• Lettre à G. - Repenser la société avec André Gorz

    Film consacré à #André_Gorz, l’un des intellectuels les plus stimulants du XXIe siècle. Disciple de #Jean-Paul_Sartre, très influencé par #Ivan_Illich, il fut tout à la fois philosophe, journaliste engagé, critique économique, penseur de l’autonomie et pionnier de l’#écologie_politique en France.

    Le film complet en accès libre et gratuit jusqu’au 25 avril 20
    https://andregorz.fr/le-film

    Bande annonce
    https://vimeo.com/332445339

    Citation partagée par une amie sur un « autre » réseau social :

    En partant de la critique du #capitalisme, on arrive donc immanquablement à l’#écologie politique qui, avec son indispensable théorie critique des besoins, conduit en retour à approfondir et à radicaliser encore la critique du capitalisme. Je ne dirais donc pas qu’il y a une morale de l’écologie, mais plutôt que l’exigence éthique d’émancipation du sujet implique la critique théorique et pratique du capitalisme, de laquelle l’écologie politique est une dimension essentielle. Si tu pars, en revanche, de l’impératif écologique, tu peux aussi bien arriver à un #anticapitalisme radical qu’à un pétainisme vert, à un écofascisme ou à un communautarisme naturaliste. L’écologie n’a toute sa charge critique et éthique que si les dévastations de la Terre, la destruction des bases naturelles de la vie sont comprises comme les conséquences d’un mode de production ; et que ce mode de production exige la maximisation des rendements et recourt à des techniques qui violent les équilibres biologiques. Je tiens donc que la critique des techniques dans lesquelles la domination sur les hommes et sur la nature s’incarne est une des dimensions essentielles d’une éthique de la libération.

    André Gorz, Introduction / Écologica, Éditions Galilée, 2008.

    Via https://huit.re/Andre_Gorz

    Plus : https://www.cairn.info/publications-de-Gorz-Andr%C3%A9--2397.htm

  • « J’ai vingt ans et je n’aurai jamais d’enfants ». Elles ont moins de trente ans et choisissent de se faire opérer pour éviter d’enfanter.

    « Je n’ai jamais été intéressée par les enfants, la #parentalité ou le fait de transmettre mes gènes. J’ai une vie bien remplie qui me convient et assez de responsabilités à mon goût. » Charlotte a 25 ans et a choisi la #stérilisation_volontaire il y a moins d’un an. L’opération qu’elle a dû subir, elle l’assimile à un bon souvenir. Elle renchérit : « Il y avait cette idée de le faire une bonne fois pour toutes, de ne pas avoir à penser à ma #contraception, ni prendre des rendez-vous pour la renouveler tous les ans. Le risque de tomber enceinte était un stress continu pour moi. »

    Ce témoignage étonnant n’est pourtant pas isolé. De nombreuses jeunes femmes font aujourd’hui le choix de la stérilisation. Selon une gynécologue des Hôpitaux universitaires de Genève (#HUG), le phénomène risque de prendre de l’ampleur. Cinq Genevoises de 19 à 27 ans ont accepté de témoigner pour la « Tribune de Genève ».

    Un choix drastique

    Margot, Loredana et Laure (identités connues de la rédaction) ont moins de 22 ans et envisagent toutes les trois la stérilisation. Si leurs raisons varient, elles ont un point commun : aucune d’entre elles ne veut d’enfant. Laure ajoute même avec conviction : « Si un jour je veux un enfant, je préfère l’adopter. » Elle évoque également sa vision pessimiste de l’avenir de l’humanité. Un point sur lequel la rejoint Margot : « Je trouve égoïste de mettre au monde quelqu’un dans une situation aussi catastrophique sur le plan climatique et politique. Si je change d’avis, l’adoption existe et je trouve bien plus éthique de donner une chance à un enfant en foyer plutôt que d’en faire un moi même. »

    Le manque de choix dans les techniques de contraception est également un thème récurrent. Margot s’inquiète des conséquences que les #hormones pourraient avoir à long terme sur son #corps. Prendre la #pilule tous les jours ne la met pas en confiance. Laure ne supporte tout simplement pas les effets secondaires de la pilule et le #stérilet en cuivre lui impose des règles douloureuses.

