• The Good, The Bad And The Ugly About Estimates
    https://hackernoon.com/the-good-the-bad-and-the-ugly-about-estimates-d07252952860?source=rss---

    The Good, The Bad And The Ugly of Software EstimatesThe Rules around Estimates and how to make them finally useful to developersAsk any developer to estimate how long it will take for them to finish a project. You will see the loathing in their eyes. And for good reason. Estimates have been wrongly used for decades by a lot of managers who then hold the team accountable to their estimate as if it were the actual deadline. Even more frustrating, in many cases those managers only act on the lowest number they hear from you! It’s as if they had a min() function, and they just keep trying to get the number lower. But engineering is not magic!! No wonder the hashtag #NoEstimates has become famous.For this to happen, we (well…especially managers) need to abide by a few rules. Then we’ll see (...)

    #software-development #programming #technology #software-estimate #process

  • Le Dolle Mol, le café anarchiste bruxellois est rouvert Tom Denis - 9 Novembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-dolle-mol-le-cafe-anarchiste-bruxellois-est-rouvert?id=10068984

    Ouvert en 1969, le Dolle Mol a accueilli beaucoup d’artistes : Léo Ferré, Tom Waits ou encore Bob Dylan, mais aussi tous ceux qui ne trouvaient pas d’endroit pour se réunir comme les Brigades Rouges, l’entarteur #Noël_Godin et ses complices, et même les membres du gouvernement de l’ex-Congo belge en Exil. Un lieu d’histoire ou tous les styles se mélangeaient. Les lieux étaient vides depuis 2015. 

    Pour l’inauguration ce jeudi soir, les anciens habitués se sont donné rendez-vous
    Sur les pavés, devant la façade rouge, une centaine de bruxellois ont un verre à la main. Certains parlent du passé, se souviennent et rient… d’autres découvrent le café pour la première fois. « C’est vraiment une ambiance très riche, on sent que ça fait plaisir aux gens qui sont venus retrouver le Dolle Mol », confie l’un d’entre eux « c’est une bonne chose de faire revivre ce quartier, la rue est super. On est tout près du centre, avant c’était un peu mort ».

    Derrière la porte, une musique et cette odeur qui caractérise si bien les bars belges. Accoudé à la fenêtre : #Jan_Bucquoy, celui qui en 69 s’est installé ici avec quelques bacs de bières. « ça a toujours été très mixte, avant tu avais des banquiers et des clochards au même comptoir  », se souvient Jan Bucquoy. « Cet endroit fini par redevenir ce que c’était, un lieu de #liberté. Quand on s’est installé ici, on ne partageait pas d’idéologie, on appartenait à aucune secte, ni aucun parti. Ici, tu pouvais très bien trouver des gens d’extrême droite comme d’extrême gauche. Ils s’installaient au comptoir et trouvaient des liens pour discuter ».

    Le bar est repris par cinq complices
    Ces cinq belges se sont rencontrés à Kinshasa, bercés eux aussi par cette idée de liberté. « Ça doit être un espace d’accueil culturel et citoyen pour des artistes ou des ASBL bruxelloises qui n’ont pas de lieu pour exposer ni se réunir et débattre », explique Mariane Lemarchant, l’une des administratrices du lieu. « Le bar est convivial et propose une carte avec les produits de micro brasseries bruxelloises et de ses environs avec, bien évidemment aussi quelques classiques de notre gastronomie brassicole », ajoute Michel Rischard, le trésorier.

    Des prestations artistiques
    Le #Dolle_Molle démarrera ses activités culturelles, le jeudi 22 novembre, avec une performance associant musique et peinture en live. Sous les coups de baguette de Teun Verbruggen, Vincent Glowinski connu sous le pseudonyme de BONOM, va peindre différentes toiles en direct qui seront ensuite exposées dans la galerie au premier étage.

    Au Dolle Mol, la couleur #rouge est donc toujours là, le prix de la bière accessible, loin des bars branchés. Il se veut ouvert à tous.

    #artivisme #gloupgloup #alternatives #Bruxelles #Belgique

  • Vin d’orange
    http://www.cuisine-libre.fr/vin-d-orange

    Laver et couper les oranges en quartiers sans les peler. Couper le citron en rondelles sans le peler. Mettre les fruits dans une grande bonbonne en verre. Ajouter la gousse de #Vanille et mélanger, puis verser ensuite le #Vin_rouge. Boucher hermétiquement et laisser macérer au frais pendant 1 mois. Tapisser une passoire d’une mousseline et la poser dans une bassine. Y verser le contenu de la bonbonne et laver celle-ci. Verser le liquide obtenu à nouveau dans la bonbonne et ajouter le sucre.…

    Vanille, #Orange, Vin rouge, #Vins_et_cocktails / #Provence, #Sans_lactose, #Végétarien, #Sans_gluten, #Sans_œuf, #Végétalien, #Sans_viande, Marinade/Saumure, (...)

    #Marinade/Saumure #Noël

  • La conférence de presse des parents de Naomi Musenga - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=yzt6AJ7pw1Q

    La famille de Naomi Musenga, décédée à l’hôpital de Strasbourg fin décembre après un appel pris à la légère par le Samu, compte réclamer des réponses à ses questions sur la mort de cette jeune femme de 22 ans, refusant d’ériger l’opératrice du Samu en bouc émissaire. Les parents et la sœur de cette Strasbourgeoise décédée le 29 décembre s’expriment devant la presse, au cabinet de leurs avocats.

    Je lis et relis ce qui traîne sur cette affaire et personne à part des particuliers dans les commentaires, ou des personnes militant déjà contre la négrophobie, ne présentent les choses sous l’angle du racisme. C’est quand même un truc de fou ce pays !!
    On apprend quand même que le corps est resté en réanimation après son décès au lieu d’être envoyé en chambre froide, ce qui a rendu l’autopsie compliquée, ou que personne de l’hôpital n’a reçu dignement la famille. On ne connaît pas les sanctions éventuelles prises contre l’autre personne au téléphone.
    En fait les deux façons de se débarrasser des noirs et des arabes en France c’est les dégommer comme des pigeons par l’intermédiaire de la police ou les laisser crever quand ils sont en danger via le personnel hospitalier. Et après ça vient faire la morale en pointant du doigt les États-Unis.
    #justice_pour_Naomi #Naomi_Musenga #samu #racisme #hôpital

  • « Ma fille de 8 ans est morte parce que le Samu avait décidé qu’elle simulait »

    http://www.marieclaire.fr/samu-mort-sante,1264055.asp

    La terrible histoire de Naomi Musenga, morte après avoir appelé en vain le Samu à Strasbourg, a réveillé la douleur de Christine Caugant. Elle a perdu sa fille après avoir imploré pendant des heures le Samu d’intervenir. Elle témoigne pour éviter d’autres drames.

    « Il y avait ces personnes désagréables au bout du fil. J’avais l’impression de les déranger. Mon inquiétude et mon insistance les agaçaient. Elles pensaient que j’étais une mère qui s’inquiétait pour rien. Dès le début de l’appel elles avaient décidé que ce n’était pas grave et qu’elles ne se déplaceraient pas », se souvient Christine après avoir pris connaissance des enregistrements de Naomi Musenga, la jeune femme de 22 ans morte quelques heures après avoir appelé en vain le Samu à l’aide.

