• « Accueillir les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas recevoir de soins dont ils ont besoin est un impératif humanitaire pour la France »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/09/07/accueillir-les-palestiniens-de-gaza-qui-ne-peuvent-pas-recevoir-de-soins-don

    « Accueillir les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas recevoir de soins dont ils ont besoin est un impératif humanitaire pour la France » Tribune
    Belkis Wille, Directrice adjointe de la division Crises, conflits et armes de Human Rights Watch
    En juin, je me suis rendue à Doha, au Qatar, pour m’entretenir avec des patients palestiniens et des membres de leur famille évacués de Gaza. Les professionnels de santé qui les soignaient nous ont dit qu’il s’agissait des cas de traumatismes les plus complexes qu’ils aient jamais vus. D’autres pays dotés, comme la France, de systèmes de santé solides et sophistiqués et des capacités nécessaires, devraient accueillir les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas recevoir les soins dont ils ont besoin à Gaza ou en Egypte. Il s’agit d’un impératif humanitaire.
    Depuis plus de dix mois que dure la campagne militaire israélienne à Gaza, plus de 40 000 Palestiniens ont été tués et plus de 93 000 ont été blessés, selon le ministère de la santé de Gaza. Le système de santé de Gaza est au bord de l’effondrement, avec seulement 16 des 36 hôpitaux fonctionnant encore partiellement, un grave manque de médicaments et de carburant et 500 travailleurs de santé tués.
    Malgré les allégations de l’armée israélienne selon lesquelles le Hamas aurait installé des bases dans les hôpitaux, aucune preuve avancée ne justifie de priver ces structures de soins et les ambulances de leur statut de protection en vertu du droit international humanitaire. A Doha, j’ai rencontré Malak Shahin, une Palestinienne de Gaza, qui m’a raconté comment une explosion a frappé l’immeuble voisin de celui où elle s’abritait avec sa famille, le 11 octobre 2023. Il a fallu quarante minutes aux secouristes pour retrouver sa fille Shahad, âgée de 17 ans, qui était inconsciente. Le fils de Malak Shahin, médecin, lui a fait un massage cardiaque « pendant au moins dix minutes, mais cela n’a servi à rien », selon les dires de Malak.
    « Les ambulanciers ont enveloppé son corps pour le préparer pour les obsèques et nous l’avons emmenée pour l’enterrer. J’ai ouvert la housse pour la voir une dernière fois et j’ai alors vu ses yeux s’ouvrir et je l’ai entendue faire un bruit. » Shahad a été réanimée et évacuée vers le Qatar, où elle est soignée pour de graves pertes de mémoire et d’importantes lésions cérébrales.
    Shahad est l’une des 470 personnes blessées à Gaza qui sont à Doha pour recevoir des soins spécialisés de haut niveau. J’ai également rencontré Jehad Arafat, un artiste de 29 ans, qui s’était réfugié dans une école près de l’hôpital Nasser à Gaza en février. Il était sorti chercher de l’eau quand un sniper lui a tiré dessus depuis une hauteur. « Je me suis soudain rendu compte que ma jambe droite était passée par-dessus mon épaule gauche. » Il raconte que le tireur a continué à viser les personnes qui tentaient de le secourir. Finalement, un ami lui a lancé une corde et l’a traîné jusqu’à ce qu’il soit en sécurité puis l’a transporté jusqu’à l’hôpital Nasser.
    Jehad a été opéré trois fois. Mais le 15 février, une munition a percé le toit de l’hôpital, blessant à nouveau ses deux jambes et lui arrachant deux doigts. Il a été évacué vers Doha le 22 mars et a subi de multiples interventions chirurgicales à la jambe.
    Depuis octobre 2023, les autorités israéliennes n’ont autorisé qu’une petite partie des personnes ayant besoin d’un traitement médical à quitter Gaza. Fin juillet, moins de 5 000 mille personnes avaient été évacuées vers l’Egypte, dont très peu d’hommes de moins de 60 ans. Les forces israéliennes ont fermé le point de passage de Rafah le 7 mai, empêchant presque tous les autres Palestiniens ayant besoin de soins vitaux de quitter Gaza.
    Cependant, même si les arrivées de blessés ont de fait été stoppées, le système de santé égyptien est mis à rude épreuve par le nombre de cas pris en charge. En avril, nous avons visité des hôpitaux dans le nord du Sinaï et constaté que des milliers de patients de Gaza ne pouvaient obtenir les soins dont ils avaient besoin en Egypte.
    Si certains gouvernements ont tenté de renforcer l’assistance médicale à l’intérieur de Gaza, seuls quelques pays, dont le Qatar, les Emirats arabes unis, l’Espagne, la Turquie, la Jordanie, l’Italie, la Belgique et la Norvège accueillent des patients de Gaza.
    Les commissaires européens à la santé et à la gestion des crises ont appelé les Etats membres de l’Union européenne (UE) à évacuer de Gaza davantage de personnes ayant besoin de soins. En comparaison, en janvier 2024, plus de 3 000 patients ukrainiens avaient été transférés dans des hôpitaux européens.
    Les évacuations médicales ne portent que sur les conséquences des hostilités en cours. Pour agir sur les causes, il est indispensable que les gouvernements fassent pression sur le gouvernement israélien pour qu’il mette fin à toutes ses attaques illégales contre les civils et les structures de santé, et pour qu’il cesse de bloquer délibérément l’acheminement de l’aide. Ils devraient aussi pousser Israël à évacuer les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas obtenir les soins dont ils ont besoin vers l’Egypte – en garantissant qu’ils pourront rentrer chez eux s’ils le souhaitent. La France a déployé un navire militaire au large des côtes égyptiennes pour y soigner des blessés pendant deux mois et a accueilli sur son sol quatorze enfants de Gaza pour les soigner, mais il faut faire plus. Le gouvernement français devrait travailler d’urgence avec les autorités palestiniennes et avec son ambassade en Egypte pour identifier d’autres Palestiniens de Gaza gravement blessés ayant besoin de soins et faire le nécessaire pour qu’ils puissent être soignés en France. Belkis Wille (Directrice adjointe de la division Crises, conflits et armes de Human Rights Watch)

    #Covid-19#miigrant#migration#palestine#gaza#israel#morbidité#sante#humanitaire#france#qatar#EAU#espagne#turquie#jordanie#Italie#belgique#norvege

  • Guerre en Ukraine  : Violent incident en Norvège : quatre militaires belges arrêtés dans un pub

    Quatre soldats ont été arrêtés en Norvège après un violent incident, rapporte la police de Møre og Romsdal au journal norvégien Dagbladet. L’information a été confirmée par le ministère norvégien de la Défense, qui précise que les hommes sont des soldats du régiment des opérations spéciales de l’Armée belge.
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    Les militaires belges étaient présents pour effectuer un entraînement hivernal dans le pays auraient entre 20 et 40 ans. Ils sont en train d’être interrogés.
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    https://www.dhnet.be/resizer/T-0tcsfT2x2HFbs7INUZUhLdj-8=/768x512/filters:format(jpeg):focal(1495x1005:1505x995)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/55GLCT3LQ5BTTKEXAORWBOXPMQ.jpg

    Source : https://www.lalibre.be/belgique/societe/2024/02/18/quatre-militaires-belges-arretes-en-norvege-7BWT2PKQ3NEIPAXPMTTVD7I44U

    #Norvège #Ukraine #guerre #armée #soldats #baltringues #Belgique

  • Occupied
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-021466/occupied

    La #Russie occupe la #Norvège avec l’assentiment de l’UE [les E-U ont quitté l’Otan, ndc] pour s’approprier son #pétrole. Face à cette occupation “douce”, citoyens et politiques norvégiens doivent faire un choix : résister ou collaborer ? Série scandinave captivante, Occupied est un #thriller #géopolitique imaginé par le maître du polar Jo Nesbø.

    Une suggestion chronophage, avec manipulations et cliffhanger partout, toutes mes excuses. Une longue liste d’ingrédients, entre technocratie européenne et héritiers de l’okhrana et du KGB, le Kompromat comme si on y était ! avec espionnage et opérations spéciales, anti-terrorisme et campagnes en ligne, love affair et fermes à trolls, oligarques russes et coups d’état militaires, « conflits d’intérêt » (comme on dit pudiquement) et écologie sous l’angle exclusif du climat et des énergies fossiles (à la manière de Sabotage, ce film inspiré par la thèse de Malm), manifs (ridicules) et politique institutionnelle façon marigot mortel. De quoi stimuler notre passion pour des décideurs, tantôt marionnettistes, tantôt marionnettes.

