrement des atteintes aux libertés, s’émeut d’un risque « d’accoutumance » à ce tri. De fait, l’injonction à l’injection fonctionne. Entre les lamenti des représentants des cafés-restaurants et du monde de la culture, craignant pour leur chiffre d’affaires et les complications pratiques, plus d’un million de Français ont cédé en quelques heures. Les vacances, comme prévu, quitte à se plier à la contrainte. Qu’accepteront-ils la prochaine fois ?

      Nous ne sommes pas contre la vaccination. Nous avons reçu notre lot d’injections depuis notre enfance et dans nos voyages. Et sans doute, la plupart des récalcitrants ne seraient pas opposés à la vaccination si l’industrie pharmaceutique et l’État qui la soutient n’avaient multiplié depuis des décennies ce qu’ils nomment des « scandales sanitaires », et qui sont en fait des crimes industriels (sang contaminé, Mediator, thalidomide, etc).

      Nous sommes contre la contrainte, comme ce quadragénaire vacciné, qui refuse de présenter son « passeport » pour bénéficier d’un droit légitime. Ou comme cette patronne de bistrot, qui se fera vacciner « à contrecœur » mais pour qui « il est humainement impossible de refuser de servir un client, quel qu’il soit ». Que vaudra son humanité quand elle risquera 45 000 € d’amende et de la prison ferme ?

      Les statisticiens et les organisateurs nous abreuvent de ratio « bénéfice/risque », quand nous, les humains, sentons que le recours à la vaccination relève d’un équilibre entre intimité et responsabilité, entre choix des modes de soin et solidarité collective, impliquant un rapport personnel à la maladie, à la mort et au vivant, et un regard critique sur la technoscience et l’industrie. Chacun doit y penser par lui-même et dans la confrontation des idées. La santé publique n’est pas le domaine réservé des biocrates.

      Ainsi devrait-on discuter les causes des « maladies de civilisation » - de la civilisation industrielle - qui tuent infiniment plus que le coronavirus. Le Covid-19 a tué en France, à ce jour, 0,17 % de la population (111 000 personnes). Chaque année, le cancer tue 0,23 % des Français (plus de 150 000). L’État n’interdit ni les pesticides, ni les productions cancérigènes de l’industrie chimique et du nucléaire, ni les industries polluant l’air ; leurs industriels ne risquent ni la prison ni des amendes colossales. Il est plus facile de s’en prendre à des patrons de cafés ou de cinémas. La technocratie, dans sa folie de toute-puissance, détruit en même temps la nature et la liberté.

      « Fuyez la manie ancienne des gouvernements de vouloir trop gouverner ; [...] en un mot, rendez à la liberté individuelle tout ce qui n’appartient pas naturellement à l’autorité publique, et vous aurez laissé d’autant moins de prise à l’ambition et à l’arbitraire » (Robespierre, le 10 mai 1793).

      Quand la voix de la Terreur elle-même nous met en garde contre l’ambition et l’arbitraire, nous avons quelques raisons de l’entendre. Nous savons que cette « crise sanitaire » constitue un exercice pour la technocratie dirigeante : toutes les contraintes instituées ne disparaîtront pas, elles seront aggravées avec chaque nouvelle crise (climatique, écologique, sociale, etc), de façon à lui fournir un confort de pilotage maximal.

      Nous en appelons à tous pour maintenir nos engagements, nos réunions, notre vie civique, sociale, culturelle, de façon paisible et déterminée. Nous ne devons pas perdre ce que nos aïeux ont gagné en 1789.

      Refusons le chantage et l’intimidation.
      Renforçons notre immunité individuelle et collective, luttons contre le virus de la contrainte.
      Pièces et main d’œuvre
      Grenopolis, 14 juillet 2021.

  • Origine du Sars-Cov2 : la vérité s’est-elle échappée du laboratoire ?
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1511

    La revue scientifique Science publie ce 13 mai 2021 une lettre d’une vingtaine de chercheurs américains, réclamant une enquête sur les origines du Sars-Cov-2. « Nous devons considérer sérieusement les deux hypothèses, celle de l’origine animale et celle de la fuite d’un laboratoire jusqu’à ce que nous ayons suffisamment de données », écrivent-ils. De son côté, le rédacteur en chef explique : « Le but de notre rubrique Science’s Insights est d’offrir aux scientifiques le meilleur espace de discussion sur la science. Aussi, vu l’importance du sujet, l’ampleur de l’expertise et les qualifications éminentes des auteurs, la décision de publier leur lettre était facile. » Quel intéressant moment. Il n’est pas donné tous les jours d’assister à d’aussi impudents retournements de vestes, à en attraper des (...)

    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1304
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1287
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1384
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1399
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1437
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1469 #Nécrotechnologies
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/la_ve_rite_e_chappe_e_du_laboratoire_.pdf

  • Le parti technologiste : tant de rivaux pour un projet unique
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1519

    Déclaration d’intérêt - Renart n’a pas pris part aux votes des élections départementales et régionales des 20 et 27 juin 2021 ; de même, il n’a ni pleuré ni salué la défaite de l’équipe de France en huitième de finale de l’Euro. Les taux d’abstention sont-ils indexés sur les subventions aux industries automobile et électrique ? Autrement dit : à quoi bon user de son droit de vote quand les candidats sont d’accord sur le « projet de société » : la croissance, la puissance et l’emploi techno-industriels. Ainsi, E. Macron et X. Bertrand, concurrents aux prochaines Présidentielles, se bousculent pour s’attribuer leur commune victoire : la construction d’une deuxième usine de batteries pour voitures électriques dans les Hauts-de-France. Tous les candidats aux Régionales, vainqueur (Bertrand) et vaincus (K. (...)

    https://chez.renart.info/?Le-parti-technologiste-tant-de-rivaux-pour-un-projet-unique #Nécrotechnologies

  • Le parti technologiste : tant de rivaux pour un projet unique
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1519

