• Tipping Confusion - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2023/04/09/briefing/tipping-confusion-food-delivery-apps.html

    For delivery drivers, every shift is a game of gig economy roulette: Will customers tip? And if they do, how much? The answers determine their livelihoods.

    “It’s like gambling,” Brantley Bush, an Uber Eats driver, told my colleague Kellen Browning, a technology reporter.

    Kellen rode along with drivers in wealthy Los Angeles neighborhoods, pulling up to gated estates to deliver food to millionaires. Tips varied widely. Bush once received a $130 tip from Doc Rivers, the former Los Angeles Clippers coach. Some customers tipped nothing.

    There is no collective understanding of what we owe delivery drivers in tips. While established etiquette governs tipping in restaurants, a clear protocol is lacking for apps. This confusion is one reason for the wide variation in the tips delivery drivers receive. Let me explain.
    Undertipping on apps

    Tipping for food service used to be straightforward. We added around 20 percent to restaurant bills, dropped spare change in tip jars and had cash on hand for pizza deliveries and takeout.

    Tipping has not only been entrenched in American life but also formalized as part of the economy. The U.S. is unusual among developed countries in allowing tipped workers to make below the minimum wage, sometimes as low as $2.13 an hour.

    Delivery apps upended these norms in two ways.

    First, apps have changed the timing of a tip. Delivery services like Uber Eats and DoorDash ask people to tip when they order, unraveling the logic that a tip is compensation for good service. Customers now aren’t sure what they are paying workers for or how much they should give.

    Second, apps have transformed what was once an in-person exchange into a digital transaction. This depersonalizes the tip and can discourage generous tipping. While diners in restaurants can see the work of servers, apps obscure the work of delivery drivers. Customers may not meet the driver at all, given the option of no-contact delivery.

    “Drivers wonder why people aren’t tipping more,” Kellen told me. “They’ve realized most people aren’t thinking about the human element that goes into delivering their food.”

    The possibility of overtipping

    In the absence of clear norms for tipping on apps, many customers are picking the path of least resistance: the app’s suggested tip.

    This behavior gives power to technology companies to determine the gratuity. The size and placement of a tip button on an app can influence a customer’s selection or make it harder to opt out of a tip. If no tip screen appears, customers are less likely to seek it out. This exposes workers to wage fluctuation.

    These design choices don’t just affect workers; they’re also upending the customers’ experience. Digital payment platforms are prompting customers to tip in places where tipping didn’t previously exist, like supermarkets, mechanics’ garages and dog kennels. Now, many wonder: Should they tip for snacks at a convenience store? Is it rude to select “No tip” when buying groceries? No one seems to know, and new tipping guides offer directives.

    Brian X. Chen, a Times tech columnist, has described these design choices as coercive. He wrote that these types of tips may be investigated as part of the government’s crackdown on “junk fees,” extra costs that businesses profit from while adding little to no value.

    “Tipping has gotten out of control, and people are getting really frustrated,” Brian told me. “It’s a source of confusion that ultimately affects everyone, workers and customers alike.”

    #Gig_economy #Livraison #Pourboire #Relations_humaines #Nudge

  • Sécheresse : le ministre de la Transition écologique annonce une série de mesures pour réduire la consommation d’eau des Français
    https://www.francetvinfo.fr/meteo/secheresse/secheresse-le-ministre-de-la-transition-ecologique-annonce-une-serie-de

    Il demande également aux agriculteurs « d’être sobres vis-à-vis de leur consommation d’eau », sans fixer pour autant des restrictions . En revanche , il annonce qu’il y en aura « bien avant le début de l’été » pour les particuliers , car en juillet « on ne peut plus corriger le tir ».

    Le particulier, cet incontrôlable gaspilleur de ressources qu’il faut mettre au pas dès l’été, pour qu’il cesse de réclamer des mesures efficaces. #nudge_grossier

  • De la #démocratie en #Pandémie. #Santé, #recherche, #éducation

    La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des polémiques à la confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l’omerta n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant.

    https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tracts/De-la-democratie-en-Pandemie

    –-

    Et une citation :

    « La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des #polémiques à la #confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le #savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l’ _#omerta_ n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant. »

    #syndémie #désert_médical #zoonose #répression #prévention #confinement #covid-19 #coronavirus #inégalités #autonomie #état_d'urgence #état_d'urgence_sanitaire #exception #régime_d'exception #Etat_de_droit #débat_public #science #conflits #discussion_scientifique #résistance #droit #santé #grève #manifestation #déni #rationalité #peur #panique #colère #confinement #enfermement #défiance #infantilisation #indiscipline #essentiel #responsabilité #improvisation #nudge #attestation_dérogatoire_de_déplacement #libéralisme_autoritaire #autoritarisme #néolibéralisme #colloque_Lippmann (1938) #économie_comportementale #Richard_Thaler #Cass_Sunstein #neuroscience #économie #action_publique #dictature_sanitaire #consentement #acceptabilité_sociale #manufacture_du_consentement #médias #nudging #consulting #conseil_scientifique #comité_analyse_recherche_et_expertise (#CARE) #conseil_de_défense #hôpitaux #hôpital_public #système_sanitaire #éducation #destruction #continuité_pédagogique #e-santé #université #portefeuille_de_compétences #capital_formation #civisme #vie_sociale #déconfinement #austérité #distanciation_sociale #héroïsation #rhétorique_martiale #guerre #médaille_à_l'engagement #primes #management #formations_hybrides #France_Université_Numérique (#FUN) #blended_learning #hybride #Loi_de_programmation_de_la_recherche (#LPR ou #LPPR) #innovation #start-up_nation #couvre-feu #humiliation #vaccin #vaccination
    #livre #livret #Barbara_Stiegler

    • secret @jjalmad
      https://twitter.com/jjalmad/status/1557720167248908288

      Alors. Pour Stiegler je veux bien des ref si tu as ça, j’avais un peu écouté des conf en mode méfiance mais il y a un moment, sans creuser, et je me disais que je devais pousser parce qu’en effet grosse ref à gauche

      @tapyplus

      https://twitter.com/tapyplus/status/1557720905828253698

      Check son entretien avec Desbiolles chez les colibris par ex. T’as aussi ses interventions à ASI, son entretien avec Ruffin, etc. C’est une philosophe médiatique, on la voit bcp. Et elle dit bien de la merde depuis qq tps. Aussi un live de la méthode scientifique avec Delfraissy

      Je suis pas sur le PC mais je peux te lister pas mal de sources. D’autant plus pbtk parce que « réf » à gauche. Mais dans le détail elle dit de la merde en mode minimiser le virus + méconnaissance de l’antivaccinisme. Et du « moi je réfléchit » bien claqué élitiste et méprisant.

      Quelques interventions de B Stiegler (en vrac) :
      Alors la première m’avait interpellée vu qu’elle était partie en HS complet à interpeller Delfraissy sur les effets secondaires des vaccins : https://radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-methode-scientifique/et-maintenant-la-science-d-apres-8387446
      (le pauve N Martin se retrouvait sur un débat complètement HS)

      Il y a d’une part la critique politique (rapport à la démocratie en santé publique), mais pour Stiegler outre la position « le gvt en fait trop, c’est des mesures autoritaires inutiles » elle se positionne par ailleurs sur des choix

      Parler des EI des vaccins sans balancer avec les effets de la maladie. Utilisation de la santé mentale des enfants pour critiquer le port du masque à l’école, lecture de la situation où il n’y aurait que gvt vs libertay, et en omettant complètement toutes les positions développées par l’autodéfense sanitaire et les militants antivalidistes et de collectifs de patients (immunodéprimés, covid long, ...) quand ils ne vont pas dans son narratif.

      Elle met de côté toutes les lectures matérialistes de la situation et sort clairement de son champ de compétence sur certains points, tout en ne donnant que très peu de sources et de points de référence pour étayer ses propos.

      Genre elle critique la pharmacovigilance et les EI mais elle ne donne jamais aucune source ni aucune information sur les outils, méthodes et acteurs qui travaillent ces sujets. Pareil quand elle dit découvrir les critiques des vaccination. Il y a de quoi faire avec les travaux historique sur la #santé_publique et la vaccination. A t elle interrogé des spécialiste de ces sujets, notamment les spécialistes qui ne vont pas que dans le sens de son propos. Elle semble manquer cruellement de référence historique sur le sujet alors qu’elle s’en saisit et qu’elle a une aura d’#intellectuelle_de_gauche, donc plein de monde lui accorde une confiance et trouve qu’elle est très pertinente sur certains sujets. Mais sur le traitement des points techniques elle me semble plutôt à la ramasse et ce qui ne va pas dans son sens est renvoyé à la doxa gouvernementale ou technoscientiste liberale, sans apparemment regarder les contenus eux même. Et Desbiolles c’est pareil. Alla je connais moins et je l’ai entendu dire qq trucs pertinents (sur les profils des non vaccines par exemple) mais le fait qu’il cite Desbiolles devant l’opecst, alors que celle ci racontait des trucs bien limites sur les masques et les enfants, ça me met des warnings.

      Je rajouterai 2 points : 1) il y a des sujets super intéressants à traiter de trouver comment on construit une position collective sur des questions de santé publique, ni individualiste ni subissant l’autorité de l’état. Genre comment penser une réflexions sur les vaccinations (en général, pas spécifiquement covid) dans une perspective émancipatrice et libertaire, comment on fait collectif, comment on mutualise des risques, comment on se donne des contraintes individuelles pour soutenir celles et ceux qui en ont plus besoin.

