• La sûreté nucléaire fait encore moins de place à la société civile | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/120924/la-surete-nucleaire-fait-encore-moins-de-place-la-societe-civile

    Selon Yves Marignac, « parler de transparence est un choix sémantique ». Il cite un personnage créé par l’écrivain Daniel Pennac dans sa saga Malaussène : « La transparence est un concept d’escamoteur. » Pour cet expert, « la transparence, c’est un principe opposé à celui de l’accès à l’information du public ». Parler de transparence, « c’est une manière pour le détenteur d’informations de garder la main et de décider ce qu’il est pertinent de montrer au public ». Alors que « lorsque le droit du public à l’information est reconnu, c’est au détenteur de justifier qu’il ne la donne pas ».

    Sollicités par Mediapart, ni le ministère de l’écologie ni le ministère de l’énergie n’ont voulu répondre à nos questions.

    #nucléaire #irsn #asn #asnr

  • Travailleurs du nucléaire : le risque de décès par leucémie augmente avec la dose de rayonnements reçus
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/travailleurs-nucleaire-risque-deces-leucemie-dose-rayonnements-i

    l était déjà scientifiquement établi que les travailleurs du nucléaire, exposés à de faibles doses de rayonnements ionisants, présentaient une hausse de la mortalité par cancer. De nouveaux résultats de recherche de l’étude épidémiologique Inworks, publiés le 31 août dans la revue The Lancet Haematology (1) et relayés par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (2) (IRSN), montrent que « le risque de décès par leucémie (hors leucémie lymphoïde chronique considérée comme non radio-induite) augmente proportionnellement à la dose cumulée par les travailleurs au cours de leur carrière professionnelle ».

    #nucléaire #cancer #leucémie

  • #EPR de #Flamanville : le raccordement de la centrale au réseau retardé de trois mois, annonce EDF
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/09/02/epr-de-flamanville-le-raccordement-de-la-centrale-au-reseau-retarde-a-la-fin

    02/09/2024

    L’Autorité de sûreté #nucléaire a donné son accord, lundi, à l’entreprise française pour la production des premiers électrons, mais la mise en service commercial n’aura pas lieu avant « la fin de l’automne », selon EDF. Le chantier accuse déjà douze ans de retard.

    • Communiqué de la Criirad ce jour :
      "La divergence de l’EPR de Flamanville autorisée malgré des essais émaillés de problèmes

      L’Autorité de Sûreté Nucléaire a donné ce lundi 2 septembre 2024, et en deux jours seulement, l’autorisation à EDF de procéder à la divergence du réacteur EPR de Flamanville[1]. C’est le feu vert pour lancer, pour la première fois, les réactions nucléaires en chaîne dans la cuve du réacteur.
      Ce “premier battement de cœur” est surtout le premier pas sur un chemin risqué car c’est à la suite de la divergence que des éléments hautement radioactifs vont s’accumuler dans le réacteur. Or les premières phases des essais de démarrage ont été à l’image du chantier : truffées de problèmes et de difficultés.

      La divergence de l’EPR, étape-clé après le chargement du combustible dans la cuve, était annoncée comme imminente début juillet par EDF[2]. Mais ce n’est que le 30 août que l’industriel a finalement transmis sa demande à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). Un retard qui s’explique par des difficultés qui sont survenues lors des essais de démarrage dès qu’ils ont commencé mi-mai, après que la cuve ait été chargée de combustible. Les opérations de démarrage ont même été suspendues pour être “sécurisées”[3]. De nombreux incidents ont été déclarés au cours de l’été par EDF[4], démontrant à la fois des problèmes matériels et organisationnels, mais aussi des difficultés à piloter l’installation et à appliquer les règles d’exploitation, le code de la route validé par l’autorité de sûreté.

      Malgré ces incidents et des “aléas techniques” conséquents (notamment au niveau de capteurs du circuit primaire)[5], l’ASN n’aura pris que deux jours pour répondre favorablement à la demande d’autorisation de divergence déposée par EDF. L’Autorité affirme avoir étudié le bilan des essais, pris en compte les incidents survenus et avoir réalisé ses propres contrôles. Ce qu’il faudra prendre pour argent comptant, puisque qu’aucun rapport d’inspection, aucun élément technique n’a été rendu public au jour où l’ASN accorde cette énième autorisation.

      Ces retards et ces difficultés rencontrés lors du démarrage du réacteur font écho aux nombreux problèmes qui ont émaillé la conception et la construction de l’installation. Dont plusieurs ne sont à ce jour pas résolus : fluctuations hydrauliques et vibrations excessives fragilisant les assemblages de combustible et induisant des variations de flux neutronique, couvercle de la cuve à remplacer dès le premier arrêt…

      L’autorisation de démarrage accordée début mai était déjà un pari à haut risque, dénoncé par la CRIIRAD et par plusieurs associations qui ont porté plainte en justice[6]. Cette autorisation de divergence accordée en un week-end, malgré des essais chaotiques et des difficultés avérées, montre que la précipitation est toujours de mise. Les enjeux politiques et industriels continuent à prendre le pas sur les enjeux de sûreté et de radioprotection."

    • uhu

      cette mise à l’arrêt « prouve que le système de sécurité fonctionne bien »

      Puisque c’est la seule chose qui fonctionne, on devrait arrêter toutes les centrales, par sécurité.

      #macronerie Mais non ce n’est pas un échec …

  • France : EPR Flamanville : Fuites sur des systèmes de refroidissement
    https://www.sortirdunucleaire.org/France-EPR-Flamanville-Fuites-sur-des-systemes-de-refroidissement

    Le 31 juillet 2024, EDF a déclaré un incident qualifié de « significatif pour l’environnement ». En vérifiant des équipements de refroidissement de l’EPR de Flamanville (Normandie), l’industriel a découvert qu’il y avait eu des fuites de produits chimiques. La limite autorisée, fixée à 100 kg/an, a été atteinte et dépassée. Les substances qui ont fuité, des fluides frigorigènes, se transforment en puissants gaz à effet de serre lorsqu’elles sont relâchées dans l’atmosphère. Un nouvel incident qui vient rallonger la très longue liste de ceux déclarés depuis que les opérations de démarrage du réacteur ont débuté mi-mai 2024.

