• Les poissons pilotes de La Colline | La Colline théâtre national
    https://www.colline.fr/spectacles/les-poissons-pilotes-de-la-colline

    Wajdi Mouawad, directeur de La Colline vous donne rendez-vous du lundi au vendredi à 11h pour un épisode sonore inédit de son journal de confinement, de sa propre expérience à ses errances poétiques : Une parole d’humain confiné à humain confiné. Une fois par jour des mots comme des fenêtres pour fendre la brutalité de cet horizon.

    • C’est beau en effet merci pour le partage @jacotte et pour le signalement @touti

      Je met des notes pour retrouvé certaines choses qui m’ont plus
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      « il n’ y a pas de felis catus policier »
      #nos_ennemis_les_bêtes (pour le fichier du 6 avril)
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      #sacrifices_humains #infanticide #chimu #dernier_sceau (pour le 3 avril)

      Pourquoi des enfants et des lamas étaient-ils sacrifiés par le peuple Chimú ?
      https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2019/02/pourquoi-des-enfants-et-des-lamas-etaient-ils-sacrifies-par-le-pe

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      Le ciel était à boire tant il était bleu.

      (31 mars)

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      Infiniment grand & infiniment petit

      L’espace est une mémoire qui viens vers nous.

      (30 mars)
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      Accepter de ne pas être capable de faire le vide.

      exercices spirituels d’Ignace de Loyola & le dieu coronavirus (27 mars)
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      La nuit déplie nos âmes et si le jour existe c’est grâce à la nuit - la nuit serais éternelle sans la nuit

      (26mars)
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      La mutation - Les morts-vivants et l’aveuglement

      Résister au confort des situation inconfortables

      (25 mars)
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      Le son [ɲ] et la perversité de la langue française,

      Langue vicieuse, langue méchante qui ne connais rien de l’hospitalité de la langue arabe.

      (24 mars)
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      Peut être que je sature mais j’aime moins les premiers jours de son journal. Il y parle d’ailleurs beaucoup de son fils et ne mentionne qu’une fois sa fille, j’aime pas trop ca.

    • J’ai surtout été sensible au fichier du 6 avril, quand il chuchote à celle ou celui qui va mourir seul·e pour l’aider à avoir moins peur, c’est bouleversant.

      Après, oui @mad_meg on dirait que le simple fait d’avoir des couilles plonge l’être dans une insensibilité totale vis à vis des femmes, surtout en cette période de virilisme guerrier ou les femmes sont redevenues un #sujet_secondaire.

      J’en ai eu un aperçu dernièrement sur un long fil de discussion de technique web dont le sujet était « tous en débardeur ». Quand j’ai pris mon courage pour faire remarquer à l’ensemble de la liste le manque d’inclusivité du sujet du mail, personne n’a répondu, aucun retour, rien. Ça fait mal. Comme si l’exclusion n’était pas une question actuelle importante à combattre et que les mecs construisaient toujours plus de boysclub (même et surtout en affirmant leur inclusivité sur des chartes) et se suffisaient à eux-même.
      Et j’ai pensé « tu viens de te cramer », tu n’as plus de taf et tu dépends de leur bon vouloir à t’en filer, plus tu ouvres ta gueule moins ils auront l’idée de t’en refiler.

    • Au fait j’écouté « penser (l’art) dans un monde mauvais » ce matin, c’est un mec blanc qui parle mais il dit tellement de choses ou je me reconnais que je te le recommande aussi - https://www.youtube.com/watch?v=FH5liBXAMIY


      et en plus de l’intérêt de ce qu’il dit, il n’oublie pas les femmes, les personnes racisées, les classes défavorisées. Je l’ai mis par ici, sur un poste qui devrait t’interessé aussi et que je suis pas sur que tu ai vu quand je l’avais écrit
      https://seenthis.net/messages/828811
      Un truc qu’il dit qui tourne dans ma tete « je ne parle que de ce qui va mal » et dit « etre radical et non révolutionnaire » - il s’appel Geoffroy de Lagasnerie peut etre que tu es deja tombé sur lui.

    • Super @mad_meg je regrette de ne pas avoir pu profiter de ce type d’approche lorsque j’étais étudiante aux Beaux Arts à Paris. C’était l’époque des copains artistes de Lang le décadent lécheur de caméras où l’art se joignait à la niaiserie ambiante et flirtait avec la publicité en déniant toute politisation à « la culture ».

      19:33 « Il n’y a pas d’art désengagé, parce qu’à partir du moment où nous nous construisons comme artistes ou chercheurs, il y a déjà des dispositifs de la culture qui nous précède qui si nous ne les interrogeons pas nous les faisons fonctionner malgré nous. »

      Et j’en discutais avec @jacotte justement, car pour moi la simple pensée de circonscrire la culture à certains espaces et d’y coller un ministère est du même ordre que le fonctionnement d’un Ministère de la pensée Orwellien. Forme institutionnel du détournement de la connaissance et de la culture de tout un chacun·e pour en faire un objet de pouvoir et de mépris.

    • Moi aussi j’aurais bien aimé avoir ce théoricien sous la patte quant j’etais aux beaux-arts mais en même temps ca ressemble à pas mal de points de ma démarche. J’ai particulièrement aimé l’argument que l’art non engagé est un art engagé contre l’engagement . Et l’idée d’une partique cynique des institution qui est la version radicale dont il se réclame au lieu d’une démarche révolutionnaire. Aussi les tentative du parti communiste pour faire venir l’art aux ouvriers et ceux ci vexé qu’on leur mette des Picasso ou monochromes disant qu’on leur mettait du sous art alors qu’ils ont droit comme les autres à du Poussin ou du Vinci ^^

  • Les mecs formidables et la formidable #fraternité
    https://s14-eu5.ixquick.com/cgi-bin/serveimage?url=http:%2F%2Fartjapanexport.com%2Fwp-content%2Fuploads

    Ils avaient une relation de couple avec de très fortes tensions. Alexia avait une personnalité écrasante, il se sentait rabaissé, écrasé. Il va être jugé pour trois, quatre secondes de sa vie, ce n’est pas un mauvais homme, c’est un mec formidable

    C’est l’avocat de Jonathann, assassin et ex-conjoint d’Alexia Daval qui dit ca. Cette phrase est un bon exemple de blâme de la victime. Comme ce matin j’ai lu l’argument de soutiens de Valls à Gérald Darmanin accusé de viol.

    Je le connais, c’est un garçon de talent, je ne préjuge de rien, il a évidemment mon soutien

    La fraternité c’est aussi le fait que si Valls connaît Darmanin (ca m’étonne pas que ces deux là s’adorent), il ne la connaît pas « elle » la plaignante. Il parle du talent du « garçon », mais la « fille » est peut être encore plus talentueuse que Darmanin (ce qui est à la porté de la beaucoup de personnes). Qu’est ce que le talent de l’un viens faire ici ? Bon il préjuge pas mais son soutiens est affiché au garçon et non à la fille pour reprendre son vocabulaire de cours de récré.

    Défense que Blanche Gardin avait tourné en ridicule

    Quand j’étais petite, j’adorais être sur scène avec mes camarades, surtout que sur scène, le metteur en scène pouvait pas nous toucher. [...] Mais c’était un metteur en scène génial. Parce qu’il faut savoir séparer l’homme de l’artiste.", déroule-t-elle au micro le plus naturellement du monde. D’ailleurs c’est bizarre cette indulgence qui ne s’applique qu’aux artistes. Par exemple, on ne dit pas d’un boulanger « Oui, d’accord, c’est vrai, il viole un peu des gosses dans le fournil mais bon, il fait des baguettes extraordinaires ! »

    Ca s’applique pas qu’aux artistes car les exemples ci dessus montrent que c’est pas toujours le cas.

    #féminicide #viol #culture_du_viol #victime_blaming #virilité #masculinité #nice_guy

  • http://egalitariste.tumblr.com/post/165934300479/cher-nice-guy

    L’amour de l’Autre comme une drogue
    Donc, le problème, avec notre société, c’est qu’elle se borne à nous faire croire que sans être aimé par les Autres, on ne peut pas être heureux, mais qu’en plus, l’amour des autres se mérite. Si tu veux être aimé il faudra que tu sois plus ceci, moins cela. Il ne faudra surtout pas que tu sois toi-même (et puis quoi encore ?) Tiens achète une voiture, une maison, des vêtements, fais des cadeaux coûteux, etc, etc. Notre monde consumériste veut que tu sois persuadé que tu n’es jamais assez bien pour tes pairs, car ainsi il peut te vendre des quantités de choses pour t’aider à parvenir à un idéal inatteignable. Le pire, c’est que ce n’est pas fait sciemment par les gens qui créent les médias et les publicités. Ils se contentent de reproduire un schéma qu’ils connaissent et qui fonctionne d’un point de vue commercial, sans même penser au fait que c’est un mensonge et au fait que ça engendre tant de souffrances.

    En attendant, c’est comme ça que les relations inter-dépendantes sont possibles : comme on n’est plus capables de s’aimer soi-même, on attend des autres de recevoir de l’amour -parce que tout être humain en a besoin-, comme un mort de faim attendrait qu’on le nourrisse parce qu’il n’a plus la force de le faire lui-même. Et finalement on se transforme en drogués en manque de cam : les autres sont nos dealers, et si le manque se fait trop sentir, la souffrance pousse à la haine et à la violence (qu’elle soit physique, mentale ou verbale). Tout comme un/e héroïnomane en manque de sa dose sera prêt/e/s à faire beaucoup de choses pour l’avoir, ceux qui manquent d’amour parce qu’incapables de le trouver en eux-mêmes vont essayer de trouver une raison, un coupable qui expliquera leur mal-être.

    Pour les hommes dont j’ai parlé plus haut, les Nice Guy, les coupables sont toutes trouvées : ce sont celles qui leur refusent leur « dose ». Couplé à une éducation sexiste qui prétend que les femmes seraient toutes pareilles, ça donne le fameux « toutes des salopes (sauf maman) ». En outre, depuis leur plus tendre enfance, on a appris aux hommes qu’action = récompense. Tu sauves la princesse, tu peux la baiser, tu payes le resto, tu peux la baiser etc etc. C’est ce que nous apprennent les médias. Il y aurait des « techniques » pour pécho, comme si toutes les femmes fonctionnaient de la même manière et qu’il suffisait d’avoir cette fameuse formule secrète et mystérieuse pour toutes se les faire. Finalement, les femmes sont vues comme des machines dans lesquelles on mettrait des jetons « Gentillesse » jusqu’à ce que du sexe finisse par tomber. Sauf que cette technique qui est vendue comme LA solution pour avoir des relations sexuelles ne marche pas toujours (et c’est même problématique si une femme couche avec vous juste parce qu’elle vous trouve gentil). Et des frustrations et incompréhensions se mettent en place.

    Pour reprendre la métaphore du drogué, c’est un peu comme si je disais à un héroïnomane qu’il aurait sa cam s’il me donnait de la thune et qu’une fois les billets en poche je me barrais sans rien lui filer. Le truc, c’est que contrairement à l’Héroïne, l’amour et le sexe ne sont pas des choses qui se donnent et s’échangent comme des objets ou des services sous contrat, si la personne n’a pas explicitement précisé qu’elle était là pour ça (auquel cas, vous avez en face de vous un/e Travailleur/se du Sexe et c’est un tout autre sujet). Que ce soit contre de l’argent ou contre de la gentillesse, une femme ne donnera pas de l’affection ou du sexe parce que (outre situation explicite ou les deux parties se sont mises d’accord) ces choses ne se troquent ni ne s’échangent pour peu qu’on prenne en compte le désir et le consentement de la personne. C’est quelque chose qu’on donne et qu’on reçoit de manière inconditionnelle. Mais pour ça, encore faut-il ne pas en avoir besoin. D’où l’importance d’être capable de s’aimer soi-même avec bienveillance et respect.

    #amour #PUA #nice_guy #féminisme

  • Bonjour ami·e·s de @seenthis
    Suite à vos réactions toujours très positives à mon travail artistique et pour laquelle je vous suis très reconnaissante. Et vu la part importante, et de plus en plus, que @seenthis à dans mon travail. Je me suis dit que ca vous intéresserait pour certain·ne·s d’avoir une vue plus précise sur mon processus de création. Ca m’intéresse aussi de manière égoïste parce que j’utilise déjà beaucoup @seenthis pour mon archivage et que c’est un outil génial. En plus ca me permet d’avoir des retours encourageant ou riches avec vous et de bénéficié de vos connaissances. Et je pense que plus on voie comment ca fonctionne le processus de création, plus ca pourra donner envie à d’autres de s’y mettre.

    Du coup j’entame la rubrique de #workinprogress #mad_meg avec les parchemins de magie #soeurcière. C’est une nouvelle série issue des discussions et info que j’ai eu ici sur la chasse aux #sorcières . C’est lié aussi au #mégèrisme aux questions d’ #empowerment et #disempowerment. Les premiers parchemins sont visibles ici : https://seenthis.net/messages/578691

    Je vais faire une discussion par dessin comme ca je mettrais l’avancement du travail dans les commentaires. Ca permettra de mettre à la fin le résultat et de voire tout le chemin. Comme les parchemins ont du succès et que ça m’inspire beaucoup je vais probablement en faire une petite quantité dans les prochains temps.

    Pour le moment voici le menu des sorts dont je dispose.

    – sort pour amélioré la participation des hommes et enfants aux travaux ménagers dans les foyers. ( http://www.madmeg.org/ma1 )

    – sort pour enchanté un godemiché ( http://www.madmeg.org/mb1 - invocation par @dora_ellen )

    – sort pour apaisé la douleur des règles ( http://madmeg.org/mb3 - invocation Clémentine B.Calcutta )

    – sort pour incité les hommes à porter un #remonte_couilles_toulousain (voire ici https://seenthis.net/messages/581287 et http://www.madmeg.org/ma2 )

    – sort pour retrouver les noms féminins de la langue française ( https://seenthis.net/messages/581297 et
    http://www.madmeg.org/mb2 )

    – sort pour lutter contre l’invisibilité des femmes dans la culture ( https://seenthis.net/messages/586025 )

    – sort pour renforcer les mères célibataires. ( https://seenthis.net/messages/582382 )

    – sort pour que le masculin ne l’emporte pas (en grammaire mais pas seulement http://madmeg.org/mb4 https://seenthis.net/messages/582584 - invocation par @dora_ellen )

    – sort contre la grossophobie ( http://madmeg.org/mb5 https://seenthis.net/messages/595714 - invocation par @dora_ellen )

    – sort pour la reconnaissance de nos compétences (dans le domaine des sciences mais pas seulement http://madmeg.org/mb6 https://seenthis.net/messages/595716 - invocation par @dora_ellen )

    – sort pour renforcer la sororité

    – sort pour apaisé la colère des femmes suite à une discussion sur le féminisme avec un #mansplanneur (celui là se décline probablement avec des variantes #nice_guy #manarchistes #masculiniste #pro-féministe les copines peuvent passé leur commande) -

    – sort pour avoir une ménopause agréable et qui rende plus puissante. (l’idée me viens à l’instant suite à la discussion tenu ici : https://seenthis.net/messages/580900 )

    – sort pour qu’on laisse les mères allaité si elles le veulent et comme elles le veulent. (Utiliser Isis et Horus)

    Je mettrais à jour la liste avec des éditions si vous avez des idées, demandes, propositions elles sont les bienvenus et je mettrais dans les infos sur le parchemin - d’après une idée de : ... avec le nom que vous préférez. L’idée des sorte c’est qu’ils rendent les femmes plus puissante et les hommes moins puissants pour parvenir à rétablie la balance. Je ne sais pas si je ferais des sorte sur d’autres dominations, ou alors de manière intersectionnelle avec la question des femmes toujours impliqué. Par exemple je peu faire des sorts contre le #virilo-carnisme ou contre la #misogynoir mais pas simplement sur le #carnisme ou le #racisme ca sera à d’autres de les faire.

    J’ai entamé aussi un grand dessin sur les résaux sociaux. Pour le moment il s’appel #Zuckerberk mais le titre est temporaire et ca se passe ici : https://seenthis.net/messages/581398

    Merci pour votre attention et pour tous ce qu’on partage.
    Vive @seenthis un rezo qui sent pas les fesses de bouc !

