• #Israel : Mobileye lance un programme-pilote de voitures autonomes à #Paris
    https://fr.timesofisrael.com/mobileye-lance-un-programme-pilote-de-voitures-autonomes-a-paris

    Les employés d’un magasin de luxe pourront réserver des déplacements pour se rendre à leur travail dans des "robotaxis


    Un véhicule autonome à l’essai à Paris, alimenté par Mobileye, au mois de décembre 2021. (Crédit : Mobileye)

    La compagnie Mobileye, qui développe des systèmes de conduite autonome, a annoncé jeudi qu’elle allait mettre en œuvre un programme-pilote de trajets sur demande à Paris en collaboration avec une firme de transport public française.

    Mobileye, filiale d’Intel, a reçu une autorisation pour faire des essais de ses véhicules autonomes à Paris, ce qui ajoute la capitale française à une liste croissante de villes où la compagnie teste actuellement ses technologies de conduite autonome. Parmi ces villes, Detroit, New York City, Tokyo, et Jérusalem ainsi que Tel Aviv et Munich, où Mobileye va lancer des taxis autonomes et des services de VTC ou « robotaxis » l’année prochaine.

    Les personnes qui souhaitent avoir accès à ce service pourront le faire à travers Moovit, la compagnie israélienne de données de transit rachetée par Intel l’année dernière pour un montant d’environ 900 millions de dollars. Moovit a développé l’application MoovitAV pour les clients désireux de faire du covoiturage avec Mobileye.

    Dans la phase initiale, les employés des Galeries Lafayette, un magasin de luxe parisien, pourront jouir de ce service en demandant ou en programmant un déplacement pour se rendre à la célèbre enseigne du Boulevard Haussmann, quatre jours par semaine. Ce projet-pilote est lancé en partenariat avec l’entreprise française de transport public RATP.

    Ces véhicules, lors de l’essai, pourront transporter deux passagers à la fois. Ils seront accompagnés par un chauffeur de Mobileye, qui sera chargé d’intervenir en cas de problème, et d’un « co-pilote » de la RATP.

    « La conduite autonome dans les rues de Paris est un nouveau tournant dans notre volonté de mettre en œuvre notre vision de mobilité autonome inclusive. Nous sommes heureux de non seulement avoir obtenu cette autorisation de lancer notre programme-pilote mais aussi de le faire aux côtés de partenaires importants à Paris », a déclaré Johann Jungwirth, vice-président du département de la Mobilité en tant que service au sein de Mobileye, dans un communiqué publié jeudi.


    Un véhicule autonome à l’essai à Paris, alimenté par Mobileye, au mois de décembre 2021. (Crédit : Mobileye)

    Côme Berbain, directeur de l’innovation à la RATP, explique que « c’est une opportunité pour la RATP de tester quelque chose de totalement nouveau – un service de voitures autonomes pour les entreprises – mais c’est également l’occasion de tester l’intégration possible de la technologie des véhicules autonomes pour d’autres modes de transport, comme les bus ou les minibus ».

    Cette nouvelle, rendue publique jeudi, survient une semaine après l’annonce par Intel de son projet de faire entrer Mobileye sur le marché boursier en 2022 avec une évaluation d’approximativement 50 milliards de dollars. Intel avait acheté Mobileye en 2017 pour plus de 15 milliards de dollars. La compagnie avait été cotée en 2014 à la bourse de New York.

    Intel a expliqué que cette initiative permettra de « débloquer la valorisation de Mobileye pour les actionnaires d’Intel en créant une entreprise cotée en bourse, ce qui développera encore les réussites de Mobileye au service de son large marché ».

    Intel a précisé que la firme resterait actionnaire majoritaire de Mobileye et que les deux entreprises continueraient à travailler ensemble « à la poursuite de la croissance informatique dans ce secteur de l’automobile ». L’équipe en charge de Mobileye restera en place et le co-fondateur de la compagnie, Amnon Shashua, conservera son poste de directeur-général.

    La multinationale a expliqué que Mobileye s’attendait à générer 40 % de revenu de plus en 2021 en comparaison avec l’année dernière, à travers un certain nombre de produits et de programmes en place, avec plus d’une trentaine de fabricants automobiles et autres partenaires dans le monde.

    Mobileye joue un rôle déterminant dans les opérations globales d’Intel. Au début de l’année, Intel avait indiqué investir 400 millions de dollars dans une nouvelle structure de Recherche & Développement pour Mobileye, devenu le pôle principal de développement de véhicules autonomes pour Intel. Une fois que le centre sera construit, Mobileye devait employer 4 000 personnes supplémentaires.

    « Mobileye est une entreprise connaissant une croissance majeure qui sera assurément un acteur important de l’avenir d’Intel », a souligné la firme.


    ¨ Une voiture Mobileye à New York City, en juillet 2021. (Autorisation) _

    Mobileye avait commencé à tester des véhicules autonomes à Munich, l’année dernière, après avoir obtenu une autorisation pour son programme-pilote de la part du fournisseur de services techniques indépendant TÜV SÜD. Cela avait été le tout premier programme de ce type lancé en Europe qui s’était inspiré du programme qui avait été mis en place en Israël, où Mobileye teste des véhicules autonomes depuis 2018.

    De plus, Mobileye a établi un certain nombre de partenariats qui sont en cours concernant la délivrance de systèmes de conduite autonome à la start-up californienne Udelv, qui prévoit de déployer une flotte de véhicules de livraison autonomes sur les routes d’ici deux ans. L’entreprise Mobileye s’est aussi associée à deux firmes françaises concernant le développement et le déploiement conjoint de navettes commerciales autonomes de transport en commun en Europe en 2023.

    #Intel #startup #Voiture_autonome #MobilEye #Paris #robotaxis #Moovit #Galeries_Lafayette #RATP #Udelv #voiture #voiture_autonome #algorithme #voiture_autopilotée #transport #autopilote #voitures_autonomes #mobilité #automobile #robotisation #technologisme #surveillance #chômage #licenciements #gafa #gafam #domination #licenciements

  • #New_Delhi noyée sous un épais brouillard #toxique après la #fête de #Diwali
    https://information.tv5monde.com/info/new-delhi-noyee-sous-un-epais-brouillard-toxique-apres-la-fete

    New Delhi était vendredi enveloppée d’un épais brouillard toxique au lendemain de Diwali, fête hindoue des lumières, célébrée avec des multitudes de lampes à huile et de bougies qui ont brûlé toute la nuit à grand renfort de tirs de pétards, pourtant interdits à la vente.

    Dans les zones les plus polluées, le niveau moyen de particules nocives #PM_2,5 a dépassé 400, selon l’indice de qualité de l’air, soit plus de 15 fois supérieur à la limite quotidienne de sécurité fixée par l’Organisation mondiale de la santé.

  • L’école des vivants – élaborer une politique du vivant
    https://www.ecoledesvivants.org

    L’école des vivants est une école buissonnière, créée et portée par des artistes, des scientifiques et des militant’es habitées par une conviction : on ne changera pas cette société sans apprendre, ni explorer ni expérimenter.

    On ne la changera pas sans nourrir une culture du vivant qui nous manque aujourd’hui pour faire pousser ce monde, que nous voulons voir advenir, au beau milieu des tarmacs glacés du capital. Toute l’année, l’école propose des ateliers immersifs couvrant le triple champ de la création artistique (œuvrer), de la polytique (tisser) et de l’écologie (incarner).
    Avec, à l’intersection de ces trois champs, comme un cœur battant qui irrigue nos désirs, l’attention au vivant — dont il s’agit de prendre soin en nous, hors de nous et à travers nous, sous toutes ses formes et de toutes nos forces.

    [...]
    Le cosmos est ton campement
    Bâtissez les mondes dont vos fictions ont besoin !
    Du mardi 2 au samedi 6 novembre 2021
    Qui anime ?
    Norbert Merjagnan – écrivain et scénariste
    Alain Damasio – écrivain et scénariste

    Combien ça coûte ?
    780€ pour 50 heures de formation
    190€ la nourriture pour 6 petits-déjeuners, 5 déjeuners, 5 dîners en bio, local et frais.
    210€ l’hébergement pour 6 nuits en chambre individuelle de charme (35€ la nuit)
    Soit 1180€ tout compris

    #vivant_vendu ah... le charme buissonnier des #vacances_apprenantes chez #Alain_Damasio

    • "Les migrants, le virus, ..." : Immunité partout, humanité nulle part
      Et si l’on battait le capitalisme sur le terrain du désir ?
      Alain Damasio, Revue du Crieur 2022/1 (N° 20)

      L’époque a un problème avec l’altérité. Elle ne sait plus vraiment comment l’accueillir, l’accepter, nouer avec elle, s’y articuler. Elle ne sait plus faire avec.

      Les migrants, les virus, les pas-comme-nous, les pas-de-chez-nous, les autres espèces, les autres genres ou les autres règnes : au mieux indifférence, angle mort, tache aveugle. Au pire conjuration et rejet. Expulsion. Exil. L’affect dominant est de fuir et chasser tout ce qui ne nous ressemble pas.

      L’époque a un problème d’étoffe. Le tissu social se troue et il défibre. Il ne se déchire pourtant pas, retenu qu’il est par l’intensité du maillage numérique et la laine synthétique des couvertures réseaux. Disons qu’il espace sa trame, ce tissu, ou qu’il fait dans la distanciation sociale, que la crise du covid n’a pas inventée – qu’elle a juste hystérisée.

      Vous allez lire ici le texte d’un auteur de science-fiction. À savoir, fondamentalement, quelqu’un qui n’est expert en rien : ni philosophe, ni sociologue, pas plus scientifique qu’architecte ou psy, et dont les aptitudes de pensée et d’écriture tiennent avant tout à l’extrapolation de noyaux de sens, arrachés au flux du vécu quotidien ou détournés de leurs champs de savoir et replantés ailleurs.

      Aujourd’hui, la surabondance des savoirs publiés est telle qu’elle oblige à s’inventer des techniques de bricolage pour arriver à remettre de la vie dans la pensée plutôt que d’en subir l’infobésité paralysante et coagulée. La mienne consiste à tronquer pour greffer…

      si tu aime pas l’altérité, tu panique devant le virus, et peut-être même que c’est ta peur qui te rend malade, tout comme c’est par solidarité avec les malades que tu as un covid long (cf. Manifeste conspirationniste)

      dommage que ces gens passent pas leur vie à manger du placenta comme le veut leur amour du « vivant », la bouche pleine et une fourchette à la main, ce serait ni blabla, ni article.

      #péage #vitalisme_réactionnaire

      davantage de citations et de bons commentaires sur le compte de Cabrioles
      https://twitter.com/CabriolesDouze/status/1511716543335436288

  • Australia signs deal with Nauru to keep asylum seeker detention centre open indefinitely

    Australia will continue its policy of offshore processing of asylum seekers indefinitely, with the home affairs minister signing a new agreement with Nauru to maintain “an enduring form” of offshore processing on the island state.Since 2012 – in the second iteration of the policy – all asylum seekers who arrive in Australia by boat seeking protection have faced mandatory indefinite detention and processing offshore.

    There are currently about 108 people held by Australia on Nauru as part of its offshore processing regime. Most have been there more than eight years. About 125 people are still held in Papua New Guinea. No one has been sent offshore since 2014.

    However, Nauru is Australia’s only remaining offshore detention centre.PNG’s Manus Island centre was forced to shut down after it was found to be unconstitutional by the PNG supreme court in 2016. Australia was forced to compensate those who had been illegally detained there, and they were forcibly moved out, mostly to Port Moresby.

    But the Nauru detention facility will remain indefinitely.

    In a statement on Friday, home affairs minister #Karen_Andrews said a new #memorandum_of_understanding with Nauru was a “significant step forwards” for both countries.

    “Australia’s strong and successful border protection policies under #Operation_Sovereign_Borders remain and there is zero chance of settlement in Australia for anyone who arrives illegally by boat,” she said.“Anyone who attempts an illegal maritime journey to Australia will be turned back, or taken to Nauru for processing. They will never settle in Australia.”Nauru president, #Lionel_Aingimea, said the new agreement created an “enduring form” of offshore processing.

    “This takes the regional processing to a new milestone.

    “It is enduring in nature, as such the mechanisms are ready to deal with illegal migrants immediately upon their arrival in Nauru from Australia.”Australia’s offshore processing policy and practices have been consistently criticised by the United Nations, human rights groups, and by refugees themselves.

