• #Marseille, le nom des rues en débat : quelle place accorder dans l’#espace_public au #passé_colonial et à ses suites ?

    Les personnages honorés dans l’espace public sont des repères pour les citoyens. A Marseille, des rues et des écoles portent les noms des colonisateurs Bugeaud ou Cavaignac. L’association Ancrages, qui travaille sur l’histoire de la ville et sa diversité, a élaboré une liste de 315 noms dont les parcours pourraient être rappelés dans l’espace public. L’écrivain Claude Mckay, originaire de la Jamaïque, et la militante de l’indépendance algérienne puis de l’antiracisme à Marseille, Baya Jurquet-Bouhoune, en font partie. Cette association a fait des proposition de cartels pour accompagner les statues à la gloire de la colonisation qui se trouvent à la Gare Saint-Charles. Le Collectif pour une mémoire apaisée appelle à débaptiser les lieux portant les noms de Bugeaud et de Cavaignac pour leur donner les noms de Gisèle Halimi et de Maurice Audin. Par ailleurs, après un quart de siècle de refus de l’ancienne municipalité, une avenue au nom d’Ibrahim Ali, tué en 1995, à 17 ans, par des colleurs d’affiches du FN, a été enfin officiellement inaugurée.

    Depuis plus de vingt ans, l’association Ancrages participe à éclairer le portrait d’habitants et de militants issus de la diversité à Marseille. Samia Chabani, directrice d’Ancrages, a participé au conseil scientifique composé d’historiens et de sociologues, présidé par l’historien Pascal Blanchard, qui a rendu le 12 février 2021 une liste de 315 noms issus de la diversité dont les parcours actuellement invisibilisés pourraient être inscrits par les élus dans l’espace public. Dans l’attente que ce recueil soit rendu public, Ancrages a mis en lumière deux figures emblématiques qui croisent l’histoire de Marseille ainsi que la manière dont certains acteurs associatifs se font aujourd’hui passeurs de mémoire : le collectif Claude McKay d’Armando Coxe pour Claude Mckay, le Maitron et le MRAP Marseille pour Baya Jurquet-Bouhoune. Une belle occasion de rebaptiser les rues de Marseille, dans le respect des demandes citoyennes des marseillais et en lien avec les propositions des acteurs associatifs locaux : Etats généraux de la culture, Comité Mam’Ega, Made in Bassens, Le Groupe Marat, Promemo.

    Claude McKay
    (Paroisse de Clarendon 1889 – Chicago 1948)

    « Né dans un petit village de montagne (Sunny Ville) de la province de Clarendon, en Jamaïque, Claude Mac Kay est le onzième et dernier enfant d’une famille de pauvres cultivateurs. Élevé dans une région profondément marquée par une tradition de résistance des Nègres marrons de l’époque esclavagiste, il s’enracine avec fierté dans une nature exaltante. Conseillé par un ami anglais, Walter Jekyll, à l’écoute de la tradition orale de l’île, il écrit très jeune des poèmes en créole jamaïcain. Il travaille dix mois à Kingston, la capitale, où il se heurte au colonialisme et au racisme. Fuyant la ville, il retourne dans ses montagnes de Clarendon et, en 1912, publie successivement Songs of Jamaica et Constab Ballads, ses deux premiers recueils de poésies. L’attribution d’une bourse lui permet la même année de se rendre aux États-Unis pour étudier l’agronomie à Tuskegee Institute (Alabama) puis au Kansas State College. Deux ans plus tard il abandonne ses études et se lance dans une existence vagabonde orientée vers la création poétique et une prise de conscience des problèmes politiques.

    Entre 1919 et 1934 il voyage en Europe, se rend aux Pays-Bas et en Belgique, séjourne à Londres pendant plus d’un an et publie des poèmes. Tandis qu’un troisième recueil de poésies, Spring in New Hampshire, est édité à Londres en 1920, c’est à New York que paraît Harlem Shadows. Claude Mac Kay assiste à Moscou au IVe congrès du Parti communiste de l’Union soviétique en 1922, il visite Petrograd et Kronstadt où ses poèmes sont lus avec succès. Il se rend en Allemagne et en France, où il résidera à Paris et dans le Midi pendant plusieurs années. Il termine son périple en Espagne et au Maroc, de 1929 à 1934.

    C’est en France qu’il écrit ses deux premiers romans, Home to Harlem (1928) et surtout Banjo (1929), qui influencera de manière décisive la génération des jeunes Nègres tels que Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Léon Gontran Damas, Joseph Zobel et Sembene Ousmane. De retour à Harlem (New York), il publie son autobiographie, en 1937, A Long Way from Home ainsi qu’un recueil d’essais politiques et spirituels, Harlem Negro Metropolis (1940). Un recueil de nouvelles, Gingertown (1932) et son troisième roman, Banana Bottom (1933), renouent avec son passé et son amour des traditions paysannes et de la terre jamaïcaines. Une anthologie de ses poèmes préparée en partie par lui-même jusqu’à sa mort, survenue en 1948, est parue en 1953 : Selected Poems. »

    Cette notice a été rédigée par Oruno D. Lara, professeur d’histoire, directeur du Centre de recherches Caraïbes-Amériques pour le site Universalis.

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    Baya Jurquet-Bouhoune
    (Alger 1920 – Marseille 2007)

    « À sa naissance, Baya Bouhoune reçoit la pleine citoyenneté française par filiation et sera donc électrice au premier collège après 1947 ; son père, Boudjema Bouhoune, originaire de la région de Sidi-Aïch en Kabylie, avait « bénéficié » de cette citoyenneté qui le met en dehors du statut de français musulman, comme blessé de guerre sur le front en France lors de la guerre de 1914-1918. Ce qui n’empêche pas l’ordre coutumier de régner dans la famille ; Baya est retirée de l’école française à onze ans et mariée à quatorze ans à un cousin devenant Baya Allaouchiche. Comme militante communiste, Baya sera connue en Algérie sous ce nom de femme mariée, devenue responsable de l’Union des femmes. C’est dans l’action militante que Baya Bouhoune s’est faite elle-même, parlant couramment et prenant la parole en français, en arabe ou en kabyle.

    Pour le PCA clandestin, elle sert en 1941-1942 d’agent de liaison avec les députés et responsables du PCF emprisonnés à Maison-Carrée (El Harrach) ; elle s’affirme ensuite dans les actions de soutien aux alliés dans la mobilisation finale antifasciste contre l’Italie et l’Allemagne, qui concourt à la libération de la France. Le patriotisme de la Résistance française est repris à son compte en Algérie par le Parti communiste algérien (PCA) qui élargit le mouvement de jeunes par les Jeunesses démocratiques, et s’emploie à constituer un mouvement de femmes « sans distinction d’origine » par l’Union des femmes en Algérie qui fait partie de la Fédération démocratique des femmes, d’obédience communiste internationale. Baya Allaouchiche appartient à la cellule communiste de La Redoute (El Mouradia), quartier du dessus d’Alger, qui est aussi celle de celui qui prend le nom d’Henri Alleg* qui se consacre au mouvement des Jeunesses et de sa femme Gilberte Salem*.

    Promue par le PCA parmi les responsables de l’Union des femmes, Baya Allaouchiche est déléguée en 1948 au Congrès de la Fédération internationale démocratique des femmes à Budapest ; elle devient en 1949, secrétaire générale de l’Union des femmes d’Algérie et entre au Comité central du PCA au Ve congrès tenu à Oran du 26 au 29 mai 1949. En décembre 1949, elle part en Chine en délégation et séjournera quelques mois, rencontrant Mao Ze Dong, Chou En Laï et le maréchal Chuh Teh ; elle assiste en effet au Congrès des femmes d’Asie à Pékin en tant qu’observatrice aux côtés de Jeannette Vermesch-Thorez et de Marie-Paule Vaillant-Couturier qui représentent l’Union des femmes françaises. En décembre 1952, elle est la porte-parole de la délégation algérienne au congrès international du Mouvement de la paix qui se tient à Vienne (Autriche).

    En septembre 1954, elle va au nom de l’Union des femmes, conduire la campagne de secours aux sinistrés du tremblement de terre d’Orléansville (Chlef). Nous sommes à la veille de l’insurrection du 1er novembre ; par de là les positions contraires ou précautionneuses du PCA, elle est sensible à l’entrée dans la lutte de libération nationale. Au nom de l’Union des femmes, mais par une initiative indépendante du PCA, elle organise des manifestations de protestation et de solidarité avec les détenus, devant la prison Barberousse (Serkadji) d’Alger en 1955 et au début de 1956.

    Pour la maintenir tête d’affiche de l’Union des femmes, le PCA la désigne toujours comme Baya Allaouchiche ; celle-ci demeure à la maison de son mari légal qui est son cousin bien que celui-ci ait pris une seconde épouse. Ce que tait le PCA ; plus encore, il impose le secret sur la liaison, depuis leur rencontre dans l’action des Jeunesses démocratiques dans les quartiers du haut d’Alger, entre Baya et le jeune militant Henri Maillot* qui va détourner le 4 avril 1956, un camion d’armes pour les mettre à la disposition des Combattants de la Libération, groupe armé que tente de constituer le PCA. Baya et Henri Maillot* sont partisans de l’engagement dans la lutte d’indépendance. Ce secret ne sera levé qu’après la mort de Baya en 2007, selon la promesse respectée par Jacques Jurquet* après leurs cinquante années de vie commune à Marseille.

    Contactée par le FLN dès 1955, Baya Allaouchiche devient plus que suspecte. Après deux perquisitions, elle est arrêtée dans la nuit du 31 mai au 1er juin 1956 ; elle fait partie de la première vague importante d’arrestations conduites au titre des « pouvoirs spéciaux » appliqués en Algérie après le vote d’approbation des députés du PCF. Deux femmes sont prises dans cette rafle nocturne : Lisette Vincent* et Baya Allaouchiche ; leur qualité de citoyennes françaises leur vaut d’échapper à l’internement et d’être expulsées.

    Remise en liberté à Marseille, Baya Allaouchiche peut faire venir ses deux enfants. Elle reprend contact avec le FLN et participe aux actions de lutte contre la guerre et pour l’indépendance de l’Algérie, ce qui lui vaut des rapports difficiles avec les dirigeants et militants communistes les plus suivistes du PCF qui s’en tiennent à parler de paix en Algérie et à privilégier le patronage du Mouvement de la paix. Elle est d’autant plus suspectée qu’elle vit à partir de 1959 avec Jacques Jurquet* (elle deviendra légalement Baya Jurquet en 1978), militant communiste réputé maoïste puisqu’il soutient les luttes de libération à commencer par la lutte algérienne.

    Après l’indépendance de l’Algérie, Baya Bouhoune milite au MRAP dans les Bouches-du-Rhône ; dans les années 1970, elle préside ce mouvement antiraciste dans le département et fait partie du Bureau national. C’est à ce titre de l’action contre le racisme, sous la pression amicale de ceux qui connaissent son itinéraire militant en Algérie et en France, qu’elle est faite chevalier de l’Ordre du mérite ; cette décoration lui est remise par Me Gisèle Halimi*, avocate de la cause des femmes algériennes dans la guerre de libération.

    En 1979 sous le nom d’auteur de Bediya Bachir, les Éditions du Centenaire contrôlées par le Parti communiste marxiste-léniniste de France (PCMLF « pro-chinois »), ont publié son roman composé en 1957-1958 à Marseille, L’Oued en crue, que les éditions dépendantes du PCF avaient écarté de publication à l’époque de la guerre ; Laurent Casanova*, secrétaire de Maurice Thorez et originaire d’Algérie, à qui l’ouvrage avait été adressé, avait répondu que ce n’était pas possible car le PCF soutenait alors la publication du livre de l’écrivain attitré du parti, André Stil, évoquant l’Algérie en guerre et intitulé Le dernier quart d’heure pour parodier la formule du socialiste français, le Ministre-résidant en Algérie, Robert Lacoste. Le roman a été réédité en 1994 par les Éditions Sakina Ballouz à Genève sous le vrai nom d’auteur : Baya Jurquet-Bouhoune. Celle-ci, après une opération difficile de fracture du fémur, est morte dans son sommeil le 7 juillet 2007. »

    Cette notice « Bouhoune Baya plus connue en Algérie sous le nom Allaouchiche Baya », [Dictionnaire Algérie], a été rédigée par René Gallissot, version mise en ligne le 30 décembre 2013, dernière modification le 26 novembre 2020. Le Maitron est le nom d’usage d’un ensemble de dictionnaires biographiques du mouvement ouvrier dirigé par l’historien Claude Pennetier.

    https://histoirecoloniale.net/Marseille-le-nom-des-rues-en-debat-quelle-place-accorder-dans-l-e

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  • Le guide du #Marseille colonial

    Ce livre explore Marseille, ses rues, ses places et ses monuments et recense les traces et les empreintes de l’histoire coloniale et esclavagiste de la ville. Au cours de ce périple, le guide nous fait croiser les militaires, les hommes politiques, les armateurs, les scientifiques et les artistes qui ont participé au système de domination coloniale. Il nous emmène également à la rencontre des personnes ayant résisté et œuvré contre le colonialisme.
    Nous visiterons en sa compagnie les expositions coloniales, les institutions de la santé coloniale et, de manière plus contemporaine, ce guide nous rappellera les crimes racistes, qui prolongent la politique de domination et d’oppression.