    Déclaration d’intérêt - Renart n’a pas pris part aux votes des élections départementales et régionales des 20 et 27 juin 2021 ; de même, il n’a ni pleuré ni salué la défaite de l’équipe de France en huitième de finale de l’Euro. Les taux d’abstention sont-ils indexés sur les subventions aux industries automobile et électrique ? Autrement dit : à quoi bon user de son droit de vote quand les candidats sont d’accord sur le « projet de société » : la croissance, la puissance et l’emploi techno-industriels. Ainsi, E. Macron et X. Bertrand, concurrents aux prochaines Présidentielles, se bousculent pour s’attribuer leur commune victoire : la construction d’une deuxième usine de batteries pour voitures électriques dans les Hauts-de-France. Tous les candidats aux Régionales, vainqueur (Bertrand) et vaincus (K. (...)

    https://chez.renart.info/?Le-parti-technologiste-tant-de-rivaux-pour-un-projet-unique #Nécrotechnologies

  • #NECROPOLIS di #Arkadi_Zaides


    https://www.facebook.com/events/539434414128705

    Au plus près du réel, la pratique artistique d’Arkadi Zaides mêle inséparablement expérience chorégraphique et conscience politique pour susciter une réflexion critique sur l’état du monde à travers des projets aussi originaux que stimulants. Citons par exemple le solo Archive, dans lequel le conflit israélo-palestinien est mis en scène et en perspective avec acuité. Sa nouvelle pièce, NECROPOLIS,
    présentée en création à Montpellier Danse, se fonde sur une liste établie par la plateforme européenne
    UNITED for Intercultural Action afin de recenser les migrant(e)s mort(e)s en essayant d’atteindre l’Europe. Débutée en 1993 et régulièrement actualisée, elle dénombre déjà plus de 40 500 personnes disparues, en grande majorité non identifiées.
    Suite à la découverte de cette liste macabre, Arkadi Zaides et son équipe ont effectué un long travail de recherche dans l’optique d’une traduction scénique. Imbrication très dynamique de matériaux documentaires et d’éléments chorégraphiques, NECROPOLIS délivre une palpitante enquête sensible qui s’attache à inscrire des événements isolés dans un contexte géopolitique global et à saisir toutes les dimensions de la situation. Peu à peu, reliant entre eux les lieux où se trouvent les #corps des migrant(e)s mort(e)s, se dessine sous nos yeux un territoire fictif : Necropolis ou la cité des morts. Virtuel, il apparaît de plus en plus tangible au cours de la représentation. Conférant une présence ardente à ces fantômes qui nous hantent et leur offrant – enfin – un refuge, la pièce place les vivants aux côtés des morts ainsi que face à leurs propres responsabilités.

    https://www.montpellierdanse.com/spectacle/necropolis-2-2

    Teaser :
    https://vimeo.com/395979112

    #art #art_et_politique #mourir_aux_frontières #frontières #morts #décès #migrations #asile #réfugiés #danse #chorégraphie

    ping @karine4 @isskein @reka

    • NECROPOLIS

      Since 1993, UNITED for Intercultural Action, a network of hundreds of anti-racist organizations from all over Europe, has been compiling a list of refugees and migrants who lost their lives on their way to the continent. As of June 2022, when the latest updated version was released, the list included information on 48,647 reported deaths. The total toll is certainly much higher, as many people are neither found nor registered. When scrolling through the many pages of the list one cannot ignore the fact that only a very small number of the deceased are mentioned by name, leaving the vast majority without identifying details.

      The European jurisdiction establishes a clear distinction between criminal, natural, and accidental deaths, which determines the way the bodies are subsequently handled. As the many thousands of deaths that take place at the gates of Europe challenge this taxonomy, the forensic procedures consisting in collecting medical and biological data from the corpses are not carried out in most of the cases. This absence of information prevents any possibility of future identification of the victims. At the bottom of the sea, on the shores, and inland, a mass of decomposed bodies tells the story of a collective whose ghost hovers over European territory.

      For their research, Arkadi Zaides and his team delve into the practice of forensics to conceive a new virtual depository documenting the remains of the many whose deaths remain to this day mostly unacknowledged. This growing archive, this map, this invisible landscape is stretching in all directions across space and time, interrelating the mythologies, histories, geographies and anatomies of those who have been granted entrance to NECROPOLIS. Freedom of movement needs to be returned to the bodies who are admitted to Europe as corpses. And although in the City of the Dead there is no-body left to dance, it is exactly that no-body, that body of the bodies - the body of NECROPOLIS - which Zaides aims to animate back to life.

      https://arkadizaides.com/necropolis

  • Origine du Sars-Cov2 : la vérité s’est-elle échappée du laboratoire ?
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1511

    La revue scientifique Science publie ce 13 mai 2021 une lettre d’une vingtaine de chercheurs américains, réclamant une enquête sur les origines du Sars-Cov-2. « Nous devons considérer sérieusement les deux hypothèses, celle de l’origine animale et celle de la fuite d’un laboratoire jusqu’à ce que nous ayons suffisamment de données », écrivent-ils. De son côté, le rédacteur en chef explique : « Le but de notre rubrique Science’s Insights est d’offrir aux scientifiques le meilleur espace de discussion sur la science. Aussi, vu l’importance du sujet, l’ampleur de l’expertise et les qualifications éminentes des auteurs, la décision de publier leur lettre était facile. » Quel intéressant moment. Il n’est pas donné tous les jours d’assister à d’aussi impudents retournements de vestes, à en attraper des (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/la_ve_rite_e_chappe_e_du_laboratoire_.pdf

    • Trigger Warnings | Centre for Teaching Excellence

      A trigger warning is a statement made prior to sharing potentially disturbing content. That content might include graphic references to topics such as #sexual_abuse, #self-harm, #violence, #eating_disorders, and so on, and can take the form of an #image, #video_clip, #audio_clip, or piece of #text. In an #academic_context, the #instructor delivers these messages in order to allow students to prepare emotionally for the content or to decide to forgo interacting with the content.

      Proponents of trigger warnings contend that certain course content can impact the #wellbeing and #academic_performance of students who have experienced corresponding #traumas in their own lives. Such students might not yet be ready to confront a personal #trauma in an academic context. They choose to #avoid it now so that they can deal with it more effectively at a later date – perhaps after they have set up necessary #resources, #supports, or #counselling. Other students might indeed be ready to #confront a personal trauma in an academic context but will benefit from a #forewarning of certain topics so that they can brace themselves prior to (for example) participating in a #classroom discussion about it. Considered from this perspective, trigger warnings give students increased #autonomy over their learning, and are an affirmation that the instructor #cares about their wellbeing.