    Noélanie, la fille de Christine est morte il y a onze ans dans des circonstances similaires. L’enfant était victime de harcèlement scolaire. Les camarades de son école d’un village proche de Perpignan insultaient la fillette originaire de Tahiti, la traitaient de « noiraude » ou lui lançaient des « rentre dans ton pays ! ». Noélanie était harcelée, rackettée, et frappée – dans l’indifférence des commissaires lors d’une première plainte qui « n’avaient pas que ça à faire de s’occuper des problèmes de cour de récré ».

    Un après-midi de novembre 2007 en rentrant de l’école, Noélanie confie à sa mère avoir très mal à la tête. « Maman, ils m’ont étranglée. » Noélanie perd connaissance, puis se met à convulser. Christine appelle le Samu. Au bout du fil, on lui assure qu’il n’y a rien à craindre. « Ça arrive de faire des convulsions. Madame rassurez-vous. » Déjà 14 minutes que Noélanie convulse et que Christine supplie le Samu de se déplacer. Rien n’y fait. On lui répond sèchement : « Vous n’êtes pas médecin Madame. Ce n’est pas à vous de nous dire si on doit venir ou pas. »

    Démunie, Christine appelle les pompiers, mais ces derniers n’avaient pas le matériel pour transporter l’enfant. Une fois en compagnie des pompiers très inquiets, Christine rappelle le Samu. Même discours : « Ce n’est ni à vous ni aux pompiers de nous dire si on doit venir ou pas. »

    Responsable à 50% de la mort de l’enfant

    Après une heure et demie, le Samu arrive enfin. Devant Noélanie, les médecins jugent qu’elle simule pour « attirer l’attention ». Ils font alors sortir Christine de la pièce et prétendent que sa fille s’arrêtera aussitôt de simuler dès lors que sa mère ne sera plus à ses côtés. Une fois transportée à l’hôpital (pas au service des urgences, mais dans une chambre en pédiatrie) : même diagnostic. C’est évident que Noélanie simule. « Le visage de ma fille était figé mais ils étaient persuadés qu’elle simulait. Le pédiatre a même dit « Moi aussi je peux faire pareil » avant de la mimer sans bouger. »

    via https://twitter.com/monachollet?lang=fr

  • #Belgique : Sortie du n°78 du journal satirique de l’Entre Haine Trouille "El Batia-Moûrt-Soû"au Club Chavée 34, rue Abelville 7100 #La_Louvière ce Vendredi 06 avril 20h
    https://www.campuslille.com/index.php/l-agenda/evenement/361:sortie-du-n-78-du-journal-satirique-de-l-entre-haine-trouille-el-ba
    Venez nombreuses(x), la recette du bar sera destinée au prochain N°...
    Merci de faire circuler l’info.

    – Sous le volcan, animaux sauvages, gabegies, fraudes et dilapidation de fonds publics.
    – La #gare CALATRAVA de Mons toujours enfin jamais terminée !!!
    – Razzia sur le Plaza : 4 500 000 euros (Georges Louis Bouchez : « On ne voit pas assez de westerns à Mons ! »
    – Les frères Dardenne demandent l’intervention urgente des frères lumières.
    – Les rubriques de #Noel_Godin et #José_Fontaine.

    #médias #presse #médias_libres #Humour #Impertinence #Raoul_Vaneigem #Situationisme #Liberté #Achille_Chavez #Serge_Poliart #Jean_Meslier (Curé)

  • After recording seven albums with the major label imprint Asylum, Waits spent the following decade with #Island_Records before eventually signing with the noted indie Anti- in 1999, where he remains to this day. Earlier this month, Anti- reissued the seven albums that comprise Waits’s ‘70s Asylum Records catalog, which is now available on #Bandcamp in addition to the entirety of his Anti- catalog.
    A Tom Waits Listening Primer « Bandcamp Daily
    Here are 10 of Waits’s greatest albums now available on Bandcamp.
    https://daily.bandcamp.com/2018/03/26/a-tom-waits-listening-primer

    https://tomwaits.bandcamp.com/track/virginia-avenue


    #Tom_Waits

  • #Noémi_Lefebvre envoie les poètes à Pôle emploi
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/170318/noemi-lefebvre-envoie-les-poetes-pole-emploi

    Dans le monde dont Lefebvre nous fait rire jaune à chacun de ses livres, on n’a finalement le droit de vivre que si l’on est « employable ». La question de l’emploi renvoyant à celle de la liberté, quand il s’agit de l’emploi des poètes, Kafka n’est pas loin.

    #Culture-Idées #En_attendant_Nadeau

  • Salade au lard ardennaise
    http://www.cuisine-libre.fr/salade-au-lard-ardennaise

    La salade au lard ardennaise est un plat complet, à base de pomme de terre, lard et salade, consommé dans les Ardennes. Cuire les pommes de terre. Dans une cocotte en fonte, faire revenir le lard gras. Retirer les crétons [*] quand il sont bien dorés, sans jeter la graisse. Faire revenir dans cette graisse les morceaux de lard maigre. Les retirer une fois qu’ils sont dorés. Déglacer au vinaigre. Ajouter lard gras, lard maigre et les pommes de terre, mélanger le tout. Ajouter la salade. Remuer le…

    #Patate #Salades #lard #Ardennes

    • https://www.youtube.com/watch?v=T6kQeyW5wEc


      Juliette tout est bon dans le cochon

      Tout est bon dans l´cochon
      Du groin jusqu´au jambon
      C´est bon.
      La rate et les rognons
      La queue en tire-bouchon
      C´est bon.

      Désormais je veux chanter l´cochon
      Le pâté, l´saucisson
      Répétons sur cet air polisson :
      « Qui c´est qu´est bon ? C´est l´cochon, c´est bon ! »

      Je pourrais dire bien des choses
      Sur son talent
      Il a la couleur des roses
      Sans leurs piquants.
      Et puis quand on a terminé
      Les bons morceaux
      Reste de quoi faire des souliers
      Et des pinceaux !

      (Et çà c´est beau !)

      Tout est bon dans l´cochon
      Du groin jusqu´au jambon
      C´est bon, c´est bon, c´est bon !
      La rate et les rognons
      La queue en tire-bouchon
      C´est bon, c´est bon, c´est bon !

      Désormais je veux chanter l´cochon, (lalala !)
      Le pâté, l´saucisson
      Répétons sur cet air polisson
      Qui c´est qu´est bon ? C´est l´cochon, c´est bon !
      C´est bon !
      C´est bon !
      C´est bon, c´est bon, c´est bon !
      C´est bon !

      En ces temps de régime allégé
      La résistance
      Passe par le gobage effréné
      D´rillettes du Mans.

      C´est une drogue une friandise
      A un tel point
      Qu´on en planque dans les valises
      Comme Jean Gabin
      (Cà, c´est pas bien, il faut pas l´faire)

      Tout est bon dans l´cochon
      Du groin jusqu´au jambon
      C´est bon !
      La rate et les rognons
      La queue en tire-bouchon
      C´est bon, c´est bon, c´est bon !

      Désormais je veux chanter l´cochon
      Le pâté, l´saucisson
      Répétons sur cet air polisson
      Qui c´est qu´est bon ? C´est l´cochon, c´est bon !
      C´est bon !
      C´est bon !
      C´est bon !

      It is good !

      Couplet philosophique :
      Euh, rassurez-vous, philosophique de base, hein !

      Le cochon est tellement sage
      Qu´en son honneur
      Je vous délivre un message
      Qui vient du coeu-eur
      Battons-nous pour les droits d´l´homme
      Avec raison
      Puisqu´on dit souvent qu´les hommes
      Sont des cochons !
      (Eh ah non hey hey !)

