• « Baron Noir », entre gris clair et gris foncé
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/010316/baron-noir-entre-gris-clair-et-gris-fonce

    Kad Merad, dans « Baron Noir » Manœuvres, coups bas et ambitions nationales : la réussite de la série française #Baron_Noir, avec #Kad_Merad, #Niels_Arestrup et #Anna_Mouglalis dans les rôles principaux, tient à un curieux mélange de cynisme, de cruauté et de croyance intacte en la politique.

    #Culture-Idées #Canal_+ #Eric_Benzekri #Jean-Baptiste_Delafon #Ziad_Doueiri

  • Bataille de l’air entre un village bourguignon et une multinationale (La Cité)
    http://www.wereport.fr/articles/bataille-de-lair-entre-un-village-bourguignon-et-une-multinationale-la-cite

    Un collectif de citoyens se bat depuis des mois contre #harsco Minerals France, dont l’activité industrielle dégage des #poussières chargées de métaux lourds. Grâce à une collecte de fonds sur internet, Stop #pollutions attaque en justice cette filiale d’un groupe basé en #pennsylvanie. Une class action à la française. Un sujet de Daphné Gastaldi. Photos :...

    #Articles #Economie #Société #acierie #aperam #bourgogne #laitier #loire #natura_2000 #nevers #nievre #thyroide

  • Des citoyens défient la multinationale #harsco_minerals
    http://www.wereport.fr/societe/des-citoyens-defient-la-multinationale-harsco-minerals

    Depuis 2009, la multinationale Harsco Minerals France recycle le #crassier sidérurgique de Sauvigny-les-Bois (Bourgogne), pour en extraire des métaux onéreux. Mais cette activité génère des nuages de poussières sur la commune limitrophe d’Imphy. Inquiets pour leur santé, les riverains comptent lancer une procédure, avec un ténor du barreau de Paris. Un sujet de Daphné Gastaldi...

    #Société #bourgogne #chrome #citizencase #imphy #laitier #nevers #nievre #pollution #sidérurgie

  • Un coup d’état nietzschéen !... — Hakim Bey (2014)
    http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2014/05/03/un-coup-d-etat-nietzscheen-5361118.html

    un savoureux petit récit d’Hakim Bey, dans lequel on évoque #Nietzsche, Stirner, le #volkisme de gauche, l’#anarchisme, Gustav Landauer ou l’aventure de Fiume.

    c’est de la #patahistoire, mais très amusante #utopie_pirate ; #livre #roman #TAZ

  • Friedrich Nietzsche et la cruauté de la relation créanciers débiteurs dans la généalogie de la morale
    http://www.lesauterhin.eu/friedrich-nietzsche-et-la-cruaute-de-la-relation-creanciers-debiteurs-da

    L’accord européen sur la Grèce est un tel défi au bon sens qu’il fait vaciller la raison. Vite un bouc émissaire ! Tiens un casque à pointe qui passe ! Il tombe bien celui-là… Brouillage de l’esprit. Source : Le SauteRhin

    • C’est vrai que l’explication religieuse a ses limites, mais... y a pas un livre qui s’appelle « l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme » ? Et si Nietzsche prend les Juifs comme point de départ du renversement des valeurs ("les derniers seront les premiers"), la fameuse victoire des esclaves sur les seigneurs, j’ai toujours eu l’impression que cette vision « chronologique » (généalogique en fait) avait des limites. Que les Juifs, comme premiers monothéistes, soient responsables « généalogiquement » de la prise de pouvoir de cette saloperie de morale monothéiste, franchement, je sais pas trop (et à vrai dire, on s’en fout de qui a commencé)... L’impression que le père Nietzche visait plutôt à détruire son propre protestantisme de fils de pasteur en s’attaquant à ça... Sans oublier le contexte anti-sémite du moment...

      Et puis, franchement, à part le délire religieux, je ne vois comment on peut encore croire à un tel programme :

      Efficient governments that can pay their bills are an essential precondition for economic growth. Only then can thy (sic) provide a good regulatory framework for businesses and ensure that their citizens enjoy essentials like a good education.

      http://seenthis.net/messages/392338

      #religion #monothéisme #protestantisme #morale #valeurs

    • Hum ! Vous récusez l’explication par l’éthique du protestantisme, mais vous convoquez Nietzsche – dont l’analyse est certes éclairante – et les mânes des anciens germains pour expliquer la politique du capitalisme allemand aujourd’hui. Faut-il rappeler qu’en Grèce antique, comme à Rome, une dette non remboursée conduisait à l’esclavage ? La démocratie athénienne a été fondée sur l’annulation de cette règle et les succès politiques de César ne s’explique pas seulement par ses talents militaires, mais aussi parce que l’annulation des dettes figurait à son programme. Plus prés de nous, la compagnie des Indes anglaises, puis les banques françaises et hollandaises ont utilisé l’arme de la dette pour constituer leur empire colonial. Ex : la Tunisie, l’Egypte, Bali… Ce qui est plus difficile à admettre, mais qui n’aurait certainement pas étonné Nietzsche, c’est que l’impérialisme allemand soit en train de se construire aujourd’hui un empire colonial au sein de l’Europe, réalisant par la dette ce qu’il n’a pas réussi par les armes. Chocking, isn’t ?

      http://www.lesauterhin.eu/friedrich-nietzsche-et-la-cruaute-de-la-relation-creanciers-debiteurs-dans-la-genealogie-de-la-morale/#comment-660

    • En y repensant, pour moi, l’étymologie, c’est comme l’astrologie et en fait, c’est un article d’astrologue ce truc.