  • Les clichés sexistes de la « friendzone » | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/123695/lfriendzone-sexiste

    C’est là toute l’ambiguïté du concept. Associer la friendzone à la « castration » ou à l’asexualité, comme le Studio Bagel et d’autres le font, c’est reprendre un poncif : l’idée préconçue et sexiste qu’un homme serait privé de sa masculinité ou de sa sexualité si une femme ne lui accorde pas ses faveurs romantiques ou sexuelles. D’une situation simple et commune, on passe à une « humiliation » vécue, de surcroît, comme une « injustice ». Comme si être « gentil » avec une femme donnait un pass pour coucher avec elle (mais s’agit-il vraiment de gentillesse si elle est feinte pour mieux atteindre un objectif de séduction ?). Comme si l’amitié proposée par une femme à un homme ne valait rien, parce que cette amitié, entre deux personnes de genre différent, n’est pas censée exister. Que l’on pouvait perdre du temps à être sincèrement gentil. Et surtout, comme si arrêter de bien se comporter avec une femme, pour paraître « plus viril », allait mécaniquement la séduire.

  • Misère sexuelle mon cul | Les Questions Composent
    https://lesquestionscomposent.fr/misere-sexuelle-mon-cul

    Partons du principe que nous, humains, nous avons besoin d’un certain nombre d’interactions les uns avec les autres : interactions sociales, vie affective et vie sexuelle. En gros nous avons besoin d’avoir des gens à qui parler, de la sympathie, des câlins et du sexe.

    Je ferais remarquer en passant que certaines personnes n’ont pas ou peu besoin de sexe, qu’on voit des gens s’accommoder parfaitement bien d’une vie sans sexe, et que le sexe, ça peut être tout à fait autre chose qu’un rapport avec pénétration. Mais bon. Même si je pense qu’en réalité, c’est un peu plus compliqué que cela, mettons que de base, on ait besoin de sexe,

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    Troisièmement, les femmes aussi ont besoin de sexe, penser que les femmes ont naturellement moins besoin de sexe que les hommes, c’est déjà un parti-pris à la Zemmour. Mais qu’entends-je ? « Les femmes trouvent facilement des partenaires sexuels ? »

    Ho ho ho. Je me gausse. Ha ben oui, tiens, moi qui suis une femme, si une envie me démange, il me suffit de décrocher mon téléphone, d’appeler un pote et de lui dire « hé, toi, là, viens me sauter ! ». Il faut arrêter avec ces conneries. Et encore, moi, je suis jeune, sportive et pas dégueu physiquement. Ma voisine de palier qui a la cinquantaine, les dents de travers et qui louche, elle a pas besoin de sexe, elle ? Ha mais ça doit pas être une femme, les femmes, c’est juste les belles. Et ta grande-tante avec des poils sur le menton, elle a pas besoin de sexe ? Elle a des mecs qui accourent quand elle siffle ? Elle a bien de la chance !

    Non, messieurs. Quand on est une femme, on a pas des bites à disposition n’importe quand pour s’envoyer en l’air. Même si on fait partie de la minorité correspondant à peu près aux canons de beauté en vigueur (si tant est qu’il soit possible d’y correspondre), on a pas 50 amants qui font la queue (!) derrière la porte. Quand on a envie de sexe, on fait comme vous, on se prend en main.

    L’existence de la prostitution ne répond pas à un besoin d’avoir des partenaires sexuelles ; elle répond à un « besoin » socialement construit qui est celui d’avoir une femme à disposition pour baiser, n’importe quand, n’importe comment, sans nécessité de séduction, juste en allongeant la monnaie et hop. Mais si ce besoin existe, c’est parce qu’on le créé culturellement.

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    Cette « misère sexuelle » qui toucherait exclusivement les hommes, je n’y crois pas une seconde. C’est vrai, il y a beaucoup de misère sexuelle et affective, parce qu’on vit dans une société de consommation, dans une société puritaine où le sexe est tabou. Mais je ne vois pas en quoi acheter du sexe et de l’amour entraverait cette misère, qui serait soi-disant réservée aux hommes. Les hommes font face à un type particulier de « misère sexuelle » qui les fait se lamenter sans cesse, parce qu’ils prennent les femmes comme des objets. Ils pensent qu’ils sont malheureux parce qu’ils n’ont pas de femme, ils n’ont pas de femme parce qu’ils se comportent avec elles comme si elles devaient être leurs domestiques. Et ils se disent « je suis un mec bien, je suis gentil, pourquoi elles couchent pas avec moi, ces salopes ? Les grosses putes ! Je suis gentil, pourtant. »

    #male_entiltement #poirisme #misère_sexuelle #prostitution #domination_masculine #nice_guy
    @sombre

    • Merci @biggrizzly :)
      @aude_v
      Je trouve aussi ca fatiguant parfois mais vu que le language est un outil qui sert l’oppression ca me semble important d’être précautionneuses et précautionneux avec. De toute façon quand des féministes veulent utilisé l’expression misère sexuelle hors du contexe habituel il leur faut enrober l’expression d’une explication spécial car dans le sens commun de l’expression il y a tout cette construction liée à la culture du viol qui est impliqué.
      Je veux bien utilisé cette expression en contexte non mixte avec les précisions dont on a deja parlé. J’ai utilisé surtout l’expression « misère sexuelle masculine » pour marqué le fait que je parle d’une manière bien précise d’utilisé l’expression, celle du sens commun pas du sens féministe politisé. Kamel Daoud dont est parti la discussion l’utilise dans le sens commun, celui d’une frustration d’accès au corps des femmes de la part d’hommes cis hétéros de certaines catégories socio-culturelles.

      Pour la misère sexuelle masculine dans le sens commun, en creux elle sous entend une « richesse sexuelle féminine ». Car si les hommes sont prétenduement en « misère sexuelle » c’est qu’ils imaginent qu’on peu etre riche sexuellement. C’est l’idée que les femmes peuvent pécho facilement n’importe quel mec, l’idée qu’etre un objet sexuel convoité par les hommes serait un privilège. L’expression « misère sexuelle » relève de la #renversionite ou inversion de valeur habituelle entre dominant·e et dominé·e·s. Il y a le tag #inversions_patriarcales pour ca il me semble.

      L’expression traduit aussi la rivalité sexuelle entre les hommes. J’appel ca le « Mâle-alphisme » depuis peu. Si certains hommes se disent miséreux sexuellement ou désignent des groupes d’hommes sensé l’être (cf. Daoud), ca sous entend qu’il pensent qu’il y a d’autres hommes qui sont fortunés sexuellement. Ca relève de la compétition entre dominants et ce due d’être le mâle alpha. #mâlealphisme
      Les hommes pauvres VS les hommes riches, les hommes racisés VS les hommes blancs, les hommes jeunes VS les hommes agés, les hommes minces VS les hommes gros, les hommes beaux VS les hommes laids, les hommes « gentils » VS les bad guys ...

      Il aussi possible d’utilisé l’expression misère sexuelle dans le contexte des hommes en situation de handicape, là aussi les femmes ne sont pas comprises dans cette expression et cette « misère sexuelle masculine » sert surtout d’argument à la légalisation de la prostitution.

      Il est aussi parfois mais rarement possible que l’expression désigne l’homophobie, la transphobie et la lesbophobie mais c’est dans un contexte militant comme le contexte féministe. L’utilisation de l’expression est accompagné d’une précision spécifique.

      Je ne veux pas interdire l’expression, je ne peux rien interdire de toute façon. Je veux juste faire comprendre ce que cette expression dans le sens commun, est un élément de la culture du viol. Je sais que toi tu sais @aude_v mais comme ca interesse @biggrizzly et que c’est parti de cette phrase de Kamel Daoud j’en profite pour pousser ma reflexion là dessus (merci @seenthis ).

      @+

  • Agressions sexuelles en réalité virtuelle (L’ADN)
    http://www.ladn.eu/inspiration/in-vivo/agressions-sexuelles-en-realite-virtuelle

    La question du #consentement et la réalité virtuelle… à pleurer.

    Là où le jeu devient franchement gênant, c’est qu’il permet d’agresser sexuellement les femmes, toutes virtuelles soient-elles, qui peuplent l’île. Oui, agresser sexuellement : elles expriment leur refus, leur volonté de voir le joueur les laisser tranquilles, et pendant ce temps le but est de trouver un moyen de leur toucher le nichon ou de voir ce qu’il y a sous leur culotte.

    #éducation_des_garçons #jeux_vidéos #culture_du_viol #sexisme

    • En fait, le vrai but du jeu c’est de mettre la trique à de jeunes (ou moins jeunes) mâles qui sont en période de famine sexuelle. Mais pourquoi sont-ils en période de famine, me direz-vous ? A 75 % parce qu’ils se comportent comme des goujats. En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.

      Éducation des garçons ? euh ...

    • @sombre
      La « famine sexuelle » comme tu dit est toujours au masculin et fait partie de la culture du viol.
      Montrer aux garçons qu’il est amusant de toucher les seins-fesses-soulever la jupe des filles/femmes fait partie de la culture du viol.
      Croire qu’il est « triquant » d’humilier sexuellement les filles et les femmes, de les forcer contre leur consentement, est vraiment grave.
      Ceci fait partie de l’éducation des garçons, les filles ne sont pas éduqué à cela et cette éducation donne les moyens et l’habitude aux garçons et plus tard aux hommes de dominer-opprimer-humilier les filles et plus tard les femmes.

      On apprend pas aux filles à s’amuser à tripotter les couilles des garçons et on ne leur propose pas de jeux vidéos dans lesquel elles sont invité à s’amuser à les humilié sexuellement.
      On apprend pas aux filles qu’elles sont en famine sexuelle - expression extrèmement sexiste. Les garçons ne sont pas en famine sexuelle, il n’y a pas de famine sexuelle, c’est une invention patriarcale pour justifier le viol et la prostitution.

      Et le mot « goujat » est un bel euphémisme pour dire qu’on leur apprend à dominer les filles et à les humilier.
      Enfin pour le consentement ca serais pas du luxe que tu t’informe un minimum sur ce que c’est... tripoter une fille ou une femme contre son consentement ca à un rapport avec le consentement !

      Je te conseil de lire attentivement ce poste ; https://seenthis.net/messages/523508

      #déni #domination_masculine #macho_de_gauche

    • @mad_meg

      On apprend pas aux filles à s’amuser à tripotter les couilles des garçons et on ne leur propose pas de jeux vidéos dans lesquel elles sont invité à s’amuser à les humilié sexuellement.

      Ah oui, j’avais pensé à écrire ça ... mais est-ce que ce type de jeu plairait aux filles ?

      On apprend pas aux filles qu’elles sont en famine sexuelle - expression extrèmement sexiste. Les garçons ne sont pas en famine sexuelle, il n’y a pas de famine sexuelle, c’est une invention patriarcale pour justifier le viol et la prostitution.

      Malgré tout je peux t’assurer que, personnellement, je connais ce syndrome de manque. Mais comme je suis une personne bien élevée et de surcroît extrêmement timide, je me débrouille « autrement ».
      #je_suis_malade_mais_je_me_soigne

      Et le mot « goujat » est un bel euphémisme pour dire qu’on leur apprend à dominer les filles et à les humilier.

      Je te propose « gros/petits/vieux cons libidineux » ...

      Je suis d’accord avec l’article que tu mentionnes en ce qui concerne la culture du viol et le consentement d’une personne à avoir des relations sexuelles avec une autre mais on dirait que tu ne comprends pas toujours mes intentions. C’est vrai que je m’exprime souvent de façon abrupte et elliptique mais tu t’énerves vite me semble-t-il.

      Pour faire obstacle à la culture du viol, les féministes ont imaginé une culture du consentement, où le consentement est valorisé. Dans une telle culture, il est primordial de s’assurer du consentement d’une autre personne avant de la toucher. On comprend que le consentement doit être continu, répété, clairement affirmé, et que la communication est donc nécessaire entre deux partenaires.

      Cela me paraît tellement évident.

    • C’est vrai que je m’énerve. C’est parce que je suis de l’autre coté du viol que toi et de l’autre coté du consentement et de l’autre coté de la misère sexuelle.

      C’est comme si tu était un patron bourgeois et que tu reprochait à un prolétaire au chômage de s’énerver quant tu lui parle de tes graves problèmes d’ISF et du fait que tu va avoir du mal cette année à partir en famille à Courchevel pendant 3 semaines.

    • Le fait que je sois un mâle me place donc du mauvais côté du viol. Admettons. Mon sexe (que je n’ai malheureusement pas choisi) me cantonne à n’être que compatissant envers mes « sœurs » qui sont potentiellement victimes. Je déconstruis pourtant mon éducation genrée qui aurait voulu faire de moi « un homme, un vrai ».
      Il y a longtemps, j’ai rencontré une fille du même âge que moi qui avait subi un viol. Elle était dans la colère contre les hommes qui, pensait-elle, étaient tous des violeurs potentiels. Cette colère elle me l’a fait partager : j’ai eu des envies vengeresses contre les connards qui lui avaient fait ça et j’ai eu honte pour mes congénères mâles. Seulement, on ne peut pas rester éternellement dans cette colère. Dénoncer, appuyer là où ça fait mal, c’est bien. Mais me comparer à un « patron bourgeois », là, je trouve que tu exagères. Mais bon, c’était sûrement un artifice de rhétorique.

    • Bah moi je parle de politique et toi tu me parle de toi. Si on parle de politique par rapport aux classes sociales je pense que tu comprend qu’il y a pas de temps à perdre à rassurer les gentils patrons pour leur dire qu’ils sont gentils. Ils profitent de privilèges et c’est de ca qu’on veux parlé.

      Tu dit qu’il y a une « famine » sexuelle chez les garçons. Pourtant la plus part des garçons ont des mains et peuvent s’en servir pour se masturber alors en quoi sont ils affamés ?

      Ici @heautontimoroumenos donne un exemple très claire de la construction de cette éducation masculine à la domination sexuelle des femmes et ton premier commentaire à été de nier ceci :

      En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.

      Éducation des garçons ? euh ...

      Et après tu as parlé de toi, qui est timide et gentil. Mais il y a des patrons timides et gentils tout comme toi et c’est pour ca que j’utilise cette comparaison parceque dans ce rapport d’oppression là tu comprend.
      Parler de ton cas c’est une dépolitisation du sujet et la misère (ou famine) à mes yeux elle est du coté des filles et des femmes qui sont violés, agressées, harcelées.
      Ce que tu appel misère sexuelle des garçons, les féministe appelent ca « male entitlement ».
      Tu dit que : En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.
      Mais il se trouve que le porno a tout à voire avec le consentement, car les femmes dans le porno ne sont pas consentantes (elle consentent à l’argent pas au sexe). C’est comme si un patron disait que ses ouvriers consentais au travail de nuit.
      Alors quant tu dit cette phrase sur le porno, sur ce jeu, sur le consentement et que tu nie que ce jeu est un moyen (parmis d’autres) pour apprendre aux garçons qu’ils ont droit aux femmes, qu’ils ont droit à l’accès aux corps des femmes et tu montre que tu as un point de vue de dominant (qui pense à ces problèmes de ski à courchevel).
      Tu dit aussi « mais est-ce que ce type de jeu plairait aux filles ? » pour moi c’est justement un problème car les filles on ne leur apprend pas à jouer à cela alors que les garçons on leur apprend et comment on leur apprend :
      – en leur disant qu’ils ont de la misère sexuelle
      – en les encouragant à trouver drole d’agresser des filles et des femmes
      – en leur donnant du porno
      – en leur donnant des prostituées
      – en leur disant qu’ils ont un droit aux corps femmes

    • @mad_meg et @aude_v : salut !

      On m’avait déjà dit que je ne savais pas communiquer mais je ne pensais pas que c’était aussi grave.