      However, not everyone agrees that trigger warnings are #necessary or #helpful. For example, some fear that trigger warnings unnecessarily #insulate students from the often harsh #realities of the world with which academics need to engage. Others are concerned that trigger warnings establish a precedent of making instructors or universities legally #responsible for protecting students from #emotional_trauma. Still others argue that it is impossible to anticipate all the topics that might be potentially triggering for students.

      Trigger warnings do not mean that students can exempt themselves from completing parts of the coursework. Ideally, a student who is genuinely concerned about being #re-traumatized by forthcoming course content would privately inform the instructor of this concern. The instructor would then accommodate the student by proposing #alternative_content or an alternative learning activity, as with an accommodation necessitated by a learning disability or physical disability.

      The decision to preface potentially disturbing content with a trigger warning is ultimately up to the instructor. An instructor who does so might want to include in the course syllabus a preliminary statement (also known as a “#content_note”), such as the following:

      Our classroom provides an open space for the critical and civil exchange of ideas. Some readings and other content in this course will include topics that some students may find offensive and/or traumatizing. I’ll aim to #forewarn students about potentially disturbing content and I ask all students to help to create an #atmosphere of #mutual_respect and #sensitivity.

      Prior to introducing a potentially disturbing topic in class, an instructor might articulate a #verbal_trigger_warning such as the following:

      Next class our discussion will probably touch on the sexual assault that is depicted in the second last chapter of The White Hotel. This content is disturbing, so I encourage you to prepare yourself emotionally beforehand. If you believe that you will find the discussion to be traumatizing, you may choose to not participate in the discussion or to leave the classroom. You will still, however, be responsible for material that you miss, so if you leave the room for a significant time, please arrange to get notes from another student or see me individually.

      A version of the foregoing trigger warning might also preface written materials:

      The following reading includes a discussion of the harsh treatment experienced by First Nations children in residential schools in the 1950s. This content is disturbing, so I encourage everyone to prepare themselves emotionally before proceeding. If you believe that the reading will be traumatizing for you, then you may choose to forgo it. You will still, however, be responsible for material that you miss, so please arrange to get notes from another student or see me individually.

      Trigger warnings, of course, are not the only answer to disturbing content. Instructional #strategies such as the following can also help students approach challenging material:

      – Give your students as much #advance_notice as possible about potentially disturbing content. A day’s notice might not be enough for a student to prepare emotionally, but two weeks might be.

      – Try to “scaffold” a disturbing topic to students. For example, when beginning a history unit on the Holocaust, don’t start with graphic photographs from Auschwitz. Instead, begin by explaining the historical context, then verbally describe the conditions within the concentration camps, and then introduce the photographic record as needed. Whenever possible, allow students to progress through upsetting material at their own pace.

      – Allow students to interact with disturbing material outside of class. A student might feel more vulnerable watching a documentary about sexual assault while in a classroom than in the security of his or her #home.

      – Provide captions when using video materials: some content is easier to watch while reading captions than while listening to the audio.

      – When necessary, provide written descriptions of graphic images as a substitute for the actual visual content.

      – When disturbing content is under discussion, check in with your students from time to time: #ask them how they are doing, whether they need a #break, and so on. Let them know that you are aware that the material in question is emotionally challenging.

      – Advise students to be #sensitive to their classmates’ #vulnerabilities when they are preparing class presentations.

      – Help your students understand the difference between emotional trauma and #intellectual_discomfort: the former is harmful, as is triggering it in the wrong context (such as in a classroom rather than in therapy); the latter is fundamental to a university education – it means our ideas are being challenged as we struggle to resolve cognitive dissonance.

      https://uwaterloo.ca/centre-for-teaching-excellence/trigger

    • Why Trigger Warnings Don’t Work

      Because trauma #survivors’ #memories are so specific, increasingly used “trigger warnings” are largely #ineffective.

      Fair warning labels at the beginning of movie and book reviews alert the reader that continuing may reveal critical plot points that spoil the story. The acronym NSFW alerts those reading emails or social media posts that the material is not suitable for work. The Motion Picture Association of America provides film ratings to advise about content so that moviegoers can make informed entertainment choices for themselves and their children.

      Enter stage right: Trigger warning.

      A trigger warning, most often found on #social_media and internet sites, alerts the reader that potentially upsetting information may follow. The words trigger warning are often followed by a subtitle such as *Trigger warning: This may be triggering to those who have struggled with _________. Fill in the blank. #Domestic_abuse. #Rape. #Body_image. #Needles. #Pregnancy.

      Trigger warnings have become prevalent online since about 2012. Victim advocate Gayle Crabtree reports that they were in use as early as 1996 in chat rooms she moderated. “We used the words ‘trigger warning,’ ‘#tw,’ ‘#TW,’ and ‘trigger’ early on. …This meant the survivor could see the warning and then decide if she or he wanted to scroll down for the message or not.” Eventually, trigger warnings spread to social media sites including #Tumblr, #Twitter, and #Facebook.

      The term seems to have originated from the use of the word “trigger” to indicate something that cues a #physiological_response, the way pollen may trigger an allergy attack. A trigger in a firearm is a lever that activates the sequence of firing a gun, so it is not surprising that the word was commandeered by those working in the field of #psychology to indicate objects and sensations that cause neurological firing in the brain, which in turn cause #feelings and #thoughts to occur.

      Spoiler alerts allow us to enjoy the movie or book as it unfolds without being influenced by knowledge about what comes next. The NSFW label helps employees comply with workplace policies that prohibit viewing sexually explicit or profane material. Motion picture ratings enable viewers to select movies they are most likely to find entertaining. Trigger warnings, on the other hand, are “designed to prevent people who have an extremely strong and damaging emotional response… to certain subjects from encountering them unaware.”

      Say what?

      Say hogwash!

