• Semaine de travail à 58 heures + L’entreprise nespresso (nestlé) accusée de déguiser un licenciement collectif - Julien Von Roten, Gilles de Diesbach - 8 mai 2018 - RTD _

    http://www.rts.ch/info/economie/9554791-l-entreprise-nespresso-accusee-de-deguiser-un-licenciement-collectif.htm

    Unia Vaud dénonce la réorganisation du travail dans les usines Nespresso de Romont (FR), Orbe et Avenches (VD). Selon le syndicat, une augmentation considérable du travail pourrait pousser des employés à démissionner.

    Unia pointe un gros chamboulement dans les lignes de production des trois usines romandes du géant suisse de la capsule de café : le passage de cinq équipes de production à quatre pour une journée de travail de huit heures.

    Des modèles d’organisation que la filiale du groupe #Nestlé a planifié sur un mois, dont une semaine avec presque 58 heures de travail.

    « Il est fort probable qu’une série de démissions adviennent, venant de personnes qui vont avoir beaucoup de peine à assumer ces horaires », explique Noé Pelet, responsable du secteur industrie à Unia Vaud, dans le 19h30 de la RTS.


    « Rien d’illégal »
    De son côté, #Nespresso indique que, pour le moment, aucune décision n’a encore été prise : « Ces mesures font l’objet d’une discussion directement avec les représentants des salariés des trois usines. Dans le cadre de ce processus de consultation, deux différents modèles d’organisation des équipes ont été soumis aux représentants des employés. »
    Des modèles qui impliquent des semaines de travail à 58 heures, sans pour autant que cela soit illégal. « Dans des cas exceptionnels, on pourrait aller jusqu’à 60 heures de travail, sur une période donnée, mais ça ne pourrait pas être ad vitam aeternam », précise dans le 19h30 Audrey Pion, avocate spécialiste en droit du travail.
    Nespresso doit passer par le Secrétariat d’Etat à l’Economie (SECO) pour faire valider sa nouvelle planification.

    #esclavage #travail #café #nestlé #Suisse #vomir #Beurk #multinationale

  • #Nestlé accusé d’épuiser l’#eau de #Vittel | 60 Millions de consommateurs
    https://www.60millions-mag.com/2018/04/18/nestle-accuse-d-epuiser-l-eau-de-vittel-11729

    Et cette situation n’est pas nouvelle. « Le constat remonte à 1975, où le déficit atteignait alors 2,5 millions de m3 par an, explique Jean-François Fleck, président de l’ONG Vosges nature environnement. Il est aujourd’hui stabilisé autour de 800 000 m3 par an, ce qui correspond au prélèvement actuel de Nestlé. »
     
    C’est seulement depuis 2010 que des solutions sont recherchées pour tenter d’atténuer ce déficit chronique. Ainsi, la Commission locale de l’eau (CLE) a étudié divers scénarios d’économie et de transfert d’eau.
     
    Le 15 mars dernier, elle a tout bonnement proposé, comme alternative, la construction de dizaines de kilomètres de canalisations pour aller chercher l’eau potable dans les territoires voisins.
     
    Le coût serait de 15 à 30 millions d’euros sur vingt ans ; cela représente, pour le consommateur, une augmentation du prix de l’eau de 0,20 à 1 € par m3 d’eau.
     
    En revanche, la commission n’envisage nullement de toucher au forage de Nestlé Waters – pour lequel, il est vrai, l’entreprise détient toujours une autorisation…
     
    « On ne veut pas embêter les industriels », proteste Jean-François Fleck, qui crie au chantage économique : « Nous sommes totalement en contradiction avec la loi de 2006 qui rappelle que l’usage prioritaire des ressources en eau est, en France, l’eau potable. »

    L’article L. 211-1 du #code de l’#environnement est en effet assez explicite : « La gestion équilibrée [NDLR : de la ressource en eau] doit permettre en priorité de satisfaire les exigences de la #santé, de la #salubrité publique, de la #sécurité_civile et de l’alimentation en eau potable de la population. »

    #priorités #autorités #lois

  • Take Back the Tap: The Big Business Hustle of Bottled Water

    The new Food & Water Watch report Take Back the Tap: The Big Business Hustle of Bottled Water details the deceit and trickery of the bottled water industry. Here’s one more angle to consider: The bottled water business is closely tied to fracking.

    The report reveals that the majority of bottled water is municipal tap water, a common resource captured in plastic bottles and re-sold at an astonishing markup—as much as 2,000 times the price of tap, and even four times the price of gasoline. Besides being a rip-off, there is plenty more to loathe about the corporate water scam: The environmental impacts from pumping groundwater (especially in drought-prone areas), the plastic junk fouling up our waterways and oceans, and the air pollution created as petrochemical plants manufacture the materials necessary for making those plastic bottles filled with overpriced tap water.


    https://www.ecowatch.com/bottled-water-fracking-2547459875.html

    Lien vers le #rapport:
    https://www.foodandwaterwatch.org/sites/default/files/rpt_1802_tbttbigwaterhustle-web.pdf
    #eau_en_bouteille #business #lobby #Nestlé #bien_commun #bien_public #eau #pollution #environnement #plastique #fracturation_hydrolique #PET #eau_du_robinet

  • A #Vittel, l’eau de Nestlé ne coule plus de source (La Cité)
    https://www.wereport.fr/articles/a-vittel-leau-de-nestle-ne-coule-plus-de-source-la-cite

    Alors que l’eau potable pourrait venir à manquer aux habitants de la région vosgienne, la multinationale suisse continue d’exploiter la nappe phréatique vittelloise pour commercialiser l’eau minérale Vittel. A lire dans l’édition de mars de La Cité.

    #Enquêtes_et_reportages #Eau #enquête #France #La_Cité #Nestlé

  • A #Vittel, l’#eau de #Nestlé ne coule plus de #source - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110318/vittel-l-eau-de-nestle-ne-coule-plus-de-source?page_article=2

    Dans la politique locale de gestion de l’eau, la CLE, qui se réunit plusieurs fois par an, joue un rôle central. Cette commission prend toutes les décisions importantes en la matière. Elle compte quarante-cinq membres, représentant les usagers, les collectivités territoriales dont plus de 180 communes, les agences de l’eau, et l’État. « Depuis de nombreuses années, Nestlé fait partie de la Commission locale de l’eau. Notre présence y est parfaitement légitime », déclare le porte-parole de la multinationale. Et de souligner que « toutes ses décisions sont votées à la majorité des membres, dans la plus grande transparence ».