      Tout est bon dans l´cochon
      Du groin jusqu´au jambon
      C´est bon !
      La rate et les rognons
      La queue en tire-bouchon
      C´est bon !

      Désormais je veux chanter l´cochon
      Le pâté, l´saucisson
      Répétons sur cet air polisson :
      (C´est bon, c´est bon, c´est bon, c´est bon !)

      Houla mon p´tit gars, j´vais t´dire :
      Tu sais c´qui est bon ? C´est l´cochon !
      C´est bon !

      #du_lard&des_patates

  • le chevreuil de mon père | #Noémi_Lefebvre
    https://blogs.mediapart.fr/noemi-lefebvre/blog/110218/le-chevreuil-de-mon-pere

    Il y avait un chevreuil, en effet, dans le pays de mon père que j’appelle mon surmoi.

    Certains comportements paternels, du point de vue de l’ascétisme, sont incompréhensibles. Ainsi a-t-on vu récemment un père d’une quarantaine d’années buvant un verre en terrasse poser la main sur l’épaule de son enfant sans aucun motif. Il est arrivé, à ce qu’on dit, sur la place Carnot, qu’un père ait demandé à son enfant sans autre formalité Alors comment ça va ? J’ai moi-même entendu parler d’un père manutentionnaire à Saint-Fons qui avait répondu spontanément et sans la moindre hésitation à l’appel de son enfant. Il a été attesté plusieurs fois et par des témoins divers qu’un père électricien de Caluire s’était demandé s’il ne pouvait pas aider son enfant d’une manière ou d’une autre alors que son enfant ne lui demandait rien. Un jour, comme il a été constaté par un de ses collègues de la voirie municipale, un père a même téléphoné à son enfant sans raison précise. Il est arrivé, à la Guillotière, qu’un père ait demandé à son enfant si ça lui disait d’aller se promener avec lui, comme ça, pour le plaisir. J’ai eu connaissance de ce fait étrange qu’un père de la presqu’ile avait souhaité passer du temps avec son enfant, imaginant que ce serait agréable, et il m’a bien fallu reconnaître qu’un père avait partagé un jour, aux Etats-Unis, une pizza avec son enfant, et qu’il avait laissé naturellement le dernier morceau à son enfant. A Gerland, un père sans emploi a pu se faire du mouron pour son enfant malade et un autre, intermittent du spectacle à Villeurbanne, s’est inquiété de voir son enfant un peu triste et silencieux. On m’a parlé d’un père de Saint-Just qui avait tenté de sortir son enfant de difficultés, et d’un autre, à Vaise, qui avait simplement aidé son enfant dépressif en lui disant que la vie était belle et qu’il pouvait être certain de retrouver un jour ou l’autre l’envie de se lever le matin. Un père s’est soucié du bien-être de son enfant angoissé par le monde entier, et a tenté comme il pouvait de lui remonter le moral. Je peux attester qu’un père de Grenoble a eu l’intention de ne pas passer à côté de la vie de son enfant et a tout fait pour rester en contact lui, bien que celui-ci vive dans une autre ville. Un père de Saint-Etienne, comme il m’a été plusieurs fois confirmé, a pris le TER pour aller visiter son enfant à la maison d’arrêt de Corbas parce qu’il avait simplement envie de le voir. Hier j’ai vu un reportage sur un père syrien arrivé à Londres avec son enfant dont il s’occupe du mieux qu’il peut, tout en espérant revoir ses autres enfants dont il a été séparé sur la route de l’exil et dont il n’a pas eu de nouvelles, ce qui l’attriste beaucoup. Il est arrivé, dans une ville moyenne en Iran, qu’un père ne comprenne plus son enfant et souffre de cette distance, tandis qu’en Afghanistan un père a souhaité se sentir proche de son enfant et en a fait l’expérience, au Sénégal un père a réparé un vélo avec son enfant et s’est effectivement senti proche de lui, un autre, au Chili, a mangé des pâtes préparées par son enfant et s’est senti proche, un autre à Moscou n’a rien fait du tout avec son enfant et s’est senti proche, un père Danois de quatre-vingt-trois ans a raconté à son meilleur ami avoir été heureux de s’être senti proche, à un moment donné, de son enfant. Il m’est arrivé personnellement d’entendre un père souhaiter sans hésiter Bon anniversaire à son enfant le jour de son anniversaire. Une fois, je me souviens, un père avait même écrit une sorte de petit poème pour l’anniversaire de son enfant, le poème était un compliment, le père avait déplié son papier au moment du gâteau, il avait dit solennellement “c’est un sonnet”, il avait lu le sonnet, il s’était donné la peine de faire des rimes en a, en ni en ver et en saire, c’était ridicule, l’enfant avait écouté le sonnet ridicule, je pense qu’il était un peu gêné, il avait dû attendre la fin pour souffler ses bougies, le poème était mauvais et le père était ridicule. Mon père n’est pas ridicule. Il n’est pas du genre à écrire des vers pour les anniversaires, il n’est pas du genre à fêter les anniversaires, il n’est pas du genre à penser à toi le jour J du D day, il se fout bien du Débarquement et de toutes les commémorations, le 11 novembre, le 14 juillet, le 18 Juin, Noël, Pâques, la Pentecôte, la fête des mères n’ont jamais exercé sur mon père leur contrainte collective. La mémoire de mon père n’est pas déterminée par le calendrier. Il se méfie des grandes dates de l’histoire, il n’y a pas de date qui soit plus discutable qu’une grande date de l’histoire, l’histoire est discutable, toutes les dates sont discutables et tombent dans l’oubli de mon père.

    Tout anniversaire est un mensonge historique a dit mon père un jour ou il avait bu.

    Pour qu’il se souvienne de moi je ne compte pas sur mon anniversaire. Dès ma naissance il n’a plus pensé à ma naissance et tous les ans il oublie d’y penser de la même façon. Le matin de mon anniversaire, je lis les journaux en ligne et tandis que je me demande ce qui différencie le réel du vrai, il vient s’installer par-dessus mon épaule,

    – Anniversaire, anniversaire, anniversaire. Encore anniversaire. Tout ce qui reste à dire c’est bon anniversaire (...)

    • Le vent était au nord et les avions tournaient, les magasins étaient ouverts à l’amour de toutes choses, les militaires par quatre et la police par trois patrouillaient dans la rue.

      Il n’y a pas beaucoup de poésie en ce moment, j’ai dit à mon père.

      J’ai dit ça comme une impression ou peut-être un avis et pas comme une idée, enfin rien qui s’impose, c’était pour que mon père apprécie avec moi quelque chose d’amusant dans cette ambiance nouvelle, il faut dire que j’étais sous l’influence de livres et l’empire de la drogue, j’avais fumé en lisant Klemperer et j’avais lu Kraus en mangeant des bananes et relu Klemperer en refumant pas mal, son journal en entier et surtout LTI, la langue du IIIe Reich, dans Klemperer j’avais fixé longtemps sur un seul instant de tout le IIIe Reich, dès le début, en fait, résumé par une phrase que j’ai lue et relue pour saisir l’amplitude, Il règne en ce moment quelque durcissement
      qui influe vraiment sur tout le monde.

