• Des médecins s’inquiètent déjà au 19e siècle des effets des #pesticides sur la #santé

    Si l’usage des pesticides s’est généralisé dans les années 1960, il avait commencé bien avant, explique l’historienne des sciences #Nathalie_Jas. Dès le 19e siècle, des médecins se sont aussi inquiétés de leurs effets sur la santé. Entretien.
    Basta ! : Quand a commencé l’usage des pesticides en agriculture ?

    Nathalie Jas : Dès la fin du 18e siècle, des savants et des représentants de l’élite agricole ont essayé d’utiliser des produits chimiques en agriculture. À partir des années 1830, une industrie des engrais se développe aux États-Unis et dans les pays européens. Ce mouvement est étroitement lié à des formes d’intensification de la production agricole qui se mettent d’abord en place dans les zones qui s’urbanisent et s’industrialisent.

    Dans ces territoires, les agriculteurs doivent alors produire plus, en étant moins nombreux, pour nourrir les personnes qui ont quitté les campagnes. L’utilisation de produits chimiques comme les insecticides, anti-parasitaires ou anti-cryptogamiques (c’est-à-dire les antifongiques, contre les champignons, ndlr) en agriculture est ainsi initié dès la première moitié du 19e siècle puis se répand dans la viticulture ou la production de certains fruits. Ce processus ne va jamais cesser.

    Après la Seconde Guerre mondiale, et en particulier dans les années 1960, on assiste à une accélération de l’industrialisation de l’agriculture qui repose, entre autres, sur l’usage des pesticides. Les transformations profondes qui s’opèrent à ce moment-là s’inscrivent dans différentes dynamiques initiées antérieurement, à commencer par la longue confrontation avec des problèmes sanitaires, que ce soit pour les végétaux ou les animaux, qui restaient sans véritables solutions. Par exemple, dès la fin du 18e siècle, on a cherché à utiliser des substances chimiques pour la conservation des semences et des récoltes attaquées par des champignons ou des insectes.

    Est-ce la course au rendement agricole qui a poussé à l’utilisation toujours plus poussée des pesticides ?

    Des textes d’agronomes au début du vingtième siècle décrivent bien les conséquences phytosanitaires des logiques d’intensification que requièrent des cultures orientées vers le rendement. Des formes de monoculture se mettent en place, avec des choix de variétés qui ne sont pas forcément les plus résistantes face aux insectes, aux maladies et champignons. La monoculture réduisant les possibilités de stratégie agronomiques, on se tourne, avec plus ou moins de succès, vers des produits chimiques afin de limiter les dégâts.

    À partir du dernier tiers du 19e siècle, les marchés globaux se développent, notamment avec l’arrivée du chemin-de-fer et des bateaux à vapeur. Cette densification des échanges de produits agricoles s’accompagne d’un accroissement conséquent des circulations de pathogènes, d’insectes, d’adventices. De nouveaux problèmes phytosanitaires s’installent dans des régions où ils n’étaient pas présents auparavant.

    C’est le cas du très célèbre phylloxéra, un puceron venu des États-Unis et, qui, en une trentaine d’années détruit l’ensemble du vignoble européen. Une solution efficace via un système de greffe est mise au point à la fin des années 1870 à Montpellier. Elle n’est cependant adoptée qu’à la fin du 19e siècle, après plus d’une vingtaine d’années d’utilisation massive de produits chimiques pulvérisés sans succès et avec le soutien de l’État. Cette histoire est une illustration parmi d’autres de l’importance qu’a pu prendre la lutte chimique en agriculture avant la Seconde Guerre mondiale, dans certains secteurs agricoles au moins.

    Cette émergence de la chimie dans l’agriculture s’accompagne-t-elle de tentatives de réglementations, liées à la peur de l’empoisonnement collectif ?

    C’est ce que l’on appelle les législations sur les substances vénéneuses, qui ont une très longue histoire, antérieure même au 18e siècle. Ces législations ont été revues et développées à différentes époques. Au-delà de la question de la consommation de produits alimentaires potentiellement contaminés, on trouve des traces de l’inquiétude de médecins, d’agronomes et de chimistes du 19e face aux conséquences sur la santé des ouvriers et ouvrières agricoles et des paysans et paysannes de l’utilisation de produits chimiques.

    Ainsi, à la fin du 19e siècle, ce qui est considéré comme le premier manuel de « médecine agricole » rédigé par un médecin, décrit les maux de santé rencontrés en milieu agricole et rural. Quelques pages sont consacrées à l’utilisation de produits chimiques pour protéger les récoltes et les animaux, et sur les effets délétères de ces produits sur la santé de ceux et celles qui y sont exposés.

    L’ordonnance de 1846, qui vise à encadrer les multiples usages de l’arsenic en agriculture, est-elle appliquée ?

    À cette époque, on utilisait des produits à base d’arsenic pour traiter les semences et les cultures, et lutter contre certaines maladies cutanées animales comme la gale, qui pouvaient rendre les animaux très malades et engendrer d’importantes pertes. Cet usage s’est notamment développé parmi certains éleveurs de moutons qui plongeait leurs bêtes dans des bains d’arsenic. Il y avait aussi un usage domestique pour lutter contre les mouches.

    Dans les années 1840, les autorités publiques s’inquiètent des empoisonnements criminels alimentaires à l’arsenic. Pour tenter de lutter contre ce qui est présenté comme un problème majeur de sécurité publique, elles ont inclus cette préoccupation dans la législation les « substances vénéneuses » via un article d’une ordonnance royale de 1846 qui la réforme.

    L’usage des « composés arsenicaux » est interdit en 1846 sur les cultures et les récoltes ainsi que dans la sphère domestique. Mais cette ordonnance continue à autoriser l’usage de ces produits pour le bain des animaux. Les autorités considèrent alors que pour les semences, il y a des solutions alternatives, mais qu’il n’en existe pas pour les animaux. C’est une première manifestation de ce que j’appelle une « politique de segmentation » pour les produits chimiques toxiques utilisés en agriculture.

    Cette politique est toujours structurante : les politiques publiques différencient les mesures appliquées à ces produits suivant les produits, mais aussi suivant l’usage qui en est fait. Ce qui est intéressant aussi avec la législation de 1846, c’est qu’elle n’est pas appliquée. Les écarts plus ou moins importants aux normes prescrites par les réglementations portant sur les toxiques en agriculture que l’on désigne comme pesticides après la Seconde Guerre mondiale sont aussi très structurants dans le long terme.

    Est-ce aussi ce qui s’est passé pour la vigne ?

    La vigne est soumise à de nombreuses problématiques phytosanitaires que l’on a très tôt cherché à solutionner en utilisant des produits chimiques : produits à base de cuivre, nicotine (dont les stocks nationaux sous la Troisième République font l’objet d’une répartition départementale âprement négociée, votée chaque année au Parlement), souffre, arsenicaux notamment. Le cas du phylloxéra montre bien que le réflexe « produits chimiques » étaient déjà bien installé dans certains secteurs agricoles dans le dernier tiers du 19e siècle. Ce que le cas du phylloxéra nous enseigne aussi, c’est que ce réflexe était aussi le produit de l’activité voire de l’activisme d’un ensemble d’acteurs : des élites viticoles, mais aussi des industries.