    Les Marseillais·es, qui ne veulent plus marcher, habiter, étudier dans des rues et des lieux portant le nom des acteurs de la déshumanisation, n’ont plus qu’à suivre le guide…

    https://www.syllepse.net/guide-du-marseille-colonial-_r_21_i_909.html

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    • Guide du #Bordeaux colonial et de la métropole bordelaise

      Bordeaux s’est développé en jouant un rôle essentiel dans la constitution de l’Empire français.
      Ce livre s’intéresse à l’histoire de la ville à travers les noms de rues, voies et autres lieux choisis pour honorer ceux qui ont contribué à la construction de la France coloniale.
      Ce n’est pas, le plus souvent, en tant que négriers, ­esclavagistes, sabreurs, administrateurs coloniaux, théoriciens du racisme que beaucoup de personnalités ont été honorées. Elles l’ont été pour d’autres raisons mais elles ont été clairement engagées dans le système colonial.
      Bien des bienfaiteurs de la ville ont fait ruisseler un peu de leur fortune accumulée par la production et le négoce des produits coloniaux issus de l’esclavage et du travail forcé. Bien des militaires et des hommes politiques honorés ont contribué à leur ouvrir et à protéger leurs marchés. Bien des universitaires ont apporté la caution scientifique justifiant la domination.
      Ce guide n’ignore pas les quelques anticolonialistes à qui une place a tout de même été faite dans la ville. Il visite quelques lieux de mémoire et propose quelques coups de projecteur sur des aspects peu enseignés de l’histoire coloniale.
      Que ce guide permette de voir la magnificence de la ville sous un autre jour. Qu’il invite à d’autres promenades. Qu’il contribue à décoloniser les imaginaires.

      C’est un produit de haute nécessité dans la lutte contre toutes les formes de racisme.

      https://www.syllepse.net/guide-du-bordeaux-colonial-_r_25_i_822.html

    • Guide du #Soissons colonial

      L’ouvrage se présente comme un dictionnaire des rues de Soissons, qui aborde la biographie des­ ­personnages ­choisis par les élus municipaux sous l’angle de leur rapport avec le colonialisme : des massacreurs, des théoriciens du colonialisme, des politiques mêlés à la colonisation. Et, à côté, quelques antiracistes et quelques anticolonialistes.
      À Soissons, l’étude des noms de rues révèle des strates d’histoire, autant de couches et de sédiments mémoriels semblables aux couches sédimentaires superposées, qui ­constituent­ les plateaux et les replats du Soissonnais. Chaque génération ajoute les noms de ses « héros » du moment et cela ­aboutit à une stratification réactionnaire, raciste, sexiste, mêlant des noms dus à l’histoire locale à ces « gloires » discutables du récit républicain, au temps de l’empire colonial.
      Mais la ville a changé ! Les horreurs du colonialisme ne recueillent plus l’assentiment presque général, comme au temps où les Soissonnais·es prenaient le train pour aller visiter les « zoos humains » de ­l’Exposition coloniale.
      Notre ville appartient à tout le monde et pas à une clique de nostalgiques de généraux et de maréchaux colonialistes.

      Oui, le général Mangin, le « libérateur de Soissons » en 1918, était un massacreur, théoricien de l’utilisation des troupes coloniales, la « force noire », pour mener une guerre où les colonisé·es, sans droits, n’avaient rien à gagner.

      https://www.syllepse.net/guide-du-soissons-colonial-_r_25_i_847.html

    • Guide du #Paris colonial et des #banlieues

      Rues, boulevards, avenues et places, sans oublier collèges, lycées, statues et monuments parisiens, sont autant de témoins de l’histoire et de la légende du colonialisme français.
      Alors qu’aux États-Unis, poussées par les manifestant-es, les statues des généraux esclavagistes s’apprêtent à quitter les rues pour gagner les musées, ce guide invite à une flânerie bien particulière sur le bitume parisien.
      Sur les quelque 5 000 artères et places parisiennes, elles sont plus de 200 à « parler colonial ». Qui se cachent derrière ces noms, pour la plupart inconnus de nos contemporains ? C’est ce que révèle ce livre, attentif au fait que ces rues ont été baptisées ainsi pour faire la leçon au peuple de Paris et lui inculquer une certaine mémoire historique.
      On n’y retrouve pas uniquement les officiers ayant fait leurs classes « aux colonies ». Il y a aussi des « explorateurs » – souvent officiers de marine en « mission » –, des bâtisseurs, des ministres et des députés. On croise également des littérateurs, des savants, des industriels, des banquiers, des « aventuriers ».
      Laissons-nous guider, par exemple, dans le 12e arrondissement. Le regard se porte inévitablement sur le bâtiment de la Cité de l’histoire de l’immigration, l’ancien Musée des colonies construit en 1931 pour l’Exposition coloniale qui fut l’occasion d’honorer les agents du colonialisme et d’humilier ses victimes.
      Les alentours portent la marque de l’Empire colonial : rues et voies ont reçu le nom de ces « héros coloniaux » qui ont conquis à la pointe de l’épée des territoires immenses.
      Les alentours de l’École militaire sont également un lieu de mémoire très particulier, très « imprégné » de la culture coloniale.
      Dans le 16e, nous avons une avenue Bugeaud : Maréchal de France, gouverneur de l’Algérie, il pratique la terre brûlée et les « enfumades ». Il recommande d’incendier les villages, de détruire les récoltes et les troupeaux, « d’empêcher les Arabes de semer, de récolter, de pâturer ». Il faut, ordonne-t-il, « allez tous les ans leur brûler leurs récoltes », ou les « exterminer jusqu’au dernier ». S’ils se réfugient dans leurs cavernes, « fumez-les à outrance comme des renards ».
      Un peu partout, dispersées dans la capitale, on traverse des rues et des avenues dont les noms qui, tout en ayant l’apparence de la neutralité d’un guide touristique, sont autant de points de la cartographie coloniale : rues de Constantine, de Kabylie, de Tahiti, du Tonkin, du Dahomey, de Pondichéry, de la Guadeloupe… Toutes célèbrent des conquêtes et des rapines coloniales que rappellent la nomenclature des rues de Paris.
      Classés par arrondissement, les notices fournissent des éléments biographiques sur les personnages concernés, particulièrement sur leurs états de service dans les colonies. Des itinéraires de promenade sont proposés qui nous emmènent au travers des plaques bleues de nos rues en Guadeloupe et en Haïti, en Afrique, au Sahara, au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Nouvelle-Calédonie, en Indochine, à Tahiti, etc.

      Un livre qui se veut un outil pour un mouvement de décolonisation des cartographies des villes et qui propose un voyage (presque) immobile dans la mémoire coloniale de Paris.

      https://www.syllepse.net/guide-du-paris-colonial-et-des-banlieues-_r_25_i_719.html

    • « Les statues, le nom des rues, ne sont pas innocents » : un guide pour décoloniser l’espace public

      Que faire des innombrables noms de rue, statues et monuments qui glorifient toujours le colonialisme à travers la France ? À Marseille, un livre-inventaire entre en résonance avec des revendications mémorielles. Reportage.

      C’est une rue discrète, perchée sur une colline résidentielle cossue du sud de Marseille. Elle s’appelle impasse des Colonies. Au milieu de cette succession de maisons verdoyantes avec vue sur mer, une villa aux tuiles ocre porte un nom évocateur, L’oubli.

      L’oubli, c’est justement ce contre quoi s’élèvent les onze auteurs et autrices du Guide du Marseille colonial, paru le 1er septembre dernier aux éditions Syllepse [1]. Pendant deux ans, ces militants associatifs ont passé la ville au peigne fin, arpenté les rues et fouillé les archives. Ils ont cherché les traces du passé colonial de ce port qui fut, entre le XIXe et le XXe siècle, la capitale maritime de l’empire français.

      Le résultat : 232 pages d’inventaire des noms de rues, statues, monuments et autres bâtiments en lien avec la colonisation. « Notre volonté, c’est de mettre en lumière la face ténébreuse de l’histoire, qui est souvent cachée, en tout cas pas sue de tous, décrit Nora Mekmouche, qui a coordonné l’équipe de rédaction. Ce livre est un outil pédagogique et politique. »

      Un monument en hommage à une répression coloniale

      Un jour d’octobre, c’est en haut de la Canebière que deux autres des autrices et auteurs du guide, Zohra Boukenouche et Daniel Garnier, nous donnent rendez-vous pour une « promenade coloniale ». Première étape : le monument des Mobiles. Érigé à l’origine pour rendre hommage à des soldats de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le site sert parfois de lieu de commémoration officielle des deux guerres mondiales.

      À plusieurs reprises ces dernières années, préfet et maire ont déposé des gerbes de fleurs à ses pieds. Sur l’une de ses faces, le monument rend pourtant aussi hommage à un régiment ayant participé à la répression de l’« insurrection arabe de la province de Constantine » en 1871 et 1872. Une révolte matée dans le sang, avec confiscations massives de terres et déportations vers la Nouvelle-Calédonie.

      En descendant la Canebière, on traverse ensuite le square Léon-Blum. L’ancien président du Conseil figure à l’inventaire. L’homme a déclaré fermement repousser, dans une intervention à la Chambre des députés en 1925 (alors qu’il était député SFIO) le « colonialisme de guerre qui s’installe par la guerre et par l’occupation ». Mais dans la même prise de parole, le futur leader du Front populaire disait : « Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures […] d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation. »
      « Ce sont des choix politiques, on doit les interroger »

      Puis on passe devant le lycée Adolphe-Thiers, le « massacreur de la Commune de Paris », qui a aussi soutenu la colonisation de l’Algérie. Devant le commissariat de Noailles, une plaque historique déposée par la mairie vante le souvenir d’un luxueux hôtel construit pour le compte du « négociant Victor Régis ». Nulle part il n’est précisé que cet armateur a construit sa fortune sur les côtes béninoises où « il trafiquait avec des marchands d’esclaves », indique Daniel Garnier.

      « L’idée, c’est de montrer que le nom des rues, des collèges, les statues qui trônent au coin des rues ne sont pas innocents. Ce sont des choix politiques, idéologiques, qui ont été faits par les dominants, donc on doit évidemment les interroger », explique Patrick Silberstein, éditeur chez Syllepse qui, avant le Guide du Marseille colonial, avait déjà publié le même type de guide au sujet de Paris et ses banlieues (2018), Bordeaux et Soissons (2020), en attendant Rouen (janvier 2023).

      « Moi j’habite en Seine-Saint-Denis, à Aubervilliers, qui est une ville d’immigration de tout temps, et aujourd’hui notamment d’Afrique subsaharienne, poursuit-il. À deux pas de chez moi, il y a un collège Colbert. Colbert, c’est un des idéologues de la domination blanche… ». Ministre de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) a participé à la rédaction du Code noir. Ce texte juridique réglementant le statut des esclaves dans les colonies sucrières faisait d’eux des « biens meubles » pouvant être vendus comme des objets.

      Chez Syllepse, l’inspiration de lancer ces guides anticoloniaux est venue du sud des États-Unis, où un vaste mouvement antiraciste lutte pour le déboulonnage des statues des généraux confédérés. Et en France ? Faut-il changer les noms de rue, fondre les statues glorifiant le colonialisme ?
      À Bruxelles, vers un mémorial aux victimes de la colonisation ?

