• Le maire de Montpellier porte plainte pour injure raciale
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/le-maire-de-montpellier-porte-plainte-pour-injure-raciale-1489573748

    Philippe Saurel, le maire de Montpellier, porte plainte contre Laura Slimani pour injure raciale et injure en raison du sexe.

    Le 9 mars dernier, cette élue socialiste de Rouen et membre de l’équipe de campagne de Benoît Hamon, avait posté un message sur Twitter. Elle se réjouissait de voir « un autre vieux mâle blanc libéral en moins aux cotés du vainqueur de la primaire de la gauche ».

    "Suite aux propos de Madame Laura Slimani, membre du parti socialiste, porte-parole et chargée de l’égalité hommes-femmes au sein de l’équipe de campagne du candidat Benoît Hamon, j’ai décidé de porter plainte pour injure raciale, injure en raison du sexe, provocation à la discrimination à raison de la race et provocation à la haine en raison du sexe, précise Philippe Saurel.

    « Cette plainte a été déposée ce jour auprès du procureur de la République. Une campagne politique ne peut pas se faire dans l’outrance et l’outrage. Le respect de la pluralité des opinions est le socle de la démocratie. Rien ne saurait justifier de tels propos qui n’ont été condamnés ni par Benoît Hamon, ni par aucun des membres de son équipe. »

    #racisme_anti-blancs #sexisme_anti-hommes
    #féminisme VS #masculinisme

  • Clingendael report : EU external migration policies misaligned with reality

    On the February 1, Dutch think tank #Clingendael released a report on the relationship between irregular migration and conflict and stability in Mali, Niger and Libya. The report’s main finding is that current EU policies are misaligned with the reality of trans-Saharan migration.

    The report argues that European external migration policies fail to take into account the diverse socio-political dynamics of intra-African migration. EU policies focus on stemming migration flows through securitised measures as a means to stop human smuggling. However, it disregards local actors such as transportation companies facilitating irregular movements, local security forces gaining income by bribery and road taxes, political elites facilitating irregular migration in exchange for money and local population offering to sell food and lodging to earn a living. Ignoring such essential local dynamics prevents the establishment of effective migration management policies. A worrying mistake given the EU’s increased focus on the external dimension of migration in the context of the Partnership Framework.

    The report encourages the EU to focus on peace building processes and invest in both conflict- and politically sensitive state building as well as regional cooperation.

    http://www.ecre.org/clingendael-report-eu-external-migration-policies-misaligned-with-reality
    #rapport #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Libye #Sahel #Gao #Agadez #Niger #routes_migratoires #Mali #Tamanrasset #Niamey #Sebba #Arlit #Séguédine #Algérie #Murzuq #Ghadames #Ghat #Tripoli #EU #UE #Union_européenne #détention_administrative #rétention #passeurs #trafiquants #trafic_d'êtres_humains #gardes-côtes

    Lien vers le rapport :


    https://www.clingendael.nl/sites/default/files/turning_the_tide.pdf

    cc @isskein @reka

    • Our analyses from January: externalisation of migration control

      We pay but others do it. This first and foremost has been the response of the European Union
      to the so
      –called “refugee crisis”. Under the title of the
      European Agenda on Migration
      , in May
      2015 the European Commission proposed a series of measures to stop what
      it called “the
      human misery created by those who exploit migrants.” This document established as a priority
      cooperation with third countries to jointly address the causes of emigration. In practice, this
      cooperation has been limited to promoti
      ng the readmission of irregular migrants, border control
      and the reception of asylum
      –seekers and refugees in third countries. The EU’s agreements
      with Turkey (March 2016) and more recently with Niger, Nigeria, Senegal, Mali and Ethiopia
      (June 2016) represent the implementation of this approach.

      http://www.statewatch.org/analyses/no-305-viewpoint-migration-more-externalisation.pdf

    • Ecco l’accordo con la Libia sui migranti…

      Praticamente si chiede di far soffrire, di far subire violazioni, magari anche di uccidere, o di estorcere soldi ai migranti lontano dai nostri confini. Lontano dalle macchine fotografiche dei giornalisti, lontano da chi può raccontare cosa succede.


      http://www.africarivista.it/ecco-laccordo-con-la-libia-sui-migranti/111726

    • Profughi: un piano studiato per tenerli lontano, ad ogni costo

      Ora è operativo. Dal pomeriggio del 2 febbraio, con la firma congiunta del premier Gentiloni e del presidente del Governo di Alleanza di Tripoli, Fayez Serraj, è entrato in vigore a tutti gli effetti il piano sull’immigrazione concordato tra Italia e Libia dal ministro Minniti all’inizio di gennaio. Lo hanno chiamato memorandum sui migranti. Gentiloni lo ha presentato come “una svolta nella lotta al traffico degli esseri umani”, sollecitando il sostegno politico e finanziario dell’Unione Europea. In realtà è un piano di respingimento e deportazione, da attuare in più fasi e in modi diversi, a seconda delle condizioni e delle circostanze: l’ultima di tutta una serie di barriere messe su da Roma e da Bruxelles, negli ultimi dieci anni, per esternalizzare le frontiere della Fortezza Europa, spostandole il più a sud possibile e affidandone la sorveglianza a Stati “terzi” come, appunto, la Libia. Sorveglianza remunerata con milioni di euro, ben inteso: milioni per affidare ad altri il lavoro sporco di bloccare i profughi, non importa come, prima che raggiungano il Mediterraneo e, ancora, di “riprendersi” quelli respinti dall’Europa, con l’obiettivo, poi, di convincerli in qualche modo a ritornare “volontariamente” nel paese d’origine. A prescindere se il “paese d’origine” è sconvolto da guerre, terrorismo, dittature e persecuzioni, miseria e fame endemiche, carestia.

      http://habeshia.blogspot.ch/2017/02/profughi-un-piano-studiato-per-tenerli.html

    • La « forteresse » Europe commence en #Afrique_du_nord

      Le 3 février 2017, les représentants de l’Union européenne réunis à Malte se sont séparés après avoir entériné un plan d’action destiné à freiner – et éventuellement arrêter - les arrivées de réfugiés en provenance de #Libye principalement. Face à une situation incontrôlable dans ce pays, les dirigeants européens se tournent de plus en plus vers les pays voisins, la #Tunisie, l’#Egypte et l’#Algérie afin de les pousser à respecter ou intégrer les dispositifs de gestion des flux migratoires qu’ils ont mis en place. La chancelière allemande Angela Merkel a fait personnellement le déplacement pour convaincre les responsables de ces Etats à coopérer moyennant de substantielles aides matérielles et financières. Si les rencontres n’ont pas abouti aux résultats escomptés, force est de constater que les pratiques de contrôle et de répression de ces pays se professionnalisent et s’adaptent progressivement aux exigences de leurs partenaires du Nord.

      http://www.algeria-watch.org/fr/article/analyse/mellah_forteresse.htm

    • L’Afrique du Nord, dernier recours de l’Europe ?

      Depuis que l’accord controversé, conclu entre la Turquie et l’Union européenne (UE) en mars 2016, a largement réussi à empêcher les demandeurs d’asile d’atteindre l’Europe par la Méditerranée orientale, les dirigeants européens se sont tournés vers la partie centrale de cette mer. Avec les élections qui approchent dans plusieurs États de l’Union et les craintes suscitées par la perspective de voir de nouvelles vagues de migrants entrer en Europe au printemps, les responsables politiques tentent de trouver des solutions rapides pour montrer qu’ils sont capables de gérer la crise.