    #série #énergies_fossiles #écologie #impuissance

  • L’augmentation du #chiffre_d’affaires issu des ventes d’#armes du Top 100 du #SIPRI impactée par des défis de production et des carnets de commandes remplis

    Le chiffre d’affaires issu des #ventes_d’armes et de services à caractère militaire par les 100 plus grandes entreprises d’#armement s’élève à 597 milliards de dollars en 2022, soit 3,5 % de moins qu’en 2021 en termes réels, alors même que la demande a fortement augmenté. C’est ce que révèlent les nouvelles données publiées aujourd’hui par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

    Cette diminution s’explique principalement par la baisse du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes des plus grandes entreprises américaines. Le chiffre d’affaires a augmenté de manière significative en Asie, Océanie et au Moyen-Orient. Les commandes en cours et la multiplication de nouveaux contrats laissent présager que le chiffre d’affaires mondial issu des ventes d’armes pourrait augmenter de manière significative au cours des prochaines années.

    La demande en armement augmente mais la #production reste à la traîne

    L’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie et les tensions géopolitiques dans le monde ont provoqué une forte augmentation de la demande d’armes et d’équipements militaires en 2022. Cependant, malgré de nouvelles commandes, de nombreuses entreprises d’armement américaines et européennes n’ont pas pu augmenter de manière significative leur capacité de production en raison de difficultés de recrutement, de flambée des coûts et de perturbations dans les chaînes d’approvisionnement exacerbées par la #guerre_en_Ukraine. En outre, les pays ont passé de nouvelles commandes en fin d’année et en raison du décalage entre les commandes et la production, l’augmentation de la demande ne s’est pas reflétée dans le chiffre d’affaires de ces entreprises en 2022.

    « De nombreuses entreprises d’armement ont été confrontées à des obstacles pour adapter leur production en vue d’une guerre de haute intensité », souligne Dr Lucie Béraud-Sudreau, directrice du programme Dépenses militaires et Production d’armes du SIPRI. « Toutefois, de nouveaux contrats ont été signés notamment pour des #munitions, ce qui devrait se traduire par une hausse du chiffre d’affaires en 2023 et au-delà. » Contrairement aux plus grands fournisseurs américains et européens, les entreprises d’Asie, d’Océanie et du Moyen-Orient ont vu leur chiffre d’affaires issu des ventes d’armes augmenter de manière significative en 2022, démontrant ainsi leur capacité à répondre à une demande accrue dans des délais plus courts. Cela est particulièrement vrai dans les pays où les entreprises disposent de capacités de fabrication réactives et compétitives, comme #Israël et la #Corée_du_Sud, et dans ceux où les entreprises ont tendance à s’appuyer sur des chaînes d’approvisionnement courtes.

    Aux États-Unis, le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes chute en raison de problèmes de production

    Le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes des 42 entreprises américaines du Top 100 a chuté de 7,9 % pour atteindre 302 milliards de dollars en 2022. Il représente 51 % du chiffre d’affaires total issu des ventes d’armes du Top 100. Sur les 42 entreprises américaines, 32 ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires sur un an, citant le plus souvent des problèmes persistants dans la chaîne d’approvisionnement et des pénuries de main-d’œuvre résultant de la pandémie de Covid-19.

    « On constate un afflux de nouvelles commandes liées à la guerre en Ukraine et certaines grandes entreprises américaines, dont #Lockheed_Martin et #Raytheon_Technologies, ont reçu de nouvelles commandes en conséquence », précise Dr Nan Tian, chercheur principal au SIPRI. « Cependant, en raison des carnets de commandes déjà existants de ces entreprises et des difficultés à augmenter leur capacité de production, les revenus générés par ces nouvelles commandes ne se refléteront dans les comptes de l’entreprise probablement que d’ici deux à trois ans. »

    L’#Asie surpasse l’#Europe tirée par un phénomène de #modernisation_militaire

    Le chiffre d’affaire issu des ventes d’armes des 22 entreprises d’Asie et d’Océanie répertoriées dans le classement a augmenté de 3,1 % pour atteindre 134 milliards de dollars en 2022. Il s’agit de la deuxième année consécutive où le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes des entreprises du Top 100 situées en Asie et en Océanie est supérieur à celui des entreprises situées en Europe.

    « La demande intérieure et l’appui sur des fournisseurs locaux ont protégé les entreprises d’armement asiatiques des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement en 2022 », explique Xiao Liang, chercheur au programme Dépenses militaires et Production d’armes du SIPRI. « Les entreprises en #Chine, en #Inde, au #Japon et à Taïwan ont toutes bénéficié d’investissements gouvernementaux soutenus dans le cadre des programmes de modernisation militaire. »

    Le #chiffre_d’affaires combiné des quatre entreprises sud-coréennes du Top 100 a chuté de 0,9 %, principalement en raison d’une baisse de 8,5 % enregistrée par le plus grand producteur d’armes du pays, #Hanwha_Aerospace. Deux entreprises sud-coréennes ont enregistré une augmentation de leur chiffre d’affaires, notamment #LIG_Nex1. Les entreprises sud-coréennes devraient connaître un accroissement de leur chiffre d’affaires dans les années à venir en raison d’une augmentation des commandes enregistrées après la signature d’importants contrats d’armement avec la Pologne et les Émirats arabes unis.

    Augmentation modeste du chiffre d’affaires en Europe alors que la demande liée à l’Ukraine commence à affluer

    Le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes des 26 entreprises du Top 100 basées en Europe a augmenté de 0,9 % pour atteindre 121 milliards de dollars en 2022.

    « La guerre en Ukraine a entraîné une demande de matériel adapté à une guerre d’usure, comme les munitions et les véhicules blindés. De nombreux producteurs européens ont vu leur chiffre d’affaires augmenter », souligne Lorenzo Scarazzato, chercheur au programme Dépenses militaires et Production d’armes du SIPRI. « Il s’agit notamment d’entreprises basées en #Allemagne, en #Norvège et en #Pologne. Par exemple, la société polonaise #PGZ a augmenté son chiffre d’affaires de 14 %, bénéficiant du programme accéléré de modernisation militaire que le pays poursuit. »

    Les sociétés transeuropéennes #Airbus et #KNDS comptent parmi les principales sources d’augmentation du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes en Europe, en grande partie grâce aux livraisons effectuées sur des commandes de longue date.

    Les entreprises turques mènent une augmentation significative du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes au Moyen-Orient

    Le Moyen-Orient a connu la plus forte augmentation en pourcentage du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes de toutes les régions en 2022. Les sept entreprises basées au Moyen-Orient figurant dans le Top 100 ont enregistré une augmentation substantielle. Leur chiffre d’affaires combiné de 17,9 milliards de dollars représente une augmentation de 11 % sur un an. Le chiffre d’affaires combiné des quatre entreprises turques a atteint 5,5 milliards de dollars, soit 22 % de plus qu’en 2021. Le chiffre d’affaires combiné des trois entreprises israéliennes du Top 100 a atteint 12,4 milliards de dollars en 2022, soit une augmentation de 6,5 % par rapport à 2021.

    « Les entreprises du Moyen-Orient spécialisées dans des produits moins sophistiqués sur le plan technologique ont pu augmenter leur production plus rapidement afin de répondre à l’augmentation de la demande », précise Dr Diego Lopes da Silva, chercheur principal au SIPRI. « L’exemple le plus frappant est celui de #Baykar, en Turquie, producteur du #drone #Bayraktar_TB-2. Baykar est entré dans le Top 100 pour la première fois en raison de l’augmentation de son chiffre d’affaires issu des ventes d’armes de 94 %, soit le taux d’augmentation le plus rapide de toutes les entreprises du classement. »

    Autres développements notables

    - En 2022, la Chine représente la deuxième plus grande part du chiffre d’affaires par pays du Top 100, soit 18 %. Le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes combiné des huit entreprises d’armement chinoises du Top 100 a augmenté de 2,7 % pour atteindre 108 milliards de dollars.
    - Le chiffre d’affaires issus des ventes d’armes des sept entreprises britanniques dans le Top 100 ont augmenté de 2,6 % pour atteindre 41,8 milliards de dollars, soit 7,0 % du total.
    - En raison du manque de données, seules deux entreprises russes ont été incluses dans le Top 100 pour 2022. Leur chiffre d’affaires combiné a chuté de 12 %, à 20,8 milliards de dollars. La transparence des entreprises russes continue de régresser. Bien qu’il s’agisse d’une holding, sans capacité de production directe, #Rostec est incluse dans le Top 100 de 2022 en tant que mandataire des entreprises qu’elle contrôle.
    - La seule entreprise ukrainienne figurant dans le Top 100, #UkrOboronProm, a vu son chiffre d’affaires issu des ventes d’armes chuter de 10 % en termes réels, à 1,3 milliard de dollars. Bien que son chiffre d’affaires ait augmenté en termes nominaux, cela a été compensé par la forte inflation du pays.