      En Belgique, un groupe de travail missionné par la Région Bruxelles-Capitale a récemment planché sur « la transformation de l’espace public colonial existant en un espace public décolonial véritablement inclusif ». Parmi ses propositions, rendues publiques en février, on trouve l’attribution de « noms de femmes et/ou de personnes de couleur liées à la colonisation belge » aux voies publiques portant actuellement le nom de figures coloniales. Le groupe d’experts a aussi proposé d’ériger un mémorial aux victimes de la colonisation à Bruxelles en lieu et place de la statue équestre du roi colon Léopold II.

      En France, l’État est beaucoup plus timide. Quand, entre 2020 et 2021, le gouvernement a fait travailler un conseil scientifique sur le projet « Portraits de France », il ne s’agissait que d’établir une liste de 318 personnalités issues des anciennes colonies ou de l’immigration dans laquelle les mairies pourront piocher si elles souhaitent diversifier les noms de leurs rues et bâtiments publics.

      Dans le Guide du Marseille colonial, l’équipe de rédaction ne prend pas ouvertement position pour telle ou telle solution de décolonisation de l’espace public. Mais elle relaye les différentes mobilisations et doléances allant dans ce sens.
      L’école Bugeaud débaptisée

      À Marseille, quelques voix demandent à ce qu’on donne le nom d’Aimé Césaire à l’actuelle rue Colbert. Mais c’est surtout sur les rues Bugeaud et Cavaignac que les énergies militantes se sont concentrées.

      Ces deux voies adjacentes sont situées dans le quartier populaire de la Belle-de-Mai. Pendant la conquête de l’Algérie, les généraux Thomas Bugeaud et Eugène Cavaignac ont développé la technique des « enfumades » : asphyxier par la fumée des tribus entières dans les grottes où elles s’étaient réfugiées. « C’est notamment pour ça que le fait de leur rendre hommage aujourd’hui encore pose vraiment problème », juge Valérie Manteau, écrivaine et membre d’un collectif mobilisé depuis 2019 pour le changement du nom de ces rues. En vain. Tractage, affichage, consultation des habitants, rien n’y a fait.

      Seule réussite : en mai 2021, l’école de la rue Bugeaud, qui portait également le nom du maréchal, a été débaptisée par la nouvelle majorité municipale issue d’une alliance des gauches. L’établissement répond désormais au nom d’Ahmed Litim, un tirailleur algérien décédé pendant les combats de la libération de Marseille, en août 1944. Mais pour les rues, rien de nouveau.
      « Il est temps de clôturer l’exposition coloniale »

      En 2020 à Paris, devant l’Assemblée nationale, la statue de Colbert a été affublée d’un tag « Négrophobie d’État ». La même année à Marseille, les statues représentant les colonies d’Asie et d’Afrique au pied de la gare Saint-Charles ont été maculées de peinture rouge. Le 8 mars dernier, une manifestation féministe s’y est arrêtée pour dénoncer leur caractère tant sexiste que raciste.

      Dans les années 1980 déjà, l’historien Philippe Joutard montrait à quel point ces statues sont problématiques [2] : « Le voyageur qui arrive à la gare Saint-Charles et descend son escalier monumental passe entre deux femmes assises chacune à la proue d’un navire.

      À droite, c’est l’allégorie de Marseille, colonie grecque ; à gauche, celle de Marseille, porte de l’Orient ; en contrebas, deux autres femmes couchées avec leurs enfants représentent les colonies d’Afrique et d’Asie. La leçon est claire : la cité phocéenne domine les territoires des deux grands continents ; le fantasme est plus évident encore : les “femmes-colonies” sont offertes, nues, presque liées, colliers autour du cou, bracelets aux bras et aux chevilles, et leurs filles elles-mêmes semblent à la disposition du conquérant ! »

      Que faire de ces statues ? Les détruire ? Les mettre au musée ? L’association Ancrages, qui travaille sur les mémoires des migrations, propose a minima d’y adjoindre des panneaux. Ceux-ci permettraient d’expliquer le contexte de production de ces sculptures, commandées pour l’exposition coloniale marseillaise de 1922. On y préciserait que ces images des populations asiatiques et africaines sont insultantes « pour les femmes et hommes d’aujourd’hui ».

      Dans une pétition diffusée sur le site Change, un collectif de féministes décoloniales va plus loin, demandant le retrait pur et simple de ces œuvres : « Ces statues artistico-historiques sont plus que des témoins passifs d’une l’époque révolue. L’histoire est un choix politique. Maintenir ces statues en place, les reblanchir, effacer très vite les graffitis anticoloniaux, c’est faire chaque jour un choix, celui de creuser encore les fractures entre celles et ceux qui font exister Marseille. » Et de conclure : « 1922-2022 : il est temps de clôturer l’exposition coloniale. 100 ans, ça suffit ! »

      https://basta.media/les-statues-le-nom-des-rues-ne-sont-pas-innocents-un-guide-pour-decoloniser

      via @odilon

  • «Come le masse intortano lo Stato, lo Stato intorta le masse. Un segno inequivocabile della metamorfosi della Cina negli ultimi trent’anni da economia pianificata a economia di mercato è la passione delle amministrazioni locali per le aste. Per esempio, si indicono aste pubbliche per ribattezzare strade, ponti, piazze, ma anche condomini e palazzoni. La società che si aggiudica l’asta con la proposta più alta avrà diritto a scegliere la nuova denominazione. Nel 2006, in una città hanno deciso di mettere all’asta i nomi delle vie di un quartiere, perciò l’amministrazione locale ha pubblicato la documentazione necessaria, non prevedendo di scatenare l’accesa contestazione della popolazione. Qualcuno ha protestato: ’Se vendete i nomi, come facciamo a ritrovare la strada?’. Un altro ha fatto del sarcasmo: ’Non finirà che abiteremo nel quartiere Fuyanjie? E da oggi sulle lettere per gli amici che inidirizzo scriveremo? Via Naobaijin?^. Il Fuyanjie è una lozione germicida, specifica per le lavande vaginali, mentre il Naobaijin è un medicale per via orale, che pare combatta l’insonnia. La cosa esilarante è che ci sono stati cittadini che hanno proposto di mettere in vendita anche il nome della città, meglio se alla Coca-Cola Company in modo tale che si sarebbe chiamata Coca-Cola City.

    L’amministrazione si è giustificata così: ’La commercializzazione delle denominazioni stradali non è che una semplice proposta e, per il momento, non siamo ancora passati alla fase di realizzazione, pertanto le preoccupazioni avanzate dai cittadini non hanno ragione di essere. Se in futuro si procederà formalmente alla sua attuazione, si agirà conformemente alla normativa vigente e le società non potranno gestire la cosa in maniera selvaggia’.
    Alla fine, sotto la pressione dell’opinione pubblica, l’asta non ha avuto un seguito, anche se i funzionari locali, ogni volta che venivano in argomento, ne parlavano molto favorevolmente, sottolineando che ormai si era nell’economia di mercato, facendo operazioni commerciali. Negli ultimi anni, ’operazione commerciale’ è l’intercalare preferito dei funzionari locali e, a volte, persino la loro leva per intortare i cittadini.»

    source: Yu Hua, La Cina in dieci parole , Feltrinelli, 2012, pp.218-219

    #Chine #commercialisation #privatisation #noms_de_rue #toponymie #enchères #économie_de_marché

  • Jack Chirac Street

    via @reka (mais il y a longtemps :-)) qui a lui-même reçu de Benjamen Barthe, avec ce commentaire : Chirac héros des Palestiniens après le « you want me to go back to my plane »

    Autour de cette citation :
    What do you want ? Me to go back to my plane and go back to France ?

    « What do you want ? Me to go back to my plane and go back to France ? » (« Qu’est-ce que vous voulez ? Que, moi, je retourne dans mon avion et que je rentre en France ? ») est l’extrait d’une apostrophe prononcée, en anglais, par Jacques Chirac, président de la République française, à des membres de la sécurité israëlienne, lors d’un voyage officiel à Jérusalem, le #22_octobre_1996.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/What_do_you_want%3F_Me_to_go_back_to_my_plane_and_go_back_to_France%3F

    #toponymie #toponymie_politique #Ramallah #Palestine #Israël #noms_de_rue #Jack_Chirac #Chirac #Jacques_Chirac

  • Au nom des femmes

    Cinq lieux emblématiques à Grenoble prennent le nom de femmes qui ont marqué l’Histoire. Cette #féminisation des noms d’espaces publics intervient dans le cadre de la politique d’#égalité femmes-hommes de la Ville. La municipalité vise 100% de nouvelles dénominations féminines.

    Le jardin #Gisèle_Halimi

    Le jardin des Vallons, qui longe la Caserne de Bonne, porte le nom de Gisèle Halimi. Tout au long de sa vie, cette députée de l’Isère (1981-1984) et ambassadrice de France à l’UNESCO puis à l’ONU (à partir de 1985) a lutté contre les violences faites aux femmes, pour l’égalité des genres, contre le racisme, le colonialisme et la mondialisation sauvage.

    Le jardin Joséphine-Baker

    Lové au creux du Muséum, le jardin des Plantes s’appelle aujourd’hui #Joséphine_Baker, en hommage à cette femme résistante et engagée contre toutes les formes de discrimination.

    Dans les années folles, cette vedette populaire de cabaret était aussi activiste au sein du mouvement Harlem et défendait l’émancipation des noir-es face à la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Militante pour l’égalité et artiste iconique, elle est la sixième femme et la première femme noire à entrer au Panthéon.

    Le parvis Madeleine-Pauliac/Escadron bleu

    Le parvis de la gare change lui aussi de nom. Médecin et résistante, #Madeleine_Pauliac a dirigé l’Escadron bleu, l’unité mobile n° 1 de la Croix-Rouge constituée de onze femmes volontaires. En 1945, 200 expéditions sanitaires ont pu ainsi être menées dans une Pologne sous domination soviétique.

    La Halle Alice-Milliat

    La Halle de tennis située avenue de la Mogne devient la Halle #Alice_Milliat. Engagée pour l’émancipation, l’égalité et l’indépendance des femmes dans le sport, elle est à l’origine des premiers Jeux Olympiques féminins en 1922.

    Elle est aussi la première femme juge pour les épreuves d’athlétisme des hommes en 1928. En 2021, une statue est inaugurée en son honneur dans le hall du siège du CIO.

    Le parc Isaure-Perier

    Un nouveau parc dans le quartier Bouchayer-Viallet va être baptisé #Isaure_Perier. Militante pour l’égalité et l’enseignement des filles, cette écrivaine féministe faisait, entre autres, partie des cinq femmes membres de la commission désignée par la Commune chargée d’organiser l’enseignement dans les écoles de filles.

    Aussi, férue d’oeuvres d’art, elle a légué sa collection, avec son mari, au musée de Grenoble en 1930.

    https://www.gre-mag.fr/actualites/nom-femmes-espace-public
    #toponymie #noms_de_rue #Grenoble #femmes #toponymie_féministe

    • ‘Free Ukraine Street’ : Russian Embassies Get Pointed New Addresses

      Officials in many European cities are giving streets, squares and intersections in front of Russian missions names with pro-Ukraine themes.

      The unassuming intersection in front of the Russian Embassy in central Oslo didn’t really have a name until Tuesday, when its local council bestowed on it a particularly pointed one: “Ukrainas Plass,” or Ukraine’s Square.

      “We wanted to make a statement that we find Russia’s actions totally unacceptable,” said Tore Walaker, a councilor for Frogner, the neighborhood where the embassy is, which has been the scene of spirited protests since the Russian invasion.

      Russian embassy staff will soon have to pass a sign identifying the area as Ukraine’s Square on their way to work, said Jens Jorgen Lie, the chairman of the Frogner borough council.

      “It’s not helping to stop the war,” he said. “But we do the little we can and must.”

      As Russian embassies have become a focus for protests in Europe and around the world against President Vladimir V. Putin, officials in some European cities are expressing their outrage at the invasion of Ukraine by trying to change street names.

      In the Lithuanian capital, Vilnius, an unnamed street leading to the Russian Embassy was officially named “Ukrainian Heroes Street” on Wednesday, according to the city’s mayor, Remigijus Simasius, who added that mail might not be delivered to the embassy if it did not use the new address. “Everyone who writes a letter to the embassy will have to think about the victims of Russian aggression and the heroes of Ukraine,” he said in a post on Facebook.

      Tirana, the Albanian capital, said it would name a street segment that is home to the Russian Embassy “Free Ukraine.” In Latvia, the Russian Embassy in Riga will now lie on “Ukraine Independence Street,” according to a local deputy mayor. And in Copenhagen, city officials will next week discuss changing the name of the street on which the Russian Embassy sits from “Kristianiagade” to “Ukrainegade.”

