Les hommes, les femmes, Mars et Vénus, avec Odile Fillod
▻https://www.youtube.com/watch?v=C9epHm72L6Y
▻https://www.youtube.com/watch?v=xvvI1xETEmU
▻https://www.youtube.com/watch?v=eqVu2R9n-Mk
▻https://www.youtube.com/watch?v=CyoOYApuNy8
Les hommes, les femmes, Mars et Vénus, avec Odile Fillod
▻https://www.youtube.com/watch?v=C9epHm72L6Y
La page dédiée sur le site de l’autrice, qui contient toutes les sources de chacun des chapitres :
▻https://www.metadechoc.fr/shocking-12-odile-fillod
Le neurochirurgien Hugues Duffau sur la plasticité du #cerveau (L’Express, 02/10/2014)
►https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/hugues-duffau-le-cerveau-se-repare-lui-meme_1578825.html
Vous pouvez retirer des tumeurs d’un volume équivalent à celui d’un pamplemousse. On a du mal à croire qu’un tel geste ne provoque pas de dégâts...
Les séquelles invalidantes sont devenues très rares, ce qui est en soi un progrès considérable. Mais je ne m’en satisfais pas. J’aimerais que l’intervention ne change en rien la personne : ni ses capacités ni son caractère. C’est mon combat de chercheur. En attendant, je m’efforce, en tant que médecin, de provoquer le minimum de dégâts, quitte à choisir lesquels avec le patient.
Par exemple, j’ai reçu une pianiste russe qui parlait cinq langues. Impossible de les conserver toutes ! On ne pouvait pas multiplier par cinq la durée de l’opération pour que l’orthophoniste réalise les tests dans chaque langue... La patiente a décidé que les plus importantes, pour elle, étaient le russe, le français et l’anglais. Elle est restée polyglotte et n’a perdu, comme prévu, que l’italien et l’espagnol.
Vous pouvez donc sauver des langues étrangères. Quoi d’autre ?
Nous sommes capables de préserver le champ visuel, autrement dit la capacité à voir sur 180 degrés. L’être humain peut en perdre un quart sans ressentir de gêne au quotidien. Mais pas beaucoup plus, car la loi interdit de conduire avec un champ visuel amputé de moitié. Sinon, nous avons étendu notre savoir-faire au registre des émotions.
Il y a deux ans, une femme d’une quarantaine d’années, une magistrate, est venue me voir. Elle hésitait à choisir l’opération, craignant de commettre ensuite des erreurs de jugement. Je lui ai proposé de recourir aux derniers tests que j’ai mis au point avec un neuropsychologue, Guillaume Herbet, à l’Institut des neurosciences de Montpellier, pour préserver des fonctions complexes comme l’empathie ou la capacité à percevoir l’état d’esprit d’autrui et donc ses intentions - ce que les scientifiques nomment la « théorie de l’esprit ». Elle a accepté. Elle n’a rencontré aucune difficulté, depuis, dans l’exercice de son métier.
Peut-on espérer améliorer encore le pronostic pour ce type de tumeurs ?
Certainement. Les gliomes de bas grade, pris suffisamment tôt, deviennent rarement malins, ce qui permet d’imaginer une chirurgie préventive. Voyez le cancer de la peau : le médecin retire les grains de beauté suspects pour éviter qu’ils ne prennent la forme agressive d’un mélanome, et on sauve ainsi des vies. Dans la même veine, nous venons de proposer, via la revue internationale de référence Cancer, de dépister les gliomes par IRM dans la population générale, au lieu d’attendre qu’une crise d’épilepsie pousse la personne à consulter. Pour l’instant, aucun pays ne le fait, mais c’est une évolution logique.
Comme Penfield dans les années 1930, vous soignez des malades et, en même temps, vous explorez l’organe de la pensée. Qu’avez-vous appris en « cartographiant » le cerveau de 500 de vos concitoyens ?
J’ai constaté qu’il n’existait pas deux cerveaux semblables. Selon la localisation et la taille de la tumeur, des fonctions peuvent se déplacer ailleurs dans le même hémisphère, ou bien passer d’un hémisphère à l’autre. La plasticité du cerveau, c’est-à-dire sa capacité à réorganiser les connexions entre les neurones, est plus phénoménale encore qu’on ne l’imaginait.