      Au-delà de ce contexte électorale, l’UE dans son ensemble est pressée de formuler, et pas seulement des solutions d’urgence, une vision stratégique de long à même de relever le défi que présente la question migratoire. Et pour trouver de telles solutions, elle est contrainte de se tourner vers les pays nord-africains.

      http://www.alternatives-economiques.fr/lafrique-nord-dernier-recours-de-leurope/00077792

      En anglais : carnegieendowment.org/sada/68097

    • Migration monitoring in the Mediterranean region – Libyan military to be linked up to European surveillance systems

      The Mediterranean countries of the EU are establishing a network to facilitate communication between armed forces and the border police. Libya, Egypt, Algeria and Tunisia are also set to take part. This would make them, through the back door, part of the surveillance system #EUROSUR. Refugees could then be seized on the open seas before being returned to Libya.

      https://digit.site36.net/2017/04/25/migration-monitoring-in-the-mediterranean-region-libyan-military-to-be

    • Security and migration amongst EU priorities for cooperation with “modern, democratic” Egypt

      Joint priorities adopted today by the EU and Egypt for 2017 to 2020 include a commitment from the EU to “support the Egyptian government’s efforts to strengthen its migration governance framework, including elements of legislative reform and strategies for migration management,” and to “support Egypt’s efforts to prevent and combat irregular migration, trafficking and smuggling of human beings, including identifying and assisting victims of trafficking.”

      http://www.statewatch.org/news/2017/jul/eu-egypt-priorities.htm

    • Niger : #ingérence et #néocolonialisme, au nom du #Développement

      Le 10 octobre 2016, la chancelière allemande Angela Merkel était reçue en grande pompe à Niamey. Elle ne faisait pas mystère que ses deux préoccupations étaient la « #sécurité » et « l’#immigration ». Il s’agissait de mettre en œuvre des « recommandations » répétées à l’envie : le Niger, « pays de transit », devait être accompagné afin de jouer le rôle de filtre migratoire. Des programmes de « renforcement des institutions locales » feraient advenir cette grande césure entre les « réfugiés » à protéger sur place et les « migrants » à « reconduire » vers leurs « pays d’origine ». Autrement dit, comme l’a récemment exprimé le président français, le Niger et ses voisins (Libye, Tchad…) devaient accepter de se couvrir de camps et de jouer le rôle de #hotspot (voir Note #4). Le #néo-colonialisme d’une telle vision des rapports euro-africains a poussé les très conciliantes autorités nigériennes à rappeler que les intérêts de leurs ressortissants et la souveraineté nationale devaient être l’objet de plus d’égards. Ces négociations inter-gouvernementales sont toujours en cours alors qu’en Libye elles ont été directement menées avec des chefs de milices, prêts à jouer les geôliers à condition de pouvoir capter les fonds qui se déversent sur les gardes-frontières de l’Union européenne (UE).

      http://www.migreurop.org/article2840.html

    • Niger : #Niamey, capitale cernée par les crises

      Exode de migrants, conflits ethniques exacerbés par une guerre contre le jihad et une montée de l’islam politique… Dans la ville, devenue réceptacle des problèmes actuels du Sahel, la tension est omniprésente.

      Ce sont des victimes invisibles. Emportées par un cycle sans fin de représailles dans un coin reculé du monde. La scène de la tuerie est pourtant terrifiante : « Les assaillants sont arrivés vers 17 heures et se sont rendus directement à la mosquée où ils ont tué à coup de mitraillettes automatiques une dizaine de personnes. Puis ils se sont dirigés à l’intérieur du campement nomade où ils ont tiré sur des personnes qu’ils ont croisées », affirme un communiqué officiel relayé par la presse au Niger. Bilan ? 17 morts, vendredi à Inates, un bled perdu dans le sud de ce pays sahélien et proche de la frontière avec le Mali. A part les autorités du pays, aucun témoin extérieur, journaliste ou humanitaire, n’a pu se rendre seul sur place. Car Inates se trouve dans cette nouvelle zone de tous les périls, située au nord de Niamey, la capitale. Le 11 avril, Joerg Lang, un humanitaire allemand, pensait pouvoir s’y rendre incognito en dissimulant son visage sous un keffieh, foulard traditionnel, et en circulant à bord d’une voiture banalisée. Il a été enlevé sur la route du retour, non loin d’Inates.

      L’attaque du 19 mai n’est que la dernière d’une longue série, qui oppose depuis peu des nomades, touaregs et peuls, de chaque côté de la frontière qui sépare le Niger et le Mali. « Il y a trois semaines, de jeunes Peuls, venus du Niger, ont exécuté 18 Touaregs de l’autre côté de la frontière, au Mali. Cette fois-ci, les assaillants voulaient en tuer autant chez les Peuls, en représailles. Sauf que l’une des victimes a finalement survécu », indique Mohamed Bazoum, ministre de l’Intérieur du Niger. Les forces de sécurité sont pourtant loin d’être absentes dans ce pays, qui est même devenu le nouveau hub militaire régional d’une coalition internationale en lutte contre les forces jihadistes au Sahel. A Niamey, la capitale, située à seulement 250 kilomètres d’Inates, des gaillards musclés aux cheveux très courts ont remplacé les touristes dans les hôtels, qui ne désemplissent pas. On y croise des Français, des Américains, et même désormais des Allemands.
      Théories complotistes

      C’est au Mali, pays gangrené depuis plusieurs années par les mouvements jihadistes, et désormais aussi au Burkina Faso voisin, que se joue l’essentiel de cette guerre asymétrique. Mais c’est bien au Niger que s’implantent de plus en plus les bases arrières étrangères engagées dans cette bataille du Sahel. Pourtant le Niger n’a jamais connu de mouvement jihadiste autochtone. Son point faible, ce sont justement ses frontières. Et notamment celles avec le Mali et le Burkina Faso, dans ce petit triangle où se trouve aussi Niamey. Une capitale en apparence assoupie, particulièrement en ce mois de mai où la température frôle souvent les 45 °C. Mais le calme de la ville est trompeur. Tous les accès extérieurs sont verrouillés par des barrages, les fameuses « ficelles ». Et les entrées et les sorties sont fortement contrôlées. Les dunes orange qu’on aperçoit parfois au loin évoquent ainsi un monde potentiellement hostile, qui donne à la capitale nigérienne un air de forteresse isolée guettant l’ennemi, comme dans le roman de l’Italien Dino Buzzati, le Désert des Tartares. Mais qui est exactement l’ennemi ?

      A Niamey, nombreux sont ceux qui s’interrogent : « Les Américains ont construit une immense base à Agadez [à 950 kilomètres au nord-est de Niamey, ndlr]. Les Français et les Allemands renforcent leurs installations près de l’aéroport. Visiblement, ils sont là pour rester longtemps. Mais dans quel but ? Est-ce seulement pour notre sécurité ? » s’inquiète Abdoulaye, un jeune entrepreneur de la capitale. Les intentions « réelles » des Occidentaux au Niger font l’objet de nombreuses conversations et les théories complotistes ne manquent pas. Pourtant, même dans ce cas de la tuerie d’Inates, c’est bien l’influence des jihadistes qui est aussi en jeu. « Les Peuls se sont fait piéger. Depuis quelques années, la pression démographique et la raréfaction des terres pastorales les ont poussés vers le nord du Mali. Mais en s’y implantant, ils ont dû choisir leur camp dans un conflit purement malien. Et se sont laissé instrumentaliser par les forces jihadistes de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest alors qu’une partie des Touaregs soutient désormais la coalition internationale », affirme le général Abou Tarka qui dirige la Haute Autorité pour la consolidation de la paix, un organisme né lors des rébellions touaregs des années 90 et qui tente aujourd’hui de désamorcer cette bombe communautariste parée des oripeaux jihadistes. « C’est une guerre de pauvres, de populations qui se sentent souvent abandonnées », confie le général.