      Reprenons tout ça dans l’ordre :
      Vous me reprochez de parler de « famine sexuelle pour les garçons » (« jeunes ou moins jeunes mâles » comme je l’ai écrit dans mon commentaire). Vous pensez que je « trouve triquant » d’humilier sexuellement les filles et les femmes.
      Je parle de « famine sexuelle » comme d’autres parlent de « misère sexuelle », c’est tout. Que vous me disiez que c’est une notion construite culturellement sur une vision sexiste, j’en suis convaincu. Cela ne voulait pas dire que je m’arroge le droit de harceler des femmes (male entitlement) ou de les violer lorsque j’éprouve cette sensation.
      Vous me reprochez d’affirmer que ce jeu est « du porno déguisé » comme si j’étais dans l’approbation d’une telle démarche de la part des concepteurs de ce jeu. Où ai-je écrit que j’appréciais leur démarche. Au contraire je voulais dénoncer le mercantilisme de ce genre de producteurs qui justement profitent de la mauvaise éducation des garçons et, qui plus est, reçoivent l’approbation de la société tout entière, au détriment des femmes qui elles ne sont pas autorisées à s’amuser à mettre la main au paquet de ces messieurs car, non vraiment, ça fait « mauvais genre ».
      Je vous remercie pour le conseil de m’informer sur le consentement (et que même « ce ne serait pas du luxe »). Mais pourquoi imaginez-vous un instant que je serais capable de passer outre ce consentement si j’ai envie d’avoir une relation sexuelle avec une femme ? Là encore, quand ai-je dit cela ? Qu’est-ce qui vous permet d’interpréter dans ce sens ce que j’ai écrit.
      Et en quoi ai-je nié l’idée de @heautontimoroumenos quand j’écris « en fait, ce jeu c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement. ». Ce que je dis c’est ce que j’ai pensé : ce jeu joue sur les même ressort que la pornographie : humiliation des femmes, droit des hommes à disposer quand bon leur semble du corps des femmes, que les « actrices » porno sont tout sauf consentante mais bien au contraire exploitées, c’est ça que je voulais dire.
      « Éducation des garçons ? Euh ... » : là, c’était juste un trait d’ironie de voir relié cet article à ce tag, tellement il me semblait plus pertinent de substituer le mot « éducation » par « celui de « perversion ».

      Donc voilà pour la première partie à partir de laquelle tout a commencé à partir en vrille.

      Ensuite, (non, je ne reviendrai pas sur le patron frustré de ne pouvoir partir à Courchevel, comparaison qui, somme toute, m’a plutôt amusé), vous me reprochez de « parler de moi alors que vous, vous parlez de Politique ». Pourquoi devrais-je en concevoir une quelconque gêne ? D’autres ici le font sans que ça ne pose trop de problèmes. Et à ce propos,je ne pense pas qu’on puisse faire de la politique « hors-sol ». Si on s’investit politiquement, c’est qu’on a subi soi-même des humiliations, des injustices ou qu’on a été révoltés par les injustices subies par d’autres personnes ou groupes de personnes. Je ne comprends pas pourquoi je devrais taire mes expériences de la vie.
      Vous me prétendez « gentil » : qu’est-ce qui dans mon discours vous permet de penser que je suis « gentil ». Le fait que je sois révolté par ce qu’a dû subir la fille dont je parlais ? Je vous rassure, je n’ai pas essayé de la séduire en me montrant « gentil ». On a même failli s’engueuler sur des thèmes que je retrouve ici dont (entre autre) « TOUS les hommes sont des violeurs potentiels ».

      Merci pour le texte mis en lien "seenthis". Je l’ai lu avec attention et ça m’a rassuré : je ne corresponds à aucun critère définissant un mec « gentil » selon son auteure. Je n’ai même jamais osé inviter une femme à boire un verre (un seul) ou un café à la terrasse d’un bistrot.

      Que j’ai parfois des « pulsions sexuelles », ça me regarde (et c’est peut-être ma pathologie qui veut ça mais je me soigne) mais je n’ai jamais cru un instant que cela m’autorisait à proposer un plan cul à une femme ni à la traiter de sale pute si elle refusait.

      Quant à toi @aude_v, je me fous comme d’une guigne que tu m’offres un de tes « petits gâteaux » pour ma magnanimité ( ??? en quoi ai-je là encore montré que je l’étais ?). Je n’ai pas besoin de « bon point » pour ne pas me « comporter comme un salaud ». Et si un jour j’avais envie de me comporter comme tel, je me passerais de ta permission. Je n’ai jamais eu besoin de directeur-trice de conscience.

      Le problème avec vous deux, c’est que vous allez vite en besogne pour prêter des intentions à des gens que vous ne connaissez que par quelques bribes écrites sur le Net. Donc si vous n’y voyez pas d’inconvénients, je vais retourner à ma triste condition de mâle potentiellement violeur victime de son éducation sexiste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « male entitlement » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du féminisme et sortir vos sœurs de l’emprise sordide du patriarcat. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales mecs phallocrates d’un côté de la barrière et les braves femmes exploitées de l’autre côté. Une chose me rassure, c’est qu’avec de braves petites soldates comme vous, la frontière restera bien gardée.

    • Non tu rêve pas @francoiscarmignola1
      @aude_v et moi sommes des féministes qui desservons la cause.

      @sombre tu t’exprime très bien, le problème viens de ta position de dominant qui regarde la question du genre avec ses yeux de dominant et parle avec des mots de dominant.

      C’est l’occasion de ressortir pour la 500000eme fois ce texte :

      Il y a un moment où il faut sortir les couteaux. C’est juste un fait. Purement technique. Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez vous à sa place.
      Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité. L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme langage mais comme un bruit. C’est la définition de l’oppression [….] L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux. Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes.
      C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance.
      Ou : divertissement-corvée. Ou loisir-travail. Etc.
      Aller donc communiquer sur ces bases. »

      C’est ainsi que la générale réaction de l’oppresseur qui a « écouté » son opprimé est, en gros : mais de quoi diable se plaint-il ? Tout ça c’est épatant.

      Au niveau de l’explication, c’est tout à fait sans espoir. Quand l’opprimé se rend compte de ça, il sort les couteaux. Là on comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Pas avant.

      Le couteau est la seule façon de se définir comme opprimé. La seule communication audible.[…]

      Christiane Rochefort

      #incommunicabilité #langage #sortir_les_couteaux #sans_espoir #dominant #oppresseur_masculin #féministes_hystériques #féministes_qui_desservent_la_cause

      Ce texte a aussi sa place ici :
      "Trois raisons de cesser d’accuser les féministes d’être « sur la défensive » "
      http://decolereetdespoir.blogspot.fr/2016/09/trois-raisons-de-cesser-daccuser-les.html

      #tone_policing

      et pour finir ce texte me semble aussi fort à propos :
      "Vouloir que les hommes comprennent, cette entrave à nos luttes"
      http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2016/05/10/feminisme-hommes-pedagogie-viol-harcelement-militantisme

      Bonne lecture.

    • Merci @biggrizzly J’avais pas voulu me servir du rapport d’oppression racial ne sachant pas si @sombre comprendrait. C’est pour ca que j’avais choisi le patron qui parle de ses problèmes d’ISF pour essayé d’utiliser un rapport d’oppression qu’il devrait mieux connaître pour l’aider à comprendre ce qu’est être un homme dans le patriarcat. Mais il n’a absolument rien compris et à pris cela pour une plaisanterie et se prend pour une victime.

      je vais retourner à ma triste condition de mâle potentiellement violeur victime* de son éducation sexiste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « male entitlement » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du féminisme et sortir vos sœurs de l’emprise sordide du patriarcat. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales mecs phallocrates d’un côté de la barrière et les braves femmes exploitées de l’autre côté.

      Je vais tenté une traduction :

      je vais retourner à ma triste condition de blanc potentiellement agresseur victime de son éducation raciste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « néo-colonialisme » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs de l’anti-racisme et sortir vos sœurs et frères de l’emprise sordide de l’ethnocentrisme blanc. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales blancs racistes d’un côté de la barrière et les braves racisé·e·s exploitées de l’autre côté.

      je vais retourner à ma triste condition de patron potentiellement oppresseur victime de son éducation bourgeoise et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « classisme » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du communisme et sortir vos sœurs et frères de l’emprise sordide du patronat exploiteur. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales patrons exploiteurs d’un côté de la barrière et les braves prolétaires exploitées de l’autre côté.

      *dire que les violeurs sont « victime de leur éducation sexiste », c’est bien un point de vue de dominant. Les violeurs ne sont victimes de rien, ce sont les victimes des violeurs qui sont victimes. Les hommes ne sont pas victimes de leur éducation sexistes, comme les blanc·he·s ne sont pas victimes de leur éducation raciste et les bourgeois·es ne sont pas victime de leur éducation classiste. Ce sont les femmes, les personnes racisées et les personnes de classes sociales défavorisées qui sont victimes de l’education sexiste-raciste-classiste. Faut arreter de toujours faire passer les dominant pour des victimes et accusé les dominé·e·s d’opprimé les pauvres dominants avec leur « ton policing ».

      #renversionite #inversion_patriarcale
      voire aussi : https://seenthis.net/messages/422488

    • Bonjour.

      Non, je n’étais pas en train de bouder dans mon coin. J’avais pas mal de choses à faire et je n’ai pas vraiment eu le temps de préparer une réponse. Toutefois ...

      Méfiance @mad_meg : reprendre les propos d’un troll comme @francoiscarmignola1 pour étayer ton propos peut s’avérer dangereux. Et en fait, non, je n’ai jamais dit que @aude_v et toi desserviez la cause du féminisme (qui suis-je d’ailleurs pour prétendre qui sert ou qui dessert la cause du féminisme ?) et je ne vous traite pas non plus de « bonnes femmes chtarbées ». Donc, laissons ce monsieur à ses rêves hantés par les méchantes sorcières.

      Merci @biggrizzly pour son lien « seenthis ». Et oui j’avais également pensé à ce rapprochement entre la lutte des femmes et celle des personnes racisées.

      Je lis et relis vos commentaires et vos textes mis en lien dès que j’ai un moment à moi et j’essaie d’en prendre de la graine.

      Même si cet échange un peu rude m’a posé question (mais je ne vais pas chialer non plus), je continuerai à m’intéresser aux luttes féministes ainsi qu’à celles de tou-te-s les opprimé-e-s de ce monde quand bien même ma position d’homme blanc européen ne me permettra pas toujours d’appréhender à sa juste mesure les combats qui sont les leurs.

  • Coup de gueule | Féministes Debout
    https://feministesdebout.wordpress.com/2016/04/28/coup-de-gueule

    Quand notre rôle structurel à la Nuit debout ou nos réunions non-mixtes sont remises en question par des membres actifs du mouvement, quand on persifle en coulisses « mauvaise graine, gangrène, tu gênes », je ne suis pas franchement saisie d’hilarité. Je n’ai pas envie de rire car ces tergiversations sont autant de tapes fraternelles dans le dos des braillards qui nous embrouillent pendant les réus non-mixtes et des complices silencieux qui les applaudissent des yeux, autant de feux verts à ceux qui, ne venant à la Nuit debout que pour (nous) coucher, louchent, touchent, violent.

    Oui, violent.

    Et ce n’est qu’à demi-bouche que je m’esclaffe quand une femme est victime de viol sur la place de la République.

    Et c’est à gorge ployée que je ris quand cette même femme dénonce en AG ce dont elle a été victime et que le débat qui s’ensuit se focalise sur « la mauvaise image que cela pourrait donner du mouvement », ne valant alors pas mieux que ce mec qui, entre deux hématomes, musèle sa compagne d’un atomique « crie moins fort, les voisins vont t’entendre ! », pas mieux que ce président de la République qui, feignant de découvrir que ses soldats violent à tour de bras dans les ex-colonies, ne se soucie que d’éviter à « l’image de la patrie » d’être maculée de scandale, oui, dans ces moments-là, vous ne valez pas mieux que ça.

    N’étions-nous pourtant pas tou.te.s d’accord à la base pour dire que #onvautmieuxqueça1 ?

    Quand, pour lutter contre ces violences sexistes, certains membres actifs du mouvement se contentent d’une initiative que ne manquerait probablement pas de saluer la police Hongroise2, à savoir aller conseiller aux meufs de ne pas trop boire et de ne pas rester seules pour « éviter de se faire violer », c’est jaune que je ris, jaune comme la couleur de ceux qui trahissent leur cause.

    Tant qu’on y est, on devrait suggérer aux meufs qui veulent vraiment « éviter de se faire violer » d’organiser des Nuits debout à deux ou trois copines, dans leur chambre de bonne, autour d’une tisane drainante et de yaourts allégés ! Cela aurait tout de même le mérite de lever le doute sur les véritables intentions de celles qui continueraient de fréquenter la place de la République, ces pétasses bonnes qu’à se faire culbuter entre deux pissotières auraient au moins la décence de ne plus nous casser l’ambiance en AG avec des jérémiades de gonzesses.

    La culture du viol, c’est un peu votre perpétuelle « loi El Khomri » à vous, les hommes cis hétéros.

    #nuit_debout #non-mixité #féminisme

    • Je n’ai pas de meilleurs mots que la bloggeuse Crêpe Georgette pour décrire le bâillon de mauvaise foi et d’égocentrisme qui se déploie quasi systématiquement lorsqu’une femme parle de violences sexistes dans un espace mixte, y compris militant : « […] Ce qui devient le plus important n’est pas le fait de trouver un moyen de mettre fin aux agressions et au viol mais de ne pas blesser les hommes qui écoutent. Cet homme n’a pas eu de parole de soutien ou de réconfort face à ces femmes, il n’a pas souhaité en savoir plus sur la place des femmes dans l’espace public, comment elles le vivent et comment les hommes les y accueillent. Il a juste eu besoin qu’on lui dise qu’il était gentil.”3

      La plupart d’entre vous l’êtes, gentils, et j’en viens de plus en plus à me demander si ce n’est pas justement là tout le problème. Vous êtes gentils, mais pourtant vous nous coupez la parole en AG, vous êtes gentils mais pourtant vous débarquez à 2h du mat’ chez une fille qui vous plaît pour « lui faire une surprise », vous êtes gentils mais pourtant vous recommandez aux meufs de surveiller leur consommation d’alcool tout en tendant une énième 8-6 à votre pote déjà lourdingue à jeun, vous êtes gentils mais pourtant vous faites des plaisanteries sur nos tenues vestimentaires réactivant notre peur de n’être jamais rien d’autre que de la chair à chibre, vous êtes gentils mais pourtant vous n’aimez pas trop qu’on vous dise « non », c’est vrai, après tout si c’est demandé gentiment, je suis gentil j’ai dit allez steuplait avant de trépaner son sexe résigné

      Honnêtement, auriez-vous l’audace de prendre la parole dans la foulée d’un témoignage de licenciement abusif pour rappeler que « tous les patrons ne sont pas comme ça » ? Parce que vous, quand vous venez à la Nuit debout, vous êtes là pour demander plus de patrons gentils peut-être ? Non. Parce que là, vous êtes du côté de la barrière qui a intérêt à voir qu’il s’agit d’un problème systémique, qui a intérêt à concevoir plus qu’un label récompensant les oppresseurs pour leurs louables efforts de gentillesse, qui a intérêt à se doter d’outils théoriques et pratiques émancipateurs, transformateurs, radicaux.

      #nice_guy #domination

    • Alors, puisque vous vous fichez de nos témoignages comme d’une guigne, peut-être qu’un peu d’histoire vous donnera matière à réflexion :

      « À la fin du XVe siècle, une contre-révolution était […] en route à tous les niveaux de la vie politique et sociale. Tout d’abord, les autorités politiques s’employèrent à assimiler les travailleurs masculins les plus jeunes et les plus rebelles, au moyen d’une politique sexuelle qui leur procurait du sexe gratuit, et déplaçait le conflit de classe sur le conflit avec les femmes prolétaires. […] les résultats furent dévastateurs pour tous les travailleurs, car le viol de femmes pauvres soutenu par l’État sapait la solidarité de classe qui avait été conquise dans la lutte antiféodale. Il n’est pas surprenant que les autorités aient considéré les troubles générés par une telle politique (les bagarres, la présence de bandes de jeunes rôdant dans les rues la nuit à la recherche d’une aventure et perturbant la tranquillité publique) comme un moindre prix à payer en échange de la diminution des tensions sociales, obnubilées par leur peur des insurrections urbaines et par l’idée que les pauvres, s’ils prenaient le dessus, prendraient leurs femmes et les mettraient en commun. »4

      4 Federici Silvia, Caliban et la sorcière – Femmes, corps et accumulation primitive, pp.102-103.

      #culture_du_viol #historicisation #histoire

    • Les enfants appartiennent au père*, on le sait, et il n’y a pas si longtemps qu’il fallait, pour qu’une mère puisse faire traverser une frontière à l’enfant, qu’elle soit munie d’une autorisation du père, la réciproque ne se posant pas. Ce n’est pas qu’aujourd’hui et dans les pays riches la possession des enfants soit d’un immense intérêt économique, encore que... Les enfants restent par contre un très puissant outil de chantage en cas de désaccord conjugal : c’est leur possession que revendiquent les hommes, et non leur charge matérielle, qu’ils s’empressent de confier à une autre femme (mère, domestique, épouse ou compagne) selon la règle qui veut que les possessions des dominants soient entretenues matériellement par une (ou des) possession des mêmes

      *les pères n’hésitent pas à marquer leur propriété en leur donnant leur nom. Nommer c’est un acte d’appropriation et même si la loi l’autorise, les femmes ne peuvent toujours pas donner leur nom à ces enfants qui ne sont pas vraiment les leurs - http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/09/01/donner-le-nom-du-pere-une-tradition-quasi-inebranlable_4742007_3224.html

      #nommer #posséder #hétérosexisme #enfants #domination

    • Si on compare la relation de sexage avec la vente de la force de travail sur le marché classique, on se trouve confronté à la notion d’échange. Or il n’y a pas d’échange dans la relation de sexage, puisqu’en effet rien ne vient comptabiliser quelque chose que ce soit qui pourrait être la matière de rechange. Si rien n’évalue ou ne comptabilise, si TOUT est dû et si tout est propriété : le temps, la force, les enfants, tout, sans limites, la relation de sexage n’est pas une relation de marché

      #mariage #domesticité #bétail #esclavage #servage #viol #travail #sexage

    • Au sujet de l’éternel recommencement :

      l’idée qu’une classe soit utilisée (au sens propre : manipulée comme un outil), c’est-à-dire traitée comme une vache ou une moissonneuse, est dans le très progressiste esprit de nos contemporains, supposée relever de belles lurettes ou de despotismes orientaux autant que primitifs, ou au plus être l’expression d’un cynisme provocateur. Ce que nous avons sous les yeux, nous ne le voyons pas - pas même lorsqu’on appartient à la classe asservie.