      Discussions about trigger warnings have made headlines in the New Yorker, the Los Angeles Times, the Guardian, the New Republic, and various other online and print publications. Erin Dean writes that a trigger “is not something that offends one, troubles one, or angers one; it is something that causes an extreme involuntary reaction in which the individual re-experiences past trauma.”

      For those individuals, it is probably true that coming across material that reminds them of a traumatic event is going to be disturbing. Dean’s definition refers to involuntary fear and stress responses common in individuals with Post Traumatic Stress Disorder characterized by intrusive memories, thoughts, or dreams; intense distress at cues that remind the individual of the event; and reactivity to situations, people, or objects that symbolize the event. PTSD can result from personal victimization, accidents, incarceration, natural disasters, or any unexpected injury or threat of injury or death. Research suggests that it results from a combination of genetic predisposition, fear conditioning, and neural and physiological responses that incorporate the body systems and immunological responses. Current theories suggest that PTSD represents “the failure to recover from the normal effects of trauma.” In other words, anyone would be adversely affected by trauma, but natural mechanisms for healing take place in the majority of individuals. The prevalence of PTSD ranges from 1.9 percent in Europe to 3.5 percent in the United States.

      The notion that trigger warnings should be generalized to all social media sites, online journals, and discussion boards is erroneous.

      Some discussions have asserted that because between one in four and one in five women have been sexually abused, trigger warnings are necessary to protect vast numbers of victims from being re-traumatized. However, research shows that the majority of trauma-exposed persons do not develop PTSD. This does not mean they aren’t affected by trauma, but that they do not develop clinically significant symptoms, distress, or impairment in daily functioning. The notion that trigger warnings should be generalized to all social media sites, online journals, and discussion boards is erroneous. Now some students are pushing for trigger warnings on college class syllabi and reading lists.

      But what?

      Balderdash!

      But wait, before people get all riled up, I’d like to say that yes, I have experienced trauma in my life.

      I wore a skirt the first time George hit me. I know this because I remember scrunching my skirt around my waist and balancing in heels while I squatted over a hole in the concrete floor to take a piss. We were in Tijuana. The stench of excrement made my stomach queasy with too much tequila. I wanted to retch.

      We returned to our hotel room. I slid out of my blouse and skirt. He stripped to nothing and lay on the double bed. He was drinking Rompope from the bottle, a kind of Mexican eggnog: strong, sweet, and marketed for its excellent spunk. It’s a thick yellow rum concoction with eggs, sugar, and almond side notes. George wanted to have sex. We bickered and argued as drunks sometimes do. I said something — I know this because I always said something — and he hit me. He grabbed me by the hair and hit me again. “We’re going dancing,” he said.

      “I don’t feel like dancing — “

      “Fine. Stay.”

      The world was tilting at an angle I didn’t recognize. The mathematician Matt Tweed writes that atoms are made up of almost completely empty space. To grasp the vast nothingness, he asks the reader to imagine a cat twirling a bumblebee on the end of a half-mile long string. That’s how much emptiness there is between the nucleus and the electron. There was more space than that between George and me. I remember thinking: I am in a foreign country. I don’t speak Spanish. I have no money. We went dancing.

      Labeling a topic or theme is useless because of the way our brains work. The labels that we give trauma (assault, sexual abuse, rape) are not the primary source of triggers. Memories are, and not just memories, but very specific, insidious, and personally individualized details lodged in our brain at the time of the trauma encoded as memory. Details can include faces, places, sounds, smells, tastes, voices, body positions, time of day, or any other sensate qualities that were present during a traumatic incident.

      If I see a particular shade of yellow or smell a sickly sweet rum drink, I’m reminded of my head being yanked by someone who held a handful of my hair in his fist. A forest green Plymouth Duster (the car we drove) will too. The word assault does not. The words domestic violence don’t either. The specificity of details seared in my mind invokes memory.

      Last year a driver slammed into the back of my car on the freeway. The word tailgate is not a trigger. Nor is the word accident. The flash of another car suddenly encroaching in my rearview mirror is. In my mid-20s, I drove my younger sister (sobbing, wrapped in a bed sheet) to the hospital where two male officers explained they were going to pluck her pubic hair for a rape kit. When I see tweezers in a hospital, I flash back to that awful moment. For my sister, other things may be triggers: the moonlight shining on the edge of a knife. The shadow of a person back lit in a doorway. An Hispanic man’s accent. If we were going to insist on trigger warnings that work, they would need to look something like this:

      Trigger warning: Rompope.

      Trigger warning: a woman wrapped in a bed sheet.

      Trigger warning: the blade of a knife.

      The variability of human #perception and traumatic recall makes it impossible to provide the necessary specificity for trigger warnings to be effective. The nature of specificity is, in part, one reason that treatment for traumatic memories involves safely re-engaging with the images that populate the survivor’s memory of the event. According to Dr. Mark Beuger, an addiction psychiatrist at Deerfield Behavioral Health of Warren (PA), the goal of PTSD treatment is “to allow for processing of the traumatic experience without becoming so emotional that processing is impossible.” By creating a coherent narrative of the past event through telling and retelling the story to a clinician, survivors confront their fears and gain mastery over their thoughts and feelings.

      If a survivor has had adequate clinical support, they could engage online with thoughts or ideas that previously had been avoided.

      According to the National Center for Health, “#Avoidance is a maladaptive #control_strategy… resulting in maintenance of perceived current threat. In line with this, trauma-focused treatments stress the role of avoidance in the maintenance of PTSD. Prolonged exposure to safe but anxiety-provoking trauma-related stimuli is considered a treatment of choice for PTSD.” Avoidance involves distancing oneself from cues, reminders, or situations that remind one of the event that can result in increased #social_withdrawal. Trigger warnings increase social withdrawal, which contributes to feelings of #isolation. If a survivor who suffers from PTSD has had adequate clinical support, they could engage online with thoughts or ideas that previously had been avoided. The individual is in charge of each word he or she reads. At any time, one may close a book or click a screen shut on the computer. What is safer than that? Conversely, trigger warnings perpetuate avoidance. Because the intrusive memories and thoughts are internal, trigger warnings suggest, “Wait! Don’t go here. I need to protect you from yourself.”