      In England, lawmakers have lobbied for the street address of the Russian Embassy in London to be switched to “Zelensky Avenue,” after the Ukrainian president, Volodymyr Zelensky, who vowed in an address to Britain’s House of Commons this week that he would never surrender to Russian forces. “Britain must shame Putin at every possible opportunity,” said Layla Moran, a spokeswoman on foreign affairs for the Liberal Democrats.

      The borough of Kensington and Chelsea, an affluent area that contains the Russian, Ukrainian and other embassies, said it supported the Ukrainian community, but had not yet received any official applications to change the name of the street.

      “We share the world’s anger at Putin’s assault on Ukraine and are horrified at the plight of the men, women and children caught up in the conflict,” the borough said in a statement, but added: “It is actions rather than symbolism that they desperately need now.”

      The proposals for name changes have been met with largely positive reactions from supporters of Ukraine, though some question the effectiveness of such symbolic moves. Others have said the renaming of streets should be even more extensive.

      In Oslo, Eugenia Khoroltseva, an activist with family in Ukraine and Russia who has demonstrated near what is now Ukraine’s Square since the invasion began, said of the renaming: “I fully support it on behalf of the pro-democratic Russian community living in Norway.”

      In a statement on Wednesday, the Russian Embassy in Oslo said the move would be “regarded as an anti-Russian action, whether by the government or the district authorities. Norwegians should consider this.”

      In Copenhagen, the Russian Embassy noted that its street — Kristianiagade — carried the former name of Norway’s capital, a symbol of “historical bonds and good relationships between Denmark and Norway.”

      “I think the Norwegians will understand,” said Jakob Ellemann-Jensen, a Danish lawmaker who is leading the proposal for renaming the street Ukrainegade. “I think there are many things we should do to help the Ukrainians. There is no action that is too small.”

      The inspiration, he added, came from the naming of a plaza in front the Russian Embassy in Washington after Boris Nemtsov, the Russian opposition leader and outspoken critic of Mr. Putin who was assassinated in 2015. A similar proposal to rename a square outside a Russian consulate was made by a politician last year in the town of Kirkenes, close to the Norwegian-Russian border, but was met with resistance.
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      “This is a war we will never forget and a war that the Russians should never forget,” Mr. Ellemann-Jensen said.

      https://www.nytimes.com/2022/03/10/world/europe/ukraine-russia-war-embassies-street-names.html

    • Guerre en Ukraine : à #Dnipro, des russophones font tout pour ne plus parler russe

      Dans une partie de l’Ukraine, la langue la plus couramment parlée est le russe. Mais pour de nombreux habitants, la guerre ravive un élan patriotique qui passe aussi par une réappropriation de la langue ukrainienne. Illustration à Dnipro, en plein cœur du pays.

      (...)

      Et dans cette guerre linguistique, la ville de Dnipro prend aussi sa part. "Nous avons changé les dénominations d’une trentaine de rues, confirme Mirailo Lysenko, maire adjoint en charge de l’aménagement.

      "La plupart [des rues] ont pris le nom de nos #villes_martyres et d’autres ont pris le nom d’importantes personnalités ukrainiennes, conclut Mirailo Lysenko. Les nouvelles plaques sont en train d’être fabriquées. Dans quelques semaines, le passage Moscovite va ainsi devenir #passage_Azovstal, du nom de cette usine métallurgique symbole de la résistance de #Marioupol.

      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/reportage-guerre-en-ukraine-a-dnipro-des-habitants-font-tout-pour-ne-pl

    • Russia not waging campaign against Ukraine’s culture, says diplomat

      “Russia have not launched a campaign to demolish monuments to prominent Ukrainians or rename streets, bearing their names, and have never done so,” Maria Zakharova stressed

      Russia has never sought to harm Ukraine’s #culture in any way, Russian Foreign Ministry Spokeswoman Maria Zakharova told a news briefing on Friday.

      “Who has ever tried to intentionally damage Ukraine’s cultural heritage, when and in what way?” Zakharova said. “Unlike our neighbors, we have never been prone to such behavior. We have not launched a campaign to demolish monuments to prominent Ukrainians or rename streets, bearing their names, and have never done so.”

      The EU’s accusations against Russia of damaging Ukraine’s cultural heritage cause confusion, Zakharova said. “What are you talking about? Do the people, who level such claims, know anything about our common history, about present-day reality?”

      The EU’s weapons supplies to Ukraine are in conflict with the objective to protect and restore Ukraine’s cultural heritage the bloc has been declaring, the diplomat said.

      “That’s another example of Brussels’ destructive logic: it is prepared to sacrifice basic principles of international humanitarian cooperation and politicize culture, sports, science and youth policy, while pursuing its aims or the aims imposed on it,” Zakharova said.

      https://tass.com/politics/1460203

      #monuments

  • Toponymie, Genève :
    Volte-face au Grand Conseil

    Les parlementaires ont accepté vendredi une #pétition demandant de « cesser d’opposer les hommes et les femmes » pour le baptême des rues.

    (#paywall)

    https://lecourrier.ch/2022/02/27/volte-face-au-grand-conseil
    #toponymie_politique #noms_de_rue #toponymie #toponymie_féministe #féminisme #re-nomination #repabtisation #Suisse #Genève

    –-

    ajouté à ce fil de discussion :
    Les rues genevoises en voie de #féminisation
    https://seenthis.net/messages/787572

  • #Toponym’Elles : Montréal au féminin

    La #banque_de_noms Toponym’Elles a été créée pour que les femmes soient mieux représentées dans les noms des rues, des parcs et autres lieux publics. Découvrez les origines de cette banque et voyez comment proposer un nom.

    https://montreal.ca/articles/toponymelles-montreal-au-feminin-21267

    #toponymie #toponymie_politique #femmes #toponymie_féministe #noms_de_rue #femmes #Montréal

    ping @cede

  • "La France a débaptisé des noms de collabos, pourquoi pas celles qui portent des noms de #négriers ? "

    En marge des manifestations contre le racisme, après la mort de Georges Floyd, des statues de négriers sont déboulonnées aux États Unis, au Royaume Uni,en Belgique. Et en France, qu’en est–il du passé négrier de certains grands ports de la façade atlantique ? Pourquoi certaines rues n’ont jamais été débaptisées ?

    https://www.franceinter.fr/la-france-a-debaptise-les-rues-portant-le-nom-de-collabos-pourquoi-pas-c

    –-> ça date de 2020, pour archivage

    #toponymie #toponymie_politique #France #débaptisation #noms_de_rue #traite #traite_négrière

    ping @cede

  • Dr #Juliet_Henderson on ’Decolonising #Florence_Park Street Names’

    Florence Park: Imperial Relic or Vibrant Community?

    A few of us in Florence Park are keenly aware of those local street names bearing the names of military men with brutal histories in the British colonies, who worked for the #East_India_Company. With the goal of ‘decolonising’ our area we have started work on a project intended to a) raise awareness about the colonial histories these names incarnate and b) contrast it with the real, vibrant history of our local community which dates back to the 1930s. As a first step to achieving this we plan to place local history community boards in different streets that present the contrasting historical perspectives. We hope this will prompt engagement from the wider community in ongoing plans.

    https://oxfordandempire.web.ox.ac.uk/dr-juliet-henderson-decolonising-florence-park-street-name
    #toponymie #toponymie_politique #UK #Angleterre #noms_de_rue #colonialisme #colonisation #décolonial
    #son #podcast

    ping @cede

    • What’s in a Street Name?

      I recently had a weekend away in a village near Bath, Freshford, where street names are engagingly straightforward: The Hill, Station Road, Church Lane. A pleasing Bauhaus balance between form and function (or location). They contrast starkly with certain street names in Florence Park, the area of Oxford where I live. The same neat letters on rectangles distinguishing one road from another, but far more complex histories leaking out from the uppercase letters.

      For example, Campbell Road, Lytton Road, Cornwallis Road, Clive Road. Ring any bells? The men with these names were all employees of the East India Company, a private company that stripped India of its assets and was the world’s largest opium trader. The men were also key players in British rule in India – a rule that produced 35 million deaths from war and famine.

      How and why their names came to be used for our estate (built in the 1930s) is difficult to ascertain with any accuracy. What matters for this piece is that last year four members of our Florence Park Black Lives Matter protest group were prompted to bear witness to the colonial history and cruelty the names represented. We sought to generate awareness of the colonial history embedded in these names by contrasting that history with the real, ongoing local history and voices of our area.

      This approach was chosen because we felt that trying to change the street names could upset many who have lived in the area for years.

      To date, we have produced a 5-minute podcast for OxEmp (Oxford and Empire Network), ‘Decolonising Florence Park Street Names’, and have erected some posterboards in relevant streets (see picture). In these first steps to move ‘our homes’ away from the crack of the slave-master’s whip and a predetermined hierarchy that places ‘great white men’ at the centre of history, we have been met with smiles and appreciation from those in our diverse community who stop to take the time to read the boards. Many reach out to share their thoughts and stories if we’re in our front gardens to chat, and some come to knock on our doors to find us. A conversation is beginning.

      https://brooksidepress.org/quaker/wp-content/uploads/2021/05/Screen-Shot-2021-05-30-at-12.30.46-PM-1024x785.png

      To continue this, we plan to produce leaflets and more boards challenging the idea our community accepts the harmful legacies of colonialism.

      We also plan to organise ongoing events that consider the part colonialism still plays in wider society and local communities, and how we can address this.

      ‘What’s in a name? That which we call a street by any other name would smell more sweet’. With apologies to the Bard.

      https://brooksidepress.org/quaker/june-2021/whats-in-a-street-name

  • Faisons vivre La commune de Paris en Isère !

    Le collectif grenoblois 150 ans de la Commune de Paris démarre ses actions pour le cent cinquantenaire avec le lancement d’une #pétition pour débaptiser la #rue_Thiers à #Grenoble.

    Du 18 mars au 25 mai conférences, débats, exposition, rencontres…

    Le collectif s’est mis en place pour proposer et accueillir des événements sur le thème de la Commune de Paris. Ce collectif se veut porteur d’une #mémoire et d’une histoire vivante de La Commune, formidable expérience d’émancipation sociale et politique dans bien des domaines : rôle des femmes, lois sociales, démocratie, internationalisme, etc…

    Ce collectif est en lien avec l’association parisienne « #Faisons_vivre_la_Commune » qui organise un événement important sur Paris de mars à mai 2021. Cette célébration sera tournée vers un large public. Elle abordera les aspects historiques, les héritages.

    Notre démarche sera de soutenir et d’accompagner le maximum d’initiatives sur le département de l’Isère, dans la diversité et la pluralité.

    Notre objectif sera de mieux faire connaître cette riche expérience sociale et politique toujours inspirante et énergisante pour mener à bien les combats émancipateurs d’aujourd’hui.

    Ce collectif est composé de : Antigone, Lançeurs de Tuiles, LDH, NPA38, PCF, PAG38, PEPS, Solidaires, STEP-ADAEP, UCL

    Programme :

    https://faisonsvivrelacommune.org/evenement/debaptisons-la-rue-thiers-a-grenoble

    #toponymie #toponymie_politique #débaptisation #Thiers #noms_de_rue

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  • Une nouvelle chaire UNESCO en #toponymie_inclusive

    Une équipe internationale, dirigée par l’UNIGE, va travailler sur les questions de #nominations_des_lieux à l’échelle mondiale, en se penchant notamment sur les questions de #genre, de visibilité des #minorités et de #développement_durable.

    Comment les lieux sont-ils nommés dans le monde ? Par qui ? Avec quels enjeux politiques, culturels, sociaux, mémoriels ? Pour répondre à ces questions, une nouvelle chaire UNESCO en toponymie inclusive voit le jour à l’Université de Genève (UNIGE) : « #Dénommer_le_Monde ». Les objectifs ? Rendre visible cette problématique –qui prend actuellement de plus en plus d’ampleur–, en expliquer les mécanismes, créer un espace de dialogue entre les académiques, la société civile et les opérateurs publics et privés, et inventorier de bonnes pratiques et recommandations en la matière. En effet, de ce qui semble n’être qu’une sous-branche de la linguistique découlent de nombreuses problématiques comme la question du genre, la visibilité des minorités, les #langues et #savoirs_autochtones et le rapport à la #colonisation. Durant les quatre prochaines années, l’UNIGE initiera un fonctionnement en Réseaux de partenaires autour de cette chaire, particulièrement avec l’Afrique et l’Europe pour les réseaux académiques, et avec des organisations internationales.