    The UN has said Australia’s system violates the convention against tortureand the international criminal court’s prosecutor said indefinite detention offshore was “cruel, inhuman or degrading treatment” and unlawful under international law.

    At least 12 people have died in the camps, including being murdered by guards, through medical neglect and by suicide. Psychiatrists sent to work in the camps have described the conditions as “inherently toxic” and akin to “torture”.In 2016, the Nauru files, published by the Guardian, exposed the Nauru detention centre’s own internal reports of systemic violence, rape, sexual abuse, self-harm and child abuse in offshore detention.

    The decision to extend offshore processing indefinitely has been met with opprobrium from those who were detained there, and refugee advocates who say it is deliberately damaging to those held.

    Myo Win, a human rights activist and Rohingyan refugee from Myanmar, who was formerly detained on Nauru and released in March 2021, said those who remain held within Australia’s regime on Nauru “are just so tired, separated from family, having politics played with their lives, it just makes me so upset”.

    “I am out now and I still cannot live my life on a bridging visa and in lockdown, but it is 10 times better than Nauru. They should not be extending anything, they should be stopping offshore processing now. I am really worried about everyone on Nauru right now, they need to be released.

    ”Jana Favero from the Asylum Seeker Resource Centre said the new memorandum of understanding only extended a “failed system”.“An ‘enduring regional processing capability’ in Nauru means: enduring suffering, enduring family separation, enduring uncertainty, enduring harm and Australia’s enduring shame.

    “The #Morrison government must give the men, women and children impacted by the brutality of #offshore processing a safe and permanent home. Prolonging the failure of #offshore_processing on Nauru and #PNG is not only wrong and inhumane but dangerous.”

    https://www.theguardian.com/australia-news/2021/sep/24/australia-signs-deal-with-nauru-to-keep-asylum-seeker-detention-centre-

    #Australie #Pacific_solution #asile #migrations #réfugiés #Nauru #externalisation #île #détention #emprisonnement

    • Multibillion-dollar strategy with no end in sight: Australia’s ‘enduring’ offshore processing deal with Nauru

      Late last month, Home Affairs Minister #Karen_Andrews and the president of Nauru, #Lionel_Aingimea, quietly announced they had signed a new agreement to establish an “enduring form” of offshore processing for asylum seekers taken to the Pacific island.

      The text of the new agreement has not been made public. This is unsurprising.

      All the publicly available information indicates Australia’s offshore processing strategy is an ongoing human rights — not to mention financial — disaster.

      The deliberate opaqueness is intended to make it difficult to hold the government to account for these human and other costs. This is, of course, all the more reason to subject the new deal with Nauru to intense scrutiny.
      Policies 20 years in the making

      In order to fully understand the new deal — and the ramifications of it — it is necessary to briefly recount 20 years of history.

      In late August 2001, the Howard government impulsively refused to allow asylum seekers rescued at sea by the Tampa freighter to disembark on Australian soil. This began policy-making on the run and led to the Pacific Solution Mark I.

      The governments of Nauru and Papua New Guinea were persuaded to enter into agreements allowing people attempting to reach Australia by boat to be detained in facilities on their territory while their protection claims were considered by Australian officials.

      By the 2007 election, boat arrivals to Australia had dwindled substantially.

      In February 2008, the newly elected Labor government closed down the facilities in Nauru and PNG. Within a year, boat arrivals had increased dramatically, causing the government to rethink its policy.

      After a couple of false starts, it signed new deals with Nauru and PNG in late 2012. An expert panel had described the new arrangements as a “necessary circuit breaker to the current surge in irregular migration to Australia”.

      This was the Pacific Solution Mark II. In contrast to the first iteration, it provided for boat arrivals taken to Nauru and PNG to have protection claims considered under the laws and procedures of the host country.

      Moreover, the processing facilities were supposedly run by the host countries, though in reality, the Australian government outsourced this to private companies.

      Despite the new arrangements, the boat arrivals continued. And on July 19, 2013, the Rudd government took a hardline stance, announcing any boat arrivals after that date would have “have no chance of being settled in Australia as refugees”.
      New draconian changes to the system

      The 1,056 individuals who had been transferred to Nauru or PNG before July 19, 2013 were brought to Australia to be processed.

      PNG agreed that asylum seekers arriving after this date could resettle there, if they were recognised as refugees.

      Nauru made a more equivocal commitment and has thus far only granted 20-year visas to those it recognises as refugees.

      The Coalition then won the September 2013 federal election and implemented the military-led Operation Sovereign Borders policy. This involves turning back boat arrivals to transit countries (like Indonesia), or to their countries of origin.

      The cumulative count of interceptions since then stands at 38 boats carrying 873 people. The most recent interception was in January 2020.

      It should be noted these figures do not include the large number of interceptions undertaken at Australia’s request by transit countries and countries of origin.

      What this means is the mere existence of the offshore processing system — even in the more draconian form in place after July 2013 — has not deterred people from attempting to reach Australia by boat.

      Rather, the attempts have continued, but the interception activities of Australia and other countries have prevented them from succeeding.

      No new asylum seekers in Nauru or PNG since 2014

      Australia acknowledges it has obligations under the UN Convention Relating to the Status of Refugees — and other human rights treaties — to refrain from returning people to places where they face the risk of serious harm.

      As a result, those intercepted at sea are given on-water screening interviews for the purpose of identifying those with prima facie protection claims.

      Those individuals are supposed to be taken to Nauru or PNG instead of being turned back or handed back. Concerningly, of the 873 people intercepted since 2013, only two have passed these screenings: both in 2014.

      This means no asylum seekers have been taken to either Nauru or PNG since 2014. Since then, Australia has spent years trying to find resettlement options in third countries for recognised refugees in Nauru and PNG, such as in Cambodia and the US.

      As of April 30, 131 asylum seekers were still in PNG and 109 were in Nauru.

      A boon to the Nauruan government

      Australia has spent billions on Pacific Solution Mark II with no end in sight.

      As well as underwriting all the infrastructure and operational costs of the processing facilities, Australia made it worthwhile for Nauru and PNG to participate in the arrangements.

      For one thing, it promised to ensure spillover benefits for the local economies by, for example, requiring contractors to hire local staff. In fact, in 2019–20, the processing facility in Nauru employed 15% of the country’s entire workforce.

      And from the beginning, Nauru has required every transferee to hold a regional processing centre visa. This is a temporary visa which must be renewed every three months by the Australian government.

      The visa fee each time is A$3,000, so that’s A$12,000 per transferee per year that Australia is required to pay the Nauruan government.

      Where a transferee is found to be a person in need of protection, that visa converts automatically into a temporary settlement visa, which must be renewed every six months. The temporary settlement visa fee is A$3,000 per month — again paid by the Australian government.

      In 2019-20, direct and indirect revenue from the processing facility made up 58% of total Nauruan government revenue. It is no wonder Nauru is on board with making an “enduring form” of offshore processing available to Australia.

      ‘Not to use it, but to be willing to use it’

      In 2016, the PNG Supreme Court ruled the detention of asylum seekers in the offshore processing facility was unconstitutional. Australia and PNG then agreed to close the PNG facility in late 2017 and residents were moved to alternative accommodation. Australia is underwriting the costs.

      Australia decided, however, to maintain a processing facility in Nauru. Senator Jim Molan asked Home Affairs Secretary Michael Pezzullo about this in Senate Estimates in February 2018, saying:

      So it’s more appropriate to say that we are not maintaining Nauru as an offshore processing centre; we are maintaining a relationship with the Nauru government.

      Pezzullo responded,

      the whole purpose is, as you would well recall, in fact not to have to use those facilities. But, as in all deterrents, you need to have an asset that is credible so that you are deterring future eventualities. So the whole point of it is actually not to use it but to be willing to use it.

      This is how we ended up where we are now, with a new deal with the Nauru government for an “enduring” — that is indefinitely maintained — offshore processing capability, at great cost to the Australian people.

      Little has been made public about this new arrangement. We do know in December 2020, the incoming minister for immigration, Alex Hawke, was told the government was undertaking “a major procurement” for “enduring capability services”.

      We also know a budget of A$731.2 million has been appropriated for regional processing in 2021-22.

      Of this, $187 million is for service provider fees and host government costs in PNG. Almost all of the remainder goes to Nauru, to ensure that, beyond hosting its current population of 109 transferees, it “stands ready to receive new arrivals”.

      https://theconversation.com/multibillion-dollar-strategy-with-no-end-in-sight-australias-enduri
      #new_deal

  • Boom in the Night (Original Studio Recordings 1980​-​1983)
    https://wharf-cat.squarespace.com/bush-tetras

    New York City legends the Bush Tetras have been making paranoid, groove-centered #post-punk since 1979, when Pat Place left James Chance and The Contortions to found the group with singer Cynthia Sley, bassist Laura Kennedy and drummer Dee Pop. Though spared mainstream success in an era when female fronted groups in the charts were pop acts, the Tetras’ single “Too Many Creeps” (1980) was a huge club hit and remains a classic.

    https://bushtetrasnyc.bandcamp.com

    https://bushtetrasnyc.bandcamp.com/track/too-many-creeps

  • Asylum seekers will be put in huge holding centres that can house up to 8,000 applicants under #Home_Office plans

    - Home Secretary #Priti_Patel wants to deter asylum seekers crossing the Channel
    - More than 10,000 migrants have already arrived via the Channel this year
    - A record 482 migrants made the 21-mile journey in a single day last week
    - Ms Patel wants to house asylum seekers in centres with up to 8,000 people

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-9892657/Asylum-seekers-huge-holding-centres.html

    #UK #Angleterre #centres_pour_réfugiés #centres_fermés #asile #migrations #réfugiés #New_Plan_for_Immigration #plan #encampement

  • How to play Amazon New World with an RTX 3090 without bricking your GPU | Windows Central
    https://www.windowscentral.com/quick-fix-helps-avoid-amazon-new-worlds-gpu-killing-fiasco

    Players are reporting that capping the FPS is successfully preventing their graphics cards from overheating. It seems that the reason why New Worlds is putting GPUs at risk is because the menus don’t have built-in FPS caps like other games do, causing elite graphics cards like the RTX 3090 to render the menus in 9000+ FPS and burn themselves out.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #performances #excès #défaut #défaillance #culture #gpu #new_worlds #jeu_vidéo_new_worlds #pilote

    • Clairement, malgré l’aspect haut de gamme de la carte, il y a un défaut dans le pilote. Celui-ci devrait ralentir automatiquement la carte pour réduire la chaleur produite.

      Une autre tendance absurde dans le jeu vidéo consiste à ne pas activer par défaut la synchronisation vidéo verticale (V-SYNC), faisant bourriner les cartes dans le vide, vu que tenter d’afficher plusieurs centaines d’images par seconde sur un écran limité à 60 Hz (cas typique), ou même 144 Hz (écrans de gamers), ne sert pas à grand chose.

      Certes, il y a désormais des écrans de gamers pouvant aller jusqu’à 240 Hz, et nul doute qu’il y ait des joueurs de GPU haut de gamme qui en bénéficient. Mais là encore, une synchronisation vidéo verticale est la bienvenue, pour limiter des calculs inutiles.

  • New Pact on Migration and Asylum : Agreement reached on the new European Union Agency for Asylum

    The Commission welcomes the agreement that the European Parliament and the Council have just found to transform the European Asylum Support Office into a European Union Agency of Asylum. It is a key initiative under the New Pact on Migration and Asylum. The new agency will help make asylum procedures in Member States of higher quality, more uniform and faster. Its new reserve of 500 experts will also provide more effective support to national asylum systems facing a high caseload, making the overall EU migration management system more efficient and sustainable.

    Vice-President for Promoting our European Way of Life, Margaritis Schinas, said: “When we presented our proposal for an EU Pact on Migration and Asylum last September, we were aiming at creating a coherent and well-functioning European asylum system. Today’s agreement, is a first important building block in this process. Member States will now be able to rely on the full operational support of the EU Asylum Agency, both under normal circumstances and when they are in difficulty. The agency will make a tangible difference to asylum procedures, improving protection for individuals and addressing gaps to create greater convergence between Member States’ asylum systems.”

    Commissioner for Home Affairs, Ylva Johansson, said: “The New Pact on Migration and Asylum is in motion. I am very pleased with this second legislative agreement since I took office. We need asylum decisions to be taken in a fast and fair manner and with the same high quality everywhere in Europe. And we need high and convergent reception standards across Member States. The new Agency will help achieve this, building on the excellent work of EASO. It will also help us move away from crisis into preparedness and response – a key step towards sustainable migration management in Europe.”