      The argument that trigger warnings help to protect those who have suffered trauma is false. Most people who have experienced trauma do not require preemptive protection. Some may argue that it would be kind to avoid causing others distress with upsetting language and images. But is it? Doesn’t it sometimes take facing the horrific images encountered in trauma to effect change in ourselves and in the world?

      A few weeks ago, I came across a video about Boko Haram’s treatment of a kidnapped schoolgirl. The girl was blindfolded. A man was digging a hole in dry soil. It quickly became evident, as he ushered the girl into the hole, that this would not end well. I felt anxious as several men began shoveling soil in around her while she spoke to them in a language I could not understand. I considered clicking away as my unease and horror grew. But I also felt compelled to know what happened to this girl. In the 11-minute video, she is buried up to her neck.

      All the while, she speaks to her captors, who eventually move out of the frame of the scene. Rocks begin pelting the girl’s head. One after the other strikes her as I stared, horrified, until finally, her head lay motionless at an angle that could only imply death. That video (now confirmed to be a stoning in Somalia rather than by Boko Haram) forever changed my level of concern about young girls kidnapped in other countries.

      We are changed by what we #witness. Had the video contained a trigger warning about gruesome death, I would not have watched it. Weeks later, I would have been spared the rush of feelings I felt when a friend posted a photo of her daughter playfully buried by her brothers in the sand. I would have been spared knowing such horrors occur. But would the world be a better place for my not knowing? Knowledge helps us prioritize our responsibilities in the world. Don’t we want engaged, knowledgeable citizens striving for a better world?

      Recently, the idea of trigger warnings has leapt the gulch between social media and academic settings. #Universities are dabbling with #policies that encourage professors to provide trigger warnings for their classes because of #complaints filed by students. Isn’t the syllabus warning enough? Can’t individual students be responsible for researching the class content and reading #materials before they enroll? One of the benefits of broad exposure to literature and art in education is Theory of Mind, the idea that human beings have the capacity to recognize and understand that other people have thoughts and desires that are different from one’s own. Do we want #higher_education to comprise solely literature and ideas that feel safe to everyone? Could we even agree on what that would be?

      Art occurs at the intersection of experience and danger. It can be risky, subversive, and offensive. Literature encompasses ideas both repugnant and redemptive. News about very difficult subjects is worth sharing. As writers, don’t we want our readers to have the space to respond authentically to the story? As human beings, don’t we want others to understand that we can empathize without sharing the same points of view?

      Trigger warnings fail to warn us of the very things that might cause us to remember our trauma. They insulate. They cause isolation. A trigger warning says, “Be careful. This might be too much for you.” It says, “I don’t trust you can handle it.” As a reader, that’s not a message I want to encounter. As a writer, that is not the message I want to convey.

      Trigger warnings?

      Poppycock.

      http://www.stirjournal.com/2014/09/15/trigger-what-why-trigger-warnings-dont-work

    • Essay on why a professor is adding a trigger warning to his #syllabus

      Trigger warnings in the classroom have been the subject of tremendous #debate in recent weeks, but it’s striking how little the discussion has contemplated what actual trigger warnings in actual classrooms might plausibly look like.

      The debate began with demands for trigger warnings by student governments with no power to compel them and suggestions by #administrators (made and retracted) that #faculty consider them. From there the ball was picked up mostly by observers outside higher ed who presented various #arguments for and against, and by professors who repudiated the whole idea.

      What we haven’t heard much of so far are the voices of professors who are sympathetic to the idea of such warnings talking about what they might look like and how they might operate.

      As it turns out, I’m one of those professors, and I think that discussion is long overdue. I teach history at Hostos Community College of the City University of New York, and starting this summer I’m going to be including a trigger warning in my syllabus.

      I’d like to say a few things about why.

      An Alternative Point of View

      To start off, I think it’s important to be clear about what trigger warnings are, and what purpose they’re intended to serve. Such warnings are often framed — and not just by critics — as a “you may not want to read this” notice, one that’s directed specifically at survivors of trauma. But their actual #purpose is considerably broader.

      Part of the confusion arises from the word “trigger” itself. Originating in the psychological literature, the #term can be misleading in a #non-clinical context, and indeed many people who favor such warnings prefer to call them “#content_warnings” for that reason. It’s not just trauma survivors who may be distracted or derailed by shocking or troubling material, after all. It’s any of us, and a significant part of the distraction comes not from the material itself but from the context in which it’s presented.

      In the original cut of the 1933 version of the film “King Kong,” there was a scene (depicting an attack by a giant spider) that was so graphic that the director removed it before release. He took it out, it’s said, not because of concerns about excessive violence, but because the intensity of the scene ruined the movie — once you saw the sailors get eaten by the spider, the rest of the film passed by you in a haze.

      A similar concern provides a big part of the impetus for content warnings. These warnings prepare the reader for what’s coming, so their #attention isn’t hijacked when it arrives. Even a pleasant surprise can be #distracting, and if the surprise is unpleasant the distraction will be that much more severe.

      I write quite a bit online, and I hardly ever use content warnings myself. I respect the impulse to provide them, but in my experience a well-written title and lead paragraph can usually do the job more effectively and less obtrusively.

      A classroom environment is different, though, for a few reasons. First, it’s a shared space — for the 75 minutes of the class session and the 15 weeks of the semester, we’re pretty much all #stuck with one another, and that fact imposes #interpersonal_obligations on us that don’t exist between writer and reader. Second, it’s an interactive space — it’s a #conversation, not a monologue, and I have a #responsibility to encourage that conversation as best I can. Finally, it’s an unpredictable space — a lot of my students have never previously encountered some of the material we cover in my classes, or haven’t encountered it in the way it’s taught at the college level, and don’t have any clear sense of what to expect.

      For all these reasons, I’ve concluded that it would be sound #pedagogy for me to give my students notice about some of the #challenging_material we’ll be covering in class — material relating to racial and sexual oppression, for instance, and to ethnic and religious conflict — as well as some information about their rights and responsibilities in responding to it. Starting with the summer semester, as a result, I’ll be discussing these issues during the first class meeting and including a notice about them in the syllabus.

