ver.di : Ausgabe 08
▻https://publik.verdi.de/2018/ausgabe-08
L’important c’est de croire en soi-même.
ver.di : Ausgabe 08
▻https://publik.verdi.de/2018/ausgabe-08
#Zwarte_Piet —> comme chaque année, la #polémique recommence aux #Pays-Bas...
Laat Piets schmink gewoon weg, geen kleuter die het merkt
En als je Piets schmink nu gewoon weglaat? Geen kleuter die het merkt.
▻https://www.volkskrant.nl/nieuws-achtergrond/laat-piets-schmink-gewoon-weg-geen-kleuter-die-het-merkt~bf013bfd
Sur seenthis, il y a le tag #Zwarte_Piet :
▻https://seenthis.net/tag/zwarte_piet
Quelques liens choisis, une sorte de #métaliste :
▻https://seenthis.net/messages/202401
▻https://seenthis.net/messages/198874
▻https://seenthis.net/messages/202763
▻https://seenthis.net/messages/206000
▻https://seenthis.net/messages/219657
▻https://seenthis.net/messages/266249
▻https://seenthis.net/messages/273473
▻https://seenthis.net/messages/299691
#racisme #Noël #Noirs #xénophobie #tradition #colonialisme #colonisation #Noël #Saint-Nicolas #stéréotypes #histoire #histoire_coloniale #culture #esclavage #racisme_institutionnel
Le très contesté Zwarte Piet aux Pays-Bas
Aux Pays-Bas, la fête la plus importante avant Noël est l’arrivée de saint Nicolas, accompagné de son assistant, le « Zwarte Piet », grimé en noir. Si le père Fouettard fait partie de la tradition du pays depuis 1850, de plus en plus de voix s’élèvent pour dire que Zwarte Piet perpétue une vision raciste et stéréotypée des Noirs.
▻https://www.arte.tv/fr/videos/078745-004-A/arte-regards
#résistance #manifestation
Stop blackface
Read our principles, which are based on the ideas of non-violent resistance of Martin Luther King.
A peaceful protest is what we are pursuing. #KOZP is not seeking violent activities, riot, crime, or other forms of protest which may cause unneccessary provocation. We ask everyone to come to the protest with a good, quiet and peaceful heart. Keep it positive and do not get carried away by provocative statements.
KOZP would appreciate it if everyone would come in black to create unity. The dress code is not mandatory. Everyone is welcome, but to emphasize the unity we would like to ask everyone to wear this color.
We would like to advise everyone to refer all media to spokes(wo)men of KOZP. The media are known to manipulate materials to achieve their own purposes or to create a negative image. Should you get into conversation with a journalist, be careful and attentive to what you are communicating.
By this demonstration, KOZP states that Zwarte Piet is racism. People who are pro Black Peter and others who want to disrupt the thruth, or the message of our peaceful protest are urged to respect our freedom of speech.
Anyone who can not respect the above principles, should stay at home!
In solidarity with our brothers and sisters fighting racism across the globe,
Kick Out Zwart Piet
Blackface: History of a Controversy
For an assignment in CAS 137H, we had to create a short video about the history of a contemporary controversy. Our project focuses on the use of blackface in modern society, especially related to school.
The Good, The Bad And The Ugly About Estimates
▻https://hackernoon.com/the-good-the-bad-and-the-ugly-about-estimates-d07252952860?source=rss---
The Good, The Bad And The Ugly of Software EstimatesThe Rules around Estimates and how to make them finally useful to developersAsk any developer to estimate how long it will take for them to finish a project. You will see the loathing in their eyes. And for good reason. Estimates have been wrongly used for decades by a lot of managers who then hold the team accountable to their estimate as if it were the actual deadline. Even more frustrating, in many cases those managers only act on the lowest number they hear from you! It’s as if they had a min() function, and they just keep trying to get the number lower. But engineering is not magic!! No wonder the hashtag #NoEstimates has become famous.For this to happen, we (well…especially managers) need to abide by a few rules. Then we’ll see (...)
#software-development #programming #technology #software-estimate #process
Le Dolle Mol, le café anarchiste bruxellois est rouvert Tom Denis - 9 Novembre 2018 - RTBF
▻https://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-dolle-mol-le-cafe-anarchiste-bruxellois-est-rouvert?id=10068984
Ouvert en 1969, le Dolle Mol a accueilli beaucoup d’artistes : Léo Ferré, Tom Waits ou encore Bob Dylan, mais aussi tous ceux qui ne trouvaient pas d’endroit pour se réunir comme les Brigades Rouges, l’entarteur #Noël_Godin et ses complices, et même les membres du gouvernement de l’ex-Congo belge en Exil. Un lieu d’histoire ou tous les styles se mélangeaient. Les lieux étaient vides depuis 2015.
Pour l’inauguration ce jeudi soir, les anciens habitués se sont donné rendez-vous
Sur les pavés, devant la façade rouge, une centaine de bruxellois ont un verre à la main. Certains parlent du passé, se souviennent et rient… d’autres découvrent le café pour la première fois. « C’est vraiment une ambiance très riche, on sent que ça fait plaisir aux gens qui sont venus retrouver le Dolle Mol », confie l’un d’entre eux « c’est une bonne chose de faire revivre ce quartier, la rue est super. On est tout près du centre, avant c’était un peu mort ».
Derrière la porte, une musique et cette odeur qui caractérise si bien les bars belges. Accoudé à la fenêtre : #Jan_Bucquoy, celui qui en 69 s’est installé ici avec quelques bacs de bières. « ça a toujours été très mixte, avant tu avais des banquiers et des clochards au même comptoir », se souvient Jan Bucquoy. « Cet endroit fini par redevenir ce que c’était, un lieu de #liberté. Quand on s’est installé ici, on ne partageait pas d’idéologie, on appartenait à aucune secte, ni aucun parti. Ici, tu pouvais très bien trouver des gens d’extrême droite comme d’extrême gauche. Ils s’installaient au comptoir et trouvaient des liens pour discuter ».
Le bar est repris par cinq complices
Ces cinq belges se sont rencontrés à Kinshasa, bercés eux aussi par cette idée de liberté. « Ça doit être un espace d’accueil culturel et citoyen pour des artistes ou des ASBL bruxelloises qui n’ont pas de lieu pour exposer ni se réunir et débattre », explique Mariane Lemarchant, l’une des administratrices du lieu. « Le bar est convivial et propose une carte avec les produits de micro brasseries bruxelloises et de ses environs avec, bien évidemment aussi quelques classiques de notre gastronomie brassicole », ajoute Michel Rischard, le trésorier.
Des prestations artistiques
Le #Dolle_Molle démarrera ses activités culturelles, le jeudi 22 novembre, avec une performance associant musique et peinture en live. Sous les coups de baguette de Teun Verbruggen, Vincent Glowinski connu sous le pseudonyme de BONOM, va peindre différentes toiles en direct qui seront ensuite exposées dans la galerie au premier étage.
Au Dolle Mol, la couleur #rouge est donc toujours là, le prix de la bière accessible, loin des bars branchés. Il se veut ouvert à tous.
Vin d’orange
▻http://www.cuisine-libre.fr/vin-d-orange
Laver et couper les oranges en quartiers sans les peler. Couper le citron en rondelles sans le peler. Mettre les fruits dans une grande bonbonne en verre. Ajouter la gousse de #Vanille et mélanger, puis verser ensuite le #Vin_rouge. Boucher hermétiquement et laisser macérer au frais pendant 1 mois. Tapisser une passoire d’une mousseline et la poser dans une bassine. Y verser le contenu de la bonbonne et laver celle-ci. Verser le liquide obtenu à nouveau dans la bonbonne et ajouter le sucre.…
Vanille, #Orange, Vin rouge, #Vins_et_cocktails / #Provence, #Sans_lactose, #Végétarien, #Sans_gluten, #Sans_œuf, #Végétalien, #Sans_viande, Marinade/Saumure, (...)
Délibération du jury, STUDIO DOITSU
▻https://www.youtube.com/watch?v=AByxKVQasIo
La conférence de presse des parents de Naomi Musenga - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=yzt6AJ7pw1Q
La famille de Naomi Musenga, décédée à l’hôpital de Strasbourg fin décembre après un appel pris à la légère par le Samu, compte réclamer des réponses à ses questions sur la mort de cette jeune femme de 22 ans, refusant d’ériger l’opératrice du Samu en bouc émissaire. Les parents et la sœur de cette Strasbourgeoise décédée le 29 décembre s’expriment devant la presse, au cabinet de leurs avocats.
Je lis et relis ce qui traîne sur cette affaire et personne à part des particuliers dans les commentaires, ou des personnes militant déjà contre la négrophobie, ne présentent les choses sous l’angle du racisme. C’est quand même un truc de fou ce pays !!
On apprend quand même que le corps est resté en réanimation après son décès au lieu d’être envoyé en chambre froide, ce qui a rendu l’autopsie compliquée, ou que personne de l’hôpital n’a reçu dignement la famille. On ne connaît pas les sanctions éventuelles prises contre l’autre personne au téléphone.
En fait les deux façons de se débarrasser des noirs et des arabes en France c’est les dégommer comme des pigeons par l’intermédiaire de la police ou les laisser crever quand ils sont en danger via le personnel hospitalier. Et après ça vient faire la morale en pointant du doigt les États-Unis.
#justice_pour_Naomi #Naomi_Musenga #samu #racisme #hôpital
Je pense aussi que c’est raciste : la manière dont l’opératrice insiste sur le fait qu’elle lui a fait épeler son nom, dont elle souligne de manière moqueuse le nom et le fait que l’appelante dit qu’elle va mourir, ça sent bien le cliché sur ces « négresses qui en font toujours des tonnes ».
