• https://eu.boell.org/en/about-us
      C’est « moi » qui.paye. La fondation Heinrich Böll est une de crs non-fondations politiques qui donnent aux chefs des partis politiques la piossibilité de se créer une cour de personnes anoblies par le titre de « Doktor » dont la fonction est de vendre l’idéologie à la base du parti. On aime bien abuser des noms de penseurs défunts pour habiller l’entreprise. Rosa pour Die Linke, Konrad pour le CDU, l’autre Konrad pour les libéraux et Friedrich pour le SPD. Lui au moins a été membre du parti qui l’a choisi comme saint auquel on a emprunté le nom. Pauvre pacifiste d’Henri ;-)

      The Heinrich-Böll-Stiftung is a German political foundation affiliated with the German Green Party (Alliance 90/The Greens). Its primary task is political education and advocacy in Germany and abroad. Our main tenets are ecology and sustainability, democracy and human rights, non-violence and justice. In our work, we place particular emphasis on gender democracy, equal rights for minorities and the political and social participation of migrants.

    • About us | Heinrich Böll Stiftung | Brussels office - European Union
      https://eu.boell.org/en/about-us

      The Heinrich-Böll-Stiftung is a German political foundation affiliated with the German Green Party (Alliance 90/The Greens). Its primary task is political education and advocacy in Germany and abroad. Our main tenets are ecology and sustainability, democracy and human rights, non-violence and justice. In our work, we place particular emphasis on gender democracy, equal rights for minorities and the political and social participation of migrants.

      Our namesake, the writer and Nobel Prize laureate Heinrich Böll, personifies the fundamental principles we stand for: defence of freedom and human dignity, civic courage, open debate and the acknowledgement of art and culture as independent spheres of thought and action. As a think tank for green visions and ideas, we are part of an international network with 34 offices worldwide and with partner projects in more than 60 countries.

      The Heinrich-Böll-Stiftung European Union represents the foundation vis-à-vis European and international institutions, associations, non-governmental organisations and media based in Brussels. The office is a main point of contact for individuals, groups and organisations from around the world interested in EU politics and policies. The future of the European project and the role of the European Union in the world are at the centre of our activities and efforts.

      sur cette même page, le bilan annuel 2022 avec (pp. 28-29) un rapide bilan financier : plus de 67% des ressources proviennent de subventions du gouvernement allemand (c’est Klaus qui paie) et de l’Union européenne (nous payons tous)

  • « Nous assistons à une escalade de la #prédation_minière »

    Une nouvelle #ruée_minière a commencé et touche aussi la #France. Au nom de la lutte contre la crise climatique, il faudrait extraire de plus en plus de #métaux. Celia Izoard dénonce l’impasse de cette « #transition » extractiviste. Entretien.

    Basta/Observatoire des multinationales : Il est beaucoup question aujourd’hui de renouveau minier en raison notamment des besoins de la transition énergétique, avec la perspective d’ouvrir de nouvelles mines en Europe et même en France. Vous défendez dans votre #livre qu’il ne s’agit pas du tout d’un renouveau, mais d’une trajectoire de continuité. Pourquoi ?

    #Celia_Izoard : Les volumes de #métaux extraits dans le monde aujourd’hui augmentent massivement, et n’ont jamais cessé d’augmenter. Ce qui est parfaitement logique puisqu’on ne cesse de produire de nouveaux objets et de nouveaux équipements dans nos pays riches, notamment avec la #numérisation et aujourd’hui l’#intelligence_artificielle, et qu’en plus de cela le reste du monde s’industrialise.

    En conséquence, on consomme de plus en plus de métaux, et des métaux de plus en plus variés – aussi bien des métaux de base comme le #cuivre et l’#aluminium que des métaux de spécialité comme les #terres_rares. Ces derniers sont utilisés en très petite quantité mais dans des objets qui sont partout, comme les #smartphones, et de façon trop dispersive pour permettre le #recyclage.

    Et la production de tous ces métaux devrait continuer à augmenter ?

    Oui, car rien ne freine cette production, d’autant plus qu’on y ajoute aujourd’hui une nouvelle demande qui est un véritable gouffre : celle de métaux pour le projet très technocratique de la transition. « Transition », dans l’esprit de nos élites, cela signifie le remplacement des #énergies_fossiles par l’#énergie_électrique – donc avec des #énergies_renouvelables et des #batteries – avec un modèle de société inchangé. Mais, par exemple, la batterie d’une #voiture_électrique représente souvent à elle seule 500 kg de métaux (contre moins de 3 kg pour un #vélo_électrique).

    Simon Michaux, professeur à l’Institut géologique de Finlande, a essayé d’évaluer le volume total de métaux à extraire si on voulait vraiment électrifier ne serait-ce que la #mobilité. Pour le #lithium ou le #cobalt, cela représenterait plusieurs décennies de la production métallique actuelle. On est dans un scénario complètement absurde où même pour électrifier la flotte automobile d’un seul pays, par exemple l’Angleterre ou la France, il faut déjà plus que la totalité de la production mondiale. Ce projet n’a aucun sens, même pour lutter contre le #réchauffement_climatique.

    Vous soulignez dans votre livre que l’#industrie_minière devient de plus en plus extrême à la fois dans ses techniques de plus en plus destructrices, et dans les #nouvelles_frontières qu’elle cherche à ouvrir, jusqu’au fond des #océans et dans l’#espace

    Oui, c’est le grand paradoxe. Les élites politiques et industrielles répètent que la mine n’a jamais été aussi propre, qu’elle a surmonté les problèmes qu’elle créait auparavant. Mais si l’on regarde comment fonctionne réellement le #secteur_minier, c’est exactement l’inverse que l’on constate. La mine n’a jamais été aussi énergivore, aussi polluante et aussi radicale dans ses pratiques, qui peuvent consister à décapiter des #montagnes ou à faire disparaître des #vallées sous des #déchets_toxiques.

    C’est lié au fait que les teneurs auxquelles on va chercher les métaux sont de plus en plus basses. Si on doit exploiter du cuivre avec un #filon à 0,4%, cela signifie que 99,6% de la matière extraite est du #déchet. Qui plus est, ce sont des #déchets_dangereux, qui vont le rester pour des siècles : des déchets qui peuvent acidifier les eaux, charrier des contaminants un peu partout.

    Les #résidus_miniers vont s’entasser derrière des #barrages qui peuvent provoquer de très graves #accidents, qui sont sources de #pollution, et qui sont difficilement contrôlables sur le long terme. Nous assistons aujourd’hui à une véritable #escalade_technologique qui est aussi une escalade de la #prédation_minière. La mine est aujourd’hui une des pointes avancées de ce qu’on a pu appeler le #capitalisme_par_dépossession.

    Comment expliquer, au regard de cette puissance destructrice, que les populations occidentales aient presque totalement oublié ce qu’est la mine ?

    Il y a un #déni spectaculaire, qui repose sur deux facteurs. Le premier est la religion de la #technologie, l’une des #idéologies dominantes du monde capitaliste. Nos dirigeants et certains intellectuels ont entretenu l’idée qu’on avait, à partir des années 1970, dépassé le #capitalisme_industriel, qui avait été tellement contesté pendant la décennie précédente, et qu’on était entré dans une nouvelle ère grâce à la technologie. Le #capitalisme_post-industriel était désormais avant tout une affaire de brevets, d’idées, d’innovations et de services.

    Les mines, comme le reste de la production d’ailleurs, avaient disparu de ce paysage idéologique. Le #mythe de l’#économie_immatérielle a permis de réenchanter le #capitalisme après l’ébranlement des mouvements de 1968. Le second facteur est #géopolitique. Aux grandes heures du #néo-libéralisme, le déni de la mine était un pur produit de notre mode de vie impérial. Les puissances occidentales avaient la possibilité de s’approvisionner à bas coût, que ce soit par l’#ingérence_politique, en soutenant des dictatures, ou par le chantage à la dette et les politiques d’#ajustement_structurel. Ce sont ces politiques qui ont permis d’avoir par exemple du cuivre du #Chili, de #Zambie ou d’#Indonésie si bon marché.

    Les besoins en métaux pour la #transition_climatique, si souvent invoqués aujourd’hui, ne sont-ils donc qu’une excuse commode ?

    Invoquer la nécessité de créer des mines « pour la transition » est en effet hypocrite : c’est l’ensemble des industries européennes qui a besoin de sécuriser ses approvisionnements en métaux. La récente loi européenne sur les métaux critiques répond aux besoins des grosses entreprises européennes, que ce soit pour l’#automobile, l’#aéronautique, l’#aérospatiale, les #drones, des #data_centers.

    L’argument d’une ruée minière pour produire des énergies renouvelables permet de verdir instantanément toute mine de cuivre, de cobalt, de lithium, de #nickel ou de terres rares. Il permet de justifier les #coûts_politiques de la #diplomatie des #matières_premières : c’est-à-dire les #conflits liés aux rivalités entre grandes puissances pour accéder aux #gisements. Mais par ailleurs, cette transition fondée sur la technologie et le maintien de la #croissance est bel et bien un gouffre pour la #production_minière.

    Ce discours de réenchantement et de relégitimation de la mine auprès des populations européennes vous semble-t-il efficace ?

    On est en train de créer un #régime_d’exception minier, avec un abaissement des garde-fous réglementaires et des formes d’extractivisme de plus en plus désinhibées, et en parallèle on culpabilise les gens. La #culpabilisation est un ressort psychologique très puissant, on l’a vu durant le Covid. On dit aux gens : « Si vous n’acceptez pas des mines sur notre territoire, alors on va les faire ailleurs, aux dépens d’autres populations, dans des conditions bien pires. » Or c’est faux. D’abord, la #mine_propre n’existe pas.

    Ensuite, la #loi européenne sur les #métaux_critiques elle prévoit qu’au mieux 10% de la production minière soit relocalisée en Europe. Aujourd’hui, on en est à 3%. Ce n’est rien du tout. On va de toute façon continuer à ouvrir des mines ailleurs, dans les pays pauvres, pour répondre aux besoins des industriels européens. Si l’on voulait vraiment relocaliser la production minière en Europe, il faudrait réduire drastiquement nos besoins et prioriser les usages les plus importants des métaux.

    Peut-on imaginer qu’un jour il existe une mine propre ?

    Si l’on considère la réalité des mines aujourd’hui, les procédés utilisés, leur gigantisme, leur pouvoir de destruction, on voit bien qu’une mine est intrinsèquement problématique, intrinsèquement prédatrice : ce n’est pas qu’une question de décisions politiques ou d’#investissements. L’idée de « #mine_responsable » n’est autre qu’une tentative de faire accepter l’industrie minière à des populations en prétendant que « tout a changé.

    Ce qui m’a frappé dans les enquêtes que j’ai menées, c’est que les industriels et parfois les dirigeants politiques ne cessent d’invoquer certains concepts, par exemple la #mine_décarbonée ou le réemploi des #déchets_miniers pour produire du #ciment, comme de choses qui existent et qui sont déjà mises en pratique. À chaque fois que j’ai regardé de plus près, le constat était le même : cela n’existe pas encore. Ce ne sont que des #promesses.

    Sur le site de la nouvelle mine d’#Atalaya à #Rio_Tinto en #Espagne, on voir des panneaux publicitaires alignant des #panneaux_photovoltaïques avec des slogans du type « Rio Tinto, la première mine d’autoconsommation solaire ». Cela donne à penser que la mine est autonome énergétiquement, mais pas du tout. Il y a seulement une centrale photovoltaïque qui alimentera une fraction de ses besoins. Tout est comme ça.

    Le constat n’est-il pas le même en ce qui concerne le recyclage des métaux ?

    Il y a un effet purement incantatoire, qui consiste à se rassurer en se disant qu’un jour tout ira bien parce que l’on pourra simplement recycler les métaux dont on aura besoin. Déjà, il n’en est rien parce que les quantités colossales de métaux dont l’utilisation est planifiée pour les années à venir, ne serait-ce que pour produire des #batteries pour #véhicules_électriques, n’ont même pas encore été extraites.

    On ne peut donc pas les recycler. Il faut d’abord les produire, avec pour conséquence la #destruction de #nouveaux_territoires un peu partout sur la planète. Ensuite, le recyclage des métaux n’est pas une opération du saint-Esprit ; il repose sur la #métallurgie, il implique des usines, des besoins en énergie, et des pollutions assez semblables à celles des mines elles-mêmes.

    L’accent mis sur le besoin de métaux pour la transition ne reflète-t-il pas le fait que les #multinationales ont réussi à s’approprier ce terme même de « transition », pour lui faire signifier en réalité la poursuite du modèle actuel ?

    Le concept de transition n’a rien de nouveau, il était déjà employé au XIXe siècle. À cette époque, la transition sert à freiner les ardeurs révolutionnaires : on accepte qu’il faut des changements, mais on ajoute qu’il ne faut pas aller trop vite. Il y a donc une dimension un peu réactionnaire dans l’idée même de transition.

    Dans son dernier livre, l’historien des sciences #Jean-Baptiste_Fressoz [Sans transition - Une nouvelle histoire de l’énergie, Seuil, 2024] montre que la #transition_énergétique tel qu’on l’entend aujourd’hui est une invention des #pro-nucléaires des États-Unis dans les années 1950 pour justifier des #investissements publics colossaux dans l’#atome. Ils ont tracé des belles courbes qui montraient qu’après l’épuisement des énergies fossiles, il y aurait besoin d’une #solution_énergétique comme le #nucléaire, et qu’il fallait donc investir maintenant pour rendre le passage des unes à l’autre moins brutal.

    La transition aujourd’hui, c’est avant tout du temps gagné pour le capital et pour les grandes entreprises. Les rendez-vous qu’ils nous promettent pour 2050 et leurs promesses de #zéro_carbone sont évidemment intenables. Les technologies et l’#approvisionnement nécessaire en métaux n’existent pas, et s’ils existaient, cela nous maintiendrait sur la même trajectoire de réchauffement climatique.

    Ces promesses ne tiennent pas debout, mais elles permettent de repousser à 2050 l’heure de rendre des comptes. Ce sont plusieurs décennies de gagnées. Par ailleurs, le terme de transition est de plus en plus utilisé comme étendard pour justifier une #croisade, une politique de plus en plus agressive pour avoir accès aux gisements. Les pays européens et nord-américains ont signé un partenariat en ce sens en 2022, en prétendant que certes ils veulent des métaux, mais pour des raisons louables. La transition sert de figure de proue à ces politiques impériales.

    Vous avez mentionné que l’une des industries les plus intéressées par la sécurisation de l’#accès aux métaux est celle de l’#armement. Vous semblez suggérer que c’est l’une des dimensions négligées de la guerre en Ukraine…

    Peu de gens savent qu’en 2021, la Commission européenne a signé avec l’#Ukraine un accord de partenariat visant à faire de ce pays une sorte de paradis minier pour l’Europe. L’Ukraine possède de fait énormément de ressources convoitées par les industriels, qu’ils soient russes, européens et américains. Cela a joué un rôle dans le déclenchement de la #guerre. On voit bien que pour, pour accéder aux gisements, on va engendrer des conflits, militariser encore plus les #relations_internationales, ce qui va nécessiter de produire des #armes de plus en plus sophistiquées, et donc d’extraire de plus en plus de métaux, et donc sécuriser l’accès aux gisements, et ainsi de suite.

    C’est un #cercle_vicieux que l’on peut résumer ainsi : la ruée sur les métaux militarise les rapports entre les nations, alimentant la ruée sur les métaux pour produire des armes afin de disposer des moyens de s’emparer des métaux. Il y a un risque d’escalade dans les années à venir. On évoque trop peu la dimension matérialiste des conflits armés souvent dissimulés derrière des enjeux « ethniques ».

    Faut-il sortir des métaux tout comme il faut sortir des énergies fossiles ?

    On a besoin de sortir de l’extractivisme au sens large. Extraire du pétrole, du charbon, du gaz ou des métaux, c’est le même modèle. D’ailleurs, d’un point de vue administratif, tout ceci correspond strictement à de l’activité minière, encadrée par des #permis_miniers. Il faut cesser de traiter le #sous-sol comme un magasin, de faire primer l’exploitation du sous-sol sur tout le reste, et en particulier sur les territoires et le vivant.

    Concrètement, qu’est ce qu’on peut faire ? Pour commencer, les deux tiers des mines sur la planète devraient fermer – les #mines_métalliques comme les #mines_de_charbon. Ça paraît utopique de dire cela, mais cela répond à un problème urgent et vital : deux tiers des mines sont situées dans des zones menacées de #sécheresse, et on n’aura pas assez d’#eau pour les faire fonctionner à moins d’assoiffer les populations. En plus de cela, elles émettent du #CO2, elles détruisent des territoires, elles déplacent des populations, elles nuisent à la #démocratie. Il faut donc faire avec une quantité de métaux restreinte, et recycler ce que l’on peut recycler.

    Vous soulignez pourtant que nous n’avons pas cessé, ces dernières années, d’ajouter de nouvelles technologies et de nouveaux objets dans notre quotidien, notamment du fait de l’envahissement du numérique. Réduire notre consommation de métaux implique-t-il de renoncer à ces équipements ?

    Oui, mais au préalable, quand on dit que « nous n’avons pas cessé d’ajouter des nouvelles technologies polluantes », il faut analyser un peu ce « nous ». « Nous » n’avons pas choisi de déployer des #caméras_de_vidéosurveillance et des #écrans_publicitaires partout. Nous n’avons pas choisi le déploiement de la #5G, qui a été au contraire contesté à cause de sa consommation d’énergie.

    La plupart d’entre nous subit plutôt qu’elle ne choisit la #numérisation des #services_publics, instrument privilégié de leur démantèlement et de leur privatisation : l’usage de #Pronote à l’école, #Doctissimo et la télémédecine dont la popularité est due à l’absence de médecins, etc. Dans le secteur automobile, la responsabilité des industriels est écrasante. Depuis des décennies, ils ne cessent de bourrer les véhicules d’électronique pour augmenter leur valeur ajoutée.