      La focalisation exclusive sur la dette ne fait que renforcer son pouvoir sur les esprits.

      hahaha... Nan mais oh ? Comme si on avait choisit d’apprendre ce que sont des swaps à la vanille ? Comme si on était jouasse de se taper Nietzsche et Lazarato pour comprendre cette merde de rapport de dette ? On focalise pas mon gars, simplement tes « oikos » et tes « nomos » bidons, qui voudraient nous rappeler à une saine économie bien familiale, ça nous fait une belle jambe...

      la focalisation sur l’Allemagne seule responsable de …à peu près tout, ne fait que renforcer son pouvoir sans même qu’elle ait à chercher l’hégémonie,

      mouahaha, c’est vrai ça tiens, en fait, c’est tout de notre faute #intériorisation...

      Moi je soupçonne ce saute-rhin de #protestantisme_radical, voilà c’est dit.

      #'nimportequoicetrucenfait

  • Où va Michel Onfray ?

    Depuis longtemps maintenant, Michel Onfray s’est spécialisé dans l’anticommunisme et l’antisyndicalisme. Après avoir raillé « les vieilles scies militantes d’hier et d’avant-hier : cosmopolitisme des citoyens du monde, fraternité universelle, abolition des classes et des races, disparition du travail et du salariat, suppression du capitalisme, pulvérisation de toutes les aliénations, égalitarisme radical », il lance en 2008 une grande campagne nationale de diffamation à l’encontre de Guy Môquet, absurdités historiques à la clé. Le créateur de l’Université populaire de Caen se consacre ensuite au dénigrement médiatique du candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle. Ce dernier, parce qu’il défend la figure de Robespierre, est dépeint comme l’incarnation contemporaine du totalitarisme – voter pour lui, c’est voter pour la réinstallation de la guillotine en place de Grève. Ainsi, faisant siennes sans barguigner les thèses de l’historiographie néolibérale, le philosophe, qui se réclamait parfois de l’antilibéralisme (de moins en moins souvent il est vrai), vire sa cuti pour entonner les refrains d’une plate philosophie des droits de l’homme empruntée à Bernard Henri-Lévy. Dans la foulée, il affirme sur le plateau d’un journal télévisé que Chavez a truqué sa réélection au moyen de machines électroniques (alors que même la Fondation Carter valide les résultats).

    Mais ces harangues douces aux oreilles de la droite n’étaient qu’un premier pas. Après tout, un philosophe qui fait si continûment profession de nietzschéisme a-t-il grand-chose d’autre à offrir à la gauche que des absurdités comme « Marx a contribué à nous faire penser de manière binaire : les méchants riches contre les bons pauvres » ? Or, si l’on observe sa trajectoire récente, Michel Onfray donne à voir ce qu’il faut bien appeler une radicalisation.

    La première étape s’opère sous le signe de son ralliement halluciné à Albert Camus. L’essai L’ordre libertaire, la vie philosophique d’Albert Camus, dithyrambe officiel, sert de prétexte au philosophe normand pour cracher sur Sartre, coupable – entre autres – d’avoir été compagnon de route du Parti communiste. Onfray pousse si loin sa vénération pour le « philosophe pour classes terminales » qu’il s’active à faire débarquer l’historien Benjamin Stora du projet d’une « Expo Camus » conduit par la municipalité d’Aix-en-Provence et les héritiers de l’auteur de La Peste. Cette éviction ne doit rien au hasard : Stora n’était pas dans la ligne pro-Algérie française du maire Maryse Joissains-Masini, membre de la Droite populaire et proche des milieux d’extrême droite sur ces thématiques. Albert Camus, partisan comme eux de l’assimilation, s’était en effet distingué par une franche hostilité à l’indépendance et à la décolonisation de l’Algérie, point auquel ses héritiers semblent tenir. Aussi Onfray se voit-il un temps comme l’ordonnateur rêvé d’une grand-messe exaltant « la pensée de midi » et une Algérie préservée du FLN. Si cette collaboration n’aura finalement pas lieu, cela n’a pas empêché Onfray de se répandre, dans les média, pour défendre une conception très camusienne de la question algérienne. Au point que le numéro deux du Front National, Bruno Gollsnisch, s’est fendu d’une note sur son blog pour féliciter Onfray de défendre une vision compatible avec la sienne selon laquelle « la France n’a pas à rougir de son œuvre civilisatrice en Algérie » !

    En mars, c’est au site proche de l’extrême droite nationaliste israélienne Dreuz.info que notre hédoniste en chef accorde une interview complaisante où il claironne que « le versant solaire de la Méditerranée se manifeste sur les plages de Tel-Aviv ».

    De fait, difficile de ne pas voir que le discours onfrayen résonne maintenant très favorablement aux oreilles de l’extrême droite. Ainsi, les attaques récurrentes du philosophe contre la religion musulmane et les musulmans lui valent désormais la sympathie des groupuscules satellites du FN comme Riposte laïque. Célèbres pour avoir organisé les « apéros saucisson-pinard », les membres de cette secte raciste se posent la question sur leur site  : « Michel Onfray serait-il une taupe de Riposte laïque ? ». Il faut dire qu’en plus de propos d’une rare violence contre l’islam, on trouve dans la bouche du « révolté » autoproclamé des sorties pour le moins flatteuses vis-à-vis de la présidente du Front national : « Si la gauche était moins conne, elle aurait le discours de Marine Le Pen sur la laïcité » ; « Marine Le Pen a raison ! ».

    Notons que cette focalisation sur la laïcité (utilisée avant tout contre l’Islam) correspond très exactement à l’approche de la droite « décomplexée » (celle d’un Jean-François Copé). Il s’agit de rallumer sans cesse la torche de la question religieuse pour faire écran au drame économique. Comme si les périls du monde actuel se résumaient, comme sous la Troisième République, à l’emprise des Églises et aux querelles de libre-penseurs ! Alors que la planète et des peuples entiers agonisent sous le boisseau d’un système économique affolé, Onfray, Copé et Le Pen pointent de concert les vrais problèmes : le Coran !