    À l’attention des rédacteurs

    À propos de la base de données du SIPRI sur l’industrie de l’armement

    La base de données du SIPRI sur l’industrie de l’armement a été créée en 1989. À cette époque, elle excluait les données des entreprises installées en Chine, en Union soviétique et en Europe de l’Est. La version actuelle contient des données pour 2002-2022, y compris des données sur les entreprises russes. Les entreprises chinoises sont incluses à partir de 2015.
    Le « chiffre d’affaires issu des ventes d’armes » fait référence au chiffre d’affaires généré par la vente de biens et de services à caractère militaire à des clients militaires nationaux et étrangers. Sauf indication contraire, tous les changements sont exprimés en termes réels et tous les chiffres sont donnés en dollars américains constants de 2022. Les comparaisons entre 2021 et 2022 sont basées sur la liste des entreprises du classement 2022 (c’est-à-dire que la comparaison annuelle s’effectue entre le même ensemble d’entreprises). Les comparaisons à plus long terme sont basées sur des ensembles d’entreprises listées au cours de l’année respective (c’est-à-dire que la comparaison porte sur des listes différentes d’entreprises).

    La base de données du SIPRI sur l’industrie de l’armement, qui présente un ensemble de données plus détaillées pour les années 2002 à 2022, est disponible sur le site Web du SIPRI : https://www.sipri.org/databases/armsindustry

    https://www.obsarm.info/spip.php?article631

    #industrie_de_l'armement #rapport #chiffres #statistiques #USA #Etats-Unis #business #Turquie

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1029978

  • Au #Sénégal, la farine de poisson creuse les ventres et nourrit la rancœur

    À #Kayar, sur la Grande Côte sénégalaise, l’installation d’une usine de #farine_de_poisson, destinée à alimenter les élevages et l’aquaculture en Europe, a bouleversé l’économie locale. Certains sont contraints d’acheter les rebuts de l’usine pour s’alimenter, raconte “Hakai Magazine”.
    “Ils ont volé notre #poisson”, affirme Maty Ndau d’une voix étranglée, seule au milieu d’un site de transformation du poisson, dans le port de pêche de Kayar, au Sénégal. Quatre ans plus tôt, plusieurs centaines de femmes travaillaient ici au séchage, au salage et à la vente de la sardinelle, un petit poisson argenté qui, en wolof, s’appelle yaboi ou “poisson du peuple”. Aujourd’hui, l’effervescence a laissé place au silence.

    (#paywall)

    https://www.courrierinternational.com/article/reportage-au-senegal-la-farine-de-poisson-creuse-les-ventres-

    #élevage #Europe #industrie_agro-alimentaire

    • Un article publié le 26.06.2020 et mis à jour le 23.05.2023 :

      Sénégal : les usines de farines de poisson menacent la sécurité alimentaire

      Au Sénégal, comme dans nombre de pays d’Afrique de l’Ouest, le poisson représente plus de 70 % des apports en protéines. Mais la pêche artisanale, pilier de la sécurité alimentaire, fait face à de nombreuses menaces, dont l’installation d’usines de farine et d’huile de poisson. De Saint-Louis à Kafountine, en passant par Dakar et Kayar… les acteurs du secteur organisent la riposte, avec notre partenaire l’Adepa.

      Boum de la consommation mondiale de poisson, accords de #pêche avec des pays tiers, pirogues plus nombreuses, pêche INN (illicite, non déclarée, non réglementée), manque de moyens de l’État… La pêche sénégalaise a beau bénéficier de l’une des mers les plus poissonneuses du monde, elle fait face aujourd’hui à une rapide #raréfaction de ses #ressources_halieutiques. De quoi mettre en péril les quelque 600 000 personnes qui en vivent : pêcheurs, transformatrices, mareyeurs, micro-mareyeuses, intermédiaires, transporteurs, etc.

      Pourtant, des solutions existent pour préserver les ressources : les aires marines protégées (AMP) et l’implication des acteurs de la pêche dans leur gestion, la création de zones protégées par les pêcheurs eux-mêmes ou encore la surveillance participative… Toutes ces mesures contribuent à la durabilité de la ressource. Et les résultats sont palpables : « En huit ans, nous sommes passés de 49 à 79 espèces de poissons, grâce à la création de l’aire marine protégée de Joal », précise Karim Sall, président de cette AMP.

      Mais ces initiatives seront-elles suffisantes face à la menace que représentent les usines de farine et d’huile de poisson ?

      Depuis une dizaine d’années, des usines chinoises, européennes, russes, fleurissent sur les côtes africaines. Leur raison d’être : transformer les ressources halieutiques en farines destinées à l’#aquaculture, pour répondre à une demande croissante des consommateurs du monde entier.

      Le poisson détourné au profit de l’#export

      Depuis 2014, la proportion de poisson d’élevage, dans nos assiettes, dépasse celle du poisson sauvage. Les farines produites en Afrique de l’Ouest partent d’abord vers la #Chine, premier producteur aquacole mondial, puis vers la #Norvège, l’#Union_européenne et la #Turquie.

      Les impacts négatifs de l’installation de ces #usines sur les côtes sénégalaises sont multiples. Elles pèsent d’abord et surtout sur la #sécurité_alimentaire du pays. Car si la fabrication de ces farines était censée valoriser les #déchets issus de la transformation des produits de la mer, les usines achètent en réalité du poisson directement aux pêcheurs.

      Par ailleurs, ce sont les petits pélagiques (principalement les #sardinelles) qui sont transformés en farine, alors qu’ils constituent l’essentiel de l’#alimentation des Sénégalais. Enfin, les taux de #rendement sont dévastateurs : il faut 3 à 5 kg de ces sardinelles déjà surexploitées [[Selon l’organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO)]] pour produire 1 kg de farine ! Le poisson disparaît en nombre et, au lieu d’être réservé à la consommation humaine, il part en farine nourrir d’autres poissons… d’élevage !

      Une augmentation des #prix

      Au-delà de cette prédation ravageuse des sardinelles, chaque installation d’usine induit une cascade d’autres conséquences. En premier lieu pour les mareyeurs et mareyeuses mais aussi les #femmes transformatrices, qui achetaient le poisson directement aux pêcheurs, et se voient aujourd’hui concurrencées par des usines en capacité d’acheter à un meilleur prix. Comme l’explique Seynabou Sene, transformatrice depuis plus de trente ans et trésorière du GIE (groupement d’intérêt économique) de Kayar qui regroupe 350 femmes transformatrices : « Avant, nous n’avions pas assez de #claies de #séchage, tant la ressource était importante. Aujourd’hui, nos claies sont vides, même pendant la saison de pêche. Depuis 2010, quatre usines étrangères se sont implantées à Kayar, pour transformer, congeler et exporter le poisson hors d’Afrique, mais elles créent peu d’#emploi. Et nous sommes obligées de payer le poisson plus cher, car les usines d’#exportation l’achètent à un meilleur prix que nous. Si l’usine de farine de poisson ouvre, les prix vont exploser. »

      Cette industrie de transformation en farine et en huile ne pourvoit par ailleurs que peu d’emplois, comparée à la filière traditionnelle de revente et de transformation artisanale. Elle représente certes un débouché commercial lucratif à court terme pour les pêcheurs, mais favorise aussi une surexploitation de ressources déjà raréfiées. Autre dommage collatéral enfin, elle engendre une pollution de l’eau et de l’air, contraire au code de l’environnement.

      La riposte s’organise

      Face à l’absence de mesures gouvernementales en faveur des acteurs du secteur, l’#Adepa [[L’Adepa est une association ouest-africaine pour le développement de la #pêche_artisanale.]] tente, avec d’autres, d’organiser des actions de #mobilisation citoyenne et de #plaidoyer auprès des autorités. « Il nous a fallu procéder par étapes, partir de la base, recueillir des preuves », explique Moussa Mbengue, le secrétaire exécutif de l’Adepa.