      Le conflit dans le sud-ouest est récent. Mais dans le sud-est du pays, une autre zone dessine depuis plus longtemps un front sensible avec la présence de la secte Boko Haram qui a infiltré la région de Diffa, en provenance du Nigeria voisin. Il existe d’autres frontières sensibles dans ce vaste « pays de sable, en apparence immobile », comme le décrit le père Mauro, un prêtre italien très investi aux côtés des migrants. Les Nigériens immigrent peu, et encore moins vers l’Europe. Mais depuis longtemps, le pays est une zone de passage pour tous ceux qui veulent tenter la traversée de la Méditerranée à partir des côtes libyennes. Depuis 2016, les Européens ont fait pression sur le pouvoir en place pour restreindre ces mouvements. En criminalisant les passeurs, mais aussi en faisant de Niamey et d’Agadez des « hot spots » censés dissuader les traversées clandestines, grâce à l’espoir d’un passage légal vers l’Europe, du moins pour ceux qui peuvent prétendre au statut de réfugié. Ces derniers mois, des charters ont même ramené au Niger des candidats à l’asile en Europe, jusqu’alors détenus dans les geôles libyennes. « Mais aujourd’hui ces rotations sont quasiment à l’arrêt car les autorités se sont rendu compte que les Européens, et notamment les Français, n’acceptaient les réfugiés qu’au compte-gouttes, malgré leurs promesses », explique un responsable du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) à Niamey.

      Cette nouvelle stratégie impose aussi un tri entre « bons » et « mauvais » migrants. Dans une rue ombragée du centre de la capitale, des hommes prennent l’air, assis devant une maison gardée par des vigiles. Les visages sont maussades, les regards fuyants, et les gardiens ont vite fait d’éconduire les visiteurs étrangers qui tentent de parler à ces migrants rapatriés de Libye et qui ont, eux, accepté de rentrer dans leur pays. Ceux qui refusent ce retour « volontaire » se dispersent dans la ville, formant une cohorte invisible qui échappe aux radars. « En réalité, les passages de migrants ne se sont pas arrêtés. Il y a de nouvelles routes, plus dangereuses », confie un officiel nigérien. En revanche, la création des hot spots attire désormais d’autres candidats à l’exil. Début mai, des centaines de Soudanais ont ainsi envahi les rues d’Agadez dans l’espoir d’obtenir le sésame miraculeux de l’asile en Europe. Mais, excédées par ces arrivées massives, les autorités de la ville ont envoyé de force, le 12 mai, 145 d’entre eux à la frontière libyenne, en plein désert. Depuis, leur sort est inconnu.
      Arrestations

      En privé, les responsables nigériens se moquent parfois de l’autosatisfaction des Européens sur les mirages de cette nouvelle politique migratoire. Et fustigent les faux-semblants de l’aide, en principe massive, accordée au pays : « On nous dit que le Niger est désormais le pays d’Afrique le plus aidé par l’Europe. Mais ce sont les ONG étrangères qui captent toute cette aide », peste un haut responsable. Ce n’est pas le seul mirage financier dans l’un des pays les plus pauvres de la planète. En décembre, un grand raout organisé à Paris avait permis en principe au Niger d’engranger 23 milliards de dollars (19 milliards d’euros) de promesses d’investissements. Six mois plus tard, les promesses sont restées… des promesses : « La concrétisation des projets est effectivement assez lente », reconnaît, un peu gênée, la responsable d’une agence onusienne. Reste qu’en raison des enjeux sécuritaires et migratoires, le Niger est bien devenu « le chouchou de la communauté internationale », comme le rappelle Issa Garba, porte-parole local de l’association Tournons la page.

      Au début de l’année, la société civile avait organisé des manifestations dans les rues de Niamey pour protester contre une loi de finances qui instaure de nouvelles taxes et augmente les prix de l’électricité et de l’eau. Mais à partir du 25 mars, le mouvement a été brutalement décapité avec l’arrestation d’une vingtaine de leaders de la société civile. « Ils ne représentent rien, ils veulent juste créer le chaos et susciter un coup d’Etat militaire », balaye Mohamed Bazoum, le ministre de l’Intérieur. « Tout ce que nous demandons, c’est une bonne gouvernance et l’abandon de lois qui frappent les plus pauvres », rétorque Issa Garba. Reste que face aux arrestations, la communauté internationale se tait. Et la rue, elle, a compris le message : une journée ville morte décrétée par la société civile le 14 mai a été un échec et les manifestations n’ont pas repris. « Je soutiens ces leaders, mais je n’ai aucune envie de me retrouver moi aussi en prison », résume Mokhtar, un jeune homme très pieux. Dans la base arrière des Occidentaux en guerre contre le jihadisme au Sahel, d’autres influences s’imposent pourtant silencieusement. « Au Niger, l’islam gagne du terrain », souligne un professeur d’université, citant le nombre exponentiel de femmes voilées et de salles de prières dans les facs. « Le jour où les imams nous demanderont de sortir dans la rue, là, j’obéirais. Car l’islam est dans nos cœurs », constate de son côté Mokhtar.


      http://www.liberation.fr/planete/2018/05/23/niger-niamey-capitale-cernee-par-les-crises_1652220

      Signalé par Alizée Dauchy sur la liste Migreurop, avec ce commentaire :

      un article rédigé par Maria Malagardis publié dans Libération le 23 mai :
      http://www.liberation.fr/planete/2018/05/23/niger-niamey-capitale-cernee-par-les-crises_1652220

      et à écouter sur France Culture un podcast avec Maria Malagardis en première partie :
      https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-vendredi-25-mai-2018

      sur la question migratoire :
      Elle revient (min’9) notamment sur ’l’hypocrisie des #hotspot", avec très peu de #réinstallation en Europe, malgré les engagements pris (la France s’est engagée à 3000 #réinstallations jusqu’en 2019).

      Procédure d’asile : Idée admise de trier sur la base de la nationalité à la place des demandes individuelles. Autrement : rapatriement volontaire dans les pays d’origine / les migrants se fondent dans la nature.
      Effet pervers : de nouvelles populations se rendent au Niger pour demander l’asile, exemple des soudanais à #Agadez (Cf. http://www.rfi.fr/afrique/20180526-niger-refugies-soudanais-darfour-agadez-statut-migrants).
      Elle qualifie le Niger de « passoire de mouvements », en « rotation perpétuelle ».

      sur la loi de finance :
      Augmentation des taxes sur l’électricité et l’eau, loi typique d’austérité. Manifestations dans la rue dès la promulgation.
      Interdiction des manifestations par les autorités nigériennes, arrestations d’activistes dès le 25 mars, 26 personnes de la société civile ont été arrêtées.
      Silence de la part de la communauté internationale, elle parle de dérive autoritaire car chèque en blanc de la communauté internationale.

      Loi de finance élaborée avec le parrainage des européens, notamment des français avec des conseillers techniques français du ministère de l’économie.
      « Accord tacite » davantage que « silence tacite ». Communauté internationale a besoin d’un Niger calme et silencieux.

      sur la question jihadiste :
      Pas de mouvement nigérien jihadiste autochtone contrairement au Mali et au Burkina Faso.
      Niger était un exemple de stabilité, où l’on louait le règlement de la question touareg, il est aujourd’hui le pays le plus menacé.

      #hotspots #tri #catégorisation #djihadisme #EI #Etat_islamique

    • « Pour le HCR, l’essentiel est d’aider les pays qui hébergent vraiment les réfugiés, en Afrique ou en Asie »

      Filippo Grandi : « L’essentiel est qu’on nous donne les moyens d’aider les pays qui hébergent vraiment les réfugiés »

      Le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés revient sur les difficultés de l’UE à apporter une solution commune à la crise migratoire et s’inquiète de la diminution de la solidarité en Europe.