    A stronger agency to support the EU’s asylum system

    Building on the experience of the European Asylum Support Office, the new agency will have a reinforced mandate that will contribute to:

    - More efficient asylum systems through greater operational and technical support to Member States, including training, preparedness, information analysis, and exchange of information.
    – Improved assistance on request: A reserve of 500 experts including interpreters, case handlers or reception specialists will be ready to be deployed as part of asylum support teams at the request of Member States. Agency experts will have the mandate to prepare the entire administrative asylum procedure for decision by national authorities, and offer assistance in the appeal stage.
    - Uniform, high-quality decision-making by developing operational standards, indicators, guidelines and best practices for the implementation of Union law on asylum.
    – Better monitoring and reporting on Member States’ asylum and reception systems to ensure more consistent practices throughout Europe, fully in line with EU law. The Commission will be able to issue recommendations with assistance measures.
    – Capacity building in non-EU countries to improve asylum and reception systems and support EU and Member State resettlement schemes, building on the existing cooperation with UN agencies.

    Next steps

    The agreement reached today needs to be formally endorsed by the European Parliament and the Council. As soon as the new regulation has entered into force (20 days after publication in the Official Journal), the European Asylum Support Office will become the EU Agency for Asylum and will be able to act based on its new mandate.

    Background

    Today’s agreement is the second legislative agreement on New Pact proposals, following agreement on the Blue Card Directive in May. Operational aspects of the New Pact are also already being implemented, such as enhanced work on the external dimension of migration policy, stronger coordination on returns, or the deployment of European Border and Coast Guard standing corps. Negotiations on the remaining legislative proposals continue in the European Parliament and the Council.

    Since taking up its responsibilities in 2011, EASO has continuously supported Member States in applying EU asylum rules, by providing national country of origin information to encourage more uniform decisions, training and setting up dedicated networks of national authorities to enhance operational cooperation on asylum-related matters.

    Building on EASO’s work, the Commission proposed a Regulation of the European Union Agency for Asylum in 2016. Co-legislators found a first provisional agreement on the proposal in June 2017, but the conclusion of the process was put on hold. The proposal was then integrated into the New Pact on Asylum and Migration of September 2020, with the Commission calling on co-legislators for a swift adoption of the regulation.

    In 2021, EASO is working with a budget of €142 million and some 500 staff. Asylum support teams are present in Cyprus, Greece, Italy, Malta and Spain. Over the past 10 years, EASO registered 40% of all asylum applications in Cyprus, Greece, Italy and Malta, carried out 80% of best interest assessments for children in Greece and supported all post disembarkation relocations from Cyprus, Italy and Malta.

    https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_21_3241

    voir aussi le fil de discussion sur le nouveau pacte :
    https://seenthis.net/messages/876752

    #migrations #asile #réfugiés #Dublin #règlement_dublin #fin #fin_de_Dublin #suppression #pacte #Pacte_européen_sur_la_migration #new_pact #nouveau_pacte #pacte_sur_la_migration_et_l'asile #accord

    • Migration et asile : analyse du #Pacte_européen

      La mobilité internationale, forcée ou désirée, peut concerner l’ensemble d’entre nous quel que soit notre âge, notre genre et notre lieu de naissance. Cependant, force est de constater que nous n’avons pas toutes et tous les mêmes droits en matière de mobilité légale internationale. La Justice migratoire, concept né en 2016 dans le cadre de la campagne du CNCD-11.11.11 sur la défense des droits des personnes migrantes, est une alternative qui permet de lutter contre cette inégalité et qui se construit dans la durée.

      La Justice migratoire a pour fondement le respect des droits fondamentaux, l’égalité dans toutes ses dimensions et la solidarité. Elle nous permet de concevoir les migrations sous un angle positif. La Justice migratoire passe d’abord par des partenariats égalitaires en faveur d’un développement durable, afin que tout être humain puisse vivre dignement là où il est né. Elle se concrétise par l’ouverture de voies sûres et légales de migrations, ainsi que par des politiques d’intégration sociale et de lutte contre les discriminations dans les pays d’accueil, afin de rendre les politiques migratoires cohérentes avec les Objectifs de développement durable.

      Les Nations Unies ont adopté fin 2018 un Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières qui esquisse les contours de ce que pourrait être la justice migratoire au niveau international. L’Union européenne a quant à elle assisté à (et surtout engendré) de nombreux drames migratoires et ce notamment depuis 2015 mais s’entête pourtant dans une logique répressive et d’externalisation et surtout incapable de remettre profondément en question sa politique migratoire.

      La présente étude vise à analyser le projet de nouveau pacte européen au regard du Pacte mondial et de l’objectif de justice migratoire.

      Pour télécharger le rapport :
      https://www.cncd.be/spip.php?action=telecharger&arg=11548&hash=f91f3f600c46e026cf25865b7b2b5b2c0aeb

      https://www.cncd.be/point-sud-22-migration-asile-pacte-europeen

      #justice_migratoire #pacte_mondial

  • L’État moderne, de l’époque féodale à nos jours Un appareil d’oppression au service des classes dominantes, que les travailleurs devront renverser (texte intégral) | Conférence de Lutte Ouvrière (mai 2021)

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/letat-moderne-de-lepoque-feodale-nos-jours-un-appareil-doppression-a

    SOMMAIRE

    – Au #Moyen_Âge, naissance et essor de la #bourgeoisie
    – Les débuts du #capitalisme et le rôle de la #monarchie_absolue
    – Les révolutions bourgeoises en Angleterre et en France
    – Le rôle des États dans la #révolution_industrielle
    – L’échec des révolutions de #1848
    – Aux États-Unis et au Japon, les dernières révolutions industrielles
    – Le mouvement ouvrier et sa politique face à la bourgeoisie et ses États
    – À la fin du 19e siècle, le capitalisme atteint le stade impérialiste de son développement
    – Les États bourgeois, instruments de la dictature du #grand_capital #état_bourgeois
    – Quand les dirigeants réformistes deviennent ministres
    – Le #nazisme en Allemagne
    – Le #New_Deal aux États-Unis
    – Le #Front_populaire en France
    – L’hégémonie américaine après 1945
    – En France, une politique étatiste au service des grands groupes capitalistes
    – À partir des années 1970, le capitalisme en #crise #crise_économique
    – La #financiarisation de l’économie et ses conséquences
    – L’#État sous la coupe des financiers #état_moderne
    – Un État totalement au service de la bourgeoisie
    – Exproprier la bourgeoisie #révolution_sociale

  • ‘They’re Trying to Bully Us’: N.Y.U. Graduate Students Are Back on Strike

    N.Y.U.’s campus is in limbo as graduate students have stopped working, with their union demanding higher wages, more benefits and less police presence on campus.

    When Marwan Shalaby moved to New York from Egypt in 2019 to start an engineering Ph.D. at New York University, he had $700 in his bank account. He figured that would be enough to get settled.

    But Mr. Shalaby had to pay for the deposit on an apartment, a mattress and winter clothes. After going to the emergency room with a cooking injury, he began to rack up debt.

    As he waited anxiously for his first graduate student stipend payment, which would add up to $2,500 a month, Mr. Shalaby realized those checks would barely cover the cost of living in his new city. The time and energy he wanted to devote to studying for classes was instead spent worrying about his bank account.

    “My learning experience wasn’t optimal because my mind was so preoccupied with how I’d pay for the essentials,” he said.

    This week, Mr. Shalaby, 28, joined more than a thousand N.Y.U. graduate students striking for higher wages from the university, among other demands, like better health care and a change in the school’s relationship with the Police Department.

    While on strike, the graduate students are refraining from their work duties, including assistant teaching and grading papers, leaving the campus in limbo as the university and union continue bargaining over the terms of the students’ new contract.

    More than seven years ago, N.Y.U.’s graduate students became the first in the country to win voluntary recognition for their union from a private university. The resulting contract expired in August, and graduate students, who are represented by the United Automobile Workers, have spent months locked in heated negotiations over the terms for its renewal.

    At the center of the conflict between the union and the university, among the country’s more expensive, is the graduate students’ demand for higher wages. The union’s organizing committee initially proposed a $46 hourly wage — more than double the current hourly wages for graduate students there, which start at $20.

    The organizing committee has since dropped its proposal to $32 per hour. The university has countered with a proposed raise of around 22 percent over six years, amounting to a $1 raise in the contract’s first year.

    N.Y.U. leaders maintain that the graduate students make more than their counterparts at other schools. They noted that graduate students at Harvard, for example, recently settled a contract that granted an hourly wage of $17.

    “This strike need not have happened,” John Beckman, an N.Y.U. spokesman, said in an email. “The university has made generous proposals in this contract renewal.”

    The university’s president emailed the parents of N.Y.U. students this week and described the strike as “unwarranted, untimely, and regrettable.” The email sparked a backlash and a number of jokes on social media from some of the graduate students, many of them above the age of 30, whose parents received it. (“If I’m grounded I still can’t go to work,” Chloe Jones, 26, a Ph.D. student, tweeted.)

    Graduate student organizers at N.Y.U. said the comparison with Harvard’s contract was inappropriate because of the higher cost of living in New York. The N.Y.U. organizers determined their proposed wage by using the Massachusetts Institute of Technology’s living wage calculator, accounting for the constraint that graduate students can only work 20 hours each week.

    And while Columbia and Harvard graduate students went on strike in recent years to get their first union contracts, N.Y.U.’s graduate students are negotiating a second contract, having settled their first in 2015, and therefore have made more ambitious demands. (Columbia’s strike, which began in March, has paused while students vote on their contract, which would raise wages for hourly student workers to $20 within three years.)

    “A first contract establishes a baseline for future negotiations,” said William A. Herbert, executive director of the National Center for the Study of Collective Bargaining in Higher Education and the Professions at Hunter College. “In the second contract, the union is seeking to broaden and expand their benefits. It’s very common for a second contract to be more demanding.”

    The urgency of the union’s financial demands has been heightened by the pandemic and the economic crisis, as the academic job market has been squeezed by hiring freezes.

    “They’re trying to bully us to drop our wage proposals lower and lower,” said Ellis Garey, 28, a union organizer and fourth-year Ph.D. candidate in history and Middle Eastern studies at N.Y.U. “We finally now have thousands of graduate workers on the picket line.”

    The crowd that gathered near N.Y.U. on Friday, chanting and marching, heard from several City Council candidates as well as Senator Bernie Sanders, who called in to congratulate the strikers. “If we respect education in this country — if we know how important it is that we supply the best education in the world to our young people,” he said, “it is imperative that we have well-paid faculty members who are treated with respect and dignity.”

    Unionization and collective bargaining among graduate students dates back decades in the public sector, which saw its first higher education contract in 1970 at the University of Wisconsin-Madison.

    But at private schools, the question of whether graduate students should be treated as students or workers has been more contentious. And N.Y.U. has long been a battleground for the issue.

    The National Labor Relations Board first recognized graduate students’ right to collective bargaining at private universities in 2000, in a case that started at N.Y.U. But the board, whose five members are appointed by the president, had a conservative majority under President George W. Bush. In a 2004 case at Brown University, the board reversed its ruling, leaving private graduate student unions federally unprotected.

    The board has vacillated on the subject ever since as the White House has changed hands. Though Republicans still hold a majority until at least late summer, the board said in March that it would withdraw a proposed rule on the issue from the Trump era, once again clearing the way for graduate students at private schools to unionize.

    There has been significant growth in the number of total unionized student employees nationwide, from around 64,680 in 2013 to more than 83,000 in 2019, according to research from the Hunter center.

    The issue of whether graduate students should be classified as students or employees is more urgent now than ever, Mr. Herbert said, as the federal government considers how to classify gig workers and the workplace protections they’re afforded.

    Many private university leaders have traditionally held that graduate students’ primary obligation was to their studies, not their labor. But the striking graduate students at N.Y.U. argue that there is no distinction between their work and academics — and that the university couldn’t function without their paid labor.

    “When I’m doing my research, that benefits the university,” Ms. Garey said. “I present at conferences, organize workshops within my department, publish articles, publish translations. All of these are things faculty members do as part of their compensation.”

    Compensation isn’t the sole issue driving a wedge between the N.Y.U. graduate student organizers and the university. The graduate students also asked that the university refrain from calling the New York Police Department except when legally obligated or when a violent crime has been committed. They don’t want the police called in cases of vandalism, for example, citing the risk to people of color and other vulnerable students.

