• Noam Chomsky : « Notre priorité en Ukraine devrait être de sauver les vies, pas de punir la Russie. »
    https://www.les-crises.fr/noam-chomsky-notre-priorite-en-ukraine-devrait-etre-de-sauver-les-vies-pa

    Près de trois mois après le début de la guerre en Ukraine, la paix n’est pas en vue. En fait, le niveau de destruction s’est intensifié et les deux parties semblent avoir peu d’espoir de parvenir à un règlement pacifique dans un avenir proche. En outre, la situation internationale se détériore, car certains pays européens […]

    • Unpopular opinion. Revenir aussi sur chomsky assad et a Syrie.
      « La position du linguiste américain et célèbre activiste de gauche Noam Chomsky sur le soulèvement syrien qui s’est transformé en guerre par procuration est une trahison du peuple syrien, écrit l’analyste Sam Hamad. Il a laissé son approche anti-impérialiste inébranlable l’aveugler sur les complexités et les contradictions du printemps arabe. »

      vince remos sur Twitter : « pour rappel chomsky est une m.. » / Twitter
      https://twitter.com/vinceremoss/status/1525362463650328576

      Chomsky then uses Zelenskyy as an example to ’prove’ Ukraine isn’t demanding heavy weapons, and that this is just Western propaganda.

      Yes, that Zelenskyy. twitter.com/ChrisDYork/sta…

    • Mais c’est pas nouveau, ça : ça fait depuis les années 60 que Chomsky hérisse les thuriféraires de telle ou telle guerre/révolution que cette fois-ci elle est bonne, et que cette fois faudrait y voir un peu à ce que ces gauchistes (qui n’ont rigoureusement aucun impact sur la réalité de la géopolitique) arrêtent avec leur anti-impérialisme qui n’est rien d’autre que de la complaisance pour les dictateurs génocidaires et que c’est une trahison de ces braves gens qui vont se faire trucider pour la bonne cause. Vraiment, depuis les années 60 c’est à chaque fois le même cirque.

    • Sinon, Sam Haddad continue à faire son miel avec ses conneries sur Chomsky, malgré les échanges qu’il a eu avec lui et qu’il a évidemment publiés (parce qu’avoir un échange avec Chomsky, même te disant que tu racontes des foutaises, c’est classieux) :

      You Want the Truth ? A Correspondence with Noam Chomsky on Syria | TUMBLEWEED
      https://herecomesthetumbleweed.wordpress.com/2017/04/30/you-want-the-truth-a-correspondence-with-noam-chom

      Chomsky [in bold replying to my last email]:

      I have never written that you support Assad in a direct manner.

      Or in an indirect manner. I have condemned him repeatedly as a “monster” who is responsible for the vast majority of the crimes.

      However, while Patrick Cockburn, who you cite as the foremost authority on Syria

      Cockburn is cited quite generally as an authority on Syria, including by those who completely disagree with him. I am sure you can comprehend that.

      is a direct supporter of the Assad regime, Russia and Iran – those who are currently perpetrating a near-genocide in Syria. Do you want me to link to his testimony to the British parliament where he argues that the the UK ought to hook up with Assad in Syria to fight Daesh? Do you understand the implication of this?

      Yes, I understand it, and it is totally irrelevant to your slanders.

      I know you think that the Syrian rebels are all actually al-Qaeda and/or al-Qaeda-lite, but this just simply isn’t true.

      Correct. It is certainly not true and I have never suggested anything of the sort. I’m familiar with your views, and I don’t lie about them. You have, for some reason, concocting your own fantasies about my views, and you continue to lie outrageously about what you claim to be my views. I don’t know what you are up to, but this lying is quite astonishing.

    • Il y a, en gros, deux façons de mettre fin à cette guerre : un règlement diplomatique négocié ou la destruction de l’un ou l’autre camp, soit rapidement, soit dans une agonie prolongée. Ce ne sera pas la Russie qui sera détruite. Il est incontestable que la Russie a la capacité d’anéantir l’Ukraine, et si Poutine et sa cohorte sont acculés au pied du mur, ils pourraient, en désespoir de cause, utiliser cette capacité. C’est ce à quoi devraient s’attendre ceux qui dépeignent Poutine comme un « fou » plongé dans les illusions d’un nationalisme romantique et d’aspirations mondiales brutales.

