• #truffes
    #terres #foret #land_use
    #Hérault : polémique autour d’une #mégaferme #truffière - Capital.fr
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/herault-polemique-autour-dune-megaferme-truffiere-1321563

    L’Hérault va-t-il devenir le paradis pour les investisseurs anglo-saxons amateurs de #niches_fiscales ? C’est en tout cas ce que promet le projet de #Truffle_Farms. Cette société britannique s’est offert le domaine des Jasses, une vaste zone naturelle, sur lequel elle veut implanter une mégaferme truffière à Ferrière-les-Verreries, situé au pied du #Pic_Saint_Loup.

    Un projet polémique, comme l’explique le Parisien. Martin Waddell, l’investisseur écossais à la base de ce projet, souhaite planter des #chênes truffiers sur 371 hectares, promettant des retours sur investissements jugés mensongers par ces détracteurs.

  • Venezuela : pourquoi maintenant et pourquoi pas il y a 18 mois ?

    C’est le point aveugle de la campagne actuelle (et des médias). La raison probable est que cette fois-ci, le coup a été soigneusement monté et préparé de longue date, avec le soutien de qui l’on sait. Prévu pour se déclencher à l’occasion de l’entrée en fonction de Nicolás Maduro dans son nouveau mandat (le 10 janvier) alors que le président de l’Assemblée nationale (Juan Guaidó) venait, comme prévu par l’accord interne de l’opposition qui a organisé une rotation entre ses composantes, de prendre ses fonctions.

    Je rappelle, pour la énième fois, la situation institutionnelle :

    • l’Assemblée nationale a été élue le 6 décembre 2015, elle est entrée en fonction le 5 janvier suivant pour un mandat se terminant le 5 janvier 2021. L’opposition y est majoritaire et la présidence est assurée par rotation de un an. Voluntad Popular n’est que le troisième parti dans cette coalition et Juan Guaidó de VP est le quatrième à assurer cette présidence tournante (à la suisse ;-) après AD, PJ et UNT.


    https://es.wikipedia.org/wiki/Asamblea_Nacional_de_Venezuela

    Face au blocage institutionnel, Nicolás Maduro, appuyé par le TSJ – la cour suprême – à sa main, a émis un décret présidentiel le premier mai 2017 annonçant un changement de constitution (de 1999) et convoqué des élections le 30 juillet. Avec les résultats suivants :


    https://es.wikipedia.org/wiki/Asamblea_Nacional_Constituyente_de_Venezuela_de_2017

    La Constituante fixa initialement sa durée à 2 ans, puis l’étendit en tant que de besoin… Le18 août 2017, elle s’auto-attribue les pouvoirs législatifs ("courants") de l’Assemblée nationale.

    Seuls les pays amis du Venezuela ont reconnu ce « coup d’état institutionnel » (c’est de moi, les juristes s’empoignent autour du (volumineux) texte de la constitution de 1999 pour savoir si le président a effectivement le droit d’appeler à une constituante…)

    Les autres (y compris tous les pays occidentaux) rejettent l’Assemblée constituante, l’excluent des rencontres et organismes interparlementaires etc. mais n’ont rien fait. Leur seul vrai souci, c’est que la Constituante respecte les accords internationaux conclus précédemment par les Assemblées,… Ce dont ils ont obtenu garantie.

    L’Assemblée nationale, dépourvue de tout pouvoir, et dont les membres ont été privés de leur immunité par la Constituante, n’a pas été dissoute (c’est pas prévu…) ni dispersée par la force ce qui acterait un « vrai » coup d’état.

    Ainsi, s’est constitué ce « coup d’état permanent » ( :-) et cette situation de double pouvoir (même si l’AN n’en a de fait aucun) dont on sait depuis quelque temps (… ;-) qu’elle est propice aux révolutions. Et c’est sur cette situation que peut ainsi se bâtir - finalement - le « coup d’état » visant à transférer les pouvoirs effectifs à celle des deux instances qui ne le détient pas.

    Qu’est-ce qui est légal ? qu’est-ce qui est légitime ? On n’en est plus là. Ça fait plus de deux bonnes années que le régime vénézuélien s’éloigne des « normes démocratiques » et transforme ses institutions dans un sens dictatorial avéré (le président de la Constituante, Diosdado Cabello est un ancien militaire, « dur » avéré, qui s’est vu un temps comme successeur de Chávez et joue aussi certainement son jeu personnel) . Dénoncer l’illégitimité de l’élection présidentielle de 2018 (boycottée, comme celle de la Constituante, par l’opposition) ou reconnaitre la légitimité de Juan Guaidó, mise en avant comme une évidence par tout le monde (politiques et médias) fait partie du « jeu ».

    Encore une fois, pourquoi maintenant et pas en août 2017, comme quelques voix l’ont fait dès cette époque.

    • Juan Guaidó a plutôt bien joué son coup (!) Une preuve est que celui-ci dure nettement plus longtemps que les précédents.

      Pour le moment, il offre une amnistie à tout ceux qui le rejoindraient, incluant y compris Nicolas Maduró et les membres des forces armées et de répression.

      Qu’en est-il des autres membres de la MUD ? la plate-forme UNIE (?) démocratique. Acción Democrática et Primero Justicia n’ont pas brillé par un soutien appuyé. C’est l’éclatement de l’opposition et le tiraillement entre les ambitions personnelles qui est depuis longtemps le point fort de l’officialisme

      Que va faire Leopoldo López, fondateur de VP, doublé par un p’tit jeune ?

    • Enfin, mais à ce compte-là, je finis par devenir paranoïaque, mais comme tout arrive en même temps,… on ne peut pas exclure une intervention armée de la Colombie (et plus, si affinités) dans les llanos, au choix ou simultanément,
      • pour venir en aide au régime légitime (on n’en est pas encore au soulèvement populaire contre la dictature)
      • pour faire le ménage dans la guérilla qui y a de solides implantations, ménage que ne fait pas le gouvernement Maduro, et venger l’attentat (ne pas oublier monstrueux d’autant plus qu’il y a des rumeurs appuyées de false flag) de l’école de police de Bogotá
      • pour une opération d’aide humanitaire au peuple vénézuélien,
      • pour récupérer quelques bouts de territoire (dans le Golfe du Venezuela, la Commission permanente de conciliation colombo-vénézuélienne est au congélateur (WP) depuis 1990, et, pourquoi pas, remettre la main, sur un bout de l’état d’Apure (Vén.), qui viendrait compléter le département d’Arauca (Col.) où l’on vient de confirmer la découverte de pétrole léger…
      https://es.wikipedia.org/wiki/Frontera_entre_Colombia_y_Venezuela

      Le principal problème est qu’une telle action entrainerait rapidement une union nationale contre l’ennemi colombien. Et qu’un gouvernement né dans de telles conditions ne pourrait sans doute pas survivre à des abandons territoriaux.

      La guerra del petróleo, Alí Primera, 1977
      (bruits d’armes sur la Guajira et le Golfe du Venezuela)
      https://www.youtube.com/watch?v=T_roTFQvKe8

    • Une chose que j’ajoute, c’est qu’en définitive, il est très difficile de gouverner contre les élites économiques, surtout quand celles-ci sont soutenues et encouragées de l’extérieur. Le marasme économique n’est pas issu que de la mauvaise (?) gestion du régime en place... Il est aussi issu des sanctions extérieures et d’une forme de sabotage intérieur de la part des élites économiques. Et il me semble qu’on retrouve le même type de sabotage au Brésil, au Mexique, et en Argentine... Cf. les compagnies nationales pétrolières et minières.
      Enfin, pourquoi maintenant particulièrement ? Sans doute parce qu’en 2017, il y avait la Syrie et la digestion de l’élection de Trump... et il n’y avait pas encore la décision du Vénézuela de commercer son pétrole en autre monnaie que le dollar (cf. le dernier billet du Grand Jeu).

    • Oui, je n’ai pas parlé des sanctions,… Note que les infrastructures du pays sont profondément détériorées, pas seulement par éventuel sabotage (c’est la réponse du régime) mais aussi par insuffisance de maintenance et sous-investissement : les raffineries sont utilisées à une très faible fraction de leur capacité - le pays est devenu importateur de carburants…, les réseaux sont dans un état désastreux ( on ne compte plus les coupures de courant (apagón), d’eau, etc., les étals sont vides, vidés aussi par l’hyperinflation,…

      Agite, par surcroît, sous le nez des Trump, Bolton et consorts des « provocations » comme la visite d’un navire hôpital chinois, le bref séjour de bombardiers stratégiques russes, les propositions de fournitures de frégates iraniennes (tout ça en moins de 6 mois,…)

      Enfin, que le pétrole de la frange de l’Orénoque soit confié à des sociétés russes ou chinoises (d’ailleurs, la production n’arrive même plus à couvrir le remboursement des dettes,…) passe encore, c’est du lourd (je veux dire du pétrole lourd – pas tout à fait autant que l’asphalte des premières exploitations orientales du pays (1885) mais pas loin – donc difficile à exploiter et peu rémunérateur). Mais les toutes récentes confirmations de découvertes à la frontière colombo-vénézuélienne portent sur du pétrole léger, bien plus rentables, situées de plus dans une région très proche d’une zone d’exploitation d’hydrocarbures sur le déclin (le lac de Maracaïbo). Bon, il y a les Andes entre les deux, mais il y a de grandes chances que San-Cristobal–del–Táchira deviennent un lieu stratégique, plus seulement comme centre économique de l’espace frontalier avec la Colombie (avec Cúcuta, de l’autre côté de la frontière) mais aussi sur un axe nord-sud de transport transandin pour les oléoducs… avec un débouché direct sur les raffineries vénézuéliennes) (le débouché fluvial par l’Arauca et l’Apure (navigables tous les deux), via l’Orénoque est aussi envisageable, mais je ne sais quelles sont les véritables capacités d’emport).

      Et pour l’instant le petro, éventuelle cryptomonnaie pour (aussi) s’affranchir du dollar et de la pression extérieure, développé avec des experts russes a plus l’air d’un serpent de mer…

  • Securing The Cloud
    https://hackernoon.com/securing-the-cloud-b38e1fbca0f8?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Over the years the cloud has become a cost-effective way to hold data. The cloud is a great way to store files while allowing your employees easy access quicker than passing them a USB drive or sending an email. Employees can be located anywhere in the world and still have access to necessary files.However, with the cloud come risks when it comes to securing your data away from unwanted eyes. Cloud security is the utmost importance to ensure that your information isn’t getting into the wrong hands. This is especially true if the data stored needs to follow HIPAA laws. Here are some tips for keeping your data safe and increasing your cloud security.Don’t Store Sensitive InformationThe minimal thing you can do to keep your cloud information secure is as simple as not storing sensitive (...)

    #nist-framework #secure-the-cloud #cloud-computing #securing-the-cloud #cloud-security

  • La crise nicaraguayenne : ressorts et perspectives
    https://www.cetri.be/La-crise-nicaraguayenne-ressorts

    Le 1er octobre dernier, face à l’Assemblée générale des Nations unies, le discours du ministre des Affaires étrangères du #Nicaragua n’a pas surpris. Mon pays « a résisté aux tentatives de coup d’État » à l’œuvre depuis le mois d’avril, expliqua-t-il, dénonçant dans le même mouvement « les menaces et l’ingérence des États-Unis », « l’interventionnisme », « le terrorisme déguisé en manifestations pacifiques », « les assassinats atroces, les tortures inhumaines, les destructions… », ainsi que « le capitalisme sauvage » (...)

    #Le_regard_du_CETRI

    / #Le_regard_du_CETRI, #Le_Sud_en_mouvement, #Analyses, Nicaragua, La Revue (...)

    #La_Revue_nouvelle

  • “These displaced people live in fear of being attacked at any time”

    After increased insecurity in the Tillabéry region of Niger caused large numbers of people to flee their homes, MSF carried out an emergency response in early January 2019.

    MSF deputy head of mission Boulama Elhadji Gori describes the situation.
    Why did MSF carry out an emergency response in the rural area of #Dessa in the #Tillabéry region last week?

    A state of emergency was declared recently in the department of Tillabéry, in the region of the same name. Like many other departments in the region, Tillabéry faces many security challenges.

    The people living in this border area between Mali and Niger find themselves trapped in violence that comes from two directions: on one side, the community conflict; on the other, the activities of non-state armed groups.

    After receiving information about people being displaced in the region, an MSF team visited the immediate area, where they saw first-hand the precarious situation in which the displaced people were living.

    We are talking about a total of 1,287 people at three sites within a five-kilometre radius. These people were already vulnerable, having been displaced several times already.

    What were people’s main needs?

    These people had been forced to leave their homes, their fields and often their animals in order to escape the violence orchestrated by armed groups and other opportunists. Because of the hostilities in the area, basic services such as schools and health centres have been closed.

    The displaced people lack shelter, food, healthcare and protection. They are also drinking untreated river water, which brings the risk of various diseases.

    Given the urgency of their needs, and in the absence of other humanitarian organisations, the MSF team decided to launch a response.
    What did MSF’s response involve?

    Our medical team conducted 170 medical consultations, mainly for respiratory infections, malaria, dermatitis and severe malnutrition, as well as 20 antenatal consultations.

    We also assessed the nutritional status of children and vaccinated nearly 130 children against measles. Five mental health promotion sessions were organised for approximately 160 people.

    Several patients were referred to the health centre for follow-up care, which MSF was also involved in. Our team distributed essential relief items to 220 families, including blankets, cooking utensils, washing kits, mosquito nets and jerry cans.

    To make sure that people have safe drinking water, the teams distributed 4,000 water purification tablets, and ran sessions on how to use them.

    Who are the displaced people?

    “Most of the people who fled the violence are women, children and the elderly, of different ethnicities, living in the border area between Mali and Niger. There are also a number of young people who reject violence and want to settle in places that are considered more secure.

    The displaced include refugees from Mali and internally displaced people from Niger.

    The majority of the displaced people live in fear of being attacked at any time, because of what they have already experienced – their villages being attacked, assassinations, their markets burned down, their animals stolen, and living with the threat of death.

    Other than this emergency response, what is MSF doing in Tillabéry region?

    MSF has been working in Niger’s Bani-Bangou department, near the border with Mali, since November 2018. Long before the state of emergency was declared, schools, health centres and other social infrastructure were not functioning because of the violence.

    MSF is working in the area to ensure access to free quality medical care for displaced people and local communities. We support two health centres and five health posts.

    We are also monitoring the situation in other areas which could potentially receive newly displaced people, or where there are needs not covered by other organisations, particularly in the area around Innates. MSF also supports medical services, from health posts to hospitals, in Bani-Bangou and Ouallam.

    Our teams work in collaboration with the Ministry of Health. In December 2018, we treated 4,599 people, provided 452 antenatal consultations and assisted 22 births. In addition, 588 children under the age of two received routine immunisations, and 34 women of childbearing age were vaccinated against tetanus. We also referred to hospital seven patients in need of emergency treatment.
    What are people’s main needs in this region? And what are the challenges of assisting them?

    People in this region need food, essential relief items, physical and mental healthcare, clean water, good sanitation and hygiene, and protection.

    The main challenge we face is the climate of insecurity in the region, which can make it difficult to reach the people who need assistance.

    https://www.msf.org/displaced-people-tillabery-niger-living-fear
    #IDPs #déplacés_internes #réfugiés_maliens #Mali #Niger #migrations #réfugiés

  • #Nicaragua : chronique d’une crise annoncée
    https://www.cetri.be/Nicaragua-chronique-d-une-crise

    Le 1er octobre dernier, face à l’Assemblée générale des Nations unies, le discours du ministre des Affaires étrangères du Nicaragua n’a pas surpris. Mon pays « a résisté aux tentatives de coup d’État » à l’œuvre depuis le mois d’avril, expliqua-t-il, dénonçant dans le même mouvement « les menaces et l’ingérence des États-Unis », « l’interventionnisme », « le terrorisme déguisé en manifestations pacifiques », « les assassinats atroces, les tortures inhumaines, les destructions… », ainsi que « le capitalisme sauvage » (...)

    #Le_regard_du_CETRI

    / #Le_regard_du_CETRI, #Le_Sud_en_mouvement, #Analyses, Nicaragua, La Revue (...)

    #La_Revue_nouvelle

  • Le #Niger et l’#Italie saluent la chute du flux de migrants africains vers l’Europe

    Le président du Niger Mahamadou Issoufou et le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, ont salué mardi 15 janvier à Niamey le #succès de la lutte conjointe contre l’#immigration_clandestine avec la chute drastique du flux de migrants vers l’Europe depuis 2016.
    « La collaboration conjointe avec le Niger a porté ses fruits (…) le nombre de migrants qui passent par le Niger a énormément baissé. L’Italie a réussi à réduire les débarquements (de clandestins) de 80%, voire plus, en 2018 », s’est félicité Giuseppe Conte.

    https://www.jeuneafrique.com/706613/societe/le-niger-et-litalie-saluent-la-chute-du-flux-de-migrants-africains-ver
    #externalisation #migrations #asile #réfugiés #lutte_contre_l'immigration_clandestine #statistiques #chiffres

  • These People Did Something For This Show In 2018
    http://www.radiopanik.org/emissions/moacrealsloa/these-people-did-something-for-this-show-in-2018

    Tonight we will present you the music of a lot of musicians who did something (playing and/or interview) for Moacrealsloa in 2018, it is a random selection chosen from these participants :

    #Osilasi, #Jacques_Foschia, #Pak_Yan_Lau, #Aloysius_Suwardi, #Eduardo_Ribuyo, #Judit_Emese_Konopas, #Drew_McDowell, #Ka_Baird, Philip Jeck, #Han_Bennink, #Kurt_Overbergh, #Dirk_Serries, #Guy_Segers, #Chris_Corsano, #Joëlle_Léandre, #Niels_Van_Heertum, #Michael_Baird, #Charlemagne_Palestine, #Geoff_Leigh, #Xylourius_White, #Renaldo_and_The_Loaf, #Kanker_Kommando, #Weiland, #Stefan_Christensen, #Guillermo_Lares, #Stefan_Schneider, #Peter_Zummo, #Tomoko_Sauvage, #Hariprasad_Chaurasia, #Yoshio_Machida, #Lu_Edmonds, #Bruce_Smith, #Beatriz_Ferreyra, #Robin_Storey, #Ghédalia_Tazartès, #Walter_Robotka, #Lori_Goldston, #Ben_Bertrand, Fumihico (...)

    #SEF_III #Fumihico_Natsuaki #Red_Brut #Zarabatana #Jung_An_Tagen #Niels_Latomme #Philip_Jack #Transport #Tommy_De_Nys #Sandra_Boss #Frosty #YPY #Radian #Vomit_Heat #Jacques_Foschia,Guy_Segers,Ben_Bertrand,Kanker_Kommando,Han_Bennink,Chris_Corsano,Weiland,Stefan_Christensen,SEF_III,Fumihico_Natsuaki,Drew_McDowell,Beatriz_Ferreyra,Renaldo_and_The_Loaf,Tomoko_Sauvage,Michael_Baird,Geoff_Leigh,Dirk_Serries,Red_Brut,Eduardo_Ribuyo,Zarabatana,Jung_An_Tagen,Ka_Baird,Judit_Emese_Konopas,Niels_Latomme,Xylourius_White,Philip_Jack,Peter_Zummo,Ghédalia_Tazartès,Stefan_Schneider,Walter_Robotka,Pak_Yan_Lau,Transport,Tommy_De_Nys,Hariprasad_Chaurasia,Robin_Storey,Niels_Van_Heertum,Osilasi,Yoshio_Machida,Aloysius_Suwardi,Lori_Goldston,Guillermo_Lares,Sandra_Boss,Kurt_Overbergh,Charlemagne_Palestine,Lu_Edmonds,Bruce_Smith,Frosty,YPY,Radian,Vomit_Heat,Joëlle_Léandre
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/moacrealsloa/these-people-did-something-for-this-show-in-2018_05997__1.mp3

  • Le mariage pour tous abordé lors du grand débat national ? « Nous n’interdisons aucun thème », répond Chantal Jouanno
    https://www.europe1.fr/politique/le-mariage-pour-tous-aborde-lors-du-grand-debat-national-nous-ninterdisons-a

    Invitée de la matinale d’Europe 1, lundi, la présidente de la Commission nationale du débat public Chantal Jouanno a indiqué qu’aucun thème n’était exclu du grand débat national qui débute le 15 janvier.

    Responsable de l’organisation du « #grand_débat_national », qui démarre le 15 janvier, Chantal Jouanno n’a pas exclu une réouverture du débat sur le mariage pour tous lors de ces échanges : « Peut-être que nos concitoyens voudront le faire. Nous n’interdisons aucun thème. C’est ensuite au gouvernement de décider ce qu’il en fera », a-t-elle assuré au micro d’Audrey Crespo-Mara sur Europe 1, lundi.

    Des opposants au mariage pour tous « libres » d’organiser une réunion. La présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) réagissait à la première place, parmi 5.000 propositions, de l’abrogation du mariage pour tous dans la consultation lancée par le #Conseil_économique_social_et_environnemental.

    #CESE

    • Gilets jaunes : 7 000 contributions déposées sur le site du Conseil économique, social et environnemental
      https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/gilets-jaunes-7-000-contributions-deposees-sur-le-site-du-conseil-econo

      Sur son site internet, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a lancé une consultation qui s’adresse à tous. 7 300 contributions ont été déposées, ce midi, vendredi 4 janvier. Le Cese proposait aux citoyens « avec ou sans gilet jaune » de s’exprimer sur six sujets : « inégalités sociales », « justice fiscale », « inégalités territoriales », « pouvoir d’achat », « participation des citoyens » et « transition écologique ».

      Les contributions les plus votées sont souvent celles issues de réseaux militants très marqués à droite comme celles de l’Institut pour la justice ou de collectifs opposés au mariage pour tous (en tête avec 4 700 votes) ou à la PMA.

      Dans les contributions les plus votées, figurent également des textes pour demander « la fin des subventions dans l’éolien », « le retour à l’universalité des allocations familiales », « la prise en compte du vote blanc » ou « la création d’un référendum d’initiative citoyenne » (900 votes).

    • La consultation du Cese détournée par les anti-mariages pour tous : « Une bonne pratique de ce qu’il ne faut pas faire », estime Mounir Mahjoubi - LCI
      https://www.lci.fr/social/la-consultation-du-cese-detournee-par-les-anti-mariages-pour-tous-une-bonne-prat

      La lecture du site du Conseil économique, social et environnemental (Cese) aura donné beaucoup de grain à moudre aux plus sceptiques dans le débat sur le Référendum d’initiative citoyenne. Le 15 décembre, l’assemblée constitutionnelle initiait une consultation en ligne, en réponse aux revendications des Gilets jaunes sur l’instauration de ce mode de démocratie directe. Elle permettait à tous les citoyens de proposer des mesures autour de six thèmes : inégalités sociales, justice fiscale, inégalités territoriales, pouvoir d’achat, participation des citoyens et transition écologique. 

      Des revendications bien loin des demandes portées par les Gilets jaunes

      Au vendredi 4 janvier, date de sa clôture, l’initiative avait recueilli plus de 9000 contributions, pour environ 31.000 participants. Et, en tête des propositions les plus populaires, une vieille rengaine : l’abrogation de la loi Taubira ouvrant le mariage et l’adoption aux couples gays et lesbiens de 2013. Non loin derrière, le retour de l’universalité des allocations familiales, un référendum d’initiative citoyenne sur le projet de loi bioéthique et l’abolition universelle de la GPA. Des propositions très éloignées des revendications portées par les Gilets jaunes : justice fiscale, pouvoir d’achat, référendum d’initiative citoyenne...

    • Chantal Jouanno, l’oligarque aux 176 000 euros  :  Cela ne dépend pas de moi et ça n’est pas lié au grand débat national
      wikipédia, extraits :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Chantal_Jouanno

      Famille
      Elle est la fille de Jean-Louis Paul, chef d’entreprise de cartonnerie de Vernon dans l’Eure, et de Françoise Paul.

      Formation
      Après son baccalauréat, elle obtient un BTS en commerce international à Paris et débute comme assistante export zone Afrique puis Amérique latine en 1988 chez #Citroën, et effectue un stage au service de la comptabilité de la Banque internationale pour l’Afrique occidentale entre 1989 et 1990 1.

      Elle obtient ensuite une maîtrise d’administration économique et sociale à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et, après avoir sollicité #Martine_Aubry 2, elle est chargée d’un rapport sur le travail frontalier pour le ministère du Travail et de l’Emploi en 19921.

      Carrière professionnelle
      En 1994, elle est recrutée par #EDF pour y mettre en place un observatoire social. Puis, diplômée de #Sciences_Po Paris, elle entre à 28 ans à l’École nationale d’administration l’#ENA en 1997 (promotion Cyrano de Bergerac), dont elle sort en 1999 comme administrateur civil au ministère de l’Intérieur : sous-préfète, directrice de cabinet du préfet de la Vienne et de Poitou-Charentes, entre 1999 et 2001 1.

      Brièvement conseillère pour la réforme de la police auprès du directeur central de la sécurité publique au ministère de l’Intérieur en 2001, elle devient la même année directrice de cabinet du PDG de #Coframi1.
      . . . .
      Débuts
      Elle retrouve les bureaux de la place Beauvau en 2002, en qualité de responsable du bureau des statuts et de la réglementation des personnels territoriaux à la direction générale des collectivités locales.

      Elle est choisie par le ministre titulaire, #Nicolas_Sarkozy, comme rédactrice de ses discours à partir de juillet 2002, tout en étant officiellement chargée de la communication auprès de Michel Gaudin, directeur général de la #police_nationale.

      Sur les conseils de #Claude_Guéant, elle s’intéresse au #développement_durable, domaine pour lequel, avec les questions de sécurité routière, elle est nommée conseillère technique au cabinet du ministre en 2003. Quand Nicolas Sarkozy quitte le ministère de l’Intérieur, elle devient jusqu’en 2006, sa directrice de cabinet et de communication au Conseil général des Hauts-de-Seine où elle sera notamment chargée d’organiser la concertation publique pour élaborer le programme sur cinq ans du Conseil général, et d’installer le premier conseil départemental du développement durable.

      Elle suit ensuite Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur, comme conseillère pour le développement durable8, puis participe à son programme présidentiel. Quand il est élu président de la République, en 2007, elle est nommée conseiller développement durable à l’Élysée, et a la charge notamment des négociations du# Grenelle_Environnement 2.

      Elle est nommée le 6 février 2008 présidente de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (#Ademe) 3, et administratrice de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (#ANDRA) le 30 juillet suivant.

      Membre du gouvernement
      Le 21 janvier 2009, elle est nommée secrétaire d’État chargée de l’#Écologie, en remplacement de Nathalie Kosciusko-Morizet.

      En tant que secrétaire d’État chargée de l’Écologie, elle doit porter devant le Parlement l’examen des lois dites « Grenelle I » et « Grenelle II » issues du Grenelle Environnement qu’elle a suivi pour l’Élysée et à l’Ademe9 et souhaite défendre « la biodiversité, la santé environnementale et la conso durable »2.

      Dans le cadre des élections régionales 2010, elle énonce les « principes d’une écologie de droite » qui seraient notamment la croissance, le progrès technologique, et l’utilisation de l’#énergie_nucléaire 10.

      Le 26 juillet 2010, Chantal Jouanno annonce que « seuls les ours tués ou morts accidentellement seront remplacés », stoppant ainsi le plan de réintroduction de ces animaux dans les Pyrénées11. Deux jours plus tard, elle présente le bilan qualité de l’air 2009, qui indique que la concentration en particules polluantes a augmenté par rapport à l’année précédente ; pour répondre à ce problème, la secrétaire d’État annonce plusieurs mesures dans le cadre d’un « plan particules », avec pour objectif de réduire de 30 % les émissions polluantes d’ici 201512.

      Chantal Jouanno est nommée le 14 novembre 2010 ministre des Sports dans le gouvernement #Fillon 3
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  • Au Niger, la France donne l’asile à des migrants rescapés des geôles libiennes

    Début décembre, une mission de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides s’est délocalisée au #Niger pour examiner la situation d’environ 200 demandeurs d’asile.

    « Vous pouvez sourire ! » Cela fait une heure que Jemal raconte pourquoi il a quitté son pays, l’Erythrée, il y a quatre ans. La mort de sa mère, son père infirme, lui travaillant dans les mines d’or, la « discrimination » subie par la communauté protestante dont il fait partie, la peur d’être enrôlé de force dans l’armée… Et puis sa fuite en Ethiopie. L’attente près de deux ans dans un camp de réfugiés, puis le passage au Soudan. Il détaille comment il a été vendu par un passeur à un autre et son arrivée en Libye. Les mois de détention, la torture, par l’eau, les câbles électriques… « Souriez », répète, encourageant, l’officier de protection français. Il a placé son appareil à bonne hauteur pour tirer le portrait du demandeur d’asile. Il ne lui manque plus que cette photo d’identité pour compléter le dossier. Jemal (tous les prénoms des demandeurs d’asile ont été modifiés) a 21 ans et il voudrait obtenir la protection de la France.
    En ce début du mois de décembre, dans l’exiguïté des petits préfabriqués d’une antenne du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Niamey, au Niger, ils sont autour de 200, parmi lesquels une très grande majorité d’hommes érythréens, à passer des entretiens avec des agents français. C’est la sixième mission effectuée depuis un an au Niger par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).
    Ce dispositif singulier de délocalisation de l’examen de la demande d’asile au Sahel est le fruit d’un engagement du président de la République. Le 9 octobre 2017, Emmanuel Macron s’était ainsi positionné pour accueillir, d’ici à octobre 2019, 10 000 réfugiés dans le cadre des programmes de réinstallation, dont 3 000 en provenance du Niger et du Tchad. La spécificité du Niger est qu’il reçoit des migrants évacués de Libye, après qu’ils ont été identifiés par le HCR dans des centres de détention, principalement à Tripoli.
    Horreur de la Libye
    « Même si notre mission de protection est limitée, j’y tiens beaucoup car elle permet de prendre en charge des gens très vulnérables », défendait Pascal Brice, directeur de l’Ofpra, jusqu’à fin décembre. Dans un contexte où, depuis un an, le taux de mortalité en Méditerranée centrale a plus que doublé pour les migrants qui tentent de la traverser, elle est aussi un moyen « d’éviter des drames », appuie Sophie Pegliasco, directrice de cabinet de l’Ofpra.
    Rapportés au nombre de personnes qui restent bloquées dans le pays, les quelque 2 700 migrants évacués de Libye depuis un an vers douze pays d’accueil en Occident demeurent une goutte d’eau. Près de 58 000 réfugiés et demandeurs d’asile sont enregistrés par le HCR dans le pays mais l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations unies estime à près de 700 000 le nombre de migrants présents, dont un nombre indéterminé est détenu dans des prisons sauvages, aux mains de passeurs ou de milices. Une partie de ces migrants ont pour projet de gagner l’Europe. Mais, résultat d’unesérie de mesures adoptées par l’Union européenne depuis fin 2016, l’itinéraire migratoire à travers la Méditerranée centrale s’est refermé et les arrivées en Europe depuis la Libye sont en chute libre, passées de près de 120 000 en 2017 à moins de 25 000 en 2018.
    Au fil des entretiens entre les officiers de protection et les demandeurs d’asile, auquel Le Monde a pu assister, c’est d’ailleurs l’horreur de la Libye qui est reconstituée. Ali a failli ne pas en réchapper. Comme de nombreux jeunes Erythréens, il a fui son pays notamment pour ne pas être soumis au service militaire obligatoire à durée indéterminée. Le jeune homme aurait voulu rester en Ethiopie, dans le camp de réfugiés où il a d’abord atterri. Mais porteur d’un projet de vie qui dépasse sa simple personne, « [ses] frères n’ont pas accepté », avoue-t-il. Sa famille débourse 1 700 dollars pour qu’il gagne le Soudan. Comme d’autres avant lui, Ali tombe aussitôt dans un trafic d’êtres humains. Il dit avoir été kidnappé et revendu à un Soudanais, un certain Aziz, qui détient plusieurs hangars en Libye, où les migrants sont reclus et rackettés.

    Aziz, Kidani, Mohamed… Dans les récits des personnes rescapées de Libye, « il y a des noms qui reviennent, souligne Vincent (qui a requis l’anonymat), chef de la mission Ofpra au Niger. Ce sont des gens qui souvent travaillent pour des Libyens dans des hangars où ils font régner la terreur. Cela donne l’impression d’une structuration du système. Compte tenu de l’argent en jeu, c’est logique ». Le rançonnage y est en effet systématisé. Dans le cas d’Ali, le passeur réclame 6 000 dollars en échange d’une libération et d’une traversée de la Méditerranée. Le jeune Erythréen passe six mois en détention. Il est battu, jusqu’à ce que sa famille lui transfère l’argent.
    Prisons sauvages
    Qu’ils parviennent ou non à réunir les sommes exigées, le sort des détenus demeure très aléatoire. Kidane, un Erythréen de 20 ans, également entendu par l’Ofpra, raconte au Monde les cinq mois qu’il a passés dans l’une des prisons sauvages de Beni Oualid, une commune sur la route vers le littoral libyen. « C’est le foyer des passeurs, dit-il. Ils font ce qu’ils veulent. Ils te frappent à coups de bâtons, ils te déshabillent et te jettent dans l’eau… Certains migrants restent enfermés un ou deux ans. D’autres meurent de faim parce qu’ils n’ont pas d’argent. Et même si tu paies, tu n’as aucune garantie d’être libéré. » La famille de Kidane aurait déboursé 4 000 dollars à deux reprises et en vain. Il a fini par réussir à s’échapper. Beaucoup des migrants entendus par la France au Niger ont tenté la traversée de la Méditerranée. Ali a été intercepté en mer par les garde-côtes libyens. Moussa, un Erythréen de 28 ans, aussi. Il a alors été envoyé dans un centre de détention « officiel » à Tripoli. C’est là qu’il sera repéré par le HCR, au bout de cinq mois. L’agence des Nations unies a conclu un accord avec les autorités libyennes pour pouvoir organiser des évacuations du pays depuis les centres gérés par le gouvernement où sont actuellement détenues environ 5 000 personnes.
    Kidane s’est rendu à l’un d’eux, de son plein gré, justement dans l’espoir d’être identifié par le HCR et de quitter la Libye. Il a attendu des mois, avec un millier d’autres migrants, réunis dans une seule et même pièce. « Même si j’ignorais ce qui allait se passer, au moins on ne me demandait pas d’argent. Je n’en pouvais plus d’être kidnappé par les passeurs et torturé. »
    « Dormir et attendre »
    Après l’exfiltration de la Libye, l’attente est longue encore. Moussa est arrivé au Niger en mai. Dans le centre du HCR où il est logé, « on ne fait que dormir et attendre », résume-t-il. Sur les 1 500 personnes que la France doit réinstaller depuis le pays d’ici à fin 2019, seules 352 sont déjà arrivées sur le territoire. Outre les migrants évacués de Libye, l’Ofpra auditionne aussi à Niamey des demandeurs d’asile identifiés par le HCR au Niger. A l’image de Bintou, une femme malienne arrivée en 2012, fuyant la région de Gao, dans le nord du Mali, où son village a été le théâtre de combats entre les djihadistes du Mujao et les Touareg du MNLA. Son « plus grand souhait » est d’être choisie par la France.
    Le Niger, pays parmi les plus pauvres du globe, accueille près de 60 000 réfugiés maliens qui ont fui comme Bintou le nord du pays en 2012 et près de 120 000 réfugiés nigérians qui ont fui Boko Haram à partir de 2013. Si les missions de réinstallation pilotées par le HCR sont aussi l’occasion de faire partir quelques poignées de ces réfugiés, parmi les plus vulnérables, elles génèrent par ailleurs des effets plus inattendus.
    Il y a un peu plus d’un an, au moment où le programme de réinstallation était lancé, un groupe d’environ 2 000 Soudanais originaires du Darfour est arrivé à Agadez, dans le nord du Niger. La plupart étaient descendus directement de Libye, où ils avaient transité après de longues années dans des camps de réfugiés au Tchad ou au Soudan. Certains observateurs voient dans ce mouvement un effet d’« appel d’air » créé par les missions de réinstallation, ce que dément le HCR sur place. Début décembre, plusieurs dizaines de ces réfugiés soudanais ont pourtant manifesté et organisé pendant plusieurs jours un sit-in devant les bureaux du HCR à Niamey. Ils réclamaient d’être eux aussi réinstallés en Europe ou en Amérique. Un projet qui n’est pas au programme.
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    Programmes de #réinstallation
    Depuis novembre 2017, douze pays occidentaux, parmi ­lesquels la France, la Belgique, le Canada et la Finlande, participent au Niger à un programme de réinstallation de réfugiés évacués par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) des centres de détention du gouvernement libyen. Ces Etats ont promis d’accorder l’asile à près de 5 500 migrants au total. Emmanuel ­Macron s’est engagé à accueillir en France, d’ici à la fin de l’année 2019, 10 000 réfugiés, dans le cadre des programmes de réinstallation depuis des pays du Sahel et du Proche-Orient. Parmi eux, 1 500 seront réinstallés depuis le Niger, dont une partie ayant été évacués de Libye.
    En Libye, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a identifié près de 700 000 migrants. Certains d’entre eux ­seulement souhaitent gagner l’Europe. En 2018, l’OIM a rapatrié plus de 16 000 migrants de Libye vers leurs pays d’origine au moyen d’un programme d’aide au retour volontaire.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/01/05/au-niger-la-france-donne-l-asile-a-des-migrants-rescapes-de-libye_5405385_32
    #OFPRA #asile #migrations #externalisation #procédure_d'asile #réfugiés #France #délocalisation

  • #nièvre, France : Le commerce ne répond plus – 31 décembre 2018
    https://nantes.indymedia.org/articles/44079

    Dans la nuit du dimanche 30 au lundi 31 décembre, plusieurs armoires techniques de téléphonie sur les communes de Guérigny, Pougues-les-Eaux, Fourchambault, Varennes-Vauzelles, Saint-Aubin-les-Forges, Murlin ont été incendiées.

    #Guerre #contrôle #social #actions #directes #_58_ #Guerre,contrôle,social,actions,directes

  • 31.12.2018 : Die radikale Partei (Tageszeitung junge Welt)
    https://www.jungewelt.de/artikel/346323.kpd-gr%C3%BCndung-die-radikale-partei.html

    Il y a cent ans dans la nuit du 31.12.1918 au 1.1.2019 au Preußischer Landtag des ancien social-démocrates en désaccord avec la politique réactionnaire des dirigeants SPD créent le parti communiste allemand Deutsche Kommunistische Partei (KPD). Le journal Junge Welt publie des extraits de discours de quelques fondateurs.

    Peu après le 15 janvier 1919 ses membres les plus célèbres Rosa Luxemburg et Kartl Liebknecht sont assassinés avec la complicité de Gustav Noske, un haut responsable social-démocrate qui s’était donné la tâche de mater la révolution allemande avec des troupes commandés par des officiers qui allaient constituer le noyau du pouvoir nazi quelques années plus tard.