    The graduate students have also made pandemic-specific demands, including requesting a $500 payment to teaching assistants for the effort they’ve put into transitioning to remote teaching.

    Virgilio Urbina Lazardi, 28, a fourth-year sociology Ph.D. student, had planned to spend last spring polishing a paper for submission to an academic journal. He had to shelve the project so he could double the number of hours he spent assistant teaching. The professor he assisted was struggling with Zoom, so Mr. Lazardi made appointments to visit the professor’s home and set up his technology.

    “There was a lot of added stress that semester and it disproportionately fell on me with no additional compensation or recognition,” Mr. Lazardi said.

    This week all of the duties for which graduate students are compensated — planning lessons, emailing students, hosting office hours — have halted.

    Some union organizers have approached the moment as an opportunity to teach their undergraduates about the broader struggle for student-worker rights.

    Arundhati Velamur, 33, who is getting her Ph.D. in education, spent the semester leading a course about the teaching of geometry. She opened her first class with a discussion of the book “Flatland,” an 1800s satire about Victorian social hierarchy, which imagines a fictional world populated by shapes whose power is determined by the number of sides they have; a hexagon, for example, would be more powerful than a square.

    Ms. Velamur returned to the text to explain why she was skipping class for the strike — because in N.Y.U.’s “Flatland”-like hierarchy, Ms. Velamur said, she and her peers were fighting for more power.

    She told her students in an email that she wouldn’t be able to teach until an agreement was reached, and smiled when she received their response: Her undergraduates were spending their class time brainstorming ways to support the union.

    https://www.nytimes.com/2021/04/30/nyregion/nyu-strike.html

    #université #précarité #doctorants #doctorat #USA #Etats-Unis #grève #salaires #New_York_University (#NYU) #pauvreté

    ping @_kg_

  • Cartes sensibles ou subjectives

    Cartographie sensible ou subjective
    Pour Quentin Lefèvre, la cartographie sensible (ou #cartographie_subjective) peut se définir comme un média de restitution de l’#expérience du territoire ou encore comme la "#spatialisation_sensible de données sensibles".
    http://quentinlefevre.com/cartographie-sensible

    Cartographie sensible, émotions et #imaginaire
    #Elise_Olmedo cerne les contours théoriques et méthodologiques de la cartographie sensible, en décrit les étapes de création et s’interroge sur ses impacts, son utilité et ses limites, à partir d’une expérimentation faite sur le terrain au Maroc, à Marrakech, au printemps 2010.
    http://visionscarto.net/cartographie-sensible

    Cartographier les #interstices de la #ville
    En faisant remonter à la surface les éléments du #paysage, l’artiste scénographe #Mathias_Poisson délivre des informations sur l’#ambiance des lieux, qui sensorialisent la carte. Élise Olmedo rend compte de cette #expérience_urbaine subjective dans ce beau billet.
    http://www.strabic.fr/Mathias-Poisson-Cartographier-les-interstices-de-la-ville

    Cartes et cartographie des ressentis et représentations d’individus
    La cartographie d’objets tels que des #ressentis (une gêne) ou des représentations de l’#espace_vécu (un risque) relatés par des individus mobilise des bagages conceptuels et techniques nombreux, nécessitant une mise au point sémantique et méthodologique. Aurélie Arnaud discute l’état de la recherche dans ce domaine dans la revue M@ppemonde.
    https://journals-openedition-org/mappemonde/4666

    Et si les cartes permettaient aussi d’explorer l’#invisible ?
    C’est ce que propose l’atelier pédagogique de la BNF "Les cartes de l’invisible".
    http://c.bnf.fr/JtG

    L’#Otletosphère
    Cette cartographie relationnelle des personnalités et institutions liées à #Paul_Otlet cherche à mettre en visibilité la forte implication de l’auteur au sein des organisations pacifistes internationales ainsi qu’au sein des institutions bibliographiques et documentaires.
    http://hyperotlet.huma-num.fr/otletosphere/117

    Pour une pratique féministe de la #visualisation de données
    #Donna_Haraway, dans son essai fondateur sur les #savoirs_situés, offre une critique brillante non seulement de la représentation visuelle mais de la préférence extrême et perverse donnée aux yeux sur le corps dans la pensée occidentale.
    http://visionscarto.net/visualisation-donnees-feministe
    #feminisme

    Nouvelles cartographies – Lettres du #Tout-Monde
    Ce projet de création expérimental et ouvert à tou.te.s a été lancé par des artistes et journalistes associés au #Labo_148. Quelle sera la cartographie du monde après la crise sanitaire ? Que redéfinit-elle ? Quelles urgences « à rêver un autre rêve, à inventer d’autres espoirs » s’imposent ? Le “Tout-Monde” selon #Edouard_Glissant, est cette inextricabilité de nos devenirs, et en cela, il invite à une poétique active de la #mondialité, de rencontres des imaginaires. Voir notamment l’expérience de Paul Wamo Taneisi : “Je porterai moi-même ma carte géographique”
    http://www.labo148.com/category/nouvelles-cartographies

    #Cartographies_traverses
    « Cartographies traverses » est un dispositif de recherche-création qui regroupe des productions visuelles et sonores traitant des expériences migratoires contemporaines.
    http://visionscarto.net/cartographies-traverses

    Re-dessiner l’expérience, art, sciences, conditions migratoires
    #Sarah_Mekdjian et #Marie_Moreau utilisent la cartographie avec des migrants "pour un autre partage du sensible". Le projet débouche sur l’élaboration d’une très belle carte sensible (à voir).
    http://www.antiatlas-journal.net

    Cartes de migrants
    L’artiste camerounais #Jean_David_Nkot réalise des portraits avec des cartes afin de "représenter les nombreux lieux qui se bousculent dans la tête des migrants" : https://wepresent.wetransfer.com/story/jean-david-nkot

    Cartes d’ici et d’ailleurs
    Favoriser l’inclusion sociale des personnes migrantes en France à travers des ateliers de #cartographie_participative et sensible (CartONG) : tel est l’objectif global du projet “Cartes d’ici et d’ailleurs”, soutenu par la Fondation de France et mis en oeuvre par #CartONG.
    http://veillecarto2-0.fr/2018/12/21/carte-sensible-un-outil-dinclusion-sociale

    #Guerilla_Cartography
    L’objectif de Guerrilla Cartography est d’utiliser l’#art pour promouvoir une #cartographie_collaborative et engagée. Le site rassemble plusieurs atlas originaux et artistiques sur l’#eau, la #nourriture, les migrants.
    http://www.guerrillacartography.org

    Plateforme Art & Géo de Cartes Sensibles
    Proposé par le polau-pôle des arts urbains et #Crévilles, ce site regroupe des cartes artistiques et géographiques qui rendent compte d’un territoire existant en assumant un regard sensible et/ou subjective. Il est conçu comme un outil de ressource et de partage pour chercheurs, artistes et curieux.
    http://polau.org/pacs

    L’art est dans la cARTe
    #Ghislaine_Escande est artiste peintre et plasticienne. Avec ses cARTes, elle redessine le Monde et nous fait voyager.
    http://neocarto.hypotheses.org/10407

    Carte sensible du festival de #Glastonbury
    Le plan du célèbre festival de musique et d’arts de Glastonbury au Royaume-Uni selon The Word Magazine.

    La carte subjective du musicien #Nick_Cave
    Il s’agit d’une affiche de 2006 pour le concert de Nick Cave à Manchester en Angleterre. Elle contient plus de 50 énigmes basées sur les paroles de ses chansons. Voir cette vidéo qui revient sur le sens de cette carte subjective.
    http://www.davidrumsey.com/luna/servlet/s/3ypdis

    Médier les récits de vie. Expérimentations de #cartographies_narratives et sensibles
    Article de Sarah Mekdjian et Élise Olmedo paru en 2016 sur le site de M@ppemonde.
    http://mappemonde.mgm.fr/118as2
    #cartographie_narrative

    Cartographier une année de sa vie
    #Nicholas_Felton est un artiste designer qui traduit les données de la vie quotidienne en objets et en expériences significatives. Il est l’auteur de plusieurs rapports annuels qui résument les événements de l’année en cartes et graphiques rendant compte de son expérience subjective.
    http://feltron.com/FAR08.html

    Cartographie du #confinement en période d’épidémie
    L’artiste britannique #Gareth_Fuller (https://fullermaps.com/artworks/quarantine-maps) raconte en 14 cartes l’expérience de survie que représente la #quarantaine. Un grand nombre de cartes décrivant différents vécus en mode confiné sur Citylab (www.citylab.com/life/2020/04/neighborhood-maps-coronavirus-lockdown-stay-at-home-art/610018/). Le confinement en croquis, vu de France : géographie politique, sociale et culturelle du monde post-Covid19 par #Jérôme_Monnet (Cybergéo : https://journals.openedition.org/cybergeo/34804). Une manière de décaler le regard sur le monde peut être d’utiliser (et d’admirer au passage) les très belles oeuvres de #street-art (https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/street-art/coronavirus-tour-du-monde-des-plus-belles-oeuvres-de-street-art-face-a-) produites dans le contexte de la pandémie. #Virginie_Estève a proposé un projet cartographique à ses élèves de 4e : cartographier leur espace vécu de confinement et aborder le paysage sensible depuis leur fenêtre. La preuve que l’on peut continuer à faire de la géographie et travailler à distance, moyennant quelques aménagements ( voir ce Genialy : https://view.genial.ly/5e80c8155ad5150d93dab237/guide-geographie-du-confinement). Julien Dupont (Kobri), professeur d’histoire-géographie en collège à Vaulx-en-Velin et auteur de fictions radiophoniques et cartographiques, a mis en ligne sur son site Kartokobri (https://kartokobri.wordpress.com) ses cartes quotidiennes du confinement. #SCOPIC (http://www.revuesurmesure.fr/issues/battre-aux-rythmes-de-la-ville/explorations-sensibles-de-notre-1km) s’est interrogée sur l’expérience du kilomètre autour de nos habitats. Pour d’autres liens, consulter le billet "Faire de la géographie en période de confinement" (https://cartonumerique.blogspot.com/2020/03/geographie-et-confinement.html).

    Maps of Home
    "Maps of Home" est une vision nostalgique faite des souvenirs de #Janesville dans le #Wisconsin, où l’auteur a grandi et où il a dû revenir à cause de la pandémie.
    http://moriartynaps.org/maps-of-home

    Suivre ses proches en temps de guerre
    Carte dessinée à la main par ma grand-mère pour suivre les mouvements de mes grands-pères pendant la Seconde Guerre mondiale (1943-1945).
    http://www.reddit.com/comments/be814f

    #Nomadways
    Le groupe Nomadways a invité 24 artistes, éducateurs et travailleurs sociaux à découvrir et explorer l’espace à partir de leurs #émotions et à créer leurs propres cartes subjectives dans un but de construction et d’inclusion communautaires.
    http://nomadways.eu/subjective-mapping-2017-france

    Cartographie autochtone, activités extractives et représentations alternatives
    Le réseau #MappingBack a pour objectif de fournir du soutien cartographique aux membres des communautés autochtones luttant contre les industries extractives sur leur territoire. MappingBack cherche à utiliser la cartographie comme un outil de #résistance.
    http://mappingback.org/home_fr
    #peuples_autochtones #extractivisme

    #Native_land, cartographier les voix autochtones
    Le site Native Land, mis sur pied en 2015 par #Victor_Temprano, propose un outil cartographique participatif permettant une conceptualisation décoloniale des Amériques, du #Groenland, de l’#Australie et de la #Nouvelle-Zélande. Lire la présentation du site.
    http://native-land.ca
    #décolonial

    Cartographie et #langues_autochtones
    #Marlena_Myles utilise son art pour célébrer sa culture et sa langue autochtones ainsi que pour aider le public (notamment les enfants) à comprendre l’importance des traditions et de l’histoire orales autochtones. Ses cartes racontent le passé, le présent et l’avenir du peuple et de la langue du #Dakota.
    http://marlenamyl.es/project/dakota-land-map
    #histoire_orale

    Counter Mapping
    #Jim_Enote, agriculteur #zuni traditionnel dans le Colorado (Etats-Unis), collabore avec des artistes pour créer des cartes qui ramènent une voix et une perspective autochtones à la terre. Ces cartes zunis s’inspirent profondément d’expériences partagées de lieux dans une volonté de #réappropriation du territoire par les #Amerindiens.
    http://emergencemagazine.org/story/counter-mapping