    Ces dernières années, ils ont massivement vendu d’énormes voitures électriques parce qu’ils savaient que le premier marché de la voiture électrique, c’était d’abord la bourgeoisie, et que les bourgeois achèteraient des #SUV et des grosses berlines. Donc quand je dis que nous devons réduire notre #consommation de métaux, j’entends surtout par-là dénoncer les industries qui inondent le marché de produits insoutenables sur le plan des métaux (entre autres).

    Mais il est vrai que nous – et là c’est un vrai « nous » - devons réfléchir ensemble aux moyens de sortir de l’#emprise_numérique. Du point de vue des métaux, le #smartphone n’est pas viable : sa sophistication et son caractère ultra-mondialisé en font un concentré d’#exploitation et d’#intoxication, des mines aux usines d’assemblage chinoises ou indiennes.

    Et bien sûr il a des impacts socialement désastreux, des addictions à la #surveillance, en passant par la « #surmarchandisation » du quotidien qu’il induit, à chaque instant de la vie. Là-dessus, il faut agir rapidement, collectivement, ne serait-ce que pour se protéger.

    https://basta.media/nous-assistons-a-une-escalade-de-la-predation-miniere
    #extractivisme #minières #électrification #acidification #contamination #hypocrisie #relocalisation #prédation #guerre_en_Ukraine #militarisation #déplacement_de_populations #dématérialisation #industrie_automobile

  • Traitement contre la #bronchiolite : le #Beyfortus n’est pas assez remboursé, s’inquiètent les pédiatres

    Mais cette année, le traitement passe à un remboursement plus traditionnel, via l’Assurance-maladie. Et celle-ci ne le rembourse qu’à hauteur de 30%, le reste étant à charge des mutuelles.

    Or, « de nombreuses familles, incapables de payer le ticket modérateur qui leur reste à charge, environ 300 euros , [rapportent] que plusieurs mutuelles ne remboursent pas ou partiellement », soulignent les pédiatres.

    https://www.francetvinfo.fr/sante/medicament/traitement-contre-la-bronchiolite-le-beyfortus-n-est-pas-assez-rembours

    #vaccin
    #pédiatrie
    #nourrisson
    #sécurité_sociale
    #mutuelle

  • Māori Haka Protest Erupts in New Zealand Parliament - The New York Times
    https://www.nytimes.com/video/world/asia/100000009827387/maori-haka-protest-erupts-in-new-zealand-parliament.html

    Quand des députés Maori font un haka dans l’enceinte du parlement.... ça chauffe sévère contre une loi qui vise « l’égalité entre tous les néo-zélandais » i.e. refuser les droits acquis des Maoris sur leurs terres et revenir sur les traités signés

    #Maoris #Nouvelle-Zélande #Haka,#Parlement

  • #Noustoutes appelle à manifester contre les féminicides, les violences sexuelles et toutes les violences de genre

    À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes et minorités de genre, près de 400 collectifs et personnalités (parmi lesquelles Angèle, Judith Godrèche, Corinne Masiero, Assa Traoré, Florence Porcel, Faiza Guene, Pénélope Bagieu, Sandra Nkaké…) appellent à manifester dans toutes les villes de France hexagonale et des Outre-Mer le samedi 23 novembre.

    En France, depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, nous décomptons déjà plus d’un millier de féminicides. UN MILLIER de femmes et filles assassinées par des hommes ! Les féminicides ont lieu partout, dans les foyers mais aussi en dehors. Dans l’espace public, ces crimes visent particulièrement les femmes trans, migrantes, travailleuses du sexes ou SDF qui sont trop souvent invisibilisées. Derrière ce chiffre, ce sont aussi des milliers d’enfants, de familles et de proches endeuilléEs.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/11/13/journee-internationale-de-lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes-2024/#comment-63110

    #feminisme #violence

  • #Nous_sans_l'État

    Une réflexion profonde et vivifiante sur les #résistances aux États-nations, par l’une des voix les plus fécondes de la critique décoloniale en Amérique latine.

    À rebours des assignations et représentations homogénéisantes façonnées par le #pouvoir, ce recueil de textes fondateurs de #Yasnaya_Aguilar, interroge à la source l’« #être_indigène », ce « nous » inscrit dans une catégorie paradoxale, à la fois levier de #résistance et d’#oppression. Yasnaya Aguilar mène la discussion sur trois points-clés de la recherche d’alternatives à la mondialisation néolibérale : l’importance de la #langue et de la #culture dans la résistance, la complexité de situation des #femmes_autochtones face à l’#assimilationnisme et enfin, la critique de l’État-nation colonial par les « premières nations ».

    Nous sans l’État rappelle avec force une donnée fondamentale : les États-nations modernes ont façonné leur politique d’oppression des peuples par le croisement de logiques capitalistes, patriarcales et coloniales.

    Cette parole située nous invite, chacun depuis nos géographies, à décoloniser nos #imaginaires pour une émancipation définitive et globale.

    https://editionsicibas.fr/livres/nous-sans-letat-une-reflexion-profonde-et-vivifiante-sur-les-resistan
    #Etat-nation #nationalisme #décolonial #peuples_autochtones #intersectionnalité #patriarcat #colonialisme #colonialité #capitalisme
    #livre
    ping @karine4 @reka

    • Yásnaya Aguilar: la defensora de lenguas que imagina un mundo sin Estados

      #Yásnaya_Elena_Aguilar_Gil es lingüista, escritora, traductora y activista mixe; su voz es cada vez más relevante en un país enfrentado con su propio racismo y donde los pueblos indígenas aún son discriminados y despojados de sus territorios

      En febrero de 2019, Yásnaya Elena Aguilar Gil subió a una de las tribunas más importantes del país y dio un discurso en mixe, o ayuujk, su lengua natal, con motivo de la celebración del Año Internacional de las Lenguas Indígenas. Advirtió que cada tres meses muere una lengua en el mundo, y que esta pérdida cultural acelerada es resultado de las prácticas y políticas nacionalistas de los Estados, en general, y de México, en particular. Sus oyentes en la sala eran los diputados del Congreso de la Unión, uno de los pilares de esa entidad abstracta que llamamos Estado mexicano.

      “Fue México quien nos quitó nuestras lenguas, el agua de su nombre nos borra y nos silencia”, pronunció Yásnaya en su idioma. “Nuestras lenguas continúan siendo discriminadas dentro del sistema educativo, dentro del sistema judicial y dentro del sistema de salud. Nuestras lenguas no mueren solas, a nuestras lenguas las matan”.

      De acuerdo con los datos presentados por la lingüista originaria de Ayutla Mixe (Oaxaca), en 1820, 65 por ciento de quienes habitaban el recién creado territorio mexicano hablaba una lengua indígena. En la actualidad, dos siglos más tarde, esa proporción se redujo a 6.5 por ciento de la población. “Se quitó el valor a nuestras lenguas en favor de una lengua única, el español. Con el fin de hacer desaparecer nuestras lenguas, a nuestros antepasados se les golpeó, se les regañó y se les discriminó por el hecho de hablarlas”, continuó Yásnaya, quien advierte que, de mantenerse la tendencia, en cien años sólo 0.5 por ciento de los mexicanos se considerarán a sí mismos indígenas.

      La desaparición de la diversidad lingüística es una de las mayores preocupaciones de Aguilar Gil, y por eso trata el tema desde distintos ángulos en buena parte de sus ensayos. Sus ideas pueden encontrarse en diversas publicaciones colectivas e individuales, como la antología de autoras mexicanas que escriben sobre feminismo en Tsunami (Sexo Piso, 2018); o el libro breve Un Nosotrxs sin Estado (OnA Ediciones, 2018), donde la autora se pregunta si “necesitamos al Estado para nombrarnos o podemos gobernarnos nosotrxs mismxs”.

      Su voz se vuelve cada vez más relevante en un país enfrentado con su propio racismo, y en el que las comunidades indígenas aún son despojadas de sus territorios por gobiernos y empresas con proyectos extractivistas. A Yásnaya se le escucha en conferencias y en ferias de libros; en los medios de comunicación y en Twitter, la red que amplifica sus reflexiones, sus demandas y sus historias de Ayutla.

      ¿Cómo llega una lingüista mixe, nacida y criada en la sierra norte de Oaxaca, a plantear un debate sobre la deseable —aunque improbable en el corto plazo— desaparición de los Estados? La propia Aguilar Gil describe su recorrido intelectual en una entrevista telefónica. Cuando cursaba la licenciatura de Literaturas Hispánicas, en la UNAM, la estudiante descubrió su pasión por la gramática, y pronto se dio cuenta de que no conocía la descripción gramatical del mixe. No sabía cómo escribir su propia lengua materna. Por eso, ella y uno de sus amigos se propusieron analizarla.

      “Empezamos a transcribir un casete de mi abuela para tratar de entender la fonología y el funcionamiento de la lengua. Muchos de mis trabajos fueron sobre ese tema y así me conecté, por fin, con el movimiento que estaba escribiendo el mixe desde hacía más de veinte años”, cuenta la escritora, quien más tarde cursó la Maestría en Lingüística en la misma universidad. También, de esa forma, Yásnaya entró en contacto con aquellos con quienes después fundaría el Colmix, un colectivo de jóvenes que realiza actividades de investigación y difusión de la lengua, la historia y la cultura mixes (colmix.org).

      En los periodos vacacionales, cuando regresaba a su pueblo desde Ciudad de México, Aguilar Gil comenzó a notar un proceso de pérdida lingüística en su comunidad: “Veía diferencias respecto a la época en la que yo era una niña; cada vez escuchaba menos hablantes de mixe y esto me empezó a preocupar”. Aunque es verdad que para un observador externo puede parecer una lengua muy viva, hablada por más de 80 por ciento de la población mixe, también es cierto que la tendencia a perder hablantes es la misma en todas las lenguas no oficiales del mundo.

      El foco de atención de Yásnaya se centró entonces en la pérdida de las lenguas indígenas, y su primer objetivo fue buscar el porqué. “La respuesta que encontré, y que hoy me parece evidente —aunque no me lo parecía entonces—, es que el fenómeno tiene que ver con la conformación de los Estados”, dice. En otro de sus ensayos, titulado “Lo lingüístico es político” (2019), Aguilar Gil hace una distinción “entre las lenguas de Estado y las lenguas a pesar del Estado”.

      Como lingüista, analiza el origen y la carga simbólica de las palabras. Indio viene del sánscrito, sindhu, y su uso por los colonizadores españoles fue, como se sabe, el resultado de una confusión geográfica. La autora explica que la palabra indígena comenzó a utilizarse varios siglos después, tras la creación del Estado mexicano, y que, contrario a lo que se cree, ambos términos no tienen una relación etimológica. Indígena viene del latín indi (“de allí”) y gen (“nacido”), y significa “nacido allí” u “originario”. Hoy usamos esta palabra indistintamente para referirnos a las más de 68 naciones y las 12 familias lingüísticas que coexisten en territorio mexicano, aunque haya diferencias radicales entre ellas.

      Por eso, Aguilar Gil sostiene, como una de sus tesis principales, que “la categoría indígena es una categoría política, no una categoría cultural ni una categoría racial (aunque ciertamente ha sido racializada)”. Indígenas, propone, son las más de siete mil naciones en el mundo que no conformaron Estados, tales como “el pueblo ainú en Japón, el pueblo sami en Noruega y el pueblo mixe en Oaxaca”.

      El problema radica en que los cerca de 200 Estados modernos suelen negar o combatir la existencia misma de otras naciones con lengua, territorio y un pasado común propios. Estas naciones son la negación del proyecto de Estado, dice la lingüista, ya que dicho proyecto se fundamenta en una supuesta identidad homogénea, con una sola lengua, una bandera, un himno, una historia, unas fiestas y un territorio. “El nacionalismo mexicano es la narrativa que justifica la violencia racista que han padecido los pueblos indígenas de México”, afirma en su ensayo.

      Pero la autora también nos recuerda que tal división política del mundo funciona apenas desde hace un par de siglos —de los nueve mil años de historia mesoamericana—, y que no tiene por qué ser eterna. En un mundo sin Estados, deduce Aguilar Gil, ella dejaría de ser indígena para ser sólo mixe, y lo mismo pasaría con los ainú, los sami, los mapuche, los rarámuri o los wixaritari. El gran reto es imaginar cómo podría funcionar un mundo así.

      Las primeras lecturas

      Yásnaya Elena Aguilar Gil es parte de la segunda generación en su familia que terminó la educación primaria y la primera en obtener el grado de maestría. En un breve ensayo titulado “Los actos de lectura están inmersos en una red tejida por el colonialismo”, cuenta que su abuelo estudió hasta el segundo grado y que aun así trabajó como escribano, campesino y albañil: “Ayudaba con la correspondencia de las personas, leía las cartas a los destinatarios de mi comunidad cuando así se lo pedían, les traducía al mixe, escuchaba la respuesta, la traducía de nuevo al español, y por fin escribía la contestación con una hermosa letra que nunca he podido lograr”.

      Las letras siguieron presentes en la casa familiar. Los tíos de Yásnaya pudieron salir de Ayutla en la década de 1970 para estudiar la preparatoria y la universidad, y a su regreso se convirtieron en mentores de lectura para la futura escritora. Pero Aguilar confiesa que no siempre disfrutó leer, pues en los inicios tuvo que lidiar con textos complejos sin entender demasiado el español. Sus tíos se habían enfrentado a contextos de discriminación y querían evitar que ella pasara por lo mismo. La solución que idearon fue enseñarla a leer el castellano antes de entrar a la escuela, para eliminar su acento de mixehablante.

      Yásnaya describe la alfabetización que el Estado mexicano llevó a cabo en las comunidades indígenas como “un proyecto castellanizador belicoso y amedrentante”. Sucedió sobre todo a partir de la primera mitad del siglo XX, con el objetivo, afirma, de desaparecer las lenguas indígenas. “Alfabetizar significaba hacer triunfar la llamada lengua ‘nacional’ sobre dialectos que significaban pobreza y atraso en los discursos de educadores rurales oficiales como Rafael Ramírez” (quien colaboró con la reforma educativa impulsada por José Vasconcelos).

      Algunos de los textos con los que Aguilar Gil aprendió a pronunciar las palabras del nuevo idioma, sin entender su significado, provenían de ejemplares traducidos de la revista soviética Sputnik y del Libro Rojo, de Mao Tse-Tung. Los tíos de la autora estaban entusiasmados con el comunismo y con la urss, y gracias a esas lecturas se enteraban de la existencia de lugares “donde los obreros podían asistir a clases de Física o talleres de arte y donde todas las personas eran iguales”. De hecho, Yásnaya se llama así gracias a esa filia por lo ruso que existía en su familia. Su primer nombre lo eligió el mayor de sus tíos a partir de un sitio particular: Yásnaia Poliana, una finca rural a unos 200 kilómetros al sur de Moscú donde nació, vivió y fue enterrado el novelista León Tolstoi.

      “Con el paso del tiempo, conforme fui aprendiendo castellano, los edificios sonoros comenzaron a tomar sentido. Islas de significado iban emergiendo entre los textos del libro Español Lecturas que nos repartían en la escuela”, narra la lingüista. Sus tíos le dejaron una indicación muy concreta antes de tener que emigrar de Ayutla: elegir los libros que estuvieran clasificados como clásicos. Así fue como Yásnaya leyó adaptaciones infantiles de Las mil y una noches, La Ilíada o La Odisea. Y fue gracias a estas historias que comenzó a amar la lectura.

      Agua para Ayutla

      Además de su activismo por la diversidad lingüística, la escritora afirma que su otra gran lucha es por devolverle el agua a su comunidad. Ella ha denunciado una y otra vez, en distintos foros, que, desde junio de 2017, los habitantes de San Pedro y San Pablo Ayutla no tienen acceso al agua potable. Las autoridades estatales lo han llamado un conflicto agrario entre este municipio y su vecino, Tamazulápam del Espíritu Santo. Pero es más que eso, pues los habitantes de este último están respaldados por un grupo armado presuntamente ligado a la siembra de amapola.

      Aguilar Gil habló de este problema en su discurso ante los diputados: “Por medio de armas y de balas nos despojaron del manantial, por medio de armas tomaron y callaron la fuente de agua para nosotros. A pesar de que las leyes dicen que el agua es un derecho humano, ya el agua no llega desde hace dos años a nuestras casas y esto afecta, sobre todo, a ancianos y niños”.

      El día en que su sistema de agua potable fue dinamitado, la comunidad de Ayutla también perdió a uno de sus miembros —Luis Juan Guadalupe, quien fue asesinado—, debió atender a más de seis heridos y sufrió la ausencia temporal de cuatro compañeras que fueron secuestradas y torturadas. En más de dos años y medio, las autoridades responsables no han hecho justicia ni han sido capaces de devolver el servicio básico a un poblado de más de tres mil habitantes.

      La lingüista no duda que el Estado es parte del problema al solapar las violencias cometidas contra su pueblo. “Hay una impunidad activa, voluntaria, que no entiendo. Hay una complicidad, incluso, un dejar hacer”, lamenta.

      A pesar de las enormes dificultades que supone la carencia de agua potable, la comunidad continúa su vida colectiva en Ayutla. Aguilar Gil regresó al pueblo cuando la asamblea comunitaria —el máximo órgano de decisión— la nombró secretaria del presidente municipal y guardiana del archivo. Ahora, explica, se encuentra en un periodo de descanso al que tienen derecho todos los servidores públicos de este sistema normativo propio —conocido como “usos y costumbres”—, gracias al cual algunos pueblos indígenas ejercen un grado de autonomía establecido en la ley.

      En la asamblea comunitaria están obligados a participar todos los ciudadanos mayores de 18 años, excepto los estudiantes, los mayores de 70 o quienes hayan cumplido ya con todos sus cargos. El presidente municipal es nombrado por la asamblea y no puede hacer nada sin consultarla; a escala local no hay partidos políticos ni elecciones tradicionales y las autoridades municipales no cobran sueldos. Por el contrario, un cargo público supone un desgaste económico para quien lo asume.

      Aunque actualmente Yásnaya no tiene un cargo oficial, la asamblea le ha conferido un encargo: acompañar la interlocución con el Estado en el problema del agua. Por eso, el pasado 13 de enero, Aguilar Gil acudió, junto a las responsables de bienes comunales, a interpelar, una vez más, al gobernador de Oaxaca. Alejandro Murat hablaba en el Foro Estatal Hacia una Nueva Ley General de Aguas sobre el derecho humano de acceso a este recurso, cuando la lingüista y sus compañeras se pusieron de pie para mostrar una cartulina con la leyenda: “Agua para Ayutla”.