    Comment en est-on arrivé là ? Le pouvoir d’influence de Nestlé – trop grand selon sur les ONG – aurait, selon elles, joué un rôle déterminant. Son poids fiscal explique en grande partie sa position dominante. L’entreprise est le plus important contribuable de Vittel, un euro sur six provient de sa taxe. Et, pour donner un autre exemple, cette taxe sur l’eau minérale représente presque la moitié des recettes fiscales de la commune voisine d’Haréville, qui abrite également un forage de Nestlé. « Cette taxe nous a permis d’avoir une belle école, de beaux locaux publics », reconnaît le maire de cette petite ville.

    Appelée à démêler cet écheveau de relations d’influence, la justice se prononcera-t-elle sur le rôle de Nestlé ?

    #nappe #ressource_naturelle
    #lol
    https://www.nestle-waters.fr/preserver-respecter/proteger-les-sources/agrivair
    http://www.sad.inra.fr/Toutes-les-actualites/Vittel-bilan-apres-20-ans-de-protection-de-l-eau
    https://alencontre.org/europe/france/nestle-dialogue-de-sources-dans-les-vosges.html

  • Une nouvelle fois, un village américain défend son eau face à Nestlé RTS - 4 Février 2018 - afp/mh _
    http://www.rts.ch/info/monde/9305618-une-nouvelle-fois-un-village-americain-defend-son-eau-face-a-nestle.html

    Au nord des Etats-Unis, la commune d’Osceola Township dans le Michigan tente d’empêcher le géant suisse Nestlé d’extraire davantage l’eau de ses rivières. Son cas n’est pas unique.

    Selon la population locale, les rivières ont rétréci depuis le début des années 2000, lorsque le géant de l’agroalimentaire Nestlé a commencé à pomper l’eau de la région pour la vendre sous la marque Ice Mountain, présentée comme eau de source, donc plus chère que de l’eau purifiée.

    Située à 320 kilomètres au nord de Detroit, la commune agricole de quelque 900 habitants ne veut pas autoriser le géant suisse à construire une station de pompage visant à extraire 1500 litres d’eau par minute, contre 950 litres actuellement.

    Montant dérisoire
    Osceola Township a fait appel en janvier d’une décision d’une juge au motif que le projet de Nestlé allait affecter l’aquifère. Des données de scientifiques rémunérés par Nestlé montrent qu’il n’y a pas d’impact sur l’environnement, mais il n’existe pas d’étude indépendante.

    La colère du village est en grande partie nourrie par le sentiment d’être exploité. Nestlé paie 200 dollars par an à l’Etat du Michigan pour pomper près de 500 millions de litres.

    BONUS :
    Levée de boucliers aux Etats-Unis
    Le village d’Osceola Township n’est pas le premier à s’opposer à Nestlé. En 2015, la bourgade de Cascade Locks, dans l’Oregon, s’est insurgée contre la privatisation de la gorge du Columbia.

    Entre économie et écologie, Nestlé à nouveau critiqué dans l’ouest des USA (Cascade Locks (Oregon))
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/reperages-web/6963777-entre-economie-et-ecologie-nestle-a-nouveau-critique-dans-l-ouest-des-us

    La même année, les Californiens s’élevaient contre le pompage de l’eau par Nestlé alors que la région faisait face à une sécheresse dramatique, au point de rationner la consommation des habitants.

    En pleine sécheresse, Nestlé continue de pomper l’eau californienne
    https://www.rts.ch/info/monde/6685785-en-pleine-secheresse-nestle-continue-de-pomper-l-eau-californienne.html

    #vol #pillage #eau #extractivisme #résistance #USA #Etats-Unis #Michigan #multinationales #nestlé #privatisation #fiscalité

    Pour faire suite à https://seenthis.net/messages/651061
    ainsi que : https://seenthis.net/messages/632003
    https://seenthis.net/messages/628888

  • In Asia’s Fattest Country, Nutritionists Take Money From Food Giants - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/12/23/health/obesity-malaysia-nestle.html

    The research exemplified a practice that began in the West and has moved, along with rising obesity rates, to developing countries: deep financial partnerships between the world’s largest food companies and nutrition scientists, policymakers and academic societies.
    Continue reading the main story
    Planet Fat
    Articles in this series are exploring the causes and the consequences of rising obesity rates around the world.

    A Nasty, Nafta-Related Surprise: Mexico’s Soaring Obesity
    DEC 11
    She Took On Colombia’s Soda Industry. Then She Was Silenced.
    NOV 13
    The Global Siren Call of Fast Food
    OCT 2
    Obesity Was Rising as Ghana Embraced Fast Food. Then Came KFC.
    OCT 2
    As Global Obesity Rises, Teasing Apart Its Causes Grows Harder
    SEP 17

    See More »
    Photo
    Dr. Tee E Siong, in front of a restaurant menu at a mall outside Kuala Lumpur, heads the Nutrition Society of Malaysia, which is financed in large part by some of the world’s largest food companies. Credit Rahman Roslan for The New York Times

    As they seek to expand their markets, big food companies are spending significant funds in developing countries, from India to Cameroon, in support of local nutrition scientists. The industry funds research projects, pays scholars consulting fees, and sponsors most major nutrition conferences at a time when sales of processed foods are soaring. In Malaysia sales have increased 105 percent over the past five years, according to Euromonitor, a market research company.

    Similar relationships have ignited a growing outcry in the United States and Europe, and a veritable civil war in the field between those who take food industry funding and those who argue that the money manipulates science and misleads policymakers and consumers. But in developing countries, where government research funding is scarce and there is less resistance to the practice, companies are doubling down in their efforts.

    But some nutritionists say Malaysia’s dietary guidelines, which Dr. Tee helped craft, are not as tough on sugar as they might otherwise be. They tell people to load up on grains and cereals, and to limit fat to less than 20 to 30 percent of daily calories, a recommendation that was removed from dietary guidelines in the United States in 2015 after evidence emerged that low-fat diets don’t curb obesity and may contribute to it.

    Corporate funding of nutrition science in Malaysia has weakened the case against sugar and processed foods, said Rohana Abdul Jalil, a Harvard-trained diet expert based in the rural state of Kelantan, where obesity is as high as in the biggest cities.

    “There’s never been an explicit, aggressive campaign against sugar,” she said.