      #nice_guy #notallman #Cologne #racisme #le_macho_c'est_pas_moi_c'est_l'autre

    • Sur le mariage :

      S’il exprime et limite le sexage, en restreignant l’usage collectif d’une femme et en faisant passer cet usage à un seul individu, il prive du même coup les autres individus de sa classe de l’usage de cette femme déterminée, qui, sans cet acte, resterait dans le domaine commun.

      Cf les harceleurs de rue qui te lachent la grappe quant tu leur dit que tu est marié ou que tu as deja un mâle propriétaire. Cf aussi « nos femmes » qu’il ne faut pas que les migrants touchent à Cologne, mais dont les européens n’ont rien à fiche qu’on les touchent à la fête de la bière.
      http://lesmotstuent.tumblr.com/post/140980985202/sud-ouest-020811-non-sud-ouest-3-viols-ce-ne#notes

      Cf aussi l’expression « femme publique » pour dire « prostituée ». L’épouse est une « femme privée » en fait la femme d’un seul propriétaire contrairement aux autres femmes qui sont la propriété de tout hommes. Les prostituées appartiennent tout de même souvent à un proxénète.
      #harcèlement_de_rue

    • Quels sont les moyens de l’appropriation de la classe des femmes ? a) le marché du travail ; b) le confinement dans l’espace ;c) la démonstration de force ; d) la contrainte sexuelle ;et e) l’arsenal juridique et le droit coutumier.

      Je met des exemples actuels pour bien voire qu’il n’y a pas de changements et que ce que dit Guillaumin est toujours d’une révoltante actualité.

      a) le marché du travail - 25% de salaire en moins, plafond de verre, et plancher collant, horaires fractionnée, mi-temps imposé, plus fort taux de chômage et harcèlement sexuel sur le lieu de travail.

      b) le confinement dans l’espace ; même pas une chambre à soi, harcèlement de rue, faible accès aux infrastructures urbaines conçu pour et par les hommes, enfermement à domicile. Sur cette terre, aujourd’hui, les femmes font 70% du travail, elles ont 10% des revenus et 1% de la propriété.

      c) la démonstration de force : agressions sexuelles dès l’enfance, soulevage de jupes, et et insultes sexistes dès l’école « maternelle ». Interdiction de se défendre et d’apprendre à se battre tandis que les garçon sont encouragé à la violence et à la compétition. Cf sexe fort -sexe faible. Violence systémique des hommes dans les couples et sa négation...

      d) la contrainte sexuelle : même si le viol est reconnu dans le couple, c’est tout de même un crime impuni. L’inceste est aussi accepté, ce qui est réprimé ce sont les tentatives de défense des victimes. On fait le procès des victimes dans les cas de viols. Le fait aussi que dans l’hétérosexualité on impose des pénétrations sexuelles seulement aux femmes. Les pénétrations sexuelles sont jugées humiliantes puisque « se faire enculer » et « se faire baiser » ne sont pas des perspectives heureuses dans le vocabulaire courant. Une femme doit être baisé, si elle est « mal-baisé » c’est un crime très très grave. Ca fait d’elle une femme mauvaise, la qualité des femmes est fonction des penis qui leurs pilonnent le col de l’utérus. Elles n’ont pas de valeur en soi, il faut un « bon » baiseur pour en faire une « bonne » femme. Là derrière il y a le notion de soumission, une bonne femme est une femme bien soumise sexuellement.

      e) l’arsenal juridique et le droit coutumier : les femmes sont toujours les n°2, moins de revenus = personne secondaire dans le couple. Par exemple pour la déclaration d’impôts, mise en dépendance de la déclarante n°2 du bon vouloir du déclarant n°1, le « chef de famille » dans les faits. Divorces toujours en faveur des hommes, garde alterné qui met les femmes à la merci des ex violents. Non payement des pensions alimentaires tout à fait ignoré. Perte de son identité avec la disparition du nom des femmes. J’ai encore pas vu de case « nom de jeune garçon » sur les formulaires administratifs. Flicage par la CAF des femmes. Privation des allocation des femmes en couples, y compris les pensions d’invalidités.

    • Contrat sexuel, contrat social, contrat de travail…


      https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2016/03/20/contrat-sexuel-contrat-social-contrat-de-trava

      Carole Pateman nous présente le contrat sexuel, le plus souvent passé sous silence, dénié, comme préalable au contrat social. Il est le contrat d’assujettissement par excellence, implicite, silencieux, ignoré mais fondateur de notre ordre social. Il donne propriété des femmes aux hommes et de toutes leurs productions, et permet aux hommes de jouir de leurs services et de profiter ainsi de la liberté que ces services leurs permettent. Cette liberté est décrite comme un attribut masculin, d’homme blanc occidental mais pas n’importe quel homme blanc, car nous ne devons pas oublier la hiérarchie entre les hommes blancs, qui est aussi oppressive ; les femmes se trouvant tout au bas de l’échelle et finalement, les seules, avec les esclaves, à pouvoir être totalement et infiniment appropriées.

      #objectivation #soumission #contrat_sexuel

  • prenez ce couteau (Lorsqu’on parle du rôle des hommes dans la...)
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/130616872811/lorsquon-parle-du-r%C3%B4le-des-hommes-dans-la

    Lorsqu’on parle du rôle des hommes dans la violence sexiste - dans des articles de journaux, dans des reportages télévisés sensationnalistes, ou dans les conversations de tous les jours - on se concentre surtout sur les hommes en tant qu’auteurs ou auteurs potentiels. Ces jours-ci, il ne faut pas regarder bien loin pour trouver des preuves de la douleur et de la souffrance que ces hommes provoquent. Mais en revanche, il est rare de trouver des discussions profondes sur la culture qui engendre ces hommes violents. C’est presque comme s’il s’agissait d’étranges aliens qui avaient débarqué ici d’une autre planète. Il est encore plus rare d’entendre des discussions approfondies sur les façons dont notre culture définit la “virilité”, et comment cette définition peut être liée à la chaîne sans fin des histoires de maris tuant leurs femmes ou de jeunes hommes violants des filles (parfois en filmant le viol) qu’on entend régulièrement.

    When men’s role in gender violence is discussed—in newspaper articles, sensational TV news coverage, or everyday conversation—the focus is typically on men as perpetrators or potential perpetrators. These days, you don’t have to look far to see evidence of the pain and suffering these men cause. But it is rare to find any in-depth discussion about the culture that’s producing these violent men. It’s almost like the perpetrators are strange aliens who landed here from another planet. It is rarer still to hear thoughtful discussions about the ways that our culture defines “manhood,” and how that definition might be linked to the endless string of stories about husbands killing wives, or groups of young men raping girls (and sometimes videotaping the rape) that we hear about on a regular basis.

    #nice_guy #culture_du_viol #deni

    • Les sales types

      A force d’entendre répéter toujours les mêmes choses concernant le viol, le harcèlement de rue, les violences sexuelles, mais aussi le racisme, l’homophobie, etc, il faut finir par se rendre à l’évidence.

      Il existe une dimension parallèle à la nôtre - la Dimension des Sales Types.

      Les Sales Types existent en-dehors du temps et de l’espace.

      Les Sales Types n’ont pas de parents, pas de frères et sœurs, pas d’ami-e-s, pas de collègues. Les Sales Types n’ont pas d’enfants. Les Sales Types n’ont bien entendu pas de relations amoureuses.

      La culture n’existe pas dans la Dimension des Sales Types. Les films, les livres, les chansons, l’Art, tout ça, ils connaissent pas. Ça ne les regarde pas. Ils ne savent même pas de quoi il s’agit.

      Ils doivent un peu s’emmerder dans leur univers, remarquez.

      C’est peut-être pour ça que parfois, les Sales Types, sans qu’on sache trop comment, un portail dimensionnel mal fermé sans doute, font subitement irruption dans notre réalité.

      Pouf !

      Juste le temps d’agresser quelqu’un, de laisser un commentaire dégueulasse sur Internet, de participer à une manifestation haineuse.

      Et pouf !

      Le voilà reparti.

      Vous avouerez que c’est embêtant.

      Mais au moins, c’est rassurant de se dire qu’ils ne restent pas là, parmi nous. Qu’on ne rit pas avec eux. Qu’on ne les frôle pas dans les soirées. Qu’ils ne font pas de films. Qu’on ne les épouse pas.

      Que personne ne les aime.

      Encore heureux.

      via http://mamie-caro.tumblr.com/post/130621200829/la-dimension-des-sales-types

  • Kafka today - GROSSE FATIGUE cause toujours....
    http://grosse.fatigue.free.fr/causetoujours/spip.php?article651

    Là où je travaille, dans l’une de ces institutions qui font semblant de pallier les lacunes de l’enseignement supérieur en faisant de la communication à outrance, eh bien, on communique. Mais pas n’importe comment. On multiplie des réunions où personne n’est dupe, et l’on rajoute des engrenages à une pendule qui ne donne jamais l’heure.

    Je ne sais pas si je dois encore coller ici des morceaux de chez @grosse_fatigue vu que vous le lisez tous, mais c’est plus fort que moi.

    • Et puis :

      A la gare, une jolie femme me sourit. Elle me suit du regard. J’ai compris : elle a sans doute quelque chose à me vendre. Les autres sont des clodos ou des junkies. Elle est là avec des tas de gens de la SNCF, une table et une nappe en papier, des chips industrielles et des gobelets en plastique ou l’inverse. C’est que la Région voyez-vous, voudrait que je m’abonne à leur service de vélo pliant de 20 kgs. Je m’esclaffe : je ne viens plus en vélo parce que les nouveaux trains Alstom n’ont plus de crochets pour accrocher la belle affaire, nos propres vélos. Je fais face à des gens enthousiastes qui imaginent faire le bien. Alors c’est dur. Je leur fais remarquer aussi que cette mesure écologiste vise à remplacer nos vélos par des masses, qui vont tomber dans chaque courbe, et que les contrôleurs empêcheront les gens de monter l’été, à cause des touristes. Je fais aussi remarquer à la dame en essayant de rester courtois - mais j’y arrive à cause de la fatigue - que nos trains régionaux roulent au diesel sur une ligne électrifiée depuis bientôt deux ans. Elle m’explique que c’est normal : les moteurs électriques sont en panne. Je ris aux éclats et leur propose tout le courage du monde. La jolie fille qui plie le vélo me sourit à nouveau. Je suis trop vieux ma chérie, quel dommage, tu avais l’air prometteuse.

    • @aude_v et @mad_meg Ça me questionne vachement votre réaction, et je n’imaginais certes pas déclencher une telle discussion.

      Hors du discours du dominant, est-ce que vous ne croyez pas que cette réaction de l’homme est aussi une rêverie éveillée ? Par exemple c’est mon cas, de temps en temps, et je n’ai pas l’impression d’être un sale macho (enfin j’espère, je vais demander à ma copine et je reviens).

    • A tous : je m’en fous. Les accusations des partisans du nouveau dogme, de cette novlangue de la gauche calibrée, aucun intérêt. Ce n’est pas en pesant chaque mot à l’aune du dominant/dominé que l’on comprendra le monde, au contraire. C’est même une façon de le réduire à néant. Voir un ennemi dans le langage, montrer du doigt ceux qui pensent mal ou que l’on imagine être dans un autre camp, celui des quoi déjà ?, c’est la délation pitoyable d’autrefois, c’est la petitesse de l’esprit... Tout petit, avec un # devant, pour montrer aux autres et pour punir. Surveiller, punir.

    • Je m’etais retenu de revenir, mais je voie que vous etes passé à l’insulte. Bravo @grosse_fatigue et @notabene !

      Je tag le machisme quant je le voie. Il est hors de question que je ne dise rien quant je voie des propos discriminant. Que vous messieurs ne le voyez pas c’est bien le problème. Un vieux steward (le masculin de hôtesse lol) dans une gare, vous ne lui auriez pas trouvé le sourire prometteur de trucs sans lendemain et pour lequel vous êtes « trop vieux mon chéri ».

      Et le fait que les hommes voient des promesses dans les sourires des femmes et des filles est grave en conséquences pour les femmes et les filles . Mais vous ca vous intéresse pas, vous êtes du bon coté de la bite et vous pouvez bien vous offrir le lux de fantasmé sur les jeunes femmes qui bossent dans des halls de gare. Et vous pouvez même vous payé le lux de le faire savoir et de vous faire des clin d’œil de connivence entre hommes au detour d’un texte sans rapport avec cet élément.

      Par rapport au novelangue, j’imagine que vous dites « nègre » aux noirs quant vous vous adressez a eux et « bougnoule » à tous les magrébins qui croisent votre route, comme vous me donnez du « putain merde » et du « connasse » un peu plus haut...
      Du coup je tague en passant #putophobie et #misogynie vu que croire que « Putain et Connasse » sont des insultes comparables à #Merde c’est assez degeulasse quant on y pense. Et Oui j’ai un CON je suis donc une CONNASSE ne vous en déplaise, ca me va très bien !
      Vous pourriez insulté vos violeurs de pères et vos proxo de frères pour changer mais non le novelangue c’est mal les néologisme sont un crime.

      Je vous montre l’exemple avec du novelangue comme il en faut pour vous faire décendre de vos piédestal de dominants :

      Biteux lamentables, Sale prostatique de merde !!!
      Vos sourires décatis et baveux, aucune jeune femme jeune n’y voie de promesse à part la promesse d’emmerdement ! Il serait tant que les mecs comprennent ca. C’est fini les concession à votre vieillerie, si vous êtes vieux et encore aussi macho c’est encore plus inadmissibles.

      c’est la délation pitoyable d’autrefois, c’est la petitesse de l’esprit... Tout petit, avec un # devant, pour montrer aux autres et pour punir. Surveiller, punir.

      La délation lol rien que ca. Alors quant je voie une injustice je la dénonce oui. Et tu n’a rien à voire avec un innocent et je n’ai aucun bénéfice à retiré de dénoncé ton machisme. Ca me coute même beaucoup plus cher qu’a toi sois en certain.

      Vous faire remarqué votre crasse machiste avec douceur, tact et gentillesse c’est pas possible. Vous en êtes la preuve. Je tag sobrement en citant l’extrait qui pose problème, c’est vous qui avez tenu à vous enfoncé et me poussé à vous insulté comme je le fait maintenant. Et je n’ai pas commencé à vous insulté et je rend les coups ne vous en déplaise ! Je sais que vous avez l’habitude que les femmes ne vous fassent pas remarqué votre domination sur elles.