      Il s’agit clairement d’une expérience que personne ne veut entreprendre – du moins personne qui se préoccupe un tant soit peu des Ukrainiens.

      La précision est malheureusement nécessaire. Il existe des voix respectées dans le courant dominant qui défendent simultanément deux points de vue : (1) Poutine est en effet un « fou furieux » capable de tout et qui pourrait se venger sauvagement s’il était acculé au mur ; (2) « L’Ukraine doit gagner. C’est la seule issue acceptable. » Nous pouvons aider l’Ukraine à vaincre la Russie, disent-ils, en lui fournissant des équipements et un entraînement militaires de pointe, et en mettant Poutine au pied du mur.

      Ces deux positions ne peuvent être défendues simultanément que par des personnes qui se soucient si peu du sort des Ukrainiens qu’elles sont prêtes à tenter une expérience pour voir si le « fou furieux » se dérobera dans la défaite ou utilisera la force écrasante dont il dispose pour anéantir l’Ukraine. Dans tous les cas, les partisans de ces deux points de vue sont gagnants. Si Poutine accepte tranquillement la défaite, ils gagnent. S’il anéantit l’Ukraine, ils gagnent : cela justifiera des mesures bien plus sévères pour punir la Russie.

      D’un côté, tu as des arguments purement viscéraux, de l’autre, tu lis Chomsky, et tu as des raisonnements fluides et pleins d’intelligence. Ok, c’est plus complexe, car oui, comment « gagner » la guerre sans négocier ? Et en fait, tu comprends que personne, du côté occidental, n’a vraiment envie de négocier, depuis très longtemps. Depuis aussi longtemps que les accords de Minsk ont été dédaignés et torpillés par les américains et certains ukrainiens.

    • Un « arrangement » aujourd’hui nous plongera dans l’incertitude avec des variables difficiles à contrôler. (9/10)
      […]
      Il faut être conscient dans quoi on s’engage si on laisse la Russie « garder la face » et reprendre des forces. (10/10)

      Anna Colin Lebedev

      Il faut être conscient dans quoi on s’engage si on veut à toutes forces que la Russie « perde la face ».
      Vous avez dit #incontrôlable ?…

    • Je relève dans l’entretien de Chomsky :

      Poutine ne veut-il pas la paix en Ukraine ? [Polychroniou]
      ...
      Et les États-Unis continuent de maintenir cette position aujourd’hui, faisant ainsi obstacle à un règlement négocié selon les grandes lignes décrites par Zelenskyy, quel qu’en soit le coût pour les Ukrainiens.
      ...
      Lors de la conférence de presse, Poutine a semblé rejoindre les États-Unis en préférant « le contraire de la diplomatie et de l’habileté politique », bien que ses remarques n’excluent pas ces options. Si les pourparlers de paix sont aujourd’hui dans une « impasse », cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas être repris, au mieux avec la participation engagée des grandes puissances, la Chine et les États-Unis.
      ...
      Je pense qu’il [Poutine] veut la paix – à ses conditions. (Quel monstre n’en veut pas ?)

      En gros pour Chomsky Zelensky et Poutine sont prêts à négocier et faire la paix mais ce sont les Etats-Unis qui font obstacle et qui veulent la guerre (pas comme le monstre Poutine). Si Poutine refuse de négocier c’est juste qu’il rejoint les Etats-Unis...

      Le nyt (et d’autres) au contraire demande(nt) aux US de faire pression sur Zelensky pour qu’il soit prêt à faire des concessions plutôt que de le suivre jusqu’au bout.

    • Une négociation est-elle possible en Ukraine ? - La Vie des idées
      https://laviedesidees.fr/Une-negociation-est-elle-possible-en-Ukraine.html

      Les négociations autour de la guerre en Ukraine laissent perplexe. Qui peut endosser le rôle de médiateur dans de telles circonstances ? Peut-on prendre au sérieux l’idée même de médiation, compte tenu de l’ampleur des exactions commises par la Russie en Ukraine ?

    • Cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas être repris, au mieux avec la participation engagée des grandes puissances, la Chine et les États-Unis.