    #Nutrition #Conflit_intérêt #Malaysie #Nestlé

  • #Nestlé : cessez d’intimider la commune d’#Osceola au tribunal

    Au cours des semaines passées, des membres de #SumOfUs tels que vous ont donné des milliers de dollars à la petite ville d’Osceola pour protéger son eau contre l’avide extraction qu’opère Nestlé.

    https://actions.sumofus.org/a/nestle-cessez-d-intimider-la-commune-d-osceola-au-tribunal?sp_ref=3
    #eau #extractivisme #résistance #USA #Etats-Unis #Michigan
    cc @albertocampiphoto

  • Report: Ongoing Labor Abuse Found in Pepsi’s Indonesian Palm Oil Plantations
    https://www.voanews.com/a/labor-abuse-at-palm-oil-plantations/4148103.html

    Workers at several Indonesian palm oil plantations that supply Pepsi and Nestle suffer from a variety of labor abuses, including lower-than-minimum wages, child labor, exposure to pesticides, and union busting, according to a new report from the Rainforest Action Network (RAN).

    #industrie_palmiste #droits_humains #exploitation #travail_des_enfants #pesticides

  • #Nestlé Makes Billions Bottling Water It Pays Nearly Nothing For - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/features/2017-09-21/nestl-makes-billions-bottling-water-it-pays-nearly-nothing-for

    Nestlé has come to dominate a controversial industry, spring by spring, often going into economically depressed municipalities with the promise of jobs and new infrastructure in exchange for tax breaks and access to a resource that’s scarce for millions. Where Nestlé encounters grass-roots resistance against its industrial-strength guzzling, it deploys lawyers; where it’s welcome, it can push the limits of that hospitality, sometimes with the acquiescence of state and local governments that are too cash-strapped or inept to say no. There are the usual costs of doing business, including transportation, infrastructure, and salaries. But Nestlé pays little for the product it bottles—sometimes a municipal rate and other times just a nominal extraction fee. In Michigan, it’s $200.

    #eau #fiscalité

  • #Unilever, #McDonald’s et #Nestlé accusés de #déforestation illégale en #Indonésie

    Plusieurs grandes marques agroalimentaires sont impliquées dans un cas de déforestation illégale en Indonésie, selon l’ONG Rainforest Action Network. Plus de 330 hectares de forêt sont partis en fumée en seulement quelques mois sur l’île de #Sumatra qui abrite de nombreuses espèces rares, malgré un moratoire interdisant la plantation de #palmiers_à_huile dans cette région.

    http://www.novethic.fr/empreinte-terre/ressources-naturelles/isr-rse/unilever-mcdonald-s-et-nestle-accuses-de-deforestation-illegale-en-indonesi
    #forêt #industrie_agro-alimentaire #huile_de_palme

  • Nestlé et Coca-Cola en concurrence au #Brésil pour s’accaparer les ressources de l’immense aquifère #Guaraní

    L’aquifère Guarani, situé sous le Brésil, le #Paraguay, l’#Uruguay et l’#Argentine, est la plus importante ressource en #eau_douce souterraine du monde. La région est marquée par une histoire de #dépossession violente de ses populations traditionnelles - notamment les indigènes Guarani - au profit de l’#agrobusiness.


    http://www.partagedeseaux.info/Nestle-et-Coca-Cola-en-concurrence-au-Bresil-pour-s-accaparer-les-r

    #eau #multinationales #privatisation #Nestlé #Coca-Cola #peuples_autochtones

  • Nestlé et la fin de l’ère Brabeck 20 Mai 2017 - Franklin Frederick - InvestigAction
    http://www.investigaction.net/nestle-et-la-fin-de-lere-brabeck

    « Trois phénomènes d’une considérable importance politique ont défini le XXème siècle : la progression de la démocratie, l’augmentation du pouvoir des entreprises et le déploiement massif de la propagande par les entreprises dans le but de maintenir leur pouvoir à l’abri de la démocratie. » (Alex Carey)

    Le jeudi 6 avril 2017, Peter Brabeck-Letmathe, 72 ans, a assisté pour la dernière fois à l’assemblée générale de Nestlé en tant que Président de son conseil d’administration. Il a travaillé 50 ans pour Nestlé, dont 20 ans en tant que Président du conseil d’administration. Il est indéniable que Brabeck est un homme intelligent et un brillant stratège, toujours prêt à défendre ses idées sur la place publique. Il a été si souvent vu dans des films et dans les médias en général qu’il est devenu une sorte de célébrité parmi les P.D.G. Il fait probablement partie des Autrichiens de notre époque les plus connus au monde, tout comme son compatriote Arnold Schwarzenegger, avec qui il a beaucoup en commun. Leurs opinions économiques et politiques semblent s’inspirer directement de celles de l’École autrichienne d’économie qui est née à Vienne à la fin du XIXème siècle. Selon l’économiste Michael Hudson, l’École autrichienne d’économie a fait brusquement son apparition comme « une manière de riposter aux réformes socialistes. En s’opposant aux règlementations publiques et aux nationalisations, l’École autrichienne d’économie a créé un univers parallèle dans lequel l’État apparait seulement comme étant un fardeau (…). » (1) 

    L’un et l’autre, en leur qualité respective (Peter Brabeck en tant que P.D.G. de Nestlé et membre du Conseil d’administration de plusieurs autres sociétés ; Arnold Schwarzenegger en tant que gouverneur de Californie), ont fait tout leur possible pour protéger le monde contre ce fléau qu’est l’État-providence, défendre les sociétés privées contre les réglementations étatiques et traquer l’intérêt commun où qu’il puisse être, tout en prêchant l’évangile de la privatisation comme garantissant le relèvement de l’économie, si ce n’est de la civilisation même. Cependant, contrairement à Schwarzenegger, Peter Brabeck eut une influence plus grande et plus durable sur l’économie et la société de manière générale. Il est donc important d’examiner de plus près l’héritage qu’il a laissé. 

    L’une des principales réussites de Brabeck fut la création du Water Resources Group (WRG), une sorte de groupe de réflexion, de lobby, et d’organisation de développement ayant pour but de promouvoir les partenariats public-privé dans le secteur de l’eau. Il est Président du conseil d’administration de WRG et, jusqu’à présent, rien ne laisse à penser qu’il va également se retirer de cette fonction. Le WRG a été fondé par Nestlé, Coca-Cola, Pepsi Co et SAB Miller, les géants de l’industrie de l’eau en bouteilles. D’autres membres puissants et influents en font partie, qui ne sont pas directement liés à l’industrie de l’eau embouteillée, telle la Société financière internationale (SFI), organisation membre du Groupe de la Banque Mondiale et dont l’activité consiste à conseiller les sociétés du secteur privé dans leurs projets. Philippe Le Houérou, P.D.G. de la SFI, est vice-président du conseil d’administration du WRG. La Direction du développement et de la coopération (DDC) est également membre du WRG. Manuel Sager, le chef de la DDC, fait partie du Conseil des gouverneurs du WRG, tout comme les P.D.G. de Coca-Cola et PepsiCo. 