      Je ne parlerait jamais du fond tant que le forme sert à rabaisser mes soeurs. Et dire que vous avez tel ou telle parole ou comportement sexiste c’est pas faire de vous les clônes de DSK ou une bande de Boko Aram, ni vous jetter à la poubelle de l’humanité ou vous punir comme vous dites. Je vous rend service, on est tous sexistes, la langue est sexiste, la société est sexiste, la sexualité est sexiste.
      Alors remerciez moi au lieu de me faire chier. Si je dit des choses racistes (ca peu m’arrivé, je suis blanche et j’ai grandi dans un monde raciste) ou homophobes ou je ne sais quoi de discriminant j’espère bien qu’on me le dira histoire que je m’améliore et que je ne blesse plus les gens avec des paroles discriminantes.
      Vous par contre vous m’insultez et mettez en doute mon intelligence et vous me demandez de vous montrer votre sexisme sans que ca vous dérange. Ouvrez les yeux, rendez vous compte de l’impossibilité de ce que vous me demandez. Personne n’a envie de voire ses propres privilèges et qu’on lui fasse remarqué quant il les utilise.

      Je repasserait pas par ici. Vous pouvez me traité d’hystérique, de casse-couille, de mégère et de mal-baisé tant que vous voulez. Je vous dit d’avance que oui je suis folle, oui je casse les couilles, oui je suis une mégère et non on ne me baise pas (sinon je casse les couilles encore plus fort, avec mes petits genoux de salope).

      Bon dimanche et encore bravo pour votre biterie et votre solidarité de couillards.

    • @grosse_fatigue

      Ce n’est pas en pesant chaque mot à l’aune du dominant/dominé que l’on comprendra le monde, au contraire. C’est même une façon de le réduire à néant. Voir un ennemi dans le langage, montrer du doigt ceux qui pensent mal ou que l’on imagine être dans un autre camp, celui des quoi déjà ?, c’est la délation pitoyable d’autrefois, c’est la petitesse de l’esprit... Tout petit, avec un # devant, pour montrer aux autres et pour punir. Surveiller, punir.

      Le langage tombe du ciel. Et disputer des mots et de leur sens c’est .. ; voir un ennemi dans le langage ? Réduire le monde à néant ?
      Ne vous méprenez pas. Peser la part des rapports de domination dans le sens des mots, c’est assurément déconstruire une certaine conception du monde. La vôtre, peut-être : mais ce n’est certainement pas « réduire à néant » "le" monde. C’est même y faire place pour celles qui n’en ont longtemps eu que comme objets.

      Savoureux, d’affecter comme vous le faites de n’y rien entendre, et de vous draper dans la critique de la novlangue tout en travestissant des tags en « délation » !
      Savoureux, d’accuser vos critiques de « surveiller et punir » après avoir ainsi étalé la banalité de vôtre #male_gaze

      #male_tears
      et
      #pov'chou

      aussi, tiens.

    • J’avais écrit un petit pavé, mais c’est tellement déprimant que j’ai tout viré.

      « Un sourire qui donne envie d’aller faire sa vie avec une autre personne » s’interprète donc en « Un sourire qui donne envie d’aller se vider les couilles parce que le patriarcat ». C’est proprement déprimant comme cette vision de la vie ne laisse aucun autre échappatoire que la plus profonde tristesse.

    • @mad_meg

      Votre niveau de français est si lamentable que je comprends mieux votre appétence pour les théories vaseuses du genre. Le monde dont vous rêvez est un cauchemar d’analphabètes. Quant à Martin, critique en miroir des théories fascistes, comme d’habitude pour une certaine extrême-gauche, qui ne sait plus ni quoi dire ni quoi faire depuis qu’elle a délaissé le combat pour l’égalité au profit de celui contre les « dominants », qui peuvent être n’importe qui et surtout n’importe quoi. BigGrizzly merci. Le reste m’inspire aussi la plus profonde tristesse, comme la connerie en mode mineure.

    • La jolie fille qui plie le vélo me sourit à nouveau. Je suis trop vieux ma chérie, quel dommage, tu avais l’air prometteuse.

      T’es sûr que tu parles pas d’une bagnole finalement ?

      Ce n’est pas en pesant chaque mot à l’aune du dominant/dominé que l’on comprendra le monde, au contraire.

      Et c’est toi qui parle de petitesse de l’esprit. C’est sûr qu’en tant que mââââle blanc hétéro, tu n’as peut être pas une grille de lecture du monde par le prisme dominant/dominé, y a tout qui te semble normal. Et c’est normal, ce qui ne l’est pas c’est de t’enfoncer dedans quand on te met le nez dedans...

      #male_fragility

    • @Nicolas : ok, j’ai compris, on est dans la Chine de Mao, il faut surveiller son langage, vous en êtes les gardiens.... C’est super. Avec des gens comme vous, on brûlera les trois quarts de la littérature, on ré-éduquera les « mâles blancs » (n’importe quoi, c’est l’Amérique !)... Le fascisme n’est pas que là où l’on croit... Quelle chance qu’internet puisse nous mettre en contact ! Autrefois, on ne perdait pas de temps à échanger...

    • @la dame agressive, là, plus haut

      Madame, sachez que nous autres pauvres mâles de ce début de siècle pouvons aimer une femme à la fois pour son cul et pour son esprit, son caractère, sa douceur, ses yeux, son indépendance...
      Tout comme je l’espère vous pouvez apprécier votre compagnon (ou n’importe quel type rencontré au cours d’une soirée) à la fois pour son humour, sa culture, sa tendresse... et ses beaux bras musclés.
      Le désir sexuel n’est pas incompatible avec le désir d’un bout de vie à deux : découvrir, voyager, élever les enfants, partager, rire, s’épauler.
      Ce déluge de bonnes paroles contre M. Fatigue est tout à fait stupide et inapproprié. Si vous lisiez son blog régulièrement, vous sauriez sans doute qu’il ne faut pas s’arrêter sur cette simple tournure : « Tu avais l’air prometteuse ». Oui, et alors ? Vous n’y voyez que la promesse d’une brève rencontre sexuelle ? Vous avez donc l’esprit bien étriqué.
      Tout comme Mr Nicolas qui s’offusque qu’on évoque le fascisme... en réduisant GF à un « mâle blanc hétéro » vous niez son individualité et les nuances de sa pensée. Vous le mettez dans le même sac que les gros vicelards et les vrais mysogynes. Et c’est peut-être bien ça qui rappelle le fascisme : nier les individualités, généraliser à tout crin. Surveiller, catégoriser, montrer du doigt, crier au feu.

      #pseudoféministesdepacotille

    • Oui, ça valait la peine. J’aime beaucoup GF, je comprends que son ton provocateur et son cynisme puissent déranger, mais je pense que c’est un homme sensible et qui a le courage de se poser des questions pour comprendre ce drôle de monde. Et de prendre le temps de partager ses réflexions et ses ressentis avec nous autres internautes anonymes. Et ça m’a un peu choqué de voir le faux procès qui lui était infligé à l’occasion de l’affaire dite du « Tu avais l’air prometteuse ».
      Sans rancune, monsieur. Il est peu probable que nous arrivions à nous comprendre. Mais si vous vous sentez prêt à dépasser les petites haines ordinaires et faciles, ce forum est l’occasion de discuter entre humains de sujets intéressants : « le véritable amour est-il asexué ? », ou bien « En tant que mâle blanc hétéro, ma vie est-elle forcément plus simple que celle d’une femelle noire homo ? »

    • #mecscplication #vraie_mecsplication_pas_de_pacotille

      Quant à juger des personnes en commentant leur orthographe… c’est juste une des bases du trolling, qu’on critiquait déjà ya plus de 15 ans… (et pourtant je suis moi-même un ayatollah de l’ortho, mais pas pour juger des raisons qui poussent une personne à être en colère, c’est juste laid). Tout le monde n’a pas eu une super petite enfance, durant laquelle on était épanoui à l’école, à avoir l’esprit libre et décontracté pour bien retenir les super leçons importantes de la primaire + des parents qui aident le soir, etc, loin s’en faut… très loin s’en faut (et je parle là de ce que je connais autour de moi, pas de personnes de ce fil de discussion, que je ne connais pas personnellement).
      #laideur_morale

      En tout cas, pour le coup, l’histoire vraie des doubles points de vue racontée par @aude_v m’a beaucoup amusé (si l’on peut dire) ! C’est tellement ça la plupart du temps ! :D

      À part ça je ne suis pas forcément d’accord sur tout ni en fond ni en forme (ayant pas mal de connaissances de l’autre genre qui ont tout autant de désirs, y compris sexuels, pour des inconnus), mais tout ça me parait plus complexe et je n’ai pas super envie d’en discuter sur les bases de cette conversation-là…

      J’aimerais bien en reparler avec @mad_meg et @aude_v de ce truc de regards, de désirs qu’on a le droit ou pas d’avoir (et qui va de soi ou pas suivant le genre et l’éducation évidemment !), et qu’on peut décider d’exprimer ou pas, etc. Mais une autre fois, autre part…

    • @rastapopoulos j’allais critiquer l’argument d’autorité pathétique sur l’orthographe ; mais son auteur a su le transcender en ajoutant :

      surveiller son langage […] gardiens […] fascisme

      #autogol !

      PS : Il faut vraiment être ? pour plaider que c’est parce que quelqu’un dérange que ça dérangerait @mad_meg. En revanche, le fait qu’elle souligne le machisme d’une phrase dérange pas mal de mecs ici. L’homme qui soi-disant dérange(rait) est un héros de la liberté, la femme qui dérange une fasciste ? CQFD.

    • Récemment, au cours d’un concert, un ami se fait rouler sur le pied par un fauteuil roulant. Ca lui fait mal, il dit « vous pourriez vous excuser. » Malheur à lui, c’est toute la foule qui lui est tombée dessus.
      Vous passez votre temps à classer les gens entre les « gentils » et les « méchants ». J’imagine que ça vous rassure ? La réalité n’est-elle pas un peu plus complexe que ça ?

    • @aude_v « ...c’est qu’il existe un système de pensée très majoritaire qui laisse croire aux hommes qu’ils ont les femmes à leur disposition, pleines de promesses. »
      Je ne comprends pas, désolé.
      Peut-être que je ne suis pas « les hommes ».
      Peut-être que « les hommes » ça n’existe pas.
      Pour vous, croiser le regard d’un homme, le trouver attirant, avoir envie de le revoir, de partager un moment de vie, ça n’arrive donc jamais ? Et si ça arrive, diriez-vous pour autant que cet homme est à votre disposition ?

    • @ben_o_poom : Tu ne sais pas de quoi tu parles.

      Notre monde est dans un entre-deux (enfin c’est ce que j’espère, là encore, utopie...). D’un côté il y a la réalité qu’on se prend tous dans la gueule, certain•es plus fortement que d’autres... et de l’autre, un monde qu’on aimerait voir advenir. Dans ce dernier, on aimerait bien que le concept de réciprocité ne soit pas une simple vue de l’esprit. Et que le fait de laisser batifoler ses pensées et de les partager avec d’autres ne soit pas forcément lu avec les lunettes du monde honni.

      Au delà de ce malentendu, il y a la façon de tenter d’en sortir. Et là, sans décider d’aller vers l’autre c’est mal barré. On le voit dans la dureté de ce fil, où les réactions sont toutes excessives, myopes et sourdes... sinon complètement stupides.

      Parfois GF, tu déblatères comme un « vieux con ». La vie avec ton ex’ peut-être, pour peu qu’on décide d’attribuer un peu de vrai à tes écrits.

    • @bigGrizzly : en tant que vieux con, je n’ai pas de leçon à recevoir des donneurs de leçons. J’écris ce qui me chante et je vis, hélas, une belle saloperie avec mon ex., ce qui ne serait rien si mes mômes n’en pâtissaient pas.
      Tu précises effectivement que ton regard est celui de l’utopie : il existerait un monde meilleur, où hommes et femmes pourraient avoir des relations égales. J’appelle ce monde de mes vœux. Je connais les gros machos aussi. Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai viré un type de vingt ans d’un siège du train parce qu’il touchait les genoux d’une nana à peine plus jeune, terrorisée. Que les femmes soient en permanence reluquées et emmerdées, j’en suis bien conscient. Qu’une vision dogmatique du monde m’impose une manière de penser ou d’écrire quand je vois dans une femme une promesse : ça me fait gerber. Je vois des promesses dans beaucoup de gens, hommes, femmes ou enfants. C’est même ce qui caractérise mon reste d’humanité. Je vois aussi des promesses dans des paysages et parfois même des objets inanimés, c’est dire l’ampleur de mon désarroi. Parfois, je me contente de mon chat, qui est une femelle. Voilà où j’en suis.

    • @biggrizzly :
      « Tu ne sais pas de quoi tu parles. »
      Ah ? Parce que vous, oui ?
      Mais alors qu’est-ce que c’est que cette histoire de réalité vs utopie ? C’est le monde des « méchants » contre celui des « gentils » ? Comme dirait l’autre : c’est proprement déprimant comme cette vision de la vie ne laisse aucun autre échappatoire que la plus profonde tristesse.

      Et puis, vous traitez GF de vieux con, et l’attaquez gratuitement sur l’expérience difficile qu’il a traversé ces derniers mois.

      Voilà en effet de bonnes manières pour aller vers l’autre !

      GF partage son expérience de la vie. Tout simplement. Ce que savent faire peu de gens, préférant camoufler leurs défauts et leurs désirs inavouables derrière leurs intellects, leurs certitudes et leurs sermons.

    • Salut Grosse, ça roule ? T’as pas fini de troller ?
      Laisse couler va, laisse couler. Et change de lettre, tu sais, échange cette première par un air d’accordéon, dans son rubato le plus mélancolique, sors tes roues et jongle avec la mort, fluide, à sentir l’instant grisant de l’évitement de leur tôle contre ta monture en carbone.
      Et ne pas s’énerver quand tout autour de toi vibre sous le coup de klaxon du malade ou de la malade qui prend la route pour elle ou pour lui et pense te faire penser droit, te redresser, t’enfermer dans un concept, une idée, un système.
      En fait tu vois, tout le monde a envie d’avoir raison, et c’est normal, c’est le cerveau, c’est comme ça.
      Laisse tomber, ça sert à rien. T’as mieux à faire que troller ici.
      À te lire.

    • Au passage je commente sans méchanceté et je me fais insulter par @mad_meg et je dis bof bof.

      Je m’etais retenu de revenir, mais je voie que vous etes passé à l’insulte. Bravo @grosse_fatigue et @notabene !

      Je crois comprendre que c’est lié à mon deuxième message, où je rapproche « chéri⋅e » à « connard⋅asse » mais ce n’est adressé qu’aux conducteurs⋅trices que je subis, hein. Pas aux gens que je lis, à qui je donne par défaut mon respect. Sisi.

    • @mad_meg :

      Un vieux steward (le masculin de hôtesse lol) dans une gare, vous ne lui auriez pas trouvé le sourire prometteur de trucs sans lendemain et pour lequel vous êtes « trop vieux mon chéri ».

      Pas forcément faux, mais le jour même où tu as écrit ça ici, un mien ami homosexuel m’a écrit un prometteur « comme to daddy » et j’ai pensé « pas intéressé mon chéri. »

      Je comprends ton combat, mais pas forcément la radicalité qu’il déclenche.

    • Fantastiques ces échanges. Pourquoi pas un : j’y voyais pas à mal en écrivant cela, mais maintenant que tu me le fais remarquer, oui, il n’y avait surement que dans ma tête que le sourire de cette jeune fille, qui faisait juste son boulot, pouvait promettre autre chose que de la politesse. Et oui, c’était déplacé.

      Ou quelque chose dans ce goût-là. J’utilise toujours l’expression faire le zouav e sans y voir à mal. Et bien cette expression qui parait pour moi anodine ne l’est pas. Pour mes amis algériens, c’est une expression méprisante, qu’utilisaient les instits pieds noirs pour se foutre de leur gueule. J’aime bien cette expression, j’y vois pas à mal et pourtant j’essaye de ne plus l’utiliser. La vie, parfois c’est aussi écouter.

      J’ai une copine serveuse qui dit toujours : faut pas leur sourire, ça les fait trop triper ces cons-là, ils se croient tous irresistibles. Quand je les sers, je fais la gueule, comme ça ils savent que je suis juste là à me faire chier pour payer mon loyer.

    • Comme dit @rastapopoulos :

      J’aimerais bien en reparler avec @mad_meg et @aude_v de ce truc de regards, de désirs qu’on a le droit ou pas d’avoir (et qui va de soi ou pas suivant le genre et l’éducation évidemment !), et qu’on peut décider d’exprimer ou pas, etc. Mais une autre fois, autre part…

      S’il y a bien un truc dont on ne peut pas m’accuser, ce serait de nourrir les trolls.

      En revanche je suis quant à moi choqué, sans que tu me connaisses, que tu m’incendies pour le principe et l’amalgame.

