• Le #Conseil_d'Etat saisi du #contrôle_aux_frontières rétabli par la #France depuis 2015

    Des associations s’appuient sur un arrêt de la #Cour_de_justice de l’Union européenne du 26 avril pour dénoncer le renouvellement illégal de cette #dérogation à la #libre_circulation des personnes.

    Dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015, alors que l’assaut des forces d’intervention n’avait pas encore été donné au Bataclan, François Hollande, alors président de la République, avait annoncé la proclamation de l’#état_d'urgence et la #fermeture_des_frontières pour un mois. Ce #rétablissement_des_contrôles aux #frontières_intérieures par un pays membre de l’#Union_européenne (#UE) est autorisé, mais de façon exceptionnelle et #temporaire. La France le maintient de façon interrompue depuis plus de six ans. Elle a notifié à quinze reprises à la Commission européenne le #renouvellement de cette #dérogation_temporaire au « #code_frontières_Schengen ».

    Quatre associations ont décidé, selon nos informations, de saisir le Conseil d’Etat mardi 10 mai d’une demande de #suspension_en_référé de la dernière prolongation, du 1er mai au 31 octobre 2022, notifiée par Paris. L’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé), le Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), le Comité inter-mouvement auprès des évacués (Cimade) et la Ligue des droits de l’homme (LDH) n’en sont pas à leur première tentative devant la haute juridiction administrative. Mais elles ont cette fois un atout maître avec une toute récente décision de la Cour de justice de l’Union européenne.

    Le 26 avril, la cour de Luxembourg a dit, en réponse à une question d’interprétation des textes européens posée par la #justice autrichienne, que la réintroduction des contrôles aux frontières décidée par un Etat en raison de #menaces_graves pour son #ordre_public ou sa #sécurité_intérieure « ne peut pas dépasser une durée totale maximale de six mois » , y compris ses prolongations éventuelles. L’arrêt des juges européens précise que l’apparition d’une nouvelle menace peut autoriser à réintroduire ce contrôle au-delà des six mois initiaux, mais dans ce cas elle doit être « distincte de celle initialement identifiée » . Il s’agit de protéger la libre circulation des personnes, « une des principales réalisations de l’Union européenne » , soulignent les juges.

    Or, selon le relevé de la Commission européenne, les dernières notifications de Paris pour justifier cette entorse au principe de libre circulation listent invariablement les trois mêmes « menaces » : la #menace_terroriste persistante, les #mouvements_secondaires de migrants, l’épidémie de #Covid-19. Rien de très nouveau en effet. Pour Patrice Spinosi, l’avocat des associations, le dernier renouvellement décidé « en dépit de la clarification apportée » par l’arrêt de la cour européenne constitue « une flagrante violation » de l’article 25 du code frontières Schengen.

    Hausse « considérable » des #refus_d'entrée

    Au ministère de l’intérieur, on indique en réaction à l’arrêt du 26 avril que la question du renouvellement répété de cette dérogation « est traitée par la réforme en cours du code des frontières Schengen » . On précise que le sujet sera évoqué les 9 et 10 juin, lors du prochain conseil des ministres « justice et affaires intérieures » de l’UE. Mais, d’une part, ces nouvelles règles ne sont pas encore définies, et d’autre part, la Commission européenne avait précisé en ouvrant ce chantier le 14 décembre 2021 que « l’actualisation des règles vise à faire en sorte que la réintroduction des contrôles aux frontières intérieures demeure une mesure de dernier recours. »

    Derrière les arguments sur l’ordre public et la sécurité intérieure, les associations dénoncent des pratiques illégales de contrôle migratoire. Elles ont publié le 29 avril, avec d’autres associations comme Médecins du Monde et Amnesty International, un communiqué appelant « les autorités françaises à mettre un terme à la prolongation des contrôles aux frontières intérieures et à cesser ainsi les atteintes quotidiennes aux #droits_fondamentaux des personnes exilées qui s’y présentent (violences, contrôles aux faciès, non-respect du droit d’asile et des droits de l’enfant, enfermement) ».

    Ces contrôles au sein de l’espace Schengen se traduisent par des « refus d’entrée » opposés en nombre, dénoncent les associations qui y voient des pratiques discriminatoires. « Les statistiques révèlent une augmentation considérable des refus d’entrée aux frontières intérieures depuis le 13 novembre 2015 » , de 5 000 en 2015 à 48 000 pour les huit premiers mois de 2020, écrivent-elles dans leur requête au Conseil d’Etat. Il se trouve que ce dernier a adressé le 24 février une question préjudicielle à la Cour de Luxembourg pour vérifier si le fait d’opposer un « refus d’entrée » à un #poste_frontière, même en cas de rétablissement des contrôles aux frontières, est conforme au droit de l’UE.

    Par deux fois, en décembre 2017 et octobre 2017, le Conseil d’Etat avait rejeté des requêtes émanant des mêmes associations contre le renouvellement des contrôles aux frontières, estimant qu’une « #nouvelle_menace » ou une « #menace_renouvelée » pouvait justifier une nouvelle dérogation de six mois à la #libre_circulation_des_personnes. Ce nouveau référé devrait être examiné en audience sous un mois, à moins que la juridiction considère que l’affaire mérite d’être jugée au fond, ce qui pourrait prendre quelques semaines de plus.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/05/10/le-conseil-d-etat-saisi-du-controle-aux-frontieres-retabli-par-la-france-dep
    #justice

    avec un effet clair sur les #frontières_sud-Alpines, dont il est pas mal question sur seenthis ;-)
    #frontière_sud-alpine #Alpes

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  • Coronavirus: New Zealand reopens, welcomes back tourists – but not from India or China | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3176243/coronavirus-new-zealand-reopens-welcomes-back-tourists-not

    Coronavirus: New Zealand reopens, welcomes back tourists – but not from India or China. New Zealand reopened on Monday to about 60 visa-waiver countries, including Singapore, Malaysia and Japan. Tourists from elsewhere are still barred from entry More than 90,000 people booked flights to New Zealand in the seven weeks since the reopening was announced, Prime Minister Jacinda Ardern said
    Published: 3:15pm, 2 May, 2022
    New Zealand welcomed tourists from the US, Canada, Britain, Japan and more than 50 other countries for the first time in more than two years on Monday after dropping most of its remaining pandemic border restrictions.
    The country has long been renowned for its breathtaking scenery and adventure tourism offerings such as bungee jumping and skiing. Before the spread of Covid-19, more than 3 million tourists visited each year, accounting for 20 per cent of New Zealand’s foreign income and more than 5 per cent of the overall economy.But international tourism stopped altogether in early 2020 after New Zealand imposed some of the world’s toughest border restrictions.A sunny day on the shore of Lake Wanaka in the South Island. International tourism to New Zealand stopped altogether in early 2020 amid the pandemic. Photo: Dreamstime/TNS
    The border rules remained in place as the government at first pursued an elimination strategy and then tried to tightly control the spread of the virus. The spread of Omicron and vaccinations of more than 80 per cent of New Zealand’s 5 million population prompted the gradual easing of restrictions.
    New Zealand reopened to tourists from Australia three weeks ago and on Monday to about 60 visa-waiver countries, including Singapore, Malaysia and much of Europe. Most tourists from India, China and other non-waiver countries are still not allowed to enter.
    Tourists will need to be vaccinated and to test themselves for the virus before and after arriving.“Today is a day to celebrate, and is a big moment in our reconnection with the world,” said Tourism Minister Stuart Nash.
    At Auckland Airport, flights bringing in tourists began landing from early in the morning, coming in direct from places including Los Angeles, San Francisco, Kuala Lumpur, and Singapore.The border reopening will help boost tourism ahead of New Zealand’s upcoming ski season. But the real test of how much the tourism industry rebounds will come in December, when the peak summer season begins in the Southern Hemisphere nation.
    Prime Minister Jacinda Ardern said more than 90,000 people had booked flights to New Zealand in the seven weeks since the reopening was announced and 21 international flights were scheduled to land Monday in Auckland.“Our tourism industry have felt the effects of the global pandemic acutely, and are working hard to prepare,” she said.Ardern said there were no immediate plans to ease virus testing and vaccination requirements for tourists

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#sante#frontiere#economie#tourisme#vaccination#pandemie

  • Songs, tears and reunions: New Zealand welcomes back visitors as border reopens after two years | New Zealand | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/may/02/songs-tears-and-reunions-new-zealand-welcomes-back-tourists-as-border-r
    https://i.guim.co.uk/img/media/9afee430ab09d0e72c4d2519ce6367e877a10d1a/116_58_4741_2845/master/4741.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Songs, tears and reunions: New Zealand welcomes back visitors as border reopens after two years
    Vaccinated people from about 60 visa-waiver countries now able to enter as part of pandemic reopening plan
    Eva Corlett in Wellington
    @evacorlett
    Mon 2 May 2022 01.46 BST
    Last modified on Mon 2 May 2022 04.09 BST
    Māori songs, tearful embraces and a beloved New Zealand chocolate bar awaited international visitors arriving in New Zealand on Monday – the first foreign guests, other than Australians, to set foot in Aotearoa in more than two years.Since March 2020, the arrival terminals at New Zealand’s international airports have been desolate as the country swiftly closed the border to prevent the arrival of Covid-19.On Monday morning, the border reopened to vaccinated visitors from about 60 visa-waiver countries as part of the government’s phased reopening plan.The first travellers and returning New Zealanders touched down just after 6am at Auckland international airport from Los Angeles, with another flight from San Francisco arriving shortly after.
    (...) Vaccinated international visitors can enter New Zealand if they have had a negative pre-departure Covid test. On arrival, they must self-test for coronavirus, and unless it comes back positive there is no requirement quarantine or self-isolate. All other international visitors will be allowed to enter New Zealand from October, unless the government decides it is safe to do so earlier.
    The tourism minister, Stuart Nash, who greeted arrivals at the gate with a Whittaker’s Peanut Slab chocolate bar, told 1News the reunions “almost bring a tear to the eye”.“People haven’t seen each other for a long, long time – family and friends,” he said. “We have also, of course, got international business people [who] are able to reconnect and they are coming back.”Nash said that while the country is not yet quite back to normal, the reopening was another step towards it.“This has been a long time [coming] – this sends a signal we are now open for business … it is fantastic to see,” Nash said.“Today marks a milestone for visitors from our key northern hemisphere markets in the USA, UK, Germany, South Korea, Japan, Singapore, Malaysia, Canada and others, who can now jump on a plane to come here.”More than 30,000 people are arriving into the country each week – an increase on numbers throughout the pandemic, but well below pre-Covid levels, which were close to 25,000 people each day.
    Nash said international flight searches to New Zealand were running 19% higher than in pre-Covid times.Auckland airport’s chief executive Carrie Hurihanganui said 9,000 passengers would be arriving and departing on 43 international flights on Monday – three times the number in March. The airport has boosted its staff by 40 people, and will continue to do so in the coming months, she said.Hurihanganui said the reunions were giving her “goosebump moments”.“It’s been a pleasure to be here today, and the fact we can play a role in welcoming people back to Aotearoa is fantastic,” she told 1News outside the arrivals gate.