    Le 24 mai dernier a marqué l’ultime étape (jusqu’ici) de la triste route de Michel Onfray vers l’extrême droite. Invité pour la énième fois d’un plateau de télévision, le laudateur de Camus, en roue libre, s’est déchaîné contre la religion musulmane (violente et sanguinaire), déclarant voir l’islam comme une menace. Reprenant mot pour mot les arguments des idéologues de la haine antimusulmans, Onfray, devant un Jean-Jacques Bourdin conquis, outrepassa même la violence des diatribes d’une Marine Le Pen... Au moment de commenter le suicide de l’historien d’extrême droite Dominique Venner (païen antireligieux et nietzschéen vitaliste), Onfray lâche ces mots sibyllins : « N’est pas samouraï qui veut ». Une référence élogieuse à Mishima, autre suicidé de l’ultra-droite nationaliste. À croire que, dans l’esprit de Michel Onfray, l’ultime samouraï dans « l’Europe décadente », c’est lui.

    Ce qui l’a conduit, le 15 novembre dernier, à prophétiser, pour « dans cinquante ans », une « Europe islamisée. »

    Elias Duparc

  • Tout le monde veut la garder mais l’administration pour étrangers berlinoise insiste que son expulsion s’impose.

    Après ses études d’éthnologie européene la jeune femme trouve un emploi auprès de l’arrondissement de Treprow-Köpenick mais l’administration centrale considère que son salaire n’est pas assez élevé pour justifier de lui fournir une carte de séjour.

    Überqualifiziert und unterbezahlt (neues-deutschland.de)
    http://www.neues-deutschland.de/m/artikel/933190.ueberqualifiziert-und-unterbezahlt.html
    http://www.neues-deutschland.de/img/o/92635.jpg

    Berlin ist mein Bezugspunkt«, sagt Simran Sodhi. »Es ist eine Stadt, wo du dein Leben so einrichten kannst, wie du magst. Es sind viele banale Sachen, wie funktionierende öffentliche Verkehrsmittel, aber auch ein großes kulturelles Angebot. Und es sind die vielen Menschen, die ich kennengelernt habe«, erzählt sie. Doch die ursprünglich aus Delhi stammende 27-Jährige soll zum 31. Mai Deutschland verlassen. So will es die Berliner Ausländerbehörde.

    Sie verdiene zu wenig für eine Akademikerin, lässt das Amt sie wissen. Zudem bestehe an ihrer Tätigkeit »kein öffentliches Interesse«. Das ist pikant. Sodhi hilft seit Januar diesen Jahres als sogenannte Integrationslotsin im Bezirk Treptow-Köpenick Zuwanderern bei der Bewältigung ihres Alltags im neuen Land. »Die Anmeldung beim Bürgeramt, irgendwelche Bescheinigungen bei Ämtern besorgen, Sozialversicherungsfragen und, und, und«, sind nur die administrativen Dinge, bei denen sie hilft, zumal als einzige im gesamten Bezirk.

    Mädchenmannschaft
    http://maedchenmannschaft.net/ausweisung-von-simran-sodhi-stoppen

    Der Verein offensiv’91 e.V. und das dort angesiedelte Zentrum für Demokratie Treptow-Köpenick (ZfD) wenden sich gemeinsam mit Frau Sodhi an Öffentlichkeit und Politik und hoffen auf ein Umdenken der der Senatsverwaltung für Inneres und Sport unterstehenden Ausländerbehörde. Mit einem Offenen Brief an Innensenator Frank Henkel und Engelhard Mazanke, Leiter der Ausländerbehörde möchte man um eine Revision der Entscheidung bitten. Politiker/innen, zivilgesellschaftliche Akteure und Prominente werden aufgerufen, sich diesem Brief anzuschließen. Zudem behält sich Frau Sodhi vor, mit ihrem Anwalt Widerspruch gegen die Entscheidung der Behörde einzulegen.

    Yves Müller, Mitarbeiter im Zentrum für Demokratie Treptow-Köpenick meint: „Wir werden nichts unversucht lassen, unsere Kollegin zu unterstützen. Es sollte ihr gutes Recht sein, in Deutschland bleiben zu können.“

    Weitere Informationen:
    E-Mail: yves.mueller@offensiv91.de | Tel.: 030/ 65 48 72 93 | Mobil: 0176/ 89 26 34 67 | www.zentrum-für-demokratie.de

    http://www.gesetze-im-internet.de/aufenthg_2004/__18.html
    2] Siehe z.B. „Auch Treptow-Köpenick bekommt eine Integrationslotsin“, rbb-online vom 06.02.14, http://www.rbb-online.de/politik/beitrag/2014/02/Berlin-Integration-Treptow-Koepenick-Integrationslotsin.html sowie „Integrationslotsin Simran Sodhi unterstützt Zuwanderer im Bezirk“, Berliner Woche vom 13.03.14, http://www.berliner-woche.de/nachrichten/bezirk-treptow-koepenick/artikel/37746-integrationslotsin-simran-sodhi-unterstuetzt-zuwanderer-im-bezi

    http://www.berliner-zeitung.de/berlin/integrationslotsin-simran-sodhi-zu-qualifiziert-fuer-berlin,1080914

    http://www.berliner-zeitung.de/berlin/integrationslotsin-aus-treptow-koepenick-20-000-gegen-ausweisung-vo

    http://www.change.org/de/Petitionen/hr-frank-henkel-integrationslotsin-simran-sodhi-soll-nicht-ausgewiesen-werde

    Simran Sodhi must stay in Germany!

    The German Immigration Authorities (Ausländerbehörde) have ordered our colleague, Simran Sodhi, must leave Germany by the end of May. Simran is an Indian citizen who works as and Integration-Guide in the Berlin district of Treptow-Köpenick. The Authorities state that Simran is overqualified for the job of an Integration Guide due her MA, and earns too little money. Therefore, they rule that it there is no “public interest” in Simran staying in Germany and continuing her work.