      Stiegler ne fait que critiquer l’autoritarisme d’état, parle de démocratie, mais ne propose aucune piste concrète ni axe de réflexion pour développer cela. D’autres personnes le font et développent cela, et c’est des sujets non triviaux sur lesquels il est important de délibérer.

      2) Un autre point c’est son discours, comme ceux d’autres intellectuels, est surtout axé sur la partie « choix libre » de la phrase « choix libre et éclairé », et n’évoquent pas vraiment la manière dont on construit collectivement la partie « éclairé »

      Il y a des sujets super importants à traiter sur le rapport aux paroles d’expert, de la place des scientifiques dans un débat public, de la dialectique entre connaissance scientifique et choix politiques et éthiques, bref plein d’enjeux d’éducation populaire

      Ah et aussi dernier point que j’ai déjà évoqué par le passé : l’axe « liberté » sur les questions de vaccination, c’est un argument central des discours antivaccinaux, qui axent sur le fait que les individus peuvent choisir librement etc. C’est assez documenté et c’est par exemple un registre argumentaire historique de la Ligue Nationale Pour la Liberté de Vaccination (LNPLV), qui défend le rapport au choix, défendant les personnes qui ont refusé les vaccinations obligatoires. Mais sous couvert de nuance et de démocratie, ce sont des positions antivaccinales assez claires qui sont défendues. Ce truc de la nuance et de la liberté, tu la retrouves par exemple également chez les anthroposophes (j’en parlais récemment dans un thread).

      j’ai enfin compris pourquoi on dit intellectuel de gauche : c’est pour indiquer avec quel pied leur marcher dessus.

  • Radio : Barbara Stiegler, L’idéologie du libéralisme autoritaire, 2020

    #Barbara_Stiegler, professeure de philosophie politique à l’université Bordeaux-Montaigne, analyse comment les cabinets de conseil comme McKinsey ou la BVA Nudge Unit, se basant sur les sciences comportementales ont inspiré la gestion de l’épidémie de Covid-19 ces dernières années. Et plus généralement comment l’idéologie des #biais_cognitifs et des « #nudges » constituent des éléments pseudo-scientifiques servant à justifier la forme autoritaire que prend le #libéralisme aujourd’hui.

    https://sniadecki.wordpress.com/2022/07/28/rmu-stiegler

  • Souriez, vous êtes manipulés  !
    La manipulation et l’ingénierie sociale sont des sujets étudiés depuis des décennies et méritent d’être connus, afin de s’en préserver et rester l’esprit libre.
    Colette Perret présente deux techniques de manipulation comportementale permettant d’orienter les choix des sujets.
    https://www.economiedistributive.fr/Souriez-vous-etes-manipules
    #Fenêtre_d'Overton #manipulation #ingénierie_sociale #nudge

  • Ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?

    « Des députés britanniques ouvrent une enquête contre l’unité #nudge du gouvernement accusé par des psychologues d’avoir utilisé des tactiques alarmistes consistant à "déployer la peur, la honte et la recherche de boucs émissaires" pour justifier et faire respecter les restrictions. »

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-10454515/Psychologists-slam-Governments-nudge-unit-use-grossly-unethical-scare-t


    https://twitter.com/AnonymeCitoyen/status/1487365205231554562

  • L’Etat doit-il nous manipuler pour notre bien (commun) ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/l-etat-doit-il-nous-manipuler-pour-notre-bien-commun

    Les politiques publiques peuvent-elles s’adapter à notre nature humaine ? Doivent-elles nous manipuler pour le faire ? La chercheuse en sciences cognitives Coralie Chevallier et l’économiste Mathieu Perona explorent ces questions dans leur livre "Homo Sapiens dans la cité" (Puf).

    Un paquet de cigarettes dont le prix augmente de 10% en 2020 pour décourager le tabagisme.• Crédits : SOPA Images - Getty
    Bien que l’économie ait mis en avant un #Homo_œconomicus rationnel, l’humain est finalement partiellement irrationnel, mais selon des mécanismes cognitifs connus et donc prévisibles nommés biais comportementaux [ ben voyons...ndc] . Dans leur livre Homo Sapiens dans la cité : comment adapter l’action publique à la psychologie humaine, Coralie Chevallier, chercheuse en sciences cognitives et comportementales à l’ENS-PSL et l’Inserm, et Mathieu Perona, directeur exécutif de l’Observatoire du bien-être du Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP), étudient comment l’évolution a conditionné nos comportements ainsi que le potentiel de ces biais comportementaux.

    Ces mécanismes cognitifs – qui ont trait à la #coopération, à la réputation, à la procrastination et à une série de plus petits réflexes cognitifs – peuvent être des freins à certains comportements des individus, mais ils constituent aussi des leviers d’action qui peuvent être utilisés pour influencer ces mêmes comportements. Comme l’explique Coralie Chevallier à titre d’exemple, "le poids de la complexité administrative est sous-estimé dans l’efficacité de l’action publique or c’est un levier efficace pour améliorer l’accès aux droits financiers." Autre exemple, en Inde, l’économiste Esther Duflo a constaté que le fait de donner un sac de lentilles en échange de chaque injection suffisait à faire augmenter le taux de #vaccination.

    Dans les mains des acteurs publics, ces biais cognitifs particuliers à la nature humaine peuvent être des moyens de manipuler les individus pour leur bien et pour le bien commun. Ces pratiques sont particulièrement utiles dans le domaine de la #santé_publique (tabagisme, vaccination, alcoolisme, don de sang, etc...), de l’éducation et de l’environnement. Par rapport à la vaccination, Coralie Chevallier précise que parmi les outils comportementaux testés, deux fonctionnent : "le premier c’est la simplification du parcours usager, de la prise de rendez-vous à l’inscription automatique pour un deuxième rendez-vous, et le deuxième c’est convaincre. Ceux qui hésite ont des raisons d’hésiter et il faut prendre le temps de la pédagogie." Les messages et images de prévention des effets à long terme du tabagisme ajouté sur les paquets de cigarettes sont un exemple de politique publique ayant recours aux outils comportementaux. Mathieu Perona précise que "ce que fournissent les #sciences_cognitives, c’est un cadre pour mieux repérer l’utilisation des raccourcis de l’esprit humain. Avec, on peut se demander : est-ce que cette utilisation est légitime ou pas ? Est-ce qu’elle sert mon propre intérêt ou pas ?".

    En effet, dans les mains des mauvais acteurs, ces biais peuvent-ils devenir des formes de manipulation ou de paternalisme et avoir des conséquences néfastes sur les individus ? Coralie Chevallier et Mathieu Perona détaillent aussi qu’à partir du moment où les outils comportementaux sont utilisés intentionnellement à l’encontre de l’intérêt des individus, cela cesse d’être #éthique. Les acteurs publics ont ainsi une responsabilité supplémentaire à l’égard des citoyens : réguler les utilisations des biais comportementaux même si "quand on règlemente, on essaye aussi d’influencer le comportement des citoyens dans une certaine direction," rappelle Coralie Chevallier. Comme exemple, Mathieu Perona cite les périodes dites de friction, en particulier la période d’attente obligatoire après l’achat d’une arme à feu instaurée aux Etats-Unis qui empêche les achats impulsifs. Cela a permis une réduction du nombre d’incidents à l’arme à feu.

    Dilemme du capitalisme. Le #capitalisme du « bien commun » cherche sa voie. Le brouet idéologique de l’homo œconomicus surcode l’agir humain, le mutile. Et si la coopération (le #transindividuel) précède sa mise en coupe réglée pour le profit comment fait-on si on la détruit et on l’empêche ?
    #nudge (la face « noble » : l’exemple du signal piéton) #intelligence_sociale (une drôle de version) #cognitivisme #économie

  • proverbe populaire
    https://seenthis.net/messages/942130#message942149

    Macron ... se les sort du cul en conseil de secret-défense.

    #merci @arno pour cette expression qui, à mon avis, décrit précisément la methode de prise de décision gouvernementale dans les sociétés occidentales du moment. On aimerairait que ceci donne des résultats pour le moins originels, mais généralement c’est plutôt une vague d’excréments qui s’écoule sur nous vies.


    Malheureusement nos gouvernements ne comptent pas dans leurs rangs ce type de spécialiste (Dukatenscheißer).

    source : https://de.m.wikipedia.org/wiki/Datei:Dukatenschei%C3%9Fer_Hotel_Kaiserworth_Goslar.jpg

    #wtf #nudge #Goslar

  • Résilience partout, résistance nulle part
    Jusqu’où aller dans la mise en œuvre de nouvelles contraintes, et comment y aller ? Comment faire pour qu’elles apparaissent justifiées, voire bénéfiques, pour s’assurer de leur acceptabilité sociale ? Le recours aux sciences cognitives permet d’armer dans ce but les politiques publiques et de contribuer à un modelage de nos comportements ; ce qu’illustre la valorisation de la « résilience ».
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/05/PIEILLER/63082

    ci, la résilience a la saveur d’une crépinette de pied de cochon. » Moins d’une semaine après les attentats du 13 novembre 2015, c’est ce qu’on pouvait lire dans un article du Monde vantant un restaurant. On peut supposer que la crépinette était d’autant plus forte en embrayeuse de résilience que ledit restaurant était situé dans l’un des arrondissements où avaient eu lieu les fusillades. C’était hardi, mais précurseur. Cinq ans plus tard, le mot est mis, si l’on ose dire, à toutes les sauces. Les institutions internationales, le monde de la finance, du management, de la santé publique, les économistes, les urbanistes, les climatologues : tous y recourent. Les politiques en raffolent. M. Joseph Biden a évoqué dans son discours d’investiture, le 20 janvier dernier, la « résilience » de la Constitution américaine. M. Emmanuel Macron le décline sans craindre de se répéter. S’il évoque, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, les « scénarios de résilience » (France Info, 19 février 2021), il sait aussi se montrer plus inventif. Ainsi, pour le cinquantième anniversaire de la mort du général de Gaulle, le 9 novembre 2020, il salue son « esprit de résilience ». Il baptise la mobilisation de l’armée en mars 2020 opération « Résilience ». Au Forum économique mondial de Davos, le 26 janvier dernier, il se déclare « pour un capitalisme résilient ». Un récent projet de loi s’intitule « Climat et résilience ». Les ministres partagent le lexique du président, et Mme Roselyne Bachelot évoque avec entrain, sur fond de suspense durable, un « modèle résilient de fonctionnement des lieux culturels » (Twitter, 23 décembre 2020).