      Je fais du féminisme comme je le peux, jusques et y compris promouvoir (et obtenir) l’égalité des traitements dans le boulot.

      Donc, Mad Meg, non, je ne comprends pas, en toute bonne foi, mais je sens aussi qu’ici n’est pas l’endroit pour en discuter. Un jour, un verre, un temps de discussion.

      Et je ne te bloque pas parce qu’il faut croire ce que tu mets sur seenthis m’intéresse.

    • Un verre avec toi @notabene ! non mais ça va pas la tête. Et je te demande de me bloquer et tu te met a me suivre... c’est chouette ta maniere de comprendre ce qu’une femme te demande. Si je te dit non tu pense que je veut dire oui... et si je te demande de pas répondre tu me pond encor deux réponses tout à fait stupides et inutiles à part pour préserver ton ego bouffi de mec qui pense qu’il est un gentil garçon pas macho et tu me propose d’aller boire un verre.... pourquoi tu veut me voire ? C’est pour pouvoir me menacer physiquement ? Je demande à avoir la paix apres toutes les immondices que j’ai lu ici et tu continu a me faire chier avec ton ego blessé de mec qui cite grosse fatigue dire des trucs typique de la #culture_du_viol sans le remarqué. Je t’ai confondu avec ton ami le fatiguant, qui lui m’a clairement insulté à plusieurs reprises, c’est pas grave, tu t’en remettra pauvre petite chose blessée ! Je ne m’excuserais pas auprès de toi.

      @supergeante arf j’avais imaginé une reponse dans ce style mais j’ai beaucoup trop d’imagination. Il arrive parfois que des dominants comprennent et s’excusent mais j’ai dû rencontrer le cas de figure trois fois en 40 ans (et je compte large). C’est tout de même la preuve que c’est possible et ça rend les réactions d’ici encor plus intolérables. Enfin si au moins ce genre de #nice_guy pouvait avoir un peu peur avant d’écrire leurs merdes et se retenir de poster leurs branlette par peur qu’une grognasse enragée tel que moi leur tombe dessus. Bah j’aurais bien fait mon œuvre. La peur doit changer de camps et c’est aux vieux machos d’avoir peur et de se tenir les couilles, pas aux jeunes hôtesses prisonnieres sur leur lieu de travail à la merci de leurs sourrirs salaces de patriarches. Nous on est violées, un femme sur 3, une fille sur 5. Entre 10 et 30% des hommes sont des violeurs mais faut resté polie, douce, gentille et leur expliquer calmement avec un beau sourir prometteur... Mais c’est moi qui suis traitées de vilaines radicales et qui va trop loin (alors que je suis d’un calme olympien vu la gravité de la situation pour les femmes et les filles). Tandis que eux ils agressent sans le savoir, les pauvres faut les comprendre ils font pas exprès de fantasmer sur des femmes qui ont l’âge de leurs petites filles et qui sont coincées dans un job de merde fait sur mesure pour leur agrément de machos pourris. Bon je me suis bien énervée, je vais éviter de revenir ici ca sert a rien de poursuivre. Ils ont des prépuces en guise de cornées et la turgescence leurs bouche les oreilles, cette bande de couillosaurs est irrécupérables.
      #vocabulaire

    • La violence inversée n’est pas une violence. Plutôt orwellien comme point de vue.

      Cela fait 15 ans que j’interviens sur Internet pour faire comprendre que discuter sur Internet, ce n’est pas comme brûler une voiture ou battre la personne avec laquelle on vit et qu’en appeler à la censure ou à la Police quand on est contredit•e est une absurdité.

      La contradiction n’est pas le viol. La contradiction n’est pas le patriarcat. Et se plaindre qu’on est contredit et en appeler à des « shitstorms », ce n’est finalement que se comporter comme le premier libéral venu à la façon dont on les tague d’un infamant #chouineurs.

      Cela fait plusieurs jours que je tourne autour de ce truc. J’ai envie de le résumer de la sorte : le tag #mansplaining est une sorte de point Godwin du féminisme. Une façon de mettre fin au débat. Je l’illustre par la fois où une femme se l’est mangée en pleine poire sur SeenThis en plein débat contradictoire. Son pseudo à cette femme n’était pas explicite quant à son sexe. Et comme elle contredisait une femme ne supportant pas la contradiction, blam, le tag #mansplaining. On y rajoute des chevaliers blancs et voilà, le troll est en place... jusqu’à ce que la femme victime de ce tag comprenne le truc et explique que son point de vue est celui d’une femme : elle n’était donc pas assez féministe et trop encore imprégnée de patriarcat. On nageait en plein troll (bête, cf. la classification culte de Arno).

    • Tu changes les mots, donc tu changes le sens de ce qui a été dit @biggrizzly : orwellien toi-même.

      Personne n’a dit que la violence inversée n’était pas de la violence. Au contraire, il y a de la violence légitime et de la violence illégitime. Et il y a de la violence systémique, organisée et reproduite. Et il y a de la violence en réaction à une colère (par exemple). Et il y a de la violence verbale, et de la violence physique et quotidienne. Tout ça ne peut justement pas être comparé sur le même plan.

      Le parallèle qu’à fait @nicolasm avec le soi-disant racisme anti-blanc me parait tout à fait correspondre.

    • Pour moi ce n’est pas un point godwin mais une pièce du « bingo de l’oppresseur ». J’ai déjà vu trop de fois ici des hommes aux belles paroles qui montraient vite ce qu’ils pensaient vraiment quand ils étaient poussés dans leurs retranchements.

      Pour ton exemple je m’en rappelle bien car c’est moi qui avait porté l’accusation de mainsplainning. Ça ne me choque pas qu’une phrase soit prise différemment si elle concerne une catégorie dominée, selon que la personne qui l’a prononcée fait partie de la catégorie dominée ou dominante. Je ne le vois pas en terme de « chevalier blanc » car dans mes interventions je ne porte pas secours de la personne (mais je peux apporter mon soutiens), mais j’essaie d’éduquer la personne faisant partie de la même classe de domination que moi (j’en cumule en certain nombres), et je considère que c’est mon rôle (en tant que pro-féministe notamment).

      Ce n’est pas la faute d’une personne si elle se retrouve dans une classe dominante, mais c’est sa faute si elle refuse de reconnaître le rôle de domination/dominé dans la lecture du monde, ou si elle fait passer son égo de dominant avant de reconnaître qu’il y a certaines choses qui dépassent sa compréhension par le simple fait d’appartenir à une classe de domination (et a fortiori si elle essaie d’expliquer aux personnes dominées comment se défendre mieux).

    • (et d’ailleurs je trouve très pertinent le parallèle que fait @mad_meg sur le fait de demander à être ignorée pour finir par être suivie et avec une demande de rendez-vous, le parallèle est saisissant mais j’étais passé au travers car je fais partie de la catégorie dominante et donc je n’y suis pas confronté...)

    • #je_suis_une_bite mais je fréquente et lis seenthis depuis des années...

      Excusez-moi, mais nous ne discutons pas de la même chose. Ramener systématiquement ses contradicteurs à leurs bites (supposées) c’est à peu près du même niveau argumentaire que de ramener une femme à ses ragnagnas...

      #incommunicabilité #amitié_aveugle

      Ils ont des prépuces en guise de cornées et la turgescence leurs bouche les oreilles, cette bande de couillosaurs est irrécupérables.

    • (J’avais manqué la citation) Je pense que le fait que l’auteur du texte « pensait avec sa bite » (pour le dire comme ça) était déjà présent et que ce n’est pas un argument fallacieux commode de joutes argumentatives. Le problème soulevé est que les hommes pensent qu’un sourire, même dans un cadre professionnel, est une invitation à plus. Et dès les premiers tag @mad_meg parle du système qui produit et légitime ça. De ce que j’en comprends, @mad_meg ramène certains interlocuteurs à leur bite non pas parce qu’ils ont la tare d’être des hommes, mais parce qu’ils se laissent porter par le courant de notre société sexiste, patriarcale, de #culture_du_viol, etc. C’est pour ça aussi que je trouve pas que c’est au niveau de « ramener les femmes à leurs ragnagnas ».

    • @fil :

      En revanche, le fait qu’elle souligne le machisme d’une phrase dérange pas mal de mecs ici. L’homme qui soi-disant dérange(rait) est un héros de la liberté, la femme qui dérange une fasciste ? CQFD.

      Tu me connais, je suis ouvert à toutes les discussions (et j’ose croire que tu ne me mets pas dans les « pas mal de mecs »). Je me suis fait insulter sans comprendre ce qui m’arrivait ici, c’est là que j’ai réagi pour me faire expliquer, et donc comment dire… Bin je ne sais pas.

      Passons à la suite, donc.

    • Je pense que si tu ne comprends pas, c’est parce que tu restes sur ce que tu penses, et pas de comment ton comportement de la situation que tu décris et dans cette discussion peut être interprété par des personnes qui ne sont pas dans ta/tes catégories.

      Peut être que tu fais des choses complètement innocemment, même avec bienveillance, et peut être que des personnes auront une autre lecture car se mangent une discrimination systémique. Et ça arrive à tous le monde, et même les personnes bien informées d’ici disent que des fois elles font des bourdes avec des personnes racisées, handicapées, etc. Le tout c’est de comprendre les systèmes d’oppression et de reconnaître la légitimité de personnes de catégories dominées sur les sujets qui les touchent personnellement, d’essayer sincèrement de comprendre, pour plus reproduire le même genre de bourdes (et bourdes ça regroupe beaucoup de choses, comme des dégeulasseries aussi). Ça plutôt que de se plaindre sur « l’oppression » dont on est la victime dans la conversation (#male_tears) ou d’expliquer aux femmes comment elles devraient s’y prendre (#mansplainning)

  • The truth about TV’s rape obsession: How we struggle with the broken myths of masculinity, on screen and off - Salon.com
    http://www.salon.com/2015/06/25/the_truth_about_tvs_rape_obsession_how_we_struggle_with_the_broken_myths_of_m

    attention l’article spoile de nombreuses séries, GOT, MadMen, Downton Abbey...

    “The Sopranos” did it in 2001, when Lorraine Bracco’s Jennifer Melfi was suddenly and violently raped in a parking garage. “Veronica Mars” made it part of the titular protagonist’s backstory, in the 2004 pilot. In 2006, “The Wire” introduced and then never confirmed it, when it showed us the story of Randy (Maestro Harrell) keeping watch as a girl named Tiff “fooled around” with two boys in the bathroom. “Mad Men” did it in 2008, when Joan Holloway (Christina Hendricks) was raped by her fiancé, Greg (Sam Page) on the floor of Don’s office.

    A few shows were practically founded on it—“Law And Order: SVU,” which premiered in 1999, has dealt with rape in nearly every episode of its 16-season and counting run. “Oz,” the 1997 HBO show set in a prison, regularly featured male-on-male rape.

    But starting around the turn of the decade, rape on television morphed from a delicate topic to practically de rigueur. In the last two years alone, shows as vastly different as “Downton Abbey” and “Game Of Thrones” have graphically portrayed violent rape—typically, but not always, perpetrated by men onto women—to the point that depictions of sexual assault on television have become a regular part of the national discourse. “SVU,” “Outlander,” “Broad City,” “Inside Amy Schumer,” “Orange Is The New Black,” “Tyrant,” “Stalker,” “Shameless,” “Scandal,” and “House Of Cards” have all handled sexual assault, in their own way—either by depicting rape, exploring whether or not a sexual encounter is rape, or making jokes about how often rape happens. For a crime that has a dismal 2 percent conviction rate, it certainly is getting talked about an awful lot.

    I can identify that this is a phenomenon that is happening. It’s a little harder to explain why. Some of it is purely a numbers game: There’s more television than ever—and more and more of that television is not on broadcast networks, with their stricter censorship rules and mandates for reaching a mainstream audience. It’s certainly easier to depict and discuss sexual assault on television now than it ever was before.

    But that’s not the whole story. I joke, morbidly, that my job title has changed from television critic to “senior rape correspondent” because I cover televisual sexual assault with alarming frequency. The cases, on TV, run the gamut from 14-year-old girls drugging 18-year-old boys into having sex with them and plots attempting to reconstruct hazy memories of late-night drinking to men raping other men as an act of war and husbands raping wives in the bedroom. It’s a topic that engages, uncompromisingly, with our notions of gender, sexuality, power, and equality. And despite the barrage of sexual assaults on television, it’s a crime that occurs far, far more often in real life.

    #culture_du_viol #séries #virilité #masculinité #viol

    • Partie sur l’histoire du viol :

      What we call rape is an entirely new phenomenon—barely 50 years old. For most of human existence, rape was not a crime committed against women but instead against the men who supervised them—husbands, fathers, brothers, lords, kings. The word “rape” likely comes from the Latin “rapere,” meaning to seize or abduct—to kidnap, to rob, to deprive another of property. Rape sullied a bloodline and damaged goods and/or services; it was a crime against private property. The implication of that language is also that rape happens to women, not men. Men might be violated, abused, tortured, yes, but not seized; they were typically not someone else’s property.

      And though the Romans had their own word for sexual violation, “stuprare,” it was not necessarily immoral, criminal, or otherwise repugnant. Women were by and large not empowered enough to grant consent over their bodies, so the question of nonconsensual sex was rendered moot. Greek and Roman mythology is rife with gods raping maidens; in those stories, treated almost casually—an irritating fact of life, kind of like chicken pox.

      The language of this era is extremely familiar, even today: Women invite sexual assault through their behavior; men have carnal urges they can’t control; people have to continue the species somehow. It’s reasoning that all hinges on the same logic—female desire is necessarily subordinate to male desire.

      In 1975 Susan Brownmiller published her landmark work “Against Our Will,” which provided the foundation for the language of consent as a bulwark against the prevalence of rape. We rely on terms like “consent,” but consent can be silently or unconsciously given, and hard to prove after the fact. Intent is hard to prove in any context; the upside of a crime like murder is that at least there’s a dead body to point to. With sexual assault, it’s much harder to point to the aftereffects of trauma—either because the rape kit was mishandled or lost, as happens an awful lot, or because the aftereffects are more psychological than physical.

      But primarily, what Brownmiller’s work did was center rape as a crime committed against women, not against property. “Against Our Will” fit into the feminist movement’s aims to recognize sexual violence and redefine it—both socially and legally. Before rape reform legislation of the 1970s, marital rape was an oxymoron, rape against men wasn’t illegal (or even acknowledged), and a woman’s reputation could be used as evidence against her accusation of rape in court.

      It was a victory, but one with an upsetting aftertaste. A change in legislation cannot change social attitudes to sex and gender overnight. A prudent study of history asks us to not impose our own perspective of what people are like onto peoples throughout history, which could lead to the argument that because it so radically redefined the concept, before Brownmiller’s seminal work, rape as we know it didn’t exist. But that part of us that does identify with people from the past—that part of humanity that both spins tales and listens to them, rapt—is forced to acknowledge something much more upsetting: Perhaps, instead of there being no rape, there was only rape. Perhaps human existence is built entirely on intimate violence.

      #histoire

    • Dans les programmes à destination des hommes voici comment se présente le viol :

      Rapists are depicted as identifiably outside the mainstream through their language, clothing, habits, or attitudes. Each of these plot elements works to rein force sensitivity and desire for justice on the part of the male protagonist. In most episodes it is the male detective/ main character who provides the primary comfort and support for the victim. The stories end when the detective protagonist has completed his work, that is, when the rapist is caught or killed. The detective’s sense of morality, and often his need for revenge on the criminal, thus culminate in a successful triumph of the “good guy,” which is often accomplished through violence against the rapist. However, the further plight of the victim through the course of counseling or a trial are not included… In short, these plots are about the male avengers of rape rather than about the problem or crime of rape or the experiences and feelings of the victim.