    Cartographie personnelle et subjective de #Mary_Jones
    Au cours de ses dérives dans la ville de #Des_Moines, Mary Jones observe les lieux et les habitant⋅e⋅s, fait des photos, remplit des carnets d’#esquisses, prend des notes, enregistre parfois aussi des sons. Une masse de matériaux bruts qu’elle assemble ensuite en images hybrides (#collages, #superpositions, #sampling_visuels) qui composent une sorte de cartographie personnelle, subjective, voire intime de la cité et de ses marges.
    http://aris.papatheodorou.net/une-flaneuse-a-la-derive

    Cartographier les espaces vécus et les émotions (#Drusec)
    La ville telles qu’elle est vécue par les usagè.re.s de drogue marginalisés de #Bordeaux.
    http://drusec.hypotheses.org/1722

    #Queering_the_Map
    Queering the Map est un projet de cartographie généré par la communauté #queer afin de géolocaliser des moments, des souvenirs et des histoires par rapport à leur espace physique. En cartographiant ces moments éphémères, Queering the Map vise à créer une archive vivante d’expériences queer.
    http://queeringthemap.com

    Cartographie subjective des Etats-Unis par #Paul_Steinberg
    Cette série de vues subjectives des Etats-Unis et du monde a été réalisée par Saul Steinberg pour des couvertures anciennes de magazines (The New Yorker ou autres)
    http://saulsteinbergfoundation.org/essay/view-of-the-world-from-9th-avenue

    La cartographie au service des théories platistes
    La théorie de la Terre Plate perdure jusqu’à aujourd’hui. La réalisation de cartes à l’image de la #terre_plate devient un objet de promotion de ces théories.
    http://veillecarto2-0.fr/2020/09/22/la-cartographie-au-service-des-theories-platistes

    Le monde vu de...
    Une série de vues du monde à partir de #New_York, #San_Francisco et différentes villes des Etats-Unis (lire notre article sur le monde vu de la Silicon Valley).
    https://imgur.com/a/XTnSn#0

    Le monde vu par les Anciens
    Cet atlas de #Karl_Müller de 1874 reproduit "les systèmes géographiques des Anciens" et d’une certaine manière la façon dont ces systèmes de représentation de l’#Antiquité étaient eux-mêmes vus au XIXe siècle.
    http://geodata.mit.edu/catalog/princeton-r207tq824

    L’Europe vue de la Russie
    L’Europe vue de Moscou et l’Asie vue d’#Irkoutsk pendant la Guerre froide (1952).
    https://www.reddit.com/r/MapPorn/comments/epdn4c/europe_from_moscowasia_from_irkutsk_time_magazine

    Cartographie et subjectivité chez #Alexander_von_Humboldt
    En scrutant minutieusement les différentes cartes réalisées par Alexander #von_Humboldt, on remarque certaines particularités, des mentions qui, à priori, n’auraient pas lieu de s’y trouver tant elles témoignent de la subjectivité de l’auteur.
    http://visionscarto.net/Humboldt-carto-subjective

    Le monde sens dessus dessous
    Un planisphère renversé montrant la Terre vue depuis l’hémisphère sud (à télécharger en haute résolution). Consulter la page des #projections cartographiques (http://cartonumerique.blogspot.com/p/projections-cartographiques.html) pour accéder à d’autres vues renversantes de la Terre.
    https://www.digitalcommonwealth.org/search/commonwealth:9s161j433

    Cartographie ultrapériphérique, et si on changeait de point de vue
    Une carte des territoires ultramarins vus depuis l’hémisphère sud.
    http://www.une-saison-en-guyane.com/extras/carte/carto-ultraperipherie-si-on-changeait-de-point-de-vue%e2%80%89

    Projections du futur
    Les projections du futur seront probablement centrées sur les océans, comme ces deux cartes du monde en projection Mercator oblique qui représentent les continents tout autour d’un océan unique.
    http://rightbasicbuilding.com/2019/09/09/the-world-maps-of-the-future

    Carte subjective de #Paris en 2050
    Cette carte imagine Paris en 2050, lorsque les effets du #réchauffement_climatique se seront durement faits ressentir... si rien n’est fait. Voir notre article de présentation : https://cartonumerique.blogspot.com/2019/02/carto-subjective-geo-prospective.html
    http://www.deuxdegres.net/projects/paris-2050
    #changement_climatique

    Utiliser des #SIG pour cartographier les #pratiques_spatiales
    Des recherches récentes montrent l’intérêt d’utiliser les données fournies par les #réseaux_sociaux pour les cartographier et mettre en évidence des comportements des individus dans l’espace.
    http://www.gislounge.com/using-gis-to-analyze-peoples-attitudes

    Cartographie collaborative
    L’objectif de ce site est de développer un ensemble d’usages pour aider à la dissémination des pratiques collaboratives en matière de cartographie, que ce soit pour le citoyen ou au sein de structures (associations, collectivités, milieu scolaire).
    http://cartographie-collaborative.eu

    #Mapquote
    Le projet collaboratif Mapquote prend la forme d’une #carte_interactive où chaque utilisateur peut déposer une #citation de #romans où il est question de cartes.
    http://neocarto.hypotheses.org/6502

    L’usage de Google Maps dans « #Netherland »
    Netherland est une belle réflexion désabusée sur les lieux et le déplacement, l’#espace et la #séparation, le fait de pouvoir être physiquement dans un lieu et mentalement dans un autre. Google Maps n’intervient que dans deux courts passages au début et à la fin du livre (source : Spacefiction)
    http://spacefiction.fr/2009/11/01/google-maps-enters-litteraturegoogle-maps-entre-dans-la-litterature

    #Hoodmaps
    Hoodmaps permet de créer des cartes participatives pour éviter les #pièges_à_touristes et fréquenter les quartiers branchés de la ville. La typologie est assez basique, voire un peu réductrice : entre les “hipsters”, les touristes, les étudiants, les “riches”, les “costards” et les “normaux”, mais permet de rapidement identifier les différents quartiers d’une ville.
    http://hoodmaps.com

    Apprendre sur le territoire en représentant son territoire
    Carte sensible élaborée par une classe de 1re ES qui montre la vision de leur lycée. A compléter par l’interview de Sophie Gaujal pour le Café pédagogique : L’approche sensible en cours de géographie, un ingrédient du bonheur ?
    http://hal.archives-ouvertes.fr

    Cartographie ton quartier
    Les cartes postales géocartographiques permettent d’articuler géographie spontanée et géographie raisonnée. Organisé par Sophie Gaujal, en partenariat avec le Café pédagogique, la Cité de l’architecture et l’IGN, le concours Cartographie ton quartier récompense les cartes postales cartographiques réalisées par des classes.
    http://blog.ac-versailles.fr/geophotographie

    Atelier de cartographie sensible (Ehess)
    La plateforme SIG de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, met à disposition des ressources sur la cartographie sensible dans le cadre des ateliers Géomatique et humanités numériques qu’elle organise, notamment sur Gennevilliers.
    http://psig.huma-num.fr/cartes-sensibles

    #Cartes_mentales dans le nord de #Marseille
    Ce billet de #Jérémy_Garniaux relate un atelier « cartes mentales » mené à Marseille, dans les 14, 15 et 16e arrondissements, par une plate-forme culturelle hors-les-murs constituée de cinq structures culturelles du Nord de Marseille.
    http://www.mapper.fr/cartes-mentales-dans-le-nord-de-marseille

    Chicago HomeStories Project
    Le projet est né à #Chicago et commence à se diffuser dans le monde. Il s’agit d’encourager les citoyens par des #marches_civiques à en savoir plus sur leur quartier.
    http://www.nationalgeographic.org/projects/out-of-eden-walk/blogs/lab-talk/2021-04-chicago-homestories-goes-global

    Concours #cartographie_imaginaire
    Cartographier la ville de demain, son quartier dans le futur, son école ou son collège idéal...
    http://www.concourscarto.com/accueil-cci

    Concours de dessin de cartes du monde pour enfants
    Le concours #Barbara_Petchenik est un concours biennal de dessin de carte destiné aux enfants. Il a été créé par l’Association cartographique internationale en 1993 dans le but de promouvoir la représentation créative du monde sous forme graphique par les enfants.
    http://icaci.org/petchenik

    Lignes d’erre - Les cartes de #Fernand_Deligny
    Pendant des années, Deligny a dessiné et fait dessiner des cartes de ce qu’il appelle leurs #lignes_d’erre, soit les trajets « libres » des #enfants sur leur aire de séjour. Il a perçu, par l’observation, que les autistes avaient une autre façon d’être au monde, une autre manière d’incarner l’humain.
    http://culture.univ-lille1.fr/fileadmin/lna/lna60/lna60p34.pdf

    La carte sensible de #Boulogne-Billancourt
    Un projet pédagogique conduit par une équipe d’enseignants du lycée J. Prévert de Boulogne-Billancourt avec des classes de Seconde.
    http://www.cafepedagogique.net

    La "carte du Tendre" de #Nantes
    #Gwenaëlle_Imhoff et #Emilie_Arbey, professeures de français et d’histoire géographie au collège Gutenberg de Saint-Herblain ont amené leurs 4èmes à réaliser de nouvelles « Cartes du Tendre » à la manière de Madame de Scudéry pour inventer « une géographie nantaise de l’Amour ». Enjeu de ce travail créatif et collaboratif, visuel et oral : aider les élèves à s’approprier « l’espace urbain proche et pourtant trop souvent lointain ».
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/08/31082020Article637344555283464848.aspx
    http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/lettres/continuite-pedgogique-et-numerique-en-lettres-carte-du-tendre-pr

    Cartographier l’#insécurité au collège
    Professeure d’histoire-géographie au collège Molière de Beaufort en Anjou, #Anaïs_Le_Thiec lance sa classe de 5ème dans une cartographie sensible du collège. Elle les invite à libérer leur parole via une #storymap.
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/10/18102019Article637069844590338061.aspx

    Dans ma ville on traîne
    Visite guidée et habitée par le rappeur #Orelsan, qui propose une description de la ville de #Caen. L’intérêt principal est de rappeler qu’un espace géographique, avant d’être un objet d’étude, reste surtout un lieu de vie que l’on habite. Le rappeur énumère ses souvenirs d’enfant, d’adolescent, d’étudiant. Ce faisant, il raconte SA ville. Il associe chaque action passée au lieu où elle s’est déroulée.
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2020/10/dans-ma-ville-on-traine-visite-guidee.html

    Des lieux où l’on exprime ses sentiments
    Carte interactive des lieux où les étudiants ont déclaré avoir pleuré sur le campus de l’université de Waterloo aux Etats-Unis (avec les commentaires). Cela correspondrait-il aux bâtiments de sciences et de mathématiques ?
    http://www.reddit.com/r/dataisbeautiful/comments/l3t3xx/oc_an_interactive_map_of_where_students_have

    Psycho-géographie de la ville de #Gibellina
    Quand les artistes essaient de tromper les algorithmes de télédétection. C’est ce qu’a fait l’artiste #Burri avec une oeuvre d’art gigantesque couvrant les ruines de la vieille ville de Gibellina en Italie (à voir dans Google Maps)
    http://www.archdaily.com/958178/the-psycho-geography-of-the-cretto-di-burri

    Lyon-La Duchère 2030 : imaginer des scénarios prospectifs
    Ces #scénarios prospectifs sont proposés par des élèves de 2nde du Lycée La Martinière-Duchère concernant le projet d’aménagement urbain #Lyon-La Duchère 2030.
    http://canabae.enseigne.ac-lyon.fr/spip/spip.php?article1103

    #Cartographie_sonore du quartier de l’Union (#Lille - #Roubaix - #Tourcoing)
    Réalisé dans le cadre du projet de recherche Géographie et prospective piloté par l’IFE, cette expérimentation pédagogique a permis de découvrir par l’expérience spatiale un projet d’#aménagement_urbain d’envergure (son évolution, ses acteurs et ses enjeux) dans l’environnement proche des élèves, en privilégiant une géographie fondée sur l’expérience du terrain.
    http://ife.ens-lyon.fr/geo-et-prospective/projet/cartographie-sonore-du-quartier-de-lunion