      La Chine n’a jamais dit clairement si elle soutenait ou non Vladimir Poutine. Mais il apparaît désormais de façon claire qu’elle n’abandonnera pas la Russie pour des raisons sécuritaires et géostratégiques. Peu importe le prix élevé à payer

      Guerre en Ukraine : l’UE dénonce un « pacte inquiétant » entre la Russie et la Chine

    • [Le point de vue d’Henry Kissinger (95) sur l’urgence des négociations]

      https://www.telegraph.co.uk/business/2022/05/23/henry-kissinger-warns-against-defeat-russia-western-unity-sanctions

      Dr Kissinger said the war must not be allowed to drag on for much longer, and came close to calling on the West to bully Ukraine into accepting negotiations on terms that fall very far short of its current war aims.

      #Negotiations need to begin in the next two months before it creates upheavals and tensions that will not be easily overcome. Ideally, the dividing line should be a return to the status quo ante. Pursuing the war beyond that point would not be about the freedom of #Ukraine, but a new war against Russia itself,” he said.

      He told the World Economic Forum that Russia had been an essential part of Europe for 400 years and had been the guarantor of the European balance of power structure at critical times. European leaders should not lose sight of the longer term relationship, and nor should they risk pushing Russia into a permanent alliance with China.

      “I hope the Ukrainians will match the heroism they have shown with wisdom,” he said, adding with his famous sense of realpolitik that the proper role for the country is to be a neutral buffer state rather than the frontier of #Europe.

      The comments came amid growing signs that the Western coalition against Vladimir Putin is fraying badly as the food and energy crisis deepens, and that sanctions may have reached their limits.

      [#Habeck, totalement inapte à son poste et désorienté, n’a pas compris les signes du temps - il risque tout simplement une crise énergétique sans précédent en #Autriche, #Allemagne, #Slowakie, #Hungrie]

      “We’re seeing the worst of Europe,” said German vice-chancellor Robert Habeck in an angry outburst in Davos, accusing Hungary and other recalcitrant states of paralysing attempts by the rest of the EU to craft a full-fledged oil embargo.

      Mr Habeck, who doubles as economy minister, said Germany is more or less ready to endure the shock of a total cut-off in Russian oil imports but others want to carry on as if nothing had changed. “I expect everyone to work to find a solution, and not to sit back and work on building their partnership with Putin,” he said.

      Yuriy Vitrenkio, head of the Ukrainian energy consortium Naftogas, said the refuseniks are demanding exemptions from the embargo on false pretences. “What they really want is a free-ride on discounted Russian oil,” he said.

      #Russie #Davos

  • 7 Types of Negotiations Every Entrepreneur Faces
    https://hackernoon.com/7-types-of-negotiations-every-entrepreneur-faces-1b75e58272e6?source=rss

    We often think of the art of #negotiation as the sole domain and expertise of lawyers and law makers. It is often accompanied by contracts, money transfers and large deals, which due to their sensitivity are managed by law firms. However, negotiation is a skill we all have to master in our day-to-day lives. Think of that time you negotiated your salary bump, your rent lease contract and even the location of your family vacation. These are all negotiations in which you could have used the skills and tools used by professional negotiators.I recently graduated from the Executive Program on Negotiation from Harvard Law School. During this program I had a great chance to learn and practice negotiation skills from the top negotiators in the world.Being an entrepreneur, I have never considered (...)

    #startup #startup-life #entrepreneurship

  • When Negotiating, Capitalize On Aggression
    https://hackernoon.com/when-negotiating-capitalize-on-aggression-87923cb61a90?source=rss----3a8

    By Praveen Tipirneni, CEO of Morphic Therapeutic Inc. Originally published on Quora.Everyone wants to be liked.We all feel a need to instinctively get along with other people. In most aspects of life, this is a positive thing.But your instinctual need to be liked can be a real problem when negotiating. There’s always a subtle temptation to ensure the other side likes you. The temptation becomes even stronger when you’re dealing with an especially aggressive negotiator. The harder someone pushes, the more you may feel inclined to make concessions.I’ve been in plenty of high-stakes negotiations throughout my career, and I’ve learned something crucial. You don’t want to be liked in a #negotiation. You want to be respected.Here’s how to gain respect when pitted against an aggressive negotiator.Be (...)

    #success #capitalize-on-aggression #lessons-learned #quora-partnership

  • 25 Fascinating Charts Of Negotiation Styles Around The World - Business Insider

    Language is only the most obvious part of the global communication gap. Different cultures also have distinct approaches to communication during meetings and negotiations, as described by British linguist Richard D. Lewis, whose best-selling book, “When Cultures Collide,” charts these as well as leadership styles and cultural identities.