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#frontiere#sante#ouverture#pandemie#vaccination#tourisme

  • Paysannes indiennes : une année de lutte intense

    Chukki Nanjundaswamy, de Via Campesina, a évoqué ce qui s’est passé après les mobilisations et les protestations des agricultrices et agriculteurs dans le pays

    Depuis novembre 2020, les paysannes indiennes se battent pour leurs droits, qui sont constamment menacés par le gouvernement autoritaire d’extrême droite dirigé par le Premier ministre Narendra Modi. Le pays lutte en partenariat avec des multinationales contre le programme de Modi, qui met en danger la vie de nombreux agriculteurs du pays, en particulier des femmes. 80% de la nourriture indienne est produite par des femmes. Elles sont majoritaires dans les champs et les plantations, même si elles ne sont pas officiellement considérées comme des agricultrices. Et ce sont elles qui souffrent le plus du manque de politiques publiques.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/04/23/paysannes-indiennes-une-annee-de-lutte-intense

    #international #inde

  • 5 questions à Roland Riachi. Comprendre la #dépendance_alimentaire du #monde_arabe

    Économiste et géographe, Roland Riachi s’est spécialisé dans l’économie politique, et plus particulièrement dans le domaine de l’écologie politique. Dans cet entretien, il décrypte pour nous la crise alimentaire qui touche le monde arabe en la posant comme une crise éminemment politique. Il nous invite à regarder au-delà de l’aspect agricole pour cerner les choix politiques et économiques qui sont à son origine.

    https://www.carep-paris.org/5-questions-a/5-questions-a-roland-riachi
    #agriculture #alimentation #colonialisme #céréales #autosuffisance_alimentaire #nationalisation #néolibéralisme #Egypte #Soudan #Liban #Syrie #exportation #Maghreb #crise #post-colonialisme #souveraineté_nationale #panarabisme #militarisme #paysannerie #subventions #cash_crop #devises #capitalisme #blé #valeur_ajoutée #avocats #mangues #mondialisation #globalisation #néolibéralisme_autoritaire #révolution_verte #ouverture_du_marché #programmes_d'ajustement_structurels #intensification #machinisation #exode_rural #monopole #intrants #industrie_agro-alimentaire #biotechnologie #phosphates #extractivisme #agriculture_intensive #paysans #propriété_foncière #foncier #terres #morcellement_foncier #pauvreté #marginalisation #monoculture #goût #goûts #blé_tendre #pain #couscous #aide_humanitaire #blé_dur #durum #libre-échange #nourriture #diète_néolibérale #diète_méditerranéenne #bléification #importation #santé_publique #diabète #obésité #surpoids #accaparement_des_terres #eau #MENA #FMI #banque_mondiale #projets_hydrauliques #crise_alimentaire #foreign_direct_investment #emploi #Russie #Ukraine #sécurité_alimentaire #souveraineté_alimentaire

    #ressources_pédagogiques

    ping @odilon

  • How the AI industry profits from catastrophe | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2022/04/20/1050392/ai-industry-appen-scale-data-labels

    Appen is among dozens of companies that offer data-labeling services for the AI industry. If you’ve bought groceries on Instacart or looked up an employer on Glassdoor, you’ve benefited from such labeling behind the scenes. Most profit-maximizing algorithms, which underpin e-commerce sites, voice assistants, and self-driving cars, are based on deep learning, an AI technique that relies on scores of labeled examples to expand its capabilities. 

    The insatiable demand has created a need for a broad base of cheap labor to manually tag videos, sort photos, and transcribe audio. The market value of sourcing and coordinating that “ghost work,” as it was memorably dubbed by anthropologist Mary Gray and computational social scientist Siddharth Suri, is projected to reach $13.7 billion by 2030.

    Venezuela’s crisis has been a boon for these companies, which suddenly gained some of the cheapest labor ever available. But for Venezuelans like Fuentes, the rise of this fast-growing new industry in her country has been a mixed blessing. On one hand, it’s been a lifeline for those without any other options. On the other, it’s left them vulnerable to exploitation as corporations have lowered their pay, suspended their accounts, or discontinued programs in an ongoing race to offer increasingly low-cost services to Silicon Valley.

    “There are huge power imbalances,” says Julian Posada, a PhD candidate at the University of Toronto who studies data annotators in Latin America. “Platforms decide how things are done. They make the rules of the game.”

    To a growing chorus of experts, the arrangement echoes a colonial past when empires exploited the labor of more vulnerable countries and extracted profit from them, further impoverishing them of the resources they needed to grow and develop.

    It was, of all things, the old-school auto giants that caused the data-labeling industry to explode.

    German car manufacturers, like Volkswagen and BMW, were panicked that the Teslas and Ubers of the world threatened to bring down their businesses. So they did what legacy companies do when they encounter fresh-faced competition: they wrote blank checks to keep up.

    The tech innovation of choice was the self-driving car. The auto giants began pouring billions into their development, says Schmidt, pushing the needs for data annotation to new levels.

    Like all AI models built on deep learning, self-driving cars need millions, if not billions, of labeled examples to be taught to “see.” These examples come in the form of hours of video footage: every frame is carefully annotated to identify road markings, vehicles, pedestrians, trees, and trash cans for the car to follow or avoid. But unlike AI models that might categorize clothes or recommend news articles, self-driving cars require the highest levels of annotation accuracy. One too many mislabeled frames can be the difference between life and death.

    For over a decade, Amazon’s crowdworking platform Mechanical Turk, or MTurk, had reigned supreme. Launched in 2005, it was the de facto way for companies to access low-wage labor willing to do piecemeal work. But MTurk was also a generalist platform: as such, it produced varied results and couldn’t guarantee a baseline of quality.

    For some tasks, Scale first runs client data through its own AI systems to produce preliminary labels before posting the results to Remotasks, where human workers correct the errors. For others, according to company training materials reviewed by MIT Technology Review, the company sends the data straight to the platform. Typically, one layer of human workers takes a first pass at labeling; then another reviews the work. Each worker’s pay is tied to speed and accuracy, which eggs them on to complete tasks more quickly yet fastidiously.

    Initially, Scale sought contractors in the Philippines and Kenya. Both were natural fits, with histories of outsourcing, populations that speak excellent English and, crucially, low wages. However, around the same time, competitors such as Appen, Hive Micro, and Mighty AI’s Spare5 began to see a dramatic rise in signups from Venezuela, according to Schmidt’s research. By mid-2018, an estimated 200,000 Venezuelans had registered for Hive Micro and Spare5, making up 75% of their respective workforces.

    The group now pools tasks together. Anytime a task appears in one member’s queue, that person copies the task-specific URL to everyone else. Anyone who clicks it can then claim the task as their own, even if it never showed up in their own queue. The system isn’t perfect. Each task has a limited number of units, such as the number of images that need to be labeled, which disappear faster when multiple members claim the same task in parallel. But Fuentes says so long as she’s clicked the link before it goes away, the platform will let her complete whatever units are left, and Appen will pay. “We all help each other out,” she says.

    The group also keeps track of which client IDs should be avoided. Some clients are particularly harsh in grading task performance, which can cause a devastating account suspension. Nearly every member of the group has experienced at least one, Fuentes says. When it happens, you lose your access not only to new tasks but to any earnings that haven’t been withdrawn.

    The time it happened to Fuentes, she received an email saying she had completed a task with “dishonest answers.” When she appealed, customer service confirmed it was an administrative error. But it still took months of pleading, using Google Translate to write messages in English, before her account was reinstated, according to communications reviewed by MIT Technology Review. (“We … have several initiatives in place to increase the response time,” Golden says. “The reality is that we have thousands of requests a day and respond based on priority.”)

    Simala Leonard, a computer science student at the University of Nairobi who studies AI and worked several months on Remotasks, says the pay for data annotators is “totally unfair.” Google’s and Tesla’s self-driving-car programs are worth billions, he says, and algorithm developers who work on the technology are rewarded with six-figure salaries.

    In parallel with the rise of platforms like Scale, newer data-labeling companies have sought to establish a higher standard for working conditions. They bill themselves as ethical alternatives, offering stable wages and benefits, good on-the-job training, and opportunities for career growth and promotion.

    But this model still accounts for only a tiny slice of the market. “Maybe it improves the lives of 50 workers,” says Milagros Miceli, a PhD candidate at the Technical University of Berlin who studies two such companies, “but it doesn’t mean that this type of economy as it’s structured works in the long run.”

    Such companies are also constrained by players willing to race to the bottom. To keep their prices competitive, the firms similarly source workers from impoverished and marginalized populations—low-income youth, refugees, people with disabilities—who remain just as vulnerable to exploitation, Miceli says.

    #Intelligence_artificelle #Annotation #Tags #Etiquetage #Nouvelle_exploitation #Data_colonialisme

  • La société Deliveroo condamnée à 375 000 euros d’amende pour « travail dissimulé »
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/la-soci%C3%A9t%C3%A9-deliveroo-condamn%C3%A9e-%C3%A0-375-000-euros-damende-pour-travail-dissimul%C3%A9/ar-AAWmNjz?li=BBkGbOY&ocid=mailsignout
    https://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/AAWmNbe.img?h=315&w=600&m=6&q=60&o=t&l=f&f=jpg

    Marion Maréchal nommée vice-présidente du parti d’Eric Zemmour
    Tennis – ATP – Barcelone : Ruud déroule et se rassure

    Le tribunal judiciaire de Paris a condamné mardi la plateforme de livraison de repas à 375 000 euros d’amende, et deux anciens dirigeants à un an de prison avec sursis.