    Un peu vieux (presque 3 semaines !), mais je ne me souviens plus si c’est déjà passé.

  • 126 000 fûts de déchets nucléaires menacés d’inondation en Allemagne
    https://reporterre.net/126-0000-futs-de-dechets-nucleaires-menaces-d-inondation-en-Allemagne

    Des infiltrations d’eau menacent un important site de stockage de déchets nucléaires en Basse-Saxe. Malgré des risques de pollution, les autorités peinent à mettre en place un plan d’évacuation des fûts radioactifs.

    Ce sera drôle quand ça arrivera à Bure, où on te dit que les médisances des écolos à ce sujet, ça commence à bien faire.

  • À Bure, le RN parachute un ingénieur nucléaire
    https://reporterre.net/A-Bure-le-RN-parachute-un-ingenieur-nucleaire

    Dans la 1re circonscription de la Meuse, l’ingénieur Maxime Amblard, inconnu au bataillon, est parvenu à remporter 47,95 % des voix. Son cheval de bataille : une défense forcenée du nucléaire.

    dans la 2nde circo (Verdun), la députée sortante (RN) Florence Goulet a été réélue dès le premier tour avec 50,63%. Les 31,9% du président du conseil départemental divers droite n’ont pas suffi à le qualifier.
    https://bureburebure.info/tag/cigeo
    #Cigeo #Meuse #nucléaire #RN

  • Micro-Reactor | Rolls-Royce
    https://www.rolls-royce.com/innovation/novel-nuclear/micro-reactor.aspx

    What is a Micro-Reactor?

    The Rolls-Royce Micro-Reactor has a high-power density, which means that it can reliably, flexibly and sustainably support a range of operational demands, providing power and heat output, as required.

    Crucially, the Micro-Reactor is scalable to be easily transportable by rail, sea and even into space, making it a versatile and credible power source for a multitude of applications.

    The Micro-Reactor uses an inherently safe and robust fuel form. Within its core, each particle of uranium is surrounded by multiple protective layers, allowing it to withstand even the most extreme conditions.

    (...)

    What’s the difference between a Micro-Reactor and a Small Modular Reactor (SMR)?

    Whilst Micro-Reactors and Small Modular Reactors both use nuclear technology and are part of the Rolls-Royce nuclear portfolio, they use different technologies and would be used to power different things. For example, a Micro-Reactor can provide 1-10 megawatts of power and its more compact size makes it a transportable source of power. Whereas a SMR would be powering to around 0.5 giga-watts and operate from a static site approximately the size of two football pitches.

    #SMR #nucléaire

  • Nucléaire : EDF met un coup d’arrêt à son projet phare Nuward
    https://www.linforme.com/energie/article/nucleaire-edf-met-un-coup-d-arret-a-son-projet-phare-nuward_1845.html

    Marion Deye - 01/07/2024 à 13:34

    Coup de théâtre chez l’énergéticien : trop compliqué techniquement, son projet de mini-centrale va être suspendu.

    #SMR #nucléaire

    Ben ça alors. On te promettait pourtant, il n’y a pas si longtemps que l’abandon des américains, c’était passequ’ils étaient pas doués, et que nous, on allait leur montrer. Et puis paf.

  • Arsenaux nucléaires : la facture explose, selon des ONG

    https://www.rfi.fr/fr/monde/20240617-arsenaux-nucl%C3%A9aires-la-facture-explose-selon-des-ong

    Les puissances #nucléaires dépensent des milliards pour leurs arsenaux, sur fond de tensions internationales. Un total de 91,4 milliards de dollars en 2023, selon l’Ican (la campagne internationale pour abolir les armes nucléaires). Avec 3 904 armes déployées, le nombre d’ogives « prêtes à l’emploi » est en hausse, selon le Sipri (l’Institut International de Recherche sur la Paix de Stockholm).

    C’est un club de neuf pays possédant la bombe atomique : États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Inde, Pakistan, Israël (qui ne l’a jamais reconnu officiellement) et Corée du Nord. Un club qui – au total – a déboursé 387 milliards de dollars au cours des cinq dernières années

  • Le Poulpe - Dans l’Eure, des taux anormaux de radioactivité retrouvés à proximité immédiate d’une usine métallurgique
    https://www.lepoulpe.info/dans-l-eure-des-taux-anormaux-de-radioactivite-retrouves-a-proximite-imme

    De l’uranium et du #thorium_radioactifs en bord de Seine : c’est ce que révèlent des prélèvements de sol, effectués par notre média et analysés par des scientifiques, à la sortie des eaux usées du site métallurgique du groupe Manoir Industries de Pîtres, au nord de l’Eure. Maillon indispensable pour la relance du #nucléaire civil, Manoir Pîtres s’est fait connaître ces dernières années pour de nombreuses infractions aux réglementations environnementales, sur fond de graves difficultés financières.

    Les effets des investissements consentis par l’Etat et les collectivités franciliennes (1,4 milliard d’euros depuis 2016) afin de dépolluer et de rendre possible la baignade dans la Seine va faire plouf !

  • Petits réacteurs modulaires : une analyse économique américaine invite à la prudence
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/petits-reacteurs-modulaires-analyse-economique-prudence-44198.ph

    Alors qu’une douzaine de petits réacteurs modulaires sont en développement en France, plusieurs dizaines d’autres sont en préparation dans le monde. Mais investir dans ces technologies présente un réel risque économique, selon un think tank américain.