    Lewis, who speaks ten languages, acknowledges the danger of cultural comparisons in his book: “Determining national characteristics is treading a minefield of inaccurate assessment and surprising exception. There is, however, such a thing as a national norm.”

    In support of cross-cultural studies, he writes: “By focusing on the cultural roots of national behavior, both in society and business, we can foresee and calculate with a surprising degree of accuracy how others will react to our plans for them, and we can make certain assumptions as to how they will approach us. A working knowledge of the basic traits of other cultures (as well as our own) will minimize unpleasant surprises (culture shock), give us insights in advance, and enable us to interact successfully with nationalities with whom we previously had difficulty.”

    Lewis’ communication diagrams show how cultures use language to negotiate, with wider shapes showing greater conversational range, obstacles marked in gray, and cultural traits noted as well.

    Americans, for instance, tend to launch right into #negotiations , respond to discord confrontationally, and resolve with one or both sides making concessions.

    Canadians tend to be more low-key and inclined to seek harmony, though they are similarly direct.

    We’ll go over the rest in brief after a selection of charts taken with permission from the 2005 third edition of “When Cultures Collide.”

    Read more at http://www.businessinsider.sg/communication-charts-around-the-world-2014-3/#JiD9XZ8sy2S8RRmk.99....

    http://www.businessinsider.sg/communication-charts-around-the-world-2014-3

  • Behind the smoke: #Gareth_Porter and the Iranian nuclear story
    http://english.al-akhbar.com/node/20135

    Participants take their seats to attend the International Atomic Energy Agency (IAEA) Board of Governors’ meeting at the International Center in Vienna on June 2, 2014. (Photo: AFP - Samuel Kubani) Participants take their seats to attend the International Atomic Energy Agency (IAEA) Board of Governors’ meeting at the International Center in Vienna on June 2, 2014. (Photo: AFP - Samuel Kubani)

    Iran’s nuclear program has been a subject of obsession for Western governments and media agencies for decades, as far back as the final years of Western-backed Shah Mohammed Reza Pahlavi’s reign. But over the course of the last decade, the subject has reached new hysterical heights, propelled by mainstream media coverage mired with (...)

    #Culture_&_Society #Articles #cyberwarfare #EU #IFI #Iranian_nuclear_program #Israel #negotiations #US

  • Israel
    Nouvelle réflexion sur l’impossibilité de voir émerger un jour un Etat palestinien. Naomi Chazan, ancienne vice-président de la Knesset, est convaincue que si un Etat binational venait à voir le jour, il est douteux qu’Israël puisse continuer longtemps à se prévaloir d’être la seule démocratie du Proche Orient. D’ici là, la colonisation des territoires palestiniens - phénomène irréversible - aura contredit l’idéal sioniste fait de liberté, justice et paix. Le gouvernement Netanyahou prouve par sa politique que l’ultranationalisme juif et le post-sionisme sont les deux faces d’une même monnaie. Naomi Chazan énumère les techniques mis en œuvre par le gouvernement actuel pour consolider la domination juive sur l’ensemble de tous les territoires, israéliens et palestiniens.

    The Times of Israël
    http://blogs.timesofisrael.com/israels-new-post-zionists

    Israel’s new post-Zionists
    NAOMI CHAZAN June 2, 2013, 2:44 pm 14

    Forty-six years after the Six Day War of 1967, the continued Israeli occupation of the West Bank no longer appears temporary. These territories, with the exception of Jerusalem, have not been annexed; they have, however, gradually become an integral – albeit decidedly unequal – part of Israel. A one-state reality is taking shape: one which flies in the face of the democratic and Jewish values of the founders of the state. The present government is the first in the country’s history that, by its dedication to making the current situation permanent, is directly contravening the Zionist dream and replacing it with a messianic vision which leaves little room for “the precepts of liberty, justice and peace” or the ideals of “full social and political equality of all…citizens, without distinction of race, creed or sex,” embedded in Israel’s Declaration of Independence.

    The third government of Binyamin Netanyahu, sworn in a few months ago, is also Israel’s most avowedly nationalist. Both its composition (it includes all the parties on the right of the political spectrum) and personal make-up underline its ethnocentric orientation. The prime minister’s own Likud, virtually devoid of the liberal followers of Jabotinsky (such as Dan Meridor, Benny Begin and Michael Eytan), is now represented by the likes of Moshe Feiglin, Danny Danon, Tzipi Hotobeli and Miri Regev – all declared one-staters. Naftali Bennett and his Jewish Home alliance are committed to the retention of the entire Land of Israel. Even the seemingly moderate Yair Lapid is proving to be a sheep in wolves’ clothing. Together, under Netanyahu’s guidance, they are systematically demonstrating that Jewish ultra-nationalism and post-Zionism are two sides of the same coin.