      LE MONDE | 09.11.2018
      Propos recueillis par Jean-Baptiste Chastand

      A la tête de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) depuis 2016, Filippo Grandi appelle l’Union européenne (UE) à préserver le droit d’asile et considère que le retour des réfugiés syriens dans leur pays se fera au compte-gouttes.

      La crise migratoire déchirait l’Union européenne depuis 2015. Elle semble être passée au second plan des pré­occupations. Le problème est-il réglé ?

      Il y a eu des manipulations excessives de la part de ceux qui ont parlé d’invasion, de la fin de l’identité européenne ou de menaces sécuritaires. Maintenant que l’intérêt politique se décale, le risque consiste à ne pas faire ce qu’il faudrait pour mieux gérer ces mouvements de populations. L’Europe n’a pas encore donné toutes les réponses. Or, un report ne peut qu’aggraver la situation en cas de nouvelle crise.

      Les « centres contrôlés » et les « plates-formes de débarquement » destinés à centraliser le traitement des demandeurs d’asile paraissent dans l’impasse…

      La convention de Dublin, destinée à éviter le « tourisme de l’asile » en prévoyant que le premier pays d’accueil doit gérer les de­mandes d’asile, est mise à l’épreuve par les arrivées nombreuses dans quelques pays, qui se sont retrouvés pénalisés par rapport aux autres. Il faut passer à autre chose. On a longuement évoqué une répartition entre les 28 Etats, mais ça ne fonctionne pas, car seuls quelques pays y sont prêts. Moins de 100 000 personnes arrivées en Europe en 2018, c’est gérable.

      La prise en charge par des Etats d’une partie des passagers de l’Aquarius, par exemple, ressemble à une forme de partage, sauf que chaque nouveau bateau s’est transformé en crise. Un tel système devrait être décidé au préalable. Le problème est l’absence de consensus sur le lieu où ce partage doit se faire. Ce n’est pas au HCR de déterminer où ces centres d’accueil et de réception doivent se trouver, mais à l’Europe. Le rôle du HCR est de donner tous les instruments pour les gérer de manière correcte.

      Et qu’en est-il de l’idée de « centres ­d’accueil » hors Europe, comme au Maghreb ?

      Le HCR travaille dans tous les pays du monde pour gérer l’asile. Le gérer avec efficacité aide à stabiliser ces flux. Par ailleurs, nous n’accepterons jamais que les demandes d’asile en Europe soient gérées hors de son territoire. L’Europe doit garder ses portes ouvertes. Il faut qu’il y soit toujours possible de demander l’asile, sans être renvoyé vers des pays tiers. Cela dit, si l’Europe est prête à prendre des réfugiés dès le Niger, par exemple, dans le cadre de la « réinstallation » [transfert au sein de l’UE, par des voies sûres et légales, de personnes déplacées ayant besoin d’une protection], ce processus peut être renforcé.

      Vous êtes donc opposé à des plates-formes pour débarquer, en Afrique, des migrants sauvés en Méditerranée ?

      Si quelqu’un est sauvé dans les eaux territoriales tunisiennes, puis renvoyé en Tunisie, c’est légitime. C’est le droit. En Libye, les garde-côtes ont été renforcés par l’Europe de manière plus ou moins transparente. C’est une bonne idée, à condition de renforcer aussi les institutions qui gèrent les migrants, et pas seulement celles qui les empêchent de partir.

      L’Autriche, qui assure ce semestre la présidence tournante de l’UE, cherche à instaurer un accord avec l’Egypte. Y êtes-vous ­favorable ?

      Nous travaillons depuis longtemps en Egypte, qui héberge plus de 250 000 réfugiés. Si les Etats veulent nous aider à y renforcer les structures, c’est une bonne chose, mais cela ne doit pas être un moyen d’empêcher les gens de partir vers l’Europe.

      Pourquoi le HCR participe-t-il à cette politique d’externalisation des frontières européennes ?

      La Turquie héberge 4 millions de réfugiés. Vous voudriez qu’on ne les aide pas ? Au moment de l’accord UE-Turquie, auquel le HCR n’a pas été associé, on nous a demandé de vérifier que son contenu n’allait pas à l’encontre des normes internationales. Le HCR a travaillé avec la Grèce pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’expulsion vers la Turquie de personnes qui pourraient y courir des risques.

      En 2015, l’Europe a lancé l’initiative d’un fonds pour l’Afrique. Il est sous-financé, et la plupart des ressources sont utilisées pour le contrôle des frontières et non pour traiter les causes des départs. Je le regrette.

      La situation de surpopulation et ­d’insalubrité du camp de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, est catastrophique. Le HCR y participe…

      C’est difficile en effet, d’autant que le nombre d’arrivées continue à augmenter J’en ai parlé au premier ministre grec, Alexis ­Tsipras, et au ministre de l’immigration, qui vont faire un effort pour transférer des personnes sur le continent. J’ai reçu des assurances. Si on arrive à réguler la population dans les îles, on arrivera à mieux gérer la situation.

      Accordez-vous foi aux perspectives démographiques alarmistes du journaliste et chercheur Stephen Smith, qui prévoit une explosion migratoire venue d’Afrique ?

      L’invasion est un peu une légende : 70 % des mouvements de population en Afrique restent à l’intérieur du continent et ne vont pas vers l’Europe. Cela dit, il y aura toujours des migrations : les gens se déplacent toujours vers la prospérité. Quand il n’y a pas de possibilité d’émigrer de manière légale, ne reste que l’asile. Ce n’est pas bien, car ces demandes encombrent les systèmes d’asile et les délégitimisent, en créant dans l’opinion publique une confusion entre immigration et asile.

      Aujourd’hui, 80 % des demandeurs d’asile en Europe sont venus pour des raisons économiques, comment faire ?

      L’un des problèmes est l’impossibilité pour les déboutés du droit d’asile de retourner chez eux. Il faut trouver des accords de réadmission avec les pays d’origine, mais c’est coûteux et politiquement difficile pour ces derniers. En Libye, un accord avec l’Union africaine autorisant le HCR et l’Organisation internationale pour les migrations d’y travailler, a permis le retour de 30 000 migrants chez eux [depuis début 2017]. Ils ont été réadmis parce que les images terribles des gens exploités dans les prisons libyennes ont eu un impact. Ce processus doit s’élargir.

      Pensez-vous que les réfugiés syriens retourneront dans leur pays ?

      Il y a une petite augmentation des demandes de retour de Syriens vivant en Jordanie et au Liban, mais il ne s’agit que de quelques milliers de personnes sur plusieurs millions. Le droit au retour existe, mais il doit être le résultat d’un choix personnel. Il reste des obstacles sécuritaires et matériels. Les réfugiés ont peur d’être enrôlés pour le service militaire, ils redoutent des représailles ou de ne pas retrouver leurs biens. La situation dans la province d’Idlib [minée par les affrontements inter-rebelles et l’insécurité galopan­te] n’encourage pas non plus les gens à rentrer. La reconstruction de la Syrie est un sujet politiquement sensible, mais j’appelle les pays donateurs à au moins aider les gens qui font le choix du retour.

      Comment jugez-vous la politique migratoire d’Emmanuel Macron ?

      En France, il faut améliorer la mise à l’abri, l’accueil, certains aspects de la procédure, mais la loi asile et immigration [définitivement adoptée à l’Assemblée le 1er août] a permis des progrès. A l’échelle européenne, le discours solidaire du président est très positif [il s’était engagé, en automne 2017, à offrir en deux ans 10 000 places de réinstallation aux réfugiés liés au HCR, notamment au Niger et au Tchad]. L’augmentation relative des places de réinstallation pour les réfugiés et l’action rapide de l’Ofpra [Office français de protection des réfugiés et apatrides] au Niger ont été exemplaires.

      Comprenez-vous que l’afflux massif d’une population culturellement musulmane dans une région majoritairement judéo-chrétienne puisse créer des tensions ?