    Mais à cette époque, ce n’était pas forcément les industries fabricant les produits chimiques qui conduisaient ce que l’on appellerait aujourd’hui du lobbying. En France, ce secteur était alors très éclaté, et peu organisé. Les entreprises qui organisent la promotion des solutions chimiques auprès des autorités publiques et agricoles afin de lutter contre le phylloxera, c’est la compagnie ferroviaire PLM (pour Paris Lyon Marseille), qui assure le transport de produits et de pulvérisateurs mais aussi l’entreprise Vermorel, alors le premier fabricant de pulvérisateurs du pays.

    Bien que la crise du phylloxera ait été solutionnée par le greffage, la viticulture n’a pas alors remis en cause l’utilisation de produits chimiques dans la lutte phytosanitaire. Au contraire, le coût pour replanter les vignes était conséquent : la vigne est donc devenue à la fin du 19e siècle une importante culture qui reposait sur la minimisation des risques de perte de récoltes. La logique de la solution chimique va se poursuivre.

    En 1916, en plein milieu de la Première Guerre mondiale, une autre loi encadrant l’usage des pesticides voit le jour. Qu’apporte-elle de nouveau ?

    Le décret-loi du 14 septembre 1916 concernant l’importation, le commerce, la détention et l’usage des substances vénéneuses est une législation très importante qui ne concerne pas principalement l’agriculture, mais qui jette les bases d’un ensemble de règles qui encadrent encore aujourd’hui l’usage des pesticides.

    Ce texte mentionne par exemple l’obligation d’avoir un local séparé et fermé pour stocker les produits définis réglementairement comme toxiques ou dangereux et utilisés en agriculture, l’obligation de mentionner des informations précises sur les étiquettes des sacs ou des bidons contenants ces produits ou encore l’obligation de porter des vêtements de protection pour manipuler ou épandre les produits, vêtements qui devaient être enlevés et lavés systématiquement après chaque utilisation. Les employeurs étaient tenus d’informer les ouvriers et les ouvrières agricoles des dangers des produits utilisés. Et ces travailleurs et travailleuses devaient avoir des endroits où se laver avant de repartir à leur domicile

    Pourquoi les préoccupations pour la santé publique apparaissent à ce moment-là dans les débats politiques ?

    Il y a plusieurs raisons. La fin du 19e siècle et le début du 20e siècle ont été marqués par un ensemble de luttes ouvrières visant, entre autres, à supprimer l’utilisation de certains produits toxiques dans les industries. De ces luttes ont résulté des législations sur les accidents du travail et les maladies professionnelles qui ne concernaient pas le secteur agricole.

    Cependant, certains médecins hygiénistes et chimistes toxicologues, forts de leur expérience du milieu industriel, s’inquiètent de l’utilisation de certains toxiques en agriculture, au premier rang desquels les arsenicaux. Ils craignent ce qu’ils nomment l’épidémie d’« arsenicisme à venir » résultant d’expositions répétées à de petites doses (la cancérogénicité de l’arsenic n’est pas encore identifiée) via le travail agricole, la contamination des habitations par les travailleurs et travailleuses agricoles (et donc des enfants) et l’alimentation.

    Au-delà, ils s’interrogent aussi des effets sur la faune, notamment les abeilles. Par ailleurs, les préfets sont préoccupés par la circulation de produits à base d’arsenicaux non seulement interdits mais pouvant aussi contaminer les aliments. Des intoxications collectives visibles retentissantes confirment cette préoccupation.

    Les interpellations de l’État sont suffisamment importantes pour qu’il intervienne. Sa réponse, via le décret-loi de 1916 tente d’articuler développement de l’agriculture à la protection de la santé publique via l’instauration de réglementations qui encadrent les usages. Non seulement l’efficacité de ces mesures n’est pas évaluée, mais aucun moyen n’est alloué pour s’assurer de leur mise en œuvre. Elles restent donc largement ignorées.

    Est-ce en vertu de ce pragmatisme économique et industriel que la notion « d’usage contrôlé » fait son entrée dans la loi ?

    La notion d’ « usage contrôlé » est postérieure mais c’est bien cette logique qui guide le décret-loi de 1916. Il établit trois tableaux dans lesquels les substances sont classées. Les substances qui ne sont classées dans aucun des trois tableaux ne sont pas soumises au décret-loi. On trouve des substances utilisées en agriculture à des fins vétérinaires ou phytosanitaires dans les tableaux A (substances toxiques) et C (substances dangereuses). Les substances classées dans ces tableaux sont soumises à des réglementations spécifiques qui encadrent leur commercialisation, leur détention et leurs usages et qui visent à protéger la santé publique.

    La loi dit que les produits classés comme A, qui sont considérés comme les plus toxiques, ne sont théoriquement pas autorisés à être utilisés en agriculture. C’était le cas des arsenicaux. Le décret-loi institue cependant un système dérogatoire au bénéfice de certains arsenicaux. Il est à noter que des systèmes similaires se mettent alors en place dans d’autres pays et que ce type de classement des substances chimiques suivant leur toxicité qui organise leur encadrement réglementaire se retrouve aujourd’hui dans de nombreuses législations internationales, dont la législation européenne.

    Ce système dérogatoire va être largement utilisé dans l’entre-deux-guerres, et le nombre de produits utilisés ne va cesser de croître...

    Oui, il va y avoir une extension des dérogations à d’autres substances en fonction de ce qui est considéré comme étant des urgences. C’est le cas de l’arseniate de plomb, qui était totalement interdit en 1916 et qui est autorisé dans l’entre-deux-guerres via un système dérogatoire pour lutter contre les invasions de doryphores sur les pommes de terre.

    Si les médecins hygiénistes s’indignent, les agronomes et nombre d’agriculteurs considèrent alors que c’est l’unique solution pour préserver les récoltes de pommes de terre qui est un aliment essentiel dans l’Entre-deux guerre. De nombreux autres produits sont utilisés, le souffre, le cuivre et la nicotine déjà évoqués mais aussi les huiles de pétrole ou des produits comme la chloropicrine, issus des recherches sur les gaz de guerre. À partir des années 1930, de nouveaux produits font leur apparition sur les marchés par exemple pour la désinfection des semences (dont le Zyklon B, utilisé dans les chambres à gaz par les nazis) ou des herbicides élaborés à partir de produits pétroliers.

    Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, il y a une accélération de la structuration des industries phytosanitaires. Co-construite avec l’État, cette structuration et cet encadrement de l’usage des pesticides ne riment pas nécessairement avec une meilleure protection des usagers. Pourquoi ?

    Avant la Seconde Guerre mondiale, il existait une multitude de petites entreprises qui produisaient des insecticides, des anti-parasitaires, des produits anti-cryptogamiques voir des herbicides. On ne parlait pas encore de pesticides. Ces entreprises avaient mauvaise réputation car la qualité de leurs produits n’étaient pas contrôlée et et encore moins réglementée, à l’exception des produits à base de cuivre.