      #violeur #sauveur #nice_guy #chevalier_servant #victimes

    • Dans les programmes à déstination des femmes voila comment se présente le viol :

      Daytime TV and made-for-TV movies such as those on Lifetime, in their low-budget, melodramatic glory, was far more likely to offer a woman-centric narrative of rape. Where mainstream TV ran away from topics like domestic violence, prostitution, abortion, and of course rape, soap operas and Lifetime films almost reveled in it; presumably there was some cathartic release in watching crimes suffered mostly by women in the real world play out in exaggerated glory on television. Lifetime’s films, then and now, were characterized by lurid titles and grim scenarios: “The Burning Bed” (1984), “She Fought Alone” (1995), “She Cried No” (1996), “She Woke Up Pregnant” (1996). On the abuse and rape survivor advocacy site The Road To Anaphe, the site’s creator includes an exhaustive list of Lifetime films, adding: “Lifetime Television may be a ‘women’s network,’ but it is one that shows a lot of good, informative movies on the subjects of child abuse, domestic violence, and missing children.” You could count on violence and exploitation in these films. The crucial difference is that you could also typically count on the point of view of the victim being central to the story.
      Soap operas, unlike TV movies or even primetime TV shows, are not just serialized but heavily serialized. The short production time for soap episodes means that the shows can respond on the fly to audience interests, making the medium a fascinating one for measuring audience sentiment. And, uncomfortably, when rape shows up on soap operas, often those stories end up redeeming the rapist—indeed, in response to popular affection for those characters.

      The best example of that might be the iconic Luke (Anthony Geary) and Laura (Genie Francis) on “General Hospital,” who have been one of that show’s foundational relationships. But their first sexual encounter, in 1979, was rape, when Luke drunkenly forced himself on Laura. She eventually fell in love with him and they were together for 37 years. Their wedding episode in 1981 remains to this day the highest rated soap opera episode in history. It was only in 1998, when their son learned of the rape, that the show really confronted the myth of “forced seduction” they had established nearly 20 years earlier, and reframed it as the assault it really was.

      “One Live To Live,” in 1993-1994, focused much of its storytelling on the gang rape and subsequent aftermath of a college student named Marty Saybrooke (Susan Haskell). The football jock who instigated the rape—a tall, handsome guy named Todd Manning (Roger Howarth)—was originally intended to be a serial rapist. The brutal honesty of the scene inspired both audience and critical praise; the series won Daytime Emmys for the plot arc, which unapologetically framed Todd as a sadistic villain.

      But then the story took a turn: Audiences loved Todd. Their enthusiasm spurred the writers to instead build a redemption arc for the character, even as Marty struggled to rebuild her life. Todd lingered as a flawed character on the margins as the writers of the show tried to reconcile their desire to maintain that the rape was reprehensible with audience enthusiasm for the character. The situation was settled (sort of) in 1998, when actor Howarth decided to walk away from the show. Unfortunately, I can only find this quote from Soap Opera Digest in Wikipedia, but it’s so compelling, I’m reproducing it:

      If the rape had been an unrealistic, soapy thing, then it wouldn’t matter. But because it was so in-depth and so brutal, to show Todd and Marty having drinks together in Rodi’s — to show Marty feeling safe and comfortable with Todd — is bizarre… People have come up to me and said, ‘My 7-year-old loves you.’ What do I say to that? I’m not going to tell them, ‘Don’t let your 7-year-old watch TV.’ But I have to say, it’s disturbing.

      Howarth’s departure from the show effectively scuttled any possibility of redeeming the character (though he did return for guest-stints on the show). Of course, this being soap operas, Todd was recast with Trevor St. John, who believed himself to be Todd but then turned out to be Todd’s twin brother, and in the meantime, Marty returned to the show with amnesia, and they had sex, which ended up getting dubbed “re-rape.” But it’s a plotline notable for never losing sight of the fact that what Todd did to Marty was unforgivable, in a landscape where, to quote the writer and unofficial soap expert Joe Reid, “The laundry list of incredibly popular soap characters who started off as rapists — or even just terrorizers of women — is uncomfortably long.”

      Interestingly, by 2003, when the rape of Bianca Montgomery on “All My Children” dominated national conversation, the audience’s desire to see the rapists forgiven seems to have fallen off. Bianca herself, as the first openly lesbian lead on a daytime drama, became the subject of redemption; where some audiences had hated her for coming out of the closet, her rape—a “punishment” or “corrective” for her sexuality—and her subsequent struggle to keep her baby became objects of such audience fervor that the New York Times covered it in 2004.

    • Pourquoi la TV aime le viol :

      The book “Prime Time: How TV Portrays American Culture” makes a stark observation that Cuklanz, includes in her own book I quote above. The authors state that rape is “a crime ideally suited to television. It is violent and therefore action packed. The sexual nature of the crime can easily be presented as the act of a violent, mentally unbalanced madman.” And after noting both a study on sexual assault finds rape to be “the only violent crime to be a matter of universal concern among women of all class and ethnic backgrounds” and the role that detective procedurals in primetime played in shaping socially acceptable performances of masculinity, Cuklanz comes to a conclusion that is, in its way, astounding: Rape on television is used to, more often than not, to redeem masculinity,

      by offering a subtle redefinition that frames masculinity as the means through which women are protected and avenged rather than brutalized and demeaned. At the same time, protagonist males can engage in violence within certain parameters, such as when they become so morally outraged at criminals that they can no longer contain their anger. Masculine volatility is harnessed for acceptable purposes and never used against women. … Rape provides a subject matter for which these stereotypes are easy to maintain. Not only are victims clearly deserving of protection and care, but the extreme evil and brutality of rape also serve as a clear contrast to the detective’s behavior and legitimize his use of force.

      Rape on television is the theater through which both men and women grapple with masculinity—with the fact that in its most corrosive form, masculinity is a quality that wreaks violence on those closest to it. Destruction and power are built into our concept of maleness; rape plots on TV work desperately to allow men that access to power while also codifying when it’s acceptable to use.

      I’m reminded of one of the most shocking and iconic rape episodes on primetime television—“Sylvia,” a two-parter on the family-oriented “Little House On The Prairie,” in 1980. The episode is horrifying, drawing on slasher-film imagery to tell a story of a girl whose “bosoms” came in “too soon,” resulting in horrific violence at the hand of a man in town. Sylvia herself is a one-off character who is introduced at the beginning of the two episodes and dies by the end. The episode is not about her; it’s about the men around her—her father, her rapist, her boyfriend, and most importantly, Pa Ingalls (Michael Landon), the show’s continued figure of masculine righteousness. What would have happened if Pa hadn’t been around is a chilling possibility left unrealized.

      Underneath the archetype of the righteous man, the myth of the redeemed rapist, and the specter of the girl who was “asking for it,” in “Little House On The Prairie” or elsewhere, is a far greater fear, a far bigger problem. If good men don’t exist, if rapists can’t reform, if it’s not ultimately the woman’s fault, then something much scarier bubbles to the surface: This world, and masculinity in it, is very, very broken.

      cc @supergeante
      cc @mona

    • Cette partie spoile la saison 2 de « True Detective »

      In this long examination of rape on television, it is hard not to think of HBO’s “True Detective,” which both consciously borrows the bones of the detective procedural and its unsubtle discourse on righteous masculinity. In the first episode of the second season, we learn Ray Velcoro (Colin Farrell) is a man tortured by the fact that his wife was raped; it is almost farcical, given the work we have done to center women in their own victimization. (I remain convinced, perhaps naively, that it is farcical, but that’s another story.) “True Detective” is a show with many faults, but it does attempt rather dramatically to tell a big story about masculinity in this world. And what it seems to tell is that the myth of masculinity we currently are all invested in is purely unsustainable. The men of “True Detective,” the ones consumed by the warring ideas of both destruction and violence but also righteous, proper violence, are erratic, addicted, and tortured; they fixate on violence done to the innocent because they know that on some level, they are responsible for that violence. The men of the first season of “True Detective” both have to confront their own monstrosity in order to come out the other side of a case that they could not solve; the confrontation leaves them both desolate and broken. If the mythos of masculinity is a beautiful, irresistible supernova, “True Detective” offers a vision of the collapsed, soul-sucking black hole it really is.

      And if men struggle with it, women struggle with it, too; the story of soap operas and Lifetime movies is overall the story of women attempting to come to terms with the fact that that which they love is always capable of violating them. Women’s television offers either redemption for the abuser or an open-and-shut justice, via Olivia Benson (Mariska Hartigay) in “SVU”; neither happens with any notable frequency in real life. Rapists keep raping, with premeditation and without recourse, and we can barely admit it to ourselves.

      There’s a point in Cuklanz’s work, which focuses on TV between 1976 and 1990, where she argues that as television is a more formulaic medium, it’s unsurprising how this standard detective-rape plot is produced and reproduced. It’s 2015 now, though, and we don’t live in a world of formulaic television. The past few years have yielded an incredible number of rape plots that often push the envelope in ways we’ve never seen before—exploring their violence, their frequency, the insidiousness of acquaintance rape, and the less-discussed phenomenon of male-on-male rape.

      My complaint with these plots, over and over, is that the stories—usually written and directed by men, despite progress in gender equity—is that so often they focus on the feelings of the men in the story, at the expense of the victims’. But I can see why they focus on the men; the men, as the overwhelmingly more likely perpetrators, present a greater puzzle for us. It would be simpler to dismiss all rapists as monsters, but when so many are fathers, brothers, friends, boyfriends, it becomes harder and harder to do. Sexual assault has only existed the way we think about it for a few decades, and we are still trying to figure out how to address it—how to change the way this world functioned for millennia, and still functions in pockets of untouched refuge all over the world. I don’t particularly have a solution for how to “fix” rape on television; it’s graphic, brutal, violent, and horrible, to the point that it is very difficult to watch, hard to explain, confusing to discuss.

      But one thing is clear: I’d rather we dealt with this than we didn’t. I’d rather discuss rape on every TV show than not discuss it all. I’d rather see the world convulsing with outrage over Sansa or Anna or Mellie or Claire or Pennsatucky— who are all, by the way, white women, suggesting an erasure of experience for women of color that has yet to be addressed —than pretend that this isn’t a crippling social problem, an epidemic that we appear to lack the political will or interest to fight. This is what we do with stories; we imagine not just what happened then, and what happened now—but what happens next.

      et pour la saison 2 de true detective, je suis d’accord avec le fait qu’elle soit ridicule aussi bien le perso de Colin Farrell que l’autre gangster est aussi incroyablement cliché. Il n’y a que le générique qui vaille la peine pour cette saison à mon avis.
      https://www.youtube.com/watch?v=GJJfe1k9CeE

  • Agression à Reims : cinq filles rouent de coups une fille en maillot de bain
    http://www.madmoizelle.com/agression-reims-maillot-bain-401839

    Si ça vous choque enfin, quelque part, c’est une bonne nouvelle. Tâchez de garder cette indignation à l’esprit la prochaine fois que vous serez tentés de juger une personne, homme ou femme confondues, sur la base de sa tenue. Que vous trouviez ça trop long, trop court, trop couvrant, pas assez couvert, trop vulgaire, abstenez-vous de commenter, et souvenez-vous : ce n’est pas à vous, ce n’est jamais à vous de juger de la décence d’une tenue vestimentaire.

    C’est juste une tenue. Ce ne sont que des vêtements, une insuffisance ou une absence de vêtements, c’est tout. Ça vous plait pas ? Ça vous surprend, vous interpelle ? C’est VOTRE problème. Vous ne serez jamais en droit d’aller voir une personne avachie dans un parc public pour lui dire que sa tenue vous incommode.

  • Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier
    http://cafaitgenre.org/2013/03/16/sexisme-chez-les-geeks-pourquoi-notre-communaute-est-malade-et-comment-

    Six mois depuis mon coup de gueule sur Joystick, où je m’agaçais qu’un journaliste jeux vidéo se tripote publiquement la nouille en projetant ses fantasmes de sévices sexuels sur la nouvelle Lara Croft. Plus de 100 000 vues, 900 commentaires, des discussions enflammées dans toutes les communautés gamers, une polémique reprise jusque dans la presse généraliste…Un passage en particulier a déchaîné les passions : celui où j’évoque le problème bien implanté du sexisme geek. Je cite : « il s’agit de (...)

    • Elle estime que son analyse s’applique aussi à un certain nombre d’autres domaines de ce qu’on pourrait appeler la culture geek (comics de super héros, SF etc).

    • Oui @mad_meg,ça ne concerne pas seulement les gamers ! J’avais remarqué que c’était le dernier retranchement de ceux à qui il manquait des billes pour contrer sa précieuse démonstration (voir son forum). Bravo, grâce à toi il est aussi tombé, merci bien.

      Et je revenais ce matin pour également l’éjecter :) en arguant que chez les geeks le sexisme existe bel et bien, et qu’il est aussi nettement plus insidieux.

      J’ai des amies geeks qui ont longtemps caché sur internet d’être des femmes, juste pour ne pas perdre de l’énergie à combattre les différences de traitement.
      Le courage que je leur trouve depuis quelques années, (chant du cygne ?) est au contraire d’en avoir pris conscience et de revendiquer qu’elles soient des femmes, mince lueur d’espoir quand on sait qu’il n’y a que 2% de développeuses dans le libre !

      Mais même en s’affirmant femme et en défendant le droit égalitaire d’être pour tout.e.s là ou je veux (rien que cet effort de formulation est difficile à franchir) et en dénonçant les exclusions inconscientes, c’est clairement une pensée qui ne passe pas et peut créer des problèmes à celle qui l’exprime. Il faudrait ne rien dire, ne rien revendiquer ? Et dans le cas contraire, savoir qu’on sera accusé, non pas de vouloir rééquilibrer les pouvoirs mais de défendre sa chapelle, on peut tomber de très très haut !

      Quand une personne est obligée de passer au mode revendicatif, c’est qu’il y a un problème, et malheureusement lorsque ce sont des revendications féministes c’est souvent une réponse soit vulgaire soit condescendante « On est pas là pour ça » du genre « C’est pas notre problème » soit dissoute à la sauce masculine « Je ne vois pas de quoi tu parles ».
      Il apparait de plus insoutenable pour un homme, lorsqu’il en a les capacités, d’apprendre qu’il fait parti de ceux qui marchent encore sur la gueule de la moitié du monde sans vergogne, surtout tant qu’il n’a pas réalisé l’effort immense à faire pour se sortir de la culture machiste dans laquelle nous baignons tou.te.s.
      Il est de plus en plus évident qu’arriver à appréhender la violence de l’exclusion des femmes est difficile lorsqu’on occupe la place des dominants. Il n’y a donc que les victimes qui soient encore en mesure de gueuler plus fort qui puissent faire prendre conscience du problème, lorsque celles-ci ne sont pas considérées comme des témoins à faire disparaitre.

      Ca ne dérangera apparemment personne si les femmes continuent à chuchoter qu’elles existent tout en disparaissant de la surface du logiciel libre. Sans jamais que les hommes qui occupent la place ne réalisent que cela peut devenir insupportable pour une femme qui ne peut espérer une autre dialectique que celle du mâle. Avec des gros misogynes comme #Richard_Stallman pour maître à penser, c’est pas gagné, gagné.

      http://www.youtube.com/watch?v=EzYxLlO55ew

    • @Baroug @mad_meg Oui, l’article cite quelques cas non-gamers. Mais cela n’a pas du tout la même ampleur. Il suffit de comparer les plaisanteries douteuses de Stallman avec les menaces de mort ou de viol.On n’est pas dans la même catégorie.

      Franchement, je croyais qu’il n’y avait que les journalistes qui appelaient geeks des types dont le seul rapport à la technique est d’être accroché à une console de jeu... Résultat de ce curieux choix de langage, les geeks commencent l’article et ne se sentent pas concernés (alors qu’il y a certainement aussi des problèmes chez les geeks).

    • @Fil, je trouve aussi la fin très interessante car elle propose des solutions simples et constructives ce qui est assez rare pour être salué.

      @Stéphane_Bortzmeyer en fait le problème du mot geek me fait pensé que c’est un mot très élastique un peu comme bobo. Il n’y a pas exactement de définition qui fasse consensus, ce qui permet d’être tantôt péjoratif, tantôt valorisant selon l’humeur de celleux qui utilisent le mot, de s’en revendiquer ou s’en démarquer selon le moment et l’interlocuteurE.
      par exemple un geek peut être gameurE, hackeurE, libriste, fan de SF, lecteurE de comics, lecteurE de mangas, amateurE de JDR ou/et fana d’héroique fantasy... certains geeks ne serons pas d’accord pour que tel ou tel type d’activités ou de gouts soient nommer geeks ce qui est bien pratique pour ne pas se sentir visé par l’article.