    Si elles sont toutes sûres de leur choix, elles diffèrent sur le moment de l’opération. Laure et Loredana aimeraient la faire dès que possible mais se heurtent aux refus des gynécologues. La première soutient : « Si je pouvais commencer les démarches demain, je le ferais. » Margot est plus modérée et voit cela dans un futur lointain : « J’imagine que je me déciderai à trente ou trente-cinq ans, si je n’ai pas changé d’avis d’ici là. Ce qui voudra dire que je suis certaine de mon choix. »

    Il existe plusieurs techniques de stérilisations qui ont le même but : rendre les trompes de Fallope inutilisables afin d’empêcher les spermatozoïdes de rencontrer l’ovule. Les plus courantes consistent à ligaturer ou sectionner directement les trompes, dans ce cas l’opération est irréversible. Il est également possible de pincer les trompes avec des clips ou anneaux. Ici, l’opération pour revenir en arrière est possible avec de faibles chances de réussite et des risques non négligeables de grossesses extra-utérines. Selon le site médical Sexual health info, peu importe la technique utilisée, il faut considérer la stérilisation comme définitive.

    N’importe quelle personne majeure et capable de discernement peut demander une stérilisation. Les conditions sont les mêmes que pour toute opération : il faut le consentement libre et éclairé de la patiente et quarante-huit heures de réflexion.

    Selon notre interlocutrice des HUG, une gynécologue qui souhaite rester anonyme, la plupart du temps les stérilisations sont discutées durant la grossesse. Il est plus simple de stériliser une femme lors d’une césarienne. Ce sont des patientes qui ont généralement la quarantaine. À ce moment, la fertilité a de toute façon déjà diminué et la stérilisation permet d’en finir.

    Le principal obstacle à la stérilisation est l’opposition du médecin. Mélanie, 27 ans, est stérilisée depuis maintenant un an. Elle a dû consulter plusieurs gynécologues avant d’en trouver un qui accepte de l’opérer. « La première femme que j’ai vue m’a fait un sermon durant toute la séance. Elle me disait que je ne me rendais pas compte de ce que cela représentait, que j’allais changer d’avis ou rencontrer l’homme de ma vie et que c’était de toute façon hors de question de le faire pour elle. »

    La doctoresse des HUG explique : « Tout ce qu’un chirurgien fait, il doit le faire dans l’intérêt de sa patiente, c’est une grosse #responsabilité d’ouvrir le ventre d’une femme pour lui enlever la capacité de faire des enfants. À mon sens, on doit avoir le droit de refuser si on estime que ce qu’on fait n’est pas juste, sauf s’il y a un risque vital. À l’hôpital, la décision de stérilisation est discutée d’abord par le médecin qui rencontre la femme, puis avec le chef de clinique. Si le cas est compliqué, typiquement lorsque la femme est jeune, la discussion est reprise avec l’équipe au complet. »

    Le #refus_médical

    Notre interlocutrice explique ensuite les raisons qui poussent un médecin à refuser cette opération : « La question du #consentement_librement_éclairé ou non se pose. Est-ce qu’à vingt ans on a vraiment assez d’informations sur soi ? »

    Ces refus médicaux répétés ont poussé Charlotte et Mélanie à se rendre en #France pour y être opérées, dans des cliniques connues pour accepter les stérilisations sur des jeunes femmes. Toutes deux disent n’avoir aucune peur de regretter leur choix.

    « Je comprends pleinement les femmes qui se sentent frustrées après un refus, poursuit la médecin, je comprends également le sentiment d’#injustice à ne pas pouvoir disposer de son corps comme on le voudrait. Néanmoins, il y a un nombre non négligeable de femmes qui regrettent ensuite ce choix et qui veulent revenir en arrière. Plus la femme est jeune et plus elle a de chances de changer d’avis. » La spécialiste prévient que les opérations pour enlever les clips fonctionnent mal et que des techniques comme la PMA (Procréation médicalement assistée) sont longues, coûteuses et difficiles psychologiquement.