    La toponymie classique est l’étude de l’origine des noms de lieux et de leur évolution à travers le temps. « La toponymie permet la reconstitution archéologique du peuplement et du rapport à l’environnement dans le passé, précise Frédéric Giraut, professeur à la Faculté des sciences de la société de l’UNIGE et directeur de la chaire UNESCO en toponymie inclusive. Encore récemment, des archéologues allemands ont découvert un indicateur de lieu en haute Égypte, qui date de 4000 ans AV.-JC ! »

    Des enjeux de genre et de visibilité des minorités

    Toutefois la toponymie n’est pas que la simple explication et utilisation des #noms_de_lieux. Des enjeux importants découlent de l’étude de sa production contemporaine qui détermine la #visibilité de certaines #mémoires et symboliques dans l’#espace_public, la #signalétique, la #cartographie et les #adresses. « On parle de toponymie inclusive, car la question du genre, de par la sous-représentation des femmes dans le marquage de l’espace public, est patente, tout comme celle des minorités peut l’être dans le marquage de l’espace en général, que cela soit en Occident ou dans les pays au passé colonial », relève Frédéric Giraut. Les recherches menées par les collaborateurs/trices de la chaire UNESCO vont donc s’axer sur la représentation des différentes mémoires, des cultures, des visions du social et de l’espace en favorisant le débat entre les académiques, la société civile et les opérateurs via l’organisation de forums. « Nous allons également traiter les questions de #commémorations et de revendications controversées en analysant les termes des débats, dans leurs dimensions historiques, sociales et éthiques », annonce le chercheur genevois. La chaire va donc s’intéresser aux questions liées aux #mémoires_collectives et à leurs contradictions éventuelles. Dans quelles conditions le nom est-il consensuel ou conflictuel ? Différentes mémoires peuvent-elles être présentes simultanément et comment ? Ces questions se retrouvent dans des contextes et à des échelles très différentes, et relèvent du choix et de la reconnaissance des langues et des références historiques, culturelles et politiques.

    #Toponymie_officielle contre #toponymie_vernaculaire

    Autre problématique soulevée par la chaire UNESCO en toponymie inclusive : l’#adressage. « Dans les pays dits en développement, principalement, des quartiers entiers de villes sont construits indépendamment d’une autorité officielle, qui tente a posteriori d’organiser ces ‘villes informelles’ par un système de repérage fondé sur les numérotations de parcelles et de noms de rues », explique Frédéric Giraut. Mais cette logique se heurte à une organisation vernaculaire qui elle, emploie ses propres noms de repères vécus dans la vie de tous les jours, créant des tensions entre les politiques publiques et les habitant-es des quartiers et multipliant les systèmes antagoniques.

    De manière plus générale, s’interroger sur les politiques officielles sera l’occasion d’analyser quels noms sont retenus et pourquoi, notamment vis-à-vis de la #marchandisation de certains noms de lieux, vendu ou loué, ou du #marketing_territorial. Il s’agit d’aller de l’observation du processus contemporain de la nomination à l’analyse rétrospective grâce à des sources de nature diverses qui relèvent de la cartographie, des archives, de la presse ou des systèmes d’information géographique.

    Le glissement de la toponymie cartographiée du public au privé

    Qui dit toponymie, dit cartographie. « Assurée par les autorités étatiques, d’abord militaires puis civiles, la cartographie de détails a vu des acteurs privés, comme le géant Google ou les entreprises de #GPS embarqués, s’instaurer comme références majeures pour les utilisateurs », relève Frédéric Giraut. A cela s’ajoute la cartographie participative, qui permet à tout un chacun de contribuer à la cartographie de détail du monde, notamment grâce à OpenStreetMap. Ces différents #systèmes_d’information_géographique constituent autant de cartographies du monde, parfois en contradiction. « L’intérêt de ces cartes ‘non-officielles’, mais dont les usages sont généralisés, est qu’elles permettent de faire jaillir des #quartiers_informels, invisibles sur les cartes étatiques, promouvant des toponymies vernaculaires et alternatives », s’enthousiasme le géographe.

    Un partenariat international

    Pour traiter ces problématiques, un consortium académique sera mobilisé en démarrant par la formalisation d’un réseau existant à deux échelles : mondiale d’une part, en fédérant les spécialistes et leurs équipes situés sur tous les continents ainsi que les Organisations internationales intéressées, et africaine d’autre part, avec le lancement d’un observatoire de la néotoponymie africaine (soit la nomination de nouveaux objets géographiques) qui inclut une plate-forme d’échanges avec les praticien-nes et les expert-es. Le programme de la chaire comportera également la réalisation d’un manuel double édition français et anglais et d’un cours en ligne intitulé “Dénommer le Monde”.

    Le choix de la candidature de l’UNIGE pour une nouvelle chaire UNESCO a pour but de valider l’affirmation de ce champ émergent, dont les thématiques culturelles, patrimoniales et de développement sont en adéquation avec les thèmes fondateurs de l’organisation internationale. De même, les orientations de la chaire sont en adéquation avec plusieurs des priorités de l’UNESCO, notamment les questions de genre, le partenariat académique et technique Nord-Sud, particulièrement avec l’Afrique, et enfin la prise en compte des aspects culturels, notamment les savoirs autochtones et vernaculaires, dans les initiatives de développement durable.

    https://www.unige.ch/communication/communiques/2021/une-nouvelle-chaire-unesco-en-toponymie-inclusive
    #toponymie #chaire_UNESCO #université_de_Genève #toponymie_politique

    ping @cede

  • Mujeres en las calles de Córdoba

    En el año 1999, un grupo de profesionales que desarrollaban su trabajo en Córdoba, en su mayoría mujeres, y representantes de colectivos, se reunieron para llevar a cabo una propuesta de denominación de veinte calles con nombres de mujeres con ánimo de hacerlas visibles y rendirles homenaje en el callejero de nuestra ciudad.

    A lo largo de estos veinte años, el Colectivo con Nombre de Mujer, que posteriormente se integró como grupo de trabajo de la Asociación Lola Castilla, no sólo ha elevado sus propias propuestas, sino que ha impulsado y asesorado en relación a 80 vías de nuestra nuestra ciudad que llevan nombres de mujeres.

    El Departamento de Mujer e Igualdad del Ayuntamiento de Córdoba en respuesta a la demanda por parte del Centro de Profesorado de Córdoba para continuar con una iniciativa surgida en el curso escolar 2009-2010 de realizar rutas guiadas con perspectiva de género, decide apoyar este proyecto para que no se quede sólo en el ámbito de la enseñanza reglada, sino que pase al imaginario colectivo y llegue así a toda la ciudadanía.

    Así, con el recientemente aprobado II Plan transversal de Igualdad de Género, se quiere dar continuidad a algunas líneas de trabajo transversales ya iniciadas, siguiendo así con una de las líneas de acción del mencionado plan, que es la de creación de referentes en la historia viva de la ciudad, visibilizando las vidas, talentos, trabajos y aportaciones de las mujeres como protagonistas en la producción de conocimiento.

    Se trata de un proyecto cultural y educativo que organiza rutas urbanas para reflexionar, desde la perspectiva de género y los estereotipos, sobre el papel de la mujer en la sociedad. No se trata de destacar más a mujeres que hombres, sino mujeres que, destacando en los mismos ámbitos, no han recibido el mismo reconocimiento o han quedado olvidadas. Pretendemos descubrir y visibilizar a mujeres, relevantes o anónimas, de la localidad o del entorno, que hayan destacado por sus aportaciones en los distintos campos del conocimiento y del saber, o por su contribución en materia de igualdad, o por su historia de vida y compromiso social, en este caso, a través del callejero como vía de saber más de las mujeres que aparecen en él porque tienen una calle, y las mujeres que no están pero deberían estar.


    http://mujerescallescordoba.es
    #Cordoba #Espagne #toponymie #toponymie_féministe #femmes #noms_de_rue #itinéraires

  • "Son 30.000" is the new name of one of the internal streets of the former #Esma
    https://then24.com/wp-content/uploads/2021/08/1630378701_quotSon-30000quot-is-the-new-name-of-one-of-the.JPG

    “Where is my brother Santi…?”, The question, in the tone of a lament made into a song by Germán Maldonado, sounds from the loudspeakers announcing an emotional day: on the former Esma’s property, in front of the Our Children House, La Vida y La Esperanza, the Mothers of Plaza de Mayo Línea Fundadora pay tribute to their daughters and sons, on the International Day of Detained and Disappeared Persons

    In a day where one feels “the joy of being able to continue the fight”, as they say; after months of sanitary isolation; the place is revitalized. The purpose of the meeting is to rename one of the internal streets of the Site of Memory –which still keep their military names-, with the slogan: “There are 30,000”. Also, vindicate “the political militancy of their children” as “a legacy for the young generations,” explains Lita Boitano, at the beginning of the act, together with Taty Almeida.

    “This is a meeting with dear people who have memory”, Taty announces, before thanking the support of those who had met there “for the first time in a long time.” Along with the Mothers, there are representatives of Sons, Grandmothers, Relatives of the Detained and Disappeared, and survivors of the concentration camps of State terrorism. Taty thanked the Secretary for Human Rights, Horacio Pietragalla; the Minister of Education, Nicolás Trotta; to Victoria Montenegro and Alejandro Amor – candidates of the Frente de Todos -, to the trade unionists who are here and to those who sent their support ”. Hugo Yasky and Sergio Palazzo were present. That of the CGT co-secretary Héctor Daer was one of the adhesions.

    It was 15 o’clock, and under a sun that was already announcing spring, when the dialogue between Taty and Lita began, along with Fátima Cabrera, a “survivor” who today coordinates the School of Popular Music of the Our Children House. In virtual form, other Mothers were connected to the day that was broadcast on the YouTube channel of the Casa Nuestro Hijos: Enriqueta Maroni, Hayde Gastelu, Vera Jarach, Nora Cortiñas, Carmen Lareu, Sara Russ and Clara Weinstein.

    The School of Music turns ten years old, and that was another reason to celebrate: “that we are here, despite the canes and wheelchairs, ‘the crazy women’ are still standing, we are here”, described Taty. And the first applause of the afternoon was heard.

    The day began at noon with the creation of a large external mural, and an open radio. Adela Antokoletz – Daniel’s sister, kidnapped in 1976 – explained the origin of the commemorative date there. The organization of associations of Relatives of Latin America -FEDEFAM-, instituted it “in homage to Marta Vásquez” recalls. Marta Vásquez was president of Madres Línea Fundadora, and had an active militancy due to the incorporation of the crime of forced disappearance into international agreements. That FEDEFAM convention in his memory “was so powerful that organizations such as the OAS and the UN took it” and made it universal. Adela affirms: “it is a contribution to the strengthening of the world conscience about the crime against humanity that means the practice of the forced disappearance of persons”.

    Today, in many parts of the world the date is commemorated. And in Argentina, it has particular characteristics. “Renaming this street with the slogan ‘They are 30,000’ is a tribute, but it also seeks to counteract the denial that unfortunately continues to exist in our society,” says Fátima Cabrera. The plan indicates that this will be the first change that the streets of the property will receive, as part of a proposal that will modify all the names, in the medium term.

    “During the macrismo, those who governed us, descended from many of the names that we still see in these streets,” said Horacio Pietragalla, “and for that plot of royal power, the memory of the 30,000 was not on the agenda.” In the battle of the senses on which the everyday is built, “rescuing and filling ourselves with the mystique of our 30,000 is part of the task,” later Pietragalla emphasized, invited by the Mothers to the conversation that interspersed music and videos, with precise words, and convictions. sustained. “This is what can lead us to a more just, supportive and sovereign country” emphasized at the end of his speech, the Secretary of Human Rights of the Nation.

    Grandma Buscaita Roa, took the microphone and agreed: “At some point better times will come, you have to work for that, all the time,” he said. Her white scarf gleamed crowning her petite figure. The music played again when the mid-afternoon called to discover the plaque that will indicate from now on, the new designation of the street that passes in front of the Our Children House.