      Mon père était dans son 4 × 4, assis noblement au-dessus de l’ordinaire, il réglait son rétro à sa hauteur de vue, il dirigeait en même temps un concerto en do dièse mineur, il codait des résultats de séquençage du génome, il discutait des fondements de la valeur, il retournait la terre avec des paysans de l’Ardèche, il rédigeait son essai sur la philosophie scholastique, il rendait visite à des enfants cancéreux, il sauvait des humains de la noyade en Méditerranée, il regardait la télé en caleçon, il donnait son sang universel, il se coupait les ongles en lisant du Sophocle, il était digne et beau, finalement il a dit

      -- Comment peux-tu savoir s’il y a de la poésie ou pas, beaucoup ou pas beaucoup ? Tu veux mesurer la quantité de poésie mais sais-tu au moins ce qu’est la poésie ?

      -- Peut-être pas, Papa

      -- Comment peux-tu savoir s’il y a de la poésie ou pas, beaucoup ou pas beaucoup ? Tu veux mesurer la quantité de poésie mais sais-tu au moins ce qu’est la poésie ?

      -- Peut-être pas, Papa

      -- Et même si des experts en poésie pouvaient évaluer un taux de poésie et constater une tendance à la baisse, comment peux-tu établir que cette baisse tendancielle du taux de poésie a un quelconque rapport avec ce qui se passe en ce moment ?

      -- Je ne peux pas, Papa

      -- Tu ne crois pas que c’est un peu déplacé de parler de poésie justement en ce moment ?

      -- Si, Papa

      -- Est-ce qu’il n’y a pas des problèmes plus urgents ?

      -- Oui Papa

      -- L’archiduc François-Ferdinand, après avoir tué pas loin de 300 000 bêtes plus ou moins féroces dont des milliers de mouettes et quelques centaines de kangourous, a emmené tout le monde à la guerre mondiale en se faisant lui-même tirer comme un lapin. Et toi tu t’inquiètes de la poésie

      -- Je ne m’inquiète pas, Papa

      -- La poésie qu’est-ce que ça peut bien faire alors que des dingues remplis de haine mondiale se font sauter le buffet en plein milieu des foules ?

      -- En effet, Papa

      -- Alors que les guerres lointaines arrivent à nos portes ? Alors que l’Europe est assaillie par le doute et les dettes de la Grèce ?

      -- Ça aussi, Papa

      -- Est-ce qu’il ne faut pas avant tout sécuriser cette Liberté dont nous avons besoin pour exercer nos droits fondamentaux, dont le droit, par exemple, de faire de la poésie si ça nous chante ?

      -- Mais c’est qui, nous, Papa ? De qui tu parles ? Des habitants d’ici ? Des amis de la patrie ? Des citoyens moyens ?

      -- Réfléchis par toi-même !

      S’il voulait dire que tout était devenu grave et que par conséquent la poésie on s’en foutait pas mal, j’étais assez d’accord vu que les poètes m’emmerdent pour la plupart, j’aurais donc préféré ne pas en discuter mais mon père commençait seulement à s’amuser avec sa mauvaise foi d’unité nationale tout en feuilletant Le Progrès de la bonne ville de Lyon.

      #livre #Noémi_Lefebvre

    • Claro embauche l’auteure de « Poétique de l’emploi », Noémi Lefebvre, sur le champ, Monde des livres

      L’air du temps est-il ­soluble dans la prose ? Pour certains écrivains, c’est une évidence, il suffit de transformer le livre en poste de radio ou en photocopieuse, de retransmettre ou de reproduire, bref, de ménager un espace aux informations qui, paraît-il, font le réel. Ce qui se passe dehors n’a qu’à passer sur la page, y déposer au mieux son ombre, quelques plis suffiront pour donner l’impression que tout n’est pas lisse alors même qu’on décalque. D’où, souvent, à la lecture des romans épris de contemporain, une impression de pénible transfusion, le sentiment d’un compromis bâclé et malhabile entre toile de fond et coup de crayon. On ressent un malaise dans l’écriture là où on espérait une écriture du malaise.

      L’air du temps ? Dira-t-on qu’il est toxique, névrotique, fasciste ? Qui le dira ? Un personnage ? Une voix soigneusement tendue entre deux guillemets ? Fabrice del Dongo ou Bardamu ? Plutôt que de trancher tout de suite, faisons comme Noémi Lefebvre dans Poétique de l’emploi et partons gaiement de la constatation suivante : « Il règne en ce moment quelque durcissement qui influe sur tout le monde. » C’est une phrase écrite par le philologue Victor Klemperer (1881-1960), extraite de son livre LTI, la langue du IIIe Reich (Albin Michel, 1996). Mais c’est désormais une phrase de Poétique de l’emploi, un énoncé qui refuse de se dissoudre, une indispensable arête coincée dans la gorge du livre. Qui n’empêche ni de rire ni de penser, loin de là. Bon, il est temps d’aller à Lyon, où un dialogue entre père et fille nous attend.

      « Il n’y a pas beaucoup de poésie en ce moment, j’ai dit à mon père. » C’est le deuxième constat, mais c’est sans doute le même que faisait Klemperer. Et ce qu’essaie de dire la narratrice à son père. Il n’y a pas beaucoup d’emploi non plus. En revanche, l’injonction à travailler plus pour gagner moins se porte bien – mais passe mal. Des gens manifestent. Ils vont dans la rue. Mais la liberté, apparemment, a changé de camp. Elle est sous la protection de l’armée et de la police. Est-ce la guerre ? Oui et non, dit le père qui a bu, et pas que de la ciguë, au cours d’un dialogue crypto-socratique destiné à obtenir le salut par le doute. « Mon père dit sans doute quand il doute, c’est une façon de me faire douter en exprimant la sobre et sage inquiétude que dégage parfois, dans une ambiance nouvelle, la lucidité des esprits rares qu’on appelle critiques. » La narratrice, elle, se méfie un peu du doute comme arme d’instruction massive. Elle aussi a sa claque de la compétence et de ses lois. Elle « souffre (…) d’une incapacité corporelle au social ». L’indifférence et le désintéressement du père, non merci. Mais le « plein épanouissement physique et moral », eh bien, ce n’est pas gagné non plus, surtout quand il est exigé par la société.

      A ce stade du livre de Noémi Lefebvre, on commence à comprendre qu’il ne s’agit pas de donner des leçons, mais de parler entre les leçons, de laisser la parole aller et venir au milieu. De rendre la liberté à sa phrase mais en la laissant s’égailler en milieu hostile, pour voir ce qui se passe. De faire flâner la phrase : « Entre novembre et mars, est-ce que c’était décembre, de Fête des lumières il n’y en avait pas ça c’était déjà sûr, je m’en foutais pas mal, les feuilles étaient mortes et les fleurs étaient moches, le marché des quais de Saône était gardé par des parachutistes, j’étais dans l’angoisse de trouver un travail pour avoir un métier parce que, comme on dit, les métiers sont refroidis et sans rapport avec la vie et véritablement une chose étrangère à la grande variété de nos aspirations, j’avais regardé les offres pour poète, j’avais eu cette idée d’un emploi dans rien sous le contrôle de personne, ça me semblait correspondre à un manque de profil difficile à cerner dans le bilan de compétences, en réponse à poète il y avait un poste de rédacteur technique e-learning pour une entreprise industrielle leader sur son marché et des annonces rédigées en vers publicitaires pour devenir humain avec le regard clair et un air solide au milieu du désert (…). » Phrase rhizome, qui décale sa propre danse pour mieux casser la coque du discours. Phrase qui se glisse dans le mode d’emploi du monde de l’emploi, tels Charlot ou Keaton dans la foule des flics, pour faire trembler les rapports de force.