    Les plus grosses entreprises dont celles qui constituèrent ensuite Rhône-Poulenc et Péchiney – les deux très grandes entreprises françaises des pesticides post Seconde Guerre mondiale, ainsi que Vermorel, le gros fabricant français de pulvérisateurs – étaient d’un avis différent. Elles voulaient gagner en crédibilité pour développer leur marché. Elles ont donc travaillé avec certains haut-fonctionnaires du ministère de l’Agriculture, des scientifiques convaincus par la lutte chimique et des représentants du monde agricole.

    https://basta.media/des-medecins-s-inquietent-des-le-19e-siecle-des-effets-des-pesticides-sur-l
    #histoire #médecine #histoire_des_sciences #agriculture #industrie_agro-alimentaire #produits_chimiques #industrialisation #urbanisation #insecticides #viticulture #WWII #seconde_guerre_mondiale #industrialisation_de_l’agriculture #rendement_agricole #monoculture #phylloxéra #lutte_chimique #chimie #législations #lois #substances_vénéneuses #médecine_agricole #ordonnance #1846 #arsenic #semences #élevage #composés_arsenicaux #politique_de_segmentation #normes #vigne #lobbying #PLM #Vermorel #greffage #1916 #santé_publique #travail #conditions_de_travail #maladies_professionnelles #travail_agricole #abeilles #alimentation #intoxications #usage_contrôlé

  • Historique des voies de la ville de #Lyon

    Cette donnée présente l’ensemble des voies de la ville de Lyon, du Moyen Âge à nos jours. Elle comprend les #dénominations des voies actuelles, historiques, supprimées, annexées et sans suite. Elle précise également les dates de création quand elles sont connues, l’origine et l’historique des voies, le genre des voies dédiées aux personnalités, des mots-clés, ainsi que les sources consultées. Enfin, elle est alignée avec les données des voies de la Métropole de Lyon.

    https://data.grandlyon.com/portail/fr/jeux-de-donnees/historique-des-voies-de-la-ville-de-lyon/info

    #noms_de_rue #toponymie #histoire #base_de_données

  • Ddl Sicurezza 1660: una riflessione generale tra emergenza permanente e criminalizzazione del conflitto
    https://radioblackout.org/2024/10/ddl-sicurezza-1660-una-riflessione-generale-tra-emergenza-permanente-

    Oltre alle inquietanti e libertiticide singole disposizioni di legge, il decreto sicurezza in discussione alle camere in questi giorni stimola ulteriori riflessioni generali. Affonda le radici nella retorica emergenziale che reclama e suggerisce norme speciali, in un’esperienza più che decennale di #decreti_sicurezza. Diffonde, con altri provvedimenti passati e attuali, una comprensione di problemi sociali […]

    #L'informazione_di_Blackout #ddl_1660 #repressione_conflitti_sociali #rivolte_carcerarie

  • #Susa. Presidio permanente contro gli #espropri
    https://radioblackout.org/2024/10/susa-presidio-permanente-contro-gli-espropri

    L’area di #san_giuliano, frazione di Susa, è cruciale per la realizzazione della nuova linea ferroviaria ad alta velocità tra Torino Lyon. Qui sin dal 2012 è stato occupato e poi acquistato collettivamente il terreno dove sorge il #presidio_sole_e_baleno, uno strumento in più per resistere agli espropri. Espropri che sono ormai alle […]

    #L'informazione_di_Blackout #no_tav
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/10/2024-10-01-doriana-susa.mp3

  • California governor vetoes expansive AI safety bill | Digital Trends
    https://www.digitaltrends.com/computing/california-governor-vetoes-ai-safety-bill

    Aller-retour des lois. Il n’y a pas qu’en France que les dirigeants politiques se contrefoutent de ce que votent les Parlements.

    By Andrew Tarantola September 30, 2024 10:33AM
    California Governor Gavin Newsom speaking at a lecturn.
    Gage Skidmore / Flickr

    California Gov. Gavin Newsom has vetoed SB 1047, the Safe and Secure Innovation for Frontier Artificial Models Act, arguing in a letter to lawmakers that it “establishes a regulatory framework that could give the public a false sense of security about controlling this fast-moving technology.”

    “I do not believe this is the best approach to protecting the public from real threats posed by the technology,” he wrote. SB 1047 would have required “that a developer, before beginning to initially train a covered model … comply with various requirements, including implementing the capability to promptly enact a full shutdown … and implement a written and separate safety and security protocol.”

    However, Newsom noted that 32 of the top 50 AI companies are based in California, and that the bill would focus on only the largest firms. “Smaller, specialized models may emerge as equally or even more dangerous than the models targeted by SB 1047,” he stated.

    “While well-intentioned, SB 1047 does not take into account whether an Al system is deployed in high-risk environments, involves critical decision-making or the use of sensitive data,” Newsom wrote. “Instead, the bill applies stringent standards to even the most basic functions – so long as a large system deploys it.”

    SB 1047 sparked heated debate within the AI industry as it made its way through the legislature. OpenAI stridently opposed the measure, resulting in researchers William Saunders and Daniel Kokotajlo publicly resigning in protest, while xAI CEO Elon Musk came out in favor of the bill. Many in Hollywood also expressed support for SB 1047, including J.J. Abrams, Jane Fonda, Pedro Pascal, Shonda Rhimes, and Mark Hamill.

    “We cannot afford to wait for a major catastrophe to occur before taking action to protect the public. California will not abandon its responsibility. Safety protocols must be adopted. Proactive guardrails should be implemented, and severe consequences for bad actors must be clear and enforceable,” Newsom wrote. However, “ultimately, any framework for
    effectively regulating Al needs to keep pace with the technology itself.”

    Monday’s announcement comes less than a month after the governor signed AB 2602 and AB 1836, both backed by the SAG-AFTRA union. AB 2602 requires performers grant informed consent prior to using their “digital replicas,” while AB 1836 strengthened protections against ripping off the voice and likeness of deceased performers.

    #Intelligence_artificielle #Californie #Nouvelles_méthodes_politiques #Cybersécurité

  • La bataille des noms de rues : « Il était difficile de conserver le nom de l’#abbé_Pierre »

    La #débaptisation massive des rues célébrant le prêtre, qui semble consensuelle, est une #exception. D’ordinaire, l’#odonymie, la matière consistant à nommer les voies publiques, déclenche des #controverses politiques.

    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2024/09/29/la-bataille-des-noms-de-rues-il-etait-difficile-de-conserver-le-nom-de-l-abb
    #noms_de_rue #toponymie #toponymie_féministe #toponymie_politique

    • Au début des années 2000, on te disait qu’il ne fallait pas sur-réagir à ces actes particuliers. Le même qui a dû se battre pour publier et assumer ces documents à l’époque te tenait des discours agressifs sur le fait qu’il ne fallait pas tout mélanger, du genre #notallcriminals...
      Puis en 2006, on te dit que bon, c’est tous des terroristes, faut pas tout mélanger, c’est inédit, d’ailleurs, l’Iran n’a jamais été aussi proche d’apporter le chaos sur terre, alors, faut soutenir coûte que coûte. Puis tu découvres que dans les années 80, des journalistes étaient déjà vent debout face au chaos engendré par ce petit pays colonialiste, mais apparemment, il fallait vite ne plus les écouter, ces journalistes.

      Et aujourd’hui, ça te dézingue du civil par centaines, et au 20h de TF1, ça te dit que tout cela est le résultat d’efforts minutieux et difficiles des services secrets israéliens pour parvenir à percer les secrets de ses ennemis vicieux et c’est un vrai succès chirurgical.