    #Cartophonies
    Comment sonne le monde ? Le site « Cartophonies » a pour objectif d’explorer l’#expérience_sonore contemporaine et d’aider a les prendre en compte dans l’avenir et dans les projets de transformation. Il contribue à construire une connaissance des milieux habités, du vécu des espaces et des ambiances contemporaines, celles du passé proche comme celles du futur.
    http://www.cartophonies.fr
    #son

    Cartes et mise en récit des mobilités
    Dans le cadre d’une recherche doctorale, #Sylvie_Joublot-Ferré étudie les spatialités des adolescents en s’appuyant sur la cartographie de leurs déplacements quotidiens enregistrés sous forme de traces GPS et en analysant ces cartes comme des #récits_de_vie.
    http://www.researchgate.net
    http://www.radiobus.fm/episode/interview-de-sylvie-joublot-ferre-hepl

    Comment les enfants ont perdu le droit de se déplacer
    Carte montrant le territoire pratiqué pendant l’enfance sur quatre générations à #Sheffield.
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-462091/How-children-lost-right-roam-generations.html

    Comment les jeunes géographes ressentent-ils le monde contemporain ?
    Un exercice de cartographie sensible proposé à des étudiants de master destinés à s’orienter vers le monde associatif donne un regard sur leurs représentations du monde. Environnement menacé, mobilités généralisées, et questionnements autour de la mondialisation émergent de ces cartes mentales, témoignant des inquiétudes d’une génération.
    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/carte-a-la-une/cartographie-emotions-monde-contemporain

    « Mais madame, je n’y suis jamais allé ! »
    Un #voyage_virtuel à #La_Réunion à travers la confection de #cartes_postales sensibles par des élèves de lycée professionnel. La #géographie_expérientielle ce n’est pas seulement du vécu, ce sont aussi (et surtout) des représentations (article extrait des Cahiers pédagogique, n° 559 "L’aventure de la géographie".
    http://www.cahiers-pedagogiques.com/Mais-madame-je-n-y-suis-jamais-alle

    Tour de la France par deux enfants (G. Bruno)
    Cet ouvrage constitue l’archétype du roman scolaire géographique. Réédité de nombreuses fois depuis sa sortie en 1877, l’ouvrage a connu un énorme succès (plus de 9 millions d’exemplaires), contribuant à façonner une image du territoire national.
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5684551x

    Une géographie subjective à travers les romans d’aventure pour la jeunesse
    Aurélie Gille Comte-Sponville, Modernité et archaïsme des lieux dans les romans d’enquête et d’aventure pour la jeunesse pendant les Trente Glorieuses en France, thèse soutenue en 2016. L’importance des lieux correspond à la quête d’une #utopie de l’enfance éternelle, qui figerait non seulement les héros dans la perfection de leur âge, mais aussi les lieux, dans une forme d’uchronie idéalisée.
    http://www.theses.fr/2016ARTO0008

    Le #Londres des romans de #John_Le_Carré
    #Mike_Hall a été chargé de dessiner pour l’éditeur Penguin Books la carte des personnages, des lieux et des scènes de romans d’espionnage de John Le Carré.
    http://thisismikehall.com/smileyslondon

    La carte de la classe de khâgne
    Cartographie subjective de la classe khâgne par Gus (@ecsolius) : quand un khagneux dresse la carte symbolique d’une année en prépa littéraire
    http://twitter.com/ecsolius/status/1292071140047937536

    La carte des mathématiques
    La carte du "#Mathematistan" représente les rapports ambigus que l’on peut avoir les #mathématiques. Une région souvent inaccessible ?
    http://www.reddit.com/r/math/comments/2av79v/map_of_mathematistan_source_in_comments

    Cartographie de son appartement
    Géographie de mon appartement vu par Thibaut Sardier.
    http://twitter.com/tsardier/status/1326832393655816192

    Cartographie imaginaire du nourrisson
    @LittleBigData suit, en infographies et sur les réseaux sociaux, les tourments et les joies de #jeunes_parents (voir cette présentation). Le résultat est un cartographie imaginaire des premiers mois de la vie d’un enfant. Avec une magnifique carte de la première année extraite de l’ouvrage Le Bébégraphe publié par Claire Dealberto et Jules Grandin aux éditions Les Arènes en 2021.
    http://twitter.com/LittleBigData_/status/1263721598076555265

    Carte des #lieux_communs
    De "l’usine à gaz" au "terrain d’entente", @LaMineComics passe en revue tous nos lieux communs inspirés de métaphores géographiques.
    http://twitter.com/LaMineComics/status/1097068721846321152

    https://cartonumerique.blogspot.com/p/cartes-sensibles.html

    #cartographie_sensible #bibliographie #ressources_pédagogiques

    ping @visionscarto @odilon @reka

  • Modernité et post-modernité
    http://www.weck.fr/2021/04/09/modernite-et-post-modernite

    Quand j’avais été à #New_York en 1991, les néons me semblaient alors une des marques de la modernité urbaine. Il y avait comme le sentiment d’une diversité de formes et de couleurs tout en restant dans des règles acceptables. Il s’agissait d’enseignes, pas de publicité. Cela apportait même une certaine esthétique à la ville […]

    #Monde

  • Early Release - Epidemiologic Evidence for Airborne Transmission of #SARS-CoV-2 during Church Singing, Australia, 2020 - Volume 27, Number 6—June 2021 - Emerging Infectious Diseases journal - CDC
    https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/27/6/21-0465_article

    An outbreak of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 infection occurred among church attendees after an infectious chorister sang at multiple services. We detected 12 secondary case-patients. Video recordings of the services showed that case-patients were seated in the same section, >15 m from the primary case-patient, without close physical contact, suggesting airborne transmission.

    #covid-19 #aérosols

  • Facteur de production, entreprise, portefeuille : les métamorphoses du capital humain, Michel Feher
    https://www.youtube.com/watch?v=Ki7D_5IZvNo

    Séance du 6 février 2020 : La « soumission » de projet. Bureaucratie, management et capital humain

    Interroger les fondements et l’efficace des dispositifs de financement et de recrutement qui affectent la manière de travailler des scientifiques, tel est le propos de la seconde séance de Politiques des Sciences, en partenariat avec RogueESR. Si les #managers de la #recherche, et avec eux certains scientifiques, ne semblent plus avoir pour horizon favorable de la recherche que d’augmenter le taux de sélection de l’Agence Nationale de la Recherche (l’#ANR), c’est le signe qu’il faut remettre sur le métier ce qui semble aller de soi dans cette manière de concevoir la dite excellence scientifique.

    A quel moment est-il devenu évident que le #projet devait être l’élément majeur de l’appréciation de la valeur des scientifiques, et la base légitime du financement de leurs recherches ? Comment peut-on accepter que notre métier soit le seul dans lequel, après de longue études et un processus de sélection étroit, on ne reçoive pas les moyens de l’exercer ?

    Pour démêler ce que ces processus doivent aussi bien aux schèmes du #New_Public_Management qu’à des théories qui se sont arrimées à autant de pratiques, on examinera à la fois une agence, l’ANR, des théories, celles du capital humain, des techniques de gestions et de contrôle, le #management, et un processus, celui de la bureaucratisation néolibérale, qui tend à coloniser les subjectivités, dans la recherche et en dehors, avec parfois l’enthousiasme gourmand de ceux qui « soumissionnent ».


    Michel Feher, Facteur de production, #entreprise, portefeuille : les métamorphoses du #capital_humain

    #évaluation #enseignement_supérieur #néolibéralisme #Foucault #Michel_Feher

    • Le temps des investis - Essai sur la nouvelle question sociale, Michel FEHER
      https://www.editionsladecouverte.fr/le_temps_des_investis-9782707197429

      L’emprise de la finance modifie aujourd’hui les attentes et les pratiques de l’ensemble des acteurs sociaux. C’est vrai des entreprises, qui veillent davantage au cours de leurs actions qu’à leur chiffre d’affaires, mais aussi des gouvernements, qui jugent plus urgent d’apaiser les inquiétudes de leurs créanciers que de répondre aux demandes de leurs électeurs. Même les particuliers gagent moins leur sécurité matérielle sur les revenus de leur travail que sur l’appréciation de toutes leurs ressources – leur patrimoine, mais aussi leurs compétences, relations, comportements.

      Selon Michel Feher, en déplaçant les enjeux de la question sociale, ces nouvelles priorités obligent la gauche à se réinventer. Car la « titrisation » des rapports humains sur les marchés financiers diffère de la marchandisation du travail sur le marché de l’emploi. Plus que sur l’extraction du profit, elle focalise les luttes sur les conditions d’allocation du crédit. L’exploitation que les employeurs continuent de faire subir à leurs employés renvoie désormais au pouvoir de sélection que les investisseurs exercent sur les « investis ».

      Les résistances à l’hégémonie des institutions financières devront trouver les moyens de peser sur les évaluations de la gouvernance entrepreneuriale et des politiques publiques en spéculant contre les critères qui président actuellement aux choix des financeurs. Si l’objectif poursuivi consiste à favoriser une autre circulation du capital, les militants qui les mettent en œuvre y puiseront également les éléments d’un imaginaire politique renouvelé.

  • Lutter contre la #financiarisation du #logement à #New_York
    https://metropolitiques.eu/Lutter-contre-la-financiarisation-du-logement-a-New-York.html

    À New York, le parc des logements à loyer contrôlé subit depuis une trentaine d’années une dérégulation qui a conduit à son rachat par des investisseurs financiers. Benjamin Teresa analyse ici la lutte des associations de #locataires contre ces propriétaires qui ont laissé le parc se dégrader tout en augmentant considérablement les #loyers. Dossier : Les villes à l’ère de la financiarisation En juin 2019, la législature de l’État de New York a stupéfié le secteur immobilier en entérinant le Housing Stability #Terrains

    / New York, financiarisation, logement, #mobilisation, #droit_au_logement, #politiques_du_logement, #États-Unis, #politiques_publiques, locataires, #savoirs_urbains, loyers, contrôle des (...)

    #contrôle_des_loyers
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-teresa2-fr.pdf

  • The weekend COVID-19 came to AIPAC – and changed the Jewish World forever - Haaretz
    https://www.haaretz.com/us-news/EXT.premium.EXT-STATIC-the-weekend-covid-19-changed-the-jewish-world-foreve

    On March 1, 2020, the coronavirus was barely making headlines in the United States and Israel. Both countries had more pressing matters. In Israel, which counted just 10 confirmed cases, the media was focused on the next day’s general election. In Washington, D.C. it was the Super Tuesday primary, not America’s 65 confirmed COVID-19 cases, that dominated the headlines. The virus was far away and the American capital felt safe – safe enough to host a gathering of more than 18,000 people, including dozens of members of Congress, in the largest annual Jewish event in the United States. But it would be two other, unheralded guests who would prove the most influential.

    Every year, supporters of Israel locally and globally gather for three days in Washington’s main convention center for the AIPAC Policy Conference – a display of political force just a stone’s throw away from Capitol Hill. The 2020 conference featured speeches by then-Vice President Mike Pence, House Majority Leader Steny Hoyer and a video address from Prime Minister Benjamin Netanyahu, who stayed home because of the election.

    Two anonymous participants from a suburb of New York, attending the event as part of a small synagogue delegation, managed to dramatically change the agenda of the American Jewish community within days. It wasn’t what they did at the event, but what they unknowingly brought with them: the virus.

    suivi, avec animation grand format, d’un des premiers événements disséminateurs états-uniens, il y a un an : la conférence annuelle de l’AIPAC

  • Le Voyage Immobile #24 : Pigalle, les nuits - Radio Nova
    http://www.davduf.net/le-voyage-immobile-24-pigalle-les-nuits-radio

    David Dufresne nous fait voyager dans ses souvenirs du #New_Moon et des nuits alternatives d’un Pigalle disparu. Une émission conçue et produite par Sophie Marchand Cet épisode est un voyage immobile ([podcast sur Radio Nova->https://www.nova.fr/news/le-voyage-immobile-24-pigalle-les-nuits-131938-08-03-2021) est un peu particulier – on ne va pas traverser le monde, mais on va plutôt voyager dans le temps, et se souvenir d’une époque doublement révolue. D’abord parce que notre émission se passe (...) #New_Moon

    / Une, #Wampas, New Moon, #Podcast, #Punk

    https://www.nova.fr/news/le-voyage-immobile-24-pigalle-les-nuits-131938-08-03-2021

  • David Brooks Resigns From The Aspen Institute
    https://www.buzzfeednews.com/article/craigsilverman/times-columnist-david-brooks-told-people-to-join-nextdoor

    David Brooks has resigned from his position at the Aspen Institute following reporting by BuzzFeed News about conflicts of interest between the star #New_York_Times columnist and funders of a program he led for the think tank.

