Le 22 juin 2012, suite à une procédure expéditive, le Sénat paraguayen contrôlé par l’oligarchie mécontente des réalisations de Fernando Lugo a destitué le président démocratiquement élu au suffrage universel en 2008. Le 23 juin 2012, un large front de la résistance s’est mis en place pour obtenir le rétablissement de la démocratie. A la date du 24 juin, sept pays latino-américains ont retiré ou rappelé leurs ambassadeurs du Paraguay (Argentine, Brésil, Colombie, Uruguay, Pérou, Equateur, Mexique). Cinq ont annoncé qu’ils ne reconnaissaient pas le nouveau gouvernement : Venezuela, Bolivie, Equateur, Salvador et Nicaragua. Le Mercosur dont l’économie paraguayenne dépend fortement pour ses échanges commerciaux a décidé de ne pas inviter le nouveau régime à représenter le pays lors de la réunion qui se tient le 29 juin 2012 à Mendoza en Argentine. Au Paraguay, la mobilisation populaire en défense de la démocratie est en train de s’organiser. Il est important qu’elle puisse s’appuyer sur un maximum de soutien international.
Au #Honduras, trois ans se sont écoulés depuis le #Coup_d’Etat perpétré contre le président Zelaya et contre le peuple hondurien qui l’avait élu. Le pays est depuis plongé dans une crise sans précédent. La violence s’est considérablement accrue à l’égard de celles et ceux qui résistent pour défendre les libertés et droits fondamentaux du peuple et pour dénoncer l’orientation ultralibérale du gouvernement de Porfirio Lobo, à la solde de l’oligarchie et des transnationales complices du Coup. Les syndicalistes, mitant-e-s associatifs et des droits humains, féministes, homosexuel-le-s, membres des communautés indigènes et afro-descendantes, journalistes d’opposition, etc., subissent pressions, intimidations, harcèlements et agressions - quand ils ne tombent pas sous les balles -, de la part du pouvoir d’Etat mais aussi de la part de groupes paramilitaires et de milices privées qui sévissent en toute impunité.