• Au Royaume-Uni, des antivols apparaissent sur les produits alimentaires
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/au-royaume-uni-des-antivols-apparaissent-sur-les-produits-alimentaires-83

    Face à l’inflation, des Britanniques sont tentés de dérober des produits alimentaires. Certains supermarchés ripostent en posant des antivols sur les emballages.

    Alors qu’on avait plutôt l’habitude de les voir sur du matériel électronique ou sur des habits, des antivols ont fait leur apparition, au Royaume-Uni, sur des emballages de fromage ou de beurre. Des côtelettes d’agneau sont même désormais protégées par des boîtiers identiques à ceux qui renferment les jeux vidéo.

    Certains supermarchés ont pris cette mesure au coup par coup, face à une recrudescence des vols à l’étalage. Ainsi, un porte-parole de la chaîne de magasins ASDA, cité par le site Business Insider, confirme qu’il n’y a pas de « règle générale », que les magasins individuels peuvent « ajouter des étiquettes aux produits qui ont disparu ». « Nous ne considérons certainement pas cela comme un quelconque changement dans le comportement des clients ou un effet secondaire de l’inflation. Un seul magasin s’est probablement fait voler certains de ces produits, récemment, et a décidé de placer des étiquettes sur le reste pour s’assurer qu’ils ne soient pas également volés ».

    Articles volés pour un demi-milliard
    Pourtant, les Britanniques, confrontés à la crise économique, avec une hausse du prix de l’électricité ou de l’essence, doivent également faire face à une nourriture de plus en plus chère. Selon le Mirror, les chiffres des analystes Kantar montrent que l’inflation des prix des produits alimentaires a atteint « 8,3% au cours des quatre semaines précédant le 12 juin ». Le même quotidien précise que les Britanniques ont admis avoir volé, rien que cette année, pour près de 500 millions de livres sterling (plus de 597 millions d’euros) d’articles de toilette, de produits frais et de lait maternisé.

    Une étude a même révélé que 34% des adultes avaient volé quelque chose en utilisant une caisse à lecture automatique dans un supermarché , contre 22% avant 2022. Julian House, directeur général du site Internet à l’origine de l’étude, estime que ces résultats « soulignent la situation dramatique dans laquelle beaucoup se sont retrouvés pendant la crise du coût de la vie ».

    #Faim #pauvreté #inflation #Angleterre #vol #supermarchés

  • Selon une étude, les laits infantiles ne seraient pas bien testés
    https://www.letemps.ch/sciences/selon-une-etude-laits-infantiles-ne-seraient-bien-testes

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    Les laits infantiles, vendus aux jeunes parents pour remplacer l’allaitement maternel, sont dans l’ensemble mal testés et risquent donc d’être accompagnés d’affirmations trompeuses en matière de nutrition, prévient jeudi une étude publiée dans le British Medical Journal.


    Le rayon des laits infantiles dans un supermarché d’Orléans, en France, le 11 janvier 2018. — © AFP / Guillaume SOUVANT

    Ces substituts, par exemple fabriqués à partir de protéines de lait de vache, représentent un marché de plus en plus porteur dans le monde. Ils promettent d’offrir au nourrisson un aliment équivalent au lait de sa mère.

    Les producteurs de lait infantile doivent donc systématiquement mener des essais cliniques qui visent à prouver que leur produit nourrit suffisamment bien le bébé. Mais « (ces) essais ne sont pas fiables », concluent les auteurs d’une étude publiée dans le BMJ. Celle-ci a examiné le déroulement de 125 essais menés depuis 2015.

    Les producteurs impliqués de trop près dans les études
    Pour quatre cinquièmes d’entre eux, il y a assez de lacunes pour douter de leurs conclusions. Par exemple, de multiples essais ne précisent pas avant leur déroulement ce qui doit être évalué. Pour être crédible, un bon essai clinique doit, au contraire, être clair dès le départ quant à son objectif, sans quoi le chercheur peut être tenté de ne retenir que ce qui l’arrange.

    Autre problème, certains essais excluent arbitrairement des nourrissons du groupe testé. Cela laisse craindre une comparaison faussée.

    En fin de compte, « les conclusions sont presque toujours favorables », soulignent les auteurs, qui jugent que les producteurs sont impliqués de trop près dans les études, au risque d’un manque d’indépendance.