    As an Integration Guide Simran assists migrants looking for housing or employment, accompanies them to authorities and advises in cases of discrimination. The 27-year-old came to Germany in 2008 and draws from her personal experience to do her work. She is fluent in Hindi, Urdu, English and German, spent a year in Turkey and has received her degree in European Ethnology at the Humboldt University in Berlin. She has been involved with the film and education project ’with WINGS and ROOTS ’ for over two years, leading workshops with young people and adults on topics of migration and racism. Simran has exactly the kinds of skills that are necessary for this position of Integration Guide.

    Simran started the position in January, and is currently the only Integration guide in Berlin’s largest district, Treptow-Köpenick. She is doing groundbreaking work, of special significance for migrants living there. This is particularly true as Treptow-Köpenick has “a clearly visible and active right-wing scene in comparison to other regions” according to a study by the Center for Democracy, and is home to the Federal headquarters of the extreme-right NPD party (1).

    We consider the actions of the authorities extremely contradictory. On the one hand, “integration” is proclaimed as valuable for Germany repeatedly, while on the other hand, the Berlin Senate offers only limited financial resources for this work. Therefore, Simran’s employer cannot pay her more. The order that Simran must leave Germany because of this contradiction is absurd.

    We believe that there is a strong public interest in Simran’s work is as an Integration Guide and that her departure be a loss to Berlin’s civil society. We call for the extension of Simran’s residence permit.

    Support Simran Sodhi by signing the petition!

    The Berlin team ’with WINGS and ROOTS ’

    www.withwingsandroots.com

    Drohende Abschiebung : Der sonderbare Fall der Simran Sodhi
    http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/asyl-in-berlin-auslaenderbehoerde-will-simran-sodhi-abschieben-a-969112.html

    Am Dienstag schaltete sich auch Innensenator Frank Henkel (CDU) ein: Er komme „zu einer abweichenden Einschätzung, was das öffentliche Interesse an der Arbeit von Frau Sodhi betrifft“. Die Ausländerbehörde muss sich nun erneut mit dem Fall befassen. „Es wäre aus meiner Sicht das falsche Signal, wenn der Eindruck erweckt würde, dass Berlin Qualifikation und öffentliches Engagement sanktioniert“, so Henkel.

    Ein Rüffel für die Ausländerbehörde, die bisher wenig Verständnis für die Aufregung gezeigt hatte. Zwar wollte sich offiziell auch hier niemand äußern. Hinter vorgehaltener Hand gab ein Mitarbeiter jedoch zu bedenken, dass es stärker im öffentlichen Interesse liege, geltendes Recht durchzusetzen und zu verhindern, dass gut ausgebildete #Akademiker im #Niedriglohnbereich arbeiten.

    Nach jetzigem Stand muss Sodhi Deutschland in gut zwei Wochen verlassen. Bisher hat sie allerdings weder ihre Wohnung gekündigt noch einen Flug gebucht. „Ich hoffe bis zum letzten Tag, dass die Behörde ihre Entscheidung revidiert“, sagte sie.


    Auch Henkel setzt sich jetzt für Simran Sodhi ein
    http://www.rbb-online.de/politik/beitrag/2014/05/spd-fraktion-gegen-abschiebung-von-integrationslotsin.html

    Nach den Grünen und der Berliner Regierungspartei SPD reagiert jetzt auch #Innensenator Henkel: Er wies die #Ausländerbehörde an, den Fall erneut zu prüfen.

    #berlin #allemagne #étrangers #expulsion

  • #Nietzsche Deleuze Foucault — Baudrillard sans aucun doute — à la lueur de #Romain_Sarnel
    http://www.larevuedesressources.org/nietzsche-deleuze-foucault-baudrillard-sans-aucun-doute-a-la-l

    Le cristal se venge... Pire serait la bêtise des pouvoirs mieux renaîtrait la pensée piétinée ? La philosophie est-elle un jeu dans la société actuelle ? « Volonté de puissance et retour du Même » : si telle est votre lecture de Nietzsche selon laquelle surgit le greffon d’un « surhomme » dans sa philosophie, par d’étranges manipulations (pas toutes posthumes), alors vous devez retourner à la case départ. Même si vous ne jouez pas. Les principales œuvres de Nietzsche traduites en France viennent de (...)

    #Interventions

    / #Heidegger, Nietzsche, #Guy_Darol, #2013, Romain Sarnel, #Salon_littéraire, #Comprendre_Nietzsche, #Max_Lilo, #Peter_Gast, Elizabeth Förster (...)

    #Elizabeth_Förster_Nietzsche

  • #Nietzsche Deleuze Foucault — et Baudrillard sans aucun doute — à la lueur de #Romain_Sarnel
    http://www.larevuedesressources.org/nietzsche-deleuze-foucault-et-baudrillard-sans-aucun-doute-a-l

    Le cristal se venge... Pire serait la bêtise des pouvoirs mieux renaîtrait la pensée piétinée ? La philosophie est-elle un jeu dans la société actuelle ? « Volonté de puissance et retour du Même » : si telle est votre lecture de Nietzsche selon laquelle surgit le greffon d’un « surhomme » dans sa philosophie, par d’étranges manipulations (pas toutes posthumes), alors vous devez retourner à la case départ. Même si vous ne jouez pas. Les principales œuvres de Nietzsche traduites en France viennent de (...)

    #Interventions

    / #Heidegger, Nietzsche, #Guy_Darol, #2013, Romain Sarnel, #Salon_littéraire, #Comprendre_Nietzsche, #Max_Lilo, #Peter_Gast, Elizabeth Förster (...)