      La otra gran razón por la que Yásnaya decidió regresar a la vida rural fue su abuela, la persona con la que se crió. Quienes siguen a la lingüista en las redes (su cuenta en Twitter es @yasnayae) saben de su amor incondicional por ella, y lo difícil que ha sido su duelo tras perderla. “Ahora estoy tratando de continuar con todo lo que ella hacía; estoy concentrada en mantener todo vivo: la siembra, sus animales, sus plantas”, cuenta. Esto también la ha obligado a bajar el ritmo en la escritura. Mientras se acopla a sus nuevas labores, dice, escribe sólo cuando tiene un encargo o cuando aterriza alguna nueva idea.

      La organización comunitariacomo alternativa

      El pasado 13 de diciembre, la Banda Filarmónica de Ayutla sufrió el robo de la mitad de sus instrumentos musicales, que estaban resguardados en la escoleta municipal. De inmediato, figuras como el alcalde, el presidente de la banda y la lingüista Yásnaya Aguilar Gil denunciaron el hecho y pidieron ayuda para recuperar los instrumentos que, en su mayoría, son tocados por niños y niñas de entre seis y 13 años. El mensaje se difundió rápidamente. Tanto, que en pocos días la Secretaría de Cultura de Oaxaca resarció parte de los daños al entregar, de manos del gobernador, 36 instrumentos nuevos a los jóvenes músicos.

      El pueblo entero y algunos de sus vecinos se movilizaron para recuperar cuanto antes “el corazón de la comunidad”, como nombró Yásnaya a la agrupación musical. También tuvo un efecto significativo el llamado de la escritora vía su cuenta de Twitter, donde tiene más de 23 mil seguidores. Algunos de ellos hicieron donaciones que se convirtieron en tres flautas transversales, un saxofón alto, un clarinete, un violín, una trompeta, un arpa pequeña, una flauta alto y un atril. El 26 de diciembre, después de que la banda realizara los rituales de agradecimiento, la música en Ayutla volvió a sonar.

      También la lingüista ha puesto a discusión con sus interlocutores tuiteros su idea utópica de la desaparición de los Estados, llamando a aportar ideas sobre posibles formas de autogestión. Aguilar cuenta que, en efecto, ha recibido propuestas interesantes, pero, sobre todo, una lluvia de comentarios que expresan preocupación. “Resulta casi imposible pensar el mundo sin estas divisiones que se asumen como existentes desde siempre”, escribe en Un Nosotrxs sin Estado. Y en la entrevista agrega: “Yo les digo que no se preocupen, no creo que lo lleguemos a ver en esta vida; pero, ¿por qué no podemos imaginarlo? Hay incluso una colonización de la imaginación”.

      Lo que ella imagina “es una diversidad de sistemas políticos; una confederación o alianzas libres de unidades mucho más pequeñas y autogestivas que no dependan del famoso monopolio del uso legítimo de la violencia del Estado”. También señala que, en este ejercicio imaginativo, es importante no caer en la tentación de replicar el modelo de opresión al que siempre han resistido los pueblos indígenas: “Los Estados administran un sistema colonialista, capitalista y patriarcal, ¿por qué habríamos de replicarlo?”.

      Hacia el final de su ensayo, Yásnaya esboza algunas propuestas concretas para este mundo imaginario, relacionadas con la seguridad, la educación, la salud y la impartición de justicia. Además, deja abierta una invitación generalizada: arrebatar cada vez más funciones al Estado. Lo anterior ya se hace, en cierta medida, en Ayutla y otros municipios de Oaxaca, donde las asambleas de comuneros han cooptado la institución municipal.

      Pero el primer gran paso, sostiene Aguilar, sería declarar la existencia de territorios indígenas autónomos en los que el Estado no pueda concesionar proyectos extractivos que atenten contra la salud y la calidad de vida de las personas. “A nuestras lenguas las matan cuando no se respetan nuestros territorios, cuando venden y hacen concesiones con nuestras tierras”, pronunció Yásnaya en mixe durante su discurso en la Cámara de Diputados. “Es la tierra, el agua, los árboles los que nutren la existencia de nuestras lenguas. Bajo el ataque constante de nuestro territorio, ¿cómo se puede revitalizar nuestra lengua?”.

      https://magis.iteso.mx/nota/yasnaya-aguilar-la-defensora-de-lenguas-que-imagina-un-mundo-sin-estados

  • La #révolution agroécologique. Nourrir tous les humains sans détruire la planète

    Mûrs pour la révolution agroécologique ? Les échecs de la #révolution_verte des années 1960 et les dysfonctionnements du #système_alimentaire_mondial actuel ne sont plus à démontrer : épuisement des #sols, érosion de la #biodiversité, problèmes de #santé liés aux #pesticides, #carences_alimentaires chez des millions de personnes, sans compter l’#endettement des #paysans, la #privatisation du vivant et la domination des géants de l’#agrobusiness sur les #semences et les réseaux de #distribution_alimentaire… Il est temps de conjuguer #agriculture et #écologie !

    Fort de son parcours d’enseignant et de chercheur en agriculture, #Alain_Olivier nous guide dans cet ensemble de principes scientifiques et de #pratiques_agricoles qu’est l’agroécologie. Il est important de miser sur une gestion appropriée des sols, sur le recyclage de la #biomasse végétale et animale, sur la protection de l’#eau et des #écosystèmes. #Rotations, associations des cultures et #agroforesterie devraient être la norme, tout en intégrant l’#élevage de façon raisonnée. Puisque l’agroécologie valorise le #terroir, le savoir paysan et le rôle des #femmes, il est également crucial que ceux et celles qui nous nourrissent aient #accès_à_la_terre et aux semences.

    À l’ère des #changements_climatiques, les processus écologiques, la #justice_sociale et la #souveraineté_alimentaire doivent se trouver au cœur du fonctionnement des agroécosystèmes ainsi que du #système_alimentaire en général. Vaste #mouvement_social qui cherche à établir des pratiques plus soutenables et plus justes, l’agroécologie est la voie toute désignée pour métamorphoser les liens qu’entretient l’être humain avec sa #nourriture, son territoire et une #nature à bout de souffle.

    https://ecosociete.org/livres/la-revolution-agroecologique
    #agroécologie #alimentation #livre #industrie_agro-alimentaire

  • https://www.afnic.fr/wp-media/uploads/2024/10/1007-CDM2.jpg

    📅 Le 21 novembre prochain, l’Afnic organise une nouvelle édition du Cercle des .marque, l’événement incontournable pour vous permettre, le temps d’un après-midi, de découvrir les enjeux stratégiques et techniques liés à la prochaine ouverture ICANN en avril 2026. Une opportunité unique de bien anticiper la création et la gestion de votre propre extension de nom de domaine.

    💡 Pour garder une longueur d’avance et découvrir les bénéfices offerts par une extension en .marque, inscrivez-vous dès aujourd’hui ! Évènement réservé aux organisations désireuses d’échanger sur les nouvelles extensions internet.

    ✅ Inscriptions https://cercle-point-marque-2024.evenement.afnic.fr

    Au programme :

    👉 Résultats sur l’enquête de perception des extensions en .marque auprès du grand public

    👉 Candidatures .marque : dernières actualités de l’ICANN sur la prochaine ouverture au dépôt d’extension - organisation, délais, prix, etc.

    👉 Chiffres et tendances du marché : données actualisées et évolution du secteur

    👉 Innovations technologiques : comment intégrer les dernières technologies de pointe comme la blockchain et l’IA pour booster sa stratégie .marque

    👉 Gestion stratégique des noms de domaine : piloter son portefeuille de noms de domaine pour maximiser la visibilité et la sécurité de sa marque

    #AFNIC #NouveauxTLD #marque #ICANN #brandTLD #branding #brand #dotbrand #newTLD #brandstrategy

  • California governor vetoes expansive AI safety bill | Digital Trends
    https://www.digitaltrends.com/computing/california-governor-vetoes-ai-safety-bill

    Aller-retour des lois. Il n’y a pas qu’en France que les dirigeants politiques se contrefoutent de ce que votent les Parlements.

    By Andrew Tarantola September 30, 2024 10:33AM
    California Governor Gavin Newsom speaking at a lecturn.
    Gage Skidmore / Flickr

    California Gov. Gavin Newsom has vetoed SB 1047, the Safe and Secure Innovation for Frontier Artificial Models Act, arguing in a letter to lawmakers that it “establishes a regulatory framework that could give the public a false sense of security about controlling this fast-moving technology.”

    “I do not believe this is the best approach to protecting the public from real threats posed by the technology,” he wrote. SB 1047 would have required “that a developer, before beginning to initially train a covered model … comply with various requirements, including implementing the capability to promptly enact a full shutdown … and implement a written and separate safety and security protocol.”

    However, Newsom noted that 32 of the top 50 AI companies are based in California, and that the bill would focus on only the largest firms. “Smaller, specialized models may emerge as equally or even more dangerous than the models targeted by SB 1047,” he stated.

    “While well-intentioned, SB 1047 does not take into account whether an Al system is deployed in high-risk environments, involves critical decision-making or the use of sensitive data,” Newsom wrote. “Instead, the bill applies stringent standards to even the most basic functions – so long as a large system deploys it.”

    SB 1047 sparked heated debate within the AI industry as it made its way through the legislature. OpenAI stridently opposed the measure, resulting in researchers William Saunders and Daniel Kokotajlo publicly resigning in protest, while xAI CEO Elon Musk came out in favor of the bill. Many in Hollywood also expressed support for SB 1047, including J.J. Abrams, Jane Fonda, Pedro Pascal, Shonda Rhimes, and Mark Hamill.

    “We cannot afford to wait for a major catastrophe to occur before taking action to protect the public. California will not abandon its responsibility. Safety protocols must be adopted. Proactive guardrails should be implemented, and severe consequences for bad actors must be clear and enforceable,” Newsom wrote. However, “ultimately, any framework for
    effectively regulating Al needs to keep pace with the technology itself.”

    Monday’s announcement comes less than a month after the governor signed AB 2602 and AB 1836, both backed by the SAG-AFTRA union. AB 2602 requires performers grant informed consent prior to using their “digital replicas,” while AB 1836 strengthened protections against ripping off the voice and likeness of deceased performers.

    #Intelligence_artificielle #Californie #Nouvelles_méthodes_politiques #Cybersécurité

  • Dans les squats de Nouméa, plongée aux racines de la colère sociale : « Ici, personne ne vient jamais nous voir, sauf quand il y a une élection »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/23/dans-les-squats-de-noumea-plongee-aux-racines-de-la-colere-sociale-ici-perso

    Les squats de Nouméa ont constitué des zones de mobilisation importantes durant l’insurrection qui a touché l’archipel à partir du 13 mai. Dans l’angle mort des politiques publiques, ces zones d’habitat spontané concentrent une population délaissée depuis deux décennies.

    (ah tiens, trouvé ici https://justpaste.it/egs8p)

    #Kanaky #Nouvelle-Calédonie #squats #bidonvilles (aka "zones d’habitat spontané").

  • Tomahawk in Deutschland: Abschreckung oder kommt ein „Enthauptungsschlag“ gegen Russland?
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/us-raketen-in-deutschland-planen-die-usa-einen-enthauptungsschlag-g

    18.8.2024 von Heribert Karch - Ende der 1970er-Jahre polemisierten Strategen der amerikanischen Außenpolitik gegen die Doktrin gegenseitiger Abschreckung. Sie stritten für einen siegreichen Atomkrieg. Und heute?

    Abschreckung – dieses Wort fällt derzeit häufiger. Die Bundesregierung behauptet etwa, wir benötigten neue Raketen mit kürzester Vorwarnzeit in Deutschland, die bis nach Moskau reichen. In der Berliner Zeitung sagte Klaus Wittmann in einem Gastbeitrag kürzlich: „Die Furcht vor Eskalation ist Selbstabschreckung.“

    Es ist an der Zeit, sich mit der Logik und der Geschichte von „Abschreckung“ und „Selbstabschreckung“ eingehender zu beschäftigen.

    Im Dezember 1979 kündigte die Nato zweierlei an: einerseits die Stationierung von neuen mit Atomsprengköpfen bestückten Mittelstreckenraketen (Pershing II) und Marschflugkörpern in Westeuropa, andererseits die Einleitung von Verhandlungen über deren Abbau. Am 22. November 1983 erfolgte die Zustimmung des Deutschen Bundestages.

    Die vier Jahre dazwischen ließen eine breite Friedensbewegung entstehen. Und neue Augenöffner wie einen Beitrag in der amerikanischen Zeitschrift Foreign Politics im Sommer 1980, „Victory is Possible“ von Colin S. Gray und Keith Payne. Gray avancierte kurz darauf zum Berater des Außenministeriums der USA.

    Ausgangspunkt der Abhandlung war mitnichten eine drohende Gefahr vonseiten der damaligen UdSSR. Und das Versprechen, Europa zu beschützen, fungierte eher als Hilfsargument, um dem eigentlichen Ziel einen Anschein von Legitimation zu geben. Tatsächlich ging es im gesamten Text um nichts weniger als die Möglichkeit, siegreich einen Atomkrieg zu führen.

    Wie kein Text zuvor offenbarten die Autoren eine Denkweise, die erschreckend, aber gleichzeitig analytisch und strategisch war. Eine intelligente Offensivstrategie sollte die Verluste der USA auf die notwendige Zahl – genannt wurden 20 Millionen Tote (!) – reduzieren. Dass die Zahl eigener Opfer jemals ein Ausschlusskriterium gewesen wäre, ist nicht bekannt. Im Gegenteil, die damaligen Entscheider der Administration in den USA waren offenbar überzeugt.

    Sie kritisierten die damals noch dominante Doktrin der Abschreckung, also der gesicherten gegenseitigen Vernichtung (MAD – mutually assured destruction): Jeder Angreifer muss mit einem Zweitschlag rechnen. In ihrer Polemik argumentierten Gray und Payne wie folgt:

    Erstens sei Abschreckung durch Androhung des Atomkrieges faktisch die Drohung mit Selbstmord und daher unglaubwürdig. Eine Verdrehung, denn Selbstmord begeht in der Abschreckungslogik der Angreifer – der Mörder, um im Bild zu bleiben –, nicht der Ermordete: Wer zuerst schießt, stirbt als Zweiter.

    Zweitens sei Abschreckung in Wahrheit Selbstabschreckung, eine Lähmung der Freiheit zum offensiven Atomschlag. Auch das ist kein gutes Argument: Abschreckung kann nur funktionieren, wenn sie stets auch das Element maximaler Zurückhaltung, also der Selbstabschreckung beinhaltet. Zum Strategiedilemma wird sie nur im Streben nach strategischer Überlegenheit desjenigen, der angriffsfähig sein will, ohne den Gegenschlag befürchten zu müssen. Und genau darum ging es.

    Die Vorgeschichte dieses Denkens reicht bis in die erste Hälfte der 70er-Jahre zurück. Verteidigungsminister Schlesinger empfahl seinem Präsidenten Gerald Ford die Anwendung begrenzter atomarer Schläge mit chirurgischer Präzision, was später unter der Carter-Administration als Präsidentendirektive 59 verfeinert wurde.

    Erbarmungsloser Kampf mit der Sowjetunion bis zum Tode

    Gray und Payne wurden zu Propheten der strategischen Wende in der Militärpolitik der USA. Im August 1982 wurde ein neues Leitlinien-Dokument zur endgültigen Bestätigung durch Präsident Ronald Reagan dem Sicherheitsrat übermittelt. Die New York Times bezeichnete die Leitlinie als einen „Plan dafür, wie man aus ungemütlichen amerikanisch-sowjetischen Beziehungen einen erbarmungslosen Kampf bis zum Tode macht“.

    Bildhaft-offenherzig erläuterte Gray zwei Jahre später den wahren Hintergrund seiner Polemik von Selbstmorddrohung und Selbstabschreckung der Washington Post – es gehe um die Fähigkeit zum Enthauptungsschlag: Wenn man angenommene hundert Ziele träfe, könnte man jedes Mitglied des Politbüros erwischen, jedes Mitglied des Zentralkomitees und alle wichtigen Bürokraten töten und also dem sowjetischen Huhn den Kopf abschneiden. Wäre ihm die Metapher vom russischen Bären präsent gewesen, hätte er sich vielleicht etwas subtiler ausgedrückt.


    24.04.1983 - Florennes, Belgien: Demonstration gegen die Stationierung von mit Atomsprengköpfen bestückten Mittelstreckenraketen und Marschflugkörpern in Europa. Belga/Imago

    Die damaligen Planspiele zeigen eine verblüffende Kontinuität amerikanischer Außenpolitik unter drei recht unterschiedlichen Präsidenten – zwei Republikanern und einem Demokraten. Und diese soll sich unter dem nach eigenem Bekunden die Welt führenden Demokraten Joe Biden gewandelt haben beziehungsweise sich unter seiner möglichen Nachfolgerin oder aber dem Republikaner Donald Trump bald wandeln in eine reine Abschreckung zum Schutze Europas?

    Unter Trump wurde im Februar 2019 ein Juwel der Abrüstungspolitik, der dereinst von Reagan und Gorbatschow unterzeichnete INF-Vertrag über Mittelstreckenwaffen in Europa, einseitig gekündigt. Der Vorwurf, den Vertrag durch Stationierung einer neuen Variante der Iskander-Raketen verletzt zu haben, wurde von Russland zurückgewiesen, das seinerseits den USA die zum Start weitreichender Tomahawk-Raketen nutzbare Stationierung von Systemen in Rumänien und Polen vorwarf. Die deutsche Politik war in Aufruhr und wollte das Abkommen retten, aber es blieb bei händeringenden Appellen und einseitiger Schuldzuweisung gen Osten.

    Bereits kurz nach Vertragsende führten die USA einen ersten Test auf dem umstrittenen System durch. Russland kündigte den Start von Arbeiten an neuen, landgestützten Hyperschall-Mittelstreckenraketen an. Und so kam es.

    Worauf zielt die Stationierung amerikanischer Raketen ab 2026 in Deutschland?