    Nouveau revers judiciaire pour Deliveroo. L’entreprise de livraison de repas et deux de ses anciens dirigeants ont été condamnés, mardi 19 avril, par le tribunal judiciaire de Paris, pour avoir employé des milliers de livreurs sous le statut d’indépendants, alors qu’ils auraient dû être salariés.

    La plateforme, qui avait déjà été condamnée en 2020 pour « travail dissimulé », a écopé de 375 000 euros d’amende, soit la peine maximale requise par le parquet. Elle devra également afficher un message de condamnation pendant un mois sur son site. Deux ex-directeurs généraux ont été condamnés à un an de prison avec sursis, et un ex-directeur des opérations à quatre mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende. Un porte-parole de Deliveroo a déclaré à franceinfo que la plateforme « envisageait » de faire appel.

    Une « dissimulation systématique » d’emplois

    Plus d’une centaine de livreurs s’étaient constitués partie civile pour ce premier procès pénal de « l’ubérisation ». La procureure avait affirmé que Deliveroo avait mis en place « une instrumentalisation et un détournement de la régulation du travail », dans le but d’organiser une « dissimulation systémique » d’emplois de livreurs.

    De nombreux éléments révélaient selon elle un lien de subordination entre l’entreprise et ses livreurs, caractéristiques d’un rapport de salariat : règles très précises sur la manière de livrer, choix des itinéraires, vérification que les livreurs se sont bien levés le matin... D’autres entreprises de livraison ont choisi d’employer leurs livreurs sous contrat salarié, mais Just Eat a décidé de licencier un tiers de ses livreurs embauchés en CDI à cause des difficultés économiques.

    Deliveroo a été condamné en outre à verser 50 000 euros de dommages et intérêts à chacun des cinq syndicats qui s’étaient portés parties civiles pour « préjudice moral » : CGT, Union Solidaires, Sud commerces et services, Sud commerces et services Ile-de-France et Syndicat des transports légers.

    #Travail #Plateformes #Deliveroo #Livraison #Nouvelle_domesticité

  • Don’t separate Covid-positive children from parents, Western diplomats ask China | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3173025/dont-separate-covid-positive-children-parents-western

    Don’t separate Covid-positive children from parents, Western diplomats ask China. French and British envoys raise concerns about practice in Shanghai as city tries to stop spread of coronavirus. Western diplomats have expressed concern about separating children from their parents as part of Covid-19 curbs in Shanghai as the government tries to stamp out the spread of the virus.The city has been separating Covid-positive children from their parents, citing epidemic prevention requirements, which has prompted a widespread public outcry.Diplomats from more than 30 countries have written to the Chinese foreign ministry urging authorities not to take such a step.“We request that under no circumstances should parents and children be separated,” the French consulate in Shanghai said in a letter addressed to the foreign affairs office in the city on Thursday.
    Shanghai locks down western bank of Huangpu River as Covid fight continues in China’s biggest city
    In a separate letter to the Chinese foreign ministry dated the same day, the British embassy in Beijing said it was concerned by “recent instances when local authorities have sought to separate minors who tested positive for Covid-19 from their parents” and requested assurances that this would not happen to diplomatic staff.The French consulate and British embassy both said they were writing the letters on behalf of European Union states as well as other countries including Norway, Switzerland, Australia and New Zealand.They said they had heard about difficulties caused by Shanghai’s lockdown, which the city started carrying out in two stages starting March 28.The French consulate letter said asymptomatic or mild cases should be sent to “a specialised isolation environment with staff who can communicate in English”.Currently, asymptomatic cases are sent to centralised quarantine centres, some of which have been described as unsanitary and overcrowded.The British embassy said there were concerns over the conditions and lack of privacy in recently deployed mobile hospital facilities, adding that isolating in diplomatic housing was a “preferable solution and consistent with our Vienna Convention privileges”.“The British consulate general in Shanghai has been raising its concerns about various aspects of the current Covid policies in relation to all British nationals in China, with the relevant Chinese authorities,” a consulate spokesman said.
    Locked down in Shanghai: China’s biggest city grapples with its worst Covid outbreak since 2020The French consulate declined to comment on the letter. The Australian consulate general in Shanghai, which was cited in the letters, also declined to comment but said it had been engaging with local authorities on the Covid-19 restrictions.The United States did not appear as a signatory on either letter.However, the US consul general in Shanghai, Jim Heller, told members of a private chat group for US citizens that the consulate had been underscoring many of the concerns raised by the European letter with the Shanghai government.A US embassy spokesman declined to comment on Heller’s remarks but said the treatment of embassy staff in the Covid-19 pandemic was “job one” and that the embassy was engaging on Covid-related policy with the Chinese government.Other countries, such as Norway, Switzerland and New Zealand, which were mentioned in the letters, did not respond to requests for comment.
    The Chinese foreign ministry also did not respond to a request for comment.On Monday, Shanghai official Wu Qianyu said children could be accompanied by their parents if the parents were also infected, but separated if they were not, adding that policies were still being refined.
    China has sent the military and thousands of health workers into Shanghai to help carry out Covid-19 tests for all of its 25 million residents.
    Cases continued to rise on Monday amid a city lockdown, in one of the country’s biggest-ever public health responses.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#france#grandebretagne#etatsunis#norvege#suisse#nouvellezelande#shangai#isolement#famille#expatrie#restrictionsanitaire#caspositif#casasymptomatique#confinement

  • Nouvelles en revue

    « Graminées », un nom de famille en botanique pour signifier l’étendue des sujets, géographiques notamment, brassés, se veut le réceptacle d’auteurs et d’autrices du monde à l’exception de la France. Pour ce numéro 3, « Promesse(s) », la Malaisie ouvre le feu d’artifices – « Le Mur » de Ho Sok Fong – et le Canada lui fait vivre ses derniers soubresauts – « La dernière femme sur terre » de Carleigh Baker – en passant par le Kenya, l’Ouganda et la Nouvelle-Calédonie entre autres.

    sur : Graminées. Nouvelles étrangères, N°3, « Promesse(s) », décembre 2021

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/04/03/nouvelles-en-revue

    #littérature #nouvelle

  • Les Barbelés Awards : un palmarès satirique récompense les "pires dispositifs anti-migrants" à Calais Isabelle Girardin

    Des prix satiriques viennent d’être remis aux "pires mesures" prises pour décourager les candidats à l’exil vers l’Angleterre : arbres coupés, tentes lacérées, distributions de nourriture interdites... Une cérémonie de "Barbelés Awards" organisée par les 39 organisations du Collectif des Associations Unies (CAU).

    C’est dans le cinéma l’Alhambra de Calais que s’est tenue cette cérémonie, jeudi soir en présence de militants associatifs, d’habitants et de quelques exilés.

    Le jury a symboliquement élu les pires "dispositifs" lors d’une remise de prix satirique qui visait "à sensibiliser l’opinion publique à l’hostilité et à la cruauté urbaine à l’égard des exilés" explique Hélène Denise coordinatrice au sein du Collectif des Associations Unis 

    Grillages, murs, barbelés, technologies de pointe ou encore destruction de forêts, fermeture de plages, arrêtés anti-distribution alimentaire, stratégies de dispersion et autres dispositifs anti-exilés mis en place à Calais et Grande-Synthe figuraient parmi la liste des nominés dans sept catégories https://www.collectif-associations-unies.org/wp-content/uploads/2022/03/CAU-BARBELES-AWARDS-CU-A4-final-0903-2.pdf .

    Chaque association représentée parmi le jury a désigné son dispositif gagnant. "Le but n’est pas de hiérarchiser, ni de classer l’horreur. Pour nous, tous les dispositifs sont inhumains" précise Hélène Denise.

    Manuel Domergue, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre et porte-parole du CAU, a ouvert et présidé la cérémonie avec Gilles Henry, responsable de la Boutique Solidarité de la Fondation Abbé Pierre à Valenciennes.

    Une cérémonie organisée sur le même modèle que les "Pics d’or" remis par la Fondation de l’abbé Pierre https://www.fondation-abbe-pierre.fr/actualites/ceremonie-des-pics-dor-la-fondation-recompense-de-facon-satiri concernant les pires dispositifs anti-SDF.


    "Une première édition spéciale à Calais, la ville de la dentelle, devenue ce soir la ville des barbelés" ironise Hélène Denise. Une cérémonie planifiée avant le début de la crise ukrainienne et de l’accueil des réfugiés en provenance de l’Est. "C’est toujours l’urgence à Calais, en ce moment on parle de la problématique des réfugiés, c’est très bien d’accueillir des ukrainiens mais il ne faut pas pour autant oublier que l’on traite de façon inhumaine d’autres exilés."

    Ont été primé :

    Dans la catégorie « Un pognon de dingue » 
    Plus de 300 CRS déployés à Calais et Grande-Synthe pour chasser des personnes exilées de leur lieu de vie le 6 janvier 2022.

    Dans la catégorie « Douce France » 
    Le cas de Bhrané, exilé Érythréen, victime le 11 novembre 2020 d’un tir tendu de #LBD40 en plein visage. Après une hospitalisation de 2 mois, il a porté plainte sans suites. Il a depuis été expulsé vers les Pays-Bas.

    Dans la catégorie « Make the planet great again »
    Le dispositif le moins écolo : 8 à 10 tonnes d’affaires personnelles prises aux exilés lors d’expulsions sont jetées tous les mois.

    Dans la catégorie « Arts de la table » 
    Le 20ème arrêté interdisant les distributions de denrées alimentaires émis par la #Préfecture du Pas-de-Calais depuis septembre 2020.

    Dans la catégorie « High Tech » 
    Le déploiement d’un avion militaire et deux hélicoptères pour renforcer la surveillance aérienne et empêcher les tentatives illégales de traversées.