      Études de terrain, ateliers participatifs, mise en place d’une coalition avec différents acteurs. Ces actions ont permis d’organiser, en juin 2019, une grande conférence nationale, présidée par l’ancienne ministre des Pêches, Aminata Mbengue : « Nous y avons informé l’État et les médias de problèmes majeurs, résume Moussa Mbengue. D’abord, le manque de moyens de la recherche qui empêche d’avoir une connaissance précise de l’état actuel des ressources. Ensuite, le peu de transparence dans la gestion d’activités censées impliquer les acteurs de la pêche, comme le processus d’implantation des usines. Enfin, l’absence de statistiques fiables sur les effectifs des femmes dans la pêche artisanale et leur contribution socioéconomique. »

      Parallèlement, l’association organise des réunions publiques dans les ports concernés par l’implantation d’usines de farines et d’huile de poisson. « À Saint-Louis, à Kayar, à Mbour… nos leaders expliquent à leurs pairs combien le manque de transparence dans la gestion de la pêche nuit à leur activité et à la souveraineté alimentaire du pays. »

      Mais Moussa Mbengue en a conscience : organiser un plaidoyer efficace, porté par le plus grand nombre, est un travail de longue haleine. Il n’en est pas à sa première action. L’Adepa a déjà remporté de nombreux combats, comme celui pour la reconnaissance de l’expertise des pêcheurs dans la gestion des ressources ou pour leur implication dans la gestion des aires marines protégées. « Nous voulons aussi que les professionnels du secteur, conclut son secrétaire exécutif, soient impliqués dans les processus d’implantation de ces usines. »

      On en compte aujourd’hui cinq en activité au Sénégal. Bientôt huit si les projets en cours aboutissent.

      https://ccfd-terresolidaire.org/senegal-les-usines-de-farines-de-poisson-menacent-la-securite-a

      #extractivisme #résistance

  • Les demandes d’asile dans l’Union européenne, la Norvège et la Suisse en hausse de 28 % au premier semestre
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/05/les-demandes-d-asile-dans-l-union-europeenne-la-norvege-et-la-suisse-en-haus

    Les demandes d’asile dans l’Union européenne, la Norvège et la Suisse en hausse de 28 % au premier semestre
    Les requêtes sont au plus haut depuis 2015-2016, années au cours desquelles l’afflux de réfugiés en Europe dépassait 1,2 million de personnes.
    Le Monde avec AFP
    Les demandes d’asile enregistrées dans les pays de l’Union européenne, la Norvège et la Suisse au premier semestre 2023 ont augmenté de 28 % par rapport aux six premiers mois de 2022, a annoncé l’Agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA), mardi 5 septembre. Quelque 519 000 demandes d’asile ont été déposées dans ces vingt-neuf pays entre janvier et la fin de juin, selon l’agence, qui estime que, « d’après les tendances actuelles, les demandes pourraient excéder 1 million d’ici à la fin de l’année ». Les Syriens, Afghans, Vénézuéliens, Turcs et Colombiens sont les principaux demandeurs, comptant pour 44 % des requêtes.
    Les demandes au premier semestre sont au plus haut à cette période de l’année depuis 2015-2016. Lors de l’afflux de réfugiés en Europe provoqué notamment par l’enlisement du conflit en Syrie, le nombre de demandes d’asile avait atteint 1,3 million (en 2015) et 1,2 million (en 2016). En 2022, elles étaient de 994 945.
    L’Allemagne est le pays qui a reçu le plus de dossiers (30 %). C’est près de deux fois plus que l’Espagne (17 %) et la France (16 %). L’AUEA souligne qu’en raison de cette hausse de nombreux pays européens « sont sous pression pour traiter les demandes », et que le nombre de dossiers en attente de décision a augmenté de 34 % par rapport à 2022. En première instance, 41 % des demandes ont reçu une réponse positive. Par ailleurs, quelque 4 millions d’Ukrainiens fuyant l’invasion de l’armée russe bénéficient actuellement d’une protection temporaire dans l’UE.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#asile#demandeurdasile#AUEA#syrie#afghanistan#venezuela#turquie#colombie#allemagne#espagne#france#ukraine#protection#sante#crisemigratoire#norvege#suisse

  • Norwegen schlachtet Rentiere, die vom Grasen aus Russland zurückkommen : Zaun soll Misere lösen
    https://www.berliner-zeitung.de/news/norwegen-grenze-schlachtet-rentiere-die-vom-grasen-aus-russland-kom
    En Norvège paître l’herbe russe est un crime puni avec la peine de mort pour les rennes nationaux. Ce cruel destin ne frappe que les pauvres bêtes qui ne supportent pas le mal du pays. Les chances de survie s’avèrent meilleures pour les rennes russophiles qui choisissent l’exil car en russie on est plus clément avec les rennes cosmopolites qu’en Norvège où on protège le sang pur des rennes nationaux contre l’intrusion de gènes impures.

    Est-ce que le pays recommence-t-il enfin à défendre ses raçines contre l’invasion de rennes slaves ? Est-ce que l’officier de liaison des forces de l’OTAN trouvera-t-il le nouveau Quisling qui identifiera la race de sousrennes à éliminer ? Les médias officiels nous en tiendront au courant.

    25.8.3.2023 con Maria Windisch - Norwegen tötet Rentiere, die aus Russland in ihre Heimat zurückkehren. Die Reparatur eines kilometerlangen Zauns soll nun eine kostspielige Misere lösen.

    Norwegen stellt in der Arktis einen baufälligen Zaun entlang der Grenze zu Russland wieder auf. Fortan soll er Rentiere daran hindern, zum Grasen ins Nachbarland abzuwandern. Kehren sie nämlich in ihre Heimat Norwegen zurück, werden sie getötet, berichtet die Nachrichtenagentur AP. Wie kann das sein?

    Wie die örtliche Landwirtschaftsdirektion jüngst mitteilte, sind in diesem Jahr bereits 42 norwegische Rentiere auf der Suche nach besseren Weiden und Wiesen nach Russland abgewandert. Davon kam der Großteil zurück, lediglich zwei Tiere befinden sich wohl noch im Nachbarland. Diejenigen, die wieder norwegischen Boden betraten, wurden schließlich geschlachtet. Man habe befürchtet, dass sie nach Russland zurückwandern könnten, so Magnar Evertsen, technischer Direktor in der Abteilung für Rentierzucht bei der Behörde.

    Russland stellt hohe Rechnung: Das kostet der Übertritt der Rentiere

    Der illegale Grenzübertritt der Tiere bringt den Angaben zufolge nämlich immense Kosten und Bürokratie mit sich. Russland soll bereits zwei Entschädigungsanträge wegen des Verlusts von Grasland gestellt haben. Die Forderungen belaufen sich demnach zum Einen auf 50.000 Norwegische Kronen (rund 4350 Euro) pro Rentier. Zum Anderen werde ein Pauschalbetrag von fast 47 Millionen Norwegischen Kronen (rund 4 Millionen Euro) gefordert für die Tage, an denen die Tiere in einem Park weideten, der hauptsächlich aus Seen, Flüssen, Wäldern und Marschland besteht.

    Die norwegische Behörde für Lebensmittelsicherheit kann verlangen, dass die Kadaver aus Sicherheitsgründen vernichtet werden, heißt es in einer offiziellen Erklärung.

    Die gesamte Rentiersperre erstreckt sich über 150 Kilometer und stammt aus den Fünfzigerjahren des letzten Jahrhunderts. Die Landwirtschaftsbehörde erklärte, dass eine Strecke von etwa sieben Kilometern zwischen den norwegischen Orten Hamborgvatnet und Storskog ersetzt werden soll.

    Die Arbeiter haben es beim Aufstellung des Zauns nicht leicht, denn sie dürfen keinesfalls russisches Territorium betreten. Im Falle eines Übertritts ohne Visum käme dies nämlich einer illegalen Einreise gleich, so der Behördenmitarbeiter Evertsen. Der Aufbau soll umgerechnet etwa 322.000 Euro kosten. Abgeschlossen sein soll er am 1. Oktober.

    #Norvège #wtf

  • Norway seeks to open vast ocean area to deep-sea mining
    https://www.ft.com/content/44855d32-82c2-4f4c-b77c-1c21d3c1279f

    Norway’s government is readying plans to open an area of ocean nearly the size of Germany to #deep-sea_mining as it seeks to become the first country to extract battery metals from its sea floor.

    [...] Volcanic springs up to 4,000m deep that surge from the Earth’s crust on faultlines between tectonic plates in the proposed area contain an estimated 38mn tonnes of copper, more than is mined around the world each year.

