Il pourrait s’agir de #Mohammed_Soudani, devenu #réalisateur :
Nato nel 1949 a El-Asnam, in Algeria, Mohammed Soudani è emigrato 30 anni fa in Ticino, dove è diventato uno dei registi cinematografici e televisivi svizzeri più apprezzati e creativi. Al microfono di Sinceramente parla delle sue vivissime e produttive “radici doppie”.
Mohammed Soudani
Mohammed Soudani est né en 1949 à Orléansville (aujourd’hui Chlef) en Algérie d’une famille d’origine malienne. Après sa scolarité en Algérie, il fait ses études à l’institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) à Paris. En 1980, Mohammed Soudani complète sa formation comme directeur de la photographie aux États-Unis. Il est chef-opérateur sur les longs métrages de Sidiki Bakaba et Roger Gnoan M’Bala en Côte d’Ivoire.
Emmett Till Historical Marker in Mississippi Destroyed By Vandals
A historical marker created in Mississippi to memorialize and educate the public about the 1955 kidnapping and lynching death of 14-year-old Emmett Till was destroyed by vandals who obliterated all visible information about the death that helped galvanize the civil rights movement.
#vandalisme #mémoire #mémoriel #monument #USA #Etats-Unis #Noirs #racisme #xénophobie
Jeune, Suisse et Noir : identité mobile
Dans son #documentaire « #Bounty », le Genevois #Shyaka_Kagame interroge la première génération de Suisses noirs. Une immersion dans le quotidien de jeunes, à la fois d’ici et de là-bas
America’s Hidden H.I.V. Epidemic
▻https://www.nytimes.com/2017/06/06/magazine/americas-hidden-hiv-epidemic.html
Last year, the Centers for Disease Control and Prevention, using the first comprehensive national estimates of lifetime risk of H.I.V. for several key populations, predicted that if current rates continue, one in two African-American gay and bisexual men will be infected with the virus.
[...] Few believe there is the kind of energy, leadership, money and political will in the current political climate to fix the situation in the community that has fallen through the cracks for so long. And experts in the field have grown increasingly worried about the new administration’s commitment to fighting the disease.
#sida #santé #pauvreté #Etats-Unis
Black and dangerous? Patient experiences of mental health services in London
It is likely that the disproportionate victims of these cuts will be black mental health patients, that is those defined as BAME (Black Asian or Minority Ethnic). Marcel Vige has worked in the mental health sector, teaching, lobbying and campaigning for more than a decade. Now head of equalities at MIND, he runs programmes with local mental health support groups across the country.
VIDEO. Un homme victime de violences policières aux Lilas - L’Obs
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20170529.OBS0010/violences-policieres-aux-lilas-j-ai-essaye-de-proteger-ma-tete.
Le “blanchiment” social vu et vécu par un mannequin afro-colombien · Global Voices en Français
▻https://fr.globalvoices.org/2017/05/10/210246
J’étais désespérée, il fallait que j’éclaircisse ma peau. J’ai toujours été celle qui avait la peau la plus foncée dans la famille et je ne voulais pas l’être. Lorsque je suis entrée à l’université, je continuais de le penser. Quand on me traitait de “noire”, je montrais que cela ne me plaisait pas.
J’ai grandi dans un environnement socialement blanc, où il ne fait pas bon être noir. Où avoir les cheveux durs n’est pas beau et où l’on imagine qu’être Noire signifie avoir des fesses et des seins.
Bon, vous le savez bien, je n’ai ni l’un ni l’autre.
Nous ne descendons pas d’esclaves, nous descendons d’êtres humains
Les fermiers zimbabwéens abandonnés à leur sort
Il y a dix ans, alors qu’il travaillait comme maçon, Samuel Musengi a reçu une parcelle de neuf hectares. Dans le cadre d’une réforme foncière accélérée, des dizaines de milliers de familles zimbabwéennes noires comme la sienne ont été réinstallées sur ce qui était autrefois de vastes exploitations commerciales appartenant essentiellement à des Blancs.
L’agriculture n’attire pas la jeunesse zimbabwéenne
Nombre de jeunes pensent avoir plus de chance de réussir en ville qu’à la campagne
▻https://www.irinnews.org/fr/analyses/2017/12/27/l-agriculture-n-attire-pas-la-jeunesse-zimbabweenne
#jeunes #jeunesse
Afrique. Au Zimbabwe, des fermiers blancs de retour
Signe de rupture avec son prédécesseur Robert Mugabe poussé au départ en novembre, le président Emmerson Mnangagwa favorise le retour des fermiers blancs, expulsés au début des années 2000. Ils seraient déjà 600 à cultiver de nouveau la terre.
ARTE+7 | Je ne suis pas votre #nègre
►http://www.arte.tv/fr/videos/051638-000-A/je-ne-suis-pas-votre-negre
James #Baldwin ne se contente pas de dénoncer les #violences et les #discriminations à l’égard des #Noirs, la terreur dans laquelle lui et ses semblables vivent. Il s’attaque à ce qui, dans la #culture américaine, et le #cinéma hollywoodien en particulier, s’obstine à fausser la #réalité : l’innocence factice, l’héroïsme côté blanc, la souffrance, la faiblesse côté noir, sans oublier les #hypocrites scènes de réconciliations raciales. « Les Blancs doivent chercher à comprendre pourquoi la figure du nègre leur était nécessaire », assène-t-il lors d’une allocution télévisée.
Je voulais aspirer avec youtube-dl mais Arte a changé son site et ses URL récemment et pour l’instant ça ne marche plus. En fouillant dans le JSON de leur lecteur, on trouve le fichier :
▻https://arteptweb-a.akamaihd.net/am/ptweb/051000/051600/051638-000-A_EQ_0_VA-STA_03010308_MP4-1500_AMM-PTWEB_kQJISu9rj
Je ne le mets pas à jour moi-même, il est installé proprement avec les paquets, donc je suis le dépôt… Là j’ai la version du 17 avril quand même. 2017.04.17
Et il y a bien un ticket d’il y a 5 jours sur Arte (en conversation cachée ensuite, bizarre) :
▻https://github.com/rg3/youtube-dl/issues/12837
Bref, j’ai pu l’aspirer quand même :)
@rastapopoulos, ton lien, c’est la version allemande (sous-titrage et commentaires)...
ah merde, merci, je repars à la pêche au JSON… :(
Le JSON :
▻https://api.arte.tv/api/player/v1/config/fr/051638-000-A?autostart=0&lifeCycle=1
en fait il y a 12 versions, avec tailles différentes etc
La VF en grosse qualité, donc :
▻https://arteptweb-a.akamaihd.net/am/ptweb/051000/051600/051638-000-A_SQ_0_VOF-STF_03010314_MP4-2200_AMM-PTWEB_kQTxSuC4
Le docu est de nouveau accessible pendant une semaine ! Dans le cadre d’une sélection #BlackLivesMatter.
Sur Twitter cette vidéo est diffusée par Just See Real (aka Cyril) qui rappelle la prise de parole de Luc Saint-Eloy et Calixthe Beyala lors des 25 ans des Césars en 2000 :
▻https://twitter.com/JustSeeReal/status/836325535701741568
César 2017 : Alice Diop, Maïmouna Doucouré, Déborah Lukumuena récompensées
▻https://www.youtube.com/watch?v=0EdSfCj0jrY
La 42ème nuit des #César a consacré des #Noirs, des #femmes_noires, pour leur travail et pour leur talent. C’est suffisamment rare pour être souligné. C’est même historique ! Toute arrivée a son départ...