Si le patient continue à parler et à bouger normalement, je sais alors que je peux intervenir sans dommage à cet endroit avec un bistouri à ultrasons. En revanche, si le patient confond les mots ou reste coi, je dépose un repère à l’emplacement testé pour me garder d’y toucher par la suite. Tel un géomètre-topographe, je dresse un relevé sur le terrain des fonctions présentes dans cette partie découverte du cerveau.
#neurologie
#cartographie_du_cerveau
#chirurgie_éveillée
#connexionniste
welcome back @thibnton :)
Forscher testen an Affen erfolgreich neue Therapie gegen Parkinson ...
▻https://diasp.eu/p/5977501
Forscher testen an Affen erfolgreich neue Therapie gegen Parkinson
#affen #erfolgreich #forscher #gegen #ipszellen #medizin #neue #neurologie #parkinson #testen #therapie
Ecosse. Aveugle, elle détecte pourtant les objets qui l’entourent
▻http://www.ouest-france.fr/europe/royaume-uni/ecosse-aveugle-elle-detecte-pourtant-les-objets-qui-l-entourent-4993437
Un court article de vulgarisation sur ce qu’on entend par plasticité cérébrale, c’est-à-dire la transformation des connexions synaptiques. Plus précisément, l’article en évoque 3 formes, relatives au développement de l’individu :
① des activités électriques « spontanées » qui effectuent un premier tri dans un #cerveau « hyper-connecté »
② une phase plus tardive, liée aux activités sensorielles et motrices
③ la plasticité cérébrale liée à l’expérience :
La troisième forme de plasticité est dépendante de l’expérience. C’est le type de plasticité qui nous est le plus familier car elle affecte de nombreux aspects de notre vie quotidienne et est à la base de notre mémoire et des nombreux changements comportementaux qui nous affectent. Dans ce cas, l’expérience modifie les connexions synaptiques déjà existantes : par exemple, la mémorisation n’entraine pas simplement une addition de nouvelles synapses, mais plutôt un réarrangement de connexions nerveuses pour coder et emmagasiner les apprentissages et souvenirs. La plasticité cérébrale est aussi utilisée par le cerveau lors de traumatismes ou lésions cérébrales. Dans un premier temps, les tissus nerveux trop abimés sont détruits, puis un phénomène de plasticité réorganise les connexions environnantes afin de tenter de suppléer aux fonctions défaillantes.
La plasticité cérébrale, par Yesser Hadj Belgacem – Cahiers des Fellows de l’IMéRA
▻https://imera.hypotheses.org/506
#sciences_cognitives désolé de participer si peu. Bonjour et bienvenue sur seenthis. La je ne fais que taguer pour avoir plus de chance de le retrouver d’ici quelques semaines.
The concept of different “learning styles” is one of the greatest neuroscience myths
▻http://qz.com/585143/the-concept-of-different-learning-styles-is-one-of-the-greatest-neuroscience-myt
Actualité > La #fatigue chronique serait une #maladie biologique
▻http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-fatigue-chronique-serait-maladie-biologique-57357
Sans cause ni traitement connus, le syndrome de la maladie chronique, connu sous le nom d’encéphalomyélite myalgique (ME/CFS), a longtemps laissé les scientifiques perplexes. Il peut provoquer une fatigue extrême, des maux de tête, des difficultés de concentration et des douleurs musculaires.
« Nous avons maintenant la confirmation de ce que des millions de gens atteints de cette maladie savaient : la ME/CFS n’est pas psychologique, affirme Mady Hornig, professeur associé en épidémiologie à la Mailman School et principal auteur de l’étude. Nos résultats devraient accélérer le processus pour établir un diagnostic (...) et découvrir de nouveaux traitements en se concentrant sur ces marqueurs sanguins. »
Survoler l’univers des hallucinations
▻http://www.laviedesidees.fr/Survoler-l-univers-des.html
Dans son dernier ouvrage, le neurologue Oliver Sacks nous offre un panorama clinique de l’hallucination. Ce phénomène polymorphe se révèle bien moins rare qu’on le croit, au point qu’il pourrait constituer un fondement naturel de certaines formations culturelles, comme les religions et les mythes.
