Soin :
– Attention que l’on porte à faire quelque chose avec propreté, à entretenir quelque chose : Il manque de soin dans sa tenue.
– Attention portée à présenter quelque chose avec netteté, minutie : Il a présenté son devoir avec soin.
– Souci de bien faire, effort, peine scrupuleuse que l’on se donne : Mon premier soin fut de tout remettre en place.
Charge, devoir de veiller à quelque chose, de s’en occuper : Laissez-moi le soin du ravitaillement.
– Produit cosmétique : Un soin raffermissant pour la peau.
Soigner :
– S’occuper du bien-être de quelqu’un, être attentif à prévenir ses désirs, à lui faire plaisir : Soigner ses invités. Soigner ses relations.
– S’occuper avec soin de quelque chose, être attentif à son bon état, à son aspect, à sa propreté ou à son bon fonctionnement : Soigner sa tenue. Soigner son jardin.
– Procurer les soins nécessaires à la guérison, à l’amélioration de la santé de quelqu’un, d’un animal : Soigner un blessé.
– Essayer de faire disparaître une maladie, de l’éliminer par des soins, des remèdes : Soigner son rhume.
– Être attentif à faire quelque chose et à le présenter au mieux : Soigner sa prononciation.
Pour être attentif et porter attention, nul besoin d’être médecin ni de prescrire des médicaments.
A mettre en parallèle avec cette définition de la santé de l’OMS datant de 1946 « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » ( ▻http://www.who.int/suggestions/faq/fr ) : prendre soin de quelqu’un ou de soi ce n’est pas limité à la maladie mais cela comporte de prendre pleinement possession de son corps au mieux de ses possibilités, de son esprit, de même, et de sa relation aux autres.
Cela renvoie chacun à sa responsabilité pour sa santé : entretenir et développer ses capacités physiques, intellectuelles et sociales.
Cela reste dans le sujet de la thématique je pense : les approches qui permettent aux gens d’améliorer leur santé (trépied physique/intellectuelle/sociale) peuvent être différentes de celles qui visent à stopper ou guérir une maladie, voire parfois simplement à seulement soigner un symptôme…
Exemple : j’ai des problèmes de genou avec de l’arthrose. Je vais chez mon médecin qui me donne des antalgiques, ceux-ci amènent leur lot d’effets secondaires, le rhumatologue m’infiltre pour diminuer le recours aux ains per os et l’orthopédiste envisage de me mettre une prothèse le jour où ce ne sera plus tenable. Autre approche : je prends conscience que mon arthrose dans le discours de tout ces soignants est liée en grande partie à mon surpoids, je ne peux pas trop bouger à cause de mon arthrose et du coup je me vois mal perdre du poids aisément… Je lis, j’apprends et je vois qu’il y a différentes manière de réguler son poids : je revois mon alimentation, je revois l’organisation de mes journées pour être moins sédentaire, je me déplace en vélo, j’augmente ma masse musculaire sans charges, je fais des exercices en piscine pour ne pas aggraver l’arthrose et je perds du poids. J’ai moins besoin d’antalgiques, pas besoin d’infiltrations et finalement la prothèse n’a plus d’intérêt immédiat.
J’ai amélioré ma santé sur de nombreux points : physiquement mon corps est amélioré : moindre inflammation chronique, moins de charge mécanique articuliare, mentalement j’ai compris de nombreux mécanismes d’action, socialement je vis différemment et me suis ouvert de nouveaux horizons sociaux par ce nouveau mode de vie. Dans ce cas, courant, la médecine médicament est anecdotique dans l’amélioration de ma santé mais elle n’est pas forcément négligeable. Voilà.