#8 / Habiter le temporaire et la contrainte : le Centre d’Accueil Provisoire de la Jungle de #Calais
Depuis 1999, face à Douvres en Angleterre, l’histoire se répète inlassablement. Avec une courbe démographique en dents de scie, les migrant.e.s échouent dans le Calaisis. Mais si l’histoire bégaie, les chiffres témoignent depuis 2014 d’une nouvelle ère de migration de masse1 , se traduisant notamment par l’ouverture en 2015 du centre Jules Ferry, un centre d’accueil de jour pour les migrant.e.s. En août de cette même année, alors que près de 3 500 migrant.e.s étaient installés autour de ce centre, les pouvoirs publics annonçaient la mise en place d’un dispositif d’hébergement de nuit : « Notre objectif est sécuritaire et que plus aucun migrant ne doit dormir sur la lande, qui n’est ni un lieu d’hébergement, ni un projet de vie. On est dans un dispositif de mise à l’abri provisoire ». Voilà ce que déclarait la préfète du Pas-de-Calais quatre mois plus tard, lors de l’ouverture du camp de conteneurs pouvant accueillir 1 500 migrant.e.s au cœur de la « #New_Jungle ». Ce dispositif est appelé #Centre_d’Accueil_Provisoire (#CAP) où, comme son nom l’indique, tout semble avoir été pensé pour que les séjours y soient éphémères.
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