      C’est un peu comme si chacun avait sa définition perso du geek et de la culture geek. Comme si ca fesait un titre de noblesse mais surtout un signe d’appartenance, et donc d’exclusion .

      de toute façon les personnes qui refusent de voire la culture sous l’approche du genre le refuserons quoi qu’on leur dise quelque soit les evidences qu’on leur met sous leurs yeux. Mar_lard a fait un travail immense et perso je ne trouve rien à redire dans tout ce qu’elle montre et analyse. La culture geek est issu de la culture partiarcale (donc sexiste) et n’a jamais remis en cause ni interroger cet héritage, elle ne fait que le reproduire. J’ai lu les commentaires et beaucoup de réactions sont encourragantes, nombreux sont les intervenants qui disent que ca leur à ouvert les yeux sur quelquechose qu’ils sentaient mais ne savaient pas dire et dont ils n’imaginaient pas une telle ampleur. Tout ceci est extrenement postif et comme le souligne @Fil, en plus Mar_lard propose des solutions, concrètes, faisables et a differents niveaux, je pense que tout ceci est hyperpositif.

      Désolé c’est un peu décousu, il y a tellement a dire et j’ai la tête encore retourné par ma lecture de l’immense article de Mar_lard.

      @touti je ne connait pas #Richard_Stallman je vais regarder ca.
      Pour les dev il y a tout les stéréotypes sur les femmes avec les maths et l’informatique qui seraient des domaines masculins, c’est du lourd.
      Je suis tout de même assez optimiste surtout à cause des réactions positives que j’ai lu dans les comm de l’article. Sur l’espace francophone c’est tout nouveau d’avoir des analyses aussi poussées et d’avoir des geeks féministes ca donne de l’espoir. Après c’est comme toutes les causes pour l’égalité et la justice, beaucoup de peine pour peu de résultat, mais ca vaut le coup et on ne lâche rien (surtout ici avec les SeenThiseurEs).
      Et aujourd’hui on a gagner un document fabuleux plein d’exemples et de liens pour répondre sur ce sujet, nous sommes renforcé et ca me met de super humeur.

      Merci @Mar_lard.

    • @stephane, pourquoi vouloir absolument te rassurer que les geeks seraient moins sexistes que les gamers ? Que des geeks (ou des hommes), après la lecture de l’article ne se sentent pas concernés, cela prouve amha que les modes de protection pour éviter de se remettre en cause sont variés.
      J’ai cru avoir fait ici même la démonstration du côté insidieux du sexisme chez les geeks du logiciel libre, en citant justement Stallman, qui me fait bien gerber là, mais peut-être n’ai-je pas été assez claire.
      J’aurais nettement préféré lire un autre point de critique de ta part, si cela est possible tant le sujet du féminisme est difficile en informatique.

    • @mad_meg, moi aussi je suis trouve ça assez revigorant. Avec une grande diversité de points de vue dans le forum mais de magnifiques témoignages de prise de conscience qui rassurent !
      Concernant Stallman, il est malheureusement cité dans l’article pour des paroles que je ne recopierais pas, il se trouve être le pape génial et incontournable du logiciel libre, père de GNU, grand influenceur, d’où ma grande colère.

    • J’ai depuis toujours (depuis que j’encadre des gens) tenté de féminiser mes équipes. En vain. Pourquoi les informaticiens (les développeurs en particulier) sont-ils tous des hommes ?
      J’ai croisé des développeuses très compétentes. D’autres moins. Il y a pas mal de développeurs incompétents. Ça devrait faire des opportunités pour les femmes pourtant.

      En lisant l’ensemble de l’article, il y a eu des moments de franc malaise. Cette histoire au début, de cette nana dans une compétition, où elle se fait clairement harceler. On sent le moment où ça va finir en « on se ligue tous contre elle pour lui montrer ce qu’on est ». La seule chose qui me vient à l’idée, c’est « ce comportement est condamné par la loi ». Et ça devrait être la seule réponse de tous ceux qui assistent à la chose.

      J’ai aussi pensé à Jodorowsky. Et à son oeuvre « Les technopères » (1998). C’est de la BD. Et cette oeuvre futuriste fait terriblement écho à ce que je vois de l’industrie des jeux et des joueurs. Le héros, créateur de jeux, se prend à vouloir élever les masses en leur proposant le meilleur jeu jamais conçu à base de bons sentiments... et... il se fait rabrouer par ses maîtres et professeurs, pour cause de non concordances avec ce qui est attendu d’un jeu dans cette galaxie, jeux qui se doivent d’être bestiaux et avilissants...

      ...

    • @BigGrizzly
      Pour le peu de femmes chez les dev il y a de nombreux facteurs. Par exemple le fait qu’on décourage les femmes dès l’enfance à faire des mathématiques. Tout le long de leur scolarité les enfants sont orienté selon leur sexe. Et les filles ne sont pas encouragées a devenir devloppeuses. Si tu regarde les ordinateurs jouets pour enfants, les modèls roses pour filles ont moins d’options, sont plus primitifs et moins attractifs. Les jeux sont aussi marqué fortement Mar_lard en parle souvent.

      Les stéréotypes sexistes sont très profonds, même en en prennant conscience on n’en est pas débarrassé. Je trouve cela vertigineux même, sur nos papiers d’identité nos sexes sont indiqués avant nos noms* et prénoms, c’est comme si c’était plus important que nos individualités. Comme si avant d’être des personnes nous étions des sexes (perso ca me saoul d’être un sexe avant une personne). Remettre en cause la culture genrée c’est touché à quelquechose de plus profond que nos individualités, on est bien loin de commencer tout juste à prendre la mesure du boulot à faire quant on parle de changer les mentalités.

      Je suis parti un peu loin ^^, je reviens aux dev, en plus comme elles sont peu encouragé dans la fillière, pour celles qui y parviennent le fait d’être pionnière et rare est lourd. On fait souvent porté aux femmes le poids de leur sexe, cad qu’une femme dans un mileu masculin est sensé porté l’image et la légitimité de toutes les femmes. Elle doit faire ses preuves non seulement pour ses propres compétences mais aussi pour celle de toutes les femmes. C’est ce qui doit arrivé a d’autres groupes discriminés soit dit en passant. Je ne reviens pas sur l’hostilité de nombreux hommes. Il a aussi je pense l’effet « femme de service » ou parfois on peut avoir l’impression d’avoir été choisie pour qu’il y ait au moins une nana. Du coup on a l’impression que nos compétences ne sont pas reconnus, c’est très frustrant. Ca m’est arrivé dans un autre domaine j’ai pas du tout apprécié.

      Pour Jodorowsky, je le connait très peu, ca fait longtemps qu’on m’en parle mais je ne m’y suis toujours pas mise. Merci du rappel :)
      De toute façon les dominations sont liées. Le néolibéralisme et le patriarcats sont differents aspects de la domination qui de nombreux visages. Les bons sentiments dans ce monde c’est péjoratif, c’est la prédation qui est valorisé par des entreprises qui sont elles même des prédatrices.

      *la plus part du temps le nom de nos pères soit dit en passant

    • @biggrizzly j’ai résisté à le souligner, et puis je sais ton intelligence, donc voila, ce genre de langage ça fait mal, prends en conscience stp. C’est exactement ce que j’appelle le sexisme ordinaire, ça transpire tout seul sans qu’on n’y prête garde, vous reprendrez bien une petite louche d’inconscience ?

      Il y a pas mal de développeurs incompétents. Ça devrait faire des opportunités pour les femmes pourtant.

    • Oui, j’avais bien conscience que ça pouvait être mal interprété au moment de l’écrire. J’ai écrit comme j’aurais parlé, en faisant des raccourcis difficiles à comprends. Je voulais juste dire que c’est vraiment triste qu’il n’y ait pas plus de femmes, parce qu’il y a vraiment des places à prendre.

      Mais j’ai mon intuition (subjective) aussi sur le pourquoi de l’absence des femmes : l’informatique est un truc réellement mortifère à mon sens, tel qu’il est pratiqué. J’ai vraiment parfois la sensation de me débattre dans le monde des Technopères, où la technologie n’existe que pour elle même, et non pour ce qu’elle pourrait apporter au plus grand nombre. Voilà, j’ai parfois la sensation que ça les emmerde, à raison, parce qu’il y a des choses bien plus intéressantes à faire dans la vie que la dernière trouvaille JavaScript ou l’intégration des generics dans tel langage de programmation abscons... ce qui techniquement peut être passionnant... mais qui ne conduit à rien de bien concret à la fin.

    • Hihi @biggrizzly, ça ne passe toujours pas, même si ton intention est louable ! Pardon, mais il faut vraiment arrêter les préjugés sur la femme vie, terre, concrète, celle qui sait s’occuper avec amour de notre avenir, etc… et savoir qu’une femme peut être aussi conne qu’un homme, dans la pire égalité peut-être mais pas dans le fantasmes de la place qu’elle pourrait avoir si déjà on la lui laissait, en vrai ! :) . Donc la question n’est pas si les femmes ont à être plus compétentes ou moins compétentes, ou en quoi elles repenseraient le monde, elles ont à être, point barre.

      D’autre part, la part des femmes en informatique est un fait plus culturel qu’une sensibilité hormonale. Il y a des pays (je sais plus lesquels, Thaïlande ou Indonésie … ?!!) ou les femmes sont plus aux ordis que les hommes, tout simplement parce que cela ne symbolise pas la même chose. @mad_meg sur ce point, je te suis, car dès l’enfance en france en tout cas, les garçons vont mépriser le français qui appartiendrait au registre des filles (oui, oui je l’ai entendu plusieurs fois) pour se tourner vers l’abstrait des maths et de la technique. Tu vois le « concret » pour les filles ou il nait, d’un sexisme à la con, dont patissent aussi les garçons !

      Sinon, je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il y a toujours surement mieux à faire dans la vie que d’être derrière un ordinateur ! Mais moi si ça me plait, ça me retire pas pour autant une part de ma féminité, enfin, j’espère :)

    • C’est pas moi qu’l’dit !

      « L’égalité hommes-femmes existera vraiment le jour où une femme incapable occupera un poste important, car l’inverse est déjà amplement vérifié » Edith Cresson

    • On est bien d’accord. Nous sommes ce que notre environnement nous permet de devenir et s’en extraire est une violence. :-)

      Là où je veux en venir dépasse le sujet de ce fil : l’informatique et la technologie en général, sont à mon sens totalement mortifères et inutiles, en tout cas de la façon dont nous les vivons actuellement.
      A quoi bon posséder un compte FB/DropBox le jour où il n’y a pas d’électricité ? A quoi bon cesser d’apprendre l’écriture manuscrite s’il n’est pas possible de fournir un ordinateur aux 9 milliards d’êtres humains (à l’horizon d’une génération sans un tel apprentissage)... et déjà rien qu’aux 300 millions d’américains.

      Je suis quasiment bon pour aller m’exiler élever des chèvres.

      Même les jeux sur ordinateur me mettent systématiquement mal à l’aise, tellement je les trouve inutiles, sans intérêt, et même carrément malsains. J’ai mis les doigts il y a quelques semaines dans un MMORPG. J’ai tout éteint au bout d’une semaine, d’une heure à l’autre, tellement les règles du jeu, la progression, tout, m’a semblé absolument creux et inepte, écrit par avance, calibré, sans surprise. Création de l’humain médiocre pour l’humain médiocre.

      Je suis aussi quasiment bon pour le suicide, tellement ce monde manque de sujets enthousiasmants. ;-)

    • oui c’est une reprise de Françoise Giroud
      on en parle ici http://blog.francetvinfo.fr/ladies-and-gentlemen/2013/03/14/il-y-a-30-ans-exactement-francoise-giroud-disait-la-femme-serait-v

      Ahahala Edith Cresson qu’est-ce qu’elle à morflé, j’était jeune quant elle etait au gouvernement mais j’ai toujours eu beaucoup d’empathie pour elle et je prennait souvent sa défense bien qu’a l’époque ma culture féministe et politique etait sommaire.

      Pour le coup de femmes et les maths je l’ai vecu, mon frangin n’etait pas meilleur que moi en math, on dessinait tous les deux, nos niveaux scolaires étaient assez proches (et peu brillants). J’avais beaucoup plus de difficultés en langue et à l’écrit qu’en sciences et j’ai été orienté en littéraire et mon frère en scientifique (il etait meilleur en langue et en français que moi pourtant). A l’époque ca ne me posait pas de pbl car la section scientifique me semblait trop dure (probablement trop dure pour une fille), mais avec le recule je pense que mes parents étaient aux prises avec ce stéréotype et moi aussi.

    • @BigGrizzly
      pour l’informatique, les dev en praticulier il y a aussi le fait que c’est une profession valorisé et prestigieuse, dans un monde informatisé, les codeurs sont un peu des prêtres, ils ont beaucoup de pouvoir (même si ca te semble ridicule par rapport à ton vecu).
      J’ai un souvenir d’un cour d’ethnologie à la fac, on étudiait les fons (ca ne s’ecrit probablement pas comme ca) au Dahomé, et là bas ce sont les hommes qui font la couture, et les femmes traditionnellement s’occupaient des poteries. Dans la culture fon, la poterie c’etait pas glorieux, un truc de nana, inversement il n’y avait pas plus noble et préstigieux comme activité que la couture. Normal c’est les mecs qui pratiquent.
      Cette histoire m’a fait comprendre un peu le déplacement des valeurs qui s’opère quant un domaine est investi par les femmes. Par exemple pour l’enseignement, quant les instits etaient des hommes, c’etait un metier respectable, aujourd’hui on sais très bien comment sont considéré les instits, leur propre ministre les traite de changeuse de couches. Pour l’info, c’est un domaine associé au pouvoir, les femmes n’y sont pas bienvenu, le jour ou le pouvoir ira ailleur, tu trouvera plein de develloppeuses et pour pas cher... tristesse.

      Pour les MMO j’ai failli disparaitre dans EVEonline c’etait il y a un moment, je croi que le jeu a changé, mais c’etait génial, je te le conseil pas c’est de la drogue dur.

    • @biggrizzly, vas-y fonce, va élever des chèvres si ton désir de vivre passe par là, faut savoir s’écouter vraiment.
      Et en général, c’est à marée basse qu’on rencontre les plus beaux coquillages :)

    • c’est toujours relatif a quoi on compare. Si tu compare aux commericaux ou traders je comprend ta réaction. Sauf que si tu compare aux personnes qui font le ménage dans tes bureaux (et qui sont la plus part du temps des femmes), c’est un autre point de vue. Je dit pas que les codeurs sont les big boss de la société, mais ils font partie des métiers assez bien rémunéré et prestigieux socialement, même si ca l’est moins qu’a une certaine époque.

    • Ah oui, manach la grande claque ! les femmes on supporte de les entendre parler d’internet mais uniquement si ça a trait au féminisme !

    • Je repassait par là et je remarque qu’entre 2013 et 2019 il n’y a aucune amélioration, les hommes qui étaient sensibles aux questions de sexisme l’étaient déjà à l’époque et les machos dans le déni le sont toujours autant aujourd’hui qu’en 2013 et à l’époque j’avais au moins le droit de mettre des tags sur #richard_stallman sans être censuré.

      –-
      J’en profite pour archive ceci car c’est un tres bel exemple des methodes des dominants pour maintenir leurs privilèges et tenir les femmes à l’écart de leur milieu.

      Stéphane Bortzmeyer 16/03/2013

      Dommage que l’auteure utilise le terme « geek » pour « gamer ». Il y a quelques exemples en dehors de ce monde (qui a l’air sérieusement taré) mais pas beaucoup.

      –—

      Stéphane Bortzmeyer 24/03/2013

      Un éditorial de PC Inpact appelant à prendre la question du sexisme au sérieux, et les médias à agir : ▻http://www.pcinpact.com/news/78457-edito-sexisme-chez-geeksjoueurs-aux-medias-montrer-exemple.htm ( et, en plus, eux ne mélangent pas geeks et gamers ).

      Les bro de PC impact savent nommer les choses de manière à faire le plaisir des dominants, pas comme cette Mar_lard qui n’y connais rien en geeks...
      Selon ce geek, il n’y a pas de sexisme chez le geeks, ni chez les codeurs, ni au MIT, ni chez les libristes, ni sur seenthis, ni chez Stallman (qui est un gamer je présume), mais il y en a chez les gamers (et ce geek qui parle semble avoir force mépris pour les gameurs, qui sont des autres, et les machos c’est toujours des autres pour les machos). Les sexistes dénoncés par Mar_lard sont ainsi réduit à de simple tarés ce qui est une technique de l’oppresseur pour dépolitiser la question des violences et discriminations sexistes et sexuelles.
      Je trouve aussi assez révélateur que ce geek ne se ressente pas comme un privilégié ou un dominant.

      #déni #nice_guy #sauflamien #macho_de_gauche