    Die Gründergeneration der Kommunistischen Partei Deutschlands hat die Partei zur Jahreswende 1918/19 als Revolutionspartei konzipiert. Die Annahme, dass Kapitalismus und bürgerlicher Staat in eine ausweglose Krise geraten seien, die entweder mit der sozialen Revolution oder einer sozialen Katastrophe enden würde, einte alle Fraktionen und Strömungen der Partei. Eine bestimmte politische Taktik war damit allerdings noch nicht verbindlich vorgegeben. Die Debatten in der jungen Partei drehten sich deshalb vor allem um die Frage, wie diese Einsicht in die politische Praxis zu übersetzen sei – auf dem Gründungsparteitag in der Form einer Auseinandersetzung über die Wahlbeteiligung bzw. über die Gewerkschaften. Anfang 1922, als die ersten, aus diesen Konflikten resultierenden Abspaltungen nach links und rechts bereits erfolgt waren, hat August Thalheimer dieses zentrale Problem der Parteientwicklung in der Zeitschrift Die Internationale noch einmal umrissen: Es liege, so Thalheimer, auf der Hand, dass, sollte die Einschätzung, der Kapitalismus befinde sich in einer finalen Krise, sich als nicht zutreffend erweisen, »für die kommunistische Politik, und also für kommunistische Grundsätze und am Ende auch für die kommunistische Partei kein Boden mehr da ist. Wenn der Kapitalismus aus dieser seiner ungeheuren Krisis zu ›normaler‹ Funktion zurückkehrt, so folgt daraus politisch die Rückkehr zur ›normalen‹ sozialdemokratischen Politik und Partei, die ihre verschiedenen Färbungen und Flügel haben mag, in der aber keine grundsätzlich verschiedenen programmatischen und taktischen Einstellungen möglich sind.« Das hieß: Eine kommunistische Partei funktioniert, wenn sie sich selber ernst nimmt, nur in Krisenphasen, in denen die Möglichkeit der Revolution zumindest angelegt ist. Ein Plädoyer gegen »kommunistische Grundsätze« ist das gerade nicht: Es ist der Hinweis, dass auch eine politische Partei, die einmal mit solchen radikalen Grundsätzen angefangen hat, gefährdet ist, »zur ›normalen‹ sozialdemokratischen Politik« herabzusinken. Die Geschichte der kommunistischen Parteien im vergangenen Jahrhundert ist auch eine Geschichte dieses Verfalls. Ein Rundgang durch die großen Themen des Gründungsparteitages lohnt sich nicht zuletzt aus diesem Grund.
    Kritik des »linken« Reformismus

    Die USPD ist tot

    »Wir sehen hier, wie die USP nicht nur in ihren Führern verderbt ist, sondern, allerdings wesentlich mit durch die Politik ihrer Führer, auch in den Massen sich der Zersetzungsprozeß in einer sehr deutlichen, in einer geradezu unerträglichen Weise geltend macht. Die Mitgliedschaften, und zwar hier unter Förderung durch den Parteivorstand, der dieser Politik noch nicht abgeschworen hat, sie gehen bei den Wahlen zusammen mit den Mehrheitssozialisten. Die Mitgliedschaften verschmelzen sich in immer größerem Umfange. Wir haben in dem einen seltenen, aber wahrscheinlich bald nicht mehr so seltenen Falle Eduard Bernsteins einen Fall der Zugehörigkeit zu beiden Parteien. Dieser Vorgang kennzeichnet die innere Zersetzung, die absolute Unhaltbarkeit der ganzen Partei, nicht nur in bezug auf einzelne Personen, sondern auch in bezug auf die Zusammensetzung der Mitgliedschaften selbst. Es ist eine Scheidung notwendig. Im Grunde ist die USP bereits heute tot, und im Grunde ist dieser Austritt aus dem Kabinett nichts anderes als ein mißglückender Versuch, den Leichnam noch einmal zum Leben zu erwecken.« (Karl Liebknecht)

    Der große Trennungsstrich

    »Es gilt nun heute, jetzt, vor aller Öffentlichkeit den großen Trennungsstrich zu ziehen. Wir haben keine Gemeinschaft mehr mit der USP, wir müssen eine selbständige Partei werden. Wenn wir heute auseinandergehen, muß eine neue Partei gegründet sein, eine Partei, die im Gegensatz zu den scheinsozialistischen Parteien steht, zu denen auch die USP zu rechnen ist, im Gegensatz zu den Parteien, die das Wort Sozialismus mißbrauchen, um die Massen zu verwirren und den herrschenden Klassen in die Hände zu arbeiten, eine Partei, die entschlossen und rücksichtslos die Interessen des Proletariats vertritt, eine Partei, die geschlossen und einheitlich zusammengesetzt ist im Geiste und im Willen, eine Partei, die ein klares Programm hat, eine Partei, in der das Ziel und die Mittel zum Ziele gewählt sind mit klarer Entschlossenheit, mit einer Entschiedenheit, die nicht verwirrt werden kann, [in der] die Mittel gewählt worden sind nach den Interessen der sozialistischen Revolution, nach den Interessen, die die sozialistische Weltrevolution erfordert.« (Karl Liebknecht)

    Mitmacherei der USPD

    »Die USP (…) entstand durch Zusammenschluß verschiedenartiger Elemente, die weder in den Grundsätzen noch in der Taktik übereinstimmen und in den offiziellen Instanzen überwiegend eine verhängnisvolle scheinradikale Impotenz verkörpern. Die Politik der USP war von Anbeginn niemals eine solche der sozialistischen Klarheit, des entschlossenen Klassenkampfes, des konsequenten Internationalismus, sondern nur eine solche der opportunistischen Verworrenheit, der ängstlichen Kompromisselei, der nationalen Rechnungsträgerei und so von Anfang an zur Aktionsunfähigkeit verdammt. Seit der Novemberrevolution hat sich die Halbheit und Unsicherheit dieser Politik bis zur völligen Prinzipienlosigkeit gesteigert. Obwohl die Mehrheitssozialisten schon am 9. November unzweideutig erklärten, daß sie eine proletarisch-revolutionäre Politik auch künftig ablehnen würden, traten Vertreter der USP in das paritätische Kabinett ein. Sie haben damit der Verwirrung und Versumpfung der Arbeiter- und Soldatenmassen stärksten Vorschub geleistet, indem sie den Ebert-Scheidemann als Feigenblatt dienten. Sie haben sich acht Wochen lang aller Verbrechen und Verrätereien der ›sozialistischen‹ Regierung, deren Ziel die Wiederherstellung und Erhaltung der kapitalistischen Klassenherrschaft ist, durch Duldung oder offene Mittäterschaft mitschuldig gemacht. Sie haben die Voraussetzungen für ein rapides Anwachsen der gegenrevolutionären Mächte schaffen helfen und in verderblichster Weise dazu beigetragen, die revolutionäre Kraft der Arbeiter zu schwächen.« (Resolution, gegen eine Stimme angenommen)

    Wahlbeteiligung und Parlament

    Funktion der Nationalversammlung

    »Die Nationalversammlung wird ganz nach Wunsch der Bourgeoisie, ganz nach dem Wunsche ihrer Agenten Ebert und Scheidemann ein gefügiges Instrument in den Händen der Gegenrevolution sein. Es ist kein Zweifel, daß in dieser Nationalversammlung die Vertreter der entschlossenen revolutionären Richtung innerhalb des Proletariats in der Minderheit sich befinden werden. Parteigenossen! Trotzdem schlagen wir Ihnen vor, die Nationalversammlungswahlen nicht beiseite liegen zu lassen. Wir schlagen Ihnen vor, in diese Wahlen zur Nationalversammlung einzutreten mit aller Kraft. (Rufe: ›Niemals!‹ ›Nein!‹) Lassen Sie mich ausreden! Sprechen Sie Ihr ›Niemals!‹ erst am Schluß. Wir schlagen Ihnen vor, in diese Wahlen einzutreten und sie durchzukämpfen mit aller Erbitterung und aller Energie und aller Kampfesfreudigkeit, sage ich Ihnen, die Sie gezeigt haben in jedem Kampfe, um jede Position, die die Gegenrevolution bis jetzt vor Ihnen aufgerichtet hat. (Rufe: ›Vergeudung von Kraft!‹) Parteigenossen! Man sagt Vergeudung von Kraft. Ja, der Genosse hat recht. Wenn die Positionen, die die Gegenrevolution vor uns aufrichtet, genommen werden können ohne Kraftaufwand, ohne daß wir sie stürmen, dann hat der Genosse Kahlert recht. Solange die Bourgeoisie nicht bereit ist, das zu tun, solange wird sie uns den Kampf aufdrängen, solange sie freiwillig nicht einen Schritt zurückgeht, solange sie kämpft, solange ist es unsere Aufgabe, den Kampf mit der Bourgeoisie aufzunehmen um jede Position, in der sie sich befindet.« (Paul Levi)

    Jusqu’à la vente du terrain aux promoteurs immobiliers on pouvait visiter à Chausseestraße 121 un monument en souvenir de la fondation du prédécesseur du KPD Spartakusbund le 11. novembre 1918. Cette confédération était le fruit du travail depuis le mois d’août 1914 de socialistes de gauche rassemblés sous le nom Gruppe Internationale
    https://www.openstreetmap.org/node/2946522911

    ADN-ZB-Kohls- 8.11.1958-Spartakus-Gedenkstätte in Berlin eingeweiht. Zu einem Höhepunkt der Veranstaltungen am Vorabend des 40. Jahrestages der Novemberrevolution wurde die Einweihung der Spartakus-Gedenkstätte auf dem Grundstück Chauseestraße 121 in Berlin-Mitte am 8.November 1958. Mehrere Hundert Berliner Bürger aus beiden Teilen der Stadt, Kampfgruppen sowie Vertreter des Magistrats, der Parteien und Massenorganisationen waren zu der bedeutsamen Feierstunde erschienen. UBz: Während der Ansprache von Professor Dr.Mette, Vorsitzender des Kulturbundes Berlin.

    Inschrift im Hintergrund:
    Spartakus das heisst Feuer und Geist, das heisst Seele und Herz, das heisst Wille und Tat der Revolution des Proletariats.
    Karl Liebknecht

    Photograph: Ulrich Kohls

    Gedenktafeln in Berlin - Spartakus


    Foto : Holger Hübner

    Der Stein, der links neben einer ehemaligen Kaufhalle stand, existiert nicht mehr. Interessanterweise gab es lt. Telefonbucheintrag im Jahr 1941 hier noch das Rechtsanwaltsbüro Dr. Wilhelm Liebknecht (Tel. 41 33 10, Privatanschrift NW 87 [Hansaviertel], Klopstockstraße 20, Tel. 39 36 32).

    Im 2. Stock des früher hier stehenden - im Zweiten Weltkrieg zerstörten - Hauses, im Anwaltsbüro der Brüder Liebknecht, trafen sich am 1. Januar 1916 unter Vorsitz von Karl Liebknecht u.a. die oppositionellen SPD-Funktionäre Käthe Duncker, Hugo Eberlein, Rudolf Lindau, Franz Mehring, Wilhelm Pieck, Georg Schumann zur 1. Reichskonferenz der „Gruppe Internationale“. Sie beschlossen „zur Aufklärung, Mobilisierung und Organisierung der Werktätigen“ die Herausgabe der „Politischen Briefe“ mit dem Titel „Spartakus“ unter der Redaktion von Leo Jogiches. Die Gruppe nannte sich am 11. November 1918 in Spartakusbund um, aus diesem entstand die KPD.

    Eine große Steinwand trug zuvor dieselbe Inschrift in ganz unwesentlich veränderter Zeilenaufteilung („der Revolution“ und „des Proletariats“ bildeten jeweils eine Zeile), darunter aber stand zusätzlich: An diesem Platz stand das Haus, in dem unter Vorsitz / Karl Liebknechts am 1. Januar 1916 / die Spartakusgruppe, die Keimzelle der Kommunistischen Partei Deutschlands gegründet wurde

    Die Gedenkstätte wurde aus Anlass des 40. Jahrestags der Novemberrevolution eingeweiht


    prise de vue Google streetview 2008

    Hausnummern 121–131
    https://de.wikipedia.org/wiki/Chausseestra%C3%9Fe#Die_westliche_Stra%C3%9Fenseite_entlang


    Blick aus der Schlegelstraße auf die Chausseestraße 121–123
    Hofansicht Chausseestraße 123

    Auf dem südlich angrenzenden freien Platz wurde zu DDR-Zeiten neben der Kaufhalle in einer kleinen Grünanlage ein Spartakus-Gedenkstein auf dem Grundstück Chausseestraße 121 aufgestellt. Unter symbolischen Flammen steht auf dieser Stele in großen Buchstaben der Name des SPARTAKUS mit einem Zitat von Karl Liebknecht und auf der Rückseite wird darauf hingewiesen, dass an diesem Platz am 1. Januar 1916 der Spartakusbund als Keimzelle der Kommunistischen Partei Deutschlands gegründet wurde. Bis zur Ermordung von Rosa Luxemburg und Karl Liebknecht betrieb Liebknecht im früheren Haus Chausseestraße 121 zusammen mit seinem Bruder eine Rechtsanwaltspraxis. Das Haus Chausseestraße 121 wurde im Zweiten Weltkrieg zerstört. Der aus der DDR-Zeit stammende Gedenkstein steht nun neben dem Neubau der Nummer 121 und blieb somit als Teil der bewegten Geschichte dieser Straße


    Les nouveaus bâtiments construites à l’adresse Chausseestraße 121 sont visibles sur cette photo de satellite pris en 2018. Il n’y a plus de trace du mémorial Spartacus.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Spartakusbund
    https://de.wikipedia.org/wiki/Rosa_Luxemburg
    https://de.wikipedia.org/wiki/Karl_Liebknecht

    #Allemagne #révolution #histoire #communisme #Berlin #Mitte #Chausseestraße #Niederkirchnerstraße #Prinz-Albrecht-Straße

    • @reka C’est quand même une histoire triste, surtout quand on se rend compte que les associations réactionnaires d’anciens militaires continuent d’exister et jouissent du soutien officiel de l’armée de l’Allemagne démocratique de nos jours.

      Par le texte suivant on apprend que le bâtiment situé à Chausseestraße 94 joue un rôle important pour la communication des traditions militaristes. A travers la petite enquête je viens de localiser la maison des anciens combattants où mon grand père se rendait régulièrement pendant son temps libre dans les années 1920/1930. Dans son texte le chef da la confération Kyffhäuser ne cache pas le fait que son association était interdite par les alliées après 1945 à cause de son rôle dans l’état nazi. Aujourd’hui les locaux de l’association se trouvent dans l’ancienne Hermann-Göring-Kaserne transformé en quartier général de francais Quartier Napoléon après 1945. On l’a fallacieusement renommé en Julius-Leber-Kaserne. Ce résistant anzi-nazi berlinois était un membre du SPD clandestin entre 33/45.

      Kyffhäuser Landesverband Berlin e.V. - Der Landesverband Berlin
      http://www.lv-berlin.de/der-landesverband-berlin


      Point de passage entre Berlin-Ouest et l’Est. Les locaux de la Kyffhäuserbund se trouvaient dans le deuxième bâtiment à droite.

      Der Landesverband Berlin, so wie wir ihn heute kennen, hat mehrere Vorgänger im 20. Jahrhundert gehabt.

      Der Landesverband Berlin – Brandenburg wurde am 01. September 1933 aus dem damaligen Provinzial-Kriegerverband Berlin und den Regierungsbezirks-Kriegerverbänden Potsdam und Frankfurt/Oder gebildet. Damit ging auch die langjährige Tradition dieser drei Verbände auf den Landesverband über. Später musste der Landesverband Berlin-Brandenburg eine Umgliederung vornehmen und zu seinem großen Bedauern die Kreisverbände des früheren Regierungsbezirks-Kriegerverbandes Frankfurt/Oder an den neu zu bildenden Landesverband Ostmark abgeben. Seit dieser Zeit umfasste der Landesverband Berlin-Brandenburg die Gebiete Groß-Berlins und des Regierungsbezirks Potsdam mit 33 Kreisverbänden, denen 1576 Kameradschaften mit 119.941 Kameraden unterstanden.

      Die Geschäftsstelle des Landesverbandes Berlin-Brandenburg befand sich in der Chaussee Str. 94. Das Haus steht heute noch und dient als Wohn – und Geschäftshaus. Bis 1990 diente das Gebäude in Teilen als Dienstgebäude der Grenzübergangsstelle Chausseestr. zwischen Berlin-Ost (Mitte) und Berlin-West (Wedding)

      In dieser Form bestand der Landesverband Berlin-Brandenburg bis zu seiner Auflösung am 03. März 1943.

      Nach 1945 erfolgte das Verbot aller Kriegervereine durch die Alliierten.

      Im Jahre 1952 erfolgte die Neugründung als „Kyffhäuser Veteranenwohlfahrtsbund“ mit dem Vorsitzenden Wilhelm Böhmer. Ab 16. Oktober 1952 erfolgte die Umbenennung in Landes- und Gebietsverband (LGV) im Kyffhäuserbund e.V. Im Jahre 1953 verfügte der LGV Berlin über 10 Kreisverbände (KV) mit 50 Kameradschaften (KK), welche bis zu einem Mitgliederbestand von 1.400 Mitgliedern im Jahre 1954 aufwuchs. Schwerpunkt der Arbeit in den Gliederungen war schon damals der Schießsport und das soziale Engagement. Im Jahre 1965 gab es im LGV auch 14 Frauenkameradschaften, sowie die Bundesfrauenreferentin Milly Lönser. Bis zum Jahre 1967 wuchs der Mitgliederbestand bis auf 2.340 Kameradinnen und Kameraden an. Bereits Ende der 70iger Jahre deutete sich ein Trend an, der bis heute nicht gestoppt werden konnte – der Mitgliederrückgang. Im Jahre 1978 umfasste der Mitgliederbestand noch 1.042 Mitglieder.

      In den achtziger Jahren wurde dann auf solider Basis durch mehrere Landesvorsitzende die Arbeit, insbesondere der Schießsport, aber auch die Sozialarbeit geleitet. Stellvertretend seien dafür genannt: Kurt Kumpf und Inge Scherf. Auch nach dem Fall der Mauer konnte der Rückgang der Mitgliederzahlen nicht gestoppt werden. Er war in zwischen auf ca. 380 Mitglieder in 12 Kameradschaften und 4 Kreisverbänden zurückgegangen. Zu Beginn der 2000er Jahre wurden dann auf Grund fehlender Notwendigkeit die vier Kreisverbände aufgelöst.

      Im Jahre 1997 erfolgte der Umzug der Landesgeschäftsstelle, von der Monumentenstr. in Kreuzberg, in die Julius-Leber-Kaserne unter das Dach des Verbandes der Reservisten der Deutschen Bundeswehr / Landesgruppe Berlin, da der Kyffhäuserbund Mitglied im Beirat für Freiwillige Reservistenarbeit ist und Anteile an der Reservisten Service Gesellschaft hält.

      Seit Anfang der 90er Jahre heißt der Landesverband nun Kyffhäuser Landesverband Berlin e.V.

      Heute gibt es noch ca. 200 Mitglieder in sechs Kameradschaften. Diese haben sich mit ganzer Kraft dem Schießsport und der Sozialarbeit verschrieben. Hier wird eine hervorragende Arbeit geleistet, z.B. in der Sozialarbeit durch unsere Landesfrauenreferentin Ursula Stalla bis zum Jahre 2016 und ab der Jahreshauptversammlung 2016 Dietrich Knüppel, oder im Schießsport durch unsere Schießwarte Uwe Zingler und Gerd Buchwald. Der Landesvorsitzende (seit 2000) Wolfram Mandry verleiht durch seine Mitarbeit im Bundesvorstand auch einem so kleinen Landesverband wie dem Berliner, Gewicht und Stimme. Die Kameradinnen und Kameraden werden auch in Zukunft alles dafür tun, dass unser Landesverband und der Kyffhäuserbund noch lange in Berlin präsent sind, denn so eine lange Tradition, die bis auf das Jahr 1786 zurückgeht, auf die wir zurück blicken können wird und darf nicht untergehen.

      Wolfram Mandry
      Landesvorsitzender

      https://de.wikipedia.org/wiki/Kyffh%C3%A4userbund

      https://www.berlin.de/mauer/orte/ehemalige-grenzuebergaenge/chausseestrasse

      #militarisme #guerre #colonialisme #revanchisme

  • Fil de discussion sur les résistances au #Decreto_Salvini

    Une #carte :


    http://www.ansa.it/sito/notizie/politica/2019/01/04/-sicurezza-salvini-legge-stato-firmata-da-mattarella-_04c71304-ad4c-4b71-9287-0

    Décompte : 157 communes qui s’opposent plus ou moins ouvertement au décret salvini.

    La région #Sicile, par contre, a décidé de ne pas faire recours :
    Sicurezza, Musumeci non segue Orlando. « La Sicilia non farà ricorso alla Consulta »
    https://www.lasicilia.it/news/politica/213400/sicurezza-musumeci-non-segue-orlando-la-sicilia-non-fara-ricorso-alla-cons

    Et une #carte, que je vais essayer de mettre à jour régulièrement :


    http://u.osmfr.org/m/279671
    En rouge : les maires qui disent NON
    En orange : des oppositions citoyennes et de la société civile
    #cartographie #visualisation

    Des maires italiens se lèvent contre les mesures anti-migrants de Salvini

    Plus d’une centaine de maires italiens font front contre la loi 132 sur la sécurité, tant voulue par le ministre de l’intérieur, Matteo Salvini. Ils dénoncent les mesures qui concernent les migrants, inconstitutionnelles selon eux.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/120119/des-maires-italiens-se-levent-contre-les-mesures-anti-migrants-de-salvini

    #villes-refuge #ville-refuge

    • ANCHE IL COMUNE DI BRINDISI CHIEDE LA SOSPENSIONE DEL DECRETO SALVINI

      È appena passato in Consiglio Comunale l’ordine del giorno presentato dai gruppi di maggioranza: Brindisi Bene Comune, PD, Ora tocca a noi e Liberi e Uguali riguardo l’impatto sui territori del decreto Legge 4 ottobre 2018, n.113 in materia di immigrazione e sicurezza.
      Insieme alla giunta mi impegno a chiedere al Ministro dell’interno Matteo Salvini ed al Governo di sospendere, in via transitoria fino a conclusione dell’iter parlamentare, gli effetti dell’applicazione del Decreto Legge n.113/2018 e ad aprire un confronto con la Città di Brindisi e con la sua Provincia, oltre che in generale le città italiane, al fine di valutare le ricadute concrete di tale Decreto sull’impatto in termini economici, sociali e sulla sicurezza dei territorio.
      Mettere in discussione il modello di accoglienza degli SPRAR significa compromettere la dignità degli immigrati e la sicurezza dei cittadini e delle cittadine.
      Paradossalmente il Decreto Salvini alimenta e genera insicurezza.

      https://www.facebook.com/riccardo.rossi.90475/posts/10215191533634416
      #Brindisi

    • Il Comune di #Senigallia ha respinto il decreto Salvini

      «Stravolge il senso dell’accoglienza, non ne sentivamo proprio il bisogno».

      Il Comune di Senigallia, così come tanti Comuni grandi e piccoli, ha respinto il cosiddetto decreto “Salvini”. Di questo decreto non se ne sentiva proprio il bisogno!

      Il nostro Comune dal 2007 fa parte del Network dei primi 100 Comuni europei per le buone pratiche di accoglienza e integrazione riconosciuto dal Consiglio d’Europa. Pratiche attuate non per “buonismo” ma nell’interesse di tutti, anche del migrante.

      Senigallia aveva aderito al progetto SPRAR (gestito dalla Caritas non dalla ‘ndrangheta o da mafia capitale!) che prevedeva fino ad un massimo di 55 migranti, attualmente ne accogliamo 36. Aver accettato questa quota ci ha garantito di non dover accogliere altri migranti quando la prefettura si trova in emergenza.

      Il decreto stravolge in peggio il sistema dell’accoglienza. Fino ad ora esisteva un sistema di prima accoglienza e seconda accoglienza. La prima formata dai CAS, i Centri di accoglienza straordinaria dove si procede all’identificazione del migrante, si esamina la domanda di asilo, si valuta lo stato di salute e la sussistenza di eventuali condizioni di vulnerabilità , come aver subito stupro, violenza, stato di gravidanza e presenza di un nucleo famigliare. La seconda lo SPRAR, sistema di protezione per richiedenti asilo e rifugiati, si attiva una volta esaurita la prima fase e punta non solo al mantenimento delle condizione essenziali di vita ma si preoccupa di facilitare l’integrazione in attesa della valutazione delle Commissioni territoriali provinciali. Il decreto toglie ogni riferimento alla seconda accoglienza per i richiedenti asilo, riduce drasticamente la possibilità di accedere allo status di rifugiato e prevede i Centri di permanenza per il rimpatrio (CPR) dove possono essere avviati (reclusi) per 6 mesi tutti gli altri, anche persone che hanno subito violenza, stupro e dove sono separati i mariti dalle mogli e dai figli.

      Una vergogna di cui presto o tardi, ma inevitabilmente, verrà chiesto conto a tutti, anche a coloro che non si sono opposti!

      E veniamo alla parte che riguarda la sicurezza. Siamo d’accordo con Salvini, la qualità di una democrazia si misura nella sicurezza che infonde ed assicura ai propri cittadini. E gli italiani non si sentono affatto sicuri, tanto che tutta una serie di patologie legate a stress o ansia e depressione sono in drammatico aumento. In tutte le indagini sociologiche risulta che le persone non si sentono al sicuro per la mancanza di lavoro, di discontinuità del reddito, per il timore di perderlo, per una pensione o uno stipendio che non è sufficiente a pagare l’affitto o il mutuo o a mantenere i figli all’Università o a pagare gli esami medici o ad acquistare le medicine.

      Però Salvini e la sua imponente macchina comunicativa ci sta distogliendo dai veri obiettivi, dai responsabili del nostro disagio e sta riuscendo a convincerci che la nostra sicurezza dipende dall’emergenza migranti (che non c’è e non c’è mai stata!), reati predatori e incolumità personale e decoro urbano e quindi serve polso di ferro contro gli ultimi arrivati e più pistole per tutti per la legittima difesa. Bisognerebbe ricordare che la Norvegia, paese multietnico, dove si investe di più nel welfare, è il paese d’Europa dove la percezione di sicurezza è più elevata e la polizia è disarmata!

      http://www.senigallianotizie.it/1327473188/il-comune-di-senigallia-ha-respinto-il-decreto-salvini

    • A.A.A. COMUNICATO STAMPA SUL DECRETO SICUREZZA DELLE FAMIGLIE ACCOGLIENTI dei RAGAZZI RIFUGIATI

      “Dovrete espellere anche noi”

      Come famiglie che hanno un ragazzo africano o asiatico con loro siamo indignate e offese dal fatto che il governo abbia posto la fiducia sul Decreto n. 113/2018, bugiardamente definito “Decreto sicurezza” quando in realtà aumenterà il numero di migranti in situazione irregolare e creerà maggiore insicurezza nelle nostre città.
      Si tratta di un decreto che non avrebbe mai dovuto nascere, poiché non esisteva alcun motivo di “urgenza” per regolare una materia complessa e variegata com’è l’immigrazione: si tratta di un vizio di legittimità costituzionale che non viene sanato dalla conversione in legge attraverso i voti della Camera e del Senato. Inoltre il decreto è palesemente incostituzionale perché disomogeneo al suo interno, senza parlare della violazione degli obblighi internazionali dell’Italia e dell’articolo 10 della Costituzione dovuta all’abolizione del permesso di soggiorno per motivi umanitari.
      Queste ragioni sono state ignorate dai 336 deputati che hanno votato “sì” alla fiducia ieri, un voto che non aveva altra ragione se non quella di impedire un dibattito parlamentare dal quale sarebbero emerse le crepe all’interno della maggioranza, all’interno della quale è stato effettuato uno scambio tra temi che interessavano il Movimento 5 stelle (la riforma della prescrizione) e materie che interessavano alla Lega (il decreto 113/2018). Uno scandaloso mercimonio su misure che ledono i fondamentali diritti delle persone.
      Come famiglie accoglienti vi vogliamo dire solo questo: la nostra battaglia non finisce qui. Non metterete in pericolo la vita e la felicità di ragazzi che parlano italiano, lavorano, studiano, vogliono vivere e amare nel nostro paese. Questo decreto è ignobile e noi lo combatteremo in tutte le sedi, dalla Corte Costituzionale fino alla Corte Europea di Strasburgo.
      Se vorrete cacciare questi preziosi giovani dovrete farlo espellendo anche noi.

      Famiglie Accoglienti di Bologna
      famiglie.accoglienti.bologna@gmail.com

      con Diego Rufillo Passini Stefania Andreotti Giovanni Sean Panettiere Sara Forni Marina Amaduzzi Alessandro Alvisi Ilaria Venturi Francesca Paron Dina Galli Pietro Andriotto Giacomo Rondelli Angelo Dattilo Benito Fusco Anna Salfi Paolo Brighenti Gianni Brandani Fabio Brandani Benedetto Brandani Giacomo Brandani Giovanni Genova

      Reçu d’une amie via whatsapp

    • Migranti, il borgo di #Sutera contro il dl Salvini: ‘Nessuno per strada. Pagheremo l’accoglienza con il bilancio comunale’

      «Anche il Comune ha tratto beneficio dal progetto Sprar», spiega il sindaco. «Sei ragazzi sono stati assunti dall’associazione che lo gestisce». Ora i 15 migranti che non hanno ottenuto lo status di rifugiati ma attendono la decisione della Commissione territoriale dovrebbero essere espulsi dal sistema di protezione

      https://www.ilfattoquotidiano.it/2018/12/11/migranti-il-borgo-di-sutera-contro-il-dl-salvini-nessuno-per-strad

    • #Leoluca_Orlando sospende il decreto Salvini. Il ministro: «Pensi ai problemi di Palermo»

      L’ira del leader leghista: "Il sindaco sinistro pensa a fare «disobbedienza» sugli immigrati"

      https://www.huffingtonpost.it/2019/01/02/leoluca-orlando-sospende-il-decreto-salvini-il-ministro-pensi-ai-prob
      #Palerme

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      Leoluca Orlando sur twitter: «La sospensione dell’applicazione della l. 132/18 per quanto riguarda le competenze del sindaco non è un atto di disobbedienza civile né di obiezione di coscienza, ma la semplice applicazione dei diritti costituzionali che sono garantiti a tutti coloro che vivono nel nostro paese»
      https://twitter.com/LeolucaOrlando1/status/1080525653768843264

      #désobéissance_civile #droits_constitutionnels

    • I sindaci contro il decreto sicurezza: #Orlando, #De_Magistris, #Nardella, #Pizzarotti, #Falcomatà, #Pascucci, #Alessandrini. Disobbedienza umanitaria dei sindaci.

      L’annuncio del primo cittadino di Palermo - che sospende il provvedimento bandiera del vicepremier leghista - scuote la politica. E apre una riflessione anche tra i primi cittadini. Nardella: «Non ci pieghiamo al ricatto del dl Salvini». Pizzarotti: «Con le nuove norme difficoltà nell’avere documenti». Falcomatà: «Chiediamo un incontro al Viminale». Il ministro dell’Interno: «Legge firmata da Mattarella»

      Ha aperto una breccia, il sindaco di Palermo. Leoluca Orlando ha annunciato la sospensione, nella sua città, degli effetti del decreto sicurezza. In particolare - ma non solo - per quanto riguarda l’impossibilità di iscriversi all’anagrafe alla scadenza del permesso di soggiorno per motivi umanitari (con l’esclusione quindi da una serie di servizi sociali). «È disumano e criminogeno», dice Orlando. E poi rincara la dose: «Puzza di razziale». Orlando ha toccato un tasto dolente. Innescando reazioni politiche. E il consenso di altri sindaci. Per questo Salvini gli risponde in modo durissimo.

      De Magistris: "Noi obbediamo alla Costituzione"Il sindaco di #Napoli, Luigi de Magistris, rivendica di aver fatto subito la scelta di sospendere il decreto. Fin dall’approvazione del provvedimento: «Ho schierato la mia città dalla parte dei diritti - dice a Repubblica - noi applichiamo le leggi ordinarie solo se rispettano la Costituzione repubblicana. È obbedienza alla Carta e non disobbedienza civile. L’iscrizione all’anagrafe è fondamentale, consente alle persone di avere diritti. Sono in ballo interessi primari della persona: l’assistenza, l’asilo. Ci muoviamo in questa direzione anche per il sistema Sprar che è un’esperienza da tutelare mentre questo governo punta a riaprire centri affollati, depositi di persone che rischiano di trasformarsi in vere e proprie bombe umane».
      #Naples

      L’Anci: «Servono correttivi» Il primo cittadino di #Reggio_Calabria, Giuseppe #Falcomatà, è amareggiato: «Come sindaci avevamo rilevato queste problematiche fin da ottobre - dice a Repubblica - e non c’è stata alcuna concertazione e condivisione. Nella nostra città mai applicheremo norme che vanno contro i principi costituzionali e di accoglienza. A questo punto auspichiamo che il Viminale voglia incontrare l’Anci».

      In realtà sono molti gli aspetti del decreto contestati: «Ci dicono di sgomberare gli irregolari e non ci dicono dove collocarli», spiega Falcomatà. Ma i problemi non riguardano solo la gestione dei migranti: «Un aspetto che mi inquieta molto è anche la possibilità di vendere beni sequestrati alla mafia senza alcuna selezione. In questo modo il mafioso rischia, attraverso un prestanome, di rientrare in possesso del bene confiscato».

      Federico #Pizzarotti, primo cittadino di #Parma, è preoccupato: «Da subito abbiamo segnalato che questo decreto, per come è scritto, crea solo problemi, difficoltà nell’avere documenti e quindi nell’inserirsi in un percorso regolare, anche per ottenere un lavoro. Queste persone ovviamente non scompaiono con il decreto sicurezza, ma restano sul territorio, con difficoltà dal punto di vista del riconoscimento. Cercheremo di capire come si muovono gli altri Comuni, di coordinarci. Certo non basta una lettera di un sindaco per modificare il funzionamento dell’anagrafe e sospendere una legge dello Stato».
      #Parme

      Si schiera anche il sindaco di #Firenze, Dario #Nardella: «Firenze non si piegherà al ricatto contenuto nel decreto sicurezza che espelle migranti richiedenti asilo e senza rimpatriarli li getta in mezzo alle strade. Ci rimboccheremo le maniche perché Firenze è città della legalità e dell’accoglienza, e quindi in modo legale troveremo una soluzione per questi migranti, fino a quando non sarà lo Stato in via definitiva a trovare quella più appropriata».
      #Florence

      Alessio #Pascucci, sindaco di #Cerveteri, è anche coordinatore nazionale di Italia in Comune e denuncia: «Ai Comuni ora toccherà sobbarcarsi 280 milioni di euro di costi per la gestione del decreto, in termini di servizi sociali e sanitari rivolti ai soggetti vulnerabili. Chiediamo lo stralcio della parte relativa allo Sprar. E serve un tavolo di concertazione con l’Anci». E il presidente dell’Anci, Antonio Decaro, sindaco di Bari: «A questo punto è necessario un tavolo a livello ministeriale per introdurre i correttivi. La norma così com’è non tutela i diritti della persona».

      E il sindaco di #Pescara, Marco #Alessandrini: «Quella di Palermo è una scelta da studiare, su cui rifletterò. Ma questa è una situazione in cui noi sindaci ci troviamo a causa delle scelte criminogene, sul piano dei diritti, fatte da Matteo Salvini. Per me valgono le parole di Mattarella. La questione della sicurezza - e della convivenza - si declina attraverso diritti e doveri. E ricordo che a Pescara, come in molte altre città d’Italia, il primo nato dell’anno è figlio di una famiglia di migranti».

      Pd: «I sindaci reagiscono per tutelare le città»
      Il Pd si schiera con la mobilitazione dei sindaci. «Gli effetti del decreto Salvini purtroppo sono evidenti - dice a Repubblica Maurizio Martina - più insicurezza per tutti e meno gestione delle situazioni più delicate. Capisco i sindaci che per difendere i loro cittadini reagiscono a tutela delle città». Più tardi aggiunge: «Bisogna lavorare alla raccolta firme per un referendum abrogativo».

      Nicola #Zingaretti, altro candidato in corsa per la segreteria dem: «Mi sento vicino al sindaco Orlando al suo impegno contro l’odio e capisco la sua fatica per porre rimedio a norme confuse scritte solo per l’ossessione di fare propaganda e che spesso producono caos, più diffidenza e insicurezza per tutti. Tutto sulle spalle dei territori e degli amminisitratori locali. Dall’odio non è mai nata la sicurezza e il benessere per le persone, ma solo macerie per i furbi e i piu forti».

      https://www.diritti-umani.org/2019/01/i-sindaci-contro-il-decreto-sicurezza.html?spref=fb

    • Salvini: «Via i sindaci contrari al decreto sicurezza». Ma il sindaco di Milano #Beppe_Sala: così non va

      Sempre più aspro lo scontro tra sindaci e governo sul decreto sicurezza. Il vicepremier e ministro dell’Interno Matteo Salvini replica al sindaco di Palermo Leoluca Orlando e agli altri sindaci «dissidenti» sul decreto sicurezza. «Se c’è una legge, si rispetta. E se c’è qualche sindaco che non è d’accordo, si dimetta: dimettetevi ragazzi miei, siamo in democrazia e governano gli italiani, non qualche professorone o intellettualone o cantante o giornalista», attacca Salvini. In diretta su Facebook, dal rifugio sulla neve dove è in vacanza, il ministro dell’Interno si rivolge a «quei poveretti di sindaci di Palermo, Pescara, Napoli, Firenze, Reggio Calabria, che invece di preoccuparsi dei milioni di italiani in difficoltà per la casa, per il lavoro, per le liste d’attesa negli ospedali, per i reati che si moltiplicano, si preoccupano di dare documenti e diritti agli immigrati irregolari»: «Dico a questi sindaci che è finita la pacchia, che ne risponderanno ai loro cittadini, che gli pagano lo stipendio, ai loro figli, agli italiani che verranno, perché noi abbiamo accolto fin troppo in passato. Se pensano di intimidire qualcuno- sottolinea Salvini- hanno trovato il governo e il ministro sbagliato». Nonostante le «intromissioni» divertite della figlia piccola, Salvini mantiene toni durissimi nei confronti di «Orlando, de Magistris, Nardella, gli assessori di Milano, di Bologna»: «Non si molla di un millimetro», conclude brandendo un bombardino, la bevanda «energetica» degli sciatori.

      Milano

      Il riferimento all’assessore di Milano non è casuale. Perché il capoluogo lombardo si è unito ufficialmente al fronte della disobbedienza al decreto sicurezza lanciato mercoledì dal sindaco di Palermo, Leoluca Orlando. Beppe Sala infatti ha scritto su Facebook: «Ministro Salvini, ci ascolti e riveda il decreto sicurezza, così non va!». «Da settimane noi sindaci avevamo richiesto, anche attraverso l’Anci, di ascoltar la nostra opinione su alcuni punti critici, per esempio ampliando i casi speciali e garantendo la stessa tutela della protezione internazionale ai nuclei familiari vulnerabili, anche attraverso lo Sprar, oggi escluso dal decreto sicurezza per i richiedenti asilo» prosegue il sindaco. «Occorre inoltre valutare l’impatto sociale ed economico del decreto per le nostre città: più persone saranno per strada senza vitto e alloggio, più saranno i casi di cui noi Sindaci dovremo prenderci cura», ricorda Sala.

      Già mercoledì con un tweet (https://mobile.twitter.com/pfmajorino/status/1080478300735184896) aveva ribadito le intenzioni dell’amministrazione l’assessore al Welfare, Pierfrancesco Majorino. «Non abbiamo nessuna intenzione - ha detto in accordo con #Sala - di togliere l’iscrizione anagrafica ai richiedenti asilo che l’hanno già fatta, legge o non legge». Non solo il Comune, ha aggiunto Majorino, in queste settimane sta accogliendo nei centri per senzatetto «italiani e stranieri, senza porci il problema se siano regolari o meno: meglio averli nei centri che saperli per strada».

      https://milano.corriere.it/notizie/cronaca/19_gennaio_03/majorino-pronti-disobbedire-decreto-sicurezza-ma-sala-tace-8d306c74-

      #Milan

    • Nardella contro Salvini: «Non ci pieghiamo al ricatto del decreto sicurezza»

      Nardella contro Salvini: «Non ci pieghiamo al ricatto del decreto sicurezza»

      Un gruppo di primi cittadini, guidati dal sindaco di Palermo Leoluca Orlando, si è schierato apertamente contro il ministro degli interni Matteo Salvini decidendo di non applicare il decreto sicurezza. In prima fila anche il sindaco Dario Nardella.

      «Firenze non si piegherà al ricatto contenuto nel decreto sicurezza che espelle migranti richiedenti asilo e senza rimpatriarli li getta in mezzo alle strade - ha detto Nardella al quotidiano la Repubblica -. Ci rimboccheremo le maniche perché Firenze è città della legalità e dell’accoglienza, e quindi in modo legale troveremo una soluzione per questi migranti, fino a quando non sarà lo Stato in via definitiva a trovare quella più appropriata».

      Nardella ha incontrato poco prima di Natale il ministro degli Interni con il quale si era reso disponibile per l’apertura di un centro per i rimpatri in città. «Il governo non sta facendo i rimpatri che aveva promesso di fare. Come Comune ci prenderemo l’impegno di non lasciare nessuno in mezzo alla strada, anche se questo comporterà per noi un sacrificio in termini di risorse economiche - ha aggiunto Nardella - Ma non possiamo permetterci di assistere a questo scempio umanitario: espellere persone dai centri di accoglienza, sulla base del nuovo decreto, lasciandoli in mezzo alla strada. Il fatto grave del decreto è che individua un problema ma non trova una soluzione».

      In sostanza i sindaci hanno ordinato ai dirigenti dell’anagrafe di continuare a iscrivere nel registro dei residenti i migranti con regolare permesso di soggiorno presenti solo per motivi umanitari (secondo il decreto tali persone non dovrebbe vedersi rinnovato il permesso).


      http://www.firenzetoday.it/cronaca/nardella-salvini-decreto-sicurezza.html

    • #Siracusa, il sindaco Italia a fianco dei «disobbedienti» al Decreto Sicurezza

      Il primo cittadino auspica che il Governo ascolti i sindaci e le forze politiche che hanno evidenziato le conseguenze di questo dispositivo

      Il sindaco di Siracusa, #Francesco_Italia, al fianco dei sindaci disobbedienti verso il Decreto sicurezza.

      “Ritengo che l’articolo di legge di conversione del cosiddetto «decreto sicurezza» - dichiara il primo cittadino - negando la possibilità di iscriversi all’anagrafe e di ottenere la residenza ai possessori di permesso di soggiorno, presenti evidenti profili di illegittimità costituzionale, si ponga in contrasto con i principi comunitari e sia deprecabile da un punto di vista etico e morale".

      Da qui il suo schierarsi apertamente con i sindaci dissidente in nome dei principi costituzionali di Uguaglianza.

      "L’applicazione di questa norma - continua Italia - equivale ad un ritorno all’indietro di decenni in termini di accoglienza in quanto, senza la concessione della residenza, i comuni non potranno rilasciare al migrante la carta di identità, negandogli di conseguenza l’accesso ai servizi sanitari e ai centri per l’impiego. Il nostro paese, profondamente legato ad una tradizione umanitaria e cristiana, - aggiunge - non può far prendere il sopravvento a sentimenti di discriminazione e di paura. Mi auguro che il Governo ascolti la voce dei Sindaci e di tutte quelle forze politiche che hanno evidenziato le conseguenze in termini di sicurezza e di incertezza derivanti dalla applicazione immediata di un tale dispositivo”.

      http://www.siracusapost.it/sites/default/files/styles/articolo/public/media/italia.PNG?itok=aDvofEes
      http://www.siracusapost.it/1.71902/nota-cronaca/sicilia-siracusa-provincia-siracusa/104/siracusa-il-sindaco-italia-fianco-dei

    • Palermo, capitale dell’accoglienza: la grande lezione della Sicilia a tutta l’Italia

      Nei quartieri più poveri volontari e Comune integrano 25 mila stranieri, Ballarò rivive con Moltivolti e con i commercianti bengalesi che denunciano gli estortori della mafia. Un modello alternativo. E ora Orlando annuncia la sospensione del decreto Salvini.