    « Pour finir, une stérilisation n’est pas une opération anodine, souligne-t-elle. Il s’agit d’une anesthésie générale et d’ouvertures dans le ventre. Si les complications sont rares, elles sont néanmoins réelles. Un bon chirurgien n’est pas uniquement un médecin qui opère bien, mais qui arrive aussi à mesurer toutes les implications de son travail. »

    Le droit à l’erreur

    La bioéthicienne Samia Hurst, professeure à l’Université de Genève, fait le point sur la situation : « La question du corps est importante en médecine et le #consentement du patient demeure fondamental. Dire non à un acte médical est un droit en or massif. Par contre, il y a une différence entre refuser un acte sur son corps et en exiger un. Si je refuse qu’on pratique un geste sur moi, un médecin doit aussi pouvoir refuser de le pratiquer. Demander d’agir n’est pas la même chose que de demander ne pas agir. »

    Elle questionne ensuite les raisons courantes d’un refus : « L’argument qui motive le plus souvent un refus est que les femmes ne devraient pas se faire stériliser car elles risquent de changer d’avis. C’est tout à fait vrai, les choix sont fluctuants. Les circonstances changent et les grandes décisions avec. Le problème avec ce raisonnement est qu’aucune décision de vie n’est totalement réversible. Se marier, avoir un enfant ou ne pas avoir d’enfant sont toutes des décisions qui auront un impact indélébile sur la suite de la vie d’un individu. »

    Samia Hurst remarque pourtant, « qu’on est beaucoup plus inquiets lorsqu’une femme prend la décision de ne pas avoir d’enfants plutôt que lorsqu’elle décide d’en avoir. Il y a une #norme_sociétale importante qui dit que les gens (et plus particulièrement les femmes) doivent avoir des enfants. Il demeure difficile de s’écarter de cette #norme pour les femmes qui veulent se stériliser et pour les médecins pratiquant l’opération. »

    La professeure d’#éthique conclut sur le #droit_à_l’erreur : « Accepter la #liberté de quelqu’un, c’est aussi lui laisser le droit de se tromper. Pour être libre, je dois prendre mes propres décisions, même si elles ne sont pas les bonnes. Un médecin n’a pas besoin d’adhérer à l’idée de sa patiente pour accéder à sa requête. »

    Militantisme ou manque de moyens

    Charlotte explique que, dans son cas, se stériliser est aussi une façon de donner un signal clair : « La société incite les femmes à vouloir des enfants et celles qui n’en veulent pas sont stigmatisées. On entend trop souvent dire que si on ne veut pas d’enfant à vingt ans, on va forcément changer d’avis plus tard. Pour moi, me stériliser était aussi un moyen de prouver à mon entourage ma volonté de ne pas enfanter. J’ai fait en sorte que mon corps ne soit pas capable d’avoir un enfant car je ne veux pas de cette vie. Je suis désormais enfin une femme libre et totalement détachée ! » Laure ne partage pas cette motivation mais la comprend : « Je pense que les femmes savent ce qu’elles veulent et qu’on ne doit pas choisir pour elles. »

    Aujourd’hui, aucun moyen de contraception féminin n’est dépourvu d’effet secondaire. De plus, la charge de devoir penser à la contraception au mieux tous les ans ou au pire tous les jours revient toujours aux femmes. Pour Laure, c’est ce déficit qui pose problème : « Si j’avais accès à une contraception sans hormones qui ne me demande pas de repasser sur la chaise du gynéco pendant trente minutes tous les cinq ans, je ne penserais même pas à la stérilisation. Je trouve qu’actuellement la recherche dans le domaine de la #contraception_féminine n’est pas assez poussée. »

    https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/j-vingt-ans-naurai-jamais-denfants/story/16727912

    #stérilisation #femmes #corps #femmes

    • Il y a un vrai problème aussi avec la manière dont le DIU est sous-vendu et les règles douloureuses sous-traitées. Le DIU peut être laissé en place 10 ans sans soucis, mais il semble que la secte des gynécos de France ait obtenu une AMM de 5 ans, juste pour faire tourner leur foutu tiroir-caisse, alors que le risque max de cette contraception, c’est justement d’être mal posée.
      Quant aux règles abondantes et douloureuses, j’en ai chié des années, jusqu’à ce que Winckler explique que, non, les anti-inflammatoires ne sont pas du tout contre-indiqués en cas de règles pourries sous DIU, au contraire, c’est même le truc recommandé pour réduire le flux.