    #Elizabeth_Förster_Nietzsche

  • Richard #Pinhas et Gilles #Deleuze, « Le voyageur »
    http://www.youtube.com/watch?v=rR6RbNrJ5Zo


    Qui est par­venu ne serait-ce que dans une cer­taine mesure à la liberté de la raison, ne peut rien se sentir d’autre sur terre que voya­geur. Pour un voyage tou­te­fois qui ne tend pas vers un but der­nier car il n’y en a pas. Mais enfin, il regar­dera les yeux ouverts à tout ce qui se passe en vérité dans le monde. Aussi ne devra-t-il pas atta­cher trop for­te­ment son cœur à rien de par­ti­cu­lier. Il faut qu’il y ait aussi en lui une part vaga­bonde dont le plai­sir soit dans le chan­ge­ment et le pas­sage. Sans doute, cet homme connaî­tra les nuits mau­vai­ses où pris de las­si­tude, il trou­vera fermée la porte de la ville qui devait lui offrir le repos. Peut être qu’en outre, comme en Orient, le désert s’étendra jusqu’à cette porte, que des bêtes de proie y feront enten­dre leur hur­le­ment, tantôt loin­tain, tantôt rap­pro­ché, qu’un vent vio­lent se lèvera, que des bri­gands lui déro­be­ront ses bêtes de somme. Alors, sans doute, la nuit ter­ri­fiante sera pour lui un autre désert, tom­bant sur le désert, et il se sen­tira le cœur las de tous les voya­ges. Dès que le soleil mati­nal se lève, ardent comme une divi­nité polaire, que la ville s’ouvre, il verra peut-être sur les visa­ges de ses habi­tants plus de désert encore, plus de saleté et de four­be­rie et d’insé­cu­rité que devant les portes. Et le jour, à quel­que chose près, sera pire que la nuit. Il se peut bien que tel soit à quel­que moment le sort du Voyageur. Mais pour le dédom­ma­ger vien­nent ensuite les matins déli­cieux d’autres contrées, nés des mys­tè­res du pre­mier matin. Il songe à ce qui peut donner au jour entre le 10e et le 12e coup de l’hor­loge, un visage si pur, si péné­tré de lumière, de sereine clarté qui le trans­fi­gure. Il cher­che la phi­lo­so­phie d’avant midi.
    #Nietzsche, Humain, trop humain , I (§ 638)
    #musique

  • Maximilien Le Roy
    http://maximilienleroy.fr

    Un auteur du neuvième art que j’aime assez.

    Ses oeuvres :
    Palestine, dans quel État ? - avec Emmanuel Prost - paru aux éditions La boîte à bulles en mai 2013

    España la vida - avec Eddy Vaccaro et Anne-Claire Jouvray - paru aux éditions Casterman en mars 2013

    Thoreau, la vie sublime - avec A. Dan - paru aux éditions Le Lombard en août 2012

    Dans la nuit la Liberté nous écoute... - d’après le récit d’Albert Clavier - paru aux éditions Le Lombard en septembre 2011

    Les chemins de traverse - avec Soulman, paru aux éditions La boîte à bulles en juin 2010

    Faire le Mur - paru aux éditions Casterman en avril 2010

    Nietzsche, se créer liberté, d’après « L’innocence du devenir - La vie de Frédéric Nietzsche » de Michel Onfray - paru aux éditions Le Lombard en mars 2010

    Hosni, SDF + - paru aux éditions La boîte à bulles en octobre 2009

    Gaza, un pavé dans la mer - paru aux éditions La boîte à bulles en février 2009

    #BD, #Gaza, #Nietzsche, #Thoreau #9ème_art

  • Análisis de la película « #Vertigo » de Alfred #Hitchcock
    http://diffractions.info/2013-08-31-analisis-de-la-pelicula-vertigo-de-alfred-hitchcock

    Vértigo es una película de suspense y melodrama dirigida por Alfred Hitchcock y estrenada en 1958. En el film James Stewart representa a Scottie Ferguson, un detective de la policía retirado que sufre de vértigo. Un día recibe un encargo de su...

    #culture #philosophie #articulos_en_español #cinéma #Nietzsche

  • OpenFuego by niemanlab
    http://niemanlab.github.io/openfuego

    OpenFuego is the open-source version of Fuego, a Twitter bot created to track the future-of-journalism crowd and the links they’re sharing.

    OpenFuego is essentially “Fuego in a box,” allowing you to monitor your own universe of people on Twitter — celebrities, tech writers, film critics, Canadians, or just people you like.

    #information #medialab #presse #NiemanLab #opensource #php #aggregateur

  • Comment reconnaitre ce qui est « sublime » ? Rencontre Passionnante avec l’historien de l’art Paul Ardenne spécialiste de l’art contemporain et la galériste Barbara Polla.
    http://www.youtube.com/watch?v=vwnqyygOWJ0

    http://www.artemedia.fr/2012/06/24/le-sublime-par-barbara-polla-et-paul-ardenne

    « Est sublime ce qui, par cela seul qu’on peut le penser, démontre une faculté de l’âme qui dépasse toute mesure des sens » (Kant, Critique de la Faculté de Juger). Le sublime associe la beauté et son ombre. Toujours, il déborde le beau. Il ne se donne pas à voir. On évoque Quasimodo, ou La Jambe noire de l’Ange. Sublime ? Il y a dans ce mot une ambiguïté étymologique riche de doute : s’agit-il de limis, oblique, de travers — ou de limen, la limite, le seuil, celui que l’on ne saurait outrepasser ? La Jambe noire de l’Ange est, quant à elle, de travers.