      Toute absorption de personnes issues d’une culture minoritaire est complexe, mais elle est possible et souhaitable ! Je crois à la diversité, même si je sais que ce n’est pas populaire de le dire. Lors de réunions européennes, en particulier dans l’est de l’Europe, j’ai entendu certains pays parler d’homogénéité. Mais ce n’est pas dans la tradition de l’Europe. Les valeurs chrétiennes sont précisément des valeurs de solidarité et de partage. L’homogénéité est une utopie négative qu’il faut contrer à tout prix. La diversité est un élément d’enrichissement. Les villes vivantes dans le monde sont des villes diverses ; ce sont elles qui sont à l’avant-garde ! Les Européens ont suffisamment d’outils économiques, sociaux et culturels pour gérer cette diversité.

      Etes-vous inquiet de la montée de l’extrême droite en Italie ?

      [Le ministre de l’intérieur italien] Matteo Salvini mène plusieurs batailles. Sur la question de la répartition des migrants en Europe, je suis d’accord avec lui : l’Italie ne peut pas recevoir tout le monde. Mais son discours très agressif, même s’il n’est pas forcément raciste, est susceptible de créer une atmosphère où le racisme peut prospérer. Cela m’inquiète beaucoup. Son langage ouvre la porte à des tendances extrêmes au sein des sociétés.

      La montée du populisme dans le monde pose-t-elle des problèmes pour une organisation multilatérale comme le HCR ?

      Pour l’instant, personne ne nous dit d’arrêter notre travail, qui, il faut le rappeler, est effectué à 90 % hors de l’Europe. Pour nous, l’essentiel est d’obtenir les ressources pour aider les pays qui hébergent vraiment les réfugiés, c’est-à-dire souvent des pays pauvres en Afrique ou en Asie. Je crains que la diminution de la solidarité en Europe et la stigmatisation du droit d’asile aux Etats-Unis donnent un mauvais exemple. Les pays pauvres me demandent de plus en plus pourquoi ils devraient prendre des réfugiés alors que l’Europe n’en veut pas. Or, pour des Etats voisins de pays en guerre, cela signifierait renvoyer des gens dans ces zones de conflit. C’est cela qui m’inquiète le plus.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2018/11/09/filippo-grandi-l-essentiel-est-qu-on-nous-donne-les-moyens-d-aider-les-pays-

      Avec ce commentaire de Emmanuel Blanchard via la mailing-list Migreurop :

      Une interview inquiétante à plus d’un titre : #Filippo_Grandi suggère que le HCR pourrait être plus impliqué encore en Lybie et dans tout pays d’Afrique du Nord prêt à s’impliquer dans des programmes de retours de boat-people et autres projets de gestion de « centres d’accueil et de réception ». Il ouvre même grand la porte pour une collaboration poussée avec l’UE en Egypte, même s’il prévient que le rôle du HCR ne peut pas être de contribuer à « des moyens d’empêcher les gens de partir vers l’Europe ». Il critique en effet à mots couverts certaines dimensions des politiques européennes de contrôle des frontières extérieures (voir passages soulignés en gras).
      A noter que sous couvert « d’équilibre », le journaliste du Monde - qui s’est autorisé une critique de la « politique d’externalisation des frontières européennes » - reprend certains des argumentaires « anti-migrants » les plus éculés.

  • Centrafrique : la justice écarte des accusations contre les soldats de « Sangaris »
    http://www.lemonde.fr/international/article/2017/01/05/centrafrique-la-justice-ecarte-des-accusations-contre-les-soldats-de-sangari

    Selon le site Mediapart, qui revient, mercredi 4 janvier, sur les accusations de viols, le ministère de la défense n’a pas fait preuve de diligence dans les enquêtes, en dépit d’éléments accablants rassemblés par des témoins et des victimes. Le site d’information évoque le fait que l’ordinateur d’un militaire mis en cause dans l’affaire de Mpoko contenait une grande quantité d’images pornographiques, dont une partie à caractère pédopornographique.

    Des documents cités par Mediapart attestent en outre le fait que la hiérarchie de la force « Sangaris » était consciente des dangers liés à la situation désespérée et anarchique du camp de réfugiés de Mpoko, qui jouxtait la base de la force française sur le site de l’aéroport de Bangui, et a rassemblé 100 000 personnes au paroxysme des violences. Dans un rapport à l’Inspection générale des armées d’août 2014, un gradé évoque ainsi « une certaine facilité de s’infiltrer [à] un réseau de prostitution qui fait office tard dans la nuit ». Un sous-officier demande à « augmenter la prévention concernant la prostitution, qui pourrait être utilisée contre l’image de la force [Sangaris] ».

    Le site souligne enfin que d’autres cas pourraient être traduits devant la justice. Il apporte le témoignage d’une femme de 25 ans, qui affirme avoir été violée par plusieurs soldats dans un blindé à Bangui, en avril 2015.

    #viol #néo-colonialisme #violences_masculines #déni

  • Accumulation de déchets électroniques et rêves de « renouveau minier » : la grande fuite en avant
    https://www.bastamag.net/Accumulation-de-dechets-electroniques-et-reves-de-renouveau-minier-la-gran

    On peut appeler ça de la schizophrénie. Cela ressemble en tout cas fort à une fuite en avant. D’un côté, les déchets électroniques s’accumulent en raison de notre consommation effrénée de gadgets, et les efforts pour réutiliser ou recycler les métaux qu’ils contiennent restent plus que modestes. De l’autre, nos dirigeants politiques rêvent d’un renouveau minier en France, malgré les conséquences prévisibles pour l’environnement, en vue d’assurer notre approvisionnement en minerais « stratégiques »… Cherchez (...)

    En bref

    / #Multinationales, Pollutions , #Epuisement_des_ressources, #Néo-colonialisme

    #Pollutions_

  • Accumulation de déchets électroniques et rêves de « renouveau minier » : la grande fuite en avant
    http://www.bastamag.net/Accumulation-de-dechets-electroniques-et-reves-de-renouveau-minier-la-gran

    On peut appeler ça de la schizophrénie. Cela ressemble en tout cas fort à une fuite en avant. D’un côté, les déchets électroniques s’accumulent en raison de notre consommation effrénée de gadgets, et les efforts pour réutiliser ou recycler les métaux qu’ils contiennent restent plus que modestes. De l’autre, nos dirigeants politiques rêvent d’un renouveau minier en France, malgré les conséquences prévisibles pour l’environnement, en vue d’assurer notre approvisionnement en minerais « stratégiques »… Cherchez (...)

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    #Pollutions_

  • Etiopia, il massacro dei contadini contro la diga delle multinazionali italiane

    Adulti legati agli alberi e fucilati, bambini e bestie gettati nei fiumi, cadaveri dati in pasto alle iene e un villaggio Suri raso al suolo. Dei 154 abitanti solo sette i sopravvissuti.

    http://frontierenews.it/2013/01/etiopia-il-massacro-dei-contadini-contro-la-diga-delle-multinazionali-
    #Ethiopie #barrage #massacre #Italie #néo-colonialisme #Barrage_Gilgel_Gibe_III #Gibe_III #viols #violence #barrage_hydroélectrique #résistance #énergie #électricité #Ethiopian_Electric_Power_Corporation #Salini_Costruttori #Gibe #Omo #fleuve_Omo #migrations_forcées #réfugiés #migrations #Suri
    Un article qui date de 2013, pour archivage.
    cc @albertocampiphoto

  • Un rabbin israélien appelle les Africains de « la chair à canon » pour les étudiants en circoncision
    MEE | 2 décembre 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/un-rabbin-isra-lien-appelle-les-africains-de-la-chair-canon-pour-les-

    De nombreux rabbins, filmés en caméra cachée, déclarent qu’il est acceptable de s’entraîner à la circoncision sur les familles pauvres d’Israël

    Un mohel [personne qui exécute la circoncision rituelle dans le judaïsme] israélien a été filmé en train de déclarer que les enfants éthiopiens et soudanais devraient être utilisés comme de la chair à canon pour que les jeunes étudiants en circoncision peaufinent leurs techniques.