      A première vue, Poétique de l’emploi semble faire la part belle à l’aveu d’impuissance. L’inquiétude d’être en porte-à-faux, et pour tout dire un léger pli dépressif, font que page après page on pourrait se croire en quête de désertions. Mais le soliloque déployé par la narratrice est tout sauf un exercice de noyade assistée. Face à la novlangue pseudo-républicaine qui joue du tonfa à tout bout de rue et voudrait que la narratrice reste « bêtement à [se] faire assommer par la sécurité au nom de la Liberté en angoissant de chercher un travail et d’en avoir un si jamais [elle] en trouvai[t] », Noémi Lefebvre fourbit une forme de résistance poétique essentielle et libère in fine, avec l’aide des grands K (Klemperer, Kraus, Kafka), un étrange animal politique et subversif, mi-orang, mi-outang. A la fois fluide et fiévreux, Poétique de l’emploi fait, littéralement, un bien fou.

    • C’est vrai que je vois du fascisme partout depuis qu’il y en a de plus en plus

      poétique de l’emploi a aussi été le nom d’une brève vidéo https://www.youtube.com/watch?v=7A9Y0idAudk

      une part des réparties et leur provenance

      « Il faut dépasser le statut littéraire du poème pour en faire un acte, un geste qui aura son efficacité propre dans le monde » Serge Pey

      La poésie est « l’expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l’existence » Stéphane Mallarmé

      « Le langage contient des ressources émotives mêlées à ses propriétés pratiques et directement significatives » Charles Baudelaire

      La poésie « est une province où le lien entre son et sens, de latent, devient patent, et se manifeste de la manière la plus palpable et la plus intense » Roman Jacobson

      « La poésie c’est l’art de mettre en mouvement le fond de l’âme » Novalis

      « les mots sont assurément la révélation extérieure de ce royaume intérieur de forces » Novalis

      "Le poète se consacre et se consume donc à définir et à construire un langage dans le langage"Paul Valéry

      « Le poète nous entraîne vers un usage visionnaire de l’imagination qui nous livre le monde dans sa réalité profonde et chaque être dans sa liaison à l’unité du tout. » Emmanuel Mounier"

      « Le domaine de la poésie est illimité » Victor Hugo

      « C’est qu’un poète, ça ne se fait pas en une civilisation » Louis Calaferte

      « Le seul devoir du poëte est le jeu littéraire par excellence » Stéphane Mallarmé

      #vidéo #poésie

    • « Poétique de l’emploi » un livre ébouriffant !
      https://le-clairon-nouveau.fr/wordpress/blog/2018/02/23/la-poetique-de-lemploi-un-livre-ebouriffant

      La Poétique de l’emploi est un livre écrit au « je ». Le personnage, indéterminé, se veut poète et il dit ceci :

      « J’évitais de penser à chercher un travail, ce qui est immoral, je ne cherchais pas à gagner ma vie, ce qui n’est pas normal, l’argent je m’en foutais, ce qui est inconscient en ces temps de menace d’une extrême gravité, mais je vivais quand-même, ce qui est dégueulasse, sur les petits droits d’auteur d’un roman débile, ce qui est scandaleux, que j’avais écrit à partir des souvenirs d’une grande actrice fragile rescapée d’une romance pleine de stéréotypes, ce qui fait réfléchir mais je ne sais pas à quoi. »
      La Poétique de l’emploi commence par : Il n’y a pas beaucoup de poésie en ce moment, j’ai dit à mon père.
      Et finit par : Il y a pas mal de poésie en ce moment, j’ai dit à mon père. Il n’a pas répondu.

      Que s’est-il passé pour opérer ce changement d’appréciation sur le monde ?
      Ce début et cette fin du livre sont constitués par ces deux paroles de dialogue entre un père « établi socialement » qui possède un surmoi développé, scientifique, rationnel, mais qui assène des aphorismes quand il a bu, et un narrateur ou une narratrice – on ne sait pas – marginal(e), poète à la recherche d’un emploi.

      Pour donner une idée de ce livre de littérature inclassable, qui allie humour, charge politique, poésie et réflexion sur l’existence et la société, voici un résumé de ces dix leçons.

      Leçon numéro 1 : Poètes, ne soumettez personne à la raison du père.
      Et suit la démonstration sur La raison d’un père est de toutes les raisons la plus contraire à la poésie.
      Sachant que la sincérité est une fiction américaine, a dit mon père un jour où il avait bu…

      Leçon numéro 2 : Poètes, ne cherchez pas la sincérité en poésie, il n’y a rien dans ce sentiment américain qui puisse être sauvé.
      En vérité chaque fois que j’ai voulu être sincère, je n’ai jamais rien fait que croire à ce que je croyais depuis moi vers le monde et du monde vers moi, comme si le monde et moi c’était du même tonneau.

      Leçon numéro 3 : Poètes, écrivez des poèmes nationaux, c’est ce qu’il y a de plus sécurisé
      Commentaire : La mort dans l’âme est peut-être l’envers de la fleur au fusil (p.46).

      Leçon numéro 4 : Poètes, n’espérez pas beaucoup d’exemplaires, un seul c’est déjà trop.

      Leçon numéro 5 : Poètes, si écrire vous est défendu, essayez déjà de vous en apercevoir.
      Aphorisme : Le secteur culturel est un cimetière pour le repos de l’âme, a dit mon père un jour où il avait bu.

      Leçon numéro 6 : Poètes, écrivez si vous voulez des poèmes d’amour en simple liberté sans vous demander si c’est trop difficile.
      Aphorisme : Si on y pense trop on ne peut plus réfléchir, a dit mon père un jour où il avait bu.

      Leçon numéro 7 : Poètes, évitez de vous faire assommer au nom de la Liberté, prenez un bain ou regardez un Simpson ou si ça va pas mieux lisez la page 40 de LTI, la langue du IIIe Reich, de Victor Klemperer. « La langue ne se contente pas de poétiser et de penser à ma place, elle dirige aussi mes sentiments, elle régit tout mon être moral d’autant plus naturellement que je m’en remets inconsciemment à elle. Et qu’arrive-t-il si cette langue est constituée d’éléments toxiques ou si l’on en a fait le vecteur de substances toxiques ? » Question de Klemperer.

      Leçon numéro 8 : Poètes, ne laissez pas empoisonner les mots et tenez-vous loin de la littérature.

      Leçon numéro 9 : Poètes, si vous êtes dans une prison, dont les murs étouffent tous les bruits du monde, ne comptez pas à 100 % sur votre enfance pour vous sortir de là.
      Aphorisme : Tout est dans Platon a dit mon père un jour où il avait bu.

      Leçon numéro 10 : Poètes, laissez tomber les alexandrins, sauf si c’est pour vous payer de quoi manger.
      Aphorisme : Les alexandrins ça se vend par douzaines, a dit mon père un jour où il avait bu.

      Et pour finir, des propos de sa mère sur Schiller :

      L’utilité limite l’imagination.
      L’utile est contraire à l’idéal.
      Travail salarié au service de l’utile
      La liberté est du côté de l’idéal inutile
      L’éducation esthétique est une éducation anti-industrielle.
      Ne pas oublier que Schiller est citoyen de son temps.
      Bientôt, le mois de mars célèbre chaque année le « Printemps des poètes » ; et Noémi Lefebvre nous rappelle que :
      « Le poète se consacre et se consume donc à définir et à construire un langage dans le langage » (Paul Valéry).

      On ne saurait que trop encourager à la lecture de ce livre ébouriffant.