      Ceci dit, la façon de soutenir le Liban, depuis 2022, en Occident, c’est plus du genre je te soutiens par la corde du pendu qu’autre chose... Ils n’ont toujours pas accepté la défaite relative en Syrie, et ont bien l’intention de tout aplanir. Et dans les chancelleries, on ne te le dit pas trop publiquement, mais ça doit être du genre, à l’adresse des iraniens et des syriens : si vous bougez le petit doigt, on vous balance la sauce (nucléaire).

  • Dans les squats de Nouméa, plongée aux racines de la colère sociale : « Ici, personne ne vient jamais nous voir, sauf quand il y a une élection »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/23/dans-les-squats-de-noumea-plongee-aux-racines-de-la-colere-sociale-ici-perso

    Les squats de Nouméa ont constitué des zones de mobilisation importantes durant l’insurrection qui a touché l’archipel à partir du 13 mai. Dans l’angle mort des politiques publiques, ces zones d’habitat spontané concentrent une population délaissée depuis deux décennies.

    (ah tiens, trouvé ici https://justpaste.it/egs8p)

    #Kanaky #Nouvelle-Calédonie #squats #bidonvilles (aka "zones d’habitat spontané").

  • L’ORDRE MOINS LE POUVOIR – Histoire & actualité de l’anarchisme
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/09/23/lordre-moins-le-pouvoir-histoire-actualite-de-lanarch

    Dans L’ordre moins le pouvoir, #Normand_Baillargeon livre une analyse approfondie de l’anarchisme, de ses origines historiques à ses expressions contemporaines. Ce livre, à la fois accessible et érudit, offre une synthèse des grandes idées anarchistes, des figures fondatrices comme Pierre-Joseph Proudhon, Mikhaïl Bakounine, ou Emma Goldman, jusqu’aux mouvements anarchistes actuels. Baillargeon démontre que loin […]

    #Recensions_d'ouvrages_divers #[VF] #Autogestion #Autonomie #Entraide #Hiérarchie


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • red. sur X : "
    https://x.com/redstreamnet/status/1837588628035588267

    Berlin police chased down a young boy waving a Palestinian flag, ultimately arresting him. Footage shows the distraught-looking boy being taken away by a large number of riot police at the edge of a pro-Palestine protest in the German capital.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1837588554077073408/pu/vid/avc1/720x900/xZLUTVsUHJeFDhBf.mp4?tag=12

    #nos_valeurs

  • Une rue #Samuel_Paty inaugurée ce vendredi à #Vichy

    Dans l’Allier, la rue Neuve à Vichy a été débaptisée ce vendredi matin pour devenir la #rue_Samuel_Paty. Les parents de l’enseignant assassiné en octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine sont venus de Moulins pour dévoiler la plaque au nom de leur fils.

    https://www.francebleu.fr/infos/societe/vichy-la-rue-samuel-paty-inauguree-ce-vendredi-2287854
    #toponymie #toponymie_politique #noms_de_rue

  • L’ONU adopte une résolution exigeant la fin de la « présence illicite » d’Israël dans les territoires palestiniens
    RFI | Publié le : 18/09/2024
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240918-l-onu-adopte-une-r%C3%A9solution-exigeant-la-fin-de-la-pr%C3%A9sence-il

    L’Assemblée générale de l’ONU a appelé il y a une heure à la fin de l’occupation israélienne de tous les territoires palestiniens dans les « 12 mois ». Les pays membres prennent position, et suivent l’opinion de la Cour internationale de Justice sur l’occupation israélienne, qui a été rendue en juillet. Cette demande de l’Assemblée a été adoptée par 124 voix pour, 14 voix contre, et 43 abstentions. Elle reste non contraignante, mais à quelques jours du coup d’envoi de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale, les soutiens aux Palestiniens sont très clairs. (...)
    .

    ONU - Dixième session extraordinaire d’urgence, 55e et 56e séances plénières
    AG/12626 – 18 septembre 2024 - ONU
    https://press.un.org/fr/2024/ag12626.doc.htm
    L’Assemblée générale exige d’Israël qu’il mette fin sans délai à sa présence illicite dans le Territoire palestinien occupé au plus tard dans 12 mois

    Au second jour de la reprise de la dixième session extraordinaire d’urgence sur les mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé, l’Assemblée générale a adopté, par 124 voix pour, 14 contre* et 43 abstentions, une résolution qui exige d’Israël qu’il mette fin sans délai à sa présence illicite dans le Territoire palestinien occupé, laquelle constitue un fait illicite à caractère continu engageant sa responsabilité internationale, et qu’il le fasse au plus tard 12 mois après l’adoption du texte.

    * Argentine, États-Unis, Fidji, Hongrie, Israël, Malawi, Micronésie, Nauru, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Tchéquie, Tonga, Tuvalu

    #ONU

  • Bernard Arnault impose sa « blacklist » de médias aux cadres de LVMH - LA LETTRE
    https://www.lalettre.fr/fr/entreprises_luxe-et-conso/2024/09/18/bernard-arnault-impose-sa-blacklist-de-medias-aux-cadres-de-lvmh,110307222-

    Dans un mail, le PDG de LVMH dresse une liste de sept médias auxquels les dirigeants du groupe ont une interdiction absolue de parler sous peine de licenciement. La Lettre dévoile ce document interne envoyé aux membres du Comité exécutif.

    C’est pas de la censure. C’est du leadership. De la libre entreprise. De l’innovation ! Du concentré de self-made-man.

  • Qu’est-ce qu’un vote raciste ? | Sylvie Tissot
    https://lmsi.net/Qu-est-ce-qu-un-vote-raciste

    « Vous n’arriverez pas à faire croire à des millions de Français qui ont voté pour l’extrême droite que ce sont des fascistes », déclarait Macron en 2023, utilisant à dessein le mot « fasciste » pour faire apparaître cette critique comme absurde, outrancière et profondément insultante. Le livre de Félicien Faury a pour vertu de décrire, prendre la mesure et comprendre le racisme des électeurs du RN. Source : Les mots sont importants

  • The First French Revolution Happened During the Middle Ages - An interview with Justine Firnhaber-Baker
    https://jacobin.com/2024/09/jacquerie-france-revolt-middle-ages


    Etching of the Jacquerie in Beauvaisis, France, in May–June, 1358

    9.3.2024 Interview by Daniel Finn - Four centuries before the storming of the Bastille, the French peasantry rose up in a great revolt known as the Jacquerie. France’s ruling class drowned the revolt in blood and demonized all those who took part in it.

    If you think about the French revolutionary tradition, you’re most likely to picture the storming of the Bastille and the overthrow of the monarchy. But that wasn’t the first time there was a major uprising against the established order in France.

    In the second half of the fourteenth century, there was a popular revolt known as the Jacquerie, which terrified the French ruling class. They drowned the revolt in blood and set about demonizing the peasants who took part in it. It was only in the wake of a successful revolution four centuries later that historians began taking a fresh look at the Jacquerie.

    Justine Firnhaber-Baker is a professor of history at the University of St Andrews and the author of The Jacquerie of 1358: A French Peasants’ Revolt, the first major study of the Jacquerie since the nineteenth century. This is an edited transcript from Jacobin Radio’s Long Reads podcast. You can listen to the interview here.