    Dans la catégorie « Vas voir là-bas si j’y suis » 
    Les pierres installées sous le toit d’un Conforama abandonné, pour empêcher les personnes de s’y abriter la nuit.
    . . . . .
    A également été décerné un " Barbelé d’Or  » aux violences policières, incarnées par le cas de Bhrané.
    . . . . .
    Après avoir remercié le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour son "ingéniosité", les participants ont remis symboliquement les récompenses à la mairie de Calais.

    Environ un millier de migrants vivent autour de Calais, dans des campements provisoires d’où ils sont expulsés très régulièrement pour éviter la reconstitution de bidonvilles. 

    Au moins 348 personnes ont péri à la frontière depuis 20 ans, dont 5 depuis le début de cette année 2022.

    L’article complet : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/calais/les-barbeles-awards-un-palmares-satirique-recompense-le

    #calais #réfugiés #asile #migrations #france #migration #migrants #frontières #campement #jungle #solidarité #police #angleterre #uk #immigration #violences_policières #EnMarche #racisme #violence #emmanuel_macron #gerald_darmanin #natacha_bouchard #Côte_d_Opale #Pas_de_Calais #Hait_de_France #Awards #réfugiés #réfugiées qui ne viennent pas d’#ukraine

    • La famille Von der Leyen aux manettes de l’UE
      https://www.youtube.com/watch?v=X59KmSmK9mY


      Nicolas Ullens, ex-agent à la Sûreté de l’État qui a quitté ses fonctions pour dénoncer la corruption au sein de l’État belge, nous revient avec des informations concernant, cette fois-ci, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen. Cette dernière est soupçonnée d’être impliquée dans plusieurs affaires de « gros sous ». Malgré de nombreux articles dans la presse, sa légitimité au poste de président de la Commission européenne n’est nullement remise en question. Mais ne serait-ce pas justement parce qu’elle y a sa place ?

      #ue #union_européenne #commission_européenne #ursula_von_der_leyen_pfizer #corruption #nomenclatura #vol #escroquerie #dictature #prévarication

    • 200 euros, trop c’est trop, les bourgeois.e.s se révoltent : Les plaisanciers de La Ciotat vent debout contre la hausse de la redevance
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/nautisme/42932-les-plaisanciers-de-la-ciotat-vent-debout-contre-la-hauss

      Le rendez-vous a été fixé le samedi 18 mars au matin, jour de l’inauguration du salon nautique de La Ciotat. L’occasion pour l’association des plaisanciers du Port Vieux de manifester leur colère contre l’augmentation annuelle de 200 euros de la redevance pour les embarcations des bateaux de catégorie A à D stationnées à sec et à flot, à l’exception des bateaux de tradition.

      Depuis 2018, l’association se bat contre le conseil départemental et La Ciotat shipyards pour la faire annuler en justice. Après une première victoire il y a deux ans devant le tribunal administratif, l’association vient de subir un revers judiciaire devant la cour administrative d’appel de Marseille.

      Le nouvel arrêt rendu le 4 février https://juricaf.org/arret/FRANCE-COURADMINISTRATIVEDAPPELDEMARSEILLE-20220204-20MA01157 estime que « les bases de calcul de tarifs ne sont pas entachées d’erreur de droit […] l’autorité compétente étant en droit de modifier les tarifs pour mieux prendre en compte les avantages effectifs procurés à chaque catégorie d’occupant du domaine public ». L’association a annoncé sa volonté de former un pourvoi auprès de Conseil d’État.

    • Le gaz russe avance masqué Robin des bois
      https://robindesbois.org/le-gaz-russe-avance-masque

      Certains ports comme #Zeebrugge et #Dunkerque n’annoncent plus systématiquement les arrivées des navires sur leurs sites internet. Le port de #Nantes-Saint-Nazaire continue à afficher des prévisions fiables.


      Comité national de prévoyance et d’économies ; écolière anonyme, Paris, 1916

      Un transbordement (ship to ship) de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) a eu lieu le 13 mars à l’abri de l’île de #Kildin près de #Mourmansk entre le méthanier brise-glace Georgiy Ushakov venant en pleine charge de la péninsule de #Yamal, Sibérie, et le méthanier conventionnel Clean Vision venant à vide de Dalian en Chine. Ces opérations de transfert en mer et au mouillage de cargaisons massives de Gaz Naturel Liquéfié sont délicates et dangereuses. Le Clean Vision (OMI 9655456) sous pavillon maltais est opéré par Dynagas Ltd (Grèce) qui opère 5 des 15 méthaniers brise-glace affectés aux exportations de gaz russe depuis Yamal en Sibérie. Le Clean Vision selon d’autres sources que le port de Zeebrugge devrait arriver dans l’après-midi… à Zeebrugge.

      Un nouveau transbordement (ship to ship) entre le Christophe de Margerie exploité par l’armateur russe Sovcomflot et le Clean Planet (OMI 9637507), un méthanier conventionnel battant pavillon des îles Marshall et opéré par Dynagas est en préparation à l’abri de l’île de #Kildin.

      Un autre problème de sûreté maritime et portuaire se profile à l’horizon proche. Les méthaniers brise-glace russes faisaient régulièrement des escales de maintenance dans des chantiers français et irlandais. Il est peu probable que dans les circonstances actuelles Damen à #Brest et d’autres chantiers navals européens continuent à accueillir pour réparation les méthaniers brise-glace dédiés à la livraison du gaz de Sibérie. Cependant, le Vladimir Rusanov après avoir déchargé au terminal méthanier de Zeebrugge est en approche du chantier naval de #Frederikshavn au Danemark. Les méthaniers brise-glace ou conventionnels sont des bombes flottantes. Pour réduire au maximum les risques, ils nécessitent des travaux de maintenance spécifiques et réguliers.


      Position des 15 méthaniers brise-glace livrant du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) en Europe à partir du terminal Yamal GNL. 18 mars 2022, 7h15h tu.

      Les pleins
      Le  Nikolay Yevgenov  a quitté le terminal de Yamal le 9 mars. Il était attendu à #Montoir-de-Bretagne le jeudi 17 mars. Changement de destination, il se met finalement à quai à Bilbao le vendredi 18 mars.

      Le  Nikolay Zubov  a quitté le terminal de Yamal le 10 mars. Il est en mer du Nord. Sa destination est inconnue. Sa dernière escale européenne était Zeebrugge et depuis le début de la matinée, il se rapproche à nouveau du port belge.

      L’ Eduard Toll  a quitté le terminal de Yamal le dimanche 13 mars. Il est au large des côtes de la Norvège. Il est attendu à Montoir-de-Bretagne le lundi 21 mars.

      Le  Boris Vilkitsky  est reparti de Montoir-de-Bretagne le 6 mars. Il est remonté en Sibérie à vide. Il est reparti du terminal de Yamal le 15 mars. Sa destination est inconnue. Il est à l’heure actuelle au nord de la Norvège.

      Le  Fedor Litke  a quitté Zeebrugge le 7 mars à vide. Il s’est mis à quai au terminal de Yamal le 14 mars, il en repart le 16. Il est attendu à Montoir-de-Bretagne le jeudi 24 mars.

      Le  Boris Davydov  a quitté Dunkerque le 8 mars. Il est remonté en Sibérie à vide. Il s’est mis à quai au terminal de Yamal le 16 mars. Il vient de repartir.

      Le  Christophe de Margerie  était dans le secteur de l’île de Kildin hier matin. Il devrait être rejoint pour un « ship to ship » par le  Clean Planet. La destination finale du  Clean Planet  est pour l’instant inconnue. Ce sera à coup sûr un terminal gazier européen sur la façade atlantique.

      Le  Vladimir Vize  a quitté Sines (Portugal) le 6 mars. Il est remonté en Sibérie à vide, il vient de quitter Yamal en pleine charge. Sa destination n’est pas encore connue.

      Les vides
      
Le  Vladimir Rusanov a quitté Yamal le 8 mars. Il a déchargé au terminal méthanier de Zeebrugge le 15 mars. Il est reparti à vide vers la Sibérie le 16 mars mais semble se rapprocher du chantier de réparation navale de #Frederikshavn, Danemark.

      Le  Yakov Gakkel  a quitté Montoir-de-Bretagne le 14 mars. Il remonte en Sibérie à vide.

      Le  Georgiy Brusilov  a quitté le terminal de Yamal le 8 mars. Il est arrivé à #Rotterdam le 13 mars. Il en est reparti le 14 mars et remonte en Sibérie à vide.

      Le  Rudolf Samoylovich  a quitté Montoir-de-Bretagne le 12 mars. Il est en mer de Barents. Il remonte en Sibérie à vide.

      Le  Nikolay Urvantsev  a quitté Bilbao le 10 mars. Il remonte en Sibérie à vide, il est au nord des îles de #Nouvelle-Zemble.

      Le  Vladimir Voronin  a quitté Rotterdam le 11 mars. Il est remonté en Sibérie à vide. Il est à quai à Yamal. Il est en cours de chargement.

      Le  Georgy Ushakov  a quitté le terminal de Yamal le 8 mars. Après avoir transbordé sa cargaison sur le méthanier conventionnel  Clean Vision , il est reparti à vide vers Yamal.

      #gaz #énergie #transport

  • Une file des billets à twitter d’Emma Ducros

    https://twitter.com/emma_ducros/status/1500389735700774916

    Deux très mauvaises nouvelles pour le marché mondial du blé cette nuit.

    Les cours sont à 400 € la tonne, du jamais vu. Ça peut s’aggraver.
    –la Chine (1er producteur mondial, mais pas autosuffisant) craint la pire récolte de son histoire

    –la Hongrie arrête ses exportations.
    1/x

    #nourriture #nutrition #alimentation #blé #Ukraine #Russie #Hongrie #Europe et au-delà

  • L’écho de mon cri résonnait comme une énigme sans fin

    L’art particulier de la nouvelle. Une amère ironie contre les enfermements des femmes. Les regards poétiques. Des allers et retour dans le temps. La mémoire d’une fillette. La femme et la vie. La femme et la mort.