Livres & études
/ #illusion, #neurologie, #science, #religion, #folie, #psychiatrie
L’univers des hallucinations
▻http://www.laviedesidees.fr/L-univers-des-hallucinations.html
L’hallucination, selon le neurologue Oliver Sacks, n’a rien que de naturel, et nous sommes tous plus ou moins enclins à diverses formes de perceptions délirantes. Au point qu’elles pourraient constituer la base émotive de certaines formations culturelles, comme les religions et les mythes.
Livres & études
/ #illusion, #neurologie, #science, #religion, #folie, #psychiatrie
Les neuro-révolutionnaires - Laurent Alexandre, à l’USI
▻http://www.youtube.com/watch?v=tw1lEOUWmN8
Faut-il mettre des limites à l’Intelligence Artificielle ? Comment la maîtriser et doit-on l’interfacer à nos cerveaux biologiques ? A l’ère des prothèses cérébrales, le risque de neuro-manipulation, de neuro-hacking et donc de neuro-dictature est immense. Nous devons encadrer le pouvoir des neuro-révolutionnaires comme Google : la maîtrise de notre cerveau va devenir le premier des droits de l’Homme.
Je vous bassine quasi quotidiennement avec ces questions, mais cette conférence est (vraiment) à voir. Certes, Laurent Alexandre est un poil anxiogène, péremptoire, manque de nuance, etc. Certes il est concentré uniquement sur les neuro-technologies, le transhumanisme et Google (c’est sa thèse). Mais pour autant, il a raison et expose assez brillamment un monde qui vient et qu’on ne voit pas venir.
#Cerveau #Google #Informatique #Laurent_Alexandre #Neurologie #Numérique #Politique #Silicon_Valley #Technologie #Transhumanisme
« quel est le prix du pari faustien qu’il faudra payer à la vie biologique pour vivre 300 ans ? »
« google est plus proche d’une église avec un projet messianique que d’une entreprise »
(Citations approximatives — il faudrait trouver une transcription)
en lien :
►http://www.monde-diplomatique.fr/2009/12/RIVIERE/18626
un poil anxiogène, péremptoire, manque de nuance
C’est le moins qu’on puisse dire... ;-) les #facepalms furent nombreux lors du visionnage. A noter également que le monsieur est plus un businessman (▻http://www.dnavision.com) qu’un médecin (il est donc plus ou moins dans la même partie que ce dont il parle).
Par contre, la synthèse qu’il fait du projet #transhumaniste des #GAFA est une première (en « grand public » francophone).
Ce qui me désole, c’est le coté ethnocentré, naïf et bête, à la fois du présent discours et du projet des GAFA (où sont passés les grands scientifiques, cultivés, ayant fait leurs humanités ?).
En forçant à peine le trait, on peut le dire : Google n’est pas une entreprise, cela devient une religion, un projet de transformation de l’humanité, fondé in fine sur la peur de la mort de ses fondateurs.
Ah oui, et le tag #réductionnisme_neuronal qui va bien.
Oula...je vais la regarder demain et tu ne nous bassines pas du tout. Suivant comment, je relaie.
Les enquêtes de PMO sur le sujet date déjà pourtant...
Terreur et possession, Enquête sur la police des populations à l’ère technologique : 2008
▻http://www.lechappee.org/terreur-et-possession
L’industrie de la contrainte : 2011
▻http://www.lechappee.org/lindustrie-de-la-contrainte
Et tous les articles sur Minatec et Clinatec à Grenoble...
J’en ai fait mon sujet pour demain. Parce que ça fait bientôt plus de 3 piges que je tire la sonnette d’alarme et essaie de soulever un débat de société. Faut-il être bardéE de diplômes pour être écoutéE ?? Car ce qu’effleure Laurent Alexandre, c’est que vont être les sociétés de demain ? Il y a un débat à engager...pas pour nous, mais pour les générations suivantes.
J’aurais bien envie d’ajouter #acceptabilité, en plein dedans avec ce mec.
@nicod_ Merci ! Et j’en profite, sur cette histoire « d’eugénisme positif » pratiqué en Chine, lire :
►http://seenthis.net/messages/124274
Sinon dans cette émission il continue ses approximations et délires... Mais encore une fois, à mon sens c’est le cœur de son discours dont il est intéressant de discuter.