    #nucléaire #SMR

    • #PRM « Petits réacteurs modulaires », les communiquants sont trop forts... Si on ne donne pas le contexte on pourrait croire qu’on cause des petits moteurs en plastoche dur des avions en L€G0(tm) ^^

  • The Adenauer-Ben-Gurion Deal - Did Israel´s atomic bomb emerge from the Nazi womb ? (2019)

    https://www.youtube.com/watch?v=E1yBJl2wI4M

    L’histoire que Gaby Weber a déterré en portant plainte contre les archives et institutions de plusieurs états va à l’encontre de tous les mythes officiels. Il faut insister sur le fait qu’elle est une journaliste expérimentée qui fournit toujours les document nécessaires pour prouver ses points de vue.

    https://gabyweber.com/index.php/en/films/159-adenauer-ben-gurion-deal

    It was the last days of the administration of US President Dwight Eisenhower. On December 13, 1960, “Time” magazine alerted the world: Israel was secretly building an atomic bomb. The commotion was big; nobody wanted to know anything about it. Had Eisenhower not always pronounced himself against a nuclear power in the Middle East?

    The international community and the parliaments were systematically lied to. The truth is that already in 1960, Western governments knew about the Israeli nuclear project. They had authorized and supported the construction of this weapon of mass destruction. The Israeli atomic bomb was built with German money and German technology, developed during World War II - in the name of the “Führer” Adolf Hitler. Their knowledge was put at the service of Israel since the late nineteen fifties. The heavy water came from Norway, where the Nazis had produced it during the war. The uranium was supplied, with the consent of the United States, by the Argentine Atomic Commission, which was created after 1945 with the assistance of Nazi scientists.

    #Allemagne #France #Israël #USA #Argentine #nazis #nucléaire #bombe_nucléaire

  • Nucléaire : l’ASN présente les pistes d’amélioration de la culture du risque des riverains
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/piste-amelioration-culture-risque-nucmeaire-asn-44063.php4
    En 2022 je médisais sur l’invisibilisation du risque nucléaire
    https://seenthis.net/messages/943176
    Promis juré, je ne le ferai plus parce que tout ça c’est fini, c’est du passé, maintenant on va tout vous dire.
    Dans le #nucléaire l’heure est à la transparence ... pour les riverains !
    #riverain c’est quel rayon déjà ? 10 km ?
    Après il faut reconnaitre que depuis Tchernobyl et Fukushima l’industrie nucléaire a beaucoup travaillé à la réduction de la taille des nuages :/

  • 07/05/2024 - Guerre en Ukraine et sûreté nucléaire - CRIIRAD
    https://www.criirad.org/07-05-2024-guerre-en-ukraine-et-surete-nucleaire

    le 13 avril 2024 : le réacteur N°4 de la centrale nucléaire de Zaporijjia a été enfin transféré de l’état « arrêt à chaud » à l’état « arrêt à froid ».
    Les 6 réacteurs sont donc désormais tous en arrêt à froid.

    À Zaporijjia, la baisse de la température dans le circuit primaire de chacun des 6 réacteurs, du fait du passage en arrêt à froid, fait qu’en cas de perte des capacités de refroidissement, les opérateurs ont plus de temps pour trouver des solutions de secours avant que le combustible nucléaire ne commence à fondre et que soient réunies les conditions de situations explosives.
    Encore faut-t-il pouvoir disposer d’eau, d’électricité, de personnel, d’équipements fonctionnels et d’une organisation efficace. Or, aucun de ces éléments ne répond aux critères habituels de sûreté.

    #nucléaire

  • Utopie nucléaire | À propos de Kate Brown, Plutopia. Une histoire des premières villes atomiques, par Thibault Le Texier
    https://www.en-attendant-nadeau.fr/2024/05/07/utopie-nucleaire-kate-brown

    C’est un livre sur deux villes-usines, bâties dans des lieux pauvres et reculés à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, qui fabriquent en secret du #plutonium militaire. Deux villes jumelles appartenant à l’État mais gérées par des chefs d’entreprise. Deux villes prospères et familiales entourées de barbelées et de communautés précaires. Deux villes sous la surveillance permanente d’agents de la sûreté nationale, d’informateurs et de médecins. Deux villes où la santé publique et l’environnement ont été sacrifiés à l’impératif de produire vite et à moindre coût. L’une se situe dans l’extrême nord-ouest des États-Unis, à #Richland ; l’autre en Russie, dans le sud de l’Oural, à #Ozersk. En quarante ans, les usines de plutonium de ces deux villes ont émis chacune l’équivalent de deux Tchernobyl. Des catastrophes nucléaires au ralenti.

    #nucléaire #projet_Manhattan #pollution #DuPont

  • Au Maroc, Bruno Le Maire vante la transition énergétique comme nouveau levier de la relance avec la France
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/04/29/au-maroc-bruno-le-maire-vante-la-transition-energetique-comme-nouveau-levier

    .... Bruno Le Maire, qui s’est rendu deux fois au Maroc en six mois, l’a répété : « Une politique sans #économie, c’est comme un moteur sans essence, ça n’avance pas. » ... BLM, qui a la main sur l’#énergie depuis le remaniement gouvernemental de janvier, a choisi le nouveau carburant du couple franco-marocain : la transition énergétique. L’Agence française de développement (AFD) prêtera 350 millions d’euros à l’Office chérifien des phosphates (OCP) pour soutenir les investissements du géant des engrais dans la #décarbonation. Un programme sur l’#hydrogène vert sera également lancé entre le groupe marocain et la banque publique d’investissement Bpifrance.