    [...] The fluid that emerges from hydrothermal vents such as those in Norway’s waters also contains other metals used in electric car batteries, including #cobalt. Metallic seabed crusts can meanwhile be mined for rare earth metals such as neodymium and dysprosium. These are used to make the magnets in wind turbines and in the engines of electric vehicles, but their supply chain is largely controlled by China.

    [...] Of the region earmarked for potential mining, the most contentious part would be the area close to #Svalbard. The Svalbard Treaty, which gives Norway sovereignty over the islands, also gives other countries the right to mine on land and in the territorial waters around the archipelago. Russia, the EU and the UK are at odds with Norway over how large an area of water this treaty covers.

    Fishing operations are meanwhile concerned that pollution from the mining may taint their catch. Jane Sandell, chief executive of UK Fisheries — whose super trawler Kirkella is one of the last UK fishing vessels to operate so far north — said she was “deeply concerned” about the possibility of toxic heavy metal particles being released.

    #Norvège #extractivisme #cuivre #métaux #terres_rares

  • Norvège : les super-riches fuient le pays terrifiés par une monstrueuse hausse d’impôt de… 0,1 point – Libération
    https://www.liberation.fr/economie/norvege-les-super-riches-fuient-le-pays-terrifies-par-une-monstrueuse-hau

    La légendaire solidarité des grosses fortunes... Plusieurs dizaines de multimillionnaires et milliardaires norvégiens ont récemment quitté le pays après la mise en place d’un nouveau régime fiscal. Le journal local Dagens Naeringsliv a dénombré une trentaine d’exilés vers des pays à faible fiscalité, soit en quelques mois un nombre plus important que sur l’ensemble de la dernière décennie. L’annonce du départ de Kjell Inge Røkk, 4e fortune et premier contribuable du pays mi-septembre 2022, a semble-t-il incité les plus aisés à suivre son exemple.

    Cette panique a été causée par un changement de paradigme fiscal du pays datant du 1er novembre dernier. Les prélèvements sur les dividendes ont été augmentés et l’impôt sur la fortune a subi une légère hausse. Le gouvernement de centre gauche a décidé de relever le taux d’imposition national à 0,4 %, contre 0,3 % auparavant pour les actifs supérieurs à 20 millions de couronnes norvégiennes (1,7 million d’euros). Cela vient s’ajouter à la taxe municipale de 0,7 % sur les actifs dépassant 1,7 million de couronnes norvégiennes (150 000 euros). Au total, les plus grosses fortunes du pays ont donc vu leur taux d’imposition passer à 1,1 %, contre 1 % précédemment.

    #Norvège #Suisse #fiscalité #ruissellement (dans les #paradis_fiscaux) #eat_the_rich (parce qu’ils n’en auront jamais assez)

    • Je suis très dubitatif avec ce genre de narratif (« panique »), qui me semble relever de la très typique communication au service des exilés fiscaux.

      – Les très riches ont toujours intérêt à quitter un pays où ils paient des impôts pour un pays où ils ne paient pas d’impôts. Ce n’est pas la « hausse » qui les fait « fuir », c’est leur intérêt à le faire dans tous les cas, même sans cette « hausse ».

      Il faudrait déjà voir si le chiffre des départs a beaucoup changé d’une année à l’autre. Parce que des riches qui vont planquer leur fric en Suisse parce que c’est leur intérêt, c’est tout le temps.

      – En revanche, c’est assez mal vu. Je suppose que la Norvège fait partie des pays où c’est particulièrement mal vu.

      – Je pense donc plutôt que, s’il y a un « mouvement », c’est simplement que ces exilés fiscaux utilisent l’alibi d’une hausse marginale des taux pour gueuler à la dictature communiste, et ainsi se donner le beau rôle quand ils « fuient ». Juste certains attendaient un bon moment pour pouvoir passer leur poignon dans un paradis fiscal, tout en se faisant passer pour des victimes.

      Parce qu’ils font toujours ça : profiter des infrastructures et du système qui leur permet de faire fortune, puis gueuler comme un cochon qu’on égorge au fait que dans ce pays on n’aime pas les riches, alors hop, petite victime innocente, je vais tout installer dans un paradis fiscal. Avec chanson victimaire à la clé :

      https://www.youtube.com/watch?v=6w5vWHqU3uM

  • Au Congo-Brazzaville, un champ de pétrole exploité par Perenco au cœur d’une enquête pour corruption
    https://disclose.ngo/fr/article/congo-brazzaville-un-champ-de-petrole-exploite-par-perenco-au-coeur-dune-e

    Le 15 décembre 2021, les enquêteurs de l’agence anticorruption de Norvège perquisitionnent le siège du groupe pétrolier Petronor E & P, à Oslo. Au même moment, le directeur général de la société, Knut Søvold, et son directeur du développement, Gerhard Ludvigsen, sont arrêtés et placés en garde à vue. Dans un communiqué, la police annonce qu’ils sont entendus dans le cadre d’une enquête « liée à des projets en Afrique ». Sans autres précisions. Il s’agit en réalité d’une enquête sur des soupçons de corruption au Congo-Brazzaville, à plus de 7 300 kilomètres de la capitale norvégienne. Ici, au large des côtes congolaises, Petronor, détient, via une filiale appelée Hemla, des intérêts dans un vaste champ pétrolifère baptisé Pointe-Noire Grand Fond (PNGF) du Sud. À ses côtés, on retrouve le groupe franco-britannique Perenco. Les enquêteurs de la police norvégienne se penchent justement sur les conditions d’obtention, en janvier 2017, de la licence d’exploration du gisement PNGF Sud. À l’époque, Hemla avait obtenu 20 % des parts de cette licence jusque-là détenue par TotalEnergie et la compagnie italienne ENI. Quant à Perenco, elle en avait récupéré 40 %, devenant ainsi l’actionnaire majoritaire ainsi que l’opérateur de ce puits qui produit 20 000 barils par jour.

    #Afrique #Norvège #Perenco #Corruption #Pétrole #Congo

  • En Norvège, des #grands_ensembles attentifs aux #enfants
    https://metropolitiques.eu/En-Norvege-des-grands-ensembles-attentifs-aux-enfants.html

    Comment les villes peuvent-elles se mettre « à hauteur d’enfant » ? Grégoire Tortosa montre comment des grands ensembles situés à Oslo et Tromsø, avant-gardistes à leur manière, ont été pensés pour favoriser le #jeu libre des enfants. Le Mouvement moderne dessine une nouvelle conception de la ville à partir des années 1920. En proposant un « ensemble cohérent de principes de raisonnement reconnus et utilisés comme référence », il s’érige en paradigme urbain (Héran 2015, p. 33), dont le fonctionnalisme, le #Terrains

    / #aménagement, enfants, #voiture, #espace_public, grands ensembles, jeu, #Norvège

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-tortosa.pdf

  • Le puissant fonds souverain norvégien exclut des entreprises [israélienne et thaïlandaises] pour violations des droits humains
    https://www.rfi.fr/fr/%C3%A9conomie/20221217-le-colossal-fonds-souverain-norv%C3%A9gien-exclut-des-entreprises-pour-

    Le plus gros fonds souverain de la planète, celui de la #Norvège, a annoncé qu’il retirait de son portefeuille d’investissements deux entreprises thaïlandaises et une entreprise israélienne, parce que leurs activités vont à l’encontre des #droits_humains. Une décision inédite pour un fond qui représente 1,3% de la capitalisation boursière mondiale. 

    Présent au capital de près de 9 300 entreprises dans le monde, le fonds norvégien a exclu de ses investissements la plus grande entreprise de Thaïlande : la compagnie énergétique PTT PCL et l’une de ses filiales, parce qu’elles travaillent avec Myanma Oil and Gas, l’entreprise pétrolière de l’État birman. 

    Or, les revenus pétroliers financent les activités militaires en Birmanie, et donc les violences et abus commis par les autorités depuis le coup d’État de février 2021. 

    Le fonds souverain, qui détenait des actions d’une valeur de 9 et 95 millions d’euros, considère ces entreprises comme complices de graves violations des droits de l’homme. 

    L’autre société pénalisée est israélienne, elle s’appelle Cognyte Software, et propose des services informatiques à des États, qui n’ont pas été nommés explicitement, mais qui « persécutent, torturent, maltraitent des individus, des groupes ou des minorités sexuelles ». L’an dernier, Facebook et Google avaient notamment accusé l’entreprise de mener des activités de surveillance sur des opposants politiques ou des journalistes. 