    • Noémi Lefebvre envoie les poètes à Pôle emploi, ERIC LORET (EN ATTENDANT NADEAU)
      https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/170318/noemi-lefebvre-envoie-les-poetes-pole-emploi

      Dans le monde dont Lefebvre nous fait rire jaune à chacun de ses livres, on n’a finalement le droit de vivre que si l’on est « employable ». La question de l’emploi renvoyant à celle de la liberté, quand il s’agit de l’emploi des poètes, Kafka n’est pas loin.

      Noémi Lefebvre écrit à partir d’un point existentiel, ce moment où l’on se transforme en objet pour soi-même, comme si l’on avait été transporté dans le regard d’un autre, comme si l’on prenait forme sous la pression de ce qui nous entoure et nous maltraite, mais aussi nous culpabilise : « Le vent était au nord et les avions tournaient, les magasins étaient ouverts à l’amour de toutes choses, les militaires par quatre et la police par trois patrouillaient dans la rue. Il n’y a pas beaucoup de poésie en ce moment, j’ai dit à mon père. »

      Ainsi s’ouvre Poétique de l’emploi, en proie à un surmoi faussement familier, dans « la bonne ville de Lyon » sous emprise policière. Il n’y a pas beaucoup de poésie et le père rétorque que c’est aussi bien, car il y a plus important : « – Tu ne crois pas que c’est un peu déplacé de parler de poésie justement en ce moment ? – Si, Papa […] – Est-ce qu’il ne faut pas avant tout sécuriser cette Liberté dont nous avons besoin pour exercer nos droits fondamentaux, dont le droit, par exemple, de faire de la poésie si ça nous chante ? » Le narrateur (sans âge et sans genre) est en butte dès le début à la censure sécuritaire du moment : pour préserver la liberté, y compris d’expression, commençons par la réduire. C’est un personnage volontairement « idiot », au sens de Clément Rosset : l’idiotie opère la « saisie comme singularité stupéfiante, comme émergence insolite dans un champ de l’existence » d’« une chose toute simple », explique le philosophe dans son Traité de l’idiotie. Il compare cette saisie à celle de l’alcoolique qui s’extasie devant une fleur comme s’il n’en avait jamais vu auparavant : « Regardez là, il y a une fleur, c’est une fleur, mais puisque je vous dis que c’est une fleur… » Or, ce que voit surtout l’ivrogne, explique Rosset, c’est que « son regard restera, comme toute chose au monde, étranger à ce qu’il voit, sans contact avec lui ».

      Ce qui, du monde capitaliste tardif, reste ici sans contact avec le personnage, c’est en particulier la question de « l’emploi » et donc celle, connexe, de la liberté. Car dans ce monde dont Lefebvre nous fait rire jaune à chacun de ses livres, on n’a finalement le droit de vivre que si l’on est « employable » – mais pas à n’importe quoi : « Ça voulait dire que les poètes avaient des devoirs nouveaux, qu’ils étaient eux aussi mis à contribution, écriraient désormais dans le cadre sacré de la défense nationale de l’Europe libérale, ça voulait dire que la poésie était priée de défendre librement la liberté de l’économie de marché et d’abord de la France dans la course mondiale du monde mondialisé. » Ce texte résonne ainsi avec une série de livres qui interrogent l’employabilité du poète (c’est-à-dire l’écrivain qui invente des textes, pas l’écrivant qui en fabrique comme on suivrait une recette de pizza) : depuis les Années 10, de Nathalie Quintane (La Fabrique, 2014), jusqu’à l’Histoire de la littérature récente, d’Olivier Cadiot (P.O.L., deux tomes parus en 2016 et 2017), en passant par Réparer le monde, d’Alexandre Gefen (José Corti, 2017), ou Le poète insupportable et autres anecdotes, de Cyrille Martinez (Questions théoriques, 2017). On trouverait chez les uns et les autres à peu près le même constat : sommé de répondre à la question productiviste « à quoi tu sers ? » (soit le niveau zéro du pragmatisme), l’écrivain n’est accepté que s’il fournit du pansement et de la consolation immédiates – en évitant surtout d’interroger les causes de la douleur et de la maladie. Faute de quoi, il est accusé de « faire de la politique » et, comme l’écrit Lefebvre, de s’« accrocher à une conception romantique et dépassée de cette non-profession inutile et sans le moindre avenir ».

      Poétique de l’emploi n’est pas pour autant, on s’en doute, un plaidoyer en faveur de l’art pour l’art. Dans la vidéo ci-dessous (visible également sur YouTube), réalisée par l’auteure et le musicien Laurent Grappe sous le label Studio Doitsu, Lefebvre y joue une conseillère de Pôle emploi et Grappe un poète au chômage qui souhaite faire du poème « un geste qui aurait son efficacité propre dans le monde ».

      Dans le dialogue de sourds qui s’instaure, on ne sait plus s’il faut rire ou pleurer car, certes, chacun de nous désire instaurer « un usage visionnaire de l’imagination qui nous livre le monde dans sa réalité profonde et chaque être dans sa liaison à l’unité du tout », mais chacun sait aussi, comme le suggère la conseillère Pôle emploi, que « gardien d’immeuble » est encore le poste le plus adapté pour réaliser ce projet. En somme, on se rappelle qu’on peut être employé (et reconnu socialement) sans travailler ou presque, mais aussi qu’on peut travailler toute sa vie très dur et, faute d’avoir un « emploi » (parce qu’on est précarisé, ubérisé, etc.), n’avoir qu’un pont pour perspective de fin de vie. Néanmoins, le livre propose dix « leçons » à l’usage des poètes, qui sont tantôt des avertissements politiques, tantôt des conseils de réussite cyniques, tels « Poètes, ne cherchez pas la sincérité en poésie, il n’y a rien dans ce sentiment américain qui puisse être sauvé » (leçon numéro 2) ou « Poètes, si écrire vous est défendu, essayez déjà de vous en apercevoir » (leçon numéro 5).

      Les alentours de cette leçon-là traitent, comme ailleurs, de l’échec, mais en réinscrivant Poétique de l’emploi plus profondément dans le reste de l’œuvre de Lefebvre, à savoir le rapport entre l’individu et l’espèce humaine : « Je voulais montrer ma conscience collective, ainsi je me lançais dans des engagements avec l’intention de dire une vérité sur l’humain qui nous concerne par notre humanité. » Mais rien à faire, le misérabilisme l’atteint quand il (elle) tente de raconter les malheurs d’autrui : « Ça me faisait pleurer d’empathie africaine, de douleur maritime, d’odyssée migratoire, de drames sanitaires. » Le personnage et son surmoi se moquent de conserve : « Fuck that fake, la misère humaine m’a filé un rhume qui m’a duré des jours, mon père se marrait. » D’ailleurs, il (elle) n’a rien su faire face à « un humain qui se fait écraser et traîner par terre et bourrer de coups de pied en pleine impunité » par des policiers. La honte recouvre son existence.