    Five techniques are being used by the government and its allied institutions, think-tanks and NGOs to further the agenda which will solidify a Jewish-dominated bi-national reality. (…)
    #occupation, #one_state, #zionist-dream, #Netanyahu, #Meridor, #Begin, #Eytan, #Feiglin, #Danon, #Hotobeli, #Regev, #Bennett, #Lapid, #procrastination, #compartmentalization, #promotion, #vilification, #transformation #Peres, #World_Economic_Forum, #Kerry, #negotiations, #Arab_Peace_Initiative, #two_state_solution, #settlements, #self_determination, #zionism, #post_zionism

  • Israël/ Palestine. Processus de paix.
    Un effort de mémoire est presque nécessaire pour se souvenir que les Etats unis se sont attelés depuis quelque temps à la relance du processus de paix entre Israël et la Palestine. Jamais pareille entreprise n’avait suscité aussi peu de commentaire. S’il est vrai que l’attention se tourne ailleurs – vers la Syrie et ses répercussions régionales notamment – force est de constater que l’incrédulité est générale quant aux chances de réussite de la diplomatie américaine.

    L’Organisation de libération de la Palestine vient de publier un communiqué (voir sa traduction ci-dessous) qui confirme sa disponibilité à contribuer au règlement de la question de Palestine. Elle y affiche des positions politiques et méthodologiques qui sont connues de longue date. Ces positions restent largement irréconciliables avec celles du gouvernement israélien qui n’est prêt à revenir à la table des négociations que si aucune « précondition » n’est posée par les Palestiniens. Par « précondition », Israël entend les demandes palestiniennes concernant la fin de la colonisation, l’acceptation que les frontières de 67 soit une référence de négociation (ce qui inclut le Golan syrien, les territoires palestiniens y compris Jérusalem-Est), etc. D’un point de vue méthodologique, « pas de précondition » signifie donc pour Israël : « on met de côté les engagements du passé et on prend en compte la situation géopolitique et le rapport des forces d’aujourd’hui (en termes de colonies existantes, de cessation de la violence, d’islamisme à Gaza, probablement etc.).

    Conscients qu’aucun calendrier de négociation n’a jamais été respecté, les Palestiniens n’ont pas demandé cette fois-ci qu’une date-limite soit fixée pour marquer la fin du processus de négociations, même s’ils savent qu’un processus peut être interminable et ne servir que la cause du plus fort.

    Dans son texte, l’OLP rappelle à plusieurs reprises qu’elle reste attachée à la solution des deux Etats. Ce rappel n’est pas inutile à un moment où des Israéliens et des Palestiniens suggèrent qu’un Etat binational serait une solution acceptable. Ehud Olmert, le prédécesseur du Premier ministre Netanyahou, mettait en garde Israël contre l’Etat binational qui signifierait la fin de l’Etat juif puisque les arabes y seraient majoritaires. Il pensait en effet avoir décelé chez les Palestiniens une volonté de changer le paradigme du conflit, pour passer d’une lutte à l’algérienne contre le colonisateur à un combat à la sud-africaine pour imposer le principe d’une voix, un vote, qui, démographie aidant, ne pourrait que servir les intérêts des Palestiniens.

    Début de citation (Traduction libre) :
    « Communiqué de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). 31 mai 2013

    Six questions pour reprendre les négociations.

    « La liberté de la ville n’est pas négociable. Nous ne pouvons négocier avec ceux qui disent : « ce qui est à moi est à moi et ce qui est à vous est négociable » (John F. Kennedy, ancien président des Etats unis)

    Un nouvel effort international, conduit par les Etats unis, est en cours visant à relancer les négociations sur le statut final. La direction palestinienne n’a aucun doute sur la sincérité des intentions du Secrétaire Kerry et a soutenu ses efforts dans cette entreprise. Avant de savoir si ce nouvel effort est en mesure de produire un plan concret, un certain nombre de questions doivent être posées pour juger si des négociations réelles et significatives peuvent reprendre pouvant conduire à l’établissement de deux Etats souverains et démocratiques sur les frontières de 67, vivant côte à côte, en paix et en sécurité.