    Des maisons « blotties dans le sommeil et la torpeur », un jour de fête, des chevaux de bois, « Qu’est-ce qui se passe dans cette ville, D’où vient cette odeur de sang ? », la ville marchande, « Les murs étaient percés de trous béants d’où sortaient des ordures, comme autant de bouches infectes qui les auraient vomies », le prix de toute chose lorsque tout se vend et s’achète…

    Note sur : Spôjmaï Zariâb : Les demeures sans nom

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/02/27/lecho-de-mon-cri-resonnait-comme-une-enigme-sans-fin

    #littérature #nouvelle

  • Asile, une industrie qui dérape

    Le traitement des demandes d’asile en Suisse est devenu une véritable industrie, avec des #centres_fédéraux gérés principalement par des sociétés privées. Employés mal payés, manque cruel de formation, dérapages violents, dérives bureaucratiques, accès aux soins problématique : des témoignages et des documents d’enquêtes pénales inédits permettent de percer la boîte noire des centres fédéraux d’asile.

    https://pages.rts.ch/emissions/temps-present/12754866-asile-une-industrie-qui-derape.html

    #Budget de fonctionnement des centres : 215 millions en 2021, dont 57 mio à l’encadrement et 60 millions à la sécurité (min 53’50) :

    Dans le reportage, l’histoire de #Sezgin_Dag est racontée. Sezgin décède dans un taxi qui était en train de l’amener à l’hôpital (à partir de la minute 3’06).

    #asile #migrations #réfugiés #privatisation #business #Suisse #ORS #Protectas
    #violence #accélération_des_procédures #procédures_accélérées #accès_aux_soins #souffrance #témoignage #industrie_de_l'asile #business #SEM #Securitas #coût #dysfonctionnement #Boudry #cellule_de_réflexion #décès #morts #suicides #automutilations #traumatismes #dérapages #Gouglera #injures #violence_systématique #frontaliers #conditions_de_travail #plan_d'exploitation_hébergement (#PLEX) #fouilles #nourriture #alimentation #punitions #privations_de_sortie #mesures_disciplinaires #horaires #pénalité #formation #spray #agents_de_sécurité #salaires #centres_pour_récalcitrants #récalcitrants #Verrières #centres_spécifiques #centre_des_Verrières #disparitions #délinquance #optimisation #sécurité #prestations #société_anonyme

    –-
    Ajouté à la métaliste sur #ORS en Suisse :
    https://seenthis.net/messages/884092

  • "Consternation : les bavards des chaînes d’infos sont déçus par le discours de Pécresse. Elle a pourtant repris le discours d’extrême-droite sur le « grand remplacement » !"

    Ça serait drôle si c’était pas si grave.
    #PecresseZenith
    #NouvelleFrance

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1492888449166319623/pu/vid/640x360/kQoFg9qWlhsW4yj9.mp4?tag=12

    https://twitter.com/caissesdegreve/status/1492889383778717699?cxt=HHwWhsCokYS_57cpAAAA
    Le grand remplacement une théorie complotiste qui ne s’appuie pas sur des faits, reprise par la droite et l’extrême-droite.

    Quant à la ligne éditoriale des médias mainstream, on a compris ils veulent faire barrage à celui dont il ne faut surtout pas parler...
    Le plus fou, c’est qu’il y a eu des consignes, une décision, en conférence de rédaction. Des arguments, pour vendre la sur-couverture de Pécresse.

  • ‘We stand with Ottawa’: muddled messages and fraying consensus at New Zealand’s anti-vax protest | New Zealand | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/feb/09/lets-remember-why-we-are-here-new-zealand-anti-vax-protest-splinters-in
    https://i.guim.co.uk/img/media/630764dd6e451eccca744992bb563239644a3ed5/0_488_7236_4341/master/7236.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    ‘We stand with Ottawa’: muddled messages and fraying consensus at New Zealand’s anti-vax protest
    On day two of a protest against New Zealand’s Covid-19 policies on Parliament’s grounds in Wellington, the stamina and consensus of the crowd was fraying. On Tuesday, thousands arrived in convoys from across the country, but by Wednesday just a few hundred were left, despite pleas from protesters on social media for the crowd to “hold the line”.Perhaps it is because the list of complaints is extensive – there are signs about the vaccine mandates and restrictions for the unvaccinated, signs blaring vaccine disinformation, conspiracies that Covid-19 is a “plandemic”, worries about gene therapy manipulation of children, accusations of media corruption, claims of iwi (tribal) groups selling out, and requests to save a Northland oil refinery from closure.
    In October, the government released a new “traffic light” system for Covid management, including a legal framework for vaccination mandates that could affect around 40% of the workforce. The new rules loosen almost all restrictions for the fully vaccinated, but require vaccination certificates for entry into many businesses and for workers in public-facing roles like education, nursing, police and hospitality.A protester stands on Parliament’s steps with a wall of masked police officers behind her and urges unity through a microphone. “Let’s remember why we are all here,” her voice echoes across the crowd, “the mandate”. Her own crowd boos and heckles her. “Don’t yell at me,” she pleads, before getting off.In front of the woman, the grounds look like a small music festival. Roughly 50 tents are erected – people are picnicking, others are hula-hooping, children are playing. A convoy of Winnebagos, caravans and cars clog the streets around Parliament’s grounds.A singer dedicates a song to spirits and faeries, another raps about New Zealand being an apartheid state. A group of children perched on a fence yell: “Got a vaccine pass? shove it up your ass!”. As some speakers preach for peaceful, respectful protest, three others attempt to break through the police barricade and are arrested – just hours after Parliament’s Speaker of the House, Trevor Mallard, issued the crowd with a trespass notice.Others, wielding signs of love and unity, tell journalists they should be executed. A message scrawled in chalk on Parliament’s forecourt reads “Hang ’em high”, next to a smiley face.
    “Remove your mask,” a man demands, as I walk through the crowd. When I say I would like to keep it on, he immediately asks if I’m from mainstream media. I reply that I am and he says “don’t twist the truth just because you’re on the government dollars”. He is not the only one demanding I remove the mask.Across the road, at the Backbenchers pub, the staff are on high-alert. On Tuesday, they were forced to shut just 15 minutes after opening for the day, after protesters started hurling abuse.“This is the most significant and volatile protest in 30 years,” its general manager and chef, Alistair Boyce, says. “There’s an inherent anger and feeling of injustice and overt intimidation that I’ve never witnessed before.”
    man stands with signUsually protesters vent their anger at government, Boyce says, but this time it was turned against the restaurant, which is abiding by mandates and guidelines, including mask-use, vaccine passport scanning and limited gathering sizes. “We’re trying to operate the mandate as the government has required, so we were threatened and victimised.” Staff were told they were Nazis and violating human rights.Boyce is sympathetic to the protesters’ concerns about the mandates, and would also like to see them removed, but adds he cannot support “the anarchy and the mob rule” of the crowd. “We’re a divided country turning on itself.”
    Late on Wednesday afternoon, the crowd is slowly thinning and the mood is more subdued – less anarchist uprising; more picnic in the park.And while consensus among the protest group is looking shaky, there was unusual consensus from the other side of the barricade: Parliament. Not a single politician met the protesters.The prime minister, Jacinda Ardern, said on Wednesday that New Zealanders had a right to protest. “But New Zealanders also have the right to be vaccinated and the right to be kept as safe as possible in a pandemic and that’s exactly what we’re focused on – and that’s what the vast majority of New Zealanders are doing.”National party leader Christopher Luxon strained to pinpoint exactly what the protest was about.“I think there’s a range of protests out there, it’s very confusing to work out what it is. Essentially I think it’s not fair … when you’re impinging on others’ freedoms as they are, by blocking roads and making it difficult to get to and fro from work – that’s not what it’s about.“I appreciate that there’s a range of views, but bottom line what we’re seeing there is pretty antisocial and pretty abusive.”

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#canada#sante#frontiere#circulationi#ideologie#antivax#globalisation#vaccination

  • Alain de Benoist, du néofascisme à l’extrême droite « respectable » | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-du-crieur-2017-1-page-128.htm

    Renoncer à unir les « comploteurs » et les « nostalgiques » est le fondement de la stratégie culturelle d’A. de Benoist. Tout comme la Nouvelle Gauche des années 1960 cherche à s’affranchir du poids mort que constituent à ses yeux les traditions communistes et sociale-démocrates, la Nouvelle Droite ne veut plus avoir à répondre de l’impuissance politique des extrêmes droites de l’époque. Cette stratégie, A. de Benoist lui donne un nom : « métapolitique », un terme aujourd’hui en vogue dans les milieux dits de la « Dissidence », organisés autour d’Alain Soral et Dieudonné. L’idée est simple : toute politique reposant sur une culture, quiconque est hégémonique dans la culture définit le spectre des politiques possibles. D’où l’idée qu’il faut agir sur ce qui se trouve en deçà (meta) de la politique, à savoir le langage et les catégories de la pensée. La métapolitique est une stratégie mise en œuvre par le plus faible contre le plus fort. Plutôt que de la combattre frontalement, le faible cherche à introduire patiemment ses catégories de pensée dans la culture dominante. Le résultat, nous l’avons sous les yeux aujourd’hui.La Nouvelle Droite se forme dans un contexte historique, les années 1960 et 1970, où les idées de gauche saturent l’espace public. D’où l’omniprésence des références à des penseurs révolutionnaires dans les écrits d’A. de Benoist, par l’entremise desquelles il cherche à convaincre son camp de l’importance de la reconquête intellectuelle. L’un des mythes savamment entretenus le concernant, énoncé par exemple dans ses Mémoires [10]
    [10]A. de Benoist, Mémoire vive, entretiens avec François Bousquet,…
    , est qu’il posséderait la plus grande bibliothèque privée de France. « Deux cent mille livres, ils sont dans une maison de campagne », m’assure-t-il lorsque je lui demande comment tous ces livres tiennent dans l’appartement dans lequel il me reçoit. La métapolitique absorbe l’air du temps. Elle se branche sur les débats dominants de l’époque de sorte à accéder au mainstream, et y faire passer en contrebande ses idées. Dans les années 1960, le mainstream intellectuel, c’est la gauche. L’appétence d’A. de Benoist pour la pensée de gauche persiste à ce jour « Je trouve qu’à la fois il y a un déclin de la gauche absolument terrible et, en même temps, c’est quand même la gauche qui a depuis quinze ou vingt ans écrit les choses les plus intéressantes. » Pendant notre entretien, il cite, pêle-mêle, Ernesto Laclau, Karl Marx, Toni Negri, Moishe Postone, ou encore Cornelius Castoriadis.L’ethno-différentialisme affirme que chaque peuple a un « droit à la différence », c’est-à-dire le droit de vivre comme il l’entend. Ce droit, il l’exerce chez lui, raison pour laquelle ce droit s’accompagne d’une hostilité de principe aux migrations. L’ethno-différentialisme est la version de droite du « multiculturalisme ». Le racisme biologique étant devenu intenable avec l’émergence de la « norme antiraciste » déjà évoquée, il s’est transformé en différentialisme culturel. Les « Européens » ont bien sûr eux aussi leur « droit à la différence ». Dans un texte paru en 1974 dans Éléments, intitulé Contre tous les racismes, A. de Benoist déclare : « Si l’on est contre la colonisation, alors il faut être pour la décolonisation réciproque, c’est-à-dire contre toutes les formes de colonisation : stratégique, économique, culturelle, artistique, etc. On a le droit d’être pour le Black Power, mais à la condition d’être, en même temps, pour le White Power, le Yellow Power et le Red Power [16]

