Building up stories
La montée du storytelling en #urbanisme est concomitante de la fin de ce que l’on a appelé les grands récits. Le récit d’urbanisme, tel que le définissait Secchi dans les années 1980, à savoir une rhétorique progressiste et émancipatoire associée aux transformations de la ville, fait place à une simple mise en intrigue des projets urbains, une narration de la ville à venir. Cette transformation de l’#action_urbaine s’articule à de nouvelles conditions d’exercice du métier d’urbaniste. Les faiseurs de ville étant désormais appelés à être des techniciens de la planification, des producteurs de sens, des animateurs de processus participatifs, des communicateurs d’intentions, des médiateurs culturels. Cette transformation de l’action urbaine est par ailleurs traversée par l’émergence d’un nouveau mode de gouvernance urbaine (la #new_public_governance). Enfin, cette transformation de l’action urbaine est annonciatrice d’un #urbanisme_spectaculaire au sens de Debord. Un urbanisme qui, à défaut de produire de la matière territoriale, travaille à la diffusion d’#images et de #discours : l’action se transformant en sa #représentation.
Ce livre se consacre à la description – en caméra subjective – de cette transformation de l’action urbaine à l’heure du spectaculaire intégré.
▻http://www.braillard.ch/fr/recherches/building-up-stories
#livre #urban_matters
cc @reka