Aux USA, il y a eu une #étude_récente qui démontrait la perte de chances dans le système de soin en fonction du sexe et de la racisation → Sans surprise, les femmes racisées noires étaient celles qui, dans le système de soin américain, avaient des chances assez similaires à des pays sous-développés.
Et je cherche désespérément ce genre d’analyse au sujet du système français…
Voir aussi à propose de #Noélanie :
►https://seenthis.net/messages/693102
On n’a peut-être pas ces données, parce qu’on n’a pas le droit de faire des statistiques ethniques, hypocrisie bien pratique pour cacher ce qu’on ne veut pas voir...
La paille négrophobe et la poutre raciste (la police française est-elle raciste ?)
Dror, #Psikopat, juillet 2015
@sinehebdo Il y a des moyens de faire ce genre de recherches, même dans cette situation, par l’utilisation des patronymes, de la situation en tant qu’enfant d’immigré etc Une amie qui travaille dans les sciences sociales m’avait expliqué que c’est tout à fait faisable autrement même si ça prend plus de temps. Mais encore faut-il en avoir la volonté.
Dans l’article le passage :
Sachant que toutes les couleurs sont suspectes et que le blanc n’est pas une couleur
m’a fait beaucoup rire
Je ne connaissais pas du tout cette expression immonde de syndrome méditerranéen. Si on observe les choses d’un autre point de vue, j’appellerais plutôt ça le syndrome colonialiste.
Merci pour le lien même si c’est du léger voire limite, je cite :
En France, la Charte du patient hospitalisé protège le patient contre cette discrimination, qui peut porter plainte le cas échéant
et là on se marre…
Pareil que @ninachani : merci @intempestive !
« Ma fille de 8 ans est morte parce que le Samu avait décidé qu’elle simulait »
▻http://www.marieclaire.fr/samu-mort-sante,1264055.asp
La terrible histoire de Naomi Musenga, morte après avoir appelé en vain le Samu à Strasbourg, a réveillé la douleur de Christine Caugant. Elle a perdu sa fille après avoir imploré pendant des heures le Samu d’intervenir. Elle témoigne pour éviter d’autres drames.
« Il y avait ces personnes désagréables au bout du fil. J’avais l’impression de les déranger. Mon inquiétude et mon insistance les agaçaient. Elles pensaient que j’étais une mère qui s’inquiétait pour rien. Dès le début de l’appel elles avaient décidé que ce n’était pas grave et qu’elles ne se déplaceraient pas », se souvient Christine après avoir pris connaissance des enregistrements de Naomi Musenga, la jeune femme de 22 ans morte quelques heures après avoir appelé en vain le Samu à l’aide.
Noélanie, la fille de Christine est morte il y a onze ans dans des circonstances similaires. L’enfant était victime de harcèlement scolaire. Les camarades de son école d’un village proche de Perpignan insultaient la fillette originaire de Tahiti, la traitaient de « noiraude » ou lui lançaient des « rentre dans ton pays ! ». Noélanie était harcelée, rackettée, et frappée – dans l’indifférence des commissaires lors d’une première plainte qui « n’avaient pas que ça à faire de s’occuper des problèmes de cour de récré ».
Un après-midi de novembre 2007 en rentrant de l’école, Noélanie confie à sa mère avoir très mal à la tête. « Maman, ils m’ont étranglée. » Noélanie perd connaissance, puis se met à convulser. Christine appelle le Samu. Au bout du fil, on lui assure qu’il n’y a rien à craindre. « Ça arrive de faire des convulsions. Madame rassurez-vous. » Déjà 14 minutes que Noélanie convulse et que Christine supplie le Samu de se déplacer. Rien n’y fait. On lui répond sèchement : « Vous n’êtes pas médecin Madame. Ce n’est pas à vous de nous dire si on doit venir ou pas. »
Démunie, Christine appelle les pompiers, mais ces derniers n’avaient pas le matériel pour transporter l’enfant. Une fois en compagnie des pompiers très inquiets, Christine rappelle le Samu. Même discours : « Ce n’est ni à vous ni aux pompiers de nous dire si on doit venir ou pas. »
Responsable à 50% de la mort de l’enfant
Après une heure et demie, le Samu arrive enfin. Devant Noélanie, les médecins jugent qu’elle simule pour « attirer l’attention ». Ils font alors sortir Christine de la pièce et prétendent que sa fille s’arrêtera aussitôt de simuler dès lors que sa mère ne sera plus à ses côtés. Une fois transportée à l’hôpital (pas au service des urgences, mais dans une chambre en pédiatrie) : même diagnostic. C’est évident que Noélanie simule. « Le visage de ma fille était figé mais ils étaient persuadés qu’elle simulait. Le pédiatre a même dit « Moi aussi je peux faire pareil » avant de la mimer sans bouger. »
Des études américaines ont montré que les femmes noires qui accouchent ont un taux de mortalité beaucoup plus important que les femmes blanches en raison, entre autres, de la non prise en compte de leurs plaintes. On peut savoir cela parce que même si la situation est catastrophique aux États-Unis, au moins il y a des recherches et une médiatisation sur la question.
Essayer de dresser un état des lieux de la mauvaise prise en charge des personnes non blanches en France par le système médical semble totalement illusoire à cause du manque de volonté politique. Avant d’éventuellement savoir ce qu’il faut faire pour remédier à un problème il faut peut-être concéder qu’il y en a un et en France il n’y a JAMAIS de problème de racisme parce que c’est la patrie des droits de l’Homme aujourd’hui et à jamais, quoi qu’il arrive !
En 11 ans, les parents endeuillés ont dépensé près de 30 000 euros de frais d’avocats. Ils ont obtenu 400 euros de frais de dédommagements d’obsèques, 1250 euros chacun pour « préjudice d’accompagnement », c’est-à-dire pour la douleur d’avoir vu leur fille dans cet état, entre leur appel et sa mort à l’hôpital et 4 500 euros chacun pour « vivre avec la perte d’un enfant ». Au bout du compte, l’enquête pour violences scolaires s’est soldée par un non-lieu tandis que l’hôpital de Perpignan a admis sa responsabilité « à 50 %» dans la mort de Noélanie. Une morbide comptabilité qui ne permet pas d’affirmer clairement que l’enfant aurait pu être sauvée par une bonne prise en charge après son étranglement.
Par ailleurs « Les personnes mises en cause pour homicide involontaire n’ont finalement pas été poursuivies, car la responsabilité n’est jamais personnelle et l’hôpital a bâti sa défense autour de la notion de « perte de chance de survie » .
Du coup, @touti, je reformule ton tag en #mourir_de_racisme... car ça complète une longue liste de tag qui commencent avec #mourir_de_...
#Belgique : Sortie du n°78 du journal satirique de l’Entre Haine Trouille "El Batia-Moûrt-Soû"au Club Chavée 34, rue Abelville 7100 #La_Louvière ce Vendredi 06 avril 20h
▻https://www.campuslille.com/index.php/l-agenda/evenement/361:sortie-du-n-78-du-journal-satirique-de-l-entre-haine-trouille-el-ba
Venez nombreuses(x), la recette du bar sera destinée au prochain N°...
Merci de faire circuler l’info.
– Sous le volcan, animaux sauvages, gabegies, fraudes et dilapidation de fonds publics.
– La #gare CALATRAVA de Mons toujours enfin jamais terminée !!!
– Razzia sur le Plaza : 4 500 000 euros (Georges Louis Bouchez : « On ne voit pas assez de westerns à Mons ! »
– Les frères Dardenne demandent l’intervention urgente des frères lumières.
– Les rubriques de #Noel_Godin et #José_Fontaine.
#médias #presse #médias_libres #Humour #Impertinence #Raoul_Vaneigem #Situationisme #Liberté #Achille_Chavez #Serge_Poliart #Jean_Meslier (Curé)
After recording seven albums with the major label imprint Asylum, Waits spent the following decade with #Island_Records before eventually signing with the noted indie Anti- in 1999, where he remains to this day. Earlier this month, Anti- reissued the seven albums that comprise Waits’s ‘70s Asylum Records catalog, which is now available on #Bandcamp in addition to the entirety of his Anti- catalog.
A Tom Waits Listening Primer « Bandcamp Daily
Here are 10 of Waits’s greatest albums now available on Bandcamp.
▻https://daily.bandcamp.com/2018/03/26/a-tom-waits-listening-primer
▻https://tomwaits.bandcamp.com/track/virginia-avenue
Je suis en train de découvrir Orphans , c’est un peu comme si on avait découvert un nouveau tintin ! Les déchets de Tom Waits, c’est quelque chose, il y a tant de tant de musiciens qui se damneraient pour avoir écrit et chanté des trucs pareils.
Quel bonheur de se replonger là dedans, et beaucoup de chansons sont détaillées, avec les paroles, et parfois les musiciens...
Vous connaissiez celle là ?
Road To Peace
Tom Waits, Orphans : Brawlers, Bawlers & Bastards, 2006
▻https://tomwaits.bandcamp.com/track/road-to-peace
@sinehebdo Je l’ai découverte, comme toi, dimanche, je n’en reviens pas. Et de se dire que c’est ses déchets, nom de nom !