    . » L’ethno-différentialisme, c’est la « décolonisation réciproque », autrement dit chacun chez soi. L’idée que les Blancs sont victimes de racisme, et doivent à ce titre être défendus, a fait son chemin depuis. En témoigne l’usage fait par la droite et l’extrême droite du thème du « racisme antiblanc » au cours de la dernière décennie.

  • Coronavirus: New Zealand braced for more variants after Omicron, PM says | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3166226/coronavirus-new-zealand-braced-more-variants-after-omicron-pm

    Coronavirus: New Zealand braced for more variants after Omicron, PM says;
    Updated: 2:50pm, 8 Feb, 2022
    The Covid-19 pandemic will not end with the Omicron variant and New Zealand will have to prepare for more variants of the virus this year, Prime Minister Jacinda Ardern said on Tuesday in her first parliamentary speech for 2022.Ardern’s warning came as hundreds of protesters gathered outside the parliament building in the capital Wellington, demanding an end to coronavirus restrictions and vaccine mandates. Ardern’s government has enforced some of the toughest pandemic restriction in New Zealand for the last two years, as the government tried to keep the coronavirus out.
    But it also angered many who faced endless home isolation, and tens of thousands of expatriate New Zealanders who were cut off from families back home as the borders remained sealed. The measures have also been devastating for businesses dependent on international tourists. Ardern’s approval ratings plummeted in the latest 1News Kantar Public Poll released last month, as the public marked her down for the delays in vaccinations and in removing restrictions. Hundreds of anti-vaccine mandate and anti-government protesters gathered outside the parliament demanding an end to all pandemic restrictions, part of a series of protests undertaken in recent months. The mostly unmasked protesters that converged on Wellington on Tuesday had driven from around the country, and their vehicles clogged the capital’s streets for hours as they got out to meet and speak on parliament’s forecourt. The government said last week that the country will reopen its borders to the rest of the world in phases only by October.Omicron cases in the country have been steadily rising since some of the social distancing measures were eased recently. New Zealand recorded its largest ever one-day case number with 243 cases on Saturday.
    Ardern told Radio New Zealand that the country’s Omicron peak could be in March with daily cases ranging between 10,000 to 30,000.

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#sante#frontiere#circulation#tourisme#restrictionsanitaire

  • Les îles Tonga confinées à la suite de la détection de deux cas de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/01/les-iles-tonga-confinees-a-la-suite-de-la-detection-de-deux-cas-de-covid-19_

    Les îles Tonga confinées à la suite de la détection de deux cas de Covid-19
    Les deux hommes dont le test s’est révélé positif cette semaine à Nuku’alofa ont travaillé dans le port de la capitale, où l’aide humanitaire afflue du monde entier depuis l’éruption volcanique du 15 janvier.
    Les îles Tonga vont entrer en confinement, mercredi 2 février, à cause de la détection de deux cas de Covid-19, un nouveau coup dur pour ce royaume du Pacifique qui peine à se remettre de l’éruption volcanique et du tsunami dévastateurs de la mi-janvier, ont annoncé des responsables.
    Cette nation insulaire était pour l’instant l’un des rares endroits de la planète à avoir été épargnés par le virus, mais le premier ministre, Siaosi Sovaleni, a déclaré que les deux hommes dont le test s’est révélé positif cette semaine à Nuku’alofa avaient travaillé dans le port de la capitale, où l’aide humanitaire afflue du monde entier depuis le 15 janvier. L’éruption volcanique, l’une des plus importantes enregistrées depuis des décennies, a recouvert les Tonga de cendres toxiques, causant la mort de trois personnes.
    L’archipel a fermé ses frontières au début de 2020, en raison de la pandémie provoquée par le coronavirus. Depuis, ce pays de 100 000 habitants n’avait enregistré qu’un seul cas de Covid-19, celui d’un homme arrivé de Nouvelle-Zélande en octobre 2021 et qui s’est depuis totalement remis. Après l’éruption volcanique et le tsunami, des navires des marines australienne, néo-zélandaise, américaine, française et britannique ont livré de l’aide. Toutes les livraisons ont été effectuées en conformité avec des protocoles stricts de « non-contact » afin de tenir le virus à distance.
    M. Sovaleni a précisé que les deux hommes touchés étaient asymptomatiques et doublement vaccinés, comme environ 85 % de la population des Tonga.Le navire australien Adelaïde a accosté la semaine dernière à Nuku’alofa pour décharger de l’aide, alors qu’une vingtaine de membres de son équipage étaient contaminés par le virus.

    #Covid-19#migrant#migration#ilestonga#australie#nouvellezelande#sante#humanitaire#circulation#frontiere#contamination#non-contact

  • Nian gao (gâteau chinois)
    https://www.cuisine-libre.org/nian-gao-gateau-chinois

    Un gâteau facile à réaliser et économique, traditionnellement mangé lors du nouvel an chinois. Dans un saladier, mélanger le sucre, le beurre et les jaunes d’œufs. Ajouter la farine de blé ainsi que la moitié de la farine de riz, bien mélanger. Lorsque le mélange est homogène, ajouter le lait et le reste de farine sans cesser de mélanger. Ajouter les fruits secs. Monter les blancs d’œufs en neige ferme et les incorporer très délicatement au mélange précédant. Beurrer un moule et y verser la préparation.…

    #Gâteaux, #Goji, #Farine_de riz, #Cuisine_chinoise, #Écorce_d'orange / #Sans viande, #Végétarien, #Vapeur #NouvelAnChinois

  • En Chine, les migrations du Nouvel An sous le signe du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/31/en-chine-les-migrations-du-nouvel-an-sous-le-signe-du-covid-19_6111707_3244.

    En Chine, les migrations du Nouvel An sous le signe du Covid-19
    Si les autorités n’ont pas voulu annuler les festivités une troisième année d’affilée, les obstacles aux retours sont nombreux alors que le pays maintient sa politique zéro Covid.
    M. Ceng, 50 ans, casquette et veste noires, teint hâlé, s’apprête à rentrer chez lui pour la première fois depuis le début de la pandémie. Un simple sac à dos pour tout bagage, il attend sa femme, abrité de la pluie fine à l’entrée d’une bouche de métro d’où s’écoule un flot continu de voyageurs se dirigeant vers le vaste bâtiment vitré de la gare de Shanghaï. A l’entrée, un haut-parleur leur rappelle de présenter leur « code QR de santé » aux employés enveloppés dans des combinaisons intégrales.
    Originaire de Huainan, dans l’Anhui, à trois heures de TGV au nord-ouest de Shanghaï, M. Ceng, gardien d’immeuble, n’a pas vu sa fille et ses parents depuis deux ans : « L’année dernière, mon employeur ne nous a pas laissés quitter Shanghaï, parce que l’épidémie était plus sérieuse », explique-t-il. A la veille du Nouvel An lunaire cette année, la Chine appelle à la prudence, mais lâche un peu la bride à sa population, malgré des foyers du variant Omicron, sous contrôle pour l’instant.
    Quitte à envoyer des messages parfois contradictoires : certaines villes offrent des centaines de yuans de subventions et de bons d’achat aux ouvriers migrants qui ne retourneraient pas chez eux, notamment au Guangdong et au Zhejiang, deux provinces manufacturières qui attirent chaque année des millions de migrants. Mais beaucoup ont ignoré les appels des autorités et sont rentrés parfois des semaines avant les vacances officielles, qui durent de la veille du Nouvel An, lundi 31 janvier, au 7 février, pour éviter d’éventuelles restrictions.
    D’autres localités imposent des quarantaines de deux semaines à ceux qui rentrent passer les fêtes en famille, pour un simple cas dans leur ville. Le gouvernement appelle à la mesure : « Certaines localités n’autorisent pas les personnes venant de zones à faible risque à rentrer, ou les forcent à passer par des hôtels de quarantaine payants. Cela provoque des réactions fortes de la part du public », a noté Mi Feng, le porte-parole de la Commission nationale de la santé, en conférence de presse, samedi 29 janvier. Il a appelé les autorités locales à « ne pas imposer de restrictions arbitraires, afin que les gens puissent passer une Fête du printemps joyeuse, en paix et en bonne santé ».Mais les autorités locales sont sous pression : en cas de foyer épidémique, ce sont elles qui seront tenues responsables, comme ces vingt-six fonctionnaires à Xi’an, punis fin décembre pour « manque de rigueur dans la prévention et le contrôle de la maladie ». Pour autant, le confinement strict de la ville pendant un mois a suscité un fort mécontentement et des critiques contre une politique sanitaire à l’emporte-pièce. En général, les villes les plus grandes et les plus développées font preuve de plus de mesure dans les restrictions tandis que les zones qui ont moins de moyens tentent de se protéger par des restrictions plus lourdes.
    Pékin est l’exception à cette règle : la capitale, qui accueille les Jeux olympiques d’hiver du 4 au 20 février, refuse les voyageurs de zones à risque moyen et impose plusieurs tests à l’arrivée. Dans ce contexte ambigu, le ministère des transports prévoit cette année 1,18 milliard de voyages pendant les quarante jours qui entourent la Fête du printemps, soit 35 % de plus que l’année dernière, mais beaucoup moins que les trois milliards de trajets effectués en 2019.A la sortie de la gare de Shanghaï, des employés en combinaison blanche se tiennent prêts à contrôler les tests et codes QR à l’arrivée. Ils sont désœuvrés : la plupart des voyageurs quittent les métropoles pour rejoindre leurs familles dans le reste du pays. Sans trop s’inquiéter du virus : « J’avais surtout peur au début, mais maintenant un peu moins. J’ai reçu ma troisième dose la semaine dernière, confie M. Ceng, qui se prépare à cuisiner pour toute la famille, parce que je suis le seul qui cuisine bien », sourit-il.
    La nourriture est évidemment au centre des festivités du Nouvel An, où la coutume veut qu’on rende visite aux différentes branches de la famille en enchaînant les banquets. Certains voyageurs tiennent à la main des boîtes de viande séchée, d’autres d’assortiments de noix. Mme Wang, 27 ans, rapporte des palmiers, spécialité pâtissière de Shanghaï héritée de l’époque coloniale. Elle n’est pas rentrée chez elle depuis trois ans. « Je sais qu’il y a un risque faible, mais je suis prête à le prendre pour voir ma famille. La Fête du printemps, c’est très important pour les Chinois », témoigne la jeune femme qui travaille dans le marketing.Elle aussi a reçu sa troisième dose de vaccin : devant la gare, deux grandes tentes sont prêtes à offrir les vaccins à ceux qui veulent. Dans les rues de Shanghaï, depuis un mois, une campagne de rappel a été lancée. Mais les deux principaux vaccins administrés en Chine, des sérums à virus inactivé développés par Sinovac et Sinopharm, sont peu efficaces face au variant Omicron, et la population chinoise, protégée par la politique zéro Covid, possède un faible niveau d’immunité naturelle.D’où la vigilance des autorités alors que les foyers Omicron se multiplient depuis début janvier. Pour l’instant, malgré une dizaine de foyers en activité, le nombre de cas officiellement déclaré reste faible, à moins d’une centaine par jour. Les mesures alliant tests massifs et confinements étendus semblent garder leur efficacité, au prix de lourds sacrifices : quelques millions de personnes, du Henan, dans le centre, au Heilongjiang, au nord-est, passeront le Nouvel An confinés.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#deplacementinterne#nouvelan#vaccination#immunité#confinement#quarantaine#test#omicron#travailleurmigrant