    1. Est-ce que la proposition du Secrétaire Kerry est de nature à faire progresser le volet politique vers une solution juste et durable ?
    Une discussion s’est engagée sur des propositions économiques pour contribuer au développement de l’économie palestinienne. Si le développement économique est un facteur toujours positif, il n’en reste pas moins que tout développement économique sera étouffé par l’occupation. Le Secrétaire Kerry a d’ailleurs lui-même déclaré à plusieurs reprises que le volet économique ne pouvait être un substitut du volet politique. En conséquence, si Israël n’est disposé qu’à alléger l’occupation sans rien offrir d’autre qui conduise à mettre fin à ses 46 années d’occupation, ce ne sera évidemment pas suffisant pour tracer un horizon politique.

    2. Israël a-t-il manifesté le moindre intérêt pour la solution des deux Etats ?
    Un engagement israélien pour la solution des deux Etats en accord avec la vision de la Palestine et du reste de la communauté internationale constituerait un pas positif. Malheureusement, de récentes déclarations faites par de hautes personnalités du gouvernement israélien montrent qu’il existe un clivage au sein du gouvernement israélien sur la question du processus de paix avec la Palestine. Un grand nombre de personnalités importantes de la coalition au gouvernement s’opposent publiquement à la solution des deux Etats. Parallèlement, des actions continues sur le terrain, dont beaucoup relèvent du domaine de l’entreprise illégale de colonisation, prouvent une claire intention de saper la possibilité des deux Etats vivant côte à côte.

    De même, il est devenu évident que la paix avec la Palestine n’est pas une priorité de la politique israélienne, la fin de l’occupation n’ayant figuré dans aucune des plateformes des partis politiques en vue des élections de janvier 2013. Un grand nombre de commentateurs et de décideurs politiques ont mis en avant une apathie générale au sein de la population israélienne et le sentiment que le conflit pouvait être géré plutôt que résolu. De tels comportements sont dangereux et préjudiciables à toute perspective de paix.

    Par opposition, la Palestine a pleinement soutenu depuis 1988 la solution des deux Etats, internationalement reconnue, dans la ligne des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et du consensus international, comme elle a respecté ses obligations bilatérales et internationales dans le cadre de la Feuille de route (résolution 1515 du CSNU)

    3. Est-ce qu’Israël est disposé à respecter ses obligations préalables en application des accords passés ?
    Jusqu’à aujourd’hui, Israël a failli à la majeure partie de ses obligations liées aux accords passés. La reprise des négociations « sans préconditions » est devenue son leitmotiv destiné à donner une image positive, c’est-à-dire à faire valoir une disposition hypothétique à reprendre les négociations. En réalité, en appeler à un processus sans signification ou dépourvu d’intention sincère de parvenir à la paix n’est qu’un leurre qui permet à Israël de poursuivre son projet de colonisation à l’intérieur de l’Etat de Palestine occupé, en violation flagrante de la légalité internationale et des accords passés.

    4. M. Netanyahou a-t-il fourni une carte qui donnerait à voir à quoi ressemblerait la solution des deux Etats ?
    Si M. Netanyahou présentait une telle carte, alors on pourrait croire à son sérieux parce que cela démontrerait l’engament d’Israël à l’égard de la solution des deux Etats et offrirait une base pour des négociations sérieuses. L’OLP a fourni une carte détaillée et des positions claires de négociations basées sur les résolutions des Nations unies et sur la légalité internationale.

    5. Israël est-il disposé à cesser TOUTE son activité de colonisation ?
    Qu’Israël soit disposé à mettre un terme à ses activités de colonisation prouverait que son intention de parvenir à une solution négocie est sincère. La fin de la colonisation n’est pas une précondition palestinienne mais un impératif basé sur les obligations passées et la légalité internationale, en application desquelles le transfert de sa propre population dans un territoire occupé constitue un crime. Qui plus est, c’est une vérité logique que de dire que des négociations sincères ne peuvent se tenir quand l’une des parties préjuge constamment de l’issue de ces négociations par la colonisation des territoires de l’autre partie. Cette vérité est bien connue, la communauté internationale, y compris les Etats unis, a une position établie sur l’illégalité des colonies et sur l’obligation pour Israël de mettre un terme à son extrêmement préjudiciable activité de colonisation. Malheureusement, cette réalité est le plus souvent oubliée à chaque fois qu’il s’agit de reprendre les négociations.