    Daniel Finn

    What was the nature of the political system and the wider social order in France during the fourteenth century?

    Justine Firnhaber-Baker

    Politically, there was a centralized system in the sense that you had a king and royal government. By the mid-fourteenth century, when the Jacquerie happened, there was an elaborate bureaucracy supporting a central royal government at all levels. But the power structure was also decentralized, because local and regional lordships were very important.

    When we talk about medieval lords, we are talking about people who had jurisdiction and fiscal rights over a particular territory. We used to think about the royal government and the lords as opposing forces, with a zero-sum game between them: as royal power increased, lordly power must have decreased.

    But increasingly, we are coming to understand that these two levels of power actually worked together. The crown was not interested in getting rid of the lords, and the lords saw many advantages in cooperating with royal government. I should also say, for clarification, that the lords included the clergy: bishops, monasteries, and nunneries, with properties where they exercised lordship in the same way as lay lords.

    Connected with that was the social order. In the Middle Ages, a very popular way of thinking about the social order was that it was divided into three orders. The first order was the clergy — those who prayed; the second order was the nobles — those who fought; and the third order consisted of everybody else — those who worked.

    There was an idea that this division was based on a social contract: those who worked gave over the fruits of their labor to those who prayed in exchange for intercession with God and to those who fought in exchange for protection. Those first two orders of clerics and nobles often also held positions of lordship as well as having that social status.

    Daniel Finn

    What impact did the Black Death have on French society in the fourteenth century?

    Justine Firnhaber-Baker

    It’s hard to overstate the impact. The Black Death reached France in the winter of 1348, and estimates of mortality range from about 30 percent to about 60 percent. We are now fairly comfortable in saying that it was probably on the higher end of that scale, around 50 percent. You can imagine the impact of losing half your population in such a short period of time.

    The first wave of plague took about two years to run its course. Losing that amount of the population in that amount of time was incredibly disturbing in the short term. It interrupted the first phase of the Hundred Years’ War, which had been going on since 1338. For a couple of years after 1348, there was a truce during the plague.

    The longer-term impacts were even more profound. One of the important effects was that it halved the tax base. The crown and the lords were getting their money from the workers, and there were now many fewer of them around. If you were going to continue paying for warfare, which was increasingly expensive in the mid-fourteenth century, you were going to have to push your taxpayers even harder.

    There was also a social impact because of the way that social and political elites hoarded resources. A simplistic way to think about the Black Death and the economy is that the population was reduced but the resources stayed the same, so everybody was better off. In practice, it didn’t work that way.

    We did see some absolute improvement in everybody’s quality of life, but relative inequality probably increased. Although there should have been more resources available, in practice, those resources weren’t shared out equally because of the way taxation and labor laws were enacted and also because land market worked in a way that privileged noble ownership over ownership by commoners.

    Daniel Finn

    How did the Anglo-French conflict that became known to historians as the Hundred Years’ War affect the people of France?

    Justine Firnhaber-Baker

    You’re right to qualify it in that way, because “Hundred Years’ War” is a term that was only applied to it much later, from the nineteenth century. At the time, people obviously didn’t know that it was going to last for a hundred years. It was part of an ongoing conflict between England and France that can be traced back to the thirteenth century if not before.

    If we focus on the two decades after 1338, which is when we conventionally date the beginning of the Hundred Years’ War, the conflict had been much more intense than anything that French people were used to living through before. Although it was a war between England and France, it was mostly waged on French soil.

    One major way that the war affected the people of France was through the greater frequency of violence that they experienced. For the most part, warfare in the Middle Ages was not waged in the form of pitched battles between opposing armies. It largely took the form of raiding on the open countryside against noncombatants.

    Many French commoners suffered the effects of the war as victims, but they also had a new experience of military violence as perpetrators. There was a militarization of society as a whole during the Hundred Years’ War because commoners were increasingly called up to fight in the royal army.

    As infantry became more important to medieval armies in the fourteenth century, meaning that you had many more commoners in the army than in previous centuries, that shift had logistical effects. Commoners developed the capability to fight. They possessed weapons, armor, and leadership skills, which also had a social and psychological effect. They realized that the nobles were supposed to be the fighters, but now the workers were fighting, too, and might even be better at it than the nobles.

    At this point, the war had been going very badly for the French army, with the king and the nobles in charge of its command structures. Two years before the Jacquerie in 1356, there was a major battle at Poitiers, where the French king was taken captive by the English forces and brought to London. They demanded a huge ransom for him, and the realm fell into a period of political conflict and chaos because he left the dauphin, his eighteen-year-old son Charles, in charge.

    By the time the Jacquerie broke out two years later, the dauphin had lost control of Paris and much of northern France to a bourgeois rebellion led by the head of the Parisian merchants. This bourgeois rebellion started out in partnership with the dauphin, but soon they entered into conflict with him over their desire to reform the governing structures of the realm. They also clashed with the dauphin’s noble supporters, who objected to their efforts to control the army and tax the nobles at the same rate (at least) as the commoners.

    By the winter of 1358, the bourgeois rebellion and the dauphin were engaged in a very serious, violent conflict. The leader of the rebellion had two of the army’s noble marshals murdered in front of the dauphin in his bedroom, at which point the split became irreconcilable.

    The dauphin withdrew from Paris and started making plans with his noble supporters to retake the city by force. They garrisoned a couple of big castles on two of the three major rivers supplying Paris with food. It was at that moment, with the dauphin and his noble supporters staring down at Paris while Paris was not sure what to do next, that the Jacquerie began.

    Daniel Finn

    When did the Jacquerie itself begin, and was it a spontaneous event or something that had been planned in advance?

    Justine Firnhaber-Baker

    It was a bit of both. The first incident, which took place on May 28, 1358, was certainly not spontaneous. The sources all agree that the rebels first assembled from several different villages, and then went to a town on the River Oise — the one river that the dauphin had not blockaded — where they attacked nine noblemen.

    This target was carefully chosen. The noblemen were led by a knight by the name of Raoul de Clermont-Nesle, who was related to one of those noble marshals that the bourgeois rebels had killed in front of the dauphin several months earlier. The motivation becomes quite clear once you know what the local geography looks like.

    I went there and I walked around the area, thinking, “Why here?” At first glance, the town looks like a random place to have chosen. But they were trying to prevent Raoul de Clermont-Nesle, the eight noblemen accompanying him, and probably a number of troops as well from crossing the river there and garrisoning a castle a little way up the river. That would have allowed them to block the Oise in the same way that the dauphin and his noble supporters were blocking the other two rivers.

    That first incident looks to have been planned, and it clearly had connections with the bourgeois rebellion in Paris, although I don’t think that the first incident was planned by those in Paris, because it seems to have taken them by surprise. I think that the commoners and the peasants were doing this off their own back, because we know that people in the countryside had a very good idea of what was happening in Paris, and many of them approved of it. What they understood about what was happening there was that in Paris, they killed noblemen — specifically these marshals who had been killed in front of the dauphin.

    That first incident looks to have been carefully targeted as a military, strategic attack. What grew out of that, in some ways organically, was linked to it but distinct. The revolt that unfolded afterward began at a second assembly held in the aftermath of the first attack. That was the point at which the peasants chose a leader, a captain called Guillaume Calle.