  • Une journaliste enceinte recueillie par les talibans
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/story/une-journaliste-enceinte-recueillie-par-les-talibans-13955264

    Faute d’avoir pu retourner dans son pays pour y accoucher en raison des mesures anti-Covid, une journaliste néo-zélandaise s’est tournée vers de hauts responsables talibans.

    Une journaliste néo-zélandaise enceinte a raconté dimanche avoir été accueillie par les talibans en Afghanistan, faute d’avoir pu retourner dans son pays pour y accoucher en raison de la réglementation anti-Covid draconienne. « Je me suis sentie trahie » par la Nouvelle-Zélande, a affirmé Charlotte Bellis, lors d’un entretien à Radio New Zealand depuis Kaboul.

    « Ne vous inquiétez pas. Tout ira bien »
    Dans une lettre ouverte publiée par le New Zealand Herald, Mme Bellis a expliqué qu’elle travaillait pour la chaîne Al-Jazeera en Afghanistan. En rentrant à Doha, où se trouve le siège de ce média, elle a réalisé qu’elle attendait un enfant. Comme il est interdit au Qatar d’être enceinte hors mariage, elle a gardé sa grossesse secrète tout en préparant son retour en Nouvelle-Zélande

    Cependant, ce pays, qui a fermé ses frontières en mars 2020 en raison de la pandémie, ne laisse revenir ses propres ressortissants qu’au compte-gouttes. Quand la journaliste a appris qu’elle ne pouvait bénéficier d’aucune dérogation pour rentrer, Mme Bellis a appelé de hauts responsables talibans. Ces derniers lui ont alors proposé de venir accoucher dans leur pays, où est basé son conjoint, un photographe belge.

    « Nous sommes heureux pour vous, vous pouvez venir et vous n’aurez pas de problème », lui ont assuré les talibans, a-t-elle raconté dans une interview. Ils ont ajouté « ne vous inquiétez pas. Tout ira bien », a-t-elle affirmé au New Zealand Herald. « Quand j’étais dans le besoin, le gouvernement néo-zélandais m’a dit que je n’étais pas la bienvenue », a déploré la journaliste. « Quand les talibans offrent à une femme enceinte et célibataire l’asile, vous savez que vous êtes dans une situation difficile ».

    Mme Bellis, qui avait déjà demandé aux talibans ce qu’ils feraient pour garantir les droits des femmes et des filles, a déclaré qu’il était « ironique » qu’elle pose désormais la même question à son propre gouvernement. Après avoir fait état publiquement des problèmes qu’elle rencontrait et fait appel à des avocats, Mme Bellis a été contactée par les autorités néo-zélandaises qui lui ont dit que sa demande rejetée serait réexaminée.

    #Chris_Hipkins, le ministre néo-zélandais en charge de la Lutte contre le Covid-19, a déclaré dans un communiqué qu’il avait demandé à des fonctionnaires de vérifier si toutes les procédures avaient été correctement suivies dans le cas de Mme Bellis, « qui semblait à première vue mériter des explications supplémentaires ».

    #Femme #accouchement #grossesse #Santé #pass_sanitaire #talibans #nouvelle_zélande #quatar #pandémie

  • Des intellectuels italiens viennent rencontrer « en urgence » les acteurs de la résistance française

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/congres-franco-italien-samedi-29-janvier

    Des scientifiques de divers horizons, des juristes et professeurs de science politique seront présents. Avec des noms connus en France : Idriss Aberkane, Christian Perronne, Laurent Toubiana, Louis Fouché, entre autres (voir la liste dans le communiqué ci-après) rencontreront des figures de la résistance italienne qui font le déplacement : Marianno Bizzarri, oncologue, Andrea Camperio Ciani, professeur d’éthologie, Riccarda Antiochia, professeur de chimie, Ugo Mattei, juriste ou encore Giorgio Agemben, philosophe reconnu internationalement.

    Voilà où on en est. (Ou alors c’est du flan et Agemben n’y sera pas.)

    • Agamben Grippette : Où en sommes nous ? On a pas pris suffisamment conscience du changement radical que nous sommes en train de vivre. bien des gens préfèrent en être dupes. effondrement d’un monde. l’âge des démocraties bourgeoise touche à sa fin. totalitarisme tyrannique et démocratique. des lois 10 fois plus répressives que les lois fascistes.
      l’opérateur : l’état d’urgence. état d’exception système normal (comme dit il ya 10 ans), inclus dans l’ordre juridique
      Immigrés de l’intérieur (green pass), l’amitié base politique minimale, essayer de créer une communauté.

      Toubiana, e-santé, institut pour la valorisation des données de santé ah ah ah. j’ai toutous vécu en France, je n’ai jamais eu aucune idée de ce qu’était un régime totalitaire...

      ils tiennent beaucoup à la syndémie (comme Stiegler et le manifeste conspi)

      Olivier Soulier, homéopathe et référent médical de reinfo covid, illuminé absolu : introduit sur la troisième guerre mondiale initiée par une élite qui a créée un virus pour imposer un vaccin. on va génocider la population en interdisant de soigner. tout devient d’une extrême logique

      ils font une pause. j’en profite pour vous signaler un traitement qu’on a pas la liberté de prescrire, mais bon, quand n a pas le droit, on prend le gauche, totalitarisme sanitaire ou pas. cest très bon d’après mon coach. et vous inquiétez pas ! c’est un médecin qui rédige

      on me dit que parmi les gens signalés au congrès, selon leur liste il y a : Ketty, ancienne danseuse de Claude François, tient un restaurant dans le 13ème arrondissement ; Olivier Tournafond, qui tiens une émission sur Radio Courtoisie, royaliste proche Le Pen ; Vincent Pavan président de RéInfo Liberté, une association loi 1901 qui récolte des fonds pour financer les besoins de RéInfo Covid ; les no name de la liste sont majoritairement de la région PACA, souvent gérants de boite

      Foouché : créez des communautés résilientes etc.

      #Jean-Dominique_Michel #Alexandra_Henrion-Caude #Patrick_Jaulent #Mariano_Bizzarri (oncologue) #Sébastien_Philippart (déclarant de manif "gilets jaunes) #Andrea_Camperio_Ciani #Riccarda_Antiochia #Ugo_Mattei #complotisme #hold-up_bis

    • MARATHON DE LA CONFUSION : RETOUR SUR LE « CONGRÈS FRANCO-ITALIEN DE LA RÉSISTANCE », Vivian Petit
      https://lundi.am/Marathon-de-la-confusion-retour-sur-le-Congres-Franco-Italien-de-la-resistance

      Tout au long de la journée, les interventions de quelques minutes se sont succédées à un rythme effréné, tout comme les citations et les affirmations indémontrables. L’illusion de scientificité était bien plus prégnante que l’appel à la réflexion. En outre, quoi qu’en disent les organisateurs, il s’agissait de tout, sauf d’une assemblée.

      Si en fin de journée, Christian Perrone a pu déclarer à France-Soir que lorsqu’ « on est du côté de la vérité on n’est pas isolé », force est de constater que chaque intervenant s’adressait d’abord à sa webcam, c’est-à-dire à lui-même. La confusion des interventions, 8 heures durant, n’était rendue possible que par l’absence de discussion réelle sur fond de peur et de ressentiment.