Ce que fait Laurent Alexandre ressemble à de la manipulation pure et dure, fort comparable aux gourous de sectes. Il utilise en particulier une technique qu’adore les transhumaniste (et tout les technogaga), annoncer le futur qu’il souhaite comme puissant et inévitable et terrifiant : « ça va arriver, on ne peut pas l’éviter, ayez peur, préparez vous, acceptez le » sans oublier le terrible « mais si on est vigilant ça peut quand même être cool et nous libérer, surtout si on le hack ». Il semble aussi aimer jouer avec les tripes de son auditoire en soufflant le froid « vous ne pissez que du code, vous allez être remplacé par des robots » et le chaud « mais ne vous inquiétez pas moi aussi je suis avec vous, je suis un geek ». Au final son discours est complétement désarmé et désarmant. Dans le même style il y a Jean-Michel Besnier, version philosophe.
Bref de fieffés réactionnaires qui veulent se parer des airs de la subversion pour coloniser notre temps de cerveau qu’ils estiment disponible.
En lien :
Les nouvelles tactiques de propagande des technosciences
▻http://seenthis.net/messages/287516
« Les sciences sont notre avenir », annonce l’en-tête de Sciences en marche, site corporatiste des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR). C’est-à-dire que nous n’avons pas le choix. #TINA : There Is No Alternative, comme disent les critiques du libéralisme chez qui recrutent justement les animateurs de Sciences en marche. Comme nous n’avons pas le choix, il ne nous reste qu’à aimer cet avenir inévitable, aussi haïssable et incertain qu’il puisse être. Il en va du #Progrès (de leur progrès), de l’innovation, de la compétitivité de leurs entreprises, de l’économie (de leur économie), de l’adaptation de l’homme-machine au monde-machine – et puis surtout, des crédits de la recherche et de l’emploi des chercheurs.
A défaut d’avoir le choix ou d’aimer cet avenir scientifique, nous pouvons en parler. Ça ne change rien, mais ça soulage et, qui sait ? nous pouvons même nous y faire, faire notre deuil, trouver des moyens de l’adoucir et de l’accepter. Il y a des cellules psychologiques pour ça. On peut par exemple détruire un mode de vie et lui substituer un musée cimetière où employer les survivants comme guides, gardiens, fantômes. Enfin, il y a plein de possibilités. L’important c’est de participer - pas de gagner, puisque gagner est impossible, soyez rationnels. Participer, c’est accepter l’inévitable, l’avenir scientifique en marche. Voilà une attitude mûre, rationnelle et bénéfique : se soumettre à la loi du plus fort et tirer de cette soumission les miettes symboliques.
Malheureusement la société n’est pas aussi rationnelle qu’il le faudrait pour son propre bien. Elle est agitée de courants réactionnaires, bruyants, hostiles au nucléaire, au numérique, à la robotisation, aux #OGM, aux #nanotechnologies, aux gaz de schiste, aux puces #RFID, à l’#eugénisme, à la reproduction artificielle de l’humain. A l’organisation scientifique de la société. Des mouvements de refus s’expriment ; la jeunesse déserte les carrières scientifiques ; on ne croit plus les autorités scientifiques ; les médias échouent à porter la bonne parole et à faire entendre raison ; l’expertise et la démocratie technique sont tournées en dérision ; les pseudo-débats organisés par des instances pseudo-indépendantes donnent lieu au chahut et à la colère de la société. Du moins de cette partie de la société qui ne décide pas de notre avenir, qui ne fait pas partie du personnel technoscientifique ni de leurs partenaires publics et privés. C’est très inquiétant. Un rapport gouvernemental nous le dit : on ne peut pas, par exemple, développer les nanotechnologies ni la biologie de synthèse à l’échelle industrielle, sans le soutien de la société : « Il demeure impossible de déployer ces technologies à plus grande échelle sans un #fort_consensus_social » (1). – Tiens donc ! Ainsi, finalement, nous aurions le choix. Il y aurait une alternative. Et cela ferait une différence de dire oui ou de dire non.
Oui, Laurent Alexandre fait partie depuis plusieurs années de ce petit groupe d’acceptionnistes (communicants, philosophes, sociologues) qui vont de colloques en conférences grands publics afin de « critiquer » mollement tout en affirmant que c’est impossible d’y échapper et qu’il faut s’y préparer. C’est un grand classique, mais ça marche toujours.