À la suite de cette prise de parole, #Luc_Saint-Eloy avait été interviewé. Je recopie ici l’interview pour archive :
▻http://calixthe.beyala.free.fr/html/entretien%20avec%20Luc%20Saint-Eloy.htm
[des quotas dans le cinéma ?]
Entretien avec Luc Saint-Eloy
directeur artistique de la compagnie du « Théâtre de l’Air Nouveau », metteur en scène, acteur et membre actif du Collectif Egalité.
« Nous sommes obligés de parler d’oppression, de liberté à retrouver. J’ai personnellement toutes les preuves que ce système nous empêche de fonctionner. »
Flu : De qui était le texte lu lors de la cérémonie des Césars ?
Luc Saint-Eloy : De Calixte Beyala et moi-même. Le texte a été écrit très spontanément, le jeudi soir où nous avons appris que nous avions deux invitations pour la cérémonie. Il devait être aux alentours de minuit, nous venions de faire deux courriers avec #Calixte_Beyala et nous étions assez fatigués. Le texte a donc été écrit très rapidement, à deux, pratiquement d’un seul jet. On l’ a revu le samedi après midi avec #Jacques_Martial. On n’a alors corrigé que deux, trois petites choses parce qu’on a pensé que ce texte, qui venait du cœur était déjà assez juste.
F : Qu’est ce que cela représentait pour vous, de prendre la parole devant ce parterre de personnalités ? C’était un défi ?
L.S-E : C’était un pari difficile. Nous avions deux invitations qui nous permettaient d’être à l’intérieur du théâtre des Champs Elysées, mais les places étant numérotées et réservées, nous étions installés au deuxième balcon, donc très loin de l’espace scénique. Nous avons plusieurs fois essayé de descendre et d’accéder au rez-de-chaussée. Ce dernier étant réservé aux nominés, aux institutionnels, nous avons été arrêtés à chaque fois. Nous avons alors décidé, vers vingt et une heure quinze de passer par un escalier qui nous faisait arriver vers la porte la plus proche du rez-de-chaussée, où une équipe importante de membres de la sécurité regardaient la cérémonie sur un petit écran. On a attendu patiemment derrière eux, et quand ils s’y attendaient le moins, on est passé en disant que c’était à notre tour de parler. On a ouvert brutalement et rapidement les portes et on est montés directement sur la scène. Evidemment, on ne se sentait pas à l’aise, même si on était sûrs de l’importance de notre démarche. On a eu peur d’être happés juste avant d’arriver sur scène ou d’être coupés au milieu de notre discours et expulsés de l’espace scénique. Donc nous avions quand même une grosse angoisse, qu’il fallait maîtriser, ne pas montrer. C’était donc un pari à gagner, avec souplesse, avec élégance et je crois que nous nous en sommes bien sortis.
F : Qu’avez vous pensé du parti pris du réalisateur qui a immédiatement filmé les quelques noirs qui étaient dans la salle ?
L.S-E : Je trouve que le réalisateur a fait preuve d’un grand professionnalisme. Avant de pouvoir prendre la parole, j’ai eu le temps de dire à Alain Chabat, qui présentait la cérémonie, de se rassurer puisque nous ne voulions adresser qu’un message d’espoir. #Alain_Chabat nous a demandé d’attendre que la personne qui était alors sur le plateau finisse son discours avant d’entrer en scène. Je crois que le réalisateur, dans ce court temps d’attente, a reconnu Calixte Beyala et s’est rendu compte que nous allions prendre la parole au nom du #Collectif_Egalité. Il a donc cherché dans la salle où étaient les noirs. Il a fait fort, puisque sur les deux mille personnes qui étaient là, il a réussi à trouver les cinq, six noirs qui étaient présents. Je ne sais pas s’il a voulu cautionner ou non notre discours mais en tout cas on a vu des noirs à l’écran. On a pu voir #Melvin_Van_Peebles, qui est un des plus grands réalisateurs noirs américains, et qui, soit dit en passant, était lui aussi au balcon et non avec le gratin du bas. Personnellement, ce qui m’a le plus touché et scandalisé, à part le fait qu’il n’y ait, une fois de plus, ni acteur ni réalisateur noir nominé, c’est qu’à aucun moment il n’ait été prévu au cours de cette cérémonie de rendre un hommage à #Darling_Légitimus. Son nom n’a même pas été cité lors de la séquence nécrologique qui a eu lieu quelques minutes après notre intervention. Darling avait donné un grand prix d’interprétation à la #France à la Mostra de Venise et pourtant aucun représentant du ministère de la culture n’était présent à son enterrement. J’avais été aussi scandalisé lors de la mort de #Serge_Sommier, qui avait notamment travaillé des années avec #Michel_Drucker, et dont la disparition avait été passée sous silence à la télévision. Donc nous avons donné un prix en notre nom à Darling et je pense définitivement que notre intervention était justifiée et nécessaire.
F : Comment expliquez vous que le #cinéma_antillais, à la veille de ce XXIème siècle, soit presque inexistant ?
L.S-E : C’est difficile de répondre en deux minutes à cette question qui est un vrai problème et nécessite un vrai débat. Il existe un cinéma naissant antillo-guyanais. Il existe des scénarios, des projets mais qui ne sont pas suffisamment défendus. Cependant, même lorsqu’ils sont menés à leur terme, ils n’ont pas l’accueil qu’ils mériteraient. J’ai par exemple été l’interprète du dernier film de #Christian_Lara, Sucre Amer, dans lequel je joue le rôle de #Louis_Delgrès. Ce film a été tourné il y a plus de trois ans et n’a toujours pas été distribué. Je sais que Lara a mené un véritable chemin de croix pour réussir à financer son film. Aucune #télévision n’a voulu l’aider, même #Canal+, alors que je pense que le film est original et que le scénario est intelligent et aucunement agressif. Il n’a trouvé des financements qu’auprès du Canada et du Conseil Régional de la #Guadeloupe. J’ai l’impression qu’il existe une véritable volonté de la part des financiers et décideurs français de ne pas nous prendre en considération. Je crois qu’ils ont hérité d’un fonctionnement colonial par rapport aux noirs des #Antilles_françaises et ils continuent à ne pas nous voir comme des êtres normaux. Ils peuvent arriver à considérer talentueux un artiste noir américain, qu’il soit réalisateur, acteur ou technicien et parallèlement, ils sont incapables de reconnaître le talent d’un noir francophone. Je ne sais si c’est à cause de la #traite_négrière ou du #système_colonial, mais ils restent sous la coupe d’un système hérité et ils semblent continuer à croire que nous sommes inexistants ou que nous ne pouvons exister qu’à travers eux. Il existe donc un vrai problème au niveau des mentalités et je crois que, si on ne les fouette pas, si on ne leur montre pas le vrai visage de la France que nous sommes les seuls à connaître, et qui n’a rien à voir avec le discours républicain qu’ils défendent, ils ne nous considèreront jamais comme des gens normaux. Ils vont continuer de plus en plus à nous laisser sur la touche et à ne pas croire qu’il existe des comédiens ou des #réalisateurs_noirs en France. Nous ne savons pas comment faire changer les choses, mais pour l’instant nous avons décidé de nous battre en accusant publiquement, ouvertement la France d’être #raciste.