    Manifestement, être résilient, c’est bien.

    C’est peut-être même le bien.

    Certes, on s’en est longtemps passé. Par exemple, si on se souvient bien, le général de Gaulle donnait plus dans la résistance que dans la résilience. Mais il est clair, quel que soit par ailleurs le flou qui l’entoure, qu’elle est toute vibrante d’une « positivité » particulière. On fait remonter sa popularisation en France aux travaux du psychiatre Boris Cyrulnik, autrefois membre de la commission Attali sur les freins à la croissance et devenu « le psy préféré des Français » — ses livres figurent, depuis le début des années 2000, parmi les meilleures ventes du secteur du développement personnel (1). Cyrulnik définit la résilience comme la « capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comporte normalement le risque grave d’une issue négative (2) ». Positivons ! Tout un lexique a fleuri en relation avec cette merveilleuse capacité : face aux « accidents de la vie », on peut « se reconstruire », « rebondir », voire « se réinventer ». La souffrance peut vous faire du profit, en une version psychologique de la destruction créatrice…
    Chocs intimes et crises sociales

    On voit assez vite l’intérêt de mettre en avant cette émouvante notion. D’abord, elle a le charme de pouvoir s’appliquer de façon équivoque à l’individu et au collectif, comme si étaient superposables les chocs intimes et les crises sociales. Et puis, c’est quand même autre chose que le courage, la chance, l’entraide, la lutte, tous éléments qui permettent de fait de « s’en sortir », mais qui, franchement moins « psy », n’ont pas ce beau mystère du processus mental qui vous sauve et vous recrée. Il s’agit là d’une opération très réussie de célébration de la magie de nos ressources, qui maquille « l’adaptation permanente du sujet au détriment de la remise en cause des conditions de sa souffrance », comme le formule Thierry Ribault dans un livre précis et emporté (3).

    Son extrême valorisation est bien sûr en accord avec l’air du temps, qui invite chacun à se considérer comme un capital à faire fructifier. Mais, de façon plus large, la promotion de la résilience comme modèle diffus de traversée profitable des épreuves, du résilient comme modeste héros qui a reconnu et transformé ses fragilités est une arme idéologique et politique idéale. Elle est de fait posée aujourd’hui et saluée comme la solution pour surmonter les temps difficiles. Ce que confirme l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), aujourd’hui intégré au ministère de l’intérieur, quand il propose en mars 2020 « la résilience comme axe de communication de crise ». Le contrat passé le 17 mars 2020 avec la BVA Nudge Unit (l’« unité coup de pouce » du groupe BVA), chargée de conseiller le gouvernement dans sa gestion de la pandémie, éclaire son rôle et le cadre dans lequel se situe la nouvelle « fabrique du consentement ». Car « coup de pouce » est le terme inoffensif qui désigne des techniques de suggestion indirecte chargées d’influencer, sans contrainte, les motivations et la prise de décision, de nous extraire en douceur de notre irrationalité spontanée, obstacle naturel à l’adoption de la « bonne pratique », en l’occurrence… de la résilience (4).

    En France, BVA Group, société d’études et de conseil, offre, selon son site, des expertises « pour comprendre les individus et leurs usages émergents, afin d’anticiper les grands mouvements », mais aussi « de la communication pour créer, émouvoir et convertir [sic] grâce au formidable pouvoir des idées, de l’imagination et de la créativité ». Le site de sa filiale BVA Nudge Unit précise avec moins de lyrisme : « Nous actionnons les “facteurs de changement” qui façonnent les comportements. »

    On sait que la perception et l’interprétation du monde se traduisent en informations électrochimiques au long d’un réseau de nerfs et de cellules nerveuses (neurones) qui font circuler des signaux ; pour résumer, les neurones « codent » l’information. Les neurosciences, qui décrivent et interrogent cette transmission, peuvent se spécialiser dans l’examen de ce qui est mis en jeu dans les comportements ou dans les capacités mentales. Quelle fonction remplit la sérotonine, l’« hormone du bonheur » ? Quel rôle joue la dopamine dans les addictions ? Quelles sont les zones de la réflexion dans le cerveau, que s’y passe-t-il quand elles sont activées ? Ces neurosciences, qu’on appelle alors « cognitives », cherchent ainsi à identifier ce qui produit du « rationnel » et de l’« irrationnel », à cerner la connexion entre le conscient et l’inconscient, et, en s’appuyant sur l’examen des dysfonctionnements, à définir le processus physiologique qui sépare le normal du pathologique.

    Elles portent donc sur des sujets majeurs, car elles contribuent à établir « scientifiquement » des normes de santé, psychiques ou comportementales, et peuvent être sollicitées pour corriger, améliorer ou transformer des « mécanismes » défaillants (5). Puisqu’on sait quels messagers chimiques interviennent par exemple dans les émotions, puisqu’on connaît la localisation cérébrale de l’attention, il serait regrettable de ne pas profiter de ces avancées étourdissantes pour aider les individus à surmonter leurs difficultés ou à optimiser leur potentiel. Il suffit pour cela d’une analyse fine des processus, d’une cartographie détaillée des connexions neuronales et du recâblage des mécanismes. C’est à quoi va contribuer l’examen des « biais cognitifs ».

    Dans les années 1970, les psychologues Daniel Kahneman (prix de la banque de Suède en mémoire d’Alfred Nobel, dit « Nobel d’économie », en 2002) et Amos Tversky avaient mis en lumière l’irrationalité de certains choix économiques (6). Ce qui conduit à la prise de décision erronée est un raccourci généralement inconscient dans le traitement de l’information, qui lui fait subir une distorsion. Ce « biais cognitif » a pour lui le charme de la rapidité (on ne se fatigue pas le cerveau) et de l’évidence (il rayonne de certitude). On en est aujourd’hui à un répertoire d’environ deux cents biais cognitifs. Nous nous en tiendrons à quelques exemples : le « biais de confirmation », lorsque nous préférons ce qui va dans le sens de nos croyances ; le « biais de cadrage », lorsque nous choisissons ce que la présentation du propos nous incite à choisir ; ou encore celui qui pousse à valoriser le court terme. Il ne semblerait pas vraiment nécessaire de s’attarder sur ces biais, qui ressemblent assez au poids des préjugés, de la rhétorique, du tempérament, etc., si les neurosciences ne les incorporaient à leur champ d’étude, dans la perspective d’agir sur eux.

    Selon elles, ces biais, dûment repérés dans toutes sortes de domaines, de la mémorisation aux relations sociales, présentent quelques caractéristiques remarquables. Contrairement à l’erreur, qui est aléatoire, ils seraient systématiques ; ils opéreraient chez tous les individus ; et ils seraient immémoriaux : durant la préhistoire, leur fonction était « de permettre à notre cerveau d’économiser du temps et de l’énergie (7) ». Mais, autrefois utiles, ils faussent aujourd’hui « nos décisions quotidiennes (8) ». Ces faiblesses universelles produisent un état émotionnel et orientent notre pensée. Or le fonctionnement du biais, à l’instar de celui de toute opération mentale, peut être modulé grâce à l’intervention de messages autres : pour que la décision soit moins émotionnelle, plus pertinente, changeons les connexions.

    C’est là le rôle des nudges. On connaît l’histoire de la mouche cible dessinée au fond des urinoirs à Amsterdam, qui a effectivement permis une forte diminution des frais de nettoyage. L’anecdote est célèbre ; le sont un peu moins les multiples Nudge Units qui ont été mises en place pour guider certaines actions politiques : au Royaume-Uni, en 2010, dans le gouvernement de M. David Cameron ; en 2013, aux États-Unis, auprès de M. Barack Obama… En France, comme le résume M. Ismaël Emelien, qui a fait recruter la filiale de BVA lorsqu’il était conseiller de M. Macron, l’objectif n’est pas si loin de la mouche cible : « On fait juste en sorte que la personne regarde dans la bonne direction. C’est complètement indissociable de l’intérêt général (9). » C’est très gentil. C’est toujours très gentil quand on pense pour nous, qui pensons mal. Concrètement, la Nudge Unit gouvernementale entreprend de « construire le bien-être et la résilience à long terme », car cette dernière ne saurait être une grâce personnelle, un don inexplicable, non : elle se « construit ».

    Qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit pas ici de la simple virtuosité de communicants surdoués. M. Éric Singler, responsable de la BVA Nudge Unit, le souligne : « Informer et convaincre, à partir d’éléments rationnels, un individu qui ne l’est pas n’est pas pertinent pour qu’il change son comportement (10). » Et il insiste : « Le Nudge implique un changement comportemental, pas seulement un changement d’image. Son enjeu n’est pas de créer une motivation, mais bien de faire basculer les gens de l’intention à l’action. L’intention se crée par la pédagogie et la communication. L’action se crée, elle, par la bascule comportementale (11). » Vive la mouche. Autrement dit, l’objectif, pour reprendre les mots de la philosophe Barbara Stiegler, est un « modelage infra-conscient de nos comportements (12) ».