      My current draft of that notice reads as follows:

      Course Content Note

      At times this semester we will be discussing historical events that may be disturbing, even traumatizing, to some students. If you ever feel the need to step outside during one of these discussions, either for a short time or for the rest of the class session, you may always do so without academic penalty. (You will, however, be responsible for any material you miss. If you do leave the room for a significant time, please make arrangements to get notes from another student or see me individually.)

      If you ever wish to discuss your personal reactions to this material, either with the class or with me afterwards, I welcome such discussion as an appropriate part of our coursework.

      That’s it. That’s my content warning. That’s all it is.

      I should say as well that nothing in these two paragraphs represents a change in my teaching practice. I have always assumed that if a student steps out of the classroom they’ve got a good reason, and I don’t keep tabs on them when they do. If a student is made uncomfortable by something that happens in class, I’m always glad when they come talk to me about it — I’ve found we usually both learn something from such exchanges. And of course students are still responsible for mastering all the course material, just as they’ve always been.

      So why the note, if everything in it reflects the rules of my classroom as they’ve always existed? Because, again, it’s my job as a professor to facilitate class discussion.

      A few years ago one of my students came to talk to me after class, distraught. She was a student teacher in a New York City junior high school, working with a social studies teacher. The teacher was white, and almost all of his students were, like my student, black. That week, she said, one of the classes had arrived at the point in the semester given over to the discussion of slavery, and at the start of the class the teacher had gotten up, buried his nose in his notes, and started into the lecture without any introduction. The students were visibly upset by what they were hearing, but the teacher just kept going until the end of the period, at which point he finished the lecture, put down his papers, and sent them on to math class.

      My student was appalled. She liked these kids, and she could see that they were hurting. They were angry, they were confused, and they had been given nothing to do with their #emotions. She asked me for advice, and I had very little to offer, but I left our meeting thinking that it would have been better for the teacher to have skipped that material entirely than to have taught it the way he did.

      History is often ugly. History is often troubling. History is often heartbreaking. As a professor, I have an #obligation to my students to raise those difficult subjects, but I also have an obligation to raise them in a way that provokes a productive reckoning with the material.

      And that reckoning can only take place if my students know that I understand that this material is not merely academic, that they are coming to it as whole people with a wide range of experiences, and that the journey we’re going on #together may at times be #painful.

      It’s not coddling them to acknowledge that. In fact, it’s just the opposite.

      https://www.insidehighered.com/views/2014/05/29/essay-why-professor-adding-trigger-warning-his-syllabus

  • L’ozone et les plantes, histoire d’une relation toxique
    https://theconversation.com/lozone-et-les-plantes-histoire-dune-relation-toxique-158039

    L’ozone O3 est une substance chimique formée de trois atomes d’oxygène. Présent dans l’atmosphère jusqu’à 35 km d’altitude, il se répartit en deux couches : l’ozone stratosphérique, qui représente environ 90 % du total et est bénéfique (il protège du rayonnement ultraviolet) et l’ozone troposphérique qui nous intéresse ici. [...]

    Les effets de l’#ozone sur les #arbres et les #plantes de grande culture furent d’abord identifiés aux États-Unis entre 1960 et 1990 puis en Europe à partir des années 1980 grâce à différents programmes de recherche, dont #Eurosilva.

    Tous ces travaux ont permis de montrer que de fortes concentrations d’ozone créent des dommages visibles (#chloroses et #nécroses des feuilles), tandis que des concentrations plus faibles, mais délivrées de manière chronique, altèrent la croissance sur le long terme.

    La principale fonction touchée est la photosynthèse, qui transforme le carbone atmosphérique CO2 en sucres, protéines et lipides.

    À côté de la réduction de cette fonction essentielle à la croissance de la plante, les processus respiratoires augmentent pour la défendre contre l’ozone. C’est-à-dire qu’au lieu de la nourrir, ils vont lui fournir l’énergie et les ingrédients nécessaires à la synthèse des composés antioxydants, qui s’opposent à l’action toxique de l’ozone.

    Le résultat est un déséquilibre par épuisement des ressources carbonées, qui sont détournées de leur participation à la croissance vers une fonction de défense.

  • Le Droit à l’oncle
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1496

    Si vous n’avez pas le temps de lire Alertez les bébés ! Objections aux progrès de l’eugénisme et de l’artificialisation de l’espèce humaine, ni Le Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme (toujours en vente), vous pouvez lire le fidèle résumé qu’en fait Anselm Jappe, théoricien reconnu de la critique de la valeur et bloggeur sur Médiapart (ici et en PDF ci-dessous). Blague à part, c’est une sorte d’événement que sept ans après nos alertes contre La Reproduction artificielle de l’humain, un authentique anti-capitaliste rejoigne publiquement notre critique, quitte à nous rejoindre également sur les listes noires des petites meutes techno-progressistes. Vous verrez que, à ce rythme, un François Ruffin qui vient de se découvrir une hostilité « métaphysique » au progrès, ou (...)

    https://blogs.mediapart.fr/anselm-jappe/blog/190421/le-droit-loncle #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/le_droit_a_l_oncle.pdf

  • Origine du Sars-Cov2 : des fissures dans la muraille de Chine
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1493

    Il y a un mois, le 19 février 2021, les médias du monde entier - et donc Le Monde - reprenaient les conclusions provisoires de la "mission d’enquête" de l’OMS en Chine sur les origines du Sars-Cov2 : l’hypothèse d’une fuite de laboratoire était "hautement improbable" (voir ici). Un mois plus tard, le 30 mars, M. Tedros, patron de l’OMS, l’obligé sinon le protégé de Pékin, déclare à l’occasion de la remise du rapport définitif de cette mission, qu’une enquête spécifique sur l’hypothèse d’un accident de laboratoire chinois est nécessaire : « Cela demande d’enquêter plus avant, probablement avec de nouvelles missions et des experts spécialisés que je suis prêt à déployer ». Contraignant Le Monde à reconnaître des "contradictions" dans les thèses sinofficielles. Désormais, le patron de l’OMS et Le Monde (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/covid-19_la_chine_accuse_e_d_avoir_entrave_la_mission_de_l_oms_

  • Dressons les antennes
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1485