    Le board du fonds souverain norvégien s’est basé sur les avis du comité éthique pour prendre ces décisions. Il signale ainsi que le respect des droits humains est un critère pour la pérennité de ses investissements. Le montant de sa participation au financement du Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a par ailleurs été augmentée récemment et passera de 16 à 19 millions d’euros pour l’année 2023.

  • Three asylum seekers walked the wilderness out of Russia

    This is the second time this summer illegal crossings happen in the terrain from Russia to Norway.

    “The persons were detained by the border guards and handed over to the police. All three have asked for asylum and we can’t give further details,” says Chief of Staff with the Police in Finnmark, Tarjei Sirma Tellefsen, to the Barents Observer.

    It was Sør-Varanger Avis that first reported about this week’s illegal border crossings.

    The three foreigners were detained at #Korpfjell. The exact circumstances are still to be determined, and the police is formally still investigating it as “a possible illegal crossing,” Tellefsen says.

    In late June, a person came walking in the same northern sector of the 198 km border. Also he applied for asylum in Norway.

    It is strictly illegal to cross the border in the terrain, and such incidents happen rarely. Only a few times over the last three decades. Norway’s border with Russia is likely the least troubled among all external Schengen-borders in Europe.

    “Threat assessment in regards to illegal border crossings is low, and the fact that we have seen two incidents this summer doesn’t change the overall picture,” Tarjei Sirma Tellefsen says.

    Norway has military border guards patrolling the land border with Russia, but it is the police that formally is in charge of law enforcement.

    On the Russian side, a barbed wired fence stretches the entire area of a highly secured and surveilled border zone.

    There are several military camps in the Pechenga region, with the nearest only a 10-12 km from the border to Norway.

    Both the 200th Motorized Rifle Brigade and the 61. Naval Infantry Brigade are located in Pechenga. Soldiers from these brigades are currently fighting Russia’s brutal war on Ukraine.

    https://www.rcinet.ca/eye-on-the-arctic/2022/08/18/three-asylum-seekers-walked-the-wilderness-out-of-russia
    #frontières #asile #migrations #réfugiés #route_arctique #Norvège #Russie

    Sur la “route arctique”, voir (2018):
    https://seenthis.net/messages/714902

    ping @reka

  • La Confédération Norvégienne des syndicats veut un boycott complet d’Israël

    Lors de son congrès national du 3 juin, la Confédération Norvégienne des syndicats (LO, Landsorganisasjonen i Norge) a voté le boycott des produits israéliens, ainsi qu’une série de 14 mesures concrètes destinées à contraindre Israël à respecter les droits humains. LO rassemble 27 syndicats norvégiens, représentant environ 1/5 de la population.

    Le congrès de la Confédération Norvégienne des syndicats (LO, Landsorganisasjonen i Norge) a décidé le 2 juin 2022, à une large majorité, que LO soutiendrait un boycott international d’Israël. Cette déclaration fixe la politique de LO vis-à-vis d’Israël et des palestiniens pour les trois prochaines années.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/06/23/la-confederation-norvegienne-des-syndicats-veu

    #international #norvege #israel

  • Don’t separate Covid-positive children from parents, Western diplomats ask China | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3173025/dont-separate-covid-positive-children-parents-western

    Don’t separate Covid-positive children from parents, Western diplomats ask China. French and British envoys raise concerns about practice in Shanghai as city tries to stop spread of coronavirus. Western diplomats have expressed concern about separating children from their parents as part of Covid-19 curbs in Shanghai as the government tries to stamp out the spread of the virus.The city has been separating Covid-positive children from their parents, citing epidemic prevention requirements, which has prompted a widespread public outcry.Diplomats from more than 30 countries have written to the Chinese foreign ministry urging authorities not to take such a step.“We request that under no circumstances should parents and children be separated,” the French consulate in Shanghai said in a letter addressed to the foreign affairs office in the city on Thursday.
    Shanghai locks down western bank of Huangpu River as Covid fight continues in China’s biggest city
    In a separate letter to the Chinese foreign ministry dated the same day, the British embassy in Beijing said it was concerned by “recent instances when local authorities have sought to separate minors who tested positive for Covid-19 from their parents” and requested assurances that this would not happen to diplomatic staff.The French consulate and British embassy both said they were writing the letters on behalf of European Union states as well as other countries including Norway, Switzerland, Australia and New Zealand.They said they had heard about difficulties caused by Shanghai’s lockdown, which the city started carrying out in two stages starting March 28.The French consulate letter said asymptomatic or mild cases should be sent to “a specialised isolation environment with staff who can communicate in English”.Currently, asymptomatic cases are sent to centralised quarantine centres, some of which have been described as unsanitary and overcrowded.The British embassy said there were concerns over the conditions and lack of privacy in recently deployed mobile hospital facilities, adding that isolating in diplomatic housing was a “preferable solution and consistent with our Vienna Convention privileges”.“The British consulate general in Shanghai has been raising its concerns about various aspects of the current Covid policies in relation to all British nationals in China, with the relevant Chinese authorities,” a consulate spokesman said.
    Locked down in Shanghai: China’s biggest city grapples with its worst Covid outbreak since 2020The French consulate declined to comment on the letter. The Australian consulate general in Shanghai, which was cited in the letters, also declined to comment but said it had been engaging with local authorities on the Covid-19 restrictions.The United States did not appear as a signatory on either letter.However, the US consul general in Shanghai, Jim Heller, told members of a private chat group for US citizens that the consulate had been underscoring many of the concerns raised by the European letter with the Shanghai government.A US embassy spokesman declined to comment on Heller’s remarks but said the treatment of embassy staff in the Covid-19 pandemic was “job one” and that the embassy was engaging on Covid-related policy with the Chinese government.Other countries, such as Norway, Switzerland and New Zealand, which were mentioned in the letters, did not respond to requests for comment.
    The Chinese foreign ministry also did not respond to a request for comment.On Monday, Shanghai official Wu Qianyu said children could be accompanied by their parents if the parents were also infected, but separated if they were not, adding that policies were still being refined.
    China has sent the military and thousands of health workers into Shanghai to help carry out Covid-19 tests for all of its 25 million residents.
    Cases continued to rise on Monday amid a city lockdown, in one of the country’s biggest-ever public health responses.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#france#grandebretagne#etatsunis#norvege#suisse#nouvellezelande#shangai#isolement#famille#expatrie#restrictionsanitaire#caspositif#casasymptomatique#confinement

  • En Finlande, l’Eglise va devoir "bientôt" présenter des excuses aux autochtones samis
    https://www.rts.ch/info/monde/12804134-en-finlande-leglise-va-devoir-bientot-presenter-des-excuses-aux-autocht

    Les #Samis, un peuple autochtone d’une zone qui couvre le nord de la #Suède, de la #Norvège et de la #Finlande ainsi que la péninsule de Kola en Russie connue sous le nom de Laponie.
    Ce peuple est souvent nommé « Lapons » mais ce terme est non seulement un terme étranger mais aussi originellement péjoratif, issu de la racine lapp qui signifie porteur de haillons en suédois. Les activités traditionnelles des Samis étaient autrefois la pêche et l’élevage de rennes. Aujourd’hui seule une minorité des 85 000 Sames en vit encore. (Wikipédia)

    L’Eglise évangélique luthérienne de Finlande va devoir "bientôt" présenter des excuses au peuple autochtone sami du pays pour les injustices passées, a déclaré lundi un évêque finlandais.
    "Nous arriverons bientôt à ce moment où l’ensemble de l’Eglise évangélique luthérienne de Finlande devra présenter des excuses au peuple sami" pour "les méfaits passés et les péchés structurels qui continuent d’avoir un impact sur la vie des gens", a déclaré l’évêque d’Oulu Jukka Keskitalo, dans un discours adressé au pape François au Vatican.

    Durant la majeure partie du XXe siècle, ils ont été considérés comme non civilisés et inférieurs par leurs gouvernements.

    Politique d’assimilation jusqu’en 1960
    En Finlande, un programme de recherche en "biologie raciale" sur cette minorité s’est poursuivi jusque dans les années 1970, tandis que les politiques d’assimilation en vigueur au moins jusqu’aux années 1960 forçaient les enfants à fréquenter des écoles de langue finnoise où ils étaient battus ou punis s’ils parlaient leur propre langue.

    De nombreux Samis de Finlande s’apprêtent à témoigner des injustices qu’ils ont subies devant une commission "vérité et réconciliation", dont la première réunion s’est tenue en décembre dans la ville arctique d’Inari. Son rapport devrait être publié en 2023.