Oh, non, j’avais acheté ce coffret dès sa sortie, et j’avais remarqué ce rare texte explicitement politique chez Tom Waits (pas son meilleur d’ailleurs, mais c’est l’intention qui compte !). Mais je n’avais rien emporté au Canada, donc ça me donne l’occasion de tout réécouter... c’est vrai qu’il n’y a pas grand chose à jeter chez le grand Tom, et le récent est aussi bon que l’ancien, ce qui n’est pas le cas chez grand monde...
J’aurais même tendance à dire que c’est de meilleur en meilleur (les Mules variations, c’est quelque chose !). J’ai entendu une fois quelqu’un dire, je ne sais plus qui, qu’il était admirable de voir que des deux cool guys de Down by law , Tom Waits n’avait cessé d’aller dans le sens d’une recherche imaginative de plus en plus aventice alors qu’il avait démarrré comme chanteur de blues et que John Lurrie c’était un peu le contraire, venu du jazz expérimental (No Pain For Cakes, Lounge Lizards), il avait rejoint un jazz nettement plus main stream (en tout cas il est passé très en dessous de mes radars, ce qui ne prouve rien), c’est assez juste je trouve.
Petite déception en ce qui concerne le site web : pour Orphans, non seulement on n’a pas l’année d’enregistrement, ni les musiciens, mais on n’a pas non plus les auteurs, ce qui est gênant quand on sait que c’est l’un des rares disque où Tom Waits reprend des musiciens ou des auteurs à qui il rend hommage : Leadbelly, les Ramones, Johnny Cash, Kerouac, Burroughs, Bukowski. etc.
▻https://en.wikipedia.org/wiki/Orphans:_Brawlers,_Bawlers_%26_Bastards
Son Orphans : Brawlers, Bawlers & Bastards (triple album)
▻https://www.discogs.com/fr/Tom-Waits-Orphans-Brawlers-Bawlers-Bastards/master/14152
triple album - pas si fréquent dans l’industrie du disque, tout du moins à ce niveau de qualité. Quelle chance vous avez d’être bilingue. Je l’ai beaucoup écouté surtout Rain Dogs sur une cassette Island-rds. Une réelle bonne surprise de découvrir 10 de ses albums sur Bandcamp.
Sur discogs son impressionnante #discographie réalisé en majeure partie avec sa complice #Katleen_Brennan.
▻https://www.discogs.com/fr/artist/82294-Tom-Waits?page=1
il y a aussi une biographie que je n’ai jamais pris le temps de lire de Barney Hoskyns chez rivages rouge. ( 656 pages pour 11€ ) vraiment généreux ce bawlers.
▻http://www.payot-rivages.fr/rivages/livre/tom-waits-une-biographie-9782743624675
Pour les anglophones, toutes ses interviews sont des chefs d’oeuvre d’intelligence et d’humour :
▻http://www.tomwaits.com/press
J’aime ce qu’il fait « récemment » (la révolution Kathleen Brennan commence avec son changement de maison de disque et l’album Swordfishtrombone en 1983, période qui n’est pas sur Bandcamp), mais j’aime aussi les années 1970 où c’est plus piano-bar, jazz, blues...
Impossible à classer, même par les grammys : Alternative Music, Contemporary Folk, Americana, Rock...
▻https://www.grammy.com/grammys/artists/tom-waits
Ah, et il y en a un peu plus que 10, il y en a 14 si on va là:
▻https://tomwaits.bandcamp.com
Moi c’est Bad As Me que je ne connaissais pas, avec cette réponse au Satisfaction des Stones (avec Keith Richards à la guitare !) :
▻https://tomwaits.bandcamp.com/track/satisfied
Mais quel bonheur de réécouter les Mules Variations. Il n’y a que lui qui peut chanter :
Without love, it ain’t nothin but a house,
a house where nobody lives.
ou
I love you baby, and I always will,
ever since I put your picture in a frame
Sans sonner complètement ridicule...
The Devil don’t exit
It’s only God when he’s drunk
oops, je corrige, les interviews c’est là, ce n’est pas le site officiel, mais c’est un fan et il y a presque tout, de 1973 à 2009 (après 2009, il faut aller sur le site officiel) :
▻http://www.tomwaitslibrary.info/interviews.html
+ qu’un fan @sinehebdo ce site est aussi riche que l’officiel
une des chansons les plus populaires de Waits, « Christmas Card from A Hooker in Minneapolis ».
▻https://www.youtube.com/watch?v=mxVo5mjK4eg
This album is one of THOSE albums, ie the ones that make you feel a deep pity for those who don’t dig them or haven’t yet discovered them. Tom Waits gives ’West Side Story’ a make-over with a broken whiskey bottle and a flick-knife. He explores that dark world that surrounds all of us, many of us not noticing it’s there; the world of poverty and the dispossessed, the world of the black market and the addict, the world of the predator and the tough-guy-dying-young, the world of broken dreams and crushed souls. And he does it with the utmost, heart rending sincerity. The concept of this work of art could so easily have led to schmaltzy, sentimental cartoonery, but in Waits’ hands we get the sublime rather than the ridiculous. His musicians are perfect for the job, and the production is near-perfect and does not call attention to itself, (admittedly, on the first track there are thick waves of gushing strings, but this serves to set up the dark mood for the rest of the album perfectly) . The songs are...simply brilliant!
▻https://www.discogs.com/fr/Tom-Waits-Blue-Valentine/master/14059
Quelle putain de chanson de #Noël... (et quel disque !)
oui, c’est en visitant Fip.fr que je suis retourné écouter Tom Waits
Les fêtes en musique avec quelques pépites tirées des bandes originales de film autour de Noël.
▻https://www.fip.fr/emissions/certains-l-aiment-fip/2018/la-bo-de-noel-au-cinema-12-23-2018-20-00
J’ai beaucoup écouté ce disque (comme quoi tout n’était pas si mauvais dans les années 80) et tiens je vais me l’offrir pour Noël.
@vanderling Je dois pouvoir te le mettre en téléchargement quelque part et sinon il est là :
Merci @philippe_de_jonckheere mais je n’écoute rien en téléchargement ou plutôt je ne conserve aucun téléchargement. J’écoute beaucoup de musique en streaming pour découvrir ou redécouvrir et pour cela #Bandcamp me comble au-delà de ce qu’il me faut. Ouille-Tube aussi mais j’y reste beaucoup moins longtemps et les suggestions de Google sont toujours merdique. J’étais abonné à Spotify il y a 2 ou 3 ans mais cette plate forme était trop chronophage pour moi et en plus je ne possède pas de smartphone. Je résiste, je résiste mais je crois que je ne vais pas y couper. Si cela arrive alors il sera temps pour moi de m’en aller en espérant ne pas me faire incinérer avec une de ces saloperie.
Quand j’aime vraiment un disque, j’essaye de me le procurer physiquement au format CD. Je n’écoute pas de vinyle. Je passe régulièrement chez OCD qui a encore un beau stock de CD d’occasion. A Rennes, j’ai vu le magasin se faire envahir par les DVD et les jeux. Mais ils ont conservé une douzaine de mètres de bacs CD. Je trouve parfois des cadeaux de Noël revendu ou échangé après les fêtes et je suis à peu près sur d’y trouver Blue Valentine pour moins de 10 euros.
Merci de m’avoir donné une chance de le ré-écouter, quel bonheur, et juste pour 29$...
(c’est le disque par lequel j’ai découvert Tom Waits, le seul qui lui ressemble étant Heartattack And Vine, mais j’aime aussi ce qu’il a fait avant et après !)
cette photo extraite du desordre.net/bloc/ursula de @philippe_de_jonckheere
Merci, j’y ai trouvé aussi No pain for cakes des Lounge Lizards
▻http://www.desordre.net/bloc/ursula/2014/sons/lounge_lizards.mp3
#Noémi_Lefebvre envoie les poètes à Pôle emploi
►https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/170318/noemi-lefebvre-envoie-les-poetes-pole-emploi
Dans le monde dont Lefebvre nous fait rire jaune à chacun de ses livres, on n’a finalement le droit de vivre que si l’on est « employable ». La question de l’emploi renvoyant à celle de la liberté, quand il s’agit de l’emploi des poètes, Kafka n’est pas loin.
Salade au lard ardennaise
▻http://www.cuisine-libre.fr/salade-au-lard-ardennaise
La salade au lard ardennaise est un plat complet, à base de pomme de terre, lard et salade, consommé dans les Ardennes. Cuire les pommes de terre. Dans une cocotte en fonte, faire revenir le lard gras. Retirer les crétons [*] quand il sont bien dorés, sans jeter la graisse. Faire revenir dans cette graisse les morceaux de lard maigre. Les retirer une fois qu’ils sont dorés. Déglacer au vinaigre. Ajouter lard gras, lard maigre et les pommes de terre, mélanger le tout. Ajouter la salade. Remuer le…
Intéressant pour affronter les rigueurs de l’hiver.
►https://www.youtube.com/watch?v=T6kQeyW5wEc
Tout est bon dans l´cochon
Du groin jusqu´au jambon
C´est bon.
La rate et les rognons
La queue en tire-bouchon
C´est bon.
Désormais je veux chanter l´cochon
Le pâté, l´saucisson
Répétons sur cet air polisson :
« Qui c´est qu´est bon ? C´est l´cochon, c´est bon ! »
Je pourrais dire bien des choses
Sur son talent
Il a la couleur des roses
Sans leurs piquants.
Et puis quand on a terminé
Les bons morceaux
Reste de quoi faire des souliers
Et des pinceaux !
(Et çà c´est beau !)
Tout est bon dans l´cochon
Du groin jusqu´au jambon
C´est bon, c´est bon, c´est bon !
La rate et les rognons
La queue en tire-bouchon
C´est bon, c´est bon, c´est bon !