F : Est ce qu’il n’y a pas aussi un travail à faire du côté du public noir francophone ? On sait par exemple que #Siméon_d'Euzhan_Palcy n’a pas touché le public antillais visé et qu’il est très dur de mobiliser le public, antillais notamment...
L.S-E : Il est évident qu’il y a aussi un énorme travail à faire de ce côté là. Mais il ne faut pas oublier que si vous voulez que le public soit au rendez vous, il faut accompagner un spectacle ou un film d’une vraie campagne promotionnelle. Le simple fait que nous n’ayons pas accès aux grands médias diminue largement notre pouvoir de communication. Pour pouvoir parler de marché, il faut avant tout fidéliser un public. Personnellement cela fait dix sept ans que je me sacrifie dans l’univers théâtral, que je me bats pour convaincre les miens qu’il existe un #théâtre qui n’est pas vu et défendu car il n’y a aucune politique pour le défendre. Mais à force d’être au combat, le public sait maintenant qu’il existe des rendez vous théâtraux, même s’ils ne sont pas réguliers. Tant qu’on n’aura pas un espace pour créer et diffuser des spectacles vivants, on ne pourra pas fidéliser le public comme la télévision a réussi à le faire en diffusant des images 24 heures sur 24.
D’un autre côté, notre cinéma ne peut pas avoir absolument du succès à tous les coups et convaincre tous les publics. On sait que la rencontre avec le public est un évènement que l’on ne peut pas prévoir et dont personne ne connaît la recette. Siméon a été un relatif échec et des conclusions sont immédiatement tirées sur l’absence de marché pour le cinéma antillais. Nous savons que c’est faux, puisque Rue Cases Nègres a fonctionné et pas uniquement grâce au public antillo-guyanais, mais grâce à une véritable campagne promotionnelle. C’est vrai qu’en plus, le public a été séduit par les personnages, sachant que c’était la première fois que l’on montrait de si beaux personnages de noirs et par le sujet du film et sa réalisation. Mais même les plus grands réalisateurs ont des échecs... Je pense que ce qu’il faut surtout souligner c’est que les publics antillo- guyanais et africain n’ont pas encore ce réflexe d’aller voir des films qui pourraient les toucher parce qu’ils ne se posent pas de questions par rapport à leur représentation à l’image. La traite négrière n’est abolie que depuis à peine cent cinquante ans et elle a été remplacée par le système colonial qui nous a enfermés dans encore autre chose. Donc nous sommes encore sous domination. Un public qui est sous domination ne peut pas avoir de vrais réflexes de survie. C’est pourquoi nous tentons de débroussailler tout cela, de faire le ménage pour que nos enfants n’aient plus à évoluer dans le même contexte que nous. Si je me bats ce n’est pas pour moi, c’est avant tout pour que nos enfants bénéficient d’un regard complètement défolklorisé.
Ce problème de promotion est aussi lié au problème d’information. On peut se demander pourquoi notre intervention aux Césars n’a pas été traitée le soir même sur les chaînes publiques. La marche que nous avions faite en juin 98, et qui avait mobilisé plus de 80 000 personnes, avait été de la même manière passée sous silence. Je ne pense pas que tout cela soit normal....
F : Comment comptez vous mener votre combat ?
L.S-E : Il faut changer le regard qui est posé sur nous : dire haut et fort que nous voulons définitivement vivre hors domination, dire haut et fort que nous ne voulons plus nous fâcher avec nous mêmes, comme on nous l’a appris. Lors de notre intervention au cours des Césars, nous avons parlé au nom des peuples noirs, au nom de toutes les communautés visibles, au nom de l’ #Afrique et des #Antilles et c’était une première. Dorénavant nous savons que nous vivons sur le sol français, que l’histoire nous a rendus français, que nos enfants grandissent ici et nous sommes fiers de ce que nous sommes ! Nous sommes fiers de notre passé et c’est pour cela que nous voulons le faire ressurgir pour bâtir le socle qui nous manque. Nous ne voulons pas du socle qu’on a établi pour nous, mais au contraire bâtir nos propres repères. Le combat à mener est dans leurs têtes et dans nos têtes. C’est un véritable #rapport_de_force entre #colonisateurs et #colonisés. Nous sommes obligés de parler d’oppression, de liberté à retrouver. J’ai personnellement toutes les preuves que ce système nous empêche de fonctionner. Je sais les bâtons qu’on a voulu me mettre dans les roues quand j’ai voulu monter une grande fresque historique en juin 98.
F : Donc votre combat pour la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité et votre combat artistique sont intimement liés..
L.S-E : Pour l’instant, en France, le domaine sportif est le seul domaine dans lequel ils acceptent que nous existions. Il me semble qu’il faut faire attention car cela me rappelle une période où ils n’avaient besoin que de nos muscles. Je n’ai pas envie que mes enfants ne rêvent à ne devenir que des sportifs, même si je n’ai rien contre les sportifs. Mon combat en tant qu’artisan de la #culture est de trouver une nouvelle manière de nous rebâtir. En tant que créateur, je ne peux m’éloigner de ce qui m’opprime. Il me faut d’abord me libérer. Donc c’est effectivement totalement lié. Il faut se fabriquer de nouvelles ailes pour pouvoir être un oiseau neuf.
F : Pourriez-vous nous parler de votre compagnie du « Théâtre de l’Air Nouveau » ?
L.S-E : Je suis directeur artistique de cette compagnie qui a maintenant dix-sept ans. Nous avons à notre actif plus de quinze créations. J’ai toujours dénoncé l’exclusion dont nous sommes victimes, l’exclusion dont le théâtre antillo-guyanais est victime dans le paysage culturel français. Je dénonce leur manière de parler à notre place à chaque fois qu’il s’agit de mettre en scène les rares actes théâtraux qui parlent de notre histoire. J’ai toujours adressé pour chaque création des demandes de subvention au Ministère de la Culture, à la Drac Ile-de-France et à chaque fois ces demandes ont été refusées. Pourtant j’essaie d’expliquer que notre théâtre souffre de ne pas être soutenu. Je ne pleure pas, je ne me plains pas, simplement pendant ce temps je paye des impôts en tant que citoyen français et le Ministère de la Culture m’ignore... Nous sommes à la merci de commissions dans lesquelles pas un de nos auteurs ne figurent. Je pense que les personnes qui sont dans ces commissions ne savent pas nécessairement me lire. Leur approche du théâtre n’est pas la mienne. Je veux définir ma manière de jouer et je ne veux plus que mon théâtre repose sur leurs critères. Mon théâtre est né dans les plantations, dans un système d’oppression. Il descend de l’art du conteur qui a toujours été une forme de résistance à l’oppression et donc de marronage. Le système culturel actuel me marginalise, puisque mes dossiers sont refusés et que je ne peux pas jouer dans les théâtres traditionnels. Donc je commence à me considérer comme un « marron ». N’oublions pas que les marrons ne sont pas partis des îles, mais se sont enfuis dans les mornes où ils se sont organisés comme de véritables sociétés, redescendant parfois pour brûler les plantations. Je suis en train de m’organiser comme un marron, de trouver des idées nouvelles. C’est mon devoir de rappeler les symboles. Ce que j’ai fait lors des Césars est un acte de marronage. Nous sommes entrés dans le temple. Encore une fois, je me tourne vers les enfants qui nous regardent, et je ne veux même pas savoir ce que mon père, qui est toujours proche du rôle de la victime, pense. Je ne veux plus voir ma communauté passive, mais actrice de son devenir.