      «Di questo cambiamento culturale dobbiamo ringraziare soprattutto i migranti», afferma il sindaco, «Palermo, città migrante, per cento anni ha rifiutato i migranti: le uniche migranti erano distinte signore tedesche, rumene, austriache, francesi che avevano cura di noi bambini della Palermo aristocratica. Oggi Palermo grazie all’arrivo e all’accoglienza dei migranti ha recuperato la propria armonia perduta: davanti alle moschee passeggiano musulmani, la comunità ebraica realizza una sinagoga e, qua e là, a decine sorgono templi hindu e buddisti. Oggi grazie alla presenza di migliaia di cosiddetti migranti, i palermitani scoprono il valore dell’essere persona e difendono i diritti umani, i loro diritti umani. Una ragazza disabile in sedia a rotelle, palermitana, mi ha detto: “Grazie Sindaco, da quando accogliamo i migranti io mi sento più eguale, più normale, meno diversa”. E se cominciassimo a puntare in alto? Ad accettare che i migranti ci aiutino a recuperare il ruolo del merito? Non più a chi appartieni? Ma finalmente chi sei? Chi hai deciso di essere, cosa sai fare? Don Pino Puglisi, il mio carissimo amico Pino, non combatteva la mafia con le armi e con le denunce, chiedeva venisse rispettato il diritto dei bambini del quartiere di avere una scuola, una scuola degna di questo nome e non più una scuola collocata in appartamenti di proprietà di mafiosi lautamente ricompensati con canoni di affitto gonfiati. A Palermo difendiamo l’unica razza: quella umana. Non ci sono migranti a Palermo: chi vive a Palermo è palermitano. E chi distingue gli esseri umani secondo le razze prepara Dachau e Auschwitz».

      http://espresso.repubblica.it/attualita/2019/01/02/news/palermo-accoglienza-orlando-salvini-1.330083?ref=twhe&twitter_ca

    • À Palerme et à Naples, les maires refusent d’appliquer le “décret Salvini”

      D’après la nouvelle loi promue par le ministre d’extrême droite, les demandeurs d’asile ne pourront plus s’inscrire sur les registres de l’état civil et donc posséder un domicile légal. Une mesure anticonstitutionnelle et inhumaine, estiment certains maires italiens, qui ont fait savoir qu’ils ne l’appliqueraient pas.

      https://www.courrierinternational.com/article/palerme-et-naples-les-maires-refusent-dappliquer-le-decret-sa

    • #Caltanissetta, sindaco #Ruvolo: “Sono vicino a Leoluca Orlando, decreto sicurezza non coerente con la storia italiana”

      Il sindaco di Caltanissetta, Giovanni Ruvolo, tramite un post su facebook, si schiera a favore di Leoluca Orlando nella diatriba sul decreto Sicurezza: “Tempo fa ci eravamo espressi mostrando forti perplessità sul cosiddetto decreto Salvini, sperando che il buon senso consentisse al parlamento di produrre una legge più equilibrata e rispettosa dei diritti di chi vive nel territorio italiano. Purtroppo così non è stato. La mia sensibilità verso questi argomenti mi pone, ovviamente, in linea con quella politicamente espressa dal sindaco di Palermo, Leoluca Orlando, per la tutela dei diritti delle persone che vivono in Italia, nei confronti di chi lavora, studia o è titolare di un permesso di soggiorno dopo aver fatto richiesta di asilo.
      Reputo il decreto Sicurezza, soprattutto in alcune parti, non coerente con la storia italiana che ha fatto dell’accoglienza un valore. Sul piano amministrativo ho dato mandato agli uffici competenti di approfondire la questione sotto il profilo giuridico per assumere le decisioni conseguenti. Valuteremo, come primo passo, l’opportunità di mettere per iscritto le motivazioni del diniego all’iscrizione all’anagrafe che scaturiscono dall’applicazione dell’articolo 13 del decreto Sicurezza. In questo modo i richiedenti asilo avranno la possibilità di sollevare la questione costituzionale nell’ambito di eventuali ricorsi al giudice ordinario”.


      https://www.ilfattonisseno.it/2019/01/caltanissetta-sindaco-ruvolo-sono-vicino-a-leoluca-orlando-decreto-si

    • „Il Comune dice no al decreto Salvini: «Favorirà l’illegalità sul territorio»“
      Il Comune dice no al decreto Salvini

      „Il Consiglio comunale di Torino ha detto no al decreto Salvini. Su iniziativa di Elide Tisi (Pd), prima firmataria, è stato infatti approvato - con trenta voti favorevoli e due contrari - un Ordine del giorno in materia di «Immigrazione e sicurezza». L’atto del Consiglio invita la Giunta di Palazzo Civico a chiedere al Ministero dell’Interno e al Governo di sospendere “in via transitoria fino alla conclusione dell’iter parlamentare” gli effetti dell’applicazione del Decreto Legge Salvini e ad aprire un confronto con Torino e le altre grandi città, per valutare le ricadute concrete del provvedimento in termini economici, sociali e di sicurezza dei territori.“

      http://www.torinotoday.it/politica/comune-no-decreto-salvini.html

    • Ecco i comuni che sospendono il decreto sicurezza (contro Salvini)

      È molto più di una polemica quella sollevata dal primo cittadino di Palermo Leoluca Orlando sul decreto sicurezza. Questione giuridica e ideologica che ha scatenato una fronda di sindaci ribelli, difensori dello Sprar, da Luigi de Magistris (Napoli) a Dario Nardella (Firenze), da Chiara Appendino (Torino) a Virginio Merola (Bologna). Anche Virginia Raggi, sindaca di Roma, ha chiesto al governo di mitigare gli effetti del decreto. E alla protesta si unisce la voce del sindaco di Reggio Calabria Giuseppe Falcomatà che chiede «un tavolo di confronto con il Viminale per capire se esistano le condizioni di dialogo per rivedere alcune parti di questo decreto sicurezza che ha evidenti ricadute negative sui territori. Effetto di un provvedimento mai concertato e condiviso con i sindaci». Altri comuni stanno valutando l’impatto della sospensione: per il primo cittadino di Parma Federico Pizzarotti «il tema va affrontato».

      Il parere (contrario) dei costituzionalisti
      I sindaci che dicono no al decreto sicurezza proclamano di fatto un atto di disobbedienza contro la legge 132/2018. Oppure, di obbedienza costituzionale: dipende dai punti di vista. È un attacco politico? Per Nardella è resistenza a uno “scempio umanitario”. Per Cesare Mirabelli, presidente emerito della Corte Costituzionale, «il sindaco non può disapplicare la legge». Dello stesso parere altri illustri costituzionalisti. Il ministro dell’Interno Matteo Salvini avverte i primi cittadini: «Ne risponderanno personalmente, legalmente, penalmente e civilmente perché è una legge dello Stato che mette ordine e mette regole». «Ho fatto un atto istituzionale, da sindaco. Perché ritengo che questo decreto realizza una violazione dei diritti umani. La vogliamo smettere di dire che chi rispetta i diritti umani è eversivo?», dichiara Orlando.

      La proposta dell’Anci, un tavolo ministeriale per correttivi
      E a sostegno di questi sindaci, che governano territori in cui l’accoglienza ha funzionato, avviando gli immigrati all’autonomia e in molti casi alla piena integrazione, ora Antonio Decaro, presidente dell’Anci (Associazione nazionale dei Comuni italiani) propone «un tavolo di confronto in sede ministeriale per definire le modalità di attuazione e i necessari correttivi a una norma che così com’è non tutela i diritti delle persone». C’è poi chi si spinge fino all’ipotesi di un referendum abrogativo. Come Maurizio Martina (Pd) che afferma: «Quel decreto porta solo più insicurezza sulla pelle di tutti i cittadini. È giusto contrastarlo per difendere le città dalla follia della propaganda».

      La disposizione del sindaco Orlando
      Orlando è passato ai fatti prima di Natale: con una disposizione indirizzata ai dirigenti del Comune, ha ordinato di sospendere l’applicazione della legge, dando mandato «di approfondire tutti i profili giuridici anagrafici derivanti dall’applicazione della legge 132/2018». «Nelle more di tale approfondimento - ha scritto il sindaco - impartisco la disposizione di sospendere, per gli stranieri eventualmente coinvolti dalla controversa applicazione della legge 132/2018, qualunque procedura che possa intaccare i diritti fondamentali della persona in particolare, ma non esclusivo, riferimento alle procedure di iscrizione della residenza».

      Il sistema Palermo
      Per capire la posizione netta assunta dal sindaco di Palermo è necessario conoscere il sistema per l’integrazione della sua città: «Accoglienza diffusa, organizzata d’intesa con Prefettura e Questura, in collaborazione con associazioni e università, suddivisa tra Cas, Sprar e piccole comunità», spiega Giuseppe Mattina, da 18 mesi assessore comunale alla Cittadinanza Sociale. Nel dettaglio: 40 comunità per minori non accompagnati, 12 Cas (Centri di accoglienza straordinaria, ma con numeri contenuti), 6 Sprar (di cui uno dedicato a soggetti vulnerabili). In totale, poco più di 1700 i beneficiari e circa 5500 gli operatori attivi nei progetti. «Qua è saltato un sistema organizzato, che garantiva davvero la sicurezza del territorio e a tutti gli stessi diritti», spiega Mattina. Tanti i siciliani coinvolti in attività di volontariato: «Un approccio che dimostra un processo culturale profondo. A Palermo non c’è scuola, ad esempio, che non sia partecipe di progetti di integrazione. Questa è cultura dell’accoglienza e dell’uguaglianza».

      “Ragazzi Harraga”
      Ma a riflettere lo spirito umanitario del capoluogo siciliano è soprattutto il progetto “Ragazzi Harraga”, iniziativa di inclusione sociale per minori migranti non accompagnati, gestita dal Centro italiano aiuti all’infanzia di Palermo, nata con il bando Never Alone: una rete di nove fondazioni per favorire l’autonomia e l’inclusione dei giovani migranti soli sul territorio italiano, garantendo il pieno rispetto dei loro diritti. Che si inserisce nel programma europeo EPim – European Programme on Integration and Migration - per promuovere gli stessi obiettivi anche in Grecia, Germania e Belgio.

      Le “imprese accoglienti” per l’inclusione lavorativa
      In Italia ne hanno beneficiato in più di 300. Settanta giovani hanno frequentato tirocini e laboratori e più di 20 sono stati assunti da imprese “accoglienti”, una cinquantina di attività, dall’abbigliamento alla ristorazione, impegnate a realizzare un modello di inclusione lavorativa. «Harraga è un termine arabo che indica i ragazzi che bruciano le frontiere, che attraversano i deserti e il mare, che durante il loro viaggio vengono più volte venduti e rapiti. Impiegano almeno 4 anni per arrivare in Italia, partono bambini e arrivano adolescenti. E nel loro peregrinare imparano le lingue dei posti in cui hanno vissuto e tanti mestieri. Noi qui lavoriamo per valorizzare le loro competenze, anche quelle informali. Molti frequentano la scuola, prendono la licenza media, poi quella superiore, alcuni anche la laurea. Sono brillanti, volenterosi e capaci», spiega Alessandra Sciurba, filosofa del diritto prestata alla causa umanitaria, che coordina il progetto dei Ragazzi Harraga. Said (dal Camerun), Amoud (dal Gambia) e Rita (dalla Nigeria), con una storia difficile di immigrazione alle spalle, oggi si occupano dell’inserimento abitativo dei migranti soli neomaggiorenni. Sostengono il pagamento di affitti e bollette con i proventi di una foresteria organizzata nel complesso di Santa Chiara, quartiere Ballarò, che ospita turisti solidali.

      Echi del modello Riace
      Sono echi del modello Riace, il borgo dell’accoglienza calabrese che in 20 anni di attività ha risollevato l’economia del posto e rigenerato il tessuto sociale attraverso un nuovo sistema di integrazione: un’esperienza spazzata via da un’inchiesta giudiziaria - di cui si attendono sviluppi - che ha sospeso dalle sue funzioni il sindaco Mimmo Lucano, vietandogli la dimora a Riace. Così il piccolo centro della Locride è tornato un paese fantasma. Intanto Lucano colleziona cittadinanze onorarie nei comuni d’Italia. Gli ultimi (dopo Milano, Firenze, Bologna, Scicli), i municipi di #Oriolo, #Capranica e #Sutri, con il sindaco Vittorio Sgarbi.

      https://www.ilsole24ore.com/art/notizie/2019-01-03/ecco-comuni-che-sospendono-decreto-sicurezza-contro-salvini-144932.shtm

      #Roma:

      Anche Virginia Raggi, sindaca di Roma, ha chiesto al governo di mitigare gli effetti del decreto.

    • Decreto Sicurezza? #Gori: «Produce irregolarità e insicurezza»

      Il sindaco di Bergamo: «Condannerà molti immigrati a vivere di espedienti, con una crescita dei reati. Condivido la richiesta di convocare urgentemente un incontro tra ministero e sindaci»


      https://bergamo.corriere.it/notizie/cronaca/19_gennaio_03/decreto-sicurezza-gori-produce-irregolarita-insicurezza-330f1474-0f
      #Bergamo

    • 1. Leoluca Orlando (Palermo)
      2. Luigi De Magistris (Napoli)
      3. Dario Nardella (Firenze)
      4. Federico Pizzarotti (Parma)
      5. Giuseppe Falcomatà (Città Metropolitana Reggio Calabria)
      6. Alessio Pascucci (Cerveteri, RO)
      7. Elisabetta Serra (Vaie, TO)
      8. Marco Alessandrini (Pescara)
      9. Vincenzo Giannone (Scicli, RG)
      10. Virginio Merola (Bologna)
      11. Francesco Italia (Siracusa)
      12. Nicola Sanna (Sassari)
      13. Vittorio Sgarbi (Oriolo, Capranica e Sutri,CS)
      14. Orlando Pocci (Velletri, RO)
      15. Giorgio Gori (Bergamo)
      16. Giuseppe Sala (Milano)
      17. Valeria Mancinelli (Ancona)
      18. Francesco Martines (Palmanova,UD)
      19. Paolo Erba (Malegno, BS)
      20. Giovanni Ruvolo (Caltanissetta)
      21. Giorgio Monti (Mezzago, MB)
      22. Mario Bruno (Alghero, SS)
      23. Davide Drei (Forlì)
      24. Sergio Giordani (Padova)
      25. Rösch (Merano)
      26. Alessandro Tambellini ( Lucca)

      Questi sono i sindaci contro il decreto sicurezza.
      E in fase di aggiornamento.

      https://www.facebook.com/chiara.marchetti.3979/posts/10219235983558361?comment_id=10219236567412957&notif_id=1546706224581648&n

    • Anche #Castelbuono sfida il ministro Salvini: “Non applicheremo il decreto sicurezza”

      “Apprezziamo la scelta del Sindaco di Palermo e di altri Sindaci d’Italia di sospendere l’applicazione della Legge 132/2018 meglio conosciuta come decreto sicurezza, iniziativa che il Comune di Castelbuono ha già avviato a partire dallo scorso 29 novembre con l’approvazione da parte del Consiglio comunale di un ordine del giorno per esprimere il proprio giudizio negativo sulle misure contenute nella legge e chiederne la sospensione su tutto il territorio comunale, suscitando anche la reazione di alcuni esponenti della Lega”. Lo ha detto il capogruppo di maggioranza Andrea Prestianni.

      “La decisione del principale organo collegiale locale rappresenta la massima espressione democratica, in un ordimento costituzionale democratico come il nostro; conseguentemente l’Amministrazione comunale e il Sindaco Mario Cicero chiede ai propri uffici di approfondire i profili giuridici derivanti dall’applicazione della sopra citata legge, con particolare riferimento ai rischi di violazione dei diritti umani, come garantiti dal diritto internazionale e dalla nostra Costituzione, e nelle more sospenderne l’applicazione – dice il capogruppo – Noi non applicheremo mai nessuna legge in contrasto con i princìpi espressi dalla nostra Costituzione. Abbiamo contestato e contestiamo quella legge ritenendo che lo smantellamento del sistema Sprar e la cancellazione della “protezione umanitaria” avrebbe aumentato significativamente il numero di persone in condizione di marginalità e clandestinità nelle città e nei territori. Oggi anche gli studi dell’Ispi sui dati del Ministero dell’Interno confermano quelle previsioni”.

      Secondo Prestianni, appare chiara la volontà del governo di non risolvere i problemi, ma al contrario alimentare il clima di discriminazione, razzismo, tensione sociale e ostilità nei confronti dei migranti e tra cittadini stessi, al fine di raccogliere il massimo consenso elettorale possibile alle prossime elezioni europee. “Ci auguriamo che tanti altri Sindaci d’Italia seguano l’esempio di quelle città e comuni, come Castelbuono e Palermo, che si sono già espressi contro il decreto Salvini, e che possa allargarsi sempre di più il fronte di realtà istituzionali, politiche e sociali che difendono i valori della solidarietà, della fratellanza e della pace”.

      https://www.madoniepress.it/2019/01/04/anche-castelbuono-sfida-il-ministro-salvini-non-applicheremo-il-decreto

    • Decreto sicurezza, anche la Regione si oppone a Salvini: «600 mila euro per seconda accoglienza»

      Decreto sicurezza, anche la Regione si oppone a Salvini: «600 mila euro per seconda accoglienza»
      „Non solo i sindaci in campo contro il decreto Sicurezza in tema di migranti. Anche la Regione Lazio di Nicola Zingaretti si è schierata contro la legge che abolisce di fatto il permesso di soggiorno per motivi umanitari (mantenendo solo alcune categorie) e rivede radicalmente il sistema dell’accoglienza, aprendo le porte degli Sprar (che si chiameranno Siproimi solo ai titolari di protezione internazionale escludendo quanti sono in attesa. “

      https://www.romatoday.it/politica/decreto-sicurezza-regione-lazio.html

    • Rivolta contro il decreto sicurezza, il sindaco di #Alghero: «Salvini non ci spaventa»

      La rivolta dei sindaci di centrosinistra al decreto Salvini si estende a macchia di leopardo e arriva anche in Sardegna. #Mario_Bruno, sindaco di Alghero, si schiera con il primo cittadino di Palermo, Leoluca Orlando, e gli altri sindaci che lo hanno seguito, pubblicando su Facebook un post inequivocabile: «Salvini non ci spaventa. A volte bisogna andare controcorrente, per non appoggiare una pericolosa deriva razzista».

      Al centro della ribellione c’è, ancora una volta, la questione migranti e in particolare lo stop ai certificati di residenza voluto dal ministro dell’Interno Salvini. Il sindaco di Alghero spiega: "Lo abbiamo già scritto al presidente Conte: pronti a sospendere gli effetti nei nostri comuni se non ci sarà un confronto nel merito con i sindaci, con chi vive i problemi da vicino. Siamo abituati a risponderne. Da tutti i punti di vista. Per tutti i nostri concittadini. Faremo ciò che è giusto tenendo conto innanzitutto della nostra coscienza e della nostra umanità, come facciamo ogni giorno.

      https://www.youtg.net/v3/dal-mondo/13408-rivolta-contro-il-decreto-sicurezza-il-sindaco-di-alghero-salvini-non-c

    • Il consiglio chiede lo stop al decreto Salvini con il sì di Bindocci (M5S)

      È passata anche con il voto favorevole del capogruppo del Movimento 5 Stelle in consiglio comunale, Massimiliano Bindocci, la mozione presentata dalla maggioranza di centrosinistra che impegna il sindaco e la giunta di Lucca a chiedere al ministro dell’interno e al governo di sospendere fino alla conclusione dell’iter parlamentare gli effetti dell’applicazione del cosiddetto «decreto Salvini», per aprire un tavolo di confronto tra governo, regioni ed enti locali sulle ricadute territoriali del provvedimento.

      https://www.lagazzettadilucca.it/politica/2018/11/il-consiglio-chiede-lo-stop-al-decreto-salvini-con-il-si-di-bindoc

    • #Pocci: «Velletri modello di integrazione. No al decreto Salvini»

      #Orlando_Pocci, Sindaco di Velletri, ha preso una dura posizione sul decreto sicurezza: «Alla luce di quanto sta accadendo dopo l’approvazione del cosiddetto decreto Salvini sulla sicurezza, che di fatto ha creato dei nemici inesistenti come “il clandestino”, esprimo preoccupazione e condivido l’appello lanciato da più parti sulla necessità di aprire un tavolo di confronto tra il Governo e l’ANCI.

      https://www.ilmamilio.it/c/comuni/12538-pocci-%C2%ABvelletri-modello-di-integrazione-no-al-decreto-salvini%C

    • Decreto Salvini: 4 sindaci irpini si alleano con De Magistris

      «Come sindaci impegnati sul fronte dell’accoglienza e della integrazione di comunità mediante Sprar abbiamo in più riprese espresso netta contrarietà rispetto al decreto Salvini. Penalizzando i modelli positivi di integrazione e rendendo di fatto impossibile regolarizzare le posizioni dei migranti cui è già stato riconosciuto lo status di rifugiati più che sicurezza si produce illegalità.»

      E’ quanto affermano in una nota congiunta quattro sindaci irpini #Angelina_Spinelli di #Santa_Paolina, #Giuseppe_Lombardi di #Petruro_Irpino, #Virgilio_Donnarumma di #Torrioni e #Roberto_Del_Grosso di #Roccabascerana

      https://www.ottopagine.it/av/attualita/173691/decreto-salvini-4-sindaci-irpini-si-alleano-con-de-magistris.shtml

    • Dl Sicurezza, i sindaci dell’#Empolese_Valdelsa: «Sosteniamo il ricorso della Regione»

      Il decreto Sicurezza deve fare i conti con molti sindaci. In parecchi in Toscana hanno dichiarato di temere le conseguenze sociali del dl e pensano a frenarne lì’attuazione. Tra questi anche i primi cittadini degli undici comuni dell’Empolese Valdelsa (#Capraia e #Limite, #Castelfiorentino, #Cerreto_Guidi, #Certaldo, #Empoli, #Fucecchio, #Gambassi_Terme, #Montaione, #Montelupo_Fiorentino, #Montespertoli, #Vinci), che hanno diramato la seguente nota congiunta.

      https://www.gonews.it/2019/01/04/decreto-dl-sicurezza-sindaci-empolese-valdelsa

    • #Rimini. Anche #Gnassi contro il decreto Salvini

      Dopo altri sindaci del Pd anche quello di Rimini interviene sul decreto sicurezza: “Tutto il problema dell’immigrazione – sostiene Andrea Gnassi – si scaricherà sulle strade delle città, senza più alcun tipo di programma o progetto di integrazione e gestione”. A innescare la protesta collettiva, sfociata poi in un duro scontro con il ministro dell’Interno Salvini, è stata la decisione del sindaco di Palermo Leoluca Orlando, di sospendere l’applicazione del decreto proprio nella parte che riguarda i migranti. “Senza progetti di attività sociali varati dai comuni come, ad esempio, quello di volontariato riminese, ribattezzato ‘Civivo’, per Gnassi siamo di fronte ad “una vera bomba che rischia di esplodere nelle comunità locali, altro che sicurezza. Credo – osserva – che il percorso di revisione di questo provvedimento debba adesso passare prima di ogni cosa per un tavolo di confronto tra Anci e Ministero. Bisogna apportare i necessari provvedimenti e – conclude il primo cittadino riminese – gli obbligatori emendamenti affinché tutto questo non si scarichi drammaticamente sulle città”.

      http://giornaledirimini.com/rimini-anche-gnassi-contro-il-decreto-salvini

    • I sindaci di #Lipari, #San_Piero_Patti e #Castel_di_Lucio “no al decreto Salvini ma senza scontri istituzionali”

      “Sulla legittimità del decreto sicurezza sarà la Corte costituzionale a pronunciarsi. Di certo il decreto Salvini non deve aggravare situazioni di disagio e marginalità nelle nostre città”.

      Così, in una nota, tre sindaci della provincia di Messina, Marco Giorgianni, primo cittadino di Lipari, Salvino Fiore di San Piero Patti e Pippo Nobile di Castel di Lucio.
      I tre amministratori chiedono l’avvio di “una fase di dialogo istituzionale volta all’introduzione dei necessari correttivi al decreto”.

      http://www.messinaora.it/notizia/2019/01/05/sindaci-lipari-san-piero-patti-castel-lucio-no-al-decreto-salvini-senza-scontri-istituzionali/113601

    • Sicurezza: Oliverio, ricorso a Consulta

      «Assieme alle altre Regioni che in questi giorni hanno annunciato un’analoga iniziativa, evidenziando le nostre stesse preoccupazioni, ci rivolgeremo alla Corte Costituzionale per chiedere l’annullamento della normativa al fine di stoppare una legge che viola diversi trattati internazionali sui diritti umani e i principi fondanti la nostra Costituzione». Lo afferma, in una dichiarazione, il presidente della Regione Calabria, #Mario_Oliverio, in relazione al Decreto sicurezza del Governo.
      «Avevo già espresso, in occasione del dibattito parlamentare circa l’approvazione del Decreto Sicurezza - aggiunge Oliverio - tutte le mie perplessità rispetto ad un provvedimento fortemente discriminatorio nei confronti di persone, immigrati regolari, che non potranno godere di diritti fondamentali. Oggi, gli atti di disobbedienza annunciati e praticati da diversi sindaci italiani confermano le mie preoccupazioni ed hanno il mio pieno sostegno».

      http://www.ansa.it/calabria/notizie/2019/01/05/sicurezza-oliverio-ricorso-a-consulta_df5c4b6c-3361-48cd-bc61-777e0132d730.html

    • Immigration en Italie : les maires de gauche entrent en fronde contre Matteo Salvini

      Plusieurs élus refusent d’appliquer un décret pour limiter les droits des migrants voulu par le ministre de l’intérieur d’extrême droite.

      « Je ne lâcherai pas d’un millimètre ! ». Sous son Tweet affichant sa détermination de fer, Matteo Salvini a posté, jeudi 3 janvier, un photomontage de quatre élus du Parti démocrate (gauche), affublés du slogan " les clandestins d’abord ". Une formule qui prend le contre-pied de son slogan politique (" Les Italiens d’abord "), résumant toute l’intensité du bras de fer qui commence en Italie autour du décret sur l’immigration voulu par le ministre de l’intérieur d’extrême droite.

      Figure emblématique de cette fronde, Leoluca Orlando, maire de Palerme, a annoncé en premier suspendre le décret dans sa commune. Les employés de l’état civil de la capitale sicilienne ont reçu la consigne de poursuivre l’inscription de tout migrant disposant d’un permis de séjour en règle. Depuis des mois, M. Orlando vante sa ville cosmopolite comme symbole d’ouverture, et de résistance à la politique de fermeture des ports bruyamment revendiquée par le ministre de l’intérieur. Après, tout, le nom grec de la cité ne signifie-t-il pas " refuge idéal " ?

      " Traîtres " Si la bataille est dans les symboles, elle est aussi sur le terrain juridique. Pour le maire de Palerme, la nouvelle loi viole les droits humains pourtant garantis par la Constitution italienne. " Il s’agit de mesures inhumaines et criminogènes, a fustigé l’édile, parce qu’elles transforment en illégaux des personnes qui se trouvent légitimement sur notre territoire. " Le maire de centre-gauche s’est dit prêt à aller jusqu’à la Cour constitutionnelle pour faire annuler le décret.

      L’une des principales mesures du décret est l’abrogation des permis de séjour humanitaires de deux ans qui permettaient un accès à l’emploi et aux services sociaux. Pour bien des maires, ces permis garantissaient la stabilité du tissu social de leur commune. Ils permettaient notamment l’accès au service sanitaire national, passage obligé pour bénéficier des offres de soin élémentaires, comme le médecin de famille.

      " Il faut évaluer l’impact social et économique du décret sur nos villes, déjà pénalisées par les coupes de la loi budgétaire ", s’inquiète Beppe Sala, le maire démocrate de Milan, qui craint de voir de plus en plus de sans-abri dans les rues, dont la prise en charge pèsera sur le budget municipal.

      La révolte semble faire tache d’huile. D’autres élus de grandes métropoles ont vite emboîté le pas du maire de Palerme, à Naples, à Florence ou à Parme. La fronde est alimentée par Matteo Salvini lui-même, qui n’a pas hésité à les qualifier de " traîtres ", les menaçant d’en répondre devant la justice. La loi, signée par le président de la République, est faite pour être appliquée, a rappelé le dirigeant de la Ligue.

      Le décret sur l’immigration prévoit également un démantèlement du réseau Sprar, le système de protection des demandeurs d’asile et des réfugiés, fruit d’un accord passé en 2002 entre les communes et le ministère de l’intérieur. Il s’adressait aux citoyens étrangers possédant un permis de séjour, leur permettant de bénéficier de cours de langue ou d’accéder à un logement.

      "C’est du fascisme" Avec la loi Salvini, les structures bénéficiant des compétences du Sprar ne seront désormais ouvertes qu’aux mineurs non accompagnés ou aux réfugiés de guerre. Les autres migrants doivent être transférés dans des centres d’hébergement que certains qualifient de centres de rétention. Une véritable bombe sociale, qui scandalise de nombreux élus locaux.

      " Cette loi nous rappelle des années sombres ", déplore Gennaro Capparelli, le maire d’#Acquaformosa, en Calabre, qui a longtemps été présentée comme un modèle d’intégration. Grâce aux migrants, ce village d’un peu plus de mille âmes a échappé à la désertification. Des emplois ont été créés et l’école n’a pas fermé. Mais, dans quelques mois, #Gennaro_Capparelli ne bénéficiera plus des fonds nécessaires du Sprar. " Jamais je n’aurais pensé qu’un ministre en arrive là, c’est du fascisme ", dit-il.

      Dans cette confrontation avec le gouvernement, certains élus plaident pour le dialogue, comme le maire démocrate de Bari, Antonio Decaro, qui préside l’Association nationale des communes italiennes. Il a demandé une réunion d’urgence au ministère de l’intérieur. Pour l’heure, Matteo Salvini n’a pas donné suite.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/04/immigration-en-italie-les-maires-de-gauche-entrent-en-fronde-contre-matteo-s

    • Decreto Salvini, sindaca del Pd chiede la sospensione della legge a #Sestri_Levante

      Sicurezza e immigrazione. Anche la sindaca del Pd #Valentina_Ghio si schiera con i colleghi di sinistra ed estrema sinistra, come il palermitano Leoluca Orlando e il napoletano Luigi De Magistris, contro il Decreto Salvini, convertito in legge dal Parlamento e promulgato dal presidente della Repubblica Sergio Mattarella.


      https://www.ligurianotizie.it/decreto-salvini-sindaca-del-pd-chiede-la-sospensione-della-legge-a-sestri-levante/2019/01/05/324426

    • Il sindaco Bellelli contro il decreto Salvini: «A Carpi tra 50 e 100 le persone che potranno scivolare nell’illegalità»

      „Anche il primo cittadino di Carpi si espone nei confronti delle misure sull’immigrazione al centro della polemica di queste ore, sperando in un intervento della Corte Costituzionale“


      https://www.modenatoday.it/politica/sindaco-bellelli-carpi-decreto-salvini-4-gennaio-2019.html

    • Il sindaco di #Montepulciano contro il decreto sicurezza di Salvini

      “Esprimo anzitutto la contrarietà dell’amministrazione comunale di Montepulciano e del suo sindaco al decreto sicurezza.

      Nel nostro territorio non viviamo un’emergenza-immigrazione ma il provvedimento, così come è, non può funzionare né sotto un profilo etico né sotto quello del trattamento umano.


      https://www.antennaradioesse.it/il-sindaco-di-montepulciano-contro-il-decreto-sicurezza-di-salvini

    • Anche Ioculano e #Scajola contro il decreto Sicurezza: «Salvini sbaglia»

      «Ritengo che le leggi vadano rispettate, quindi non posso essere d’accordo con i colleghi che non lo fanno. Detto questo, non condivido il Decreto sicurezza, sul quale sono peraltro mancati confronto e discussione». #Claudio_Scajola, sindaco di #Imperia e già ministro dell’Interno, il ruolo oggi di Salvini, distingue il livello istituzionale da quello politico. Ma quando entra nel merito del provvedimento, è durissimo: «C’è un aspetto, quello con cui si danno diritti diversi alle persone, che ritengo incostituzionale e anche inquietante. Mi ricorda un germe pericolosissimo, nella disparità di trattamento, di cui abbiamo già visto una triste esperienza nella nostra storia». Chiaro il riferimento alle legge razziali del fascismo.

      http://www.ilsecoloxix.it/p/imperia/2019/01/04/ADO5yeUD-sicurezza_ioculano_scajola.shtml

    • #Ventimiglia: decreto sicurezza, Ioculano “Alla scadenza dei primi programmi Sprar ci sarà gente in mezzo ad una strada”

      “E’ un decreto di facciata perché non si può ignorare il fatto che, sul nostro territorio, ci siano decine di migliaia di persone e di queste, volente o nolente, te ne devi fare carico.” A dirlo è il Sindaco di Ventimiglia Enrico Ioculano molto critico nei confronti del decreto sicurezza del Governo nei confronti del quali hanno espresso il proprio disappunto molti sindaci, primo fra tutti quello di Palermo, Leoluca Orlando.

      http://www.sanremonews.it/2019/01/03/leggi-notizia/argomenti/politica-1/articolo/ventimiglia-migranti-e-decreto-sicurezza-ioculano-alla-scadenza-dei-prim

    • Il Sindaco di #Sanremo sul decreto sicurezza: «Da tempo Sindaci ed Amministratori hanno espresso forti critiche»

      “Anzitutto va registrato il fatto che l’Anci aveva già espresso da tempo un parere negativo al decreto e che molti Sindaci ed Amministratori sia di centrodestra che di centrosinistra stanno esprimendo forti critiche in questi giorni”.

      Sono le parole del Sindaco di Sanremo, Alberto Biancheri, che collimano con quelle dei colleghi Scajola (#Imperia) e Ioculano (Ventimiglia). “Sul decreto – prosegue - oltre ai dubbi di incostituzionalità sollevati da più parti, nutro molte perplessità che possa risolvere qualcosa in termini di sicurezza pubblica, temo invece che possano acuirsi alcuni problemi sociali nel tempo. Mi rifaccio pienamente alle parole del nostro Presidente della Repubblica Sergio Mattarella quando dice che ‘la sicurezza la si realizza se è garantita la difesa dei valori della convivenza’. E’ necessario allora che siano rispettato i diritti umani di tutti ma anche che tutti rispettino la legge. E per chi non si attiene alle leggi che regolano la nostra democrazia serve pugno duro, carcere e garanzia della pena per chi commette reati, espulsioni immediate per criminali extracomunitari: questo è quello che intendo io per sicurezza e questo è quello che mi chiedono i miei cittadini”.

      http://www.sanremonews.it/2019/01/03/leggi-notizia/argomenti/cronaca/articolo/il-sindaco-di-sanremo-sul-decreto-sicurezza-da-tempo-sindaci-ed-amminist

    • #Enrico_Pusceddu Sindaco di #Samassi

      Ho letto con attenzione il Decreto Sicurezza e seguo lo svilupparsi della situazione che in questi giorni vede alcuni colleghi sindaci opporsi all’applicazione della Legge.
      Anche io ho maturato una posizione chiara sull’argomento.

      Il compito del Sindaco è quello di tutelare le persone presenti nel territorio di sua competenza. Questo dobbiamo fare nel rispetto dell’articolo 2 della Costituzione che “riconosce e garantisce i diritti inviolabili dell’uomo”. Per cui se una Legge dello Stato nell’applicazione di alcuni suoi articoli contrasta con i principi prioritari e fondamentali della Costituzione è nostro dovere intervenire attuando tutte le disposizioni che consentano alle persone presenti nel nostro territorio di non veder mai violati i propri diritti.

      Lo farò seguendo i consigli del leader leghista Matteo Salvini, oggi Ministro dell’Interno, che ancora l’11 maggio 2016 dichiarava a Radio Padania che “La disobbedienza alle leggi sbagliate è una virtù” a proposito della Legge sulle Unioni civili per cui ancora lui chiedeva “a tutti i sindaci e amministratori locali di disubbidire a quella che è una legge sbagliata”.

      Essendo quindi un Amministratore “virtuoso” e considerando il cosiddetto Decreto Sicurezza inapplicabile, accoglierò l’invito di Matteo Salvini e disubbidirò a “una legge sbagliata”.
      In attesa che il legislatore o la Corte Costituzionale vi ponga rimedio mi assumerò la responsabilità di sospenderne l’applicazione nella parte in cui, essendo di mia competenza l’attuazione, si paleseranno violazioni dei diritti umani. Una volta chiarito dal legislatore come garantire i servizi basilari alle donne e agli uomini presenti nel mio territorio sarò ben lieto di revocarne, per quanto di mia competenza, la sospensione.

      Facendolo non mi riterrò un traditore o un nemico degli italiani secondo le affermazioni del nostro Ministro dell’interno che dice: “Chi aiuta i clandestini odia gli italiani, ne risponderà davanti alla legge e alla storia”.
      Intanto noi Sindaci, a differenza di altri, di fronte alla legge, alla storia, al giudizio dei cittadini o dei delinquenti che attentano alla nostra vita (in Sardegna ce ne sono tanti ma il Ministro dell’Interno pare non curarsene) ci siamo tutti i giorni senza nessun tipo di attenuante o di immunità parlamentare.
      Ancor meno mi sentirò un fuorilegge che aiuta i clandestini. Primo perché lo status di clandestino in Italia è curiosamente variabile, si può diventarlo anche per colpa di Leggi che dall’oggi al domani trasformano in “clandestini noti” anche coloro che hanno i documenti in mano o che attendono da mesi o anni che gli uffici preposti diano risposta alle loro richieste. Secondo perché i clandestini non sono per forza di cose delinquenti. Terzo perché ritengo che anche il “peggiore” dei clandestini sia prima di tutto una donna o un uomo a cui riconoscere dei diritti inviolabili.

      Infine, nel caso in cui il Ministro dell’Interno, rinnegando le sue stesse incitazioni alla disobbedienza, volesse intraprendere iniziative ispettive o sanzionatorie nei confronti del mio operato, le accetterò serenamente e nel pieno rispetto delle reciproche competenze e ruoli istituzionali (non sarà peggio dei mille problemi e responsabilità a cui ogni giorno i sindaci devono far fronte) coscienti che non è solo una fascia tricolore, un titolo di ministro della Repubblica o un insieme di like su un post che danno senso e dignità all’essere umani.

      https://www.facebook.com/enricopusceddu.sindacosamassi/posts/2179161155670668

    • Decreto sicurezza, anche il sindaco di #Mezzago contrario: «È obbedienza costituzionale»

      C’è anche il sindaco di Mezzago #Giorgio_Monti tra le voci che si oppongono al decreto sicurezza del ministro Salvini. Una “disobbedienza civile” lanciata dal sindaco di Palermo e accolta da Napoli, Milano, Bergamo, Firenze. Salvini: “Io non mollo”.

      https://www.ilcittadinomb.it/stories/Cronaca/decreto-sicurezza-anche-il-sindaco-di-mezzago-contrario-e-obbedienza-c

    • Decreto Salvini, la sfida di 60 sindaci e consiglieri comunali pugliesi: «Odg per chiedere lo stop»

      «Il sistema elaborato da Salvini - commenta il sindaco di #Bitonto (Bari), Michele Abbaticchio - è fallimentare. Con le chiusure di Cas e Sprar si tolgono vite umane dal circuito ’sano’ dell’accoglienza per immetterle in strada. Non occorre essere degli esperti per comprendere come gli effetti del provvedimento sarebbero addirittura opposti a quelli prefissati». «A voler essere sospettosi - aggiunge - verrebbe da pensare che questo incremento generalizzato di insicurezza e panico che si diffonderebbe nelle città sia una trovata utile per futuri fini elettorali».

      «Ci spieghi Salvini - afferma il sindaco di #Acquaviva_delle_Fonti (Bari), Davide Carlucci - come dovrebbe condurre questo provvedimento a una maggiore sicurezza nelle città se l’attuale Governo non ha stipulato nemmeno un accordo con i Paesi di provenienza dei migranti per il loro rimpatrio». «Per non parlare poi - conclude - dell’aspetto più prettamente ’umano’, che siamo certi non sarà stato preso in considerazione dal ministro, ovvero l’abbandono in strada di giovanissimi».

      https://bari.repubblica.it/cronaca/2018/11/02/news/sessanta_amministratori_contro_salvini-210585624

      J’ai envoyé un message au groupe FB du parti pour savoir qui étaient les 60 maires... voici la réponse:

      Salve Cristina, innanzitutto la ringraziamo per il suo lavoro. Quanto all’articolo, si spiega che il partito avrebbe, per mezzo dei suoi amministratori (con i quali copriamo, appunto, oltre 60 comuni pugliesi), provveduto a farsi portavoce del messaggio. Nello specifico, cioè, di presentare una mozione con la quale si chiedeva la revisione del decreto. Naturalmente, non in tutti la mozione ha avuto seguito. Anzi, abbiamo purtroppo notizie già di comuni dove non è stata approvata, poi, dalla maggioranza del consiglio. In altri casi, purtroppo, la discussione è stata rimandata. Quello che indicavamo nel pezzo era la volontà di produrre un documento da presentare in tutti i comuni dove abbiamo un referente (che non sempre è il sindaco ma può essere un assessore o un consigliere di maggioranza o minoranza) e questo effettivamente è stato fatto. Se ha altre richieste, non esiti a contattarci.