    Die amerikanischen Raketen, die nun ab 2026 in Deutschland stationiert werden sollen, seien jedoch konventionell, wie es in einer gemeinsamen Erklärung der USA und Deutschlands heißt. Aber die russische Nukleardoktrin grenzt den Ersteinsatz von Kernwaffen auf vier Anwendungsfälle ein, darunter den einer existenziellen Bedrohung durch den Einsatz konventioneller Waffen eines Angreifers. Wann würde Russland einen konventionellen feindlichen Angriff als solche definieren? Wir wissen es nicht und wir entscheiden es auch nicht, sondern Putin. Die Doktrinen der Nato-Atommächte formulieren keinen Verzicht auf Ersteinsatz. Die Doktrin der USA von 2018 adressiert ein „hedging“, also eine Absicherung gegen geopolitische Risiken faktisch aller Art, und zwar weltweit.

    Handelte es sich 1979 noch um den mit einem Verhandlungsangebot verbundenen Beschluss eines Militärbündnisses, dessen Umsetzung im Konfliktfalle auch eine gemeinsame Entscheidung der Nato erfordert hätte, so haben wir es heute zu tun mit – ja, womit eigentlich?

    Das Joint Statement der deutschen und der amerikanischen Regierung ist offenbar genau das, was geschrieben steht: eine gemeinsame Erklärung über einseitiges Handeln. Zwar proklamiert der deutsche Bundeskanzler die Notwendigkeit, einen „eigenen Schutz“ in Form von möglichen Präzisionsschlägen zu haben, wie es auch Vereinbarungen mit den wichtigsten europäischen Verbündeten über die Entwicklung „eigener Fähigkeiten“ gebe. Deshalb passe die Entscheidung der USA „genau in die Sicherheitsstrategie der Bundesregierung“. Dort geht es um zu schließende Fähigkeitslücken. Aber sind dies hier eigene Optionen?

    Die im Joint Statement selbstlos daherkommende Verpflichtung der USA zur Nato als Beitrag zur integrierten europäischen Abschreckung enthält keinerlei multilaterale Bindungswirkung, es ist reine Rhetorik. Zu viel spricht dafür, dass die USA hier eine unilaterale Befehlsgewalt über die neuen Waffen ausüben. Das als Erläuterung gedachte Schreiben der Parlamentarischen Staatssekretäre Siemtje Möller und Tobias Lindner an den Außen- und Verteidigungsausschuss des Bundestages enthält ausgerechnet zu diesem heiklen Punkt jedenfalls nichts. Aber selbst im Falle eines deutschen Vetorechts wäre es recht optimistisch zu glauben, dass ein solches die USA aufhalten könnte, falls sie diese Waffen tatsächlich einsetzen wollen.

    Unisono betont die Bundesregierung, es ginge lediglich um Abschreckung, also den Schutz durch Drohung mit dem Zweitschlag. Diese wird auch von Friedensforschern für unvermeidbar gehalten und hatte stets durchaus hinreichend Befürworter in der Bevölkerung. Man kann darüber durchaus eine transparente Debatte führen. Es braucht keine Politik der vollendeten Tatsachen eines jenseits des Atlantiks gefassten Beschlusses.

    „Victory is impossible“

    Zwei Jahrzehnte lang schien es, als wäre mit dem Projekt von Reagan und Gorbatschow das Streben nach der Fähigkeit zum Enthauptungsschlag ad acta gelegt worden. Heute kommen Zweifel auf. Der ehemalige Beigeordnete Nato-Generalsekretär Generalleutnant a.D. Heinrich Brauß begründet die geplante Stationierung der Raketen damit, dass sich die Zahl der zu schützenden Ziele in Europa mit dem russischen Großangriff gegen die Ukraine im Februar 2022 vervielfacht habe.

    Wegen der begrenzten Zahl von Luftverteidigungssystemen im Nato-Gebiet sei die strategische Lösung; „Don’t try to defend against all arrows but try to hit the bow.“ Dieses Bild entspricht der Abschreckungslogik, sofern bei beiden Bögen Schützen stehen, nicht jedoch, wenn ein Schütze „remote“ die Befehlsgewalt weit entfernt von der Waffe ausüben kann. Russlands Zweitschlagfähigkeit und mit ihr die Symmetrie der Abschreckung wäre ausgehebelt.

    Erstschlagfähigkeit hatte schon Colin Gray in den 80er-Jahren stets zusammengedacht mit strategischer Überlegenheit auf jeder Eskalationsstufe. Vieles – gerade die Existenz neuer Hyperschallwaffen – spricht dafür, dass genau diese Eskalationsdominanz im Konflikt konkurrierender Großmächte nicht mehr realisierbar ist. Die eingangs zitierte These „Victory is possible“ ist ein gefährlicher Anachronismus und sollte durch „Victory is impossible“ ersetzt werden.

    Aber je kürzer die Vorwarnzeiten, desto stärker ihre Anstiftung zum vorwegnehmenden, präemptiven Schlag. Zunächst wohl gegen Berlin und Wiesbaden, dann – Mutlangen, Büchel, Ramstein? Gestorben würde zuallererst in Deutschland.

    Diese erst nach der Annullierung des INF-Vertrages mögliche Stationierung amerikanischer Waffen in Deutschland ist keine eigene deutsche Option, sondern ihr Gegenteil, die Preisgabe eigener Sicherheitspolitik. Die rhetorische Loyalitätserklärung der USA sollte nicht von natürlichen und stets vorhandenen Eigeninteressen ablenken. Und wenn der Verdacht eines neuen Aufgusses alter Enthauptungsfantasien nicht vollständig entkräftet werden kann, muss befürchtet werden, dass sie auch heute noch nicht aus der Welt sind.

    Heribert Karch war u.a. in der Erwachsenenbildung und als Leiter der tarifpolitischen Abteilung der IG Metall tätig. Mit der Rentenreform von 2001 wechselte in die betriebliche Altersversorgung. Heute arbeitet er als freier Autor, Berater und Fotograf .

    Dieser Beitrag unterliegt der Creative-Commons-Lizenz (CC BY-NC-ND 4.0).

    #armement #nouvelle_guerre_froide #OTAN #guerre_nucléaire

  • Das Oswald Spengler Projekt
    https://synergon-info.blogspot.com/2023/02/interview-mit-constantin-von.html?m=1

    A propos de l’errance de la pensée conservatrice désorientée - cette interview nous fait comprendre l’énorme effort nécessaire pour donner un sens au monde et à l’histoire où il n’y en a pas. La nouvelle droite n"a pas de méthode scientifique pour justifier ses idées. Dans une tentative déspérée d’y remédier elle se lance dans l"exégèse des écrits éclectiques d’Oswald Spengler.

    22.2.2023 von Robert Steuckers - Interview mit Constantin von Hoffmeister
    Besprechungen von Spenglers Werk und neueren Übersetzungen

    Quelle: https://spergler.substack.com/p/interview-with-constantin-von-hoffmeister

    Ich freue mich sehr, mit Constantin von Hoffmeister zu sprechen. Constantin hat kürzlich eine Reihe von Übersetzungen von Spenglers Werken vorgelegt. Dazu gehören eine Überarbeitung der Übersetzung von Charles Francis Atkinson von Der Untergang des Abendlandes und zwei neuere Übersetzungen von Spenglers Preußentum und Sozialismus und seinem bisher unübersetzten Werk Frühe Tage der Weltgeschichte. Letzteres hat auf Twitter ein reges Interesse geweckt und zahlreiche Threads entstanden, in denen dieses Werk zum ersten Mal in den englischsprachigen Diskurs eingebracht wurde. Nachdem ich es gelesen hatte, beschloss ich, Constantin um ein Interview zu bitten. Im Folgenden besprechen wir Spenglers Werk zusammen mit Constantins Übersetzungen. Sowohl Early Days of World History als auch Prussianism and Socialism können Sie bei Legend Books über Amazon erwerben.

    Klicken Sie hier, um Early Days of World History auf Amazon zu sehen: https://www.amazon.com/Early-Days-World-History-Reflections/dp/8367583027
    Klicken Sie hier, um Preußentum und Sozialismus auf Amazon zu sehen: https://www.amazon.com/Prussianism-Socialism-Oswald-Spengler/dp/8367583272

    Spergler Akolyth: Constantin, danke, dass Sie bei The Oswald Spengler Project mitmachen.

    Constantin von Hoffmeister: Es ist mir eine Freude, hier zu sein. Ich danke Ihnen für die Einladung.

    SA: Können Sie den Lesern ein wenig über sich selbst erzählen und wie Sie sich für die Werke von Oswald Spengler interessieren?

    CVH: Ich habe an der Universität von New Orleans Englisch und Politikwissenschaften studiert. Ich habe in verschiedenen Ländern gelebt und gearbeitet, unter anderem in Indien, wo ich Artikel für englischsprachige indische Zeitungen geschrieben habe, in Usbekistan, wo ich an einer privaten britischen Grundschule unterrichtet habe, und in Russland, wo ich Direktoren und Manager verschiedener Unternehmen in Wirtschaftsenglisch unterrichtet habe.

    Mein Kontakt mit verschiedenen Kulturen und Sprachen hat mir eine einzigartige Perspektive und die Fähigkeit verliehen, komplexe kulturübergreifende Situationen mit Leichtigkeit zu meistern. Meine Faszination für die Werke von Oswald Spengler begann, als mir ein Schulfreund eine gekürzte Version von Der Untergang des Abendlandes schenkte. Diese Erfahrung erwies sich als wegweisend und entfachte eine Leidenschaft für Spenglers Ideen, die mich dazu brachte, alle deutschen Originalausgaben aufzusuchen und zu verschlingen. Mein Interesse an Spenglers Werken hat mich weiterhin inspiriert und mein Denken beeinflusst, insbesondere wenn es um das Schicksal der westlichen Zivilisation geht.

    SA: Was hat Sie dazu bewogen, Übersetzungen anzufertigen?

    CVH: Da ich ein echter Perfektionist bin, war ich manchmal unzufrieden mit den vorhandenen Übersetzungen verschiedener Werke, einschließlich derer von Oswald Spengler und anderen namhaften Autoren. Angetrieben von meiner Liebe zur Sprache und meinem Wunsch, diese wichtigen Texte mit englischsprachigen Lesern zu teilen, beschloss ich, mich auf die Reise der Übersetzung zu begeben.

    Mit einem scharfen Auge für Details habe ich mich in die Arbeit gestürzt, entschlossen, Übersetzungen zu erstellen, die den Originaltexten gerecht werden. Durch meine Bemühungen konnte ich nicht nur meinen eigenen hohen Ansprüchen gerecht werden, sondern auch dazu beitragen, dass bisher nicht übersetzte Werke einem größeren Publikum zugänglich gemacht wurden.

    Ich bin sehr stolz auf die Qualität meiner Übersetzungen, und es ist eine große Genugtuung zu wissen, dass meine Arbeit dazu beigetragen hat, diese wichtigen Werke einer neuen Generation von Lesern zugänglich zu machen. Für mich ist die Kunst des Übersetzens nicht nur ein Job, sondern eine Leidenschaft, die mich dazu antreibt, die Grenzen dessen, was im Bereich der literarischen Übersetzung möglich ist, immer weiter zu verschieben.

    SA: Charles Francis Atkinson (CFA) gilt seit langem als der „Goldstandard“ der Spengler-Übersetzungen. Durch Ihre Arbeit mit Arktos haben Sie eine überarbeitete Übersetzung von Der Untergang des Abendlandes erstellt. Was für Änderungen haben Sie an der CFA-Übersetzung vorgenommen?

    CVH: Ich habe keine Änderungen vorgenommen. Ich habe lediglich offensichtliche Tippfehler und andere Fehler korrigiert, die seit der Erstveröffentlichung vor fast hundert Jahren offenbar nie behoben worden waren.

    SA: Mir ist aufgefallen, dass CFA im Vorwort des Übersetzers erwähnt, wie schwierig die Übersetzung bestimmter Passagen sein kann. Was sind einige der Schwierigkeiten, Spenglers Stil im Englischen einzufangen?

    CVH: Spenglers Stil ins Englische zu übertragen, kann aus mehreren Gründen eine Herausforderung sein.

    Erstens war Spengler für seinen dichten und komplexen Schreibstil bekannt, der viele Fachbegriffe, Neologismen und Metaphern enthält, die sich nur schwer direkt ins Englische übersetzen lassen. Seine Verwendung des deutschen philosophischen und wissenschaftlichen Vokabulars macht die Aufgabe der Übersetzung seiner Werke zusätzlich komplex. Die Suche nach gleichwertigen Begriffen und Phrasen, die im Englischen dieselbe Bedeutung vermitteln, kann eine schwierige Aufgabe sein.

    Zweitens bediente sich Spengler in seinen Schriften oft eines sehr metaphorischen und poetischen Stils, der tief in der deutschen Kultur und Literatur verwurzelt ist. Dies macht es schwierig, die volle Bedeutung und Konnotation seiner Sprache in der Übersetzung zu erfassen, da viele seiner Metaphern und kulturellen Bezüge nur in der deutschen Sprache und Kultur vorkommen.

    Drittens weisen Spenglers Werke oft einen sehr eigenwilligen und persönlichen Stil auf, der es den Übersetzern schwer macht, die Stimme des Autors vom Inhalt seiner Ideen zu trennen. Dies erfordert ein tiefes Verständnis von Spenglers philosophischen und historischen Ideen und die Fähigkeit, diese Ideen so zu vermitteln, dass die vom Autor beabsichtigte Bedeutung und der Tonfall erhalten bleiben.

    Insgesamt erfordert die Übersetzung von Spenglers Werken nicht nur fundierte Kenntnisse der deutschen und englischen Sprache, sondern auch ein tiefes Verständnis von Spenglers einzigartigem Stil, seiner Philosophie und seinem kulturellen Hintergrund.

    SA: In der Einleitung verwendet Spengler Goethes Ausdruck „exakte sinnliche Phantasie“, um seinen Ansatz zur Ermittlung historischer Formen zu beschreiben. In der CFA-Übersetzung wird dies als intellectual flair (="intellektuelles Gespür") wiedergegeben. Erst als ich die deutsche Übersetzung gelesen habe, wurde mir klar, dass Spengler mit dieser Formulierung direkt Goethes wissenschaftliche Schriften zitiert. Eine wörtlichere Übersetzung wäre vielleicht exact sensorial imagination (= „exakte sensorische Vorstellungskraft“). Im Vorwort des Übersetzers erwähnt Atkinson, dass diese Formulierung schwer zu übersetzen ist. Ich entschuldigte dies, da ich annahm, dass er mit Goethes philosophischen Schriften nicht allzu vertraut war und Atkinson daher Goethes wörtliche Absicht hinter dem Satz nicht ganz verstanden hat. Aber das brachte mich zum Nachdenken: Gibt es in der CFA-Übersetzung noch andere ungewöhnliche oder sogar ungenaue englische Wiedergaben?

    CVH: Es ist möglich, dass die CFA-Übersetzung von Spengler andere ungewöhnliche oder sogar ungenaue englische Wiedergaben enthält, da die Übersetzung ein komplexer und oft subjektiver Prozess ist. Bei jeder Übersetzung besteht immer die Gefahr, dass etwas von der ursprünglichen Bedeutung oder Nuance verloren geht, insbesondere wenn es um komplexe Ideen und kulturelle Bezüge geht.

    Im Falle der Formulierung „exakte sinnliche Phantasie“ ist es klar, dass die CFA-Übersetzung „intellektuelles Flair“ als Annäherung an die Idee verwendet hat, während sie im Vorwort des Übersetzers einräumt, dass eine wörtlichere Übersetzung schwierig zu erreichen sein könnte. Auch wenn diese Übersetzung die beabsichtigte Bedeutung der deutschen Originalphrase möglicherweise nicht vollständig wiedergibt, bleibt es letztlich dem Leser überlassen zu entscheiden, ob die englische Wiedergabe angemessen ist.

    Wie bei jeder Übersetzung ist es wichtig, die CFA-Übersetzung von Spenglers Werken mit einem kritischen Auge zu betrachten und andere Übersetzungen oder den deutschen Originaltext zu Rate zu ziehen, wenn Sie Zweifel an der Genauigkeit oder Angemessenheit einer bestimmten Wiedergabe haben.

    SA: Nun möchte ich das Gespräch auf Ihre neueren Bemühungen lenken. Sie haben kürzlich zwei Übersetzungen von Spengler vorgelegt: Preußentum und Sozialismus und Frühe Tage der Weltgeschichte. Die Veröffentlichung von Early Days of World History hat in den letzten Monaten auf Twitter für viel Aufregung gesorgt. Für diejenigen, die es nicht wissen: Early Days of World History war bisher noch nie ins Englische übersetzt worden. Ihre Übersetzung ist das erste Mal, dass die englischsprachige Welt in der Lage ist, sich in Spenglers Untersuchungen zur Vorgeschichte zu vertiefen. Können Sie uns etwas über den Hintergrund dieses Werkes erzählen? In welchem Zustand befand es sich zum Zeitpunkt von Spenglers Tod und wie wurde es ursprünglich veröffentlicht?

    CVH: Early Days of World History war eines der Hauptwerke, an denen Oswald Spengler zum Zeitpunkt seines Todes im Jahr 1936 arbeitete. Es ist ein fragmentarisches Werk, und viele Abschnitte bestehen aus Notizen oder unvollständigen Sätzen. Spengler hinterließ umfangreiche Notizen und Fragmente für das Buch, aber er hatte keine Gelegenheit, sie vor seinem Tod zu ordnen und zu vervollständigen. Infolgedessen ist der Text oft schwer zu lesen und lässt die Kohärenz und Struktur von Spenglers anderen Werken vermissen. Trotz seines fragmentarischen Charakters bleibt Early Days of World History jedoch eine wichtige Quelle für Spenglers Ideen über die Frühzeit der Weltgeschichte und seine Geschichtsphilosophie im Allgemeinen.

    SA: In Anbetracht der Tatsache, dass das Werk als unvollendete Reihe von Notizen hinterlassen wurde, kann ich mir vorstellen, dass es viele Herausforderungen bei der Übersetzung gegeben haben muss. Können Sie einige davon beschreiben?