Désormais je veux chanter l´cochon, (lalala !)
Le pâté, l´saucisson
Répétons sur cet air polisson
Qui c´est qu´est bon ? C´est l´cochon, c´est bon !
C´est bon !
C´est bon !
C´est bon, c´est bon, c´est bon !
C´est bon !
En ces temps de régime allégé
La résistance
Passe par le gobage effréné
D´rillettes du Mans.
C´est une drogue une friandise
A un tel point
Qu´on en planque dans les valises
Comme Jean Gabin
(Cà, c´est pas bien, il faut pas l´faire)
Tout est bon dans l´cochon
Du groin jusqu´au jambon
C´est bon !
La rate et les rognons
La queue en tire-bouchon
C´est bon, c´est bon, c´est bon !
Désormais je veux chanter l´cochon
Le pâté, l´saucisson
Répétons sur cet air polisson
Qui c´est qu´est bon ? C´est l´cochon, c´est bon !
C´est bon !
C´est bon !
C´est bon !
It is good !
Couplet philosophique :
Euh, rassurez-vous, philosophique de base, hein !
Le cochon est tellement sage
Qu´en son honneur
Je vous délivre un message
Qui vient du coeu-eur
Battons-nous pour les droits d´l´homme
Avec raison
Puisqu´on dit souvent qu´les hommes
Sont des cochons !
(Eh ah non hey hey !)
Tout est bon dans l´cochon
Du groin jusqu´au jambon
C´est bon !
La rate et les rognons
La queue en tire-bouchon
C´est bon !
Désormais je veux chanter l´cochon
Le pâté, l´saucisson
Répétons sur cet air polisson :
(C´est bon, c´est bon, c´est bon, c´est bon !)
Houla mon p´tit gars, j´vais t´dire :
Tu sais c´qui est bon ? C´est l´cochon !
C´est bon !
(On ne s’en lasse pas).
▻https://www.youtube.com/watch?v=3brHvPISH5U
le chevreuil de mon père | #Noémi_Lefebvre
▻https://blogs.mediapart.fr/noemi-lefebvre/blog/110218/le-chevreuil-de-mon-pere
Il y avait un chevreuil, en effet, dans le pays de mon père que j’appelle mon surmoi.
Certains comportements paternels, du point de vue de l’ascétisme, sont incompréhensibles. Ainsi a-t-on vu récemment un père d’une quarantaine d’années buvant un verre en terrasse poser la main sur l’épaule de son enfant sans aucun motif. Il est arrivé, à ce qu’on dit, sur la place Carnot, qu’un père ait demandé à son enfant sans autre formalité Alors comment ça va ? J’ai moi-même entendu parler d’un père manutentionnaire à Saint-Fons qui avait répondu spontanément et sans la moindre hésitation à l’appel de son enfant. Il a été attesté plusieurs fois et par des témoins divers qu’un père électricien de Caluire s’était demandé s’il ne pouvait pas aider son enfant d’une manière ou d’une autre alors que son enfant ne lui demandait rien. Un jour, comme il a été constaté par un de ses collègues de la voirie municipale, un père a même téléphoné à son enfant sans raison précise. Il est arrivé, à la Guillotière, qu’un père ait demandé à son enfant si ça lui disait d’aller se promener avec lui, comme ça, pour le plaisir. J’ai eu connaissance de ce fait étrange qu’un père de la presqu’ile avait souhaité passer du temps avec son enfant, imaginant que ce serait agréable, et il m’a bien fallu reconnaître qu’un père avait partagé un jour, aux Etats-Unis, une pizza avec son enfant, et qu’il avait laissé naturellement le dernier morceau à son enfant. A Gerland, un père sans emploi a pu se faire du mouron pour son enfant malade et un autre, intermittent du spectacle à Villeurbanne, s’est inquiété de voir son enfant un peu triste et silencieux. On m’a parlé d’un père de Saint-Just qui avait tenté de sortir son enfant de difficultés, et d’un autre, à Vaise, qui avait simplement aidé son enfant dépressif en lui disant que la vie était belle et qu’il pouvait être certain de retrouver un jour ou l’autre l’envie de se lever le matin. Un père s’est soucié du bien-être de son enfant angoissé par le monde entier, et a tenté comme il pouvait de lui remonter le moral. Je peux attester qu’un père de Grenoble a eu l’intention de ne pas passer à côté de la vie de son enfant et a tout fait pour rester en contact lui, bien que celui-ci vive dans une autre ville. Un père de Saint-Etienne, comme il m’a été plusieurs fois confirmé, a pris le TER pour aller visiter son enfant à la maison d’arrêt de Corbas parce qu’il avait simplement envie de le voir. Hier j’ai vu un reportage sur un père syrien arrivé à Londres avec son enfant dont il s’occupe du mieux qu’il peut, tout en espérant revoir ses autres enfants dont il a été séparé sur la route de l’exil et dont il n’a pas eu de nouvelles, ce qui l’attriste beaucoup. Il est arrivé, dans une ville moyenne en Iran, qu’un père ne comprenne plus son enfant et souffre de cette distance, tandis qu’en Afghanistan un père a souhaité se sentir proche de son enfant et en a fait l’expérience, au Sénégal un père a réparé un vélo avec son enfant et s’est effectivement senti proche de lui, un autre, au Chili, a mangé des pâtes préparées par son enfant et s’est senti proche, un autre à Moscou n’a rien fait du tout avec son enfant et s’est senti proche, un père Danois de quatre-vingt-trois ans a raconté à son meilleur ami avoir été heureux de s’être senti proche, à un moment donné, de son enfant. Il m’est arrivé personnellement d’entendre un père souhaiter sans hésiter Bon anniversaire à son enfant le jour de son anniversaire. Une fois, je me souviens, un père avait même écrit une sorte de petit poème pour l’anniversaire de son enfant, le poème était un compliment, le père avait déplié son papier au moment du gâteau, il avait dit solennellement “c’est un sonnet”, il avait lu le sonnet, il s’était donné la peine de faire des rimes en a, en ni en ver et en saire, c’était ridicule, l’enfant avait écouté le sonnet ridicule, je pense qu’il était un peu gêné, il avait dû attendre la fin pour souffler ses bougies, le poème était mauvais et le père était ridicule. Mon père n’est pas ridicule. Il n’est pas du genre à écrire des vers pour les anniversaires, il n’est pas du genre à fêter les anniversaires, il n’est pas du genre à penser à toi le jour J du D day, il se fout bien du Débarquement et de toutes les commémorations, le 11 novembre, le 14 juillet, le 18 Juin, Noël, Pâques, la Pentecôte, la fête des mères n’ont jamais exercé sur mon père leur contrainte collective. La mémoire de mon père n’est pas déterminée par le calendrier. Il se méfie des grandes dates de l’histoire, il n’y a pas de date qui soit plus discutable qu’une grande date de l’histoire, l’histoire est discutable, toutes les dates sont discutables et tombent dans l’oubli de mon père.
Tout anniversaire est un mensonge historique a dit mon père un jour ou il avait bu.
Pour qu’il se souvienne de moi je ne compte pas sur mon anniversaire. Dès ma naissance il n’a plus pensé à ma naissance et tous les ans il oublie d’y penser de la même façon. Le matin de mon anniversaire, je lis les journaux en ligne et tandis que je me demande ce qui différencie le réel du vrai, il vient s’installer par-dessus mon épaule,
– Anniversaire, anniversaire, anniversaire. Encore anniversaire. Tout ce qui reste à dire c’est bon anniversaire (...)
Noémi Lefebvre | Poétique de l’emploi
▻http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article3858
vient de paraître
Le vent était au nord et les avions tournaient, les magasins étaient ouverts à l’amour de toutes choses, les militaires par quatre et la police par trois patrouillaient dans la rue.
Il n’y a pas beaucoup de poésie en ce moment, j’ai dit à mon père.
J’ai dit ça comme une impression ou peut-être un avis et pas comme une idée, enfin rien qui s’impose, c’était pour que mon père apprécie avec moi quelque chose d’amusant dans cette ambiance nouvelle, il faut dire que j’étais sous l’influence de livres et l’empire de la drogue, j’avais fumé en lisant Klemperer et j’avais lu Kraus en mangeant des bananes et relu Klemperer en refumant pas mal, son journal en entier et surtout LTI, la langue du IIIe Reich, dans Klemperer j’avais fixé longtemps sur un seul instant de tout le IIIe Reich, dès le début, en fait, résumé par une phrase que j’ai lue et relue pour saisir l’amplitude, Il règne en ce moment quelque durcissement
qui influe vraiment sur tout le monde.
Mon père était dans son 4 × 4, assis noblement au-dessus de l’ordinaire, il réglait son rétro à sa hauteur de vue, il dirigeait en même temps un concerto en do dièse mineur, il codait des résultats de séquençage du génome, il discutait des fondements de la valeur, il retournait la terre avec des paysans de l’Ardèche, il rédigeait son essai sur la philosophie scholastique, il rendait visite à des enfants cancéreux, il sauvait des humains de la noyade en Méditerranée, il regardait la télé en caleçon, il donnait son sang universel, il se coupait les ongles en lisant du Sophocle, il était digne et beau, finalement il a dit
-- Comment peux-tu savoir s’il y a de la poésie ou pas, beaucoup ou pas beaucoup ? Tu veux mesurer la quantité de poésie mais sais-tu au moins ce qu’est la poésie ?