    Eileen Murphy, a spokesperson for the Times, said in a statement that editors approved Brooks’s involvement with Aspen in 2018, when he launched a project called Weave. But current editors weren’t aware he was receiving a salary for Weave.

    “The current Opinion editors were unaware of this arrangement and have concluded that holding a paid position at Weave presents a conflict of interest for David in writing about the work of the project, its donors or the broader issues it focuses on,” Murphy said.

    #conflit_d'intérêt

  • « Un petit bout de sparadrap »
    http://www.davduf.net/un-petit-bout-de-sparadrap

    Les feux de poubelle sur BFM, Nirvana à Issy-les-Moulineaux, les débuts d’Internet, Un pays qui se tient sage, Tarnac, le Canada, les romans, le cinéma, les flics, la vallée des prisons, et un petit bout de sparadrap sur la plaque de Malik Oussekine. 35 ans de vie, et la voix chaude d’un intervieweur parmi les meilleurs, ce ceux qui s’en laissent conter. Sur CinéMutins. Ce soir, il y avait ça, sur la devanture du Chaplin, à Paris. Ce soir, il y a aussi ça, avec les copains des Mutins de Pangée, une (...) Biblio & Filmo Graphie

    / Une, #Spip, #Société_de_contribution, #La_Rafale, Télé, #Revue_de_presse, #Jacques_Brel, New (...)

    #Biblio_&_Filmo_Graphie #Télé #New_Moon
    https://www.cinemutins.com/un-pays-qui-se-tient-sage
    https://www.franceculture.fr/oeuvre/tchernobyl-forever-carnet-de-voyage-en-enfer

  • Affiché par Marie Lagouste (@MLagouste) le 13 février sur Twitter et traduit par TRADFEM
    ++++++++++++++++++++++++++++++++

    Personne ne dit que les êtres trans-identifiés ne devraient pas avoir de droits humains ; ce à quoi les femmes s’opposent est le fait que le transactivisme cherche à éliminer les droits et protections suivants, fondés sur le sexe, dont bénéficient les femmes.

    Voici une liste des droits humains des femmes que le transactivisme souhaite éliminer ; elle a été rédigée par l’internaute Gallus Mag, dont WordPress a supprim le blog pour l’avoir publiée.

    1. Supprimer le droit légal des femmes à s’organiser politiquement contre l’oppression fondée sur le sexe par les hommes.

    2. Supprimer le droit légal des femmes à se réunir en dehors de la présence d’hommes.

    3. Supprimer le droit légal des femmes à des programmes éducatifs créés pour les femmes en dehors de la présence des hommes.

    4. Éliminer la collecte de données sur les inégalités fondées sur le sexe dans les domaines où les femmes sont sous-représentées.

    5. Élimination des statistiques sur la criminalité fondée sur le sexe.

    6. Élimination des programmes et des compétitions sportives dédiées aux femmes et aux filles.

    7. Suppression du droit légal des femmes à être libres de la présence d’hommes dans les lieux d’hébergement public où la nudité est pratiquée.

    8. Élimination des subventions, des bourses, des désignations de conseils et d’administrateurs, des postes de représentation et des programmes de discrimination positive dédiés aux femmes.

    9. Suppression du droit légal des femmes à créer des cliniques de reproduction, des services d’aide aux victimes de viol, des groupes de soutien ou toute autre organisation dédiés aux femmes.

    10. Éliminer les médias spécifiques aux femmes ainsi que tout discours public spécifique aux femmes.

    11. Suppression du droit des journalistes à rendre compte du sexe et des antécédents des sujets.

    12. Éliminer le droit légal des lesbiennes de s’assembler publiquement.

    13. Élimination des organisations et des groupes de défense spécifiques aux lesbiennes.

    14. Élimination du droit légal des femmes à la liberté d’expression liée aux rôles et au genre.

    15. Élimination du droit légal des femmes à la protection contre les rôles sexuels imposés par l’État (apparence/comportement/pensée).

    16. Élimination du droit légal des filles à la protection contre les rôles sexuels imposés par l’État dans l’enseignement public.

    17. Élimination du droit des femmes dépendantes à ce que les lits d’hôpitaux/installations soient attribués séparément des hommes.

    18. Élimination du droit des femmes dépendantes à préférer des prestataires féminines pour leurs besoins personnels intimes.

    19. Élimination du droit fondamental des femmes détenues par l’État à être logées séparément des hommes.

    20. Contrairement à tout autre mouvement de justice sociale dans l’histoire, la poussée contemporaine en faveur des « droits des transgenres » (**telle qu’elle se joue actuellement**) est unique en ce sens qu’elle se fonde sur l’élimination des droits et des protections des femmes et des filles en fonction de leur sexe.

    Il ne s’agit pas de personnes dont le sexe est fluide. Il s’agit d’un mouvement coopté. Il s’agit d’activistes des droits des hommes qui éradiquent les droits des femmes.

    Que faut-il faire pour que les gens comprennent ? Il ne s’agit pas de personnes fluides en matière de genre qui expriment leur esprit fluide en matière de genre, il s’agit d’hommes qui prétendent être des femmes et qui s’emparent des espaces des femmes et les terrorisent à l’intérieur.
    Il s’agit d’hommes qui colonisent le féminin sacré, qui poussent au fétichisme, à la pornographie, à l’esclavage sexuel/la prostitution, au trafic sexuel, à la fabrication d’enfants perpétuels (interruption de la puberté),et à la stérilisation des jeunes (eugénisme).
    *********************************************************
    VEUILLEZ REDIFFUSER CET AVERTISSEMENT.

    https://tradfem.wordpress.com

  • Accidental Skyline – The Municipal Art Society of New York
    https://www.mas.org/initiatives/accidental-skyline


    Rendering of the Manhattan skyline with proposed super-tall buildings.

    A blueprint for a more intentional city
    2013-present

    Since the release of its Accidental Skyline report in 2013, MAS has been raising the alarm about the need for new rules and regulations to protect public assets like light, air, open space, and the character of the City’s neighborhoods from supertall towers and out-of-scale development.

    New York is experiencing an unprecedented boom in as-of-right, out-of-scale development that flout the intention of our zoning code. We urge the City to address the following interrelated issues that have given rise to supertalls and out-of-scale development:

    Loopholes and outdated rules, including provisions for air rights transfers, zoning lot mergers, height factor buildings, structural voids, and floor area bonuses, along with deficient environmental review evaluations and questionable mitigation enforcement;
    Inadequate public input, including significant actions with no public review, resistance to community-based planning initiatives; and
    Lack of accountability, including an opaque process rife with inaccessible and incomplete information and insufficient building applications.

    Please visit our ten-point plan for reform: How Do We Fix It?
    https://www.mas.org/initiatives/accidental-skyline/#fix-it

    #architecture #urbanisme #USA #New_York

  • The Response to the GameStop Fiasco Shows It’s Still Wall Street’s Economy
    https://jacobinmag.com/2021/01/gamestop-wall-street-free-market-finance

    There are two versions of neoliberalism. In the one we’re told exists, the government is kept small and its role in the market kept to a minimum, allowing the beauty of capitalism’s “creative destruction” to flower and sort the winners from the losers, spur invention and innovation, and create the most rational of outcomes for all of society.

    In the one that actually exists — a political project of the business elite to keep workers weak and keep more of the economy’s spoils to themselves — the economy is deliberately shaped so as to best serve those elite interests. Sometimes that means a free market allowed to run free, and sometimes that means taking a strong hand to control it: whatever leaves the big guys with the fattest wallets at the end of the day.

    We’re seeing this in action right now in the GameStop saga, where a group of Wall Street–trading Redditors this week created chaos in the stock market by artificially pumping up the share value of the struggling gaming retailer, at a time when many on Wall Street were betting it would drop. They’ve since done the same to other stocks, such as theater chain AMC and retailer Bed, Bath & Beyond. Such absurdity is par for the course in a stock market that’s more a bankers’ casino than an actual reflection of the economy, as we saw most dramatically in the record share values of 2020, which came with near-record levels of death and hunger.

    But because this time it’s Wall Street that has been left holding the bag, due to foiled short bets, panic has set in among the financial establishment. With major hedge funds and others swiftly losing more than $5 billion (now up to $70 billion), there was nothing else to do: the free market had to be curtailed to protect the titans of finance.

    #capitalisme #bourse #spéculation #nantis #new_economy

  • Un rapport sur la loi grecque, et la proposition de la Commission de règlement de filtrage des personnes migrantes aux frontières extérieures, et qui fait partie du #Pacte européen de migration et d’asile.

    EU’s proposed screening rules for migrants are based on « failed and violent » Greek law

    The EU’s proposed ’#Screening_Regulation' (https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=COM:2020:612:FIN), published as part of the Pact on Migration and Asylum, foresees “pre-entry screening that should be applicable to all third-country nationals who are present at the external border without fulfilling the entry conditions or after disembarkation, following a search and rescue operation.” Many of the provisions correspond to those introduced in Greek law in recent years, say a group of NGOs. They argue that understanding these similarities is essential for “preventing the entrenchment of failed and violent border policies in the ‘new‘ EU #Pact_on_Migration_and_Asylum” (https://eldh.eu/2020/11/05/eldh-statement-on-the-new-eu-pact-on-migration-and-asylum/#:~:text=The%20Pact%20on%20Migration%20and,procedures%2C%20unlawful%20returns%2)

    “The European Commission proposal for a Screening Regulation is largely modelled on the “reception and identification procedure” (διαδικασία υποδοχής και ταυτοποίησης), which applies to everyone irregularly arriving in Greece. The majority of its provisions correspond to provisions of Greek legislation in relation to key elements of the process such as restrictions on liberty, identification, registration, medical check, vulnerability assessment, and referral to asylum or other procedures. An in-depth understanding of the existent Greek procedure is therefore essential to identifying pitfalls and concerns with the Screening Regulation proposal at an early stage of negotiations within the Council and the European Parliament, with a view to preventing the entrenchment of failed and violent border policies in the ‘new‘ EU Pact on Migration and Asylum.

    To this end, the correlation table presented in the document below provides a point-by-point comparison of the main provisions of the Screening Regulation proposal with relevant domestic legislation, namely L 4375/2016 and L 4636/2019 (IPA). It also offers a detailed analysis of the implementation of the reception and identification procedure in practice, drawing on up-to-date information complemented by observations from civil society organisations. The information provided in the correlation table has been collected through the collaborative effort of Refugee Support Aegean (RSA), HIAS Greece, Greek Council for Refugees, Danish Refugee Council, Legal Centre Lesvos, FENIX Humanitarian Legal Aid, ActionAid Hellas and Mobile Info Team, and legal practitioners.”

    See: The Workings of the Screening Regulation: Juxtaposing proposed EU rules with the Greek reception and identification procedure (Legal Centre Lesvos: https://legalcentrelesvos.org/2021/01/26/the-workings-of-the-screening-regulation-juxtaposing-proposed-eu-)

    https://www.statewatch.org/news/2021/january/eu-s-proposed-screening-rules-for-migrants-are-based-on-failed-and-viole

    #pacte_européen #identification #frontières_extérieures #Grèce #EU #UE #tri #catégorisation #loi #Pacte_européen_sur_la_migration #new_pact #nouveau_pacte #pacte_sur_la_migration_et_l'asile #union_européenne

    ping @isskein @karine4 @i_s_ @_kg_ @etraces

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    voir aussi ce fil de discussion sur le nouveau pacte :
    https://seenthis.net/messages/876752

    • RAPPORT sur la mise en œuvre de l’#article_43 de la directive 2013/32/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 relative à des procédures communes pour l’octroi et le retrait de la protection internationale

      Le présent rapport porte sur l’application des procédures à la frontière par les États membres. L’article 43 de la directive 2013/32/UE relative à des procédures communes pour l’octroi et le retrait de la protection internationale (directive sur les procédures d’asile) établit les procédures à la frontière comme une possibilité à laquelle les États membres peuvent avoir recours dans le cadre du fonctionnement du régime d’asile européen commun. Lorsqu’une demande d’asile est présentée à la frontière ou dans une zone de transit, les États membres peuvent, sous certaines conditions, examiner la demande dans ces lieux.