    • #Martines, #Palmanova: “Con il Decreto Sicurezza, aumenteranno gli immigrati irregolari”

      ”L’ANCI ha sempre avuto nel suo DNA il compito di dialogare con i Governi a livello nazionale e regionale per definire o discutere norme la cui applicazione interessa i comuni e quindi i sindaci. Ciò è stato fatto e si continua a fare nella costruzione delle varie finanziarie regionali o nella emanazione di leggi che riguardano gli assetti degli enti locali” commenta #Francesco_Martines, Sindaco di Palmanova e Componente Esecutivo di ANCI Friuli Venezia Giulia. E continua: “Nel caso della “legge sicurezza”, a suo tempo l’ANCI stessa aveva espresso perplessità e le preoccupazioni in merito ad alcune incongruenze costituzionali e sui percorsi applicativi. Ora alcuni sindaci, e io sono uno di quelli, rilevano legittimamente che la sua applicazione comporterebbe anche l’incremento e non la soluzione di problemi di carattere sociale, tra cui l’aumento considerevole nel tempo del numero degli irregolari.

      https://www.triesteallnews.it/2019/01/05/martines-palmanova-con-il-decreto-sicurezza-aumenteranno-gli-immigrat

    • Non solo sinistra, anche i sindaci M5S criticano il decreto Salvini

      No, non ci sono solo i sindaci di sinistra a criticare il decreto Salvini su immigrazione e sicurezza. A giudicare negativamente la legge, proprio come Leoluca Orlando, Luigi De Magistris, Dario Nardella ed altri, ci sono anche diversi primi cittadini M5S, su tutti il livornese #Filippo_Nogarin, che è anche vicepresidente dell’Anci. Ne parla oggi il Corriere della Sera (articolo di Marco Gasparetti), che ha raccolto pareri e dichiarazioni degli amministratori pentastellati che esprimono dissenso. Con Nogarin ci sono anche #Francesco_De_Pasquale, sindaco di #Carrara, #Andrea_Zuccalà, primo cittadino di #Pomezia, #Mario_Savarese, di #Ardea.

      https://www.giornalettismo.com/archives/2689502/sindaci-m5s-decreto-salvini

    • #Belluno, sindaco boccia decreto Salvini: «Italia più insicura»

      «Il Decreto Salvini sull’immigrazione non renderà l’Italia un Paese più sicuro, ma al contrario rischia di gettare in mano alla delinquenza organizzata migliaia di persone. È un provvedimento calato sul territorio da chi sta seduto dietro un banco o una scrivania a Roma e, per una decisione “di pancia”, scarica così le future emergenze sociali sui sindaci e sui suoi cittadini». Il sindaco di Belluno, Jacopo Massaro, ribadisce la bocciatura al decreto in materia di immigrazione e sicurezza, bocciatura già illustrata pochi giorni fa.


      https://www.vvox.it/2018/09/25/belluno-sindaco-boccia-decreto-salvini-italia-piu-insicura

      #Jacopo_Massaro

    • Decreto sicurezza, De Vecchis: “#Fiumicino si schiera coi clandestini, contro i cittadini”

      Fiumicino – “Spiace prendere atto che il sindaco di Fiumicino, condividendo la presa di posizione strumentale di Leoluca Orlando e di alcuni sindaci di sinistra (leggi qui), abbia deciso di schierarsi dalla parte dei clandestini contro i cittadini”. Lo dichiara William De Vecchis, Senatore della Lega.

      https://www.ilfaroonline.it/2019/01/03/decreto-sicurezza-de-vecchis-fiumicino-si-schiera-coi-clandestini-cittadini/254936

    • #Alessandra_Buzzo, sindaca di #Santo_Stefano_di_Cadore (BL)

      Lettera aperta al ministro ?
      Sono un sindaco ministro Salvini di un piccolo comune di montagna, ci siamo incontrati alcune volte e non le ho mai nascosto il mio pensiero.
      Le battaglie per il mio territorio le ho fatte tutte, la sanità, la viabilità, il lavoro, la scuola ecc.sempre in prima linea, sempre esponendomi, non curandomi delle conseguenza perché se si crede nella bontà di quello che si fa il coraggio è d’obbligo, anzi è scontato.
      Più volte sono stata pugnalata alle spalle ma poco importa perché la consapevolezza di agire con coerenza per garantire i diritti dei propri cittadini, per cercare di costruire futuro per chi vive la montagna, mi ha dato molta forza!
      L’ultima volta che ci siamo incontrati in occasione dell’alluvione dell’ottobre scorso, le ho ricordato il referendum per l’autonomia bellunese, la necessità di una fiscalità particolare per questi territori, i progetti ed i sogni di questa area interna ecc...
      Oggi non posso tacere e mi unisco come posso ai sindaci “disobbedienti” fosse solo per dirle che lei è fra i responsabili se non il responsabile dell’abbruttimento etico e morale che sta avvolgendo la nostra bella Italia.
      Fin da bambina mi sono sempre schierata a fianco degli ultimi, sognavo di cambiare il mondo e continuo testardamente a farlo.
      Non si fanno differenze fra persone, fra colore della pelle, orientamento sessuale, religioso, il dolore è dolore, la gioia è gioia, le speranze sono speranze i sogni sono sogni, per tutti indistintamente, così come naturalmente doveri e responsabilità anche se non tutti partono dalle stesse condizioni ed opportunità, non si può restare indifferenti di fronte alle sofferenze e difficoltà delle persone, non ci si gira dall’altra parte, non si cercano capi espiatori ma si trovano “umane” soluzioni.
      Non so se veramente si sente in pace con la propria coscienza e se lo è non so proprio come fa o che coscienza strana è la sua.
      Le chiedo gentilmente perché la gentilezza è una virtù, di rilassarsi, il consenso lo può ottenere senza seminare odio, facendo semplicemente il proprio dovere.
      Fra i vari doveri che tutti noi abbiamo le ricordo quello di insegnare ai propri figli amore, rispetto, solidarietà, condivisione, giustizia sociale ecc....con il proprio esempio.
      Naturalmente anche questa volta mi preparo a ricevere commenti poco carini se non insulti ma come dicevo: sono coraggiosa e dico quello che penso e che il cuore mi indica ❤️

      Ps. Non mi dica il solito:”se li porti a casa sua” perche già fatto anche quello

      https://www.facebook.com/alessandra.buzzo.3/posts/10212446447985764?hc_location=ufi

    • "Espulsi per il decreto Sicurezza": i #presepi del #Salento protestano contro il governo

      «Espulsi ai sensi del decreto Sicurezza». Recita così un cartello davanti alla Natività, per far capire che oggi «il Bambin Gesù non potrebbe restare nella grotta perché verrebbe immediatamente espulso». Tocca i tanti presepi allestiti nelle piazze del Salento la campagna #sicuridiessereumani, promossa da Arci Lecce: richiedenti asilo, organizzazioni e diocesi, Comuni, ospiti di Cas e Sprar e cittadini hanno voluto manifestare la loro contrarietà alle politiche del governo adottate nei confronti degli stranieri. La Natività è allora sottoposta a sgombero, i re Magi che arrivano nellla chiesa Santissima Maria Assunta di Cavallino restano increduli perché nella grotta non c’è più nessuno, mentre nei presepi viventi di Galatina, Acquarica di Lecce, Diso, Lequile, Caprarica, Trepuzzi, Alessano, Castiglione d’Otranto, Campi Salentina, Sogliano, Tricase, Castrignano De’ Greci, Patù e Lecce si srotolano striscioni che ripetono gli slogan ’Ogni uomo è mio fratello’ e ’Sicuri di essere umani’. L’intera campagna, promossa dal coordinamento leccese contro il decreto Sicurezza, si chiuderà il 6 gennaio a Lecce con un corteo che si concluderà in piazza Duomo, dove è allestito il presepe

      https://bari.repubblica.it/cronaca/2018/12/23/foto/presepi_solidali-214972984/amp

    • Decreto Salvini, scintille fra De Marchi, Dara e Palazzi

      Palazzi dal canto suo si dice rispettoso delle leggi, e non aderirebbe al cartello Orlando, pur asserendo che il decreto Salvini «è sbagliato, e produrrà illegalità e lesioni a diritti fondamentali; ma io non chiederò ai funzionari del Comune di non applicarlo». Tuttavia, prosegue, «a Mantova non smetteremo mai di assistere chi ha bisogno», e solleva il caso dei minori stranieri non accompagnati, da cui in applicazione del decreto «avremo più insicurezza, perché rendere illegali coloro che oggi hanno la residenza rende sostanzialmente impossibili gli accertamenti».

      https://vocedimantova.it/cronaca/decreto-salvini-scintille-fra-de-marchi-dara-e-palazzi
      #Mantova

    • "Al fianco di Leoluca Orlando". Lettera dei sindaci della provincia

      Un gruppo di sindaci del Palermitano si è schierato ufficialmente con il primo cittadino di Palermo, Leoluca Orlando, nello scontro con il ministro dell’Interno Matteo Salvinin sull’applicazione del decreto Sicurezza. Si tratta di #Franco_Ribaudo di #Marineo, #Ciccio_Nicolosi di #Corleone, #Franco_Agnello di #Villafrati, #Epifanio_Mastropaolo di #Godrano, #Massimo_Diano di #Santa_Cristina_Gela, #Rosario_Petta di #Piana_degli_Albanesi, #Piero_Aldeghieri di #Campofelice_di_Fitalia, che fanno parte del «Centro polifunzionale per l’inclusione degli immigrati della #Valle_dell'Eleuterio_di_Marineo».

      https://livesicilia.it/2019/01/03/al-fianco-di-leoluca-orlando-lettera-dei-sindaci-della-provincia_1024679

    • #Monterotondo:
      Contro il decreto Salvini per la tutela dei migranti e della sicurezza del territorio

      Il Vicesindaco reggente Antonino Lupi si schiera al fianco del Sindaco di Palermo Leoluca Orlando.

      In armonia con gli orientamenti del Consiglio Comunale, fortemente contrari al Decreto Sicurezza, il Vicesindaco Reggente Antonino Lupi:

      esprime pieno sostegno ideale all’iniziativa promossa dal Sindaco di Palermo Leoluca Orlando contro l’applicazione di alcune norme fortemente discriminatorie verso i migranti, in particolare contro quelle che impediscono l’iscrizione anagrafica di richiedenti asilo pur in possesso di regolare permesso di soggiorno;

      auspica che la conseguente azione, avviata ai diversi livelli istituzionali, possa far si che la Corte Costituzionale si esprima, nel più breve tempo possibile, sulla costituzionalità di norme che, oltre a risultare lesive di diritti umani tutelati dalle convenzioni internazionali, appaiono violare valori e principi fondanti della nostra Costituzione;

      si unisce alla richiesta rivolta all’ANCI ed al suo Presidente Antonio Decaro di avviare un serrato confronto con il Governo Centrale per l’esame e la risoluzione dei numerosi problemi che si stanno generando sui territori a seguito dell’applicazione di alcune delle norme contenute nel Decreto Salvini e per la revisione dei contenuti del decreto stesso.

      “Forte dell’esperienza pluriennale che ha visto il nostro Comune impegnato in progetti di accoglienza, di integrazione e di autonomia di tanti migranti inseriti nei progetti SPRAR, ritengo che il Decreto Salvini che, a parole, vorrebbe garantire sicurezza, finirà con il generare rottura della coesione sociale, insicurezza, illegalità e criminalità nei territori.

      L’uscita di tante persone da percorsi legali, controllati e monitorati, (come quelle dei progetti SPRAR ma anche quelli dei CARA come quello di Castelnuovo di Porto che accoglie oggi più di 400 persone), – prosegue il Vicesindaco Reggente Antonino Lupi – vorrà dire renderle senza volto (senza iscrizione anagrafica e relativa residenza), senza prospettive, senza speranze: tante persone disperate continueranno a vivere, a vagare nei nostri territori, saranno facile preda del malaffare.

      Il Governo ha colpevolmente ignorato il pensiero degli Enti Locali, delle organizzazioni del Terzo Settore, del Sindacato, della stessa Conferenza Episcopale Italiana, in merito ad un tema così complesso come quello dell’immigrazione.

      Il Governo, forse alla ricerca del facile consenso sulle politiche contro l’accoglienza dei migranti che caratterizzano tutti i governi di destra in Europa e nel resto del mondo, non ha saputo valutare gli effetti che le nuove norme generano sui territori e che rischiano di far saltare quel delicato equilibrio tra Stato Centrale e Enti Locali: al Governo gli onori e i successi elettorali, ai Sindaci gli oneri economici e sociali di scelte che, anziché risolvere i vecchi problemi, ne generano di nuovi, difficili da prevedere e da affrontare.”

      http://www.comune.monterotondo.rm.it/comunicati-stampa/contro-il-decreto-salvini-per-la-tutela-dei-migranti-e-della-

    • Decreto Salvini, da sinistra pressioni sui sindaci ma nessuno segue la linea Orlando. E Giacomelli: «La Regione faccia da guida ai Comuni»
      #Prato:

      #Biffoni frena: «Chiedo il rispetto delle regole anche quando non ci piacciono, va fatta una battaglia politica per cambiare il decreto a beneficio dei cittadini».

      Il sindaco di #Poggio e presidente della Provincia Francesco Puggelli critica in più di un aspetto questa legge voluta dal ministro Salvini: «Si chiama sicurezza ma di sicurezza ha ben poco e le norme che contiene generanno il caos. Mi aspettavo qualche strumento per combattere la microcriminalità e per impedire a persone arrestate in flagranza di reato, come il caso dei marocchini di Poggio, di essere rimessi in libertà dopo poche ore; mi aspettavo più soldi per la videosorveglianza che attendiamo da tempo. E’ una legge piena di norme discriminatorie e quindi anticostituzionali. Lotterò per cambiarla».

      #Edoardo_Prestanti, sindaco di #Carmignano, definisce il decreto «un abominio che non risolve nessun problema ma anzi ne crea di nuovi perchè apre la porta a persone per strada senza diritti. Siamo pronti al ricorso alla Consulta».

      Sulla stessa lunghezza d’onda il primo cittadino di #Montemurlo, #Mauro_Lorenzini: «Chiederò al Consiglio comunale di prendere una posizione politica in merito per imboccare la strada del ricorso alla Corte Costituzionale. Noi sindaci non possiamo violare la legge ma possiamo combattere per modificarla. Questo decreto crea più problemi di quanti ne risolva soprattutto in fatto di sicurezza e salute».

      Stessa posizione per i sindaci di #Vaiano e di #Vernio, #Primo_Bosi e #Giovanni_Morganti: «I nostri territori non sono toccati dal fenomeno come le grandi città - dicono - ma lotteremo nelle forme previste dalla legge per cambiare questo decreto che riteniamo ingiusto».

      Più sfumata la posizione del sindaco di Cantagallo, Guglielmo Bongiorno che si limita a dire: «Ho giurato sulla Costituzione che parla chiaro su accoglienza e discriminazione». Nessun chiarimento se applicherà o meno il decreto Salvini anche se in un piccolo Comune come il suo, in alta Val di Bisenzio, l’eventuale disobbedienza è un esercizio molto teorico.

      http://www.notiziediprato.it/news/decreto-salvini-da-sinistra-pressioni-sui-sindaci-ma-nessuno-segue-la

    • Da #Salerno diffida a Salvini. Appello al sindaco alla disobbedienza civile

      Un presidio, una diffida nei confronti di Conte, Salvini e Toninelli, e un invito alla disobbedienza civile al sindaco di Salerno, #Vincenzo_Napoli. Da Salerno si leva il grido di solidarietà e umanità verso i 49 migranti a bordo della Sea Watch e della Sea Eye, in mare ormai da 15 giorni, impossibilitata a sbarcare sulle coste italiane a causa della presa di posizione del vicepremier della Lega. Lunedì mattina, alle 11, su iniziativa di Antonio Nigro e del collettivo Move to resist, sarà presentata, presso la prefettura di Salerno, regolare diffida nei confronti del presidente del Consiglio dei Ministri Giuseppe Conte, il ministro dell’Interno Matteo Salvini e il ministro delle Infrastrutture Danilo Toninelli.

      https://napoli.repubblica.it/cronaca/2019/01/06/news/da_salerno_diffida_a_salvini_-215979824

    • Cori, con la presentazione del corto ‘Non Calpestare’, l’amministrazione ricorda l’anniversario della Dichiarazione Universale dei Diritti Umani e stigmatizza il decreto sicurezza

      “Tutti gli esseri umani nascono liberi ed uguali in dignità e diritti. Essi sono dotati di ragione e di coscienza e devono agire gli uni verso gli altri in spirito di fratellanza”. Questo è il primo articolo della Dichiarazione Universale dei Diritti Umani, un codice etico di importanza storica fondamentale: è stato il primo documento a sancire universalmente i diritti che spettano all’essere umano. ‘Non Calpestare’, il cortometraggio diretto nell’anno appena passato da Angelo Bianchi con i testi del collettivo letterario Cardiopoetica, che è stato presentato al Teatro Comunale ‘Luigi Pistilli’ di Cori, vuole essere proprio un contributo al 70° anniversario della Dichiarazione Universale dei Diritti Umani che “oggi più che mai – commenta il Sindaco Mauro De Lillis – manifesta la sua importanza nel nostro Paese: il cosiddetto decreto sicurezza da poco divenuto legge calpesta, infatti, sia i principi costituzionali sia i valori presenti nella Dichiarazione Universale. Esso mette in discussione anni di politiche tese all’accoglienza diffusa e all’integrazione, che sicuramente presentavano aspetti critici ma nel complesso realizzavano una forma di governo dell’immigrazione che stava dando buoni risultati. Ora noi Sindaci non abbiamo più la possibilità di garantire assistenza sociale e sanitaria ai richiedenti asilo. Non possiamo più garantire i diritti basilari assicurati agli altri cittadini. Una vergogna per l’Italia. Occorre – conclude il primo cittadino – un sussulto di responsabilità, di sensibilità e un forte atto di denuncia verso questo provvedimento. Credo che l’iniziativa di ieri possa aiutarci in tal senso, sollecitando una riflessione profonda e una seria presa di coscienza da parte di tutti”. Intanto, Mauro de Lillis di concerto con i colleghi Sindaci e con l’Anci (Associazione Nazionale Comuni Italiani) sta valutando i passi da compiere per accertare davanti a un giudice la costituzionalità della norma.


      http://www.mondoreale.it/2019/01/cori-con-la-presentazione-del-corto-non-calpestare-lamministrazione-ricor

    • #Salve, sindaco contro decreto Salvini, la Lega replica

      Il sindaco di Salve (Le) è intervenuto ieri sulle pagine della Gazzetta del Mezzogiorno unendosi al coro dei sindaci contro il decreto sicurezza di Matteo Salvini:

      «In una lettera scritta dalla prigione di Birmingham nell’aprile 1963, il reverendo Martin Luther King si chiede come sia possibile rispettare alcune leggi e disobbedire a delle altre. Trova la risposta nel fatto che possono darsi due tipi di leggi: giuste ed ingiuste. Il reverendo King afferma dunque di essere il primo ad avvertire la responsabilità legale e morale di obbedire alle leggi giuste, ma di sentire al tempo stesso la responsabilità morale di disobbedire alle leggi “ingiuste”.


      https://www.lagazzettadelmezzogiorno.it/news/lecce/1098267/salve-sindaco-contro-decreto-salvini-la-lega-replica.html

      #Francesco_Villanova

    • Tra i sindaci in trincea contro il decreto Salvini

      A #Francesco_Maragno, sindaco di centrodestra di #Montesilvano, il dl Salvini non piace. “I latini – dice Maragno al Foglio – dicevano dura lex sed lex: è una legge dello stato e come tale va rispettata. Noi, finora, abbiamo applicato la legge Bossi-Fini per eliminare i rischi della presenza di immigrati lasciati a se stessi – come avviene con i Cas, Centri di accoglienza straordinaria – concentrandoci sulla valorizzazione degli Sprar”.

      Maragno condivide la protesta dei sindaci? “Condivido la preoccupazione su un aspetto di primaria importanza e su cui tanti colleghi sindaci, come me, si sono impegnati in prima persona per governare l’emergenza immigrati, venendo in soccorso del governo su una problematica che non rientra minimamente tra le competenze dei comuni. L’abbiamo fatto per spirito di solidarietà nei confronti del governo in difficoltà e ci saremmo aspettati, da parte di quest’ultimo, di essere presi in considerazione nel confezionamento della normativa cosa che, purtroppo, non è avvenuta con la conversione in legge”.

      https://www.ilfoglio.it/politica/2019/01/04/news/tra-i-sindaci-in-trincea-contro-il-decreto-salvini-231422

    • Valsusa, i sindaci in marcia contro il decreto Sicurezza

      Abituata da anni a scendere in piazza per manifestare il proprio dissenso, la Val Susa si prepara a imboccare la strada della manifestazione di protesta anche contro il decreto Sicurezza. O, meglio, contro gli effetti della norma varata dal governo Lega-Cinque Stelle su indicazione del partito di Matteo Salvini: il rischio, diconno, è di gettare nell’illegalità chi ha un regolare permesso di soggiorno e i tagli ai fondi per l’accoglienza, che potrebbero far saltare il progetto di integrazione di profughi e richiedenti asilo avviato oltre due anni fa sul territorio.

      L’ipotesi

      Per ora nulla è deciso, ma si fa largo l’ipotesi della marcia di Valle ad Avigliana il 26 gennaio, con sindaci e cittadini dietro gli striscioni per invocare il rispetto dei diritti umani e di chi fugge da guerre, fame e miseria. In settimana la questione sarà discussa dai primi cittadini, che cercheranno di conciliare le diverse anime sul delicato tema immigrazione: riportato di attualità a livello locale dall’annuncio del sindaco di Susa, Sandro Plano, che venerdì ha «bocciato» il provvedimento del governo, rassicurando però (anche a nome dei colleghi) che in Val Susa la legge verrà rispettata confidando nella sua bocciatura per incostituzionalità.

      Le parole del presidente dell’Unione dei Comuni, all’indomani di un primo confronto interno, sono suonate «affrettate» ad alcuni colleghi di Plano. Tanto che ha subito preso a circolare un ordine del giorno per sollecitare azioni più incisive. La prima a intervenire è Emanuela Sarti, responsabile del turismo in Unione montana: «Troppa fretta. E’ un tema su cui occorre un confronto serio» commenta la sindaca di Condove su Facebook a poche ore dalle dichiarazioni di Plano.

      Altri primi cittadini, da Fabrizio Borgesa (Chiusa San Michele) a Susanna Preacco (Sant’Antonino), intervengono sulla questione sposando le parole del sindaco di Firenze, Dario Nardella - tra i «disobbedienti» alla legge - e invitando ad approfondire il dibattito. Pure la consigliera regionale Stefania Batzella sprona i sindaci ad azioni concrete. E sempre Emanuela Sarti rilancia l’ipotesi di impugnare la legge: «La Regione sta valutando il ricorso alla Corte Costituzionale. Questa è la strada». La manifestazione di Valle potrebbe trovare un punto di contatto tra i «moderati» e chi è pronto ad alzare i toni. Nel frattempo, Vaie ha votato in Consiglio un ordine del giorno di netta contrarietà al Decreto Salvini.


      https://www.lastampa.it/2019/01/06/cronaca/valsusa-i-sindaciin-marcia-contro-il-decreto-sicurezza-prRl78guk2xs6ON8EgXVPM/pagina.html

      #Valsusa e tutti i suoi comuni (#Almese, #Avigliana, #Borgone_Susa, #Bruzolo, #Bussoleno, #Caprie, #Caselette, #Chianocco, #Chiusa_di_San_Michele, #Condove, #Mattie, #Mompantero, #Novalesa, #San_Didero, #San_Giorio_di_Susa, #Sant’Ambrogio_di_Torino, #Sant’Antonino_di_Susa, #Susa, #Vaie, #Venaus, #Villar_Dora, #Villar_Focchiardo)

    • #Piacenza:
      Decreto Salvini, #Giardino (Misto) “Illogiche alcune norme sull’immigrazione”

      «Alcune norme – non tutte – di tale decreto appaiono anche a me illogiche e incomprensibili. Si tratta delle disposizioni in materia di abolizione della protezione umanitaria, di restrizione del sistema di accoglienza, di esclusione dal registro anagrafico dei richiedenti asilo e di revoca della cittadinanza. Il resto del decreto presenta una sua organicità, ma su questi aspetti credo sia opportuno, anzi inevitabile intervenire con una correzione di rotta.»

      https://www.piacenzasera.it/2019/01/decreto-salvini-giardino-gruppo-misto-illogiche-alcune-norme-sullimmigrazione/279449

    • Decreto sicurezza: la Lombardia tra sindaci “ribelli” e sindaci “difensori”

      Polmiche a #Crema, dove il sindaco di Centrosinistra #Stefania_Bonaldi ha espresso il proprio dissenso in maniera chiara, anche attraverso la propria pagina Facebook, ed è stata invitata a dimettersi dalla leghista Gobbato.

      Ci ha messo la faccia anche il sindaco di #Cremona, #Gianluca_Galimberti, che ha dichiarato: “Il decreto produrrà nella nostra città più insicurezza, mettendo in difficoltà i Comuni che si troveranno ad affrontare da soli un fenomeno che andava gestito diversamente e congiuntamente, ma la sospensione degli obblighi di legge di un provvedimento approvato dal Parlamento non è nel potere di un sindaco e non è la soluzione adottabile dai Comuni.”E’ proprio dalla Bassa, per ciò che concerne la situazione lombarda, che stanno arrivando al momento le resistenze maggiori.

      https://giornaledimonza.it/politica/decreto-sicurezza-la-lombardia-tra-sindaci-ribelli-e-sindaci-difenso

    • SISTEMA SPRAR: DUBBI DEL CONSIGLIERE VIAN SUL DECRETO SALVINI E SULLE RIPERCUSSIONI AL COMUNE DI SAN DONÀ

      È stata presentata ieri dal Consigliere Vian l’interrogazione sul sistema Sprar, in contrasto con il Decreto Salvini e in ottica di eventuali ripercussioni al comune di San Donà di Piave.

      Nel testo letto ieri in Consiglio comunale, si fa riferimento alla situazione dello stesso comune: sono circa 60 i richiedenti asilo o i titolari di una qualche forma di protezione inseriti nei progetti SPRAR e CAS con il modello virtuoso dell’accoglienza diffusa. Secondo Vian, con l’applicazione del Decreto Salvini, quello che alcune amministrazioni (come San Donà) hanno raggiunto in termini di inclusione e autonomia delle persone accolte, verrebbe cancellato.

      “Le nuove norme non faranno altro che rafforzare la retorica di chi considera il fenomeno migratorio come straordinario ed emergenziale, quando invece è strutturale, alimentando un sistema non solo dannoso per i migranti e i territori, ma spesso anche poco trasparente in termini di gestione economica e finanziaria delle risorse pubbliche”, sostiene il Consigliere dem. “Non dobbiamo sottovalutare inoltre la presenza nei CAS di persone con vulnerabilità, attualmente titolari di permesso di soggiorno per motivi umanitari o di permessi speciali, come quello per motivi di salute, introdotti dal Decreto, che si vedono sfumare la possibilità di entrare nella rete SPRAR, finendo letteralmente per strada“. Questa la preoccupazione numero uno di Vian, il quale prosegue: “Tale Decreto prevede lo smantellamento di fatto della rete SPRAR e ciò si tradurrà nell’aumento delle persone ospitate nei grossi centri di accoglienza, hub e hotspot: strutture spesso sovraffollate che non riescono a garantire ai migranti l’assistenza sanitaria e legale né un percorso di inserimento e integrazione, incrementando quindi la loro marginalizzazione e il rischio di coinvolgimento degli stessi in attività illecite”. Dal circolo PD interviene anche la segretaria Sandre: “Non possiamo fare altro che pensare che questo sia l’obiettivo del ministro degli interni, per alimentare l’astio nei confronti di chi è costretto a cercare una vita migliore nel nostro continente, e ottenere consenso politico sulla spaccatura che questo tema crea tra i cittadini.”

      http://www.piavetv.net/2018/11/sistema-sprar-dubbi-del-consigliere-vian-sul-decreto-salvini-e-sulle-riperc
      #San_Donà_di_Piave

      v. anche:
      https://www.facebook.com/gruppoconsiliarepdsd/videos/269710063693456

    • I Sindaci della Rete dei Piccoli Comuni del #Welcome della provincia di Benevento e di Avellino che sottoscrivono il presente comunicato si schierano in solidarietà al dolore, alla fatica ed al grido di speranza delle popolazioni migranti; manifestano il proprio desiderio di trovare una soluzione concreta tra il corretto esercizio del dovere di accoglienza dello Stato Italiano sancito dalla Carta Costituzionale, i diritti civili riconosciuti dall’ordinamento giuridico e le risorse del welfare disponibili per i Comuni, si dichiarano apertamente contrari alle norme del cosiddetto “Decreto Sicurezza”, oggi legge 113/2018.
      Ci uniamo alle preoccupazioni espresse dal Sindaco di Bari, Antonio De caro, Presidente Anci:
      “Se ai migranti presenti nelle nostre città non possiamo garantire i diritti basilari assicurati agli altri cittadini, né, ovviamente, abbiamo alcun potere di rimpatriarli, come dovremmo comportarci noi sindaci? Inoltre da quando si è deciso di chiudere i centri Sprar, che distribuendo su tutto il territorio nazionale il flusso migratorio assicuravano un’accoglienza diffusa, anticamera di una necessaria integrazione, alcune città hanno visto un aumento considerevole di stranieri nei centri Cas e Cara, a gestione ministeriale". «Si è interrotto, così - aggiunge - un percorso virtuoso di accoglienza e integrazione e si è favorito l’aumento di tensioni sociali nelle comunità di riferimento».
      I nostri Piccoli Comuni del #Welcome avevano partecipato alle sedute della Commissione immigrazione ANCI riunite ad hoc per proporre emendamenti al Decreto nella sua fase di conversione in Parlamento, ma le osservazioni di noi Sindaci non sono state recepite in nulla dal testo legislativo approvato. Come dichiarato dal presidente della Commissione, Matteo Biffoni, a nome di tutti noi: “I Sindaci erano già allora consapevoli che applicare quelle norme avrebbe significato far diventare formalmente ‘invisibili’ persone che sui territori vivono e che in futuro torneranno a rivolgersi ai Comuni”.
      Per queste ragioni manifestiamo il nostro aperto dissenso all’applicazione della legge 113/2018 e ne chiediamo urgentemente una attenta revisione.
      Inoltre facciamo appello al Governo Italiano di voler accogliere i 49 profughi che si trovano tuttora a bordo di navi nel Mediterraneo dichiarando l’ospitalità immediata presso i nostri SPRAR, dove gli attuali posti liberi superano complessivamente quel numero.

      I SINDACI
      Domenico Canonico, #Baselice
      Vito Fusco, #Castelpoto
      Carlo Grillo, #Chianche
      Giuseppe Addabbo, #Molinara
      Giuseppe Lombardi, #Petruro_Irpino
      Roberto Del Grosso, #Roccabascerana
      Carmine Agostinelli, #San_Bartolomeo_in_Galdo
      Angelina Spinelli, #Santa_Paolina

      https://www.facebook.com/danibiella/posts/1280776618741066?comment_id=1281293568689371&notif_id=1547050269865860&not

    • Il sindaco di #Gaiola Biolè critico sul «Decreto sicurezza»: «Piena adesione alla manifestazione di sabato 27 ottobre»

      «In particolare per scongiurare le inedite e disastrose conseguenze sul sistema Sprar - cui come Comune abbiamo aderito - derivanti dalla applicazione del cosiddetto ’Decreto Sicurezza’»


      http://www.targatocn.it/2018/10/26/mobile/leggi-notizia/argomenti/attualita/articolo/il-sindaco-di-gaiola-biole-critico-sul-decreto-sicurezza-piena-adesione-al

      #Fabrizio_Biolè

    • Il sindaco di #Gaiola Biolè critico sul «Decreto sicurezza»: «Piena adesione alla manifestazione di sabato 27 ottobre»

      «In particolare per scongiurare le inedite e disastrose conseguenze sul sistema Sprar - cui come Comune abbiamo aderito - derivanti dalla applicazione del cosiddetto ’Decreto Sicurezza’»


      http://www.targatocn.it/2018/10/26/mobile/leggi-notizia/argomenti/attualita/articolo/il-sindaco-di-gaiola-biole-critico-sul-decreto-sicurezza-piena-adesione-al

      #Fabrizio_Biolè

    • Il sindaco di #Gaiola Biolè critico sul «Decreto sicurezza»: «Piena adesione alla manifestazione di sabato 27 ottobre»

      «In particolare per scongiurare le inedite e disastrose conseguenze sul sistema Sprar - cui come Comune abbiamo aderito - derivanti dalla applicazione del cosiddetto ’Decreto Sicurezza’»


      http://www.targatocn.it/2018/10/26/mobile/leggi-notizia/argomenti/attualita/articolo/il-sindaco-di-gaiola-biole-critico-sul-decreto-sicurezza-piena-adesione-al

      #Fabrizio_Biolè

    • Il sindaco di #Gaiola Biolè critico sul «Decreto sicurezza»: «Piena adesione alla manifestazione di sabato 27 ottobre»

      «In particolare per scongiurare le inedite e disastrose conseguenze sul sistema Sprar - cui come Comune abbiamo aderito - derivanti dalla applicazione del cosiddetto ’Decreto Sicurezza’»


      http://www.targatocn.it/2018/10/26/mobile/leggi-notizia/argomenti/attualita/articolo/il-sindaco-di-gaiola-biole-critico-sul-decreto-sicurezza-piena-adesione-al

      #Fabrizio_Biolè

    • Il sindaco di #Gaiola Biolè critico sul «Decreto sicurezza»: «Piena adesione alla manifestazione di sabato 27 ottobre»

      «In particolare per scongiurare le inedite e disastrose conseguenze sul sistema Sprar - cui come Comune abbiamo aderito - derivanti dalla applicazione del cosiddetto ’Decreto Sicurezza’»


      http://www.targatocn.it/2018/10/26/mobile/leggi-notizia/argomenti/attualita/articolo/il-sindaco-di-gaiola-biole-critico-sul-decreto-sicurezza-piena-adesione-al

      #Fabrizio_Biolè

    • Zona del Cuoio, i sindaci contro il Dl Sicurezza: «Slogan facili contro gli stranieri»

      Il decreto sicurezza fa discutere, e molto, anche in Toscana. Dopo le dichiarazioni di Dario Nardella, sono arrivate quelle dei sindaci dell’Unione dell’Empolese Valdelsa, a cui si aggiunge ora il coro dei primi cittadini della Zona del Cuoio, ovvero Santa Croce sull’Arno, Castelfranco di Sotto, Montopoli in Val d’Arno e San Miniato. Di seguito la nota congiunta a firma Giulia Deidda, Gabriele Toti, Giovanni Capecchi e Vittorio Gabbanini. Un provvedimento bandiera. Perfetto dal proprio punto di vista della propaganda. Parla alla pancia delle persone, slogan facile contro lo straniero e non creerà più sicurezza ma l’esatto opposto. E’ così che appare il “decreto sicurezza”, chiamato in questo modo anche se è legge dello stato, convertito dal Parlamento. Insomma una operazione perfetta per la campagna elettorale permanente. Che non risolve i problemi, ma questo è un dettaglio trascurabile. Condividiamo le critiche che sono state fatte da molte colleghi sindaci sugli effetti che si determinano col decreto sicurezza, perché colpendo sull’aspetto relativo ai diritti, va a incidere pesantemente anche sulla convivenza tra le persone. Mandare in una situazione di irregolarità molti migranti, senza attivare altri tipi di percorsi, è evidentemente il modo più veloce per creare le condizioni perché possano delinquere. Sono convinto che quando si creano delle situazioni di rottura di questa tipo, con molti sindaci che protestano in maniera pesante, la via maestra sarebbe quella di organizzare un incontro, per un dialogo necessario tra il governo e chi amministra le comunità a livello locale. Quindi vedo positivamente la apertura del presidente del consiglio, ammesso che poi abbia la forza di portarla avanti, e non debba subire il veto di qualche alleato di maggioranza. In questo contesto di forte scontro, condividiamo altresì la posizione della regione Toscana di ricorrere alla Corte Costituzionale, per la verifica delle parti della normativa che ne risultano in contrasto. In particolare l’articolo 13, che stabilisce come l’immigrato con permesso di soggiorno abbia diritto solo al domicilio e non alla residenza. Sembra un dettaglio ma è sostanziale, perché non consente di prestare l’assistenza sanitaria, né l’iscrizione a scuola dei figli, o l’iscrizione nelle liste di collocamento e nelle liste di mobilità. In questo percorso di ascolto una parte va dedicata al coinvolgimento dei volontari e delle associazioni che si occupano in ambito umanitario e di supporto.

      https://www.gonews.it/2019/01/06/dl-sicurezza-zona-cuoio-sindaci-decreto

    • Italia in Comune Puglia ‘schiera’ 60 amministratori contro il decreto Salvini

      Sindaci, assessori, consiglieri di Italia in Comune Puglia uniti per dire ‘no’ al decreto Salvini su immigrazione.

      Italia in Comune Puglia scende in campo contro il decreto Salvini. E lo fa con il suo fronte di oltre sessanta amministratori comunali, tra sindaci, consiglieri e assessori comunali, che si sono detti pronti a farsi portavoce di una mozione per chiedere la sospensione degli effetti del provvedimento in materia di immigrazione e sicurezza, sulla scorta di quanto avvenuto già in alcuni comuni del nord Italia.

      Il decreto del Ministero dell’Interno prevede, infatti, 23 mila migranti in meno nel circuito dell’ accoglienza, la revoca di circa 1500 permessi di protezione umanitaria e la chiusura di decine di Cas e Sprar. Tuttavia, le stime ANCI sono raccapriccianti per i Comuni: 280 milioni di euro di costi amministrativi che ricadrebbero su Servizi sociali e sanitari territoriali.

      Ma non è una questione solo di costi, avvertono dal partito: “Il sistema elaborato da Salvini è fallimentare. Con le chiusure di CAS e Sprar, si tolgono vite umane dal circuito ‘sano’ dell’accoglienza per immetterle in strada. Non occorre essere degli esperti per comprendere come gli effetti del provvedimento sarebbero addirittura opposti a quelli prefissati, ovvero aumento di clandestinità, casi di emarginazione sociale e, quindi, anche di delinquenza. A voler essere sospettosi, verrebbe addirittura da pensare che questo incremento generalizzato di insicurezza e panico che si diffonderebbe nelle città sia una trovata utile per futuri fini elettorali”, ha commentato Michele Abbaticchio, sindaco del comune di Bitonto.

      “Ci spieghi Salvini come dovrebbe condurre questo provvedimento a una maggiore sicurezza nelle città se l’attuale Governo non ha stipulato nemmeno un accordo con i Paesi di provenienza dei migranti per il loro rimpatrio. Se questi soggetti vengono sbattuti fuori dai centri di accoglienza e non vengono rimpatriati, dove finiranno, se non sulle nostre strade? Per non parlare, poi, dell’ aspetto più prettamente ‘umano’ della questione, che siamo certi non sarà stato preso in considerazione dal Ministro, ovvero l’abbandono in strada di giovanissimi che vengono tristemente condannati a un futuro di precarietà, stenti e espedienti”, le parole di un altro sindaco del partito, Davide Carlucci che amministra Acquaviva delle Fonti.

      Per tali ragioni, i sindaci, gli assessori e i consiglieri comunali già iscritti al partito hanno deciso di ‘fare squadra’ e, ora, si sono detti pronti a presentare nei rispettivi comuni amministrati un ordine del giorno in cui chiederanno al Governo di sospendere gli effetti del decreto legge e di rivalutare, magari a seguito di confronto con i territori, le ricadute concrete dell’atto sia in termini economici che sociali e di sicurezza, e alla Regione Puglia di condividere i loro intenti.

      “Al Sud, sarebbe la prima risposta a questo provvedimento lontano dalla realtà e da una stima degli effetti reali”, hanno concluso i referenti.

      https://www.acquavivapartecipa.it/italia-in-comune-puglia-schiera-60-amministratori-contro-il-decre

    • Ufficio anagrafe a Palermo, Orlando ai dipendenti: «I documenti li firmo io». Salta la seduta in consiglio

      Il sindaco di #Palermo Leoluca Orlando, oggi a Roma per alcuni incontri istituzionali, ha partecipato nel pomeriggio ad un incontro con la Stampa Estera in Italia, nel corso del quale fra l’altro ha confermato che «a tutela dei dipendenti comunali dell’Ufficio anagrafe» sarà lui a sottoscrivere i documenti di iscrizione anagrafica legati a permessi di soggiorno per protezione umanitaria".