    It looks as if Guillaume Calle and the men around him (perhaps some of the women as well) had a plan. But that doesn’t necessarily mean that the plan was in the minds of everyone who later joined the Jacquerie. It’s important to remember that it was not a single movement. It was made up of thousands — perhaps tens of thousands — of people who had different ideas about what they were doing. They weren’t all in contact with one another, and their ideas and objectives changed over the course of the six to eight weeks that the revolt unfolded.

    Daniel Finn

    As the revolt spread, becoming a convergence of many different revolts, as you point out, how did the rebels organize themselves, and what were some of the key demands that they put forward?

    Justine Firnhaber-Baker

    Guillaume Calle, who they elected after the first incident, was known as the general captain of the countryside — the captain of the area around the city of Beauvais, which was the Jacquerie’s heartland. Calle seems to have had some top lieutenants who rode with him, gave him advice, and were available to bring messages to other areas involved in the Jacquerie.

    Underneath that top level, you had a layer of village captains. There is some evidence that each village had its captain and that the captain also had a subordinate, so there was probably a captain and a lieutenant in each village. There was a sort of hierarchy with two levels — though not a very strict hierarchy. We have a lot of evidence that people could just go and talk to Calle, and that they did not necessarily always do what he told them to do.

    It was a grassroots movement, because Calle was chosen from the bottom up rather than being imposed upon the movement. Those village captains were mostly chosen by their own villages. That was a strength of the revolt, but it also led to a tug of war over authority.

    There was a sense in which leaders would say, “I am the captain, we should pursue my objectives,” but the rank and file would reply, “We made you our captain so that you would do the things we want to do.” There was a degree of push and pull there.

    When it comes to some revolts in medieval Europe, we know a lot about specific demands because the rebels left behind a list of them. However, we don’t have anything like that for the Jacquerie. We know that at one point, there were written documents being passed back and forth, with letters sent to cities that the Jacques wanted to be involved in the revolt and so on. But none of that material survived, whether by accident or design, so we are left to discern their motives in a couple of different ways.

    One way is by looking at what chroniclers from the time had to say. The chronicles say that when the Jacques articulated a motive in words, it was to destroy the nobles, who were not defending the realm and the peasants as they were supposed to but rather taking all of their possessions.

    It was a criticism based on the social contract of the three orders. The peasants were supposed to hand over their produce because the nobles protected them, but in this case the nobles weren’t protecting them. They were also losing the Hundred Years’ War very badly, so they didn’t deserve their noble status and the luxury goods that came with it.

    I should say here that the name of the revolt itself came from the name given to the common-born soldiers: “Jacques Bonhomme” was originally a derisory nickname, but the common-born soldiers had taken it up with pride. Some of the rebels called themselves Jacques Bonhomme with a certain sense that they could be in charge of the kingdom now since they were better at warfare than the nobles. There might also have been an overlap between the men in the army who were called Jacques Bonhomme and the men who were in leadership positions during the revolt.

    That’s what the chronicles say, and it makes a lot of sense, but you also need to be somewhat critical, because that motive is the one ascribed to all peasant revolts in the Middle Ages. It made the revolts intelligible to elites in terms of the social theory of the three orders that they embraced. It’s not surprising that they embraced the theory, since it was very helpful to them. It provided an explanation for why they could take the fruits of peasant labor.

    To the extent that this explanation allowed criticism of the nobility to come through, it was not criticism of the unequal social order itself. It was merely that the nobles were not fulfilling their part of the bargain. If they went back to fulfilling it, then it would be fine for them to extract surplus from the peasantry.

    The other way we can examine what the Jacques were looking for and why is to extrapolate motives from their actions. The chroniclers focus on the Jacques killing nobles. But if we look at what they actually did, except for the first incident where they killed nine noblemen, they didn’t kill people all that often. Those nine nobles on that single day constitute a third of the identifiable nobles that we know to have been killed during the revolt.

    What the Jacques focused their violence on was destroying noble fortresses and houses. There are three points to consider here. First of all, we can see that as a form of support for Paris — a diversionary tactic, moving the nobles away from the army that the dauphin was gathering to attack Paris.

    He wanted to gather the army to the south of Paris, but the Jacquerie broke out to the north of the city, so it drew some of the forces allied to the dauphin back toward the north and delayed the attack on Paris. There were also moments when the Jacques joined with the Parisian militia who tried to recapture one of the river fortresses that the dauphin was occupying.

    However, a lot of the violence by the Jacques seems to have been much more social than military or political. This is the second thing to consider. They focused on the noble fortresses and houses because of the way those buildings advertised the social status of the nobles and their excessive wealth. It’s important to note that some of the structures nobles referred to as castles in the mid-fourteenth century had derisory military capabilities — they were really just buildings for the display of wealth and status.

    It’s also important to note that they were attacking nobles, not lords. The Jacquerie was not an anti-seigneurial revolt. They didn’t attack their own lords, which is very interesting. We can tell that lordship per se, as opposed to nobility, was not the target because none of the clerical lordships were attacked. Bishops and monasteries owned extensive lordships, yet they were not targets at all.

    The third point is that there is an interesting way in which the anti-noble animus of the Jacquerie overlapped with the Parisian motivation, because Paris was the great enemy of the dauphin and the dauphin’s supporters were the nobles. There is a way in which we can think about the revolt not merely as an anti-noble revolt, but also as an anti-royal revolt, or at least a revolt against the Valois dynasty, because of how closely intertwined the nobles were with the dauphin and the royal state.

    Daniel Finn

    Was there support for the revolts in the towns and cities of what was then urban France?

    Justine Firnhaber-Baker

    Yes, absolutely. I’ve talked a lot about Paris, but there were a number of other provincial cities in northern and eastern France like Amiens, Beauvais, Caen, and Senlis. There was a clear distinction between cities and the countryside in this period. Cities were distinguished in particular by the possession of walls, and because their political status was somewhat different, they were more involved in the politics of the realm. They were called upon to go to the assemblies of the three estates in a way that country dwellers were not.

    At the same time, there was a lot of interpenetration between town and countryside. Town dwellers would own estates in the countryside, and people from the country would come into the cities all the time for work, commerce, entertainment, and administrative business.

    When the revolt broke out on May 28, extending at least until the middle of June, the towns were at first quite supportive. They opened up their gates and allowed the Jacques in, putting out tables with wine and food to refresh them on their way. Citizens and even town militias joined in the attacks on nearby castles and manners. This was part of their preexisting alliance with the bourgeois rebellion in Paris.

    Again, we can see that interpenetration of the Parisian rebellion, which was related but distinct, with the Jacquerie. But with the exception of Senlis, all of these cities abandoned the Jacquerie when things started to go pear-shaped around the middle of June. This was a fatal problem for the Jacques because the city walls were the only defensive architecture available to them. They needed to be able to retreat behind those walls.

    The other form of defensive architecture would have been the castles, but the Jacques had been destroying the castles rather than occupying them. In any case, the rebels were composed of very large groups, so few castles would have been able to accommodate that many people. When the cities closed their gates and said, “We don’t want to be a part of this anymore,” the Jacques were left on the open fields to face noble armies, and they were slaughtered.

    Daniel Finn

    Could you tell us in a little more detail about how the military events of the Jacquerie unfolded and how it was eventually defeated?