      Ce n’est qu’en lisant le récit d’une plainte pour viol, sur feminin.com, qui aboutit à l’arrestation du criminel que « ça se me[t] à bouger quelque chose » : « [C]omme si d’un coup la vulnérabilité devenait la raison même d’une souveraine beauté, ce que je me disais en lisant ce message qui m’a retourné l’âme et sa mort dedans. » Voilà la poésie, se dit-il (-elle), puis : « Je pense qu’on peut dire que j’étais un peu en dépression. Après j’ai dû passer des mois à lire Klemperer et Kraus en mangeant des bananes et relire Klemperer en refumant pas mal. […] Je lisais Klemperer pour tout exagérer, parce que la survie d’un philologue juif sous le IIIe Reich est tout de même incomparablement plus terrible que celle de no-life même sous état d’urgence dans la bonne ville de Lyon. » La dépression et l’histoire, c’était déjà le sujet de L’Enfance politique (2015), qui précède Poétique de l’emploi. L’écriture de Lefebvre met régulièrement en scène un personnage aux prises avec son surmoi, dès son premier récit, L’Autoportrait bleu (2009), publié comme les autres chez Verticales : « Il va falloir modifier ta façon de parler ma fille, je me disais en allemand, en français, puis de nouveau en allemand, puis en français et comme si j’étais ma propre mère. »

      Cette fois, c’est toute la société bien portante et pensante qui prend chair sous la forme du paternel : « Mon père était dans son 4 × 4, assis noblement au-dessus de l’ordinaire, il réglait son rétro à sa hauteur de vue, il dirigeait en même temps un concerto en do dièse mineur, il codait des résultats de séquençage du génome, il discutait des fondements de la valeur, il retournait la terre avec des paysans de l’Ardèche, il rédigeait son essai sur la philosophie scolastique, il rendait visite à des enfants cancéreux, il sauvait des humains de la noyade en Méditerranée, il regardait la télé en caleçon, il donnait son sang universel, il se coupait les ongles en lisant du Sophocle, il était digne et beau. » C’est que le malaise et la dépression dans laquelle nous sommes plongés sont le résultat, explique la narratrice de L’Enfance politique, d’un « viol politique dont [elle] ne me souvien[t] pas ». Toute la structure de la société est en jeu, aussi traite-t-on l’héroïne au pavillon de « sociothérapie » de l’hôpital psychiatrique. Poétique de l’emploi dit un peu la même chose autrement : « Je souffre par mon père d’une incapacité corporelle au social. » Il s’agit d’arriver, malgré ce social utilitariste et violeur, à travailler sans être employé. À la fin, le personnage lit la Lettre au père, de Kafka et conclut : « Il est excellent, ce Kafka, personne n’est comme lui dans toute l’humanité de ce grand peuple outang auquel j’appartiens. » Sans doute a-t-il lu aussi Communication à une académie, où un humain anciennement singe a renoncé à la liberté : « Je le répète : je n’avais pas envie d’imiter les hommes, je les imitais parce que je cherchais une issue. »(2)

  • Des abris en carton innovants distribués aux SDF bruxellois RTBF avec Belga 29 Décembre 2017 _
    https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_des-abris-en-carton-innovants-distribues-aux-sdf-bruxellois?id=9799838

    Une vingtaine d’abris en carton conçus sur le principe des origamis vont être distribués dans les prochains jours aux sans domicile fixe de Bruxelles. Repliables comme un accordéon et transportables comme un sac à dos, ces abris présentent notamment l’avantage d’être tolérés par la police, contrairement aux tentes, a expliqué vendredi lors d’une conférence de presse à la gare du Nord Xavier Van der Stappen, président de l’ASBL Cultures et Communications.

    « À Bruxelles, 2600 personnes vivent dans la rue, sans compter les réfugiés. Au 21e siècle et dans un pays parmi les plus confortables du monde, c’est dur à accepter », souligne Xavier Van der Stappen.


    Les abris qu’il a conçus sont légers, repliables et offrent une bonne protection contre le froid, assure-t-il. Assemblés dans un atelier de la prison de Lantin et réalisés à partir de carton recyclé, ils sont en outre peu coûteux à produire.

    Après avoir testé un prototype auprès de sans-abri, une vingtaine d’"orig-amis" ont été fabriqués sur fonds propres. La distribution de ceux-ci a commencé vendredi. La phase de test a permis d’affiner l’abri, notamment de réduire sa taille et de le munir d’un second accès.

    Une deuxième salve de production débutera prochainement. En fonction des retours des bénéficiaires, les matériaux utilisés pourraient encore évoluer, précise M. Xavier Van der Stappen. Si l’objet est adopté par les sans-abri, il espère que plusieurs centaines d’"orig-amis" pourront être produits l’an prochain.

    Pas de trêve de #Noel dans la #guerre-aux-pauvres de la part de la #culture et de la #Communication dans la capitale de l’ #union-europénne contre les #sans-abri

  • En cadeau de Noel : 10 200 salaires annuels !

    Article 260 - Noël - Papa Arnault fait des donations pour plus de 366 M€ et Carrefour vise le moins-disant social

    Bonsoir

    Papa #Arnault a bien fait les choses pour #Noël : chacun de ses 5 enfants a reçu en donation 189 020 titres LVMH et 88 220 titres #Dior. Chaque enfant va donc bénéficier de 73,249 M€ pour son petit cadeau de Noël ; et Papa Arnault a commencé ses donations par un premier paquet de 366,245 M€.

    Début novembre 2017, Linéaires annonçait le passage d’hypers #Carrefour (Arnault est toujours l’un des principaux actionnaires de Carrefour, avec #Ginette-Moulin - #Galeries-Lafayette) en location-gérance. L’avantage clairement annoncé de ces locations-gérances est la baisse du coût salarial, les nouveaux propriétaires ne devant plus « appliquer les accords collectifs de Carrefour #Hypermarché, et pas davantage la politique d’intéressement ou le plan épargne groupe ».

    Les hypers concernés pèsent en moyenne 120 personnes, et ont un chiffre d’affaires annuel qui démarre à 25 M€. La donation Arnault représente donc environ (à 30 M€ en moyenne de CA par an) 12 hypers/an de chiffre d’affaires (et le coût salarial chargé dans un hyper Carrefour est de l’ordre de 14% du chiffre d’affaires). La donation correspond en conséquence à environ 85 hypers en coût salarial annuel pour 120 personnes par hyper ; soit l’équivalent de 10 200 salaires annuels !

    Vive l’égalité, la fraternité ... et la liberté d’exploiter ... #En-marche.

    Benoit Boussemart

  • Article 259 - Pimkie : après Noël 2009 et ses licenciements, Noël 2018 et ses licenciements

    Bonjour
    Pour une famille très catholique, #Noël est une fête emblématique.
    Cette période est propice aux licenciements ... Mais chuttttt ... Ce ne sont pas des licenciements. Ce sont des départs type « Macron ». Vous êtes viré(e)s ... mais volontairement. Si nécessaire, un vote va même être organisé !!! La démocratie, il n’y a que ça de vrai pour les dictateurs de la modernité en marche ... en marché capitaliste, on devrait dire.

    En 2016, six sociétés consolidées (Groupes #Auchan, #Adeo, #Décathlon, #Oosterdam-Pimkie, #Acadie et Groupe #Maison-Familiale ) et la société #Kiabi Europe (comptes sociaux, la consolidation n’est pas publiée) avaient réalisé 82 208 M€ de chiffre d’affaires, 5 434 M€ d’Ebitda, 2 133 M€ de résultat net, et disposaient de 22 010 M€ de fonds propres. Une misère !!! Et pour quelques millions de pertes non encore officialisés (comptes 2017 non publiés, par définition, ils ne seront officiels qu’après le visa des commissaires aux comptes vers mai 2018), immédiatement un plan de licenciements. Où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.

    Et encore, le groupe n’a publié aucun compte sur : #Happychic ( #Jules, #Brice ), HTM Group ( #Boulanger etc ...), #Agapes ( #Flunch ...), #Cultura , #Mobivia ( #Norauto ), et les bénéfices devraient être encore plus importants. Discrétion toujours cautionnée par le Tribunal de Commerce et le Procureur de la République. Tout ceci ne regarde pas les mécréants. La transparence, c’est pour les autres ... Ceux qui n’ont pas les moyens de bénéficier de conseillers fiscaux, et qui peuvent se délocaliser vers des paradis - proches ou lointains.