      Une fois cette question réglée, le DIU et la contraception la moins chère, la moins contraignante et la plus efficace pour le moment. En plus, il y a un travail actuellement autour de la création d’un kit d’auto-pose.
      Ensuite, le principe, c’est quand même de ne plus penser à sa contraception pendant 10 ans, garanti sans hormones qui nous pourrissent la vie !

    • Quand j’ai réussie à bénéficier de la contraception définitive, juste après l’intervention la secrétaire médicale qui m’a dit etre militante féministe m’a gratifié de cette remarque :
      « - Vous ca va, vous pouvez être stériliser (j’avais 38 ans), mais les gamines de 20 ans qui ont la flemme de prendre la pilule, il n’en est pas question. »

  • La fabrique des imposteurs et la toute puissance du pervers narcissique
    https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-nantes/la-fabrique-des-imposteurs-et-la-toute-puissance-du-pervers

    G-É-N-I-A-L !
    Bon je suis tombée sur cette conf par hasard intriguée par le titre. En fait ça ne parle pas des pervers narcissiques du tout.
    Je ne connaissais pas Roland Gori. Ici ça parle d’éducation, de la dictature de la norme, de politique, de la soumission de l’homme à la technique etc
    1h41 de présentation en freestyle, ce qui est impressionnant.
    Une petite citation du début vers 3:00 pour vous mettre l’eau à la bouche :

    Aujourd’hui tous les dispositifs d’initiation sociale, tous les dispositifs d’éducation, de soin, de travail social… tous ces dispositifs ont pour objectif de vous éviter d’avoir à penser, de vous économiser en quelque sorte d’avoir à penser. Et ça peut vous paraître évident mais vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point — c’est aussi la pratique clinique qui le met en évidence — penser n’est pas autant désiré que cela par les individus. Penser, comme décider d’ailleurs, ça mobilise de l’angoisse, ça mobilise l’angoisse de l’imprévu, ça mobilise l’angoisse de l’avenir, ça mobilise l’angoisse de la liberté, ça mobilise l’angoisse de la décision. Décider c’est renoncer et on n’aime pas renoncer ; et renoncer d’une certaine manière dans la culpabilité. Et donc c’est peut-être ce qui fait que finalement on se coule relativement facilement dans tous ces dispositifs de colonisation des mœurs qui sont des espèces de programmes de vie, de modes d’emploi, de protocoles calibrés.

    #psychologie #gori #norme_sociale #marx #liberté #servitude_volontaire

  • La pilule du suicide attire les Néerlandais RTBF - 3 Septembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-pilule-du-suicide-attire-les-hollandais?id=9699011

    Aux Pays-Bas, une association relance le débat sur la fin de vie. Chez nos voisins du nord, on ne parle pas des conditions d’euthanasie, mais plutôt de suicide assisté. L’association « De Laatste Wil » (la dernière volonté) affirme avoir trouvé un moyen de provoquer la mort en une heure, sans nécessiter l’encadrement d’un médecin. Mais aux Pays-Bas, comme chez nous, cet acte est illégal.

    Cette association milite pour le droit de mourir dans la dignité quand la personne l’aura décidé, et pas forcément dans le cas où elle souffre de manière inapaisable. Or, en Belgique, une mort encadrée par un médecin se fait sous certaines conditions : le patient en fait une demande volontaire, souffre d’une maladie incurable ou de douleurs physiques ou psychiques inapaisable.

    De Laatste Wil regroupe 3500 personnes aux Pays-Bas. Leur moyenne d’âge est de 70 ans. L’association aurait donc trouvé un produit légal pour permettre une mort rapide à ceux qui le désirent.

    Un « conservant » plutôt qu’un médicament
    Ce n’est pas un médicament, mais un « conservant ». Une poudre qui provoquerait des maux de tête avant de plonger, dans l’heure, dans le coma.

    Une solution décriée par François Damas, médecin intensiviste à l’hôpital de la Citadelle et ex-membre de la commission euthanasie. « Si on veut que les gens meurent dans de bonnes conditions, ce n’est pas cela qu’il faut leur proposer. On cite des maux de tête, mais on peut imaginer des troubles digestifs, des douleurs abdominales, des vomissements. Si une personne veut mourir dans de bonnes conditions, entourée par les siens, ce n’est pas un tableau à offrir. Je pense que la mort médicalement assistée, comme le prévoit la loi belge et également la loi hollandaise, sont suffisantes à cet égard ».