    Le rabbin Eliyahu Asulin, mohel affilié au Grand Rabbinat ayant 33 ans d’expérience, a été filmé par la Corporation de diffusion publique israélienne en train d’avouer avoir émis de faux certificats pour des étudiants moins expérimentés et les avoir envoyés s’occuper de nouveau-nés éthiopiens et soudanais.

    « Pourquoi s’entraîner sur ces familles ? », Asulin a déclaré à un journaliste qui filmait en caméra cachée. « Ils n’ont ni père ni mère, donc quoique vous fassiez, il n’y aura pas de problèmes. Vous comprenez ? Même si vous effectuez une incision de travers, ils ne diront rien, car ils ne comprennent rien. »

    « Pourquoi tout le monde va vers eux ? Parce que c’est là-bas que vous apprenez. Ils sont de la chair à canon, comme on dit. »(...)

  • Israeli rabbi uses Ethiopians, Sudanese as guinea pigs for circumcision training, report shows
    http://www.haaretz.com/israel-news/1.756059

    Inexperienced students of circumcision have been practicing their skills on the babies of the poorest of Israeli society – Ethiopian and Sudanese families – often claiming to be fully-qualified mohels (Jewish ritual circumcisers,) according to a new investigation.

    The investigation was conducted by Kan, Israel’s new public broadcasting corporation.

    According to the investigation, the initiates are students of Rabbi Eliyahu Asulin of Hadera, a rabbinate-approved mohel with over 30 years’ experience, who is paid thousands of dollars by the students to teach them the trade.

    #Israel #racisme #horrible

  • Un an d’état d’urgence : la France à l’ère de l’antiterrorisme
    https://www.bastamag.net/Un-an-apres-la-promulgation-de-l-etat-d-urgence-la-societe-civile-veut-en-

    L’association Survie organise le 26 novembre prochain à Paris une journée de tables rondes pour tirer le bilan de l’état d’urgence et de l’instrumentalisation de la guerre contre le terrorisme. Des associations, collectifs, syndicats, journalistes ou chercheurs interviendront pour faire le lien entre cette guerre intérieure et la politique étrangère française. Voici le programme de l’événement. Face aux discours et méthodes de guerre employées actuellement par l’État français, que ce soit en France ou (...)

    ça bouge !

    / Que faire face au terrorisme ? , #Guerres_et_résolution_des_conflits, #Néo-colonialisme

    #ça_bouge_ ! #Que_faire_face_au_terrorisme_ ?_

  • Un an d’état d’urgence : la France à l’ère de l’antiterrorisme
    http://www.bastamag.net/Un-an-apres-la-promulgation-de-l-etat-d-urgence-la-societe-civile-veut-en-

    L’association Survie organise le 26 novembre prochain à Paris une journée de tables rondes pour tirer le bilan de l’état d’urgence et de l’instrumentalisation de la guerre contre le terrorisme. Des associations, collectifs, syndicats, journalistes ou chercheurs interviendront pour faire le lien entre cette guerre intérieure et la politique étrangère française. Voici le programme de l’événement. Face aux discours et méthodes de guerre employées actuellement par l’État français, que ce soit en France ou (...)

    ça bouge !

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    #ça_bouge_ ! #Que_faire_face_au_terrorisme_ ?_

  • Uganda Court Orders Closure of 63 Schools Backed by Mark Zuckerberg and Bill Gates
    http://www.newsweek.com/uganda-court-orders-closure-63-schools-backed-mark-zuckerberg-and-bill-gat

    a September report by global trade union Education International found that Bridge International schools in Uganda were failing to uphold the national curriculum, using under-qualified teachers and that the schools’ facilities were inadequate. The report found that Bridge International’s “profit-driven, cost-cutting, standardized and internet-based approach to education delivery involves a number of critical shortcomings.”

    The Ugandan education ministry ordered the closure of the schools in July, but they had remained open following a High Court injunction in September

    #philanthrocapitalisme #éducation #afrique #néo-colonialisme #informatique #silicon_valley

  • Grèce : la France place ses hauts fonctionnaires pour mieux profiter des privatisations
    http://www.bastamag.net/Privatisations-grecques-la-France-place-ses-hauts-fonctionnaires-pour-mieu

    C’est un haut fonctionnaire français, inspecteur général des Finances, Jacques Le Pape, qui présidera au programme de privatisations de propriétés et d’entreprises publiques imposé à la Grèce. Malgré les appels des syndicats et de millions de citoyens grecs, le Parlement du pays a acté fin septembre la relance de ce processus, dans le cadre de son nouvel accord avec ses créanciers européens. Pour chapeauter l’agence de privatisation Taiped, sera créée une nouvelle entité appelée Superfund, avec un conseil (...)

    En bref

    / #Multinationales, #Néo-colonialisme, #Services_publics, #Europe, L’Europe sous la coupe de (...)

    #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité

  • La colère des élus d’origine asiatique contre « le racisme anti-asiatique » - leJDD.fr
    http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/La-colere-des-elus-d-origine-asiatique-contre-le-racisme-anti-asiatique-806863

    Le racisme envers les Asiatiques a été, en effet, souvent nié par la société française et parfois par les victimes elles-mêmes. On comprend mieux alors les réactions prudentes et tardives des médias, du monde politique et des organisations de lutte contre les discriminations. Le silence n’est pas dû au hasard, mais à l’image fantasmée que l’on associe à cette communauté. Une population que l’on dit ’travailleuse’, ’ne posant pas de problèmes’ et ’un modèle d’intégration réussie’, entend-t-on régulièrement, conséquences d’un regard apaisé sur le passé colonial, où la volonté d’aller vers l’avant prend le pas sur la rancœur. Comment peut-on alors croire à l’existence d’un racisme contre les Asiatiques ?

    Le politiquement correct autorise aujourd’hui encore à rire des Asiatiques en France, de leur physique, de leur peau, de leurs yeux bridés, de leur accent. On rit encore de leurs habitudes, de leurs coutumes, de leur travail, de leur famille, de leur hygiène, de leur commerce, de leurs vêtements. Malheureusement, derrière l’humour, qu’il soit amical ou malveillant, se cache bien souvent une forme de condescendance voire de mépris. Il n’y a pas de racisme, nous dit encore le politiquement correct, puisque ces gentils Asiatiques ne boudent pas, ne remuent ni ciel ni terre ! Circulez, il n’y a rien à voir !

    Mais, lorsque les préjugés sont à l’origine d’insultes, de vols, d’agressions et de violence, lorsque l’intégrité physique de la personne est en jeu, lorsque les idées reçues attaquent à la chair, les Asiatiques de France, et en premier lieu, les Chinois de France, descendent dans la rue, battent le pavé comme tout citoyen français, pour réclamer leur droit, le droit de vivre en sécurité, sous la protection de la puissance de l’Etat.

    Le caractère raciste d’une agression saisit alors la raison. En effet, la loi pénale considère comme aggravante, car raciste, la circonstance où l’agression est commise envers une personne en raison de son appartenance, vraie ou supposée, à une nation, à une ethnie. Or Chaolin Zhang est mort parce qu’il était chinois, victime de l’idée reçue qu’un Chinois serait riche et posséderait de l’espèce sur lui. Tout comme Ilan Halimi est mort parce qu’il était juif, parce que la famille d’un Juif serait forcément riche et offrirait la rançon demandée.