-- Peut-être pas, Papa
-- Comment peux-tu savoir s’il y a de la poésie ou pas, beaucoup ou pas beaucoup ? Tu veux mesurer la quantité de poésie mais sais-tu au moins ce qu’est la poésie ?
-- Peut-être pas, Papa
-- Et même si des experts en poésie pouvaient évaluer un taux de poésie et constater une tendance à la baisse, comment peux-tu établir que cette baisse tendancielle du taux de poésie a un quelconque rapport avec ce qui se passe en ce moment ?
-- Je ne peux pas, Papa
-- Tu ne crois pas que c’est un peu déplacé de parler de poésie justement en ce moment ?
-- Si, Papa
-- Est-ce qu’il n’y a pas des problèmes plus urgents ?
-- Oui Papa
-- L’archiduc François-Ferdinand, après avoir tué pas loin de 300 000 bêtes plus ou moins féroces dont des milliers de mouettes et quelques centaines de kangourous, a emmené tout le monde à la guerre mondiale en se faisant lui-même tirer comme un lapin. Et toi tu t’inquiètes de la poésie
-- Je ne m’inquiète pas, Papa
-- La poésie qu’est-ce que ça peut bien faire alors que des dingues remplis de haine mondiale se font sauter le buffet en plein milieu des foules ?
-- En effet, Papa
-- Alors que les guerres lointaines arrivent à nos portes ? Alors que l’Europe est assaillie par le doute et les dettes de la Grèce ?
-- Ça aussi, Papa
-- Est-ce qu’il ne faut pas avant tout sécuriser cette Liberté dont nous avons besoin pour exercer nos droits fondamentaux, dont le droit, par exemple, de faire de la poésie si ça nous chante ?
-- Mais c’est qui, nous, Papa ? De qui tu parles ? Des habitants d’ici ? Des amis de la patrie ? Des citoyens moyens ?
-- Réfléchis par toi-même !
S’il voulait dire que tout était devenu grave et que par conséquent la poésie on s’en foutait pas mal, j’étais assez d’accord vu que les poètes m’emmerdent pour la plupart, j’aurais donc préféré ne pas en discuter mais mon père commençait seulement à s’amuser avec sa mauvaise foi d’unité nationale tout en feuilletant Le Progrès de la bonne ville de Lyon.
Claro embauche l’auteure de « Poétique de l’emploi », Noémi Lefebvre, sur le champ, Monde des livres
L’air du temps est-il soluble dans la prose ? Pour certains écrivains, c’est une évidence, il suffit de transformer le livre en poste de radio ou en photocopieuse, de retransmettre ou de reproduire, bref, de ménager un espace aux informations qui, paraît-il, font le réel. Ce qui se passe dehors n’a qu’à passer sur la page, y déposer au mieux son ombre, quelques plis suffiront pour donner l’impression que tout n’est pas lisse alors même qu’on décalque. D’où, souvent, à la lecture des romans épris de contemporain, une impression de pénible transfusion, le sentiment d’un compromis bâclé et malhabile entre toile de fond et coup de crayon. On ressent un malaise dans l’écriture là où on espérait une écriture du malaise.
L’air du temps ? Dira-t-on qu’il est toxique, névrotique, fasciste ? Qui le dira ? Un personnage ? Une voix soigneusement tendue entre deux guillemets ? Fabrice del Dongo ou Bardamu ? Plutôt que de trancher tout de suite, faisons comme Noémi Lefebvre dans Poétique de l’emploi et partons gaiement de la constatation suivante : « Il règne en ce moment quelque durcissement qui influe sur tout le monde. » C’est une phrase écrite par le philologue Victor Klemperer (1881-1960), extraite de son livre LTI, la langue du IIIe Reich (Albin Michel, 1996). Mais c’est désormais une phrase de Poétique de l’emploi, un énoncé qui refuse de se dissoudre, une indispensable arête coincée dans la gorge du livre. Qui n’empêche ni de rire ni de penser, loin de là. Bon, il est temps d’aller à Lyon, où un dialogue entre père et fille nous attend.
« Il n’y a pas beaucoup de poésie en ce moment, j’ai dit à mon père. » C’est le deuxième constat, mais c’est sans doute le même que faisait Klemperer. Et ce qu’essaie de dire la narratrice à son père. Il n’y a pas beaucoup d’emploi non plus. En revanche, l’injonction à travailler plus pour gagner moins se porte bien – mais passe mal. Des gens manifestent. Ils vont dans la rue. Mais la liberté, apparemment, a changé de camp. Elle est sous la protection de l’armée et de la police. Est-ce la guerre ? Oui et non, dit le père qui a bu, et pas que de la ciguë, au cours d’un dialogue crypto-socratique destiné à obtenir le salut par le doute. « Mon père dit sans doute quand il doute, c’est une façon de me faire douter en exprimant la sobre et sage inquiétude que dégage parfois, dans une ambiance nouvelle, la lucidité des esprits rares qu’on appelle critiques. » La narratrice, elle, se méfie un peu du doute comme arme d’instruction massive. Elle aussi a sa claque de la compétence et de ses lois. Elle « souffre (…) d’une incapacité corporelle au social ». L’indifférence et le désintéressement du père, non merci. Mais le « plein épanouissement physique et moral », eh bien, ce n’est pas gagné non plus, surtout quand il est exigé par la société.
A ce stade du livre de Noémi Lefebvre, on commence à comprendre qu’il ne s’agit pas de donner des leçons, mais de parler entre les leçons, de laisser la parole aller et venir au milieu. De rendre la liberté à sa phrase mais en la laissant s’égailler en milieu hostile, pour voir ce qui se passe. De faire flâner la phrase : « Entre novembre et mars, est-ce que c’était décembre, de Fête des lumières il n’y en avait pas ça c’était déjà sûr, je m’en foutais pas mal, les feuilles étaient mortes et les fleurs étaient moches, le marché des quais de Saône était gardé par des parachutistes, j’étais dans l’angoisse de trouver un travail pour avoir un métier parce que, comme on dit, les métiers sont refroidis et sans rapport avec la vie et véritablement une chose étrangère à la grande variété de nos aspirations, j’avais regardé les offres pour poète, j’avais eu cette idée d’un emploi dans rien sous le contrôle de personne, ça me semblait correspondre à un manque de profil difficile à cerner dans le bilan de compétences, en réponse à poète il y avait un poste de rédacteur technique e-learning pour une entreprise industrielle leader sur son marché et des annonces rédigées en vers publicitaires pour devenir humain avec le regard clair et un air solide au milieu du désert (…). » Phrase rhizome, qui décale sa propre danse pour mieux casser la coque du discours. Phrase qui se glisse dans le mode d’emploi du monde de l’emploi, tels Charlot ou Keaton dans la foule des flics, pour faire trembler les rapports de force.
A première vue, Poétique de l’emploi semble faire la part belle à l’aveu d’impuissance. L’inquiétude d’être en porte-à-faux, et pour tout dire un léger pli dépressif, font que page après page on pourrait se croire en quête de désertions. Mais le soliloque déployé par la narratrice est tout sauf un exercice de noyade assistée. Face à la novlangue pseudo-républicaine qui joue du tonfa à tout bout de rue et voudrait que la narratrice reste « bêtement à [se] faire assommer par la sécurité au nom de la Liberté en angoissant de chercher un travail et d’en avoir un si jamais [elle] en trouvai[t] », Noémi Lefebvre fourbit une forme de résistance poétique essentielle et libère in fine, avec l’aide des grands K (Klemperer, Kraus, Kafka), un étrange animal politique et subversif, mi-orang, mi-outang. A la fois fluide et fiévreux, Poétique de l’emploi fait, littéralement, un bien fou.
C’est vrai que je vois du fascisme partout depuis qu’il y en a de plus en plus
poétique de l’emploi a aussi été le nom d’une brève vidéo ▻https://www.youtube.com/watch?v=7A9Y0idAudk
une part des réparties et leur provenance
« Il faut dépasser le statut littéraire du poème pour en faire un acte, un geste qui aura son efficacité propre dans le monde » Serge Pey
La poésie est « l’expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l’existence » Stéphane Mallarmé
« Le langage contient des ressources émotives mêlées à ses propriétés pratiques et directement significatives » Charles Baudelaire
La poésie « est une province où le lien entre son et sens, de latent, devient patent, et se manifeste de la manière la plus palpable et la plus intense » Roman Jacobson
« La poésie c’est l’art de mettre en mouvement le fond de l’âme » Novalis
« les mots sont assurément la révélation extérieure de ce royaume intérieur de forces » Novalis
"Le poète se consacre et se consume donc à définir et à construire un langage dans le langage"Paul Valéry
« Le poète nous entraîne vers un usage visionnaire de l’imagination qui nous livre le monde dans sa réalité profonde et chaque être dans sa liaison à l’unité du tout. » Emmanuel Mounier"
« Le domaine de la poésie est illimité » Victor Hugo
« C’est qu’un poète, ça ne se fait pas en une civilisation » Louis Calaferte
« Le seul devoir du poëte est le jeu littéraire par excellence » Stéphane Mallarmé
« Dire ce qu’on dit a du sens. Quand on dit que ça n’en a pas, méfions-nous », Noémi Lefebvre, PAR LES TEMPS QUI COURENT par Marie Richeux
▻https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/noemi-lefebvre
« Poétique de l’emploi » un livre ébouriffant !