F : J’aimerais avoir votre opinion sur la question des quotas.
L.S-E : Nous sommes dans un pays extrêmement vieux. Les choses ne bougent dans ce pays que lorsque des lois sont votées et appliquées. Nous savons dorénavant qu’il ne faut plus espérer et attendre les bonnes volontés des uns et des autres. Alors je dis oui aux quotas. En disant que nous voulons des quotas, nous créons le débat. Des gens sont pour, d’autres sont contre. J’attends que ceux qui sont contre nous fassent d’autres propositions et nous démontrent que notre démarche est injuste. Mais je pense que les #quotas, pendant une période donnée, permettront à ceux qui ont du talent de le montrer. Ils auront ainsi une chance d’être jugés comme les autres. Pour le moment nous sommes loin d’avoir la possibilité de pouvoir exprimer nos talents. Donc pour pouvoir créer des chances égales, nous voulons des lois. Nous ne pouvons plus faire confiance à un système qui nous a opprimés, un système qui ne veut pas évoluer. Nous ne voulons pas une petite politique volontariste qui ne durera qu’un temps limité. Nous voulons aller jusqu’au bout. Nous voulons des quotas et point final. Nous tirerons des leçons de cette politique après un certain temps mais on aura eu le temps de laisser jaillir nos talents. Nous sommes nombreux à avoir du talent. La France serait-elle le seul pays d’Europe où il y aurait des minorités visibles sans talent ?
F : L’émergence de la littérature antillaise aurait pu faire croire que les autres arts allaient être reconnus.
L.S-E : Tout cela est très vicieux. Si la #littérature émerge, c’est parce que de temps en temps on remet des prix aux écrivains antillais. J’ai l’impression que de temps en temps, on nous autorise à être dans tel ou tel secteur. Je ne trouve pas cela normal. Nous devons être dans tous les secteurs et nous n’avons pas besoin de prix, de César ou de #Molière. Il faut simplement que nous puissions nous représenter et ainsi donner des signes de reconnaissance à nos enfants. Le système français est hypocrite. Il n’existe pas de loi contre les noirs, mais cela ne signifie pas que tout aille bien en France. Il ne faut pas attendre que cela éclate en violence dans les rues. J’ai peur de la #violence. Je n’ai pas envie que nos enfants aillent se battre dans les rues. Je veux trouver des solutions avant d’arriver à ces solutions extrêmes. C’est pour cela que nous faisons des propositions afin de construire ensemble une société meilleure. Nous montrons que nous sommes en train de voler au secours des valeurs républicaines. Et je pense que nous devrions en être remerciés. Où sont en effet les chances d’égalité, de fraternité, de justice concernant les populations des communautés visibles ? Nous avons été suffisamment humiliés, bafoués. Je connais des enfants qui veulent se suicider parce qu’ils ont la peau noire. Des directeurs d’écoles briment des enfants surdoués parce qu’ils sont noirs. Des étudiants noirs en DEA vivent l’enfer avec leur directeur de mémoire. Tout cela n’est pas normal et ne doit pas continuer. Nous voulons la parole pour dire tout cela. Nos ancêtres ont gagné leur liberté, en brisant leurs chaînes. Leur liberté s’est arrachée, avec leur sueur, avec leur sang. Le respect s’arrache aussi et nous l’arracherons exactement comme nos ancêtres l’ont fait. Nous arracherons l’honneur et le respect. Point final.
Propos recueillis par Florence Combaluzier-Kromwel
[retour édiTARD.41]
#Alice_Diop, #Maïmouna_Doucouré, #Déborah_Lukumuena #Racisme
#Humiliations sexuelles : la banalité méconnue des #contrôles_d’identité
Après l’agression dont a été victime Théo à Aulnay-sous-Bois, les langues se délient. Si les viols sont exceptionnels, ce n’est pas le cas des #palpations humiliantes sur des zones érogènes, accompagnées d’#insultes homophobes, lors des contrôles d’identité effectués sur les #Noirs et les #Arabes. Éducateurs, avocats, victimes et chercheurs témoignent et analysent ces humiliations.
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/160217/humiliations-sexuelles-la-banalite-meconnue-des-controles-d-identite
#homophobie
Affaire #Théo : « Et si on admettait qu’il arrive aux policiers de mentir ? » - L’Obs
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20170214.OBS5324/affaire-theo-et-si-on-admettait-qu-il-arrive-aux-policiers-de-m
#police #violences_policières #racisme #banlieues #quartiers_populaires #viol #igpn #noirs
Superpouvoir noir : Les comics à l’épreuve du Black Power | Casey Alt
▻http://jefklak.org/?p=3600
1966, le mouvement Black Power est en pleine ébullition, le Black Panther Party vient de se créer et le premier super-héros noir apparaît dans les strips de Marvel Comics. « T’Challa, la Panthère Noire » évolue dans le Wakanda, nation africaine indépendante au développement technologique avancé. Les Noirs représentés au sein de cette Black Nation fictionnelle sont médecins, hommes politiques ou simples soldats pour le plus grand bonheur des jeunes lecteurs désireux de bousculer les représentations. Malgré les diverses tentatives de Marvel Comics pour en affaiblir la dimension politique, la Panthère Noire et le Wakanda ont porté haut les couleurs de la communauté africaine-américaine, comme en attestent les courriers des lecteurs, témoins de cette lutte symbolique au sein de la culture populaire des années (...)
La Gitane, exploration d’un stéréotype en bande dessinée
Lucie Servin, Cases d’Histoire n°1, le 13 avril 2015
▻https://seenthis.net/messages/566095
Angela Davis, Women’s March on Washington, 21 Janvier 2017:
▻https://www.youtube.com/watch?v=1x6rV_ZDGA8
Traduction en français:
►https://seenthis.net/messages/562864
Texte original:
"At a challenging moment in our history, let us remind ourselves that we the hundreds of thousands, the millions of women, trans-people, men and youth who are here at the Women’s March, we represent the powerful forces of change that are determined to prevent the dying cultures of racism, hetero-patriarchy from rising again.
"We recognize that we are collective agents of history and that history cannot be deleted like web pages. We know that we gather this afternoon on indigenous land and we follow the lead of the first peoples who despite massive genocidal violence have never relinquished the struggle for land, water, culture, their people. We especially salute today the Standing Rock Sioux.
"The freedom struggles of black people that have shaped the very nature of this country’s history cannot be deleted with the sweep of a hand. We cannot be made to forget that black lives do matter. This is a country anchored in slavery and colonialism, which means for better or for worse the very history of the United States is a history of immigration and enslavement. Spreading xenophobia, hurling accusations of murder and rape and building walls will not erase history.
"No human being is illegal.
"The struggle to save the planet, to stop climate change, to guarantee the accessibility of water from the lands of the Standing Rock Sioux, to Flint, Michigan, to the West Bank and Gaza. The struggle to save our flora and fauna, to save the air—this is ground zero of the struggle for social justice.
"This is a women’s march and this women’s march represents the promise of feminism as against the pernicious powers of state violence. And inclusive and intersectional feminism that calls upon all of us to join the resistance to racism, to Islamophobia, to anti-Semitism, to misogyny, to capitalist exploitation.