      Avendo appreso dall’Assessore alle politiche di cittadinanza che già una pratica di questa tipologia è in fase istruttoria da alcuni giorni, il Sindaco ha affermato di sperare «che l’iter si concluda quanto prima». Per ovvii motivi di tutela della privacy, si legge in una nota diffusa dall’ufficio stampa del Comune, non saranno diffusi dati di alcun tipo relativi alla pratica in corso, né ad altre analoghe il cui iter istruttorio dovesse essere avviato nei prossimi giorni

      Intanto tre ufficiali d’anagrafe del Comune di Palermo hanno spedito una lettera al capo area Maurizio Pedicone per chiedere chiarimenti sulla sospensiva delle procedure previste dal decreto sicurezza che lo stesso Pedicone aveva fatto pervenire all’ufficio lo scorso 3 gennaio, dopo aver ricevuto, il giorno precedente, la disposizione del sindaco Leoluca Orlando che invita a sospendere alcune norme della legge sicurezza che impedisce ai richiedenti asilo di ottenere la residenza.

      I tre dipendenti, «gli unici presenti», si legge in calce alla lettera scritta il 7 gennaio, fanno riferimento alle responsabilità degli ufficiali d’anagrafe e scrivono che compete esclusivamente alla Consulta stabilire la legittimità costituzionale della legge. «L’ufficiale d’anagrafe è obbligato ad operare secondo i principi di legalità fissati dagli art. 97 e 98 della Costituzione».

      I tre firmatari osservano che l’inosservanza dei principi di legge non può certamente essere disposta con un ordine di servizio, «strumento privo di validità sufficiente a esimere l’operatore dal proprio obbligo giuridico di osservanza del dettato normativo e non inidoneo a esonerarlo dalle proprie personali responsabilità». «Sono necessari chiarimenti idonei a superare le evidenziate criticità delle disposizioni impartite a questo ufficio e ai singoli ufficiali d’anagrafe materialmente chiamati ad applicarle», conclude la lettera.

      Manca il dirigente dell’area servizi al cittadino Maurizio Pedicone e salta la seduta del Consiglio comunale di Palermo che avrebbe dovuto trattare la questione legata alla disposizione del sindaco Leoluca Orlando con la quale si chiede all’ufficio di continuare a rilasciare ai cittadini richiedenti asilo i certificati anagrafici.

      Duro il commento del consigliere di opposizione Fabrizio Ferrandelli: «Dopo aver voluto questa seduta alla presenza del sindaco, dell’assessore Nicotri, del capo dell’ufficio legale e del dirigente dell’anagrafe per individuare un atto amministrativo chiaro ed efficace che abbia il supporto di quella parte di Consiglio che come me intende garantire i diritti umani, sorprende l’assenza del sindaco e del dottore Pedicone». «Mi auguro che domani il confronto si possa fare per superare le criticità di una posizione che altrimenti rischia di restare senza efficacia e strumentale», conclude Ferrandelli. La seduta è stata aggiornata a domani alle ore 11.

      Per Sabrina Figuccia, dell’Udc, «il dirigente dell’ufficio anagrafe diserta il consiglio comunale, forse per il troppo imbarazzo causato dal Sindaco negli ultimi giorni, che ben si guarda dall’affrontare il tema in aula». "A questo punto - aggiunge - immagino che il Sindaco intenda occupare una stanza in viale Lazio, presso l’ufficio anagrafe, visto che il tema della residenza gli sta così a cuore e che ha dichiarato di volere firmare di suo pugno gli atti. Predisponga gli atti, lavori le pratiche e infine le firmi, assumendosene tutte le responsabilità. Così forse sarà ricordato come il miglior sindaco di sempre».

      «L’amministrazione comunale di Palermo è ormai allo sbando anche sulla vicenda del decreto sicurezza, tanto che oggi sia il sindaco Orlando che il capo dell’ufficio anagrafe, Maurizio Pedicone, hanno preferito disertare la seduta in consiglio comunale per chiarire i contorni oscuri di una questione che sta spostando l’attenzione dell’opinione pubblica rispetto ai reali, drammatici problemi della città». Lo dichiarano Igor Gelarda, capogruppo della Lega in consiglio comunale a Palermo, e il consigliere dello stesso gruppo Elio Ficarra che chiedono le dimissioni di Orlando.

      http://palermo.gds.it/2019/01/09/orlando-firma-sicurezza-tre-ufficiali-dellanagrafe-di-palermo-chiedono-c
      #Palerme

    • #Pozzallo

      Peraltro, una voce critica arriva anche da sinistra. Il sindaco di Pozzallo #Roberto_Ammatuna è stato eletto con una lista civica, ma viene dal Pd anche se «da un anno e mezzo non faccio parte dell’organizzazione. Siamo una città di accoglienza, non condivido il decreto Salvini. Va bene la sostanza della battaglia di Orlando, ma non sono d’accordo con il metodo, come non condividevo i sindaci di destra che rifiutavano di celebrare le unioni di fatto. Meglio usare altri strumenti, come il referendum. La sacralità delle istituzioni viene prima di tutto».

      https://www.lastampa.it/2019/01/03/italia/quei-sindaci-contro-orlando-il-primo-cittadino-non-pu-esercitare-la-disobbedienza-civile-fY2VUkK958OK8NUZNppNKJ/pagina.html

    • Des maires italiens se lèvent contre les mesures anti-migrants de Salvini

      Plus d’une centaine de maires italiens font front contre la loi 132 sur la sécurité, tant voulue par le ministre de l’intérieur, Matteo Salvini. Ils dénoncent les mesures qui concernent les migrants, inconstitutionnelles selon eux.
      Palerme, de notre correspondante.- « Je fais du droit, pas de la musique, donc je sais très bien ce à quoi je m’expose. » Sur le parvis de sa mairie, Leoluca Orlando ne bouge pas d’un pouce : hors de question d’appliquer la loi sécurité approuvée à la fin du mois de novembre par l’Assemblée italienne. Face à lui, Piazza Pretoria, une marée de parapluies desquels fusent applaudissements nourris et cris de soutien. « Ce sont des choix difficiles mais en tant que maire, mon devoir est d’envoyer un message clair, et c’est celui du respect des droits de l’homme », poursuit-il entre deux acouphènes d’une sono mal réglée.

      Il faut dire que le rassemblement de soutien au maire de Palerme a été organisé à la hâte, après une attaque en règle du ministre de l’intérieur, Matteo Salvini, à l’origine du texte de loi. Le 21 décembre dernier, le maire de la ville, Leoluca Orlando, demande à ses employés municipaux de ne pas appliquer la nouvelle loi sur la sécurité, estimant que les mesures à l’encontre des migrants « violent les droits humains et la Constitution italienne ». Mais ce n’est que début janvier que la nouvelle devient publique, provoquant la colère du ministre de l’intérieur qui, comme à son habitude, riposte sur Facebook : « Avec tous les problèmes que connaît Palerme, c’est sur la question des immigrés que ce sinistre maire pense à être désobéissant. »

      En quelques heures, ce qui aurait pu n’être que l’une des nombreuses joutes qui émaillent régulièrement le débat public italien a pris une ampleur nationale. Et plusieurs maires ont embrayé le pas de Leoluca Orlando : Luigi De Magistris, à Naples, Dario Nardella à Florence, Beppe Sala à Milan et avec eux, une centaine d’autres maires, du nord au sud du pays. « Ces maires allègent un peu le sentiment de honte qu’on ressent dernièrement avec la politique du gouvernement, notamment sur les questions liées aux migrants », glisse Anita Riotta, une Palermitaine qui n’est d’ordinaire pas une adepte des manifestations. « On espère qu’en repartant des territoires et des institutions locales, on pourra de nouveau défendre les personnes les plus fragiles », poursuit la quinquagénaire.

      En réalité, le pouvoir des maires est limité pour s’opposer de manière concrète à cette loi. Contenant plusieurs chevaux de bataille idéologiques défendus par Matteo Salvini lors de sa campagne avec la Ligue, la loi 132 s’attaque à l’un des grands chantiers du ministère de l’intérieur : la sécurité. Pêle-mêle, le texte englobe plusieurs mesures sur la mafia, le terrorisme, les biens occupés illégalement et, in fine, l’immigration. C’est ce dernier chapitre qui se retrouve aujourd’hui au cœur des polémiques. Il prévoit entre autres un allongement de la durée de détention des migrants avant leur expulsion, une modification de la liste des pays sûrs, une augmentation des fonds alloués aux expulsions, la déchéance de nationalité en cas de délits liés au terrorisme, mais surtout une remise en cause profonde du système d’accueil italien avec l’abrogation de la protection humanitaire.

      La brèche, pour les édiles locaux, c’est l’inscription à l’« anagrafe », un terme qui désigne dans l’administration italienne un bureau d’enregistrement municipal, donc qui relève de la compétence des maires. Selon l’article 13 de la loi, le permis de séjour dont disposent les demandeurs d’asile ne garantira plus l’inscription à l’« anagrafe ». Or, défendent les maires, c’est en s’inscrivant à ce bureau que les citoyens peuvent obtenir la résidence dans la ville et bénéficier ainsi des services de santé, de l’école ou de l’aide à la recherche d’emploi, par exemple.

      « Cette loi est inhumaine et criminogène », tonne Leoluca Orlando au micro, largement applaudi sous la pluie battante, Piazza Pretoria. En réalité, une loi de 2015 a modifié les conditions nécessaires à l’accès de ces services et un demandeur d’asile peut, en théorie, en bénéficier sans la résidence. Dans les faits, de nombreuses administrations n’ont pas pris en compte ce changement législatif et le risque que les demandeurs d’asile se retrouvent privés de nombreux droits élémentaires est réel.

      Surtout, retranchés derrière l’article 13, les maires rebelles dénoncent un ensemble de mesures anti-migrants dont la plus spectaculaire est la suppression pure et simple de la protection humanitaire, celle la plus fréquemment attribuée aux migrants présents en Italie au terme de leur demande d’asile. En 2017, en Italie, sur un total de 130 000 demandes d’asile, plus de la moitié ont été refusées, 8 % des demandeurs ont reçu le statut de réfugié, contre 25 % pour la protection humanitaire. S’opposer à cette loi, « c’est du bon sens, pas de la bien-pensance », tranche le maire de Florence, Dario Nardella.

      Sur les marches de marbre de la fontaine de la place, à l’écart de l’agitation de la manifestation, Ismael Cissé et Diabaté Toumani suivent chacun des mots de Leoluca Orlando. À peine son discours terminé, ils se mettent à chanter avec quelques amis les louanges de la ville qui les a accueillis. « Ce n’est pas en restant à la maison que les problèmes se résolvent », sourit Diabaté Toumani avant d’ajouter, « avec cette nouvelle loi, on a l’impression d’être des criminels, des bandits et bien sûr nous sommes inquiets ». À son arrivée en Italie, il a reçu la protection humanitaire, tout comme Ismael Cissé, 17 ans et majeur dans quelques semaines : « J’ai quitté la Côte d’Ivoire il y a cinq ans, à cause des violences dans le pays, je suis en Italie depuis un an et quatre mois. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas la guerre dans notre pays qu’on mérite moins d’être là. »

      En présentant son projet de loi, Matteo Salvini avait défendu « les vrais réfugiés », épargnés selon lui par les mesures prévues par le texte de loi. « Il serait temps d’abolir cette distinction entre migrant économique et réfugié, réplique Leoluca Orlando. Ce sont des personnes et ils doivent être traités comme des humains. » Jusqu’à cette loi, un demandeur d’asile pouvait recevoir le statut de réfugié, la protection internationale ou, le cas échéant, et selon des critères allant de raisons de santé à des conditions de vie d’une pauvreté extrême dans le pays d’origine, la protection humanitaire, introduite en Italie en 1998.

      Le risque pour Diabaté Toumani, Ismael Cissé et les dizaines de milliers d’autres migrants bénéficiant actuellement de la protection humanitaire, c’est d’être exclus d’une partie des centres d’accueil, les Sprar, et surtout de ne pas pouvoir renouveler leur titre de séjour – d’une durée de six mois à deux ans – lorsqu’il arrivera à échéance. « C’est comme si on nous arrachait nos papiers », résume Diabaté Toumani. « Cette loi n’aura pas comme effet plus de sécurité, on va devenir des hommes sans empreintes, sans papiers, personne ne nous retrouvera jamais », déplore Ismael Cissé, qui souhaiterait poursuivre ses études en Italie. Selon les projections réalisées par le chercheur Matteo Vila, de l’Institut pour les études de politique internationale, d’ici décembre 2020, près de 140 000 migrants seront illégalement sur le territoire italien, soit plus du double des prévisions antérieures à l’adoption de la loi.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/120119/des-maires-italiens-se-levent-contre-les-mesures-anti-migrants-de-salvini?

    • Decreto sicurezza, cresce il fronte delle Regioni contro: con le Marche i ricorsi sono otto

      La Regione #Marche è stata l’ultima a rompere gli indugi: nei giorni scorsi la Giunta, guidata da Luca Ceriscioli (Pd), ha deliberato il ricorso alla Corte Costituzionale per il decreto sicurezza. «Noi riteniamo che il Decreto Sicurezza violi numerosi punti della Carta Costituzionale - ha detto il governatore Luca Ceriscioli - e quindi abbiamo fatto ricorso, come credo abbiano fatto altre Regioni».

      https://www.ilsole24ore.com/art/notizie/2019-01-25/decreto-sicurezza-cresce-fronte-regioni-contro-le-marche-ricorsi-sono-o

    • La Regione impugna il decreto sicurezza: «Viola Costituzione e Statuto della #Sardegna»

      L’avevano annunciato, lo hanno fatto: la Regione presenta ricorso alla Corte Costituzionale contro il decreto Sicurezza (convertito in Legge n. 132) voluto dal ministro dell’Interno Matteo Salvini. Lo ha deciso oggi la Giunta approvando una delibera proposta dal presidente Francesco Pigliaru in cui si contesta la presunta violazione di importanti precetti costituzionali e dello Statuto della Sardegna e viene rilevata anche «la violazione di diritti dei cittadini, costituzionalmente riconosciuti».

      “In stretto coordinamento con altre regioni italiane, rafforzati dal nostro Statuto di Autonomia - dichiara il presidente Francesco Pigliaru - abbiamo scelto la strada del ricorso. Il decreto Sicurezza nasce da presupposti errati e sta danneggiando seriamente un sistema di accoglienza dei richiedenti asilo faticosamente costruito in questi anni grazie alla proficua sinergia di Regione, Comuni e Prefetture. Restiamo dell’idea che sia possibile attuare un processo di inclusione e integrazione in modo equilibrato e in un quadro di regole che non sono certamente quelle imposte con il recente decreto”.

      L’assessore degli Affari generali Filippo Spanu, con delega ai flussi migratori, ribadisce che “la Sardegna sin dall’inizio si sta muovendo in raccordo con altre Regioni, Umbria, Toscana e Piemonte in primis, perché siamo convinti che il decreto poi diventato legge genera insicurezza e crea gravi problemi ai Comuni chiamati a gestire le conseguenze provocate dalla sua applicazione. La decisione di oggi – chiarisce Spanu – è in piena sintonia con i principi umanitari di accoglienza e solidarietà che la Sardegna ha sempre messo in pratica”. Spanu ricorda infine che "con il ricorso viene data una veste nuova e più solida alle tante critiche arrivate dai sindaci, perché la ribellione a una legge ingiusta passa prima di tutto per gli strumenti Costituzionali. È quindi assolutamente improprio parlare di illegalità delle proteste, ma nel ricorso si trovano le risposte alle gravi preoccupazioni esposte dai primi cittadini, delle quali la Regione si fa completamente carico”.

      Ecco le motivazioni del ricorso. La violazione della Costituzione parte, in primo luogo, dall’art. 28 che concerne attribuzioni di diretta spettanza regionale, poiché l’ordinamento degli enti locali è materia di competenza regionale esclusiva per la Regione Autonoma della Sardegna in virtù dell’art. 3, comma 1, lett. b), dello Statuto. Il Decreto, infatti, prevede poteri straordinari in capo al Prefetto, per il Commissariamento degli Enti Locali, violando, quindi gravemente l’Autonomia Regionale Sarda. Tali poteri risultano inoltre avulsi dal contesto dello stesso Decreto Sicurezza, e generici nelle motivazioni. Il ricorso evidenzia inoltre la grave lesione dei diritti di autonomia, nello stabilire norme (art. 1,12 e 13 appunto) che, riformando i criteri della protezione umanitaria e delle conseguenti tutele legate all’assistenza, all’integrazione ed al riconoscimento anagrafico, violano gravemente diritti costituzionalmente garantiti dei cittadini stranieri, incidendo impropriamente nella normativa regionale legata in particolare all’assistenza, all’istruzione, al lavoro. Nello specifico, benché l’art. 117, comma 2, lett. b) e h), della Costituzione, ricomprenda la materia “immigrazione” e la materia “ordine pubblico e sicurezza” tra quelle assegnate alla competenza esclusiva dello Stato, la stessa Costituzione, all’art. 118, comma 3, riconosce esplicitamente l’esistenza di un profondo legame fra queste materie e quelle di competenza concorrente, affidate (anche) alla cura delle Regioni, dove recita: “La legge statale disciplina forme di coordinamento fra Stato e Regioni nelle materie di cui alle lettere b) e h) del secondo comma dell’articolo 117 […]”. Ciò equivale a dare atto dell’intreccio di competenze fra queste due materie e quelle di competenza regionale. Nel caso della Regione Autonoma della Sardegna sono coinvolte le competenze statutarie sia di tipo esclusivo (“polizia locale urbana e rurale” ex art. 3, comma 1 dello Statuto) che concorrente; competenze che, concretamente, la Regione Sardegna ha puntualmente esercitato.

      https://www.youtg.net/v3/top-news/14059-la-regione-impugna-il-decreto-sicurezza-viola-costituzione-e-statuto-de

    • Migranti, la sfida del sindaco di Mugnano: sospeso il decreto sicurezza di Salvini

      Decreto Sicurezza, il sindaco di #Mugnano #Luigi_Sarnataro ha firmato la richiesta di sospensione dell’articolo 13. La richiesta è stata inoltrata ai responsabili dell’ufficio Anagrafe, per permettere così ai richiedenti asilo di usufruire di un servizio anagrafico temporaneo. Il primo cittadino ha accolto l’istanza formulata dagli attivisti locali di Potere al Popolo: «Riteniamo - dicono - necessario intraprendere un percorso di discussione sulle ripercussioni economiche, sociali e di sicurezza che il Decreto avrà sui nostri territori».

      La mossa del primo cittadino ha scatenato reazioni immediate: il circolo locale di Fratelli d’Italie e il coordinatore provinciale del partito della Meloni, Nello Savoia, hanno annunciato di essere pronti a «denunciare Sarnataro per la mancata applicazione del decreto».

      https://www.ilmattino.it/napoli/cronaca/migranti_sfida_sindaco_mugnano_sospeso_decreto_sicurezza_salvini-4272975.h

    • La Toscana fa partire il ricorso contro il decreto Salvini, ecco i Comuni che aderiscono

      La Toscana ieri ha notificato il ricorso contro la legge Salvini: un ricorso alla Consulta contro il decreto del governo, poi convertito in legge. La Regione non è da sola, però, visto che farà da capofila ad oltre 60 comuni che hanno sottoscritto l’iniziativa lanciata dal governatore Enrico Rossi.

      Tra questi #Firenze, due capoluoghi di provincia come #Prato e #Lucca, ma anche altri municipi importanti come #Cortona, #Empoli, #Fiesole, #Pontassieve, #Scandicci, #Sesto_Fiorentino, #Campi_Bisenzio, #Bagno_a_Ripoli e #Calenzano.

      «E’ evidente - sottolinea il presidente della #Toscana, Enrico Rossi - come con questo decreto si ostacoli il soddisfacimento di un nucleo di diritti fondamentali e universali che appartengono alla persona e già ribaditi da più sentenze».

      Con la nuova norma, aggiunge l’assessore alla Presidenza e all’Immigrazione Vittorio Bugli, «si ledono e si incide anche sulle competenze regionali e dei Comuni, limitando la possibilità di continuare ad erogare servizi in campo sociale, sanitario, e che riguardano anche l’istruzione e la formazione professionale erogata in tutti questi anni. Per questo ricorriamo».

      https://www.lanazione.it/cronaca/regione-toscana-ricorso-salvini-1.4420433

    • Migranti, a Parma fronte dei sindaci contro la prefettura e il decreto Salvini

      Uno schieramento trasversale di sindaci per chiedere alla prefettura di Parma di rivedere radicalmente i contenuti del nuovo bando di accoglienza dei migranti.

      Parole chiare, spedite all’indirizzo del prefetto Giuseppe Forlani, che evidenziano un giudizio «fortemente critico» di fronte a «un’operazione verticale che rischia di esasperare nuovamente gli animi e di rinfocolare un clima non più sostenibile».

      I sindaci di #Collecchio, #Fidenza, #Langhirano, #Medesano, #Montechiarugolo, #Noceto, #Parma e #Salsomaggiore, che rappresentano 314.875 cittadini del territorio, individuano nel bando alcune «novità impattanti» così riassunte: «Si riapre la stagione delle grandi concentrazioni alberghiere (con più di 12 persone per unità), il bando sarà dedicato solo ai Comuni che hanno una popolazione superiore ai 10mila abitanti e l’arrivo sul territorio di altre 300 persone che si andrebbero a sommare alle poco meno di mille già presenti nelle varie strutture diffuse in provincia».

      https://parma.repubblica.it/cronaca/2019/02/25/news/migranti_a_parma_fronte_dei_sindaci_contro_il_nuovo_bando_della_pre

    • Maires, magistrats, intellectuels, ils sont entrés en résistance contre Matteo Salvini

      #Luigi_de_Magistris, le maire de Naples, a été le premier à s’opposer aux décisions du très xénophobe ministre de l’Intérieur. D’autres édiles ont suivi ainsi que des magistrats et des intellectuels. Jusqu’où ira la fronde ?

      Le maire de #Naples a fait un rêve. Dans la baie qui s’étale sous ses fenêtres, au pied du Vésuve, une kyrielle de voiliers se dirigent vers le port. « Comme sur une gouache du XVIIIe siècle », commente-t-il. Sauf qu’ils sont tous chargés de migrants. Et lui, Luigi #de_Magistris, 51 ans, premier citoyen de « la capitale du Sud », va à leur rencontre, debout sur une barque, pour leur dire « Benvenuti ! ».

      Mais, dans l’Italie de Matteo Salvini, ce rêve n’est pas près de se réaliser. Car le très xénophobe ministre de l’Intérieur, patron de la Ligue, est entré en guerre contre les migrants. Fermeture des centres d’accueil, interdiction aux bateaux de sauvetage d’accoster, réduction drastique des aides aux réfugiés... Le message est clair : il ne veut plus voir un seul migrant arriver sur la péninsule.

      Alors le maire adoré du popolino ("petit peuple") napolitain, qui exhibe dans son bureau tous les cadeaux de ses administrés, ce « populiste progressiste », comme il se définit lui-même, sorte de miroir inversé de Salvini, s’est retroussé les manches : lui, le « Giggino » (Petit Louis) comme on le surnomme, l’édile à la mâchoire de boxeur, est entré en résistance.

      Le porte-drapeau des « maires résistants »

      C’est fin janvier, lorsque Matteo Salvini a bloqué le navire « Sea-Watch » au large de Naples, pendant cinq jours avec 47 migrants à bord, que Luigi de Magistris a décidé de le défier. Au nom du « droit de la mer », il leur a offert l’hospitalité. Les Napolitains ont aussitôt répondu à l’appel : ils ont envoyé 5.831 e-mails de soutien en 24 heures et 12.951 offres d’aide (logements, propositions de cours gratuits et 100.000 euros de donations). « Qui donc ira faire un procès au maire de Naples et à 10.000 citoyens ? », fanfaronne « Giggino ». Le 26 janvier, ils étaient même un millier de volontaires au théâtre Augusteo pour dire leur rejet du décret-loi anti-immigration de Salvini. Il y avait là Manfredi, 53 ans, qui « offre son samedi pour donner des cours d’italien », Giulia, 73 ans, qui « ouvre sa maison de campagne », et Lorenzo, 17 ans, qui « fera tout pour casser la propagande Salvini ».

      Matteo Salvini : comment le leader populiste hypnotise les Italiens

      Luigi de Magistris venait de tirer le pays de sa torpeur face à la menace Salvini. Depuis cet acte de bravoure, il a été rejoint par des édiles du centre et du sud de la Botte, Sicile, Calabre, Toscane, Ombrie, tous révulsés par la politique migratoire de Matteo Salvini. Voilà « Giggino » devenu le porte-drapeau des « maires résistants ». Il n’y voit là rien de moins qu’"une bataille de civilisation" :

      « Contre la haine, la xénophobie, le racisme, nous opposons la solidarité, la valorisation des différences, la justice sociale ».

      A #Palerme, le maire #Leoluca_Orlando, 71 ans, a inscrit à l’état civil quatre migrants, au nez et à la barbe de Salvini qui avait retiré ce pouvoir aux municipalités. Détenteurs d’un permis de séjour humanitaire, les réfugiés avaient vu leurs droits considérablement restreints par le décret-loi sur l’immigration : impossible désormais d’avoir un boulot déclaré et un logement. « Cette inscription à l’état civil est-elle illégale ? Non ! s’insurge le maire. Je me contente de respecter la Constitution, qui exige la régularisation des habitants. » Depuis, 200 autres migrants se sont inscrits sur la liste d’attente.

      Migrants : « Il faut supprimer le permis de séjour comme on a supprimé la peine de mort »

      A #Castelnuovo_di_Porto, près de Rome, le maire Enrico #Travaglini, 40 ans, a quant à lui offert - suprême provocation - couvert et logis chez lui à Mouna, une jeune Somalienne. En cadenassant le centre d’accueil de la petite ville, Salvini l’avait mise à la rue. C’est là tout le paradoxe de sa politique. En fermant les centres d’accueil, il accroît le nombre de clandestins.

      Une mutinerie qui fait ricaner le premier flic d’Italie

      Après les maires, c’est la société civile qui a rejoint les rebelles. D’habitude, l’#écrivain #Sandro_Veronesi, 59 ans, déteste faire parler de lui autrement que pour ses romans. Mais les bateaux bloqués et les invectives racistes du ministre ("Pour les migrants, la fête est finie" ; « Les ONG ? Des complices des trafiquants ») l’ont fait sortir de sa réserve. L’écrivain s’est alors jeté à corps perdu dans la bataille anti-Salvini. A la terrasse d’un café romain, il nous raconte avec passion comment il a mis sur pied un collectif d’artistes et d’intellectuels pour financer l’achat d’un ancien remorqueur, le « Mare Iono ». Objectif : « Secourir des embarcations chargées d’immigrés et y monter à notre tour, par solidarité, et en nous exposant physiquement », raconte-t-il. Lorsqu’ils ont affrété leur bateau, Salvini s’est contenté d’un tweet ironique : « Bon voyage ! »

      Ottima idea : buon viaggio ! ???? https://t.co/4RS5FW32vW

      –- Matteo Salvini (@matteosalvinimi) 9 juillet 2018

      Cette mutinerie fait bien ricaner le premier flic d’Italie. Rien ne lui fait peur, il se sent invincible. Mais jusqu’à quand ? Lorsque des magistrats ont à leur tour fait entendre leur voix, il a pour la première fois serré les dents. Lui qui avait accusé le navire humanitaire « Sea-Watch » d’avoir enfreint la loi s’est vu désavoué par le procureur de Catane (Sicile), Carmelo Zuccaro : non, l’équipage n’a commis aucun délit ; il pourra même reprendre la mer.

      C’est également de Catane qu’est venu l’orage suivant. Cette fois, les magistrats voulaient traîner Salvini devant le tribunal des ministres (l’autorité compétente pour les membres du gouvernement) pour « non-assistance à personne en danger ». Une première ! En cause : l’affaire du bateau « Diciotti », bloqué plusieurs jours en août dernier au large de l’Italie avec 177 migrants à bord. « Dois-je continuer à remplir mes devoirs de ministre ou demander à tel ou tel tribunal de décider de la politique migratoire ? », a enragé Salvini, toujours sur Twitter, évidemment.

      « Le meilleur opposant à Salvini, c’est lui-même »

      Mais la fronde ne faiblit pas. Peut-être est-elle même en train de porter ses fruits. Le 11 février, une fiction télé signée #Andrea_Camilleri, le célèbre auteur sicilien ("Commissaire Montalbano"), a rassemblé 11 millions de téléspectateurs, soit 44,9% de parts d’audience. Pour toile de fond : un port, un bateau chargé de migrants et le célèbre commissaire qui leur ouvre grand les bras.

      Il fallait bien que tout cela finisse par sortir l’opposition politique de son coma. Carlo Calenda, 45 ans, ex-ministre du Parti démocrate, a compris qu’il était temps de se saisir de ce soulèvement civil. Son mouvement Siamo Europei ("Nous sommes européens") rassemble déjà 150.000 adhérents, des associations, des entrepreneurs, des intellectuels, le Parti démocrate... L’idée est de présenter une liste « anti-souverainiste » aux européennes. Mais ce technocrate sans charisme qui nous reçoit dans un appartement bourgeois, avec tableaux de maître et moulures, à deux pas de la fontaine de Trevi, pourra-t-il rivaliser avec l’animal politique qui occupe le ministère de l’Intérieur ?

      « Le populisme n’est pas tombé comme une météorite sur l’Italie »

      « Le meilleur opposant à Salvini, c’est lui-même », philosophe #Claudio_Cerasa, le jeune directeur du quotidien « Il Foglio ». « Regardez, il a déjà ressoudé une partie de la société autour de valeurs non négociables et plongé le pays dans la récession économique », s’amuse-t-il.

      « Européens, vous remercierez un jour l’Italie parce qu’elle aura démontré, la première, que le populisme, ça ne marche pas. »

      Pourvu que cela ne prenne pas trop de temps.

      https://www.nouvelobs.com/monde/20190228.OBS0967/maires-magistrats-intellectuels-ils-sont-entres-en-resistance-contre-matt

    • Decreto sicurezza. L’accoglienza creativa dei Comuni per superare la norma sui migranti

      Nessuna illegalità, ma lettura attenta delle leggi in vigore, partendo dal Testo unico sull’immigrazione e l’orientamento giurisprudenziale
      Prendete il caso del Consiglio comunale di Jesi, in provincia di Ancona, che nei giorni scorsi si è confrontato sul punto che desta maggiore preoccupazione: l’impossibilità di iscrizione all’anagrafe per i richiedenti asilo con permesso di soggiorno umanitario.

      «La mancata iscrizione comporta la perdita di alcuni diritti fondamentali – ricorda Tommaso Cioncolini, consigliere di maggioranza della lista JesInsieme, che ha lavorato alla proposta – dall’accesso all’assistenza sanitaria ordinaria alla ricerca di un lavoro, fino all’apertura di un semplice conto corrente».

      Il sindaco della città, Massimo Bacci, ha sempre ribadito che non intendeva fare «disobbidienza civile» e che voleva applicare la legge. «Studiando attentamente la questione – prosegue Cioncolini – ci siamo accorti che la legge non stravolge quello che c’è nel Testo unico sull’immigrazione. Quella legge infatti non vieta l’iscrizione, ma non riconosce il permesso di soggiorno come titolo valido per la registrazione.

      In questo senso, il Testo unico sull’immigrazione e l’orientamento giurisprudenziale ammettono che dopo tre mesi di dimora abituale l’ente sia obbligato a riconoscere l’iscrizione. Su questo, per non vanificare lo spirito di accoglienza e le iniziative a sostegno degli ultimi, abbiamo elaborato una risoluzione, che è già stata votata ed è passata. Il Comune si impegna in questa direzione, che può essere una soluzione di sistema, oltre che un esempio pilota per altre città. In quei primi tre mesi il migrante non viene così comunque abbandonato, perché si trova ancora nel progetto di accoglienza. Così si va in aiuto al migrante percorrendo una strada di sistema, garantendo i diritti a chi altrimenti ne verrebbe privato».

      https://www.avvenire.it/attualita/pagine/accoglienza-creativa-dei-comuni

    • Comune di #Padova procede all’iscrizione dei richiedenti asilo: «Questione di sicurezza, già due giudici hanno condannato comuni che non lo fanno»

      „«La mia scelta non è dettata da elementi ideologici ma piuttosto dal buon senso e dal mio dovere di tutelare sempre l’ente coi suoi collaboratori e dirigenti da condotte stigmatizabili in sede giudiziaria, nonché da pesanti rischi risarcitori a carico dell’ente pubblico rispetto alla negazione di un diritto di rango Costituzionale»“

      Comune di Padova procede all’iscrizione dei richiedenti asilo: «Questione di sicurezza, già due giudici hanno condannato comuni che non lo fanno»

      Nel mese di Aprile è giunta presso gli Uffici Anagrafici del Comune di Padova la prima richiesta di iscrizione anagrafica da parte di persona titolare di permesso di soggiorno per richiesta d’asilo avente dimora stabile e regolare nel nostro territorio Comunale da ormai diversi mesi. Già nel mese di ottobre e con l’obiettivo dichiarato di attenersi alle norme, il Sindaco Sergio Giordani, le assessore competenti Benciolini e Nalin, l’avvocatura civica e tutti gli uffici competenti, hanno iniziato ad analizzare e seguire gli elementi introdotti dal cosiddetto “Decreto Sicurezza”, monitorandone gli sviluppi, anche in collegamento con ANCI nazionale e con numerose amministrazioni locali. Parimenti un accurato approfondimento è stato svolto in collaborazione con il Centro di Ateneo per i Diritti Umani “Antonio Papisca” in virtù del protocollo vigente, nonché con numerose e autorevoli realtà locali competenti in materia.

      Normativa vigente

      Sulla base di queste interlocuzioni e di pareri legali specificamente richiesti, è emerso come la normativa vigente possa e debba essere applicata in forma letterale e in senso costituzionalmente conforme. Soprattutto, a riprova di ciò, sono giunte le recenti pronunce dell’autorità giudiziaria ordinaria dei tribunali di Bologna e Firenze. Tali pronunce hanno infatti ordinato ai comuni convenuti che l’avevano diniegata di procedere con l’immediata iscrizione anagrafica dei ricorrenti richiedenti asilo, vedendo quindi tali enti soccombenti in sede giudiziaria. Allo stesso tempo e a fronte di tali pronunce di tribunali ordinari che hanno condannato i Comuni, non sono stati reperiti pronunciamenti di segno contrario da parte del Giudice Ordinario chiamato a esprimersi sull’applicazione della norma e questo rende possibile per non dire probabile che anche in considerazione della rilevanza degli interessi e dei diritti coinvolti la violazione degli stessi potrebbe determinare serie responsabilità risarcitorie in capo al Comune di Padova e ai suoi uffici.
      Silenzio assenso

      Intercorrendo lunedì 17 giugno l’ultimo giorno utile da un punto di vista amministrativo per rispondere all’istanza prima di entrare nel “Silenzio-assenso”, per le ragioni riportate in precedenza, per la necessaria prudenza che si deve in presenza di pronunciamenti di Giudici Ordinari e per tutti gli elementi dettagliatamente riportati nell’atto amministrativo allegato, il Sindaco Sergio Giordani ha avocato a sé la pratica in oggetto scegliendo di accogliere, sulla base dell’interpretazione oggi resa dalla magistratura ordinaria, la richiesta di iscrizione anagrafica della persona prima citata. Ciò significa che se giungeranno pronunciamenti di segno nuovo e di superiore gerarchia giuridica o normativa il Comune di Padova potrà sempre sospendere tale atto agendo con lo strumento dell’autotutela.
      Giordani

      Dichiara il Sindaco Sergio Giordani: «Nel valutare quali scelte assumere su questa pratica, per me che ho sempre dichiarato di voler agire nel rispetto della legge era impossibile far finta di non vedere che già due Giudici Ordinari hanno condannato importanti Comuni Italiani a procedere immediatamente all’iscrizione anagrafica. La mia scelta non è dettata da elementi ideologici ma piuttosto dal buon senso e dal mio dovere di tutelare sempre l’ente coi suoi collaboratori e dirigenti da condotte stigmatizzabili in sede giudiziaria, nonché da pesanti rischi risarcitori a carico dell’ente pubblico rispetto alla negazione di un diritto di rango Costituzionale. Buttarla in politica non paga e non mi interessa, ad oggi i fatti giuridici sono sufficientemente chiari e se ne interverranno di nuovi mi adeguerò con gli strumenti che riconosce e prevede il diritto amministrativo. Queste pratiche non sono molte, probabilmente si conteranno sulle dita di una mano per un grande Comune come il nostro, tuttavia in queste settimane ai Sindaci di tutta Italia cominciano a venire sottoposte tali istanze e sono certo che molti colleghi si comporteranno come ho fatto io sulla scorta delle pronunce dei giudici già intercorse. Siamo arrivati a questo risultato dopo un grande lavoro di squadra favorito dal rigoroso lavoro delle assessore e mio nonché con il supporto di tutti gli uffici competenti, che ringrazio, forti della consapevolezza di agire nel solco costituzionale di fronte ad una norma non chiara che ha lasciato le amministrazioni e i territori nell’incertezza, così come ha avuto modo di sottolineare diverse volte anche la stessa ANCI nazionale. Tutto ciò premesso va detto che in ogni caso l’iscrizione anagrafica è uno strumento che innanzitutto tutela la sicurezza dei cittadini e della nostra comunità. Il ruolo cruciale dell’anagrafe è infatti quello di conoscere chi c’è nel nostro territorio e dove si trova, poter quindi avere sotto controllo e monitorare tutte le situazioni, e permettere di intervenire per evitare rischi, anche alla salute pubblica, rispetto a soggetti che diversamente sarebbero fantasmi sconosciuti alla pubblica amministrazione. Insomma, sono assolutamente sicuro che questa scelta sia quella giusta non solo su base normativa e costituzionale, ma anche nell’interesse della nostra comunità, della sicurezza, del decoro urbano e della salute pubblica. Io sono tenuto a comportarmi da Sindaco, la politica viene dopo i miei concittadini, tutti».

      http://www.padovaoggi.it/politica/padova-iscrizione-richiedenti-asilo-questione-sicurezza-giudici-condannat
      #Padoue

    • Decreto sicurezza, bocciati i super poteri dei prefetti: «Non possono sostituirsi ai sindaci»

      La Consulta ha però dichiarato inammissibili i ricorsi di Calabria, Emilia Romagna, Marche, Toscana e Umbria, che avevano impugnato numerose disposizioni del provvedimento, approvato dal governo lo scorso ottobre, lamentando la violazione diretta o indiretta delle loro competenze

      La Corte Costituzionale ha dichiarato inammissibili i ricorsi contro il decreto sicurezza presentati dalle Regioni Calabria, Emilia Romagna, Marche, Toscana e Umbria, che ne hanno impugnato numerose disposizioni lamentando la violazione diretta o indiretta delle loro competenze. La Corte ha ritenuto che le nuove regole su permessi di soggiorno, iscrizione all’anagrafe dei richiedenti asilo e Sprar sono state adottate nell’ambito delle competenze riservate in via esclusiva allo Stato.

      In particolare, la Corte Costituzionale, nel dichiarare inammissibili i ricorsi delle Regioni sulle politiche migratorie, ha ritenuto che con il decreto sicurezza voluto dal ministro dell’Interno, Matteo Salvini, e diventato legge a dicembre 2018, non ha avuto incidenza diretta o indiretta sulle competenze regionali. Ma la Corte non ha compiuto alcuna valutazione sulla legittimità costituzionale dei contenuti delle norme impugnate.

      Ma la Consulta ha ritenuto, allo stesso tempo, che sia stata violata l’autonomia costituzionalmente garantita a comuni e province. Pertanto, ha accolto le censure sull’articolo 28 che prevede un potere sostitutivo del prefetto nell’attività di tali enti.

      https://www.repubblica.it/politica/2019/06/20/news/decreto_sicurezza_per_la_consulta_inammissibili_i_ricorsi_delle_regioni-229262618/?ref=RHPPLF-BH-I229260461-C8-P1-S1.8-T1
      #cour_constitutionnelle #justice

    • Sindaco del Torinese disobbedisce al decreto Sicurezza: «Iscrivo lo stesso un migrante all’anagrafe»

      La mossa di #Nicola_De_Ruggiero, primo cittadino di #Rivalta: «Garantisco un diritto a un cittadino, mi auguro di non essere il solo»

      Rivalta, comune di 20 mila abitanti dell’area metropolitana di Torino, ha iscritto all’anagrafe comunale un richiedente asilo nonostante il divieto del decreto Sicurezza che dispone che chi non è ancora titolare di un permesso di asilo non può avere una carta di identità.

      Il primo cittadino Nicola De Ruggiero ha provveduto a firmare il documento di persona. «So di commettere una violazione del decreto e per questo mi sono preso io la responsabilità senza delegare, questa volta, le impiegate dell’anagrafe - spiega il primo cittadino - La mia è in parte una provocazione ma anche una necessità perché questo signore ha trovato un lavoro ma gli servono i documenti per iniziare». Ousseynou Fall, 40 anni, quattro figli rimasti in Senegal è in Italia da due anni, da sei mesi ospite dal centro di accoglienza straordinaria di Strada del Dojrone. «Dopo aver firmato l’atto l’ho inviato con una lettera al prefetto che prenderà i dovuti provvedimenti se lo riterrà necessario», spiega ancora il sindaco.

      «Mi auguro che questo mio gesto non sia isolato e che altri primi cittadini, in Italia, accolgano le istanze di iscrizione all’anagrafe di migranti e richiedenti asilo, in modo che si possa portare il problema all’attenzione del nuovo governo, perché l’esecutivo ponga rimedio a una situazione potenzialmente lesiva e discriminatoria», commenta Nicola De Ruggiero.

      Ousseynou inizierà a lavorare come magazziniere a Torino con la cooperativa Le Soleil. «Noi abbiamo 40 ospiti, sono convinto che sia molto meglio che queste persone partecipino alla vita della città lavorando - dice - La salute e la possibilità di lavorare sono diritti che vanno garantiti».