    Le locataire de Bercy a précisé par ailleurs voir « une complémentarité évidente » entre la relance de la filière française des panneaux #photovoltaïques et les capacités « exceptionnelles » du Maroc dans l’énergie solaire. Les panneaux qui seront fabriqués dans les futures giga-usines de Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône) et Sarreguemines (Moselle) pourraient servir au Maroc, alors que plus de 90 % de la production mondiale de ces panneaux vient de Chine.
    Plus surprenant a été l’accord du gouvernement français pour une coopération avec Rabat dans le #nucléaire. Les petits réacteurs modulaires, dont Emmanuel Macron souhaite doter la France d’un premier prototype d’ici à 2030, pourraient être utiles au #dessalement de l’eau de mer, sur lequel le #Maroc mise.

    Fraises, tomates, agrumes, melons charentais, tous pesticidés, phosphates et zones de loisirs contre « autoroute électrique » et, si tout va bien, Airbus.

    Avec des jolies mentions

    L’ancien ministre de l’industrie et de l’énergie, Eric Besson, qui dirige au Maroc la société suisse Sicpa, est tout aussi catégorique : « Les Marocains ont moins besoin de la France. Nous aurons une bonne relation à l’avenir, mais elle ne sera pas aussi exclusive qu’auparavant. »

    et « Au Maghreb, (...) recentrage de la France vers le Maroc »
    https://justpaste.it/8adgt

    #onestleschampions #Chine

  • Faisons un dernier point sur l’actualité de ce mardi 9 avril :

    #CLIMAT Pour la première fois, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) condamne un Etat, la Suisse, pour son inaction face au changement climatique.

    #NUCLEAIRE Avec 340 voix pour et 173 contre, l’Assemblée nationale a approuvé le projet contesté de fusion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN). Le texte devrait être définitivement approuvé par le Parlement dans la nuit, après un ultime vote au Sénat.

    #FOOT La passe de deux pour les Bleues. Après l’Irlande vendredi soir, la France enchaîne sur une nouvelle victoire contre la Suède (1-0), lors du deuxième match des éliminatoires pour l’Euro 2025.

    #FOOT C’était le début des quarts de finale aller de la Ligue des champions, et on ne s’est pas ennuyés : 3-3 entre le Real Madrid et Manchester City ; 2-2 entre Arsenal et le Bayern Munich. Place au PSG ce mercredi soir face au FC Barcelone.

  • Faisons un nouveau rappel des principaux titres :
    #NUCLEAIRE 340 voix pour, 173 contre. L’Assemblée nationale a approuvé en fin d’après-midi le projet contestée de fusion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN). Le texte doit maintenant être définitivement approuvé par le Parlement, dans la soirée, après un ultime vote au Sénat.
    #CLIMAT Pour la première fois, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) condamne un Etat, la Suisse, pour son inaction face au changement climatique.
    #FOOT Objectif passe de deux pour les Bleues. Après l’Irlande vendredi, l’Equipe de France féminine affronte la Suède en ce moment, à l’occasion de la deuxième journée de qualifications pour le prochain Euro. 0-0 à la pause.

  • Calaméo - Yves Lenoir - L’OMS et les dégâts des radiations
    https://www.calameo.com/books/0025223115a96f6f290a3

    Yves LENOIR De l’indifférence au déni : l’OMS et les dégâts des radiations (1946-2006)

    DaNs La NuIT du 26 avril 1986 le bloc n° 4 de la centrale atomique de Tchernobyl a explosé. Le cœur nucléaire a pris feu. Il fallut dix jours d’efforts pour venir à bout de l’incendie.
    Chaque heure qui passait, une quantité de produits de fission de périodes longues équivalant à une explosion atomique de type Hiroshima ou Naga- saki était projetée dans l’atmosphère, mêlée aux gaz de la combustion.
    Jamais une telle catastrophe n’avait été imaginée, une catastrophe analogue à ce que laisserait dans l’environnement les retombées d’une bataille atomique de grande envergure : plusieurs centaines de milliers de kilomètres carrés plus contaminés que les sites des tests atomiques de Bikini, de Moruroa, du Nevada ou du Kazakhstan...
    Le 5 septembre 2005, l’aIEa diffusa un communiqué annonçant la publication d’un rapport sur le bilan définitif (sic) officiel de l’ac- cident, tel qu’établi par une instance ad hoc instituée par l’ONu en février 2003, le Chernobyl Forum. L’OMs avait été chargée d’endosser les résultats des études des conséquences sur la santé. Les chiffres à retenir, placés en exergue : 50 décès à court terme du fait d’irradiations aiguës et 4 000 cancers mortels probables dans les décennies futures. En clair, moins que le bilan, morts et blessés, de quelques heures ou jours de circulations routière dans l’ex-uRss !
    un miracle ? Non, l’OMs a ainsi assumé son parti-pris originel pour l’entrée, puis le maintien, de l’humanité dans l’âge de l’énergie atomique. C’est ce que démontre dans ces pages l’auteur, Yves Lenoir, au terme de recherches menées depuis plus de dix ans sur les relations entre les institutions médicales et la radioactivité .
    Le gouffre séparant ce « bilan » labellisé ONu et, singulièrement, OMs de la réalité ne relève pas d’une quelconque controverse scientifique. Car il est le produit de l’histoire, d’un enchaînement culturel et politique.
    L’important, ce n’est pas de croire ou de préjuger, mais de comprendre.
    Yves LENOIR, La Comédie atomique, La Découverte, 2016
    dessin de couverture : Gaël Gittard
    10 € - Livret édité au profit d’ETB Belrad ISBN - 2-7552-0022-7

    Un tirage de 1000 exemplaires sera réalisé avant le 26 avril.
    #nucléaire #OMS

  • Le nucléaire imaginé - Ange Pottin - Éditions La Découverte
    https://www.editionsladecouverte.fr/le_nucleaire_imagine-9782348081101