    CVH: Ein fragmentarisches und unvollendetes Werk wie Early Days of World History zu übersetzen ist in mehrfacher Hinsicht eine Herausforderung. Erstens gibt es fehlenden oder unvollständigen Text, was es schwierig machen kann, die beabsichtigte Bedeutung zu erfassen. Zweitens ist es aufgrund des fehlenden Kontexts in einigen Teilen des Werks schwierig, bestimmte Sätze oder Passagen genau zu übersetzen. Außerdem kann der unvollendete Charakter des Werks dazu führen, dass es in bestimmten Abschnitten an Klarheit oder Kohärenz mangelt, was in der Übersetzung schwer zu vermitteln sein kann. Außerdem können Stil und Tonfall des Werks unkonventionell sein, was es schwieriger macht, die vom Autor beabsichtigte Stimme und Bedeutung in einer anderen Sprache zu erfassen. Schließlich musste ich als Übersetzerin auch umfangreiche Recherchen über den historischen und kulturellen Kontext des Werks anstellen, um die beabsichtigte Bedeutung für das Zielpublikum korrekt wiederzugeben.

    SA: Wie entscheiden Sie als Übersetzer, wann und wo Sie Änderungen vornehmen, um die Lesbarkeit des Werks zu verbessern und gleichzeitig dem Zustand des Ausgangsmaterials treu zu bleiben?

    CVH: Übersetzer stehen oft vor der schwierigen Aufgabe, zwischen der Treue zum Ausgangsmaterial und Änderungen, die die Lesbarkeit des Werks verbessern, abzuwägen. Es ist zwar wichtig, die vom Autor beabsichtigte Bedeutung und den Stil genau wiederzugeben, aber manchmal kann das Ausgangsmaterial in der Zielsprache aufgrund von Unterschieden in der Grammatik, der Syntax oder dem kulturellen Kontext schwer zu verstehen oder zu lesen sein. In solchen Fällen kann es notwendig sein, Änderungen vorzunehmen, um die Lesbarkeit des Werks zu verbessern, vorausgesetzt, der Übersetzer verändert nicht den Sinn oder die Absicht des Originaltextes. Letztendlich sollte das Ziel jeder Übersetzung darin bestehen, das Werk einem breiteren Publikum zugänglich zu machen, ohne dabei die Integrität des Ausgangsmaterials zu opfern. Wenn Spengler im Original unklar oder vage war, habe ich diese Zweideutigkeit in der Übersetzung wiedergegeben. Wenn seine Formulierungen im Original unbeholfen sind, wollte ich diese Unbeholfenheit auch in der Übersetzung zeigen.

    SA: Was sind einige der wichtigsten Ideen, die Spengler in Early Days of World History präsentiert?

    CVH: In Early Days of World History stellt Spengler eine Reihe von Ideen über die frühe Geschichte der menschlichen Zivilisation vor. Einige der wichtigsten Ideen sind:

    1) Das Konzept der „Kultur-Amöben“: Spengler geht davon aus, dass Zivilisationen wie Amöben sind: Sie sind mobil und nicht an einem bestimmten Ort verankert. Er identifiziert drei Hauptkultur-Amöben: Atlantis (der Westen), Kash (der Südosten) und Turan (der Norden). Atlantis, Kash und Turan sind morphologisch unterschiedliche Kulturen in Religion und Kunst. Atlantis verehrt die Toten und betont das ultratellurische Reich mit einer obsessiven Beziehung zu den Ahnen. Seine Kunst konzentriert sich auf Steinkonstruktionen mit einem Gefühl der trägen Selbstzufriedenheit. Kash hat eine tropische und gehaltvolle Religion, in der die Mathematik des Kosmos dominiert und das Leben nach dem Tod eine Frage der Gleichgültigkeit ist. Das zentrale Symbol von Kash ist der Tempel, in dem die Priester die himmlische Mathematik studieren. Turan schätzt die Macht der königlichen Blutlinien und das individuelle Heldentum und hat eine Vorliebe für Schönheit und Ornamentik (1).

    2) Die Vorstellung von „primitiven“ Kulturen: Spengler geht davon aus, dass es in der Entwicklung menschlicher Kulturen eine bestimmte Phase gibt, die durch primitives, magisches Denken gekennzeichnet ist, das sich von dem rationaleren, wissenschaftlichen Denken späterer Zivilisationen unterscheidet.

    3) Die Rolle von Mythos und Religion in frühen Zivilisationen: Spengler vertritt die Ansicht, dass Mythos und Religion eine entscheidende Rolle bei der Gestaltung früher Zivilisationen gespielt haben und dass sie eng mit der kulturellen und spirituellen Identität eines Volkes verbunden sind.

    SA: In der englischsprachigen Welt hat John Farrenkopf argumentiert, dass die hier vorgestellten Ideen zusammen mit denen in Man and Technics eine „Metamorphose“ von Spenglers Geschichtsphilosophie darstellen. Während Der Untergang des Abendlandes eine nichtlineare Sicht der Geschichte aufzeigt, scheint der spätere Spengler diese Perspektive etwas zu ändern. Wie hat sich Spenglers Geschichtsauffassung weiterentwickelt? Und in welcher Hinsicht ist sie gleich geblieben?

    CVH: In Der Untergang des Abendlandes vertrat Spengler eine zyklische Sicht der Geschichte, in der Kulturen einen vorhersehbaren Lebenszyklus von Geburt, Wachstum, Reife und Niedergang durchlaufen. In seinen späteren Werken wie Der Mensch und die Technik und Die Stunde der Entscheidung schien Spengler jedoch von dieser zyklischen Sicht der Geschichte abzuweichen und eine eher lineare Perspektive einzunehmen.

    Außerdem konzentrierte sich Spengler in seinen späteren Werken, darunter Der Mensch und die Technik und Preußentum und Sozialismus, mehr auf die Auswirkungen der Technologie und den Aufstieg der Maschine auf die menschliche Zivilisation. In diesen Werken vertrat Spengler die Ansicht, dass die Maschine nicht einfach nur ein Werkzeug sei, sondern eine neue Lebensform, die die Welt in einer Weise verändere, wie sie in der Geschichte der Menschheit noch nie dagewesen sei. Er glaubte, dass die Technologie nicht nur die materiellen Bedingungen des Lebens veränderte, sondern auch die menschliche Natur selbst veränderte.

    Spenglers spätere Werke konzentrierten sich zwar mehr auf die Auswirkungen der Technologie, gaben aber seine frühere zyklische Sicht der Geschichte nicht völlig auf. Stattdessen präsentierten sie eine Art Synthese zwischen der zyklischen und der linearen Sicht der Geschichte, in der Kulturen weiterhin einen Lebenszyklus von Geburt, Wachstum und Niedergang durchliefen, aber auch externen Kräften wie dem technologischen Wandel unterworfen waren, die diesen Lebenszyklus beschleunigen oder verlangsamen konnten.

    Insgesamt hat sich Spenglers Geschichtsbild in seinen späteren Werken zwar etwas weiterentwickelt, aber er blieb der Idee treu, dass Kulturen vorhersehbare Lebenszyklen von Geburt, Wachstum und Niedergang durchlaufen. Allerdings erkannte er auch die Bedeutung externer Faktoren wie des technologischen Wandels für den Verlauf der menschlichen Geschichte an.

    SA: Hatten die in Early Days of World History dargelegten Ideen einen direkten Einfluss auf die Bereiche Anthropologie, Archäologie und/oder Geschichte? Oder blieben sie nach Spenglers frühem Tod relativ unbekannt und unerforscht?

    CVH: Es ist unklar, inwieweit Spenglers Ideen in Early Days of World History direkten Einfluss auf die Bereiche Anthropologie, Archäologie und Geschichte hatten. Spenglers früher Tod im Jahr 1936, bevor das Buch fertiggestellt wurde, mag dazu beigetragen haben, dass es im Vergleich zu Der Untergang des Abendlandes relativ unbekannt ist. Einige Wissenschaftler haben jedoch den Einfluss von Spenglers Ideen auf spätere Denker in diesen Bereichen festgestellt. Einige haben zum Beispiel behauptet, dass Spenglers Fokus auf die Einheit der Kultur und die Notwendigkeit, Kulturen auf ihre eigene Art zu verstehen, spätere Trends in der Anthropologie und den Kulturwissenschaften vorweggenommen hat. Spengler war im Grunde ein Vorläufer des Kulturrelativismus. Darüber hinaus wurde Spenglers Betonung der Bedeutung historischer Zyklen und der Notwendigkeit, historische Phänomene in ihrem breiteren kulturellen und zivilisatorischen Kontext zu verstehen, als einflussreich für historische und vergleichende Studien angesehen. Auch wenn der Einfluss von Spenglers Ideen in Early Days of World History schwer zu messen sein mag, sind sie nach wie vor ein Thema, das unter Geschichts-, Anthropologie- und Kulturwissenschaftlern von Interesse ist und diskutiert wird.

    SA: Neben Early Days of World History gibt es einen weiteren posthumen Band von Spenglers unvollendetem Werk mit dem Titel Urfragen (= Primordial Questions). Dieses Werk muss noch ins Englische übersetzt werden. Haben Sie vor, dieses Werk zu übersetzen? Können Sie uns etwas über Urfragen erzählen?

    CVH: Ja, es steht auf meiner Liste der zukünftigen Übersetzungen. Das Buch besteht aus Notizen und Essays, die Spengler im Laufe seines Lebens geschrieben, aber nicht zu einem zusammenhängenden Werk zusammengefasst hat. Der Titel des Buches bezieht sich auf die grundlegenden Fragen, die nach Spenglers Ansicht allen menschlichen Kulturen zugrunde liegen, wie z.B. der Sinn von Leben und Tod, die Natur der Existenz und der Zweck der Geschichte.

    Urfragen wird von einigen als der Höhepunkt von Spenglers Denken angesehen, da es seine reifsten und am weitesten entwickelten Ideen zu diesen grundlegenden Fragen widerspiegelt. Da das Buch jedoch zum Zeitpunkt von Spenglers Tod unvollendet blieb, bleibt unklar, wie er diese Ideen weiterentwickeln wollte oder wie er sie letztendlich zu einem kohärenten philosophischen System zusammengefügt hätte.

    SA: Sie haben kürzlich auch Spenglers politisches Traktat Preußentum und Sozialismus übersetzt. Können Sie uns einen Überblick über einige der Ideen in diesem Text geben?

    CVH: Der Preußismus ist ein kulturelles und politisches Phänomen, das im 18. Jahrhundert in Preußen aufkam und durch ein starkes Gefühl für Pflicht, Disziplin und Ordnung gekennzeichnet ist. Er betont die Bedeutung des Staates und die Überlegenheit der germanischen Kultur. Der Sozialismus, wie er sich in Deutschland entwickelte, wurde ebenfalls von preußischen Werten beeinflusst. Spengler argumentiert, dass der deutsche Sozialismus keine proletarische Bewegung war, sondern eher eine Bewegung der Mittel- und Oberschicht, die von der liberalen Demokratie der Weimarer Republik enttäuscht war.

    Spengler zufolge sind sowohl der Preußismus als auch der Sozialismus Teil eines größeren historischen Phänomens, das er als „preußischen Sozialismus“ bezeichnet. Dieser Sozialismus ist in der einzigartigen kulturellen und historischen Erfahrung Preußens und Deutschlands verwurzelt. Spengler vertritt die Ansicht, dass die Zukunft Deutschlands von einer erfolgreichen Verschmelzung von Preußentum und Sozialismus abhängt. Er plädiert für eine starke, autoritäre Regierung, die in der Lage ist, eine sozialistische Politik umzusetzen, um nationale Ziele zu erreichen. Nach Spenglers Ansicht erfordert dies eine Ablehnung der liberalen Demokratie und die Bevorzugung des Staates gegenüber den Rechten des Einzelnen. Er argumentiert, dass diese Synthese zu einem mächtigen, geeinten Deutschland führen wird, das auf der Weltbühne konkurrenzfähig ist.

    SA: Welchen Einfluss hatte dieser Text in den intellektuellen und politischen Kreisen des Weimarer Deutschlands?

    CVH: Preußentum und Sozialismus hatte einen erheblichen Einfluss auf die intellektuellen und politischen Kreise im Weimarer Deutschland. Es wurde von Intellektuellen und Politikern viel gelesen und diskutiert, und seine Ideen beeinflussten die Entwicklung des konservativen und nationalistischen
    Denkens im Lande.

    Besonders einflussreich war der Text bei konservativen und nationalistischen Gruppen, die von der liberalen Demokratie der Weimarer Republik desillusioniert waren und nach einer alternativen Vision für die Zukunft Deutschlands suchten. Spenglers Forderung nach einer starken, autoritären Regierung, die eine sozialistische Politik umsetzen könnte, fand bei vielen dieser Gruppen Anklang, und seine Ideen trugen dazu bei, die Entwicklung konservativer und nationalistischer politischer Bewegungen im Lande zu prägen.

    Gleichzeitig waren Spenglers Ideen aber auch umstritten und umkämpft. Einige Intellektuelle und Politiker kritisierten seine Vision des preußischen Sozialismus als autoritär und antidemokratisch und argumentierten, dass sie eine Bedrohung für die Prinzipien der liberalen Demokratie und der individuellen Freiheit darstellte.

    SA: Es scheint, dass dieser Text eines der vielen Produkte der Konservativen Revolution in der Weimarer Republik war. Wie unterscheiden sich die Ideen, die im Preußentum und Sozialismus zum Ausdruck kamen, von denen, die später im Nationalsozialismus aufkamen? Ich erinnere mich, dass Friedrich Nietzsches Schwester einen Brief an Spengler schrieb, weil sie nicht verstand, dass Spengler den Nationalsozialismus ablehnte. Sie schreibt: „Hat unser aufrichtig verehrter Führer nicht dieselben Ideale und Werte für das Dritte Reich, wie Sie [Spengler] sie im Preußentum und Sozialismus zum Ausdruck gebracht haben?“. Was würden Sie ihr antworten?

    CVH: Die Ideen, die in Spenglers Preußentum und Sozialismus zum Ausdruck kommen, werden oft mit der breiteren intellektuellen Bewegung der Konservativen Revolution in Verbindung gebracht. Diese Bewegung zeichnete sich durch eine Ablehnung der liberalen Demokratie und der Werte der Aufklärung aus und durch eine Hinwendung zu Autoritarismus, Traditionalismus und einem starken Gefühl der nationalen Identität.

    Es gibt zwar einige Ähnlichkeiten zwischen den Ideen des Preußentums und des Sozialismus und denen, die später im Nationalsozialismus aufkamen, aber es gibt auch wichtige Unterschiede. Spenglers Vision einer starken, autoritären Regierung, die eine sozialistische Politik umsetzt, war nicht notwendigerweise mit der Rassenideologie oder dem aggressiven Militarismus verbunden, der mit dem Nationalsozialismus assoziiert wird.

    Spenglers Ideen waren in einem breiteren kulturellen und historischen Verständnis von Deutschlands Platz in der Welt verwurzelt, während der Nationalsozialismus sich stark auf Rassentheorien und eine mythologisierte Sicht der deutschen Vergangenheit stützte. Darüber hinaus stand Spengler der Art von Massenpolitik, die den Nationalsozialismus charakterisierte, kritisch gegenüber und glaubte an die Bedeutung einer starken, autoritären Führung und nicht an die Art von populistischer Bewegung, die für den Aufstieg der Nazis von zentraler Bedeutung war.

    Als Antwort auf den Brief von Nietzsches Schwester ist es wichtig festzuhalten, dass es zwar gewisse Überschneidungen in Bezug auf bestimmte Werte und Ziele gegeben haben mag, Spengler aber kein Anhänger des Nationalsozialismus war und ihn nicht als praktikable Lösung für die Probleme Deutschlands ansah. Stattdessen waren seine Ideen enger mit der breiteren intellektuellen und politischen Bewegung der Konservativen Revolution verbunden, von deren Befürwortern viele ebenfalls gegen den Nationalsozialismus waren.

    SA: Es scheint, als hätte die Weltanschauung des englischen Liberalismus in den Jahren seit Spenglers Tod den Globus beherrscht. Glauben Sie, dass es eine Zukunft gibt, in der ein „preußischer Geist“ zurückkehren könnte?

    CVH: Die Ideen und Werte verschiedener historischer Epochen und Kulturen sind oft in ständigem Wandel begriffen, und ihre Relevanz und Anziehungskraft kann sich im Laufe der Zeit ändern. Während die Ideen des Preußentums und des Sozialismus einen bedeutenden Einfluss auf das Weimarer Deutschland hatten, sahen sie sich auch der Kritik und dem Widerstand anderer intellektueller und politischer Bewegungen ausgesetzt. Es ist möglich, dass diese Ideen in der Zukunft wieder auftauchen und an Popularität gewinnen, aber es ist auch möglich, dass sie es nicht tun. Letztlich wird die Zukunft durch ein komplexes Zusammenspiel sozialer, politischer und kultureller Faktoren bestimmt, die sich nur schwer mit Sicherheit vorhersagen lassen.

    SA: Ihre Ausgabe von Preußentum und Sozialismus enthält auch Spenglers Essay „Russlands Doppelgesicht und die deutschen Probleme im Osten“. Können Sie uns ein wenig über diesen Aufsatz erzählen und warum er in diese Ausgabe aufgenommen wurde?

    CVH: „Russlands Doppelgesicht und die deutschen Probleme im Osten“ ist ein Essay von Spengler aus dem Jahr 1922. In diesem Essay untersucht Spengler die Beziehungen zwischen Russland und Deutschland sowie die komplexen politischen und kulturellen Probleme, die zwischen den beiden Ländern bestehen.

    Spengler argumentiert, dass Russland ein „doppeltes Gesicht“ hat. Einerseits ist es eine Nation mit einem reichen und einzigartigen kulturellen Erbe, das tief mit dem Land und den Rhythmen der Natur verbunden ist. Andererseits ist es auch eine Nation mit einer starken autoritären Ader und einer Tendenz zu bürokratischer Zentralisierung und sozialem Engineering.