    Le WRG fournit à Peter Brabeck le cadre institutionnel idéal pour intensifier sa politique de privatisation de l’eau. Les entreprises d’embouteillage d’eau, dont Nestlé, ont évidemment beaucoup d’avantages à tirer de la privatisation de l’eau ainsi que du démantèlement des services publics de l’eau. Grâce à sa puissance économique et politique, le WRG peut user de son influence sur les gouvernements du monde entier. En plus de cela, on oublie souvent les relations importantes du WRG : en 2015, le géant de l’industrie brassicole AB Inbev a fait l’acquisition de SABMiller, qui est membre du WRG. AB Inbev appartient à l’Empire de l’helvético-brésilien Jorge Paulo Lemann, première fortune du Brésil et deuxième fortune de la Suisse d’après le magazine FORBES. L’Empire économique de Lemann s’étend jusqu’au cœur des États-Unis et de l’Amérique latine. 

    Autre réussite d’importance, les relations de travail étroites que Brabeck a noué entre Nestlé et l’armée. Dans les années 70 et 80 du siècle dernier, Nestlé s’est trouvée confrontée à une très grande menace pour son image de marque et ses pratiques : la campagne « Nestlé tue les bébés » menée par des groupes issus des sociétés civiles européenne et américaine. Pour venir à bout de ce problème, Nestlé a recruté Raphael Pagan, officier des renseignements américains, qui fut chargé de développer des stratégies afin de « combattre » les critiques émanant des sociétés civiles. À ce moment-là, Brabeck n’était pas encore le P.D.G. de Nestlé, mais cette expérience a semble-t-il été couronnée de succès depuis que Brabeck lui en a donné une nouvelle dimension. Lorsqu’il était P.D.G. de Nestlé, Brabeck a embauché John Hedley, un ancien agent du MI6, en tant que chef de la sécurité chez Nestlé. Ce dernier a organisé une opération d’infiltration de mouvements issus de la société civile suisse qui se montraient critiques à l’égard de Nestlé, et particulièrement d’une organisation du nom d’ATTAC. En 2011, Nestlé a organisé son propre forum international de « Création de Valeur Partagée » en partenariat avec « l’Atlantic Council », une organisation de grandes sociétés proches de l’OTAN. Nestlé États-Unis a prévu un programme spécial pour l’emploi des anciens militaires. Voici ce que l’on peut lire sur leur site : 
    « Nestlé est fière d’offrir de nombreuses opportunités aux vétérans de l’armée américaine, en leur permettant de mettre à contribution leurs formations et compétences exceptionnelles au sein des différentes sociétés opérationnelles de notre organisation. » (2) 

    L’existence de liens étroits entre des sociétés transnationales et les services de renseignements de l’armée ou l’armée en général n’est pas propre à Nestlé. Mais, contrairement à la plupart des autres sociétés transnationales (STN), Peter Brabeck fut parmi les premiers à se lancer dans ce type de coopération. Les raisons en sont simples : les STN et le secteur financier sont les principales forces motrices des politiques néo-libérales, cette forme extrême et profondément antidémocratique du fondamentalisme de droite du marché. Les privatisations sont l’un des principaux outils politiques du projet des néo-libéraux, ce qui en réalité signifie transformer les biens communs en profits privés et qui, par définition, ne va pas vraiment attirer le soutien de la population…En conséquence, les politiques néo-libérales se heurtent forcément à la résistance du peuple et ne peuvent être appliquées que par l’utilisation de la violence ou de la duperie. Les services de renseignements de l’armée sont capables de fournir des informations sur la façon dont la société civile s’organise contre la mainmise des entreprises sur les ressources naturelles et l’appropriation de la démocratie par celles-ci, et ainsi, grâce à ces importants moyens, permettent aux entreprises de sauvegarder leur pouvoir. De plus, la plupart des ressources naturelles essentielles aux STN se trouvent dans les pays du Sud où coopérer avec l’armée peut être bien utile lorsqu’il s’agit de combattre les gouvernements et peuples locaux s’ils tentent d’utiliser leurs ressources naturelles pour leur propre développement, ce que l’establishment néo-libéral considère comme le crime suprême. C’est ce qui se passa au Chili lorsque Salvador Allende fut élu et que son gouvernement entreprit la nationalisation de certaines ressources naturelles du Chili dans l’objectif de développer le pays, au détriment des profits des multinationales. La première réaction du puissant establishment international fut alors de déclarer une guerre économique contre le Chili et, lorsque cela ne suffit pas, d’entreprendre un coup d’État sous la conduite du Général Augusto Pinochet. Il s’ensuivit une guerre contre le peuple chilien pendant plusieurs années durant lesquelles des milliers d’individus furent assassinés ou portés disparus. Du point de vue des néo-libéraux, ce fut une réussite : Pinochet a effectivement mis en œuvre tout un programme néolibéral au niveau du gouvernement. Peter Brabeck a eu l’occasion de voir de très près les actions de Pinochet : il se trouvait au Chili. Il a commencé sa carrière chez Nestlé au Chili à ce moment précis. Il a dû être impressionné par les mesures prises par Pinochet concernant l’opposition du peuple aux politiques de privatisation. 

    Cependant, il n’est pas toujours possible d’avoir recours ouvertement à la violence pour appliquer des politiques impopulaires. Le projet néolibéral a alors recours à la duperie en tentant de dissimuler les véritables objectifs de ses politiques et de convaincre le peuple qu’il œuvre en réalité dans son propre intérêt. Ainsi, les sociétés privées qui tentent d’imposer la privatisation des services publics par le biais, par exemple, de l’Accord sur le Commerce des Services (ACS), se sont baptisées les « Très Bons Amis des Services ». (3) Peter Brabeck qualifie la manière dont Nestlé procure des « effets positifs sur le long terme pour les actionnaires et la société » de « Création de Valeur Partagée ». L’eau en tant que bien commun est notre plus précieuse valeur partagée et celle-ci est clairement menacée par les politiques de privatisation de Brabeck. 