    Pour tenter de la faire renaître, ses promoteurs s’appuient sur un ancien et puissant imaginaire : celui d’une technologie « sans la Terre », capable de libérer l’expansion économique de ses conditions matérielles.
    Ce nucléaire imaginé – apparu dans l’après-guerre chez des ingénieurs grisés par un nationalisme technologique, entretenu par des économistes soucieux de croissance et de compétitivité, relayé dans les arènes internationales pour y vendre et y défendre des marchandises contestées – a mobilisé et justifié la production en masse de machines, de matériaux, de résidus et d’installations contaminées.
    Le nucléaire imaginé est exemplaire d’une contradiction qui traverse plus généralement le capitalisme industriel : en promettant l’indépendance vis-à-vis de la Terre, il étend sans cesse sa pesante emprise terrestre. L’héritage qu’il nous lègue est encombrant : une infrastructure colossale et toxique qu’il faudra bien, un jour ou l’autre, démanteler.

    #nucléaire #imaginaire #sans_la_terre

  • Une sécheresse critique s’installe durablement dans le bassin méditerranéen

    Du Maghreb à l’Italie, en passant par l’Algarve, dans le sud du Portugal, toute la côte est de l’Espagne, les Baléares, l’extrême sud de la France, la Sicile, la Sardaigne, Malte et jusqu’en Crète, le constat s’impose : la situation actuelle ne relève pas d’un épisode exceptionnel lié aux températures record – même si les trois derniers mois se distinguent comme l’hiver le plus chaud jamais enregistré à l’échelle mondiale –, mais d’un phénomène durable.

    [...]

    Après les températures extrêmement élevées qui ont marqué l’année 2023, 2024 débute dans des « conditions critiques » de #sécheresse dans le bassin méditerranéen, observent les scientifiques du Centre commun de recherche de la Commission européenne (JRC, selon son acronyme anglais) dans un rapport sur ce phénomène publié le 20 février. En s’appuyant sur les indicateurs de leur Observatoire européen de la sécheresse, fondé sur l’exploitation des images satellites du programme européen Copernicus, ils évoquent même un état d’alerte pour le sud et l’est de l’Espagne, le sud de la France, la majorité de l’Italie, Malte, Chypre, une partie de la Roumanie, de la Grèce et de la Turquie. Globalement, tout l’ouest du bassin méditerranéen est frappé de plein fouet. Le JRC insiste sur l’extrême gravité de la situation au Maghreb.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/18/une-secheresse-critique-s-installe-dans-le-bassin-mediterraneen_6222655_3244

    https://justpaste.it/e1up1

    #eau #Méditerranée

    • Face à un déficit en eau historique, « on risque de voir l’agriculture sicilienne mourir »
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/18/face-a-un-deficit-en-eau-historique-on-risque-de-voir-l-agriculture-sicilien

      L’île italienne souffre d’un déficit pluviométrique depuis plus de six mois. Le manque d’eau est tel qu’il menace la survie économique de nombreuses exploitations agricoles. Des orangeraies aux élevages bovins, la Sicile fait face à un « désastre annoncé ».
      Par Allan Kaval (Lentini et Raguse (Italie), envoyé spécial)

      Au bord du chemin poudreux, les orangers ont soif. Leurs feuilles sont flétries et leurs fruits, minuscules. Alessandro Scire, producteur d’agrumes dans la plaine de Catane comme son père et son grand-père avant lui, sort son couteau suisse et coupe une petite orange gorgée de sucre, de la taille d’une mandarine. Elle a beau être délicieuse, elle serait invendable. Le manque d’eau, sévère en cette fin d’hiver sicilien, a engendré des fruits nains, de taille non conforme aux calibres de commercialisation et aux habitudes des consommateurs, mettant en péril toute la filière des agrumes.

      Legs de la période islamique de l’île, entre les IXe et XIe siècles, exploités massivement au XIXe siècle à destination des marins pour éloigner le scorbut, bientôt exportés à travers le monde et faisant la fortune de premiers mafieux, les orangers, citronniers et mandariniers siciliens plongent leurs racines dans les profondeurs de l’histoire insulaire. Leur avenir est désormais menacé alors que la région affronte la pire #sécheresse_hivernale depuis que les mesures météorologiques ont commencé à être prises, en 1921.

      « Nous sommes en colère et émotionnellement éprouvés mais il n’y a rien à faire contre les forces de la nature », déplore, amer, M. Scire, 42 ans, propriétaire de 80 hectares d’orangers, soit environ 40 000 arbres dans une exploitation voisine. « C’est un désastre qui avance et avance et avance… » Les oranges seront probablement abandonnées sur l’arbre. Trop petites pour le commerce, elles pourraient intéresser les industries de transformation, mais selon l’agriculteur, les prix d’achat qu’ils imposent seraient inférieurs aux coûts de production. Les fruits continueront alors à peser sur les branches et à affaiblir l’oranger. De fait, la question n’est plus tant de savoir comment limiter les dégâts pour la récolte de cette année, mais bien de savoir comment les arbres vont survivre à l’été.

      https://justpaste.it/ea6ep

      #agriculture #Sicile

    • Le nord-est de l’Italie subit une sécheresse précoce
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/02/27/le-nord-est-de-l-italie-frappe-par-une-secheresse-precoce_6163533_3244.html

      Par Olivier Bonnel (Rome, correspondance), le 27 février 2023
      Canaux asséchés à Venise, pénurie d’eau potable… la région connaît une sécheresse persistante, de Venise au Piémont. Le ministre de l’environnement a même mis en garde contre de possibles rationnements.

      Des gondoles échouées dans des canaux asséchés à Venise… L’image, spectaculaire, a beaucoup circulé. Causé par les marées basses qui touchent la ville en cette saison et accentué par les hautes pressions anticycloniques auxquelles les Vénitiens sont habitués, le phénomène n’est pourtant pas lié à la sécheresse persistante qui touche le nord-est de l’Italie.