      Objet du rapport

      L’objectif principal du rapport est de permettre au Parlement de prendre des décisions éclairées et fondées sur des données probantes lors des négociations à venir sur le pacte sur la migration et l’asile, dans le cadre duquel les procédures à la frontière jouent un rôle crucial. Les procédures à la frontière jouent un rôle essentiel dans la proposition relative au pacte. Or, la Commission n’a jamais fait l’effort d’évaluer leur mise en œuvre, de déterminer si leurs objectifs sont atteints et d’établir les conclusions à tirer pour une nouvelle législation.

      Les rapports de mise en œuvre constituent un élément essentiel du programme de la Commission pour une meilleure réglementation, qui vise à concevoir et à évaluer les politiques de l’Union de manière à ce qu’elles atteignent leurs objectifs de la façon la plus efficace et efficiente possible. Toutefois, la Commission n’a pas publié à ce jour de rapport sur la mise en œuvre de la directive sur les procédures d’asile, manquant ainsi aux obligations d’information qui lui incombent en vertu de l’article 50 de ladite directive. De plus, en 2016, aucune analyse d’impact n’a été réalisée lorsque la Commission a proposé une réforme de cette directive pour la transformer en règlement. Il en va de même pour la proposition de modification récemment publiée (COM(2020) 611 final).

      Le présent rapport ne vise ni à remplacer le rapport complet sur la mise en œuvre de la directive sur les procédures d’asile que la Commission aurait dû réaliser, ni à évaluer les incidences des nouvelles propositions de cette dernière. Elle vise plutôt à apporter un éclairage sur la mise en œuvre par les États membres des procédures à la frontière au titre de la directive sur les procédures d’asile ainsi que sur les problèmes et les lacunes existants. Cet état des lieux devrait permettre au Parlement de prendre des décisions éclairées et fondées sur des données probantes lors des négociations à venir sur la proposition de modification de la directive.

      Le rapport repose sur l’évaluation de la mise en œuvre publiée par l’EPRS en novembre 2020, qui donne une analyse comparative de l’application de l’article 43 de la directive sur les procédures d’asile, ainsi qu’une appréciation juridique de la transposition et de l’application de cet article par les États membres. Le projet de rapport initial s’appuie sur les conclusions préliminaires de cette évaluation. Il se peut que le rapporteur dépose des amendements au projet de rapport afin d’adapter le rapport à l’évaluation de la mise en œuvre finale.

      Les procédures à la frontière sont mal définies

      Dans son évaluation de la mise en œuvre, l’EPRS montre que le concept des procédures à la frontière est mal défini dans la législation de l’Union en matière d’asile. Cela soulève de vives inquiétudes quant à leur application, en particulier en ce qui concerne les droits fondamentaux et les garanties procédurales.

      Les procédures à la frontière constituent une exception à la règle juridiquement définie par la directive sur les procédures d’asile selon laquelle les demandeurs d’asile ont le droit de rester sur le territoire d’un État membre, y compris à la frontière ou dans une zone de transit. La directive sur les procédures d’asile limite donc strictement les procédures à la frontière à un nombre exhaustif de cas. Le législateur de l’Union a en outre souhaité une interprétation étroite puisqu’il souligne que, pour autant qu’un demandeur ait exposé des raisons reconnues valables, l’absence de documents à l’entrée ou l’utilisation de documents falsifiés ne devrait pas entraîner en soi un recours automatique à la procédure à la frontière ou à la procédure accélérée (considérant 21 de la directive). Néanmoins, dans la pratique, la directive donne une trop grande marge de manœuvre aux États membres pour un recours « à la carte » aux procédures à la frontière, souvent bien au-delà des limites fixées par la directive.

      Certains États membres examinent la recevabilité des demandes d’asile dans le cadre des procédures à la frontière, tandis que d’autres en examinent également le fond. Certains États membres examinent les cas relevant du règlement de Dublin dans le cadre des procédures à la frontière, tandis que d’autres ne le font pas. Certains États membres accordent une protection internationale dans le cadre d’une procédure à la frontière, tandis que d’autres autorisent l’entrée des demandeurs lorsqu’ils constatent qu’un demandeur d’asile est susceptible de remplir les conditions requises pour bénéficier d’une protection internationale. En outre, plusieurs États membres appliquent les procédures à la frontière d’une manière beaucoup plus large que ne le prescrit la directive sur les procédures d’asile ; certains dirigent même toutes les demandes d’asile introduites à la frontière vers les procédures à la frontière. De plus, certains États membres appliquent les procédures à la frontière sans les qualifier en tant que telles dans le droit national.

      La rétention comme règle dans les procédures à la frontière

      Les procédures à la frontière reposent souvent sur la fiction juridique de l’absence d’entrée, partant ainsi du principe que la procédure a lieu avant une décision sur le droit d’un demandeur d’entrer sur le territoire d’un État membre ou dans le cadre d’une telle décision. Cela a de graves conséquences pour les demandeurs d’asile. Dans tous les cas analysés par l’EPRS dans son évaluation de la mise en œuvre, les demandeurs d’asile soumis à des procédures à la frontière ont de facto été placés en rétention.

      La rétention et la privation de liberté ont de graves répercussions sur les droits fondamentaux d’une personne. C’est pourquoi le droit de l’Union et le droit international relatif aux droits de l’homme établissent des conditions strictes pour la rétention des demandeurs d’asile. L’article 26 de la directive sur les procédures d’asile interdit le placement en rétention de demandeurs au seul motif qu’ils sont des demandeurs. Une liste exhaustive des motifs de placement en rétention et des garanties pour les personnes placées en rétention figurent dans la directive 2013/33/UE (directive relative aux conditions d’accueil).

      Or, ces conditions et garanties ne sont généralement pas prises en compte dans les procédures à la frontière. En règle générale, les États membres placent de facto les demandeurs d’asile en rétention, souvent sans examiner le critère de nécessité ou sans fournir d’autres solutions que la rétention. Dans de nombreux cas, les demandeurs d’asile n’ont pas accès aux garanties applicables aux demandeurs d’asile qui sont placés en rétention dans le cadre de procédures menées à l’intérieur du pays. Plusieurs États membres placent de facto les demandeurs d’asile en rétention, sur la base de la fiction de l’absence d’entrée, sans reconnaître qu’il s’agit là d’une privation de liberté. En conséquence, les demandeurs d’asile placés en rétention dans le cadre d’une telle procédure à la frontière n’ont même pas accès aux garanties procédurales de base telles qu’un contrôle juridictionnel de leur rétention. Cette situation est d’autant plus préoccupante que les conditions de rétention aux frontières sont souvent inadaptées. En cas d’afflux massif, comme sur les îles grecques, les procédures à la frontière vouent les demandeurs à des conditions inhumaines.

      Si les demandeurs d’asile sont de facto placés en rétention aux frontières, la rétention devrait toujours être prescrite par la loi, et les mêmes garanties procédurales devraient être appliquées que pour les demandeurs d’asile placés en rétention dans le cadre de procédures menées à l’intérieur du pays. En tout état de cause, les demandeurs d’asile ne devraient pas être placés en rétention par défaut.

      Refus d’entrée

      Il y a lieu de donner aux intéressés la possibilité d’introduire une demande d’asile à la frontière. S’il existe des éléments donnant à penser qu’une personne aux frontières extérieures peut souhaiter présenter une demande de protection internationale, les États membres doivent l’informer de la possibilité de le faire et prendre des dispositions en matière d’interprétation afin de faciliter l’accès à la procédure d’asile.

      Toutefois, de nombreuses informations font état d’un refus d’entrée ou d’un renvoi forcé dans le cadre de procédures à la frontière, sans que les besoins de protection des intéressés ne soient évalués et sans que leurs demandes d’asile ne soient enregistrées. Cela constitue une violation grave du droit de l’Union et du droit international.

      Pour prévenir de telles pratiques illégales et veiller à ce que les États membres respectent le droit de l’Union et le droit international aux frontières extérieures, il convient de mettre en place des mécanismes de contrôle indépendants. Conformément aux orientations de l’Agence des droits fondamentaux (FRA) sur les contrôles aux frontières, les États membres devraient être tenus d’accorder aux organes de contrôle l’accès aux installations frontalières en vue de garantir la protection effective des droits fondamentaux et la notification systématique des violations. Les États membres devraient également faire en sorte que toutes les allégations donnent lieu à des enquêtes et des sanctions.

      Évaluation de la vulnérabilité

      Il est inquiétant que les États membres ne disposent pas de mécanismes adéquats permettant d’identifier les personnes ayant des besoins particuliers afin de les exempter de la procédure à la frontière. Dans son évaluation de la mise en œuvre, l’EPRS montre que des mécanismes appropriés et efficaces d’identification des vulnérabilités font défaut dans tous les pays examinés et que plusieurs États membres ne disposent d’aucun mécanisme de ce type. Les personnes présentant des vulnérabilités invisibles, telles que les victimes de torture ou d’abus sexuels, ne sont pratiquement jamais identifiées lors d’une procédure à la frontière. Les garanties procédurales spéciales et le soutien adéquat sont souvent vains dans la pratique en l’absence de mécanismes d’identification appropriés. Cette situation est particulièrement préoccupante pour les enfants et soulève des questions quant au respect de l’intérêt supérieur de l’enfant consacré à l’article 24, paragraphe 2, de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. C’est pourquoi les enfants et leurs familles devraient généralement être exemptés des procédures à la frontière.

      Garanties procédurales et équité des procédures à la frontière

      Dans son évaluation de la mise en œuvre, l’EPRS fait état de problèmes importants liés aux garanties procédurales dans tous les États membres examinés. Les demandeurs doivent être informés de leurs droits et de la procédure d’asile et ils doivent avoir un accès effectif aux organisations et personnes qui fournissent des conseils. Or, dans la pratique, cela n’est souvent pas le cas. De nombreux États membres prévoient dans leur législation le droit à une assistance juridique gratuite en première instance des procédures à la frontière, alors qu’ils ne sont pas tenus de le faire. Cependant, la brièveté des délais et la rétention (de facto) empêchent souvent l’accès effectif à l’assistance juridique. Les demandeurs d’asile ne sont pas en mesure de contacter un avocat en raison d’un manque d’outils de communication, les avocats manquent de temps pour préparer le recours ou une audition avec leur client ou les avocats qualifiés font complètement défaut. Les ONG ne peuvent souvent pas combler les lacunes en raison de leur accès limité ou total aux infrastructures aux frontières. L’interprétation est souvent indisponible, de mauvaise qualité ou difficile lorsqu’elle est effectuée par téléphone. De plus, les demandeurs ne sont souvent pas informés systématiquement de la procédure d’asile et de leurs droits.

      En raison de la nature même des procédures à la frontière, il est difficile de fournir des garanties procédurales complètes dans la pratique. Leur efficacité est compromise par la combinaison d’une rétention (de facto) et de délais plus courts appliqués dans le cadre des procédures à la frontière. Les États membres fixent généralement des délais très courts de quelques jours seulement pour la procédure de recours, ce qui porte atteinte au droit à un recours effectif, compte tenu de l’accès limité à l’assistance et au monde extérieur. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la directive sur les procédures d’asile ne garantit pas que la procédure de recours aura un effet suspensif.

      En ce qui concerne la procédure rapide à la frontière sur les îles grecques, la FRA, le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés et le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme des migrants ont tous fait part de graves préoccupations concernant les garanties procédurales et les problèmes relatifs aux droits fondamentaux qui semblent presque insurmontables.

      Les procédures à la frontière se caractérisent par le dilemme inévitable de la nécessité de garantir une procédure équitable, pour laquelle le temps manque, et de celle de réduire autant que possible la durée de la rétention des demandeurs, le cas échéant. Elles ne contribuent donc pas aux objectifs de la directive sur les procédures d’asile. Par conséquent, les États membres devraient généralement s’abstenir d’appliquer des procédures à la frontière et ne devraient en aucun cas être tenus de les appliquer. Les États membres qui recourent à de telles procédures soit ne peuvent pas garantir une procédure équitable soit enfreignent les droits fondamentaux des demandeurs en les plaçant en rétention pendant de longues périodes.

      Si elles sont néanmoins appliquées, ces procédures devraient être strictement limitées aux cas moins complexes, par exemple ceux où le demandeur a obtenu une protection internationale dans un autre État (membre) ou ne soulève que des questions non pertinentes pour l’examen d’une procédure d’asile.

      https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/A-9-2021-0005_FR.html