    Le projet néo-libéral essaie avant tout de rester secret. Selon un classement des « informations les plus censurées » établi par « Project Censored » (« Projet Censuré », une initiative visant à dénoncer et lutter contre la censure de l’information), l’information selon laquelle « la moitié de la richesse mondiale est détenue par 1 % de la population » fut la plus censurée de l’année 2015. Cette année (en 2017), 1 % de la population détient plus de la moitié de la richesse mondiale. Seulement 8 hommes possèdent effectivement l’équivalent de ce que la moitié de la population mondiale possède (5). Ceci nous indique clairement ceux à qui profitent réellement les politiques néo-libérales et les privatisations. Toujours en 2015, la « résistance du peuple à l’appropriation de l’eau par les sociétés privées » fut l’information qui occupait la 4ème place de ce même classement. (6) 

    Le fait de s’emparer de l’eau et de la privatiser concorde avec l’accumulation des richesses par les 1 % les plus riches, catégorie à laquelle appartient Peter Brabeck (et une réalité que ce dernier s’efforce de dissimuler). Il est également parvenu à faire taire la plupart des ONG suisses politiquement engagées, conscient que les débats et critiques concernant Nestlé en Suisse (son pays d’origine) pourraient nuire fortement à l’image de marque de Nestlé. 

    La retraite de Peter Brabeck, la fin de l’ère Brabeck, coïncide toutefois avec la fin du projet néo-libéral lui-même. Sa crédibilité a été érodée, ses réels objectifs dévoilés. Partout dans le monde, des mouvements de résistance se développent et, l’un après l’autre, chaque pays rejette fermement les politiques néo-libérales. Il vaut peut-être mieux que ceux qui fêtaient la fin de la Pink Tide (« Marée Rose ») en Amérique Latine, durant laquelle des gouvernements progressistes en Argentine, en Bolivie, en Équateur, au Paraguay, au Brésil et au Venezuela prirent le pouvoir politique, regardent ce qui est en train de se dérouler à nouveau sur ce continent. En Équateur, le peuple a élu Lenin Moreno, candidat soutenu par le Président Rafael Correa ; en Argentine, le président Macri, qui après son élection appliqua des politiques néo-libérales entraînant une hausse de la pauvreté en seulement quelques mois, est à présent confronté à une très forte opposition émanant du peuple et à une grève générale qui a paralysé tout le pays. Ce qu’a accompli Macri en Argentine jusqu’à présent n’est pas ce que l’on peut qualifier de réussite et, au grand désarroi de la classe néo-libérale, il est peu probable qu’il sera réélu. Au Brésil, où il a fallu un coup d’Etat parlementaire afin que les néo-libéraux puissent appliquer tout un programme et se lancer dans la privatisation des biens publics, le gouvernement illégitime du président Michel Temer est en pleine dislocation. Et, malgré la campagne menée par la presse traditionnelle contre l’ancien président Lula, c’est ce dernier qui a obtenu dans tous les sondages le plus de soutien de la part du peuple pour remporter les élections. Au Venezuela, malgré une guerre économique semblable à celle déclarée contre le président Allende au Chili et une campagne menée par la presse internationale contre le gouvernement vénézuélien, la politique selon laquelle les ressources naturelles du pays sont utilisées au profit du peuple continue d’être fièrement appliquée et ses résultats, notamment ses programmes d’alphabétisation ou de logement, sont impressionnants. Cependant, dans la situation actuelle, les résultats concrets et positifs obtenus grâce à des politiques différentes de celles du crédo néo-libéral doivent être minimisés ou complètement ignorés par la presse traditionnelle, le principal allié du néo-libéralisme. Il n’en reste pas moins que les signes des temps sont manifestes et que le projet néo-libéral est arrivé à sa fin. 

    Le successeur de Peter Brabeck chez Nestlé ne sera pas en mesure de faire autant que ce que Brabeck lui-même a fait pour le projet néo-libéral. Et il devra être beaucoup plus prudent face aux critiques émanant des mouvements issus de la société civile car, au final, c’est nous, le peuple, qui déciderons de la place que Nestlé et lui-même pourront occuper à l’avenir. 

    Source : Investig’Action

    Notes :
    (1) Lire Michael Hudson, “J is for Junk Economics”
    (2) https://recruitmilitary.com/Nestle
    (3) http://www.world-psi.org/en/psi-special-report-really-good-friends-transnational-corporations-agreeme
    (4) http://projectcensored.org/1-half-of-global-wealth-owned-by-the-1-percent 
    (5) https://www.oxfam.org/en/pressroom/pressreleases/2017-01-16/just-8-men-own-same-wealth-half-world
    (6) http://projectcensored.org/4-popular-resistance-to-corporate-water-grabbing

    #Eau #Nestlé #Brabeck-Letmathe #Arnold Schwarzenegger #privatisation #Ecole_autrichienne_d_économie #Water_Resources_Group #WRG #Coca-Cola #Pepsi #SABMiller #SFI #Philippe_Le_Houérou #Manuel_Sager #DDC #démantèlement_des_services_publics #AB_Inbev #Atlantic_Council #néo_libéralisme #Biens_Communs #Chili #ACS #Brésil #Argentine

    Nestlé, l’eau, antérieurement publié sur SeenThis

    https://seenthis.net/messages/593729

    https://www.youtube.com/watch?v=qrgtbgjMfu0


    https://seenthis.net/messages/516663

    https://seenthis.net/messages/132395

    https://seenthis.net/messages/86468

    https://seenthis.net/messages/86445

    https://seenthis.net/messages/17692

  • Yasmine Motarjemi, seule contre Nestlé _ Les pieds sur terre - Sonia Kronlund - 12 Mai 2017

    De simples citoyens, salariés, parents d’élèves, conseillers municipaux, se battent pour changer le monde et y parviennent. Ils mènent des combats victorieux pour le bien commun.

    Directrice de la sécurité alimentaire devenue lanceuse d’alerte,Yasmine Motarjemi raconte son parcours vertigineux au sein de l’une des plus grosses industries agroalimentaires du monde.

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-12.05.2017-ITEMA_21321955-0.mp3

    • Reportage : Inès Léraud
    • Réalisation : Emmanuel Geoffroy

    Courrier de Yasmine Motarjemi à M. Schneider (PDG de Nestlé S.A)
    https://fr.scribd.com/document/348051300/Lettre-a-M-Schneider-Nestle-Francais

    #Suisse, #Chine #Nestlé #AXA #Lait #Mélamine #Agroalimentaire, #Agriculture_et_alimentation, #alimentation, #lanceur_d'alerte, #santé_environnement, #harcèlement, #démocratie_dans_l'entreprise, #droits_des_travailleurs, #transparence #Audio #Radio #aliments_contaminés #bébé #mort #Lait

    Lait contaminé à la mélamine
    Nous nous souvenons tous du scandale du lait contaminé à la mélamine en 2008 qui avait éclaté en Chine. On a retrouvé du lait maternisé qui contenait une substance chimique hautement toxique : la mélamine. Rappelons que cette substance est destinée aux colles, résines et engrais. La mélamine est ajoutée pour donner au lait une apparence plus riche. Lors des contrôles elle simule un apport en protéines ce qui permet aux industriels de couper le lait avec de l’eau !
    L’ingestion de la mélamine provoque des calculs rénaux et des saignements dans les urines. En 2008, 300 000 bébés ont été malades et six bébés sont morts après avoir bu du lait maternisé frelaté ! D’après Amnesty International 25 000 tonnes de lait en poudre auraient été saisies cette même année.