▻https://le-clairon-nouveau.fr/wordpress/blog/2018/02/23/la-poetique-de-lemploi-un-livre-ebouriffant
La Poétique de l’emploi est un livre écrit au « je ». Le personnage, indéterminé, se veut poète et il dit ceci :
« J’évitais de penser à chercher un travail, ce qui est immoral, je ne cherchais pas à gagner ma vie, ce qui n’est pas normal, l’argent je m’en foutais, ce qui est inconscient en ces temps de menace d’une extrême gravité, mais je vivais quand-même, ce qui est dégueulasse, sur les petits droits d’auteur d’un roman débile, ce qui est scandaleux, que j’avais écrit à partir des souvenirs d’une grande actrice fragile rescapée d’une romance pleine de stéréotypes, ce qui fait réfléchir mais je ne sais pas à quoi. »
La Poétique de l’emploi commence par : Il n’y a pas beaucoup de poésie en ce moment, j’ai dit à mon père.
Et finit par : Il y a pas mal de poésie en ce moment, j’ai dit à mon père. Il n’a pas répondu.
Que s’est-il passé pour opérer ce changement d’appréciation sur le monde ?
Ce début et cette fin du livre sont constitués par ces deux paroles de dialogue entre un père « établi socialement » qui possède un surmoi développé, scientifique, rationnel, mais qui assène des aphorismes quand il a bu, et un narrateur ou une narratrice – on ne sait pas – marginal(e), poète à la recherche d’un emploi.
Pour donner une idée de ce livre de littérature inclassable, qui allie humour, charge politique, poésie et réflexion sur l’existence et la société, voici un résumé de ces dix leçons.
Leçon numéro 1 : Poètes, ne soumettez personne à la raison du père.
Et suit la démonstration sur La raison d’un père est de toutes les raisons la plus contraire à la poésie.
Sachant que la sincérité est une fiction américaine, a dit mon père un jour où il avait bu…
Leçon numéro 2 : Poètes, ne cherchez pas la sincérité en poésie, il n’y a rien dans ce sentiment américain qui puisse être sauvé.
En vérité chaque fois que j’ai voulu être sincère, je n’ai jamais rien fait que croire à ce que je croyais depuis moi vers le monde et du monde vers moi, comme si le monde et moi c’était du même tonneau.
Leçon numéro 3 : Poètes, écrivez des poèmes nationaux, c’est ce qu’il y a de plus sécurisé
Commentaire : La mort dans l’âme est peut-être l’envers de la fleur au fusil (p.46).
Leçon numéro 4 : Poètes, n’espérez pas beaucoup d’exemplaires, un seul c’est déjà trop.
Leçon numéro 5 : Poètes, si écrire vous est défendu, essayez déjà de vous en apercevoir.
Aphorisme : Le secteur culturel est un cimetière pour le repos de l’âme, a dit mon père un jour où il avait bu.
Leçon numéro 6 : Poètes, écrivez si vous voulez des poèmes d’amour en simple liberté sans vous demander si c’est trop difficile.
Aphorisme : Si on y pense trop on ne peut plus réfléchir, a dit mon père un jour où il avait bu.
Leçon numéro 7 : Poètes, évitez de vous faire assommer au nom de la Liberté, prenez un bain ou regardez un Simpson ou si ça va pas mieux lisez la page 40 de LTI, la langue du IIIe Reich, de Victor Klemperer. « La langue ne se contente pas de poétiser et de penser à ma place, elle dirige aussi mes sentiments, elle régit tout mon être moral d’autant plus naturellement que je m’en remets inconsciemment à elle. Et qu’arrive-t-il si cette langue est constituée d’éléments toxiques ou si l’on en a fait le vecteur de substances toxiques ? » Question de Klemperer.
Leçon numéro 8 : Poètes, ne laissez pas empoisonner les mots et tenez-vous loin de la littérature.
Leçon numéro 9 : Poètes, si vous êtes dans une prison, dont les murs étouffent tous les bruits du monde, ne comptez pas à 100 % sur votre enfance pour vous sortir de là.
Aphorisme : Tout est dans Platon a dit mon père un jour où il avait bu.
Leçon numéro 10 : Poètes, laissez tomber les alexandrins, sauf si c’est pour vous payer de quoi manger.
Aphorisme : Les alexandrins ça se vend par douzaines, a dit mon père un jour où il avait bu.
Et pour finir, des propos de sa mère sur Schiller :
L’utilité limite l’imagination.
L’utile est contraire à l’idéal.
Travail salarié au service de l’utile
La liberté est du côté de l’idéal inutile
L’éducation esthétique est une éducation anti-industrielle.
Ne pas oublier que Schiller est citoyen de son temps.
Bientôt, le mois de mars célèbre chaque année le « Printemps des poètes » ; et Noémi Lefebvre nous rappelle que :
« Le poète se consacre et se consume donc à définir et à construire un langage dans le langage » (Paul Valéry).
On ne saurait que trop encourager à la lecture de ce livre ébouriffant.
Noémi Lefebvre envoie les poètes à Pôle emploi, ERIC LORET (EN ATTENDANT NADEAU)
►https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/170318/noemi-lefebvre-envoie-les-poetes-pole-emploi
Dans le monde dont Lefebvre nous fait rire jaune à chacun de ses livres, on n’a finalement le droit de vivre que si l’on est « employable ». La question de l’emploi renvoyant à celle de la liberté, quand il s’agit de l’emploi des poètes, Kafka n’est pas loin.
Noémi Lefebvre écrit à partir d’un point existentiel, ce moment où l’on se transforme en objet pour soi-même, comme si l’on avait été transporté dans le regard d’un autre, comme si l’on prenait forme sous la pression de ce qui nous entoure et nous maltraite, mais aussi nous culpabilise : « Le vent était au nord et les avions tournaient, les magasins étaient ouverts à l’amour de toutes choses, les militaires par quatre et la police par trois patrouillaient dans la rue. Il n’y a pas beaucoup de poésie en ce moment, j’ai dit à mon père. »
Ainsi s’ouvre Poétique de l’emploi, en proie à un surmoi faussement familier, dans « la bonne ville de Lyon » sous emprise policière. Il n’y a pas beaucoup de poésie et le père rétorque que c’est aussi bien, car il y a plus important : « – Tu ne crois pas que c’est un peu déplacé de parler de poésie justement en ce moment ? – Si, Papa […] – Est-ce qu’il ne faut pas avant tout sécuriser cette Liberté dont nous avons besoin pour exercer nos droits fondamentaux, dont le droit, par exemple, de faire de la poésie si ça nous chante ? » Le narrateur (sans âge et sans genre) est en butte dès le début à la censure sécuritaire du moment : pour préserver la liberté, y compris d’expression, commençons par la réduire. C’est un personnage volontairement « idiot », au sens de Clément Rosset : l’idiotie opère la « saisie comme singularité stupéfiante, comme émergence insolite dans un champ de l’existence » d’« une chose toute simple », explique le philosophe dans son Traité de l’idiotie. Il compare cette saisie à celle de l’alcoolique qui s’extasie devant une fleur comme s’il n’en avait jamais vu auparavant : « Regardez là, il y a une fleur, c’est une fleur, mais puisque je vous dis que c’est une fleur… » Or, ce que voit surtout l’ivrogne, explique Rosset, c’est que « son regard restera, comme toute chose au monde, étranger à ce qu’il voit, sans contact avec lui ».
Ce qui, du monde capitaliste tardif, reste ici sans contact avec le personnage, c’est en particulier la question de « l’emploi » et donc celle, connexe, de la liberté. Car dans ce monde dont Lefebvre nous fait rire jaune à chacun de ses livres, on n’a finalement le droit de vivre que si l’on est « employable » – mais pas à n’importe quoi : « Ça voulait dire que les poètes avaient des devoirs nouveaux, qu’ils étaient eux aussi mis à contribution, écriraient désormais dans le cadre sacré de la défense nationale de l’Europe libérale, ça voulait dire que la poésie était priée de défendre librement la liberté de l’économie de marché et d’abord de la France dans la course mondiale du monde mondialisé. » Ce texte résonne ainsi avec une série de livres qui interrogent l’employabilité du poète (c’est-à-dire l’écrivain qui invente des textes, pas l’écrivant qui en fabrique comme on suivrait une recette de pizza) : depuis les Années 10, de Nathalie Quintane (La Fabrique, 2014), jusqu’à l’Histoire de la littérature récente, d’Olivier Cadiot (P.O.L., deux tomes parus en 2016 et 2017), en passant par Réparer le monde, d’Alexandre Gefen (José Corti, 2017), ou Le poète insupportable et autres anecdotes, de Cyrille Martinez (Questions théoriques, 2017). On trouverait chez les uns et les autres à peu près le même constat : sommé de répondre à la question productiviste « à quoi tu sers ? » (soit le niveau zéro du pragmatisme), l’écrivain n’est accepté que s’il fournit du pansement et de la consolation immédiates – en évitant surtout d’interroger les causes de la douleur et de la maladie. Faute de quoi, il est accusé de « faire de la politique » et, comme l’écrit Lefebvre, de s’« accrocher à une conception romantique et dépassée de cette non-profession inutile et sans le moindre avenir ».
Poétique de l’emploi n’est pas pour autant, on s’en doute, un plaidoyer en faveur de l’art pour l’art. Dans la vidéo ci-dessous (visible également sur YouTube), réalisée par l’auteure et le musicien Laurent Grappe sous le label Studio Doitsu, Lefebvre y joue une conseillère de Pôle emploi et Grappe un poète au chômage qui souhaite faire du poème « un geste qui aurait son efficacité propre dans le monde ».