    Chez Kant, le sublime se légitime par la révélation de l’homme à lui-même en tant qu’être libre. Cette profondeur métaphysique suppose l’absence d’artifice et une sorte de perfection sensible qui conduit au vertige. Chez Kant encore, l’homme est un spectateur prenant conscience, à travers un phénomène lui étant étranger — l’art par exemple —, de lui-même. Avec #Burke, l’homme devient, insidieusement, à la fois producteur (d’une œuvre d’art...) et spectateur. Le sublime glisse hors de l’homme et se manifeste alors dans l’artifice lui-même.

    #Wittgenstein, lui, nous rappelle que « ce dont on ne peut parler, il faut le taire. » Ce sont l’art et la terreur qui nous donnent alors à voir ce dont on ne peut parler. Telle la Guérison du Diacre Justinien, réalisée par Côme et Damien, deux frères jumeaux d’origine arabe, médecins « anargyres » (sans argent) convertis au christianisme. Fra Angelico, en silence, nous donne à voir l’un des miracles posthumes des jumeaux anargyres. Le diacre Justinien avait la jambe en perdition. Saint Côme et Saint Damien lui greffèrent, pendant son sommeil, la jambe d’un éthiopien qui venait d’être enseveli au Cimetière de Saint Pierre. C’est la Jambe noire de l’Ange, scène peinte par Fra Angelico au titre de La Guérison du diacre Justinien (1438-1440 ; Musée San Marco, Florence).

    #Paul_Ardenne #Histoire #Art #Esthétique #peinture #Cinéma #Littérature #Musique #Être #Choses #Philosophie #Métaphysique #Nature #Culture #Moralisme #Hegel #Kant #Nietzsche... #Pasolini #Eisenstein #sublime #Vidéo

  • Gilles Deleuze, Félix Guattari et l’anarchie

    « Une seule Nature pour tous les corps, une seule Nature pour tous les individus, une Nature qui est elle-même un individu variant d’une infinité de façons. Ce n’est plus l’affirmation d’une substance unique, c’est l’étalement d’un plan commun d’immanence où sont tous les corps, toutes les âmes, tous les individus »

    Gilles Deleuze

    http://leportique.revues.org/index1356.html

    L’œuvre de Deleuze, on l’aime ou ne l’aime pas, on l’aime de façon un peu folle ou pour le moins exaltée ou on la déteste de façon tout aussi folle et exaltée, même s’il s’agit d’une exaltation rentrée. On peut également ignorer Deleuze, ce qui est malgré tout le cas du plus grand nombre. Mais c’est évidemment dommage. Pour ma part, lorsque j’ai commencé de le lire, il ne m’a plus été possible de m’arrêter. C’est un peu comme dans l’extrait du roman de Malamud que Deleuze cite au début de son petit livre sur Spi­noza. Comme l’homme de Kiev découvrant Spinoza, en lisant De­leuze je ne comprenais pas tout, presque rien au début il faut bien le reconnaître, mais, effectivement, c’était comme si j’enfourchais un balai de sorcière, ou plus précisément comme si, sans com­prendre, je comprenais, comme si j’avais la certitude que la com­préhension précise ou de détail viendrait ensuite, alors même que tout ce que je lisais était clair et évident pour moi, à condition de ne pas s’arrêter, de continuer de lire, toujours plus et toujours plus loin. Un mouvement qui ne m’a plus quitté, qui m’a permis de relire ce que j’avais lu, de le comprendre un peu moins mal ; mais qui explique également le désarroi que j’ai éprouvé, comme beaucoup d’autres j’imagine, lorsque j’ai appris la mort de De­leuze, un désarroi en grande partie égoïste. Ce qui m’accablait c’était la certitude que je ne lirais plus jamais un nouveau livre de Deleuze

    #Philosophie #Anarchie #Socialisme #Communisme #Politique #Etat #Ouvriers #Deleuze #Guattari #Proudhon #Elisée_Reclus #Kropotkine #Malatesta #Artaud #Marx #Spinoza #Nietzsche #Géographie #Territoire #Nature #Immanence #Coopérative #Livres

    • « en lisant De­leuze je ne comprenais pas tout, presque rien au début il faut bien le reconnaître, mais, effectivement, c’était comme si j’enfourchais un balai de sorcière, ou plus précisément comme si, sans com­prendre, je comprenais, comme si j’avais la certitude que la com­préhension précise ou de détail viendrait ensuite, alors même que tout ce que je lisais était clair et évident pour moi, à condition de ne pas s’arrêter »

      Vous parlez magnifiquement de cette rarissime affinité entre auteur et nouveau lecteur, entre la pensée et le désir de la saisir. Je compare cet état à la compréhension intuitive d’une langue étrangère à peine approchée, et vous soulignez justement : « à condition de ne pas s’arrêter... »

  • Michel #Foucault a donné en 1981 une série de cours et de conférences à l’Université Catholique de Louvain intitulé « mal faire dire le vrai » sur la fonction de l’aveu en justice. Il interroge le rapport au présent à travers son parcours de philosophe de ses travaux et sa confrontation à l’expérience et la construction sociale de la légitimité du pouvoir.
    https://www.youtube.com/watch?v=132QZ_C3ovs&feature=player_embedded

    #Pouvoir #Droit #Gouvernementalité #Surveillance #Prison #Philosophie #Kant #Hegel #Nietzschze #Expérience #Folie #Psychiatrie #Histoire

  • À Francfort, la solution de la crise européenne pour Soros : « L’Allemagne a le choix entre les euro-bonds et quitter la zone euro »

    La magistrale leçon d’économie de George Soros à Angela Merkel
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130410trib000758603/la-magistrale-lecon-d-economie-de-george-soros-a-angela-merkel.html

    Pour George Soros, les origines de la crise sont à rechercher dans l’Histoire et dans l’incomplétude du Traité de Maastricht. « Les architectes de l’euro reconnaissaient qu’il y avait là une construction incomplète : une union monétaire sans union politique », explique-t-il. S’ajoute à cela la création d’une banque centrale indépendante qui a fait s’endetter les États dans une monnaie qu’ils ne contrôlaient pas, les exposant ainsi au risque de défaut. Car, rappelle George Soros, la maîtrise de la création monétaire par un État est ce qui rend son défaut impossible.