    L’évêque d’Oulu Jukka Keskitalo a suggéré que les excuses de l’Eglise de Finlande pourraient être présentées une fois que la commission "vérité et réconciliation" aura terminé son travail.
    "Il n’est pas possible - et cela n’en vaut pas la peine - de présenter des excuses tant que les événements douloureux n’ont pas été vécus ensemble honnêtement et qu’une compréhension commune n’a pas été établie sur ce qui s’est passé", a-t-il détaillé.

    Dans la Suède voisine, l’archevêque Antje Jackelen a déjà présenté ses excuses, en novembre dernier, pour le rôle de l’Eglise de Suède dans des siècles de "graves violations de la dignité humaine" à l’encontre du peuple sami. Elle a également annoncé un plan de réconciliation de 3,9 millions d’euros (4 millions de francs) sur dix ans.

    #église_protestante #pasteurs #clercs #autochtones #Nations_premières #peuples_autochtones #racisme #pauvreté #prison #racisme

    • Que vient foutre le pape François dans cette histoire avec des protestants ?

      La #papauté est elle devenue une société de conseil juridique pour les affaires de #pédophilie, les violations graves de la dignité humaine, l’extermination des minorités raciales ?
      Ses actes le prouvent.

    • commentaire parfaitement crétin !

      L’évêque luthérien était membre de la délégation finlandaise œcuménique au Vatican dans le cadre de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Il a certainement choisi ce cadre pour donner un plus grand retentissement à sa déclaration.

      https://www.la-croix.com/Religion/eveque-finlandais-annonce-excuses-peuple-sami-2022-01-19-1201195604

      Il a également fait une comparaison explicite avec la démarche similaire de l’église catholique canadienne.

      En Finlande, l’Église évangélique luthérienne présentera des excuses aux Samis – Regard sur l’Arctique
      https://www.rcinet.ca/regard-sur-arctique/2022/01/18/en-finlande-leglise-evangelique-lutherienne-presentera-des-excuses-aux-samis

      Mgr Keskitalo a également rappelé que tout au long de l’histoire, les églises chrétiennes se sont également rendues coupables d’assimilation du peuple autochtone. De nombreux Samis de Finlande sont d’ailleurs sur le point de témoigner des injustices qu’ils ont subies devant une commission « vérité et réconciliation », dont la première réunion s’est tenue en décembre dans la ville arctique d’Inari. Un rapport devrait être rendu public en 2023.

      L’évêque a également évoqué dans son discours la relation entre les Autochtones du Canada et l’Église catholique. Les évêques catholiques du pays ont présenté des excuses aux peuples autochtones pour les abus dont ils ont été victimes dans les pensionnats.
      […]
      Il s’est toutefois dit « très heureux » des mesures prises entre l’Église évangélique luthérienne et les Samis. Comme symbole de son geste, il a remis au pape une édition commémorative d’une récente traduction de la Bible en langue samie du Nord. « Que cela soit le signe que notre rêve commun d’une Église avec de plus en plus de visages autochtones devient une réalité », a-t-il conclu.

      Et la conclusion de la réponse du Pape :

      Jukka Keskitalo sur Twitter
      https://twitter.com/JukkaKeskitalo/status/1483412868586483714

      « Piispan ja pastorin ei tule lakata unelmoimasta. Kiitos kun unelmoit ». Näihin sanoihin päätti Paavi Franciscus vastauksensa puheeseeni hänen yksityisvastaanotollaan Vatikaanissa.

      Bref, les différentes églises ont eu des pratiques similaires avec les autochtones, elles en sont conscientes, le reconnaissent et mènent des démarches similaires d’excuses et de réparation.

  • #Belgique : Ce mercredi 12 janvier 2022 : la courbe des admissions se distancie nettement de celle des contaminations * RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-ce-mercredi-12-janvier-2022-la-courbe-des-admiss

    Les chiffres de l’épidémie de coronavirus en Belgique sont plutôt rassurants ce mercredi : malgré des chiffres de contaminations qui continuent à exploser, la moyenne des admissions ne suit absolument pas le même mouvement, au contraire, elle est même en diminution ces deux derniers jours, comme le montre ce graphique.

    Les chiffres révélés ce matin, et qui concernent surtout les entrées à l’hôpital de lundi, montrent en effet une diminution par rapport au même jour de la semaine précédente, et ce pour le deuxième jour consécutif. C’est ce qui fait baisser le chiffre de cette moyenne sur 7 jours.

    Si on compare les chiffres de la semaine écoulée par rapport à la semaine complète, il reste une légère augmentation, mais dont le taux diminue (+10% contre +22% il y a quelques jours), et surtout sans aucune mesure avec la hausse des contaminations (+99%).

    Les indices continuent ainsi à s’accumuler, en Belgique et ailleurs dans le monde, d’une sévérité moins grave d’Omicron : la ministre de la Santé bruxellois a ainsi révélé qu’il n’y avait pas le moindre patient contaminé avec Omicron dans les soins intensifs bruxellois.

    Des soins intensifs qui continuent d’ailleurs à afficher globalement sur le pays une tendance à une moindre occupation (-11% par rapport à la semaine précédente). Le nombre de décès poursuit lui aussi une baisse importante (-29% par semaine).
    . . . . . . . .

    #tests #dépistage #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #vaccins

    • Aucun patient Omicron dans les hôpitaux bruxellois : est-ce la preuve qu’Omicron est définitivement moins sévère ? RTBF
      https://www.rtbf.be/info/societe/detail_aucun-patient-omicron-dans-les-hopitaux-bruxellois-est-ce-la-preuve-qu-o

      Malgré une incidence record depuis le début de l’épidémie, il n’y a, pour le moment, aucun patient infecté par Omicron en soins intensifs dans les #hôpitaux bruxellois. C’est la bonne nouvelle annoncée mardi par la Cocom (Commission Communautaire Commune de Bruxelles).

      L’incidence, soit le nombre d’infections sur 100.000 personnes, a pourtant atteint un record avec plus de 3000 cas positifs sur 14 jours, tout comme le taux de positivité de 30%.

      Les hospitalisations, elles, augmentent, mais beaucoup plus doucement que les cas, qui font plus que doubler en une semaine. « On est passé de plus ou moins 350 personnes admises la semaine passée à 450 cette semaine, a commenté Inge Neven. Mais l’occupation des lits en soins intensifs est en légère diminution. D’après les retours reçus des hôpitaux, les patients soignés sont encore principalement des personnes infectées par le variant Delta ».

      La bonne nouvelle, vu la hausse spectaculaire des contaminations, c ’est que les patients infectés avec le nouveau variant ne nécessitent souvent que des soins plus légers : « Les personnes contaminées par le variant Omicron qui arrivent à l’hôpital n’ont pour le moment besoin que de soins ’normaux’ et il n’y a pas encore de patient avec #Omicron en soins intensifs », a-t-elle ajouté.
      . . . . . . .
      En #Afrique_du_Sud, la vague est passée avec beaucoup moins de conséquences sur les hôpitaux que les précédentes. Dans toutes les tranches d’âge, il y a eu moins d’hospitalisations par rapport au nombre de cas (record), et des séjours plus courts.

      Au #Royaume-Uni, on semble tout juste avoir passé le pic, avec des admissions qui semblent repartir vers le bas. Les services hospitaliers ont plus été préoccupés par les absences, très nombreuses, du personnel, en lien avec les contaminations que par les cas graves : le nombre de patients Covid en réanimation n’a lui que très peu augmenté.

      Au #Danemark, malgré un nombre de contaminations record, l’impact a été très léger sur les hôpitaux. A la fin décembre, il y avait toujours moins de 5 patients identifiés Omicron en unités de soins intensifs. A ce jour, il reste 71 patients Covid en tout, contre 61 avant l’arrivée d’Omicron.

      En #Norvège, « L’analyse préliminaire des données suggère que le risque d’hospitalisation avec le Covid-19 comme cause principale est 69% plus bas avec le variant Omicron comparé aux infections avec le variant Delta », selon l’Institut norvégien de santé publique.

      En #France, Selon les premières données sur les hospitalisations par variant, du 1er décembre 2021 au 4 janvier 2022 dans la capitale, les patients infectés par Omicron auraient surtout besoin d’une hospitalisation conventionnelle plutôt que de soins critiques. La durée de l’hospitalisation serait aussi réduite, avec une prise en charge inférieure à une journée pour 43% des patients infectés par le variant Omicron contre 19% des patients touchés par Delta.