"Yes, we salute the fight for 15. We dedicate ourselves to collective resistance. Resistance to the billionaire mortgage profiteers and gentrifiers. Resistance to the health care privateers. Resistance to the attacks on Muslims and on immigrants. Resistance to attacks on disabled people. Resistance to state violence perpetrated by the police and through the prison industrial complex. Resistance to institutional and intimate gender violence, especially against trans women of color.
"Women’s rights are human rights all over the planet and that is why we say freedom and justice for Palestine. We celebrate the impending release of Chelsea Manning. And Oscar López Rivera. But we also say free Leonard Peltier. Free Mumia Abu-Jamal. Free Assata Shakur.
"Over the next months and years we will be called upon to intensify our demands for social justice to become more militant in our defense of vulnerable populations. Those who still defend the supremacy of white male hetero-patriarchy had better watch out.
"The next 1,459 days of the Trump administration will be 1,459 days of resistance: Resistance on the ground, resistance in the classrooms, resistance on the job, resistance in our art and in our music.
“This is just the beginning and in the words of the inimitable Ella Baker, ’We who believe in freedom cannot rest until it comes.’ Thank you”
#Angela_Davis #Women's_March #Washington #USA
Tout y est: #Femmes #Femmes_racisées #Féminisme #Trans #Autochtones #Sioux #Standing_Rock #Noirs #Black_Lives_Matter #Cisjordanie #Gaza #Palestine #Chelsea_Manning #Oscar_López_Rivera #Leonard_Peltier #Mumia_Abu-Jamal #Assata_Shakur #Ella_Baker #justice_sociale #Fight_for_15$ #convergence_des_luttes #résistance #racisme #patriarcat #hétéro_sexisme #esclavage #colonialisme #immigration #xénophobie #islamophobie #antisémitisme #capacitisme #capitalisme #bouleversement_climatique #gentrification #privatisations #brutalité_policière #prisons #violence
BALLAST | Angela Davis appelle à la #résistance collective
▻http://www.revue-ballast.fr/angela-davis-appelle-a-resistance-collective
Ceci est une Marche des #femmes et cette Marche des femmes représente la promesse d’un #féminisme qui se bat contre les pouvoirs pernicieux de la #violence étatique. Un féminisme inclusif et intersectionnel qui nous invite toutes et tous à rejoindre la résistance face au #racisme, à l’#islamophobie, à l’#antisémitisme, à la# misogynie et à l’#exploitation capitaliste. Oui, nous saluons la lutte pour un salaire minimum à 15 dollars. Nous nous dédions à la résistance collective. Nous résistons face aux millionnaires qui profitent des taux hypothécaires et face aux agents de la #gentrification. Nous résistons face à ceux qui privatisent les soins de santé. Nous résistons face aux attaques contre les musulmans et les #migrants. Nous résistons face aux attaques visant les personnes en situation de #handicap. Nous résistons face aux violences étatiques perpétrées par la police et par le complexe industrialo-carcéral. Nous résistons face à la violence de genre institutionnelle et intime — en particulier contre les femmes transsexuelles de couleur.
Lutter pour le droit des femmes, c’est lutter pour les droits humains partout sur la planète
#convergence des #luttes
Vidéo et texte original là :
▻https://seenthis.net/messages/562868
#Angela_Davis #Women's_March #Washington #USA
Tout y est : #Femmes #Femmes_racisées #Féminisme #Trans #Autochtones #Sioux #Standing_Rock #Noirs #Black_Lives_Matter #Cisjordanie #Gaza #Palestine #Chelsea_Manning #Oscar_López_Rivera #Leonard_Peltier #Mumia_Abu-Jamal #Assata_Shakur #Ella_Baker #justice_sociale #Fight_for_15$ #convergence_des_luttes #résistance #racisme #patriarcat #hétéro_sexisme #esclavage #colonialisme #immigration #xénophobie #islamophobie #antisémitisme #capacitisme #capitalisme #bouleversement_climatique #gentrification #privatisations #brutalité_policière #prisons #violence
traduction du discours intégral qu’elle a prononcé intitulé « L’Histoire ne peut être effacée comme on efface une page Web ».
source : ▻http://www.humanite.fr/videos/le-discours-de-resistance-anti-trump-dangela-davis-sous-titres-en-francais-
Les policiers suisses ciblent-ils les #Noirs ?
Suite à plusieurs interventions policières violentes, des associations de lutte contre les #discriminations dénoncent l’augmentation des #contrôles_au_faciès, reflet d’un #racisme_ordinaire
J – 168 : Fuocoammare de Giafranco Rosi est un film virtuose, c’est admirablement filmé, c’est monté d’une façon extrêmement précise et avec un rythme lent magnifique, c’est un film intelligent, les images sont souvent très bien composées, poétiques pour certaines, et pleines d’une suggestion remarquable, ainsi le petit garçon de douze ans, originaire de l’île, souffre d’un mal qui porte le nom d’œil paresseux - quelle métaphore ! - et c’est un film documentaire qui se situe résolument à l’extrême frontière du genre, un pas de plus dans cette direction et le film devient une fiction. Sauf que je me demande si ce point fusionnel entre les deux genres n’entre pas de plain-pied dans le domaine de l’art, non sans avoir survolé les territoires de l’esthétique.
Or, voilà qui est problématique.
Dans un film de fiction on peut très bien demander à quelques figurants de faire les morts ou encore à des acteurs de feindre le trépas. En y réfléchissant bien ce doit même être l’essentiel de la production fictionnelle de cinéma : il y a des morts, mais c’est un contrat tacite et implicite entre le réalisateur et le spectateur, personne, en dehors des accidents de tournage, ne meure vraiment.
Dans un film documentaire, on peut aussi, avec un minimum de discernement, filmer des morts, mais cela reste quelque chose de périlleux, par exemple, dans Nuit et Brouillard , Alain Resnais produit un plan très ambigu où l’on voit un engin mécanique pousser une brassée de cadavres faméliques, et nus, vers une fosse commune au moment de la libération des camps : qui étaient ces personnes dont tout ce qu’il restera à la postérité, finalement, c’est cette image destinée à marquer les esprits, appuyée, qui plus est, par le commentaire lyrique de Jean Cayrol — une horreur —, c’est comme si toute l’existence de ces personnes était cantonnée à un effet cinématographique. Shoah de Claude Lanzmann et S21 de Rithy Pahn sont des documentaires qui traitent de génocides et donc de morts nombreux, mais les morts n’y sont pas filmés, dans S21 , c’est même l’absence de ces derniers qui est filmée, les anciens tortionnaires du camp miment les mauvais traitements qu’ils infligeaient aux détenus, le corps de la victime n’est plus là, il est absent.
Or, se servir de l’image de la dépouille d’Autrui pour l’incorporer dans une œuvre d’art revient à annexer l’Autre, en faire un objet, ce qu’il n’est pas, ce qu’il ne sera jamais, ce qu’il ne devra jamais être, qui plus est pour servir un but personnel, ici esthétique, rendre plus percutantes des images qui ne manquaient par ailleurs pas de force et certainement pas d’esthétisme, souci d’un traitement esthétique de la lumière, fortes sous-expositions pour dramatiser les scènes nocturnes et saturer les couleurs, cadrages adroits, admirablement composés, tels des tableaux bien souvent.