      [...]

      Selon les relevés pluviométriques de l’agence régionale de prévention et de protection de l’environnement, il est tombé seulement 0,5 millimètre de pluie en Vénétie au cours des quinze premiers jours de février, alors que la moyenne saisonnière est d’ordinaire de 60 millimètres.


      Marée basse à Venise (Italie), le 18 février 2023. LUIGI COSTANTINI/AP


      Le pont de la Becca, sur le fleuve Pô, non loin de Linarolo (Italie), le 21 février 2023. PIERO CRUCIATTI/AFP

      https://justpaste.it/e743c

    • En 2023, une sécheresse sans fin dans les Pyrénées-Orientales
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/12/29/en-2023-une-secheresse-sans-fin-dans-les-pyrenees-orientales_6208256_3244.ht

      Fin décembre, l’aquifère de la plaine du Roussillon reste « extrêmement dégradée, avec des niveaux très bas ». Une situation préoccupante, qui fragilise notamment les secteurs du tourisme et de l’agriculture.
      Par Stéphane Foucart, le 29 décembre 2023


      La retenue de Vinça, dans les Pyrénées-Orientales, le 9 décembre 2023. ED JONES/AFP

      Dans les Pyrénées-Orientales, l’année s’achève comme elle a commencé : sans pluie. Selon les données provisoires de Météo-France, le département a connu une sécheresse record, plus sévère encore que celle de 2022 – année qui avait été déjà la moins arrosée de l’histoire des relevés. Ce déficit de précipitations est une caractéristique forte de la Catalogne française, où il n’y a pas eu de températures plus inhabituellement élevées que dans le reste du territoire français.

      « Sur l’ensemble du département, le bilan des précipitations est catastrophique, avec des stations qui ont souvent cumulé la moitié, voire moins, des niveaux normaux », précise Tristan Amm, prévisionniste à Météo-France. A Perpignan, par exemple, le cumul de pluies atteint 250 millimètres (mm), soit près de 20 % de moins que le record de 2022, à 305 mm de cumul. « Pour donner une idée de ce que cela représente, il faut savoir que la moyenne 1991-2020 se situe à 571 mm de cumul par an sur Perpignan, détaille M. Amm. Le record de précipitations sur la ville a vu un cumul de 222 mm en une seule journée, le 12 novembre 1999. » Soit presque autant en vingt-quatre heures que sur l’ensemble de l’année écoulée…

      Un « rail des dépressions »

      Même les pluies exceptionnelles de l’automne n’ont pas profité à la plaine du Roussillon et au massif des Aspres. « Entre mi-octobre et mi-novembre, la France a été balayée par une succession quasi ininterrompue de passages pluvieux, favorisée par un “rail des dépressions” sur le proche Atlantique (…), explique Météo-France, dans son bilan provisoire. Jamais de telles quantités de pluies n’avaient été mesurées en trente jours consécutifs, à l’échelle du pays. Localement, les cumuls ont approché 900 mm dans le Massif central, 800 mm dans les Vosges, 500 mm dans le Pas-de-Calais, 400 mm en Poitou-Charentes, alors qu’ils n’ont pas dépassé 25 mm à Perpignan. »

      Au 1er décembre, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), constatait dans son bulletin que l’aquifère de la plaine du Roussillon était toujours « extrêmement dégradée, avec des niveaux très bas » et que « la recharge ne sembl[ait] pas avoir débuté ». En tout état de cause, l’année à venir sera elle aussi marquée par les difficultés, en particulier pour le secteur agricole, dominé dans le département par l’arboriculture et la viticulture. « Il semble difficilement envisageable de reconstituer durablement les réserves des nappes du Roussillon d’ici au printemps 2024 », note le BRGM.

      L’une des questions posées par ces deux années de sécheresse est celle du lien avec le changement climatique – et donc la possibilité de voir l’aridité devenir structurelle dans la région. « Les modèles climatiques ont du mal à simuler ce qui pourrait se produire dans l’avenir à d’aussi petites échelles que celle d’un département, explique M. Amm. Mais on a de bonnes raisons de penser que le réchauffement va rendre plus probables des sécheresses plus intenses et plus longues, mais aussi des épisodes de précipitations extrêmes. » Une oscillation entre extrêmes qui est, déjà, l’une des caractéristiques climatiques des contreforts méditerranéens des Pyrénées.

      Fort Impact sur la viticulture et l’élevage

      Le tourisme et l’agriculture font partie des secteurs les plus touchés. « Nous sommes depuis deux ans dans une situation extrêmement compliquée, avec des rendements faibles dans la plupart des secteurs, mais surtout dans les cultures non irriguées, résume Bruno Vila, arboriculteur et responsable local de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. En particulier, la viticulture est très touchée ; la situation étant aggravée par l’état du marché. L’élevage est aussi énormément affecté : sur le département, nous avons beaucoup de fermes extensives autonomes en fourrage. La sécheresse a fortement réduit les réserves et, dès janvier, les exploitants devront acheter du fourrage pour nourrir leur cheptel. »

      Durant le printemps, les milieux agricoles ont affronté des associations écologistes désireuses de voir restreint le pompage dans les rivières, menacées d’assèchement. Le débit réservé de la Têt, par exemple, a été au centre de nombreuses polémiques arbitrées par la préfecture.