    La Nudge Unit est discrète sur ses actions, ce qui se comprend. Néanmoins, il est clair que construire la résilience, et donc recâbler les connexions pour induire à accepter ce qui est censé contribuer à la résilience générale, passe évidemment par la culpabilisation, intériorisée, du « déviant » et par la gratification, intériorisée, de la « bonne pratique », porteuse d’un avenir radieux. Toutes émotions qui, une fois les neurones enfin codés correctement, modifient vertueusement les comportements et permettent d’accueillir les contraintes nécessaires à l’amélioration de l’état personnel comme de la situation collective. Les sciences cognitives « arment » ainsi, pour reprendre un terme cher à M. Singler, les politiques publiques, en rendant acceptables de nouvelles normes sociales, qui apparaissent alors morales, altruistes, bénéfiques pour tous.
    Disparition du mauvais esprit

    Évidemment, il y a de quoi s’assombrir. On peut s’effarer de la « scientisation » d’une entreprise politique de… mise aux normes. On peut être horrifié par la manipulation idéologique, le cynisme de l’éloge secret de l’adaptation, où disparaîtraient les mauvaises émotions et le mauvais esprit qui conduisent à l’insoumission. Mais on peut aussi remarquer avec un certain plaisir que la volonté de transformer chacun en soutien de la résilience a dû s’assortir de moyens de coercition aussi archaïques que les contraventions, et que l’« opinion publique » n’est pas entièrement convaincue de la puissance de réinvention censée naître des crises et des états d’urgence…

    Evelyne Pieiller

    #resilience #nodge

    Le Nodge me fait pensé au titre du livre de Chapoutot "Libre d’obeir"
    https://www.lecteurs.com/livre/libres-dobeir-le-management-du-nazisme-a-aujourdhui/5333110

  • Ces petits faits anecdotiques qui écrivent l’histoire d’un effondrement des institutions soit disant démocratiques :

    Les cinémas ne savent plus à quel passe se vouer
    https://www.telerama.fr/cinema/les-cinemas-ne-savent-plus-a-quelle-passe-se-vouer-6931905.php

    Depuis ce mercredi matin, il faut présenter un passe sanitaire si on veut aller au cinéma, au théâtre ou dans un musée, mais on peut tomber le masque… du moins si la capacité d’accueil de la salle ou du lieu d’exposition concerné dépasse les 50 personnes. Dans le cas contraire, le passe sanitaire n’est pas demandé, mais le masque, lui, est obligatoire. Tout le monde suit ?

    #pandémie #covid_19 #cinéma #culture #pass_sanitaire

    • Pass sanitaire : les cinémas et théâtres ne pourront pas abaisser leur jauge à 50 | Le HuffPost
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/les-cinemas-et-theatres-ne-pourront-pas-abaisser-leur-jauge-pour-evit

      Face aux contournements annoncés par certains lieux de culture, la Direction générale de la santé (DGS) a précisé le seuil d’application du pass sanitaire.

      Pas un mot sur l’obligation ou non du port du masque. Juste la concentration sur le pass.
      Et donc, au-delà de forcer le pass, la DGS impose l’absence de port du masque.

    • J’avais encore pas compris les consignes et je suis encore plus perdue. Est-ce que le pass sanitaire c’est uniquement appliqué pour le lieux de moins de 50 personnes sauf les resto et bars ? Ou c’est l’inverse, il faut un passe pour le lieux de plus de 50 personnes sauf les resto et les bars et l’assemblée nationale et les commissariat et les centres commerciaux de plus de 50.000 personnes ?

    • le passe sanitaire est radicalement liberticide et inapplicable mais il propose une incitation à la vaccination comme on les aime : pouvoir se démasquer en lieux clos
      @gforestier
      https://twitter.com/gforestier/status/1417593740806561792

      Premier ciné depuis 18 mois, merci @AAstierOff pour #KaamelottPremierVolet qui a ravi le fan de votre oeuvre que je suis. Par contre gardez bien vos #masques au ciné, CO2 à 2227 en fin de séance Pour rappel il faut viser ~700/800 max #COVIDisAirborne

      à 10 des vaccinés covidés ; avec des PCR- qui sont des faux négatifs en période d’incubation et donc de très haute contagiosité, ça prolifère et ça tue. mais en presse, à l’AN, rien de précis sur l’incohérence radicale de cette disposition.

      pas plus que n’est signalé le fait que la courbe des hospits suit bien dès maintenant celle de la prévalence

      dans notre nuit, en attendant une éclaircie, on partage le rêve de voir le sars-cov2 devenir bénin au fil des mutations. le présent a disparu dans le présentisme de l’économie et des loisirs. chaque jour apporte sont lot d’infos sidérantes. sacré malaise.

    • Moi non plus, j’y comprends plus rien. Face aux #bullshit gouvernemental, j’ai décidé de faire la grève des « loisirs » et de boycotter tous les lieux où sera exigé le pass sanitaire. Pas de temps à perdre avec leurs salades.

      NB : je suis vacciné (deux doses Pfizer depuis le 11/06) mais je ne serai en aucun cas complice de toute cette merde. En outre, je n’avais pas abandonné le masque sauf à l’extérieur quand la distanciation est possible et aussi avec des proches mais là,au vu de la cadence de contamination qui s’accélère, je me rends compte que je prends des risques.

      Leurs usines à gaz qu’ils veulent faire passer pour « la loi » sont tellement #ingérables qu’ils sont en train de s’auto-hacker et leurs doctrines capital-friendly avec eux.
      En fait, ils sont tellement mauvais, nos « premiers de cordée », qu’ils sont en train de tresser la corde qui risque de les pendre... politiquement, cela s’entend :-)) Enfin, je rigole, mais y a pas vraiment de quoi.

    • À nouveau, la seule logique explicative est celle de la lubie macroniste pour le nudge :
      https://seenthis.net/messages/923043#message923200

      Pas d’obligation formelle, parce que c’est has been (et ça ferait du régalien en plus pour un État qui a décidé que l’État ne devait plus avoir, dans le genre régalien, que le rôle de décider comment les femmes musulmanes s’habillent). À la place, des méthodes de comm’ foireuses pour juste « inciter » les gens à se vacciner.

      Donc comme incitation, après une heure de brainstorming de markéteux facturée 50 000 euros, c’était soit offrir des sucettes à l’entrée des centres commerciaux aux gens vaccinés, soit les autoriser à enlever le masque au cinéma. Mais les sucettes dans les centres commerciaux, les petits commerces allaient encore gueuler à la concurrence déloyale, alors…

    • Merci pour ces précisions.
      Les hôpitaux vont devoir aussi payé du personnel pour vérifié ce pass, et là je me demande où vont pouvoir se faire soigner les malades qui n’ont pas de pass si il faut un pass pour entrer à l’hôpital publique ?

    • il me semble que ça va au-delà, et autrement. le nudge il semble que ce soit de la manip du désir, le comportementalisme y est plus subtil, un conditionnement sans décharges d’électricité ou susucre https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_du_nudge, bien que par construction les disciples trahissent le plus souvent leurs maîtres en appauvrissant et rigidifiant la doctrine.
      ces militants de l’économie n’ont trouvé aucune autre matière de mettre en place un apprentissage expérimenté que de nous traiter comme des bipèdes parlants de laboratoire à l’échelle de la population entière.
      dans peu de temps, l’efficacité du vaccin va enfin être démontrée en grand avec les hospitalisations, réas, décès en hausse et on exhibera de lourdes données françaises à l’appui (la part infime des vaccinés dans le circuit hospitalier et même leur nombre). à ce moment, cobayes pensant que nous sommes, il sera clair qu’il fallait être macronistes, suivre les premiers de cordée, imiter bourgeois du XVIe et bien diplômés (cf carte des taux de vaccination IDF), et pas des paumés de la loose. ça se fait alors que le droit de se faire vacciner a été contingenté, que la possibilité de l’être n’est toujours pas assurée, qu’il n’y a pas de politique d’"aller vers" à destination des plus distants que locales, minoritaires, pas encouragées.
      comme avec les masques, les tests, la politique vaccinale habille une pénurie qui n’est pas importante. Tant que les premiers restent les premiers, on peut bien aller à Lourdes et faire mine de prier. Les autres auront mérité leur sort car c’est pécher que de ne pas obéir, pécher que de ne pas savoir « réussir ».

      Vivre, vivre bien. Non. Mieux vaut fabriquer ce qu’il faut d’enfer sur terre. C’est la guerre avait-il dit.

    • La DGS confirme que les salles de cinéma peuvent adopter une jauge de 49 personnes
      https://www.bfmtv.com/people/cinema/la-dgs-confirme-que-les-salles-de-cinema-peuvent-adopter-une-jauge-de-49-pers

      Le ministère de la Santé rappelle jeudi que le pass sanitaire s’applique dans une salle de cinéma « à partir du moment où cette salle contient 50 places et plus, même si seulement dix sièges sont occupés lors d’une séance ». Les dix spectateurs doivent avoir présenté un pass sanitaire valide, souligne-t-il.
      Sur le même sujet

      Mais si le cinéma met en vente moins de 50 billets pour une séance - et prévoit donc d’accueillir moins de 50 spectateurs -, le pass sanitaire n’est plus nécessaire, précise le ministère.