    La blogosphère a décrié le manque de réactivité de la Chine qui aurait été au courant de la contamination bien avant que de réels problèmes surgissent. Il aura fallu attendre la mort d’un premier bébé pour que le scandale éclate. En effet, les autorités chinoises auraient été averties plusieurs semaines auparavant par le partenaire néo-zélandais du groupe Sanlu (une entreprise d’Etat) qui fournit les grandes surfaces partout dans le pays. Le Premier ministre néo-zélandais a accusé le gouvernement chinois de n’avoir rien fait.

    Au lendemain des Jeux olympiques de Pékin en septembre 2008, vingt et une personnes ont été jugées pour leur implication dans ce scandale et deux personnes ont été exécutées.

    Cet été (début juillet) le scandale du lait contaminé a resurgi !
    76 tonnes de lait ont ainsi été saisies dans le nord-ouest de la Chine. Le taux de mélamine était, selon l’agence Chine nouvelle, 500 fois supérieur au niveau autorisé ! D’autres stocks contaminés ont été découverts dans le nord-est de la Chine (dont des bonbons au lait). D’après lemonde.fr « Les autorités sont (…) confrontés depuis deux ans à la gestion des lots contaminés, qui souvent ne peuvent pas être incinérés pour des raisons de coût ».

    Les stocks de lait contaminés ont été « détruits » (en partie du moins comme nous le voyons) en Chine mais qu’en est-il des autres pays ou le lait frelaté a été exporté massivement ?

    La France se veut rassurante avec ce problème. Jean-Loup Allain qui est le secrétaire du syndicat des aliments de l’enfance a réagi : « Tout d’abord, je voudrais préciser qu’aucun lait chinois n’entre dans la fabrication de produits français destinés aux enfants. (…) De toute façon, ce scénario chinois est impossible en France tant les contrôles sont importants. Il n’existe qu’un nombre limité de fournisseurs agréés « enfance ». Ces derniers sont audités et doivent respecter un cahier des charges pour obtenir ce label. L’un des moyens les plus efficaces utilisé pour repérer les fraudes (je ne sais pas si les Chinois y ont recours) est de contrôler la comptabilité des entreprises pour repérer l’achat de substances qui n’ont rien à faire dans les aliments pour bébé ».
    Note :
    La Chine vient également récemment de condamner à deux ans et demi de prison Zhao Lianhai, un militant chinois, pour « trouble à l’ordre public ». Il a mis en place un groupe de soutien pour les familles dont les bébés ont été victimes du lait contaminé. Ce groupe d’entraide permettait aux parents « de partager des informations sur les problèmes de santé de leurs enfants et d’échanger des conseils sur les poursuites à engager contre les entreprises impliquées » toujours selon Amnesty International. La directrice adjointe, Catherine Baber a déclaré « Nous sommes consternés d’apprendre que les autorités ont jeté en prison un homme que l’opinion publique chinoise considère, à juste titre, comme un protecteur des enfants et non comme un criminel ».

    http://www.dangersalimentaires.com/2010/11/lait-contamine-a-la-melamine

  • Quelles sont les marques les plus présentes dans les déchets côtiers ? Le Figaro - Florian Pierrat - 20/04/2017

    Une étude publiée par l’association Expédition MED montre l’abondance des déchets d’emballages alimentaires sur les côtes françaises. _

    L’association de protection de l’environnement marin Expédition MED a publié cette semaine un rapport sur les près de 145.000 déchets qu’elle a collectés sur 16 plages françaises de l’Atlantique grâce à ses bénévoles. En plus des résidus des professionnels de la pêche, la majorité des déchets récoltés de Mimizan (Landes) à Brest (Finistère) entre mars et juin 2016 sont des résidus de plastiques (96%), souvent considérés comme non identifiables (47%). Mais le reste des détritus récoltés est clairement identifiable par l’association. Le principal enseignement de son étude reste que nos déchets du quotidien, et notamment alimentaires occupent une part non négligeable dans les ramassages de l’association.

    « Les marques doivent tenir compte du problème »

    Expédition MED a listé nommément les marques des déchets les plus présents dans ses trouvailles, principalement des géant du snacks, ou de la confiserie et de la chocolateries industrielles. Sur les 1567 déchets alimentaires trouvés, Kinder arrive en tête de liste avec 132 déchets. Suivent sur le podium, les géants de la biscuiterie LU (69) et Mars (66). Coca-Cola, Snickers, et Haribo se classent respectivement 5ème, 6ème et 7ème. L’organisme souhaite interpeller les marques sur l’utilisation trop importante du suremballage pour leurs produits, surtout ceux qui sont conditionnés de manière individuelle. L’association pointe également le manque d’informations données auprès du consommateur sur la manière de trier leurs déchets, ainsi que sur les impacts environnementaux qui sont provoqués par l’abandon des déchets dans la nature.

    « Nous allons préparer une action auprès des marques suite à ces identifications pour leur demander de mieux avertir le consommateur sur le tri des emballages, indique Bruno Dumontet, un responsable de l’association. Elles doivent tenir compte du problème et faire des effort dans ce sens. » Et Expédition MED mentionne plusieurs solutions plus vertueuses pour l’envionnement comme l’utilisation de d’autres types d’emballages. « Les grandes marques de l’agro-alimentaire peuvent favoriser les emballages recyclables, ou encore ceux qui sont biodégradables. À terme, ce problème pourrait avoir un coût d’image marketing pour ces sociétés », ajoute Bruno Dumontet.

    Une étude publiée en 2016 par la fondation Ellen McArthur avait estimé que 32% des déchets plastiques sont jetés à même la nature. Chaque année dans le monde, 8 millions de tonnes de déchets seraient deversées dans les mer, soit l’équivalent d’un camion-poubelle jeté chaque minute.