    Spengler untersucht auch die historischen und geopolitischen Fragen, die zum Konflikt zwischen Deutschland und Russland geführt haben, einschließlich des Wettbewerbs um die Vorherrschaft in Mittel- und Osteuropa sowie des Aufeinandertreffens der Kulturen der beiden Nationen. Er argumentiert, dass Deutschland historisch gesehen zwischen den beiden Polen der westlichen und der östlichen Kultur gefangen ist und dass dies es Deutschland schwer gemacht hat, eine stabile politische und kulturelle Identität zu finden.

    Insgesamt ist „Russlands Doppelgesicht und die deutschen Probleme im Osten“ ein wichtiges Dokument für das Verständnis von Spenglers Auffassung von Geopolitik und Kulturgeschichte sowie seiner Ideen über die Herausforderungen, denen sich moderne Nationen nach dem Zusammenbruch traditioneller kultureller Strukturen gegenübersehen.

    Ich habe den Essay wegen seiner Relevanz im aktuellen geopolitischen Klima der Spannungen zwischen dem Westen und Russland aufgenommen.

    SA: Was ist Ihrer Meinung nach das langfristige Vermächtnis von Spenglers politischen Werken?

    CVH: Das langfristige Erbe von Spenglers politischen Werken ist komplex und umstritten. Einerseits wurden seine Ideen von einigen politischen Bewegungen im frühen 20. Jahrhundert aufgegriffen, insbesondere von denen, die mit der Konservativen Revolution in Verbindung gebracht wurden. Diese Bewegungen versuchten, die Bedeutung des Konservatismus neu zu definieren. Sie lehnten die liberalen Werte der Aufklärung ab und traten für eine Rückkehr zu traditionellen Werten und einen starken, autoritären Staat ein.

    Spenglers Werk wurde jedoch auch für seinen Pessimismus, seinen kulturellen Determinismus und seine Ablehnung der Demokratie kritisiert. Viele seiner Ideen wurden später von den Nazis aufgegriffen, die behaupteten, sie würden Spenglers Prophezeiung vom „Untergang des Abendlandes“ und dem Aufstieg einer neuen, autoritären Ordnung erfüllen.

    Trotz dieser Kritik wird Spenglers Werk weiterhin von Wissenschaftlern aus verschiedenen Bereichen, darunter Philosophie, Geschichte und Politikwissenschaft, untersucht und diskutiert. Einige Wissenschaftler sind der Meinung, dass seine Ideen über kulturelle Zyklen, die Bedeutung der Tradition und die Grenzen der Vernunft auch heute noch relevant sind, insbesondere angesichts der Globalisierung und der Erosion traditioneller Werte. Andere haben argumentiert, dass seine Arbeit zu sehr im spezifischen historischen Kontext seiner Zeit verwurzelt ist und dass seine Theorien zu deterministisch und essentialistisch sind.

    SA: Abschließend möchte ich Ihnen noch ein paar Fragen zum Einfluss von Spengler heute stellen. Es scheint, als gäbe es eine neue Generation von Menschen, die sich für Spenglers Werke interessieren. In den letzten Jahren sind Organisationen wie The Oswald Spengler Society entstanden. Sie beginnen, Konferenzen zu veranstalten, auf denen Spenglers Analysen von Geschichte, Kultur und Politik vorgestellt werden. Außerdem habe ich festgestellt, dass im Internet ein wachsendes Interesse an Spenglers Ideen besteht. Es scheint viel Aufregung um Spengler zu geben. Warum gibt es so viel neues Interesse an Spengler?

    CVH: Es gibt mehrere Gründe für das erneute Interesse an Spengler in den letzten Jahren. Ein Grund ist die wahrgenommene Krise der westlichen Zivilisation, insbesondere nach der Finanzkrise von 2008 und den anhaltenden politischen, wirtschaftlichen und sozialen Veränderungen des 21. Jahrhunderts. Spenglers pessimistische Ansichten über den Niedergang der westlichen Zivilisation und die zyklische Natur der Geschichte haben bei einigen Anklang gefunden, die Parallelen zwischen der aktuellen Situation und dem Niedergang vergangener Zivilisationen sehen.

    Ein weiterer Grund für das erneute Interesse an Spengler ist seine Analyse des Aufstiegs des Autoritarismus und der Rolle der Technologie in der modernen Gesellschaft. Spenglers Werke nehmen viele der Entwicklungen vorweg, die im 20. und 21. Jahrhundert stattgefunden haben, darunter der Aufstieg totalitärer Regime, die Auswirkungen der Massenmedien und der Kommunikationstechnologien sowie der Verfall traditioneller Werte und Institutionen.

    Schließlich gibt es auch ein erneutes Interesse an Spenglers literarischem Stil und der Art und Weise, wie er historische Analyse mit Kulturkritik und philosophischer Reflexion verbindet. Einige Wissenschaftler sehen in Spengler eine wichtige Figur in der Entwicklung des literarischen Modernismus und der Verwendung literarischer Techniken in Sachbüchern. Spenglers Betonung der Relativität kultureller Werte und seine Ablehnung universeller Wahrheiten und Absolutheiten nehmen die Postmoderne bis zu einem gewissen Grad vorweg.

    SA: Wie wichtig ist es, Spengler heute zu lesen?

    CVH: Spengler heute zu lesen, kann aus mehreren Gründen wichtig sein. Erstens bietet sein Werk eine einzigartige Perspektive auf Geschichte und Kultur, die die traditionellen westlichen Ansichten in Frage stellt. Spenglers zyklische Sicht der Geschichte stellt zum Beispiel die Idee des Fortschritts und die Unvermeidbarkeit der westlichen Dominanz in Frage. Dies kann den Lesern helfen, kritischer über ihre eigenen Annahmen nachzudenken und ein differenzierteres Verständnis der Welt zu entwickeln.

    SA: Nachdem Sie so viel Zeit damit verbracht haben, Spengler zu lesen und zu übersetzen, hat sich Ihre Sicht auf sein Denken in irgendeiner Weise verändert?

    CVH: Überhaupt nicht. Es hat lediglich meine Ansichten über seine Philosophie gefestigt. Nach all diesen Jahren ist er immer noch der Mann der Stunde!

    SA: Constantin, ich möchte Ihnen dafür danken, dass Sie mit mir an The Oswald Spengler Project teilnehmen.

    CVH: Vielen Dank, dass Sie mich teilnehmen lassen. Ich weiß das sehr zu schätzen.

    *

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    Eurosiberia

    Quand on regarde bien le blabla autour de Spengler se dissipe et revèle le véritable esprit nazi. A chier !

    SS-mann Otto Rahn
    https:// otto-rahn dot com/ss-mann-otto-rahn

    Per Aspera Ad Astra

    The Racist Left: Biological racism should be the most important part of any theory of identity. Races create cultures and traditions. Without race-specific world views there would be no tradition. Every tradition corresponds to the drive of a race soul to express and glorify itself. The foremost philosopher of National Socialism, Alfred Rosenberg (not a Jew!), realized this very well when he argued that “the character of today’s world revolution lies in the awakening of the racial types.” Racial war is an integral part of the natural process of selection and evolution. That some races are worth more than others is therefore obvious. Not too much value should be placed on the idea of a so-called “spiritual” race as an undiluted materialist outlook is the only outlook that accepts the reality of the present, the past and the future. A rock from Mars is worth more than a hundred books on transcending the differences in archetypes. This is not only true because there is not one ancient archetype at the root of the archetypes known today. The archetypes were always many, but only one archetype is worthy of worship.

    Islam is clearly an enemy of European civilization because it cannot accept that the Enlightenment was a universal revolution that is also applicable to itself. This is why the Muslims cry because of some harmless cartoons. Muslims are simply ridiculous. Islam should be suppressed. One should have absolutely no respect for “Islamic republics” as they are a reflection of a stupid and barbaric world view. Better into a bordello than into a mosque! The Muslims want to conquer and crush what does not fit their narrow outlook on the world. As an expression of a people’s collective psyche, Islam is the exact opposite of the European Enlightenment. Muslims live in the sand and in the past and will never be able to build a space shuttle and colonize space. Halal heartlessness: Muslims torture animals in the name of religious cleanliness. They let the animals slowly bleed to death so that they can feel rinsed and pure. A people’s level of civilization can be ascertained by the way it treats its animals.

    Only the ideas of the (imaginarily) Eurocentric French Revolution can give salvation to the Aryan race. Cheers to the Jacobins, the prophets of the pan-European mass idea! French revolutionary Louis Antoine de Saint-Just and German revolutionary Heinrich Himmler were both avatars of the same god of vengeance. While the former implemented measures to do away with the “noble” beasts of sloth, the latter organized a smooth-running camp system to concentrate (and thereby keep away from the healthy host nations) the hook-nosed parasites. Concerning the French King, Saint-Just argued that it was not possible to rule innocently. Concerning the hook-nosed parasites, Himmler argued that not being ruled at all was better than being ruled by them. Both Saint-Just and Himmler were cruel and swift in their methods, both signs that time could not be wasted and methods not restrained in their respective centuries, just as time is precious and radical methods wanted in our century. Unfortunately, time travel is not possible yet.

    Dr. Josef Mengele, working at Auschwitz, trying to make gold out of excrement (brown to blue, black to blond), was called the “Angel of Death.” Saint-Just, working in Paris, helping in letting sublime terror reign to establish order, was called the “Angel of Death.” Both Mengele and Saint-Just were human beings of a higher type. They were overmen in a world of filth! Mengele, with his praiseworthy desire to create biological nobility where nature had failed, was (and still is) beyond the reach of moralizing jabberwocky-utterers. Saint-Just, his youthful beauty consumed with lust and anger, has been, is and will be admired as one of the men of action (never to shy away from sacrifice, blood and sadistic deeds) that the West once needed to give itself an enema. An enema is needed now but hardly any men of Saint-Just’s caliber are here, ready and willing to administer it. A healthy dose of spite, rage and disgust must be fomented within the hearts of all pitch-black-clad men of honor. The goal is to reach again the heights of pleasure gained from giving enough pain, horror and remorse.

    The idolized (after the fact of historical presence in the past) Red Army was the army of liberation from the yoke of superstition in the guise of religiosity. It was not the goateed devil that persecuted the followers of Christ, but Loki that led the people back into Odin’s bosom through implementing measures necessary for a people used to sheepish ways. “Gulag! Gulag! Gulag!” This mantra should remind all good-natured fellows of the agenda that saved the East.

    Did SS-Mann Otto Rahn find the Holy Grail? The Holy Grail is the essence of the four corners of the Abraxi’s world. We venerate the Abraxi because their world is a reflection of our deep longing and desire to become one with the creator gods (multiple, wise, adamant-willed and attributed with attached arms of radioactive rays - the armor cold and dripping acid). The intricacies of the new inquisition reveal the desperate dark doctors that performed hideous cruel experiments on the filthy rabid dogs that howled at the wrong time and in the wrong place. The new inquisition puts the doctors to the test. If they sink, they will die. If they float, they will die. If they think, they will die. If they gloat, they will die.

    From Colonel Kurtz’ letter to the National Anarchist German Non-Workers’ Party: “If I slash a cow, can I call it beef? Belly? I don’t have a belly. I have a box where my intestines are put to rest.”

    And here they plucked it.

    by Constantin von Hoffmeister<

    #nouvelle_droite #nazis #idéologie

  • Les #salades_en_sachet trop contaminées par les #pesticides

    Les mâches et laitues préparées sont-elles propres ? Pas vraiment. Nos tests révèlent des résidus de #fongicides ou d’#insecticides dans la plupart.

    Elle est belle ma #salade ! En vrac ou en sachet ? Nous sommes nombreux à opter pour sa version emballée, bien plus pratique. De quoi expliquer le succès des fruits et légumes « prêts à l’emploi ». Et dans ce rayon, les salades en sachet tiennent le haut du panier. Près de sept foyers sur dix achètent des #salades_emballées, d’abord pour leur praticité et le gain de temps, même si elles sont plus chères. Déjà découpées, triées, lavées et essorées, elles font gagner une dizaine de minutes, comparativement à la salade traditionnelle.

    Vingt-six salades – laitues classiques et iceberg, ainsi que des mâches – emballées dans du plastique, ou pour quelques-unes dans du papier, ont été passées au crible de nos analyses. À la fois de marques nationales (Bonduelle, Florette, Les Crudettes) et de marques de distributeur (Aldi, Lidl, Carrefour, Monoprix, Intermarché, E. Leclerc…). Qu’elles soient conventionnelles ou bio, l’enjeu était de savoir si elles contenaient des résidus de pesticides et dans quelle quantité.

    Des limites légales de pesticides régulièrement dépassées

    Les salades sont des produits fragiles, sensibles à l’humidité et aux ravageurs. Avec pour conséquence un usage fréquent de pesticides, qui permet à la fois d’assurer un fort rendement et de pouvoir présenter un produit visuellement intact aux consommateurs. Résultat : la salade en sachet est un aliment régulièrement rappelé par la Répression des fraudes, pour dépassement de limites légales de résidus.

    Nous avons donc cherché à quantifier les pesticides présents sur les produits sélectionnés. Nous avons également mesuré les résidus de solution chlorée, utilisée en usine pour laver le produit avant emballage. Disons-le d’emblée, nos résultats se révèlent décevants, voire inquiétants pour une partie des salades en sachet. En témoignent les chiffres.

    Sur les 26 références, seules cinq sont indemnes de #contamination : deux laitues et trois mâches. Pour le reste, nous avons détecté une moyenne de 3,8 résidus de pesticides par salade contaminée… sachant que nos analyses ont identifié 28 molécules différentes. Un véritable cocktail !

    Les #effets_cocktail restent inconnus à ce jour

    « Pourtant, beaucoup de produits autorisés jusqu’alors ont été supprimés, et les producteurs font un gros travail pour éviter les traitements phytosanitaires, explique Pierre Meliet, le président du Syndicat des fabricants de produits végétaux frais prêts à l’emploi (SVFPE). Mais, à date, on ne sait pas comment lutter efficacement contre les différentes maladies de la salade, comme les invasions de pucerons ou le mildiou de la salade. » Certes, ce légume est exposé à des maladies difficiles à traiter sans l’aide de fongicides et d’insecticides. Mais ce cocktail contient tout de même huit molécules suspectées d’avoir au moins une action « cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction » (CMR).

    Ce classement CMR est établi par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Elle reçoit et évalue les substances utilisées par les entreprises au regard de la législation européenne (règlement Reach). Une substance dangereuse peut être interdite par les autorités si les risques qu’elle présente ne peuvent pas être maîtrisés. Ou seulement restreinte à des usages bien précis. C’est le cas, dans notre essai, de deux insecticides CMR autorisés sur les laitues mais pas sur les mâches. Nous avons retrouvé l’un, soupçonné d’être reprotoxique (métaflumizone) et l’autre, suspecté cancérogène (propyzamide), dans des laitues de marques de distributeurs.

    Au total, onze laitues contiennent un ou plusieurs résidus de pesticides potentiellement CMR, seulement détectés (moins de 0,01 mg/kg en laboratoire) ou même quantifiés dans quatre références. Certes, les quantités retrouvées sont dans les clous réglementaires, même pour la plus élevée (0,18 mgkg de métaflumizone) de l’essai. Autrement dit, il n’y a – théoriquement – pas de risque pour la santé. Mais à ce jour, les scientifiques ne savent quasiment rien des effets cocktail entre toutes ces molécules.

    Laitue Florette, avec ou sans pesticides ?

    L’origine de ces résidus peut être multiple : usage volontaire, dispersions aériennes dues à un épandage à proximité, contamination(s) du sol et/ou des eaux… Soit dit en passant, on peut s’étonner de détecter un pesticide CMR dans la laitue Florette labellisée « sans résidu de pesticides », alors que la version classique, elle, sort indemne.

    Toutes nos laitues contiennent aussi des pesticides non #CMR ; ils présentent un risque moins élevé, voire quasi nul pour certains. Tous pesticides confondus, les plus mauvaises élèves comptent jusqu’à neuf résidus dans une même salade (Aldi et Top Budget) ! Sans surprise, elles sont jugées « très insuffisantes » sur ce critère. Et plus de la moitié de nos laitues ne décrochent pas la moyenne sur leur note finale.
    Contamination fortuite de la mâche Carrefour bio

    Du côté des mâches, seules quatre références sont concernées par des molécules suspectées CMR, à savoir Bonduelle, Saint Eloi, U et Carrefour bio. Le problème avec cette dernière référence, c’est qu’il s’agit d’un métabolite issu de la dégradation d’un herbicide (le dichlobénil), interdit d’usage depuis 2010 ! Un comble pour une salade bio.

    Erreur ou ajout volontaire ? Au vu des quantités importantes, elle ne vient a priori pas de l’eau de rinçage des salades. On peut donc penser à un usage délibéré, ce dont se défend Carrefour. Dans sa réponse, obtenue tardivement, l’entreprise nous précise que ce métabolite, malgré son interdiction, demeure rémanent dans le sol. De plus, ses propres analyses de recherche de résidus de pesticides – réalisées à la même période et chez le même producteur de l’échantillon en question – n’ont pas identifié cette substance. Il s’agirait donc, selon ces éléments, d’une contamination fortuite de l’environnement.

    Même si les notes sont globalement meilleures que pour les laitues, nous restons déçus par l’omniprésence des pesticides. Seul le trio de tête y échappe, alors que les références bio Auchan et Monoprix sont contaminées chacune par un pesticide, certes considéré à faible risque.

    Bains de lavage, puis bain désinfectant

    Autre question légitime : retrouve-t-on des traces de #chlore issues du lavage des salades ? Une fois ramassées, découpées, triées et parées (pour ôter toutes les parties abîmées), elles sont lavées à l’eau potable. Cette dernière étape compte un bain de prélavage pour éliminer les débris de terre et d’insectes, puis un bain désinfectant à l’eau légèrement chlorée, « dans des concentrations encadrées par les autorités sanitaires », souligne Karima Kaci, déléguée générale du SVFPE.

    L’objectif : garantir une salade exempte de germes potentiellement toxiques (tels que salmonelles, listeria, virus entériques, etc.). Les résidus de #solution_chlorée (#chlorate) sont normalement éliminés lors de la phase de rinçage, qui s’effectue avec une eau à 4 °C.