      « Tout au long de l’année, nous avons dû discuter avec tous les acteurs du territoire, pour fixer des niveaux de restrictions que nous pouvions imposer à tel ou tel, sans mettre en péril la survie économique des activités, explique-t-on à la préfecture. Nous avons aussi accéléré la mise en place des mesures d’adaptation, telle la récupération des eaux usées pour certains usages comme l’arrosage ou le nettoyage de la voirie… Il y a aujourd’hui sept stations d’épuration habilitées, dans le département. »

      Les restrictions d’usage ont aussi été l’occasion d’inciter les secteurs économiques à investir dans des infrastructures et des systèmes moins gourmands en eau. « Pour l’agriculture, nous avons par exemple modulé les restrictions en fonction des systèmes d’irrigation, en favorisant les plus économes comme le goutte-à-goutte, précise-t-on à la préfecture. Nous avons aussi incité les campings et les hôtels à mettre en place des systèmes de récupération des eaux de lavage de filtre de piscine, de manière que chaque litre d’eau serve deux fois. »

    • Stress hydrique : comment la vallée du Rhône fait face
      https://www.lemonde.fr/le-monde-et-vous/article/2023/12/11/stress-hydrique-comment-l-auvergne-rhone-alpes-fait-face_6205214_6065879.htm

      Le déficit en eau, la hausse des températures et la multiplication des épisodes extrêmes placent le bassin rhodanien dans une situation climatique préoccupante.
      Par Richard Schittly (Lyon, correspondant), le 11 décembre 2023.

      C’est arrivé sans prévenir. Le 27 juillet 2022, dans le petit village de Clansayes, dans le sud du département de la Drôme. D’un coup, plus rien n’est sorti des robinets. Une coupure soudaine, généralisée. « Vous vous levez le matin et il n’y a plus d’eau du tout. Vous ne comprenez pas tout de suite ce qui arrive », raconte Maryannick Garin, maire du village de 600 habitants. Rupture de canalisation ? Beaucoup plus grave. En cherchant l’origine de la coupure, la municipalité se rend compte que le niveau de la nappe phréatique a trop baissé à cause de la sécheresse qui dure depuis des mois. Les pompes ne parviennent plus à puiser dans la source qui alimente depuis toujours la commune.
      « C’est un choc énorme. On se sent vulnérable, tout le monde comprend à quel point l’eau est précieuse », témoigne l’élu, (...)

      La hausse des températures va nécessiter de modifier le fonctionnement des quatre centrales nucléaires situées sur les rives du fleuve et de leurs dix-huit réacteurs. Objectif : limiter les rejets d’eau des circuits de refroidissement en périodes trop chaudes. Le ralentissement de la production l’été doit notamment concerner les trois centrales qui fonctionnent en circuit ouvert. Cette seule question des centrales nucléaires donne la mesure des efforts à accomplir : passer en circuit fermé deux centrales nucléaires suppose des travaux d’un coût d’un milliard d’euros.

      https://justpaste.it/edhxo

      #nucléaire

      Au Maroc...
      https://seenthis.net/messages/1038678

      edit 37,2° à Agadir le 7 mars 2023
      https://seenthis.net/messages/1046464
      c’était déjà le cas en février
      https://seenthis.net/messages/1041773

      #canicule #climat #désertification

  • Centrale nucléaire du Blayais : pour Stéphane Lhomme, le projet d’EPR2 relève d’une « agitation ridicule »
    https://www.sudouest.fr/environnement/nucleaire/centrale-nucleaire-du-blayais-pour-stephane-lhomme-le-projet-d-epr2-releve-

    On nous avait dit qu’une fois que ces réacteurs seraient amortis, ils produiraient une électricité quasiment gratuite. Mais en réalité, au moment où on y arrive, on s’aperçoit qu’au contraire, les tarifs de l’électricité nucléaire sont en train de s’envoler. Je suis certain qu’il n’y aura jamais d’EPR dans le Blayais, et que le nucléaire disparaîtra avec la fermeture des réacteurs actuels.

    #nucléaire #EPR

  • Sûreté nucléaire : l’Assemblée repousse une motion de rejet au projet controversé de fusion ASN-IRSN | Connaissances des énergies
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/surete-nucleaire-lassemblee-repousse-une-motion-de-rejet-au

    AFP parue le 11 mars 2024 - 20h14

    La réforme de la sûreté nucléaire fait l’objet de nouveaux débats lundi à l’Assemblée nationale , qui a repoussé une motion de rejet au projet controversé du gouvernement de fusion entre l’ASN, gendarme du nucléaire, et l’IRSN, expert technique .

    (...)

    Mais le camp présidentiel, qui a battu le rappel des troupes, a passé confortablement ce premier obstacle, la motion étant repoussée par 185 voix contre 83. Les députés de la majorité présidentielle ont voté contre, tout comme les groupes RN et LR. La gauche et le groupe Liot ont voté pour.

    (...)

    L’examen du projet de loi, et des plus de 350 amendements déposés, est inscrit jusqu’à mercredi à l’ordre du jour de l’Assemblée.

    (...)

  • Catastrophe nucléaire : les populations sacrifiées
    Visio-conférence avec Bruno CHAREYRON et Akiko MORIMATSU
    Samedi 30 mars 2024 à 14h
    Organisée par Nos Voisins Lointains 3.11

    Sur inscription :
    NVL | Framaforms.org
    https://framaforms.org/nvl-1707062468

    Deux sujets principaux seront discutés dans cette conférence : la contamination de
    l’environnement par les radiations, et la violation des droits humains.
    Le discours officiel est que l’être humain peut cohabiter avec les radiations. La responsabilité de la radioprotection est désormais transférée de l’État aux individus.
    Chacun doit se débrouiller dans un environnement contaminé selon le principe de « résilience » individuelle.
    Dans ce contexte, il nous semble important de revenir sur le terrain et d’écouter les voix des victimes. Ce sont des voix de résistance et non de résilience.
    Après la diffusion d’une courte vidéo d’extraits de témoignages, nous bénéficierons des interventions en direct de Bruno Chareyron (conseiller scientifique de la CRIIRAD) et d’Akiko Morimatsu (coprésidente de la coordination nationale des plaignants en procès contre TEPCO et l’État Japonais). Mme Morimatsu a également plaidé auprès du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, pour leur droit fondamental à vivre avec leur famille dans un environnement sain. Un temps d’échanges avec les intervenants sera enfin proposé.