@Gastlag Merci pour cette précieuse documentation. Bien que je partage certains aspects sur la robotisation du monde du travail et autres sujets que Laurent Alexandre soulève, je me dis qu’il faut tout de même se préparer à un grand bouleversement sociétal, d’où l’instauration d’un revenu universel pour tous.
Je ne le dis pas en l’air, car j’ai des contacts avec des professeurs qui travaillent dans la recherche fondamentale sur le cerveau et la neurologie. De même que j’habite à côté de l’EPFL et que nous sommes au courant des recherches qui s’y déroulent.
Il y a une éthique que les chercheurs ne doivent pas franchir et ils s’y tiennent. Mais ils sont aussi conscients que si des recherches ne sont pas faites dans le cadre de l’université, des laboratoires sont ouverts dans des pays qui ne sont pas regardants sur certaines expériences.
Je ne pense pas qu’il faille jeter le bébé et l’eau du bain, car tout ce qu’il dit n’est pas faux. Cela est effrayant, mais ayant connu l’essor informatique depuis 1987 en travaillant sur MS_DOS et UNIX, les projets étaient de créer un monde formidable où les gens seraient libérés des tâches contraignantes et que si certaines personnes voulaient s’adonner à des tâches qu’ils leur plaisaient, ils pouvaient le faire sans stress et que tout le monde il était beau, tout le monde il était gentil. Bien sûr, ayant tout le temps le nez fourré dans les programmes, nous n’avions pas conscience de la surpopulation, de la pollution etc...
Quoique pour la pollution, nous triions nos déchets depuis des lustres, puisque cela nous rapportait des sous !
Je pense qu’il ne faut perdre de vue certaines évolutions et de nier certaines évidences puisque certains travaux sont déjà remplacés par les machines. Ce n’est pas de la propagande que je fais là et je ne connaissais pas Laurent Alexandre avant la vidéo d’Homlett. Mais il m’est d’avis qu’il y a des choses à en tirer et de ne pas s’aveugler sur les avancées technologiques.
La méditation rend le cerveau plus actif - Science Daily
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/86668873705
Cette pratique ancestrale nous permettrait de traiter un plus grand nombre de pensées et de sensations, selon une recherche effectuée à l’Université Norvégienne de Science et Technologie et rapportée par Science Daily. Mais attention ! Pas n’importe quelle forme de méditation. Il existe en effet deux types de techniques : la méditation basée sur la concentration, consiste, comme son nom l’indique, à restreindre ses pensées vers un sujet unique, par exemple un son,une image, une divinité ou un concept. L’autre méthode consiste plutôt à être conscient du passage des phénomènes mentaux, sans se laisser absorber par aucun d’entre eux, mais sans non plus chercher à les supprimer ou les contrôler. Ce que l’étude nomme “méditation non dirigée”, et dont l’exemple le plus connu est la méditation Zen. C’est ce second (...)
Dans le cerveau d’un rappeur en pleine improvisation | Slate
▻http://www.slate.fr/lien/65137/cerveau-rappeurs-improvisation-freestyle
« C’est toute une réorganisation fonctionnelle du cerveau qui facilite la phase d’improvisation, caractéristique de la créativité »
Siyuan Liu et Allen Braun, spécialistes en neurosciences du NDCD ont d’abord observé le cerveau de 12 rappeurs en pleine improvisation afin de mieux comprendre le processus créatif. Dans une seconde expérience, les rappeurs devaient également mémoriser des paroles choisies par les chercheurs et les réciter. En comparant les scans du cerveau des rappeurs réalisés durant les deux exercices, improvisation et récitation, les auteurs ont pu déterminer les zones du cerveau sollicitées.
Les analyses montrent que, pendant les phases d’improvisation, certaines zones du cerveau sont beaucoup plus sollicitées que d’autres. En effet, les rappeurs ont présenté une augmentation de l’activité dans le cortex préfrontal médian, une zone qui semble gérer l’intuition.
Deux autres zones étaient au contraire inhibées : le cortex orbitofrontal qui gère la censure et le cortex préfrontal dorsolatéral qui gère la planification des tâches. Les rappeurs mettraient donc leur cerveau dans une disposition particulière, « un contexte neurologique d’absence de surveillance et de contrôle conscient volontaire » écrivent les scientifiques.
J’en profite pour mettre ces images de la naissance d’une idée
▻http://www.youtube.com/watch?v=Vo3TchUQM1w