    Aucun résidu chloré dans les produits bio

    Pour le vérifier, nous les avons recherchés dans toutes nos références, sachant que la limite pour les salades est fixée à 0,7 mg/kg de produit frais. Bonne nouvelle, aucun échantillon ne dépasse ni même n’approche de cette limite. C’est surtout vrai pour les produits bio, à l’instar de la laitue Bonduelle bio qui ne contient aucun résidu chloré. À l’inverse, les plus chargés sont les produits contenant aussi le plus de résidus de pesticides, comme la laitue Saveurs du jardinier d’Aldi (0,3 mg/kg).

    Peut-être y a-t-il eu un ajout supplémentaire de chlore, afin d’éliminer un surplus de résidus ? En effet, le chlore peut aider, via une réaction d’oxydation, à réduire la présence de certains types de pesticides. Loin d’être satisfaisantes, les salades en sachet doivent être consommées avec parcimonie, et selon un choix avisé, comme le montrent nos analyses.

    https://www.60millions-mag.com/2024/03/28/les-salades-en-sachet-trop-contaminees-par-les-pesticides-22765

    #plastique #nourriture #industrie_agro-alimentaire #sachets #alimentation #supermarchés #salades

  • Les défis des #brics et la crise des institutions financières internationales, par Jacques Sapir
    https://www.les-crises.fr/les-defis-des-brics-et-la-crise-des-institutions-financieres-internationa

    Une étude de cas sur la #Nouvelle_Banque_de_Développement des BRICS Il est désormais largement admis que les institutions de l’économie mondiale sont, à un degré ou à un autre, en crise. A différents niveaux, qu’il s’agisse du FMI, de la Banque mondiale ou de l’OMC, ces institutions ont des difficultés croissantes à s’adapter […]

    #Économie #Économie_internationale #Finance #Économie,_brics,_Économie_internationale,_Finance,_Nouvelle_Banque_de_Développement

  • Megaupload: Neuseeland liefert Kim Dotcom an die USA aus
    https://www.golem.de/news/megaupload-neuseeland-liefert-kim-dotcom-an-die-usa-aus-2408-188062.html

    15.8.2024 von Achim Sawall - Nach 12 Jahren juristischer Tricks will der neuseeländische Justizminister den Gründer von Megaupload jetzt doch an die USA ausliefern. Doch Kim Dotcom hat einen Plan.

    Kim Dotcom wird von Neuseeland an die USA ausgeliefert. Das gab der neuseeländische Justizminister am 15. August 2024 laut einem Bericht des Magazins Stuff bekannt. Der in Deutschland geborene Kim Schmitz, alias Dotcom, der in Neuseeland lebt, kämpft seit dem Jahr 2012 gegen seine Auslieferung wegen des Vorwurfs schwerer Urheberrechtsverletzungen über die Plattform Megaupload. Justizminister Paul Goldsmith habe einen Auslieferungsbefehl für Dotcom unterzeichnet, sagte ein Sprecher des Justizministers.

    „Ich habe alle Informationen sorgfältig geprüft und bin zu dem Schluss gekommen, dass Herr Dotcom an die USA ausgeliefert werden soll, um sich dort vor Gericht zu verantworten“, betonte Goldsmith.

    In einem Beitrag auf X erklärte Dotcom: „Macht euch keine Sorgen, ich habe einen Plan. Ich liebe Neuseeland. Ich gehe hier nicht weg.“ Dem 50-Jährigen droht im Falle einer Abschiebung in die USA eine Haftstrafe von bis zu 20 Jahren wegen krimineller Geschäfte.

    Die beiden Mitbegründer von Megaupload, Bram van der Kolk und der Programmierer Mathias Ortmann, bekannten sich im Sommer 2022 in Neuseeland vor dem High Court schuldig und belasteten ihren früheren Chef Kim Dotcom schwer. In einem Deal mit der neuseeländischen und US-amerikanischen Justiz räumten sie die Zugehörigkeit zu einer organisierten Gruppe sowie eine Verschwörung mit Dotcom zur Begehung von Urheberrechtsverletzung ein und erhielten milde Strafen. Finn Batato, der Marketingleiter von Megaupload, erlag einem Krebsleiden.
    Hollywood-Studios ließen Megaupload schließen

    Wegen des Vorwurfs schwerer Urheberrechtsverletzungen wurde Megaupload auf Betreiben des US-Justizministeriums Anfang 2012 geschlossen. Die Villa des Gründers wurde bei einer laut Dotcom brutalen Polizeiaktion durchsucht, Rechner und Speicher beschlagnahmt. Die US-Regierung wirft ihm unter anderem Geldwäsche, Erpressung und Betrug mittels elektronischer Kommunikationsmittel vor.

    Im April 2014 verklagten sechs Hollywood-Studios die ehemaligen Betreiber von Megaupload auf Schadensersatz. Megaupload habe durch den Verkauf von Premiumzugängen 150 Millionen US-Dollar und 25 Millionen US-Dollar durch Onlinewerbung verdient, erklärte die Motion Picture Association (MPAA).

    Megaupload betrieb laut FBI-Darstellung zahlreiche Server in mehreren Rechenzentren. Allein beim US-Provider Carpathia Hosting soll Megaupload rund 25 Petabyte Speicherplatz gemietet haben. Der Hoster stellte laut FBI mehr als 1.000 Server in Nordamerika zur Verfügung, darunter 525 in Ashburn im US-Bundesstaat Virginia. Zudem mietete Megaupload den Angaben zufolge 36 Server bei dem Internetprovider Cogent Communications.

    In Europa mietete Megaupload mehr als 630 Server von Leaseweb in Rechenzentren in den Niederlanden, Belgien und Deutschland. Hinzu kamen 36 von Megaupload im Oktober 2011 gekaufte Server, die ebenfalls bei Leaseweb untergestellt waren.
    Megaupload hatte 180 Millionen registrierte Nutzer

    Megaupload war ein Sharehoster, der sich neben Werbung durch kostenpflichtige Premiumzugänge finanzierte und Zugriff auf illegale Kopien von Filmen und Spielen gewährt haben soll. Insgesamt beschäftigte Megaupload zu Spitzenzeiten rund 155 Personen.

    Nachtrag vom 16. August 2024, 10:09 Uhr

    Ein Mitglied von Dotcoms Anwaltsteams, Ira Rothken, erklärte auf X, dass ein Antrag vorbereitet werde, mit dem der neuseeländische High Court gebeten werde, Goldsmiths Auslieferungsentscheidung zu überprüfen. Er verwies darauf, dass die Überwachung und Durchsuchung von Dotcoms Haus im Nachhinein als illegal eingestuft worden sei. Beweismittel seien vernichtet worden, und die USA blockierten die Prozessfinanzierung. „Ein fairer Prozess in den USA ist unmöglich“, betonte Rothken.

    #Nouvelle-Zélande #USA #justice #droit_d_auteur #extradition

  • La Nouvelle-Zélande ordonne l’extradition du fondateur de Megaupload, Kim Dotcom, vers les Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/08/15/kim-dotcom-la-nouvelle-zelande-ordonne-l-extradition-du-fondateur-de-megaupl

    Nouvelle étape dans le parcours judiciaire mouvementé du sulfureux Kim Dotcom. Jeudi 15 août, le ministre de la justice néo-zélandais, Paul Goldsmith, a annoncé dans un communiqué transmis à l’agence Reuters avoir signé un ordre d’extradition du fondateur de Megaupload. « J’ai examiné toutes les informations avec attention, et j’ai décidé que M. Dotcom devait être remis aux Etats-Unis pour être jugé », a-t-il déclaré, en ajoutant qu’il lui laissait « une courte période » pour prendre conseil auprès de ses avocats.

  • I proletari dell’intelligenza artificiale

    Come fa oggi un sito di commercio online a restituirci tutti i risultati che corrispondono a “maglia verde in seta” che stavamo cercando? Come fa un’auto che si guida da sola a riconoscere un pedone e a non investirlo? Come può Facebook capire che un certo contenuto è violento o pedopornografico e va bloccato? Come si comporta un chatbot per stabilire di quale informazione abbiamo bisogno? In tutti questi casi, la risposta è una: glielo insegna un essere umano.

    Un essere umano che guarda, analizza ed etichetta milioni di dati ogni giorno e li fornisce a quella che comunemente chiamiamo intelligenza artificiale (ia). L’intelligenza artificiale, per poter funzionare, ha bisogno di persone che la addestrino. E i suoi istruttori sono i nuovi proletari digitali. Quelli che si occupano delle mansioni più semplici, che si trovano alla base della piramide lavorativa del settore, i cui piani più alti sono occupati da analisti di dati, ingegneri o programmatori specializzati. Per insegnare all’intelligenza artificiale a riconoscere contenuti, e a crearne di nuovi, è necessario etichettare correttamente i dati, descrivere immagini, trascrivere testi, fare piccole traduzioni, identificare segnali stradali o altri elementi all’interno di immagini. I cosiddetti data labeling, gli etichettatori di dati, attraverso lavori spesso ripetitivi e alienanti, permettono l’addestramento dei software. Senza l’intervento umano, l’ia non sarebbe in grado di operare perché non saprebbe come interpretare i dati che le vengono sottoposti.

    “Quello che viene venduto come intelligenza artificiale è un tipo di apprendimento automatico, significa che bisogna nutrire la macchina con miliardi di dati, e sulla base di questo la macchina impara”, spiega Antonio Casilli, professore di sociologia al Telecom, l’istituto politecnico di Parigi, in Francia. “Per poter funzionare, che si tratti di creare un piccolo filtro di TikTok o software alla ChatGpt, c’è bisogno di masse enormi di dati, che devono però essere trattati, o meglio preaddestrati”. La “P” di chatGpt, che è l’acronimo di Generative pretrained transformer, significa infatti preaddestrato.

    Questo lavoro di preaddestramento è fatto però da persone che non sono quasi mai valorizzate. “Non vengono riconosciuti come i veri autori di questi prodigi tecnologici perché da una parte sono oscurati da professionisti molto più visibili, come i data scientist o gli ingegneri, e dall’altra perché non c’è interesse a far riconoscere l’intelligenza artificiale come una tecnologia labour intensive, cioè che ha bisogno di molto lavoro. L’intelligenza artificiale fa finta di essere una tecnologia che serve ad automatizzare il lavoro, e quindi a risparmiare, mentre invece ne richiede tantissimo”, spiega ancora Casilli.

    A sottolineare il concetto è anche Antonio Aloisi, che insegna diritto del lavoro all’università Ie di Madrid, in Spagna. “È sempre più evidente che l’imperfezione, l’incompletezza, l’inaccuratezza dei risultati, ha bisogno di un passaggio umano, che validi i risultati, che corregga gli errori e che faccia una prima verifica. In molte esperienze con i chatbot non c’è nulla di intelligente, ma soprattutto nulla di artificiale. I dati sono goffi, disfunzionali, per questo c’è bisogno di un ‘badante’ umano”.

    Quello degli istruttori è un lavoro a suo modo specializzato, ma quella specializzazione non è ben pagata, anzi è pagata malissimo. Non c’è interesse da parte delle aziende che reclutano questi lavoratori a riconoscerne le competenze, perché riconoscerle significherebbe pagarle. Casilli, con il suo gruppo di ricerca Diplab del politecnico di Parigi, uno dei tre al mondo che fa ricerca sul campo su questo tema, ha intervistato più di quattromila persone in venti paesi, soprattutto in quelli a basso reddito come Venezuela, Madagascar o Kenya, e ha raccolto e analizzato le esperienze di lavoro delle persone coinvolte.

    “Nella nostra ricerca abbiamo incontrato addirittura persone pagate 0,001 dollaro per ogni azione che compiono durante le loro mansioni. Sono reclutate in paesi talmente a basso reddito che per loro, purtroppo, diventa economicamente interessante svolgere questi compiti pagati male. In Venezuela, dove l’80 per cento della popolazione vive sotto la soglia di povertà e il salario medio è di sei-otto dollari al mese, arrivare a guadagnarne un po’ di più facendo microtask (traduzioni, descrizioni, tagging, sondaggi…) per l’intelligenza artificiale può in effetti rappresentare una prospettiva ed è su questo che fanno leva molte aziende come Google, la OpenAi, la Meta”.

    Si tratta di una catena di approvvigionamento molto lunga. Queste aziende subappaltano il lavoro ad altre, che di solito operano all’estero. “La filiera arriva fino in Asia, in Africa o in America Latina, dove ci sono piccole realtà informali, in cui si lavora in nero, spesso a conduzione familiare, e lì diventa difficilissimo, e a volte perfino pericoloso, investigare. Dobbiamo addentrarci in case, in internet point, in luoghi malfamati, per intervistare queste persone”, spiega Casilli.

    La ricerca di lavoratori avviene anche attraverso degli annunci online. “Vuoi aiutarci a plasmare il futuro dell’intelligenza artificiale? Abbiamo un lavoro al 100 per cento da remoto per te: non è richiesta alcuna esperienza, ma solo la volontà di imparare e contribuire al campo all’avanguardia dell’intelligenza artificiale. Che tu sia agli inizi o un professionista esperto, la nostra comunità ha un ruolo per te! Avrete l’opportunità di contribuire all’addestramento di applicazioni di ia come ia generativa, modelli linguistici di grandi dimensioni, assistenti virtuali, chatbot, motori di ricerca e molto altro ancora”. Questo è solo uno degli annunci che si trovano sui siti di ricerca lavoro per assumere addestratori di sistemi basati sull’intelligenza artificiale. L’antesignana di queste piattaforme è Amazon turk, nata come una sorta di supporto ad Amazon per mettere ordine tra i tantissimi annunci che comparivano sul sito, al caos delle descrizioni. Una bacheca globale per la ricerca di lavoro, con la possibilità di registrarsi e partecipare a queste microtask.

    “Ci siamo imbattuti in situazioni diverse, dall’addestramento dei filtri per la moderazione dei contenuti su Facebook in Kenya allo sviluppo di sindromi post-traumatiche da stress abbastanza forti, a famiglie venezuelane che si organizzano per lavorare senza fermarsi mai”, dice Casilli, raccontando alcune delle testimonianze raccolte sul campo. Certi creano delle piccole fabbriche in casa, dove la mattina lavora il padre, poi è il turno della figlia quando torna da scuola, e la sera la mamma o addirittura la nonna. In Venezuela l’elettricità costa poco, e all’epoca di Chavez era stato lanciato un programma per distribuire computer in tutte le famiglie, quindi oggi un po’ tutti possono lavorare da casa.

    Ci sono addirittura casi di false intelligenze artificiali: aziende che vendono videocamere di sorveglianza basata sull’ia a supermercati, e poi si scopre che non c’è alcuna intelligenza artificiale dietro, ma persone in Africa, pagate pochissimo, che fanno sorveglianza in tempo reale. “Abbiamo passato una settimana in una casa in Madagascar trasformata in fabbrica di dati, con lavoratori ovunque in garage, in soffitta. Erano almeno in 120 in una casa sommersa dalla spazzatura e con un bagno solo, pagati pochissimo e impiegati giorno e notte per far finta di essere un sistema di videosorveglianza basato sull’intelligenza artificiale”, racconta Casilli.

    La paga bassissima, soprattutto se paragonata ai miliardi che girano nell’indotto delle grandi aziende tecnologiche, non è l’unico dei problemi. Un aspetto sottovalutato è quello dei traumi psicologici a cui sono sottoposti i lavoratori. Si tratta spesso di compiti ripetitivi e alienanti, e in molti casi, come nella moderazione dei contenuti sui social network, si ha a che fare con contenuti tossici, violenti, sessualmente degradanti.

    E poi c’è l’instabilità. “Per i data worker uno dei problemi più sentiti, al di là delle paghe basse, è l’ansia di non avere un lavoro costante. Devono essere sempre disponibili. Non hanno alcun controllo sul salario, sul carico e sulle modalità di lavoro. I moderatori sono esposti tutto il giorno a contenuti osceni. Ci possono essere diverse conseguenze psicologiche”, spiega Simone Robutti, cofondatore della sezione berlinese e italiana della Tech workers coalition, un’organizzazione dei lavoratori del settore tecnologico nata per conquistare maggiori diritti e migliori condizioni. Molte di queste persone fanno questo lavoro perché hanno problemi di salute, non possono muoversi da casa. E quindi sono ulteriormente ricattabili, dice Robutti.

    Un altro aspetto del problema lo individua Teresa Numerico, professoressa di logica e filosofia della scienza all’università Roma Tre, secondo cui molti lavoratori firmano degli accordi di riservatezza così restrittivi che hanno addirittura paura di chiedere supporto legale o psicologico. “È per questo che si sa pochissimo di questo sottobosco lavorativo”.

    Il lavoro invisibile

    Spesso, quando si parla delle conseguenze dell’avvento delle intelligenze artificiali nel mondo del lavoro, si vede il pericolo maggiore nella sostituzione degli esseri umani da parte delle macchine. Ma Numerico sposta lo sguardo. “La conseguenza peggiore di questo processo non è tanto che l’intelligenza artificiale ha cominciato a fare il lavoro degli esseri umani, ma che ha incorporato il lavoro umano in modo tale da averlo reso invisibile. Questo produce maggiore potenziale di sfruttamento”.

    Stiamo assistendo da qualche anno alla cosiddetta piattaformizzazione del lavoro, cioè l’utilizzo delle piattaforme digitali e delle app per far incontrare domanda e offerta di lavoro. E sulle piattaforme sono impiegate persone che sono solo un’appendice delle macchine. “Questo li rende oggetto di sfruttamento. In un certo senso sono in competizione con le macchine. Si tratta di lavoratori intercambiabili. I rider sono ‘l’aristocrazia’ di questo processo, perché quantomeno si vedono”, dice Numerico.

    Nel gennaio 2023 Time ha pubblicato un’inchiesta sugli addestratori della OpenAi che guadagnavano meno di due dollari all’ora. L’azienda a cui la OpenAi aveva esternalizzato questo lavoro era la Sama di San Francisco, negli Stati Uniti, che impiega persone in Kenya, Uganda, India e altri paesi a basso reddito. Anche Google, la Meta e la Microsoft fanno così. Quelli assunti dalla Sama per conto della OpenAi erano pagati tra 1,32 e 2 dollari all’ora, a seconda dell’anzianità e delle prestazioni. Si legge nell’inchiesta: “Un lavoratore della Sama incaricato di leggere e analizzare il testo per la OpenAi ha raccontato di aver sofferto di disturbi ossessivi dopo aver letto la descrizione di un uomo che faceva sesso con un cane davanti a un bambino. ‘È stata una tortura’, ha detto”. Gli etichettatori di dati più giovani ricevevano uno stipendio di 21mila scellini kenioti (170 dollari) al mese.