    Justine Firnhaber-Baker

    From the outbreak on May 28 to June 10, the Jacques were effectively masters of the countryside. They attacked more than a hundred castles. By June 5, the Parisian militia marched out to join the Jacquerie. Again, I don’t think the Parisians were the originators of the revolt, but they were ready to join forces with the Jacques.

    By June 9, there were Jacquerie forces across the countryside north of Paris, probably extending toward an area of the country called Picardy, almost up to Belgium. In the east of the countryside, you had a combined army of Jacques and Parisians who were heading to a castle at Meaux, a city that controlled the River Marne flowing into Paris. Their intention was to attack that castle and bring it under Parisian control.

    On June 10, the combined army attacked the castle at Meaux, and they were destroyed. They were slaughtered like pigs in the streets of Meaux because of the castle’s defensive architecture. They were hoping to overwhelm it with numbers, but the design of the castle meant that it could be defended by a very small number of men.

    Probably on the same day, north of Paris, there was a big Jacquerie army led by Guillaume Calle facing off against a noble army led by Charles, who was the king of the Spanish country of Navarre. Charles also had some claim to the French throne, and he was a major Norman lord, which is why he was there. In addition, this noble army included a lot of Englishmen.

    The army led by Charles completely overwhelmed the Jacques, and in a very dishonorable way. Charles had sent a messenger to Guillaume Calle and said, “I would like to parlay.” This was entirely normal on the eve of battle. But when Calle went to meet the king of Navarre, he was seized and beheaded, probably along with some of his captains. The nobles then attacked the leaderless Jacquerie army and destroyed them.

    This all happened on June 10, which you will often see given as the date for the end of the Jacquerie, although it continued for another six weeks afterward, well into July and even beyond that point in some places. However, we can see the beginning of a counterinsurgency from June 10, which we call the Counter-Jacquerie. Many of the nobles who had been hiding out got their courage back and started to take revenge.

    In the east of the country, the dauphin was leading a campaign of nobles who were taking vengeance more or less at will. In the west, it was Charles, the king of Navarre. Originally, the Jacques had thought that Charles might help them, because he was allied with the Parisians, but that turned out not to be the case. The Jacques did fight back, so it wasn’t simply a question of the tables being turned. But after June 10, a social revolt of non-nobles against the nobility became a social war between nobles and non-nobles.

    We can say that the Jacquerie was definitely spent by the end of July. There was a countercoup in Paris on July 31, and the leader of the bourgeois rebellion was killed. The dauphin reentered Paris and ordered the spectacular execution of the remaining prominent rebels, but then he drew a line under it all and began issuing pardons for anyone involved in the bourgeois rebellion, the Jacquerie, or the noble effort to suppress it afterward.

    I would say that moment marks the end of the Jacquerie. You still had scattered echoes in different parts of the kingdom, but they were not really linked to the original movement — they were imitations of it. You also had conflicts that were later referred to as being part of the Jacquerie because of when they took place rather than because they actually formed part of the revolt.

    Daniel Finn

    Did the revolt leave behind any tangible legacy for France after its defeat?

    Justine Firnhaber-Baker

    For a few decades, yes, it did. We can trace the legacy of the revolts through lawsuits, mainly between those who were damaged in the revolt or its noble suppression and those who they held responsible for the damage. A wonderful thing about legal documents, particularly medieval ones, is that they often tell you great stories about everything that led up to the lawsuit and all the bad blood that affected its course.

    It’s clear that many people did not accept the idea of drawing a line under these events — they were still angry. There were non-nobles being killed decades after the revolt because of their association with it, and lawsuits that went on for thirty years. There were also physical reminders of the revolt. We know from later inventories of noble holdings that even by the turn of the fifteenth century, there were still buildings listed as ruined because of the “time of the commotions,” which is what they called the Jacquerie.

    For a while, “jacquerie” became a word that was used as an insult. It was a coinage of the mid-fourteenth century, and the revolt was referred to as the Jacquerie at the time. But a few decades later, it was the sort of thing that a person might say after getting into a fight in a tavern: “You are just a waste of space — go off to your jacquerie.”

    By the end of the fourteenth century, the memory had faded. In northern France, you didn’t see another major peasant rebellion for a very long time. The cities, particularly Paris, rose again and again, and most urban rebellions in medieval Europe would have had some kind of rural counterpart, but that didn’t happen in northern France.

    I wonder if that might have been a legacy of the fourteenth-century revolt in its own way. People in the cities might have said, “The last time the countryside was involved, we lost control, so we’re going to avoid that in future.” But apart from its inclusion in one of the most popular chronicles of the Middle Ages, there wasn’t much memory of the revolt until the end of the eighteenth century.

    Daniel Finn

    How has the Jacquerie been remembered and interpreted by historians over the course of subsequent centuries?

    Justine Firnhaber-Baker

    As I said, it was forgotten for a long time. We see the word “jacquerie” first reappear in English as well as in French at the end of the eighteenth century, around the time of the French Revolution. That was when historians started to become interested in the common people in a way they never had been before. It was very much a reflection of what was happening in their own time period, as they started looking for the seeds of 1789 in the much earlier medieval rebellions.

    The first book on the Jacquerie — and indeed the last one until my own book was published in 2021 — appeared in 1859. That was partly a legacy of social and political movements of the nineteenth century. It was also related to the professionalization of history and the discovery of new sources, particularly legal sources, which allowed the author Siméon Luce to write a much broader history of the revolt.

    Luce’s book was based on those legal documents, as well as the very stereotypical accounts that we get from the chronicles. It argued that the Jacquerie was organized, political, and linked to the Parisian revolt. But soon there was a reaction against that interpretation, arguing that it couldn’t possibly have been like that, because the peasants were rude, uneducated, drunken louts, incapable of planning, let alone organized political action that was coordinated with a great city like Paris.

    This rival interpretation presented the Jacquerie as a spontaneous eruption of peasant hatred that was completely irrational. There was no planning — it just exploded. Those two schools of thought have continued to frame discussion of the revolt. Everyone who writes about it takes one side or the other.

    A recent book on the Hundred Years’ War, for example, says that the Jacquerie was the result of peasants being brutalized by war: in their fog, they could no longer distinguish friends from foe — the only enemy was a nobleman. My book definitely comes down much more on the side of arguing that the Jacquerie was organized, political, and linked to the Parisian revolt. But one of the things I wanted to emphasize was that this was a heterogeneous movement.

    I don’t think any of the people involved in the Jacquerie were stupid or incapable of planning; there’s also no evidence that they were drunk. But the revolt wasn’t all about the specific military and political aims of Paris. A lot of it was much more organic and much more critical of nobility from an economic, social, and even aesthetic standpoint than it was about the conflict between the noble party and the bourgeois party in Paris.

    #Frsnce #histoire #moyen_age #révolte #jacquerie #lutte_des_classes #tiers_état #église #clergé #noblesse

  • Les #viols de #Mazan et le juste #silence des #hommes

    Au beau milieu du #procès des viols de Mazan, surgit la question de la #parole_masculine. Si l’on doit reconnaître que l’expression des hommes est peu présente aux côtés de celle des féministes, il faut s’interroger sur les raisons de notre #mutisme et sur certains de ses bienfaits.