Dans le dialogue de sourds qui s’instaure, on ne sait plus s’il faut rire ou pleurer car, certes, chacun de nous désire instaurer « un usage visionnaire de l’imagination qui nous livre le monde dans sa réalité profonde et chaque être dans sa liaison à l’unité du tout », mais chacun sait aussi, comme le suggère la conseillère Pôle emploi, que « gardien d’immeuble » est encore le poste le plus adapté pour réaliser ce projet. En somme, on se rappelle qu’on peut être employé (et reconnu socialement) sans travailler ou presque, mais aussi qu’on peut travailler toute sa vie très dur et, faute d’avoir un « emploi » (parce qu’on est précarisé, ubérisé, etc.), n’avoir qu’un pont pour perspective de fin de vie. Néanmoins, le livre propose dix « leçons » à l’usage des poètes, qui sont tantôt des avertissements politiques, tantôt des conseils de réussite cyniques, tels « Poètes, ne cherchez pas la sincérité en poésie, il n’y a rien dans ce sentiment américain qui puisse être sauvé » (leçon numéro 2) ou « Poètes, si écrire vous est défendu, essayez déjà de vous en apercevoir » (leçon numéro 5).
Les alentours de cette leçon-là traitent, comme ailleurs, de l’échec, mais en réinscrivant Poétique de l’emploi plus profondément dans le reste de l’œuvre de Lefebvre, à savoir le rapport entre l’individu et l’espèce humaine : « Je voulais montrer ma conscience collective, ainsi je me lançais dans des engagements avec l’intention de dire une vérité sur l’humain qui nous concerne par notre humanité. » Mais rien à faire, le misérabilisme l’atteint quand il (elle) tente de raconter les malheurs d’autrui : « Ça me faisait pleurer d’empathie africaine, de douleur maritime, d’odyssée migratoire, de drames sanitaires. » Le personnage et son surmoi se moquent de conserve : « Fuck that fake, la misère humaine m’a filé un rhume qui m’a duré des jours, mon père se marrait. » D’ailleurs, il (elle) n’a rien su faire face à « un humain qui se fait écraser et traîner par terre et bourrer de coups de pied en pleine impunité » par des policiers. La honte recouvre son existence.
Ce n’est qu’en lisant le récit d’une plainte pour viol, sur feminin.com, qui aboutit à l’arrestation du criminel que « ça se me[t] à bouger quelque chose » : « [C]omme si d’un coup la vulnérabilité devenait la raison même d’une souveraine beauté, ce que je me disais en lisant ce message qui m’a retourné l’âme et sa mort dedans. » Voilà la poésie, se dit-il (-elle), puis : « Je pense qu’on peut dire que j’étais un peu en dépression. Après j’ai dû passer des mois à lire Klemperer et Kraus en mangeant des bananes et relire Klemperer en refumant pas mal. […] Je lisais Klemperer pour tout exagérer, parce que la survie d’un philologue juif sous le IIIe Reich est tout de même incomparablement plus terrible que celle de no-life même sous état d’urgence dans la bonne ville de Lyon. » La dépression et l’histoire, c’était déjà le sujet de L’Enfance politique (2015), qui précède Poétique de l’emploi. L’écriture de Lefebvre met régulièrement en scène un personnage aux prises avec son surmoi, dès son premier récit, L’Autoportrait bleu (2009), publié comme les autres chez Verticales : « Il va falloir modifier ta façon de parler ma fille, je me disais en allemand, en français, puis de nouveau en allemand, puis en français et comme si j’étais ma propre mère. »
Cette fois, c’est toute la société bien portante et pensante qui prend chair sous la forme du paternel : « Mon père était dans son 4 × 4, assis noblement au-dessus de l’ordinaire, il réglait son rétro à sa hauteur de vue, il dirigeait en même temps un concerto en do dièse mineur, il codait des résultats de séquençage du génome, il discutait des fondements de la valeur, il retournait la terre avec des paysans de l’Ardèche, il rédigeait son essai sur la philosophie scolastique, il rendait visite à des enfants cancéreux, il sauvait des humains de la noyade en Méditerranée, il regardait la télé en caleçon, il donnait son sang universel, il se coupait les ongles en lisant du Sophocle, il était digne et beau. » C’est que le malaise et la dépression dans laquelle nous sommes plongés sont le résultat, explique la narratrice de L’Enfance politique, d’un « viol politique dont [elle] ne me souvien[t] pas ». Toute la structure de la société est en jeu, aussi traite-t-on l’héroïne au pavillon de « sociothérapie » de l’hôpital psychiatrique. Poétique de l’emploi dit un peu la même chose autrement : « Je souffre par mon père d’une incapacité corporelle au social. » Il s’agit d’arriver, malgré ce social utilitariste et violeur, à travailler sans être employé. À la fin, le personnage lit la Lettre au père, de Kafka et conclut : « Il est excellent, ce Kafka, personne n’est comme lui dans toute l’humanité de ce grand peuple outang auquel j’appartiens. » Sans doute a-t-il lu aussi Communication à une académie, où un humain anciennement singe a renoncé à la liberté : « Je le répète : je n’avais pas envie d’imiter les hommes, je les imitais parce que je cherchais une issue. »(2)
Tramber sans images
▻https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/tavernier-sans-images-les-musiques-de-films-1ere-diffusion-02051984
Par #Noël_Simsolo - Avec #Bertrand_Tavernier - Réalisation Micheline Arnould #musique_de_film
#création_sonore
Des abris en carton innovants distribués aux SDF bruxellois RTBF avec Belga 29 Décembre 2017 _
▻https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_des-abris-en-carton-innovants-distribues-aux-sdf-bruxellois?id=9799838
Une vingtaine d’abris en carton conçus sur le principe des origamis vont être distribués dans les prochains jours aux sans domicile fixe de Bruxelles. Repliables comme un accordéon et transportables comme un sac à dos, ces abris présentent notamment l’avantage d’être tolérés par la police, contrairement aux tentes, a expliqué vendredi lors d’une conférence de presse à la gare du Nord Xavier Van der Stappen, président de l’ASBL Cultures et Communications.
« À Bruxelles, 2600 personnes vivent dans la rue, sans compter les réfugiés. Au 21e siècle et dans un pays parmi les plus confortables du monde, c’est dur à accepter », souligne Xavier Van der Stappen.
Les abris qu’il a conçus sont légers, repliables et offrent une bonne protection contre le froid, assure-t-il. Assemblés dans un atelier de la prison de Lantin et réalisés à partir de carton recyclé, ils sont en outre peu coûteux à produire.Après avoir testé un prototype auprès de sans-abri, une vingtaine d’"orig-amis" ont été fabriqués sur fonds propres. La distribution de ceux-ci a commencé vendredi. La phase de test a permis d’affiner l’abri, notamment de réduire sa taille et de le munir d’un second accès.
Une deuxième salve de production débutera prochainement. En fonction des retours des bénéficiaires, les matériaux utilisés pourraient encore évoluer, précise M. Xavier Van der Stappen. Si l’objet est adopté par les sans-abri, il espère que plusieurs centaines d’"orig-amis" pourront être produits l’an prochain.
Pas de trêve de #Noel dans la #guerre-aux-pauvres de la part de la #culture et de la #Communication dans la capitale de l’ #union-europénne contre les #sans-abri
Pendant ce temps là en Belgique :
La police d’Anvers se dote de deux véhicules blindés à 800.000 euros
Alors que la police de la route présentait fièrement ce jeudi ses nouveaux véhicules à 76.000 euros, la police d’Anvers a fait l’acquisition mercredi de deux nouveaux joujoux : les « Bearcats », rapporte la VRT.
Pour la modique somme de 800.000 euros, les autorités locales se sont ainsi dotées de véhicules blindés . . .
▻https://www.rtbf.be/info/regions/detail_la-police-d-anvers-se-dote-deux-vehicules-blindes-a-800-000-euros?id=979
ET
Un nouveau véhicule de la police de la route à 76.000 euros . . . . . .
La police fédérale de la route disposera en 2018 de 121 nouveaux véhicules, qui représentent un investissement de 5,8 millions d’euros. Les premiers d’entre eux - 39 Volvo V 90 - ont été présentés jeudi à Aalter. La voiture a été construite entièrement sur mesure, en collaboration avec la police suédoise.
Une seule de ces voitures coûte 76.000 euros . . . . .
▻https://www.rtbf.be/info/societe/detail_un-nouveau-vehicule-de-la-police-de-la-route-a-76-000-euros-pour-plus-de
En cadeau de Noel : 10 200 salaires annuels !
Article 260 - Noël - Papa Arnault fait des donations pour plus de 366 M€ et Carrefour vise le moins-disant social
Bonsoir
Papa #Arnault a bien fait les choses pour #Noël : chacun de ses 5 enfants a reçu en donation 189 020 titres LVMH et 88 220 titres #Dior. Chaque enfant va donc bénéficier de 73,249 M€ pour son petit cadeau de Noël ; et Papa Arnault a commencé ses donations par un premier paquet de 366,245 M€.
Début novembre 2017, Linéaires annonçait le passage d’hypers #Carrefour (Arnault est toujours l’un des principaux actionnaires de Carrefour, avec #Ginette-Moulin - #Galeries-Lafayette) en location-gérance. L’avantage clairement annoncé de ces locations-gérances est la baisse du coût salarial, les nouveaux propriétaires ne devant plus « appliquer les accords collectifs de Carrefour #Hypermarché, et pas davantage la politique d’intéressement ou le plan épargne groupe ».