    Come si vede dal racconto di Time, quando si parla di proletariato digitale esiste una divisione tra nord e sud del mondo. “Le grandi aziende che sviluppano e usano queste tecnologie hanno sede nei paesi ricchi. Ma chi completa manualmente queste attività è quasi sempre in Africa, in India. Anche perché le barriere all’ingresso sono poche: basta avere una connessione e una padronanza della lingua inglese”, spiega Aloisi. Numerico è d’accordo: c’è un tema di colonizzazione e razzializzazione.

    Come funziona in Italia

    “Anche in Italia troviamo annunci di lavoro in questo settore, che vanno dai 7 ai 15 euro l’ora”, spiega Aloisi.

    Secondo Casilli, poi, in Italia c’è qualche azienda un po’ più specializzata, per esempio nel trattamento di immagini per le radiografie e sistemi medici. “Ma la realtà è che non significa necessariamente che i lavori siano pagati meglio. L’Italia resta un paese in cui la difesa dei diritti dei lavoratori è sostanzialmente disattesa e ci sono situazioni di estrema precarietà”.

    Casilli anticipa i risultati di un’inchiesta del suo gruppo di ricerca, che sarà pubblicata tra qualche mese. I tre paesi europei più interessati dal fenomeno degli addestratori di sistemi di intelligenza artificiale sono la Spagna, il Portogallo e subito dopo l’Italia. Tanti lavoratori coinvolti, come in Italia, sono immigrati, che non hanno accesso al mercato del lavoro regolare e che trovano almeno una fonte di reddito, anche se scadente, in condizioni terribili, con addirittura il rischio enorme di non essere pagati. Sono persone che arrivano in Italia dall’Africa, dall’Asia, dal Sudamerica.

    Un’ulteriore faccia della stessa medaglia la evidenzia Numerico: “Per quanto riguarda l’addestramento in lingua italiana, spesso non è impiegato chi vive in Italia, ma chi parla italiano e vive all’estero, come per esempio in Nordafrica o in Albania”.

    Tutti questi lavoratori è come se si trovassero nel ventre di una balena e – a differenza di altri, come per esempio i rider – sono più difficili da tutelare, proprio perché invisibili. “Il primo passo è cominciare a far emergere la loro presenza, e poi avviare le lotte sindacali per trattamenti equi”, spiega Numerico, che individua nel lavoro da remoto un ostacolo, ma anche un modo per aggirarlo: la tecnologia potrebbe mettere in comunicazione queste persone dislocate in vari paesi e accomunate dal fatto di subire le stesse condizioni lavorative.

    In questo processo di piattaformizzazione il datore di lavoro scarica le proprie responsabilità, spiega Numerico. Non essendo un tipo di impiego subordinato, il datore non solo paga poco, ma non mette a disposizione dei lavoratori né i mezzi di produzione né gli spazi, e non si assume alcun rischio. Tuttavia, si prende il profitto che ne risulta. “Il lavoratore si assume tutti i rischi e deve anche pagarsi i mezzi per poter lavorare. Si crea uno spazio le cui regole sono dettate da chi detiene il controllo su quello spazio. Il datore di lavoro è evanescente”, conclude Numerico.

    Robutti della Tech workers coalition spiega che l’obiettivo dell’organizzazione è mostrare che ci si può sindacalizzare e organizzare anche nel settore della tecnologia digitale. Solo dieci anni fa non era realistico, c’erano veramente pochi esempi e nelle aziende del digitale non c’era la presenza di sindacati come in quelle tradizionali. “Ad oggi non c’è ancora un modo forte e consolidato con cui sindacalizzare i data worker. Si tratta spesso di persone che lavorano in subappalti di subappalti. Hanno pochissimo potere e per loro è molto complicato organizzarsi. Adesso che i rider hanno ottenuto molte più tutele rispetto a dieci anni fa, i sociologi del lavoro e gli accademici hanno cominciato a occuparsi dei data worker”.

    Un esempio virtuoso di sindacalizzazione lo racconta Casilli, spiegando che in Germania i sindacati sono molto attivi al fianco dei lavoratori del settore digitale già dal 2016. Anche in Kenya, dove per esempio la OpenAi ha fatto addestrare ChatGpt, ci sono grandissimi movimenti sindacali che coinvolgono i lavoratori del settore. Anche in Brasile ci sono pressioni per approvare norme che contengano misure per tutelarli. In Italia la situazione è meno rosea, conclude Casilli. “È difficile far vedere una popolazione invisibile”.

    Alessio De Luca, responsabile del Progetto lavoro 4.0 Cgil nazionale, spiega perché è così complicato anche per il sindacato tradizionale intervenire a tutela di questo tipo di professioni. Si tratta di un gruppo molto complesso, variegato ed esteso, e ogni giorno nascono e crescono una serie di nuove figure difficili da inquadrare, che lavorano direttamente con le piattaforme e non sono facilissimi da intercettare e organizzare. “Attraverso Apiqa, la nostra associazione che si occupa di lavoro autonomo, stiamo provando a stilare una serie di proposte normative. Le difficoltà maggiori riguardano l’individuazione della remunerazione e dei minimi salariali di questo ‘mondo di mezzo’. Bisognerebbe avere più strumenti possibili, a partire dai controlli: chi deve intervenire? Il garante? L’ispettorato del lavoro?”, si domanda De Luca. “Al momento stiamo immaginando proposte normative come l’equo compenso e trattamenti welfare e previdenziali. Il problema però è che si ragiona sempre dentro vecchi perimetri”.

    A livello europeo, spiega Aloisi, l’attenzione su questi fenomeni è cresciuta. Tra marzo e aprile è stata approvata ladirettiva piattaforme, la direttiva europea per il miglioramento delle condizioni dei lavoratori coinvolti nel settore e che in parte tutela i sottoproletari dei dati. La strada da seguire rimane quella dell’uscita dall’invisibilità, per poter agire e trovare soluzioni concrete al precariato e allo sfruttamento.

    https://www.internazionale.it/reportage/laura-melissari/2024/08/06/intelligenza-artificiale-lavoratori-sfruttamento
    #travail #conditions_de_travail #AI #IA #intelligence_artificielle #prolétariat #nouveau_prolétariat #data_labeling #données #soustraitance #sous-traitance #délocalisation #data_workers #travail_invisible

  • #Intelligence_artificielle : 20 commentaires farfelus entendus lors d’une conférence sur l’IA à Washington
    https://www.les-crises.fr/intelligence-artificielle-20-commentaires-farfelus-entendus-lors-d-une-co

    Lorsque la Silicon Valley organise des réceptions en journée avec des industriels de l’armement, les choses deviennent loufoques et entraînent dans un délire mégalo et hallucinant. Source : Responsible Statefcraft, Shanz Marshall Traduit par les lecteurs du site Les-Crises Les liens entre la Silicon Valley et le complexe militaro-industriel ne sont pas récents. Mais l’alliance […]

    #Divers #Nouvelle_technologie #USA #Divers,_Intelligence_artificielle,_Nouvelle_technologie,_USA

  • Les indépendantistes de Nazione demandent une refonte du corps électoral en Corse
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/08/05/les-independantistes-de-nazione-demandent-une-refonte-du-corps-electoral-en-

    Si l’ordre du jour officiel des 42e Journées internationales de Corte, qui se tiennent sur le parking du Musée de #Corse, dans l’enceinte de la citadelle qui domine la ville, était la « solidarité internationale » – avec des délégations venues de Nouvelle-Calédonie, de Guyane, des Antilles, de Catalogne, de Kabylie, de Bretagne, de Sardaigne ou du Pays basque –, deux préoccupations ont surtout occupé les esprits : les événements de #Nouvelle-Calédonie, dans lesquels Nazione veut voir un miroir de l’avenir de la Corse, et l’explosion du score du Rassemblement national (#RN) en Corse, que ce soit aux européennes ou aux législatives, auxquelles le nouveau parti indépendantiste avait choisi de ne pas participer. Le point commun de ces deux faits en apparence éloignés ? La composition du #corps_électoral qui est en train d’émerger comme un véritable sujet de débat dans la sphère nationaliste corse, chez les indépendantistes comme pour les autonomistes.

    « La Corse est passée de 250 000 à 350 000 habitants ces vingt dernières années alors que sa natalité est en chute. Cet apport de population s’apparente à une colonisation de peuplement par l’Etat français », affirme Petr’Anto Tomasi, l’un des porte-parole de Nazione. Pour lui, là est l’explication d’un vote RN qui dépasse les 40 % sur l’île : ce serait un « vote communautaire français » surtout porté par les nouveaux arrivants sur l’île. « Il serait absurde toutefois de prétendre que des Corses ne votent pas pour le RN, concède M. Tomasi. C’est à nous de leur faire comprendre que c’est contraire à leurs véritables intérêts. Car l’extrême droite est aux antipodes de nos valeurs et elle défend des positions contraires à l’expression de la souveraineté du peuple corse », poursuit-il.

    Nazione déduit de ce constat qu’il faut mettre en place un #statut_de_résident qui réserverait le vote aux habitants présents depuis plus de dix ans. Plus généralement, le mouvement milite pour l’adoption d’un statut de résident ouvrant des droits spécifiques en matière d’emplois et d’achat immobilier ou foncier. Une « ligne rouge » pour Paris, qui a écarté d’emblée toute « citoyenneté à deux vitesses » du processus de Beauvau, tout comme la reconnaissance du peuple corse et l’adoption de la langue corse. « Ce qui a été négocié à Beauvau, ce n’est même pas une autonomie, c’est une simple décentralisation », cingle Petr’Anto Tomasi à l’attention des promoteurs locaux du projet d’autonomie.

    [...]

    Les événements de Nouvelle-Calédonie n’ont fait que renforcer la méfiance des indépendantistes de Nazione envers Paris et les discussions menées par Gérald Darmanin. La volonté de Paris de « dégel » du corps électoral de l’archipel du Pacifique, malgré les accords de Nouméa qui en fixaient la composition, est interprétée comme la preuve de l’incapacité de l’Etat français à respecter ses engagements ainsi que de sa volonté d’user de l’arme démographique contre les revendications séparatistes.

    https://justpaste.it/fsx1r

    #État_français #arme_démographique

  • Lecture d’un extrait du livre « À nos vies imparfaites » de Véronique Ovaldé, paru aux Éditions Flammarion, en 2024.

    https://liminaire.fr/radio-marelle/article/a-nos-vies-imparfaites-de-veronique-ovalde

    Les huit courtes nouvelles de Véronique Ovaldé, sont reliées par un discret fil rouge, sans se répondre tout à fait, elles se concentrent sur un personnage central qui devient secondaire dans le récit suivant. Cette galerie de portraits confronte des personnalités très différentes : un solitaire taciturne, une agente immobilière et mère célibataire, une veuve agressée chez elle, un misanthrope morose, un taxidermiste d’origine mexicaine, une mère dépressive, une adolescente traumatisée par une amitié brisée. L’enchâssement de ces histoires donne à ce livre un ton plaisant de légèreté et de fantaisie. L’autrice y porte un regard lucide et sensible sur la condition humaine dans le monde d’aujourd’hui.

    (...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Littérature, #Mémoire, #Portrait, #Nouvelle, (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_a_nos_vies_imparfaites_ve_ronique_ovalde_.mp4

    https://editions.flammarion.com/a-nos-vies-imparfaites/9782080449719

  • A Como c’è uno scontro sulla solidarietà: «Basta dare colazioni ai senzatetto»

    Il sindaco attacca i sacerdoti che aiutano i più poveri. Dura replica delle opposizioni che hanno ricordato che il primo a dare cibo agli indigenti fu don Roberto Malgesini.

    Una polemica inaspettata, divampata a margine del Consiglio comunale di Como nel quale si discuteva del Regolamento di Polizia locale per dotare alcuni agenti del taser, la pistola a impulsi elettrici. La consigliera di minoranza Patrizia Lissi (Pd), nel dibattito, ha portato in aula una riflessione condivisa con don Giusto Della Valle, parroco della comunità pastorale di Rebbio-Camerlata, da sempre impegnato nell’accoglienza di migranti e persone in difficoltà: «per rendere le città più sicure sarebbe utile intervenire sulle cause dell’insicurezza», a partire da povertà e marginalità. Da qui la replica del sindaco #Alessandro_Rapinese, che ha indicato in don Giusto l’esempio di un’accoglienza indiscriminata, che non si interroga su chi abbia i titoli per stare in Italia. A Como, ha osservato, «gli arresti da metà aprile a oggi» interessano persone che «nemmeno dovrebbero stare qui». E, tornando a don Giusto, il sindaco si è chiesto perché «distribuire le colazioni ai senza dimora», creando assembramenti che poi mettono in difficoltà i residenti. Immediata la reazione delle minoranze: accoglienza e colazioni sono due percorsi separati e la parrocchia di Rebbio è un rifugio per chi non ha dove andare. Senza dimenticare che le colazioni sono un servizio nato con don Roberto Malgesini, ucciso 4 anni fa proprio mentre stava per portare cibo ai senza dimora e al quale l’amministrazione Rapinese ha assegnato, alla memoria, la massima onorificenza cittadina, l’Abbondino d’Oro.

    All’indomani delle polemiche i primi a voler spegnere ogni focolaio sono proprio coloro che, quotidianamente, stanno accanto alle marginalità di Como. Il gruppo delle colazioni, che ha raccolto il testimone dalle mani di don Malgesini, è composto da una quarantina di persone. I punti di distribuzione, in città, sono due: uno in piazza San Rocco, dove abitava don Roberto, l’altro a Porta Torre. In ogni ritrovo convergono una quarantina di persone: senza dimora, italiani e stranieri, ma anche chi una casa ce l’ha e fatica ad arrivare a fine mese (le colazioni e la mensa solidale di Casa Nazareth diventano l’unico modo per poter mangiare). Riusciamo a raggiungere telefonicamente don Giusto: è con un gruppo di giovani disoccupati. Li ha accompagnati nei boschi alla periferia di Como dove stanno tagliando legna per conto di una piccola realtà del territorio. «Ho solo letto qualche titolo», confida. Nel frattempo, è arrivata un’ordinanza urgente dal Comune che intima alla società proprietaria di un’area dismessa a ridosso del cimitero, dove una volta c’era un supermercato, di rendere inaccessibile l’area, visto che, nelle ultime ore, lì sono state sgomberate una dozzina di persone (9 stranieri, 3 italiani). «Como ha bisogno di strutture di bassa soglia – è la riflessione di Marta Pezzati, dell’associazione “Como Accoglie” –. Per cinque sere alla settimana usciamo e incontriamo i senza dimora che sono in città (si calcola almeno 350 – ndr), distribuiamo cibo, beni di prima necessità, ma soprattutto relazioni».

    C’è la consapevolezza che il problema non è di immediata risoluzione. «Ci sono persone psicologicamente fragili o con dipendenze importanti – riconosce Pezzati – ma ci sono anche tanti giovani con ottime risorse. Incontriamo ragazzi con buoni contratti di lavoro che non hanno una casa, perché a Como è ormai difficile per chiunque affittare un appartamento, ancora di più se sei straniero». Nel frattempo, gli sgomberati del supermercato si sono spostati in piazza San Rocco e un sacerdote spiega: «noi continueremo ad aiutare le persone bisognose, perché la carità è il nostro primo compito».

    https://www.avvenire.it/attualita/pagine/como-scontro-colazioni

    #Côme #Italie #migrations #réfugiés #frontière_sud-alpine #solidarité #criminalisation_de_la_solidarité #SDF #sans-abri #urban_matter #villes #espace_public #anti-pauvres #nourriture #distribution_de_nourriture

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    malheureusement, ce n’est pas nouveau, voir 2018 et 2017:
    https://seenthis.net/messages/748276

  • Écologie Sociale Communaliste « L’Adventice »
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/07/25/ecologie-sociale-communaliste-ladventice

    [Nouveau dépliant 3 volets à télécharger en fin d’article] Les 11 et 12 mai 2024 a été créée à Cordes sur Ciel (Tarn-France) « L ‘Association d’écologie sociale communaliste, l’Adventice », impulsée par l’informel Réseau d’Écologie Sociale et Communaliste. Il s’agit là d’une évolution assurant l’engagement de chacune et chacun d´entre nous dans le but […]

    #Communalisme #Ecologie_sociale #[VF] #Nouvelle_association #Rencontres_de_Cordes-sur-Ciel


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  • Naufrage d’une pirogue de migrants en Mauritanie : 15 morts et plusieurs portées disparues (OIM)
    https://www.dakaractu.com/Naufrage-d-une-pirogue-de-migrants-en-Mauritanie-15-morts-et-plusieurs-po

    Naufrage d’une pirogue de migrants en Mauritanie : 15 morts et plusieurs portées disparues (OIM)
    Certains médias annonçaient hier, le naufrage d’une pirogue de migrants sur les côtes mauritaniennes. Il s’agissait d’une pirogue de migrants partie du Sénégal et interceptée au large de Nouadhibou. Elle avait à son bord des Sénégalais, des maliens, des gambiens, dont des femmes et des enfants. Ce mercredi 24 juillet 2024, l’organisation Internationale pour les migrations (OIM) annonce et confirme la mort d’au moins 15 personnes et plus de 190 portées disparues. « Nous sommes profondément attristés par la mort de 15 migrants et la disparition en mer estimée à plus de 195 personnes après le chavirement d’un bateau à Nouakchott », a affirmé l’OIM dans un post sur le réseau social X (ex Twitter). D’après une source des garde-côtes mauritaniennes, il y aurait environ 25 corps repêchés et 103 personnes sauvées et des dizaines de disparus.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mauritanie#mali#gambie#nouadhibou#routemigratoire#femme#mineur#migrationirreguliere#mortalite#atlantique#sante