    Il serait erroné de penser que le #silence_masculin face à l’étalage d’une #brutalité comme celle des viols de Mazan ne serait que le signe d’une #indifférence, voire d’une sorte #complicité inconsciente vis-à-vis des accusés. Bien sûr, il n’est plus à démontrer qu’une partie d’entre nous continue de rêver de viol, de brutalité et de torture. L’analyse que j’avais faite des sites de Punters (sorte de Trip Advisor de la prostitution où les « clients » partagent leurs commentaires sur les femmes prostituées, dont ils parlent comme d’animaux à consommer1) montre combien certains peuvent s’extraire de toute forme de compassion, dès qu’il s’agit de s’approprier le corps d’une femme.

    Pour le reste, face à cette affaire, c’est, chez beaucoup d’entre nous, la #sidération qui domine. Que #Dominique_Pélicot ait pu endormir sa femme, Gisèle, à coups de somnifères pour la louer à des dizaines d’inconnus demeure éloigné des fantasmes de beaucoup d’hommes, peut-être de la majorité d’entre nous, en tout cas on peut l’espérer.

    Du coup, exprimer notre #dégoût, notre #incompréhension, voire notre #colère vis-à-vis de la #souffrance ainsi infligée à des #femmes, peut rapidement se transformer en un discours « #not_all_men ». Beaucoup d’intellectuels masculins ont peut-être compris que le temps où l’on pouvait dire « je suis un homme bien et je condamne toutes ces violences » est peut-être terminé.

    En effet, si, individuellement notre comportement est exempt de toute forme de #violence_sexuelle, cela ne postule pas pour autant notre non-participation à une #culture_de_domination_masculine qui trouve son expression dans toutes sortes de domaines et de situations possibles. La plupart des hommes occidentaux, nous condamnerons facilement l’interdiction faite aux petites afghanes d’aller à l’école et de s’instruire, soucieux que nous sommes d’envoyer nos filles à l’université. Sommes-nous, pour autant, sortis d’un mode de #domination_patriarcale, collectivement et individuellement ? Notre société est-elle égalitaire ? C’est un raisonnement souvent entendu.

    La #justification par « l’autre » est au cœur de la #stratégie_de_défense de nos #privilèges (comme j’en parlerai bientôt dans des vidéos à propos de ce sujet 2). A côté des Talibans, nous ressemblons à des hommes égalitaires. Face à la violence raciste systémique des États-Unis, nous pouvons nous bercer dans l’illusion que la France, par exemple, est un refuge universaliste où la République chérit tous ses enfants. Nous savons qu’il n’en est rien. Mais pourtant le problème est toujours à rechercher chez « l’autre » : l’étranger, l’homme des quartiers populaires, l’alcoolique, le Musulman...

    Dans cette perspective, la figure du « #monstre » de Mazan, du "#détraqué", est bien commode car elle permet d’oublier que certains « faits divers » représentent seulement la partie saillante d’un système où, même l’homme le plus doux sur le plan intime, joue un rôle de premier plan, parfois même malgré lui, dans la domination. Et cette fois « #all_men ».

    Car on peut être le plus respectueux des compagnons et à la fois terroriser ses collègues femmes, les harceler, les discriminer. Comme le montrent souvent ces affaires médiatiques, il est possible d’être un père aimant tout en consommant en cachette de la pédopornographie, en ne pouvant ignorer l’existence de victimes bien réelles. On peut être un « saint vivant » statufié de son vivant et dans le même temps, un violeur en série. Combien d’hommes autoproclamés « féministes » finissent par se retrouver sur la longue liste des personnalités qui ont agressé ou violé des femmes ? On se souvient d’un député écologiste qui posait pour des campagnes féministes, du rouge aux lèvres, avant d’apparaître comme un des « porcs » de la saga #MeToo. On ne peut oublier tel humoriste, tel sportif, tel artiste. Tous tellement formidables avec les femmes… On a connu des hommes merveilleux qui tabassaient leur compagne jusqu’à la tuer. On se souvient des hommes « universalistes » qui militaient contre la parité en politique. On se souvient. Et nous devons en tirer les leçons, même si nous n’en venons personnellement à aucune de ces extrémités.

    La seule question qui devrait nous occuper consiste à découvrir, face à l’affaire de Mazan et puisque nous appartenons au groupe hiérarchiquement valorisé, quels sont les domaines où, individuellement, nous sommes en position de provoquer de l’#injustice, de la #souffrance, en tant qu’hommes, en tant que blancs (et blanches), hétérosexuel.le.s, sans handicap, etc.

    L’accumulation de tous nos silences, de toutes nos indifférences et surtout de toutes nos petites #participations au renforcement de notre position privilégiée pourrait monter jusqu’au ciel. Avec pour avantage que cette montagne passe inaperçue, en permanence, en toute légitimité et dans le sentiment d’être du bon côté de la #masculinité et de la #blanchité. Le camp dont l’#hégémonie et la #toxicité sont émiettées, mosaïques, invisibilisées derrière des discours « universalistes », « féministes » au masculin. Derrière les « justes » et les « alliés ».

    Une certaine forme de silence des hommes face au procès de Mazan pourrait être une bonne chose s’il consiste, même inconsciemment, à se sentir personnellement impliqué dans cette culture dont nous jouissons en secret et qui parfois prend les formes les plus inouïes, jusqu’à occuper la Une des chaines d’information.

    C’est dans la coulisse qu’il nous faut chercher, dans nos angles morts. Mais ça, c’est une autre question.

    https://blogs.mediapart.fr/patricjean/blog/130924/les-viols-de-mazan-et-le-juste-silence-des-hommes

  • JO d’hiver 2030 : les garanties financières de l’État en passe d’être signées par Michel Barnier
    https://www.bfmtv.com/bfm-dici/jo-d-hiver-2030-les-garanties-financieres-de-l-etat-en-passe-d-etre-signees-p

    Les garanties financières de l’État, exigées par le Comité International Olympique pour l’attribution officielle des Jeux d’hiver 2030, sont en passe d’être signées par Michel Barnier. Le Premier ministre a jusqu’au 1er octobre pour parapher le document.

    A ton avis, Lucie, elle aurait signé ce document ou pas ?

    On en parlait en juillet :
    https://seenthis.net/messages/1063445#message1063460

    #JO_2030 #JO2030 #Jeux_Olympiques

  • Organiser l’élection directe de « délégués au #travail réel »
    https://laviedesidees.fr/Organiser-l-election-directe-de-delegues-au-travail-reel

    L’élection de « délégués au #travail_réel » permettrait d’organiser la prise de parole des salariés sur leur travail, la remontée d’informations et de propositions d’amélioration sur son organisation au plus près du terrain.

    #prévention #No_home #proximité #représentation_élue_des_salariés

  • Instaurer un droit des salariés d’avoir leur « mot à dire » sur leur travail
    https://laviedesidees.fr/Instaurer-un-droit-des-salaries-d-avoir-leur-mot-a-dire-sur-leur-trava

    Les équipes de travail doivent bénéficier d’une demi-journée par mois sur le temps de travail pour se réunir et discuter, entre collègues et avec le délégué au travail réel, de la façon dont elles pourraient mieux travailler.

    #environnement #participation #décision #No_home #dialogue_professionnel #santé_au_travail