    Comment pouvons-nous encore rester muets et passifs face à ce constat ? Comment peut-on encore accepter que le silence médiatique banalise le racisme anti-asiatique, comme s’il était acceptable et aucunement scandaleux ? Indignons-nous ensemble !

    #racisme #discrimination #neo-colonialisme

    • Pourquoi les organisations antiracistes étaient discrètes lors de la manifestation de la communauté chinoise

      http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2016/09/05/pourquoi-les-organisations-antiracistes-etaient-si-discretes-lors-de-la-mani

      Fait rare dans une manifestation dénonçant des discriminations, les organisations antiracistes ont fait preuve d’une grande discrétion. Ni banderole SOS Racisme, ni drapeau du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) ou de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), seuls quelques représentants de ces associations défilaient dans le cortège. Pourtant, contrairement aux apparences, ces trois associations avaient bien appelé à manifester entre la place de la République et celle de la Bastille dimanche.

      Lire le reportage : A Paris, manifestation massive de la communauté chinoise contre le « racisme envers les Asiatiques »

      « Le collectif d’associations de la communauté chinoise qui appelait à manifester ne souhaitait pas qu’il y ait des drapeaux autres que les leurs, raconte Sylvain Goldstein, président du MRAP 93. Tout était organisé très précisément, les banderoles étaient préparées et toutes étaient sur le même mot d’ordre, c’était très ordonné en fait. »

      « Quand on a vu leurs tracts et revendications sur la sécurité, on n’était pas forcément d’accord. On a donc du mal à soutenir à 100 % une manifestation où il y a un mot d’ordre d’appel à plus de vidéosurveillance, par exemple », confie Françoise Dumont, présidente de la Ligue des droits de l’homme (LDH).

      Même discours du côté de Dominique Sopo, président de SOS Racisme, présent à la manifestation parisienne : « Une marche qui a pour mot d’ordre officiel la sécurité, ce n’est pas exactement notre cœur de métier, une banderole SOS Racisme aurait difficilement collé au thème, finalement. »

    • @aude_v Oui, laisser proliférer, c’est le mot.
      Car le racisme fonctionne selon une mécanique en étapes bien expliquée par Tévanian. Donc il faut la stopper à chaque étape.
      http://lmsi.net/La-mecanique-raciste

      - la différenciation, c’est-à-dire la construction mentale d’une différence sur la base d’un critère choisi arbitrairement (la race, la culture, la religion, la couleur de peau…) ;

      – la péjoration de cette différence (sa transformation en stigmate, c’est-à-dire en marqueur d’infamie ou d’infériorité) ;

      – la focalisation sur ce critère et la réduction de l’individu à son stigmate (quiconque est – entre autres choses – noir, arabe, musulman ou juif, devient « un Noir », « un Arabe », « un Musulman », « un Juif », et chacun de ses faits et gestes trouve son explication dans cette identité unique) ;

      – l’essentialisation, l’amalgame, autrement dit : l’écrasement de toutes les différences d’époque, de lieu, de classe sociale ou de personnalité qui peuvent exister entre porteurs d’un mêmes stigmate (« les Noirs », « les Arabes », « les musulmans » ou « les Juifs » sont « tous les mêmes ») ;

      – la légitimation de l’inégalité de traitement par la moindre dignité des racisés (ils « méritent » d’être exclus ou violentés en tant qu’inaptes ou dangereux) [4].

  • Les racines coloniales de la politique française à l’égard de l’islam | Jalila Sbai
    http://orientxxi.info/magazine/les-racines-coloniales-de-la-politique-francaise-a-l-egard-de-l-islam,14

    Comment comprendre le décalage entre les attentes et besoins des Français musulmans et les orientations politiques gouvernementales ? La gestion de l’islam et du culte musulman par la France durant la période coloniale permet d’apporter une réponse et de mesurer combien la vision de Paris a été forgée par la lecture catholique du fait religieux. Source : Orient XXI

  • Féminisme impérialiste et libéral, Deepa Kumar - Prenez ce couteau...
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/148487558263/comme-lont-soutenu-plusieurs-f%C3%A9ministes-du-tiers

    "Comme l’ont soutenu plusieurs Féministes du Tiers Monde, une faiblesse historique du féminisme libéral occidental a été son attitude condescendante envers les femmes racisées qui ont été perçues non pas comme des alliées/ des personnes indépendantes mais plutôt comme des victimes ayant besoin d’être sauvées. Cette attitude prédomine à la fois dans la relation avec les femmes racisées dans les états occidentaux, et parmi les femmes des pays du Sud. C’est cela qui permet qu’on considère des personnalités telle que Madeline Albright et Hillary Clinton comme des sauveuses féministes en dépit du fait qu’elles aient toutes deux, dans leurs rôles de Secrétaire d’Etat, fait avancer l’impérialisme américain. C’est cette conception libérale de l’Etat comme un corps neutre, plutôt que comme un appareil coercitif utilisé pour faire avancer le capitalisme et l’empire, qui est à la racine de ce point de vue. Cependant, le féminisme impérialiste n’a pas été uniquement le domaine des élites blanches occidentales ; les compradors* intellectuel.le.s dans les pays du Sud ont aussi toujours joué un rôle productif. Aujourd’hui, dans l’ère “post-raciale”, ce n’est pas seulement les libéraux.les blanc.he.s et les féministes qui ont renforcé le féminisme impérialisme, des femmes racisées issues de classes sociales moyennes ou dirigeantes dans l’occident et dans les pays du Sud ont contribué activement à l’articulation de nouvelles formes et de nouveaux agents du féminisme impérialiste. Un exemple récent de la manière dont le féminisme impérialiste peut occasionnellement incorporer l’autonomie des femmes musulmanes est la grande attention médiatique occidentale portée sur la pilote émirienne Maryam al-Mansouri. Hautement encensée par les libéraux et les conservateur.rices aux Etats-Unis (à l’exception d’une blague misogyne sur Fox News), al-Mansouri est devenue un moyen de camoufler l’atroce bilan en matière de droits humains dans la monarchie du golf. Même tandis que l’image d’une femme pilote musulmane servait à compromettre l’image habituelle de la victime, l’histoire plus large était un récit où les Etats-Unis étaient placés comme des sauveurs menant une alliance de “bon.nes musulman.es” en guerre vertueuse contre l’Etat Islamique. À la place de Lawrence d’Arabie, on a Barack Obama. Le féminisme libéral a toujours vu la participation des femmes dans l’armée comme quelques chose de positif. En 1991, après la première guerre du Golfe, la féministe Naomi Wolf a félicité les femmes soldates de susciter “le respect et même la peur” et de faire avancer la lutte pour les droits des femmes. Ce dont elle n’a pas parlé, c’est des 200000 Iraquien.nes, hommes, femmes et enfants, qui ont été tué.es durant cette guerre. Les femmes Américaines ne peuvent pas accomplir leur libération sur les corps des victimes de l’empire, pas plus que les femmes Arabes ne le peuvent en faisant pleuvoir des bombes sur les Syrien.nes. L’empire ne libère pas, il asservit."