      «Il Viminale deve impugnare il provvedimento con il quale il sindaco di Rivalta ha iscritto un rifugiato all’anagrafe nonostante il divieto del Decreto Legge sicurezza», ha dichiarato Augusta Montaruli, deputata di Fratelli d’Italia, che prosegue: «Il decreto continua a essere legge dello Stato e pertanto il ministro dell’interno ha il dovere di far rispettare quella legge. Ci aspettiamo che non vi siano indugi e tentennamenti che rischierebbero di portare l’anarchia negli uffici demografici di tutta Italia. Non vogliamo che si crei un pericoloso precedente. Prefetto e Ministro si attivino perché nessuna iscrizione avvenga».

      https://torino.repubblica.it/cronaca/2019/09/30/news/sindaco_del_torinese_disobbedisce_al_decreto_sicurezza_iscrivo_lo_stesso_un_migrante_all_anagrafe_-237315448/?ref=fbpr

    • #Pisa: l’iscrizione anagrafica torna ad essere un diritto di tutte e tutti. Accolto il ricorso contro il diniego del Comune

      Anche a Pisa il Tribunale ha riconosciuto, con una recente ordinanza, il pieno diritto dei richiedenti asilo all’iscrizione anagrafica. La Legge “Sicurezza”, che provava a negare tale diritto, subisce così un’ennesima battuta d’arresto anche nel nostro territorio, dopo che molti altri giudici in tutta Italia si erano già espressi a favore dei richiedenti asilo ricorrenti.
      L’ordinanza del Tribunale di Pisa riconosce non solo la residenza al richiedente che ha fatto ricorso, difeso dall’avvocata Silvia Davini, ma anche tutti quei diritti il cui esercizio è connesso con la residenza sul territorio, come le cure continuative, l’assistenza sociale e l’iscrizione ai centri per l’impiego.

      Già a marzo scorso, dopo una mozione portata in Consiglio comunale e bocciata dalla maggioranza, la coalizione Diritti in Comune aveva diffidato, allegando il parere legale del’Avvocato Andrea Callaioli, il Sindaco e l’amministrazione comunale dal procedere ad una lettura restrittiva della Legge Salvini, sollecitandola a iscrivere all’anagrafe i richiedenti asilo, anche sulla scia di una giurisprudenza univoca e chiara in materia.

      La Giunta leghista ha tenuto un comportamento in aperta violazione delle leggi e in spregio della Costituzione, negando per tutti questi mesi un diritto fondamentale a uomini e donne, colpevoli semplicemente di aver cercato rifugio da condizioni di vita insostenibili. La decisione del Tribunale di Pisa, che intima al sindaco di iscrivere all’anagrafe il richiedente asilo ricorrente, chiarisce ancora una volta e speriamo definitivamente la questione.

      Il sindaco deve ora rispettare la legge. Per questo chiediamo che invii subito una direttiva al dirigente dell’ufficio anagrafe in cui dia disposizione di accogliere tutte le richieste presenti e future di iscrizione anagrafica da parte di richiedenti asilo. In questo modo eviterà anche ulteriori ricorsi e soprattutto l’addebito di possibili spese legali per sé e l’amministrazione comunale, ossia per la collettività.

      Conclude l’avvocata Davini: «Il provvedimento del Tribunale di Pisa accoglie in pieno le argomentazioni sviluppate nel ricorso e già accolte in analoghi ricorsi da numerosi Tribunali in tutta la penisola. Il giudice ha messo in evidenza l’inconsistenza delle difese del Comune in quanto basate su una errata interpretazione delle norme giuridiche di riferimento, in altri termini, il divieto di iscrizione anagrafica dei richiedenti asilo non sussiste a livello normativo e quindi le domande di iscrizione anagrafica dei richiedenti asilo devono essere accolte dal Comune in quanto si tratta di soggetti regolarmente soggiornanti sul territorio italiano. Mentre in alcuni Comuni si è autorizzata l’iscrizione anagrafica dei richiedenti asilo alla luce delle ordinanza che si sono succedute dal maggio scorso sulla materia, per tutti cito il Comune di Padova, la nostra amministrazione ha continuato a negare l’iscrizione anagrafica privando così i richiedenti asilo dell’accesso a prestazioni essenziali in materia di lavoro, sanità e altri servizi essenziali. Anche sotto questo profilo il Tribunale ha riconosciuto la sussistenza di un pregiudizio ingiustificato nei confronti dei richiedenti asilo che secondo l’interpretazione del Comune sarebbero in possesso di un titolo regolare di soggiorno ma privi dei diritti connessi a tale status. Siamo pronti a continuare la battaglia in sede giudiziaria forti del precedente favorevole pur auspicando un riesame da parte del Comune dei dinieghi recenti».

      https://www.meltingpot.org/Pisa-l-iscrizione-anagrafica-torna-ad-essere-un-diritto-di.html

    • IL TRIBUNALE DI CATANIA DICE SÌ ALL’ISCRIZIONE ANAGRAFICA DEI RICHIEDENTI ASILO

      Il Tribunale di Catania ha accolto il ricorso di una richiedente asilo alla quale era stata rigettata la richiesta di iscrizione anagrafica, ordinando al Comune di Catania di procedere all’inserimento della ricorrente nei registri della popolazione residente.

      La richiedente asilo si era inizialmente rivolta allo sportello legale del Centro Astalli di Catania, associazione di volontariato da anni impegnata sul territorio per l’assistenza agli immigrati, per ricevere supporto ai fini della presentazione della domanda di riconoscimento della protezione internazionale presso la competente Questura.

      I volontari del Centro hanno proceduto con l’accompagnamento della richiedente presso gli uffici della Questura e, dopo la formalizzazione della richiesta, si sono attivati per reperire un alloggio idoneo alla richiedente asilo. È stata così inserita in una struttura ospitante, ove ha iniziato a dimorare dal gennaio del 2019. Durante la permanenza sul territorio, ha intrapreso un fattivo percorso di inserimento sociale, comprendente corsi di alfabetizzazione della lingua italiana e progetti di tirocinio formativo. Il percorso di integrazione ha, tuttavia, subito una battuta d’arresto a causa dell’impossibilità di richiedere l’iscrizione anagrafica presso il Comune ove aveva, da più di tre mesi, stabilito la sua dimora.

      Alla luce di tali avvenimenti e tenuto conto delle prime pronunce della giurisprudenza di merito in tema di residenza anagrafica dei richiedenti asilo dopo l’introduzione del cd. Decreto Sicurezza, gli avvocati del Centro Astalli si sono attivati per prestare assistenza alla richiedente.

      Dopo la formale presentazione della richiesta di iscrizione anagrafica nel giugno 2019, il Comune di Catania ha opposto un netto rifiuto, ritenendo che la nuova normativa precludesse ai richiedenti asilo l’iscrizione nelle liste della popolazione residente. Non condividendo tale interpretazione, gli avvocati hanno informato la richiedente della possibilità di adire le vie legali. È stato, pertanto, presentato tempestivo ricorso al Tribunale di Catania, il quale ha pienamente aderito all’interpretazione condivisa dalla giurisprudenza di merito maggioritaria, ritenendo che nessun divieto esplicito di iscrizione anagrafica del richiedente asilo sia stato introdotto dal Decreto Sicurezza, ma che sia stato esclusivamente eliminato il regime speciale di iscrizione anagrafica che era stato sancito dalla Legge n. 46/17.

      Secondo la lettura offerta dal Tribunale di Catania, quindi, l’iscrizione anagrafica del richiedente asilo resta regolata dal regime ordinario: sarà pertanto necessaria una dichiarazione da parte dell’interessato alla quale seguiranno gli accertamenti disposti dall’ufficio in ordine, in particolare, al requisito della dimora abituale. In merito a tale ultimo requisito viene ribadito che la dimora dello straniero si considera abituale anche in caso di documentata ospitalità da più di tre mesi presso un centro di accoglienza.

      Tale interpretazione del Tribunale di Catania offre indubbiamente una lettura della norma coerente con il quadro normativo costituzionale e comunitario. Agli stranieri presenti sul territorio devono essere riconosciuti i diritti fondamentali della persona umana previsti dalle norme del diritto interno, dalle convenzioni internazionali e dai principi di diritto internazionale generalmente riconosciuti. Vietare l’iscrizione anagrafica ad un richiedente asilo comporterebbe un’inaccettabile ed ingiustificata discriminazione dei cittadini extracomunitari i quali, pur essendo regolarmente presenti sul territorio italiano, subirebbero una grave limitazione nel godimento dei diritti fondamentali della persona.

      https://www.facebook.com/CentroAstalliCatania/posts/3126983087387066

    • #Modena: via libera all’iscrizione anagrafica dei richiedenti asilo

      Il sindaco di Modena #Gian_Carlo_Muzzarelli ha firmato oggi martedì 3 dicembre il provvedimento che consente l’iscrizione nei registri anagrafici di tutti i cittadini stranieri richiedenti protezione internazionale che, avendone diritto, lo richiedono.

      L’ordinanza del sindaco è stata adottata in seguito al provvedimento giudiziale del Tribunale ordinario di Bologna Sezione Protezione Internazionale Civile, depositato il 28 novembre, con cui si ordina al Comune di Modena di iscrivere al registro dell’anagrafe della popolazione residente un richiedente protezione internazionale in accoglimento totale del ricorso da questi presentato.

      “Lo avevamo annunciato pochi giorni fa in occasione dell’apertura del Festival delle Migrazioni e lo abbiamo fatto – ha sottolineato il sindaco Gian Carlo Muzzarelli – Non appena ci sono state le condizioni per garantire un diritto, nel rispetto della legge e attenti ad evitare problemi agli operatori dell’Anagrafe, a Modena torniamo ad iscrivere all’anagrafe i richiedenti asilo che lo richiedono. Innanzitutto per una questione di dignità, ma anche per non relegare le persone in una sorta di non luogo giuridico da cui possono trarre vantaggio solo il lavoro nero e la criminalità; noi vogliamo invece che i diritti vadano di pari passo coi i doveri”.

      Otterranno quindi subito l’iscrizione anagrafica alcuni richiedenti protezione internazionale la cui richiesta era in corso di valutazione. L’ordinanza del sindaco dispone, infatti, di adottare in autotutela gli atti utili alla cessazione del contendere per evitare le conseguenze dei ricorsi (costi, eventuali risarcimenti e conseguente danno erariale). Mentre dovrà ripresentare la domanda quella cinquantina di stranieri richiedenti protezione internazionale che negli ultimi mesi, sulla base dei contenuti del decreto sicurezza del precedente governo, avevano ottenuto risposta negativa.

      La disposizione del Comune sottolinea che l’ordinanza del Tribunale, sentita l’Avvocatura civica comunale, fornisce, con motivazione ampia ed approfondita, un’interpretazione costituzionalmente orientata, valevole nei confronti dell’Ente in quanto parte in causa, delle modifiche introdotte dal Decreto 133 del 2018, convertito in Decreto Sicurezza, e coerente con l’ordinamento interno in materia di iscrizione anagrafica. Inoltre, unitamente a precedenti pronunce di diverse corti di merito (Firenze, Bologna, Ancona, Ferrara, Parma, Genova, Parto, Lecce, Cagliari, Salerno, Roma) costituisce un riferimento giurisprudenziale significativo all’amministrazione comunale e in particolare all’Ufficio Anagrafe.

      https://www.bologna2000.com/2019/12/03/modena-via-libera-alliscrizione-anagrafica-dei-richiedenti-asilo

    • Migranti, anche a Bologna prorogati i percorsi ex Sprar

      Il Comune di Bologna tra i primi a chiedere al Viminale un passo indietro sui decreti sicurezza. Una lettera del primo cittadino, poi una visita a Roma, fino all’ok della ministra Lamorgese. Nel capoluogo emiliano-romagnolo quasi 700 persone avrebbero rischiato di trovarsi per strada

      https://www.redattoresociale.it/article/notiziario/migranti_anche_a_bologna_prorogati_i_percorsi_ex_sprar

      #Bologne #Bologna

  • Detainees Evacuated out of Libya but Resettlement Capacity Remains Inadequate

    According to the United Nations Refugee Agency (#UNHCR) 262 migrants detained in Libya were evacuated to Niger on November 12- the largest evacuation from Libya carried out to date. In addition to a successful airlift of 135 people in October this year, this brings the total number of people evacuated to more than 2000 since December 2017. However Amnesty International describes the resettlement process from Niger as slow and the number of pledges inadequate.

    The evacuations in October and November were the first since June when the Emergency Transit Mechanism (ETM) centre in Niger reached its full capacity of 1,536 people, which according to Amnesty was a result of a large number of people “still waiting for their permanent resettlement to a third country.”

    57,483 refugees and asylum seekers are registered by UNHCR in Libya; as of October 2018 14,349 had agreed to Voluntary Humanitarian Return. Currently 3,886 resettlement pledges have been made by 12 states, but only 1,140 have been resettled.

    14,595 people have been intercepted by the Libyan coast guard and taken back to Libya, however it has been well documented that their return is being met by detention, abuse, violence and torture. UNHCR recently declared Libya unsafe for returns amid increased violence in the capital, while Amnesty International has said that “thousands of men, women and children are trapped in Libya facing horrific abuses with no way out”.

    In this context, refugees and migrants are currently refusing to disembark in Misrata after being rescued by a cargo ship on November 12, reportedly saying “they would rather die than be returned to land”. Reuters cited one Sudanese teenager on board who stated “We agree to go to any place but not Libya.”

    UNHCR estimates that 5,413 refugees and migrants remain detained in #Directorate_for_Combatting_Illegal_Migration (#DCIM) centres and the UN Refugee Agency have repetedly called for additional resettlement opportunities for vulnerable persons of concern in Libya.

    https://www.ecre.org/detainees-evacuated-out-of-libya-but-resettlement-capacity-remains-inadequate
    #réinstallation #Niger #Libye #évacuation #asile #migrations #réfugiés #HCR #détention #centres_de_détention #Emergency_Transit_Mechanism (#ETM)

    • ET DES INFORMATIONS PLUS ANCIENNES DANS LE FIL CI-DESSOUS

      Libya: evacuations to Niger resumed – returns from Niger begun

      After being temporarily suspended in March as the result of concerns from local authorities on the pace of resettlement out of Niger, UNHCR evacuations of vulnerable refugees and asylum seekers from Libya through the Emergency Transit Mechanism has been resumed and 132 vulnerable migrants flown to the country. At the same time the deportation of 132 Sudanese nationals from Niger to Libya has raised international concern.

      Niger is the main host for refugees and asylum seekers from Libya evacuated by UNHCR. Since the UN Refugee Agency began evacuations in cooperation with EU and Libyan authorities in November 2017, Niger has received 1,152 of the 1,474 people evacuated in total. While UNHCR has submitted 475 persons for resettlement a modest 108 in total have been resettled in Europe. According to UNHCR the government in Niger has now offered to host an additional 1,500 refugees from Libya through the Emergency Transit Mechanism and upon its revival and the first transfer of 132 refugees to Niger, UNHCR’s Special Envoy for the Central Mediterranean Situation, Vincent Cochetel stated: “We now urgently need to find resettlement solutions for these refugees in other countries.”

      UNHCR has confirmed the forced return by authorities in Niger of at least 132 of a group of 160 Sudanese nationals arrested in the migrant hub of Agadez, the majority after fleeing harsh conditions in Libya. Agadez is known as a major transit hub for refugees and asylum seekers seeking passage to Libya and Europe but the trend is reversed and 1,700 Sudanese nationals have fled from Libya to Niger since December 2017. In a mail to IRIN News, Human Rights Watch’s associate director for Europe and Central Asia, Judith Sunderland states: “It is inhuman and unlawful to send migrants and refugees back to Libya, where they face shocking levels of torture, sexual violence, and forced labour,” with reference to the principle of non-refoulement.

      According to a statement released by Amnesty International on May 16: “At least 7,000 migrants and refugees are languishing in Libyan detention centres where abuse is rife and food and water in short supply. This is a sharp increase from March when there were 4,400 detained migrants and refugees, according to Libyan officials.”

      https://www.ecre.org/libya-evacuations-to-niger-resumed-returns-from-niger-begun

    • Libya: return operations running but slow resettlement is jeopardizing the evacuation scheme

      According to the International Organization for Migration (IOM) 15.000 migrants have been returned from Libya to their country of origin and the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) has assisted in the evacuation of more than 1,300 refugees from Libya thereby fulfilling the targets announced at the AU-EU-UN Taskforce meeting in December 2017. However, a modest 25 of the more than 1000 migrants evacuated to Niger have been resettled to Europe and the slow pace is jeopardizing further evacuations.

      More than 1000 of the 1300 migrants evacuated from Libya are hosted by Niger and Karmen Sakhr, who oversees the North Africa unit at the UNHCR states to the EU Observer that the organisation: “were advised that until more people leave Niger, we will no longer be able to evacuate additional cases from Libya.”

      During a meeting on Monday 5 March with the Civil Liberties Committee and Foreign Affairs Committee MEPs, members of the Delegation for relations with Maghreb countries, Commission and External Action Service representatives on the mistreatment of migrants and refugees in Libya, and arrangements for their resettlement or return, UNHCR confirmed that pledges have been made by France, Switzerland, Italy, Norway, Sweden and Malta as well as unspecified non-EU countries but that security approvals and interviewing process of the cases is lengthy resulting in the modest number of resettlements, while also warning that the EU member states need to put more work into resettlement of refugees, and that resettlement pledges still fall short of the needs. According to UNHCR 430 pledges has been made by European countries.

      An estimated 5000 people are in government detention and an unknown number held by private militias under well documented extreme conditions.

      https://www.ecre.org/libya-return-operations-running-but-slow-resettlement-is-jeopardizing-the-evac

    • Libya: migrants and refugees out by plane and in by boat

      The joint European Union (EU), African Union (AU) and United Nations (UN) Task Force visited Tripoli last week welcoming progress made evacuating and returning migrants and refugees out of Libya. EU has announced three new programmes, for protecting migrants and refugees in Libya and along the Central Mediterranean Route, and their return and reintegration. Bundestag Research Services and NGOs raise concerns over EU and Member State support to Libyan Coast Guard.

      Representatives of the Task Force, created in November 2017, met with Libyan authorities last week and visited a detention centres for migrants and a shelter for internally displaced people in Tripoli. Whilst they commended progress on Voluntary Humanitarian Returns, they outlined a number of areas for improvement. These include: comprehensive registration of migrants at disembarkation points and detention centres; improving detention centre conditions- with a view to end the current system of arbitrary detention; decriminalizing irregular migration in Libya.

      The three new programmes announced on Monday, will be part of the European Union Emergency Trust Fund for Africa. €115 million will go towards evacuating 3,800 refugees from Libya, providing protection and voluntary humanitarian return to 15,000 migrants in Libya and will support the resettlement of 14,000 people in need of international protection from Niger, Chad, Cameroon and Burkina Faso. €20 million will be dedicated to improving access to social and protection services for vulnerable migrants in transit countries in the Sahel region and the Lake Chad basin. €15 million will go to supporting sustainable reintegration for Ethiopian citizens.

      A recent report by the Bundestag Research Services on SAR operations in the Mediterranean notes the support for the Libyan Coast Guard by EU and Member States in bringing refugees and migrants back to Libya may be violating the principle of non-refoulement as outlined in the Geneva Convention: “This cooperation must be the subject of proceedings before the European Court of Human Rights, because the people who are being forcibly returned with the assistance of the EU are being inhumanely treated, tortured or killed.” stated Andrej Hunko, European policy spokesman for the German Left Party (die Linke). A joint statement released by SAR NGO’s operating in the Mediterranean calls on the EU institutions and leaders to stop the financing and support of the Libyan Coast Guard and the readmissions to a third country which violates fundamental human rights and international law.

      According to UNHCR, there are currently 46,730 registered refugees and asylum seekers in Libya. 843 asylum seekers and refugees have been released from detention so far in 2018. According to IOM 9,379 people have been returned to their countries of origin since November 2017 and 1,211 have been evacuated to Niger since December 2017.

      https://www.ecre.org/libya-migrants-and-refugees-out-by-plane-and-in-by-boat

      Complément de Emmanuel Blanchard (via la mailing-list Migreurop):

      Selon le HCR, il y aurait actuellement environ 6000 personnes détenues dans des camps en Libye et qui seraient en attente de retour ou de protection (la distinction n’est pas toujours très claire dans la prose du HCR sur les personnes à « évacuer » vers le HCR...). Ces données statistiques sont très fragiles et a priori très sous-estimées car fondées sur les seuls camps auxquels le HCR a accès.

    • First group of refugees evacuated from new departure facility in Libya

      UNHCR, the UN Refugee Agency, in coordination with Libyan authorities, evacuated 133 refugees from Libya to Niger today after hosting them at a Gathering and Departure Facility (GDF) in Tripoli which opened on Tuesday.

      Most evacuees, including 81 women and children, were previously detained in Libya. After securing their release from five detention centres across Libya, including in Tripoli and areas as far as 180 kilometres from the capital, they were sheltered at the GDF until the arrangements for their evacuation were concluded.

      The GDF is the first centre of its kind in Libya and is intended to bring vulnerable refugees to a safe environment while solutions including refugee resettlement, family reunification, evacuation to emergency facilities in other countries, return to a country of previous asylum, and voluntary repatriation are sought for them.

      “The opening of this centre, in very difficult circumstances, has the potential to save lives. It offers immediate protection and safety for vulnerable refugees in need of urgent evacuation, and is an alternative to detention for hundreds of refugees currently trapped in Libya,” said UN High Commissioner for Refugees Filippo Grandi.

      The centre is managed by the Libyan Ministry of Interior, UNHCR and UNHCR’s partner LibAid. The initiative is one of a range of measures needed to offer viable alternatives to the dangerous boat journeys undertaken by refugees and migrants along the Central Mediterranean route.

      With an estimated 4,900 refugees and migrants held in detention centres across Libya, including 3,600 in need of international protection, the centre is a critical alternative to the detention of those most vulnerable.

      The centre, which has been supported by the EU and other donors, has a capacity to shelter up to 1,000 vulnerable refugees identified for solutions out of Libya.

      At the facility, UNHCR and partners are providing humanitarian assistance such as accommodation, food, medical care and psychosocial support. Child friendly spaces and dedicated protection staff are also available to ensure that refugees and asylum-seekers are adequately cared for.

      https://www.unhcr.org/news/press/2018/12/5c09033a4/first-group-refugees-evacuated-new-departure-facility-libya.html

    • Migration : à Niamey, des migrants rapatriés de Libye protestent contre leurs conditions de séjour

      Les manifestants protestent contre leur détention de vie qu’ils jugent « déplorables » et pour amplifier leurs mouvements, ils ont brandi des pancartes sur lesquelles ils ont écrit leurs doléances. Les migrants manifestant s’indignent également de leur séjour qui ne cesse de se prolonger, sans véritable alternatives ou visibilité sur leur situation. « Ils nous ont ramené de la Libye pour nous laisser à nous-mêmes ici », « on ne veut pas rester ici, laisser nous partir là où on veut », sont entre autres les slogans que les migrants ont scandés au cours de leur sit-in devant les locaux de l’agence onusienne. Plusieurs des protestataires sont venus à la manifestation avec leurs bagages et d’autres avec leurs différents papiers, qui attestent de leur situation de réfugiés ou demandeurs d’asiles.

      La situation, quoique déplorable, n’a pas manqué de susciter divers commentaires. Il faut dire que depuis le début de l’opération de rapatriement des migrants en détresse de Libye, ils sont des centaines à vivre dans la capitale mais aussi à Agadez où des centres d’accueil sont mis à leurs dispositions par les agences onusiennes (UNHCR, OIM), avec la collaboration des autorités nigériennes. Un certain temps, leur présence de plus en plus massive dans divers quartiers de la capitale où des villas sont mises à leur disposition, a commencé à inquiéter les habitants sur d’éventuels risques sécuritaires.

      Le gouvernement a signé plusieurs accords et adopté des lois pour lutter contre l’immigration clandestine. Il a aussi signé des engagements avec certains pays européens notamment la France et l’Italie, pour l’accueil temporaire des réfugiés en provenance de la Libye et en transit en attendant leur réinstallation dans leur pays ou en Europe pour ceux qui arrivent à obtenir le sésame pour l’entrée. Un geste de solidarité décrié par certaines ONG et que les autorités regrettent presque à demi-mot, du fait du non-respect des contreparties financières promises par les bailleurs et partenaires européens. Le pays fait face lui-même à un afflux de réfugiés nigérians et maliens sur son territoire, ainsi que des déplacés internes dans plusieurs régions, ce qui complique davantage la tâche dans cette affaire de difficile gestion de la problématique migratoire.

      Le Niger accueille plusieurs centres d’accueil pour les réfugiés et demandeurs d’asiles rapatriés de Libye. Le 10 décembre dernier, l’OFPRA français a par exemple annoncé avoir achevé une nouvelle mission au Niger avec l’UNHCR, et qui a concerné 200 personnes parmi lesquelles une centaine évacuée de Libye. En novembre dernier, le HCR a également annoncé avoir repris les évacuations de migrants depuis la Libye, avec un contingent de 132 réfugiés et demandeurs d’asiles vers le Niger.

      Depuis novembre 2017, le HCR a assuré avoir effectué vingt-trois (23) opérations d’évacuation au départ de la Libye et ce, « malgré d’importants problèmes de sécurité et les restrictions aux déplacements qui ont été imposées ». En tout, ce sont 2.476 réfugiés et demandeurs d’asile vulnérables qui ont pu être libérés et acheminés de la Libye vers le Niger (2.069), l’Italie (312) et la Roumanie (95).


      https://www.actuniger.com/societe/14640-migration-a-niamey-des-migrants-rapatries-de-libye-protestent-contr

      Je découvre ici que les évacuations se sont faites aussi vers l’#Italie et... la #Roumanie !

    • Destination Europe: Evacuation. The EU has started resettling refugees from Libya, but only 174 have made it to Europe in seven months

      As the EU sets new policies and makes deals with African nations to deter hundreds of thousands of migrants from seeking new lives on the continent, what does it mean for those following dreams northwards and the countries they transit through? From returnees in Sierra Leone and refugees resettled in France to smugglers in Niger and migrants in detention centres in Libya, IRIN explores their choices and challenges in this multi-part special report, Destination Europe.

      Four years of uncontrolled migration starting in 2014 saw more than 600,000 people cross from Libya to Italy, contributing to a populist backlash that is threatening the foundations of the EU. Stopping clandestine migration has become one of Europe’s main foreign policy goals, and last July the number of refugees and migrants crossing the central Mediterranean dropped dramatically. The EU celebrated the reduced numbers as “good progress”.

      But, as critics pointed out, that was only half the story: the decline, resulting from a series of moves by the EU and Italy, meant that tens of thousands of people were stuck in Libya with no way out. They faced horrific abuse, and NGOs and human rights organisations accused the EU of complicity in the violations taking place.

      Abdu is one who got stuck. A tall, lanky teenager, he spent nearly two years in smugglers’ warehouses and official Libyan detention centres. But he’s also one of the lucky ones. In February, he boarded a flight to Niger run (with EU support) by the UN’s refugee agency, UNHCR, to help some of those stranded in Libya reach Europe. Nearly 1,600 people have been evacuated on similiar flights, but, seven months on, only 174 have been resettled to Europe.

      The evacuation programme is part of a €500-million ($620-million) effort to resettle 50,000 refugees over the next two years to the EU, which has a population of more than 500 million people. The target is an increase from previous European resettlement goals, but still only represents a tiny fraction of the need – those chosen can be Syrians in Turkey, Jordan, and Lebanon as well as refugees in Libya, Egypt, Niger, Chad, Sudan, and Ethiopia – countries that combined host more than 6.5 million refugees.

      The EU is now teetering on the edge of a fresh political crisis, with boats carrying people rescued from the sea being denied ports of disembarkation, no consensus on how to share responsibility for asylum seekers and refugees within the continent, and increasing talk of further outsourcing the management of migration to African countries.

      Against this backdrop, the evacuation and resettlement programme from Libya is perhaps the best face of European policy in the Mediterranean. But, unless EU countries offer more spots for refugees, it is a pathway to safety for no more than a small handful who get the luck of the draw. As the first evacuees adjust to their new lives in Europe, the overwhelming majority are left behind.

      Four months after arriving in Niger, Abdu is still waiting to find out if and when he will be resettled to Europe. He’s still in the same state of limbo he was in at the end of March when IRIN met him in Niamey, the capital of Niger. At the time, he’d been out of the detention centre in Libya for less than a month and his arms were skeletally thin.

      “I thought to go to Europe [and] failed. Now, I came to Niger…. What am I doing here? What will happen from here? I don’t know,” he said, sitting in the shade of a canopy in the courtyard of a UNHCR facility. “I don’t know what I will be planning for the future because everything collapsed; everything finished.”
      Abdu’s story

      Born in Eritrea – one of the most repressive countries in the world – Abdu’s mother sent him to live in neighbouring Sudan when he was only seven. She wanted him to grow up away from the political persecution and shadow of indefinite military service that stifled normal life in his homeland.

      But Sudan, where he was raised by his uncle, wasn’t much better. As an Eritrean refugee, he faced discrimination and lived in a precarious legal limbo. Abdu saw no future there. “So I decided to go,” he said.

      Like so many other young Africans fleeing conflict, political repression, and economic hardship in recent years, he wanted to try to make it to Europe. But first he had to pass through Libya.

      After crossing the border from Sudan in July 2016, Abdu, then 16 years old, was taken captive and held for 18 months. The smugglers asked for a ransom of $5,500, tortured him while his relatives were forced to listen on the phone, and rented him out for work like a piece of equipment.

      Abdu tried to escape, but only found himself under the control of another smuggler who did the same thing. He was kept in overflowing warehouses, sequestered from the sunlight with around 250 other people. The food was not enough and often spoiled; disease was rampant; people died from malaria and hunger; one woman died after giving birth; the guards drank, carried guns, and smoked hashish, and, at the smallest provocation, spun into a sadistic fury. Abdu’s skin started crawling with scabies, his cheeks sank in, and his long limbs withered to skin and bones.

      One day, the smuggler told him that, if he didn’t find a way to pay, it looked like he would soon die. As a courtesy – or to try to squeeze some money out of him instead of having to deal with a corpse – the smuggler reduced the ransom to $1,500.

      Finally, Abdu’s relatives were able to purchase his freedom and passage to Europe. It was December 2017. As he finally stood on the seashore before dawn in the freezing cold, Abdu remembered thinking: “We are going to arrive in Europe [and] get protection [and] get rights.”

      But he never made it. After nearly 24 hours at sea, the rubber dinghy he was on with around 150 other people was intercepted by the Libyan Coast Guard, which, since October 2016, has been trained and equipped by the EU and Italy.

      Abdu was brought back to the country he had just escaped and put in another detention centre.

      This one was official – run by the Libyan Directorate for Combating Irregular Migration. But it wasn’t much different from the smuggler-controlled warehouses he’d been in before. Again, it was overcrowded and dirty. People were falling sick. There was no torture or extortion, but the guards could be just as brutal. If someone tried to talk to them about the poor conditions “[they are] going to beat you until you are streaming blood,” Abdu said.

      Still, he wasn’t about to try his luck on his own again in Libya. The detention centre wasn’t suitable for human inhabitants, Abdu recalled thinking, but it was safer than anywhere he’d been in over a year. That’s where UNHCR found him and secured his release.

      The lucky few

      The small village of Thal-Marmoutier in France seems like it belongs to a different world than the teeming detention centres of Libya.

      The road to the village runs between gently rolling hills covered in grapevines and winds through small towns of half-timbered houses. About 40 minutes north of Strasbourg, the largest city in the region of Alsace, bordering Germany, it reaches a valley of hamlets that disrupt the green countryside with their red, high-peaked roofs. It’s an unassuming setting, but it’s the type of place Abdu might end up if and when he is finally resettled.

      In mid-March, when IRIN visited, the town of 800 people was hosting the first group of refugees evacuated from Libya.

      It was unseasonably cold, and the 55 people housed in a repurposed section of a Franciscan convent were bundled in winter jackets, scarves, and hats. Thirty of them had arrived from Chad, where they had been long-time residents of refugee camps after fleeing Boko Haram violence or conflict in the Sudanese region of Darfur. The remaining 25 – from Eritrea, Ethiopia, and Sudan – were the first evacuees from Libya. Before reaching France, they, like Abdu, had been flown to Niamey.

      The extra stop is necessary because most countries require refugees to be interviewed in person before offering them a resettlement spot. The process is facilitated by embassies and consulates, but, because of security concerns, only one European country (Italy) has a diplomatic presence in Libya.

      To resettle refugees stuck in detention centres, UNHCR needed to find a third country willing to host people temporarily, one where European resettlement agencies could carry out their procedures. Niger was the first – and so far only – country to volunteer.

      “For us, it is an obligation to participate,” Mohamed Bazoum, Niger’s influential interior minister, said when interviewed by IRIN in Niamey. Niger, the gateway between West Africa and Libya on the migration trail to Europe, is the top recipient of funds from the EU Trust Fund for Africa, an initiative launched in 2015 to “address the root causes of irregular migration”.

      “It costs us nothing to help,” Bazoum added, referring to the evacuation programme. “But we gain a sense of humanity in doing so.”

      ‘Time is just running from my life’

      The first evacuees landed in Niamey on 12 November. A little over a month later, on 19 December, they were on their way to France.

      By March, they had been in Thal-Marmoutier for three months and were preparing to move from the reception centre in the convent to individual apartments in different cities.

      Among them, several families with children had been living in Libya for a long time. But most of the evacuees were young women who had been imprisoned by smugglers and militias, held in official detention centres, or often both.

      “In Libya, it was difficult for me,” said Farida, a 24-year-old aspiring runner from Ethiopia. She fled her home in 2016 because of the conflict between the government and the Oromo people, an ethnic group.

      After a brief stay in Cairo, she and her husband decided to go to Libya because they heard a rumour that UNHCR was providing more support there to refugees. Shortly after crossing the border, Farida and her husband were captured by a militia and placed in a detention centre.

      “People from the other government (Libya has two rival governments) came and killed the militiamen, and some of the people in the prison also died, but we got out and were taken to another prison,” she said. “When they put me in prison, I was pregnant, and they beat me and killed the child in my belly.”

      Teyba, a 20-year-old woman also from Ethiopia, shared a similar story: “A militia put us in prison and tortured us a lot,” she said. “We stayed in prison for a little bit more than a month, and then the fighting started…. Some people died, some people escaped, and some people, I don’t know what happened to them.”

      Three months at the reception centre in Thal-Marmoutier had done little to ease the trauma of those experiences. “I haven’t seen anything that made me laugh or that made me happy,” Farida said. “Up to now, life has not been good, even after coming to France.”

      The French government placed the refugees in the reception centre to expedite their asylum procedures, and so they could begin to learn French.

      Everyone in the group had already received 10-year residency permits – something refugees who are placed directly in individual apartments or houses usually wait at least six months to receive. But many of them said they felt like their lives had been put on pause in Thal-Marmoutier. They were isolated in the small village with little access to transportation and said they had not been well prepared to begin new lives on their own in just a few weeks time.

      “I haven’t benefited from anything yet. Time is just running from my life,” said Intissar, a 35-year-old woman from Sudan.

      A stop-start process

      Despite their frustrations with the integration process in France, and the still present psychological wounds from Libya, the people in Thal-Marmoutier were fortunate to reach Europe.

      By early March, more than 1,000 people had been airlifted from Libya to Niger. But since the first group in December, no one else had left for Europe. Frustrated with the pace of resettlement, the Nigerien government told UNHCR that the programme had to be put on hold.

      “We want the flow to be balanced,” Bazoum, the interior minister, explained. “If people arrive, then we want others to leave. We don’t want people to be here on a permanent basis.”

      Since then, an additional 148 people have been resettled to France, Switzerland, Sweden and the Netherlands, and other departures are in the works. “The situation is improving,” said Louise Donovan, a UNHCR communications officer in Niger. “We need to speed up our processes as much as possible, and so do the resettlement countries.”

      A further 312 people were evacuated directly to Italy. Still, the total number resettled by the programme remains small. “What is problematic right now is the fact that European governments are not offering enough places for resettlement, despite continued requests from UNHCR,” said Matteo de Bellis, a researcher with Amnesty International.
      Less than 1 percent

      Globally, less than one percent of refugees are resettled each year, and resettlement is on a downward spiral at the moment, dropping by more than 50 percent between 2016 and 2017. The number of refugees needing resettlement is expected to reach 1.4 million next year, 17 percent higher than in 2018, while global resettlement places dropped to just 75,000 in 2017, UNHCR said on Monday.

      The Trump administration’s slashing of the US refugee admissions programme – historically the world’s leader – means this trend will likely continue.

      Due to the limited capacity, resettlement is usually reserved for people who are considered to be the most vulnerable.

      In Libya alone, there are around 19,000 refugees from Eritrea, Ethiopia, Somalia, and Sudan registered with UNHCR – a number increasing each month – as well as 430,000 migrants and potential asylum seekers from throughout sub-Saharan Africa. Many have been subjected to torture, sexual violence, and other abuses. And, because they are in Libya irregularly, resettlement is often the only legal solution to indefinite detention.

      In the unlikely scenario that all the sub-Saharan refugees in Libya were to be resettled, they would account for more than one third of the EU’s quota for the next two years. And that’s not taking into account people in Libya who may have legitimate grounds to claim asylum but are not on the official radar. Other solutions are clearly needed, but given the lack of will in the international community, it is unclear what those might be.

      “The Niger mechanism is a patch, a useful one under the circumstance, but still a patch,” de Bellis, the Amnesty researcher, said. “There are refugees… who cannot get out of the detention centres because there are no resettlement places available to them.”

      It is also uncertain what will happen to any refugees evacuated to Niger that aren’t offered a resettlement spot by European countries.

      UNHCR says it is considering all options, including the possibility of integration in Niger or return to their countries of origin – if they are deemed to be safe and people agree to go. But resettlement is the main focus. In April, the pace of people departing for Europe picked up, and evacuations from Libya resumed at the beginning of May – ironically, the same week the Nigerien government broke new and dangerous ground by deporting 132 Sudanese asylum seekers who had crossed the border on their own back to Libya.

      For the evacuees in Niger awaiting resettlement, there are still many unanswered questions.

      As Abdu was biding his time back in March, something other than the uncertainty about his own future weighed on him: the people still stuck in the detention centres in Libya.

      He had started his travels with his best friend. They had been together when they were first kidnapped and held for ransom. But Abdu’s friend was shot in the leg by a guard who accused him of stealing a cigarette. When Abdu tried to escape, he left his friend behind and hasn’t spoken to him or heard anything about him since.

      “UNHCR is saying they are going to find a solution for me; they are going to help me,” Abdu said. “It’s okay. But what about the others?”

      https://www.irinnews.org/special-report/2018/06/26/destination-europe-evacuation

    • Hot Spots #1 : Niger, les évacués de l’enfer libyen

      Fuir l’enfer libyen, sortir des griffes des trafiquants qui séquestrent pendant des mois leurs victimes dans des conditions inhumaines. C’est de l’autre côté du désert, au Niger, que certains migrants trouvent un premier refuge grâce à un programme d’#évacuation d’urgence géré par les Nations Unies depuis novembre 2017.

      https://guitinews.fr/video/2019/03/12/hot-spots-1-niger-les-evacues-de-lenfer-libyen

      Lien vers la #vidéo :

      « Les gens qu’on évacue de la Libye, ce sont des individus qui ont subi une profonde souffrance. Ce sont tous des victimes de torture, des victimes de violences aussi sexuelles, il y a des femmes qui accouchent d’enfants fruits de cette violences sexuelles. » Alexandra Morelli, Représentante du HCR au Niger.

      https://vimeo.com/323299304

      ping @isskein @karine4

  • #métaliste (qui va être un grand chantier, car il y a plein d’information sur seenthis, qu’il faudrait réorganiser) sur :
    #externalisation #contrôles_frontaliers #frontières #migrations #réfugiés

    Des liens vers des articles généraux sur l’externalisation des frontières de la part de l’ #UE (#EU) :
    https://seenthis.net/messages/569305
    https://seenthis.net/messages/390549
    https://seenthis.net/messages/320101

    Ici une tentative (très mal réussie, car évidement, la divergence entre pratiques et les discours à un moment donné, ça se voit !) de l’UE de faire une brochure pour déconstruire les mythes autour de la migration...
    La question de l’externalisation y est abordée dans différentes parties de la brochure :
    https://seenthis.net/messages/765967

    Petit chapitre/encadré sur l’externalisation des frontières dans l’ouvrage "(Dé)passer la frontière" :
    https://seenthis.net/messages/769367

    Les origines de l’externalisation des contrôles frontaliers (maritimes) : accord #USA-#Haïti de #1981 :
    https://seenthis.net/messages/768694

    L’externalisation des politiques européennes en matière de migration
    https://seenthis.net/messages/787450

    "#Sous-traitance" de la #politique_migratoire en Afrique : l’Europe a-t-elle les mains propres ?
    https://seenthis.net/messages/789048

    Partners in crime ? The impacts of Europe’s outsourced migration controls on peace, stability and rights :
    https://seenthis.net/messages/794636
    #paix #stabilité #droits #Libye #Niger #Turquie

    Proceedings of the conference “Externalisation of borders : detention practices and denial of the right to asylum”
    https://seenthis.net/messages/880193

    Brochure sur l’externalisation des frontières (passamontagna)
    https://seenthis.net/messages/952016

  • 15 personnes poursuivies pour avoir tenté d’empêcher le décollage d’un charter de 57 expulsés (Ghana et Nigeria) en se couchant sur le tarmac (voir End Deportation latest newsletter : https://us16.campaign-archive.com/?u=ae35278d38818677379a2546a&id=6be6b043c3)
    –-> reçu via la mailing-list Migreurop par Claire Rodier.