    Until today he referred to the sailor Hipólito Bouchard, French by origin, nationalized Argentine. Now it is called: “There are 30,000”. This is indicated by the plaque discovered by Taty Almeyda, along with Pietragalla, Nicolás Trotta, Hugo Yasky, Sergio Palazzo, Fátima Cabrera and Mabel Careaga, daughter of Esther Ballestrino de Carega, one of the Mothers arrested and disappeared in the Church of the Holy Cross. The beginning of the closing was in charge of Ignacio Copani: “I haven’t played for 18 months,” the musician explained, “and it seemed like a very good opportunity to return, to do so while accompanying this event, of hope and memory.”
    Memory, truth and justice

    “The marches of March 24 are missed” was heard more than once, among Human Rights activists, at this event. “There have already been two years where we could not go,” reinforces Charly Pisoni, a reference for HIJOS, when he explains the joy of many to be at the former ESMA. “It is a special day because the date is installed throughout the world, and calls for new challenges” he defines. And he elaborates: “The process of memory, truth and justice has not been concluded, and we understand that forced disappearance continues in Argentina. We had to do acts and marches for the body of Santiago Maldonado to appear. And what happened to Facundo Astudillo Castro is still being investigated. The democratization of the Security Forces is pending. And for example, do not shoot, before giving the voice of stop -graphic-. This means looking to the future, and consolidating our democracy ”, he synthesizes before the consultation of Page 12.

    https://then24.com/2021/08/30/son-30-000-is-the-new-name-of-one-of-the-internal-streets-of-the-former-esma
    #toponymie #toponymie_politique #noms_de_rue #desaparecidos #disparus #Argentine #mémoire #Madres_de_Plaza_de_Mayo #Son_30000 #Buenos_Aires

  • La Ville veut féminiser 14 nouvelles rues

    Les autorités de la Ville de #Genève déposeront en septembre un nouveau dossier auprès de la Commission cantonale de nomenclature pour féminiser des rues et emplacements sur le territoire municipal.

    https://lecourrier.ch/2021/08/23/la-ville-veut-feminiser-14-nouvelles-rues

    (#paywall)

    #toponymie_politique #noms_de_rue #toponymie #toponymie_féministe #résistance #féminisme #re-nomination #repabtisation #action_toponymique #Suisse

    –-

    –—

    Ajouté à ce fil de discussion sur la #féminisation des noms de rue à #Genève :
    https://seenthis.net/messages/787572

  • Ces Indiens qui changent de nom pour cacher leur caste | Bombay Darling
    https://blog.courrierinternational.com/bombay-darling/2021/06/21/ces-indiens-qui-changent-de-nom-pour-masquer-leur-caste

    Dans mon billet précédent, je vous expliquais comment la plupart des #noms_de_famille indiens correspondent à une #caste donnée. Aujourd’hui, ce n’est plus vrai dans tout le pays, car en Inde du Sud, beaucoup de gens ont abandonné leur nom de caste. Sous l’influence du mouvement dravidien, une mobilisation sociale et politique visant à lutter contre les préjugés de castes et la surreprésentation des brahmanes dans les emplois publics, dans la première moitié du 20ème siècle, de nombreux Indiens du Sud ont commencé à utiliser le prénom de leur père, additionné ou non de leur lieu de naissance ou d’origine, comme marqueur de leur identité.

    #Inde

  • Tallying the Casualties from Ten Days of Bombardment
    May 22, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/tallying-the-casualties-from-ten-days-of-bombardment

    Rahaf Mohammad Al-Masri

    The IMEMC has been trying to keep track of all of the Palestinians and Israelis killed from May 10th to 20th during the massive bombardment of Gaza.

    Here is the list of casualties we have thus far – and this will be added to as we find more names and ages (5/10 – 5/15 are more comprehensive, we are still adding more names to 5/16 – 20).

    (...)

    #Palestine_assassinée #noms_victimes

  • Extensive Israeli Bombing On Gaza, Dozens Of Casualties
    First Published on: May 17, 2021, at 23:01– – IMEMC News
    https://imemc.org/article/extensive-israeli-bombing-on-gaza-dozens-of-casualties

    The Israeli army fired at night and during the day Monday, hundreds of missiles, and shells into many parts of the Gaza Strip, hitting many buildings, public facilities, roads, and infrastructure, in addition to many homes, residential and commercial towers, killing dozens of Palestinians and injuring more.

    Media sources in Gaza said many of the slain Palestinians are families that were killed by Israeli missiles targeting their homes or apartment buildings. At least twelve additional Palestinians, including children and women, were killed in the latest wave of Israeli aggression.

    In addition, the army assassinated a senior political leader of the Islamic Jihad, identified as Husam Abu Harbeed, after firing a missile at his home near Abu Haseera Junction, west of Gaza city, in addition to killing two other Palestinian, and wounding three, after firing a missile at their car in the same area.

    Medical sources said another Palestinian, identified as Yahia Mansour Ghaben, died from serious wounds he suffered, two days ago, during the extensive Israeli bombing of Gaza city.

    At least one Palestinian from the Abu Jalhoum family was killed and many others were injured by Israeli missiles, west of the al-Amoudi area, in northern Gaza.

    In Khan Younis, in the southern part of the Gaza Strip, an Israeli drone fired a missile at Palestinians, east of the city, killing one, identified as Ahmad Arafat, and wounding several others.

    The army also fired missiles into the Tal Za’tar neighborhood, in northern Gaza, killing at least one Palestinian and wounding several others.

    In Deir al-Balah, in central Gaza, the army fired artillery shells at homes and streets, killing many Palestinians, including children, in addition to killing Aa’ed Masoud, 24, in the al-Qasayeb neighborhood in Jabalia, in northern Gaza.

    In Beit Lahia, in northern Gaza, the soldiers bombarded a home for the al-Masri family, wounding at least five Palestinians, including four children, in addition to causing a serious injury to one Palestinian in Wadi as-Salqa area, south of Deir al-Balah.

    The army targeted infrastructure, residential and commercial towers including those used by Palestinian and international media agencies, medical centers, many schools, and mosques, in addition to various buildings along the Gaza Strip.

    On Monday evening, a child was killed, and dozens were injured, after the army fired missiles at a residential tower in the al-Wehda Street, in Gaza city.

    The army also fired a missile at a residential tower in the Remal neighborhood in Gaza, killing one child and wounding more than 10 Palestinians. The attack caused serious damage to the building and nearby colic, wounding many patients.

    It took place just a few meters away from where the army killing more than 40 Palestinians, and injuring dozens, on Sunday at dawn.

    Before the latest Israeli escalation, the Health Ministry in Gaza said Israeli missiles and shells have led to the death of 212 Palestinians, including 61 children, 36 women, and 16 elderly, in addition to wounding more than 1400, including dozens of women and children, many of them in serious conditions.

    Many Palestinians remain buried under the rubble of bombarded homes, residential towers, and other facilities, and are presumed dead, amidst constant efforts to locate them in the hope of finding some who are still alive.

    May 18, 2021
    Update:
    1. Ahmad Khalil al-Louh, 32, killed by drone missiles, Sabra neighborhood – Gaza city.
    2. Ziad Abu Dayer, killed in his home in the Shawwa Building, al-Wihda – Gaza city.
    3. Rafif Ziad Abu Dyar, 11, killed in his home in the Shawwa Building, al-Wihda – Gaza city.
    4. Ziad Abu Dyar, (Rafif’s father).
    5. Mohammad Abu al-‘Oun, Beit Lahia.
    6. Ahmad Ziad Sabah, 28, Beit Lahia.
    7. Mohammad Husam Abu Sam’aan, assassinated in a car in Tal al-Hawa – Gaza.
    8. Mohammad Jamal Abu Samaan, 27, assassinated in a car in Tal al-Hawa – Gaza.
    9. Ali Waleed Breis, 31, assassinated in a car in Tal al-Hawa – Gaza.
    10. Husam Abu Harbeed, killed by an Israeli missile in his home near Abu Haseera Junction, Gaza city.
    11. Yahia Mansour Ghaben, died of serious wounds suffered two days earlier in Beit Lahia.
    12. Ahmad Fayez Arafat, was killed by missile from Israeli drone in Abasan – Khan Younis.

    #Palestine_assassinée #noms_victimes

  • 26 Killed in Israeli Airstrikes on al-Wihda Street; 5 of Them Children
    May 16, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-missiles-kills-seven-family-members-including-five-children-in-gaza

    Update: Local media in Gaza have reported that the death count from the Israeli airstrikes on al-Wihda Street in al-Rimal neighborhood in Gaza City before dawn on Sunday has reached 26, at least five of whom are children.

    The missile strikes killed 13 members of the al-Kulk family, ranging in age from 1 to 85, as they huddled in their homes in terror while the Israeli airstrikes continued throughout the night. Local Palestinians have reported hearing as many as 150 Israeli bombs during the course of the night.

    One of the families wiped out by an Israeli missile Sunday morning was that of Riyad Hasan IshKinatna, who was pulled out of the rubble Sunday morning by rescue crews, barely alive, only to be told when he reached the hospital that his wife and five children were all killed in the Israeli attack.

    Also killed in the barrage of airstrikes on al-Wihda Street was Dr. Mo’in Ahmad al-Aloul, a neurologist and brain specialist.

    The search is still going on for missing persons.

    These are the names known so far:
    1. Abdul Hamid Fawaz Al-Kulk, 22 years old
    2. Amin Mohammad Al-Kulk, 85 years old
    3. Mohammad Awni Al-Kulk, 17 years old
    4. Ayat Ibrahim Al-Kulk, 19 years old
    5. Ahmed Shukri Al-Kulk, 17 years old
    6. Reham Fawaz Al-Kulk, 30 years old
    7. Fawaz Shukri Al-Kulk, 55 years old
    8. Rawan Alaa Abu Al-Awf, 19 years old
    9. Dima Rami Al-Franji, 16 years old
    10. Dr. Mo’in Ahmad Al-Aloul, 66 years old
    11. Luay Mohammad Oudeh, 54 years old
    12. Hazem Adel Al-Qama, 48 years old
    13. Dr. Ayman Abu Al-Auf, 50 years old
    14. Amal Jamil Al-Kulk, 34 years old
    15. Sameh Fawaz Al-Kulk, 28 years old
    16. Saadia Youssef Al-Kulk, 28 years old
    17. Izzat Moeen Al-Kulk, 44 years old
    18. Adham Ezzat Al-Kulk, 3 years old
    19. Qusay Sameh Al-Kulk, 1 year old.

    Below this article is a comprehensive list of the names of the killed who have been identified thus far in the Israeli escalation that began on Monday May 10th.

    Updated from: Israeli Missiles Kill Seven Family Members, Including Five Children, In Gaza

    May 16, 2021 at 08:58

    Israeli missiles killed, on Sunday at dawn, seven family members, including a mother and her five children, in their apartment in the al-Wihda Street, in the Remal neighborhood, in Gaza city.

    Update: Darwish Mohammad Yazouri, 61, was killed in his home due to the Israeli bombing of Khan Younis, in the southern part of the Gaza Strip.

    Media sources said the army fired a missile into the apartment of Riyad Hasan IshKinatna, killing his wife and five children. Riyad was later found under the rubble and was rushed to a hospital in Gaza.

    The family is the second to be obliterated by Israeli missiles in less than 24 hours, after the army killed ten members of the Abu Hatab family, after firing missiles at their homes in the Shati refugee camp; only a baby, five months of age, survived the attack.

    Also on Saturday night, the Israeli Airforce fired missiles at homes in the al-Wihda Street, killing Dr. Moin Ahmad al-Aloul, a neurologist and brain specialist, along with his wife and five children.

    They added that the Israeli airforce and the navy fired many missiles into Gaza, targeting the homes, several buildings, and residential towers in various parts of Gaza.

    The Israeli strikes also caused serious damage to many homes, structures, residential towers, and caused a power blackout in the Rimal neighborhood.

    In a statement, the Health Ministry in Gaza said rescue teams and residents managed to find five children alive under the rubble of a bombarded home in Gaza, after the army fired missiles at homes and buildings in Gaza city, instantly killing two and wounding 25 others.

    It added that, since many Palestinians are still missing, buried under the rubble, the number of slain Palestinians is likely to increase.

    It is worth mentioning that the Israeli army fired at least twenty missiles into several parts of Gaza city, especially in the neighborhoods in Remal, Tal al-Hawa, Sheikh Ejleen, Saraya Junction, and other areas.

    The army also carried out more than 50 strikes within just a few minutes targeting the Remal neighborhood, al-Wihda Street, Palestine Stadium, in addition to the western and southern areas of Gaza city.