    Imperialist feminism and liberalism, Deepa Kumar (via empirescollapse http://empirescollapse.tumblr.com )

    As several Third World Feminists have argued, a historical weakness of liberal feminism in the West has been its racist, patronizing attitude towards women of color who have been seen less as allies/agents and more as victims in need of rescue. This attitude prevails both in relation to women of color within Western nation states, as well as women in the global South. This is what allows figures such as Madeline Albright and Hillary Clinton to be viewed as feminist saviors even while both, in their roles as Secretary of State, have advanced US imperialism. It is liberalism’s understanding of the state as a neutral body, rather than as a coercive apparatus used to advance capitalism and empire, which is at the root of such perspectives.Yet, imperialist feminism has not been the province only of white elites in the West; comprador intellectuals in the global South have always played a productive role. Today, in the “post-racial” era, it is not only white liberals and feminists that have bolstered imperialist feminism, middle and ruling class brown and black women in the West and the global South have actively contributed to the articulation of new forms and new agents of imperialist feminism.One recent example of how imperialist feminism can occasionally incorporate Muslim female agency is the widespread media attention in the West focused on the UAE female pilot Maryam al-Mansouri. Widely praised by liberals and conservatives in the US (not withstanding the “boobs on the ground” comment), al-Mansouri became a means by which to paper over the gulf monarchies’ atrocious human rights record. Even while the image of a Muslim female pilot served to disrupt the standard victim imagery, the larger narrative was one which cast the US as savior leading a coalition of “good Muslims” in a righteous war against ISIS. In place of T. E. Lawrence, we have Barack Obama.Liberal feminism has routinely viewed women’s participation in the military as positive. In 1991, after the first Gulf war, feminist Naomi Wolf praised US female soldiers for eliciting “respect and even fear” and for taking the struggle for women’s rights forward. What she failed to discuss is the over 200,000 Iraqis, men, women and children, who were killed in that war. US women cannot achieve their liberation on the bodies of the victims of empire any more than Arab women can by raining bombs on Syrians. Empire does not liberate, it subjugates.

    * définition de comprador
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Comprador

    #féminisme #femmes #impérialisme #libéralisme #colonialisme #neo-colonialisme #comprador

  • Cette abominable violence policière... - Les Chroniques de Paige Palmer
    http://paigepalmer.neowp.fr/2016/07/20/cette-abominable-violence-policiere

    Pourquoi est-ce que des jeunes racisés sont prêts à tout pour échapper à un contrôle de police ? Tout simplement parce qu’on sait qu’on sera toujours perdants. Parce que dès le premier contact, on sait parfaitement qu’on a tout contre nous et on ne remerciera jamais toute la propagande qui nous a rendu coupable avant, pendant et après le rapport policier. On restera jugés avant même d’être accusés, qu’on soit en jean, jogging ou en costume.

  • Le très opaque et néocolonial Club de Paris fête ses 60 ans
    http://www.bastamag.net/Le-club-informel-des-pays-creanciers-fete-ses-60-ans-sans-rien-vouloir-chn

    C’est un anniversaire qui s’est fêté toute opacité. Peu étonnant, vu la manière de fonctionner du Club de Paris, le groupe informel de pays créanciers – auprès desquels nombre de pays pauvres sont endettés – qui est né en mai 1956, il y a 60 ans. Le groupe de pays prêteurs comprend aujourd’hui vingt membres, dont la France. Tous des pays du Nord qui prêtent à ceux du Sud. Aux côtés du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, Le Club de Paris est l’un des instruments centraux des pays (...)

    En bref

    / Que faire face à la crise financière ?, #Finance, #Néo-colonialisme

    #Que_faire_face_à_la_crise_financière_ ?

  • La « participation française à la Grande révolte Arabe » - euh... comment dire ? (Revue de presse de l’Amb de France en Jordanie)

    - Une exposition de photos sera ouverte mardi à Amman, en présence du ministre français de la Défense, Jean-Yves LeDrian, et la ministre française de la Culture, Audrey Azoulay, sur la participation française à la Grande Révolte Arabe. L’exposition qui intervient dans le cadre des célébrations du centenaire de la Première Guerre Mondiale et de la Grande Révolte Arabe durera jusqu’au 30 avril à la Galerie Nationale des Beaux-Arts. (GD, B 16).

    Que veulent-ils dire ? Le dépaçage de la Syrie ottomane ? La répression du nationalisme arabe et l’écrasement de la monarchie de Fayçal ? Puis l’écrasement de la grande révolte arabe en Syrie...
    #révisionnisme ?

  • Françafrique : toujours plus de coopération militaire, toujours pas de démocratie
    https://www.bastamag.net/BREVE-L-ONG-Survie-pointe-le-role-de-la-cooperation-militaire-francaise-da

    Ces élections sont passées relativement inaperçues dans l’actualité. Dimanche 10 avril, les Tchadiens se rendaient aux urnes pour élire leur président. Le 8 avril, c’était à Djibouti. Le 20 mars, au Congo Brazzaville. Les électeurs gabonais éliront leur président en août. Partout, ces élections sont loin de se dérouler dans un climat serein d’alternance démocratique. Au Congo, Denis Sassou Nguesso, déjà au pouvoir depuis 1979, avec une interruption entre 1991 et 1997, a été réélu à la tête du pays dans des (...)

    En bref

    / #Afrique, #Néo-colonialisme, Démocratie !

    #Démocratie_ !

  • Françafrique : toujours plus de coopération militaire, toujours pas de démocratie
    http://www.bastamag.net/BREVE-L-ONG-Survie-pointe-le-role-de-la-cooperation-militaire-francaise-da

    Ces élections sont passées relativement inaperçues dans l’actualité. Dimanche 10 avril, les Tchadiens se rendaient aux urnes pour élire leur président. Le 8 avril, c’était à Djibouti. Le 20 mars, au Congo Brazzaville. Les électeurs gabonais éliront leur président en août. Partout, ces élections sont loin de se dérouler dans un climat serein d’alternance démocratique. Au Congo, Denis Sassou Nguesso, déjà au pouvoir depuis 1979, avec une interruption entre 1991 et 1997, a été réélu à la tête du pays dans des (...)

    En bref

    / #Afrique, #Néo-colonialisme, Démocratie !

    #Démocratie_ !

  • Are ‘democracy’ and ‘human rights’ Western colonial exports? No. Here’s why.
    By Loubna El Amine
    https://www.washingtonpost.com/news/monkey-cage/wp/2016/04/02/are-democracy-andhuman-rights-western-colonial-exports-no-heres-why

    It would have been odd for protesters in Hong Kong to advocate for the Chinese government’s return to Confucian rituals, or for crowds in Cairo’s the streets to demand a return to the Islamic dhimmi system, which left minorities free to pursue private religious practices while being otherwise excluded from political life. These scenarios are implausible, if not impossible, not because Confucian rituals and the dhimmi system are ineffective in themselves but because they don’t match modern realities. To fight a modern state, to constrain rulers and protect minorities, one needs more appropriate tools.

  • De l’Afrique du Sud à la Palestine, la question du boycott en débat à la semaine anticoloniale
    https://www.bastamag.net/La-campagne-BDS-au-programme-de-la-semaine-anticoloniale-et-antiraciste

    Articuler l’histoire, la mémoire et l’actualité du combat anticolonial et antiraciste. C’est l’objet de la semaine anticoloniale qui se déroule jusqu’au 21 mars à Paris. Débats, expositions, projections de films autour de l’occupation de la Palestine ou de figures des luttes de libération... Voici un extrait du programme. 18 MARS De l’Afrique du Sud à la Palestine : la question du boycott La Campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanction, initiée par la société​té civile palestinienne) et Sortir (...)

    ça bouge !

    / #Discriminations, #Migrations, #Néo-colonialisme, #Afrique, #Proche_et_Moyen_Orient

    #ça_bouge_ !

  • De l’Afrique du Sud à la Palestine, la question du boycott en débat à la semaine anticoloniale
    http://www.bastamag.net/La-campagne-BDS-au-programme-de-la-semaine-anticoloniale-et-antiraciste

    Articuler l’histoire, la mémoire et l’actualité du combat anticolonial et antiraciste. C’est l’objet de la semaine anticoloniale qui se déroule du 18 au 21 mars à Paris. Débats, expositions, projections de films autour de l’occupation de la Palestine ou de figures des luttes de libération... Voici un extrait du programme. 18 MARS De l’Afrique du Sud à la Palestine : la question du boycott La Campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanction, initiée par la société​té civile palestinienne) et (...)

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