    En août 2016, le cumul de valeur des 5 titres « groupe #Mulliez » (Acanthe, Cimofat, Valorest, SC Soderec et Claris NV) était de 168,48 € ; en août 2017, ce cumul valait 181,59 € ; soit une hausse « modeste » de 7,78 % en un an. Probablement le même niveau de hausse de salaires dont ont bénéficié les salariés du groupe !
    Joyeux Noël ; les petits enfants Mulliez ont encore pu bénéficier de l’exploitation de dizaines de milliers de salariés. Et ce n’est pas encore suffisant pour la hotte, il faut les licencier en plus ... pour avoir toujours plus, toujours plus .... Telle est la dure loi du capitalisme, avec Mulliez à la manoeuvre et #Macron en prophète de l’argent roi.

    B. Boussemart

    Source : http://richessem.eklablog.com/article-259-pimkie-apres-noel-2009-et-ses-licenciements-noel-201

    Benoit-Boussemart #bénéfices #actionnaires #transparence #finance

    • Déjà comblée d’honneurs, on peut se demander ce que Noëlle Lenoir peut bien venir faire dans ce Comité d’éthique. Censé réunir des « personnalités indépendantes », il est donc présidé par une femme qui entretient des liens d’intérêt multiples avec le tout-Paris des affaires et qui fréquente la haute #fonction_publique ainsi que la #classe_politique – de gauche comme de droite, ce qui ne peut pas porter préjudice par les temps qui courent – depuis près de 40 ans…

      Qui plus est, depuis sa nomination, et alors qu’on aurait pu s’attendre à une certaine réserve de la part d’une titulaire de ce genre de fonction, Noëlle Lenoir ne se prive pas de faire connaître ses convictions politiques (visiblement conservatrices, et c’est un euphémisme) en déployant une intense activité sur Twitter. Avec, par exemple, un message sarcastique et méprisant envers le personnel d’entretien de la Ville de Paris comme nous le relevions il y a quelques jours, ou encore des re-tweets d’une déclaration tonitruante de Benjamin Netanyahu, d’un article du Point soulignant la remontée dans les sondages du couple exécutif, ou d’un autre de l’Opinion à charge contre la gestion d’Anne Hidalgo (une de ses cibles favorites)…

      Finalement, la présence de cette « personnalité » à sa tête est un révélateur de la (double) fonction du Comité d’éthique du groupe radiophonique public. D’une part, c’est un pourvoyeur de #hochets et de titres ronflants destinés à des « personnalités » publiques qui pour des raisons diverses y trouvent leur intérêt. Plus fondamentalement, vidé de son objet par sa composition même, ce comité d’éthique remplit une simple fonction d’affichage et d’alibi : il a vocation à institutionnaliser l’impuissance face aux dérives de l’information et de ceux qui la fabriquent.

      Denis Souchon et Blaise Magnin

      http://www.acrimed.org/Noelle-Lenoir-presidente-du-Comite-d-ethique-de-5649
      #fabrique_de_l'information #éditocratie

  • La playlist du pays qui chante : les chansons du Centenaire de la Lettonie, plus de 30 heures de musiques & chants lettons entre vos oreilles ...

    Ecoutez, partagez, la playlist du pays qui chante

    Choisissez, participez, transmettez nous les chansons & musiques à ajouter pour composer la playlist des 100 chansons du Centenaire de la Lettonie, partagez-la, diffusez la !

    –> http://bit.ly/2B0oFM1

    Signalez-nous les nouveautés, partagez vos chants lettons préférés, les « dainas » et chansons incontournables de Courlande, Vidzeme et Latgale, les musiques de compositeurs lettons, pop, rock, folk, classiques, ...

    Composez, choisissez pour créer la liste mémorable des 100 chansons du Centenaire de la Lettonie , en nous écrivant à : contact@Lettonie-Francija.fr

    #Lettonie, #playlist, #chansons, #musiques_lettones, #chants, #Noël, #music, #rock, #pop, #folkl, #classique, #chorale, #choeur,

  • "Joyeux Noël - Ziemassvētki" en chansons & musiques lettones avec la playlist audio spéciale fête - CHANSONS AU CŒUR DE LA LETTONIE

    http://bit.ly/2Bw2PAF ->


    « Joyeux Noël - Ziemassvētki »
    en chansons & musiques lettones
    avec la playlist audio spéciale fête

    Avec en Lettonie Elīna Garanča, I.Pētersons, Jauns Mēness, .... , de nombreux groupes & solistes de Lettonie.

    Écoutez, savourez, complétez la playlist des chansons et musiques lettones pour fêter Noël et la fin d’année. En Lettonie, en plus des célèbres chants religieux traditionnels de Noël chantés dans le monde, les compositeurs Lettons ont créé de très belles chansons aux airs de fêtes. Si « Jingle Bells » et « Mon beau sapin » sont chantés, voici d’autres chansons de Noël, à la fois rock, pop, et folkloriques. En ces périodes de fêtes, découvrons les belles chansons des Noël lettons, et ajoutez vos musiques et chansons coup de c(h)œur dans la playlist spéciale « Ziemassvētki ».

    Complétez la playlist des chansons et musiques lettones de Noël, partagez vos découvertes que nous ajouterons dans cette liste. Commentez, ajoutez vos informations aux chansons déjà listées,...

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    Revoir le grandiose Spectacle Choral des jeunes : « Traverser les ponts » Enchantement magique international

    « Tiltiem pāri - Traverser les ponts » Près de deux heures d’un spectacle réalisé par des chorales d’enfants et de jeunes . Un concert qui traverse les frontières, un vrai pont pour construire la paix mondiale avec la jeunesse internationale.
    https://www.lettonie-francija.fr/Aminata-Kalnins-spectacle-choral-jeunes-traverser-les-ponts-1366

    #Lettonie, #playlist, #chansons, #musiques_lettones, #chants, #Noël, #music, #rock, #pop, #folkl, #classique, #chorale, #choeur,

  • #Biscuits de #Noël alsaciens
    http://www.cuisine-libre.fr/biscuits-de-noel-alsaciens-1851

    Faire doucement fondre la margarine. Écraser les bananes. Ajouter la compote, le sucre et sucre vanillé, zeste, fleur d’oranger et mélanger. Ajouter la margarine fondue et bien mélanger. Ajouter la farine en dôme puis la levure, les mélanger entre elles puis avec les ingrédients liquides. Laisser reposer 1h au frais. Mettre du papier cuisson sur des plaques allant au #Four. Étaler sur une table ou planche légèrement farinée et découper des formes à l’emporte-pièce. Répartir les biscuits sur les…

    #Céréales, Biscuits / #Végétarien, Four, #Sans_œuf, #Sans_gluten, #Végétalien, #Grand-Est, Noël, Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., #Sans_lactose, Sans (...)

    #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane... #Sans_viande

  • Usul. Un conte de #Noël dans la « start-up nation »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/181217/usul-un-conte-de-noel-dans-la-start-nation

    Les valeurs de compétition et de performance propres à l’esprit « #start-up nation », que Macron essaye d’inculquer à ce pays, sont-elles compatibles avec le fameux esprit de Noël ? Un épisode d’Ouvrez les guillemets spécial fêtes de fin d’année, en toute laïcité républicaine bien entendu. © Mediapart

    #France #Economie #Emmanuel_Macron #entreprises