Les hypers concernés pèsent en moyenne 120 personnes, et ont un chiffre d’affaires annuel qui démarre à 25 M€. La donation Arnault représente donc environ (à 30 M€ en moyenne de CA par an) 12 hypers/an de chiffre d’affaires (et le coût salarial chargé dans un hyper Carrefour est de l’ordre de 14% du chiffre d’affaires). La donation correspond en conséquence à environ 85 hypers en coût salarial annuel pour 120 personnes par hyper ; soit l’équivalent de 10 200 salaires annuels !
Vive l’égalité, la fraternité ... et la liberté d’exploiter ... #En-marche.
Benoit Boussemart
Article 259 - Pimkie : après Noël 2009 et ses licenciements, Noël 2018 et ses licenciements
Bonjour
Pour une famille très catholique, #Noël est une fête emblématique.
Cette période est propice aux licenciements ... Mais chuttttt ... Ce ne sont pas des licenciements. Ce sont des départs type « Macron ». Vous êtes viré(e)s ... mais volontairement. Si nécessaire, un vote va même être organisé !!! La démocratie, il n’y a que ça de vrai pour les dictateurs de la modernité en marche ... en marché capitaliste, on devrait dire.
En 2016, six sociétés consolidées (Groupes #Auchan, #Adeo, #Décathlon, #Oosterdam-Pimkie, #Acadie et Groupe #Maison-Familiale ) et la société #Kiabi Europe (comptes sociaux, la consolidation n’est pas publiée) avaient réalisé 82 208 M€ de chiffre d’affaires, 5 434 M€ d’Ebitda, 2 133 M€ de résultat net, et disposaient de 22 010 M€ de fonds propres. Une misère !!! Et pour quelques millions de pertes non encore officialisés (comptes 2017 non publiés, par définition, ils ne seront officiels qu’après le visa des commissaires aux comptes vers mai 2018), immédiatement un plan de licenciements. Où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.
Et encore, le groupe n’a publié aucun compte sur : #Happychic ( #Jules, #Brice ), HTM Group ( #Boulanger etc ...), #Agapes ( #Flunch ...), #Cultura , #Mobivia ( #Norauto ), et les bénéfices devraient être encore plus importants. Discrétion toujours cautionnée par le Tribunal de Commerce et le Procureur de la République. Tout ceci ne regarde pas les mécréants. La transparence, c’est pour les autres ... Ceux qui n’ont pas les moyens de bénéficier de conseillers fiscaux, et qui peuvent se délocaliser vers des paradis - proches ou lointains.
En août 2016, le cumul de valeur des 5 titres « groupe #Mulliez » (Acanthe, Cimofat, Valorest, SC Soderec et Claris NV) était de 168,48 € ; en août 2017, ce cumul valait 181,59 € ; soit une hausse « modeste » de 7,78 % en un an. Probablement le même niveau de hausse de salaires dont ont bénéficié les salariés du groupe !
Joyeux Noël ; les petits enfants Mulliez ont encore pu bénéficier de l’exploitation de dizaines de milliers de salariés. Et ce n’est pas encore suffisant pour la hotte, il faut les licencier en plus ... pour avoir toujours plus, toujours plus .... Telle est la dure loi du capitalisme, avec Mulliez à la manoeuvre et #Macron en prophète de l’argent roi.
B. Boussemart
Source : ▻http://richessem.eklablog.com/article-259-pimkie-apres-noel-2009-et-ses-licenciements-noel-201
Benoit-Boussemart #bénéfices #actionnaires #transparence #finance
Merci @marielle .
Nous fréquentons des sites en commun.
Secret-défense : “Complément d’enquête” révèle des images inédites d’un site contaminé à l’uranium
Noëlle Lenoir, présidente du Comité d’éthique de Radio France s’amuse sur Twitter - Acrimed | Action Critique Médias
▻http://www.acrimed.org/Noelle-Lenoir-presidente-du-Comite-d-ethique-de
Déjà comblée d’honneurs, on peut se demander ce que Noëlle Lenoir peut bien venir faire dans ce Comité d’éthique. Censé réunir des « personnalités indépendantes », il est donc présidé par une femme qui entretient des liens d’intérêt multiples avec le tout-Paris des affaires et qui fréquente la haute #fonction_publique ainsi que la #classe_politique – de gauche comme de droite, ce qui ne peut pas porter préjudice par les temps qui courent – depuis près de 40 ans…
Qui plus est, depuis sa nomination, et alors qu’on aurait pu s’attendre à une certaine réserve de la part d’une titulaire de ce genre de fonction, Noëlle Lenoir ne se prive pas de faire connaître ses convictions politiques (visiblement conservatrices, et c’est un euphémisme) en déployant une intense activité sur Twitter. Avec, par exemple, un message sarcastique et méprisant envers le personnel d’entretien de la Ville de Paris comme nous le relevions il y a quelques jours, ou encore des re-tweets d’une déclaration tonitruante de Benjamin Netanyahu, d’un article du Point soulignant la remontée dans les sondages du couple exécutif, ou d’un autre de l’Opinion à charge contre la gestion d’Anne Hidalgo (une de ses cibles favorites)…
Finalement, la présence de cette « personnalité » à sa tête est un révélateur de la (double) fonction du Comité d’éthique du groupe radiophonique public. D’une part, c’est un pourvoyeur de #hochets et de titres ronflants destinés à des « personnalités » publiques qui pour des raisons diverses y trouvent leur intérêt. Plus fondamentalement, vidé de son objet par sa composition même, ce comité d’éthique remplit une simple fonction d’affichage et d’alibi : il a vocation à institutionnaliser l’impuissance face aux dérives de l’information et de ceux qui la fabriquent.
Denis Souchon et Blaise Magnin
▻http://www.acrimed.org/Noelle-Lenoir-presidente-du-Comite-d-ethique-de-5649
#fabrique_de_l'information #éditocratie
La playlist du pays qui chante : les chansons du Centenaire de la Lettonie, plus de 30 heures de musiques & chants lettons entre vos oreilles ...
Ecoutez, partagez, la playlist du pays qui chante
Choisissez, participez, transmettez nous les chansons & musiques à ajouter pour composer la playlist des 100 chansons du Centenaire de la Lettonie, partagez-la, diffusez la !
Signalez-nous les nouveautés, partagez vos chants lettons préférés, les « dainas » et chansons incontournables de Courlande, Vidzeme et Latgale, les musiques de compositeurs lettons, pop, rock, folk, classiques, ...
Composez, choisissez pour créer la liste mémorable des 100 chansons du Centenaire de la Lettonie , en nous écrivant à : contact@Lettonie-Francija.fr
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"Joyeux Noël - Ziemassvētki" en chansons & musiques lettones avec la playlist audio spéciale fête - CHANSONS AU CŒUR DE LA LETTONIE
« Joyeux Noël - Ziemassvētki »
en chansons & musiques lettones
avec la playlist audio spéciale fêteAvec en Lettonie Elīna Garanča, I.Pētersons, Jauns Mēness, .... , de nombreux groupes & solistes de Lettonie.
Écoutez, savourez, complétez la playlist des chansons et musiques lettones pour fêter Noël et la fin d’année. En Lettonie, en plus des célèbres chants religieux traditionnels de Noël chantés dans le monde, les compositeurs Lettons ont créé de très belles chansons aux airs de fêtes. Si « Jingle Bells » et « Mon beau sapin » sont chantés, voici d’autres chansons de Noël, à la fois rock, pop, et folkloriques. En ces périodes de fêtes, découvrons les belles chansons des Noël lettons, et ajoutez vos musiques et chansons coup de c(h)œur dans la playlist spéciale « Ziemassvētki ».
Complétez la playlist des chansons et musiques lettones de Noël, partagez vos découvertes que nous ajouterons dans cette liste. Commentez, ajoutez vos informations aux chansons déjà listées,...
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Revoir le grandiose Spectacle Choral des jeunes : « Traverser les ponts » Enchantement magique international« Tiltiem pāri - Traverser les ponts » Près de deux heures d’un spectacle réalisé par des chorales d’enfants et de jeunes . Un concert qui traverse les frontières, un vrai pont pour construire la paix mondiale avec la jeunesse internationale.
▻https://www.lettonie-francija.fr/Aminata-Kalnins-spectacle-choral-jeunes-traverser-les-ponts-1366
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De la célébration païenne au produit commercial : Noël, une fête mondialisée — Géoconfluences
▻http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/veille/geohistoire-noel
#Noël
#Biscuits de #Noël alsaciens
▻http://www.cuisine-libre.fr/biscuits-de-noel-alsaciens-1851
Faire doucement fondre la margarine. Écraser les bananes. Ajouter la compote, le sucre et sucre vanillé, zeste, fleur d’oranger et mélanger. Ajouter la margarine fondue et bien mélanger. Ajouter la farine en dôme puis la levure, les mélanger entre elles puis avec les ingrédients liquides. Laisser reposer 1h au frais. Mettre du papier cuisson sur des plaques allant au #Four. Étaler sur une table ou planche légèrement farinée et découper des formes à l’emporte-pièce. Répartir les biscuits sur les…
#Céréales, Biscuits / #Végétarien, Four, #Sans_œuf, #Sans_gluten, #Végétalien, #Grand-Est, Noël, Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., #Sans_lactose, Sans (...)
#Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane... #Sans_viande
Usul. Un conte de #Noël dans la « start-up nation »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/181217/usul-un-conte-de-noel-dans-la-start-nation
Les valeurs de compétition et de performance propres à l’esprit « #start-up nation », que Macron essaye d’inculquer à ce pays, sont-elles compatibles avec le fameux esprit de Noël ? Un épisode d’Ouvrez les guillemets spécial fêtes de fin d’année, en toute laïcité républicaine bien entendu. © Mediapart