    Le site Expédition MED : http://www.expeditionmed.eu/fr/category/nos-programmes/programme-d-actions/operation-dechets-sales

    L’article du figaro (qui ne cite pas Nestlé) : http://www.lefigaro.fr/conso/2017/04/20/20010-20170420ARTFIG00157-kinder-lu-et-mars-les-marques-les-plus-presentes-

    #pollution #Déchets #Kinder #biscuiterie_LU #Mars #Nestlé #Coca-Cola #Snickers #Haribo #emballage

  • #Grèce : des #Anarchistes empoisonnent du Coca-Cola
    http://fr.myeurop.info/2016/12/23/gr-ce-des-anarchistes-empoisonnent-du-coca-cola-14936

    P margin-bottom : 0.21cm ; Un groupe anarchiste grec affirme avoir empoisonné des aliments et boissons des groupes Unilever, Coca-Cola et Nestlé. Les marques ont décidé de retirer leurs produits des supermarchés.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #Société

  • Nestlé Plans Dramatic Expansion of Water Privatization in Michigan, Just 120 Miles From Flint
    http://www.ecowatch.com/nestle-bottled-water-flint-2075968508.html

    The state of Michigan has reportedly issued preliminary approval for bottled water behemoth Nestlé to nearly triple the amount of groundwater it will pump, to be bottled and sold at its Ice Mountain plant, which lies roughly 120 miles northwest of the beleaguered community of Flint.

    #Nestlé Waters North America is asking the #Michigan Department of Environmental Quality (DEQ) for permission to increase allowed pumping from 150 to 400 gallons-per-minute at one of its production wells north of Evart,” MLive reported on Monday.

    #eau #privatisation

  • Les alchimistes voulaient transformer le plomb en or.
    Alors qu’il suffisait de mettre l’eau en bouteille !
    Nestlé et le business de l’eau en bouteille.

    Comment transformer de l’eau en or ? Une entreprise détient la recette : #Nestlé, #multinationale basée en Suisse, leader mondial de l’agroalimentaire, grâce notamment au commerce de l’eau en bouteille, dont elle possède plus de soixante-dix marques partout dans le monde (Perrier, San Pellegrino, Vittel ou Poland Spring aux États-Unis). Pour le président du conseil d’administration, Peter Brabeck, l’eau, fer de lance d’une stratégie planétaire, peut « garantir encore cent quarante ans de vie » à l’entreprise. Malgré le refus de répondre de la direction de Nestlé, Res Gehriger et Urs Schnell dévoilent les coulisses de ce marché qui brasse des milliards. Des États-Unis au Nigeria en passant par le Pakistan, ils explorent les circuits de l’eau en bouteille, mettant en lumière les méthodes parfois expéditives du plus puissant groupe agroalimentaire de la planète. Ils montrent qu’elles reposent sur une question cruciale, objet dans nombre de pays d’un vide juridique dont les avocats et #lobbyistes de la firme savent tirer profit : à qui appartient l’eau ?

    http://www.arte.tv/guide/fr/041127-000-A/nestle-et-le-business-de-l-eau-en-bouteille/?vid=041127-000-A_SHOW_ARTEPLUS7_FR_fr

    Une enquête édifiante dans laquelle le PDG de Nestlé, M. Peter Brabeck (photo) qualifie d’ « extrémiste » l’idée que l’eau doit rester un bien public.
    Après ça, l’eau en bouteille n’aura plus le même gout.

    Une récente étude analysant le noyau financier des entreprises multinationales éclaire certaines questions qui se posent en Suisse, et notamment les menées du P-DG de Nestlé qui conspire depuis des années pour accélérer la marchandisation de l’eau.

    à lire sur le site de @marclaime : http://www.eauxglacees.com/La-Suisse-et-le-1-par-Franklin

  • La face cachée du chocolat : #travail_des_enfants et déforestation
    http://multinationales.org/La-face-cachee-du-chocolat-travail-des-enfants-et-deforestation

    D’un côté, six grands industriels (Mars, Nestlé, Ferrero...), qui possèdent 50% du marché mondial – entre 80 et 100 milliards de dollars par an. De l’autre, cinq millions de petits producteurs, qui s’échinent à longueur d’année pour moins de deux dollars par jour. Si le #commerce_équitable peuvent apporter des améliorations lorsqu’il existe une véritable organisation collective des producteurs, il n’en va pas de même des filières dites « durables » mises en place par des organismes de #certification (...)

    Actualités

    / #Agroalimentaire, #Pérou, #France, #Côte_d'Ivoire, #Mars, Nestlé, #Agriculture_et_alimentation, certification, commerce équitable, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, #chaîne_d'approvisionnement, travail des (...)

    #Nestlé
    « http://lebasic.com/wp-content/uploads/2016/05/Etude-Cacao_Synth%C3%A8se.pdf »
    « http://www.mouvement-equitable.org/cacao »

  • Vevey (Suisse) - Le canton veut sauver son port franc Le Courrier, Jeudi 12 mai 2016 Sophie Dupont

    Visé par les mesures d’économies de la Confédération, le bureau de douane serait voué à disparaître. C’est sans compter l’intense lobbying du canton et des communes pour sauver leur coffre-fort de luxe.

    Derrière ses murs gris, le port franc de la Société des entrepôts de Vevey abrite un butin d’environ 500 millions de francs : œuvres d’art, textiles, alcools et autres marchandises sur plus de 3000 m2. Depuis quel­que temps, cette discrète entreprise plus connue des multinationales que de la population locale a des sueurs froides.

    Dans son « programme de stabilisation », plan d’économies qui doit être encore approuvé par le parlement, la Confédération a prévu de supprimer tous les bureaux de douane de moins de cinq personnes – soit 52 postes de travail dans toute la Suisse – pour économiser 7 millions de francs. Avec ses trois employés, le poste de Vevey est en plein dans le viseur. La ­Société des entrepôts de Vevey (SEV) pourrait perdre son statut de port franc acquis en 1982.
    Résistance politique
    
Mais c’est sans compter le front de résistance politique qui s’est formé depuis le début de l’année. Canton et communes sont décidés à sauver leur port franc et pourraient bien réussir à faire entendre leur voix à Berne.

    Le Conseil d’Etat a directement interpellé Ueli Maurer par écrit et entend poursuivre son lobbying en sensibilisant les parlementaires vaudois au sort du port franc de Vevey. Les dix syndics de la Riviera ont pour leur part cosigné une lettre au directeur de l’Administration fédérale des douanes.