    Many Palestinian families fled their homes to seek Shelter in the Shifa Medical Center which also reported many deaths and dozens of injuries after the army bombed homes in al-Wihda Street and added that many Palestinians are buried under the rubble.

    The Israeli army also killed at least two Palestinians and injured three others in an area, east of Jabalia, in northern Gaza.

    On Saturday, the army killed Sa’id Abu Ghalyoun, 30, after firing a missile at a car, north of Gaza city.

    Furthermore, many warehouses, and storage rooms, were also bombed by Israel in the at-Atatra area, northwest of Beit Lahia, in northern Gaza, after the army fired missiles at them, on Saturday evening.

    Most of them contain plastic products, agricultural supplies, and tools, causing an intense and spreading fire in them and surrounding buildings.

    ————–

    List of casualties:

    5/16

    Gaza:

    26 killed in the bombing of al-Wihda Street in al-Rimal, which is the governmental district of Gaza City

    1- Riyad Hasan IshKinatna, and her five children
    2-Abdul Hamid Fawaz Al-Kulk, 22 years old
    3-Amin Mohammad Al-Kulk, 85 years old
    4-Mohammad Awni Al-Kulk, 17 years old
    5-Ayat Ibrahim Al-Kulk, 19 years old
    6-Ahmad Shukri Al-Kulk, 17 years old
    7-Reham Fawaz Al-Kulk, 30 years old
    8-Fawaz Shukri Al-Kulk, 55 years old
    9-Rawan Alaa Abu Al-Awf, 19 years old
    10-Dima Rami Al-Franji, 16 years old
    11- Dr. Mo’in Ahmad Al-Aloul, 66 years old – a neurologist and brain specialist
    12- Luay Mohammad Oudeh, 54 years old
    13- Hazem Adel Al-Qama, 48 years old
    14-Dr. Ayman Abu Al-Auf, 50 years old
    15- Amal Jamil Al-Kulk, 34 years old
    16- Sameh Fawaz Al-Kulk, 28 years old
    17- Saadia Youssef Al-Kulk, 28 years old
    18- Izzat Moeen Al-Kulk, 44 years old
    19- Adham Ezzat Al-Kulk, 3 years old
    20- Qusay Sameh Al-Kulk, 1 year old.

    5/15

    1- Maha Mohammad Abd al-Aal al-Hadidi (Abu Hatab), and her children :
    2- Suhaib Muhammad al-Hadidi (14 years),
    3-Yahya Mohammad al-Hadidi (11 years),
    4- Abd al-Rahman Mohammad al-Hadidi (8 years)
    5- and Osama Mohammad al-Hadidi (6 years)

    West Bank:

    1-Hussein Atiya at-Teety, 26, from the al-Fawwar refugee camp. Killed in Hebron
    2-Yasin Hasan Yassin Hamad, 26, from Saida town, north of Tulkarem.

    Israel:

    50 year old man, Ramat Gan. Killed by rocket that struck his apartment.

    5/14 (44 killed)

    Gaza

    1-Mohammad Khaled at-Tawashi, 27, was killed in an Israeli bombardment in Deir al-Balah.
    2-Mohammad Ibrahim Mohammad Amen, 51, was killed by Israeli missiles that struck his home in Beit Lahia, in northern Gaza.
    3-Lina Mohammad Mahmoud al-Omar, 13, was killed by Israeli missiles that struck her home in the al-Boreij refugee camp, in central Gaza.
    4-Manar Khader Ahmad Issa al-Omar, 39, was killed by Israeli missiles that struck her home in the al-Boreij refugee camp, in central Gaza.
    5-Faiza Ahmad Mohmmad al-Omar, 45, was killed by Israeli missiles that struck her home in the al-Boreij refugee camp, in central Gaza.
    6-Mustafa Hasan Ahmad al-Abed al-Omar, 35, was killed by Israeli missiles that struck his home in Tal al-Hawa, in Gaza city.
    7-Lamia’ Hasan Mohammad Attar, 27, was killed by Israeli missiles that struck her home in Beit Lahia, in northern Gaza.
    8-Wala’ Mohammad Ibrahim Amen, 24, was killed by Israeli missiles that struck her home in Beit Lahia, in northern Gaza.
    9-Warda Mohammad Ibrahim Amen, 22, was killed by Israeli missiles that struck her home in Beit Lahia, in northern Gaza.
    10-Hadeel Mohammad Ibrahim Amen, 18, was killed by Israeli missiles that struck her home in Beit Lahia, in northern Gaza.
    11-Siham Yousef Mohammad Rantisi, 66, was killed by Israeli missiles that struck her home in the al-Jneina neighborhood in Rafah.
    12-Shaima’ Diab Mohammad Rantisi, 21, was killed by Israeli missiles that struck her home in the al-Jneina neighborhood in Rafah.
    13-Ibrahim Mohammad Ibrahim Rantisi, 2, was killed by Israeli missiles that struck his family’s home in the al-Jneina neighborhood in Rafah.
    14-Raed Ibrahim Khamis Rantisi, 29, was killed by Israeli missiles that struck her home in the al-Jneina neighborhood in Rafah.
    15-Kholoud Fuad Farhan Zamily, 27, was killed by Israeli missiles that struck her home in the at-Tannour neighborhood in Rafah.
    16-Bothaina Mahmoud Obeid, 7, who was killed when shrapnel of an Israeli missile struck her in the head when the army fired missiles near her family’s home.
    17-They added that two young men, in their twenties, were killed by a missile fired by an Israeli military drone east of Jabalia, in northern Gaza. The attack also caused many injuries.
    18-Another young man, in his twenties, was killed, and one was seriously injured, when an Israeli drone fired a missile into an area east of Abasan town, east of Khan Younis.
    19-A child, identified as Mahmoud Hamed Hasan Talba, 13,
    20-in addition to Abdul-Rahman Estbeita, 34, were killed when the army bombarded homes in the Zeitoun neighborhood in Gaza city.
    21-The Israeli missiles also killed a child, identified as Ahmad Rami Mahmoud al-Hawajri, 15,
    22-and a young man, Moayyad Taiseer Abdul-Rahman al-Omar, 20, in the al-Boreij refugee camp, in central Gaza.
    23-two Palestinian women, identified as Sabreen Nasser Mohammad Abu Dayya, 27,
    24-and Ni’ma Saleh Ayyash, 47,
    25-and a man, Hashem Mohammad Zogheibi, 20, were killed when the army fired missiles at homes in Um an-Nasser village, in northern Gaza.
    26-Nisreen Nasser Abu Qleiq, 25 – In Beit Hanoun, in northern Gaza, destroying an entire neighborhood, killing many Palestinians, and injuring dozens.
    27-Soheib Abdul-Rahim Awad Ghanem, 25.
    28-An infant, identified as Hoor Zamily, 18 months, was also killed by Israeli missiles targeting homes in Khan Younis, in southern Gaza.
    29-Mahmoud Mohammad Al-Madhoun, 30, was pronounced dead from his wounds at Al-Shifa Hospital. Al-Madhoun sustained a shrapnel injury to his head as he stood at the entrance of his house when an Israeli airstrike hit adjacent land.
    30-At 8:20pm, Ahmad Mohammed Al-Nader, 32, and
    31-Ahmad Awad Al-Nader, 36, were pronounced dead on arrival at Gaza’s Indonesia Hospital, having been recovered by rescue crews by the Palestinian Civil Defense. Both men had been killed in an Israeli airstrike on agricultural land earlier that day
    32-Sa’id Abu Ghalyoun, 30, was killed in a vehicle north of Gaza City that was targeted for a missile strike by the Israeli airfoe

    West Bank (10):

    1-Dr. Issa Barham, 40, a District Attorney with the Palestinian Public Prosecution Department, in Abu Sbeih Mountain in his town of Beita, southeast of Nablus.
    2-Malek Hamdan, 22, shot with live rounds to the chest, before he succumbed to his wounds in a hospital in Nablus.
    3-Husam Asayra, 20, with a live round to the chest, during protests that took place after the soldiers invaded Asira al-Qibliya village and attacked protesters.
    4-Nidal Sayel Safadi, 30, after shooting him with a live round – Orif village
    5-Mohammad Rawhi Hammad, 30, after he reportedly attempted to ram soldiers with his car. The Palestinian is from Silwad town, northeast of Ramallah.
    6-Yousef Mahdi Nawasra, 27, from Fahma village, southwest of the northern West Bank city of Jenin, during protests near the Dothan Israeli military roadblock
    7-Sharif Khaled Salman, 37, Marda village, Salfit – Sharif had not been participating in protests, but was standing outside his home when he was shot by invading Israeli forces
    8-Awad Ahmad Harb, 27, in Iskaka village, east of Salfit.
    9-Ismael Jamal at-Tubasi, 23, shot with a live round to the head in ar-Reehiyya village, south of the southern West Bank city of Hebron, and attacked dozens of residents, in addition to firing many live rounds at them
    10-Mohammad Adel Abu Shqeir, 20, from the al-Qasab neighborhood, during protests that took place at the entrance of the city of Jericho
    11-Nizar Nidal Ma’rouf Abu Zeina, 22, with a live round in the chest, causing a very serious injury, before he was rushed to Thabet Thabet hospital, in Tulkarem, where he died of his wounds despite efforts to save his life.

    Lebanon (1):

    Mohammad Tahhan, 21. He was from the town of Adloun, and died at Marjayoun Governmental Hospital after he was injured by Israeli fire.

    5/13

    1-Hammad Ayyad
    2-Hala Hussein Rafat ar-Reefy, 14
    3-Khaled Emad al-Qanou’, 16
    4-Abdul-Rahim Mohammad al-Madhoun, 63, and
    5-Hajar Abdul-Razeq al-Madhoun, 60, were killed in the Jabalia refugee camp.
    6-Rafat at-Tannani,
    7-his pregnant wife,
    8-and their four children, One of the children has been identified as Amir Rafat Mohammad Tannani, 7.
    9-Child at-Tannani
    10-Child at-Tannani
    11-Child at-Tannani
    12- Another Palestinian, identified as Osama Jamal Zibda, 33, was killed in an Israeli bombardment of Beit Hanoun. His father, Jamal Mohammad Zibda, 65, was killed a day earlier.

    5/12 Gaza:
    1. Rashid Muhammad Abu Ara, 16 Tubas 
    2. Mohammad Nahedh Abu Sakran, 26, Gaza city.
    3. Ahmad Ibrahim Abu Sakran, 65, Gaza city.
    4. Ammar Taiseer Mohammad al-’Amour, 11, Khan Younis.
    5. Hamada Ayed Atiya al-‘Amour, 13, Khan Younis.
    6. Sami Sa’id Mohammad al-‘Omar, 41, Gaza city.
    7. Tal’at Jamil Mahmoud Agha, 37, Gaza city.
    8. Waleed Mousa Khaled al-Omar, 56, Gaza city.
    9. Atef Abdul-Rahma Jom’a al-Omar, 48, Beit Lahia.
    10. Na’el Khaled Younis al-Omar, 23, Beit Lahia.
    11. Hammad Ayyad Mansour al-Omar, 86, Rafah.
    12. Mariam Mohammad Odah at-Tilbani, 3, Gaza city.
    13. Zeid Mohammad Odah at-Tilbani, 5, Gaza city.
    14. Mohammad Ahmad Abu Amsha, 40, Beit Hanoun.
    15. Ahmad Walid at-Talla’ al-Omar, 30, Nusseirat.
    16. Hamza Nasser, 11, Gaza city.
    17. Sa’id Hashem’s al-Hatto, 65, Gaza city.
    18. Maisoon Zaki Hashed al-Hatto, 60, Gaza city. (Sa’id’s wife)
    19. Jamal Mohammad Sa’id Zibda, 65, Gaza city.
    20. Bassel Abdul-Karim Issa, Gaza city.
    21. Awad Nabil Abu Salmiya, 34. Gaza city.
    22. Abdul-Salam Mahmoud al-Ghazali, 29, Gaza city.
    23. Nader Mohammad Nabeeh al-Ghazali, 47, Gaza city.
    24. Mustafa Mazen Salem Kardiya, 32, Gaza city.
    25. Mansour Yousef Hasan el-Dremle, 67, Gaza city.
    26. Mahmoud Ahmad Abu Amer, 38, Khan Younis.
    27. Majed Abed-Rabbo Mahmoud Abu Sa’ada, 58, Khan Younis.
    28. Hadeel Khaled Arafa al-Omar, 27, Khan Younis.
    29. Miami Abdullah Arafa al-Omar, 49, Khan Younis.
    30. Mahmoud Kamil Kalousa, 29, Khan Younis.
    31. Bashar Ahmad Sammour, 17, Khan Younis.
    32. a child, identified as Lina Fathi Sharir, 16, was killed in an Israeli bombing in the Sheikh Radwan neighborhood in Gaza city, Wednesday. 
    33. Her father Eyad Fathi Fayeq Sharir, 35, was instantly killed.
    34. Yahia Mazen Khalifa, 14, was killed in an Israeli bombardment of homes in Gaza city.
    5/12 Israelis:
    1. Soumya Santosh, 31, from Kerala, India, killed May 12th in Ashkelon when a rocket hit the apartment where she worked as a homecare worker for an 80-year old Israeli woman. The woman she worked for was injured.
    2. Nela Gurevitch was killed by a rocket that hit her apartment building in Ashkelon. Her husband was lightly wounded by the rocket.
    3. Leah Yom-Tov was killed by a rocket that struck her home in Rishon Lezion.
    4. Khalil Awad and his teenage daughter Nadeen – killed by a rocket that hit their home in the unrecognized village of Dahmash near the city of Lod. They were Palestinians with Israeli citizenship, and their village, Dahmash, is ‘unrecognized’ by Israeli authorities so lacking in basic infrastructure. The town has no bomb shelters – they had requested funds from the Israeli government to build shelters, but were denied by the Central District Planning and Construction Committee.
    5. Staff Sergeant Omer Tabib – killed when an anti-tank missile hit his military jeep while he was on duty patrolling the Israel-Gaza border
    6. Ido Avigal, 5, was critically wounded Wednesday night when he was struck by shrapnel from a rocket that hit near a bomb shelter where he was hiding with his family. He died of his wounds several hours later
     