    Comment réagissent les associations belges qui militent pour le droit de mourir dans la dignité ? Jacqueline Herremans, présidente de l’association pour le droit de mourir dans la dignité a une position mitigée. « On peut mourir parce que l’on estime que l’on a vécu suffisamment longtemps. Il existe une telle demande en Belgique, que je peux comprendre. Mais le danger est que cela devienne la norme pour la société. Et que l’on prenne la décision, par d’autres dispositions par exemple, d’arrêter le traitement à partir d’un certain âge. Et de considérer que puisqu’il existe des personnes qui estiment à partir de 70 ou 80 ans que leur vie est accomplie, pourquoi encore les soigner ? Il faut que cela reste une décision de l’individu et jamais une norme sociétale ».

    #société #suicide #Pays_Bas #Fin_de_vie #euthanasie #dignité #norme_sociétale

  • En #Italie, deux jours après le #séisme, le bilan s’alourdit à 267 morts et 387 blessés
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/08/26/seisme-en-italie-de-nouvelles-victimes-etrangeres-confirmees_4988202_3244.ht

    Le bilan humain, qui pourrait encore s’alourdir, est très élevé alors que la secousse est survenue dans une zone montagneuse, relativement peu peuplée. En 2009, le séisme à L’Aquila, non loin de la zone du séisme de mercredi, avait fait plus de 300 morts. Mais il s’agissait alors d’une ville de plusieurs dizaines de milliers d’habitants.

    Les Italiens ont été particulièrement choqués par le cas de l’école d’Amatrice, rénovée en 2012 pour s’adapter aux normes antisismiques et réduite à l’état de décombres mercredi. Une enquête a été ouverte par le procureur de Rieti, ville proche du lieu du séisme, pour évaluer d’éventuelles #malversations à Amatrice et dans les villages concernés.

    #Mafia ? #norme_antisismique

  • La norme pénale contre le racisme : un regard critique et transdisciplinaire

    La #norme_pénale contre la #discrimination_raciale (Art. 261bis CP) constitue-t-elle un instrument approprié pour lutter contre le racisme ? La politologue Noémi Michel et le juriste Tarek Naguib se saisissent du prétexte des vingt années d’existence de la norme pour se livrer à un dialogue bilingue autour de la relation entre le droit et l’antiracisme.


    http://blog.nccr-onthemove.ch/rassismus-strafnorm-eine-kritische-bilanz-aus-transdisziplinaerer-sicht/?lang=fr
    #Suisse #racisme #xénophobie #loi

  • Une tribu aborigène refuse 1 milliard de $ d’une compagnie pétrolière

    L’information est pratiquement passée inaperçue des grands médias, elle est pourtant symbolique d’un combat mené par des minorités au nom de la planète entière. Au Canada, une petite communauté d’amérindiens a refusé un « pot de vin » (officiellement, un dédommagement) d’ 1 milliards[…]

    #amerindiens #canada #gaz #lax-kw-alaams #petrolier #peuple #port #tribu
    Cet article est disponible ici : https://mrmondialisation.org/une-tribu-aborigene-refuse-1-milliard-de-dune-compagnie-petroliere

  • Le consentement masculin » Crêpe Georgette
    http://www.crepegeorgette.com/2013/12/18/le-consentement-masculin

    Les hommes n’ont donc pas à consentir puisqu’ils sont consentants par défaut ; donnez leur une femme, un homme, un enfant, une chèvre, une boite de pâté hénaff et ils la baiseront. C’est dans leur nature d’hommes et tout le monde est bien d’accord là dessus. L’idée est d’ailleurs dire que s’ils ne baisent pas, il arrivera des choses terribles. On m’a ainsi gentiment encore dit que l’interdiction des prostituées mènerait aux viols d’enfants. Nous serions donc obligés de sacrifier des classes de femmes et d’hommes (voire d’enfants pourquoi pas) pour que les hommes ne connaissent surtout pas la frustration sexuelle qui les mène toujours à violer. Fameuse image de l’homme n’est-ce pas ?

    #sexisme