    6. Qu’offrent les Palestiniens ?
    Les Palestiniens ont fait de nombreuses concessions et des gestes de bonne volonté. Bien que la solution des deux Etats soit considéré aujourd’hui comme la norme, il faut se souvenir que cette solution est basée sur le compromis historique palestinien de 1988 selon lequel l’OLP acceptait, au nom de la paix, un Etat basé sur seulement 22% de la Palestine historique. Pendant les quelques vingt dernières années du processus de paix, les Palestiniens ont accepté toutes les négociations de bonne foi et ont agi dans le respect des accords obtenus. La Palestine s’est aussi retrouvée avec d’autres pays dans la région pour mettre au point l’Initiative de paix arabe, qui offre à Israël des relations normalisées avec 57 pays arabes et musulmans dès qu’Israël se sera complètement retiré de tous les territoires occupés depuis 1967, ainsi qu’une solution juste à la question des réfugiés palestiniens en application de la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies ».

    Fin de citation

  • Ibrahim al-Amin (Al-Akhbar) énumère, de manière pas toujours logique, les ambitions de l’opposition syrienne qui vient de se donner un premier ministre par intérim, sous la « pression de certains pays comme la France, la Grande-Bretagne, la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite » :
    – Unifier les diverses composantes politiques et militaires syriennes - y compris le Front Al-Nosra ;
    – Occuper le siège vacant de la Syrie au sein de la Ligue arabe et dans d’autres instances arabes ;
    – Etre perçue comme l’égal du régime de Damas dans la perspective de futures négociations et se présenter comme le seul et unique représentant du peuple syrien ;
    – Ecarter ceux qui, au sein de la coalition, ont accepté le principe d’un dialogue avec le régime, comme Moaz al-Khatib (Président de la Coalition Nationale Syrienne) ;
    – Obtenir des avancées sur le terrain de manière à contrecarrer toute velléité américano-russe, avec ou sans le truchement de Lakhdar Brahimi, de contraindre à un dialogue avec Damas.

    Why the Rush to Form a Syrian Opposition Interim Government?

    http://english.al-akhbar.com/content/why-rush-form-syrian-opposition-interim-government

    By: Ibrahim al-Amin, editor-in-chief of Al-Akhbar.

    Published Thursday, March 21, 2013

    “Syrian opposition groups only took the step of naming a head of an interim transitional government as a result of pressure, on the one hand, from France and Britain, and Turkey, Qatar, and Saudi Arabia on the other.
    But what does this move signify, and what does it add to the agenda?
    They want the interim government to be the go-to place for any inquiries about the opposition – including armed groups on the ground. For one thing, the Syrian opposition’s sponsors believe it provides them with a fresh opportunity to unite various opposition groups. They see the process of forming an interim government as a means of bringing them all together by providing them with representation and resources.
    They want the interim government to be the go-to place for any inquiries about the opposition – including armed groups on the ground – as well as the sole provider and distributor of money, arms, and supplies. They hope that by channeling aid through it, all the political and paramilitary opposition factions will gradually be forced to accept it.”

    #Syria #interim transitional government #Syria opposition #Arab League #negotiation #Syria National Coalition #Al-Nusra Front #Turkey #France #Qatar #Saudi Arabia

  • Son of #ACTA : meet the next secret #copyright treaty
    http://arstechnica.com/tech-policy/news/2011/03/son-of-acta-meet-the-next-secret-copyright-treaty.ars

    La démocrature mondiale de la #propriété_intellectuelle avance à marche forcée :

    The new Trans-Pacific Partnership (#TPP), like the ACTA before it, had its intellectual property chapter drafted by the US. Once again, the chapter was drafted in #secret and has been classified for at least four years after #negotiations end. The agreement exports (nearly verbatim) the DMCA’s rules on digital locks, ISP liability, and subscriber disconnections, with a few extra goodies on the side.

    TPP has been in the drafting stage for some time, but the US intellectual property chapter (PDF) only leaked yesterday. Canadian law professor Michael Geist calls it “everything [the US] wanted in ACTA but didn’t get.”

  • Marketing Planet
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    Marketing Planet is an international minded website. Its aim is to enhance exchanges of marketing ideas and experiences. The website is made by marketers and people linked to marketing activities. Marketing Planet targets any people working or interested

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