    #Stansted_15 : Amnesty to observe trial amid concerns for anti-deportation activists

    Amnesty considers the 15 to be human rights defenders

    ‘We’re concerned the authorities are using a sledgehammer to crack a nut with this case’ - Kate Allen

    Amnesty International will be observing the trial of 15 human rights defenders set to go on trial at Chelmsford Crown Court next week (Monday 1 October) relating to their attempt to prevent what they believed was the unlawful deportation of a group of people at Stansted airport.

    The protesters - known as the “#Stansted 15” - are facing lengthy jail sentences for their non-violent intervention in March last year.

    Amnesty is concerned that the serious charge of “endangering safety at aerodromes” may have been brought to discourage other activists from taking non-violent direct action in defence of human rights. The organisation has written to the Director of the Crown Prosecution Service and the Attorney General calling for this disproportionate charge to be dropped.

    The trial is currently expected to last for approximately six weeks.

    Kate Allen, Amnesty International UK’s Director, said:

    “We’re concerned the authorities are using a sledgehammer to crack a nut with this case.

    “Public protest and non-violent direct action can often be a key means of defending human rights, particularly when victims have no way to make their voices heard and have been denied access to justice.

    “Human rights defenders are currently coming under attack in many countries around the world, with those in power doing all they can to discourage people from taking injustice personally. The UK must not go down that path.”

    https://www.amnesty.org.uk/press-releases/stansted-15-amnesty-observe-trial-amid-concerns-anti-deportation-activis

    #avion #déportation #renvois #expulsions #UK #Angleterre #résistance #procès #migrations #asile #réfugiés #frontières

    –---

    voir aussi la métaliste sur la #résistance de #passagers (mais aussi de #pilotes) aux #renvois_forcés :
    https://seenthis.net/messages/725457

    • The Stansted protesters saved me from wrongful deportation. They are heroes

      The ‘Stansted 15’ face jail for stopping my flight from taking off. They helped me see justice – and the birth of my daughter

      I’ll never forget the moment I found out that a group of people had blocked a charter deportation flight leaving Stansted airport on 28 March 2017, because I was one of the people that had a seat on the plane and was about to be removed from Britain against my will. While most of those sitting with me were whooping with joy when they heard the news, I was angry. After months in detention, the thought of facing even just one more day in that purgatory filled me with terror. And, crucially, I had no idea then of what I know now: that the actions of those activists, who became known as the Stansted 15, would help me see justice, and save my life in Britain.
      Stansted 15 convictions a ‘crushing blow for human rights in UK’
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      I first arrived in Britain in 2004 and, like so many people who come here from abroad, built a life here. As I sat in that plane in Stansted last year I was set to be taken “back” to a country that I had no links to. Indeed there is no doubt in my mind that had I been deported I would have been destitute and homeless in Nigeria – I was terrified.

      Imagine it. You’ve lived somewhere for 13 years. Your mum, suffering with mobility issues, lives there. Your partner lives there. Two of your children already live there, and the memory of your first-born, who died at just seven years old, resides there too. Your next child is about to be born there. That was my situation as we waited on the asphalt – imagining my daughter being born in a country where I’d built a life, while I was exiled to Nigeria and destined to meeting my newborn for the first time through a screen on a phone.

      My story was harsh, but it’s no anomaly. Like many people facing deportation from the United Kingdom, my experience with the immigration authorities had lasted many years – and for the last seven years of living here I had been in a constant state of mental detention. A cycle of Home Office appeals and its refusal to accept my claims or make a fair decision based on the facts of my case saw me in and out of detention and permanently waiting for my status to be settled. Though the threat of deportation haunted me, it was the utter instability and racial discrimination that made me feel like I was going mad. That’s why the actions of the Stansted 15 first caused me to be angry. I simply didn’t believe that their actions would be anything more than a postponement of further pain.

      My view isn’t just shaped by my own experience. My life in Britain has seen me rub along with countless people who find themselves the victims of the government’s “hostile environment” for migrants and families who aren’t white. Migration and deportation targets suck humanity from a system whose currency is the lives of people who happen to be born outside the UK. Such is the determination to look “tough” on the issue that people are rounded up in the night and put on to brutal, secretive and barely legal charter flights. Most take off away from the public eye – 60 human beings shackled and violently restrained on each flight, with barely a thought about the life they are dragged away from, nor the one they face upon arrival.
      Stansted 15 activists vow to overcome ‘dark, dark day for the right to protest’
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      I was one of the lucky few. My removal from the plane gave me two life-changing gifts. The first was a chance to appeal to the authorities over my deportation – a case that I won on two separate occasions, following a Home Office counter-appeal. But more importantly the brave actions of the Stansted 15 gave me something even more special: the chance to be by my partner’s side as she gave birth to our daughter, and to be there for them as they both needed extensive treatment after a complicated and premature birth. Without the Stansted 15 I wouldn’t have been playing football with my three-year-old in the park this week. It’s that simple. We now have a chance to live together as a family in Britain – and that is thanks to the people who lay down in front of the plane.

      On Monday the Stansted 15 were found guilty of breaching a barely used terror law. Though the jury were convinced that their actions breached this legislation, there’s no doubt in my mind that these 15 brave people are heroes, not criminals. For me a crime is doing something that is evil, shameful or just wrong – and it’s clear that it is the actions of the Home Office that tick all of these boxes; the Stansted 15 were trying to stop the real crime being committed. As the Stansted 15 face their own purgatory – awaiting sentences in the following weeks – I will be praying that they are shown leniency. Without their actions I would have missed my daughter’s birth, and faced the utter injustice of being deported from this country without having my (now successful) appeal heard. My message to them today is to fight on. Your cause is just, and history will absolve you of the guilt that the system has marked you with.

      https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/dec/10/stansted-15-protesters-deportation

    • Regno Unito, quindici attivisti rischiano l’ergastolo per aver bloccato la deportazione di migranti

      La criminalizzazione della solidarietà non riguarda solo l’Italia, con la martellante campagna contro le Ong che salvano vite nel Mediterraneo. In Francia sette attivisti rischiano 10 anni di carcere e 750mila euro di multa per “associazione a delinquere finalizzata all’immigrazione clandestina”. Nel Regno Unito altri quindici rischiano addirittura l’ergastolo per aver bloccato nella notte del 28 marzo 2017 nell’aeroporto di Stansted la deportazione di un gruppo di migranti caricati in segreto su un aereo diretto in Nigeria.

      Attivisti appartenenti ai gruppi End Deportations, Plane Stupid e Lesbian and Gays Support the Migrants hanno circondato l’aereo, impedendone il decollo. Come risultato della loro azione undici persone sono rimaste nel Regno Unito mentre la loro domanda di asilo veniva esaminata e due hanno potuto restare nel paese. Nonostante il carattere nonviolento dell’azione, il gruppo che ha bloccato l’aereo è finito sotto processo con accuse basate sulla legge anti-terrorismo e se giudicato colpevole rischia addirittura l’ergastolo. Il verdetto è atteso la settimana prossima.

      Membri dei movimenti pacifisti, antirazzisti e ambientalisti si sono uniti per protestare contro l’iniquità delle accuse. Amnesty International ha espresso la preoccupazione che siano state formulate per scoraggiare altri attivisti dall’intraprendere azioni dirette nonviolente in difesa dei diritti umani. Il vescovo di Chelmsford, la cittadina dove si tiene il processo, si è presentato in tribunale per esprimere il suo appoggio agli imputati. La primavera scorsa oltre 50 personalità, tra cui la leader dei Verdi Caroline Lucas, la scrittrice e giornalista Naomi Klein, il regista Ken Loach e l’attrice Emma Thompson hanno firmato una lettera in cui chiedono il ritiro delle accuse contro i “Quindici di Stansted” e la fine dei voli segreti di deportazione.

      Nel Regno Unito questa pratica è iniziata nel 2001. Molte delle persone deportate hanno vissuto per anni nel paese; vengono portate via dai posti di lavoro, in strada o dalle loro case, rinchiuse in centri di detenzione, caricate in segreto su voli charter notturni e inviate in paesi che spesso non conoscono e dove rischiano persecuzioni e morte. Alcuni non vengono preavvisati in tempo per ricorrere in appello contro la deportazione. “Il nostro è stato un atto di solidarietà umana, di difesa e resistenza contro un regime sempre più brutale” ha dichiarato un’attivista.


      https://www.pressenza.com/it/2018/12/regno-unito-quindici-attivisti-rischiano-lergastolo-per-aver-bloccato-la-
      #UK #Angleterre #solidarité #délit_de_solidarité #criminalisation #asile #migrations #réfugiés #expulsions

    • Activists convicted of terrorism offence for blocking Stansted deportation flight

      Fifteen activists who blocked the takeoff of an immigration removal charter flight have been convicted of endangering the safety of Stansted airport, a terrorism offence for which they could be jailed for life.

      After nearly three days of deliberations, following a nine-week trial, a jury at Chelmsford crown court found the defendants guilty of intentional disruption of services at an aerodrome under the 1990 Aviation and Maritime Security Act, a law passed in response to the 1988 Lockerbie bombing.

      The court had heard how members of the campaign group End Deportations used lock-on devices to secure themselves around a Titan Airways Boeing 767 chartered by the Home Office, as the aircraft waited on the asphalt at the airport in Essex to remove undocumented immigrants to Nigeria, Ghana and Sierra Leone.

      The prosecution argued that their actions, which led to a temporary shutdown of Stansted, had posed a grave risk to the safety of the airport and its passengers.

      The verdict came after the judge Christopher Morgan told the jury to disregard all evidence put forward by the defendants to support the defence that they acted to stop human rights abuses, instructing jurors to only consider whether there was a “real and material” risk to the airport.

      In legal arguments made without the jury present, which can now be reported, defence barristers had called for the jury to be discharged after Morgan gave a summing up which they said amounted to a direction to convict. The judge had suggested the defendants’ entry to a restricted area could be considered inherently risky.

      Human rights organisations and observers had already expressed concerns over the choice of charge, which Kate Allen, the UK director of Amnesty International, likened to “using a sledgehammer to crack a nut”. Responding to the verdict on Monday, Gracie Bradley, policy and campaigns manager at Liberty, called the verdict a “grave injustice” and a “malicious attack” on the right to peaceful protest.

      Dr Graeme Hayes, reader in political sociology at Aston University, was one of a team of academics who observed the trial throughout. The only previous use of the 1990 law he and colleagues were able to find was in 2002 when a pilot was jailed for three years after flying his helicopter straight at a control tower.

      “This is a law that’s been brought in concerning international terrorism,” he said. “But for the last 10 weeks [of the trial], we’ve heard what amounts to an extended discussion of health and safety, in which the prosecution has not said at any point what the consequences of their actions might have been.”

      In a statement released by End Deportations after the verdict, the defendants said: “We are guilty of nothing more than intervening to prevent harm. The real crime is the government’s cowardly, inhumane and barely legal deportation flights and the unprecedented use of terror law to crack down on peaceful protest.

      The protest took place on the night of 28 March 2017. The activists cut a hole in the airport’s perimeter fence, the court heard. Jurors were shown footage from CCTV cameras and a police helicopter of four protesters arranging themselves around the front landing gear of the aircraft and locking their arms together inside double-layered pipes filled with expanding foam.

      Further back, a second group of protesters erected a two-metre tripod from scaffolding poles behind the engine on the left wing on which one of them perched while others locked themselves to the base to prevent it from being moved, the videos showed. In the moments before police arrived, they were able to display their banners, one of which said: “No one is illegal.”

      Helen Brewer, Lyndsay Burtonshaw, Nathan Clack, Laura Clayson, Mel Evans, Joseph McGahan, Benjamin Smoke, Jyotsna Ram, Nicholas Sigsworth, Alistair Temlit, Edward Thacker, Emma Hughes, May McKeith, Ruth Potts and Melanie Stickland, aged 27 to 44, had all pleaded not guilty.

      They will be sentenced at a later date.


      https://www.theguardian.com/uk-news/2018/dec/10/activists-convicted-of-terror-offence-for-blocking-stansted-deportation

    • Stansted 15: no jail for activists convicted of terror-related offences

      Judge says group ‘didn’t have a grievous intent as some may who commit this type of crime’.

      Fifteen activists convicted of a terrorism-related offence for chaining themselves around an immigration removal flight at Stansted airport have received suspended sentences or community orders.

      The judge decided not to imprison them after he accepted they were motivated by “genuine reasons”.

      Amid an outcry over what human rights defenders branded a heavy-handed prosecution, the group, who have become known as the Stansted 15, were convicted last December of endangering the safety of an aerodrome.

      They had broken into Stansted airport’s “airside” area in March 2017 and chained themselves together around a Boeing 767 chartered by the Home Office to deport 60 people to Nigeria, Ghana and Sierra Leone. After a 10-week trial a jury found them guilty of the charge – an offence that carries a potential life sentence.
      We in the Stansted 15 have been treated like terrorists
      Emma Hughes
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      At Chelmsford crown court on Wednesday, Judge Christopher Morgan QC, dismissed submissions in mitigation that the group should receive conditional discharges for the direct action protest, which briefly paralysed the airport, saying they did not reflect the danger that had been presented by their actions.

      He said such action would “ordinarily result in custodial sentences”, but that they “didn’t have a grievous intent as some may do who commit this type of crime”. The mood in the court had lightened considerably at the start of the hearing when Morgan said that he did not consider the culpability of any of the defendants passed the threshold of an immediate custodial sentence.

      The heaviest sentences were reserved for three of the group who had been previously convicted of aggravated trespass at Heathrow airport in 2016.

      Alistair Tamlit and Edward Thacker were sentenced on Wednesday to nine months in jail suspended for 18 months, along with 250 hours of unpaid work. Melanie Strickland was sentenced to nine months suspended for 18 months, with 100 hours of unpaid work.

      Benjamin Smoke, Helen Brewer, Lyndsay Burtonshaw, Nathan Clack, Laura Clayson, Mel Evans, Joseph McGahan, Jyotsna Ram, Nicholas Sigsworth, Emma Hughes and Ruth Potts were each given 12-month community orders with 100 hours of unpaid work, while May McKeith received a 12-month community order with 20 days of rehabilitation.

      In mitigation, Dexter Dias QC said it should be taken into account that all acted to try to help individuals they perceived to be in danger. “The reason they wanted to prevent [the flight’s] departure is that they believed the welfare and safety of some of the people on that flight was at risk,” he said.
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      “In those circumstances the court historically in this country have considered that conscientious motivations offer quite significant mitigation.”

      Dias pointed out that 11 of those who had been due to be deported to west Africa that night remain in the country, including two of whom there were reasons to believe were victims of human trafficking, and two who were subsequently found to have been victims of human trafficking. “One of them had been raped and forced into sex work in several European cities,” he said.

      Kirsty Brimelow QC, who appeared to have been specially recruited for the mitigation after not acting for any defendant during the trial, told Morgan he must balance the defendants’ rights to protest and free association against the harm their actions caused the airport.

      Brimelow last year acted for three fracking protesters whose sentences were overturned by the court of appeal as “manifestly excessive”. She continually referred to that case as she told Morgan that he must consider the “proportionality” of the sentences.

      The defendants emerged from the court to a rousing reception from hundreds of supporters who had spent the day protesting outside. Tamlit said he was “relieved that’s over”.

      “It’s been a gruelling process,” he said. “The flight that went this morning [to Jamaica] put things in perspective. We might have been in jail tonight but people could have visited us and we would have eventually been released.

      “Not going to jail is a partial victory but we are going to keep campaigning to end charter flights, immigration detention and the hostile environment.”

      McKeith’s mother, Ag, said she was pleased at the relatively lenient sentence. But, she said she felt they ought not to have been convicted at all. “Despite the judge’s stern account, it’s simply not true that they endangered anybody at the airport,” she said. “The only people who were in danger were the people on the plane. I watched the trial all the way through and watched the prosecution trying to spin straw into gold, and they didn’t convince me.”

      Graeme Hayes, reader in political sociology at Aston University, who observed the entire trial, said: “Although the defendants have not got the custodial sentence, the bringing of a terrorism-related charge against non-violent protesters is a very worrying phenomenon. It’s so far the only case [of its type] in the UK, and points to a chilling of legitimate public dissent.”

      The defendants have already filed an appeal against their convictions. Raj Chada, of Hodge, Jones & Allen, represented most of them. “We will be studying the judgment carefully to review whether there are any issues that need to be brought up in the appeal,” he said.

      “It’s striking that nowhere was there any endangerment of individuals identified.”

      https://www.theguardian.com/global/2019/feb/06/stansted-15-rights-campaigners-urge-judge-to-show-leniency?CMP=Share_An

    • Stansted deportation flight protesters have convictions quashed

      Group of 15 activists were prosecuted under anti-terror laws for blocking immigration removal flight in 2017

      Fifteen anti-deportation activists who were prosecuted under counter-terror legislation for blocking the takeoff of an immigration removal flight from Stansted airport have had their convictions quashed.

      In a judgment handed down by the court of appeal on Friday afternoon, the lord chief justice, Lord Burnett of Maldon, said: “The appellants should not have been prosecuted for the extremely serious offence under section 1(2)(b) of the 1990 Act because their conduct did not satisfy the various elements of the offence.

      “There was, in truth, no case to answer.”

      The ruling came more than two years after the 15 protesters were convicted following a nine-week trial of endangering the safety of an aerodrome, an offence under the 1990 Aviation and Maritime Security Act that carries a maximum sentence of life in prison.

      It was the first time the terror-related offence, passed in 1990 in response to the Lockerbie bombing, had been used against peaceful protesters.

      The defendants said they were relieved by the decision. May MacKeith, 35, said that the time from their arrest in 2017 to Friday’s ruling put into perspective the experiences of people caught in the UK’s hostile environment immigration system.

      “It was frightening,” she said. “But all along, despite the draconian charge, we knew that our actions were justified. We’ve never doubted that the people on that plane should never have been treated that way by our government.” Of those due to be deported on the flight, 11 were still in the UK, with three granted leave to remain.

      In their appeal, lawyers for the defence argued the legislation used to convict the group was not only rarely used but also was not intended for the kinds of peaceful actions undertaken by their clients. They said the prosecution stretched the meaning of the law by characterising the lock-on equipment they used to blockade the runway as devices used to endanger life.

      Weighing the argument, Burnett said in his judgment: “The closure of the runway was undoubtedly disruptive and expensive, but there was no evidence that it resulted in likely endangerment to the safety of the aerodrome or of persons there.

      “The [deployment] of an unspecified number of police officers when the terrorist threat was severe may have increased the risks within the terminal, but there was no evidence to enable an inference to be drawn that endangerment was likely.

      “There may have been a slightly enhanced risk of a police officer slipping en route to the aircraft, but it would stretch both language and common sense to say that there was likely endangerment, both in terms of the probability of this happening and the seriousness of the consequences if it did happen.”

      Burnett added: “Both the crown’s case and the summing-up collapsed the distinction between risk and likely danger and treated the offence as if it were akin to a health and safety provision.”

      The defendants, all members of the group Stop Deportations, had taken part in a peaceful action that stopped a chartered deportation flight to Nigeria, Ghana and Sierra Leone from taking off on 28 March 2017. Members of the group cut a hole in the airport’s perimeter fence before rushing on to the apron at Stansted.

      Four protesters arranged themselves around the front landing gear of the aircraft, locking their arms together inside double-layered pipes filled with expanding foam. Further back, a second group of protesters erected a 2-metre tripod from scaffolding poles behind the engine on the left wing. One of them perched on top of the makeshift structure, while others locked themselves to the base to prevent it from being moved.

      In the moments before police arrived they were able to display banners, including one that said: “No one is illegal.”

      Although members of the group received suspended sentences or community orders, UN human rights experts wrote to the UK government expressing concern over the application of “security and terrorism-related legislation to prosecute peaceful political protesters and critics of state policy”.

      On Friday, rights groups including Amnesty International and Liberty welcomed the ruling. But Raj Chada of Hodge Jones & Allen, who represented the defendants, said questions remained as to why the then attorney general, Jeremy Wright, had authorised the use of the charge in the first place.

      He said: “It does make me uncomfortable that a British cabinet minister has authorised a terror charge against political opponents, that the lord chief justice has decided is completely inappropriate. The appellants should be told, why was this charge used in this way? What information did the attorney general have?”

      https://www.theguardian.com/uk-news/2021/jan/29/stansted-deportation-flight-protesters-have-convictions-quashed

    • Stansted 15: Activists who stopped migrant deportation flight have convictions overturned

      Lord Chief Justice says demonstrators have ‘no case to answer’ for offences they were charged with

      A group of activists who stopped a deportation flight leaving Stansted airport have had their convictions overturned by the Court of Appeal.

      They had been prosecuted following a protest in March 2017, where they ultimately prevented a charter flight that was due to deport 60 individuals to Africa.

      The group, known as the Stansted 15, were initially charged with aggravated trespass but the charge was changed to endangering safety at a public airport.

      All defendants denied the offence at trial, and said they were “guilty of nothing more than intervening to prevent harm” to migrants on board the plane.

      On Friday, the Lord Chief Justice, Lord Burnett, sitting with Mr Justice Jay and Ms Justice Whipple, overturned all 15 demonstrators’ convictions.

      Lord Burnett said the protesters “should not have been prosecuted for the extremely serious offence ... because their conduct did not satisfy the various elements of the offence. There was, in truth, no case to answer.”

      The judgment said the offence they were charged with was intended for “conduct of a different nature” after the campaigners’ lawyers told the Court of Appeal the offence used was related to terrorism and had been created in the wake of the 1988 Lockerbie bombing.

      May MacKeith, a member of the Stansted 15, said almost four years of legal proceedings “should never have happened”.

      “But for many people caught up in the UK immigration system the ordeal lasts much, much longer,” she added.

      “The nightmare of this bogus charge, a 10 week trial and the threat of prison has dominated our lives for four years. Despite the draconian response we know our actions were justified.”

      Raj Chada of Hodge Jones and Allen Solicitors, who represented the Stansted 15, said the case should be a matter of “great shame” to the Crown Prosecution Service (CPS) and attorney general.

      “Both have questions to answer as to why they authorised such an unprecedented charge,” he added.

      “Amnesty International adopted the 15 as human rights defenders, Liberty intervened in the case and even the UN, through their special rapporteurs, expressed concern, yet the case went forward.”

      In March 2017, the defendants cut through the perimeter fence of Stansted airport in Essex and used pipes to lock themselves together around a plane.

      The Boeing 767 had been chartered by the Home Office to remove 60 people to Nigeria, Ghana and Sierra Leone, and was stationary on the airport’s apron.

      The trial heard the defendants believed the deportees were at risk of death, persecution and torture if they were removed from Britain, and many were asylum seekers.

      Campaigners said that 11 of the 60 passengers remain in the UK, and included victims of human trafficking.

      The protesters, who all pleaded not guilty, were convicted in December 2018 of the intentional disruption of services at an aerodrome under the Aviation and Maritime Security Act 1990.

      A judge at Chelmsford Crown Court handed three defendants, who had previous convictions for aggravated trespass at airports, suspended prison terms and gave 12 defendants community sentences.

      Judge Christopher Morgan said alleged human rights abuses, immigration policy and proportionality did not have “any relevance” to whether a criminal offence had been committed.

      “In normal circumstances only a custodial sentence would have been justified in this case, but I accept that your intentions were to demonstrate.”

      United Nations human rights experts raised concern over the case and warned the British government against using security-related laws against protesters and critics.

      “We are concerned about the application of disproportional charges for what appears to be the exercise of the rights to peaceful and non-violent protest and freedom of expression,” a statement said in February 2019.

      “It appears that such charges were brought to deter others from taking similar peaceful direct action to defend human rights, and in particular the protection of asylum seekers.”

      The group received high-profile support from MPs and public figures, including the Bishop of Chelmsford.

      An open letter signed by dozens of politicians and academics in September condemned the practice of “secret deportation flights”, which came into renewed focus following the Windrush scandal.

      Amnesty International said the case was part of a Europe-wide trend of volunteers and activists being criminalised for helping migrants.

      Kate Allen, Amnesty International UK’s director, said the Court of Appeal ruling was a “good day for justice”.

      “The Stansted 15 will take their place in the history books as human rights defenders who bravely brought injustices perpetrated by the state into the light,” she added.

      “This case should never have been brought and there must be lessons learnt for how we treat human rights defenders in this country.”

      Lana Adamou, a lawyer for the Liberty human rights group, called the charges “an attack on our right to express dissent”.

      “All too often it is the most marginalised in society, and those acting in solidarity with them, who bear the brunt of over-zealous policing and crackdowns on protest, making it even more important for the government to take steps to facilitate protest and ensure these voices are heard, rather than find ways to suppress them,” she added.

      At November’s Court of Appeal hearing, lawyers for the activists told the court the legislation used to convict the 15 is rarely used and not intended for a protest case.

      In documents before the court, the Stansted 15’s barristers argued it was intended to deal with violence of the “utmost seriousness”, such as terrorism, rather than risks of “a health and safety-type nature” posed by those who have trespassed at an airport.

      Lawyers for the group also argued that the attorney general – who is required to sign off on the use of the legislation – should not have granted consent for the law to be used in this case, that the crown court judge made errors in summing up the case and in directions given to the jury.

      Barristers representing the CPS had said the convictions are safe and that the trial judge was correct.

      Tony Badenoch QC told the court: “We don’t accept that the act is constrained to terrorism and nothing else.”

      A CPS spokesperson said: “We will consider the judgment carefully in the next 28 days.”

      The 15 are: #Helen_Brewer, 31; #Lyndsay_Burtonshaw, 30; #Nathan_Clack, 32; #Laura_Clayson, 30; #Melanie_Evans, 37; #Joseph_McGahan, 37; #Benjamin_Smoke, 21; #Jyotsna_Ram, 35; #Nicholas_Sigsworth, 31; #Melanie_Strickland, 37; #Alistair_Tamlit, 32; #Edward_Thacker, 31; #Emma_Hughes, 40; #May_McKeith, 35; and #Ruth_Potts, 46.

      https://www.independent.co.uk/news/uk/crime/stansted-15-deportation-flight-convictions-appeal-b1794757.html

  • Je compile ici toutes les occurrences de Israfrique pour avoir une vue d’ensemble du racisme et de la négrophobie en israel, dans la rue comme à la tête de l’Etat, et des relations complexes entre l’entité sioniste et le continent africain...

    Israël et les diamants du sang : un secret bien gardé
    Patrick Galey, al-Akhbar, le 21 mai 2012
    https://seenthis.net/messages/347887

    Israel’s Ethiopians suffer different ’planned’ parenthood
    Efrat Yerday, Haaretz, le 11 décembre 2012
    https://seenthis.net/messages/102573

    Tel Aviv : Israelis Want Africans Out
    David Sheen, Youtube, le 22 décembre 2012
    https://www.youtube.com/watch?v=OOGSBHqRDuw

    Israël reconnaît avoir contrôlé les naissances des immigrées éthiopiennes
    Le Monde, le 29 janvier 2013
    https://seenthis.net/messages/110981

    Quand Israël impose la contraception à ses Éthiopiennes
    Armin Arefi, Le Point, le 30 janvier 2013
    https://seenthis.net/messages/337917

    Israel to probe birth control for Ethiopian immigrants
    Ma’an News, le 28 février 2013
    https://seenthis.net/messages/118273

    Afrique-Israël, Les liaisons dangereuses
    Afrique Asie N°92, Juillet-Août 2013, pages 16 à 28 :
    https://seenthis.net/messages/325947

    L’Israfrique passe aussi par la musique
    La Campagne BDS France, Le Courrier, le 14 août 2013
    https://seenthis.net/messages/325947

    Les immigrés illégaux africains en Israël seront expulsés vers l’Ouganda
    Michel Paul, RFI, le 31 août 2013
    https://seenthis.net/messages/325947

    Égypte, Sinaï, Libye, Israël : les routes sanglantes des migrations
    Séverine Evanno, Orient XXI, le 17 octobre 2013
    https://seenthis.net/messages/419810

    What Makes Nigeria Israel’s Strongest Ally in Africa ?
    Jonny Paul, Arutz 7, le 11 septembre 2014
    https://seenthis.net/messages/325947

    Les armes israéliennes du génocide des Tutsis
    Survie, le 1er février 2015
    https://seenthis.net/messages/347887

    L’histoire cachée des exportations militaires israéliennes vers le Sud-Soudan
    Itai Mack et Idan Landau, +972, 30 mai 2015
    https://seenthis.net/messages/517121

    La révolte des Israéliens noirs
    Michel Warschawski, Orient XXI, le 3 juin 2015
    https://seenthis.net/messages/419810

    Israël expulsé du Sommet de l’Union africaine à Malabo
    Fouâd Harit, Afrik, le 2 juillet 2015
    https://seenthis.net/messages/390574

    Arnaque à l’israélienne : « Allô président ? Ici Jean-Yves »
    Jeune Afrique, le 10 août 2015
    https://seenthis.net/messages/397487

    Israël “relâche” des centaines de demandeurs d’asile dans le désert
    Courrier International, le 26 août 2015
    https://seenthis.net/messages/685698

    Les armes israéliennes alimentent les atrocités en Afrique
    Rania Khalek, The Electronic Intifada, le 24 septembre 2015
    https://seenthis.net/messages/411859

    Israeli mob attacks dying Eritrean refugee after soldier is killed
    Rania Khalek, The Electronic Intifada, le 19 octobre 2015
    https://seenthis.net/messages/419810

    Cameroun : Paul Biya sous protection israélienne
    Jeune Afrique, le 19 novembre 2015
    https://seenthis.net/messages/616208

    A la recherche d’un refuge en Israël : questionnement sur les demandeurs d’asile venus d’Erythrée
    Le carnet du CRFJ, le 13 janvier 2016
    https://seenthis.net/messages/620916

    Comment Israël se débarrasse de ses réfugiés africains
    Courrier International, le 18 février 2016
    https://seenthis.net/messages/685698

    Between Fences
    Avi Mograbi, Youtube, le 16 mars 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=ZFv0Oayk8vE

    Avi Mograbi : “Israël est un pays raciste où la question de la pureté de la race est sans cesse posée” -
    Mathilde Blottière, Télérama, le 25 mars 2016
    https://seenthis.net/messages/473494

    Israel is a racist country. Take it from me, an Ethiopian Israeli
    Revital Iyov, Haaretz, le 30 juin 2016
    https://seenthis.net/messages/505848

    Pour rendre hommage à Netanyahu, le président ougandais salue... la Palestine
    L’Express, le 4 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/508061

    Israël reçoit le soutien de l’Ethiopie pour un poste d’observateur à l’UA
    The Times of Israel, le 7 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/507675

    Hilarious speech by Ugandan President at Israel Entebbe Raid commemoration
    The Global Jewish Channel, Youtube, le 7 juillet 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=5TaJSMoC2oI

    Israël et l’Afrique
    Hicham Mourad, Ahram, le 13 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/510277

    Le discours absurde du président Ougandais face à Benyamin Nétanyahou
    Laureline Savoye, Le Monde, le 18 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/510277

    Israël : pour le chef de la police, les Ethiopiens sont « naturellement suspects »
    Michel Paul, le 31 août 2016
    https://seenthis.net/messages/520689

    A New York, Netanyahu en profite pour rencontrer 15 dirigeants africains
    Times of Israel, le 23 septembre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    Public Protector Thuli Madonsela shocks human rights activists by speaking at Israel event
    BDS South-Africa, le 26 septembre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    Togo : Faure Gnassingbé s’offre la sympathie de Benyamin Netanyahou
    Rufus Polichinelle, Afrique Sur 7, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    The Rwanda the world doesn’t know
    Zahra Moloo, Pambazuka News, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/532773

    Le Togo abritera le sommet Israël-Afrique sur la « Sécurité et le Développement »
    French.xinhuanet, le 22 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/535691

    Israeli Rabbi Uses Ethiopians, Sudanese Infants for Circumcision Training, Report Shows
    Haaretz, le 29 novembre 2016
    https://seenthis.net/messages/546684

    Un rabbin israélien appelle les Africains de « la chair à canon » pour les étudiants en circoncision
    Middle East Eye, le 2 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/547692

    Israeli teens charged for brutally beating asylum seeker to death
    John Brown, +972 Magazine, le 4 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/548261

    Représailles diplomatiques d’Israël contre la Nouvelle-Zélande et le Sénégal
    Le Figaro, le 24 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/554553

    Israel urged to apologise for disappeared babies
    Jonathan Cook, Al Jazeera, le 2 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/556729

    Israël instamment prié de présenter ses excuses pour les bébés disparus
    Jonathan Cook, Al Jazeera, le 2 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/559618

    Lebanese president blames Israeli Mossad for assassinating businessman in Angola
    Jack Khoury, Haaretz, le 4 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/557556

    Rejetés par Israël, des Érythréens trouvent refuge en Allemagne
    Yermi Brenner, Al-Jazeera, le 3 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/576391

    Le Conseil adopte onze résolutions dont cinq sur les droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés
    ​Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le 24 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/583006

    L’Afrique draguée par Israël - Mondafrique
    Raouf Farrah, Mondafrique, le 28 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/583180

    Empire Files : Anti-Black Racism Reveals Israel’s White Supremacy
    TeleSUR English, Youtube, le 31 mars 2017
    https://www.youtube.com/watch?v=5YtaYX7Rstc

    Maroc : Mohammed VI annule sa participation au 51e sommet de la Cedeao, auquel est invité Benyamin Netanyahou
    Nadia Lamlili, Jeune Afrique, le 2 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603800

    $1 billion Israeli solar commitment to ECOWAS
    Africa Newsroom, le 2 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603800

    Report de la rencontre entre Netanyahu et le président du Togo
    Times of Israel, le 4 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/604139

    L’ambassadeur d’Israël de retour au Sénégal s’interroge : « Je ne comprends pas pourquoi le Sénégal se montre plus radical que les Arabes »
    Ayoba Faye, Press Afrik, le 15 Juin 2017
    https://seenthis.net/messages/607496

    Inside Israel’s Secret Program to Get Rid of African Refugees
    Andrew Green, Foreign Policy, le 27 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/613160

    En visite en Israël, Kagame salue une coopération « fleurissante »
    Afrique Expansion, le 11 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/614307

    Torture and Detention in Cameroon
    Forensic Architecture, juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/616208

    Cameroonian Troops Tortured and Killed Prisoners at Base Used for U.S. Drone Surveillance
    Robert Trafford, Nick Turse, The Intercept, le 20 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/616208

    Haftar : Israeli secret aid to Libya’s strongman reveals a new friend in Africa
    Richard Silverstein, Middle East Eye, le 4 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620229

    En invitant Netanyahu, les dirigeants africains célèbreront le racisme, le colonialisme et l’apartheid
    Farah Najjar, Al-Jazeera, le 15 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    L’Afrique du Sud va-t-elle repousser l’offensive de charme d’Israël en Afrique ?
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 18 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    Sommet Afrique-Israël : une vingtaine de chefs d’Etat déjà annoncés à Lomé
    Africa Time, le 21 août 17
    https://seenthis.net/messages/623616

    En Afrique du Sud, l’ANC boycotte une délégation israélienne
    Pierre Magnan, Geopolis Afrique, le 23 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    High Court : State cannot detain migrants indefinitely
    Yonah Jeremy Bob, Jerusalem Post, le 28 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Israeli Supreme Court strikes down key part of African migrant policy
    Times of Israel, le 30 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    « Il existe aujourd’hui un momentum dans les relations entre Israël et l’Afrique »
    Cyril Bensimon, Le Monde, le 1er septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/629169

    Le sommet Israël-Afrique repoussé face au boycott
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 11 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/629169

    Foreign ministry says Africa-Israel Summit postponed due to Palestinian pressure
    Ma’an News, le 11 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/628937

    Eritrean Asylum Seekers in Israel Increasingly Turning to Prostitution
    Vered Lee, Haaretz, le 12 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Une mine de controverses (16 minutes)
    Radio Canada, Enquête, le 9 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/644776

    Netanyahu : It is time to deport African migrants
    Yonah Jeremy Bob, Jerusalem Post, le 19 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Israël durcit sa politique migratoire et veut expulser 38 000 migrants africains
    Michel Paul, RFI, le 20 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Les propositions d’Israël pour la réinstallation préoccupent le HCR
    Asile, le 21 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israeli Minister tells asylum seekers to relocate or go to jail after detention centre closure
    Ecre, le 24 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    What’s in A Name ? Exploring the Role of Law and Bureaucracy in The Everyday Construction of Holot, an ’Open Detention Facility’ for ’Infiltrators’ in Israel
    Maayan Ravid, University of Oxford, le 28 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649886

    Rwanda says no to migrant deportation
    Sheldon Gellar, Jerusalem Post, le 2 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649717

    Amnesty : EU-AU plan to help refugees in Libya ’unrealistic’
    Julia Vergin, DW, le 2 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649717

    What happens to Refugees sent from Israel to Rwanda ?
    Reut Michaeli, Hotline for Refugees and Migrants, le 6 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646198

    Jérusalem : qui a voté quoi en Afrique ?
    Jules Crétois, Jeune Afrique, le 22 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/654571

    Israël lance un programme d’expulsion de dizaines de milliers de migrants
    Le Monde, le 3 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/685698

    Après l’Ouganda, le Rwanda dément vouloir accueillir des migrants en provenance d’Israël
    Jeune Afrique, le 8 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël veut déporter en masse les réfugiés africains
    David Sheen, The Electronic Intifada, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/685698

    Israeli pilots refuse to deport Eritrean and Sudanese migrants to Africa
    Martin Plaut, Eritrea Hub, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel : Don’t Lock Up Asylum Seekers
    HRW, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Migranti : Israele, sopravvissuti Shoah contro espulsioni
    ANSA Med, le 23 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662638

    Israelske piloter nekter å fly deporterte asylsøkere til Afrika
    Aftenposten, le 23 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662638

    Doctors, Pilots and Rabbis : Opposition Grows to Israel’s Plan to Deport Asylum Seekers
    Haaretz, le 24 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662772

    Holocaust Survivors Implore Netanyahu : Don’t Send Asylum Seekers on a Journey of Pain, Suffering and Death
    Ilan Lior, Haaretz, le 25 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    La lutte contre l’expulsion des réfugiés africains est un moment charnière dans l’histoire d’Israël
    Gideon Levy, Haaretz, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Holocaust Survivors Urge Israel Not to Deport 38,000 African Refugees
    Carlos Ballesteros, Newsweek, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    African Deportations Are Creating a Religious Controversy in Israel
    Emma Green, The Atlantic, le 30 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Prison or deportation : The impossible choice for asylum seekers in Israel
    Annie Slemrod, Irin, le 31 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel begins issuing deportation notices to thousands of African refugees
    Chris Baynes, The Independent, le 4 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671630

    Israel Starts Issuing Deportation Notices to African Asylum Seekers
    Ilan Lior, Haaretz, le 4 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Why is Israel expelling thousands of African refugees ?
    Al Jazeera, le 5 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Primi fogli di via a 200 eritrei : due mesi per partire o sarà carcere
    Franco Maria Fontana, Twitter, le 7 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    La prison plutôt que l’expulsion, disent des migrants en Israël
    Times of Israel, le 7 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    L’État sioniste n’a jamais été un refuge
    Yara Hawari, Al Jazeera, le 16 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671352

    Ruling gives a drop of hope for asylum seekers facing deportation in Israel
    Joshua Leifer, +972, le 19 février 2018
    https://seenthis.net/messages/670809

    African asylum seekers in Israel go on hunger strike to protest imprisonment
    JTA, le 21 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël : le gouvernement Netanyahou a démarré l’emprisonnement des migrants africains
    Jeune Afrique, le 22 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671662

    Pair of Israelis Convicted of Beating African Asylum Seeker to Death
    Josh Breiner, Haaretz, le 23 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671895

    Documentary on Israeli racism against Africans
    Israeli Apartheid Week South Africa, le 23 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671630

    Thousands of Africans protest Israeli deportation plan
    Daily News, le 24 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Condamnons l’expulsion forcée des requérants d’asile par Israël !
    Emmanuel Deonna, Dana Landau, Alon Plato, Ana Wild, Le Temps, le 27 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel’s big lie revealed : Deported asylum seekers in Uganda lament broken promises and a grim future
    Uzi Dann, Haaretz, le 4 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/673864

    Israël : la justice suspend un plan d’expulsion de milliers d’Africains
    Europe 1, le 15 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel freezes deportations of asylum seekers after court challenge
    Times of Israel, le 15 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Le Grand Rabbin d’Israël traite les Afro-américains de « singes »
    Middle East Monitor, le 21 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/678950

    Over 20,000 rally in Tel Aviv in support of asylum seekers
    Times of Israel, le 24 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël annonce l’annulation du controversé projet d’expulsions de migrants africains
    France 24, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    Israël va réinstaller une partie de ses migrants africains dans des pays occidentaux
    RT France, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    UNHCR and Israel sign agreement to find solutions for Eritreans and Sudanese
    UNHCR, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682336

    Israel scraps plan to send African migrants to West
    BBC, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Italy ’unaware’ of migrant resettlement deal announced by Israel
    The Local, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël : Netanyahu annule l’accord avec l’ONU sur les migrants africains
    Le Point, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    Israël : Nétanyahou annule l’accord sur les migrants africains
    Le Figaro, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682336

    Migrants africains en Israël : Benyamin Netanyahu, machine arrière toute
    Guilhem Delteil, RFI, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682513

    Migrants subsahariens en Israël : comprendre la volte-face de Netanyahou en quatre questions
    Arianna Poletti et Stefano Lorusso Salvatore, Jeune Afrique, le 5 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682513

    #Palestine #recension #Israfrique #racisme #négrophobie #migrants #réfugiés #Apartheid #Profilage #Afrique #union_africaine #Ethiopie #Ouganda #Érythrée #Nigeria #Rwanda #Sud_Soudan #Afrique_du_Sud #Togo #Soudan #Darfour #Sénégal #Angola #Maroc #Kenya #Algérie #Égypte #Liberia #Cameroun #Libye #Tunisie #Mauritanie #Congo

  • Un millier de migrants nigériens rapatriés d’Algérie

    Quelque 1.029 Nigériens en situation irrégulière en Algérie, dont des femmes et des enfants, ont été reconduits vers leur pays la semaine dernière, a indiqué vendredi le gouverneur d’Agadez (nord du Niger).

    https://www.voaafrique.com/a/un-millier-de-migrants-nigeriens-rapatries-da-l-algerie/4011192.html

    #Algérie #renvois #expulsions #migrations #réfugiés #asile #migrants_nigérians #réfugiés_nigérians #Nigeria

    • Algeria: Mass #racial_profiling used to deport more than 2,000 sub-Saharan migrants

      The Algerian authorities have launched a discriminatory crackdown against foreign nationals, rounding up and forcibly expelling more than 2,000 sub-Saharan African migrants from a range of countries to neighbouring Niger and Mali over the past three weeks, said Amnesty International. Those expelled include more than 300 minors, among them at least 25 unaccompanied children.

      https://www.amnesty.org/en/latest/news/2017/10/algeria-mass-racial-profiling-used-to-deport-more-than-2000-sub-saharan-mig
      #profilage_racial

    • Africa, le espulsioni sotto accusa

      Delle migliaia di migranti dell’Africa sub-sahariana che cercano di raggiungere l’Europa, molti perdono la vita nel deserto e molti altri vengono respinti verso i Paesi di origine. Spesso le espulsioni forzate sono oggetto di denuncia da parte di organizzazioni umanitarie che raccolgono testimonianze di violenze e abusi. E il caso di molti respingimenti dall’Algeria verso Niger e Mali. Da Bamako, in Mali, Andrea De Georgio ci racconta la storie di chi è dovuto tornare indietro e di chi non ce l’ha fatta

      http://www.rainews.it/dl/rainews/media/Africa-le-espulsioni-sotto-accusa-9509ac01-964f-4ad5-b1de-6aac1037f200.html
      #cimetière

    • ALERTE / Algérie : Nouvelles #arrestations et détention de personnes migrantes

      EuroMed Droits et ses membres condamnent avec fermeté les arrestations massives en cours dans #Alger et sa banlieue. Plusieurs dizaines de personnes migrantes issues de pays d’Afrique subsaharienne ont été arrêtées depuis ce samedi 10 février, y compris des personnes en situation régulière.

      https://euromedrights.org/fr/publication/algerie-nouvelles-arrestations-de-personnes-migrantes-sidi-abdellah
      #détention_administrative #rétention

    • Reçu via la mailing-list de Migreurop, le 12 mars 2018 :

      L’Algérie continue, en catimini de se débarrasser de milliers migrants sur tout son territoire.