    La solution est donc le renforcement du caractère fédérale de l’Union, en complétant l’union monétaire par une union bancaire et une union politique.

    Il complète son analyse de la méthode allemande par une intéressante considération psycholinguistique 

    L’échec de la méthode allemande reposant sur la « Schuld »
    Selon lui, la principale erreur de l’Allemagne réside dans sa manière d’appréhender cette crise. Comme le Fonds monétaire international (FMI) lors de la crise bancaire internationale de 1982, l’Allemagne identifie des États non vertueux « responsables ». « Les États périphériques se voient reprocher leur manque de discipline budgétaire et d’éthique du travail, mais cela ne suffit pas. Il est certes nécessaire que les États de la périphérie procèdent à des réformes structurelles, comme le fit l’Allemagne après sa réunification. Pour autant, ignorer que l’euro lui-même présente des problèmes structurels qui doivent être corrigés revient à ignorer la cause profonde de la crise de l’euro », explique le milliardaire.

    Ainsi ne faut-il pas y voir un discours contre les réformes structurelles demandées à un pays comme la Grèce. Ce qu’il dénonce est le fait de ne voir la résolution de la crise de la zone euro que par le seul prisme de l’austérité budgétaire. Pour George Soros, le fait que le terme allemand Schuld signifie à la fois dette, responsabilité et culpabilité, n’est pas anodin. "Son utilisation a rendu naturel pour l’opinion publique allemande le fait d’accuser les États lourdement endettés de leur propre infortune. Le fait que la Grèce ait manifestement violé les règles a contribué à cet état d’esprit.

    L’alternative au renforcement de l’Union

    L’alternative au choix d’une Europe fédérale a quant à elle de quoi surprendre les Allemands. Selon George Soros, si elle ne veut pas des euro-bonds, l’Allemagne doit tout bonnement sortir de la zone euro. Ce point de vue, défendu par un certain nombre d’économistes, repose sur l’idée selon laquelle sans l’Allemagne, l’euro se déprécierait de lui même, faisant regagner les économies en difficulté en compétitivité, sans pour autant que leur dette libellée en euros ne devienne insoutenable, comme ce serait le cas si l’Italie ou l’Espagne quittaient l’Union monétaire. « En cas de départ de l’Italie, la charge de la dette du pays libellée en euro deviendrait écrasante, et il serait nécessaire de procéder à une restructuration. Ceci plongerait le reste de l’Europe, ainsi que le reste du monde, dans un effondrement financier, qui pourrait bien dépasser la capacité des autorités monétaires à le contenir », argumente George Soros.

    Le retard dans la décision, probable vues les performances de la gouvernance de l’Eurogroupe et la campagne électorale allemande, aboutirait à une aggravation et extension de la crise avec, entre autres, un impact sur la croissance allemande et une perte d’influence de l’Allemagne sur les décisions.

  • Le projet d’Oscar Niemeyer (Tripoli-Liban)
    http://www.suspendedspaces.net/entree/Le_projet_dOscar_Niemeyer.html

    Dans L’empire des Signes, Roland Barthes évoque la ville de Tokyo qui tourne autour d’un centre vide, habité par un empereur qu’on ne voit jamais, un centre « qui n’est plus qu’une idée évaporée, subsistant là non pour irradier quelque pouvoir mais pour donner à tout le mouvement urbain l’appui de son vide central ». La puissance émotive que suscite en nous l’ellipse vide de la Foire de Tripoli provient-elle de ce que ce vide apparaît aujourd’hui comme un de ces « espaces réversibles » dont nous parle Barthes, dont le « contenu est congédié sans retour » et qui se produisent dans « une pure signifiance, abrupte, vide comme une cassure » ?

    #architecture
    #Niemeyer

  • Deux bouquins au même titre : « La ligne et le cercle »

    l’un de Paolo d’Iorio est important sur #Nietzsche (sur la pensée de l’éternel retour et le débat scientifico-philosophique plus large où elle s’inscrit notamment)
    http://books.google.fr/books/about/La_linea_e_il_circolo.html?id=a-ZZGQAACAAJ&redir_esc=y

    l’autre de Enzo Melandri, est cité par Hardt & Negri dans Commonwealth (dont la trad fr. vient de paraître) p. 179
    http://www.quodlibet.it/schedap.php?id=1641

    Selon Enzo Melandri, nous n’avons de cesse de chercher des confirmations et des vérifications de notre pratique dans la réalité, avec l’espoir qu’elles seront révolutionnaires. Mais ce ne sont pas les confirmations qui manquent, ce sont les révolutions. Nous devons arrêter de nous concentrer sur la botte de foin et trouver l’aiguille. Nous réussirons ou échouerons selon les fortunes fluctuantes de la #révolution.