      Tralalalalalala... le délire continue.

      Je rigole. Sur Twitter, ça tire dans tous les sens. Et dans mon fil, ça tire à boulet rouge sur LFI dès que possible. Hier, c’était parce qu’à cause de LFI qui a fait le nécessaire pour limiter la durée de rétention de certaines données de santé, parait-il (SIDEP), les covidés ne pourront pas faire valoir qu’ils l’ont été pour ne se faire vacciner qu’une seule fois au delà de 3 mois de délai depuis leur détection. Et donc, les LFI, ils sont contre tout, qu’il se dit, et que vraiment, ils sont trop nuls.
      Le chaos. Plus de principe directeur. Tout le monde est contre tout le monde. Tout peut être contredit dans l’instant suivant, plus aucun principe n’a d’importance.
      Et le pass sanitaire est donc incompréhensible pour la plupart.
      Autour de nous, ça durcit les positions. Les « qui hésitaient » n’hésitent plus à passer du côté des « qui ne veulent pas ». La piscine du coin est parfaitement vide désormais. Et les inscriptions aux activités de la rentrée sont au point mort.
      Le chaos, donc. Au lieu de « la liberté retrouvée » en terrasse d’un café...
      Assurément, ça va se tasser. Mais bon. Quelle galère dans l’immédiat.

    • Je ne sais pas trop ce qui se dit sur Twitter à propos de LFI, vu que, malgré le fait que j’ai de nombreux comptes LFI dans mes abonnés (suiveurs et suivis), je ne lis pas trop les propos polémiques. Juste vu les interventions de JLM et de Mathilde Panot à l’AN hier. Et leurs propos tenaient plutôt la route concernant la description du merdier engendré par le pass sanitaire et des mesures à géométries variables prises comme s’il fallait se rattraper aux branches après la nième bouffée délirante d’autoritarisme du chef de l’état. C’est le fait du prince et tu as tous les autres qui rament pour remonter le courant de la cote de popularité de la macronie. Nous en sommes là et c’est affolant de voir tous ces amateurs en rajouter dans l’idiocratie trumpienne. Je sais pas toi, mais j’ai l’impression, vu le niveau de déni et d’aveuglement rapport aux délires du Maître, qu’on a affaire à une secte.

    • A propos de LFI qui se fait tirer dessus, ce sont en général des propos plus ou moins sortis de leur contexte, avec un refus plus ou moins empreint de mauvaise foi de la complexité inhérente aux sujets débattus. Ils te mettent une citation, et t’expliquent que chez LFI, ils sont antivaxxx et que chez LFI, ils rendent la gestion de la crise encore plus complexe, parfois sans hésiter à les mettre dans le même sac que Raoult ou Fouché. Il y a pas mal de mauvaise foi à ce sujet. Mais je le vois aussi comme une forme de succès, ou de conséquence, du chaos engendré par le présipotent et ses sbires.

    • C’est la technique du clivage que Sarko faisait fonctionner à plein. Pendant qu’on discute/dispute de ce pass infaisable et qu’on durcit les position autour de ca, on se concentre pas sur la casse des retraite, l’application de la réforme du chaumage, la destruction de l’éducation nationale...
      Cliver ca veux dire briser en morceaux impossibles à réparer, scinder, séparer, et le pass sanitaire c’est parfait pour semer la discord dans toutes les couches de la société.

      Par exemple leur ministre de la maltraitance des enfants et des enseignant·es alias Blanquer, clive sur l’épidémie de « woke » cette semaine et va crée un « laboratoire idéologique » car la santé c’est surfait et on a pas plus important et urgent que les laboratoires anti-woke à organisé en ce moment ;

      Après l’« islamo-gauchisme », vous prendrez bien un peu de « wokisme »

      Jean-Michel Blanquer annonce la création d’un « laboratoire républicain » pour lutter l’idéologie « woke » et la « cancel culture ».

      https://www.liberation.fr/idees-et-debats/apres-lislamo-gauchisme-vous-prendrez-bien-un-peu-de-wokisme-20210722_VYP

      C’est quand qu’il est poursuivit pour haute trahison et mise en danger de la vie d’autrui ainsi qu’appel à la haine et à la discrimination celui là ?

    • Je reste sans voix ... C’est pas comme si y avait pas un protocole sanitaire à établir pour dans un gros mois ... Mais c’est juste qu’il doit se dire que ce genre de taf n’est pas assez « noble » pour lui qui se flatte d’être comparé à « la jambe gauche de Macron ».

      Pour compléter Libé (sous #paywall) :

      En pleine relance de la crise sanitaire et après une année scolaire catastrophique Jean Michel Blanquer lance une nouvelle offensive réactionnaire en annonçant la création d’un « laboratoire républicain » réunissant un panel de personnalités réactionnaires pour lutter contre le "wokisme" et l’ensemble des études portant sur le racisme, le colonialisme ou encore le sexisme.

      https://www.revolutionpermanente.fr/Le-laboratoire-republicain-la-nouvelle-offensive-reactionnaire-

    • On m’a fait suivre qu’on aura besoin de pass pour allé voté mais ici on me dit que non

      Pass sanitaire : Non, les bureaux de vote ne sont pas concernés

      FAKE OFF Le rejet d’un amendement visant à exclure « les lieux d’exercice de la démocratie » du champ d’action du pass sanitaire a semé un vent de panique (infodée) sur les réseaux sociaux

      https://www.20minutes.fr/societe/3089703-20210723-pass-sanitaire-non-bureaux-vote-concernes

      Illes sont culotté sur 20minutes de dire que la panique est infondée, comme si les amendements étaient là pour faire chier sans raison.

      –—

      On parle aussi des licenciements pour non vaccination j’ai pas encore lu mais j’ai trouvé ce lien qui semble faire le point
      https://www.ladepeche.fr/2021/07/23/covid-19-ces-professions-qui-pourraient-licencier-leurs-employes-sils-ne-s

    • Oui, après si tu lis le seul exemple complet de notule (4 pages) sur la préparation au reconfinement, fourni dans l’article, tu te rends compte que c’est pas non plus de la manipulation super-élaborée, à base de concepts super-disruptifs qui te manipuleraient au niveau des fonctions cachées de ton subconscient qu’on te cache… c’est un putain de marketing à deux balles, chié par une équipe de pubards qui ont vaguement brainstormé deux heures en se faisant des lignes de coke pour se kickstarter au niveau de la créativité coco.

      Je dois avouer que j’ai un peu de mal à percevoir l’aspect innovant et nouveau dans ce document qui numérote 1, 2, 2, 3, 4, et s’autorise pour 5000 euros à titrer un paragraphe « Imager un wording… ».

      L’autre aspect (assez classique dans les médias), c’est de développer longuement l’aspect « soft power » d’une forme nouvelle de communication, et de ne jamais aborder les aspects « hard power » qui les accompagne : le masque si tu le portes pas, c’est 135 euros, la bouteille de rosé à la plage c’est 405 euros, la réforme de l’assurance chômage c’est à coup de LBD dans la gueule, et la déclaration des impôts c’est obligatoire et si tu fais pas dans les temps et dans les règles y’a toujours moyen de te coller des pénalités qui font rêver. Alors à côté de ça, l’impact d’imag[in]er un wording disruptif, je demande un peu à voir.

  • « Avoir un comportement à changer, c’est un luxe de la classe moyenne blanche ». https://www.liberation.fr/idees-et-debats/opinions/dans-nos-comportements-bah-ouais-20210331_7SMCRSHWYVGPLKU7HFEZ5PDJAY

    « L’épidémie dépendra de nos comportements » : voilà un constat raisonnable et banal. On le retrouve en version autoritaire ou bienveillante chez Boris Johnson, le préfet Lallement et mille autres experts et commentateurs. Il y a pourtant quelque chose qui cloche dans ce cliché, quelque chose de bête et de tragique, auquel il faudrait pouvoir répondre sans passer par un autre poncif, celui des fins limiers de la critique du néolibéralisme : « Vous, les politiciens, individualisez les responsabilités pour échapper aux vôtres. » Alors que nous avons enfin en France un message de santé publique potable (« dehors en citoyen, chez moi avec les miens »), la question mérite mieux : d’où vient cette évidence, selon laquelle la lutte contre une épidémie passe par les « comportements individuels » ? Et qu’est-ce que cette « brique » de bon sens, comme aurait dit Roland Barthes, nous empêche de comprendre ?

    La vision comportementale de la santé publique naît au début du XXe siècle, quand la Fondation Rockfeller invente aux Etats-Unis une forme d’évangélisme sanitaire, avec conférences itinérantes et visites à domicile, pour éduquer les pauvres, changer leurs comportements et vaincre les épidémies. Le modèle est exporté dans le monde entier. En France (pays arriéré en santé publique comme chacun sait), c’est la Rockfeller qui orchestre les débuts de la lutte contre la tuberculose en 1918, faisant de « l’éducation sanitaire » une affaire de slogans moralisateurs (« C’est un malin… il dort la fenêtre ouverte ») conçus par des professeurs de médecine bedonnants et paternalistes – Simone Veil modernisera tout cela dans les années 70 en important au ministère de la Santé les méthodes du marketing pour professionnaliser la conception et l’évaluation des campagnes.