    Nous avons reçu du collectif italien Coda Nera ("Queue noire") un appel à « résister au réseau 5G, à la digitalisation et à la médicalisation de nos vies ». Comme nos amis sont aimables, ils ont poussé la prévenance jusqu’à publier une version française de leur texte, dont certaines tournures ajoutent au charme de la lecture (voir ici). Il s’agit en outre d’un texte posé et assez exhaustif quant aux griefs que nous pouvons avoir contre le monde-machine, dont l’avènement s’accélère à la faveur de la pandémie de Covid-19. * Dressons les antennes Ce sont des temps difficiles. Vous vous demandez peut-être quand ça allait mieux. Si nous relisons de nombreux textes, affiches ou écrits divers du milieu du XIXe siècle à nos jours, parus dans des cercles radicaux qui ont contesté le statu quo, nous trouverons des (...)

    https://istrixistrix.noblogs.org/post/2021/03/08/dressons-les-antennes-un-appel-contre-la-5g #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/appello_fra_a4_print-2.pdf

  • Frontex : les lobbyistes derrière la politique migratoire de l’Europe
    https://www.alternatives-economiques.fr/frontex-lobbyistes-derriere-politique-migratoire-de-leurope/00098362

    Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, défend les intérêts des entreprises plutôt que les droits de l’homme, dénonce un nouveau rapport de l’ONG Corporate Europe Observatory. Le millésime 2020 n’a pas été bon pour Frontex. L’agence a fait la Une des journaux à cause d’une recrudescence de violations des droits humains et d’expulsions illégales de migrants et de réfugiés. Elle fait à présent l’objet d’une enquête de l’Office européen de lutte anti-fraude (Olaf). « Le scandale de (...)

    #Airbus #Atos #Frontex #Idemia #Leonardo_ #NEC #migration #fraude #frontières (...)

    ##surveillance

  • Mutation (ce que signifie « accélérer »)
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1471

    Sans conteste, l’accélération est le maître mot de l’année qui vient de s’écouler. On en trouvera ici nombre d’occurrences, les plus variées qui soient, que nous avons relevées dans les domaines économique, technologique et scientifique, employées en substitut ou en renfort à celui d’innovation. Par exemple, l’accélération de l’innovation. On reconnaît là des mots de la crise à laquelle il faut s’adapter d’urgence - d’où l’accélération - ou périr. Assurément aucun État n’a planifié l’épidémie, sous-produit pervers de la société industrielle, et subie depuis un an par leurs populations ; mais tous les États planifient des scénarios de crise afin de faire face aux éventualités soudaines, brèves ou durables. Et tous ont appris à saisir l’occasion que leur offrait la crise – l’épidémie – pour accélérer des tendances (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/mutation.pdf

  • Zum Tod von Françoise Cactus: Eine deutsch-französische Liebe
    https://taz.de/Zum-Tod-von-Francoise-Cactus/!5753105

    17. 2. 2021n von Jenni Zylka - Françoise Cactus wird Berlin fehlen. Die Sängerin, Künstlerin und zuletzt auch Radiomoderatorin brachte ihren eigenen Witz und Klang in die Kultur.

    „Ich glaube, das ist es: Ich kann nicht ohne Musik leben“. Das ließ Françoise Cactus die Heldin ihres Buches „Abenteuer einer Provinzblume“ sagen. In dem 1999 erschienenen Teenager-Roman ging es um die dünne, unfassbar coole, aus dem „hässlichsten Dorf des ganzen Burgunds“ stammende Mitzi, die nach Berlin zieht, um Musikerin zu werden. Und um dort alle um den Finger zu wickeln.

    Genauso wie Françoise eben. Was hätte man je gegen sie haben können? Groß, geistreich, witzig, schick bebrillt und in der Lage, die tadellosen Beine unter ein Minischlagzeug zu knoten, um beim Trommeln die ulkigsten Texte zu singen – mit dem charmantesten Akzent.

    Mit ihrer ersten Band in Berlin, den „Lolitas“, spielte sie in den 80ern und 90ern Garagenpunk – und coverte 1989 den Hit „D’yer maker“ der Dicke-Eier-Rockband Led Zeppelin. Françoises rotzige Version machte aus der gestöhnten Liebeskummerhymne feministischen Punk, und fügte dem Song dabei noch mühelos den fehlenden Humor hinzu.
    Gehäkelter Hippieshit

    Überhaupt sprach, sang, schrieb und handarbeitete bei der interdisziplinären Künstlerin Françoise der Schalk immer mit. Egal, ob sie mit ihrer zauberhaften Lo-Fi Band „Stereo Total“ behauptete: „Das ist total out / Das ist Hippieshit / Aber ich sag es laut / Ich liebe Liebe zu dritt!“. Oder ob sie für eine Ausstellung eine lebensgroße Puppe mit kirschroten Brustwarzen häkelte und damit, laut der Anfang des Jahrtausends noch leichter auf die Palme zu bringenden Boulevardpresse, „Kinderschützer schockierte“ – „Wollita“ habe sogar den „B.Z. Kulturpreis“ gefordert, behauptete Wolfgang Müller, mit dem Françoise den „Skandal“ um die Figur, die „vom Wollknäuel zum Superstar“ wollte, zusammengestrickt hatte.

    Dann dieser Akzent, pardon, Accent!! Mon dieu, niemand, egal ob französisch oder nicht, beherrschte ihn so überzeugend wie die 1964 geborene Musikerin. Obwohl sie bereits Mitte der 80er (nach einem Studium in Paris) nach Berlin kam, der Liebe wegen: „Berlin war hässlich, aber unwiderstehlich“ schrieb sie im Roman.
    Erweiterter Punk-Begriff

    Es folgt eine tiefe, deutsch-französische Freundschaft – und die Stadt hatte so etwas wie Stereo Total noch nie gesehen und gehört. Wenn sie gemeinsam mit ihrem langjährigen musikalischen und Lebenspartner Brezel Göring auf der Bühne stand, beziehungsweise neben ihm am Schlagzeug saß, während er entzückende elektronische Ausrufezeichen aus seinen Synthies und klitzekleinen Casios feuerte, und sie dazu auf Englisch, Französisch und Deutsch gleichermaßen umwerfend sang, dann erweiterte das den Punk-Begriff um etwas, was er (vor allem in Deutschland) dringend brauchte: Nonchalance.