    Ils estiment aussi que les essais manquent de gardes-fous pour s’assurer que les nourrissons testés ne courent pas de risque, notamment de dénutrition. Il faut « changer de manière conséquente la façon dont les essais (...) sont menés et font ensuite l’objet de publications, afin (...) que les consommateurs ne subissent pas d’informations trompeuses », conclut l’étude.

    #allaitement #bébés #nourrissons #multinationales #Lait #essais_cliniques #tests #essais

    • Du rififi dans les biberons Le BabyNes de nestlé
      https://www.letemps.ch/lifestyle/rififi-biberons

      BabyNes, la machine à faire des biberons de Nestlé, fait polémique sur le Web. Pas écolo, inutile, trop chère, mais surtout indigne d’une bonne mère, disent les uns. Merci, répondent les autres

      Dans la publicité, l’appartement est vide et lumineux, la mère et l’enfant sereins, la machine à biberons disposée sur une table vierge. Dans la vraie vie, il peut faire nuit, la mère trébuche sur un jouet et son bébé hurle de faim. La machine à biberons est installée entre celle à café, le Babycook pour faire les pots, le stérilisateur et une corbeille pleine de hochets à faire patienter les jeunes voraces. Evidemment, la publicité n’est pas la vie mais celle-ci vend l’idée qu’elle vous la facilitera. Depuis une dizaine de jours, Nestlé propose son lait infantile en capsules sur le marché français, après seize mois de phase pilote en Suisse (LT du 12.09.2012). BabyNes, la bien nommée, est donc une machine à emplir les biberons à partir de dosettes de lait adaptées aux différents âges des bambins. Une simplification de la tâche que l’on pardonne davantage aux buveurs de café qu’aux parents – qu’aux mères en réalité, à lire les commentaires qui inondent la toile.

      Le lancement de BabyNes en Suisse avait déjà provoqué des réactions passionnées sur Internet en 2011. Elles redoublent depuis une semaine. Certains fustigent le prix de l’ustensile, d’autres son coût pour l’environnement. Beaucoup questionnent l’utilité de la chose, puisqu’il ne leur semble pas sorcier de faire un biberon. A fortiori lorsque l’on possède des seins, rajoutent quelques-uns. Et c’est là que le débat s’enflamme, parce que l’on touche à l’identité de la mère. Et surtout à son « mérite ».

      « L’arrivée d’un enfant, attendu ou pas, doit pousser les parents à faire passer son bien-être avant tout. On ne naît pas parent, on le devient et cela passe par le changement des couches, la préparation des repas et les moments d’amusement », écrivait Aurore sur consolglobe.net après l’annonce de la mise en vente de l’appareil. « Moi je connais une machine qui réunit tous les avantages ; elle ne se nettoie pas, ne nécessite pas d’électricité, ne produit aucun déchet, s’adapte au bébé et à ses besoins, ne prend pas de place… », énumérait Audrey sur le même site avant de livrer la clé que tout le monde redoutait : « La machine de rêve, ce sont vos seins ». La blogueuse « mamafunky », récente utilisatrice de BabyNes, évoque de son côté une « solution miracle », rappelant les nuits brumeuses à compter et recompter les cuillerées destinées au breuvage de son nouveau-né. Les « Pascalettes », autres mères blogueuses, saluent carrément « une révolution ». Comme Moulinex en son temps, Nestlé libérerait donc la femme et cela déplaît à certains, à l’heure où le naturel revient en force. Une polémique comparable fut soulevée dans les années 1970 par l’introduction des couches jetables.