      Pour conclure la journée, Louis Fouché l’un des fondateurs de RéinfoCovid est venu en écho d’Agamben constater la fin d’une civilisation, le dépassement du droit par l’état d’exception, la fin des croyances dans l’économie, l’État et la culture. Puis, à contrepied de ceux qui appelaient à manifester contre le pass vaccinal et la « dictature sanitaire », il a prôné le retrait dans des communautés repliées.

      Comme il l’avait déjà fait cet été sur Radio Courtoisie, Louis Fouché, prenant subitement un ton de prédicateur, a reproché à une partie de son public de « mettre l’énergie au mauvais endroit », et les a appelés à ne pas se comporter comme des « crétins militants ». L’objectif, explique Louis Fouché, ne doit pas être de « gagner » ou de viser une « révolution par la rue », mais d’attendre que le monde s’effondre sur lui-même. Selon l’anesthésiste, puisque le chaos et l’effondrement sont prévus par le « Great reset », il s’agit donc de s’atteler à préparer un « Greater reset ».

      Il appelle à créer des « communautés résilientes », des « écoles libres », des « réseaux de santé alternative » tout en refusant la lutte politique et en se méfiant des autres « communautés résilientes », suspectée d’être des fausses oppositions créées par le système.

      Si ce projet de repli peut sembler cohérent, Louis Fouché ne manque pas à son tour de se prendre les pieds dans ses propres contradictions. Tout en critiquant l’illusion du recours au droit et la focalisation sur les responsabilités individuelles, il a ainsi pu appeler à « faire taire deux cent personnes », à se tenir prêts en vue des procès de Macron, Castex, et même de la « pendaison » d’Anthony Fauci (conseiller en chef pour la santé publique des présidents américains, onni par l’extrême droite américaine pour avoir contredit Donald Trump à plusieurs reprises). En outre, tout en marquant sa distance avec la croyance abstraite dans la science, Louis Fouché appelait pourtant à défendre la vérité scientifique contre les « hérésies ».

      Alors même que l’intervention finale du Dr Fouché consistait à prendre à revers les attentes de son auditoire qu’il a sermoné pour son inconséquence, le M. Loyal de la journée, Tristan Edelman, s’est réjoui d’un « bon résumé de ce qu’on a eu aujourd’hui ». Finalement, la parole conclusive sera laissée à Ilan, 16 ans, lycéen et blogueur. Apparaissant masqué pour préserver son anonymat et non se protéger du covid, « comme on peut s’en douter », le jeune homme a regretté ne pas avoir vu « beaucoup de jeunes s’élever contre les mesures coercitives » avant de conclure sur un vague appel à « se réveiller ». Là encore, il s’agit d’organiser et de rationaliser la cessité, personne n’a dû lui parler des émeutes dans certaines banlieues lors du premier confinement ni des manifestations contre les violences policières et la loi de sécurité globale du printemps 2020.

      (mais pas un mot sur le totémique Agamben Gripette...)

      #Perrone

  • Iles Tonga : des vivres envoyés depuis Tahiti par la Polynésie française
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/26/iles-tonga-des-vivres-envoyes-depuis-tahiti-par-la-polynesie-francaise_61110

    Iles Tonga : des vivres envoyés depuis Tahiti par la Polynésie française
    Un navire militaire australien, où un foyer de Covid-19 est apparu, a accosté mercredi dans cet archipel du Pacifique Sud afin d’y débarquer l’aide d’urgence attendue.
    Les secours continuent d’être acheminés vers l’archipel. La Polynésie française va envoyer vendredi de Tahiti des vivres, de l’eau et des vêtements vers les îles Tonga, meurtries par une éruption volcanique et un tsunami, ont annoncé, mercredi 26 janvier, les services de cette collectivité d’outre-mer.Ces missions d’assistance sont compliquées par le refus des Tonga d’entrer en contact avec les équipages, afin de se préserver du Covid-19, celui-ci n’ayant pas encore atteint ces îles reculées du Pacifique Sud.
    Lire aussi Iles Tonga : des images satellites montrent l’étendue des dégâts après l’éruption qui a fait au moins deux morts sur l’archipel. « J’essaie d’obtenir du premier ministre, Siaosi Sovaleni, qu’on descende pendant une heure, mais ils n’ont fait aucune exception, pour personne », a déclaré à l’Agence France-Presse Manuel Terai, délégué aux affaires internationales de la Polynésie française, et coordonnateur de cette mission pour la collectivité ultramarine.
    Le navire Tahiti Nui doit apporter 120 citernes d’eau potable de 500 à 2 000 litres, l’eau sur l’archipel ayant été polluée par les retombées de cendres. La Polynésie française livre aussi 210 bâches destinées à protéger les toits des maisons, ainsi que des tronçonneuses.Le gouvernement local a mobilisé les églises et la population pour des dons de vivres et de vêtements, pour un total d’un millier de mètres cubes de fret, a assuré Manuel Terai.Le voyage du Tahiti Nui, qui devrait durer quatre jours et demi, pourrait être perturbé, selon M. Terai, par une dépression tropicale attendue le 29 janvier et par les signes de réveil d’un autre volcan, dans les îles Vanuatu.
    Un patrouilleur français, l’Arago, a quitté Papeete vendredi avec 40 tonnes de fret à son bord pour une arrivée prévue le 29 janvier à Tonga. Il livrera notamment du matériel permettant de construire des abris d’urgence (500 tentes, des cordages, des outils), des kits d’hygiène et des lampes solaires, ainsi que de l’eau et des rations alimentaires.Un autre patrouilleur français, La Glorieuse, achemine dix tonnes de fret depuis la Nouvelle-Calédonie. Le matériel sera déposé sur une île de l’archipel, en fonction des besoins recensés sur place, avant d’être récupéré par les Tongiens.La France a aussi déployé mardi de Nouméa un avion Falcon Guardian pour un vol de reconnaissance sur les îles isolées, et un avion Casa devrait livrer des ressources d’urgence mercredi. En Océanie, l’assistance en cas de catastrophe humanitaire est déployée par le mécanisme Franz : la France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande coordonnent leurs moyens, notamment militaires.
    Un navire militaire australien, où un foyer de Covid-19 est apparu, a accosté mercredi aux Tonga afin de débarquer l’aide d’urgence attendue par cet archipel. Le ministre tongien de la santé, Saia Piukala, a précisé que l’équipage du HMAS Adelaïde déchargera sa cargaison « sans contact », conformément aux mesures drastiques en vigueur dans ce royaume isolé de 100 000 habitants, qui reste l’un des rares pays au monde encore épargné par le Covid-19.L’Adelaide achemine environ 80 tonnes de produits de première nécessité, dont quelque 250 000 litres d’eau, des kits médicaux et du matériel technique. Tous les membres d’équipage du navire avaient été testés négatifs avant leur départ de Brisbane, mais 23 cas ont été découverts mardi. Ce nombre est passé mercredi à 29, selon M. Piukala.
    Le navire compte plus de 600 membres d’équipage, tous vaccinés. Le ministre australien de la défense, Peter Dutton, a expliqué mardi que les 23 personnes positives étaient asymptomatiques ou montrant des symptômes légers. Le bateau compte 40 lits d’hôpital, des blocs opératoires et un service de soins intensifs.

    #Covid-19#migrant#migration#tonga#polynesie#france#australie#nouvellezelande#pacifiquesud#frontiere#circulation#insularité#humanitaire#catastrophenaturelle#circulationthérapeutique

  • #Bruxelles : Manifestations contre les mesures soit disant sanitaires 23 Janvier 2022
    A Bruxelles, le cortège réunissait ce dimanche plusieurs milliers de personnes, des Belges mais aussi des manifestants venus d’autres pays qui entendent défendre la liberté, la démocratie et les droits de l’homme.

    https://www.youtube.com/watch?v=7oYBZUqRuXA

    https://www.youtube.com/watch?v=Ff1U35i_vl4

    Moins calme à Bruxelles
    https://www.youtube.com/watch?v=QxyPvxoQwnQ

    La manifestation contre les mesures sanitaires, dont les organisateurs appellent avant tout à l’ouverture d’un débat sur les contraintes nécessaires pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, se tenait ce dimanche dans les rues du centre de Bruxelles et a rassemblé 50.000 participants, selon la police de Bruxelles-Capitale Ixelles. Les manifestants venaient des quatre coins du pays, mais aussi d’autres pays européens. Des discours ont été prononcés au parc du Cinquantenaire, progressivement pris d’assaut par des émeutiers qui s’en sont notamment pris à des bâtiments voisins, à des véhicules et aux forces de l’ordre. Après que le parc du Cinquantenaire ait été évacué par la police, les émeutiers se sont retranchés dans l’avenue de Tervuren. Il s’agit de la cinquième manifestation contre les mesures sanitaires en deux mois à Bruxelles. C’est aussi la cinquième fois que des émeutes éclatent.

    Le cortège s’est rendu au cœur du quartier européen, dans le parc du Cinquantenaire, où des discours ont été donnés sous les arcades par plusieurs orateurs belges et internationaux connus. Ils appellent à un débat de société concernant les mesures sanitaires visant à contrer la pandémie de coronavirus. Au travers de cette manifestation, les organisateurs disent défendre « la démocratie, les droits de l’Homme et le respect de la Constitution ». Europeans United for Freedom estime sur son site internet que la propagation du Covid-19, la saturation des hôpitaux qui en résulte et le décès de personnes à la santé fragile ne justifient pas de déroger aux libertés fondamentales garanties par la démocratie.
    « C’est incroyable, l’affluence. Mais j’ai un double sentiment à ce sujet. D’un côté, je suis heureux de voir tant de personnes réunies. D’un autre côté, je suis malheureux parce que ces personnes (...) sont ici parce qu’elles ne sont pas entendues. Il y a un gros problème démocratique », déclarait notamment Tom Meert, président de Europeans United.
    Policiers belges obligés de se réfugier dans le métro.

    https://twitter.com/ClementLanot/status/1485273712639332358

    Anti-vaccine protesters march against Covid-19 mandates in #Washington, DC | AFP
    https://www.youtube.com/watch?v=uG91WTWxn4I

    #crise_sanitaire #confinement #France #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #violences_policières #pass_sanitaire (soir disant sanitaire)