    Denn dass Françoise Cactus ein Punk war, das steht außer Frage. Im besten aller möglichen Sinne: nur begrenzt interessiert an Vermarktungsmechanismen, loyal und offen gegenüber anderen Künstler*innen, kreativ und unangepasst. „Ich bin eine Dachkatze / und keine Sofakatze!“, rief sie 2019 auf “Ah! Quel Cinema!“, einer weiteren retrofuturistischen Stereo-Total-Platte.

    Gegen den Krebs kämpfte sie lange, jammerte nicht viel, produzierte auch krank noch Musiksendungen für den RBB, legte dort Lieder über Autos, Dinosaurier und Farben auf. Der Krebs ging – und kam wieder. „Wie soll ich, wie soll ich, wie soll ich mich nach dir sehnen / Wenn du stets, wenn du stets, wenn du stets bei mir bist?“, sang sie 1997 in Stereo Totals „Schön von hinten“. Nun ist sie nicht mehr da. Und wir sehnen uns.

    #Berlin #musique #punk #nécrologie

  • La Machine universitaire à l’heure de la pandémie numérique
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1453

    Un fonctionnaire, ça fonctionne. Un composant ordinaire, quoiqu’un peu défectueux, de la Machine universitaire, nous a communiqué un bref état de son fonctionnement et des circuits qui le relient au reste de la machine : étudiants, collègues et supérieurs, jusqu’à l’unité de contrôle centrale. « Le dernier "plan d’activité" m’autorise à recevoir sans condition 10 étudiants et il se trouve que je vais attaquer un cours optionnel en 3e année ne regroupant que 11 étudiants. Je leur ai donc envoyé un mail avant-hier pour leur proposer un cours in vivo. Trois seulement m’ont répondu, dont un qui habite loin et rechigne à venir si je suis le seul enseignant à procéder ainsi. » Au fond ni les étudiants, ni les professeurs, ni surtout leurs autorités administratives ne tiennent à ces rencontres directes, toujours (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/machine_universitaire-2.pdf

  • Origine du Sars-Cov2 : « Le Monde » complotiste ?
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1437

    Il aura fallu 198 jours pour que le « journal des journalistes », le « journal de référence », le journal qui dicte le sommaire et la ligne éditoriale de la majeure partie des médias français, bref, pour que Le Monde valide l’hypothèse que Pièces et main d’œuvre avait établie et documentée à propos de l’origine du Sars-Cov2 le 8 juin 2020. Ce 22 décembre 2020, Stéphane Foucart et Chloé Hecketsweiler, employés du Monde - le premier, préposé à la défense de la « bonne science » - détaillent les raisons que nous avions de douter de l’origine naturelle du virus, et d’envisager une fuite accidentelle d’un laboratoire fabriquant des virus « augmentés » par la méthode des « gains de fonction ». Un oubli dans cette enquête truffée de renvois vers d’autres articles du Monde : le rappel du sermon de William Audureau, (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/a_l_origine_de_la_pande_mie_le_monde_22_de_c_2020-2.pdf

  • Souriez, vous êtes soignés
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1429

    "Mais même si de tels paradoxes ont beaucoup contribué à l’emballement, cet automne il est devenu impossible de ne pas s’interroger sur ce qu’il y a de volontaire dans cet emballement, ce qu’il y a d’intéressement, de manipulation et de falsification dans le discours sanitaire. La psychose générale qui emporte les bienveillances dans une direction absurde ne s’est pas développée toute seule : bien qu’elle soit favorisée par les faiblesses de notre culture, elle est avant tout produite et entretenue par une propagande acharnée. L’instrumentalisation politique et économique de l’épidémie est bien plus significative que les contraintes juridiques, la panique sincère et l’incompétence des gestionnaires. C’est tellement grave, tellement énorme, que beaucoup d’entre nous refusent de le reconnaître et se (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/covid225.pdf

  • Bridgestone-Béthune : que crève le pneu !
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1424

    Voici un avis de notre compère Renart à propos des fermetures d’usines de pneu dans le nord.
    C’est négatif pour tout dire. Quand on finit cette notice sur les innombrables nuisances sociales et écologiques du pneu, des origines à nos jours, on se dit que c’était une fort méchante idée que de l’inventer, et de fonder là-dessus une branche de l’industrie automobile. – Sauf, bien sûr pour les fabricants et marchands de pneus et de voitures.
    Aussi, peut-on répéter à propos du pneu tout le mal que Ivan Illich (cf ici ) avait dit à propos de la voiture et qu’on avait appliqué à l’usine Ford de Bordeaux (là )

    L’extrême-gauche ouvriériste et industrialiste (ça va ensemble) nous reprochera une fois de plus notre manque de sens dialectique. La lutte révolutionnaire sait retourner contre le système ses propres armes. Voyez la Petite histoire de la voiture piégée (Mike Davis, La Découverte, 2007), qui, des anarchistes aux islamistes, permet depuis un siècle de forts beaux attentats de masse. Nous, on se souvenait de l’ingénieuse pratique du necklace, un pneu enflammé autour du cou, employée par les tueurs de l’ANC pour se débarrasser des dissidents et des mouchards supposés, dans les townships d’Afrique du sud, durant la lutte contre l’apartheid. Aujourd’hui un génial universitaire du site Lundi matin nous rappelle à propos des feux de pneus sur les piquets de grève – comme à Bridgestone-Béthune - qu’« en immolant sur les routes un de leurs excédents les plus ordinaires, les êtres humains, avec ces feux de pneus, enrayent une mondialisation fluide, retournant politiquement l’un de ses matériaux de base, et donnant à voir et à sentir son âcre matérialité. »

    Vous voyez bien, le négatif ce n’est pas le pneu, ni la voiture, mais l’usage qu’on en fait.

    Pour lire le texte de Renart, ouvrir le document ci-dessous.
    Pour voir le site de Renart : ici.

    https://chez.renart.info #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/bridgestone.pdf