    5/11:
    1. Sameh Fahim Hashem al-Mamlouk, al-Ramal
    2. Kamal Taiseer Qreiqe’, 35, al-Ramal neighborhood in Gaza city
    3. Salim Mahmoud al-Farra, 37, Khan Younis
    4. Mohammad Yahia Abu al-Ata, 30, al-Ramal, Gaza City
    5. Mohammad Abdul-Rauf Hallas, Sheja’eyya, east of Gaza City
    6. Amira Abdul-Fattah Sobeh, 57, killed in her home in the Shati’ refugee camp.
    7. her son Abdul-Rahman Sobeh (special needs), killed in the same bombing.
    8. Eyad Fathi Fayeq Sharir, 35, a leader in the al-Qassam Brigades, killed at home, along with his wife, in the Sheikh Radwan neighborhood, in Gaza city.
    5/10:
    1. Mohammad Ali Mohammad Nosseir, Jabalia
    2. Mohammad Abdullah Zidan Fayyad, Jabalia
    3. Ibrahim Yousef Atallah al-Masri, 10 years old, Beit Hanoun
    4. Yazin Sultan Atallah al-Masri, 1-year-old, Beit Hanoun
    5. Marwan Yousef Atallah al-Masri, 12, Beit Hanoun
    6. Rahaf Mohammad Atallah al-Masri, 10-year-old girl, Beit Hanoun
    7. Ahmad Mohammad Atallah al-Masri, 20, Beit Hanoun
    8. Saber Ibrahim Suleiman, 39, Jabalia
    9. his son Mohammad, 16, Jabalia
    10. Esmat Sha’ban az-Zein, 49, Jabalia
    11. Mousa Khalil az-Zein, 19, Jabalia
    12. Zakariya Ziad Alloush, Jabalia
    13. Bashir Mohammad Alloush, Jabalia
    14. Raed al-‘Abed Abu Warda, 27, Jabalia
    15. Nabil an-No’mani Dardouna, Jabalia
    16. Mustafa Mohammad Obeid, 17, Jabalia

    #Palestine_assassinée #noms_victimes

    • Update: 37 killed in Israeli Airstrikes on al-Wihda Street in central Gaza, 8 of them children
      May 16, 2021
      https://imemc.org/article/update-37-killed-in-israeli-airstrikes-on-al-wihda-street-in-central-gaza-8-o

      Palestinian rescue services continued its efforts on Sunday afternoon pull out of the rubble more killed civilians. Israeli airstrikes on al-Wihda Street in al-Rimal neighborhood in Gaza City started before dawn on Sunday and continued until early hours of the morning.

      According to the health ministry, most of the bodies that was pulled out of the rubble are children, bring the death toll to 37 killed among them 8 children and 13 women, 50 more were injured mostly women and children.

      Medical sources said that ambulance and civil defense teams are carrying out searches under the rubble until the time of this report and numbers may increase as search and rescue continue.

      Update May 16, 2021, @11:40 p.m.: A Palestinian woman, identified as Raja’ Sobhi Abu al-Auf, her children Dima Rami Abu al-Auf, 16, and Mira, and her sons Amir and Yazan, were killed when the army fired missiles into Abu al-Auf residential tower in the al-Wihda Street in Gaza city.

      A child, identified as Diana Ziad Abu al-Auf, remains in a critical condition.

      These are the names of the killed that have been identified so far:
      1. Riyad Hasan IshKinatna, and her five children
      2. Dr. Mo’in Ahmad Al-Aloul, 66 years old – a neurologist and brain specialist
      3. Luay Mohammad Oudeh, 54 years old
      4. Hazem Adel Al-Qama, 48 years old
      5. Dr. Ayman Abu Al-Auf, 50 years old and his children
      6. Tala Ayman Abu Al-Auf, 12
      7. Tawfiq Ayman Abu Al-Auf, 18
      8. Omar Ayman Abu Al-Auf
      9. Rawan Ala’ Abu Al-Auf, 19 years old
      10. Shaimaa Ala’ Abu Al-Auf.
      11. Tawfiq Ismael Abu al-Auf
      12. Sabha Isamel Abu Al-Auf
      13. Majdiyya Abu Al-Auf. (Tawfiq’s wife)
      14. Ayman Tawfiq Abu Al-Auf
      15. Reem Ahmad Abu Al-Auf. (Ayman’s wife)
      16. Raja’ Sobhi Abu Al-Auf.
      17. Dima Rami (al-Efranji) Aba Al-Auf. (Raja’s daughter), 16
      18. Mira Rami Abu Al-Auf. (Raja’s daughter)
      19. Yazan Rami Abu Al-Auf. (Raja’s son)
      20. Amir Rami Abu Al-Auf. (Raja’s son)
      21. Amal Jamil Al-Kulk, 34 years old
      22. Sameh Fawaz Al-Kulk, 28 years old
      23. Saadia Youssef Al-Kulk, 28 years old
      24. Izzat Moeen Al-Kulk, 44 years old
      25. Adham Ezzat Al-Kulk, 3 years old
      26. Qusay Sameh Al-Kulk, 1 year old
      27. Abdul Hamid Fawaz Al-Kulk, 22 years old
      28. Amin Mohammad Al-Kulk, 85 years old
      29. Mohammad Awni Al-Kulk, 17 years old
      30. Ayat Ibrahim Al-Kulk, 19 years old
      31. Ahmad Shukri Al-Kulk, 17 years old
      32. Reham Fawaz Al-Kulk, 30 years old
      33. Fawaz Shukri Al-Kulk, 55 years old

  • Update: “Israeli Soldiers Kill 30 Palestinians, Including Children, In Gaza”
    May 13, 2021– – IMEMC News
    https://imemc.org/article/update-israeli-soldiers-kill-28-palestinians-including-children-in-gaza

    The Israeli army continued its bombardment and shelling of Palestinian homes, structures, and facilities, Wednesday, leading to the death of at least 30 Palestinians, including children.

    In the latest bombing on Wednesday at night, largely targeting many homes and residential towers, the army killed eight Palestinians, including two children.

    1-Mohammad Nahedh Abu Sakran, 26, Gaza city.
    2-Ahmad Ibrahim Abu Sakran, 65, Gaza city.
    3_Ammar Taiseer Mohammad al-’Amour, 11, Khan Younis.
    4-Hamada Ayed Atiya al-‘Amour, 13, Khan Younis.
    5-Sami Sa’id Mohammad al-‘Omar, 41, Gaza city.
    6-Tal’at Jamil Mahmoud Agha, 37, Gaza city.
    7-Waleed Mousa Khaled al-Omar, 56, Gaza city.
    8-Atef Abdul-Rahma Jom’a al-Omar, 48, Beit Lahia.
    9-Na’el Khaled Younis al-Omar, 23, Beit Lahia.
    10-Hammad Ayyad Mansour al-Omar, 86, Rafah
    .

    #Palestine_assassinée #noms_victimes

  • Updated: “Israeli Soldiers Kill Twenty Palestinians In Gaza”
    May 12, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-soldiers-kill-eighteen-palestinians-in-gaza

    Israeli soldiers killed, Wednesday, at least twenty Palestinians during ongoing bombardment and shelling targeting all parts of the besieged and impoverished Gaza Strip. The Israeli missiles struck homes, residential buildings, infrastructure, streets, and many other facilities.

    The slain children Mariam and her brother Mohammad
    Update: In a recent airstrike at night, Wednesday, the Israeli missiles killed two children, identified as Mariam Mohammad Odah at-Tilbani, 3, and her brother Zeid, 5, in their home in Tal al-Hawa neighborhood, in Gaza city.

    Media sources in Gaza said the soldiers killed three Palestinians and injured at least one, in an Israeli airstrike in the Nusseirat refugee camp, in central Gaza.

    They added that the Israeli missiles targeted Palestinians and buildings in one of the alleys of the refugee camp; the two slain Palestinians, and the injured, were moved to the nearby Al-Aqsa Hospital.

    In addition, Palestinian medics and rescue teams found the corpse of one Palestinian under the rubber of a building in Beit Hanoun, in northern Gaza. Two Palestinians were killed in the Israeli strikes on the building, and the third is the one whose corpse was found today.

    In Rafah, in the southern part of the Gaza Strip, the soldiers killed an elderly Palestinian man, and a child, when the army fired missiles into agricultural lands in Rafah, in the southern part of the Gaza Strip.

    According to the Health Ministry in Gaza, Israeli missiles have killed more than 65 Palestinians, including sixteen children and five women, in addition to the injury of more than 365 Palestinians, many of them are in critical conditions.

    Two of the slain Palestinians, Sa’id Salem al-Hatto, 65, and his wife, Maysoon, 60, were killed in an Israeli airstrike that targeted a car they were in the as-Sabra neighborhood in Gaza city.

    The same attack led to the death of Mustafa Mazen Kardiya, 37, Abdul-Salam Mahmoud al-Ghazali, 28, and Nader Mohammad al-Ghazali, 47.

    The slain Palestinians have been identified as:

    1- Mariam Mohammad Odah at-Tilbani, 3, Gaza city.
    2- Zeid Mohammad Odah at-Tilbani, 5, Gaza city.
    3- Mohammad Ahmad Abu Amsha, 40, Beit Hanoun.
    4- Ahmad Walid at-Talla’ al-Omar, 30, Nusseirat.
    5- Hamza Nasser, 11, Gaza city.
    6- Sa’id Hashem’s al-Hatto, 65, Gaza city.
    7-Maisoon Zaki Hashed al-Hatto, 60, Gaza city. (Sa’id’s wife)
    8- Jamal Mohammad Sa’id Zibda, 65, Gaza city.
    9- Bassel Abdul-Karim Issa, Gaza city.
    10- Awad Nabil Abu Salmiya, 34. Gaza city.
    11- Abdul-Salam Mahmoud al-Ghazali, 29, Gaza city.
    12- Nader Mohammad Nabeeh al-Ghazali, 47, Gaza city.
    13- Mustafa Mazen Salem Kardiya, 32, Gaza city.
    14- Mansour Yousef Hasan el-Dremle, 67, Gaza city.
    15- Mahmoud Ahmad Abu Amer, 38, Khan Younis.
    16- Majed Abed-Rabbo Mahmoud Abu Sa’ada, 58, Khan Younis.
    17- Hadeel Khaled Arafa al-Omar, 27, Khan Younis.
    18- Miami Abdullah Arafa al-Omar, 49, Khan Younis.
    19- Mahmoud Kamil Kalousa, 29, Khan Younis.
    20- Bashar Ahmad Sammour, 17, Khan Younis.

    – First publish on: May 12, 2021 at 22:54

    #Palestine_assassinée #noms_victimes