    Le choc du sida, à partir des années 80, marque à la fois l’apogée et l’échec de ce modèle. L’idée que les comportements sexuels sont l’explication de l’épidémie et une cible prioritaire pour la contrôler semblent aller de soi. Une fois les attitudes des populations bien décrites, des campagnes d’éducation permettront d’informer les individus et de les débarrasser de leurs croyances erronées ; ils adopteront alors les bons comportements et adieu le virus. La baisse relative de la prévalence chez les gays dans les années 90 et l’adoption massive du préservatif confirment les attendus du modèle, tout comme, en négatif, l’explosion de l’épidémie en Afrique, que les experts perçoivent comme une terre de superstitions à éduquer de toute urgence (je vous épargne le florilège du racisme savant de l’époque).

    L’édifice théorico-politique se fissure pourtant dans les années 2000 : comment expliquer, non seulement que l’Afrique soit si touchée par l’épidémie (ce que le cliché sur l’insouciance sexuelle des Africains explique sans peine), mais surtout qu’elle le soit de manière si hétérogène ? En 2004, la première enquête épidémiologique à essayer d’y répondre sérieusement compare, à partir d’un échantillon aléatoire de 8 000 personnes, quatre villes du continent touchées très différemment par le VIH. Les conclusions font tomber tous les comportementalistes de leur chaise : la différence entre les villes très touchées (plus de 20 % de prévalence) et les autres ne s’expliquent ni par un moindre port du préservatif, ni par un plus grand nombre de partenaires sexuels, ni par aucun autre indicateur lié au « comportement sexuel », mais par des facteurs biologiques (co-infection avec l’herpès et circoncision masculine) et sociaux (liés notamment aux inégalités de genre). Ce qui ne veut pas dire que le préservatif ne sert à rien, mais plutôt que les comportements individuels n’ont qu’un effet marginal sur l’épidémie, et que cet effet est écrasé par des variables liées à l’environnement social et politique. L’étude marque ainsi un tournant vers une compréhension « écologique » de l’épidémie et de la prévention.

    Il a été démontré depuis que l’épidémie de VIH chez les Africains-Américains aux Etats-Unis ou les migrants en France n’est pas liée à un déficit d’éducation ou à une indéracinable indiscipline, mais à la structure même des réseaux socio-sexuels, façonnés par la précarité, la ségrégation raciale et la criminalisation des populations. Avoir un comportement à changer, c’est un luxe de la classe moyenne blanche. La leçon est en fait très banale : depuis le XIXe siècle, la santé publique doit sa réussite aux égouts, aux normes d’aération, à la médecine de travail, aux congés maladie, à l’échange de seringues, au Subutex, aux antirétroviraux, beaucoup plus qu’au catéchisme comportementaliste. Il serait bon de s’en souvenir en temps de Covid-19 : les contraintes structurelles (travail, logement), les cofacteurs biologiques et les mutations du virus écrasent, dans toutes les études, l’effet du respect des gestes barrières. C’est là le tragique : l’épidémie ne dépend pas de nos comportements, ou si peu.

    #comportement #nudge

    • Discuté/critiqué par Pr. Logos
      https://twitter.com/Pr_Logos/status/1378258027409768451

      Un article à lire, fort intéressant, qui serait convaincant s’il n’avait cette brillance et cette manière d’affirmer qui suscitent la méfiance, surtout quand la conclusion est fausse : « l’épidémie ne dépend pas de nos comportements ou si peu ».

      C’est l’archétype de l’article malin par un auteur malin, qui met en valeur des choses finalement simples et bien connues, mais peu vulgarisées, mais finit par dire des sottises aussi énormes que ce qu’il prétend corriger.

      L’article a ceci d’irritant qu’il ne se fonde sur aucun travail de terrain : le type ne se confronte manifestement pas à la question concrète, technicisée, de la sécurisation sanitaire et de l’endiguement épidémique.
      Il lui manque ceci : la responsabilité que confère le faire.

      L’article construit un épouvantail initial : le comportementalisme ne serait que le visage de l’individualisme moralisateur… Puis, dans une dialectique de copie khâgno-BCPST, on dévoile ce secret de polichinelle : il existe des facteurs environnementaux.

      Synthèse : et si le comportement était un fait social et environnemental ?

      Il en va du lecteur des Inrocks comme de celui de Libé : quinqua, il ou elle aime se sentir jeune et connaître Aya Nakamura, plutôt que de voir citer Hegel ou les tenants de l’#interactionnisme_social .

      On serait quelque part entre les deux ?

  • On a retrouvé le Français qui était pour le retour de l’auto attestation de sortie ! :))


    #Eric_Singler est Directeur General de BVA en charge de la BVA Nudge Unit qu’il a crée en 2013. Egalement passionné par la Behavioral Economics, il est à l’initiative de la création de #NudgeFrance et publie un livre sur le sujet en mai prochain [2015] (Nudge #MarketingComment changer efficacement les comportements ).

    Séminaire :

    L’économie comportementale et son application pratique, le “Nudge” ont marqué l’actualité académique et politique de ces 15 dernières années : L’économie comportementale est récompensée pour son approche révolutionnaire qui permet de comprendre l’irrationalité des décisions individuelles : “prix Nobel d’économie” (prix de la Banque de Suède) pour Daniel Kahneman en 2002 et Richard Thaler en 2017. La mise en pratique des enseignements de l’économie comportementale dans des campagnes électorales a révolutionné l’approche du vote et de l’engagement citoyen : Barack Obama en 2008, David Cameron en 2010, Donald Trump en 2016, Emmanuel Macron en 2017. Ajoutons que de nombreux gouvernements (UK, USA, Singapour, etc) se sont dotés d’une unité dédiée aux sciences comportementales pour l’optimisation des politiques publiques. Dans les entreprises, le poste de “Chief Behavioral Officer” s’installe dans les grands groupes les plus innovants. Le Nudge et les sciences du comportement interrogent notre part d’irrationalité et l’influence de nos biais cognitifs sur les milliers de décisions que nous prenons au quotidien sur nos perceptions et opinions. La méthode Nudge est aujourd’hui en pleine expansion dans tous les domaines publics comme privés. Elle entend apporter une boîte à outils supplémentaire, efficace et à moindre coût pour favoriser l’adoption de comportements bénéfiques à l’individu, la société et la planète. Elle trouve ainsi toute sa place dans notre quotidien et dans notre avenir. L’objectif de cet enseignement est de délivrer des connaissances pour maîtriser cette méthode au service de l’efficacité de l’action publique et de l’engagement politique .

    http://formation.sciences-po.fr/enseignement/2019/cspo/25f27
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/coronavirus-comment-les-sciences-comportementales-aident-les-politiques-a
    #neurosciences #sciences_comportementales

  • The NHS coronavirus app could track how long you spend outside | WIRED UK
    https://www.wired.co.uk/article/nhs-coronavirus-tracking-app

    The NHS is drawing up plans that could see it expand the remit of its coronavirus contact-tracing app to enforce social distancing by warning people if they spend too much time outside.

    The smartphone app, currently under development at the health service’s innovation unit NHSX, is expected to be released within weeks. Its main purpose has been reported as “contact-tracing”: it would keep tabs of users’ encounters with their contacts through Bluetooth, and then automatically notify those people if a user is infected with coronavirus.

    Internal documents seen by WIRED reveal that the people working on the project are exploring whether the app could be retooled with extra functions that could allow it to boost social distancing measures that have been in place since March 23.

    These distancing measures could be accomplished by using the app to notify users if they spend more than one hour out of their houses by nudging them to go back home, or to warn them if they are coming too close to other groups of people who have downloaded the app.

    WIRED understands that the decision to assess the potential addition of these features was taken following a meeting between health secretary Matt Hancock, the government’s chief scientific Adviser Patrick Vallance, and NHSX CEO Matthew Gould.

    At this stage, the inclusion of such features is still only hypothetical. NHSX is currently in the process of assessing all the possible ways the app might be harnessed to support social distancing; later this week the health secretary will draw upon that assessment to make a decision, and possibly start working out the legal and policy details of how such functionality could be implemented. The final call on a roll-out will have to involve several governmental organisations, most notably the Cabinet Office.

    The documents seen by WIRED suggest that, when the lockdown is relaxed, the app might also play a role in a system providing “immunity passports” to people who have contracted and recovered from the novel coronavirus.

    An NHS spokesperson said the suggestion that the app might include social distancing elements was “not true”. They did not offer any further comment.

    Rachel Coldicutt, a technology expert and ethicist who runs the technology consultancy Careful Industries – and the first signatory of an open letter calling on NHSX to follow “ethical best practices” in designing the app – says it unlikely that the plans to use the app to enforce social distancing will ultimately be adopted.

    “For that to happen in the UK, we would have to be quite in a very bad position indeed. I can’t imagine a Tory government announcing that,” Coldicutt says. She adds that, since downloading the NHS app will be voluntary, the lurch to a more nagging vibe might hinder adoption.

    “When you start layering in things that might be monitoring people’s whereabouts – especially with a voluntary app – the likelihood of people downloading it would be extremely low. People will leave their phones at home when they plan to stay out for longer than an hour,” she says.

    “On the other hand, there would be certain ways of framing [these features], if you want to make it more attractive. For instance, you could add a feature showing if nearby supermarkets are busy or not,” a concern which she says several people have been voicing in the past few weeks.

    Silkie Carlo, director of the pro-privacy campaign group Big Brother Watch, criticises the plan, saying that “a government-backed location tracking app risks the most insidious mission creep.”

    “If authorities use this crisis as an opportunity to extend surveillance, they will haemorrhage trust and undermine important public health measures.”

    News that the government – through NHSX – was planning the launch of a contact-tracing app first emerged last week, in a report by Sky News. The report revealed that the technical side of the development had been contracted out to US technology firm VMware, while the algorithm had been designed by the University of Oxford’s Nuffield Department of Medicine.