      « Il n’y a évidemment pas eu les mêmes débats autour du café ou du thé en capsules, fabriqués par la même entreprise. Le problème ici est que l’on touche au mythe de la « vraie mère », forcément nourricière, analyse Stéphanie Pahud, auteure du Petit Traité de désobéissance féministe (Ed. Arttesia). Les autres considérations me paraissent relever du faux procès à une société qui est là pour gagner de l’argent et use du marketing en ce sens, même s’il est très hypocrite de vouloir faire croire à l’existence d’un bébé clé en main. »

      Nestlé s’attendait à ce déluge et ne manque pas de prôner l’allaitement sur le site Internet de ­BabyNes, comme le veut une convention signée avec l’Organisation mondiale de la santé. « Nous ne sommes pas surpris par toutes ces réactions ; elles étaient prévisibles, confie Valérie Bignon, directrice de la communication de Nestlé France. Tout ce qui tourne autour de l’allaitement relève de l’intime et peut, dans certains cas, s’avérer idéologique. Cela dit, la contestation est plutôt dans le présupposé là où les avis favorables émanent d’utilisateurs. »

      Misant sur l’adage « l’essayer, c’est l’adopter », la compagnie a contacté de potentiel(le)s aficionados, leaders d’influence de surcroît. Emma Defaud, « mauvaise mère » revendiquée sur le blog éponyme, très lu par les mamans internautes, a refusé le gadget : « Le problème est que l’on essaie de nous refourguer des machines à 100 euros. Après le Babycook, dont la capacité ne permet de remplir qu’un demi-pot, le BabyNes (199 euros puis 1,50 euro par capsule. 249 francs en Suisse, ndlr). On est dans l’inutile complet, en essayant de faire croire que ce truc est branché et vous simplifiera la vie. Le seul accessoire nécessaire est le doseur de lait en poudre et il coûte quelques euros ! » Là encore, la marque veveysanne se défend, via Valérie Bignon : « Toutes les technologies commencent par être chères avant de se démocratiser. Les huit ans de recherche menée pour ce produit se retrouvent aujourd’hui dans son prix ».

      Derrière la mère hyperactive, indigne ou sacrificielle qui émeut les internautes, se cache aussi le bébé victime encore innocente de capitalistes sans scrupule. Elodie, qui écrit sur le blog « conseils éducatifs », désapprouve la captivité du consommateur, happé dès la naissance par le système Nestlé. « Lorsqu’on est habitué à une marque, on en change rarement », estime la mère de famille.

      « Dire que la BabyNes induira la Nespresso revient à penser que faire du roller enfant pousse à la moto adulte, tempère Patrice Duchemin, sociologue de la consommation. C’est une conception soixante-huitarde des choses. Aujourd’hui, les clients zappent et gagnent en indépendance. » La méfiance, sur ce terrain-là, est sans doute accrue par le fait que Nestlé est un poids lourd de l’alimentation, détenteur de multiples marques et déclencheur de quelques scandales.

      Certains redoutent déjà que quelqu’un n’invente une machine à changer les couches. Une douce utopie !

      « Le problème ici est que l’on touche au mythe de la « vraie mère », forcément nourricière »

      #marketing #BabyNes #nestlé #capsules #fric #influenceuses #Nespresso #blogueuses

  • De plus en plus de mères sans-abri hébergées avec leur nouveau-né à l’hôpital Lariboisière
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/30/de-plus-en-plus-de-meres-sans-abri-hebergees-avec-leur-nouveau-ne-a-l-hopita

    La direction du groupe parisien assure qu’un « transfert » vers une « structure d’accueil adaptée » est en cours.

    Les gestes de Lumbia Maria sont encore hésitants au moment de changer la couche de son bébé, jeudi 29 août. Sans table à langer, elle se contente d’un chariot d’infirmière transformé pour l’occasion. Un peu moins d’un mois après son accouchement, la jeune femme est toujours aux urgences maternité de l’hôpital Lariboisière, dans le 10e arrondissement de Paris. Pas dans une chambre, mais dans la salle d’attente du pédiatre. Depuis quelques semaines plusieurs femmes sans-abri – entre cinq et dix – se partagent cet espace avec leur nouveau-né.
    En les accueillant, l’établissement assure le service public hospitalier, qui se doit d’accepter toute demande d’admission d’une femme enceinte dans le mois précédant et suivant son accouchement. Mais sans aucun confort, avec l’accès à un point d’eau mais pas de douche. Maria dort sur le sol de la salle d’attente depuis plus de deux semaines. Cisse Kady, une autre jeune maman, depuis quinze jours.
    La présence de telles femmes n’est pas une nouveauté. Mais leur nombre a crû en un an. Elles n’étaient que « deux ou trois l’été dernier », estime Jean-Louis Benifla, chef du service de la maternité.
    Reportage en Seine-Saint-Denis : le 115 désemparé face aux « bébés sans-abri »