    #nucléaire #Fukushima

  • Biden’s Armageddon Moment : When Nuclear Detonation Seemed Possible in Ukraine
    https://www.nytimes.com/2024/03/09/us/politics/biden-nuclear-russia-ukraine.html

    It was Oct. 6, 2022, but what they heard instead that evening was a disturbing message that — though Mr. Biden didn’t say so — came straight from highly classified intercepted communications he had recently been briefed about, suggesting that President Vladimir V. Putin’s threats to use a nuclear weapon in Ukraine might be turning into an operational plan.

    [...]

    The intercepts revealed that for the first time since the war in Ukraine had broken out, there were frequent conversations within the Russian military about reaching into the nuclear arsenal. Some were just “various forms of chatter,” one official said. But others involved the units that would be responsible for moving or deploying the weapons. The most alarming of the intercepts revealed that one of the most senior Russian military commanders was explicitly discussing the logistics of detonating a weapon on the battlefield.

    Fortunately, Mr. Biden was told in his briefings, there was no evidence of weapons being moved. But soon the C.I.A. was warning that, under a singular scenario in which Ukrainian forces decimated Russian defensive lines and looked as if they might try to retake Crimea — a possibility that seemed imaginable that fall — the likelihood of nuclear use might rise to 50 percent or even higher. That “got everyone’s attention fast,” said an official involved in the discussions.

    [...]

    “It’s the nuclear paradox,” Gen. Mark A. Milley, the chairman of the Joint Chiefs of Staff until he retired in September, told me over dinner last summer at his official quarters above the Potomac River, recalling the warnings he had issued in the Situation Room.

    He added: “The more successful the Ukrainians are at ousting the Russian invasion, the more likely Putin is to threaten to use a bomb — or reach for it.”

    [...]

    Though the crisis passed, and Russia now appears to have gained an upper hand on the battlefield as Ukraine runs low on ammunition, almost all of the officials described those weeks as a glimpse of a terrifying new era in which nuclear weapons were back at the center of superpower competition.

    While news that Russia was considering using a nuclear weapon became public at the time, the interviews underscored that the worries at the White House and the Pentagon ran far deeper than were acknowledged then, and that extensive efforts were made to prepare for the possibility. When Mr. Biden mused aloud that evening that “I don’t think there’s any such thing as the ability to easily” make use of “a tactical nuclear weapon and not end up with Armageddon,” he was reflecting urgent preparations being made for a U.S. reaction.

    [...]

    Yet as was made clear in Mr. Biden’s “Armageddon speech” — as White House officials came to call it — no one knew what kind of nuclear demonstration Mr. Putin had in mind. Some believed that the public warnings Russia was making that Ukraine was preparing to use a giant “dirty bomb,” a weapon that spews radiological waste, was a pretext for a pre-emptive nuclear strike.

    The wargaming at the Pentagon and at think tanks around Washington imagined that Mr. Putin’s use of a tactical weapon — perhaps followed by a threat to detonate more — could come in a variety of circumstances. One simulation envisioned a successful Ukrainian counteroffensive that imperiled Mr. Putin’s hold on Crimea. Another involved a demand from Moscow that the West halt all military support for the Ukrainians: no more tanks, no more missiles, no more ammunition. The aim would be to split NATO; in the tabletop simulation I was permitted to observe, the detonation served that purpose.

    To forestall nuclear use, in the days around Mr. Biden’s fund-raiser appearance Secretary of State Antony J. Blinken called his Russian counterpart, as did Defense Secretary Lloyd J. Austin III and the national security adviser, Jake Sullivan. Germany’s chancellor, Olaf Scholz, was going on a planned visit to Beijing; he was prepped to brief Xi Jinping, China’s president, about the intelligence and urge him to make both public and private statements to Russia warning that there was no place in the Ukraine conflict for the use of nuclear weapons. Mr. Xi made the public statement; it is unclear what, if anything, he signaled in private.

    Mr. Biden, meanwhile, sent a message to Mr. Putin that they had to set up an urgent meeting of emissaries. Mr. Putin sent Sergei Naryshkin, head of the S.V.R., the Russian foreign intelligence service that had pulled off the Solar Winds attack, an ingenious cyberattack that had struck a wide swath of U.S. government departments and corporate America. Mr. Biden chose William J. Burns, the C.I.A. director and former U.S. ambassador to Russia, who is now his go-to troubleshooter for a variety of the toughest national security problems, most recently getting a temporary cease-fire and the release of hostages held by Hamas.

    Mr. Burns told me that the two men saw each other on a mid-November day in 2022. But while Mr. Burns arrived to warn what would befall Russia if it used a nuclear weapon, Mr. Naryshkin apparently thought the C.I.A. director had been sent to negotiate an armistice agreement that would end the war. He told Mr. Burns that any such negotiation had to begin with an understanding that Russia would get to keep any land that was currently under its control.

    It took some time for Mr. Burns to disabuse Mr. Naryshkin of the idea that the United States was ready to trade away Ukrainian territory for peace. Finally, they turned to the topic Mr. Burns had traveled around the world to discuss: what the United States and its allies were prepared to do to Russia if Mr. Putin made good on his nuclear threats.

    “I made it clear,” Mr. Burns later recalled from his seventh-floor office at the C.I.A., that “there would be clear consequences for Russia.” Just how specific Mr. Burns was about the nature of the American response was left murky by American officials. He wanted to be detailed enough to deter a Russian attack, but avoid telegraphing Mr. Biden’s exact reaction.

    #ukraine #nucléaire