Certes ce n’est pas l’obscénité d’un Aï Wei Wei ( ►https://seenthis.net/messages/461146 ) qui se met en scène dans la pose du cadavre du petit Eylan sur les côtes Turques, ou encore qui pare les colonnes doriques de je ne sais quelle institution culturelle allemande de gilets de sauvetage, mais c’est un pas résolu dans cette direction, dans celle de l’usage que l’on fait de la dépouille de son prochain pour servir une cause personnelle que l’on estime, finalement, supérieure.
Dans le cas de cette projection au Kosmos de Fontenay-sous-Bois, le film était suivi d’un débat animé par quelques personnes d’Amnesty International et de Maryline Baumard. Je me pose la question de la pertinence de cette saisie d’un tel film tel un étendard pour une organisation non gouvernementale, il me semble que c’est au mieux, improductif, quant à Maryline Baumard du Monde , non contente d’avoir tenu un blog récemment en accompagnant un navire de sauvetage des réfugiés ( ►https://seenthis.net/messages/506345 ), dans lequel un ton trépidant donne à lire le reportage d’une nouvelle aventure , celle nécessairement bien fondée du sauvetage, assure donc le service après-vente d’une entreprise, Fuocoammare de Giafranco Rosi, aussi fautive que la sienne qu’elle concluait lyrique et triomphante au printemps 2016 : on ne pourra pas dire que l’on ne savait pas … sauf que cela fait, hélas, très longtemps que l’on sait. J’ai donc efficacement résisté à ne pas participer au débat après le film pour ne pas créer de scandale dans le cinéma de mon ami Nicolas, mais il y a des limites.
Au premier rang, pendant tout le film, les commentaires pas vraiment mezzo voce de cette dame ont résonné, ah oui, ça c’était comme tel ou tel jour ... de son reportage infâme. Cette insistance à vouloir en être, à le faire savoir, comment dire en évitant la grossièreté ?, est d’une telle obscénité anti éthique. La même, en voiture, à la sortie de je ne sais quelle porte du boulevard périphérique, remonte son carreau devant des mendiants brandissant des pancartes Syrian families au motif que l’on voit bien que ce sont des Rroms sans doute.
J’ai le souvenir prégnant, en 1994, si mes souvenirs sont bons, de voir Bernard-Henri Lévy écarter du bras un Bosniaque d’une tribune où il était venu témoigner du siège de Sarajevo, pour pouvoir prendre la parole.
Exercice #33, #34 et # 35 de Henry Carroll : #33 Prenez une photographie de vous en train de faire semblant d’être quelqu’un d’autre, # 34 Prenez une photographie de vous en train de faire semblant d’être vous-même et # 35 Prenez une photographie de vous en train d’être vous même.
#Fuocoammare... longue discussion avec une amie et @albertocampiphoto sur ce film...
En clé post-coloniale ce film est très problématique... C’est la reproduction des mêmes images, toujours les mêmes... Rosi montre des arrivées d’une #masse_anonyme de #corps #noirs (#mythe/#préjugé de l’#invasion), des #blancs avec #masques et #gants qui les « accueillent »...
Les gens du village, dont le petit gamin à l’oeil paresseux, qui paraissent avec nom et prénom dans les #génériques, comme si c’était des acteurs, mais pas un seul migrant a l’honneur d’avoir son nom qui défile dans les génériques...
Aucune contextualisation politique. Alors que ce film se veut un documentaire. Aucune dénonciation, même pas subtile, des politiques migratoires européennes. La seule information qui est donnée, celle des morts en Méditerranée en ouverture du film, n’est pas correcte, un chiffre décidément sous-estimé (je me demande bien où il a sorti ce chiffre, le réalisateur)...
Réalisateur qui, présent à une projection à Genève, confond allégrement Mare Nostrum, avec Frontex et avec l’opération Triton. Ils les utilisent comme si c’était des synonymes... Cela montre bien qu’il y a un problème dans la préparation du film, car, je le répète, Rosi se présente comme une documentariste !
Le mérite, à mes yeux, de ce #film, c’est d’avoir montré de façon très claire que migrants et habitants de #Lampedusa, ne se rencontrent jamais... sauf un personnage, le plus intéressant de l’histoire, le médecin... qui soigne l’oeil paresseux du petit gamin, et les brûlures des migrants...
Bref, des images très très belles, mais beaucoup de réticences quand même vis-à-vis de ce film...
Voilà.
@cdb_77 C’est étonnant pur moi de constater qu’une personne comme toi qui connais bien le sujet tiques sur tant de choses, ce qui tend à valider mes soupçons qui sont plutôt du côté des images, du vocabulaire visuel, et qui ne sont que des intuitions.
Merci mille fois de me donner de telles confirmations.
D’après ce que j’ai vu par la suite, lorsque Rosi a reçu je ne sais quel prix, il était accompagné des « acteurs » de son film, dont le petit garçon, mais effectivement d’aucun réfugié, aucun, qui ne soit, de fait, mentionné au générique. C’est donc une entreprise aussi coupable et égotique que cette de Maryline Baumard ! Ben c’est pas beau.
En fait, ce qui m’énerve, c’est que ce film a été montré devant le parlement européen, que Rosi était très fier de le dire.
Un film qui ne fait qu’alimenter les mêmes préjugés n’a pas de place au parlement européen...
Autre chose, toujours pendant la prise de parole à la projection, a souvent parlé de #complexité. La migration, les morts en Méditerranée, c’est une sujet complexe, difficile à comprendre...
En fait, c’est aussi un mensonge, c’est plutôt facile, ça peut s’expliquer en moins de 30 secondes :
« Chère Europe, tu as fermé les frontières, voilà pourquoi des dizaines de milliers de personnes meurent en Méditerranée ».
That’s it. Easy.
Mais dire que c’est complexe, c’est ne pas pointer du doigt les responsables...
Quelques mots, ou une carte, celle de @reka :
J’adhère à 100 à ce qui développe Cristina @cdb_77 et jue veux juste ajouter en plus que j’ai en effet travaillé avec une étudiante à Genève lors d’un atelier de carto à la HEAD qui a très bien montré les stratégies spatiales sur Lampedusa pour « laccueil » des réfugiés et p^ouvé que les habitants de Lampedusa — à moins de fa-ire un gigantesque effort -pour aller à leur rencontre — ne voient pratiquement jamais ne serait-ce que l’ombre d’un·e réfugié·e. Je recherche l’étude.
@reka En fait, le fait que les habitants de l’île soient imperméables à ce qu’il se passe autour d’eux est plutôt bien dit dans le film, avec même une certaine élégance, la deuxième séquence du film montre des antennes de radio et des radars qui tournent et diffusent un dialogue invisible, celui d’un naufrage en train de se produire, et , par la suite, il y a ce syndrome de « l’oeil paresseux » du petit garçon qui est une métaphore assez parfaite (et pas trop appuyée).
Pour le coup, je ne pense pas que ce soit par ce biais là que le film soit attaquable, mais bien davantage dans ce que Christina énumère et qui dit le caractère générique des naufragés.
Dans le deuxième commentaire de Chrsitina, avec ta carte, oui, la question se pose, at-t-on besoin d’un film élégant et trompeur pour que l’on « prenne conscience » (comme c’est le but de Maryline Baumard dans son blog à la con), quand en fait il n’y a pas de complexité, que celle que l’on voudrait pouvoir agiter à la façon d’un écran de fumée pour rester caché à l’accusation, qui, elle, est irréfutable.