    #Coronavirus #Surveillance #Géolocalisation #Nudge

  • La théorie du Nudge (ou théorie du paternalisme libéral) est un concept des sciences du comportement, de la théorie politique et d’économie issu des pratiques de design industriel, qui fait valoir que des suggestions indirectes peuvent, sans forcer, influencer les motivations, les incitations et la prise de décision des groupes et des individus, au moins de manière aussi efficace sinon plus efficacement que l’instruction directe, la législation ou l’exécution.

    https://www.youtube.com/watch?v=E8Kaq1KLkr0


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_Nudge

    #nudge #paternalisme #libertarisme

  • Accros aux smartphones : six lanceurs d’alerte à écouter de toute urgence - Médias / Net - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/medias/accros-aux-smartphones-six-lanceurs-dalerte-a-ecouter-de-toute-urgence,n591

    “L’abus de smartphone rend-il idiot ?” est la question posée en “une” de “Télérama” cette semaine. Aux Etats-Unis, les lanceurs d’alerte issus de la Silicon Valley cherchent la meilleure façon de répondre à cette question. Et insistent sur le même message : face aux écrans, nous sommes tous vulnérables.

    En 2016, un ingénieur et designer de Google, Tristan Harris (31 ans à l’époque), décide de partager dans un serveur interne une longue note exprimant ses doutes à propos du travail mené par l’équipe qu’il dirige (et plus largement l’entreprise qui l’emploie). Spécialiste de l’ergonomie des alertes et notifications (ces signaux qui nous suivent partout depuis que nos téléphones portables sont devenus de ordinateurs mobiles), Harris considère que Google va désormais trop loin dans « la guerre à l’attention ».

    « Chers collègues (...) aider les gens à gérer leurs messageries, leurs sources d’info, très bien. Mais tout faire pour agripper leur attention en permanence, est-ce bien éthique ? » En 24 heures, sa note fait le tour de l’entreprise ; beaucoup chez Google pensent comme lui mais n’osent le dire… Depuis, Tristan Harris a fait beaucoup de choses. Il a démissionné. A donné une interview qui a marqué les esprits – pour l’émission 60 minutes en avril 2017 –, y comparant le rapport de millions d’utilisateurs à leur smartphone à celui des joueurs de casino face aux machines à sous et n’hésitant pas à parler de « brain hacking ».

    Puis il a lancé un groupe d’actions, The Center for Humane Technology, basé à San Francisco, dans le but d’alerter le grand public aux risques d’addiction aux écrans. Un combat porté par de plus en plus de voix aux Etats-Unis, parmi lesquels les six lanceurs d’alerte ici présentés.

    #Economie_attention #Ecologie_attention #Nudge #Smartphone

  • Partout, tout le temps : tous accros à nos smartphones ? - Le monde bouge - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/monde/partout,-tout-le-temps-tous-accros-a-nos-smartphones,n5908086.php

    Programmé pour capturer sans relâche notre attention, le téléphone connecté a bouleversé notre rapport au monde. Reportage à San Francisco, où des ingénieurs repentis tentent de lutter contre les addictions au tout petit écran.

    Son enfance, Aza Raskin l’a passée au milieu des circuits intégrés et des microprocesseurs – à la maison, il y en avait partout, dans le salon, le garage, la cuisine. La famille habite au sud de San Francisco, dans la Silicon Valley. Lorsque Aza vient au monde, en 1984, la réputation et la fortune de son père sont déjà faites : cinq ans plus tôt, Jef Raskin, ingénieur au sein d’une petite entreprise nommée Apple, a inventé rien de moins que l’ordinateur du futur, le Macintosh. « J’ai toujours entendu mon père dire que l’informatique, c’était la porte d’entrée vers une civilisation nouvelle, un gigantesque potentiel de bienfaits pour l’humanité, sourit l’ingénieur de 34 ans dans son lumineux bureau de Berkeley. Jef était quelqu’un d’enthousiaste, bondissant d’une idée à l’autre. Il se fichait d’avoir marqué l’histoire de l’ordinateur, il ne pensait qu’à l’avenir et à sa prochaine trouvaille. »
    Aza raskin, inventeur du “scroll” et repenti du Web

    Raskin junior est un pur produit de la Silicon Valley et du déterminisme social. A 10 ans, il maîtrise plusieurs langages informatiques. A 13, il crée des logiciels. A 22, multidiplômé, il entre chez Mozilla, qui s’apprête à lancer le système d’exploitation Firefox. « Je suis devenu “creative director”, c’est-à-dire le patron des designers, les gens qui vous donnent envie de cliquer sans réfléchir. J’ai fait ce travail avec passion, jus­qu’au moment où j’ai commencé à m’interroger sur la toute-puissance des outils à notre disposition. Sur le Web, le design est discret, mais c’est une arme de persuasion terriblement efficace : on peut vite rendre les gens passifs et dépendants. A un moment, je me suis dit que des jeunes geeks comme moi, majoritairement blancs et travaillant tous en Californie, avaient hérité d’un pouvoir démesuré et dangereux. Tout l’inverse des valeurs progressistes et partageuses inculquées par mon père. »

    #Economie_attention #Ecologie_attention #Nudge

  • #MeToo : Gillette dévoile une publicité sur la masculinité toxique
    https://www.ladn.eu/news-business/actualites-annonceurs/gillette-publicite-masculinite-toxique

    Gillette dévoile sa dernière publicité « We Believe » conçu par l’agence Grey. Un spot d’une minute trente qui encourage les hommes à changer de comportement à la lumière du mouvement #MeToo. La publicité appelle les hommes à lutter contre la masculinité toxique, à s’opposer au harcèlement, à refuser la violence. Un changement de comportement qui inspirera la jeune génération et les hommes de demain.

    Quand la pub s’empare des thèmes de société, c’est toujours à double tranchant. La logique de la pub, c’est de créer les images d’un monde de demain, et de croire que c’est en son pouvoir de le voir advenir. La logique du social, c’est de croire que les mouvements ouvrent les yeux, éclairent et provoquent le changement, que ce soit collectif ou individuel. Est-ce que la bonne conscience de la pub empêche l’émergence de mouvements ? Je pense que cela fait partie du pari des publicitaires : remplacer le chaos de la société par du « nudge ».

    #Publicité #Gillette #Masculinité #Nudge

  • La « mise en biais » des problèmes sociaux : ce que l’économie comportementale fait aux situations complexes | AOC media - Analyse Opinion Critique
    https://aoc.media/analyse/2018/12/19/mise-biais-problemes-sociaux-leconomie-comportementale-aux-situations-complex

    L’économie comportementale est le fer de lance des sciences cognitives contemporaines. S’appuyant sur des résultats de la psychologie et des neurosciences, elle entend mettre en évidence les limites à la rationalité des individus et dessiner des politiques publiques « clés en main ». Popularisées sous le terme nudge, celles-ci jouent avec les « biais de rationalité » des individus, pour les pousser à agir dans leur intérêt ou dans celui de la collectivité.

    La légitimité scientifique et politique de l’économie comportementale semble désormais bien établie. Elle a reçu les marques de l’institutionnalisation dans le domaine scientifique, à travers, notamment, l’octroi de Prix de la Banque de Suède à plusieurs de ses représentants (dont Richard Thaler en 2017) comme dans le domaine politique, avec la création de structures ad hoc, appelées nudge units ou behavioral insight teams, dans divers gouvernements (démocratiques ou non). La sphère économique n’est pas en reste avec la création de structures similaires dans des entreprises, à, l’instar, en France, de la société d’études et de conseil BVA.

    Néanmoins, l’économie comportementale et les solutions politiques qu’elle inspire ont fait l’objet de critiques : le caractère éthique des expérimentations et des solutions politiques déployées a été amplement débattu, du fait de la part de manipulation des individus qu’elles recèlent. De même, des doutes ont été émis sur l’efficacité de ces solutions, en particulier à long terme. Un autre problème, moins souligné et pourtant essentiel à nos yeux, auquel nous souhaitons consacrer cet article, réside dans la propension de l’économie comportementale et des nudges à réduire des problèmes sociaux, fussent-ils complexes, à des biais cognitifs.

    Jusqu’aux années 1990, de riches traditions de recherche s’intéressaient aux interactions entre acteurs ou aux contextes organisationnels et institutionnels et avaient démontré en quoi ces dimensions étaient essentielles pour comprendre les décisions et les comportements de santé. Pourtant, de tels travaux sont aujourd’hui moins nombreux et moins visibles, au profit de travaux massivement orientés vers l’analyse des biais cognitifs. Karen Luftey Spencer et Matthew Grace, pourtant non hostiles aux sciences cognitives, qu’ils pratiquent dans certaines recherches, situent ce virage cognitiviste – et la marginalisation des autres approches – au tournant des années 2000 et déplorent cette situation dans un article de la prestigieuse revue littéraire Annual review of sociology. Elles appellent à s’intéresser à nouveau aux « fondations sociales des inégalités de santé et des biais de traitement ».