    Malheureusement je ne lis pas l’italien. Mais je peux bien taguer (et non pas tagger) #spirale

    Le double g est utilisé en anglais pour empêcher l’affriquée dj devant e, i dans blogger (nom) et pour conserver le g dur. De même , l’italien utilise gh (spaghetti, ghetto) pour ne pas former l’affriquée devant e et i. Cela existe aussi en français (Ghislain). En français, on a le gu devant e, i, y tout à fait comparable aux précédents. Le problème, c’est quand on mélange deux systèmes, je n’imagine pas trop que l’on écrive blogghere en italien (mais tout est possible). Si l’on commence à écrire blogue et plus blog (graphie que je ne pourchasse pas), le système orthographique français redevient plus évident et on laisse à l’anglais ses propres conventions. Le même problème se pose pour tag, taguer, tagueur (un tagger en anglais). Écrit par : Dominique | 26/07/2006 |
    Source : http://iowagirl.hautetfort.com/archive/2006/07/26/blog-poisson.html

  • "...« On a appelé par dérision cette interprétation hégélienne de l’histoire la marche de Dieu sur la terre, lequel Dieu n’a du reste été créé lui-même que par l’histoire. Ce dieu des historiens n’est arrivé à une claire compréhension de lui-même que dans les limites que lui tracent les cerveaux hégéliens ; il s’est déjà élevé par tous les degrés de son être possible, au point de vue dialectique, jusqu’à cette auto-révélation : en sorte que, pour Hegel, le point culminant et le point final du processus universel coïncideraient avec sa propre existence berlinoise. Hegel aurait même dû affirmer que toutes les choses qui viendraient après lui ne devraient être considérées exactement que comme une résonance musicale du rondeau universel, plus exactement encore comme quelque chose de superflu. Il n’a pas affirmé cela. Par contre, il a implanté dans les générations pénétrées de sa doctrine cette admiration pour la « puissance de l’histoire » qui, pratiquement, se transforme, à tout instant, en— une admiration toute nue du succès et qui conduit à l’idolâtrie des faits. Pour ce culte idolâtre, on a adopté maintenant cette expression très mythologique et de plus très allemande : « Tenir compte des faits. » Or, celui qui a appris à courber l’échine et à incliner la tête devant la « puissance de l’histoire », celui-là aura un geste approbateur et mécanique, un geste à la chinoise, devant toute espèce de puissance, que ce soit un gouvernement, ou l’opinion publique, ou encore le plus grand nombre. Il agitera ses membres d’après la mesure qu’adoptera à une « puissance » pour tirer ses ficelles. Si chaque succès porte en lui une nécessité raisonnable, si » tout évènement est la victoire de la logique ou de l’idée » — eh bien ! qu’on se mette vite à genoux et que l’on parcoure ainsi tous les degrés du « succès » ! Comment, il n’y aurait plus de mythologies souveraines ? Comment, les religions seraient en train de s’éteindre ? Voyez donc la religion de la puissance historique, prenez garde aux prêtres de la mythologie des idées et à leurs genoux meurtris ! Toutes les vertus ne forment-elles pas, elles aussi, un cortège à cette nouvelle foi ? Ou bien n’est-ce pas du désintéressement quand l’homme historique se laisse transformer en miroir historique ? N’est-ce pas de la générosité que de renoncer à toute puissance au ciel et sur la terre, en adorant dans toute puissance la puissance en soi ? N’est-ce pas de la justice que de tenir toujours dans la main la balance des forces, en observant de quel côté elle penche ? Et quelle école de bienséance est une pareille manière d’envisager l’histoire ! Envisager tout au point de vue objectif, ne se fâcher de rien, ne rien aimer, tout comprendre, comme cela rend doux et souple ! Et lors même que quelqu’un qui aurait été élevé à cette école s’irriterait une fois publiquement, ou se mettrait en colère, on ne ferait que s’en réjouir, car l’on sait qu’il ne s’agit que du point de vue artistique et que si c’est avec ira et studium, c’est pourtant complètement sine ira et studio...." (#Nietzsche, Seconde considération inactuelle)

  • Philippe Corcuff : « La gauche est en état de mort cérébrale » | Rue89
    http://www.rue89.com/2012/10/04/philippe-corcuff-la-gauche-est-en-etat-de-mort-cerebrale-235834

    Un schéma s’est installé, lié à une certaine lecture simplifiée du penseur marxiste Antonio Gramsci : c’est l’idée que la conquête du pouvoir politique passait au préalable par une hégémonie culturelle ou intellectuelle.

    Je formule l’hypothèse inverse dans la situation actuelle : c’est au moment où la gauche était en état de décomposition intellectuelle qu’elle a gagné électoralement.

    #gauche #Corcuff

    • Some circuits must remain active; they control automatic functions such as breathing and heart rate. But much of the rest of the brain continues to chug away as the mind naturally wanders through grocery lists, rehashes conversations and just generally daydreams. This activity has been dubbed the resting state. And neuroscientists have seen evidence that the networks it engages look a lot like those that are active during tasks.

      Resting activity might be keeping the brain’s connections running when they are not in use. Or it could be helping to prime the brain to respond to future stimuli, or to maintain relationships between areas that often work together to perform tasks. It may even consolidate memories or information absorbed during normal activity.

      “There’s so much enthusiasm about the approach now, and so little basic understanding,” says Michael Greicius, a neuroscientist at Stanford University in California, who started studying resting-state networks a decade ago.

      Kleinschmidt suspects that the brain is running several models of the world in the background, ready for one of them to turn into reality. “Ideally, you’re always prepared for what happens next,” he says.

      “the brain is not only thinking about supper coming up, but it’s also processing the recent past and converting some of that into long-term memories”, says Miall.

      #cerveau
      #Husserl pour la variation eidétique
      #Nietzsche pour le brouillage #passivité/#activité

      Et là, on voit soudain la #critique fondée physiologiquement :

      “If you have random patterns of activity washing through your network, those can help reduce the strength of the pathways associated with what you’ve just learned.” That would stop the brain from reinforcing the same pathways too often. “Perhaps down-time periods are also important for that,” he says.

      merci !

      When a researcher slides someone into a scanner and instructs them to think about nothing in particular, there is no task to do and no hypothesis to address. So researchers have to generate reams of #data and line up hypotheses as they go along. “Resting state opens up discovery science,” says Milham enthusiastically, before admitting that, because he trained as a hypothesis-driven cognitive neuroscientist, “it’s like heresy that I’ve got into this”.

      Whatever resting activity is doing, its existence certainly proves one thing. Miall puts it bluntly: “The brain only rests when you’re dead.”