De la même manière, il y a queques temps il y avait eu un très beau signalement sur seenthis à propos du regain de croissance économique en Suède suite à l’accueil que les suédois avaient fait à de nombreux réfugiés (personnellement je ne suis pas spécialement attaché à la croissance économique, mais bon), et c’est un concept, le concept économique, en faveur d el’accueil des réfugiés, qui est régulièrement démontré et expliqué, mais jamais entendu. C’est même pire que cela, il est entièrement détourné, on dira que l’on na pas les moyens économiques d’accueillir les réfugiés quand en fait cela serait une aubaine (et presque chaque fois on citera la fameuse phrase de Rocard en la tronquant, « la France ne peut accueullir toute la misère du Monde, mais », partie qui saute dans la citation, « elle doit en accueillir sa juste part »). Le raisonnement économique est uniquement là, personne n’y comprend jamais rien à l’économie (alors que ce n’est que de l’extrapolation de comptabilité, autant dire une matière sans mystère), pour cacher une peur culturelle, la peur de l’Autre.
Oui oui, je ne me suis peut-être pas bien exprimée, mais le film montre TRES bien (et c’est son mérite, à mes yeux) ces non-rencontres possibles/souhaitées entre migrants et habitants.
C’est le point fort du film.
Avec une seule figure de la rencontre : le médecin.
On aurait peut-être plus en trouver quelques-uns de plus : les travailleurs du hotspot. Ils sont aussi très probablement des habitants de l’île.
J’ai retrouvé le signalement dans seenthis dont je parle : ►https://seenthis.net/messages/531955
#Bartòlo e l’incubo che ritorna: «In quei sacchi c’erano i bambini»
I racconti del «#medico_di_Lampedusa», oggi europarlamentare, premiato a Lerici per la Solidarietà. Trenta anni passati a salvare vite di naufraghi e a dirigere il piccolo poliambulatorio dell’isola
«Non è perché sono medico che non ho paura. Io ho paura quando devo aprire quei sacchi. Ne ho lì venti, cinquanta, cento, e solo nel momento in cui li apro scopro chi troverò dentro... La mia paura peggiore è che ci sia un bambino. Non sono numeri, sono persone, le vedo in faccia. Il bambino con i pantaloncini rossi mio malgrado l’ho guardato negli occhi, non lo avessi mai fatto, l’ho scosso, volevo si svegliasse, ed oggi è il mio incubo». È denso di umile umanità il racconto del dottor Pietro Bartòlo, noto al mondo come ’il medico di Lampedusa’. Il tendone bianco sulla riva del mare di Lerici (La Spezia) straripa di gente che è lì per sapere, anche per vedere (se lo sguardo regge le immagini proiettate): le parole non bastano, l’assuefazione ci ha anestetizzati, non piangiamo più come ai tempi della «strage di Lampedusa», quando il 3 ottobre del 2013 il mare inghiottì a due passi dalla terraferma 368 viaggiatori, e allora servono le foto, i corpi, i segni delle sevizie, gli sguardi che implorano.
«Lerici legge il mare», rassegna di letteratura e cultura marinaresca promossa dalla Società Marittima di Mutuo Soccorso assieme al Comune, e curata da Bernardo Ratti, quest’anno ha consegnato a lui il premio per la «Solidarietà in mare», e Bartòlo – che oggi è europarlamentare perché «mi sono detto qua non cambia niente, ho provato come medico, ho scritto libri, ho fatto l’attore in «Fuocoammare», ho girato le scuole e l’Europa, posso ancora provare con la politica, una politica di servizio, una politica come arte nobile » – Bartòlo, dicevamo, condivide il premio con i ragazzi della Capitaneria di porto, i carabinieri, la polizia, i vigili del fuoco «che nei trent’anni in cui ho diretto il poliambulatorio di Lampedusa hanno rischiato la vita tutti i giorni per salvare i naufraghi».
Scuoiati vivi per renderli bianchi
Lampedusa è croce e delizia, bellissima e atroce. Per natura è a forma di zattera, si direbbe destinata. «Come arrivano i migranti dalla Libia lo sappiamo solo noi», continua Bartòlo, «lì i neri non hanno lo status di esseri umani, le donne ancora meno. Se sono donne e nere potete immaginarlo», dice scorrendo le diapositive. È passato il tempo in cui si chiedeva se fosse il caso di mostrarle, ora lo ritiene un dovere. Così vediamo le lacrime di Nadir, 13 anni, nero, solo una gamba è bianca: il gioco osceno dei carcerieri libici che scuoiano i vivi per renderli chiari (il fratellino è tutto bianco. Ma lui è tra i morti).
Vediamo le lacrime di Bartòlo stesso, sceso nella stiva quel 3 ottobre del 2013 al buio, «camminavo su cuscini, non capivo. Poi ho acceso la pila e sono scappato fuori, stavo calpestando i 368 morti»: i più giovani e forti erano stati stivati là sotto senza oblò, nella ghiacciaia per il pesce, e quando avevano cercato di uscire per respirare la botola era stata bloccata da fuori. «Non avevano più polpastrelli né unghie, li avevano consumati prima di soffocare. Capii solo allora il pianto di quelli di sopra: erano i loro fratelli, le madri impotenti».
Vediamo gli occhi profondi di una giovane madre sdraiata senza abiti sulla lettiga, magrissima, il seno vuoto, gli arti abbandonati come non le appartenessero, «ha perso l’uso delle gambe perché dove era tenuta prigioniera non le ha potute muovere per sei mesi». Un lungo tempo in cui ad accudirla è stata la sua bambina, diventata sua madre a quattro anni. «Abbiamo dato dei biscotti a quella bimba, invece di mangiarli li ha sminuzzati e li ha messi nella bocca della mamma». Il peluche invece lo ha lasciato lì senza guardarlo, «non era più una bambina, cosa se ne faceva? Era stata anche lei violentata, come la madre» (che oggi sta meglio e comincia a camminare). Quante volte ha pensato di mollare e si è rivolto «a chi è sopra di me...», trovando sempre la forza di andare avanti «nelle tante cose belle che comunque accadono».
Nata due volte
Perché Bartòlo resta anche una fonte dirompente di speranza, uno che non si arrende e sa che il bene contagia più del male. Così tra le foto passa anche quella di Pietro, che non è Bartòlo ma un bimbo appena nato dopo il salvataggio, ancora a bordo, cui il medico ha legato l’ombelico con il laccio delle sue scarpe. «A quest’altro neonato lo ha legato sua madre strappandosi una lunga ciocca di capelli... Mi ero accorto che a quella ragazza si vedeva la pelle del cranio e pensavo fosse stata torturata, come al solito, invece non avendo le forbici non aveva esitato a strapparseli per il suo bambino. Sono persone straordinarie, non so quanti di noi...».
E poi vediamo Kebrat, bella come un’attrice: «Nel gruppo di cadaveri ho sentito un battito nel cuore di una donna, impercettibile, pensavo di sbagliarmi. Ho fatto subito il massaggio cardiaco e l’ho inviata in elicottero all’ospedale di Palermo, ma aveva i polmoni pieni d’acqua, era un caso disperato, per quaranta giorni è rimasta in coma. Due anni fa me la sono trovata in aeroporto, veniva per ringraziare: era sposata, madre di due figli, una bella casa in Svezia, un lavoro. Non l’ho riconosciuta, io l’avevo vista morta...».