      Pressée par les pays européens de contenir le flux migratoire et d’exporter leur frontière vers le Maghreb et l’Afrique sub-saharien, l’Algérie, l’un des meilleures élèves, multiplie les arrestations de migrants sur tout leur territoire jusqu’au niveau des frontières. Ces arrestations s’opèrent sans aucun contrôle d’identité, sous prétexte qu’on applique l’accord dit de rapatriement mais pourtant la majorité des maliens avait des documents en bon et due forme et avec des cachés d’entrée en cours de validité.
      L’on peut croire que cette situation s’est intensifiée avec le discours du Ministre de l’Intérieur nigérien, Mr Bazoum le 21 Février dernier, de cesser d’expulser des migrants non-nigériens vers son pays.
      Ainsi, les migrants sont dépossédés de leur bien et refoulés dans ce no man’s land (#Khalil, frontière malienne) où pour rallier Gao, ils sont ensuite confrontés et raquetés par les groupuscules armés du désert.
      Certains migrants, plus chanceux de garder par devers eux une petite somme, cotisent pour payer le transport jusqu’à #Gao. C’est ainsi que dans l’après-midi d’hier, Mercredi 07 mars la Maison du migrant a accueilli 110 migrants dont 77 Maliens, 12 Ivoiriens, 10 Guinéens, 05 Sénégalais, 05 Burkinabés et 01 Béninois. Entassés dans un camion, le visage empoussiéré, fatigués et affamés, on imagine à vue d’œil combien était caillouteux et ardu leur chemin de calvaire. L’un deux à peine posé les pieds au sol, s’est affaissé. Il est hospitalisé et maintenu sous perfusion.
      Un deuxième cas de paludéen est enregistré ce matin. Cependant l’effet le plus troublant est les crises d’émotion. Il va s’en dire que pour beaucoup de migrants c’est une honte pour soi et pour la famille, de rentrer bredouille (les poches vides) en communauté après plusieurs années de périple. Bien souvent, l’#orgueil leur ceint la poitrine de retrouver la chaleur familiale après tant d’efforts vains car cette #échec est synonyme de #rejet et de #mépris.
      C’est ce qui explique sans nul doute la #tentative_de_suicide d’un des maliens, hier soir, aux environs de 20hrs, au sein du centre d’accueil. Mr X, Kayesien (habitant de Kayes), a piqué une crise et s’est jeté du haut de l’estrade vers le sol, la tête en avant. Tout en pleure, il disait préférer mourir que de rentrer à la maison. Il nous a fallu plus d’une heure, avec l’aide de ses compagnons pour le conscientiser et le calmer. Toute la nuit durant, on a été sur le qui-vive pour parer à un éventuel ‘’re-tentative’’. Par la grâce de Dieu ce matin il s’est plutôt calmé et on l’a acheminé sur Bamako.
      Autant de situations dramatiques qui nous donnent la chair de poule et fait appel à notre bon sens dans l’entraide et l’assistance qu’on est censé apporter à nos chers frères migrants en situation de retour.
      ERIC ALAIN KAMDEM
      Coordinateur de la
      Maison du Migrant Gao/#Mali

    • L’Algérie accélère les expulsions de migrants subsahariens dans le désert

      En quelques semaines, des centaines de personnes ont été arrêtées pour être emmenées aux frontières avec le #Niger et le #Mali.
      Depuis le début de l’année, Alger a expulsé plusieurs centaines de migrants subsahariens à ses frontières sud, confirmant le durcissement de sa politique migratoire. Entre le 3 et le 13 février, plus de 500 personnes ont ainsi été expulsées à la frontière avec le Niger. Arrêtées dans différentes villes algériennes, elles ont été emmenées à Tamanrasset, à 1 800 km au sud d’Alger, où elles ont été retenues dans un camp de préfabriqués pendant plusieurs jours avant d’être emmenées dans des camions jusqu’à la frontière.

      L’Algérie et le Niger se sont mis d’accord en 2014 pour qu’Alger organise l’arrestation et l’expulsion de migrants nigériens qui mendient dans les différentes villes du pays. Selon les autorités algériennes, ces hommes, femmes et enfants sont utilisés par un réseau bien organisé, proche des réseaux de trafic et de terrorisme.

      Pourtant, depuis décembre 2016, les arrestations concernent également les migrants de différents pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, de plus en plus nombreux dans les groupes d’expulsés. A tel point que le 21 février, en visite à Agadez, le ministre nigérien de l’intérieur a dénoncé les expulsions sur son territoire de ressortissants d’autres pays que le sien.

      « Nous avons eu de longues discussions avec les autorités algériennes, à l’occasion desquelles nous leur avons demandé de ne plus nous renvoyer de migrants du Mali, de Guinée et d’autres pays », a déclaré Mohamed Bazoum aux journalistes présents. Ce jour-là, dans le centre de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de cette ville du nord du Niger, il y avait 770 non-Nigériens expulsés d’Algérie.

      Attaqués par des groupes armés

      Un autre élément montre qu’Alger a accéléré sa politique d’expulsion. Le 1er mars, les forces de l’ordre ont interpellé plusieurs dizaines d’hommes dans la ville de Ghardaïa, à 600 km au sud d’Alger. Selon les témoignages, la plupart étaient des ouvriers. Ces hommes ont été conduits à la frontière malienne, à proximité de la ville algérienne de Bordj Badji Mokhtar. Ils affirment avoir marché près de six heures dans le désert.

      Les 6 et 7 mars, 125 hommes sont finalement arrivés dans la ville de Gao, dans le nord-est Mali. La plupart étaient de nationalité malienne, les autres venaient de différents pays d’Afrique de l’Ouest. Selon un communiqué de Human Rights Watch (HRW), ils ont été attaqués à plusieurs reprises par des groupes armés sur la route. Certains d’entre eux font partie des quelques dizaines de manifestants qui, le 12 mars, ont violemment protesté devant l’ambassade d’Algérie à Bamako.

      Dans le même temps, les expulsions continuaient à la frontière nigérienne. Le 4 mars, Matias Meier, directeur du programme d’International Rescue Committee au Niger, a annoncé l’arrivée à Agadez de 1 000 migrantes expulsées d’Algérie. Et le 15 mars, le responsable de la mission de l’OIM au Niger a déclaré que 369 migrants, « principalement des Maliens et des Guinéens », ont été secourus à la frontière. Ils sont « en colère », « apeurés » et, pour certains, « traumatisés ».

      Premières arrestations à Oran

      Côté algérien, les arrestations ne faiblissent pas. Entre le 7 et le 11 mars, plusieurs dizaines de migrants ont été arrêtés sur différents chantiers de la capitale. Certains travaillaient sur des immeubles du quartier chic de Sidi Yahia et des logements sociaux construits par une entreprise turque dans la banlieue ouest. « Il faisait nuit, la police est entrée sur le chantier et a arrêté une vingtaine de personnes qui dormaient », explique un migrant employé par l’entreprise turque. « Des policiers, matraque à la main, pourchassaient des hommes en tenue de chantier dans la rue », affirme une jeune femme qui a assisté à une arrestation. Au total, dans la capitale, 280 personnes ont été arrêtées, dont des mineurs, selon les associations.

      Enfin, pour la première fois, samedi 17 mars, des interpellations ont eu lieu à Oran, la seconde ville du pays. « Vers 5 heures du matin, les forces de l’ordre ont déboulé dans nos habitations, témoigne un migrant ivoirien qui demande à rester anonyme. Ils nous ont demandé nos papiers. Ils cherchaient des Nigériens. » Le 8 mars, pourtant, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le wali (préfet) d’Oran était apparu à la télévision d’Etat, accompagné du Croissant-Rouge algérien, distribuant des roses et des couvertures à des migrantes nigériennes.

      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/03/20/l-algerie-accelere-les-expulsions-de-migrants-subsahariens-dans-le-desert_52

    • Algeria: mass deportations of African migrants

      Algeria has repatriated 27,000 sub-Saharan African migrants since 2015, a rare official statistic revealed by the interior minister Nouredine Bedoui last Thursday. He added that repatriations are still ongoing. Algeria is a key destination and transit country for many African migrants, mostly from Mali, Niger, Burkina Faso or Chad. People who have been deported from Algeria earlier this month, stated they were detained in makeshift camps for a few days before being taken on trucks and sent across the border at gunpoint. They then had to walk through the desert for hours to reach In Khalil, the first town in Mali. Some migrants also reported being robbed by armed groups along the way.

      https://www.ecre.org/algeria-mass-deportations-of-african-migrants

    • SUR LES RIVES DU DESERT DE L’ALGERIE

      Reçu via la mailing-list Migreurop, le 30 mars 2018:

      Le mois de Mars a témoigné plusieurs centaines de migrants refoulés
      d’Algérie. En dépit de la fermeture des frontières Algéro-malienne et
      malgré les cris de détresse, les plaintes et les alertes formulés
      auprès des organismes internationaux (Amnistie Internationale…) ;
      l’Algérie perpétue sans cesse les arrestations et les refoulements de
      migrants dans ces zones dépourvues de toute assistance humanitaire et
      contrôlées par des Djihadistes et des groupuscules armés.
      Les droits des migrants sont bafoués continuellement : pas de
      notification de l’ordre de quitter le territoire, pas de contrôle du
      juge de la légalité, de l’arrestation, de la privation de liberté et
      de la reconduite à la frontière, abandon en plein désert d’adultes
      sans tenir compte des personnes vulnérables mais surtout pas de
      contact direct des migrants avec leurs représentants consulaires.
      Ce phénomène de refoulement massif est ressenti à notre niveau depuis
      que le Niger a refusé d’accueillir les migrants non nigériens dans son
      terroir. Va savoir combien de maliens refoulés ont transité par le
      Niger bien avant.
      Grâce aux témoignages de certains migrants accueillis au centre le 13
      Mars dernier, on a appris que plus de 250 personnes étaient bloquées à
      In-Khalil. Cependant, une tentative d’acheminement de retours
      volontaires avait été tentée récemment. Ceux dont le chauffeur engagé
      a trouvé sur place, à l’image de leurs prédécesseurs, préféraient
      rebrousser chemin dans l’optique de récupérer leurs biens abandonnés
      à cause d’une arrestation précipitée et abusive après trois ou quatre
      ans de vie.
      En moins de quarante-huit (48) heures, la Maison du Migrant a
      accueilli des vagues successives de migrants en provenance d’Algérie,
      dont Soixante migrants, cinq mineurs et en majorité maliens. En dépit
      de la fatigue, certains souffrent de carence tandis que d’autres sont
      administrés à l’hôpital pour Paludisme aigu et crise d’ulcère.
      Cette situation criarde a interpellé sans doute les autorités
      maliennes car nous avons été surpris de recevoir, pour une première,
      la visite du Responsable de la Sécurité d’Etat et la Garde Nationale
      à Gao venir récolter des données sur la statistique du nombre de
      migrants accueillis, de leur nationalité et de leur lieu de
      provenance.
      Face à tout cela, nous ne pouvons-nous empêcher de spéculer sur
      certaines inquiétudes à savoir :
      1. Quelles approches diplomatiques ont été à la base prises par les
      autorités consulaires pour défendre les droits de leurs ressortissants
      en Algérie ?
      2. Les échanges ressortis lors de la visite dernière du Ministre de
      l’Intérieur Français, Mr Collomb au Niger, ne nous poussent-il pas à
      croire que nos autorités minimisent les politiques migratoires
      européennes ?

      Ainsi, la Maison du migrant prévoit le plutôt possible de faire une
      déclaration auprès des radios locales le vendredi 31 Mars prochain et
      une succession de rencontres d’échanges en vue d’interpeller les
      autorités étatiques sur le contexte d’expulsion des migrants dans
      cette no-man’s land.
      On ne saurait finir sans souligner la libération des neufs passeurs
      interpellés par la sécurité d’Etat à Bamako, en début février passé.
      L’Etat malien avait décidé de réagir contre les réseaux de passeurs
      incrédules qui profitaient de la vulnérabilité et de la naïveté des
      migrants, candidats au départ. Cette mise en disposition quoique
      salutaire ne nous éloigne pas de notre motivation première qui n’est
      autre que de défendre les intérêts et les droits des migrants.
      Salutations amicales
      Eric
      Maison du Migrant Gao

    • L’Algérie continue toujours de se débarrasser de milliers de migrants sur tout son territoire vers les frontières malienne et nigérienne. Toujours et encore cette même xénophobie alimentée d’un égocentrisme sans limite, nourrit les refoulements intensifs de migrants hors du territoire algérien. Avec le mois du ramadan, une prise de conscience, un sentiment de partage et de respect de l’autre en l’occurrence du Droit du migrant, devrait enfin nourrir la Foi de ce peuple en majorité musulman. Hélas, non ! A l’instant, six (06) camions bondés de migrants sont à trois postes de l’entrée de la ville de Gao. D’après les treize migrants accueillis ce matin, toutes les nationalités et tous les genres se retrouvent dans ce convoi dont trois femmes camerounaises avec leurs enfants. Parmi les treize, l’histoire de TEHE Y.T, jeune ivoirien de 36 ans, est sans doute la plus marquante. Marié et père d’un enfant, rentrant du boulot un jour, il a constaté l’absence de sa femme, pourtant d’habitude elle était la première à la maison. Il s’est rendu à la crèche pour prendre son garçon, né en Alger un an et six mois plutôt, quand on lui raconte que celle-ci a été arrêtée par la police d’immigration sur le chemin de retour. Monsieur a vu sa vie se changer d’un jour à l’autre car contraint de prendre tout seul en charge le gamin en alternative avec son travail pendant que sa femme refoulée, elle-même ivoirienne, est sur la route de la Côte d’Ivoire. Quatre mois se sont écoulés avant qu’il ne subit le même sort que celui de sa femme. Heureusement que cette fois ci, l’enfant était en sa compagnie. Que serait devenu l’enfant, habitué à la crèche si le papa était arrêté au travail ou sur le chemin de retour ? Il y’aurait-il possibilité pour les parents de retrouver leur enfant ou simplement d’appréhender une vie sans leur petit ? Dans les préparatifs d’accueil des prochaines vagues de migrants, un problème crucial se pose à Gao. En effet, l’accès à l’eau devient un véritable talon d’Achille. Il faudrait patienter jusqu’à une heure du matin pour voir la première goutte d’eau sur le robinet. Pis l’assainissement de l’eau même reste à désirer. Dès l’ors on prévoit des Aqua-tabs, disponibles en pharmacie pour purifier et rendre consommable cette eau ou payer des pure-waters pour faire face à cette pénurie en cette période où la température monte jusqu’à 48° à l’ombre. A cela s’ajoute le manque de bus dans les agences de voyage dû à la dégradation des routes qui occasionne des retards de rentrée, l’insécurité qui oblige la fermeture des postes de contrôle dès 18hrs et le carême qui affecte forcément les chauffeurs avec cette canicule. Tous ces éléments concourent à rendre pénible le calvaire de ces migrants désespérés et pressés de rentrer en famille pour enfin retrouver la quiétude de l’esprit et un soulagement étreint par la haleur familiale.

      –-> reçu via email par la mailing-list Migreurop

    • Walk or die: Algeria strands 13,000 migrants in the Sahara

      From this isolated frontier post deep in the sands of the Sahara, the expelled migrants can be seen coming over the horizon by the hundreds. They look like specks in the distance, trudging miserably across some of the world’s most unforgiving terrain in the blistering sun.

      They are the ones who made it out alive.

      Here in the desert, Algeria has abandoned more than 13,000 people in the past 14 months, including pregnant women and children, stranding them without food or water and forcing them to walk, sometimes at gunpoint, under temperatures of up to 48 degrees Celsius (118 degrees Fahrenheit).

      In #Niger, where the majority head, the lucky ones limp across a desolate 15-kilometer (9-mile) no man’s land to #Assamaka, less a town than a collection of unsteady buildings sinking into drifts of sand. Others, disoriented and dehydrated, wander for days before a U.N. rescue squad can find them. Untold numbers perish along the way; nearly all the more than two dozen survivors interviewed by The Associated Press told of people in their groups who simply could not go on and vanished into the Sahara.

      “Women were lying dead, men..... Other people got missing in the desert because they didn’t know the way,” said Janet Kamara, who was pregnant at the time. “Everybody was just on their own.”

      Her body still aches from the dead baby she gave birth to during the trek and left behind in the Sahara, buried in a shallow grave in the molten sand. Blood streaked her legs for days afterward, and weeks later, her ankles are still swollen. Now in #Arlit, Niger, she is reeling from the time she spent in what she calls “the wilderness,” sleeping in the sand.

      Quietly, in a voice almost devoid of feeling, she recalled at least two nights in the open before her group was finally rescued, but said she lost track of time.

      “I lost my son, my child,” said Kamara, a Liberian who ran her own home business selling drinks and food in Algeria and was expelled in May.

      Another woman in her early twenties, who was expelled at the same time, also went into labor, she said. That baby didn’t make it either.

      Algeria’s mass expulsions have picked up since October 2017, as the European Union renewed pressure on North African countries to head off migrants going north to Europe via the Mediterranean Sea or the barrier fences with Spain. These migrants from across sub-Saharan Africa — Mali, the Gambia, Guinea, Ivory Coast, Niger and more — are part of the mass migration toward Europe, some fleeing violence, others just hoping to make a living.

      A European Union spokesperson said the EU was aware of what Algeria was doing, but that “sovereign countries” can expel migrants as long as they comply with international law. Unlike Niger, Algeria takes none of the EU money intended to help with the migration crisis, although it did receive $111.3 million in aid from Europe between 2014 and 2017.

      Algeria provides no figures for the expulsions. But the number of people crossing on foot to Niger has been rising steadily since the International Organization for Migration started counting in May 2017, when 135 people were dropped at the crossing, to as high as 2,888 in April 2018. In all, according to the #IOM, a total of 11,276 men, women and children survived the march.

      At least another 2,500 were forced on a similar trek this year through the Sahara into neighboring Mali, with an unknown number succumbing along the way.

      The migrants the AP talked to described being rounded up hundreds at a time, crammed into open trucks headed southward for six to eight hours to what is known as Point Zero, then dropped in the desert and pointed in the direction of Niger. They are told to walk, sometimes at gunpoint. In early June, 217 men, women and children were dropped well before reaching Point Zero, fully 30 kilometers (18 miles) from the nearest source of water, according to the IOM.

      Within seconds of setting foot on the sand, the heat pierces even the thickest shoes. Sweat dries upon the first touch of air, providing little relief from the beating sun overhead. Each inhalation is like breathing in an oven.

      But there is no turning back.

      “There were people who couldn’t take it. They sat down and we left them. They were suffering too much,” said Aliou Kande, an 18-year-old from Senegal.

      Kande said nearly a dozen people simply gave up, collapsing in the sand. His group of 1,000 got lost and wandered from 8 a.m. until 7 p.m., he said. He never saw the missing people again. The word he returned to, over and over, was “suffering.”

      Kande said the Algerian police stole everything he had earned when he was first detained — 40,000 dinars ($340) and a Samsung cellphone.

      “They tossed us into the desert, without our telephones, without money. I couldn’t even describe it to you,” he said, still livid at the memory.

      The migrants’ accounts are confirmed by multiple videos collected by the AP over months, which show hundreds of people stumbling away from lines of trucks and buses, spreading wider and wider through the desert. Two migrants told the AP gendarmes fired on the groups to force them to walk, and multiple videos seen by the AP showed armed, uniformed men standing guard near the trucks.

      “They bring you to the end of Algeria, to the end in the middle of the desert, and they show you that this is Niger,” said Tamba Dennis, another Liberian who was in Algeria on an expired work visa. “If you can’t bring water, some people die on the road.” He said not everyone in his group made it, but couldn’t say how many fell behind.

      Ju Dennis, another Liberian who is not related to Tamba, filmed his deportation with a cellphone he kept hidden on his body. It shows people crammed on the floor of an open truck, vainly trying to shade their bodies from the sun and hide from the gendarmes. He narrated every step of the way in a hushed voice.

      Even as he filmed, Ju Dennis knew what he wanted to tell the world what was happening.

      “You’re facing deportation in Algeria — there is no mercy,” he said. “I want to expose them now...We are here, and we saw what they did. And we got proof.”

      Algerian authorities refused to comment on the allegations raised by the AP. Algeria has denied criticism from the IOM and other organizations that it is committing human rights abuses by abandoning migrants in the desert, calling the allegations a “malicious campaign” intended to inflame neighboring countries.

      Along with the migrants who make their way from Algeria to Niger on foot, thousands more Nigerien migrants are expelled directly home in convoys of trucks and buses. That’s because of a 2015 agreement between Niger and Algeria to deal with Nigeriens living illegally in their neighbor to the north.

      Even then, there are reports of deaths, including one mother whose body was found inside the jammed bus at the end of the 450-kilometer (280-mile) journey from the border. Her two children, both sick with tuberculosis, were taken into custody, according to both the IOM and Ibrahim Diallo, a local journalist and activist.

      The number of migrants sent home in convoys — nearly all of them Nigerien — has also shot up, to at least 14,446 since August 2017, compared with 9,290 for all of 2016.

      The journey from Algeria to Niger is essentially the reverse of the path many in Africa took north — expecting work in Algeria or Libya or hoping to make it to Europe. They bumped across the desert in Toyota Hilux pickups, 15 to 20 in the flatbed, grasping gnarled sticks for balance and praying the jugs of water they sat upon would last the trip.

      The number of migrants going to Algeria may be increasing as an unintended side effect of Europe’s successful blocking of the Libyan crossing, said Camille Le Coz, an analyst at the Migration Policy Institute in Brussels.

      But people die going both ways; the Sahara is a swift killer that leaves little evidence behind. The arid heat shrivels bodies, and blowing sand envelops the remains. The IOM has estimated that for every migrant known to have died crossing the Mediterranean, as many as two are lost in the desert — potentially upwards of 30,000 people since 2014.

      The vast flow of migrants puts an enormous strain on all the points along the route. The first stop south is Assamaka, the only official border post in the 950-kilometer (590 mile) border Algeria shares with Niger.

      Even in Assamaka, there are just two water wells — one that pumps only at night and the other, dating to French colonial times, that gives rusty water. The needs of each wave of expelled migrants overwhelm the village — food, water, medicine.

      “They come by the thousands....I’ve never seen anything like it,” said Alhoussan Adouwal, an IOM official who has taken up residence in the village to send out the alert when a new group arrives. He then tries to arrange rescue for those still in the desert. “It’s a catastrophe.”

      In Assamaka, the migrants settle into a depression in the dunes behind the border post until the IOM can get enough buses to fetch them. The IOM offers them a choice: Register with IOM to return eventually to their home countries or fend for themselves at the border.

      Some decide to take their chances on another trip north, moving to The Dune, an otherworldly open-air market a few kilometers away, where macaroni and gasoline from Algeria are sold out of the back of pickups and donkey carts. From there, they will try again to return to Algeria, in hopes of regaining the lives and jobs they left behind. Trucks are leaving all the time, and they take their fare in Algerian dinars.

      The rest will leave by bus for the town of Arlit, about 6 hours to the south through soft sand.

      In Arlit, a sweltering transit center designed for a few hundred people lately has held upwards of 1,000 at a time for weeks on end.

      “Our geographical position is such that today, we are directly in the path of all the expulsions of migrants,” said Arlit Mayor Abdourahman Mawli. Mawli said he had heard of deaths along the way from the migrants and also from the IOM. Others, he said, simply turned right round and tried to return to Algeria.

      “So it becomes an endless cycle,” he said wearily.

      One man at the center with scars on his hands and arms was so traumatized that he never spoke and didn’t leave. The other migrants assumed he had endured the unspeakable in Algeria, a place where many said they had been robbed and beaten by authorities. Despite knowing nothing about him, they washed and dressed him tenderly in clean clothes, and laid out food so he could eat. He embarked on an endless loop of the yard in the midday sun.

      With no name, no confirmed nationality and no one to claim him, the man had been in Arlit for more than a month. Nearly all of the rest would continue south mostly off-road to Agadez, the Nigerien city that has been a crossroads for African trade and migration for generations. Ultimately, they will return to their home countries on IOM-sponsored flights.

      In Agadez, the IOM camps are also filling up with those expelled from Algeria. Both they and the mayor of Agadez are growing increasingly impatient with their fate.

      “We want to keep our little bit of tranquility,” said the mayor, Rhissa Feltou. “Our hospitality is a threat to us.”

      Even as these migrants move south, they cross paths with some who are making the trip north through #Agadez.

      Every Monday evening, dozens of pickup trucks filled with the hopeful pass through a military checkpoint at the edge of the city. They are fully loaded with water and people gripping sticks, their eyes firmly fixed on the future.


      https://apnews.com/9ca5592217aa4acd836b9ee091ebfc20
      #sahara #abandon #cartographie #visualisation #OIM #décès #mort #mourir_dans_le_désert

    • Algeria dumps thousands of migrants in the Sahara amid EU-funded crackdown

      Not far from the Algerian border, the infant gave up its fight for life under the punishing Saharan sun.

      “The mother, she is a friend of mine. Her baby passed away in the desert,” said Thomas Howard, a painter and decorator from the west African state of Liberia.

      Mr Howard and his friend had migrated north to Algeria looking for work but were rounded up, beaten and robbed by Algerian security forces before being put in a truck, driven back south and dumped in the desert.

      https://www.telegraph.co.uk/news/2018/06/25/algeria-dumps-thousands-migrants-sahara-amid-eu-funded-crackdown

      Et sur le compte twitter de l’auteure :

      “Algerian police went to my house and told me to leave with my wife and my kid. They said they want all black people to leave their country" — my report from Agadez, Niger, on Algeria’s racist expulsions of African migrants left to die in the Sahara.

      https://twitter.com/jaomahony/status/1011383536228524033

    • Algeria: growing number of migrants expelled into the Sahara desert to face death by exposure

      A report published by the Associated Press on Monday contains testimonies from individuals from sub-Saharan countries, who were expelled from Algeria to Niger. It describes how pregnant women and children were among those abandoned at the border, with others being threatened at gunpoint to walk through the desert without food or water in temperatures reaching 48 degrees Celsius.

      In the last 14 months since the International Organization for Migration (IOM) began recording the number of expulsions, over 13,000 migrants are said to have been forced into the desert after mass expulsions by the Algerian authorities, with an unknown number of these unable to survive the onward journey to safety and perishing in the desert.

      The report’s testimonies from those who survived the 15-kilometre walk from Algeria’s border zone to the closest town in Niger contain details of people collapsing in the desert, or dying of dehydration after becoming lost in the difficult terrain. A woman describes giving birth to her stillborn child during the trek, forced to bury him in the desert before continuing the journey. The migrants recount having their mobile telephones stolen by Algerian police before being deposited in the desert, making them unable to navigate.

      Camille Le Coz of the Migration Policy Institute in Brussels states that the number of migrants going to Algeria may be increasing as a side effect of Europe blocking the Libyan crossing. An IOM official working at the border town of Assamaka is quoted as saying “They come by the thousands….I’ve never seen anything like it […] It’s a catastrophe.” The IOM put out a press release this week expressing their concern at the situation.

      Human Rights Watch also reported this week that they had interviewed people who said that the Algerian authorities had raided areas where migrants are known to live, arresting them on the streets or on construction sites, and expelled them in large groups, in most instances with no food and little water. The Algerian authorities did not consider the migrants’ legal status in Algeria or their vulnerabilities, despite some of the migrants being in possession of a valid visa or a certificate from the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) stating that the agency is reviewing their claim for refugee status. Sarah Leah Whitson from Human Rights Watch said “Algeria has the power to control its borders, but that doesn’t mean it can round up people based on the color of their skin and dump them in the desert, regardless of their legal status and without a shred of due process.”

      On May 22, the UN Office of the High Commissioner for Human Rights called on the Algerian government to “cease the collective expulsions of migrants.” Earlier in June, the president of the Algerian Red Crescent pushed back against NGO and UN critiques of the deportations, “It would make more sense to point the finger not at the Algerian government, which has the upper hand in the present case, but at the people who caused all the tragedies being unwillingly suffered by the African migrants,” said Saida Benhabiles.

      https://www.ecre.org/algeria-growing-number-of-migrants-expelled-into-the-sahara-desert-to-face-dea

    • Le HCR réclame un accès à un groupe de réfugiés bloqué à la frontière entre l’Algérie et le Niger

      Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, s’est dit préoccupé par la sécurité des personnes vulnérables originaires de Syrie, du Yémen et de Palestine qui seraient bloquées à la frontière avec le Niger, au sud de l’Algérie.

      Le HCR a reçu des informations selon lesquelles le groupe, composé d’environ 120 Syriens, Palestiniens et Yéménites, avait été détenu au centre de Tamanrasset dans le sud de l’Algérie, avant d’être conduit vers une zone proche du poste-frontière de Guezzam, le 26 décembre dernier.

      Certaines des personnes de ce groupe sont connues du HCR comme étant des réfugiés enregistrés qui ont fui le conflit et les persécutions ou qui ont signalé avoir tenté d’obtenir une protection internationale en Algérie.

      Selon les informations reçues, 20 personnes appartenant à ce groupe sont actuellement bloquées dans le désert, à trois kilomètres du poste-frontière de Guezzam où elles sont exposées aux éléments. Les 100 autres qui ont été transportées vers la frontière sont portées disparues.

      Le HCR est en contact avec les autorités algériennes au sujet de cet incident et demande à accéder à ces personnes pour évaluer leurs besoins en matière de protection. Cependant, l’agence onusienne a démenti les informations parues dans les médias algériens selon lesquelles ces personnes auraient été transférées à la frontière avec son accord.

      Compte tenu de l’urgence de fournir une aide humanitaire aux personnes bloquées, le HCR a appelé les autorités algériennes à pouvoir accéder à ces personnes, à répondre aux besoins humanitaires, à identifier les personnes qui ont besoin de protection internationale et à assurer leur sécurité.

      Tout en reconnaissant les difficultés rencontrées par l’Algérie pour faire face aux mouvements mixtes, l’agence onusienne maintient une communication régulière avec les autorités pour gérer la situation des réfugiés et des demandeurs d’asile, qui peuvent faire l’objet d’arrestations et d’expulsions.

      L’Algérie a ouvert ses portes à environ 50.000 réfugiés syriens en quête de sécurité dans le pays. Le HCR a appelé les autorités à étendre cette hospitalité aux personnes qui en ont besoin.

      Bien que la gestion des frontières demeure une prérogative souveraine de chaque gouvernement, l’agence onusienne a réaffirmé que la sécurité des frontières et la protection internationale ne s’excluent pas mutuellement. Selon elle, toute personne dont la vie est en danger dans son pays d’origine doit pouvoir accéder à un territoire afin de demander l’asile dans un pays sûr et chaque demande d’asile doit être examinée individuellement.

      https://news.un.org/fr/story/2019/01/1033032

    • Le HCR appelle à accéder aux réfugiés à la frontière entre l’Algérie et le Niger

      Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est préoccupé par la sécurité des personnes vulnérables originaires de Syrie, du Yémen et de Palestine qui seraient bloquées à la frontière avec le Niger, au sud de l’Algérie.

      Le HCR a reçu des informations selon lesquelles le groupe, composé d’environ 120 Syriens, Palestiniens et Yéménites, avait été détenu au centre de Tamanrasset dans le sud de l’Algérie, avant d’être conduit vers une zone proche du poste-frontière de Guezzam, le 26 décembre dernier.

      Certaines des personnes de ce groupe sont connues du HCR comme étant des réfugiés enregistrés qui ont fui le conflit et les persécutions ou qui ont signalé avoir tenté d’obtenir une protection internationale en Algérie.

      Selon les informations reçues par le HCR, 20 personnes appartenant à ce groupe sont actuellement bloquées dans le désert, à trois kilomètres du poste-frontière de Guezzam où elles sont exposées aux éléments. Les 100 autres qui ont été transportées vers la frontière sont portées disparues.

      Le HCR est en contact avec les autorités algériennes au sujet de cet incident et demande à accéder à ces personnes pour évaluer leurs besoins en matière de protection. Cependant, selon des informations parues dans les médias algériens d’après lesquelles ces personnes auraient été transférées à la frontière avec l’accord du HCR, nous tenons à préciser que le HCR n’a été impliqué en aucune manière dans cette affaire.

      Compte tenu de l’urgence de fournir une aide humanitaire aux personnes bloquées, le HCR appelle les autorités algériennes à pouvoir accéder à ces personnes, à répondre aux besoins humanitaires, à identifier les personnes qui ont besoin de protection internationale et à assurer leur sécurité.

      Tout en reconnaissant les difficultés rencontrées par l’Algérie pour faire face aux mouvements mixtes, le HCR maintient une communication régulière avec les autorités pour gérer la situation des réfugiés et des demandeurs d’asile, qui peuvent faire l’objet d’arrestations et d’expulsions.

      L’Algérie a ouvert ses portes à environ 50 000 réfugiés syriens en quête de sécurité dans le pays et nous appelons les autorités à étendre cette hospitalité aux personnes qui en ont besoin.

      Bien que la gestion des frontières demeure une prérogative souveraine de chaque gouvernement, le HCR réaffirme que la sécurité des frontières et la protection internationale ne s’excluent pas mutuellement.

      Le HCR souligne que toute personne dont la vie est en danger dans son pays d’origine doit pouvoir accéder à un territoire afin de demander l’asile dans un pays sûr et que chaque demande d’asile doit être examinée individuellement.

      https://www.unhcr.org/fr/news/press/2019/1/5c2e3f42a/hcr-appelle-acceder-refugies-frontiere-lalgerie-niger.html

    • Une centaine de migrants « portés disparus » dans le sud de l’Algérie, le HCR se dit inquiet

      Le HCR a exprimé jeudi son inquiétude concernant le sort d’une centaine de migrants originaires de pays arabes « portés disparus » après avoir été emmenés par les autorités algériennes dans un secteur proche de la frontière nigérienne.

      Une centaine de migrants syriens, palestiniens et yéménites sont « portés disparus » dans le sud de l’Algérie. Ils faisaient partie d’un groupe de 120 migrants originaires de pays arabes qui avaient été « détenus au centre de #Tamanrasset dans le sud de l’Algérie, avant d’être conduits vers une zone proche du poste-frontière d’#In_Guezzam, le 26 décembre », a affirmé le Haut-commissariat pour les réfugiés de l’ONU (HCR), jeudi 3 janvier, dans un communiqué.

      Vingt autres personnes du groupe sont, elles, « actuellement bloquées dans le désert », près du poste-frontière d’In Guezzam.

      « Certaines des personnes de ce groupe sont connues du HCR comme étant des réfugiés enregistrés qui ont fui le conflit et les persécutions ou qui ont signalé avoir tenté d’obtenir une protection internationale en Algérie », affirme l’agence onusienne dans le communiqué.

      Contacté par l’AFP, un responsable du ministère algérien de l’Intérieur a déclaré jeudi qu’une « centaine de personnes, en majorité des Syriens », avaient été expulsées en raison de soupçons de liens avec des groupes « jihadistes ».

      Selon Hacen Kacimi, directeur chargé de la migration au sein du ministère, ces personnes étaient entrées illégalement en Algérie. Elles avaient été arrêtées en septembre et traduites devant la justice qui a ordonné leur expulsion.

      Le HCR a demandé aux autorités algériennes de pouvoir accéder aux personnes bloquées à la frontière, pour « répondre aux besoins humanitaires, identifier les personnes qui ont besoin de protection internationale et assurer leur sécurité ».

      L’Algérie est régulièrement la cible de critiques des ONG sur la façon dont les migrants subsahariens sont traités dans le pays.

      Le pays, qui ne dispose pas de législation en matière d’asile, fait face ces dernières années à un afflux de migrants subsahariens, estimés à quelque 100 000 en Algérie par les ONG.


      http://www.infomigrants.net/fr/post/14306/une-centaine-de-migrants-portes-disparus-dans-le-sud-de-l-algerie-le-h

    • Migration : Chasse aux sorciers de l’Algérie contre les migrants maliens

      Depuis plusieurs mois, on assiste à véritable chasse aux sorciers des autorités algériennes contre les migrants maliens. Ces maliens vivants dans ce pays frontalier du Mali sont tout le temps prisent et refoulés. Depuis le début du mois janvier 2019 à ce jour, plus de 700 migrants maliens ont été refoulés par l’Algérie sans raison valable.

      Les chiffres parlent d’eux même. Selon nos informations, trois bus avec à bord 160 migrants maliens sont arrivés le mardi dernier à Bamako en provenance de l’Algérie. Ce nombre vient compléter le total à 760 migrants maliens expulsés de ce pays depuis le début de l’année. Actuellement 100 autres migrants sont en attente la frontière nigérienne. Les autorités nigériennes ont accepté qu’ils passent par le Niger cela grâce à la diplomatie de l’Ambassade du Mali au Niger. Mais Niamey a juste donné un moratoire en laissant les migrants passer par leur pays. Les autorités Nigériennes ont fait savoir que qu’elles ne vont plus permettre le passage d’autres migrants Maliens en provenance de l’Algérie. De sources proche du département des Maliens de extérieur et de l’intégration Africaine, les mesures sont déjà prises pour le retour des ces 100 migrants Maliens à Bamako en passant par le Niger.

      Qu’est ce qui explique cet acharnement contre les Maliens en Algérie ? Pourquoi pas les migrants des autres pays ? En entendant de trouver des réponses à ces interrogations, selon les spécialistes des questions migratoires, cet acte de l’Algérie est une violation flagrante des accords et traités internationaux signés et ratifiés par l’Algérie. Il constitue aussi une violation grave des droits de l’homme et des principes de la migration dans le monde.

      http://malijet.co/societe/diaspora-immigration/migration-chasse-aux-sorciers-de-lalgerie-contre-les-migrants-maliens

    • En Algérie, la chasse aux migrants continue pendant la contestation

      Les autorités algériennes multiplient les opérations de reconduite à la frontière du #Niger de migrants subsahariens. Lesquels migrants dénoncent des pratiques brutales, en dehors de toute procédure, avec des biens confisqués et des personnes parfois livrées à elles-mêmes en plein désert.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/100419/en-algerie-la-chasse-aux-migrants-continue-pendant-la-contestation?onglet=