    Après l’accouchement, ces femmes sont priées de quitter leur chambre au bout d’une petite semaine pour rejoindre la salle d’attente des urgences. Pour Marine, une aide-soignante qui souhaite rester anonyme, « les cadres subissent une pression quand ça bouchonne dans les salles de naissance » : il faut libérer les lits au plus vite. « On n’a pas assez de lits en aval », analyse le chef de service.
    40 % des patients des urgences en situation de précarité
    La direction de l’établissement estime que la mise à l’abri demandée par le règlement intérieur n’exige pas « que cela soit fait dans un lit d’hospitalisation, dès lors que la femme ne le requiert pas médicalement », a-t-elle précisé à la Confédération générale du travail (CGT) en octobre dernier. Une information communiquée par courriel à l’organisation, qui s’était émue de la situation. « Depuis, on est censés être en discussion avec le siège sur comment gérer cette crise, mais on n’a pas vraiment d’informations », regrette Elisabeth Genest, déléguée CGT à l’hôpital. (...)
    L’établissement, situé dans le nord de Paris, est connu pour accueillir des personnes en situation difficile. « Beaucoup de maternités refusent des patientes précaires et nous les envoient », raconte Elisabeth Genest, la déléguée CGT. « Une réflexion est en cours depuis deux ans pour mieux répartir les patientes entre les différents établissements », pointe M. Benifla.

    #hôpital #maternité #soin #femmes #nourrissons #pauvreté

  • Pourquoi l’industrie doit changer ses pratiques - Action contre la Faim
    https://www.actioncontrelafaim.org/a-la-une/pourquoi-lindustrie-doit-changer-ses-pratiques

    Le rapport « #Stop_à_l’incitation », publié ce 27 février, met en avant un autre problème de confiance lié à l’#industrie_de_l’alimentation_infantile. Six ONG expertes de la nutrition, dont Action contre la Faim, révèlent que partout dans le monde – et notamment dans les pays en développement – les grandes entreprises #agroalimentaires ont recours à des pratiques de marketing agressives, variant de la #publicité à la #désinformation, pour vendre leurs produits au détriment des besoins des #nourrissons. Pourtant, aujourd’hui, l’ensemble de la communauté scientifique s’accorde à dire que promouvoir et protéger l’#allaitement est primordial pour lutter contre le fléau majeur que représente la sous-nutrition. Dans de nombreux pays, les mauvaises pratiques liées à l’utilisation de #laits_infantiles – tels que le mélange avec de l’#eau non potable, la trop forte dilution du lait de substitution, ou l’utilisation de biberons non stérilisés – exposent les jeunes enfants à des risques de #maladie, de #sous-nutrition voire de #décès.

  • Les Anglaises payées pour allaiter !
    http://fr.myeurop.info/2013/11/13/les-anglaises-payees-pour-allaiter-12556

    Ludovic Clerima

    Payons les mamans pour qu’elles allaitent ! C’est la nouvelle idée folle de chercheurs britanniques. Car si le lait maternel est plébiscité en #Allemagne ou en #Norvège, les Françaises et les Anglaises sont plus réticentes à nourrir au sein leurs nourissons.

    Comment stimuler l’#allaitement ? Avec de (...)

    #EUROFOCUS #REVUE_DU_WEB #France #Royaume-Uni #accouchement #argent #bébés #congés_maternité #enceinte #enfant #Europe #nourrissons #seins

  • Les Anglaises payées pour allaiter !
    http://fr.myeurop.info/2013/11/13/Les%20Anglaises%20payees%20pour%20allaiter-12556

    Ludovic Clerima

    Payons les mamans pour qu’elles allaitent ! C’est la nouvelle idée folle de chercheurs britanniques. Car si le lait maternel est plébiscité en #Allemagne ou en #Norvège, les Françaises et les Anglaises sont plus réticentes à nourrir au sein leurs nourissons.

    Comment stimuler l’#allaitement ? Avec de (...)

    #EUROFOCUS #REVUE_DU_WEB #France #Royaume-Uni #accouchement #argent #bébés #congés_maternité #enceinte #enfant #Europe #nourrissons #seins