  • Covid-19 dans le monde : les restrictions se multiplient en Europe à l’approche du Nouvel An
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/28/covid-19-dans-le-monde-duree-d-isolement-reduite-de-moitie-en-cas-d-infectio

    Covid-19 dans le monde : la Finlande ferme ses frontières aux non-vaccinés, les restrictions se multiplient en Europe à l’approche du Nouvel An
    L’interdiction d’entrer sur le territoire finlandais pour les voyageurs étrangers non vaccinés contre le Covid-19 s’applique dès mardi. Dans plusieurs pays d’Europe, le nombre de contaminations quotidiennes atteint des seuils inédits.
    La pandémie de Covid-19 a fait plus de 5,3 millions de morts dans le monde depuis que le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait état de l’apparition de la maladie à la fin de décembre 2019 dans ce pays, selon un bilan établi, lundi 27 décembre, par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles.En Finlande, les voyageurs étrangers non vaccinés contre le Covid-19, même munis d’un test négatif, ne pourront plus entrer sur le territoire à compter de mardi 28 décembre, a annoncé le gouvernement. Seuls sont autorisés à entrer les voyageurs étrangers présentant un schéma vaccinal complet, ou prouvant une contamination passée, et un test Covid-19 négatif, a précisé le ministère de l’intérieur au terme d’une réunion du gouvernement.Les citoyens de l’Union européenne sont également concernés par la mesure qui est entrée en vigueur mardi après-midi. Cette interdiction s’applique aux personnes nées avant 2005 jusqu’au 31 décembre prochain, puis aux personnes nées avant 2006. Seront exemptés de cette obligation les résidents en Finlande, les diplomates, mais aussi les personnels de santé et du transport, les motifs familiaux impérieux ou encore les personnes nécessitant une prise en charge humanitaire, ainsi que certains frontaliers de communes de Suède et de Norvège. En Allemagne, une nouvelle panoplie de mesures est entrée en vigueur mardi, avant les célébrations du Nouvel An. Les réunions privées de plus de dix personnes sont interdites, même pour les vaccinés et les personnes guéries. Pour les non-vaccinés, la limite tombe à deux membres de foyers différents. Toutes les compétitions sportives se dérouleront à huis clos. Les discothèques et clubs ont également fermé leurs portes pour éviter une propagation du virus le 31 décembre.
    En Grèce, à partir du 3 janvier, les restaurants et les bars fermeront à minuit et les tablées ne devront pas être composées de plus de six personnes dans ces établissements. Dans les entreprises et les administrations publiques, les travailleurs doivent passer à 50 % de télétravail à partir du 3 janvier et jusqu’au 16 janvier.Le variant Omicron est désormais dominant en Suisse. Environ 55 % des cas sont dus à Omicron dans le pays, et ce variant du SARS-CoV 2 devrait bientôt représenter la quasi-totalité des infections enregistrées, ont annoncé mardi des responsables au ministère de la santé. La Suisse a l’un des taux d’infection les plus élevés d’Europe continentale, les jeunes d’une vingtaine d’années étant les plus touchés, ont déclaré ces responsables lors d’une conférence de presse, à Berne.Omicron est également devenu dominant aux Pays-Bas, selon les autorités néerlandaises. Malgré une baisse des contaminations mardi, la grande contagiosité du variant « conduira à de nouvelles contaminations lors des prochains jours », a annoncé l’Institut national de santé publique. « Cela entraînera également une augmentation du nombre d’admissions dans les hôpitaux », a-t-il ajouté dans un communiqué.Les Pays-Bas ont annoncé il y a dix jours un confinement pendant les fêtes de fin d’année, afin de freiner l’apparition de nouveaux cas du variant Omicron. Les boutiques non essentielles, les restaurants, bars, cinémas et musées ont été fermés jusqu’au 14 janvier. Cette décision semble avoir des effets positifs, a déclaré l’Institut national de santé publique, avec une baisse des hospitalisations.La Norvège a aussi fait savoir que le variant Omicron était désormais majoritaire dans la capitale, Oslo. Plusieurs pays, dont le Portugal, la Grèce, le Danemark ou encore l’Islande ont par ailleurs annoncé avoir dépassé des seuils jamais atteints de cas quotidiens de Covid-19. L’Europe est la région du monde qui enregistre le plus de cas, avec 2,9 millions ces sept derniers jours (55 % du total mondial), ainsi que le plus de décès, avec plus de 24 000 morts la semaine passée (53 % du total), suivie de la zone formée par les Etats-Unis et le Canada (plus de 10 000, 22 %).

    #Covid-19#migrant#migration#sante#europe#finlande#grece#paysbas#norvege#danemark#islande#suede#allemagne#variant#omicron#pandemie#circulation#frontiere#restrictionsanitaire

  • Des nouvelles de la situation corona en Norvège, le ministère de la santé a fait une mise à jour ce matin :

    Le niveau des contaminations remonte très vite, aujourd’hui plu de 1 000 personnes positives, on revient aux niveaux de mars 2021

    Le niveau des hospitalisations remonte aussi mis beaucoup moins vite qu’en mars et en avril 2021, la couverture vaccinale est très bonne dans le pays (peu de résistance aux vaccins)

    La mortalité, toujours autour de 800 morts depuis le début de la pandémie. 28 personnes ont perdu la vie depuis le 1er juin

    Le calendrier vaccinal par tranche d’âge. Le ministère annonce que la pays est à peu près dans les temps.

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    Rapporté au nombre d’habitants, ça donne

    Pour 100 000 habitants, au 25 août 2021

    – Norvège 18
    – Finlande 20
    – Danemark 42
    – Allemagne 112
    – Suisse 128
    – Suède 148
    – France 175
    – Espagne180
    – États-Unis 195
    – Royaume-Uni 200
    – Italie 220

    #norvège #corona #covid

  • Mount Everest Covid outbreak has infected 100 people at base camp, says guide | Mount Everest | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/may/23/mount-everest-covid-outbreak-has-infected-100-people-at-base-camp-says-
    https://i.guim.co.uk/img/media/d9dc57f8afa34a3d99077a63c3c0d895bd155af1/0_108_3231_1939/master/3231.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Mount Everest Covid outbreak has infected 100 people at base camp, says guide. Austrian expedition leader Lukas Furtenbach says the real number could be 200, despite official Nepali denials. A coronavirus outbreak on Mount Everest has infected at least 100 climbers and support staff, a mountaineering guide said, giving the first comprehensive estimate amid official Nepalese denials that the disease has spread to the world’s highest peak. Lukas Furtenbach of Austria, who last week halted his Everest expedition due to virus fears, said on Saturday one of his foreign guides and six Nepali Sherpa guides had tested positive.
    “I think with all the confirmed cases we know now confirmed from (rescue) pilots, from insurance, from doctors, from expedition leaders, I have the positive tests so we can prove this,” Furtenbach said from Nepal’s capital, Kathmandu.“We have at least 100 people minimum positive for Covid in base camp, and then the numbers might be something like 150 or 200.”
    He said it was obvious there were many cases at the Everest base camp because he could visibly see people were sick, and could hear people coughing in their tents.A total of 408 foreign climbers were issued permits to climb Everest this season, aided by several hundred Sherpas and support staff who had been stationed at base camp since April.
    Nepalese mountaineering officials have denied there were any active cases this season among climbers and support staff at all base camps for the country’s Himalayan mountains. Mountaineering was closed last year due to the pandemic. Nepalese officials could not immediately be reached for comment Saturday. Other climbing teams have not announced any Covid-19 infections among their members or staff. Several climbers have reported testing positive after they were brought down from the Everest base camp.Furtenbach said most teams on the mountain were not carrying virus testing kits, and that before his team pulled out, they had helped conduct tests and had confirmed two cases. Most teams were still at base camp, hoping for clear weather next week so they can make a final push to the summit before the climbing season closes at the end of the month, Furtenbach said. In late April, a Norwegian climber became the first to test positive at the Everest base camp. He was flown by helicopter to Kathmandu, where he was treated and later returned home. Nepal is experiencing a virus surge, with record numbers of new infections and deaths. China last week canceled climbing from its side of Mount Everest due to fears the virus could be spread from the Nepalese side. Nepal reported 8,607 new infections and 177 deaths on Friday, bringing the nation’s totals since the pandemic began to more than 497,000 infections and 6,024 deaths.

    #Covid-19#migration#migrant#nepal#everrest#autriche#norvege#chine#contamination#frontiere#circulation#tourisme