Lasciati affogare. Per legge
Con lui a Lerici c’è l’ammiraglio Vittorio Alessandro, 40 anni di carriera nelle Capitanerie di porto, comandante in varti porti, a lungo responsabile della comunicazione per la Guardia Costiera, un anno intero a Lampedusa. «Nella attuale tempesta di slogan urlati e punti esclamativi, ho potuto non solo raccontare ma vivere esperienze che ti cambiano la vita. A Lampedusa ho compreso come l’energia delle persone a volte si rivela più grande di loro: il rapporto tra i lampedusani e il loro mare è stupefacente. Così come è stato nel naufragio della Costa Concordia, in una notte d’inverno l’Isola del Giglio si è fatta madre di una cosa enorme... Il privilegio – ricorda allora Alessandro – non è di essere buoni, ma di compiere un dovere istituzionale». Perché in mare la solidarietà è legge, e le regole sono «un patrimonio che si è sedimentato, guai a perderlo». Il primo oltraggio «è stato confondere il soccorso, che è senza se e senza ma, e l’accoglienza». Il soccorso non ha vie di mezzo, è un interruttore, o è sì oppure è no, o rispondi o decidi di lasciar morire, «ma se oggi una legge ci dice che salvare l’uomo in mare è reato, che se lo fai ti sequestrano la barca e ti sanzionano, magari tiri dritto. È già successo, hanno chiamato aiuto, nessuno ha risposto. Per legge».
Le antiche leggi del soccorso in mare
La spiegazione dell’ammiragiio è tecnica: una operazione di soccorso ha un inizio e una fine, «secondo la norma, è finita solo quando le persone raccolte in mare arrivano a terra. L’emergenza non prevede attese, ve la vedete un’ambulanza costretta a fermarsi per giorni con il malato a bordo, perché in ospedale si fanno riunioni per decidere il da farsi? Se rinunciamo ai codici del mare antichi di secoli, se una legge ci dice che chi è in mare può aspettare, perdiamo la nostra cultura, perdiamo noi stessi». Impressiona un paragone: sulla Costa Concordia c’erano 4.200 persone, «quanti giorni sarebbero stati necessari per portarli in salvo e chiudere l’operazione di soccorso, con i ritmi imposti oggi quando ad arrivare sono 30 o 40 migranti? Lo Stato è riuscito ad autosequestrarsi le navi, a fermare le proprie motovedette... Il ritorno alle regole è fondamentale, non per tornare necessariamente a come eravamo prima, non bisogna essere ideologici, credo si debbano trovare nuove soluzioni, che non possono essere solo italiane, devono essere europee e dell’Onu. Ma nel frattempo dobbiamo esserci!».
E’ il motivo per cui il dottor Bartòlo oggi siede in Europa, convinto che il trattato di Dublino sia «il nostro capestro. Sono stato uno dei più votati in Italia, mi hanno dato un mandato e non lo deluderò - promette -. Quando la riforma di Dublino sarà varata, tornerò a fare solo il medico». Si capisce che non vede l’ora. Il medico di Lampedusa.
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/bartolo-e-lincubo-che-ritorna-in-quei-sacchi-cerano-i-bambini
#témoignage du #médecin de Lampedusa... qu’on voit dans Fuocoammare...
44 ans isolés en #Prison, Donald Trump en sortant
►https://www.mediapart.fr/journal/international/141116/44-ans-isoles-en-prison-donald-trump-en-sortant
Robert King et #Albert_Woodfox, deux militants du Black Panther Party qui ont passé plusieurs dizaines d’années en cellule d’isolement en prison, sont de passage à Paris. Ils parlent des conditions carcérales, du racisme persistant aux États-Unis et de l’élection de Trump.
#International #Amnesty_international #Angola_3 #black_lives_matter #Etats-Unis #Incarcération #isolement #les_trois_d'Angola #Noirs #Robert_King
Dans la ville d’Obama, le sombre bilan de deux mandats
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/081116/dans-la-ville-dobama-le-sombre-bilan-de-deux-mandats
Violence, pauvreté, gentrification : #Chicago, où a débuté le formidable parcours d’Obama, ne sort pas en meilleure situation de ses huit années de président.
#International #Afro-Américain #Barack_Obama #Clinton #démocrates #élection_américaine #élection_présidentielle_2016 #Etats-Unis #Noirs #Obama #Rahm_Emanuel #trump
#Chicago, ou l’état des #Etats-Unis
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/081116/chicago-ou-l-etat-des-etats-unis
Violence, pauvreté et… gentrification : la ville de Chicago, où a débuté le formidable parcours de #Barack_Obama, ne sort pas en meilleure situation de ses huit années de mandat présidentiel.
#International #Afro-Américain #Clinton #démocrates #élection_américaine #élection_présidentielle_2016 #Noirs #Obama #Rahm_Emanuel #trump
The reality of being black in today’s Britain
David Olusoga grew up amid racism in Britain in the 70s and 80s. Now, in a groundbreaking new book and TV series, he argues that the story of black Britons, from Afro-Roman times to the present, is key to showing the depth of their Britishness. And, while we exult in black Britons’ success in culture, fashion and sport, discrimination still blights their lives
▻https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/oct/30/what-it-means-to-be-black-in-britain-today?CMP=share_btn_tw
#Noirs #UK #Angleterre #racisme #discrimination
Femmes noires torturées en gynécologie : une tragédie méconnue
Par Nelly B.W. Connaissez-vous le #spéculum ? Il s’agit d’un outil célèbre et indispensable en #gynécologie. Il fut créé par James Marion Sims, un homme misogyne, raciste et violent, considéré comme étant le père de la gynécologie. Nous sommes dans les années 1800, en Alabama (Etats-Unis).
▻http://nofi.fr/2016/10/femmes-noires-torturees-gynecologie-tragedie-meconnue/31315
#femmes #Noirs #femmes_noires #viol #culture_du_viol #gynécologie #histoire #cobayes
#nofi pour elles, ça vaut son pesant de cacahuètes.
Aux #Etats-Unis, derrière la bataille des salaires, transformer le secteur de la #restauration
▻http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5996
En 2014, les Etats-Unis sont devenu le pays où l’on dépense plus d’argent pour manger dehors que pour cuisiner chez soi[1]. Passé de 8,5 millions d’employés en 1997 à plus […]
#Abus_patronaux #Luttes_des_classes_aux_USA #bas_salaires #femmes #luttes #Noirs #serveurs #Syndicalisme #syndicats_patronaux
About Charlie Brown
Why Charles M. Schulz Gave Peanuts A Black Character (1968) |
▻http://flashbak.com/why-charles-m-schulz-gave-peanuts-a-black-character-1968-47081
People I like can be divided into two groups: a) those who enjoy and get Charles M. Schulz’s wonderful Peanuts comic strip; b) those fools who don’t. All of human life is in the artist and writer’s 17,897 comic strips.
In 1968 Schulz noticed the Civil Rights movement, the assassination of Martin Luther King Jr., and read a letter from Los Angeles schoolteacher Harriet Glickman. She had a question for Schulz: would he include a black child in the Peanuts gang?
Majority of #Chicago #Police Shooting Victims are Black Men or Boys: Report
A new analysis of police tracking data revealed that about four of every five people shot by police officers in Chicago in the past six years were African-American males.
▻http://time.com/4469377/chicago-police-shootings-black-men/?xid=tcoshare
#violences_policières #xénophobie #racisme #Noirs