    Le Département fédéral des finances ne fait pas de commentaires sur le cas précis du canton de Vaud. « Le Conseil fédéral va se prononcer sur le programme de stabilisation 2017-2019 à l’une de ses prochaines séances et confirmera, ou non, la suppression des postes de douane », rapporte son porte-parole Roland Meier. Vevey est le seul port franc de Suisse romande concerné par les coupes. Le Conseil d’Etat genevois a pour sa part déploré la fermeture du poste de douane de Thônex-Vallard (GE), à l’autre bout du lac.

    Un mauvais calcul
    Pour le Gouvernement vaudois comme pour les communes, le Conseil fédéral fait un mauvais calcul en sous-estimant l’importance du poste de douane pour le tissu économique du quatrième canton exportateur de Suisse. « De par sa position de canton carrefour de la Suisse romande, Vaud joue assurément un rôle de plaque tournante dans le transfert de marchandises », considère le Conseil d’Etat, qui ajoute que la SEV tient la deuxième place après Genève pour le stockage et le transit d’œuvres d’art.

    Un deuxième port franc, situé à Chavornay, est pour sa part épargné par le plan d’économies de la Confédération. Pour le Gouvernement vaudois, les deux structures sont complémentaires. Par manque de temps, celui-ci n’a pas évalué les entrées financières pour le canton et les communes.

    « Ce bureau de douane rapporte à la Confédération un peu plus de 12 fois plus que ce qu’il coûte », relève Laurent Wehrli, syndic de Montreux et conseiller national PLR qui a personnellement écrit au chef du Département fédéral des finances. Selon lui, la présence d’entreprises comme Nestlé, Merck Serono et le nombre important d’expatriés justifie le maintien d’un port franc de proximité.

    Le port franc de Vevey compte environ 3000 clients et sa douane encaisse près de 20 millions par an. Parmi ses clients, la SEV compte des privés mais aussi de grandes entreprises implantées dans la ­région comme Nestlé, Bombardier ou Syngenta. Sans statut de port franc, la SEV deviendrait alors un « entrepôt douanier ouvert », statut qui n’a pas le même prestige auprès des clients. « Nous avons des collectionneurs d’art et de tableaux de maîtres qui comptent sur la sécurité et la fiabilité du port franc », explique Pierre-Alain Perroud, directeur de la SEV qui célèbre cette année ses 75 ans d’existence.

    Un inventaire détaillé
    
Pour lui, le temps où les ports francs servaient à cacher les biens des riches au fisc est révolu. « Beaucoup d’Européens venaient y stocker leur valeurs, admet-il. Mais sous pression de l’Union européenne, les changements législatifs obligent les entreposeurs à demander à leurs clients un inventaire détaillé des marchandises. »

    En 2014, le Contrôle fédéral des finances tirait pourtant la sonnette d’alarme et s’inquiétait de l’utilisation parfois frauduleuse des ports francs, entre optimisation fiscale et planque pour du matériel de source illégale.
    Source : http://www.lecourrier.ch/139003/le_canton_veut_sauver_son_port_franc
    #Vevey #port_franc #évasion_fiscale #Nestlé #Bombardier #Syngenta #trafic_oeuvres_d’art #Douane #multinationales

  • Nestlé admits slave labour risk on Brazil coffee plantations | Global development | The Guardian
    http://www.theguardian.com/global-development/2016/mar/02/nestle-admits-slave-labour-risk-on-brazil-coffee-plantations?CMP=twt_gu

    Two of the world’s biggest coffee companies, #Nestlé and #Jacobs_Douwe_Egberts, admit that beans from Brazilian plantations using slave labour may have ended up in their coffee because they do not know the names of all the plantations that supply them.

    #café #Brésil #esclavage

  • Juger les multinationales. Droits humains bafoués, ressources naturelles pillées, impunité organisée

    http://www.alternatives-economiques.fr/juger-les-multinationales--droits-humains-bafoues--ressourc

    Des deltas de fleuves ravagés, des enfants forcés de travailler, des crimes de guerre facilités, voilà à quoi oeuvrent certaines multinationales comme #Monsanto, #Nestlé, #Shell ou #Elbit Systems, et que recense l’ouvrage coécrit par la journaliste Gabrielle Lefèvre et le juriste Eric David. Les auteurs proposent un manuel à destination des #militants, mais aussi des #citoyens désireux de comprendre comment se saisir du #droit, international ou national, pour contrer ces pratiques. L’originalité de cet ouvrage, parfois trop synthétique, réside dans l’éclairage du juriste qui vient scander chacune des parties, indiquant les textes juridiques convoqués - et leurs limites !

    En trois temps, on a ainsi un aperçu des grands scandales (#Bophal, #Rana_Plaza, etc.), un historique du lien entre l’ordre économique mondial actuel et le #colonialisme, et un éclairage sur le traité transatlantique #Tafta. Les auteurs ont voulu montrer que le droit reste un instrument à mobiliser contre les multinationales : ce n’est pas nécessairement l’impression qu’en retireront les lecteurs, tant les contournements des textes juridiques sont nombreux, et les condamnations dérisoires. Ils auront néanmoins un outil où revenir facilement chercher des références.

    Juger les #multinationales. Droits humains bafoués, ressources naturelles pillées, impunité organisée, par Eric David et Gabrielle Lefèvre
    Mardaga, 2015, 190 p. 16 euros.

  • Devant la justice #Suisse, une ancienne cadre dénonce les pratiques de Nestlé en matière de sécurité alimentaire
    http://multinationales.org/Devant-la-justice-suisse-une-ancienne-cadre-denonce-les-pratiques-d

    Yasmine Motarjemi, ancienne haute responsable de la sécurité alimentaire à Nestlé de 2000 à 2010, poursuit son ancienne entreprise devant les tribunaux suisses pour #harcèlement moral. Elle affirme avoir été mise à l’écart après avoir dénoncé les pratiques cavalières du géant de l’agroalimentaire en matière de sécurité des aliments, et la culture d’opacité qui règne dans le groupe. Récit de #Mediapart. Il y a tout juste un an, invité au Forum des Nations unies sur les entreprises et les droits de l’homme à Genève, (...)

    Actualités

    / Suisse, #Agroalimentaire, Mediapart, Nestlé, #Agriculture_et_alimentation, #alimentation, #lanceur_d'alerte, #santé_environnement, harcèlement, #démocratie_dans_l'entreprise, #droits_des_travailleurs, #transparence, normes et (...)

    #Nestlé #normes_et_régulations
    « https://www.mediapart.fr/journal/international/181215/proces-nestle-plongee-dans-les-pratiques-du-geant-de-lalimentation »