    C’est ce qu’a proposé un groupe de chercheurs nord-américains, autour de la sociologue Michèle Lamont et du politiste Peter Hall. Dans une démarche pluridisciplinaire mêlant l’anthropologie, la sociologie et la science politique, mais aussi l’épidémiologie et l’économie, ces chercheurs concluent que les déterminants des états de santé dépendent des ressources non seulement matérielles (économiques), mais aussi sociales des individus. Ces derniers, en fonction de leur position dans la structure sociale n’ont accès ni aux mêmes ressources « horizontales » provenant de l’insertion dans des réseaux – d’entraide et de soutien – d’autres individus, ni aux même ressources « verticales », associées au statut social. Par exemple, une recherche comparative a montré pourquoi les habitants d’Ouganda avaient été mieux protégés de l’épidémie du sida que ceux du Botswana, pourtant considéré comme un pays exemplaire par la communauté internationale car son gouvernement applique à la lettre les recettes des organisations internationales. Toutefois, le gouvernement ougandais a réussi, en s’appuyant sur les structures sociales et les communautés locales, à mobiliser les solidarités entre individus, ce qui s’est avéré in fine plus efficace dans la prévention du sida.

    #Santé_publique #Nudge #Neurocapitalisme

  • Nudge causes #facebook shares to drop by more than 20%
    https://hackernoon.com/nudge-causes-facebook-shares-to-drop-by-more-than-20-2b28572c342d?source

    Shares in social networking giant Facebook dropped by a staggering 24% overnight after the revelation that huge numbers of users are deleting their News Feeds using a Chrome extension called Nudge.The Chrome extension, which lets users get rid of the highly-addictive News Feed across all platforms while retaining the useful parts of Facebook, dramatically reduces the amount of advertising revenue that Facebook can make off its users, since they no longer see targeted adverts — or indeed anything at all — on their Facebook home page.It’s thought that thousands of Facebook users are flocking to the Delete Your News Feed feature in order to take back control of how they use the social network. Analysts have been scrambling to redo their financial models for a world where users do not endlessly (...)

    #nudge-causes-facebook #fb #facebook-share-price #social-media

  • J’aime bien l’idée qu’il y a les médias à fake news d’un côté, et d’un autre nos grand médias mainstream, responsables et propres. Au point de vouloir un loi contre les « fake news », suite à l’odieuse rumeur de la présidentielle française, à propos de Macron, cette rumeur qu’on évoque sans en parler, juste un truc agité alors par les affidés de Poutine ou de Le Pen. Je trouve ça trop mignon.

    Et puis voilà l’affaire Benalla, et tu tombes tout de même sur de bien étranges tournures dans nos médias sérieux, fact checkés (et fact checkeurs des autres)…

    Le Figaro (20 juillet) reproduit cette question de Wauquiez qui, sans relance ou précision, relève de la diffamation ou du complotisme :
    http://www.lefigaro.fr/politique/2018/07/20/01002-20180720ARTFIG00269-laurent-wauquiez-sur-l-affaire-benalla-une-republ

    De quels secrets Benalla est-il le détenteur pour avoir été ainsi protégé ?

    (mais non, c’est pas de la diffamation ni du complotisme, puisque c’est juste une question avec un point d’interrogation à la fin).

    L’Express conclut sa passionnante enquête du 19 juillet, sur le thème Quand Benalla skiait avec Macron par ce paragraphe dans le plus pur style « je dis rien mais on se comprend » :
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/quand-benalla-skiait-avec-macron_2026561.html

    La relation d’Alexandre Benalla avec Emmanuel Macron a longtemps étonné à l’Elysée et ailleurs. « Dans leur comportement, explique un témoin privilégié de la vie au Palais, on constate une grande proximité ». En tout cas, suffisamment proche pour être le seul membre du cabinet élyséen présent lors du séjour au ski fin 2017, en plus de l’équipe de sécurité.

    Le Point, dans son portrait d’un « collaborateur au “sang chaud” », le même jour, termine exactement de la même manière, tout en basculant de la « grande proximité qui a longtemps étonné » au champ sémantique de la « relation particulière » :
    http://www.lepoint.fr/politique/alexandre-benalla-le-collaborateur-au-sang-chaud-de-macron-19-07-2018-223754

    Si l’Élysée protège autant Benalla, c’est que le président fonctionne aussi à l’affect. « Alexandre fait partie de son entourage depuis le début », explique un conseiller politique de la majorité. « Il y a une relation particulière qui s’est liée entre eux. Benalla vit avec le chef de l’État et sa femme, il est de tous les déplacements officiels comme privés. »

    Cette toute dernière citation est d’ailleurs la seule mise en exergue dans l’article.

    Et dans Libération, le 20 juillet, c’est même une sorte de compilation dans ce genre « les points d’interrogation pour éviter le procès en diffamation, mais je pose quand même ça là » :
    http://www.liberation.fr/france/2018/07/20/affaire-benalla-a-lrem-le-sale-air-de-la-peur_1667955

    En coulisse, les questions se bousculent. Pourquoi une telle mansuétude de la part d’un président qui se targue de n’avoir pas la main qui tremble quand il pousse à la démission le chef d’état-major des armées ? Cette question en appelle d’autres, dont beaucoup soupçonnent qu’elles peuvent toucher à l’intimité du couple présidentiel que Benalla accompagnait jusque dans ses lieux de villégiature. Aux premières loges, pendant la campagne, à l’heure du triomphe, et probablement aussi dans les moments difficiles, le jeune cerbère des Macron serait-il détenteur de secrets ?

    C’est exponentiel, toutes ces questions qui se bousculent et qui, en même temps, en appellent d’autres … Comme par exemple : d’un point de vue journalistique, c’est qui, exactement, ces « beaucoup » qui, « en coulisse », « soupçonnent qu’elles peuvent toucher à l’intimité du couple présidentiel » ? Parce qu’il y en a aussi « beaucoup » qui soupçonnent que la terre est plate, mais ça ne devient pas une phrase de conclusion d’un article dans Libération… Vraiment, c’est qui, ces anonymes « beaucoup » qui ont droit de citation dans le journal ?

    #je_sais_rien_mais_je_dirai_tout
    #nudge_nudge_say_no_more_say_no_more

    • On le sait que tous, ils ne font qu’agir en meute afin de suivre leur agenda, qui se trouve la plupart du temps être celui des élites, les fameux milliardaires et autres membres du CAC40... pour ce qui concerne la France.
      Alors, là, on respire, on se dit « chouette, le 4ème pouvoir est un contre-pouvoir », et à lire ce que tu mets en citation, on se dit « ça alors, ils disent pour ainsi dire la même chose que Sputnik - qui lui ne posait même pas les questions, il ne faisait que relayer les mots des autres ».

      Mais non. Ils ont tous les mêmes éléments de langage. Tous ensemble, en même temps. Et ça ne nous étonne même pas. On est tous épatés de voir Mmacron en difficultés.

      Il s’agirait alors d’une mise au pas de l’Elysée ? Je mets moi aussi le point d’interrogation. Comme d’autres ailleurs.

      Qui veut le mettre au pas ? Et pourquoi ?

      A moins que ces éléments de langage soient déjà en eux-même des contrefeux pour ne pas perdre le contrôle.

      On en devient chèvre à les lire, tous...

    • Sorry, je recommence. La presse ne semble pas vouloir relayer explicitement les rumeurs insistantes concernant la bisexualité de Macron, comme ce fut le cas pour l’existence de la fille adultérine de Mitterrand. Le « drame passionnel » voilà une « explication cachée » des faveurs dont jouissait Benalla qui permettra peut-être de mieux travestir le poisson le moment venu.

    • – Sur le fait de relayer ou non les rumeurs, ce n’est pas exactement ce qui me marque ici. C’est plus cette façon extrêmement faux-cul de laisser entendre qu’on saurait des choses mais qu’on ne le dit pas. Le « beaucoup soupçonnent que… l’intimité du couple… jeune cerbère… détenteur de secrets… » dans Libé, c’est vraiment une horreur dans le genre, mais pourtant quand le thème paranoïaque de la chasse anti-fake-news-russes va bien finir par nous arriver des États-Unis (c’est déjà a thing en Grande-Bretagne par exemple), on nous refera le coup des gentils médias fact-checkeurs et responsables face aux vilains médias pas sérieux pro-Poutine.

      Je veux dire : comment on concilie cette façon de tourner des phrases de manière aussi peu, hum, professionnelle, avec le fait de se prétendre le média de « Desintox » et de « Checknews » ?

      – Sur « travestir le poisson », à partir du moment où tout le monde fait mine de croire que ce qu’a fait ce « cowboy au sang chaud » serait contraire au travail ou aux « valeurs » des gentils policiers, gendarmes et CRS, dans leur gestion habituelle des manifs, c’est déjà largement achevé, non ?

  • « Désir d’Ikea : le bonheur en pièces détachées » : un petit ouvrage à lire
    https://reflets.info/desir-dikea-le-bonheur-en-pieces-detachees-un-petit-ouvrage-a-lire

    Ce petit bouquin de #Samuel_Doux, Désir d’Ikea, n’est pas un ouvrage docte sur l’empire du marchand de meubles Ingvar Kamprad (et de plein d’autres choses avec lequel chacun repart quand il visite les hangars […]

    #Breves #Culture #dystopie #Ikea #livre_à_lire #multinationale #nudge

  • Qui sera responsable des “maladies de la connexion” ?
    http://www.internetactu.net/2016/01/28/qui-sera-responsable-maladies-connexion

    Que devons-nous apprendre des anxiétés, des obsessions, des phobies, du stress lié à notre connexion ? C’est la question que pose le designer Fabien Girardin sur le blog du Near Future Laboratory, ce studio de conseil et de #design-fiction. A l’heure où nous sommes de plus en plus cernés et saturés par les notifications sociales en temps réel, la connexion…

    #économie_de_l'attention #déconnexion #informatique_affective #nudge #personnification #psychologie #quantifiedself #réseaux_sociaux